CDR Variables Culturelles 2
CDR Variables Culturelles 2
CDR Variables Culturelles 2
la Recherche
• Des clés pour la mise en œuvre et l’optimisation du contrôle interne, Unité de Recherche IFACI (octo-
bre 2011)
• Transposition des normes professionnelles de l’audit interne et bonnes pratiques : Edition spéciale
Administrations d’Etat, Groupe Professionnel « Administrations de l’Etat » (septembre 2011)
• Transposition des normes professionnelles de l’audit interne et bonnes pratiques : Edition spéciale
Collectivités Territoriales, Groupe Professionnel « Collectivités territoriales » (avril 2011)
• La fraude : comment mettre en place et renforcer un dispositif anti-fraude ?, Unité de Recherche
IFACI (décembre 2010)
• La création de valeur par le contrôle interne, Unité de Recherche IFACI (septembre 2010)
• Pour un urbanisme du contrôle interne efficient - Prises de position du Groupe Professionnel
Banque, Groupe Professionnel « Banque » (avril 2010)
• L’audit de la fraude dans le secteur bancaire et financier, Groupe Professionnel « Banque » (janvier
2010)
• Création et gestion d’une petite structure d’audit interne, Unité de Recherche IFACI (janvier 2009)
• Une démarche d’audit de plan de continuité d’activité, Unité de Recherche IFACI (juillet 2008)
• Guide d’audit du développement durable : comment auditer la stratégie et les pratiques de déve-
loppement durable ?, Unité de Recherche IFACI (juin 2008)
• Contrôle interne et qualité : pour un management intégré de la performance, Unité de Recherche
IFACI (mai 2008)
• Evaluer et développer les compétences des collaborateurs, Antenne régionale Aquitaine IFACI
(novembre 2007)
• Audit des prestations essentielles externalisées par les établissements de crédit et les entreprises
d’investissement – 2ème Edition, Groupe Professionnel «Banque » (janvier 2007)
• La cartographie des risques, Groupe Professionnel « Assurance » (juillet 2006)
• L’audit interne et le management des collectivités territoriales, Unité de Recherche IFACI (mai 2006)
• Une démarche de management des connaissances dans une direction d’audit interne, Unité de
Recherche IFACI (mai 2006)
• L’auto-évaluation du contrôle interne, Unité de Recherche IFACI (octobre 2005)
• Cartographie des Risques, Groupe Professionnel « Immobilier Locatif » (septembre 2005)
• Étude du processus de management et de cartographie des risques, Groupe Professionnel « Industrie
et commerce » (janvier 2004)
• Pour un bon audit du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux, Groupe Professionnel «
Banque » (février 2004)
• L’efficacité des Comités d’audit – Les meilleures pratiques, PwC – The IIA Research Foundation –
Traduction IFACI – PwC (mai 2002)
• Gouvernement d’entreprise et Conseil d’administration, PwC – The IIA Research Foundation –
Traduction IFACI – PwC (mai 2002)
• Évaluation de la compétence dans la pratique de l’audit interne, Prise de position de l’ECIIA –
Traduction IFACI (2001)
• Management des risques, IIA UK – Traduction Unité de Recherche IFACI (2001)
• Le rôle de l’auditeur interne dans la prévention de la fraude, Prise de position de l’ECIIA – Traduction
IFACI (2000)
Pour plus d’informations : www.ifaci.com
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants
droits, ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction,
par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
R EMERCIEMENTS
L’IFACI tient tout particulièrement à remercier les membres de l’Unité de Recherche qui, sous la
responsabilité de Véronique ROUSSEAU, ont conçu et rédigé ce cahier :
• Conception du questionnaire
Philippe DEREGEL, Responsable de programme Formation, Université Safran ;
Valérie KOLOFELL, Consultant associé, Nicholas Angell SA ;
Christine LASSIEGE, Responsable du management des risques et du contrôle interne, GDF Suez ;
• Relecture
Marie-Hélène GIARDINA, Responsable de l’audit interne, Clemessy ;
Emmanuel LESUR, Consultant ;
Corinne PREVOT-RODRIGUEZ, Contrôleur interne, EDF.
• Mise en forme :
Julie FERRE, Chargée de projets Recherche, IFACI
Perrine BENARD, Documentaliste, IFACI
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S OMMAIRE
Avant-propos ...................................................................................................................................... 5
Introduction ........................................................................................................................................ 6
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
AVANT- PROPOS
Le thème de cette publication, les objectifs et la démarche de l’unité de recherche se prêtent encore
plus à cette nécessaire prise de recul. En effet, les propositions de l’unité de recherche sont des
pistes inédites et originales (par exemple, la dénomination des profils culturels tirés à l’extrême
pour mieux rendre compte des dérives potentielles). Leurs modalités de mises en œuvre devront
être pleinement réfléchies. Les conclusions et les propositions résultant des outils proposés
dépendront des interlocuteurs concernés et seront adaptés à… la culture de l’organisation !
Cette approche, qui fait le pont entre les composantes de la culture d’une organisation et ses
pratiques de contrôle, est une première. L’IFACI compte poursuivre la réflexion dans ce domaine.
Contribuez à cette démarche d’amélioration continue en adressant vos commentaires et sugges-
tions à : [email protected]
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
I NTRODUCTION
Les travaux de l’unité de recherche « Les variables culturelles du contrôle interne » résultent d’une
série de constats de praticiens :
• La culture est en toile de fond de tous dispositifs de contrôle interne et de gestion des
risques parce que c’est :
- un élément de compréhension de la conduite des affaires ;
- un facteur de robustesse ou de faiblesse de la gouvernance ;
- le terreau sur lequel se construit l’environnement de contrôle ;
- la racine de certaines défaillances ou de résistances au changement.
• Ce sujet incontournable est pourtant peu présent dans les démarches classiques
d’audit et de contrôle internes.
• Il est vrai qu’il n’existe pas de démarche structurante pour :
- la prise en considération systématique des dimensions culturelles du contrôle ;
- tirer les conséquences de cette nouvelle grille de lecture en termes d’appropriation
managériale, de renforcement et d’optimisation des dispositifs de contrôle interne.
Aujourd’hui, les organisations évoluent dans un contexte de plus en plus multiforme et pluriel :
• Internationalisation (capital financier, technologies d'origines diverses, implantations à
travers le monde, équipes multinationales, etc.) ;
• Entreprises multi-activités (des industriels vendent des produits financiers) ;
• Produits et services complexes nécessitant l'intervention de plusieurs lignes métiers ;
• Jeu des fusions ou acquisitions qui influencent les objectifs et la culture d'entreprise ;
• Gestion plus complexe des ressources humaines (mode de management, intégration dans
l'équipe, motivation, etc.) ;
• Responsabilité sociétale, environnementale vis-à-vis des générations futures, participation
au développement local (prise en compte des valeurs des différentes parties prenantes,
diversification des objectifs qui ne sont plus uniquement financiers mais aussi durables).
Au-delà des conséquences organisationnelles que ces transformations produisent, la culture des
organisations s’en trouve fortement impactée, avec des manifestations plus ou moins apparentes
ou sous-jacentes, mais toujours avec des résonances importantes et multiples.
Or, la dimension culturelle s’appréhende difficilement, car la culture d’entreprise a cette étrange
qualité d’être la chose la plus partagée et la moins formalisée. Dans un monde occidental forte-
ment marqué par la formalisation, l’informel nous échappe alors qu’il constitue souvent une clé
indispensable à la compréhension fine de la réalité d’une organisation.
Une approche par les variables culturelles permet de disposer d’une méthode opérante et de repé-
rer des composantes identifiables pour mieux appréhender la culture d’entreprise.
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Une bonne connaissance de l’environnement de contrôle est nécessaire car elle permet à la fois :
• de mieux interpréter les résultats de l’évaluation du dispositif de contrôle interne ;
• d’identifier les facteurs clés qui empêcheraient la réalisation des objectifs de contrôle. En
effet, un contrôle peut être complètement inopérant dans certains contextes si la conception
n’intègre pas les valeurs nécessaires à sa mise en œuvre. Il convient également de s’assurer
que ces valeurs sont en adéquation avec la culture de l’organisation ou les métiers qui
devront réaliser le contrôle ;
• d’utiliser les points forts de cet environnement comme levier pour faciliter les améliorations
du dispositif de contrôle.
Dans ce contexte, il nous a paru utile d’élaborer une approche méthodologique et des outils pour
conduire l’analyse des variables culturelles, déterminantes des formes et de l’efficacité du contrôle.
L’objectif de l’unité de recherche est d’apporter une aide à l’auditeur interne et/ou au contrôleur
interne en leur donnant des clés de lecture et des pistes d’action en matière de :
• compréhension de l’environnement de contrôle dans lequel l’auditeur interne, le contrôleur
interne, le manager évoluent ;
• mise en place d’un dispositif de contrôle cohérent avec la culture de l’organisation ;
• formulation de recommandations cohérentes avec la culture d’entreprise ;
• déploiement et amélioration continue d’un dispositif de contrôle ;
• « marketing » du contrôle interne.
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PARTIE 1
A PPROCHE DU GROUPE DE TRAVAIL
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1.1. CONSTATS
Le contrôle interne relève du management. Mais, il n’est pas toujours évident pour un manager
d’apprécier les interactions du contrôle interne avec les variables culturelles. Au préalable, il nous
paraît opportun de clarifier les concepts de contrôle interne et de variables culturelles avant de
questionner leur lien.
Dès lors, contrôler peut signifier vérifier, critiquer, surveiller, maîtriser, coordonner, influencer,
réguler, détenir, manager, gérer, dominer, diriger, piloter, manipuler, examiner, auditer, tester et
d’autres sens encore. Dans le cadre du contrôle interne, nous retenons le sens de maîtrise des acti-
vités comme la littérature2 semble également retenir cette acception.
Dans les Normes internationales professionnelles de l’audit interne3, ces éléments constituent le
cadre et la structure nécessaires à la réalisation des objectifs primordiaux du contrôle interne.
Rappelons que selon le cadre de référence de l’AMF, le dispositif de contrôle interne vise plus
particulièrement à assurer :
a) la conformité aux lois et règlements ;
b) l’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale ou le direc-
toire ;
1 Les typologies des modes de contrôle et leurs facteurs de contingence : un essai de la littérature, Eve Chiapello - Comptabilité-Contrôle-Audit,
tome 2, vol 2, septembre 1996, pp.51-74
2 Voir Henri Bouquin (2005), Op. cité.
3 Glossaire des Normes IIA, traduit par l’IFACI (CRIPP)
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Ces composantes sont sous-tendues par des variables qui se rapportent à diverses dimensions –
l’autonomie, le formel, le pouvoir, la règle, le temps, etc. – prépondérantes dans la culture des
1 Auditer l’environnement de contrôle, Guide pratique IIA, traduit par l’IFACI - avril 2011
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- Pilotage
Les relations entre ces variables
permettent d'identifier et de
Liens (Cf. Partie 3)
caractériser des « profils
(Cf. 4.2)
culturels ».
(Cf. Partie 2)
Clés de lecture et d'analyse mettant en évidence des leviers ou des freins pour :
3 - la mise en place d’un dispositif de contrôle interne,
Champ - le développement du contrôle interne dans l'organisation et,
opérationnel - l'évaluation de la qualité et de l’efficacité du contrôle interne.
(Cf. Partie 4)
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
•
Repérage des points d’accroche entre les variables culturelles et les composantes du
contrôle interne.
• Rapprochement des variables culturelles et définition des profils culturels.
• Rapprochement de cette typologie et des composantes du contrôle interne.
Champ opérationnel
• Mise en évidence des leviers et des freins à l’usage des managers et des fonctions du
contrôle interne.
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
• à l’argent
- par exemple : parler d’argent peut être plus ou moins tabou.
A partir de ces variables, nous avons élaboré un questionnaire de 71 questions (cf. annexe 1 p. 142).
Il s’agit d’un questionnaire de diagnostic permettant de caractériser les traits culturels d’une orga-
nisation.
Le questionnaire et les profils culturels qui sont présentés peuvent servir de cadrage à la propre
réflexion de l’auditeur ou du contrôleur mais ne peuvent constituer des outils « clé en main », en
lecture directe sous forme de réponses standardisées.
L’utilisateur devra, notamment, déterminer la population cible la plus adaptée à son objectif. En
effet, la formulation des questions permet un usage par des experts de l’audit et du contrôle
interne ou un questionnement direct de managers. Le périmètre (groupe, unité opérationnelle,
métier) est également déterminé.
En fonction de la population ciblée, l’utilisation de ce questionnaire produira des résultats néces-
sairement nuancés à cause de la formulation des questions qui renvoient à du ressenti dont il est
difficile de capter les nuances avec des réponses binaires. Pour autant, ce questionnaire constitue
un bon outil de première prise de connaissance des sous-jacents culturels du contrôle qui à l’avan-
tage de pouvoir être enrichi par les réponses recueillies et les différents éclairages des répondants.
