Mémoire de Hamdidouche
Mémoire de Hamdidouche
Mémoire de Hamdidouche
1- Introduction
Le domaine atlasique algérien fait partie d’un grand ensemble alpin d’échelle continental,
allant de l’Atlas saharien à la Méditerranée. Sur plus de 1200Km de longueur, et environ 300 à
500Km de largeur. Il s’agit d’un bâti structuralement complexe séparé de la plate forme
saharienne au cours des évènements hercyniens ; du Sud au Nord, il comprend l’Atlas saharien,
les Hautes plaines, et l’Atlas tellien. Dans sa partie Ouest, il est oblique par rapport à la
Méditerranée, il est caractérisé par des chaînons en forme de « S » orientés NE-SW. La partie
centro-oriental est orientée E-W, cependant, les axes des plis restent orientés NE-SW. Il est
prolongé à l’Est par l’Atlas tunisien, et à l’Ouest par le Haut Atlas marocain (fig.1).Plusieurs
auteurs l’ont découpé en trois parties
- la partie occidentale, ou Atlas saharien s.s : Monts des Ksour (Ain Sefra) - Dj Amour (El
Bayadh)- et les Monts des Ouled Nails (Laghouat).
- La partie centrale : Ziban- Ain Rich -Biskra.
- La partie orientale : Monts des Nementcha (Tébessa)-, Monts de Negrine.
2- situation géologique
L’Atlas saharien est une zone de transition comprise entre la plate forme saharienne au Sud,
stable depuis la fin du Paléozoïque, et le domaine tellien au Nord dont la géologie est à la fois
compliquée et complexe. La partie occidentale de l’Atlas saharien est limitée au Nord par les
Hauts plateaux dont les terrains sont tabulaires et peu épais, souvent appelés avant pays des
terrains allochtones du Tell.
o La cartographie géologique ;
o La télédétection (Image satellite) ;
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CHAPITRE III Aspect structural
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CHAPITRE III Aspect structural
Et aussi d’évaluer les potentialités pétrolière, en essayant l’interprétation des données des
différentes analyses faites sur les puits du secteur.
5- Le contexte géologique
La région d’Ain Mahdi fait partie du domaine Atlasique central, limité au Nord par le
domaine des Chotts (Zahrez Chergui et Rgarbi) qui se prolonge vers les Hauts plateaux plus au
Nord, à l’Est par la terminaison occidentale des monts Ouled Nails, à l’Ouest, par la terminaison
orientale des monts des Ksour et d’El Bayadh, et en, fin au Sud par la plate forme saharienne
dont il est séparé par l’accident sud atlasique. Le périmètre Ain Mahdi (bloc 120) s’intègre dans
le faisceau du Djebel Amour dont les structures (plis surtout) sont orientées NE-SW, les études
ont montré l’existence de deux directions d’axes de plis _N030 à 040 ; et N060 à 070, qui sont
le résultat des phases tectoniques récentes (tertiaire) notamment la phase atlasique (Fig.8).
Les structures plicatives sont de style coffré à fonds ou voûtes plats et flancs redressés, les
anticlinaux, en général à coeur Jurassique inférieur à moyen, sont étroits, souvent disposés en
échelon ou en relais, et les synclinaux perchés à fond plat, représentent la structure dominante
de la région, citons les synclinaux de Oum Deloua, de Djebel Dekhla, de Milok. Au Nord de la
zone des synclinaux, se placent les structures anticlinales, dont les plus connus sont Djebel El
Azreg, Djebel Zarga, Djebel Mimouna, et Ain Mahdi
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CHAPITRE III Aspect structural
L’histoire du domaine atlasique au secondaire peut être mise en relation avec l’ouverture de
la néo-tethys à l’Est et l’Atlantique central au Nord, qui a induit une rotation anti-horaire du
bloc Gondwana (Kazi-Tani, 1986), entraînant l’affaissement de la limite nord de la plate forme
saharienne. La partie Est de l’Atlas plus effondrée que la partie Ouest, cela est mise en évidence
par la comparaison des épaisseurs des séries sédimentaires très différentes entre l’Atlas
saharien oriental, et l’Atlas saharien occidental). Cet effondrement a induit une structuration en
blocs basculés (R.Ait-Ouali, 1991), ce domaine affaissé est appelé sillon atlasique (S.Abed,
1982 ;A.Attar, et al.1995).
Cette phase est caractérisée par une compression avec des plis concentriques droits orientés
N010° à N020° (exemple du Djebel Radjel dans les Monts des Ouled Nails), les contraintes
étaient variables au début du Crétacé (compressive ; passives à distensives coulissantes. (N.Kazi-
Tani, 1986).
Elle est reconnaissable par la discordance de l’Albien sur le Jurassique et même parfois
sur le socle paléozoïque ; Le raccourcissement maximal durant cette période, est orientée E-W à
ENE-WSW, produisant des structures N-S à ENE-WSW (N.Kazi-Tani.1986), les auteurs
définissent une schistosité et un métamorphisme de bas grade (au niveau des Babor).
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CHAPITRE III Aspect structural
Kazi-Tani (1986), l’a définie comme une phase embryonnaire de la surrection du domaine
atlasique ; elle est caractérisée par des contraintes compressives N-S à NNW – SSE produisant
des structures E-W, et donnant naissance à une gouttière molassique du coté saharien. Cette
phase tectonique est bien visible dans le domaine prés atlasique ; Ain Rich (Atlas saharien
central).
Elle est équivalente de la phase pyrénéenne. Cette phase est compressive, et elle a été
définie par plusieurs auteurs (Lafitte, 1939 ; Kazi-Tani, 1985 ; A.Boudjemaa, 1987 ;
Ghandriche, 1991 ; et Addoum, 1995), est responsable de la surrection de l’Atlas saharien. les
plis sont orientés NE-SW, et les accidents NE-SW, NW-SE, et E-W.
Elles sont généralement distensives et compressives alternées par des phases de relaxation, et
elles sont caractérisées par des décrochements et des plissements E-W, associés à des failles, à
mouvement normal au inverse
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CHAPITRE III Aspect structural
(D’après A.Boudjemaa, 1987)
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CHAPITRE III Aspect structural
a- les plis : Les axes des plis ont une direction générale N040° à N050° (NE-SW), les
synclinaux ont des plans axiaux qui sont inclinés vers le NW, et les anticlinaux sont déversés
vers le Sud, et faillés.
b- les accidents : trois grandes familles sont mises en évidence par différentes études :
- les accidents orientés NE-SW qui bordent les anticlinaux ; ce sont surtout, des
décrochements senestres ;
- les accidents orientés E-W, observés à Bous Saâda et Ain Rich sont des failles décrochantes
dextres, et des failles normales ou inverses ;
- les accidents orientés NW-SE à N-S, assez rares en surface, ce sont pour la majorité, des
décrochements dextres, des failles normales, et des failles inverses.
