Guide P 3ème PC Version Finale

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 43

REPUBLIQUE DU SENEGAL

Ministère de l’Enseignement Préscolaire, de l’Élémentaire,


du moyen secondaire et des langues Nationales
Direction de l’Enseignement Moyen Secondaire Général

LE GUIDE PEDAGOGIQUE

SCIENCES PHYSIQUES
ème
3

Avec l’appui du projet USAID/Éducation de Base

Avril 2010

1
Sommaire

Domaine Titre du chapitre Horaire Page


Optique Lentilles minces 7H
Dispersion de la lumière 2H
Électricité Résistance électrique 7H
Chimie générale Acides et bases 4H
Réactions acide- base 4H

2
DOMAINE : OPTIQUE

Chapitre : LENTILLES MINCES Durée 7H

Compétences disciplinaires (P1, P2)


• Utiliser les acquis du cours (lentilles minces, dispersion) dans l’explication qualitative de
phénomènes et d’appareils optiques de la vie courante (œil, arc-en-ciel, photographie,
microscope, appareils de projection…..)
• Utiliser les acquis du cours sur les lentilles dans la résolution de problèmes d’optique de la vie
courante [utilisation de verres correcteurs, de loupes, lentilles de projection….)

Titre de la leçon 1 : LES LENTILLES MINCES : CARACTÉRISTIQUES ET


PROPRIÉTÉS Durée 2H
Cette leçon se déroule en une seule séquence

Objectifs spécifiques
• Donner les symboles des lentilles minces convergente et divergente).
• Identifier une lentille.
• Donner les caractéristiques d’une lentille.
• Déterminer l’action d’une lentille sur un faisceau lumineux

Listing des pré-requis


• Propagation rectiligne de la lumière
• Rayon incident ; rayon réfracté
• Faisceaux lumineux (convergent, divergent, cylindrique)
• Milieu transparent

Présentation de la situation d’apprentissage


C’est la première leçon du premier chapitre du domaine « optique » de la classe de troisième.
Cette leçon vous permettra de distinguer les différents types de lentilles et de prévoir leur action sur
un faisceau lumineux.
L’importance des lentilles réside dans leur utilisation dans la vie courante : loupe, verres correcteurs,
microscopes, télescopes, jumelles…

Activités préparatoires
• Faire des recherches sur l’utilisation des lentilles dans la vie courante.
• Poser une loupe sur une feuille écrite, l’éloigner en observant le texte et noter vos
observations.

DEROULEMENT

Résultats attendus (explicitation des OS)


Au terme de cette leçon, vous saurez faire :
• la détermination des caractéristiques d’une lentille
• la distinction entre une lentille convergente et une lentille divergente
• la caractérisation d’une lentille par son action sur un faisceau lumineux

3
Situation déclenchante :
On dispose de deux paires de lunettes, une pour une vision de prés et une pour une vision de loin.
Mettez ces différentes lunettes et notez vos observations.
Relevez les observations faites par un myope, un hypermétrope, et un élève à vision normale.

Organisation de la classe : en groupes

Activités professeur Activités élèves

Le professeur Les élèves :


• Présente la situation d’apprentissage • Interagissent (questions/réponses)
• Présente les résultats attendus avec le professeur pour s’approprier la
• présente la situation déclenchante situation d’apprentissage, les résultats
attendus et le problème posé.
• fait réaliser expérimentalement par les • Réalisent et notent les observations
élèves l’expérience décrite dans la situation faites dans la situation déclenchante
déclenchante
• Fait identifier une lentille par sa forme • Identifient des lentilles par leur forme
• Fait découvrir expérimentalement par les • Classifient les lentilles en deux
élèves la distinction entre une lentille catégories suivant que le faisceau se rétrécit
convergente et une lentille divergente par (converge) ou s’écarte (diverge).
leur effet sur un faisceau lumineux. (voir fiche d’activité expérimentale)

• Dégage, après essai par les élèves, la • essaient de définir lentille convergente
définition d’une lentille convergente et d’une et une lentille divergente.
lentille divergente.
• fait découvrir expérimentalement le foyer et • déterminent la distance focale en
la distance focale d’une lentille convergente mesurant la distance entre le point de
à partir d’un faisceau lumineux convergent convergence du faisceau et le centre
• définit la vergence en utilisant la distance optique. (voir fiche d’activité expérimentale)
focale exprimée en mètre

Trace écrite
Définition d’une lentille
Une lentille est un bloc transparent en verre (ou autre matière) limitée par des faces dont l’une au
moins est sphérique ou cylindrique

Les deux types de lentilles


• Une lentille convergente a ses bords minces et son centre épais.

Symbole d’une
Lentille biconvexe Lentille plan convexe Lentille ménisque convergent
lentille convergente

4
• Une lentille divergente a ses bords épais et son centre mince.

Symbole lentille
Lentille biconcave Lentille plan concave Lentille ménisque divergent
divergente

Action des lentilles sur un faisceau parallèle :


• Le faisceau de rayons parallèles se rétrécit et converge en un point après traversée d’une
lentille convergente.

• Le faisceau de rayons parallèles s’écarte après traversée d’une lentille divergente.

Axe et centre optique d’une lentille


L’axe de symétrie de la lentille est appelée axe optique principal et le centre géométrique de la lentille
est appelé centre optique

O
O

Foyers d’une lentille


Le foyer d’une lentille convergente est le point de convergence du faisceau de rayons parallèles.
Pour une lentille divergente, les rayons lumineux émergents semblent provenir d’un point F’ qui est le
foyer image. C’est un foyer virtuel

- Lentille convergente - Lentille divergente

5
Remarque : une lentille a deux foyers :

Un foyer image noté F et un foyer objet noté F ; les deux foyers sont symétriques par rapport au
centre optique

F’ 0 F
F 0 F’

.
Distance focale
La distance entre le centre optique O de la lentille et son foyer F est appelée distance focale notée f
Vergence d’une lentille
La vergence C d’une lentille est l’inverse de sa distance égale. Elle s’exprime en dioptrie ( δ)
C ( δ ) = 1/f (m)

EVALUATION

Évaluation formative
Table de spécification

Objectifs spécifiques de la leçon Numéro de Niveau taxonomique


l’exercice
Donner les symboles des lentilles 4 Connaissance
minces convergente et
divergente).
Identifier une lentille. 1;2;3 Connaissance
Donner les caractéristiques d’une 3 connaissance
lentille.
Déterminer l’action d’une lentille 4 Application
sur un faisceau lumineux

6
Exercice 1
Recopie et complète les phrases suivantes avec les mots épais ou mince
1) Une lentille convergente a les bords plus……… que le centre.
2) Une lentille divergente a les bords plus……… que le centre.
Exercice 2
On envoie sur une lentille un faisceau de lumière provenant d’une source éloignée. Après traversée
de la lentille les rayons lumineux se rapprochent et se rejoignent en un point.
1) Comment appelle t - on ce point où se concentre la lumière ?
2) Comment appelle t - on la distance entre ce point et le centre optique de la lentille ?
3) La lentille est-elle convergente ou divergente ?
4) Que se passerait-il avec une lentille de l’autre type ?

Exercice 3
Compléter les phrases suivantes :
1) Une lentille à bords minces est………
2) Une lentille à bord épais est……….
3) Le………..est le centre de la lentille.
4) La distance du centre optique (O) d’une lentille au foyer image (F’) est appelée……….
5) Le point où l'on obtient l'image du soleil à travers une lentille convergente est appelé
..................

Exercice 4
1) Quels sont les deux types de lentilles ? Pour chacun des types, dessiner un exemple et donner son
nom.
2) Quel est le type de lentille qui "rabat" vers l'axe optique le faisceau incident ? Comment s'appelle celui
qui "ouvre" le faisceau incident ?

7
Titre de la leçon 2 : IMAGES DONNÉES PAR UNE LENTILLE Durée 2h

Objectifs spécifiques

• Caractériser une image.


• Utiliser une lentille convergente
• Expliquer les différentes anomalies de la vision et leur correction.

Listing des pré-requis

- Propagation rectiligne de la lumière


- Principe de la chambre noire
- Rayon incident ; rayon réfracté
- Faisceaux lumineux (convergent, divergent, cylindrique)
- Milieu transparent
- Caractéristiques des lentilles minces

Présentation de la situation d’apprentissage


C’est la deuxième leçon du premier chapitre du domaine « optique » de la classe de troisième.
Cette leçon vous permettra d’expliquer plusieurs phénomènes optiques (correction des anomalies de
la vision, principe de la loupe………)
Des notions de géométrie sont nécessaires à la construction des images (lien avec mathématiques)
La correction des anomalies de la vision se fera en utilisant des notions sur l’œil étudiées en SVT

Activités préparatoires
- Poser une loupe sur une feuille écrite, l’éloigner en observant le texte et noter vos
observations.

- Faire des recherches sur l’œil et ses anomalies, les verres correcteurs.

DEROULEMENT

Résultats attendus (explicitation des OS)

Au terme de cette leçon, vous saurez :

- réaliser la visualisation d’une image nette sur un écran


- faire la caractérisation d’une image
- donner l’explication les différentes anomalies de la vision et leur correction
- comprendre le principe de fonctionnement de certains appareils optiques de la vie courante
(jumelles, appareil photo, etc.)

