Mémoire de Hamdidouche

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CHAPITRE III Aspect structural

1- Introduction
Le domaine atlasique algérien fait partie d’un grand ensemble alpin d’échelle continental,
allant de l’Atlas saharien à la  Méditerranée. Sur plus de 1200Km de longueur, et environ 300 à
500Km de largeur. Il s’agit d’un bâti structuralement complexe séparé de la plate forme
saharienne au cours des évènements hercyniens ; du Sud au Nord, il comprend l’Atlas saharien,
les Hautes plaines, et l’Atlas tellien. Dans sa partie Ouest, il est oblique par rapport à la
Méditerranée, il est caractérisé par des chaînons en forme de « S » orientés NE-SW. La partie
centro-oriental est orientée E-W, cependant, les axes des plis restent orientés NE-SW. Il est
prolongé à l’Est par l’Atlas tunisien, et à l’Ouest par le Haut Atlas marocain (fig.1).Plusieurs
auteurs l’ont découpé en trois parties

- la partie occidentale, ou Atlas saharien s.s : Monts des Ksour (Ain Sefra) - Dj Amour (El
Bayadh)- et les Monts des Ouled Nails (Laghouat).
- La partie centrale : Ziban- Ain Rich -Biskra.
- La partie orientale : Monts des Nementcha (Tébessa)-, Monts de Negrine.

2- situation géologique
L’Atlas saharien est une zone de transition comprise entre la plate forme saharienne au Sud,
stable depuis la fin du Paléozoïque, et le domaine tellien au Nord dont la géologie est à la fois
compliquée et complexe. La partie occidentale de l’Atlas saharien est limitée au Nord par les
Hauts plateaux dont les terrains sont tabulaires et peu épais, souvent appelés avant pays des
terrains allochtones du Tell.

3- But et objectif du travail


Le périmètre Ain Mahdi est une structure anticlinale faisant partie du faisceau du Djebel
Amour (Atlas saharien occidental), notre but est de faire ressortir les traits structuraux de la
région et particulièrement, l’anticlinal Ain Mahdi ; d’essayer une reconstitution cinématique des
différentes phases tectoniques qui ont affecté la région, par l’interprétation des données
disponibles, à savoir,

o La cartographie géologique ;
o La télédétection (Image satellite) ;

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CHAPITRE III Aspect structural

o Les données de sub-surface (sismique réflexion)

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CHAPITRE III Aspect structural

Et aussi d’évaluer les potentialités pétrolière, en essayant l’interprétation des données des
différentes analyses faites sur les puits du secteur.

4- le cadre géographique du secteur d’étude


Le secteur d’étude se situe dans la partie centrale de l’Atlas saharien, à l’Ouest de Laghouat.
Le périmètre étudié comprend l’anticlinal de Ain Mahdi, le synclinal de Dakhlet Lhaouita, et le
dôme de Tadjmou. Il est traversé par deux grands axes routiers, la route nationale N° 1 (Alger
Laghouat), et la route national N°33 (Laghouat-Tadjerouna). Les principales agglomérations du
secteur sont, la ville de Laghouat (au SE), Aflou (au NW), Ain Mahdi, Tadjerouna (au SW)
ainsi que Sidi Mekhlouf à l’Est. Les reliefs sont pour la plus part, montagneux avec des
culminations à Kef Mimouna Gherbia (1617m). Le climat est de type continental aride, et la
végétation reste rare, souvent de l’alfa, de l’armoise, et du laurier. Du point de vue
hydrographique, les rivières sont à sec presque toute l’année.

5- Le contexte géologique
La région d’Ain Mahdi fait partie du domaine Atlasique central, limité au Nord par le
domaine des Chotts (Zahrez Chergui et Rgarbi) qui se prolonge vers les Hauts plateaux plus au
Nord, à l’Est par la terminaison occidentale des monts Ouled Nails, à l’Ouest, par la terminaison
orientale des monts des Ksour et d’El Bayadh, et en, fin au Sud par la plate forme saharienne
dont il est séparé par l’accident sud atlasique. Le périmètre Ain Mahdi (bloc 120) s’intègre dans
le faisceau du Djebel Amour dont les structures (plis surtout) sont orientées NE-SW, les études
ont montré l’existence de deux directions d’axes de plis _N030 à 040 ; et N060 à 070, qui sont
le résultat des phases tectoniques récentes (tertiaire) notamment la phase atlasique (Fig.8).

Les structures plicatives sont de style coffré à fonds ou voûtes plats et flancs redressés, les
anticlinaux, en général à coeur Jurassique inférieur à moyen, sont étroits, souvent disposés en
échelon ou en relais, et les synclinaux perchés à fond plat, représentent la structure dominante
de la région, citons les synclinaux de Oum Deloua, de Djebel Dekhla, de Milok. Au Nord de la
zone des synclinaux, se placent les structures anticlinales, dont les plus connus sont Djebel El
Azreg, Djebel Zarga, Djebel Mimouna, et Ain  Mahdi

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6- Evolution géologique et géodynamique du domaine


atlasique (fig.2)
6-1- phase Eocimmerienne (Rhetien)

L’histoire du domaine atlasique au secondaire peut être mise en relation avec l’ouverture de
la néo-tethys à l’Est et l’Atlantique central au Nord, qui a induit une rotation anti-horaire du
bloc Gondwana (Kazi-Tani, 1986), entraînant l’affaissement de la limite nord de la plate forme
saharienne. La partie Est de l’Atlas plus effondrée que la partie Ouest, cela est mise en évidence
par la comparaison des épaisseurs des séries sédimentaires très différentes entre l’Atlas
saharien oriental, et l’Atlas saharien occidental). Cet effondrement a induit une structuration en
blocs basculés (R.Ait-Ouali, 1991), ce domaine affaissé est appelé sillon atlasique (S.Abed,
1982 ;A.Attar, et al.1995).

6-2- Phase compressive néocimmerienne (Néocomien)

Cette phase est caractérisée par une compression avec des plis concentriques droits orientés
N010° à N020° (exemple du Djebel Radjel dans les Monts des Ouled Nails), les contraintes
étaient variables au début du Crétacé (compressive ; passives à distensives coulissantes. (N.Kazi-
Tani, 1986).

6-3- La phase autrichienne (Aptien-Albien)

Elle est reconnaissable par la discordance de l’Albien sur le Jurassique et même parfois
sur le socle paléozoïque ; Le raccourcissement maximal durant cette période, est orientée E-W à
ENE-WSW, produisant des structures N-S à ENE-WSW (N.Kazi-Tani.1986), les auteurs
définissent une schistosité et un métamorphisme de bas grade (au niveau des Babor).

Au niveau des Hauts Plateaux oranais (Nord de Ain Mahdi ; la carte géologique au


1/500000 ; ainsi que certains forages hydrauliques ex : Taguine Sud), font ressortir cette phase,
en montrant le Cénomanien déposé en discordance  sur le Barrémien.

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CHAPITRE III Aspect structural

6-4- La phase laramienne (Turonien-Senonien) 

Kazi-Tani (1986), l’a définie comme une phase embryonnaire de la surrection du domaine
atlasique ; elle est caractérisée par des contraintes compressives N-S à NNW – SSE produisant
des structures E-W, et donnant naissance à une gouttière molassique du coté saharien. Cette
phase tectonique est bien visible dans le domaine prés atlasique ; Ain Rich (Atlas saharien
central).

6-5- La phase atlasique (Eocène moyen)

Elle est équivalente de la phase pyrénéenne. Cette phase est compressive, et elle a été
définie par plusieurs auteurs (Lafitte, 1939 ; Kazi-Tani, 1985 ; A.Boudjemaa, 1987 ;
Ghandriche, 1991 ; et Addoum, 1995), est responsable de la surrection de l’Atlas saharien. les
plis sont orientés NE-SW, et les accidents NE-SW, NW-SE, et E-W.

6-6- Les phases post éocène

Elles sont généralement distensives et compressives alternées par des phases de relaxation, et
elles sont caractérisées par des décrochements et des plissements E-W, associés à des failles, à
mouvement normal au inverse

* Le raccourcissement persiste jusqu’à l’actuel

* La phase majeure est compressive et d’âge Mio-Pliocène, la contrainte principale orientée


N-S, induit le rejeu d’anciennes fractures et la naissance de nouveaux accidents.

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CHAPITRE III Aspect structural

Fig.2 : log synthétique de l’évolution géodynamique

(D’après A.Boudjemaa, 1987)

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7-Traits structuraux de l’Atlas saharien


L’Atlas saharien est compris entre deux accidents d’échelle régionale, l’accident Nord
atlasique, et l’accident Sud atlasique. Durant les différentes phases tectoniques distensives et
compressives qui se sont succédées, d’anciens accidents ont rejoué, et de nouveaux sont apparus
:

a- les plis : Les axes des plis ont une direction générale N040° à N050° (NE-SW), les
synclinaux ont des plans axiaux qui sont inclinés vers le NW, et les anticlinaux sont déversés
vers le Sud, et faillés.

b- les accidents : trois grandes familles sont mises en évidence par différentes études :

- les accidents orientés NE-SW qui bordent les anticlinaux ; ce sont surtout, des
décrochements senestres ;

- les accidents orientés E-W, observés à Bous Saâda et Ain Rich  sont des failles décrochantes
dextres, et des failles normales ou inverses ;

- les accidents orientés NW-SE à N-S, assez rares en surface, ce sont pour la majorité, des
décrochements dextres, des failles normales, et des failles inverses.

7-1-Accident Nord atlasique

C’est un trait structural important et complexes, il représente la limite Nord de l’Atlas. De


direction générale NE-SW, il devient E-W au niveau de Boussaâda ou il est accompagné par
certains pointements triasiques, il est représenté par des tronçons disposés en relais. Au Nord de
l’Atlas saharien occidental, Kazi-Tani.(1986), l’a nommé Accident Sud Mesetien ; celui-ci
sépare la Meseta oranaise de l’Atlas saharien au Sud.

7-2-Accident Sud atlasique

Toute étude structurale dans l’Atlas saharien doit s’appuyer sur la mécanisme du jeu de
l’Accident sud atlasique, car il est considéré comme générateur et responsable des reliefs et de
leurs formes. De valeur continentale, l’accident sud atlasique s’étend d’Agadir (Ouest du
Maroc) jusqu ‘à Gabes (Est de la Tunisie), en passant par l’Algérie (Laghouat, Biskra, et
Negrine). Il sépare deux domaines morphologiques et géologiques différents (fig.1) ; l’Atlas

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CHAPITRE III Aspect structural

saharien au Nord, avec des altitudes dépassant les 1500m, tectonisé et déformé (lié partiellement
au cycle alpin sans omettre l’héritage hercynien), et la plate forme saharienne vaste étendue
dont les altitudes ne dépassent pas les 900mettrès peu déformée par les phases alpines et
hercyniennes. L’accident sud atlasique a été interprété de différentes manières par les auteurs qui
se sont succédés dans la région. D. Aissaoui, (1984) lui attribue un double caractère, l’un
sédimentologique, avec un changement important des altitudes, le deuxième tectonique, séparant
les séries tabulaires du grand Sahara et l’Atlas plissé et déformé. N.Kazi-Tani, (1986) le définit
comme un ensemble de tronçons qui ont tous une histoire différente l’un de l’autre, certains ont
joué différemment des autres et à différents âges. Guiraud, (1990) le décrit comme une
succession d’accidents indépendants les uns des autres qui ont joué durant les déférentes phases
des orogenèses hercynienne et alpine. Bettaher et Al, (1994) décrivent un double caractère de
l’accident sud atlasique au niveau d’El Kohol (Atlas occidental) avec une composante
décrochante, et une autre décrochevauchante. Addoum, (1995) l’intitule flexure sud atlasique
liée à une phase de raccourcissement N-S au Crétacé.

7- 3- Diapirisme de l’Atlas saharien

La chaîne atlasique présente plusieurs pointements triasiques de nature évaporitique,


détritique, ou encore carbonatée néritique. L’âge triasique de ces pointements est largement
admis par différents auteurs. Ces pointements se localisent le long des grands accidents NE–SW
au Maroc (Saban.1974 ; Laville.1985 ; et Cornet.1990), en Algérie (Obert.1981), et en Tunisie
(Malen.1984), et NW- SE, particulièrement en Algérie oriental et en Tunisie (V.Perthuisot et H.
Rouvier.1992).

