Methodes-Resolution-Polynomes (À Utiliser en Exam)
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18 juin 2014
Table des matières
1 Polynômes de degré 3 1
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Racines évidentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.3 Méthode de Tscainhaus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.4 Méthode de Bezout . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.5 Méthode de Cardan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
2 Polynômes de degré 4 6
2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Racines évidentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3 Équation bicarrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.4 Méthode de Ferrari . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.5 Méthode de Lagrange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1
Résumé
Dans ce volume nous allons regrouper différentes méthodes qui permettent de trouver les racines pour des polynômes de
degré ≥ 3. Le cas des polynômes de degré 1 et 2 sont traités dans le volume Courbe cartésienne du plan.
Une première partie sera dédiée à la résolution complète des polynômes de degré 3 où l’on utilisera des méthodes comme
celle de Cardan, de Tscainhaus, de Bezout...
Dans une deuxième partie nous résoudrons complétement des polynômes de degré 4 avec des méthodes permettant de se
ramener à des polynômes de degré 2 et dans le cas échéant aux polynômes de degré 3 avec les méthodes bicarrée, de Ferrari,
de Lagrange...
A travers ces différentes méthodes, nous observerons que les solutions apparaissent sous forme de radicaux c’est-à-dire en
fonction des coefficients du polynôme, les opérations +, −, ×, / et l’extraction de racines.
Evariste Galois et Niels Henrik Abel ont démontrés indépendamment l’un de l’autre que d’une manière générale une équation
polynomiale de degré 5 ou plus n’est pas résoluble par radicaux. Dit autrement il existe des polynômes de degré ≥ 5 qui ne
sont pas résolubles par radicaux. Nous verrons que pour savoir si le polynôme est résoluble par radicaux il suffira simplement
d’étudier son groupe de Galois. Ce sera le but de la troisième partie de ce volume
Charles Hermite démontra que les équations polynomiales de degré 5 sont toutes résolubles par contre à l’aide de fonctions
elliptiques. La dernière partie de ce volume s’intéressera à ce type de résolution.
Chapitre
1
Polynômes de degré 3
1.1 Définition
Définition 1.
Remarque : Si l’on vérifie que f (−1) = 0, et comme l’on a des exposants impairs, il est inutile de tester f (1). Les termes x3
et −5x auront des signes différents donc on ne pourra obtenir le même résultat.
Exemple 1.2.2 (1 racine évidente et identification)
Soit l’équation f (x) = x3 + x2 + x + 1 = 0 dans R. On remarque que f (−1) = (−1)3 + (−1)2 + (−1) + 1 = −1 + 1 − 1 + 1 = 0
donc −1 est une racine évidente du polynôme. On cherche alors (β, γ) tels que f (x) = (x + 1)(x2 + βx + γ). On a par
développement f (x) = x3 + βx2 + γx + x2 + βx + γ = x3 + (1 + β)x2 + (β + γ)x + γ or deux polynômes sont égaux s’ils sont
de même degré et si leurs coefficients respectifs sont égaux donc par identification.
1+β =1
β=0
β+γ =1 ⇔ Ainsi f (x) = (x + 1) (x2 + 1). De là f (x) = 0 ⇔ x + 1 = 0 ⇔ x = −1 (unique solution).
γ=1
γ=1
| {z }
>0
Nous allons maintenant nous intéresser à la résolution complète des polynômes de degré 3 à travers différentes méthodes.
Proposition 2.
Soit une équation polynomiale de degré 3 : y 3 + ay 2 + by + c = 0, on peut alors se ramener à une équation du
a −a2 2a3 ab
type x3 + px + q = 0 en posant y = x − avec p = + b et q = − +c
3 3 27 3
1
CHAPITRE 1. POLYNÔMES DE DEGRÉ 3
a
Preuve : Soit l’équation y 3 +ay 2 +by +c = 0. Si on pose y = x− (transformation de Tchirnhauss) on aura y 3 +ay 2 +by +c =
3
a a a a2 x a3 2ax a2 ba
0 ⇔ (x − )3 + a(x − )2 + b(x − ) + c = 0 ⇔ x3 − ax2 + − + a(x2 − + ) + bx − +c = 0 ⇔
3 3 3 3 27 3 9 3
2 2 3 3 2 3
a 2a −a a ab −a 2a ab
x3 + x ( − + b) + ( + − + c) = 0 ⇔ x3 + px + q = 0 avec p = + b et q = − +c
| 3 3
{z } | 27 9{z 3 } 3 27 3
p q
Remarque : Cela ne signifie pas que les solutions de y 3 + ay 2 + by + c = 0 sont celles de x3 + px + q = 0. Mais que si l’on
a
résout x3 + px + q = 0 en x alors y = x − seraient les solutions de y 3 + ay 2 + by + c = 0.