Toute étude structurale dans l’Atlas saharien doit s’appuyer sur la mécanisme du jeu de
l’Accident sud atlasique, car il est considéré comme générateur et responsable des reliefs et de
leurs formes. De valeur continentale, l’accident sud atlasique s’étend d’Agadir (Ouest du
Maroc) jusqu ‘à Gabes (Est de la Tunisie), en passant par l’Algérie (Laghouat, Biskra, et
Negrine). Il sépare deux domaines morphologiques et géologiques différents (fig.1) ; l’Atlas
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CHAPITRE III Aspect structural
saharien au Nord, avec des altitudes dépassant les 1500m, tectonisé et déformé (lié partiellement
au cycle alpin sans omettre l’héritage hercynien), et la plate forme saharienne vaste étendue
dont les altitudes ne dépassent pas les 900mettrès peu déformée par les phases alpines et
hercyniennes. L’accident sud atlasique a été interprété de différentes manières par les auteurs qui
se sont succédés dans la région. D. Aissaoui, (1984) lui attribue un double caractère, l’un
sédimentologique, avec un changement important des altitudes, le deuxième tectonique, séparant
les séries tabulaires du grand Sahara et l’Atlas plissé et déformé. N.Kazi-Tani, (1986) le définit
comme un ensemble de tronçons qui ont tous une histoire différente l’un de l’autre, certains ont
joué différemment des autres et à différents âges. Guiraud, (1990) le décrit comme une
succession d’accidents indépendants les uns des autres qui ont joué durant les déférentes phases
des orogenèses hercynienne et alpine. Bettaher et Al, (1994) décrivent un double caractère de
l’accident sud atlasique au niveau d’El Kohol (Atlas occidental) avec une composante
décrochante, et une autre décrochevauchante. Addoum, (1995) l’intitule flexure sud atlasique
liée à une phase de raccourcissement N-S au Crétacé.
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CHAPITRE III Aspect structural
8- Stratigraphie
L’Atlas saharien représente un long sillon situé entre les Hautes Plaines et la plate forme
saharienne, où se sont accumulées de puissantes séries sédimentaires néritiques à continentales
d’âge Mésozoïque à Tertiaire (Flandrin,1952 ; Ait Ouali,1991). Les affleurements jurassiques se
trouvent essentiellement dans la partie occidentale, tandis que les affleurements crétacé- tertiaires
se trouvent dans l’Atlas saharien central et oriental.
Le Trias de l’Atlas saharien est connu à l’affleurement, à la faveur des accidents majeurs
(profonds), et grâce aux phénomènes d’hallocinèses où de diapirisme (position anormale).
Certains forages dans les Haut plateaux (CED-1 ; DOG-1 ; NAS-1), l’ont traversé en position
normale. Il débute par des grès du Permo-trias, en suite, viennent les argiles gypseuses à
dolomies surmontées d’argiles gréseuses, des grès grossiers, et fins, des coulées de laves
doléritiques (reconnues dans plusieurs forages).
2- Jurassique
2-1- Lias
La partie inférieure correspond à des dépôts de plate forme peu profonde, constituée de
dolomies massives, parfois à Stromatolites, et des calcaires ; la partie supérieure montre des
alternances de calcaires marneux, de marnes, et d’argiles, (les faciès sont de plate forme plus
profonde). Les faciès traversés par les forages AIM-1 (Ain Mahdi) et AIB-1 (Ain El Ibil) sont de
natures différentes ; en effet, ces deux forages montrent une sédimentation d’argiles silteuses et
de grès fins alternés avec des calcaires argileux, dépôts caractéristique d’un Haut fond.
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CHAPITRE III Aspect structural
2- 2- Dogger
Il est plus terrigène, argileux à la base et gréseux au sommet, les dépôts de l’Aalino-
Bajocien sont composés de marno-calcaires à bancs centimétriques, et de calcaires noduleux ; au
dessus, viennent des calcaires argileux et des marnes grises. Le milieu est resté profond durant
cette période.
Au Bajocien supérieur, viennent des dépôts plus terrigènes ; une alternance d’argilites, de
grès et de calcaires s’installe avec des bancs gréseux qui deviennent de plus en plus épais en
allant de la base au sommet.
Le Bathonien est de plus en plus gréseux. À la base, il débute par une série de grès, de
marnes et de calcaires gréseux bioclastiques et oolitiques à stratifications obliques. Au sommet,
une puissante formation se dépose, constituée d’alternance de grès, d’argilites, et de dolomies.
Cette période correspond à une phase de comblement par des apports fluvio deltaïques,
comprenant des barres de 30 à 40m de grès en alternance avec des passées d’argilites pelitiques
et gréseuses. Les grès sont à stratifications obliques, surmontés par une puissante série gréseuse
de même nature faisant 500m d’épaisseur, le tout est coiffé par 600m de marnes argileuses, de
grès, et de dolomies.
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CHAPITRE III Aspect structural
e- Post Turonien : les dépôts post turoniens, sont continentaux (de teinte rouge). Des
calcaires à silex ont été décrits à la base (associés à des argiles sableuses rubéfiées). Au dessus,
des marnes gréseuses, des calcaires a silex, des sables argileux, couvertes par des conglomérats
attribués à l’Oligocène. Le tout, est surmonté par des sables argileux rubéfiés et une croûte
calcaire d’âge probable Villafranchien (fig. 3)
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CHAPITRE III Aspect structural
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CHAPITRE III Aspect structural
Les faciès sont semblables à ceux de l’Atlas occidental, ils débutent par des carbonates qui
se mettent dans un bassin peu profond. Au Domérien-Toarcien, le bassin cesse de s’approfondir,
marqué par un niveau rouge « d’Ammonitico Rosso ». A la fin du Bajocien, la sédimentation
marneuse prend le relais, avec des apports détritiques. Certains forage (AMI-1 ; AMI-2 ; AIB-1 ;
KHL-1; TAJ-1) ont montré un faciès deltaïque à argiles silteuses et grès fin.
2- Le Jurassique supérieur
La base est caractérisée par un apport détritique important, gréseux à quelques passées
dolomitiques, il marque un environnement deltaïque.
Au Portlandien supérieur, se dépose une série à calcaires oolitiques comprenant des silts et
des marnes, en alternance avec des calcaires à lumachelles (environ 1100m).