Guiraud (1992) décrit les pointements triasiques presque systématiquement à la faveur


des accidents majeurs. L’âge de leur extrusion est attribué à la phase atlasique; cependant,
certains pointements qui ont pu rejouer ou se former, plus récemment, à l’exemple de certaines
pointements au Sud de Boussaâda et au Nord Est de Ain Rich, qui rebroussent les formations
miocènes et quaternaires, en plus de leurs affleurements qui dominent le Quaternaire au paysage,
ce qui a amené les auteurs (Guiraud.1992 ; et A.Cornet.1952), à penser que les mouvements
ascensionnels persiste actuellement.

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8- Stratigraphie
L’Atlas saharien représente un long sillon situé entre les Hautes Plaines et la plate forme
saharienne, où se sont accumulées de puissantes séries sédimentaires néritiques à continentales
d’âge Mésozoïque à Tertiaire (Flandrin,1952 ; Ait Ouali,1991). Les affleurements jurassiques se
trouvent essentiellement dans la partie occidentale, tandis que les affleurements crétacé- tertiaires
se trouvent dans l’Atlas saharien central et oriental.

I –Atlas saharien occidental 


1- Trias 

Le Trias de l’Atlas saharien est connu à l’affleurement, à la faveur des accidents majeurs
(profonds), et grâce aux phénomènes d’hallocinèses où de diapirisme (position anormale).
Certains forages dans les Haut plateaux (CED-1 ; DOG-1 ; NAS-1), l’ont traversé en position
normale. Il débute par des grès du Permo-trias, en suite, viennent les argiles gypseuses à
dolomies surmontées d’argiles gréseuses, des grès grossiers, et fins, des coulées de laves
doléritiques (reconnues dans plusieurs forages).

2- Jurassique
2-1- Lias

Il est subdivisé en deux parties

1. Le Lias inférieur : dolomitique et calcaire (Hettangien au Cinémmurien) ;


2. Le Lias supérieur : calcaires et marneux (Domerien au Toarcien)

La partie inférieure correspond à des dépôts de plate forme peu profonde, constituée de
dolomies massives, parfois à Stromatolites, et des calcaires ; la partie supérieure montre des
alternances de calcaires marneux, de marnes, et d’argiles, (les faciès sont de plate forme plus
profonde). Les faciès traversés par les forages AIM-1 (Ain Mahdi) et AIB-1 (Ain El Ibil) sont de
natures différentes ; en effet, ces deux forages montrent une sédimentation d’argiles silteuses et
de grès fins alternés avec des calcaires argileux, dépôts caractéristique d’un Haut fond.

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CHAPITRE III Aspect structural

2- 2- Dogger 

Il est plus terrigène, argileux à la base et gréseux au sommet, les dépôts de l’Aalino-
Bajocien sont composés de marno-calcaires à bancs centimétriques, et de calcaires noduleux ; au
dessus, viennent des calcaires argileux et des marnes grises. Le milieu est resté profond durant
cette période.

Au Bajocien supérieur, viennent des dépôts plus terrigènes ; une alternance d’argilites, de
grès et de calcaires s’installe avec des bancs gréseux qui deviennent de plus en plus épais en
allant de la base au sommet.

Le Bathonien est de plus en plus gréseux. À la base, il débute par une série de grès, de
marnes et de calcaires gréseux bioclastiques et oolitiques à stratifications obliques. Au sommet,
une puissante formation se dépose, constituée d’alternance de grès, d’argilites, et de dolomies.

2-3- Le Malm (ep : 1000 à 2000m)

Cette période correspond à une phase de comblement par des apports fluvio deltaïques,
comprenant des barres de 30 à 40m de grès en alternance avec des passées d’argilites pelitiques
et gréseuses. Les grès sont à stratifications obliques, surmontés par une puissante série gréseuse
de même nature faisant 500m d’épaisseur, le tout est coiffé par 600m de marnes argileuses, de
grès, et de dolomies.

3- Le Crétacé (ep : 1000 à 1500m)


a- Crétacé inférieur (Néocomien, Barrémien). comprend une alternance de grès à dragées,
d’argiles, et de plusieurs bancs de dolomies, surmontée par 1000m de grès ; c’est une formation
fluvio deltaïques
b- Aptien : il est calcaro-marneux à gypses jaunâtres
c- Albien : des dépôts gréseux à dragées et argiles se déposent à la base, et au sommet il est
par des calcaires
d- Cenomano-Turonien : 3 formations sont décrites,

- une alternance d’argiles à intercalations dolomitiques.


- Des argiles à gros bancs de gypses.
- Et des bancs calcaires séparés par des marnes.

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CHAPITRE III Aspect structural

e- Post Turonien : les dépôts post turoniens, sont continentaux (de teinte rouge). Des
calcaires à silex ont été décrits à la base (associés à des argiles sableuses rubéfiées). Au dessus,
des marnes gréseuses, des calcaires a silex, des sables argileux, couvertes par des conglomérats
attribués à l’Oligocène. Le tout, est surmonté par des sables argileux rubéfiés et une croûte
calcaire d’âge probable Villafranchien (fig. 3)

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Fig.3 : Colonne stratigraphique synthétique de l’Atlas saharien central

(D’après Ait Ouali.1991)

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II- Atlas saharien central 


Les affleurements les plus anciens, sont attribués au Jurassique moyen, il son localisés
dans les cœurs des anticlinaux, à l’exemple du djebel El Azreg de Laghouat, et Kef Mimouna au
N-W de Laghouat.

1- Le Jurassique inférieur et moyen

Les faciès sont semblables à ceux de l’Atlas occidental, ils débutent par des carbonates qui
se mettent dans un bassin peu profond. Au Domérien-Toarcien, le bassin cesse de s’approfondir,
marqué par un niveau rouge « d’Ammonitico Rosso ». A la fin du Bajocien, la sédimentation
marneuse prend le relais, avec des apports détritiques. Certains forage (AMI-1 ; AMI-2 ;  AIB-1 ;
KHL-1; TAJ-1) ont montré un faciès deltaïque à argiles silteuses et grès fin.

Au Bathonien, la sédimentation est faite essentiellement d’argiles silteuses finement


feuilletées, à intercalations de grès fins, et de rares bancs calcaires. Au dessus, s’installe une zone
de passage d’âge probable Callovien qui est caractérisée par le développement des arrivées
terrigènes, grossières alternant avec les couches d’argiles.

2- Le Jurassique supérieur 

La base est caractérisée par un apport détritique important, gréseux à quelques passées
dolomitiques, il marque un environnement deltaïque.

Le Kimméridgien inférieur, débute par une formation marno-calcaire à polypiers, surmontée


par une puissante formation gréseuse massive se terminant par une formation marno-gypseuse,
intercalée d’argiles rouges, de grès rouges, de lumachelles, de marnes à gypses, et de
conglomérats.

Au Portlandien supérieur, se dépose une série à calcaires oolitiques comprenant des silts et
des marnes, en alternance avec des calcaires à lumachelles (environ 1100m).

3- Le Crétacé inférieur

Les principaux affleurements de l’Atlas saharien central, appartiennent à cet âge, il comprend
deux ensembles :

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CHAPITRE III Aspect structural

- le premier ensemble, débute par des dolomies massives, sur lesquelles se met une
alternance de calcaires bioclastiques à graveleux, de marnes, et de grès. Au dessus, vient une
autre alternance, comprenant des calcaires argileux, des marnes, et des calcaires graveleux. Le
sommet comprend des grès dolomitiques, des marnes gréseuses, et des calcaires oolitiques, datés
Berriasien – Valanginien inférieur.

- le deuxième ensemble (Valanginien supérieur – Albien supérieur), commence par des


grès argileux, à stratifications obliques, sur lesquels se mettent des marnes sableuses (à caractère
silteux), le tout est surmonté par un niveau daté Aptien, composé de calcaires à Orbitolines qui
lui-même est surmonté par une alternance de calcaires et marnes à faune benthique et
Orbitolines ; à l’Albien inférieur, la sédimentation détritique prend place, avec des grès argileux ,
à stratifications obliques, intercalés de niveaux à dragées de quartz avec des passées argileuses.

A l’Albien supérieur, une sédimentation carbonatée s’installe avec des niveaux marno-
calcaires et d’argileux, marnes vertes, a passées de calcaires graveleux. Le deuxième ensemble se
termine par une alternance de calcaires oolitiques, à polypiers, et marnes.

4- Le Crétacé supérieur
4-1- Le Cénomano-Turonien

Il est marno-calcaire avec parfois du gypse. Le passage Albien- Cénomanien, se fait sans
rupture de la sédimentation, avec des marnes grises ou noires, riches en faune, (Lamellibranches,
Gastéropodes, et Echinodermes), intercalées de calcaires fins, argileux, que surmontent des
calcaires massifs, dolomitiques, ou organogènes. Au dessus, viennent des calcaires dolomitiques
suivis de marnes, de calcaires argileux, de calcaires roux à silex, graveleux, et de marnes
indurées (J.Emberger, 1960)

4-2 Le Sénonien 

Les dépôts sénoniens témoignent d’une sédimentation continentale ou lagunaire. Elle est
caractérisée par l’apparition de faciès détritiques dans la partie inférieure, et de carbonates, dans
la partie supérieure. Cette série est composée de calcaires, et d’argiles à passées de calcaires,
d’argiles gypseuses, et de marno-calcaires organogènes, de calcaires conglomératiques, et de
grès au sommet. Dans les monts des ouled Nails, le Sénonien inférieur est calcairo-dolomitique,
le Sénonien supérieur, est composé de deux séries la première, marneuse, alors que la seconde

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CHAPITRE III Aspect structural

est composée de calcaires bioclastiques. Les deux séries sont rapportées au Campanien
Maestrichtien

5-Le Tertiaire

Le Tertiaire marin, est représenté par des faciès néritiques, des marnes, des calcaires à
Foraminifères, et à silex, et marnes phosphatées, rapportés à l’Yprésien. Le Lutétien est marno-
calcaire à gypses. Le Tertiaire continental, n’a fournit aucun fossile et ne peut être daté ; son
épaisseur dépasse 600m d’épaisseur et comprend :

- Des argiles brunes à la base, et des grès coiffés par une brèche polygénique ;
- Une puissante série (250 à 300m) d’argile, de grès, et de quelques rares passées de calcaires
lacustres ;
- Une série conglomératique qui passe à des sables et à des argiles, termine le Tertiaire.

6-Le Quaternaire

Le Quaternaire couvre une importante superficie, essentiellement alluvial, épais par endroits.
Il se Présente sous forme de glacis, parfois bien conservé, détritique dans l’ensemble, avec des
croûtes calcaires.

III- Atlas saharien oriental 


1- le Jurassique
1-a- le Lias (600m)

Il est représenté avec le même type de faciès que celui de l’Atlas saharien occidental,
il affleure au lieu dit « Ravin bleu » dans les Aurès, prés de Batna »

La base est composée de calcaire dolomitique, avec des dolomies grises et des calcaires à
gastéropodes, ensuite, des calcaires gréseux se mettent en place, le tout est daté du Lias
inférieur. Le Lias supérieur est aussi calcaire, mais avec des marnes gréseuses. Le Lias se
termine par un niveau d’Ammonitico Rosso.

Les dépôts indiquent un milieu marin peu profond, devenant de plus en plus profond.

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1-b-le Dogger (140m)

Il est peu épais, essentiellement composé de calcaires argileux, qui sont par fois graveleux, il
affleure au niveau du Djebel El Azreg dans les Aurès.

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1-c-le Malm (290m)

Les dépôts sont différents par rapport aux autres parties da l’Atlas saharien, des séries
marno-calcaires qui sont attribuées à l’Oxfordien, et des calcaires récifaux déposés au dessus,
sont datés Kimméridgien, avec une série marneuse à intercalation carbonatée, datée
Kimméridgien supérieur. (Ici, la sédimentation de plate forme, persiste, contrairement aux
parties occidentale et centrale).

2-le Crétacé inférieur 

Une sédimentation gréseuse se développe aux dépens des carbonates, environ 2000m ; en
effet, sur les calcaires jurassiques, se mettent des argiles continentales, intercalées de petits bancs
de grès ou de calcaires. Cette formation, est surmontée d’une autre (calcaires gréseux).

Au Barrémien, une sédimentation continentale franche, commençant par des grès à dragées
de quartz, se termine par des marnes rouges à la fin de l’Aptien inférieur.

A l’Aptien supérieur, les faciès carbonatés reprennent, avec des marnes à la base, et des
calcaires plus massifs, au sommet, de rares passées de marnes à Orbitolines apparaissent.

L’Albien est fait d’une alternance marno-gréseuse à calcaires. Au sommet, les grès
deviennent plus puissants. Le tout se termine par une autre alternance marno-calcaire et de grès.