Situation déclenchante :
Un tesson de bouteille peut, dans certaines circonstances, provoquer un feu de brousse.
En utilisant vos connaissances sur les caractéristiques des lentilles, expliquer quelle forme doit avoir
le tesson pour présenter ce danger et comment ce tesson peut-il déclencher un incendie.

SÉQUENCE 1 : IMAGE D’UN OBJET DONNÉE PAR UNE LENTILLE DURÉE :


2H
Ressources pédagogiques (matériel/ supports/ produits):

Kitoptic, Banc d’otique, lentilles convergentes, lentilles divergentes, écran et sources lumineuses,
objets.

8
Organisation de la classe : en groupes

Activités professeur Activités élèves

Le professeur Les élèves :


• Présente la situation d’apprentissage • Interagissent (questions/réponses) avec le
• Présente les résultats attendus professeur pour s’approprier la situation
• présente la situation déclenchante d’apprentissage, les résultats attendus et
le problème posé et exploiter la situation
déclenchante

• Fait observer l’image d’un objet réel donnée par • Réalisent l’expérience,
une lentille convergente pour différentes positions • Observent les images pour différentes
de l’objet positions de l’objet

• Fait constater que si on éloigne l’objet, il faut • Réalisent l’expérience en déplaçant l’objet
rapprocher l’écran de la lentille pour avoir une et l’écran dans le même sens pour avoir
image nette une image nette

• Donne les règles de construction de l’image d’un • Construisent les images


objet réel donnée par une lentille:

• Fait découvrir les caractéristiques de l’image • Caractérisent les images


(image réelle ou virtuelle ; droite ou renversée ;
plus petite, égale ou plus grande que l’objet ).

• Fait construire géométriquement les images pour • observent et constatent que l’image
différentes positions d’un objet. virtuelle est droite, plus petite que l’objet et
parait plus près de la lentille que l’objet
• Faire constater qu’il n’est pas possible d’obtenir
une image sur un écran avec une lentille
divergente.

Trace écrite
IMAGES DONNÉES PAR UNE LENTILLE

Règles de construction de l’image d’un objet réel donnée par une lentille convergente:
- Un rayon lumineux passant par le centre optique émerge sans être dévie.

- Un rayon incident parallèle à l’axe optique principal émerge en passant par le foyer principal image.

9
- Un rayon incident qui passe par le foyer principal objet émerge parallèlement à l’axe optique principal

Image d’un objet donnée par une lentille convergente


• Objet au-delà du double de la distance focale ( à l’infini)

L’image est réelle, renversée et plus petite que l’objet et situé au plan focal image de la lentille.

• Objet placé au double de la distance focale ( à 2f)

L’image est réelle, renversée et égale à l’objet

• Objet placé entre 2f et f

L’image est réelle, renversée et plus grande que l’objet

• Objet placé au foyer objet (F)


L’image est virtuelle et se trouve à l’infini

• Objet placé entre le foyer objet F et le centre optique O

10
L’image est virtuelle, droite, plus grande et située du même côté que l’objet ; c’est l’effet loupe.

Image donnée par une lentille divergente ((cf. Documents joints)

Il n’est pas possible d’obtenir sur un écran une image ; elle est virtuelle, droite, plus petite que l’objet
et du même côté que celui-ci.

Évaluation formative

Table de spécification

Objectifs spécifiques de la leçon Numéro de Niveau taxonomique


l’exercice
Caractériser une image. 1 Connaissance
Utiliser les caractéristiques d’une 1, 2 Application
lentille
Utiliser une lentille convergente 1, 3, 4 Application
Utiliser une lentille divergente 1, 3 Application
Expliquer les différentes anomalies Connaissance
de la vision et leur correction.

Exercice 1
Recopiez les phrases en complétant à l'aide des mots : convergente, divergente.
On regarde un texte imprimé à travers une lentille.
Le texte apparaît plus grand si la lentille est ......................... .
Le texte apparaît plus petit si la lentille est ......................... .
Après avoir traversé une lentille convergente, les rayons lumineux, parallèles à l’axe optique,
convergent en un seul point appelé………
Un rayon lumineux passant par………….d’une lentille n’est pas dévié.

Exercice 2
Deux lentilles L1 et L2 ont respectivement pour distance focale 10cm et 120 mm.
Calculer leur vergence.

Exercice 3
1) Comment doit-on placer une lentille convergente et un écran pour former l’image nette d’un
immeuble éloigné ?
2) L’image est-elle droite ou renversée ?
3) Peut-on utiliser une lentille divergente pour obtenir une image de l’immeuble sur un écran ?

Exercice 4
Construire l’image A’B’ d’un objet AB placé perpendiculairement à l’axe optique principal d’une lentille
convergente de distance focale f = + 20cm.
L’objet AB est placé :
1) A 50 cm devant la lentille
2) A 40 cm devant la lentille
3) A 10 cm devant la lentille.
Caractériser l’image A’B’ pour chaque position de l’objet

B. Evaluation sommative

Exercice 5
On considère une lentille convergente de distance focale f.
11
Un objet AB est placé devant la lentille et à une distance d = 2 f du centre optique O de la lentille, le
point A étant situé sur l’axe optique X’X, comme indiqué sur le schéma ci-contre.
1- Reproduire le schéma et placer les foyers de la lentille.
Construire l’image A1B1 de l’objet AB donnée par la lentille.
Préciser s’il s’agit d’une image réelle ou virtuelle.
2 - Déterminer graphiquement la valeur absolue du rapport A1B1/AB
3 - Quelle serait la vergence de la lentille si sa distance focale était de 2 cm ?

Exercice 6
On considère une lentille divergente de distance focale f de valeur absolue égale à 2 cm.
Un objet AB de longueur 1 cm est placé à 4 cm du centre optique O de la lentille. Le point A est sur
l’axe optique principal de la lentille et AB est perpendiculaire à cet axe.
1 Représenter la lentille, ses foyers et l’objet AB.
2 Sur le schéma précédent, construire l’image A’B’ de l’objet AB.
3 Déterminer graphiquement la longueur de l’image A’B’. Préciser si l’image A’B’ est réelle ou
virtuelle.

Exercice 7
On considère deux lentilles L1 et L2 de même distance focale | f | = 10 cm. Un objet AB est placé
devant L1 puis devant L2 à la même distance d = 2 |f| de chaque lentille.

L1 L2
B B
X’ X X X
O ’ A O
A

d = 2 |f | d = 2 |f |

1 Préciser la nature de chaque lentille


2 Calculer la vergence de chaque lentille.
’ ’
3 Reproduire les schémas et placer les foyers des deux lentilles. Construire l’image A1 B1 donnée par

L1 et l’image A2’B2 donnée par L2. Préciser la nature réelle ou virtuelle de chaque image

12
SÉQUENCE 2 : LES ANOMALIES DE L’ŒIL ET LEUR CORRECTION
DURÉE : 01 HEURE

Ressources pédagogiques (matériel/ supports/ produits):

Kitoptic, lentilles convergentes, lentilles divergentes, modèle de l’œil réduit, loupe.

Organisation de la classe : classe entière

Activités professeur Activités élèves

Le professeur : Les élèves :

• Introduit le cours à partir des activités


préparatoires (loupe, anomalies de l’œil et ses
corrections, etc.) et à partir de la description • Interagissent (questions/réponses) avec le
anatomique de l’œil vue en SVT. professeur.

• Décrit le fonctionnement de l’œil normal


ainsi que les anomalies de la vision

• Amène les élèves à proposer des solutions • Proposent des solutions pour corriger les
de correction des anomalies anomalies

• Fait tracer par les élèves les trajets des • Tracent les rayons lumineux traversant le
rayons lumineux parallèles pour un œil normal, un cristallin d’un œil normal, d’un œil myope,
œil myope, un œil hypermétrope. d’un œil hypermétrope.

Trace écrite
Fonctionnement de l’œil
Le cristallin joue le rôle de lentille convergente et la rétine se comporte comme un écran. Le foyer
image du cristallin est situé sur la rétine.
Si l’objet se trouve à une distance assez lointaine, son image se forme normalement sur la rétine. Si
l’objet se rapproche de l’œil, le cristallin se contracte pour que la vision soit nette ; on dit que l’œil
accommode

.
L’œil myope
Dans ce cas, le foyer du cristallin se trouve avant la rétine. On dit que l’œil est trop convergent (on
parle d’œil court)

13
Correction de la myopie
Pour corriger cette anomalie, on place devant l’oeil myope, , une lentille divergente, qui diminue la
convergence des faisceaux.

L’œil hypermétrope
Au repos, l’œil hypermétrope n’est pas assez convergent, son foyer principal image est derrière de la
rétine. .

Correction de l’hypermétropie
On place devant l’œil hypermétrope, une lentille convergente qui augmente la convergence des
rayons lumineux.

Autres applications
Loupe
La loupe est une lentille convergente de petite distance focale. On place les objets entre le foyer objet
et la lentille pour que leur image soit nette.
Appareils de visée
Jumelles, lunette astronomique, télescope.

EVALUATION
Évaluation formative
Table de spécification
Objectifs spécifiques de la leçon Numéro de Niveau taxonomique
l’exercice
Expliquer les différentes anomalies 1 Connaissance/
de la vision et leur correction. 2 Résolution de problème

Exercice 1 :
Reliez le défaut de l'œil à la lentille qui permet sa correction.