3- Le Crétacé inférieur
Les principaux affleurements de l’Atlas saharien central, appartiennent à cet âge, il comprend
deux ensembles :
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CHAPITRE III Aspect structural
- le premier ensemble, débute par des dolomies massives, sur lesquelles se met une
alternance de calcaires bioclastiques à graveleux, de marnes, et de grès. Au dessus, vient une
autre alternance, comprenant des calcaires argileux, des marnes, et des calcaires graveleux. Le
sommet comprend des grès dolomitiques, des marnes gréseuses, et des calcaires oolitiques, datés
Berriasien – Valanginien inférieur.
A l’Albien supérieur, une sédimentation carbonatée s’installe avec des niveaux marno-
calcaires et d’argileux, marnes vertes, a passées de calcaires graveleux. Le deuxième ensemble se
termine par une alternance de calcaires oolitiques, à polypiers, et marnes.
4- Le Crétacé supérieur
4-1- Le Cénomano-Turonien
Il est marno-calcaire avec parfois du gypse. Le passage Albien- Cénomanien, se fait sans
rupture de la sédimentation, avec des marnes grises ou noires, riches en faune, (Lamellibranches,
Gastéropodes, et Echinodermes), intercalées de calcaires fins, argileux, que surmontent des
calcaires massifs, dolomitiques, ou organogènes. Au dessus, viennent des calcaires dolomitiques
suivis de marnes, de calcaires argileux, de calcaires roux à silex, graveleux, et de marnes
indurées (J.Emberger, 1960)
4-2 Le Sénonien
Les dépôts sénoniens témoignent d’une sédimentation continentale ou lagunaire. Elle est
caractérisée par l’apparition de faciès détritiques dans la partie inférieure, et de carbonates, dans
la partie supérieure. Cette série est composée de calcaires, et d’argiles à passées de calcaires,
d’argiles gypseuses, et de marno-calcaires organogènes, de calcaires conglomératiques, et de
grès au sommet. Dans les monts des ouled Nails, le Sénonien inférieur est calcairo-dolomitique,
le Sénonien supérieur, est composé de deux séries la première, marneuse, alors que la seconde
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CHAPITRE III Aspect structural
est composée de calcaires bioclastiques. Les deux séries sont rapportées au Campanien
Maestrichtien
5-Le Tertiaire
Le Tertiaire marin, est représenté par des faciès néritiques, des marnes, des calcaires à
Foraminifères, et à silex, et marnes phosphatées, rapportés à l’Yprésien. Le Lutétien est marno-
calcaire à gypses. Le Tertiaire continental, n’a fournit aucun fossile et ne peut être daté ; son
épaisseur dépasse 600m d’épaisseur et comprend :
- Des argiles brunes à la base, et des grès coiffés par une brèche polygénique ;
- Une puissante série (250 à 300m) d’argile, de grès, et de quelques rares passées de calcaires
lacustres ;
- Une série conglomératique qui passe à des sables et à des argiles, termine le Tertiaire.
6-Le Quaternaire
Le Quaternaire couvre une importante superficie, essentiellement alluvial, épais par endroits.
Il se Présente sous forme de glacis, parfois bien conservé, détritique dans l’ensemble, avec des
croûtes calcaires.
Il est représenté avec le même type de faciès que celui de l’Atlas saharien occidental,
il affleure au lieu dit « Ravin bleu » dans les Aurès, prés de Batna »
La base est composée de calcaire dolomitique, avec des dolomies grises et des calcaires à
gastéropodes, ensuite, des calcaires gréseux se mettent en place, le tout est daté du Lias
inférieur. Le Lias supérieur est aussi calcaire, mais avec des marnes gréseuses. Le Lias se
termine par un niveau d’Ammonitico Rosso.
Les dépôts indiquent un milieu marin peu profond, devenant de plus en plus profond.
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CHAPITRE III Aspect structural
Il est peu épais, essentiellement composé de calcaires argileux, qui sont par fois graveleux, il
affleure au niveau du Djebel El Azreg dans les Aurès.
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CHAPITRE III Aspect structural
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CHAPITRE III Aspect structural
Les dépôts sont différents par rapport aux autres parties da l’Atlas saharien, des séries
marno-calcaires qui sont attribuées à l’Oxfordien, et des calcaires récifaux déposés au dessus,
sont datés Kimméridgien, avec une série marneuse à intercalation carbonatée, datée
Kimméridgien supérieur. (Ici, la sédimentation de plate forme, persiste, contrairement aux
parties occidentale et centrale).
Une sédimentation gréseuse se développe aux dépens des carbonates, environ 2000m ; en
effet, sur les calcaires jurassiques, se mettent des argiles continentales, intercalées de petits bancs
de grès ou de calcaires. Cette formation, est surmontée d’une autre (calcaires gréseux).
Au Barrémien, une sédimentation continentale franche, commençant par des grès à dragées
de quartz, se termine par des marnes rouges à la fin de l’Aptien inférieur.
A l’Aptien supérieur, les faciès carbonatés reprennent, avec des marnes à la base, et des
calcaires plus massifs, au sommet, de rares passées de marnes à Orbitolines apparaissent.
L’Albien est fait d’une alternance marno-gréseuse à calcaires. Au sommet, les grès
deviennent plus puissants. Le tout se termine par une autre alternance marno-calcaire et de grès.
Le Sénonien inférieur surmonte le Turonien qui comprend une série marno-calcaire suivie de
formations calcaires ferrugineux, et graveleux, puis des marnes et calcaires avec de petits bancs à
Bioclastes.
Le Crétacé supérieur est clôturé par des marno-calcaires lumachelliques et une puissante
formation marneuse et calcareuse.
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CHAPITRE III Aspect structural
4- Le Tertiaire
Le premier est d’âge Paléogène, plus carbonaté à la base, puis il devient gréseux au sommet
et même conglomératique.
Le deuxième, d’âge Néogène est gréseux à sableux, à argiles rouges et quelques croûtes
calcaires (fig.4).
9- Conclusion
Au Jurassique, l’Atlas saharien au sens large a été un bassin subsidnt où se sont déposées
essentiellement des carbonates.
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CHAPITRE III Aspect structural
10- Paléogéographie
L’histoire du l’Atlas saharien, au Secondaire, est déterminée par le rejeu des accidents
hercyniens. Laville, (1985) décrit l’atlas saharien comme un bassin sédimentaire à remplissage
carbonaté et deltaïque.
Au Trias, un régime lagunaire s’installe dans tous l’Atlas saharien, durant le Keuper. une
épaisse série salifèrs se dépose (fig.5).