3- Le Crétacé supérieur (3000m)

Il correspond à l’essentiel des affleurements de l’Atlas saharien oriental. A la base, on a une


alternance de calcaires gris, violacés, de calcaires argileux, et de marnes. Au sommet, les
dolomies saccharroïdes terminent le Cénomanien. Le Turonien est composé de calcaires à
Rudistes.

Le Sénonien inférieur surmonte le Turonien qui comprend une série marno-calcaire suivie de
formations calcaires ferrugineux, et graveleux, puis des marnes et calcaires avec de petits bancs à
Bioclastes.

Le Crétacé supérieur est clôturé par des marno-calcaires lumachelliques et une puissante
formation marneuse et calcareuse.

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CHAPITRE III Aspect structural

4- Le Tertiaire

Il est constitué de deux grands ensembles :

- marin carbonaté à la base ;


- continental, détritique au sommet.

Le premier est d’âge Paléogène, plus carbonaté à la base, puis il devient gréseux au sommet
et même conglomératique.

Le deuxième, d’âge Néogène est gréseux à sableux, à argiles rouges et quelques croûtes
calcaires (fig.4).

9- Conclusion
Au Jurassique, l’Atlas saharien au sens large a été un bassin subsidnt où se sont déposées
essentiellement des carbonates.

 au Domérien-Toarcien, il cesse de s’approfondir (surtout dans sa partie occidentale), ce


phénomène est souligné par l’Ammonitico-Rosso ;
 Au Bathonien supérieur, l’Atlas Saharien occidental voit l’installation d’un édifice deltaïque
(le delta du Ksour d’après R. AIT OUALI), jusqu’au Crétacé Supérieur ;
 L’Atlas Saharien central a été couvert, au Jurassique Moyen, par une arrivée
détritique importante
 L’Atlas Saharien Oriental reste ouvert sur la mer pratiquement du Jurassique jusqu’au
Portlandien, ce qui a permis le dépôt des carbonates, puis la sédimentation continentale
commence dans l’infra crétacé ;
 L’édifice deltaïque n’atteint l’Atlas Oriental qu’au Crétaacé, cette région va subir plusieurs
rétrogradations du Delta (Néocomien, Barrémien, Aptien Inférieur) ;
 A l’Albien, le delta se cantonne dans la partie centrale de l’Atlas saharien.

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CHAPITRE III Aspect structural

10- Paléogéographie
L’histoire du l’Atlas saharien, au Secondaire, est déterminée par le rejeu des accidents
hercyniens. Laville, (1985) décrit l’atlas saharien comme un bassin sédimentaire à remplissage
carbonaté et deltaïque.

 Au Trias, un régime lagunaire s’installe dans tous l’Atlas saharien, durant le Keuper. une
épaisse série salifèrs se dépose (fig.5).
 La partie inférieure du Jurassique, est caractérisée par une large transgression durant
laquelle se dépose une grande série carbonatée du Lias-Dogger. Au Jurassique moyen, la mer
recule, et les apports deltaïques se déposent. Le Jurassique se termine avec une nouvelle
transgression couvrant toute la partie centro-orientale du domaine atlasique (fig.6).
 Au début du Crétacé, une régression est marquée par des grès à dragées durant le
Barrémien. Après, un léger épisode marin de l’Aptien, laissant se déposer les calcaires, vient une
autre régression dans l’Albien durant laquelle tous les monts des Ouled Nails sont soumis aux
apports continentaux.
 Au Cénomanien inférieur, la région de Laghouat est soumise à une sédimentation marine
(argilo gypseuse et dolomitique au dessus) ;
 Au Sénonien, la sédimentation est perturbée, liée à des mouvements tectoniques, et la
perturbation s’accentue au Sénonien supérieur ;
 A la fin du Maëstrichtien, c’est la surrection définitive de la chaîne atlasique ;
 Au Tertiaire, les séries mésozoïques sont soumises à un régime tectonique cassant
(accidents) et ductile (plissement), et une érosion intense.

20
CHAPITRE III Aspect structural

21
22
CHAPITRE III Aspect structural

LAGHOUAT
Fig.6 : paléogéographie du
Jurassique Supérieur, (d’après
Aliev.1980 ; Guiraud.1986)
CHAPITRE III Aspect structural

23
CHAPITRE III Aspect structural

3- Travaux antérieurs 
E.Brossard (1866) et Tissot (1881) effectuent les premiers travaux sur l’Atlas saharien qui
consistaient à lever les cartes géologiques, en suite, A.Peron (1883) et J.Savourin (1934)
esquissent la première carte géologique ;Laffite réalise des travaux épars dans tous l’Atlas
saharien central en 1939 ;J.Emberger (1960) décrit une stratigraphie détaillée de
l’extrémité orientale des monts de Ouled Nails ;

Les élèves ingénieurs de l’I.A.P (1970-1980) réalisent les cartes géologiques de Ain Rich,
Laghouat et Brezina au 1/200 000 sous la direction de D.Bassitot et J.Guillemot ;

J.Delfaud et R.Guiraud (1970) étudient la sédimentation des monts des Ksour et des
Hodna respectivement ;

D.Aissaoui (1979) présente une thèse sur les Aures et une partie des monts des Ouled
Nails ;

M.Herkat (1982) réalise une étude litho stratigraphique sur la sédimentation carbonatée du
Jurassique de l’Atlas central ;

S.Abed (1982) étudie le Jurassique moyen et supérieur de Djebel Amour ;

N.Kazi-Tani (1986) traite l’évolution géodynamique de la bordure nord africaine et


propose un modèle en blocs basculés ;

R.Ait Ouali (1991) présente une thèse ayant pour titre « La sédimentation du haut niveau
marin du Crétacé supérieur de l’Atlas saharien occidental » ;

4- Stratigraphie du secteur d’étude


Les affleurements les plus anciens du périmètre Ain Mahdi sont d’âge jurassiques moyen,
présents généralement au cœurs des anticlinaux formant les reliefs les plus importants de la
région, sous forme de barres (calcaires ou gréseuses) (Fig.7).

24
CHAPITRE III Aspect structural

4-1 Le Trias (300m)

Le Trias n’affleure qu’en position anormale sous forme de diapirs à la faveur des accidents,
d’une épaisseur d’environ 300m il est constitué de bas en haut de :

- Marnes et argiles bariolées souvent gypseuses ;


- De gypses blanchâtres en amas massifs ;
- De siltes fins gris et verdâtres ;
- De dolomies d’aspect plus ou moins brèchique ;
- De roches verdâtres de nature doléritiques rencontrées dans de nombreux forages ;
- Sel et gypses

4-2 LE jurassique (4000m)

Il affleure au cœur des anticlinaux, le Jurassique fait une série de 4000m constituée d’une
lithologie variée, due à l’eustatisme instable.

4-2-1 Le Lias

Le Lias du tronçon Ain El Ibil—Kohol montre un faciès différent du reste de l’Atlas


saharien, le forage HKL-1 (371m) montre qu’²il est calcairo-dolomitique pour l’ensemble, mais
toutefois, des argiles marneuses et grès fin, se sont déposées au Lias moyen.

Le forage AMI-1 montre 1500m d’argiles silteuses, de grès, à quelques rares bancs
dolomitiques au Lias supérieur.

Le forage AZG-1 (3300m) n’a traversé que le Lias supérieur, montre une sédimentation
arggilo-silteuse perturbée par une tectonique intense (failles et replissements), les argiles sont
intercalées de bancs gréseux fins quartzitiques, et figures sédimentaires (flût-casts, laod-casts, et
ripple-marks)

4-2-2 Le Dogger (300m)

Ses principaux affleurements se trouvent au niveau de Djebel Mimouna, d’environ 1300m


d’épaisseur. Il est constitué d’argiles et de grès (les grès deviennent de plus en plus puissants au
sommet), commençant par des argiles silteuses suivies de quelques rares bancs centimétriques
de grès, gris, vert, blanc ; le milieux serait prodaltaïque

25
CHAPITRE III Aspect structural

A refaire

Fig.7 : Colonne stratigraphique synthétique du secteur d’étude (D’après la feuille


de Laghouat, e=1/200.000, édit. 1984, d’après Guillemot)

26
CHAPITRE III Aspect structural

4-2-3-1 Le Callovo-Oxfordien (1300m)

Essentiellement argileux silteux, cet étage représente à lui seul 1300m dans le Djebel El
Azreg sous les calcaires à polypiers ; une série de 150m marno-calcaires est datée
Kimméridgien inférieur.

4-2-3-2 Le Kimméridgien Inférieur (500m)

Essentiellement marneux, il fait 500m à l’affleurement, à la base, il comprend des marnes et


des calcaires graveleux font 200m, superposés par une formation à marne, calcaire, et
lumachelles. Herkat, (1982) définit le Kimméridgien dans la série de Brezina et Laghouat telle
qu’une sous série récifale.

4-2-3-3 Le Kimméridgien Supérieur (170m)

Il affleure sur 100m, il est composé de marnes, et de calcaires microcristallins à la base, de


gypses, et de grès chenalisés, azoïques au sommet.

4-2-3-4 Le Portlandien-Berriasien (230m)

Il est représenté par l’ancienne barre hauterivienne de « A.Cornet », d’épaisseur variable, il


est essentiellement marno-calcaire signalant la transgression du Jurassique terminal, il se
termine par des petits bancs gréseux intercalant les marno-calcaires (Fig.8)

42-3 Le Crétacé
4-3-1 Le Valanginien Barrémien (850m)

Un changement brusque de la sédimentation intervient au cours de cette période, du à la


régression marine du Crétacé inférieur laissant les dépôts continentaux (grès à dragées, à
quelques passées dolomitiques, et argiles) se déposer.

4-3-2 L’Aptien (20m)

Sa partie inférieure est gréseuse, sa partie supérieure est carbonatée à quelques rares
Echinodermes, Lamellibranches et Orbitolines.

27
CHAPITRE III Aspect structural

4-3-3 L’Albien : (250m)

Il est gréseux à la base et carbonaté au sommet, le premier ensemble (gréseux) est azoïque,
le deuxième ensemble peut aller de 50 jusqu’à 300m d’épaisseur, essentiellement calcaire
parfois fossilifères, lumachelliques, de grès tendres et de marnes verdâtres.

Fig.8 : coupe du DJ. El AZREG de Laghouat (J.GUILLEMOT.1972)

4-3-4 Le Cénomanien (100m)

Il est composé de bancs gypso-marneux, les bancs sont massifs ou sous forme de nodules,
les bancs gypseux sont associés à des marnes vertes et des plaquettes dolomitiques jaunâtres.

28
CHAPITRE III Aspect structural

4-3-5 Le Turonien (70m)

Il constitue généralement les barres sommitales des synclinaux perchés, il est calcaro-
dolomitique à crinoïdes, Gastéropodes, et lamellibranches.

4-3-6 Le Crétacé Supérieur (300m)

Il affleure en séries plus au moins complètes, souvent couverts par le Quaternaire dans le
synclinal de Djebel Milok et Dakhlet El Haouita. Il comprend trois ensembles :

 Calcaire crayeux dolomitique à nodules de silex ;


 Gypse et cargneules et quelques bancs calcaires au milieu ;
 Calcaires massifs coiffés par des brèches à microcodium associés à des calcaires
lacustres à gastéropodes.

4-4 Le Tertiaire Continental (400m)

Ce sont des terrains azoïques mal datés formant une puissante série de plus de 600m, il
commençent par des argiles brunes, grès, coiffés par des brèches polygéniques, ensuite viennent
250m d’argiles sableuses, grès et parfois quelques calcaires. Au sommet, des niveaux détritiques
débutent par des conglomérats passants à des sables et argiles rouges.

4-5 Le Quaternaire

Il est alluvial pour l’essentiel, les auteurs l’ont découpé en trois sous étages, ancien, moyen
et récent. Il affleure sous forme de glacis constitué de poudingues à matrice carbonatée et à
croûtes calcaires, et des lanières dans le bassin versant de Tadmit constitué de conglomérats et
de galets.