3
−a2 1 2
Exemple 1.5.1 Soit l’équation y 3 − y 2 + y − 1 = 0. On aura a = −1, b = 1 et c = −1. De là p = + b = − + 1 = et
3 3 3
2a3 ab 2(−1)3 (−1)(1) −2 + 9 − 27 −20
q= − +c= − −1= =
27 3 27 3 27 27
2 20
Ainsi résoudre y 3 − y 2 + y − 1 = 0 équivaut à résoudre x3 + x − = 0. Si l’on résout cette dernière en x, les solutions de
3 27
a 1
la 1ère en y seront y = x − = x +
3 3
Remarque : Soit un polynôme de degré 3 alors lim y 3 + ay 2 + by + c = lim y 3 = ±∞. D’après le théorème des valeurs
x→±∞ x→±∞
intermédiaires comme le polynôme est continue, on est assuré de l’existence d’au moins une racine réelle.
Lemme 3.
Nous allons énoncer maintenant la méthode de Cardan pour la résolution complète des équations du type x3 + px + q = 0.
Notons qu’en toute logique la solution réelle suffirait pour ensuite trouver les deux autres solutions (dans R ou C) par
identification.
Proposition 4.
x2 = ju + jv ∈ R
Démontrons que les x1 et x2 sont 2 solutions conjuguées. On a x1 = ju + jv = ju + jv, comme u, v ∈ R cela donne
x1 = ju + jv = x2 donc x1 et x2 sont 2 solutions complexes conjuguées.
√ √
−q + i −∆ −q − i −∆
• Si ∆ < 0 alors on résout dans C, a = u =
3
et b = v =
3
et l’on obtiendra de la même manière :
2 2
√ √
s s
3 −q + i −∆ 3 −q − i −∆
x0 = u + v = +
2 2
| {z } | {z }
u v
x1 = ju + jv
x2 = ju + jv
√
−q + i −∆
Démontrons que x0 , x1 et x2 sont réelles. On a x0 = a + b = u3 + v 3 donc x0 = u3 + v 3 = u3 + v 3 = +
√ √ √ 2
−q − i −∆ −q − i −∆ −q + i −∆
= + = b + a = x0 donc x0 = x0 ⇔ x0 ∈ R.
2 2 2
√ √
−q + i −∆ 1/3 −q − i −∆ 1/3
Enfin x1 = ju + jv = j( ) + j( ) = jv + ju = x1 d’où x1 ∈ R. De même x2 ∈ R. A priori x1
2 2
et x2 ne sont pas 2 réels conjugués.
r
−q 1/3 −q 1/3 −q
• Si ∆ = 0 , on aura le cas particulier de la démonstration précédente à savoir x0 = ( ) +( ) =23 ∈ R. De
| 2{z } | 2{z } 2
r u v
−q 1/3 −q
plus on aura x1 = ju + jv = ju + ju = u(j + j) = −u = −( ) =− 3
∈R
2 2
On cherche à résoudre l’équation p(x) = x3 − x − 2 = 0. Il n’y a pas de racines évidentes en effet les diviseurs de −2 sont
±1 et ±2. Or p(1) = 1 − 1 − 2 6= 0 ; p(−1) = −1 − 1 − 2 6= 0 et p(2) = 8 − 2 − 2 6= 0 ; p(−2) = −8 − 2 − 2 6= 0
Bombelli a étudié l’équation x3 − 15x − 4 = 0 qui possède une racine évidente 4. On a aussi la factorisation x3 − 15x − 4 =
a−4=0
(x − 4)(x2 + ax + b) = x3 + ax2 + bx − 4x2 + 4ax − 4b = x3 + x2 (a − 4) + x(b + 4a) − 4b. Soit par identification b + 4a = −15
−4b = −4
b=1
c’est-à-dire
a=4
Ainsi x3 − 15x − 4 = (x − 4)(x2 + 4x + 1) = 0. Pour x2 + 4x + 1 = 0 on calcule ∆ = 42 − 4 × 1 × 1 = 12 donc les solutions de
Malgré cela Bombelli a appliqué malgré tout la formule de Cardan avec p = −15 v etrq = −4 pour v trouver la racine
u u r
u −13068 u −13068
t4 + t4 −
3 3
4(−15)3 + 27(−4)2
u u
−13068 27 27
évidente. De sorte que ∆ = = < 0 d’où x0 = + =
27 27 2 2
p3
√ p √ p √ p √
2 + −121 + 3 2 − −121 = 3 2 + 11 −1 + 3 2 − 11 −1
p √ √ p √ √
Bombelli s’est aperçu que 3 2 + 11 −1 = 2 + −1 et 3 2 − 11 −1 = 2 − −1 √ ? ? ? ? Ainsi,
√ en passant outre la question
des racines carrées de nombres négatifs la formule de Cardan devient x0 = 2 + −1 + 2 − −1 = 4
C’est à la suite de calculs de ce genre que les nombres complexes ont fait leur apparition.