La partie inférieure du Jurassique, est caractérisée par une large transgression durant
laquelle se dépose une grande série carbonatée du Lias-Dogger. Au Jurassique moyen, la mer
recule, et les apports deltaïques se déposent. Le Jurassique se termine avec une nouvelle
transgression couvrant toute la partie centro-orientale du domaine atlasique (fig.6).
Au début du Crétacé, une régression est marquée par des grès à dragées durant le
Barrémien. Après, un léger épisode marin de l’Aptien, laissant se déposer les calcaires, vient une
autre régression dans l’Albien durant laquelle tous les monts des Ouled Nails sont soumis aux
apports continentaux.
Au Cénomanien inférieur, la région de Laghouat est soumise à une sédimentation marine
(argilo gypseuse et dolomitique au dessus) ;
Au Sénonien, la sédimentation est perturbée, liée à des mouvements tectoniques, et la
perturbation s’accentue au Sénonien supérieur ;
A la fin du Maëstrichtien, c’est la surrection définitive de la chaîne atlasique ;
Au Tertiaire, les séries mésozoïques sont soumises à un régime tectonique cassant
(accidents) et ductile (plissement), et une érosion intense.
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CHAPITRE III Aspect structural
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CHAPITRE III Aspect structural
LAGHOUAT
Fig.6 : paléogéographie du
Jurassique Supérieur, (d’après
Aliev.1980 ; Guiraud.1986)
CHAPITRE III Aspect structural
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CHAPITRE III Aspect structural
3- Travaux antérieurs
E.Brossard (1866) et Tissot (1881) effectuent les premiers travaux sur l’Atlas saharien qui
consistaient à lever les cartes géologiques, en suite, A.Peron (1883) et J.Savourin (1934)
esquissent la première carte géologique ;Laffite réalise des travaux épars dans tous l’Atlas
saharien central en 1939 ;J.Emberger (1960) décrit une stratigraphie détaillée de
l’extrémité orientale des monts de Ouled Nails ;
Les élèves ingénieurs de l’I.A.P (1970-1980) réalisent les cartes géologiques de Ain Rich,
Laghouat et Brezina au 1/200 000 sous la direction de D.Bassitot et J.Guillemot ;
J.Delfaud et R.Guiraud (1970) étudient la sédimentation des monts des Ksour et des
Hodna respectivement ;
D.Aissaoui (1979) présente une thèse sur les Aures et une partie des monts des Ouled
Nails ;
M.Herkat (1982) réalise une étude litho stratigraphique sur la sédimentation carbonatée du
Jurassique de l’Atlas central ;
R.Ait Ouali (1991) présente une thèse ayant pour titre « La sédimentation du haut niveau
marin du Crétacé supérieur de l’Atlas saharien occidental » ;
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CHAPITRE III Aspect structural
Le Trias n’affleure qu’en position anormale sous forme de diapirs à la faveur des accidents,
d’une épaisseur d’environ 300m il est constitué de bas en haut de :
Il affleure au cœur des anticlinaux, le Jurassique fait une série de 4000m constituée d’une
lithologie variée, due à l’eustatisme instable.
4-2-1 Le Lias
Le forage AMI-1 montre 1500m d’argiles silteuses, de grès, à quelques rares bancs
dolomitiques au Lias supérieur.
Le forage AZG-1 (3300m) n’a traversé que le Lias supérieur, montre une sédimentation
arggilo-silteuse perturbée par une tectonique intense (failles et replissements), les argiles sont
intercalées de bancs gréseux fins quartzitiques, et figures sédimentaires (flût-casts, laod-casts, et
ripple-marks)
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CHAPITRE III Aspect structural
A refaire
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CHAPITRE III Aspect structural
Essentiellement argileux silteux, cet étage représente à lui seul 1300m dans le Djebel El
Azreg sous les calcaires à polypiers ; une série de 150m marno-calcaires est datée
Kimméridgien inférieur.
42-3 Le Crétacé
4-3-1 Le Valanginien Barrémien (850m)
Sa partie inférieure est gréseuse, sa partie supérieure est carbonatée à quelques rares
Echinodermes, Lamellibranches et Orbitolines.
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CHAPITRE III Aspect structural
Il est gréseux à la base et carbonaté au sommet, le premier ensemble (gréseux) est azoïque,
le deuxième ensemble peut aller de 50 jusqu’à 300m d’épaisseur, essentiellement calcaire
parfois fossilifères, lumachelliques, de grès tendres et de marnes verdâtres.
Il est composé de bancs gypso-marneux, les bancs sont massifs ou sous forme de nodules,
les bancs gypseux sont associés à des marnes vertes et des plaquettes dolomitiques jaunâtres.
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CHAPITRE III Aspect structural
Il constitue généralement les barres sommitales des synclinaux perchés, il est calcaro-
dolomitique à crinoïdes, Gastéropodes, et lamellibranches.
Il affleure en séries plus au moins complètes, souvent couverts par le Quaternaire dans le
synclinal de Djebel Milok et Dakhlet El Haouita. Il comprend trois ensembles :
Ce sont des terrains azoïques mal datés formant une puissante série de plus de 600m, il
commençent par des argiles brunes, grès, coiffés par des brèches polygéniques, ensuite viennent
250m d’argiles sableuses, grès et parfois quelques calcaires. Au sommet, des niveaux détritiques
débutent par des conglomérats passants à des sables et argiles rouges.
4-5 Le Quaternaire
Il est alluvial pour l’essentiel, les auteurs l’ont découpé en trois sous étages, ancien, moyen
et récent. Il affleure sous forme de glacis constitué de poudingues à matrice carbonatée et à
croûtes calcaires, et des lanières dans le bassin versant de Tadmit constitué de conglomérats et
de galets.