L’utilisateur devra affiner les réponses en les confrontant à sa propre connaissance de l’organisa-
tion et en recherchant des éléments de preuves plus factuels de ces premiers indices.
L’unité de recherche a réalisé une enquête auprès de 567 responsables d’audit interne avec un taux
de réponses de 23%. Les réponses ont permis d’établir une cartographie des profils culturels.
Ces profils culturels peuvent être utilisés en repérant les caractéristiques qui sont les plus proches
du terrain sur lequel le contrôleur ou l’auditeur internne travaille, et identifier ainsi les profils
prépondérants. S’agissant d’une typologie, la réalité ne correspond jamais totalement à un profil
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
donné. Il s’agit de repérer des tendances qui peuvent outiller la réflexion et fournir une lecture en
termes de points d’appui et de vigilances.
Pour chaque profil culturel et pour chaque composante du contrôle interne, on pourra analyser, au
travers des réponses aux questions, les leviers, freins ou points de vigilance à prendre en compte
pour :
• le déploiement du contrôle interne dans une nouvelle entité ;
• l’optimisation du contrôle interne en place ;
• l’évaluation du contrôle interne ;
• une meilleure pertinence des recommandations de l’audit interne.
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PARTIE 2
D ES VARIABLES CULTURELLES AUX PROFILS CULTURELS
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L'analyse factorielle des correspondances (AFC) est une analyse multivariée, c’est-à-dire une
analyse qui permet de traiter simultanément plusieurs variables.
Dans son principe, l’AFC a pour objet d’étudier simultanément les lignes et les colonnes d’un
tableau de chiffres et de mettre en évidence les « correspondances », les liaisons entre ces deux
ensembles. Elle s'applique à deux variables qualitatives (nominales) et permet de positionner sur
un graphe les modalités de réponses des deux questions.
Le tableau de départ de l'AFC simple est un tableau croisé (tableau de contingence) présen-
tant la ventilation d'une population sur les modalités de réponses de deux questions qualitatives
(ex : profession et lieu d’habitation).
L'AFCM quant à elle, part d'un tableau disjonctif complet (tableau de Burt) qui présente en ligne
les individus et, en colonne, toutes les modalités des variables qualitatives retenues pour l’analyse.
L'intersection ligne / colonne comporte la valeur 1 si l'individu répond au critère et 0 dans le cas
contraire. Le tableau est dit « disjonctif » dans la mesure où, pour une variable donnée, un individu
ne peut opter que pour une seule des modalités de cette variable. De ce point de vue, l’AFCM
s’applique parfaitement au traitement des questionnaires dont les questions n’appellent qu’une
seule réponse parmi plusieurs proposées.
Ce type d’analyse permet donc de déterminer, à partir d’un tableau de données, un sous-espace
de dimension réduite, visuellement « compréhensible ». Pour obtenir un tel sous-espace, la
méthode consiste à chercher, de manière itérative, les axes « factoriels » qui restituent la part la
plus importante de l’information contenue dans le tableau soumis à l’analyse. Les deux premiers
axes fournissent une partie généralement importante de l'information contenue dans le tableau
initial. Ces deux premiers axes, orthogonaux, constituent un plan dit « factoriel », sur lequel sont
projetés les points-modalités. Par exemple, ici l’opposition en abscisse entre Individu /
Communauté et en ordonnée, l’axe Règle / Autonomie. La disposition des modalités de chaque
variable aide à donner un sens à chaque axe. La proximité ou l’éloignement de ces points sur le
graphe renseigne, a priori, sur leurs associations ou leurs oppositions (cf. annexe 3).
L’AFCM permet ainsi d’observer les combinaisons et les liens entre les variables, c’est un outil
visuellement puissant et très intuitif.
© IFACI 17
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Les réponses au questionnaire ont été soumises à une analyse factorielle des correspondances
multiples (AFCM – voir encadré concernant cette méthodologie d’analyse de données).
Les résultats fournis par l’AFCM (Cf. annexe 3, p. 173) ont permis de dégager deux axes structu-
rants les modalités des variables analysées, avec pour chacun, une double polarité :
• En abscisse, communauté / individu :
La distribution des modalités sur cet axe fait assez clairement apparaître une opposition
entre :
- des modalités caractérisant un environnement mettant en œuvre des logiques commu-
nautaires et de partage, au sein duquel prévalent la modernité et l’anticipation ;
- et des modalités se rapportant plutôt à des logiques individualistes, prenant appui sur
la tradition et valorisant l’ancienneté.
• En ordonnée, règle / autonomie :
Sur cet axe, apparaissent clairement en opposition :
- des modalités caractérisant des environnements fortement encadrés, hiérarchisés,
plutôt orientés vers les résultats et très sensibles aux contraintes temporelles ;
- des modalités renvoyant à des environnements autonomes, orientés vers la relation
sans protocole et le qualitatif et relativement libérés des contraintes temporelles.
Ces deux axes structurent à eux-seuls 75% de l’information. Cette analyse montre tout l’intérêt de
sortir du cadre classique de l’analyse du contrôle interne pour rendre compte de la diversité des
organisations où il doit être déployé.
Ainsi, le cadran Nord-Ouest (Communauté X Règle) décline les définitions classiques du
contrôle interne :
• c’est un processus / dispositif qui concerne une communauté puisqu’il est « mis en œuvre par le
conseil d’administration, les dirigeants, le personnel d’une organisation » ;
• « destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs » en particulier
la conformité aux règles internes et externes.
Nous verrons plus loin en quoi les organisations porteuses de ces deux dimensions ne sont pas à
l’abri d’un dispositif de contrôle interne inefficace.
Notons ici que l’introduction des polarités « Individu » et « Autonomie » mettent en évidence
d’autres caractéristiques. Une prise en compte insuffisante de ces aspects, lors de la conception
d‘un dispositif de contrôle interne ou dans le cadre de sa surveillance permanente, le rende inopé-
rant / inefficace. Ces caractéristiques sont souvent présentes (de façon moins intuitive) dans les
composantes de contrôle interne proposées dans les différents référentiels, d’où l’intérêt de rappe-
ler leur contenu (Cf. Partie 3 p. 28) et d’en faire le lien avec les variables culturelles (Cf. Partie 4.2
p. 43).
L’analyse du positionnement des différentes modalités (cf. encart page précédente et annexe 3
p. 173) aboutit à une typologie de huit profils culturels.
Pour une facilité d’utilisation, l’unité de recherche a nommé ces profils, définissant la matrice ci-
après, en s’attachant à des formulations reflétant les traits culturels dominants qui caractérisent ces
profils.
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
RÈGLE
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS
AUTONOMIE
Chacun de ces huit profils est décrit ci-après en mettant en évidence les variables (en gras) et les
modalités (italique) les plus signifiantes. Le groupe a également nommé la caricature du profil au
cas où les traits culturels sont poussés à l’extrême (exemple : Organisation orientée contrôle Big
brother).
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
P ROFIL
O RGANISATION ORIENTÉE CONTRÔLE
• Mission
• Homme
Action
- Discours centré sur l’efficacité
• Espace
• Règle
• Temps
• Management
• Changement
Pouvoir
- Pouvoir chez les financiers
Tangible
- Traçabilité
- Contrôle
• Autonomie
Relation - Communication
- Gestion sécurisée de l’information
- Communication écrite
• Argent
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
P ROFIL
O RGANISATION PYRAMIDALE
• Mission
• Homme
Action
- Management orienté résultats
Espace
- Contrainte
• Règle
Temps
- Angoisse du lendemain
Management
- Statut
- Centralisation
• Changement
• Pouvoir
• Tangible
Autonomie
- Cadrage
- Hiérarchisation
- Centralisation
Relation - Communication
- Communication protocolaire
• Argent
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
P ROFIL
O RGANISATION UTILITARISTE
Mission
- Mercenaire
Homme
- Collaborateur = ressource interchangeable
- Déshumanisation
• Action
• Espace
Règle
- Manager = prescripteur
• Temps
• Management
• Changement
• Pouvoir
• Tangible
• Autonomie
• Relation - Communication
• Argent
22 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
P ROFIL
O RGANISATION PORTEUSE DE SENS
• Mission
Homme
- Recherche de la connaissance de soi
- Culture de la solidarité
• Action
• Espace
Règle
- Aide à l’action
Temps
- Anticipation
Management
- Discours centré sur la responsabilisation
- Prévalence de la modernité
• Changement
Pouvoir
- Créativité
• Tangible
Autonomie
- Sens - vision
- Discours centré sur la responsabilisation
Relation - Communication
- Partage de l’information
- Communication interne tournée vers les collaborateurs et leurs attentes
• Argent
© IFACI 23
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
P ROFIL
MOSAÏQUE
Mission
- « Adhésion » et « mission » absents du discours
Homme
- Chacun pour soi
- Inégalités
- Pas de recherche de la connaissance de soi
- Pas de confiance dans les autres
- Prédominance des résultats sur l’éthique
- Pas de mobilité
• Action
• Espace
Règle
- Informel, tacite
- Consigne = contrainte
• Temps
Management
- Prévalence de la tradition
- Développement des compétences non prioritaires
• Changement
Pouvoir
- Evolution à l’ancienneté
- Pas de créativité ni d’innovation
• Tangible
Autonomie
- Pas de perspective - pas de sens
- Pas de transversalité
- Pas de délégation
Relation - Communication
- Rétention de l’information
- Communication interne sans lien avec les attentes des collaborateurs
• Argent
24 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
P ROFIL
COMMUNAUTÉ INNOVANTE
• Mission
• Homme
Action
- Orientée montée en compétences
• Espace
• Règle
• Temps
Management
- Prise de décision décentralisée
Changement
- Innovation permanente
- Aisance dans l’incertitude
• Pouvoir
• Tangible
Autonomie
- Partenariat interne
• Relation - Communcation
• Argent
© IFACI 25
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
P ROFIL
R ÉSEAU D ’ EXPERTS
• Mission
• Homme
Action
- Objectifs qualitatifs
Espace
- Open space = opportunité
• Règle
Temps
- Délais non vécus comme une pression
Management
- Management orienté relation
- Pouvoir basé sur l’influence et l’expérience
• Changement
• Pouvoir
• Tangible
Autonomie
- Responsables opérationnels autonomes
Relation - Communication
- Communication non protocolaire
• Argent
26 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
P ROFIL
E LECTRONS LIBRES
• Mission
• Homme
Action
- Pas de reporting
- « Efficacité » absent du discours des collaborateurs
• Espace
Règle
- Règles contournables
• Temps
• Management
• Changement
• Pouvoir
Tangible
- Pas de traçabilité
- Contrôles rares
• Autonomie
Relation - Communication
- Communication financière limitée en interne
- Communication orale
- Accès à l’information peu sécurisé
• Argent
© IFACI 27
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
PARTIE 3
COMPOSANTES DU CONTRÔLE INTERNE POTENTIELLEMENT INFLUENCÉES
PAR LA CULTURE DE L ’ ORGANISATION
28 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pour établir les liens possibles entre contrôle interne et caractéristiques culturelles, notre démarche
a été la suivante : à partir du référentiel COSO 1 (cadre intégré de contrôle interne) et du cadre de
référence du contrôle interne de l’AMF, nous avons identifié les éléments qui, dans chaque
composante ou sous-composante, sont susceptibles d’être influencés par des caractéristiques
culturelles de l’organisation.
Notre travail de repérage a suivi la structure du cadre de contrôle interne proposé par le COSO 1,
à savoir les cinq composantes représentées par le cube ou la pyramide, elles-mêmes décomposées
en sous-composantes, puis en éléments.
Pilotage
Co
n
mm
tio
Activités
ma
un
de contrôle
or
ica
Inf
(contrôles
tio
spécifiques)
n
Environnement de contrôle
Nous avons parfois complété leur description à partir du cadre de référence AMF.
Le tableau ci-après propose une présentation synthétique de ces éléments, à partir d’extraits ou de
reformulation de ces référentiels. Ce recensement ne prétend pas à l’exhaustivité : en effet, certains
éléments des composantes de contrôle interne ne peuvent être directement rattachés à des carac-
téristiques culturelles. Le tableau suivant synthétise ce recensement selon la trame ci-après.
© IFACI 29
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Intégrité - Ethique
Ethique priorités – L’intégrité et l’éthique des dirigeants sont reflétées dans les
jugements – valeurs de priorités et des valeurs fortes qui imprègnent les activités
l’organisation de l’entreprise.
30 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Structure de l’entreprise
Organigramme hiérarchique /
Certains organismes sont structurés par fonctions.
fonctionnel
© IFACI 31
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Politique en matière de
ressources humaines
32 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Objectifs généraux
réalistes, diffusés
fixés ou implicites.