œil myope • • lentille convergente


œil hypermétrope • • lentille divergente
œil presbyte •

14
Exercice 2 :
Les yeux des personnes hypermétropes apparaissent grossis au travers de leurs
lunettes. Expliquez pourquoi.

Intégration des aspects transversaux :

 l’interdisciplinarité

Thème(s)/concept(s) Disciplines de partage


L’œil et la vision SVT ; Mathématiques

 TIC

Produits/sites Description Intégration

http://telelearning- Simulation de
pds.org/copains/physique/lentillecv/lentillecv.html l’action d’une
lentille convergente
http://physiquecollege.free.fr/_private/quatrieme/optique/ sur un rayon
lentille_convergente.htm lumineux Pendant le
Simulation de cours pour
http://www.uel.education.fr/consultation/reference/physiq l’action d’une illustrer
ue/optigeo/simuler/appletsjava/dfoyersec.html lentille convergente
sur un faisceau
lumineux
Exercices Évaluation
http://physiquecollege.free.fr/_private/quatrieme/exercice interactifs sur les formative et
s/lentilles.htm lentilles autoévaluation

http://dnpro.free.fr/simulations/vision/vision.htm Animation sur l’œil


et la correction de
la vue

15
Domaine : OPTIQUE

Chapitre : DISPERSION DE LA LUMIÈRE DURÉE 2H

Compétences disciplinaires (P1, P2)


Utiliser les acquis du cours (lentilles minces, dispersion) dans l’explication qualitative de phénomènes
optiques et de fonctionnement d’appareils optiques de la vie courante (œil, arc-en-ciel, photographie,
microscope, appareils de projection....)
Utiliser les acquis du cours sur les lentilles dans la résolution de problèmes d’optique de la vie
courante (utilisation de verres correcteurs, de loupes, lentilles de projection….)

Objectifs spécifiques
Donner dans l’ordre les sept couleurs fondamentales de la lumière blanche
Expliquer la couleur des objets
Expliquer qualitativement la formation de l’arc en ciel

Listing des pré-requis


Source de lumière, réflexion et réfraction de la lumière

Présentation de la situation d’apprentissage


C’est le second chapitre d’optique de la classe de troisième. Il vous permettra de comprendre le
phénomène de dispersion de la lumière. Vous pourrez expliquer la couleur des objets et certains
phénomènes tels que de l’arc en ciel ; la couleur bleue du ciel…...

Activités préparatoires
Faire des recherches sur la couleur des objets et le phénomène naturel de l’arc en ciel.
Observer les bulles savonneuses et les disques CD au soleil.
Comparer la couleur d’un tissu dans un magasin éclairé par une lumière de couleur et sa couleur au
soleil.

TITRE DE LA LEÇON : DISPERSION DE LA LUMIÈRE Durée 2H

La leçon se déroule en une seule séquence de 2 heures

DEROULEMENT

Résultats attendus (explicitation des OS)


Au terme de cette leçon, vous saurez :
- que la lumière blanche est décomposable en plusieurs lumières de couleurs différentes
- définir un spectre lumineux
- donner dans l’ordre les sept couleurs fondamentales de la lumière blanche

16
Situation déclenchante
Après l’orage, un de vos camarades contemple un bel « arc-en-ciel » qui est sans doute un des
phénomènes naturels les plus spectaculaires. Il cherche à trouver une explication à ce phénomène et
propose le schéma ci-dessous :

1- Quelle explication propose t il par ce schéma ?


2- Êtes-vous d’accord avec sa proposition.
- Si
oui, dire pourquoi ;
- Si
non proposer une autre explication

Ressources pédagogiques (matériel/ supports/ produits):


Cuve à eau, miroir, prisme, source de lumière blanche, disque de Newton, 3 lentilles convergentes, un
écran.

Organisation de la classe : classe entière ou en groupes

17
Activités professeur Activités élèves
Le professeur Les élèves :
• Présente la situation d’apprentissage • Interagissent (questions/réponses)
• Présente les résultats attendus avec le professeur pour s’approprier la
• Présente la situation déclenchante situation d’apprentissage, les résultats
• Exploite les réponses apportées par les attendus et le problème posé
élèves au problème posé dans la situation • Résolvent le problème posé dans la
déclenchante situation déclenchante
• Exploite les résultats des activités • Exposent les résultats des activités
préparatoires et fait le lien avec la situation préparatoires
déclenchante
• Fait réaliser la dispersion de la lumière • Réalisent l’expérience du prisme d’eau
blanche dans une cuve contenant l’eau et le
miroir (du prisme d’eau)
• Fait réaliser la dispersion de la lumière à • Réalisent l’expérience du prisme
l’aide d’un prisme
• Fait observer le spectre lumineux
• Fait citer par les élèves dans l’ordre, les
couleurs du spectre.
• explique la couleur des objets • Observent et citent les couleurs dans
• Réalise la recomposition de la lumière l’ordre
blanche à partir du disque de Newton ou
avec un disque en carton colorié par
secteurs et pouvant tourner autour d’un axe
constitué d’une épingle.

Trace écrite
DISPERSION DE LA LUMIÈRE

La lumière du jour émise par le Soleil est appelée lumière blanche. Les éclairages artificiels, comme la
lampe à incandescence tendent à la reproduire afin que la perception des objets reste la même.

Dispersion de la lumière blanche


Phénomène naturel de décomposition de la lumière
Les bulles savonneuses, les disques CD au Soleil, comme l’arc-en-ciel sont des phénomènes naturels
de décomposition de la lumière. On constate que la lumière blanche est formée de plusieurs lumières
de couleurs différentes

Décomposition de la lumière par le prisme à eau


Dans un cuve contenant de l’eau (ou
bassine) plaçons un miroir incliné de 45°
environ. Faisons parvenir des rayons
solaires sur la partie immergée du miroir.
On observe sur un écran (le mur) une
bande colorée qui rappelle l’arc-en-ciel
appelée spectre lumineux.

Décomposition de la lumière un prisme


Un prisme est un milieu transparent limité par deux plans non parallèles.
On fait passer un pinceau lumineux à travers un prisme. La lumière émergente est recueillie sur un
écran.

18
On observe sur l’écran une bande colorée rappelant l’arc-en-ciel.

Conclusion
La lumière blanche est décomposée en plusieurs lumières colorées appelées radiations.
Ce phénomène est appelé la dispersion de la lumière blanche.

Définition du spectre
On appelle spectre d’une lumière, l’ensemble des radiations qui compose cette lumière.
Les couleurs du spectre de la lumière blanche sont dans l’ordre suivant (de la radiation la plus déviée
à la moins déviée) : Violet- Indigo – Bleu -Vert – Jaune – Orange – Rouge

Lumière polychromatique, lumière monochromatique


Une lumière composée de plusieurs radiations est polychromatique.
Exemple : La lumière blanche
Une lumière composée d’une seule radiation est monochromatique.
Exemple : la lumière rouge

Couleur d’un objet


La couleur d’un objet dépend de la lumière qui l’éclaire. Elle résulte de la composition des
radiations qu’il diffuse ou réfléchit.
Exemples :
• Les plantes vertes absorbent toutes les radiations de la lumière blanche sauf la
radiation verte.
• Un objet rouge absorbe toutes les radiations de la lumière blanche sauf la radiation
rouge.
• Un objet noir absorbe toutes les radiations de la lumière blanche.

Recomposition ou synthèse de la lumière blanche


Le disque de Newton est un disque sur lequel on a dessiné plusieurs séries composées de sept
couleurs
(rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo et violet).
Le disque tournant à vitesse suffisante parait blanc grisâtre. La superposition des couleurs
s’opère dans l’œil (persistance rétinienne)

EVALUATION

Évaluation formative

Table de spécification
Objectifs spécifiques de la leçon Numéro de Niveau taxonomique
l’exercice
Donner dans l’ordre les sept couleurs fondamentales 1;2;3;4 Connaissance
de la lumière blanche
Expliquer la couleur des objets 2 Compréhension/Application
Expliquer qualitativement la formation de l’arc en ciel 4 Résolution de problème

19
Exercice 1
Compléter les phrases suivantes :La lumière blanche est décomposée par la traversée d’un
prisme de verre : c’est le phénomène de ………………………… de la lumière. Le spectre
obtenu est ……………………… et montre que la lumière blanche est formée de plusieurs
…………………………………… L’ensemble des radiations obtenues constitue …………
de la lumière blanche.

Exercice 2
1) Avec quel système peut-on réaliser la dispersion de la lumière blanche ?
2) Comment appelle-t-on les images colorées obtenues par dispersion de la lumière ?
3) Quelle est la composition de la lumière blanche ? Quelles en sont les couleurs principales ?
4) L’arc-en-ciel ne comprend-il que sept couleurs ?
5) Comment expliquer la couleur d’un objet ?

Exercice 3
Un arc-en-ciel est obtenu par la décomposition de la lumière du soleil par les gouttelettes d’eau de
l’atmosphère.
Donner, dans l’ordre, les sept couleurs de l’arc-en-ciel.

Exercice 4
1) Définir une lumière monochromatique et donner un exemple d’une source lumineuse
monochromatique.
2) Qu’appelle-t-on dispersion de la lumière ?
3) Décrire une situation de la vie courante où l’on peut observer le phénomène de dispersion
de la lumière.