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CHAPITRE III Aspect structural
Le Lias des puits AIB-1 et AMI-1 montre une épaisseur de plus de 1500m d’argiles silteuses
et de grès à quelques rares intercalations calcaro-dolomitiques, au Lias supérieur ce faciès est
caractéristique des hauts fonds ;
Le forage KHL-1 montre un faciès plus profond avec des calcaires et argiles silteuses au
Lias inférieur, et des calcaires francs au Lias moyen, et calcaires dolomitiques à intercalations
argileuses au Lias supérieur. Les épaisseurs sont de l’ordre d’environ 400m pour le forage
KHL-1 et 300m pour le forage TAJ-1 qui montre un faciès calcareux à la base et de argiles
silteuses et dolomies au Lias supérieur ;
Le Dogger est représenté par des faciès gréseux, en alternance avec des dolomies ou des
argiles silteuses, et parfois calcareux. Les épaisseurs sont de l’ordre de 1600m (AIB-1) à 1200m
(AMI-1) au NE, 700m pour le forage KHL-1 et seulement 100à 150m au niveau de TAJ-1 au
SW ;
Au Malm, les dépôts sont représentés par une alternance d’argiles, de calcaires, et de grès, et
se termine par une série calcaire biogène, dans le forage AIB-1. Le forage AMI-1 montre des
argiles à quelques intercalations dolomitiques et calcaires, ainsi que de rares bancs gréseux. Le
forage KHL-1 montre une puissante série argilo-gréseuse, et se termine par une formation
gréseuse, sur environ 1000m d’épaisseur. Le forage TAJ-1 ne montre par contre, que 400m de
grès, argiles et quelques intercalations dolomitiques ;
Le Crétacé, est moins épais au niveau des forages de la partie NE (AMI-1 et AIB-1), avec
des épaisseurs variant entre 600 et 800m, le forage AIB-1, complété par la coupe de Zerga, ne
montre que le Crétacé inférieur (Néocomien, Barrémien), et celle de l’Oued M’zi, complétant
AMI-1fait 600m de Crétacé inférieur jusqu’au Cénomano-Turonien, qui sont représentés par des
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CHAPITRE III Aspect structural
argiles, des grès, et des calcaires. Le Crétacé, est par contre plus épais dans les forages de la
partie SW (KHL-1 ; TAJ-1), avec des épaisseurs de 2000m pour le forage KHL-1,
essentiellement, des argiles silteuses à intercalations dolomitiques et calcaires, sauf que durant
l’Aptien, les dépôts sont marins francs, représentés par des calcaires et dolomies, et seront suivis
par des dépôts continentaux, signalant une nouvelle régression du Crétacé supérieur,
6- Conclusion
On comprend, d’après nos corrélations et les corrélations (fig.119) établies par S.Abed
(1982), que la subsidence était concentré dans la région Nord Ouest de Laghouat, durant le
Jurassique et persiste jusqu’au Crétacé inférieur. D’autre part, les épaisseurs de la couverture
mésozoïque parait beaucoup plus importante au Nord de l’Accident sud atlasique (sillon
atlasique), par rapport aux épaisseurs de la plate forme saharienne (fig.1012)
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CHAPITRE III Aspect structural
Echelle horizontale :1/250000
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CHAPITRE III Aspect structural
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CHAPITRE III Aspect structural
A/ Introduction
Cette étude consiste à faire ressortir les différents traits structuraux de la
région d’étude, entre autres, les structures plicatives et les structures cassantes
(failles), et essayer de les intégrer dans un système de déformation, puis, les
relayer au différentes phases de formation de la chaîne atlasiques, Pour ce faire,
nous avons établi un schéma structural en utilisant la photo géologie (image
satellite au 1/200.000), et la carte géologique de LAGHOUAT au 1/200.000 ; et
l’étude de sub-surface, en utilisant les sections sismiques
1- L’étude statistique :
Les rosaces directionnelles quantitatives et les histogrammes de fréquence
(Fig.1416, 1517) réalisés à partir de 240 linéaments sur carte linéamentaires
nous ont permis de distinguer deux directions majeures et deux directions
mineures :
Une direction E - W, c’est la plus importante,
caractérisée par des accidents à jeu apparent dextre, observés surtout au niveau
de Oued M’ZI.
Une direction NW - SE (la direction peut varier entre 125 et 155°)
aussi importante, présentant des jeux apparents dextres et senestre et par fois,
des systèmes conjugués sont visibles au niveau de Kef Mimouna, les accidents
NW - SE sont décalés par les accidents E - W.
Deux directions mineures NE-SW et NNW-SSE observables, surtout
dans le Djebel El Azreg et Kef Mimouna.
Les rosaces directionnelles qualitatives (fig.1416, 1517) montrent des directions
majeures et mineures similaires aux directions quantitatives, c'est-à-dire E-W et
NW-SE (majeures), et NNW - SSE et NE - SW (mineures) (Fig.1618).
34
CHAPITRE III Aspect structural
35
CHAPITRE III Aspect structural
36
CHAPITRE III Aspect structural
37
CHAPITRE III Aspect structural
38
CHAPITRE III Aspect structural
39
CHAPITRE III Aspect structural
40
CHAPITRE III Aspect structural
80
60
longueur (cm)
40
20
0
60-69
80-89
00-09
20-29
40-49
100-109
120-129
140-149
160-169
direction (N)
25
20
nombre
15
10
0
160-169
100-109
120-129
140-149
60-69
80-89
00-09
20-29
40-49
80
70 Fig.15: Histogrammes de fréquences
nombre/longueur
60
50
40
30
20
10
0
41
direction
CHAPITRE III Aspect structural
3-Analyse de la déformation
Les plis
42
CHAPITRE III Aspect structural
43
CHAPITRE III Aspect structural
44
CHAPITRE III Aspect structural
Les failles
3-2 Introduction
L’interprétation des images satellites nous a permis de mettre en évidence
des directions de linéaments, certains de ces linéaments montrent des rejeux
45
CHAPITRE III Aspect structural
46
CHAPITRE III Aspect structural
1 3
47
CHAPITRE III Aspect structural
48
CHAPITRE III Aspect structural
C- Etude de sub-surface
1 Définition
La sismique réflexion est un outil très important dans l’exploration géologique
de sub-surface, et elle est devenue un moyen indispensable pour la prospection
pétrolière. C’est une méthode qui donne l’image des structures profondes, en
utilisant la faculté de propagation et réflexion des ondes sonores à travers les
différents horizons qu’elle traverse. Ces ondes, une fois réfléchies, donnent une
image en fonction du temps, traduisant la structure en profondeur des niveaux
traversés.
2 Principe de la méthode
A partir d’une source (explosive ou vibratoire), une onde sismique se propage
dans toutes les directions ; ces ondes sont réfléchies et réfractées au contact des
différents horizons traversés en fonction de la vitesse de propagation des ondes
élastiques.
Ces ondes sont réceptionnées par un système de géophones, disposés selon
un schéma préétabli et bien précis sur le terrain. Avant l’enregistrement, le signal
électrique passe par un amplificateur, et une série de filtres permettant d’éliminer
les ondes parasites qui peuvent être enregistrées au cours des travaux. Après
codage et digitalisation des signaux sur bande magnétique, vient le traitement de
l’information acquise sur le terrain, au centre de processing où on apporte des
corrections statiques et dynamiques.
La correction statique permet d’éliminer l’influence des couches géologiques
superficielles, appelées communément WZ (Weathered Zone : ou zone
d’altération), d’épaisseur variant de 0 à 200m, et du relief, en rapportant un plan de
référence commun appelé DP (Datum -Plan) équivalent au niveau 0m de la mer.