29
CHAPITRE III Aspect structural

5- Essai de corrélation des séries mésozoïques


Nous avons essayé d’établir une corrélation litho stratigraphique des séries mésozoïques,
dont le but de suivre les variation des épaisseurs des dépôts, du Nord Est vers le Sud Ouest, et
les limites du delta décrit par N.Kazi-Tani (1986), et S.Abed (1982), et nous avons essayé de
nous focaliser sur les variations des dépôts du Lias du tronçon Ain El Ibil - Touadjin (du fait de
la différents des faciès par rapport aux régions limitrophes), de part et d’autre de l’accident sud
atlasique (voir le plan de position des puits). Nous avons utilisé les données des puit AIB-1 ;
AMI-1 ; KHL-1 ; et TAJ-1 ;

Le Lias des puits AIB-1 et AMI-1 montre une épaisseur de plus de 1500m d’argiles silteuses
et de grès à quelques rares intercalations calcaro-dolomitiques, au Lias supérieur ce faciès est
caractéristique des hauts fonds ;

Le forage KHL-1 montre un faciès plus profond avec des calcaires et argiles silteuses au
Lias inférieur, et des calcaires francs au Lias moyen, et calcaires dolomitiques à intercalations
argileuses au Lias supérieur. Les épaisseurs sont de l’ordre d’environ 400m pour le forage
KHL-1 et 300m pour le forage TAJ-1 qui montre un faciès calcareux à la base et de argiles
silteuses et dolomies au Lias supérieur ;

Le Dogger est représenté par des faciès gréseux, en alternance avec des dolomies ou des
argiles silteuses, et parfois calcareux. Les épaisseurs sont de l’ordre de 1600m (AIB-1) à 1200m
(AMI-1) au NE, 700m pour le forage KHL-1 et seulement 100à 150m au niveau de TAJ-1 au
SW ;

Au Malm, les dépôts sont représentés par une alternance d’argiles, de calcaires, et de grès, et
se termine par une série calcaire biogène, dans le forage AIB-1. Le forage AMI-1 montre des
argiles à quelques intercalations dolomitiques et calcaires, ainsi que de rares bancs gréseux. Le
forage KHL-1 montre une puissante série argilo-gréseuse, et se termine par une formation
gréseuse, sur environ 1000m d’épaisseur. Le forage TAJ-1 ne montre par contre, que 400m de
grès, argiles et quelques intercalations dolomitiques ;

Le Crétacé, est moins épais au niveau des forages de la partie NE (AMI-1 et AIB-1), avec
des épaisseurs variant entre 600 et 800m, le forage AIB-1, complété par la coupe de Zerga, ne
montre que le Crétacé inférieur (Néocomien, Barrémien), et celle de l’Oued M’zi, complétant
AMI-1fait 600m de Crétacé inférieur jusqu’au Cénomano-Turonien, qui sont représentés par des

30
CHAPITRE III Aspect structural

argiles, des grès, et des calcaires. Le Crétacé, est par contre plus épais dans les forages de la
partie SW (KHL-1 ; TAJ-1), avec des épaisseurs de 2000m pour le forage KHL-1,
essentiellement, des argiles silteuses à intercalations dolomitiques et calcaires, sauf que durant
l’Aptien, les dépôts sont marins francs, représentés par des calcaires et dolomies, et seront suivis
par des dépôts continentaux, signalant une nouvelle régression du Crétacé supérieur,

6- Conclusion
On comprend, d’après nos corrélations et les corrélations (fig.119) établies par S.Abed
(1982), que la subsidence était concentré dans la région Nord Ouest de Laghouat, durant le
Jurassique et persiste jusqu’au Crétacé inférieur. D’autre part, les épaisseurs de la couverture
mésozoïque parait beaucoup plus importante au Nord de l’Accident sud atlasique (sillon
atlasique), par rapport aux épaisseurs de la plate forme saharienne (fig.1012)

31
CHAPITRE III Aspect structural

Echelle horizontale :1/250000

Fig.9 : corrélation des séries jurassiques supérieur d’après S.Abed, 1882

32
CHAPITRE III Aspect structural

33
CHAPITRE III Aspect structural

A/ Introduction
Cette étude consiste à faire ressortir les différents traits structuraux de la
région d’étude, entre autres, les structures plicatives et les structures cassantes
(failles), et essayer de les intégrer dans un système de déformation, puis, les
relayer au différentes phases de formation de la chaîne atlasiques, Pour ce faire,
nous avons établi un schéma structural en utilisant la photo géologie (image
satellite au 1/200.000), et la carte géologique de LAGHOUAT au 1/200.000 ; et
l’étude de sub-surface, en utilisant les sections sismiques

B/ Etude des données de surface


1-Photo géologie
Pour mieux cerner les structures du secteur d’étude, nous avons interprété
l’image satellite au 1/200000 (fig.1113 et 1214), et 1/50000 des périmètres, et
de la structure de Tadjmout respectivement, elle a permis de réaliser des cartes
linéamentaires (Fig.1513) et des schémas structuraux, ainsi que les rosace
directionnelles qualitatives et quantitatives. La carte géologique de Laghouat au
1/200000 nous a permis de réaliser les coupes géologiques a travers Ain Mahdi
et Tadjmout.

1- L’étude statistique :
Les rosaces directionnelles quantitatives et les histogrammes de fréquence
(Fig.1416, 1517) réalisés à partir de 240 linéaments sur carte linéamentaires
nous ont permis de distinguer deux directions majeures et deux directions
mineures :
 Une direction E - W, c’est la plus importante,
caractérisée par des accidents à jeu apparent dextre, observés surtout au niveau
de Oued M’ZI.
 Une direction NW - SE (la direction peut varier entre 125 et 155°)
aussi importante, présentant des jeux apparents dextres et senestre et par fois,
des systèmes conjugués sont visibles au niveau de Kef Mimouna, les accidents
NW - SE sont décalés par les accidents E - W.
 Deux directions mineures NE-SW et NNW-SSE observables, surtout
dans le Djebel El Azreg et Kef Mimouna.
Les rosaces directionnelles qualitatives (fig.1416, 1517) montrent des directions
majeures et mineures similaires aux directions quantitatives, c'est-à-dire E-W et
NW-SE (majeures), et NNW - SSE et NE - SW (mineures) (Fig.1618).

34
CHAPITRE III Aspect structural

2- Interprétation des cartes linéamentaires et schéma structural


Le schéma structural du secteur d’étude (fig.1719), établi à partir de l’image
satellite (landsat 2000. E= 1/110.000) complété par les données géologiques
tirées de la feuille de Laghouat au 1/200.000, montre trois zones principales de
déformation,
La zone Nord Ouest où (l’extrémité occidentale des monts des Ksour (Djebel
Mimouna)), les plis sont vastes et orientés NE–SW, affectés par des accidents
NW–SE.
Une zone Nord Est, caractérisée par des synclinaux perchés (synclinal de Milok
et de Dekhla) et des anticlinaux étroits, disposés en échelon, ils sont pris entre
deux zones décrochantes dextres.
Et la zone Sud à Sud Est, où la direction caractéristique des axes des plis est
NE- SW, ces plis, sont disposés en échelon, et montrent une réorientation de
leurs extrémités (leurs axes se parallélisent à l’approche des accidents majeurs
de l’Oued M’zi), donnant une structure particulière en « S ». Ces plis
présenteraient probablement une réponse ductile de la couverture sédimentaire
d’âge secondaire à des accidents profonds du socle 
Les axes des plis sont décalés par des accidents (linéaments) E-W et NE-SW.
On remarque aussi l’importance des linéaments E-W au niveau de l’Oued M’zi
et le dôme de Tadjmout (Fig.1820), qui est affecté par les trois directions
d’accident décrites sur les rosaces directionnelles a savoir, E–W ; NW–SE ; et
NE–SW.

35
CHAPITRE III Aspect structural

36
CHAPITRE III Aspect structural

37
CHAPITRE III Aspect structural

38
CHAPITRE III Aspect structural

39
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.14 : Rosaces directionnelles


(Quantitatives et qualitatives)

40
CHAPITRE III Aspect structural

histogramme directionnel qualitati f

80
60
longueur (cm)

40
20
0

60-69

80-89
00-09

20-29

40-49

100-109

120-129

140-149

160-169
direction (N)

Histogramme directionnel quantitatif

25

20
nombre

15

10

0
160-169
100-109

120-129

140-149
60-69

80-89
00-09

20-29

40-49

courbe comparative directions/ nombres en


fonction direction (N)
de la direction

80
70 Fig.15: Histogrammes de fréquences
nombre/longueur

60
50
40
30
20
10
0

41
direction
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.16 : Courbe comparative des directions et les nombres de linéaments

3-Analyse de la déformation
Les plis

3-1 Rappels sur le comportement de la couverture dans les zones d’accidents


Comme nous l’avons précisé plus haut, certains axes de plis affectant la
région (synclinal de Milok, Dekhla et El Haouita) montrent des axes réorientés
à l’approche de l’Oued M’zi, Nous suggérons pour cela, l’existence de failles
profondes, pas souvent exprimées en surface. A l’origine de ces réorientations,
deux cas sont possibles 
- Lorsque le cisaillement se concentre au centre de la bande des plis en
échelon (fig.1921b), les extrémités des plis conservent leurs orientation
initiales, mais leurs parties centrales tendent à se paralléliser avec la direction
du cisaillement.
- Lorsque la bonde des plis en échelon se trouve entre deux cisaillements
(fig.1921a), ce sont les terminaisons des axes des plis qui tendront à se
paralléliser aux cisaillements (HENRI1.983).
- Dans notre cas, l’hypothèse qui semble la plus évidente pour expliquer
l’apparition des plis et leur réorientation ; le modèle invoqué suppose une
transtension (fig.1921c).

42
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.19 : Comportement de la couverture sédimentaire par rapport aux accidents


du socle

3-1-1- L’anticlinal de Ain Mahdi 


La structure de Ain Mahdi et complexe et affectée par des accidents jouant
simultanément ou séparément, en normal, en inverse et en décrochement ayant
une superficie de prés de 90km, il apparaît telle qu’une structure NE-SW arasée,
dont les altitudes sont comparables à celles de plaines avoisinantes (À cœur
Kimméridgien moyen, gréso-calcaire). Il se raccorde vers le NE avec la
structure de Tadjmout, au SW, sa terminaison s’ennoie sous les alluvions
quaternaires,au Nord-ouest il est limité par l’anticlinal Mimouna et au Sud-est
par le synclinal de Dekhlet El Haouita (fig.2022 : coupe -1-). La présence de
replis en surface, visible sur les marno-calcaires du Kimméridgien, prouve une
tectonique complexe profonde.

3-1-2- Les synclinaux perchés 


Les synclinaux de Djebel Milok et Djebel Dakhla, ainsi que Dekhlet El
Haouita, montrent des structure presque fermées et leurs terminaisons Sud
(Djebel Milok et Dekhla) se parallélisent à l’approche d’une direction
d’accidents E-W au niveau de Oued M’Zi (fig.2325).

3-1-3- L’accident sud atlasique 


C’est un trait morphostuctural important, séparant l’Atlas saharien
montagneux, et la plate forme saharienne tabulaire. Au niveau de la région de
Laghouat, il est matérialisé par une barre calcaire qui représente le dernier relief
avant les vastes étendus de la plate forme saharienne vers le Sud. Il montre une

43
CHAPITRE III Aspect structural

ligne morphologique décalée par les accidents E W, il serait la cause du


redressement des flancs des plis vers le Sud.

3-1-4- La structure de Tadjmout


C’est une structure en dôme située au NW de la ville de Laghouat elle
constitue la terminaison périclinale du Djebel El Azreg c’une structure assez
complexe (comprise entre deux importants linéaments de direction NW-SE et
NE-SW), en raison de la concentration des accidents dans cette région (Fig. 8).
Les coupes géologiques réalisées dans cette région (fig.2022 coupe -2- et -3-)
montrent des pendages qui seraient dus à une tectonique diapirique qui n’atteint
pas la surface (aveugle), la structure de Tadjmout est liée à l’anticlinal de Ain
Mehdi par un ensellement matérialisé sur le schéma structural, par un linéament
E-W.