Les objectifs généraux et spécifiques aux entités et activités
doivent être clairs, complémentaires, compatibles et
cohérents.
Risques
Gestion du changement
© IFACI 33
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Système d'information
dont des aspects organisationnels, leur capacité à assurer le
contrôle nécessaire et à être eux-mêmes contrôlés.
La qualité de l’information générée par les systèmes influe
sur la capacité du management à prendre les décisions
appropriées dans le cadre de la gestion et du contrôle des
risques.
Communication
34 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Evaluations
Remontée de l’information si
faiblesse / transparence
© IFACI 35
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
PARTIE 4
A NALYSE DES INTERACTIONS ENTRE CARACTÉRISTIQUES CULTURELLES
ET COMPOSANTES DU CONTRÔLE INTERNE
36 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Les relations entre les caractéristiques culturelles d’une organisation et son dispositif de contrôle
interne ont été analysées à différents niveaux :
• à un « niveau fin », en croisant les éléments du contrôle interne susceptibles d’être influen-
cés par la culture de l’organisation (cf. partie 4.1 p. 38) avec les variables ou caractéristiques
culturelles liées ;
• de manière plus globale, au niveau d’un profil culturel donné (cf. partie 4.2 p. 43), en iden-
tifiant les freins ou les leviers à la mise en œuvre des composantes du contrôle interne.
© IFACI 37
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Nous avons repéré, pour chaque variable culturelle, les liens possibles entre chacune des questions
relatives à cette variable, et les éléments du contrôle interne.
Ainsi, pour la variable « Mission » appréhendée dans le questionnaire au travers de deux ques-
tions, nous avons établi les liens suivants :
Intégrité - Ethique
Vous adhérez
Vous vous
pleinement
Vous-même, limitez à L'adhésion aux objectifs et aux
aux objectifs
1 diriez-vous apporter vos Mission valeurs de l'organisation est une
et aux valeurs
que compétences condition favorable à une forte
de votre
à l’entreprise éthique d'entreprise et à
organisation
Ethique l'appropriation d'une charte
priorités - Les mots éthique.
Environnement de contrôle
Style de management
Les mots
« adhésion »,
«mission »
Le discours peut être fonction de la
Style de mana- font-ils partie Oui, très
38 Non, jamais Mission culture et des habitudes du
gement du discours souvent
management local.
des managers
de votre
organisation ?
Communication
Les mots
Communication
Objectifs de la
Information -
« adhésion »,
société, règles Le management doit
«mission »
de conduite et communiquer oralement au
font-ils partie Oui, très
d'intégrité 38 Non, jamais Mission personnel les valeurs et les normes
du discours souvent
communiqués de conduite retenues par
des managers
aux l'organisation.
de votre
collaborateurs
organisation ?
38 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
• Pour certaines questions, une modalité de réponse traduit un levier pour la composante
liée. Pour la variable « Mission » (cf. tableau ci-dessus), c’est le cas pour la modalité de
réponse 1 à la question 1 (« Vous adhérez pleinement aux objectifs et aux valeurs de votre
organisation ») qui constitue un facteur favorable possible pour le déploiement d’une
charte d’éthique. En revanche, la réponse inverse (« Vous vous limitez à apporter vos
compétences à l’entreprise ») ne constitue pas forcément un frein, mais devra être prise en
compte pour adapter le discours sur les valeurs et les comportements attendus et le rendre
plus percutant. Ainsi, au travers de certaines réponses, on peut identifier des pistes d’ac-
tions pour faciliter la mise en œuvre ou l’optimisation du contrôle interne.
• Pour certaines questions, les deux modalités de réponse peuvent mettre en évidence l’im-
pact d’un trait culturel sur le contrôle interne. C’est le cas notamment pour la question 38 :
« Les mots « adhésion », «mission » ne font jamais partie du discours des managers de votre
organisation » :
- Réponse 1 : Oui, très souvent : levier / facteur favorable à un environnement de
contrôle de qualité. Point de vigilance / le discours doit être cohérent avec l’action.
- Réponse 2 : Non, jamais : frein / facteur défavorable à la mise en œuvre d’un code
d’éthique.
© IFACI 39
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
« Précautions d’emploi »
Les grilles présentées ne sont que des aides à la réflexion et à l’analyse. Les liens qu’elles propo-
sent invitent à s’interroger, à faire des hypothèses, sans prétendre donner de réponse universelle.
Ils doivent être utilisés comme tels et en prenant en considération la connaissance et la compré-
hension propre que l’utilisateur a de son organisation !
• Question 1 / Réponse 1 : « Vous-même, vous diriez que vous adhérez pleinement aux
objectifs et aux valeurs de votre organisation »
Leviers : L’adhésion aux objectifs et aux valeurs de l’organisation est une condition favo-
rable à une forte éthique d’entreprise et à l’appropriation d’une charte.
Q Points de vigilance : Valider la convergence des valeurs perçues comme étant celles de
l’organisation.
Leviers : (Réponse 1) « Oui, très souvent ». La forte présence des mots « adhésion » et
« mission » dans le discours des managers est un facteur très favorable à la diffusion et l’ap-
propriation d’une charte éthique dans l’organisation.
40 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers : (Réponse 1) « Une volonté réelle et partagée, une priorité essentielle au bon
fonctionnement de l’organisation ». Cette perception indique un terreau très favorable à la
formalisation et à la communication d’une charte d’éthique.
• Question 5 / Réponse 1 : « Chercher à se connaître est pour vous une évidence, une
nécessité »
Leviers : Pour ceux qui cherchent à se connaître, il y a déjà une appétence pour les ques-
tions de valeurs, de priorités. La communication sur la charte d’éthique devrait, a priori, être
plus facile à engager.
Leviers : cette préférence traduit une hiérarchie de valeurs plutôt favorable à une préoc-
cupation éthique. Le projet de charte d’éthique pourra utilement s’appuyer sur la dimen-
sion « renforcement des compétences » et comporter une dimension formation importante.
Leviers : Il existe donc une culture de communication et de partage claire, sur laquelle
on pourra capitaliser pour diffuser une charte explicitant les valeurs et principes qui doivent
guider les comportements.
© IFACI 41
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
t Freins : (Réponse 2) « des apparences ». A contrario, le sentiment d’être jugé sur des
apparences peut induire la perception d’une charte d’éthique comme un document de
communication appelant une conformité de façade. Il faudra donc convaincre de la sincérité
de la démarche et de la portée réelle et concrète des principes et règles qui seront formali-
sés.
42 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Chaque profil culturel est analysé en partant des variables culturelles significatives pour ce profil
et de leurs liens avec les composantes ou sous-composantes du COSO. Les commentaires s’atta-
chent aux aspects de mise en œuvre du contrôle et de marketing d’un dispositif de contrôle. Ils
sont structurés en termes de :
Q Points de vigilance : si le trait culturel est poussé à l’extrême, les dérives éventuelles
Pistes d’action proposition pour éviter le frein et/ou gérer le point de vigilance
Les éléments proposés résultent de l’expérience des membres de l’unité de recherche et devront
être complétés par le lecteur au regard de sa propre expérience et de son contexte spécifique. Nous
avons donc retenu l’icone suivante :
...................................................................................................................................................
© IFACI 43
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS • l’écrit est le mode privilégié de communication
et ;
COMMUNAUTÉ RÉSEAU ÉLECTRONS
INNOVANTE D’EXPERTS LIBRES • le reporting est une pratique partagée.
Environnement de contrôle
Intégrité - éthique : • Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-
Pression liée aux borateurs de l’organisation.
résultats à court terme • Dans l’organisation, le pouvoir se situe chez les financiers.
Leviers :
Le positionnement des collaborateurs sur une recherche quasi permanente de l'efficacité peut être
de nature à renforcer l'efficacité propre du dispositif de contrôle.
t Freins :
Risque de décalage entre vision à court terme et le temps nécessaire à la mise en place et à la maté-
rialisation de la valeur ajoutée du dispositif de contrôle interne.
Q Points de vigilance :
La pression exercée pour l'obtention de résultats à court terme peut conduire au détournement
voire au non-respect des procédures existantes et formalisées.
Pistes d’action
• S’appuyer sur la vision que les opérationnels se font de l'efficacité pour assurer la pérennité
du dispositif.
• Expliciter l’échelle de temps pour l’atteinte des objectifs de contrôle interne
• Mettre en évidence les liens objectifs du contrôle interne / activités opérationnelles.
44 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
La pratique de l'écrit, et le formalisme qui lui est associé, sont de nature à rendre visibles les objec-
tifs et les pratiques de contrôle et à fournir, en première analyse, une indication sur leur efficacité.
t Freins :
Q Points de vigilance :
Un excès de formalisme peut :
• rendre inefficaces, voire inopérants certains contrôles mis en place ;
• occulter des domaines de risques significatifs et ne pas garantir la mise en pratique par les
acteurs concernés.
Pistes d’action
• S’appuyer sur les leviers pour faciliter la formalisation indispensable à tout dispositif de
contrôle interne.
• Ne pas se laisser aveugler par ce formalisme :
- exercer son jugement professionnel pour tester la pertinence et l’application des
contrôles ;
- être vigilant sur les risques de contournement (une mise en conformité a posteriori ou
en utilisant les failles du système).
© IFACI 45
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
La pratique de l'écrit (communication, traçabilité des actions nouvelles), une perception forte de
la présence des contrôles associés à une pratique partagée du reporting (transparence) sont de
nature à fournir l'assurance d'une bonne maîtrise des activités. Ceci est conforté par une bonne
Organisation orientée contrôle
visibilité des règles de fonctionnement de l'organisation facilitant une identification des acteurs de
l'urbanisme de contrôle interne et une meilleure compréhension de leur rôle.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Ces leviers sont à moduler par une vision potentiellement à court terme puisque des modalités
telles que « la connaissance des règles de vie dans l’organisation est plutôt immédiate » et
« l’échelle de temps, à partir de laquelle vous prenez vos décisions, est plutôt la journée » sont
présentes dans ce profil bien que n’étant pas significatives.
Pistes d’action
46 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Vérifier que les critères d’accès aux informations sont pertinents, que les informations
remontées sont fiables et exhaustives.
• S’appuyer sur le système de reporting pour alimenter le recensement et l’analyse des
risques.
© IFACI 47
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Activités de contrôle
Leviers :
La perception de la présence de contrôle est un élément favorisant la maîtrise des activités.
t Freins :
Organisation orientée contrôle
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
« Trop de contrôle tue le contrôle » et trop de formalisme nuit à l'efficacité des activités de contrôle.
Pistes d’action
48 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
© IFACI 49
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Information - communication
Systèmes d’information • Quand quelque chose de nouveau est mis en place, on docu-
mente tout ce qui est fait.
• Le mode de communication privilégié par l’organisation est
l’écrit.
• L’accès à l’information est très sécurisé.
Leviers :
Il existe un système d'information sécurisé dans le cadre de procédures écrites.
t Freins :
Une trop grande sécurisation des accès à l'information peut conduire à développer des circuits
Organisation orientée contrôle
Q Points de vigilance :
Tout système de protection pouvant être contourné, il y aura lieu de tester l'efficacité réelle de la
sécurisation des accès à l'information.
Pistes d’action
50 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Communication • Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-
interne / externe borateurs de l’organisation.
• Le mode de communication privilégié par l’organisation est
l’écrit.
• Le reporting est une pratique partagée.
Leviers :
La « transparence » favorisée par la communication écrite, la pratique du reporting et la communi-
cation « orientée résultats » constituent des points d'appui forts.
t Freins :
Q Points de vigilance :
Le format et la qualité de la communication interne ne sont pas forcément adaptés à la commu-
nication externe.
Pistes d’action
• S’appuyer sur ces traits culturels pour mettre en place un reporting propre au contrôle
interne.
• Vérifier que le processus de communication externe en matière de contrôle interne et de
gestion des crises est adéquat (réactivité, qualité de la communication orale et sur les
réseaux sociaux).
© IFACI 51
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pilotage
Evaluations : Culture de • Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-
l'évaluation borateurs de l’organisation.
• Les contrôles sont perçus comme très présents.
• Le pouvoir se situe chez les financiers.
• Le reporting est une pratique partagée.
Leviers :
La perception, par les collaborateurs, de l’existence des contrôles, associée à une pratique partagée
(comprise ici avec le sens « acceptée ») du reporting, le tout porté par un discours fortement impré-
gné d'efficacité, est de nature à promouvoir la culture de l'évaluation, du contrôle et de l'audit
interne.
Organisation orientée contrôle
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
La pratique du reporting doit concerner l'ensemble des domaines d'activité de l'organisation. Si elle
se limite aux seules données financières, il peut subsister des failles importantes dans le dispositif
de contrôle interne.
Pistes d’action
• Vérifier que le tableau de bord du contrôle interne comporte des indicateurs didactiques de
résultat permettant d’être en phase avec la place de l’efficacité dans le discours.