La correction dynamique est en relation avec les lois de la vitesse. En définitif,
le résultat de ce traitement des données sismiques, est une image structurale des
formatons géologique selon un plan vertical [X = f (t)] appelé section sismique, ou
toutes les information utiles, sont portées (lois de vitesse, DP, correction, points de
tir, direction du profil sismique, année de réalisation …etc.).
49
CHAPITRE III Aspect structural
parfois inutilisables, la nouvelle campagne par contre montre des horizons nets à
des profondeurs limitées.
Au vu de tous ces problèmes, le choix des sections sismiques est fonction à
la fois de la qualité et de la zone de couverture. Pour l’anticlinal Ain Mahdi, nous
avons utilisé des sections (89-BZ-2) et celle de la nouvelle compagne, et pour le
dôme de Tadjmout, nous avons utilisé les sections de la nouvelle compagne
(fig.2426).
3- La section 1
2- La section 2
50
CHAPITRE III Aspect structural
bien mise en évidence sur cette section, ainsi que des failles normales retro-
chevauchantes accommodant la déformation compressive (Fig.2830).
3- La section 3
Orientée NW-SE, sur cette section, un net changement du comportement de
l’apex du pli est visible ; en effet, les deux flancs de l’anticlinal montrent le même
pendage de part et d’autre (Fig.2931).
4- La section 4
Orientée E-W, elle montre une famille d’accidents à pendage 30 à 40°
plongeant vers l’Est, et une autre famille à pendage similaire vers l’Ouest. Les
deux familles jouent en inverse formant une structure en fleur positive (Fig.32).
5- La section 5
Cette section est caractérisée par des failles à pendages changeants vers le
Nord-Ouest s’enracinant sur le mur d’une faille importante à regard vers le Sud-
Est. Le niveau supérieur du décollement sur lequel s’éteignent les failles en
duplexe serait le Kimméridgien inférieur marneux. La structure est comparable aux
système de rampe et palier (Fig.33).
6- la section 6
Sur cette section (Fig.34), on remarque le plans de la faille majeure à pendage vers le SE décrite
sur les sections 1, 2, et 3, qui apparaît comme une ligne horizontale, elle expliquerait le contact
du Lias avec le Callovo-Oxfirdien (faille inverse à rejet de 2000m) décrit sur le log habillé du
forage AMI-1.ainsi que la faille entre le puit AMI-1 et AMI-2 ce serait la raison pour laquelle le
premier puit a montré des indice de gaz Alors que le deuxième puit n’a fourni aucun indice (le
piège s’arrête peut être au niveau de la faille )
51
Fig.24 : situation des sections sismiques
52
CHAPITRE III Aspect structural
SW A NE
53
SW B NE
CHAPITRE III Aspect structural
89-BZ-02
B
54
CHAPITRE III Aspect structural
55
CHAPITRE III Aspect structural
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CHAPITRE III Aspect structural
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CHAPITRE III Aspect structural
58
CHAPITRE III Aspect structural
NW la structure Tadjmout SE
NW SE
59
CHAPITRE III Aspect structural
SW A NE
SW B NE
60
CHAPITRE III Aspect structural
D- Conclusion :
A la lumière de cette étude, on peut ressortir les traits suivants :
les plis sont serrés et disposés en échelon près de l’accident lui-même, ainsi que
des décrochements majeurs dextres de direction Est-ouest qui réorientent les
structures plicatives NE-SW en EW ;
61
CHAPITRE III Aspect structural
I- Introduction :
1 La roche mère :
Une roche-mère est caractérisée entre autre par son taux de carbone
organique total (COT%) qui traduit sa richesse en matière organique.
Conventionnellement, il est établi la classification suivante :
Lorsque le COT dépasse 0.5% dans la roche, elle est considérée comme roche
mère.
62
CHAPITRE III Aspect structural
Vv/Vt *(100)=P
63
CHAPITRE III Aspect structural
4- Les Pièges
L’expulsion des hydrocarbures vers des pièges peut être longue et s’achève en
générale par une disposition particulière des fluides : eau en profondeur, pétrole au
milieu, et gaz au toit. Les pièges peuvent être de diverses natures, surtout des
anticlinaux mais aussi des biseaux sédimentaires, des récifs, des dômes des sel
Le Lias supérieur constitué d’argiles grises à gris foncé, très silteuses qui
présentent des valeurs de COT <1 %, les potentiels résiduels restent faibles et ne
dépassent pas les 0.2 mg d’HC/g de roche.
64
CHAPITRE III Aspect structural
roche). Une seule valeur semble être intéressante à la côte 2654m qui a donné 1.17
de C O T et 2.39 mg d’HC/g de roche en S2.
Dans ce puits, 25 échantillons ont été analyses dans l’intervalle 800et 3090m
allant du Kimméridgien inférieur au Lias inférieur ; il présente des valeurs de C O
T et de S2 faibles.
Le Bathonien, formé d’argiles frises indurées et silteuses révèlent des valeurs de
C O T< 1%, les S2 sont négligeables. D’après les T Max de TOTAL, qui sont de
l’ordre de 540°C, le Bathonien est en phase à gaz.
Le Kallovo-Oxfordien, formé d’argiles grises parfois gypseuses avec des traces
de lignite, présentent des valeurs de C O T assez bonnes atteignant les 2% aux
intervalles 1490 à 1510m, et 1100 à 1300m ; les potentiels résiduels
correspondants sont très faibles. Les valeurs de Tmax (455 à 460°C) situent le
Kallovo-Oxfordien en pleine phase à huile.
Le Kimméridgien inférieur constitué d’argiles brunes silteuses à passées de
gypse, présente dans l’ensemble des valeurs de C O T très faibles et S2 presque
nuls.
Le Kimméridgien supérieur présente des valeurs de C O T atteignant les 2% et
des S2 dont la plus part erronés à l’exception du niveau argileux situé à 995,80m
où le C O T est de 0.65 et S2 est de 0.57 mg d’HC/g de roche ; le IH est de 88 mg
d’HC/g de C O T le IO est de 26 mg d’HC/g de C O T. Ces valeurs peuvent être
expliquée par le présence de pyrite et de lignite. Les T Max < 435°C, indiquent que
la matière organique est en phase immature.
132 échantillons ont été prélevés le long de l’intervalle 1000 à 3250m allant de
l’Oxfordien au Bathonien. Les C O T sont faibles (0.50 à 1.2%) et les potentiels
résiduels sont entre 0.01 et 0.5 mg d’HC/ g de roche.