3-1-5- L’anticlinal du Djebel El Azreg


C’est une structure qui s’étend sur plus de 60Km de longueur et environ
10Km de largeur, son axe est orienté N60, au sud il présents deux terminaisons
périclinales faillées et décalées par les accidents E-W,

44
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.20 : coupes géologiques (réalisées a partir de la carte géologique de


Laghouat au 1/200.000, édit, 1984)

Les failles

3-2 Introduction
L’interprétation des images satellites nous a permis de mettre en évidence
des directions de linéaments, certains de ces linéaments montrent des rejeux

45
CHAPITRE III Aspect structural

horizontaux relatifs, marqués notamment par des décalages. A la lumière de ces


observations, nous avons essayé d’établir un schéma conforme au modèle de
Riedel. Pour cela, nous avons jugé utile de faire quelques rappels concernant ce
modèle

3-2-1 Le système de Riedel


Riedel (1929), modélise la déformation rotationnelle sur des argiles, et met
en évidence des structures cassantes (failles ou microfailles) associées à un
décrochement (fig.2123) ; les fractures R et P ont un jeu dans le même sens que
le décrochement principal, le R’ a un jeu inverse par rapport au décrochement
principal. La chronologie de la déformation se fait comme suit :
les failles de type « R » (dite de Riedel ), sont les premières qui apparaissent
lors d’un décrochement, ayant le même sens du jeu que le cisaillement
principal, elles sont donc synthétiques au mouvement, à un angle de 15 degré
avec la direction de cisaillement « C » (Riedel, 1929 ; Thalenco,1970);
Les failles de type « R’», se développent entre des failles « R », elle sont
antithétiques par rapport au mouvement, forment avec la direction « C », un
angle de 75°, elles sont accommodatrices du déplacement ;
Les failles de type « P » sont secondaires, se développant dans un stade tardif de
la déformation, et sont synthétiques au mouvement

46
CHAPITRE III Aspect structural

1 3

Fig.21 : Modèle de Riedel dans une zone de décrochement dextre

Les accidents (linéaments) observables sur l’image satellite (fig.2224) montrent


pour la plupart, un jeu apparent dextre, notamment, les accidents E-W, décalant les
axes des plis. D’après le système de Riedel, les accidents E-W serait les accidents
principaux (dextres), les NW-SE seraient des « R », les NNW-SSE
correspondraient aux « R’ », les NE-SW aux « P » (fig.2123).

47
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.22 : Illustration du système de Riedel au niveau de Tadjmout

Fig.23 : Illustration du système de Riedel au niveau de la zone des synclinaux

48
CHAPITRE III Aspect structural

C- Etude de sub-surface
1 Définition
La sismique réflexion est un outil très important dans l’exploration géologique
de sub-surface, et elle est devenue un moyen indispensable pour la prospection
pétrolière. C’est une méthode qui donne l’image des structures profondes, en
utilisant la faculté de propagation et réflexion des ondes sonores à travers les
différents horizons qu’elle traverse. Ces ondes, une fois réfléchies, donnent une
image en fonction du temps, traduisant la structure en profondeur des niveaux
traversés.

2 Principe de la méthode
A partir d’une source (explosive ou vibratoire), une onde sismique se propage
dans toutes les directions ; ces ondes sont réfléchies et réfractées au contact des
différents horizons traversés en fonction de la vitesse de propagation des ondes
élastiques.
Ces ondes sont réceptionnées par un système de géophones, disposés selon
un schéma préétabli et bien précis sur le terrain. Avant l’enregistrement, le signal
électrique passe par un amplificateur, et une série de filtres permettant d’éliminer
les ondes parasites qui peuvent être enregistrées au cours des travaux. Après
codage et digitalisation des signaux sur bande magnétique, vient le traitement de
l’information acquise sur le terrain, au centre de processing où on apporte des
corrections statiques et dynamiques.
La correction statique permet d’éliminer l’influence des couches géologiques
superficielles, appelées communément WZ (Weathered Zone : ou zone
d’altération), d’épaisseur variant de 0 à 200m, et du relief, en rapportant un plan de
référence commun appelé DP (Datum -Plan) équivalent au niveau 0m de la mer.
La correction dynamique est en relation avec les lois de la vitesse. En définitif,
le résultat de ce traitement des données sismiques, est une image structurale des
formatons géologique selon un plan vertical [X = f (t)] appelé section sismique, ou
toutes les information utiles, sont portées (lois de vitesse, DP, correction, points de
tir, direction du profil sismique, année de réalisation …etc.).

3- Le Choix des sections sismiques


La région d’étude est bien couverte par les lignes sismiques. Il existe 05
compagnes sismiques (1972 ; 1976 ; 1989 ; 1992 ; 2004), faites par l’entreprise
nationale de la géophysique (ENAGEO). Ces campagnes ne couvrent que des
structures isolées du périmètre, la campagne de 1986 ne couvre que les flancs de
l’anticlinal El Azreg, celle de 1989 ne couvre que l’anticlinal de Ain Mahdi, la
nouvelle campagne couvre l’anticlinal de Ain Mahdi et le dôme de Tadjmout. Ces
différentes compagnes ont donné des profils sismiques de qualité médiocres et

49
CHAPITRE III Aspect structural

parfois inutilisables, la nouvelle campagne par contre montre des horizons nets à
des profondeurs limitées.
Au vu de tous ces problèmes, le choix des sections sismiques est fonction à
la fois de la qualité et de la zone de couverture. Pour l’anticlinal Ain Mahdi, nous
avons utilisé des sections (89-BZ-2) et celle de la nouvelle compagne, et pour le
dôme de Tadjmout, nous avons utilisé les sections de la nouvelle compagne
(fig.2426).

4- Interprétation des sections sismiques


1- La section 89 – BZ – 2 :
C’est une section orientée NE-SW le long de l’anticlinale Ain Mahdi –
Tadjmout, des failles aveugles (n’apparaissent pas en surface) à pendage 45° vers
le SW sont nettement visibles, et parfois des « structures en fleur » positives sur
l’anticlinal Ain Mehdi (Fig.2527).

2- La section 89-BZ 04:


La section montre une structure anticlinale affectée par des failles inverses. Sur
le flanc NW, elle présente une structuration en écaille chevauchante vers le NW,
les failles (1,2 et 3) présentent une forte composante chevauchante avec des
pendages de l’ordre de 40 à 50° et ont une tendance à s’enraciner en profondeur.
Sur le flanc SE, on observe une faille (4) inverse avec un pendage de 50° vers le
NW et une faille à fort pendage vers le SE et composante en normale. La structure
est affectée par une faille inverse (6) a regard NW qui peut être interprétée comme
un retro-chevauchement (fig.2628). 

3- La section 1

Orientée NW SE, elle montre un redressement de l’apex de l’anticlinal Ain


Mahdi vers le NW, à la faveur de failles inverses. Cette section montre aussi le
pendage du flanc SE, qui est de l’ordre de 40 à 45° vers le SE, affecté par des
failles normales que l’on peut considérer comme des retro-chevauchements et des
failles inverses. Le flanc NW est fortement incliné, à pendage presque vertical
affecté par des failles inverses importantes qui s’enracinent en profondeur
(probablement sur le Trias), formant ainsi des « structures en fleures » positives
(fig.27 29).

2- La section 2

Orientée NW-SE. Elle montre un léger redressement de l’apex du pli et des


failles inverses affectant les deux flancs (NE et SW), et la « structure en fleur » est

50
CHAPITRE III Aspect structural

bien mise en évidence sur cette section, ainsi que des failles normales retro-
chevauchantes accommodant la déformation compressive (Fig.2830).

3- La section 3
Orientée NW-SE, sur cette section, un net changement du comportement de
l’apex du pli est visible ; en effet, les deux flancs de l’anticlinal montrent le même
pendage de part et d’autre (Fig.2931).

4- La section 4
Orientée E-W, elle montre une famille d’accidents à pendage 30 à 40°
plongeant vers l’Est, et une autre famille à pendage similaire vers l’Ouest. Les
deux familles jouent en inverse formant une structure en fleur positive (Fig.32).

5- La section 5
Cette section est caractérisée par des failles à pendages changeants vers le
Nord-Ouest s’enracinant sur le mur d’une faille importante à regard vers le Sud-
Est. Le niveau supérieur du décollement sur lequel s’éteignent les failles en
duplexe serait le Kimméridgien inférieur marneux. La structure est comparable aux
système de rampe et palier (Fig.33).

6- la section 6
Sur cette section (Fig.34), on remarque le plans de la faille majeure à pendage vers le SE décrite
sur les sections 1, 2, et 3, qui apparaît comme une ligne horizontale, elle expliquerait le contact
du Lias avec le Callovo-Oxfirdien (faille inverse à rejet de 2000m) décrit sur le log habillé du
forage AMI-1.ainsi que la faille entre le puit AMI-1 et AMI-2 ce serait la raison pour laquelle le
premier puit a montré des indice de gaz Alors que le deuxième puit n’a fourni aucun indice (le
piège s’arrête peut être au niveau de la faille )

51
Fig.24 : situation des sections sismiques

52
CHAPITRE III Aspect structural
SW A NE

53
SW B NE
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.25 : section 89-BZ-2 (A) : vierge, (B): interprétée


CHAPITRE III Aspect structural

89-BZ-02
B

Fig.26 : section sismique 89-BZ-4 (A) : vierge ; (B) : interprétée

54
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.27 : Section -1- (A) : vierge ; (B) : interprétée

55
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.28 : section 2 (A) : vierge ; (B) : interprétée

56
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.29 : section sismique 3 (A) : vierge ; (B) : interprétée

57
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.30 : section sismique 4 (A) : vierge ; (B) : interprétée

58
CHAPITRE III Aspect structural

NW la structure Tadjmout SE

NW SE

Fig.31 : section -6- (A): vierge; (B): interprétée

59
CHAPITRE III Aspect structural

SW A NE

SW B NE

Fig.32 : section 6 (A) : vierge ; (B) : interprétée

60
CHAPITRE III Aspect structural

D- Conclusion :
A la lumière de cette étude, on peut ressortir les traits suivants :

La région de Laghouat montre un gradient de déformation par rapport à l’accident


sud atlasique, en effet :

les plis sont serrés et disposés en échelon près de l’accident lui-même, ainsi que
des décrochements majeurs dextres de direction Est-ouest qui réorientent les
structures plicatives NE-SW en EW ;

 le domaine central montre de larges structures anticlinales affectées par des


failles inverses chevauchantes vers le NW, elles seraient d’anciennes failles
normales qui ont rejoué en inverse durant les phases compressives majeures
(telle que la phase atlasique)

La région d’étude présente au moins deux phases de déformation :


La première phase serait une phase de raccourcissement orientée N120 à N130,
responsable de la surrection des structures anticlinales orientées NE-SW, et la
réactivation d’anciennes failles qui jouent en inverse, cette phase serait la phase
atlasique ;

La deuxième phase, la contrainte est légèrement inclinée par rapport à la


première, elle réoriente les structures atlasiques et réactive des décrochements E-
W qui rejouent en dextre ainsi que la réactivation d’anciens accidents de socle,
cette phase serait la phase Miocène.

61
CHAPITRE III Aspect structural

I- Introduction :

Pour qu’un environnement pétrolier se forme, trois facteurs sont nécessaires,


l’existence d’une roche mère, roche réservoir, et roche couverture.

1 La roche mère :

Les hydrocarbures résultent de la transformation de la matière organique


dispersée en quantités variables au sein de roches mères sédimentaires à grains
fins. Ainsi, au cours de la diagenèse, les diverses composantes organiques
d’origine animale ou végétale (bio polymère) sont minéralisés en géo-polymères
ressemblés sous le nom de Kérogène, à l’origine du pétrole et du Gaz (Chamley,éd.
Dunod.1997).
Les conditions moyennes de genèse du pétrole, se situent, pour un gradient
géothermique normal, autour de 3000m de profondeur et à des températures
comprises entre 50° et 150°c (fenêtre à huile), cependant, le gaz naturel se forme
surtout entre 120° et 200°c, après modification progressive des structures
chimiques hydrocarbonées (le cracking) (Chamley. éd. Dunod.1997).

Une roche-mère est caractérisée entre autre par son taux de carbone
organique total (COT%) qui traduit sa richesse en matière organique.
Conventionnellement, il est établi la classification suivante :

Roche très pauvre 0.01 à 0.20¨% de COT


Roche pauvre 0.21 à 0.50% de COT
Roche moyennement riche 0.51 à 1% de COT
Roche riche 1.01 à 3% de COT
Roche très riche > à 3% de COT

Lorsque le COT dépasse 0.5% dans la roche, elle est considérée comme roche
mère.

D’autres paramètres entrent dans la caractérisation d’une roche mère, tel le


taux de carbone minéral (CM%), les paramètres S1 ; S2 ; et S3, la température
maximale de pyrolyse ( Tmax °c), l’index d’hydrogène (IH) et d’oxygène (IO),
l’index de production (IP), le potentiel pétrolier (PP), le pouvoir réflecteur de la
vitrinite (PRV%), l’indice d’altération thermique (IAT%), les types de Kérogène
(TYPE I ; II ; III)…etc.

62
CHAPITRE III Aspect structural

2- Les Roches Réservoirs

Les hydrocarbures formés au cours de l’évolution de la matière organique sont


expulsés des roches mères vers des roches réservoirs poreuses et perméables qu’on
retrouve dans divers environnement tel que les chenaux des rivière, des dunes
désertiques, des plate formes carbonatées, des récifs et biohermes, des zones
côtières sableuses (front deltaïque au prisme littoraux), éventails détritiques sous
marins, …etc.