INTÉGRATION DES ASPECTS TRANSVERSAUX :

 Interdisciplinarité

Thème(s)/concept(s) Disciplines de partage


Phénomène de l’arc-en-ciel Histoire et géographie

 TIC
Produits/sites Description Intégration
http://physique.paris.iufm.fr/lumiere/cielbleu.ht Document sur la dispersion A faire consulter
ml (ciel bleu, arc-en-ciel etc.) par les élèves
avant pendant ou
après le cours
http://trouver.unisciel.fr/res_search_md?st=rayo 21 simulations sur la
n dispersion (lentille, prisme
etc.)

20
DOMAINE: ELECTRICITÉ

CHAPITRE: RESISTANCE ELECTRIQUE DUREE 7H

Titre de la leçon 1 : LOI D’OHM DURÉE 3H

INFORMATIONS GENERALES

COMPÉTENCES DISCIPLINAIRES (P5,P6,P7)


• Utiliser les acquis du cours (phénomènes d’électrisation, nature du courant, intensité, dipôles,
loi d’ohm, transformation s d’énergie…), dans la résolution des problèmes de la vie courante
liés à l’utilisation des appareils électroménagers et de laboratoire, à la facturation, aux
économies d’énergie…
• Utiliser les acquis du cours (mesures de sécurité en électrostatique et en électricité) dans la
protection du matériel, des personnes et de l’Environnement.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
• Enoncer la loi d'ohm pour un résistor.
• Tracer la courbe U = f(I) à partir d'un tableau de mesure.
• Déterminer expérimentalement la résistance d'un résistor.
• Utiliser la loi d'Ohm

LISTING DES PRÉ-REQUIS


• Circuit électrique
• Intensité du courant électrique
• Tension électrique
• Mesures d’intensité et de tension électriques
• Fonction linéaire, proportionnalité

PRÉSENTATION DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE


• Second chapitre du programme en électricité.
• Il s’agit de découvrir la notion de résistance électrique d’un conducteur et d’établir la
relation entre l’intensité du courant, la tension électrique et la résistance dans le cas d’un
résistor.
• Application concrète de la fonction linéaire (math)
• Gestion et prévision de phénomènes d’échauffement dans des appareils électriques
usuels et circuits électroniques (technologie)

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Enquête auprès de réparateurs d’appareils électroniques (radios, téléviseurs,…)
1. Découvrir différentes résistances (conducteurs ohmiques) (types, formes).
2. Relever les indications marquées sur ces composants. Que signifient ces indications ?
3. Citer quelques utilisations courantes de ce type de composants.

DEROULEMENT
Résultats attendus (explicitation des OS)
• Énoncé de la loi d'ohm pour un résistor.
• Détermination expérimentale de la résistance d’un conducteur ohmique
• Utilisation de la loi d'Ohm
• Explication et prévention de certains phénomènes électriques

21
SÉQUENCE 1 : NOTION DE RÉSISTANCE DURÉE : 1H
Activités professeur Activités élèves
Le professeur Les élèves
• Introduit le cours à partir des activités • échangent avec le professeur sur les
préparatoires déjà réalisées par les activités préparatoires
élèves (s’informe des interrogations des
• sont en Interactions avec le
élèves, de leurs représentations sans
professeur
apporter des réponses définitives à ce
niveau de la leçon) • réalisent l’expérience correspondant à
la situation d’apprentissage.
• Présente la situation d’apprentissage
• exposent les résultats des activités
• Présente les résultats attendus
expérimentales.
• Fait découvrir expérimentalement par les
• essaient de définir le concept clef de
élèves la notion de résistance électrique d’un
résistance électrique.
conducteur.
• Dégage, après essai par les élèves, la
définition de résistance électrique d’un
conducteur.

Trace écrite 1
Notion de résistance
Montage.

Expérience 2
Expérience 1
Observations
Expérience 1 : la lampe s’allume, le courant I1 =
Expérience 2 :
- la lampe s’allume avec un éclat plus faible que dans l’expérience 1
- I2 =
- I2 inférieur à I1
Interprétation
Chaque conducteur est caractérisé par une propriété qui empêche plus ou moins le passage du
courant électrique : cette caractéristique est appelée résistance du courant électrique.

Conclusion
Dans un circuit électrique l’intensité du courant dépend de la résistance des dipôles.

22
SÉQUENCE 2 : LOI D’OHM DURÉE : 1H

Activités professeur Activités élèves

Le professeur Les élèves


• Présente la situation d’apprentissage • Interactions avec le professeur
• Présente les résultats attendus • réalisent l’expérience correspondant à
• Fait réaliser les expériences 1 et 2 par les la situation d’apprentissage.
élèves • exposent les résultats des activités
• Dégage, après essai par les élèves, la loi expérimentales.
d'Ohm pour un résistor. • essaient d’établir la loi d’Ohm et de
l’énoncer.

Trace écrite 2
Loi d’ohm
Étude expérimentale de la loi d’Ohm

Schéma du montage

Le rhéostat permet de modifier simultanément


l’intensité I du courant dans le circuit et la
tension U aux bornes du résistor.

Tableau de mesures
I (mA)
U (V)
Exploitation :
- Tracé de la caractéristique U = f(I) ;

- Détermination de la pente ;

Détermination de la valeur résistance R.

Énoncé de la loi d’Ohm :


La tension U aux bornes d’un conducteur ohmique est égale au produit de la résistance R par l’intensité I
du courant.

Expression de la loi d’Ohm :


U en volts (V)
U = RI I en ampères (A)
R en ohms (Ω)

23
EVALUATION Durée 1H
Évaluation formative

Table de spécification
• Énoncer la loi d'ohm pour un résistor.
• Tracer la courbe U = f(I) à partir d'un tableau de mesure.
• Déterminer la résistance d'un résistor.
• Utiliser la loi d'Ohm

Objectifs spécifiques de la leçon Numéro de Niveau taxonomique


l’exercice
Énoncer la loi d'ohm pour un 1, 2, 5 Connaissance
résistor.
Tracer la courbe U = f(I) à partir 3
d'un tableau de mesure. Connaissance/compréhension
Déterminer expérimentalement la 6 Application
résistance d'un résistor.
Utiliser la loi d'Ohm 4 Application

Exercice 1 : Énoncer la loi d’Ohm


Exercice 2 : Donner la relation entre U, I et R en précisant les unités
Exercice 3 : Indiquer le(s) graphe(s) qui correspond(ent) à la relation entre U, I et R dans le
cas d’un conducteur ohmique.

a) b) d)
c)

Exercice 3 : L’intensité du courant qui traverse un conducteur ohmique est de 3 A lorsque la


tension ses bornes est de 12V.
Quelle est la résistance du conducteur ohmique ?
Que devient l’intensité quand la tension est de 10 volts ?
Exercice 4: Parmi les formules ci-dessous mettre une croix dans là ou les cases qui
correspondent à la loi d'Ohm

a) I = U/R b) I = RU c) R = U/I d) U = I/R

Exercice 5 : On a mesuré l’intensité I pour différentes tensions U aux bornes d’un conducteur
ohmique. On obtient le tableau de mesures suivant.

I (mA) 0 15 25 40 50 60 80
U(V) 0 0 ,50 0,82 1,34 1,66 1,98 2,66

a. Trace le graphe de la tension en fonction de l’intensité du courant


b. Détermine la valeur de la résistance R du conducteur

INTÉGRATION DES ASPECTS TRANSVERSAUX :


 l’interdisciplinarité
Thème(s)/concept(s) Disciplines de partage
Loi d’Ohm Mathématiques

24
TITRE DE LA LEÇON 2 : RESISTANCE D’UN FIL HOMOGENE DE SECTION
CONSTANTE DURÉE : 2H

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
• Établir expérimentalement que la résistance d’un fil métallique varie avec la longueur, la
section et la nature du fil
• Établir la relation R = ρ.l/s
• Expliquer quelques critères de choix des câbles électriques

LISTING DES PRÉ-REQUIS

• Circuit électrique
• Intensité du courant électrique
• Tension électrique
• Résistance électrique
• Loi d’Ohm
• Mesures d’intensité et de tension électriques
• Notion proportionnalité en math

PRÉSENTATION DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE


Cette leçon est la seconde du chapitre « Résistance électrique » et fait suite à la leçon sur la loi
d’Ohm. Elle étudie les facteurs dont dépend la résistance d’un fil conducteur homogène de section
constante. La leçon se résume en une séquence qui est traitée sous forme d’activité expérimentale
(TP cours).
La relation établit permet aux élèves de comprendre le choix porté sur certains métaux dans le
transport du courant électrique (le cuivre pour les fils de câblage en électricité).