52 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Evaluations : Culture de • Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-
l'amélioration continue borateurs de l’organisation.
• Les contrôles sont perçus comme très présents.
• Le pouvoir se situe chez les financiers.
• Le reporting est une pratique partagée.
Leviers :
Le positionnement des collaborateurs sur une recherche quasi permanente de l'efficacité, mesurée
dans le cadre d'un reporting « partagé », est un terrain favorable à une démarche d'amélioration
continue.
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Une forte pression pour l'obtention de résultats à court terme peut amoindrir la recherche d'amé-
lioration continue.
Pistes d’action
© IFACI 53
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
La pratique partagée, donc acceptée, du reporting contribue à la transparence.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Organisation orientée contrôle
Q Points de vigilance :
Cette pratique doit cependant concerner l'ensemble des domaines d'activité de l'organisation. Si
elle se limite aux données financières, il peut subsister des failles importantes dans le dispositif de
contrôle interne. Le reporting systématisé peut engendrer une profusion de données nécessitant
une priorisation des informations (par exemple par une approche par les risques).
Pistes d’action
54 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS Mais parce que le contrôle interne ne se résume
pas au contrôle hiérarchique et au formalisme,
COMMUNAUTÉ RÉSEAU ÉLECTRONS
INNOVANTE D’EXPERTS LIBRES une « organisation pyramidale » ne garantit pas
l’efficacité du dispositif.
AUTONOMIE Si le cadre existant peut être un ancrage favorable,
il convient de le questionner pour s'assurer que :
• le contrôle se fait sur les bons sujets (approche
par les risques) ;
Organisation pyramidale
• les moyens mobilisés pour la maîtrise des acti-
vités sont appropriés ;
• l’appropriation du contrôle interne par tous
n’est contrainte par la prédominance de la
hiérarchie ;
• la culture du résultat ainsi que la pression sur
les objectifs et les délais sont suffisamment
encadrées pour éviter les dérives vers des
comportements non éthiques.
Environnement de contrôle
Leviers :
La culture du résultat et de l'efficacité constitue, a priori, un bon environnement pour le déploie-
ment et l'amélioration du dispositif de contrôle interne.
© IFACI 55
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
L’efficacité attendue reste conditionnée par la qualité du processus de fixation des objectifs et
l’adéquation des moyens alloués.
Une pression excessive, notamment les contraintes de temps et l'angoisse du lendemain peuvent
engendrer des comportements non éthiques, d’autant plus si les rémunérations sont basées sur les
performances.
Pistes d’action
• S’appuyer sur l’argument du renforcement attendu des résultats et une assurance accrue de
Organisation pyramidale
56 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Style de management :
Appétence / aversion • D'un point de vue professionnel, la majorité des collaborateurs
pour les risques vit constamment avec l'angoisse du lendemain.
Leviers :
Face à l'angoisse du lendemain, le contrôle interne pourra être présenté comme un dispositif
proactif permettant d'appréhender et de gérer les risques.
t Freins :
L'angoisse du lendemain peut être préjudiciable à une analyse sereine des risques.
Organisation pyramidale
Q Points de vigilance :
L'angoisse du lendemain peut renforcer le principe du contrôle pour le contrôle, qui rassure mais
ne remet pas en question la pertinence des activités de contrôle et leur adéquation par rapport aux
risques.
Pistes d’action
• S'interroger sur le sens des activités de contrôle, leurs liens avec les objectifs et les risques.
© IFACI 57
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
L'existence d’un cadre formalisé, et en particulier d’un organigramme, peut faciliter :
• la clarification des responsabilités et délégations ;
Organisation pyramidale
t Freins :
Dans une culture qui privilégie les objectifs quantitatifs et impose de fortes contraintes de délais,
la mise en œuvre du contrôle interne peut se heurter à deux obstacles :
• le caractère plutôt qualitatif des résultats du contrôle interne ;
• un niveau de priorité secondaire accordé au contrôle interne par rapport aux objectifs
« cœur de métier ».
Un principe tel que « le contrôle interne, c'est l'affaire de tous… » risque de ne pas être très suivi
dans un environnement très encadré et hiérarchisé.
Q Points de vigilance :
Il peut exister un écart entre les éléments formalisés et la réalité.
Pistes d’action
58 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Un encadrement fort, associé à une fixation claire des objectifs, facilitent l'analyse des risques. De
plus, l’existence d’un cadre devrait faciliter la mise en place des procédures de gestion des risques.
t Freins :
Organisation pyramidale
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Le formalisme et le pouvoir hiérarchique peuvent contrarier la mise en évidence des « vrais »
risques. En effet, trop d'encadrement peut nuire à la transparence, à l'expression des collaborateurs
et donc limiter la qualité et l'exhaustivité du recensement des risques.
Pistes d’action
• Rappeler que des objectifs quantitatifs ne constituent pas à eux seuls un système d’objectifs
clairs, cohérents, réalistes et diffusés.
© IFACI 59
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Activités de contrôle
Formalisation- • Vous diriez que le pouvoir dans votre organisation est basé sur
documentation, la place dans l'organigramme.
Orientation passé / • Vous vous sentez constamment « oppressé » par le temps et les
futur contraintes de délais dans votre travail.
Contrôle manuel / • Dans votre organisation, les responsables opérationnels sont
informatique très fortement encadrés.
Leviers :
L'organigramme, la formalisation et l'encadrement sont favorables au développement des
contrôles hiérarchiques de supervision.
t Freins :
Organisation pyramidale
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Les contrôles hiérarchiques et automatisés risquent d’être privilégiés systématiquement sans tenir
compte de l’analyse des risques.
Pistes d’action
• S’appuyer sur la formalisation des processus et des responsabilités pour la gestion des habi-
tations et la mise en place de contrôles automatisés adaptés.
• Tenir compte de l’existence des contrôles de supervision dans les objectifs du contrôle
permanent et dans la planification des missions d’audit interne.
60 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Information - communication
Systèmes d’information • Vous diriez que le pouvoir dans votre organisation est basé sur
la place dans l'organigramme.
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
Le contrôle interne vise à fluidifier la circulation de l'information pour optimiser les opérations à
tous les niveaux. Cette diffusion de l'information pourra être freinée dans un environnement très
Organisation pyramidale
hiérarchisé.
Q Points de vigilance :
L’information recherchée peut également exister dans des réseaux parallèles ce qui pose la ques-
tion de la qualité de l’information directement accessible.
Pistes d’action
© IFACI 61
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pilotage
Leviers :
La culture du résultat favorise les pratiques d’évaluation et de mesure de la performance ce qui
peut faciliter l’adhésion du management, accélérer la mise en œuvre du contrôle interne et
permettre son pilotage dans un esprit d’amélioration continue.
t Freins :
Organisation pyramidale
Les résultats du contrôle interne s'expriment difficilement en termes de ROI. De plus, les résultats
du contrôle interne ne commencent à être tangibles qu'à moyen terme, donc à une échéance qui
peut être décalé par rapport à celui des opérations quotidiennes.
Q Points de vigilance :
Le contrôle interne peut sembler trop lent à produire ses effets et parfois éloigné des résultats
« cœur de métier ».
Pistes d’action
• S’assurer que le tableau de bord du contrôle interne comporte des indicateurs didactiques
de résultat et s’inscrit dans le moyen terme.
62 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ses compétences ;
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS • le manager est prescripteur de règles.
Organisation utilitariste
Pour rendre tangible l’utilité du contrôle interne,
on s’attachera à mettre en évidence, les risques de
non atteinte de ses objectifs pour justifier la mise
en place de chaque dispositif de maîtrise.
Environnement de contrôle
Intégrité - éthique :
• Vous avez l’impression d’être considéré comme une ressource
Ethique priorité -
interchangeable.
jugement - valeur de
• Vous vous limitez à apporter vos compétences à l’entreprise.
l’organisation
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Le manque de considération en tant que personne peut amener les collaborateurs à ne pas se
sentir tenus par les règles et principes, et accroître le risque de comportements non éthiques.
Pistes d’action
Intégrité - éthique :
• Pression liée aux • Dans l’organisation, on a le sentiment d’être déresponsabilisé.
objectifs • La santé est considérée comme secondaire et passe après les
• Pression liée aux résultats.
résultats à court terme
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
Le sentiment d'être déresponsabilisé peut être un obstacle à l'engagement volontaire dans une
démarche de contrôle interne. De plus, le fait de ne pas se sentir responsable de ses actes accroit
Organisation utilitariste
Q Points de vigilance :
Une pression excessive sur les résultats, perçus comme plus importants que la santé des collabo-
rateurs, est un facteur de risques psychosociaux et de dégradation du climat social. Elle peut, en
outre, faire percevoir comme artificiels et irréalistes, voire cyniques, une charte d’éthique ou un
code de bonne conduite, auxquels les collaborateurs ne pourront adhérer.
L’efficacité attendue reste conditionnée par la qualité du processus de fixation des objectifs et
l’adéquation des moyens alloués.
Pistes d’action
• Fixer des objectifs réalistes pour chaque niveau de responsabilité peut permettre de réduire
le sentiment de déresponsabilisation, et rendre plus perceptible l’intérêt du déploiement du
contrôle interne.
64 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Intégrité - éthique :
Centralisation / • Dans l’organisation, on a le sentiment d’être déresponsabilisé.
décentralisation des • Le manager a plutôt un rôle de prescripteur de règles.
responsabilités de • On n’a pas confiance dans l’équipe proche.
gestion
Structure :
• Cadre de planification, exécution, suivi, contrôle des activités
• Organigramme hiérarchique/ fonctionnel
Délégation de pouvoirs et domaines de responsabilité
Leviers :
La prescription des règles est, a priori, un levier pour l'établissement du cadre de planification en
facilitant la définition des principaux domaines d'autorité et de responsabilité ainsi que les moda-
Organisation utilitariste
lités de remontée des informations.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
La prescription des règles doit s'accompagner d'une délégation des pouvoirs permettant à chacun
d'assumer ses responsabilités dans les limites fixées par le manager. Si elles existent, l’exercice de
ces délégations de pouvoir risque d’être pénalisé par le manque de confiance et le sentiment de
déresponsabilisation. Dans un tel environnement, l’excès de règles peut être nocif : les collabora-
teurs peuvent être privés de la prise d’initiative nécessaire pour traiter et résoudre les problèmes
relevant de leur domaine de responsabilité.
Dans une organisation hyper-structurée laissant peu de place à l'initiative individuelle, l’excès de
cadre, pourra rendre plus difficile la mise en place de démarches telles que l'auto-évaluation des
risques et des contrôles. En effet, un cadre trop contraignant peut limiter la transparence et nuire
à la remontée d'informations nécessaire à la pérennité du dispositif de contrôle interne.
Pistes d’action
• Vérifier que la prescription des règles est associée à une délégation des pouvoirs permettant
à chacun d’assumer ses responsabilités dans les limites fixées par le manager.
• S’assurer que le cadre de planification n’est pas trop rigide ou déconnecté d’une analyse des
risques.
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Organisation utilitariste
Q Points de vigilance :
Au-delà de la prescription des règles, le management devrait s’attacher à donner du sens aux acti-
vités, plus particulièrement en ce qui concerne les activités de contrôle.
Pistes d’action
66 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Style de management :
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source de
Appétence / aversion
menaces.
pour les risques
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Organisation utilitariste
Q Points de vigilance :
La perception de l'incertitude comme une menace peut entraîner deux attitudes extrêmes au
regard des risques :
• soit un scénario « paranoïaque » où le risque est perçu comme une menace omniprésente.
Ceci peut « tétaniser » la prise de décision ou engendrer un système hyper-contrôlé avec
l’illusion de pouvoir atteindre un risque résiduel zéro sans prise en compte du rapport
risque / coût de gestion du risque, ni des limites inhérentes à tout système de contrôle
interne.
• soit la politique de l'autruche qui ignore les risques pour ne pas faire face à une incertitude
angoissante.
Pistes d’action
© IFACI 67
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
La perception de l'incertitude comme source de menaces, associée à l’importance accordée à la
prescription de règles peut faciliter la formalisation des procédures, des activités de contrôles, et
du cadre de maîtrise en général.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Organisation utilitariste
Q Points de vigilance :
La formalisation poussée à l'extrême ne sécurise pas la maîtrise du risque. Au contraire, la
recherche de conformité formelle à la règle peut faire perdre de vue le risque à couvrir.
Pistes d’action
68 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
Organisation utilitariste
t Freins :
Le décalage entre l'aspiration des collaborateurs (apporter ses compétences) et le manque de
reconnaissance en retour peut entrainer une réelle démotivation et provoquer des failles dans l'en-
vironnement de contrôle.
Q Points de vigilance :
La motivation pour le contrôle interne (surtout en phase de lancement) pourra être faible, voire
même nulle, s'il est perçu comme un moyen de renforcer l'interchangeabilité des ressources grâce
à la formalisation des procédures.