On définit la porosité d’un réservoir comme étant l’ensemble des volumes


pouvant être occupés par des fluides (gaz, pétrole, eau) à l’intérieur d’une roche
(Foucault et Raoult. Ed Masson.1984) elle est exprimée en pour cent par la relation

Vv/Vt *(100)=P

P : porosité (%)


Vv : volume des vides
Vt : volume total de la roche

En plus de cette porosité totale, on distingue la porosité utile qui correspond


au volume de vides reliés entre eux par rapport au Vt de la roche, ce qui reste est
dit, porosité résiduelle, qu’on obtient en faisant la différence entre la porosité total
et porosité utile.

On définit également la perméabilité comme étant l’aptitude d’un milieu à


laisser traverser des fluides (liquides et gaz) (Foucault et Raoult. Ed Masson.1984).
elle est exprimée en Darcy, mais le Millidrcy (Md) est le plus souvent utilisé.

3- Les Roches couvertures

Pour que les hydrocarbures se maintiennent au sein d’un réservoir, il est


indispensable que celui-ci soit surmonté par une couverture imperméable
susceptible d’empêcher la fuite des fluides. Cette imperméabilité peut être assurée
plus au moins bien par des évaporites ; des agiles ; et des marnes.

63
CHAPITRE III Aspect structural

4- Les Pièges

L’expulsion des hydrocarbures vers des pièges peut être longue et s’achève en
générale par une disposition particulière des fluides : eau en profondeur, pétrole au
milieu, et gaz au toit. Les pièges peuvent être de diverses natures, surtout des
anticlinaux mais aussi des biseaux sédimentaires, des récifs, des dômes des sel

II- Aspect pétrolier de la région d’étude :


1- Roche Mère et Maturation :

La synthèse des analyses géochimique fournis par le centre de recherche et du


développement (C R D) ; Pecten ; et TOTAL, ne montrent pas de potentialité
importante. L’estimation des teneurs en matière organique sur les quatre puits de
la zone d’étude a été faite a partir des signaux enregistrés à l’aide des diagraphie
sonic.
1-1- PUITS AMI-1 (Tab.1)
Les données fournies par C.R.D, (1997). Plusieurs essais de modélisation ont
été effectués en changeant les paramètres sédimentaires et géochimiques (érosion
et C O T) afin de cerner le problème de la roche mère hypothétique du Lias
supérieur. Le timing (période d’expulsion des hydrocarbures) effectué sur le puit
Ami-1 donne une période d’expulsion majeure entre 140Ma et 40Ma, une quantité
importante d’hydrocarbures (essentiellement du gaz) est expulsée, alors que durant
cette période le sillon atlasique était encore en phase d’ouverture (absence de
structure piège), vers 40Ma (phase atlasique), une quantité faible est expulsée,
c’est peut être cette quantité qui est produite à AMI-1(Fig.35-36).

Le Lias inférieur et moyen (argiles grises silteuses) présente un


échantillonnage très serré ; les valeurs de C O T sont inférieurs à 1% et S2 <0.1
mg d’HC/g de roche, à l’exception des intervalles 3800- 3900m et 4000- 4010m,
où l’on a obtenu des COT > 1 %, les S2 correspondant dépassent 0.2mg d’HC/mg
de roche.

Le Lias supérieur constitué d’argiles grises à gris foncé, très silteuses qui
présentent des valeurs de COT <1 %, les potentiels résiduels restent faibles et ne
dépassent pas les 0.2 mg d’HC/g de roche.

Le Dogger (Bathonien - Bajocien), formé d’argiles silteuses, montre des


valeurs de C O T < 1 % et des potentiels résiduels très faibles (<0.2 mg d’HC/g de

64
CHAPITRE III Aspect structural

roche). Une seule valeur semble être intéressante à la côte 2654m qui a donné 1.17
de C O T et 2.39 mg d’HC/g de roche en S2.

Le Callovien – Oxfordien constitué aussi d’argiles silteuses avec des traces de


lignites, enregistre des valeurs de C O T faible, allant de 0.5 à 1% et un S2 faible.
La côte 1176m enregistre un C O T de 1.16% et un S2 de 0.66 mg d’HC/g de
roche, ceci et probablement du à la présence de lignite.
L’ensemble des formations argileuses d’age Bajocien à Lias, est en phase à Gaz
(TOTAL ; CRD. 1991).

1-2- PUITS AMI-2 (Tab.2)

Dans ce puits, 25 échantillons ont été analyses dans l’intervalle 800et 3090m
allant du Kimméridgien inférieur au Lias inférieur ; il présente des valeurs de C O
T et de S2 faibles.
Le Bathonien, formé d’argiles frises indurées et silteuses révèlent des valeurs de
C O T< 1%, les S2 sont négligeables. D’après les T Max de TOTAL, qui sont de
l’ordre de 540°C, le Bathonien est en phase à gaz.
Le Kallovo-Oxfordien, formé d’argiles grises parfois gypseuses avec des traces
de lignite, présentent des valeurs de C O T assez bonnes atteignant les 2% aux
intervalles 1490 à 1510m, et 1100 à 1300m ; les potentiels résiduels
correspondants sont très faibles. Les valeurs de Tmax (455 à 460°C) situent le
Kallovo-Oxfordien en pleine phase à huile.
Le Kimméridgien inférieur constitué d’argiles brunes silteuses à passées de
gypse, présente dans l’ensemble des valeurs de C O T très faibles et S2 presque
nuls.
Le Kimméridgien supérieur présente des valeurs de C O T atteignant les 2% et
des S2 dont la plus part erronés à l’exception du niveau argileux situé à 995,80m
où le C O T est de 0.65 et S2 est de 0.57 mg d’HC/g de roche ; le IH est de 88 mg
d’HC/g de C O T le IO est de 26 mg d’HC/g de C O T. Ces valeurs peuvent être
expliquée par le présence de pyrite et de lignite. Les T Max < 435°C, indiquent que
la matière organique est en phase immature.

1-3- PUITS AZG-1 (Tab.3) :

132 échantillons ont été prélevés le long de l’intervalle 1000 à 3250m allant de
l’Oxfordien au Bathonien. Les C O T sont faibles (0.50 à 1.2%) et les potentiels
résiduels sont entre 0.01 et 0.5 mg d’HC/ g de roche.

65
CHAPITRE III Aspect structural

L’état de maturation de la totalité de l’intervalle, se situ dans la fin de la fenêtre


à l’huile comme l’indique les T Max qui sont entre 460 et 465 °C.
Les modélisations géochimiques entreprises sur le permis de Ain Mahdi par
E.M.BELHADJ et al (1997) ont montré que l’essentiel de la génération des
hydrocarbures s’est effectuée entre 150 et 40 Ma sous l’effet d’une forte
subsidence. Selon l’auteur, les hydrocarbures expulsés par la roche mère
hypothétique Liasique, sont essentiellement des fractions légères (gaz) avec des
quantités assez faibles vu le C O T utilisé. Aussi le point qui présente le plus
d’intérêt est le débit de gaz enregistré au niveau du Toarcien du puits AIM-1 et la
saturation des hydrocarbures des niveaux Liasiques des deux puits AMI-1 et AMI-
2 (Djenaoui, 2001).

1-4- PUITS AIB-1 (Tab.4) :

Un volume de 230 échantillons a fait l’objet d’analyses géochimiques qui


révèle une suite monotone de moyenne valeurs de C O T.

Le Lias, enregistre des valeurs de 0.2% à 1% de C O T et le S2 excèdent


rarement 1 mg d’HC/g de roche. Les T Max relativement élevés traduisent un fort
état de maturation (fenêtre à gaz).

66
CHAPITRE III Aspect structural

(Tab.1) : Résultats de l’analyse géochimique du puit AMI-1

Type C,O,T TMAX


Côtes Ages roche Litho (%) S1 S2 IO IH PP IP (°c)
1076 Cutt. A,S 0,6 0,07 0,16 58 22 0,23 0,32 430
1136 C,R C 0,51 0,03 0,15 0 29 0,18 0,17 440
1176 Cutt A 1,16 0,18 0,61 26 53 0,79 0,23 474
1184 Cutt A,S 0,87 0,04 0,15 38 17 0,19 0,22 485
1246 Oxfordien Cutt A 0,81 0,03 0,13 57 16 0,16 0,19 418
1500,4 Cutt   0,65 0,02 0 16 0   1  
1501,4 Cutt   0,5 0 0 20        
1511,2 C,R A,C 0,94 0,04 0,03 25 3 0,07 0,67  
1526 Callovien   A,C 1,09 0 0,05 79 5 0,11 0,5  
2554 Cutt C+A 0,61 0,01 0,13 59 19 0,14 0,07 489
2654 Cutt C+A 1,17 0,98 1,41 543 120 2,39 0,41  
2674 Cutt A,S 0,52 0 0,01 11 1      
2766 Cutt   0,54 0,05       0,05 1  
2967,9 Bajocien Cutt   0,95 0,02 0,03   0   0,5 308
3068 C,R   0,58 0,06 0,07 26 10   0,5 438
3074 Cutt C,A 0,57 0,53 0 116 0 0,02 1  
3121,3 Toarcien C,R   0,69 0,09 0,12 1 16   0,45 421
3148,5 Cutt C+A 1,07 1,18 0,019 78 18 0,37 0,5  
3320,95 Cutt A,S 0,63 0 0 236 0      
3344 Cutt A,S 0,74 0,03 0,08 337 11 0,11 0,3  
3450 Cutt C 0,68 0,44 0,28 325 41   0,61  
452-3460 Cutt A,S 0,7 0,84 0,66 41 94   0,56  
484-3488 Domerien Cutt C+A 0,64 0,55 0,3 37 46   0,65  
3656-3658 Cutt A,S 0,52 0,07 0,26 41 49   0,22  
3664-3668 Cutt A,S 0,51 0,09 0,31 37 60   0,22  
3702-3708 Cutt A,S 0,5 0,11 0,42 48 84   0,21  
3710-3718 Cutt A,S 0,55 0,05 0,09 61 16   0,25  
3870-3880 Cutt A 1,51 0,01 0,03 68 5   0,25  
3882-3890 Cutt A 0,65 0,06 0,2 87 30   0,42 447
3892-3896   Cutt A 0,6 0,1 0,36 135 60   0,33 428
3902-3908 Cutt A,S 0,61 0,16 0,5 157 81   0,39 427
3914-3920 Cutt A,S 0,55 0,06 0,23 81 41   0,5 441
4000-4006 Cutt A,S 0,51 0,64 0,51 300 100   0,56  
4014-4018 Cutt A,S 0,5 0,7 0,64 304 128   0,52  
4112-4120 Cutt A,S 0,51 0,1 0,12 70 23   0,45  
4122-4130 Lias sup Cutt A,S 0,52 0,05 0,1 125 19   0,37  
4152-4156 Cutt A,S 0,54 0,13 0,15 146 27   0,46  
4172-4180 Cutt A,S 0,5 0,09 0,18 80 36   0,35  
4182-4188 Cutt A,S 0,5 0,11 0,13 80 26   0,32  
4242-4250 Cutt A,S 0,52 0,08 0,11 69 21   0,57 402
4282-4290 Cutt A,S 0,51 0,05 0,09 60 17   0,36  
4422-4430 Lias inf Cutt A,S 2,26 0,02 0,01 234 3   1  