Remarque : Einstein a répondu à l’occasion de l’épreuve d’algèbre de son baccalauréat en 1896 à la question suivante :
résoudre x3 − 14x − 12 = 0
4p3 4(−3)3
Soit l’équation x3 − 3x + 2 = 0 dont on chercher toutes les solutions dans C. On a alors ∆ = q 2 + = 22 + =
r r 27 27
4 × 27 −2 √ −2
4− = 0. De là x0 = 2 3 = 2 3 −1 = −2 et x1 = x2 = − 3 = −(−1) = 1. Ainsi dans C on aura S = {−2, 1}
27 2 2
2
Polynômes de degré 4
2.1 Définition
Définition 5.
On appelle un polynôme de degré 4 une fonction polynomiale du type ax4 + bx3 + cx2 + dx + e avec a 6= 0.
Remarque : Comme a 6= 0 et quitte à diviser par a, un polynôme de degré 4 peut s’écrire sous la forme x4 +b0 x3 +c0 x2 +d0 x+e0 =
0
Exemple 2.3.1 Soit l’équation f (x) = 7x4 +4x2 −3 = 0 dans R. On pose X = x2 donc 7x4 +4x2 −3 = 0 ⇔ 7X 2 +4X −3 = 0
√ √
∆ = 42 − 4(7)(−3) = 16 + 84 = 100 ≥ 0. Il y a donc deux solutions en X qui sont X1 = −4+2.7 100 = 37 et X2 = −4−2.7 100 =
q
3 2 3 2 3
7 = −1. De là x = 7 ou x = −1 d’où S = {± 7 }. Si l’équation était à résoudre dans C nous aurions comme solution
| {z }
impossible
q
3
s = {±i, ± 7 }
b c d e b
Preuve : On suppose a 6= 0 de sorte que ax4 + bx3 + cx2 + dx + e = 0 ⇔ x4 + x3 + x2 + x + = 0. On pose x = X −
a a a a 4a
b b b c b d b e b 3b2 b3 b4 b 3b
de là (X − )4 + (X − )3 + (X − )2 + (X − ) + = 0 ⇔ X 4 − X 3 + 2 X 2 − 3
+ + (X 3 − X 2 +
4a a 4a a 4a a 4a a a 8a 16a 256a4 a 4a
3b2 b3 c 2 b b2 d db e 4 3 b b 2 3b
2
3b2 c b3 3b3
X − ) + (X − + ) + X − + = 0 ⇔ X + X (− + ) + X ( − + ) + X(− + −
16a2 64a3 a 2a 16a2 a 4a2 a a a 8a2 4a2 a 16a3 16a3
4 4 2 2 3 4 2
bc d b b cb db −3b c b bc d −3b bd cb e
+ )+( − + − ) = 0 ⇔ X 4 + X 2 ( 2 + ) + X( 3 − 2 + ) + ( − 2+ + )=0
2a2 a 256a4 64a4 16a3 4a2 8a
| {z } a |8a 2a
{z a
} |256a 4 4a {z 16a 3 a
}
A B C
d’où le résultat.
6
CHAPITRE 2. POLYNÔMES DE DEGRÉ 4
Remarque : Cela ne signifie pas que les solutions de ax4 + bx3 + cx2 + dx + e = 0 sont celles de X 4 + AX 2 + BX + C = 0.
b
Mais que si l’on résout X 4 + AX 2 + BX + C = 0 en X alors x = X − seront les solutions de ax4 + bx3 + cx2 + dx + e = 0.
4a
b3 bc d
Remarque : Si B = − 2 + = 0 alors on est ramener à la forme X 4 + AX 2 + C = 0 qui peut se résoudre par la
8a3 2a a
méthode bicarrée.
Proposition 8.
b t
On suppose B 6= 0. L’équation X 4 + AX 2 + BX + C = 0 (avec x = X − ) équivaut à l’équation (X 2 + )2 =
4a 2
t2
(t − A)X 2 − BX + − C pour tout t ∈ R
4
t t t2 t2
On suppose X 4 + AX 2 + BX + C = 0, de là ∀t ∈ R, (X 2 + )2 = X 4 + 2(X 2 )( ) + = X 4 + X 2 t + . De là, comme
2 2 4 4
t 2 t2 t2
X +AX +BX +C = 0 ⇔ X = −AX −BX −C on aura (X + ) = −AX −BX −C +X t+ = X (t−A)−BX + −C
4 2 4 2 2 2 2 2
2 4 4
d’où le résultat.