Pistes d’action
• Mettre l’accent sur le fait que la démarche de contrôle interne permet de ré-analyser son
métier et de réinvestir ses compétences. Le management pourra veiller à rendre plus visible
la prise en compte et le développement des compétences dans le cadre du système de contrôle
interne.
• Pour les pilotes, privilégier les métiers dans lesquels l’utilité des activités de contrôle s’ins-
crit naturellement dans les exigences professionnelles.
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
Organisation utilitariste
t Freins :
Le futur étant incertain, il sera vu avant tout comme une menace que certains managers préfére-
ront ignorer, en évitant de prendre en considération l'impact des objectifs à moyen/long terme et
les changements dans l'environnement.
Q Points de vigilance :
La perception négative de l'incertitude est à prendre en considération pour moduler chaque étape
de la gestion des risques (recensement/ analyse des risques/ procédures de gestion).
Pistes d’action
70 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Activités de contrôle
Leviers :
La perception de l'incertitude comme source de menaces, associée à l’importance accordée à la
prescription de règles peut favoriser la formalisation des procédures, des activités de contrôles, et
du cadre de maîtrise en général.
Organisation utilitariste
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
La formalisation poussée à l'extrême ne sécurise pas la maîtrise du risque. Au contraire, la
recherche de conformité formelle à la règle peut faire perdre de vue le risque à couvrir.
Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
La perception de futur, porteur d’incertitudes et donc de menaces, peut amener une attitude
« politique de l'autruche », qui refuse d’envisager les changements rendus nécessaires par l’évolu-
tion des activités : les contrôles existants peuvent nécessiter des adaptations. (cf. évaluation des
Organisation utilitariste
risques, p70).
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
72 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Organisation utilitariste
Q Points de vigilance :
L’appétence pour le risque probablement faible (cf. supra environnement du contrôle) associée à
l’importance donnée à la prescription de règles par le manager rend probable la prééminence
d’une culture du contrôle. A l’extrême, celle-ci peut entrainer une déconnection de ces règles et
des contrôles par rapport aux risques.
Pistes d’action
© IFACI 73
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Information - communication
Leviers :
La prescription claire des règles de conduite par le management est un des gages d’un environne-
ment de contrôle favorable.
Dans le même esprit, la démarche de contrôle interne pourra être portée par les managers et faire
l'objet d'une communication officielle au niveau adéquat.
Organisation utilitariste
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
La prescription des règles doit s'accompagner d'une prise de conscience du lien existant entre les
différentes activités et de la contribution individuelle à la réalisation des objectifs. Ce point de vigi-
lance deviendra crucial dans un profil d’organisation utilitariste poussé « A l'extrême » avec des
collaborateurs considérés comme des « pions ».
Pistes d’action
74 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pilotage
Leviers :
Le besoin de réduire l’incertitude, source de menaces, peut inciter le management de l’organisa-
tion à s’assurer régulièrement de l’efficacité du dispositif de maîtrise des activités.
Organisation utilitariste
t Freins :
Dans un contexte peu sécurisant et de déresponsabilisation, il sera en revanche difficile d'impli-
quer les opérationnels dans la conception et la mise en œuvre d’un processus d'auto-évaluation.
L'évaluation critique de la conception et de l’efficacité des activités de contrôle risque de se résu-
mer à « ce n'est pas mon domaine de responsabilité », « ce n'est pas moi qui décide », « j'ai bien
appliqué les instructions »...
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Faire inscrire le processus d’auto-évaluation et d’audit dans les règles prescrites par le
management.
• Veiller à maîtriser le côté insécurisant de ces processus en nuançant la communication sur
les défaillances constatées (éviter la critique systématique).
© IFACI 75
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS • l’autonomie et la responsabilisation des colla-
borateurs ;
COMMUNAUTÉ RÉSEAU ÉLECTRONS
INNOVANTE D’EXPERTS LIBRES • l’attachement à la modernité.
Autant de leviers à tous les niveaux qu'il faut
AUTONOMIE savoir exploiter.
Environnement de contrôle
76 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
L’importance accordée à la promotion des valeurs et règles d’éthique, la connaissance du cadre des
actions et comportements associées à l’adhésion aux valeurs et à la mission constituent des
éléments clés pour la qualité de l’environnement de contrôle.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Il convient de s’assurer que la promotion de l’éthique se reflète bien au quotidien dans les déci-
sions, les activités et les tâches de chacun. Le manque de considération en tant que personne peut
amener les collaborateurs à ne pas se sentir tenus par les règles et principes, et accroître le risque
Pistes d’action
• Faire le lien entre les valeurs de l’organisation et les projets d’optimisation du contrôle
interne.
• S’appuyer sur les mots de la charte d’éthique et sur le discours des managers pour commu-
niquer sur le contrôle interne.
• Donner du sens aux recommandations d’audit interne au regard des exigences éthiques et
aux valeurs de l’organisation.
© IFACI 77
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
La prise de décision au regard des objectifs à long terme donne du sens à l'action.
La perception positive des contraintes de délais peut faciliter le passage de cette vision à long
Organisation porteuse de sens
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Il faut être attentif au risque d'un déséquilibre ou d’une mauvaise articulation entre long terme et
court terme.
Pistes d’action
78 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Le système de rémunération ne semble pas générer d’incompréhension ou de sentiment d’injus-
tice.
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Même s’ils sont bien compris et acceptés, les critères d'évaluation du « potentiel » et de la perfor-
mance peuvent avoir des effets pervers au regard du contrôle interne.
Pistes d’action
• Introduire dans les critères de performances des éléments relatifs à la mise en œuvre du
contrôle interne.
© IFACI 79
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Dans ce contexte favorable, on pourra s’appuyer sur les dirigeants pour lancer et faire vivre le
dispositif de contrôle interne, et pour faciliter le suivi des plans d’action consécutifs aux audits.
t Freins :
Organisation porteuse de sens
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
80 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Le style de management est globalement favorable à un contrôle interne de qualité.
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
© IFACI 81
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Style de management : • Pour les collaborateurs, la connaissance des règles de vie dans
Formalisme / l’organisation est plutôt explicite.
caractère informel • Vous avez l’impression d’être jugé sur du concret.
Leviers :
La connaissance explicite des règles est déjà un avantage pour le déploiement du contrôle interne,
d'autant plus utile dans un environnement qui favorise l'autonomie et la responsabilisation.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Organisation porteuse de sens
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Renforcer la capacité à faire évoluer le dispositif en s’appuyant sur le fait que les règles
devraient être connues et explicitées.
• Etre particulièrement attentif à l’objectivation des constats et des recommandations dans
un contexte où le jugement (et donc la prise de décision) se fait sur du concret.
82 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
L'anticipation à laquelle s'ajoutent la vision claire des objectifs et la disponibilité des informations
nécessaires doivent permettre d'inscrire les actions individuelles dans un cadre favorable à leur
maîtrise.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Il faut rester vigilant au regard d’un éventuel excès de planification, notamment à long terme. Il
peut aussi exister une tentation de sophistiquer le cadre sans raison réelle. L'excès de contrôle
endort la vigilance.
Pistes d’action
• Etre attentif au sens donné aux règles du contrôle interne, perçues positivement elles contri-
bueront à l’efficacité du dispositif.
• Analyser le cadre de planification :
- La planification est-elle objectivement trop importante ?
- Ce cadre est-il justifié au regard de la responsabilisation et de l’autonomie des collabo-
rateurs ?
- Est-il toujours pertinent et à jour dans une organisation où l’anticipation est la règle
(vérification des hypothèses des scénarii) ?
© IFACI 83
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Le contrôle interne étant par essence transverse, on pourra profiter des projets existants pour y
intégrer le contrôle interne.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
84 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Si le « curseur » se déplace trop vers la confiance, l'autonomie, cela peut être au détriment de la
perception de l'intérêt et de la nécessité des activités de contrôle.
Pistes d’action
© IFACI 85
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Organisation porteuse de sens
Une gestion des ressources humaines qui favorise l’évolution des potentiels et la mobilité, et
investit sur le développement des compétences, constitue un point fort dans l’environnement de
contrôle.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Si la mobilité est importante, la formalisation des règles et des procédures, qui sont déjà explicites
dans l’organisation, devient d’autant plus nécessaire. La formation devra intégrer les exigences et
modalités du contrôle interne sur les postes de travail.
Pistes d’action
• Capitaliser sur les atouts du cadre de gestion des RH en intégrant la thématique du contrôle
interne dans les programmes de formation, dans les parcours personnels des collaborateurs
et les fiches de poste.
• S’appuyer sur la tendance à l’explicitation des règles pour formaliser celles du contrôle
interne et maîtriser les risques liés à une forte mobilité.
86 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Il faut veiller à ce que la vision à long terme, sur laquelle se fonde une planification qui peut parfois
être excessive, puisse être confrontée régulièrement aux réalités du court terme. Ce point renvoie
à la nécessité de savoir gérer les risques liés au changement.
Pistes d’action
• Créer une dynamique pour éviter une approche trop routinière du contrôle interne en déca-
lage avec les réalités quotidiennes.
• Articuler les visions long terme/court terme pour mieux appréhender les risques.
© IFACI 87
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
et de l’innovation.
• Le maintien et le développement des compétences sont une
véritable préoccupation.
Leviers :
L’anticipation comme règle, la vision claire des objectifs et le sens de l’action relayés par les mana-
gers, la mise en place d’outils pour l’expression de la créativité et l’innovation, sont autant d’élé-
ments favorables à l’appréhension des risques.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Dans un tel environnement, il faudra veiller au processus d’identification et de gestion des risques
liés au changement.
Pistes d’action
• Utiliser les outils existants pour enrichir l’identification, l’évaluation et le traitement des
risques.
88 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Activités de contrôle
Formalisation - • Vous avez l’impression que vous êtes jugés sur du concret.
documentation • Vous disposez d’informations suffisantes pour situer votre
action.
• La connaissance des règles de vie est plutôt explicite.
• Les règles de fonctionnement connues constituent un principe
d’action respecté.
• Les consignes sont vécues comme une aide à l’action.
Leviers :
Le caractère explicite des règles de vie, la perception positive des consignes et le respect des règles
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
A l’extrême, le fait que la consigne soit vécue comme un moyen privilégié pour l'action peut s’op-
poser à la recherche de sens. Attention au risque de conformité superficielle au détriment de la
recherche d’activités de contrôle pertinentes et efficaces.
Pistes d’action
• Mettre en exergue les objectifs de contrôle et les risques à maîtriser : dans une organisation
où prévalent le sens et la vision, les procédures de contrôle interne doivent particulièrement
expliciter la raison d’être des activités de contrôle.
© IFACI 89
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Organisation porteuse de sens
L’anticipation comme règle et la recherche de modernité reflètent une orientation de l’action vers
le futur, naturellement associée à une culture du risque.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Promouvoir les contrôles préventifs destinés à éviter la survenance des risques et à protéger
la réalisation des objectifs à long terme, devraient être facilement intégrables dans ce
contexte.
90 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Le partage d’information, y compris les informations stratégiques, la communication conforme
aux attentes sont autant d’éléments d’un contrôle interne de qualité.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
La transparence affichée ou ressentie peut masquer des brèches dans le système de communica-
tion.
Pistes d’action
© IFACI 91
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pilotage
Leviers :
L’anticipation et le souci de modernité, les outils mis en place pour la créativité et l’innovation sont
des atouts pour le déploiement du contrôle interne, d’autant plus que l’organisation pratique déjà
une « réflexion sur le bon fonctionnement de l’organisation » (aménagement des locaux).
L’autonomie et la responsabilisation favorisées par les managers, et ressenties par les collabora-
teurs, peuvent faciliter une culture de l’évaluation, d’autant mieux acceptées que les collaborateurs
ont l’impression d’être jugés sur du concret et que le développement de leurs compétences est pris
en compte.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Une autonomie et une responsabilisation trop poussée peuvent a contrario dissuader les collabo-
rateurs de partager les résultats de leur action.
Pistes d’action
• Mettre à profit les outils existants, la culture du partage dans les échanges d’informations
pour déployer une véritable démarche d’amélioration continue du contrôle interne.
• Adapter les techniques d’audit à un environnement où l’autonomie et la responsabilisation
sont de mises.
92 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Inscrire l’évaluation et la transparence dans les règles de fonctionnement, afin d’en faire
des principes d’action applicables par tous.
© IFACI 93
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS courante dans une organisation sans transver-
salité ;
COMMUNAUTÉ RÉSEAU ÉLECTRONS
INNOVANTE D’EXPERTS LIBRES • la recherche de résultats est privilégiée parfois
au détriment de l’éthique et de la formalisa-
AUTONOMIE tion. Cette forte orientation vers les résultats
peut supplanter le développement des
compétences qui est jugé non prioritaire ;
• la tradition est privilégiée sans recherche d’in-
novation ni de créativité, et par l’absence de
perspective et de sens.