(Tab.2) : Résultats de l’analyse géochimique du puit AMI-2

67
CHAPITRE III Aspect structural

Côtes ages litho C,O,T


C,O,T(%) S1 S2 IH IO PP IP Tmax
TMAX(°c)
Côte (m) Ages Litho (%) S1 S2 IO IH PP IP (°C)
1064,6 A,S 0,83 0,01 0,01   1 0,02 0,5  
995,8 Lias inf C+A 0,65 0,33 0,57 88 26 0,9 0,37 450
1066,9 A,S 0,55 0,01 0,02 0 3 0,03 0,5  
1448,55 C 0,62   0,02 0 3 0,02    
4121,7 Callo, Oxfor A,S 0,73 0,01 0,02 2 0   0,5 396
2230-2240 A,S 0,5 0,03 0,25 330 50 0,28 0,11 435
2030 A,S 0,73 0,11 0,25 34 30   0,31 421
2260-2270 A 0,65 0,15 0,49 213 75 0,64 0,23 415
2260 A,S 0,61 0,03 0,05 9 67   0,37  
2295-2305 A,S 0,5 0,28 0,3 220 60 0,58 0,48 362
2610 A,S 0,57 0,02 0,05 8 38   0,33 308
2310-2320 Collovo- A,S 0,55 1,61 0,65 165 118 2,26 0,71 322
2685,1 A,S 0,51 0 0,01 1 5      
2395,15 Oxfo A,S 0,7 0,03 0,02 10 2 0,05 0,75  
2686,2 A,S 0,85 0 0 0 12      
2402,2 A 0,53 0,02 0,01 18 1 0,03 1  
2990 A 0,6 0,1 0,14 23 108   0,42 391
2745-2755 A 0,5 0,09 1,68 342 136 0,77 0,12 422
3090 Bathonien A,S 0,52 0,06 0,07 13 92   0,5  
2990-3000 A 0,62 0,01 0,01 16 1 0,02 0,5  
3075-3070 Dogger A 0,53 0,2 1,02 437 192 1,22 0,16 437
3210-3225 A,S 0,58 0,15 0,55 314 94 0,7 0,21 406
Côte 3245-3255 A,S 0,5
C,O,T 0,08 0,3 382 60 0,38 0,21 404
Tmax
(m) 3285,55
Ages A,S
Type roch Litho 0,66
(%) 0,01
S1 0,02
S2 0
IO IH3 0,03
PP 0,05 IP  
(°C)
1438,53315-3325
Callov- CR A,S
Argile 0,56
0,77 0,02
0,11 0,2
0,04 29
10 35
0 0,22 0,09
0,07 1 448 
1439,93650-3660
Oxfor CR Argile
A 0,55
0,53 0,08
0,17 0,41
0,28 24
400  
52 0,08
0,45 0,39 1 318 
1738 3665-3679 Cutt A,Silt
A 0,52
0,5 0,2   
0,33  
282  
66  
0,55 0,41  381 
1748,63695-3705 CR   A 0,89
0,51 0,08
0,18 0,01
0,34 8
274 1
66 0,09
0,52 0,34 1 395 
1866,53785-3795 CR   A 0,7
0,5 0,06
0,13  
0,27 10 0 0,06
302 54 0,4 0,32 1 420 
1986,13800-3810 Cutt Argile
C+A 0,52
0,54 0,06
0,17 0,01
0,29 9
338 1 0,07
5 0,46 0,37 1 385 
2016 Cutt Argile 1,04 0,01   5 0 0,01 0  
3840-3850 Lias C+A 0,56 0,17 0,27 232 48 0,44 0,39 89
2088,2     0,65 0,06 0,01 6 1 0,07 1  
2091     0,64 0,09 0,01 9 1 0,1 0,09  
2580   A,calc 1,21 0,05   9 0 0,05 1  
2580 Cutt Argile 0,52 0,29 0,36 171 42 0,34 0,47 390
2921 Cutt A,calc 0,66 0,72 0,49 266 74 1,21 0,6  
230 Cutt Argile 1,01 0,03 0,02 21 1 0,05 0,75  
2940 Bthonien Cutt A,calc 0,02 0,02 0,02 4 1 0,04 0,5  
3085,2 CR   1,21 0,05 0 9 0 0,05 1  
3119   CR   1,21 0,01 0 5 0 0,01 1  

(Tab.4) Résultats de l’analyse géochimique du puit AIB-1

(Tab.3) Résultats de l’analyse géochimique du puit AZG-1

68
CHAPITRE III Aspect structural

Le Dogger, constitué d’argile gris-foncées à noires, silteuses, présente aux


intervalles 2430 à 2650m des C O T de 0.2 à 1%, les S2 sont faibles, les T Max
indiquent un état de maturation qui serait en phase à gaz.

Le Kallovo-Oxfordien, formé d’argiles grises silteuses avec des traces de pyrite


et de lignite, présentent des C O T qui ne dépassent pas 1%, hormis les intervalles
1130-1550m et 1160-1200m et 2000-2030m, où les C O T dépassent les 2%. Les
potentiels résiduels S2 sont en général faible (< 1mg de HC/g de roche). Ces
niveaux sont à considérer comme non potentiel et la matière organique se situe
dans la fenêtre à huile avec des T Max de l’ordre de 460°C.

Le Kimméridgien, constitué d’argiles grises à noires, marnes et traces de pyrite,


n’a pas été échantillonné. Les C O T calculés sont assez bons atteignant les 2%.
Ces fortes valeurs sont dues à la présence de pyrite. La T Max indique le début de
fenêtre à huile.

2- Evolution des Niveaux Réservoirs :

La distribution des caractéristiques pétro physiques des niveaux supposés


réservoirs du permis Ain Mahdi, demeurent mal cernée, le seuls données dont on
dispose, sont les diagraphies et quelques carottes de quelques forages tels que
AIB-1.

2-1- LE PUITS AMI-1 :

69
CHAPITRE III Aspect structural

Les objectifs de ce forage, été le Kimméridgien inférieur, le Dogger, le Lias


moyen et inférieur, le Trias gréseux et le Pérmo-Carbonifère. Ce forage a traversé
tout le Jurassique et s’est arrêté à 5020m, et la courbe de porosité sonic débute à
275m et s’arrete à 3400m.

Au Domerien, en distingue un niveau calcaire d’une cinquantaine de mètres


dont la porosité oscille entre 1 et 10% (considérée comme faible), et un niveau
gréseux (40m) présentant une porosité moyenne de 7 %.

Les niveaux carbonatés du Toarcien, présentent une porosité et une perméabilité


faible, tout de même ce niveau a débité 5662m/h de gaz méthane ce qui peut être
expliquer par la présence de fractures conformées par un important pic sonic à la
cote 3065m matérialisée par une porosité de 15%.

Le Bajocien débute avec une dalle de 40m avec une porosité <10%, les
réservoirs du reste du Bajocien sont gréseux, la porosité est de 5% en moyenne.

Le Bathonien, est caractérisé par des niveaux gréseux d’une dizaine de mètres et
la porosité enregistrée varie entre 0 et 11%.

Le Callovien est composé de niveaux de grés à grains fins et moyens constitue


la majeur partie du réservoir, les calcaires sont rarissimes et fossilifères. Dans sa
partie supérieur, le Callovien présente une porosité de 5.5% en moyen.

L’Oxfordien, composé de niveaux métriques des grés à grains moyens et moins


fréquemment de niveaux calcaires, la porosité varie de 1 à 9%.

Le Kimméridgien inférieur est composé de deux niveaux carbonatés, le


premier présente une perméabilité faible, inférieur à 3%, le second vari entre 0 et
9% avec des pics qui peuvent atteindrent les 11% de porosité.

Le Kimméridgien supérieur et Portlandien sont gréseux et présentent une


porosité variant entre 1 et 11%.

2-2- LE PUITS AMI-2 :

Ce sondage à été foré dans le bute d’explorer les potentialités en gaz méthane
prouvées par les testes AMI-1 au niveaux des calcaires toarciens. Les valeurs de
porosité sont toutes inférieures à 10% sur tout le niveau calculé (le Toarcien
carbonaté, le Bathonien Bajocien gréseux, le Callovien carbonaté, l’Oxfordien
gréseux et le Kimméridgien), la perméabilité calculée révèle que les niveaux sont
compacts.

70
CHAPITRE III Aspect structural

2-3- LE PUITS AZG-1 :

Ce puits avait pour objectif les niveaux réservoirs du Jurassique moyen, le Lias
moyen et inférieur, le Trias gréseux et le Paléozoïque, ces objectifs n’ont pas été
atteint (le puits a été abandonné) et la porosité à été enregistrée de 0 à 1500m.

Les réservoirs bajociens et toarciens sont gréseux et la porosité calculée varie


entre 0 et 10% avec des pics atteignant les 40% indiquant des niveaux fracturés.

Les formations mésozoïques traversées par les quatre forages implantés dans le
périmètre Ain Mahdi n’ont révélé qu’un seul niveau réservoir, les calcaires
argileux du Lias supérieur qui ont débité 5662m/h de gaz par fracturation au
niveau du puits AMI-1.

Fig.33 : Période d’expulsion des hydrocarbures en fonction du temps (CRD.1997)

71
CHAPITRE III Aspect structural

2-4- LE PUITS AIB-1 :

Le sondage avait pour objectif les carbonates récifaux du Kimméridgien


inférieur, les carbonates du Dogger et du Lias. Au niveau de ce puits, la courbe de
porosité sonic débute à 400m et s’arrête à 4025m.

Le Lias supérieur constitué de deux niveaux carbonatés argileux à porosité


inférieur à 2%, et des niveaux gréseux métriques à décamétriques ont une porosité
qui varie entre 0 et 4% on signale tout de même des pics à 40% de porosité à
3300m de profondeur (niveau fracturé).

Le Dogger argileux gréseux, à quelques niveaux carbonatés d’une dizaine de


mètre présente une porosité inférieure à 4%.

Le Kimméridgien inférieur gréseux présente une porosité inférieure à 5%, le


Kimméridgien supérieur présente des réservoirs carbonatés métriques à
décamétriques dont la porosité va de 1 à 10% avec des pics allant jusqu'à 50%, ces
niveaux semblent peu compactés et faiblement cimentés

3- Les roches couvertures :

On ne peut parler de roches couvertures que pour les réservoirs prouvés, en


l’occurrence le Lias supérieur fracturé du puits AMI-1. La couverture peut être
assurée par une centaine de mètres de carbonates à intercalations de marnes et

72
CHAPITRE III Aspect structural

d’argiles silteuses, tout fois, la variation de faciès constatée dans la région peut
améliorer ou détériorer la qualité de la couverture latéralement.

4- Les pièges :

La région de Ain Mahdi renferme plusieurs structures anticlinales visibles en


surface et en sub-surface (section sismique), la présence de faciès récifaux au
niveau du Lias, Dogger et Malm, peuvent constituer des pièges potentiels qui
restent à mieux exploré, et la couverture sismique à grande échelle sur tout le
périmètre, pourra révéler d’autres structures pièges.

Phase atlasique

73
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.34 : Courbes d’enfouissement et maturité des fenêtres à Huiles et à gaz en


fonction du temps et la Profondeur (CRD. 1997)

Fig.35 : Modélisation du Flux de chaleur en fonction du temps (CRD. 1997)

74
CHAPITRE III Aspect structural

III- Conclusion
En guise de conclusion, la région reste sous explorée (quatre puits sont
seulement implantés dans la région de Laghouat et sont abandonnés pour la plupart
à cause problèmes techniques
L’étude des données acquises montre que la roche mère reste hypothétique et
la quantité de gaz produit au niveau du puits AMI-1 serait probablement du à la
phase atlasique d’après la modélisation faite par E.M.Belhadj et al 1997(Fig.35,
36 ; 37) où les structures pièges naissent lors des phases compressives majeures.
Les variations importantes des faciès, laissent la notion de roche réservoir et
couvertures mal défini a cause des variations eustatiques (et la subsidence).
Le model établi par E.M.Belhadj et al 1997, montrent que l’essentiel de la
génération des hydrocarbures s’est expulsé entre 150et 40 Ma, alors que les phases
compressives majeures (Lutétien sup.), commencent à 45 Ma. D’après Djebbar,
2001, la roche mère serait Toarcienne.
En conclusion nous pouvons estimer que le gaz présent au niveau du puits
AMI-1 et les indices AMI-2 ainsi que la présence de nombreuses structures
anticlinales dans la région de Laghouat qui peuvent être des pièges à hydrocarbures
(voir sections sismiques), ainsi que le signal d’un bright spot sur la section 92-

75
CHAPITRE III Aspect structural

BZ-19 (voire Fig.38), nous incite à ne pas condamner la région de stérile du point
de vue pétrolier, et la roche mère pourrait être silurienne ( d’après les études faites
sur le sillon de Benoud), qui présente un C O T très riche (7%) donc nous
suggérons qu’une étude sur la migration des hydrocarbures dans la région pourrait
être utile, sachant que région est proche de la plate forme saharienne, (Hassi Rmel
et le sillon de Benoud). L’implantation d’autres puits, pourra apporter des éléments
de plus pour mieux explorer la région.
Le dôme de Tadjmout pourrait d’un intérêt pétrolier important, vu sa
structuration en sub-surface et les nombreuses failles en duplex qui pourront être
des pièges potentiels

fig.36 : Bright spot sur la section 92-BZ-19


(D’après Ferrah. S ; Tahir. Y, 1999) 

76
CHAPITRE III Aspect structural

Conclusion générale

A la lumière de ce travail et d’après les conclusions stratigraphiques, structurale et


analyse géochimiques ainsi que les mesures physiques sur les différent puits, nous
pouvons conclure que

Au Jurassique, l’Atlas saharien était le siège d’une sédimentation carbonatée


alternée par des arrivées détritiques signalant les « va et vient » de la mer (transgression et
régression), caractérisant les milieux deltaïques (Ait Ouali. R, 1991). Au jurassique
supérieur, le delta se cantonne dans la partie centrale de l’Atlas saharien signalé par des
épaisseurs très importantes des dépôts. Au Jurassique supérieur, on remarque la migration
de la sédimentation vers l’Est où le milieu est resté ouvert sur la mer (les épaisseurs du
Crétacé sont beaucoup plus importantes à l’Est qu’à l’Ouest).