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
• Rechercher auprès d’un électricien la nature des fils utilisés pour le transport du courant
électrique
• Indiquer le type d’utilisation pour chaque type de fil
• Faire une recherche sur le classement des pouvoirs conducteurs des métaux usuels

DEROULEMENT
Résultats attendus (explicitation des OS aux élèves)

Vous serez capables de


• vérifier que la résistance d’un conducteur dépend des facteurs suivants : longueur du fil
conducteur, sa section, et sa nature caractérisé par sa résistivité
• d’expliquer quelques critères de choix des câbles électriques
• de prendre les précautions nécessaires pour l’utilisation de fils à la maison

Matériel et supports didactiques


Multimètre (à utiliser en Ohmmètre), différents fils métalliques de longueurs et de sections différentes,

Organisation de la classe : Les élèves travaillent en sous- groupes

25
Activités professeur Activités élèves

Le professeur introduit le cours à partir des activités Les élèves :


préparatoires déjà réalisées par les élèves (s’informe • échangent avec le professeur sur les
des interrogations des élèves, de leurs activités préparatoires
représentations sans apporter des réponses
définitives à ce niveau de la leçon)

Activité1 : • mesurent R et complètent le tableau


étude de l’influence de la longueur du fil suivant
Met à la disposition des élèves trois fils métalliques
de même diamètre d, mais de longueurs : l1, l2=2 l1, L (m) l1 l2 l3
et l3=3 l1 R (Ω)
Faire mesurer R pour chaque fil et dresser un
tableau de mesures

Activité2 :
• mesurent R et complètent le tableau
étude de l’influence du diamètre du fil
suivant
Met à la disposition des élèves trois fils métalliques
de même longueur l, mais de sections s1, s2 = 2s1 et
Section (s) d 2d 3d
s3 = 3s1 en les torsadant au besoin.
R (Ω)
Faire mesurer R pour chaque fil et dresser un
tableau de mesures

Activité3 :
étude de l’influence du matériau du fil
Met à la disposition des élèves trois fils métalliques • Choisissent le matériau, mesurent R et
de même longueur l et de même diamètre d, mais complètent le tableau suivant
constitués de métaux différents
Faire mesurer R pour chaque fil et dresser un Matériau
tableau de mesures R (Ω)

Activité 4
En interaction avec les élèves, faire établi
l’expression de la résistance en fonction de la
longueur, de la section et de la nature du fil • Établissent la relation qui lie R à l, s et
ρ.
Le professeur supervise la séance en donnant
des coups de pouce au besoin

26
Trace écrite

RESISTANCE D’UN FIL HOMOGENE DE SECTION CONSTANTE

Activité 1 : influence de la longueur du fil

L (m) l1 l2 l3
R (Ω)

la résistance d’un fil homogène est proportionnelle à la longueur l du fil

Activité 2 : influence du diamètre du fil

Section (s) d 2d 3d
R (Ω)

la résistance d’un fil homogène est inversement proportionnelle à la section s du fil

Activité 3 : influence de la nature du fil

matériau
R (Ω)

la résistance d’un fil homogène dépend de la nature du fil

Expression de la résistance
R = ρ.l/s
où ρ est une constante physique caractérisant la nature du fil : on l’appelle résistivité.
Elle s’exprime en ohm.mètre (Ω.m).

Évaluation formative

Table de spécification
Objectifs spécifiques de la leçon Numéro de Niveau taxonomique
l’exercice
Établir expérimentalement que la résistance 3 Résolution de problème
d’un fil métallique varie avec la longueur, la
section et la nature du fil
Établir la relation R = ρ.l/s 2, 3 Application
Expliquer quelques critères de choix des 3 Connaissance/application
câbles électriques

Exercice 1 :Donner la relation liant la résistance R d’un fil, sa longueur L, sa section s, sa résistivité ρ.

Exercice 2 :
2.1 La résistance d’un fil conducteur est proportionnelle :

A la résistivité ρ de la substance constitutive


A la section s du fil
A la la longueur L du fil
2
Au carré de la longueur L du fil

2.2 Établir alors la relation qui lie R à L, s et ρ

27
Exercice 3 : exercice à caractère expérimental :
Objectifs :
il s’agit
- de déterminer à partir des résultats d’un TP (qui peut être repris par les élèves) les
paramètres dont dépend la valeur de la résistance d'un conducteur ohmique.
- de donner quelques applications à partir des résultats obtenus

Les fils métalliques sont des conducteurs ohmiques.

A. Influence de la longueur du fil


On mesure la résistance R de fils de nichrome (alliage nickel- chrome), de même diamètre mais de
longueur L différentes. Pour cela, on utilise un ohmmètre et on relie directement ses bornes aux
extrémités du fil métallique.
On obtient les résultats suivants.
L (m) 0,50,75 1
R (Ω)7,711,5 15,4
Observez les résultats et conclure:
Réponse : Pour des fils de même matériaux et de même diamètre, plus la longueur du fil augmente et
plus la résistance augmente.

B. Influence du diamètre du fils


On mesure la résistance R de fils de nichrome de mêmes longueur mais de diamètres D différentes.
On obtient les résultats suivants.

D (mm)0,3 0,5
R ( Ω) 15,4 5,5
Observez les résultats et conclure:
Réponse : Pour des fils de même matériaux et de même longueur, plus le diamètre du fil augmente et
plus la résistance diminue.

C. Influence du matériau
On mesure la résistance R de fils de nichrome de mêmes longueur, de même diamètres, mais
constituées de matériaux différents.
On obtient les résultats suivants.
Matériau cuivrenichromeconstantanAluminium
R (Ω) 8,6 550 250 14

Observez les résultats et conclure:


Réponse : La résistance du fil (même longueur, même diamètre) dépend du matériau qui le constitue.

D. Conclusion
La résistance d'un fil conducteur dépend de sa longueur, de son diamètre et du matériau qui le
constitue.
Quelques applications
• Le cuivre : Les fils sont peu résistants d'où leur utilisation dans les circuits électriques.
• L'aluminium : de faible résistance. Les fils sont plus légers et moins couteux que les fils du cuivre.
Utilisé pour le transport de l'électricité sur de grandes distances

28
Titre de la leçon 3 : ASSOCIATION DE RÉSISTORS DURÉE 2H

Cette leçon se résume en une séquence qui sera traitée sous forme d’activité expérimentale élèves
(cf. fiche de TP en annexe)

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

• Établir l’expression de la résistance équivalente pour deux résistors associés en série et pour
deux résistors montés en dérivation
• Utiliser l’expression de la résistance équivalente pour deux résistors associés en série et pour
deux résistors montés en dérivation

LISTING DES PRÉ-REQUIS

• Circuit électrique
• Montage en série et montage en dérivation
• Loi d’Ohm

PRÉSENTATION DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE

• Troisième leçon du second chapitre d’électricité.


• Il s’agit de découvrir les avantages et les inconvénients des différents types de montages
(série ou dérivation)

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES

• Enquête auprès de réparateurs d’appareils électroniques (radios, téléviseurs,…)


• Exposés sur les installations électriques domestiques (maisons, tentes pour chants
religieux…)

DEROULEMENT
Situation-problème
Un réparateur de téléviseurs ne dispose que de deux résistors de 100 Ω alors qu’il n’a besoin que
d’un résistor de 50 Ω. Pour l’aider, proposez-lui une association des ces résistors…

Résultats attendus (explicitation des OS)


• Déterminer, à partir d’un ohmmètre la résistance équivalente à l’association en série et en
parallèle de deux résistors
• Utiliser les lois d’association (en série et en dérivation) des résistors

Ressources pédagogiques (matériel/ produits/supports)

- Résistors identiques si possible


- Appareils de mesure (ampèremètre, voltmètre, multimètre)
- Générateur (pile)
- Fils de connexion
- Interrupteur

Organisation de la classe : en groupes

29
Activités professeur Activités élèves

Le professeur Les élèves :

• Introduit le cours à partir des activités


• échangent avec le professeur sur les
préparatoires déjà réalisées par les
élèves (s’informe des interrogations des activités préparatoires
élèves, de leurs représentations sans
apporter des réponses définitives à ce
niveau de la leçon)
• Présente la situation d’apprentissage • Interactions avec le professeur
• Présente les résultats attendus
• Met à la disposition de chaque groupe deux • réalisent les expériences
résistors de même valeur et un ohmmètre correspondant à la situation
• Fait découvrir à partir d’un ohmmètre les d’apprentissage.
lois d’association (en série et en dérivation) • Rédigent un rapport des activités
des résistors expérimentales
• Fait noter les observations et les résultats • exposent les résultats des activités
pour chaque type de montage expérimentales.
• Faire faire un compte-rendu de TP par • essaient de trouver les lois
chaque groupe d’association en série et en dérivation
de deux résistors

Trace écrite

Association de résistors
1- Association de résistors en série

Expérience

Réalisons le montage ci-dessous

Interprétation

On mesure l’intensité du courant I dans le circuit. On constate que l’intensité du courant est constante
en tout point du circuit.

30
La tension UPN aux bornes du générateur est égale à la somme des tensions UAB et UBC
respectivement aux bornes des deux résistors : UPN = UAB + UBC (1)

Avec UAB = R1I , UBC = R2I et UPN = ReqI où Req est la résistance équivalente à l’ensemble R1 et R2.
De (1) on déduit que : Req = R1+R2

Généralisation : Si des résistors sont montés en série, la résistance équivalente est égale à la
somme des résistances.

2- Association de résistors en dérivation

Expérience
Réalisons le montage ci-dessous
Photo provisoire : montage en dérivation

Interprétation
On mesure l’intensité du courant I débitée par le générateur et les courants I1 et I2 qui traversent
respectivement les résistors R1 et R2. On constate que l’intensité du courant dans la branche
principale est égale à la somme des courants dérivés I1 et I2.