65
CHAPITRE III Aspect structural
66
CHAPITRE III Aspect structural
67
CHAPITRE III Aspect structural
68
CHAPITRE III Aspect structural
69
CHAPITRE III Aspect structural
Le Bajocien débute avec une dalle de 40m avec une porosité <10%, les
réservoirs du reste du Bajocien sont gréseux, la porosité est de 5% en moyenne.
Le Bathonien, est caractérisé par des niveaux gréseux d’une dizaine de mètres et
la porosité enregistrée varie entre 0 et 11%.
Ce sondage à été foré dans le bute d’explorer les potentialités en gaz méthane
prouvées par les testes AMI-1 au niveaux des calcaires toarciens. Les valeurs de
porosité sont toutes inférieures à 10% sur tout le niveau calculé (le Toarcien
carbonaté, le Bathonien Bajocien gréseux, le Callovien carbonaté, l’Oxfordien
gréseux et le Kimméridgien), la perméabilité calculée révèle que les niveaux sont
compacts.
70
CHAPITRE III Aspect structural
Ce puits avait pour objectif les niveaux réservoirs du Jurassique moyen, le Lias
moyen et inférieur, le Trias gréseux et le Paléozoïque, ces objectifs n’ont pas été
atteint (le puits a été abandonné) et la porosité à été enregistrée de 0 à 1500m.
Les formations mésozoïques traversées par les quatre forages implantés dans le
périmètre Ain Mahdi n’ont révélé qu’un seul niveau réservoir, les calcaires
argileux du Lias supérieur qui ont débité 5662m/h de gaz par fracturation au
niveau du puits AMI-1.
71
CHAPITRE III Aspect structural
72
CHAPITRE III Aspect structural
d’argiles silteuses, tout fois, la variation de faciès constatée dans la région peut
améliorer ou détériorer la qualité de la couverture latéralement.
4- Les pièges :
Phase atlasique
73
CHAPITRE III Aspect structural
74
CHAPITRE III Aspect structural
III- Conclusion
En guise de conclusion, la région reste sous explorée (quatre puits sont
seulement implantés dans la région de Laghouat et sont abandonnés pour la plupart
à cause problèmes techniques
L’étude des données acquises montre que la roche mère reste hypothétique et
la quantité de gaz produit au niveau du puits AMI-1 serait probablement du à la
phase atlasique d’après la modélisation faite par E.M.Belhadj et al 1997(Fig.35,
36 ; 37) où les structures pièges naissent lors des phases compressives majeures.
Les variations importantes des faciès, laissent la notion de roche réservoir et
couvertures mal défini a cause des variations eustatiques (et la subsidence).
Le model établi par E.M.Belhadj et al 1997, montrent que l’essentiel de la
génération des hydrocarbures s’est expulsé entre 150et 40 Ma, alors que les phases
compressives majeures (Lutétien sup.), commencent à 45 Ma. D’après Djebbar,
2001, la roche mère serait Toarcienne.
En conclusion nous pouvons estimer que le gaz présent au niveau du puits
AMI-1 et les indices AMI-2 ainsi que la présence de nombreuses structures
anticlinales dans la région de Laghouat qui peuvent être des pièges à hydrocarbures
(voir sections sismiques), ainsi que le signal d’un bright spot sur la section 92-
75
CHAPITRE III Aspect structural
BZ-19 (voire Fig.38), nous incite à ne pas condamner la région de stérile du point
de vue pétrolier, et la roche mère pourrait être silurienne ( d’après les études faites
sur le sillon de Benoud), qui présente un C O T très riche (7%) donc nous
suggérons qu’une étude sur la migration des hydrocarbures dans la région pourrait
être utile, sachant que région est proche de la plate forme saharienne, (Hassi Rmel
et le sillon de Benoud). L’implantation d’autres puits, pourra apporter des éléments
de plus pour mieux explorer la région.
Le dôme de Tadjmout pourrait d’un intérêt pétrolier important, vu sa
structuration en sub-surface et les nombreuses failles en duplex qui pourront être
des pièges potentiels
76
CHAPITRE III Aspect structural
Conclusion générale
La télédétection qui était d’un apport majeur pour l’analyse structurale ainsi que la
cartographie géologique et la sismique réflexion, ont permis de faire ressortir les traits
structuraux majeurs du périmètre Ain Mahdi, à savoir, le découpage de la région en zone
de fort gradient de déformation à l’approche de l’Accident Sud atlasique, caractérisé par
des plis serrés disposés en échelon orientés N30 à N35, et des accident profonds du socle
(?) à jeu apparemment dextre qui réorientent les structures pré - existantes.
77
CHAPITRE III Aspect structural
par des failles inverses à caractère chevauchant vers le NW (mises en évidence par la
sismique réflexion).
Une zone nord occidental, caractérisée par une activité diapirique et par des
accidents orientés NE SW chevauchant vers le NW.
La première caractérisée par une compression que l’on peut estimer à N120
à N130° engendrant des structures plicatives orientées N020 à N030°, et le rejeu
d’anciennes failles en inverse, cette phase serait la phase Atlasique majeure ;
Une phase ultérieure, réoriente les structures pré existantes, la contrainte est
légèrement inclinée par rapport à la première phase, induisant le rejeu d’anciens accidents
E – W en dextre et la naissance d’autres. Cette phase serait Miocène.