La télédétection qui était d’un apport majeur pour l’analyse structurale ainsi que la
cartographie géologique et la sismique réflexion, ont permis de faire ressortir les traits
structuraux majeurs du périmètre Ain Mahdi, à savoir, le découpage de la région en zone
de fort gradient de déformation à l’approche de l’Accident Sud atlasique, caractérisé par
des plis serrés disposés en échelon orientés N30 à N35, et des accident profonds du socle
(?) à jeu apparemment dextre qui réorientent les structures pré - existantes.

Une zone centrale comprenant l’anticlinal Ain Mahdi et le dôme de Tadjmout,


caractérisée par de larges structures (anticlinales et synclinales) affectées en profondeur,

77
CHAPITRE III Aspect structural

par des failles inverses à caractère chevauchant vers le NW (mises en évidence par la
sismique réflexion).

Une zone nord occidental, caractérisée par une activité diapirique et par des
accidents orientés NE SW chevauchant vers le NW.

La région montre au moins deux phases de déformation (fig.39):

 La première caractérisée par une compression que l’on peut estimer à N120
à N130° engendrant des structures plicatives orientées N020 à N030°, et le rejeu
d’anciennes failles en inverse, cette phase serait la phase Atlasique majeure ;

 Une phase ultérieure, réoriente les structures pré existantes, la contrainte est
légèrement inclinée par rapport à la première phase, induisant le rejeu d’anciens accidents
E – W en dextre et la naissance d’autres. Cette phase serait Miocène.

Du point de vu pétrolier, la roche mère reste hypothétique. Le gaz produit par le


puit AMI-1 pourrait avoir une origine soit paléozoïque non atteinte par les forages
implantés dans la région, ou son origine est lointaine (peut être le sillon de Ben aoud)
pour cela, nous suggérons une étude détaillée tant sédimentologique que structurales sur
le terrains pour vérifier certains résultats et confirmer d’autres, implantation d’autres puits
dans la région, qui pourrant amener un plus, ainsi que la révision des données pré
existantes.

Le forage AMI-1, contrairement à AMI8-2, a produit du gaz méthane, la cause


serait une faille importante (sur la section sismique fig.34) entre les deux puits.

En fin nous recommandons :


Une étude sédimentologique détaillée qui pourra nous expliquer les variations des faciès ;
Etendre la couverture sismique sur toute la région ; elle pourrait révéler plusieurs
structures.

78
79
CHAPITRE III Aspect structural

Fig.37 : illustration des deux phases tectonique sur le schéma


structural de la carte géologique de Laghouat (e=1/200.000)
CHAPITRE III Aspect structural

Références bibliographiques

Chapitre I
1- INTRODUCTION.................................................................................................................................................- 1 -
2- SITUATION GÉOLOGIQUE...............................................................................................................................- 1 -
3- BUT ET OBJECTIF DU TRAVAIL......................................................................................................................- 1 -
4- LE CADRE GÉOGRAPHIQUE DU SECTEUR D’ÉTUDE................................................................................- 3 -
5- LE CONTEXTE GÉOLOGIQUE.........................................................................................................................- 3 -
6- EVOLUTION GÉOLOGIQUE ET GÉODYNAMIQUE DU DOMAINE ATLASIQUE ..................................- 4 -
6-1- PHASE EOCIMMERIENNE (RHETIEN)..............................................................................................................- 4 -
6-2- PHASE COMPRESSIVE NÉOCIMMERIENNE (NÉOCOMIEN)...............................................................................- 4 -
6-3- LA PHASE AUTRICHIENNE (APTIEN-ALBIEN).................................................................................................- 4 -
6-4- LA PHASE LARAMIENNE (TURONIEN-SENONIEN)...........................................................................................- 5 -
6-5- LA PHASE ATLASIQUE (EOCÈNE MOYEN).......................................................................................................- 5 -
6-6- LES PHASES POST ÉOCÈNE..............................................................................................................................- 5 -
7-TRAITS STRUCTURAUX DE L’ATLAS SAHARIEN.......................................................................................- 7 -
7-1-ACCIDENT NORD ATLASIQUE..........................................................................................................................- 7 -
7-2-ACCIDENT SUD ATLASIQUE............................................................................................................................- 7 -
7- 3- DIAPIRISME DE L’ATLAS SAHARIEN.............................................................................................................- 8 -
8- STRATIGRAPHIE.................................................................................................................................................- 9 -
I –ATLAS SAHARIEN OCCIDENTAL...................................................................................................................- 9 -
1- TRIAS.................................................................................................................................................................- 9 -
2- JURASSIQUE.......................................................................................................................................................- 9 -
2-1- Lias...........................................................................................................................................................- 9 -
2- 2- Dogger...................................................................................................................................................- 10 -
2-3- Le Malm..................................................................................................................................................- 10 -
3- LE CRÉTACÉ....................................................................................................................................................- 10 -
II- ATLAS SAHARIEN CENTRAL.......................................................................................................................- 13 -
1- LE JURASSIQUE INFÉRIEUR ET MOYEN............................................................................................................- 13 -
2- LE JURASSIQUE SUPÉRIEUR............................................................................................................................- 13 -
3- LE CRÉTACÉ INFÉRIEUR...................................................................................................................................- 13 -
4- LE CRÉTACÉ SUPÉRIEUR..................................................................................................................................- 14 -
4-1- Le Cénomano-Turonien..........................................................................................................................- 14 -
4-2 Le Sénonien..............................................................................................................................................- 14 -
5-LE TERTIAIRE...................................................................................................................................................- 15 -
6-LE QUATERNAIRE.............................................................................................................................................- 15 -

80
CHAPITRE III Aspect structural

III- ATLAS SAHARIEN ORIENTAL.....................................................................................................................- 15 -


1- LE JURASSIQUE................................................................................................................................................- 15 -
1-a- le Lias.....................................................................................................................................................- 15 -
1-b-le Dogger.................................................................................................................................................- 16 -
1-c-le Malm ...................................................................................................................................................- 18 -
2-LE CRÉTACÉ INFÉRIEUR....................................................................................................................................- 18 -
3- LE CRÉTACÉ SUPÉRIEUR .................................................................................................................................- 18 -
4- LE TERTIAIRE..................................................................................................................................................- 19 -
9- CONCLUSION....................................................................................................................................................- 19 -
10- PALÉOGÉOGRAPHIE.....................................................................................................................................- 20 -

3- TRAVAUX ANTÉRIEURS................................................................................................................................- 24 -
4- STRATIGRAPHIE DU SECTEUR D’ÉTUDE..................................................................................................- 24 -
4-1 Le Trias .........................................................................................................................................................- 25 -
4-2 LE JURASSIQUE ............................................................................................................................................- 25 -
4-2-1 Le Lias.................................................................................................................................................- 25 -
4-2-2 Le Dogge..............................................................................................................................................- 25 -
4-2-3-1 Le Callovo-Oxfordien .......................................................................................................................- 27 -
4-2-3-2 Le Kimméridgien Inférieur...............................................................................................................- 27 -
4-2-3-3 Le Kimméridgien Supérieur.............................................................................................................- 27 -
4-2-3-4 Le Portlandien-Berriasien ..............................................................................................................- 27 -
42-3 LE CRÉTACÉ................................................................................................................................................- 27 -
4-3-1 Le Valanginien Barrémien ..................................................................................................................- 27 -
4-3-2 L’Aptien ...............................................................................................................................................- 27 -
4-3-3 L’Albien ...............................................................................................................................................- 28 -
4-3-4 Le Cénomanien.....................................................................................................................................- 28 -
4-3-5 Le Turonien..........................................................................................................................................- 29 -
4-3-6 Le Crétacé Supérieur............................................................................................................................- 29 -
4-4 LE TERTIAIRE CONTINENTAL .......................................................................................................................- 29 -
4-5 LE QUATERNAIRE..........................................................................................................................................- 29 -
5- ESSAI DE CORRÉLATION DES SÉRIES MÉSOZOÏQUES...........................................................................- 30 -
6- CONCLUSION....................................................................................................................................................- 31 -
A/ INTRODUCTION...............................................................................................................................................- 34 -
B/ ETUDE DES DONNÉES DE SURFACE..........................................................................................................- 34 -
1-PHOTO GÉOLOGIE............................................................................................................................................- 34 -
1- L’ÉTUDE STATISTIQUE :...................................................................................................................................- 34 -
2- INTERPRÉTATION DES CARTES LINÉAMENTAIRES ET SCHÉMA STRUCTURAL...................................................- 35 -
3-ANALYSE DE LA DÉFORMATION.......................................................................................................................- 42 -
Les plis...........................................................................................................................................................- 42 -
3-1 Rappels sur le comportement de la couverture dans les zones d’accidents..........................................................- 42 -
3-1-1- L’anticlinal de Ain Mahdi...............................................................................................................................- 43 -
3-1-2- Les synclinaux perchés...................................................................................................................................- 43 -
3-1-3- L’accident sud atlasique..................................................................................................................................- 44 -
3-1-4- La structure de Tadjmout................................................................................................................................- 44 -
3-1-5- L’anticlinal du Djebel El Azreg......................................................................................................................- 44 -
Les failles.......................................................................................................................................................- 46 -
3-2 Introduction.............................................................................................................................................- 46 -
3-2-1 Le système de Riedel.......................................................................................................................................- 46 -
C- ETUDE DE SUB-SURFACE............................................................................................................................- 49 -
1 DÉFINITION........................................................................................................................................................- 49 -
2 PRINCIPE DE LA MÉTHODE............................................................................................................................- 49 -
3- LE CHOIX DES SECTIONS SISMIQUES........................................................................................................- 49 -

81
CHAPITRE III Aspect structural

4- INTERPRÉTATION DES SECTIONS SISMIQUES.........................................................................................- 50 -


1- LA SECTION 89 – BZ – 2 :...............................................................................................................................- 50 -
2- LA SECTION 89-BZ 04:....................................................................................................................................- 50 -
3- LA SECTION 1..................................................................................................................................................- 50 -
2- LA SECTION 2..................................................................................................................................................- 50 -
3- LA SECTION 3..................................................................................................................................................- 51 -
4- LA SECTION 4..................................................................................................................................................- 51 -
5- LA SECTION 5..................................................................................................................................................- 51 -
6- LA SECTION 6...................................................................................................................................................- 51 -
D- CONCLUSION :.................................................................................................................................................- 61 -

I- INTRODUCTION :..............................................................................................................................................- 62 -
1 LA ROCHE MÈRE :.............................................................................................................................................- 62 -
2- LES ROCHES RÉSERVOIRS...............................................................................................................................- 63 -
3- LES ROCHES COUVERTURES............................................................................................................................- 63 -
4- LES PIÈGES......................................................................................................................................................- 64 -
II- ASPECT PÉTROLIER DE LA RÉGION D’ÉTUDE :......................................................................................- 64 -
1- ROCHE MÈRE ET MATURATION :....................................................................................................................- 64 -
1-1- PUITS AMI-1 .........................................................................................................................................- 64 -
1-2- PUITS AMI-2..........................................................................................................................................- 65 -
1-3- PUITS AZG-...........................................................................................................................................- 65 -
1-4- PUITS AIB-1 ..........................................................................................................................................- 66 -
2- EVOLUTION DES NIVEAUX RÉSERVOIRS :...............................................................................................- 70 -
2-1- LE PUITS AMI-1 :......................................................................................................................................- 70 -
2-2- LE PUITS AMI-2 :......................................................................................................................................- 71 -
2-3- LE PUITS AZG-1 :......................................................................................................................................- 71 -
2-4- LE PUITS AIB-1 :.......................................................................................................................................- 73 -
3- LES ROCHES COUVERTURES :.....................................................................................................................- 73 -
4- LES PIÈGES :......................................................................................................................................................- 73 -
III- CONCLUSION..................................................................................................................................................- 76 -
CONCLUSION GÉNÉRALE..................................................................................................................................- 78 -

82

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