Loi des nœuds : I = I1 + I2. (1)

La tension UPN aux bornes du générateur est égale à la tension UAB aux bornes de R1 et à la tension
UCD aux bornes de R2.
UPN = UAB = UCD (2)

Or UPN = ReqI, UAB = R1I1 , UCD = R2I2 où Req est la résistance équivalente à l’ensemble R1 et R2.

I = UPN /Req , I1 = UPN /R1 et , I2 = UPN /R2

De (1) on déduit que : UPN /Req = UPN /R1 + UPN /R2

D’où : 1 /Req = 1 /R1 + 1/R2

Généralisation : Si des résistors sont montés en dérivation (ou en parallèle), l’inverse de la


résistance équivalente est égale à la somme des inverses des résistances.

31
EVALUATION

A. Évaluation formative

Table de spécification
• Établir l’expression de la résistance équivalente pour deux résistors associés en série et pour
deux résistors montés en dérivation
• Utiliser l’expression de la résistance équivalente pour deux résistors associés en série et pour
deux résistors montés en dérivation

Objectifs spécifiques de la leçon Numéro de Niveau taxonomique


l’exercice
Établir l’expression de la résistance 2;3;4 Connaissance ; compréhension
équivalente pour deux résistors
associés en série et pour deux
résistors montés en dérivation
Utiliser l’expression de la 1;2;4 Connaissance ; compréhension
résistance équivalente pour deux
résistors associés en série et pour
deux résistors montés en
dérivation

Exercice 1 : Dans le tableau ci-dessous, sons répertoriées les propriétés des associations de deux
résistors. Compléter chaque case par oui ou par non.

Association en série Association en


de R1 et R2 parallèle de R1 et R2

La résistance de l’ensemble
est supérieure à la plus grande
des résistances.
La résistance de l’ensemble
est inférieure à la plus petite
des résistances.

Exercice 2 :
1) Énoncer la loi d’association pour deux résistances R1 et R2 branchées en série.
2) Que peut-on dire de la résistance R de l’ensemble constitué de deux résistances R1 et R2
associées en parallèle ?

Exercice 3 : L’association en série d’une résistance de 39 Ω et d’une résistance de 47 Ω a une


résistance égale à 46 Ω ou 86 Ω ? Choisir la bonne réponse

Exercice 4 : Reproduire le schéma du circuit représenté sur la figure ci-dessous.

1) Placer dans ce circuit un ampèremètre qui permettrait de mesurer l’intensité I et deux voltmètres
pour mesurer la tension aux bornes de l’association et aux bornes de la résistance R1.
2) Dans une expérience, on a choisi R1 = 13 Ω et R2 = 27 Ω. L’ampèremètre indique une intensité de
0,1 A. Calculer la résistance de l’association. Qu’indiquent alors les deux voltmètres ?

32
B. ÉVALUATION SOMMATIVE

Exercice 1 :
Lors de la vérification de la loi d’ohm, on a obtenu le tableau de mesure suivant :

U (V) 3 4.5 6 12
I (A) 0,5 0,75 1 2
Tracer la caractéristique du récepteur utilisé.
Déterminer graphiquement l’intensité du courant pour une tension de 15 V.
Quelle est la valeur de la résistance électrique de ce récepteur ?
Quelle est la tension aux bornes de ce récepteur lorsqu’il est parcouru par un courant d’intensité 1,25
A ? Vérifier graphiquement votre réponse.

Exercice 2 :
On considère une résistance R = 500 Ω, sous une tension U = 200 V.
1) Calculer l’intensité du courant qui le traverse.
2) Sachant que sa longueur L = 6 m et la résistivité de sa nature ρ = 2.5 µΩ.m, Calculer le diamètre
du fil.
3) Que devient la résistance,
3.1- Si la longueur double et le diamètre diminue de moitié ?
3.2- Si la longueur triple et le diamètre diminue du tiers ?

Exercice 3 : Un circuit électrique fermé est composé d’un générateur, d’un résistor de résistance
électrique 50 Ω et d’un appareil sur lequel on relève les indications suivantes :
- nombres de divisions lues : 15
- nombres total de divisions : 25
- Calibre utilisé : 50 mA
Quel est le nom de cet appareil et comment se branche-t-il dans un circuit ?
Faites le schéma du circuit électrique.
D’après les indications de l’appareil, quelle grandeur physique mesure-t-on ?
Après avoir énoncer la loi d’Ohm, calculer la tension électrique existant aux bornes du résistor.
Ce circuit électrique ayant fonctionné pendant une minute, calculer la quantité d’électricité mise en jeu
et en déduire le nombre d’électrons ayant traversé ce circuit pendant ce temps.
On rappelle que la charge de l’électron est :e = 1,6.10-19 c

Fiche de suivi élève et d’auto évaluation


A faire à la fin de chaque contrôle Exercic ELEVE PROF
e
Je sais:
Énoncer la loi d’Ohm 1 A P D A P D N
N
Formuler la loi d’Ohm 1 A P D A P D N
N
Utiliser la loi d’Ohm 4 A P D A P D N
N
Reconnaître la loi d’Ohm 5 A P D A P D N
N
Identifier la caractéristique d’un conducteur ohmique 1 A P D A P D N
N
Calculer la résistance d’un conducteur ohmique à partir de la 4 A P D N A P D N
loi d’Ohm
Tracer la caractéristique d’un conducteur ohmique 6 P D A A P D N
N
Déterminer expérimentalement la résistance d’un conducteur 6 A P D A P D N
ohmique (à partir de la caractéristique) N
Légende : A : acquis P : Presque acquis D : Début d’acquisition N : Non acquis

33
C EVALUATION DE L’INTEGRATION

L’installation électrique d’une maison doit comporter les lampes et les appareils électroménagers dont
les puissances sont données ci-après :
• 1 lampe de 100 W dans le salon
• 1 lampe de 75 W à la cuisine
• 1 lampe de 50 W dans chacune des 4 chambres
• 2 lampes de 50 W dans le couloir
• 1 poste radio de 10 W
• 1 réfrigérateur de 60 W
• 1 poste téléviseur de 75 W
• 1 fer à repasser de 750 W

1 Représenter le schéma du circuit « éclairage » sachant qu’on veut allumer chacune des lampes
individuellement sauf au niveau du couloir où les deux lampes s’allume simultanément.
Pour simplifier, on considérera que la lampe du salon est commandée par un seul interrupteur et que
dans le salon également les deux lampes sont commandées par un seul interrupteur.
2 Evaluer la puissance maximale consommée si toutes les lampes et tous les appareils
électroménagers fonctionnent.
3 Si la Sénélec fournit une tension de 220 V pout cette installation, quelle est l’intensité du courant
fournie lorsque toutes les lampes et tous les appareils électroménagers fonctionnent ?
4 La Sénélec propose à ses clients plusieurs types de compteurs : 5A ; 10A ; 15A et 30A. Les
abonnements coûtent d’autant plus chers que la puissance souscrite est élevée.
Quel est le compteur le plus adapté pour que toutes les lampes et tous les appareils électroménagers
fonctionnent simultanément, au moindre coût ?
5 En fait, par soucis d’économie, le choix porte sur le compteur 5A. Lorsque le fer à repasser, le poste
TV, les lampes du salon et de la cuisine fonctionnent, combien de lampes de 50 W peut-on encore
allumer ?
6 Le fer à repasser contient un résistor. Calculer sa résistance et l’énergie, en kWh, consommée
pendant deux heures de repassage.

INTÉGRATION DES ASPECTS TRANSVAUX


 Interdisciplinarité

 TIC
Sites/Logiciels/Produits Description Intégration

http://physiquecollege.free.fr/ Simulation sur l’influence de la


résistance dans un circuit avec Ce produit peut être utilisé en
- Physique chimie au collège : possibilités d’observer remplacement de
Animations et exercices corrigés qualitativement les effets sur une l’expérience réelle et/ou en
- Classe de 4
e lampe et d’établir la loi d’Ohm. complément
- Résistance Évaluation/autoévaluation
- Loi d’Ohm Exercices interactifs formative rapide

Excel Saisir des données et tracer


des graphes
NB. Si on dispose d’un forum, il est intéressant de créer un forum (foire aux questions) où les élèves
peuvent poser des questions et proposer des réponses entre eux

RESSOURCES ET SUPPORTS PEDAGOGIQUES POUR LE PROFESSEUR


e
DIA S. et KANE S.() Sciences physiques, classe de 3 (2010)
ème
PDRH (M. de l’éducation). Guide du professeur de Sciences physiques, classe de 3 (1996)
e
DURANDEAU J. P. Physique Chimie, classe de 3 , Hachette (2003)
e
DEMSG/SFC (M. de l’éducation). Guide d’exercices, Physique et Chimie 3 (1998)
Sites web : Chercher « résistance électrique » avec un moteur de recherche

34
DOMAINE : CHIMIE

CHAPITRE : ACIDES ET BASES Durée 4H

COMPÉTENCES DISCIPLINAIRES : COMPÉTENCE (C1 – C2):


Utiliser les acquis du cours (solutions aqueuses, dissolution, dilution, solutions acides, basiques et
neutres, dosage) dans des situations de résolution de problèmes liés à la préparation de
solutions médicamenteuses (RVO = réhydratation par voie orale…), de jus, à la caractérisation
de solutions, aux dosages, au détartrage, à la neutralisation des acides et des bases …

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Identifier le caractère acide, basique ou neutre d’une solution en utilisant le BBT.
+
Mettre en évidence le caractère ionique des solutions d’acide et de bases (présence d’ions H
-
dans les solutions d’acides et de HO dans les solutions basiques).
Étudier expérimentalement la réaction entre l'acide chlorhydrique et la soude
Écrire l'équation bilan de la réaction entre l'acide chlorhydrique et la soude (écrire l’équation
ionique d’interprétation).
Utiliser la relation à l'équivalence : nA = nB.
Prendre conscience de l'importance des acides et des bases dans la vie courante.
Mesures de sécurité liées à la manipulation des acides et des bases

Ce chapitre C2 est scindé en deux leçons : (solutions acides, solutions basiques) et (réactions
acido-basiques)

TITRE DE LA LEÇON 1 : SOLUTIONS ACIDES ET SOLUTIONS BASIQUES


Durée 2H

Objectifs spécifiques (leçon 1)

• Identifier le caractère acide, basique ou neutre d’une solution en utilisant le BBT.