Dans le sens ⇐ :
t t2 t2 t2
On a (X 2 + )2 = (t − A)X 2 − BX + − C donc en développant X 4 + X 2 t + = −AX 2 − BX − C + X 2 t + c’est-à-dire
2 4 4 4
4 2
X + AX + BX + C = 0
t t2
Remarque : Dans l’équation (X 2 + )2 = (t − A)X 2 − BX + − C le terme de droite est un trinôme du 2d degré. On va
2 4
chercher un t ∈ R tel que ∆ = 0
Proposition 9.
t2
On suppose B 6= 0. Dans l’équation (t − A)X 2 − BX + − C = 0 on a ∆ = 0 ⇔ t3 − At2 − 4Ct + 4AC − B 2 = 0.
4
Cette équation du 3ieme degré en t s’appelle l’équation résolvante.
t2 t3 t2
Preuve : On a ∆ = (−B)2 − 4(t − A)( − C) = 0 ⇔ B 2 − 4( − Ct − A + AC) = 0 ⇔ B 2 − t3 + 4Ct + At2 − AC = 0 ⇔
4 4 4
t3 − At2 − 4Ct + 4AC − B 2 = 0
Remarque :
• On ne cherche pas 3 solutions de l’équation résolvante mais une seule afin d’avoir ∆ = 0.
• L’équation résolvante peut être résolue grâce aux méthodes vues dans les polynômes de degré 3 (algébriquement résolus).
Proposition 10.
t B
On suppose B 6= 0. Soit t tel que ∆ = 0 alors (X 2 + )2 = (X − )2 pour t =6= A
2 2(t − A)
t t2
Preuve : On a (X 2 + )2 = (t − A)X 2 − BX + − C et t tel que ∆ = 0 donc il y a une racine double D dans le terme de
2 4
−b −(−B) B t B
droite qui sera D = ( ) = = . Ainsi si t est tel que ∆ = 0 on aura (X 2 + )2 = (X −D)2 = (X − )2
2a 2(t − A) 2(t − A) 2 2(t − A)
On ne cherche qu’une seule solution u vérifiant cette équation et l’on voit que u = 2 est solution évidente (23 +29×2−66 = 0).
3
De plus u 6= A c’est-à-dire u 6=
2
1 1 5 t B
Donc une solution de l’équation résolvante est t = u + = 2 + = . On résout alors (X 2 + )2 = (X − )2
2 2 2 2 2(t − A)
5 6 5
c’est-à-dire (X 2 + )2 = (X − )2 ou encore (X 2 + )2 = (X − 3)2 d’où le système à résoudre :
4 5 3 4
2( − )
2 2
X2 + 5 = X − 3
X 2 + 5 − X + 17 = 0(1)
4 ⇔ 4 4
5 5 7
X 2 + = −X + 3
X 2 + + X − = 0(2)
4 4 4
17
Résolution dans R : Dans (1) nous avons ∆ = (−1)2 − 4(1)( ) = 1 − 17 = −16 < 0 donc pas de solution dans R
4
√ √
2 −7 −1 + 2 2 −1 − 2 2 1
Dans (2) nous aurons cette fois-ci, ∆ = (1) − 4(1)( ) = 8 d’où X1 = et X2 = , comme x = X +
√ 4 2 2 2
−1 + 2 2 1 √ √
nous obtenons donc x1 = + = 2 et x2 = − 2
2 2
√
Ainsi S = {± 2}
1 + 4i 1 − 4i 1
Résolution dans C : Dans (1) nous avons obtenu ∆ = −16 = 16i2 d’où z1 = et z2 = , de là comme x = X +
2 2 2
1 + 4i 1
nous aurons x1 = + = 1 + 2i et x2 = 1 − 2i
2 2
√ √
Dans (2) nous aurons toujours ∆ = 8 donc x3 = 2 et x4 = − 2
√
En conclusion les racines de l’équation x4 − 2x3 + 3x2 + 4x − 10 = 0 sont S = {± 2, 1 − 2i, 1 + 2i}
Remarque : Bien que l’équation polynomiale de degré 4 soit résolue algébriquement, en pratique on préfère approcher les
racines par des méthodes numériques (voir volume calculs numériques) par la méthode des tangentes de Newton...