78
79
CHAPITRE III Aspect structural
Références bibliographiques
Chapitre I
1- INTRODUCTION.................................................................................................................................................- 1 -
2- SITUATION GÉOLOGIQUE...............................................................................................................................- 1 -
3- BUT ET OBJECTIF DU TRAVAIL......................................................................................................................- 1 -
4- LE CADRE GÉOGRAPHIQUE DU SECTEUR D’ÉTUDE................................................................................- 3 -
5- LE CONTEXTE GÉOLOGIQUE.........................................................................................................................- 3 -
6- EVOLUTION GÉOLOGIQUE ET GÉODYNAMIQUE DU DOMAINE ATLASIQUE ..................................- 4 -
6-1- PHASE EOCIMMERIENNE (RHETIEN)..............................................................................................................- 4 -
6-2- PHASE COMPRESSIVE NÉOCIMMERIENNE (NÉOCOMIEN)...............................................................................- 4 -
6-3- LA PHASE AUTRICHIENNE (APTIEN-ALBIEN).................................................................................................- 4 -
6-4- LA PHASE LARAMIENNE (TURONIEN-SENONIEN)...........................................................................................- 5 -
6-5- LA PHASE ATLASIQUE (EOCÈNE MOYEN).......................................................................................................- 5 -
6-6- LES PHASES POST ÉOCÈNE..............................................................................................................................- 5 -
7-TRAITS STRUCTURAUX DE L’ATLAS SAHARIEN.......................................................................................- 7 -
7-1-ACCIDENT NORD ATLASIQUE..........................................................................................................................- 7 -
7-2-ACCIDENT SUD ATLASIQUE............................................................................................................................- 7 -
7- 3- DIAPIRISME DE L’ATLAS SAHARIEN.............................................................................................................- 8 -
8- STRATIGRAPHIE.................................................................................................................................................- 9 -
I –ATLAS SAHARIEN OCCIDENTAL...................................................................................................................- 9 -
1- TRIAS.................................................................................................................................................................- 9 -
2- JURASSIQUE.......................................................................................................................................................- 9 -
2-1- Lias...........................................................................................................................................................- 9 -
2- 2- Dogger...................................................................................................................................................- 10 -
2-3- Le Malm..................................................................................................................................................- 10 -
3- LE CRÉTACÉ....................................................................................................................................................- 10 -
II- ATLAS SAHARIEN CENTRAL.......................................................................................................................- 13 -
1- LE JURASSIQUE INFÉRIEUR ET MOYEN............................................................................................................- 13 -
2- LE JURASSIQUE SUPÉRIEUR............................................................................................................................- 13 -
3- LE CRÉTACÉ INFÉRIEUR...................................................................................................................................- 13 -
4- LE CRÉTACÉ SUPÉRIEUR..................................................................................................................................- 14 -
4-1- Le Cénomano-Turonien..........................................................................................................................- 14 -
4-2 Le Sénonien..............................................................................................................................................- 14 -
5-LE TERTIAIRE...................................................................................................................................................- 15 -
6-LE QUATERNAIRE.............................................................................................................................................- 15 -
80
CHAPITRE III Aspect structural
3- TRAVAUX ANTÉRIEURS................................................................................................................................- 24 -
4- STRATIGRAPHIE DU SECTEUR D’ÉTUDE..................................................................................................- 24 -
4-1 Le Trias .........................................................................................................................................................- 25 -
4-2 LE JURASSIQUE ............................................................................................................................................- 25 -
4-2-1 Le Lias.................................................................................................................................................- 25 -
4-2-2 Le Dogge..............................................................................................................................................- 25 -
4-2-3-1 Le Callovo-Oxfordien .......................................................................................................................- 27 -
4-2-3-2 Le Kimméridgien Inférieur...............................................................................................................- 27 -
4-2-3-3 Le Kimméridgien Supérieur.............................................................................................................- 27 -
4-2-3-4 Le Portlandien-Berriasien ..............................................................................................................- 27 -
42-3 LE CRÉTACÉ................................................................................................................................................- 27 -
4-3-1 Le Valanginien Barrémien ..................................................................................................................- 27 -
4-3-2 L’Aptien ...............................................................................................................................................- 27 -
4-3-3 L’Albien ...............................................................................................................................................- 28 -
4-3-4 Le Cénomanien.....................................................................................................................................- 28 -
4-3-5 Le Turonien..........................................................................................................................................- 29 -
4-3-6 Le Crétacé Supérieur............................................................................................................................- 29 -
4-4 LE TERTIAIRE CONTINENTAL .......................................................................................................................- 29 -
4-5 LE QUATERNAIRE..........................................................................................................................................- 29 -
5- ESSAI DE CORRÉLATION DES SÉRIES MÉSOZOÏQUES...........................................................................- 30 -
6- CONCLUSION....................................................................................................................................................- 31 -
A/ INTRODUCTION...............................................................................................................................................- 34 -
B/ ETUDE DES DONNÉES DE SURFACE..........................................................................................................- 34 -
1-PHOTO GÉOLOGIE............................................................................................................................................- 34 -
1- L’ÉTUDE STATISTIQUE :...................................................................................................................................- 34 -
2- INTERPRÉTATION DES CARTES LINÉAMENTAIRES ET SCHÉMA STRUCTURAL...................................................- 35 -
3-ANALYSE DE LA DÉFORMATION.......................................................................................................................- 42 -
Les plis...........................................................................................................................................................- 42 -
3-1 Rappels sur le comportement de la couverture dans les zones d’accidents..........................................................- 42 -
3-1-1- L’anticlinal de Ain Mahdi...............................................................................................................................- 43 -
3-1-2- Les synclinaux perchés...................................................................................................................................- 43 -
3-1-3- L’accident sud atlasique..................................................................................................................................- 44 -
3-1-4- La structure de Tadjmout................................................................................................................................- 44 -
3-1-5- L’anticlinal du Djebel El Azreg......................................................................................................................- 44 -
Les failles.......................................................................................................................................................- 46 -
3-2 Introduction.............................................................................................................................................- 46 -
3-2-1 Le système de Riedel.......................................................................................................................................- 46 -
C- ETUDE DE SUB-SURFACE............................................................................................................................- 49 -
1 DÉFINITION........................................................................................................................................................- 49 -
2 PRINCIPE DE LA MÉTHODE............................................................................................................................- 49 -
3- LE CHOIX DES SECTIONS SISMIQUES........................................................................................................- 49 -
81
CHAPITRE III Aspect structural
I- INTRODUCTION :..............................................................................................................................................- 62 -
1 LA ROCHE MÈRE :.............................................................................................................................................- 62 -
2- LES ROCHES RÉSERVOIRS...............................................................................................................................- 63 -
3- LES ROCHES COUVERTURES............................................................................................................................- 63 -
4- LES PIÈGES......................................................................................................................................................- 64 -
II- ASPECT PÉTROLIER DE LA RÉGION D’ÉTUDE :......................................................................................- 64 -
1- ROCHE MÈRE ET MATURATION :....................................................................................................................- 64 -
1-1- PUITS AMI-1 .........................................................................................................................................- 64 -
1-2- PUITS AMI-2..........................................................................................................................................- 65 -
1-3- PUITS AZG-...........................................................................................................................................- 65 -
1-4- PUITS AIB-1 ..........................................................................................................................................- 66 -
2- EVOLUTION DES NIVEAUX RÉSERVOIRS :...............................................................................................- 70 -
2-1- LE PUITS AMI-1 :......................................................................................................................................- 70 -
2-2- LE PUITS AMI-2 :......................................................................................................................................- 71 -
2-3- LE PUITS AZG-1 :......................................................................................................................................- 71 -
2-4- LE PUITS AIB-1 :.......................................................................................................................................- 73 -
3- LES ROCHES COUVERTURES :.....................................................................................................................- 73 -
4- LES PIÈGES :......................................................................................................................................................- 73 -
III- CONCLUSION..................................................................................................................................................- 76 -
CONCLUSION GÉNÉRALE..................................................................................................................................- 78 -
82