Mosaïque
94 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Environnement de contrôle
Intégrité - éthique :
• Les mots « adhésion », « mission » ne font jamais partie du
Ethique priorité -
discours des managers de l'organisation.
jugement - valeur de
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
l’organisation
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
Les valeurs de l’organisation seront d’autant moins partagées et comprises si elles ne sont pas
portées par les dirigeants et si elles ne constituent pas un socle objectif d’évaluation des collabo-
Mosaïque
rateurs.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
© IFACI 95
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
La promotion des règles éthiques n'est pas une priorité. De plus, l’inscription dans la durée de ces
Mosaïque
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
96 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Mosaïque
La pression sur l’atteinte des résultats peut favoriser la recherche de l'efficacité du dispositif de
contrôle interne.
t Freins :
Risque de décalage entre une vision à court terme et le temps nécessaire à la mise en place et à la
matérialisation de la valeur ajoutée du dispositif de contrôle interne.
Q Points de vigilance :
La pression exercée pour l'obtention de résultats à court terme peut conduire au détournement,
voire au non-respect des procédures existantes et formalisées.
Les résultats obtenus peuvent même être en décalage avec la finalité visée du dispositif de contrôle
interne (par exemple, en privilégiant le contenant au contenu : le rapport de contrôle interne sera
fourni dans les délais sans assurance sur la qualité et la robustesse des dispositifs réellement mis
en place).
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
© IFACI 97
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Intégrité - éthique : • L’attribution d’un bureau individuel est considérée dans votre
Rémunération organisation comme une marque de reconnaissance.
fortement basée sur les • La question des écarts de rémunération entre les plus hauts et
performances les plus bas salaires n'est pas réellement prise en compte dans
votre organisation.
Politique en matière de • L'évolution au sein de l'organisation se fait à l’ancienneté.
ressources humaines : • Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Système de
rémunération & avantages
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
Mosaïque
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Intégrer des indicateurs de performance liés au déploiement du dispositif de contrôle interne dans
la rémunération variable serait inefficace. Les marques de reconnaissance symboliques, cohérentes
avec la culture seront plus appropriées.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
98 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
Mosaïque
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Dans une culture du tacite, l’explicitation de règles d'éthique, de contrôle et la formulation des
conseils d'application sont nécessaires.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
© IFACI 99
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
Mosaïque
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
100 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
L’aversion pour le risque peut engendrer un intérêt pour le développement d’activités de maîtrise
des risques.
t Freins :
L’absence d’anticipation, la prévalence des modèles éprouvés et de la tradition risquent d’entraîner
Mosaïque
une faible appétence au risque et une capacité limitée à les identifier.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Privilégier une analyse des risques à partir des incidents passés puisque l’environnement
ne favorise pas la projection dans le futur.
© IFACI 101
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Structure : Cadre de • Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
planification, exécution, • Au sein de votre organisation, les décisions importantes sont
suivi, contrôle des d'après vous prises par rapport à des objectifs à court terme
activités (urbanisme) (au plus quelques mois).
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie le
recours à des modèles éprouvés.
• Pour un collaborateur, la connaissance des règles de vie dans
l'organisation est plutôt tacite.
• Vous considérez que les informations stratégiques sont
connues uniquement de la hiérarchie.
• Les mots « autonomie » et « responsabilisation » ne sont
jamais présents dans le discours des managers de l'organisa-
tion.
• L’aménagement des locaux est guidé par des contraintes
budgétaires uniquement.
• Une consigne est vécue dans l'organisation comme une
contrainte.
Mosaïque
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
L’absence d'anticipation et de planification peut rendre difficile, voire infructueuse la mise en place
du contrôle interne. D’autant plus que le faible niveau d’autonomie et de responsabilisation n’est
pas favorable à la mise en œuvre du principe « le contrôle interne est l’affaire de tous ».
Le manque de confiance dans les autres acteurs est une difficulté pour construire un dispositif
partagé et optimiser l’urbanisme du contrôle interne.
Q Points de vigilance :
Le cadre de contrôle peut être perçu d'autant plus comme une contrainte que les consignes, l'au-
tonomie et la responsabilisation sont absentes de la culture.
Le faible niveau de confiance dans les autres peut engendrer le renforcement des contrôles à leur
égard sans qu’il existe forcément un autocontrôle sur les risques majeurs.
Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Structure : • Vous n’avez pas du tout confiance dans les autres acteurs de
Centralisation / l'organisation.
décentralisation • L'évolution au sein de l'organisation se fait à l’ancienneté.
• Dans votre organisation, la délégation reste un principe
Délégation de • Les mots « autonomie » et « responsabilisation » ne sont
pouvoirs / centralisation jamais présents dans le discours des managers.
forte
Leviers :
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t Freins :
Le manque de confiance dans les autres n’est pas favorable à la délégation de pouvoir.
Mosaïque
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Politique en matière de
• Les collaborateurs de l'organisation envisagent plutôt leur vie
ressources humaines :
professionnelle sous l’angle de la stabilité.
Politique qui favorise le
• L'organisation ne favorise pas du tout la mobilité fonction-
développement
nelle.
personnel
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Leviers :
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t Freins :
La stabilité professionnelle, l’absence de dynamique et de critères objectifs d’évaluation sont
autant de source de résistance face un projet « révolutionnaire » du type contrôle interne.
Mosaïque
Q Points de vigilance :
Les liens fonctionnels et la transversalité qui sont des vecteurs habituels mobilisés dans les dispo-
sitifs de contrôle interne, ne seront pas forcément bien perçus.
Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Mosaïque
budgétaires uniquement.
Leviers :
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t Freins :
La mise en œuvre de cette composante est contrainte par une combinaison de lacunes (vision à
court terme, absence d'informations sur les objectifs, recours aux modèles éprouvés, absence de
sens de la part du management) qui sont préjudiciables à la mise en œuvre du cadre de gestion
des risques et à son fonctionnement.
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
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© IFACI 105
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Information - communication
Leviers :
Mosaïque
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t Freins :
Ni le cadre (planification), ni l’attitude des acteurs (rétention), ni la nature des informations
susceptibles d’être échangées (tacite) ne sont favorables à une bonne gouvernance du SI. Une
couche technologique ne réglera pas ces problèmes de fonds.
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
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106 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
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Mosaïque
t Freins :
L’absence de valeurs partagées, les règles tacites et l’horizon à court terme ne sont pas favorables
à un environnement de contrôle stable et à la diffusion des principes d’intégrité.
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
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© IFACI 107
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pilotage
Leviers :
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t Freins :
Mosaïque
L’absence de critères précis, factuels et tangibles limite la mise en œuvre et l’efficacité des évalua-
tions.
Q Points de vigilance :
La contrainte de temps pourra être un prétexte à ne pas s'engager dans des démarches d'évalua-
tion.
Pistes d’action
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108 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Evaluations : Culture de • Une consigne est vécue dans l'organisation comme une
l’amélioration continue contrainte.
• Les échanges d’information sont caractérisés par la rétention.
• Les mots « autonomie » et « responsabilisation » ne sont
jamais présents dans le discours des managers de l'organisa-
tion.
• A propos de l’expression de la créativité, de l’innovation vous
pensez que rien n’existe.
• Les collaborateurs de l'organisation envisagent plutôt leur vie
professionnelle sous l’angle de la stabilité.
• L'évolution au sein de l'organisation se fait à l’ancienneté.
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie le
recours à des modèles éprouvés.
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Mosaïque
Leviers :
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t Freins :
La recherche de la stabilité, des modèles éprouvés, le peu d'appétence pour l'innovation, la
tendance à la rétention sont autant de freins pour une remise en cause constructive dans le cadre
d’une démarche d’amélioration continue.
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
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© IFACI 109
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Le manque de cadre (absence de vision claire sur les objectifs de l’organisation et sur les contri-
butions individuelles de chaque collaborateur) et les faiblesses du système de communication
interne ne sont pas favorables à une remontée d’informations appropriées et adaptées aux besoins
de chacun.
t Freins :
Mosaïque
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Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS nement incertain.
Communauté innovante
à un instant donné, en grand danger étant trop
orienté vers le futur.
Environnement de contrôle
Leviers :
L'incertitude perçue comme source d'opportunité peut favoriser, voire porter une démarche de
contrôle interne, si toutefois elle est présentée comme une aide à la réalisation des objectifs (et
donc un dispositif de gestion des événements pouvant avoir une incidence défavorable sur la réali-
sation de ces objectifs – les risques – ou incidence positive – les opportunités).
t Freins :
Déficit de stabilité.
Les objectifs ne sont pas toujours formalisés à l’échelle de l’organisation et peuvent être très
mouvants. Dans un univers de « tous les possibles » la formalisation d’un seuil de tolérance au
risque n’est pas immédiate ou est, par défaut, sous-entendue comme étant égal à 100 %. Une forte
appétence au risque dans tous les domaines et l’absence de limite formelle rendent difficile l’éva-
luation des risques résiduels et la détermination de dispositifs de maîtrise pertinents.
© IFACI 111
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Q Points de vigilance :
L'innovation permanente, c’est-à-dire le démarquage des principes et des modalités de fonction-
nement rend plus difficile l’instauration d’un environnement de contrôle stable. De plus, la
recherche systématique d'opportunités dans le déroulé de la vie de l'entreprise peuvent générer
des risques non immédiatement identifiables et ainsi fragiliser le dispositif de contrôle interne ou
amener à le réactualiser très régulièrement.
Pistes d’action
• Insister sur l’enchaînement objectifs / événements positifs mais également négatifs / dispo-
sitif de maîtrise.
• Amener les organes dirigeants à définir a priori des seuils de tolérance ou à valider les
prises de risque pour les opérations les plus importantes (règles minimales de prise de déci-
sion et de validation).
Communauté innovante
112 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Les relations partenariales sont de nature à favoriser la diffusion des principes de contrôle interne.
t Freins :
Difficulté à stabiliser un cadre et un socle sans dégradation du côté innovant.
Communauté innovante
Q Points de vigilance :
L'innovation permanente peut conduire à exercer les activités de manière non planifiée ni enca-
drée, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur le cadrage du dispositif de contrôle interne
et donc sur le suivi de son efficacité.
Pistes d’action
• Privilégier la gestion du contrôle interne en mode projet, qui permet de s’appuyer sur les
relations partenariales existantes ou d’en susciter de nouvelles.
• Renforcer la structure de pilotage pour avoir une vision d’ensemble et redéfinir en continu
les objectifs de chacun.
© IFACI 113
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Politique en matière de
ressources humaines : • L’organisation privilégie la montée en compétence.
Favorise le • D’un point de vue professionnel, la majorité des collaborateurs
développement ne vit jamais avec l’angoisse du lendemain.
personnel
Leviers :
Pour le personnel, la mise en place d'une démarche de contrôle interne peut être l'occasion de
développer ses propres compétences et de ce point de vue, emporter l'adhésion et le soutien.
t Freins :
Communauté innovante
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Q Points de vigilance :
Une participation acquise sur la seule base du développement personnel sans référence aux prin-
cipes éthiques et aux valeurs partagées, peut conduire à s'éloigner des normes et principes du
contrôle interne.
Pistes d’action
114 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
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Communauté innovante
t Freins :
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Q Points de vigilance :
L'appétence pour l'innovation peut, in fine, conduire les managers à ne pas avoir d'autres objectifs
que de « questionner l'avenir » pour en déceler et identifier les opportunités. Ce comportement
peut les distraire des contraintes et contingences opérationnelles, notamment en matière de
contrôle interne.
Pistes d’action
• Convaincre les dirigeants que les conditions nécessaires à un contrôle efficace (définition
des objectifs de l’organisation, règles d’exemplarité et d’intégrité, etc.) ne sont pas un carcan
qui empêcherait l’innovation.
© IFACI 115
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
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t Freins :
Communauté innovante
L’innovation permanente et la focale faite sur les opportunités peuvent être de nature à occulter la
nécessité d’une formalisation du seuil de tolérance au risque, car tout événement n’est pas seule-
ment source d’opportunités, il peut correspondre à un risque qui, non maîtrisé, peut être un obsta-
cle à la réalisation de l’objectif initial.
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
116 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Le changement est une caractéristique intrinsèque de ce profil. Cela peut constituer un point d'ap-
pui sérieux dans la mise en place ou l’évolution d'un dispositif de contrôle interne.
t Freins :
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Communauté innovante
Q Points de vigilance :
Il conviendra, néanmoins, de s'assurer de l'existence et du suivi de processus de gestion du chan-
gement.
Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Activités de contrôle
Leviers :
Etre tourné vers l'avenir permet d'identifier, de décrypter des situations et/ou des environnements
porteurs de risques / opportunités, indispensables à l'élaboration / évolution du dispositif de
contrôle interne.