• Mettre en évidence le caractère ionique des solutions d’acide et de bases (présence
+ -
d’ions H dans les solutions d’acides et de HO dans les solutions basiques).
• Montrer l'importance des acides et des bases dans la vie courante.
• Prendre les précautions nécessaires pour la manipulation des acides

Listing des pré-Requis


Notion de solutions, préparation de solutions, réaction chimique

Présentation de la situation d’apprentissage

Après le chapitre sur les solutions aqueuses, vous abordez l’étude des solutions acides et
basiques.
Les acides et les bases jouent un rôle important dans la vie de tous les jours.
On retrouve leurs utilisations dans des domaines aussi variés que l’agriculture (nature des sols ;
les engrais…), l’industrie (fabrication de savons, la teinturerie..).

Activités préparatoires
Recherchez dans votre environnement divers exemples de solutions acides et basiques

35
DEROULEMENT

Situation déclenchante
Comment distinguer un acide d’une base ?

Résultats attendus (explicitation des OS)


• Identification du caractère acide, basique ou neutre d’une solution par l’utilisation du BBT.
• Mise en évidence du caractère ionique des solutions acides et basiques (présence d’ions
+ -
H dans les solutions d’acides et de HO dans les solutions basiques).
• Prise de conscience de l'importance des acides et des bases dans la vie courante.
• Précautions à prendre dans l’utilisation des acides et des bases.

Vérification des pré requis

Ressources pédagogiques (matériel/ produits/supports)

Tubes à essai + support Bécher ; BBT ; eau distillée ; produits acides et basiques courants
Solution d’acides chlorhydrique ; Solution de soude
Éléments d’un circuit électrique simple (ampoule de 3 V, générateur, interrupteur, fils de
connexion ; électrolyseur)

Organisation de la classe : en groupes

Activités professeur Activités élèves

Le professeur Les élèves


• Introduit le cours par les activités • Interagissent (questions/réponses) avec le
préparatoires professeur pour s’approprier la situation
• Présente la situation d’apprentissage d’apprentissage, les résultats attendus et le
• Présente les résultats attendus problème posé.
• Présente et exploite la situation • Proposent des réponses à la question de la
déclenchante situation déclenchante
• Présente le BBT et fait classer les produits • Utilisent le BBT pour classer les produits
recensés dans les activités préparatoires en
tirés de leur environnement en solutions
solutions acides, neutres ou basiques.
acides, neutres ou basiques.

• Dégage, après essai par les élèves, les • essaient de donner les définitions de
définitions de solutions acides, neutres et solutions acides, neutres et basiques et
basiques. indicateurs colorés
• Fait réaliser expérimentalement que les • réalisent une expérience mettant en
acides et les bases sont des solutions évidence la conductibilité électrique des
électrolytiques. solutions acides et des solutions basiques.

• Explique la conductibilité électrique des


solutions acides et basiques par la présence
+ -
respective d’ions H et HO

• Expose les risques de brûlure et les mesures


de précaution à prendre lors de la
manipulation des acides et des bases. (par
exemple, verser l’eau en premier et non
l’inverse…)

36
Trace écrite
SOLUTIONS ACIDES ET SOLUTIONS BASIQUES :
Observations
Le BBT donne une coloration :
- verte avec l’eau pure, la solution de chlorure de sodium….
- jaune pour certaines substances (jus de citron, vinaigre blanc, infusion d'oseille…)
- bleue pour d'autres (eau de chaux, eau de cendre, eau de javel…..)

(c). BBT + ( d ) BBT ( d ) BBT ( d ) BBT (a) BBT + (a) BBT + (a) BBT +
eau + vinaigre + oseille + citron eau de lessive eau de
distillée cendre javel

Interprétation
Le BBT change de couleur suivant le milieu : c’est un indicateur coloré.
IL existe d'autres indicateurs colorés: tournesol, hélianthine, phénolphtaléine......

Les Solutions Acides


Définition :les solutions dans lesquelles le BBT est jaune, sont des solutions acides
Exemples :
• Acides familiers : infusion d’oseille, jus de citron, vinaigre, aspirine, jus de tamarin
• Acides de laboratoires : Acide chlorhydrique (solution aqueuse de chlorure d'hydrogène,
acide sulfurique, acide nitrique, acide acétique (vinaigre), acide oxalique, acide
acétylsalicylique (aspirine).....
Les Solutions Basiques
Définition : les solutions dans lesquelles le BBT est bleu, sont des solutions basiques
Exemples :
• Bases familières: l'eau de javel, la lessive, les savons, l'eau de chaux, l’eau de cendre.
• Bases de laboratoires: solutions aqueuses d'hydroxyde de sodium ou de soude, solution
aqueuse d'hydroxyde de potassium ou potasse , solution aqueuse d'ammoniac appelée
ammoniaque
Les Solutions Neutres
Définition : les solutions dans lesquelles le BBT est vert, sont des solutions neutres
Exemples : eau distillée, solution de chlorure de sodium

Propriétés des acides et des Bases


Conductibilité électrique :
Les solutions acides et basiques conduisent le courant électrique (électrolyse de l'eau) : elles sont
constituées d'électrolytes.

Action des acides sur le calcaire

37
Observations

En expirant dans le
tube à essai, l’eau
L’acide chlorhydrique versé sur le calcaire
de chaux qu’il
donne des produits dont le dioxyde de
contient se trouble.
carbone qui trouble l’eau de chaux
Elle devient laiteuse.

Interprétation :
Le gaz qu'on expire est constitué essentiellement de dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone
rend laiteux l'eau de chaux, on dit qu'il la trouble.
Lorsqu’on verse l'acide chlorhydrique sur le calcaire, du dioxyde de carbone se forme.
L'acide et le calcaire ont réagi.

EVALUATION
A. Évaluation formative

Table de spécification

Objectifs spécifiques de la leçon Numéro de Niveau taxonomique


l’exercice
Identifier le caractère acide, 1 Connaissance/compréhension
basique ou neutre d’une solution
en utilisant le BBT.
Mettre en évidence le caractère 3;4 Application/Résolution de
ionique des solutions d’acide et de problème
+
bases (présence d’ions H dans les
-
solutions d’acides et de HO dans
les solutions basiques).
Prendre les précautions 2;4 Résolution de problème
nécessaires pour la manipulation
des acides

Exercice1
1-2 Compléter les phrases suivantes :
une solution est dite acide si elle fait virer le BBT vert au ……….elle est par contre…………si elle
le fait virer au bleu .

38
les acides attaquent le calcaire et donnent du sel, du……………..,de l’eau et de la chaleur.
le………………..trouble l’eau de chaux en la rendant laiteuse.
les solutions acides et les solutions basiques conduisent le courant électrique, on dit qu’elles sont
des …………..
e)pour préparer une solution aqueuse d’acide sulfurique, un laborantin dispose d’eau distillée et
d’acide sulfurique concentré. Il doit alors verser l’……………..dans l’……………

Exercice 2
Fatou achète dans le commerce de la soude vendue en boite pour déboucher son évier. Le
vendeur lui indique qu’il faut la mettre dans les parties bouchées des tuyaux et verser de l’eau
chaude dessus. Indique quelles précautions doit prendre Fatou lors de la manipulation de ce
produit
A. Évaluation sommative
Exercice 3
Proposez une expérience permettant de montrer le caractère ionique de la solution de l’acide
chlorhydrique.
Exercice 4
Au laboratoire un élève trouve deux flacons contenant chacun une solution incolore et
+ -
transparente. Mais leurs étiquettes se sont décollées. Sur l’une, on peut lire (2H + Cl ) et sur
l’autre, éthanol C2H6O
Quelle formule correspond à une solution ionique ? Est-elle correctement écrite ? Sinon, la
corriger. Nommez la solution.
Proposez une expérience permettant de recoller correctement chaque étiquette sur son flacon.
Décrire ce que l’on observe dans chaque cas et ce que l’on peut en conclure.

Intégration des aspects transversaux :

 l’interdisciplinarité

Thème(s)/concept(s) Disciplines de partage


Solutions acides ; solutions basiques SVT ; géographie

 TIC

TITRE DE LA LEÇON 2 : RÉACTION ACIDO-BASIQUE Durée 2H

Objectifs spécifiques…
• Étudier expérimentalement la réaction entre l'acide chlorhydrique et la soude
• Écrire l'équation bilan de la réaction entre l'acide chlorhydrique et la soude (écrire l’équation
ionique d’interprétation).
• Utiliser la relation à l'équivalence : nA = nB.

Situation d’apprentissage :
Cette leçon complète la précédente. Elle porte sur les réactions acido-basiques et la technique du
dosage colorimétrique. Les dosages acido-basiques sont largement utilisés en médecine et dans
l’industrie pour l’analyse quantitative de divers milieux.

Activités préparatoires
Effectuez des recherches sur :
• les techniques de dosage utilisées en pharmacie.
• la pharmacopée et les difficultés liées aux dosages médicamenteux.

39
DEROULEMENT

Résultats attendus :
• Étude expérimentale de la réaction entre l'acide chlorhydrique et la soude
• Écriture de l'équation bilan de la réaction entre l'acide chlorhydrique et la soude (écriture de
l’équation ionique d’interprétation).
• Utilisation de la relation à l'équivalence : nA = nB.

Vérification des pré requis

Situation déclenchante (séquence 1)


Que se passerait –il si on mettait, dans un tube à essai contenant du BBT, simultanément de l’acide
chlorhydrique, de l’hydroxyde de sodium ?

Séquence 1: REACTION ACIDO BASIQUE Durée : 1H

Ressources pédagogiques (matériel/ support/ produit


Solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, solution aqueuse d’acide chlorhydrique, BBT, Burettes,
bécher, thermomètre,

Organisation de la classe: travail de groupe

Activités professeur Activités élèves


Le professeur : Les élèves :
• Introduit le cours par les activités • Interagissent (questions/réponses) avec
préparatoires le professeur pour s’approprier la
• Présente la situation d’apprentissage situation d’apprentissage, les résultats
• Présente les résultats attendus attendus et le problème posé
• Présente et exploite la situation
déclenchante

• Fait réaliser par les élèves • réalisent et interprètent l’expérience


expérimentalement la situation relative à la situation déclenchante et
déclenchante et fait interpréter les notent leurs observations
observations à chaque étape

• Faire interpréter par les élèves la couleur • tente d’interpréter qualitativement la


verte par une situation où le mélange n’est neutralisation
ni acide, ni basique : il y a eu réaction de
neutralisation entre l’acide et la base
• Fait écrire l’équation bilan de la réaction et • écrivent l’équation ionique et notent
généralise : l’équation bilan de la réaction
+ - + - +
• Acide + base sel+eau+ chaleur (H + Cl ) + (Na + HO ) (Na + Cl-) + H2O
• Fait faire le bilan molaire à l’équivalence • Interprètent le changement de couleur du
acido-basique et interpréter l’évolution de la BBT au cours de l’expérience
couleur du BBT lors de l’expérience

40
Trace écrite
RÉACTIONS ACIDO BASIQUE

Expérience

( a ) Le bécher ( b ) Le bécher ( c ) La ( d )On continue


contient une contient une neutralisation est à verser de
solution aqueuse solution aqueuse atteinte. On a l’acide après la
d’hydroxyde de d’hydroxyde de ajouté la quantité neutralisation de
sodium sodium juste nécessaire la base. Le BBT
additionnée à du additionnée à du d’acide prend sa teinte en
BBT. L’ajout BBT. Une chlorhydrique milieu acide.
d’acide quantité d’acide pour réagir avec
chlorhydrique n’a chlorhydrique est toute la base. Le
pas encore additionnée ; la BBT a sa teinte
commencé. neutralisation en milieu neutre.
n’est pas encore
atteinte.

Interprétation
Lorsque le BBT est vert, le mélange n’est ni acide ni basique. L’acide et la base ont disparu de la
solution. On dit qu’ils se sont neutralisés. Des expériences montrent que les produits formés sont
l’eau et le chlorure de sodium NaCl (voir activités professeur). Le surplus d’acide ajouté donne au BBT
sa teinte acide.
Généralisation : réaction acido- basique :
La réaction entre une solution acide et une solution basique donne du sel et de l’eau. La réaction est
exothermique.
ACIDE + BASE SEL+EAU+CHALEUR

Point équivalent :
Quand la coloration est verte, le mélange est neutre. Toutes les moles d’acide ont réagit avec toutes
les moles de base : on dit qu’on est au point équivalent.
L’équation bilan permet d’écrire, la réaction se faisant mole à mole :
nA = nB et par suite, CAVA = CBVB
Après la neutralisation, toutes les moles de base ont été neutralisées et il y a un excès de moles
d’acide versé.

41
Séquence 2: DOSAGE ACIDO BASIQUE DUREE : 1H

Situation déclenchante (séquence 2)


Peut-on utiliser les réactions acido basiques pour déterminer la concentration d’une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration inconnue ?

Ressources pédagogiques (matériel/ support/ produits)

Burettes, bécher, thermomètre, solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, solution aqueuse d’acide
chlorhydrique, BBT

Organisation de la classe: travail en groupe

Activités professeur Activités élèves

Le professeur : Les élèves :


• Présente la situation d’apprentissage • Interagissent (questions/réponses) avec
• Présente les résultats attendus le professeur pour s’approprier la
• Expose la situation déclenchante : situation d’apprentissage, les résultats
. attendus et le problème posé
• Fait réaliser par les élèves
expérimentalement la situation • réalisent l’opération de dosage d’une
déclenchante. solution de soude par une solution
d’acide chlorhydrique
• Fait faire une synthèse du protocole de • font la synthèse du protocole de dosage
dosage

Trace écrite
DOSAGE ACIDO BASIQUE
Définition
Doser une solution, c’est déterminer sa concentration à l’aide d’une autre solution de concentration
connue, en faisant réagir l’une sur l’autre.
Dosage colorimétrique :
Un dosage est dit colorimétrique si le point équivalent est déterminé en utilisant un indicateur coloré.
Réalisation
La solution qui dose (solution titrante) est placée dans la burette alors que la solution à doser et
quelques gouttes de BBT sont placées dans un bécher. On verse ml par ml la solution titrante
jusqu’au point équivalent.

Burette contenant la solution titrante

42
Bécher contenant la solution à doser
et quelques gouttes de BBT
Evaluation
A Evaluation formative

Exercice 1
Définir les termes :
-doser une solution d’acide chlorhydrique
-doser une solution d’hydroxyde de sodium
-dosage colorimétrique
Exercice 2
Décrire, en vous aidant d’un schéma annoté,l’opération de dosage d’une base par un acide.
B Evaluation sommative
-1 -1 -1 -1
M (Na) = 23 g.mol , M (O) = 16 g.mol ; M (H) = 1 g.mol ; M (Cl) = 35,5 g.mol

Exercice 3
1. Qu’appelle-t-on neutralisation totale dans un dosage acido-basique
2. Soit (S1) la solution obtenue en dissolvant 4 g d’hydroxyde de sodium (NaOH) dans 500 mL d’eau
sans changement de volume. Calculer sa concentration molaire volumique C1.
3. On prélève de (S1) des volumes V1 = 5 mL, V2 =10mL et V3 = 20mL que l’on verse respectivement
dans les tubes A, B et C contenant chacun quelques gouttes de BBT.On ajoute respectivement dans
chaque tube 40mL d’une solution aqueuse S2 d’acide chlorhydrique (HCl) de concentration massique
-1
Cm2 = 1,825 g.L . Préciser la couleur et le caractère (acide, basique, neutre) de la solution contenue
dans chaque tube.

C Activité d’intégration chapitre C1-C2


On dispose au laboratoire de quatre flacons notés A, B,C,D, contenant des solutions aqueuses
différentes. Ces solutions sont dans un ordre quelconque, une solution d’acide chlorhydrique, une
solution d’hydroxyde de sodium, une solution de chlorure de sodium, et une de nitrate de
potassium. Les étiquettes des flacons étant perdues, le laborantin se propose de réaliser des tests
afin d’identifier la solution contenue dans chaque flacon. Il fait un prélèvement de chaque solution,
y ajoute quelques gouttes de BBT, et notent la couleur obtenue.
Les résultats sont consignés dans le tableau suivant.
solution Couleur BBT
Solution A verte
Solution B jaune
Solution C bleue
Solution D verte
1) précisez les solutions contenues dans les flacons B et C.
2) Le test au BBT est-il suffisant pour identifier la solution contenue dans chaque flacon ?
3) On mélange 50 mL de la solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire 0,05 mol /L
avec 10ml de la solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire 0,25mol/L et quelques
gouttes de BBT. Comparez les quantités d’acide et de base mises en présence. En déduire la
teinte prise par le BBT dans ce mélange.
Intégration des aspects transversaux :
 l’interdisciplinarité

Thème(s)/concept(s) Disciplines de partage


Réactions acideo-basiques SVT ; géographie ( environnement)
 TIC

Produits/sites Description Intégration

http://www.uel.education.fr/consultation/reference/chimie/ Choix d’un


solutaque/simuler/chapitre7/partie1/sim_dos_ph_indic.swf indicateur coloré Dans le cours
sur la détermination ou en
du point complément
d’équivalence

43

Vous aimerez peut-être aussi