Communauté innovante
t Freins :
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Q Points de vigilance :
La projection dans l'avenir n'est pas, loin s’en faut, la seule source d'identification et de valorisa-
tion des risques. Elle peut amener à se détourner de la nécessaire traçabilité des opérations et de
l'historique des évènements.
Une sous-estimation des risques inhérents aux objectifs futurs peut rendre le dispositif de contrôle
interne inapproprié, d’autant plus que le seuil de tolérance aux risques n’est pas clairement défini.
Pistes d’action
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118 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Culture risque vs
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie l’inno-
culture contrôle
vation permanente.
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source
d’opportunités.
Leviers :
Le risque vécu comme opportunité peut permettre de véhiculer positivement la culture du risque
et contribuer à la diffuser au sein de l'entreprise.
t Freins :
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Communauté innovante
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
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© IFACI 119
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pilotage
Evaluations : • Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-
• Culture de borateurs.
l'évaluation • Le reporting est une pratique partagée.
• Culture de
l'amélioration continue
Leviers :
Associées à l'innovation permanente, la recherche de l'efficacité et la pratique partagée du repor-
ting favorisent la recherche de l'amélioration continue.
t Freins :
Communauté innovante
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Q Points de vigilance :
Le moteur que constitue l’innovation peut, néanmoins, être une source non négligeable d’instabi-
lité organisationnelle et opérationnelle pouvant altérer la qualité et l’efficacité du dispositif de
contrôle interne.
Pistes d’action
120 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS tance accordée à l’expérience favorisent le
partage des bonnes pratiques et une culture de
COMMUNAUTÉ RÉSEAU ÉLECTRONS
INNOVANTE D’EXPERTS LIBRES l’amélioration continue.
AUTONOMIE
Environnement de contrôle
Réseau d’experts
Intégrité - éthique :
• Les objectifs sont surtout qualitatifs.
• Pression liée aux
objectifs
• Rémunération fortement basée sur les performances
Leviers :
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t Freins :
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Q Points de vigilance :
La préférence pour des objectifs essentiellement qualitatifs peut altérer la mesure de la perfor-
mance, ce qui peut d’autant plus être préjudiciable si la rémunération est fortement liée aux objec-
tifs.
Pistes d’action
• Etre attentif à la fiabilité et à la pertinence des indicateurs d’atteinte des objectifs. Leur
caractère mesurable facilitera l’évaluation de l’efficacité des opérations.
© IFACI 121
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Des managers choisis pour leurs qualités d’animateur et de facilitateur favorisent la mobilisation
collective pour la mise en œuvre du contrôle interne.
Les responsables opérationnels disposent d’une autonomie de décision qui leur permet d’être des
relais efficaces pour le déploiement du contrôle interne et son amélioration continue.
t Freins :
Les managers et leurs équipes, habitués à une grande autonomie, sont peu sensibles a priori à l'in-
térêt d'un cadre collectif de maîtrise.
Q Points de vigilance :
L’absence de contraintes de délai, d’objectifs quantitatifs constitue un cadre « mou » qui peut
manquer d'éléments objectifs (échéances, indicateurs chiffrés).
Pistes d’action
• Impliquer les responsables opérationnels dans la définition des normes et des procédures de
contrôle.
• Présenter le contrôle interne comme un outil de management cohérent avec le fait que les
opérationnels sont impliqués dans la conception et l’adoption des règles de fonctionnement.
• S’appuyer sur les qualités d’animateur et de facilitateur des managers pour identifier des
alliés ou des sponsors de la démarche de contrôle interne.
• Proposer un tableau de bord du contrôle interne avec des indicateurs composites (qualitatifs
et quantitatifs).
122 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Style de management :
• Vous diriez que le pouvoir dans votre organisation est basé sur
Formalisme / caractère
l’expérience / l’influence (relations personnelles & réseau).
informel
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sont
pleinement autonomes.
Structure :
Organigramme
hiérarchique / fonctionnel
Leviers :
Le partage des bonnes pratiques est à favoriser par rapport aux procédures et aux normes écrites.
t Freins :
L'autonomie associée à la prééminence de l'expérience et de l'influence ne favorise pas l'entrée
dans un cadre normé.
Réseau d’experts
Q Points de vigilance :
L'expérience et l'influence peuvent primer sur les délégations et permettre de "déjouer" les règles
et les procédures.
Pistes d’action
© IFACI 123
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
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t Freins :
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Réseau d’experts
Q Points de vigilance :
Les objectifs qualitatifs ne sont pas toujours suffisants.
Pistes d’action
• Vérifier que les objectifs sont suffisamment clairs, cohérents et réalistes avant d’entamer
l’analyse des risques qui pourrait être tronquée faute d’indicateurs factuels et partagés.
124 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
La forte autonomie et la délégation aux opérationnels facilitent la sensibilisation à l'intérêt d'un
système de recensement et d’analyse de « leurs » risques.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
Réseau d’experts
L’autonomie associée à une culture de l'expertise peut conduire à une prise de risque excessive et
non mesurée.
Pistes d’action
© IFACI 125
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Activités de contrôle
Leviers :
L’absence de pression sur les délais, au niveau des activités opérationnelles, laisse plus de marge
pour la conception et la réalisation des activités de contrôle.
t Freins :
L'autonomie peut empêcher de percevoir la nécessité de formaliser et de documenter les activités
Réseau d’experts
de contrôle.
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
126 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Information - communication
Leviers :
Une forte décentralisation des responsabilités et un mode de communication direct et sans proto-
cole permettent des échanges décidés et organisés au plus près du terrain pour obtenir l’informa-
tion nécessaire.
Réseau d’experts
t Freins :
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Q Points de vigilance :
L'information peut être utilisée de façon tactique comme source de pouvoir.
Pistes d’action
• Recueillir l’information au plus près du terrain pour avoir l’information utile (approche
bottom up).
• Evaluer de façon objective l’information au risque d’être instrumentalisé.
© IFACI 127
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pilotage
Leviers :
La facilité des échanges de bonnes pratiques et la capacité à les remettre en cause favorise la mise
en place d’une démarche d’amélioration continue.
t Freins :
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Réseau d’experts
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
• S’appuyer sur le sens de l’analyse critique mais ne pas se laisser enfermer dans des débats
d’experts.
• Savoir prendre du recul et replacer l’amélioration continue du dispositif de contrôle interne
dans un cadre plus global.
128 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
INDIVIDU
ORGANISATION
PORTEUSE MOSAÏQUE
DE SENS giée, l’accès à l’information peu sécurisée et les
contrôles rares. Il s’agit d’un univers où les règles
COMMUNAUTÉ RÉSEAU ÉLECTRONS
INNOVANTE D’EXPERTS LIBRES sont contournables et l’efficacité peu présente
dans le discours des collaborateurs.
AUTONOMIE
Electrons libres
• l’équipe de contrôle interne ait une maturité
suffisante pour accompagner ce type de profil
en étant mobilisateurs d'énergie ;
• l’accent soit mis sur les objectifs métiers.
Environnement de contrôle
Intégrité - éthique : • Votre propre échelle de temps, à partir de laquelle vous prenez
Pression liée aux vos décisions, est plutôt la vie.
résultats • Dans votre organisation, le pouvoir se situe ailleurs que chez
à court terme les financiers.
Leviers :
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t Freins :
Un horizon à long terme et la déconnexion du contrôle interne des opérationnels limiteront l’en-
gagement dans la démarche.
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
130 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
Le caractère contournable des règles et la faible perception des contrôles constituent un handicap
pour le contrôle interne.
t Freins :
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Q Points de vigilance :
Electrons libres
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Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
Au-delà des aspects réglementaires, le déploiement du contrôle interne financier ne bénéficiera
pas forcément du soutien des dirigeants.
Electrons libres
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
• Travailler avec les experts métiers concernés en s’assurant qu’ils ont l’information néces-
saire à leur action.
132 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
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Electrons libres
t Freins :
L’informel systématisé rend difficile la mise en place du contrôle par les règles et les procédures.
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
• Entrer par les objectifs et l'analyse des risques pour donner une direction, un cap tout en
laissant une marge de manœuvre (sur le « comment ? ») aux individus.
• Prendre en charge la formalisation et la traçabilité minimum nécessaires à l’efficacité et à
la pérennité du dispositif.
© IFACI 133
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Structure : Cadre de • Votre propre échelle de temps, à partir de laquelle vous prenez
planification, exécution, vos décisions, est plutôt la vie.
suivi, contrôle des • L’accès à l’information est peu sécurisé.
activités • Le mode de communication privilégié par l’organisation est
l’oral (téléphone, réunion, entretien, etc.).
• Vous percevez les contrôles comme rares.
• Le reporting est une pratique peu répandue.
• Quand les règles de fonctionnement sont connues, elles
constituent un principe d’action contournable.
Leviers :
L’échelle de temps permet de présenter un dispositif à moyen / long terme.
t Freins :
Electrons libres
Les éléments sur lesquels s'appuyer pour poser le socle du dispositif de contrôle interne (sensibi-
lité au contrôle, exigence de sécurité et traçabilité, etc.) sont rares.
Q Points de vigilance :
Lorsque le contrôle interne est implanté, la faiblesse du socle et la tendance à contourner les règles
peuvent remettre en cause à tout instant sa solidité et sa pérennité.
Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
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t Freins :
La délégation de pouvoir, même large, sera difficile à suivre et à contrôler.
Electrons libres
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
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L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Intégrité – éthique : • Dans votre organisation, le pouvoir se situe ailleurs que chez
• Centralisation des les financiers.
responsabilités de • Le reporting est une pratique peu répandue.
gestion • Votre propre échelle de temps, à partir de laquelle vous prenez
• Séparation des tâches vos décisions, est plutôt la vie.
• Sanctions ou • Quand les règles de fonctionnement sont connues, elles
communication des constituent un principe d’action contournable.
sanctions • Vous percevez les contrôles comme rares.
• Principes éthiques et
conseils d'application
• Exemplarité des dirigeants
Leviers :
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t Freins :
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Q Points de vigilance :
Un travail sur toutes ces sous-composantes est nécessaire comme préalable à la mise en place d'un
dispositif de contrôle interne. Toutefois, les caractéristiques culturelles de ce profil ne sont pas
favorables à son déploiement.
Pistes d’action
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136 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
...................................................................................................................................................
Electrons libres
t Freins :
La formalisation, même lorsqu'elle existe, ne peut être un point d'appui.
Q Points de vigilance :
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Pistes d’action
...................................................................................................................................................
© IFACI 137
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Leviers :
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t Freins :
La formalisation, même lorsqu'elle existe, ne peut être un point d'appui.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Electrons libres
Pistes d’action
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138 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Information - communication
Leviers :
Electrons libres
...................................................................................................................................................
t Freins :
En l’absence de système d’information structuré, il sera donc difficile de l’appréhender, de l’éva-
luer et donc d’en corriger les défaillances.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
© IFACI 139
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pilotage
Leviers :
...................................................................................................................................................
Electrons libres
t Freins :
Le fait que les contrôles soient rares ou faiblement perçus pose la question de la base de l'évalua-
tion et des démarches d'audit.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Rechercher des critères d'évaluation liés aux métiers et pas uniquement dans le domaine
financier.
140 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
A NNEXES
© IFACI 141
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
A NNEXE 1 - Q UESTIONNAIRE
Nous avons le plaisir de vous annoncer la création d’une nouvelle unité de recherche sur le
thème des variables culturelles du contrôle interne. Les travaux de cette unité de recherche,
animée par Véronique Rousseau (Consultante), s’insèrent dans le cadre de la chaire ESCP
Europe / IFACI « contrôle interne et maîtrise des risques ».
L’unité de recherche se donne comme objectif de construire des outils simples permettant
d’appréhender l’environnement de contrôle et d’en tirer des enseignements pour l’amélio-
ration du contrôle interne. Cette analyse se fondera sur des modèles développés par des
chercheurs et sur un recueil de bonnes pratiques.
Ainsi, nous avons mis au point un questionnaire que nous nous proposons de diffuser
auprès d’une large cible.
ANNEXE
Nous vous remercions de votre disponibilité et nous restons à votre disposition pour toute
information complémentaire.
142 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
collaborateurs comme
Pour un collaborateur, la
connaissance des règles Une découverte
7 Immédiate règle
de vie dans progressive
l’organisation est plutôt
La planification des
activités dans votre Trop importante et à terme
11 Insuffisante temps
organisation vous contre-productive
apparaît-elle
© IFACI 143
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
A propos de l’expression
Des outils sont mis en
de la créativité, de
17 place : boîtes à Rien n’existe pouvoir
l’innovation vous
suggestions, etc.
pensez que
quelque chose de
De documenter tout ce que
18 nouveau en place, en Rien de particulier tangible
vous faites
termes de traçabilité, on
vous demande
Dans votre organisation,
19 Affichée Réelle et exercée autonomie
la délégation est :
Est-ce que vous
20 percevez les contrôles Très présents Rares tangible
comme
Dans votre organisation,
Une priorité, conditionnant Quelque chose de
la santé (tant physique
21 le bon fonctionnement de secondaire, passant après homme
que psychologique) est
l'organisation les résultats
considérée comme
Votre organisation
22 Quantitatifs Qualitatifs action
privilégie des objectifs
Dans votre organisation, Très protocolaire (ligne de
Plutôt direct, sans relations,
23 le mode de communication définie et
protocole défini communication
communication est-il pyramidale)
Dans votre organisation
diriez-vous que les
24 Très fortement encadrés Pleinement autonomes autonomie
responsables
opérationnels sont
Diriez-vous que l’accès à relations,
25 Très sécurisé Peu sécurisé
l’information est communication
Est-ce que l’organisation
26 favorise la mobilité Fortement Pas du tout management
fonctionnelle ?
144 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Le management
s’attache à donner un
28 sens et une vision claire Non, jamais Oui, en permanence autonomie
des objectifs de
l’organisation
ANNEXE
suffisantes vous
30 Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
permettant de situer
votre action dans
l’organisation ?
Quel mode de
communication est Ecrit (procédures, rapport, Oral (téléphone, réunion, relations,
31
privilégié par compte rendu, e-mail, etc.) entretien, etc.) communication
l’organisation ?
La communication
interne répond-elle aux
relations,
32 attentes des Oui, tout à fait Non, pas du tout
communication
collaborateurs de
l’organisation ?
Parler d’argent est-il
33 Oui, tout à fait Non, pas du tout argent
tabou ?
Vous sentez vous
reconnu et respecté en
34 tant que professionnel, Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
avec des compétences
et un savoir-faire ?
Avez-vous confiance
35 dans votre équipe Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
proche ?
Avez-vous confiance
36 dans les autres acteurs Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
de votre organisation ?
© IFACI 145
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Le statut et sa
reconnaissance sont-ils
37 pour vous quelque Oui, tout à fait Non, pas du tout pouvoir
chose d'important dans
le monde professionnel ?
L’attribution d’un
bureau individuel est il
considéré dans votre
39 Oui, tout à fait Non, pas du tout espace
organisation comme
une marque de
reconnaissance ?
ANNEXE
146 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Les collaborateurs de
votre organisation
49 envisagent-ils plutôt Une très grande mobilité La stabilité changement
leur vie professionnelle
sous l’angle de
Les échanges
relations,
50 d’information sont Le partage La rétention
communication
caractérisés par
Dans votre organisation,
51 La tradition La modernité management
vous diriez que prévale
Votre propre échelle de
temps, à partir de
52 La vie La journée temps
ANNEXE
laquelle vous prenez vos
décisions, est plutôt
Quand une
problématique
Des plans d’action
59 nécessite d’être prise en Un groupe de réflexion action
opérationnels
compte, votre
organisation réagit par
© IFACI 147
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Au sein de votre
Des objectifs à long terme
organisation, les
Des objectifs à court terme (plusieurs années), une
60 décisions importantes temps
(au plus quelques mois) « vision » et/ou la pérennité
sont d'après vous prises
de l'organisation
par rapport à
Le fonctionnement
général de votre Essentiellement
61 De partenariat interne autonomie
organisation repose sur hiérarchiques
des relations
De manière très
62 Les décisions sont prises De façon centralisée management
décentralisée
Les résultats financiers
relations,
63 sont-ils communiqués Largement De façon très limitée
communication
en interne ?
Les dirigeants de
64 Des métiers de l’entreprise D’autres domaines pouvoir
ANNEXE
l’organisation viennent
Quand les règles de
fonctionnement sont
65 connues, elles Respecté Contournable règle
constituent un principe
d’action
148 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
mission
que objectifs et aux valeurs compétences à
de votre organisation l’entreprise
Les mots « adhésion »,
38 «dumission » font-ils partie Oui, très souvent Non, jamais mission
discours des managers
de votre organisation ?
Le management s’attache
28 à donner un sens et une
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
+ vision claire des objectifs
de l’organisation
Vous-même, disposez-vous
30 d’informations suffisantes
vous permettant de situer Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
+ votre action dans
l’organisation ?
© IFACI 149
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
46 Le management de votre
organisation est plutôt La relation Les résultats action
+ orienté vers
ANNEXE
150 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
46 Le management de votre
organisation est plutôt La relation Les résultats action
+ orienté vers
ANNEXE
47 Qu’est ce que privilégie La montée en Les résultats action
+ votre organisation compétence
© IFACI 151
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
56 Au sein de votre
organisation, il existe des A la marge Fréquentes homme
- inégalités
152 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
l'organisation
Principes
éthiques et Quand les règles de
65 fonctionnement sont
conseils Respecté Contournable règle
+ connues, elles constituent
d'application un principe d’action
Pour un collaborateur, la
14 connaissance des règles de
Explicite Tacite règle
+ vie dans l’organisation est
plutôt
Quand les règles de
65 fonctionnement sont
connues, elles constituent Respecté Contournable règle
un principe d’action
Le management s’attache
28 à donner un sens et une
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
Exemplarité + vision claire des objectifs
de l’organisation
des dirigeants
67 Pensez-vous que dans Autonome et
votre organisation on a le Déresponsabilisé responsable management
+ sentiment d’être
Si la part variable de la
70 rémunération existe, est- A un objectif A un objectif collectif management
elle reliée individuel
Intégrité - Ethique
Conseil
d'Administra- Une pratique peu
3 - Le reporting est Une pratique partagée action
tion - Comité répandue
d'audit
© IFACI 153
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Si la part variable de la
70 rémunération existe, est- A un objectif A un objectif collectif management
elle reliée individuel
Dans votre organisation le Très protocolaire (ligne Plutôt direct sans relations,
23 mode de communication de communication communica-
est-il définie et pyramidale) protocole défini tion
relations,
25 Diriez-vous que l’accès à Très sécurisé Peu sécurisé communica-
l’information est tion
Les résultats financiers relations,
63 sont-ils communiqués en Largement De façon très limitée communica-
interne ? tion
154 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
51 Dans votre organisation, La tradition La modernité management
vous diriez que prévaut
Une pratique peu
3 Le reporting est Une pratique partagée répandue action
Pour un collaborateur, la
connaissance des règles de Immédiate Une découverte
7 règle
vie dans l’organisation est progressive
plutôt
Pour un collaborateur, la
14 connaissance des règles de
vie dans l’organisation est Explicite Tacite règle
plutôt
Dans votre organisation,
15 l’incertitude est-elle Source d’opportunités Source de menaces changement
perçue comme
Quand vous mettez
quelque chose de nouveau
18 en place, en termes de De documenter tout Rien de particulier tangible
traçabilité, on vous ce que vous faites
Formalisme /
caractère demande
informel
68 Vous avez l’impression que
vous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
© IFACI 155
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Structure
35 Avez-vous confiance dans Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
votre équipe proche ?
Pour un collaborateur, la
14 connaissance des règles de
vie dans l’organisation est Explicite Tacite règle
plutôt
156 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
Au sein de votre Des objectifs à long
Des objectifs à court terme (plusieurs
60 organisation, les décisions
importantes sont d'après terme (au plus années), une "vision"' temps
vous prises par rapport à quelques mois) et/ou la pérennité de
l'organisation
Face à une situation
48 nouvelle, votre L’innovation Le recours à des changement
Cadre de organisation privilégie-t- permanente modèles éprouvés
planification, elle
exécution, Quand vous mettez
suivi, contrôle quelque chose de nouveau De documenter tout
des activités 18 en place, en termes de ce que vous faites Rien de particulier tangible
traçabilité, on vous
(suite) demande
© IFACI 157
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
De manière très
62 Les décisions sont prises De façon centralisée décentralisée management
sont tion
Au sein de votre
27 organisation, le mode de Par la direction Par les responsables
Centralisation fonctionnement est défini autonomie
générale opérationnels
/ décentrali- et décidé
sation Est-ce que les mots
« autonomie » et
29 «présents
responsabilisation » sont
dans le discours Non, jamais Oui, constamment autonomie
des managers de votre
organisation
158 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
66 les activités et/ou projets Inexistants principal de autonomie
transverses sont fonctionnement
35 Avez-vous confiance dans Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
votre équipe proche ?
Le statut et sa
reconnaissance sont-ils
37 pour vous quelque chose Oui, tout à fait Non, pas du tout pouvoir
d'important dans le
monde professionnel
© IFACI 159
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
(suite) organisation
Vous-même, disposez-vous
30 d’informations suffisantes
vous permettant de situer Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
+ votre action dans
l’organisation ?
D’après vous l’embauche Ses qualités
16 des managers est basée Son expertise d’animateur, de management
essentiellement sur technique facilitateur
160 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Pour un collaborateur, la
14 connaissance des règles de
Recrutement Explicite Tacite règle
+ vie dans l’organisation est
de personnes plutôt
compétentes
64 Les
et dignes de dirigeants de Des métiers de
l’organisation viennent D’autres domaines pouvoir
l’entreprise
confiance
16 D’après vous, l’embauche Son expertise Ses qualités
des managers est basée technique d’animateur, de management
- essentiellement sur facilitateur
Est-ce que la question des
12 écarts de rémunération Prise en compte dans
la réalité de l’entreprise Traitée à la marge
entre les plus hauts et les management
ANNEXE
plus bas salaires est
Dans votre organisation, la Une priorité,
21 santé (tant physique que Quelque chose de
conditionnant le bon secondaire, passant homme
- psychologique) est fonctionnement de après les résultats
considérée comme l'organisation
Dans votre organisation,
2- vous avez l’impression Une ressource
Un être humain homme
d’être d’abord comme interchangeable
L’accompagnement
54 Le rôle du manager auprès La prescription des pour trouver de
de ses collaborateurs est règle
+ plutôt règles nouvelles façons de
faire
D'un point de vue
42 professionnel, la majorité
Oui, constamment Non, jamais temps
+ des collaborateurs vit avec
l'angoisse du lendemain ?
Les collaborateurs de votre
organisation envisagent-ils
49 plutôt leur vie Une très grande La stabilité changement
professionnelle sous mobilité
l’angle de
© IFACI 161
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
68 Vous
Politique qui avez l’impression que Concret Apparence tangible
vous êtes jugés sur du
favorise le
développe- Dans votre organisation
ment 24 diriez-vous que les Très fortement Pleinement autonomie
personnel + responsables encadrés autonomes
(suite) opérationnels sont
professionnelle sous
l’angle de
43 L’employabilité des Est une véritable N’est pas à l’ordre du management
- collaborateurs préoccupation jour
L’attribution d’un bureau
39 individuel est-il considéré
dans votre organisation Oui, tout à fait Non, pas du tout espace
- comme une marque de
reconnaissance ?
45 Au sein de votre
organisation l'anticipation La règle L’exception temps
- est
Proactive (cf.
objectifs Votre propre échelle de
52 temps,
futurs) à partir de laquelle La vie La journée temps
vous prenez vos décisions,
est plutôt
162 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
Objectifs généraux
22 Votre organisation
privilégie des objectifs Quantitatifs Qualitatifs action
45 Au sein de votre
organisation l'anticipation La règle L’exception temps
- est
Le management s’attache
28 àvision
donner un sens et une
claire des objectifs Non, jamais Oui, en permanence autonomie
de l’organisation
Vous-même, disposez-vous
30 d’informations suffisantes
vous permettant de situer Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
+ votre action dans
l’organisation ?
25 Diriez-vous que l’accès à relations,
Très sécurisé Peu sécurisé communica-
- l’information est tion
Vous considérez que les Concentrées sur la Mises à disposition de relations,
44 informations stratégiques hiérarchie tous les collaborateurs communica-
sont tion
© IFACI 163
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Risques
164 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
Activités de contrôle
Pour un collaborateur, la
connaissance des règles de Immédiate Une découverte
7 règle
vie dans l’organisation est progressive
plutôt
Une consigne est vécue
9 dans l’organisation comme Une aide à l’action Une contrainte règle
Pour un collaborateur, la
14 connaissance des règles de
Explicite Tacite règle
- vie dans l’organisation est
plutôt
L’accompagnement
54 Le rôle du manager auprès La prescription des pour trouver de
de ses collaborateurs est règle
- plutôt règles nouvelles façons de
faire
Quand les règles de
65 fonctionnement sont
connues, elles constituent Respecté Contournable règle
Formalisation- un principe d’action
documenta-
Quand vous mettez
tion quelque chose de nouveau
18 en place, en termes de De documenter tout Rien de particulier tangible
traçabilité, on vous ce que vous faites
demande
20 Est-ce que vous percevez
Très présents Rares tangible
- les contrôles comme
68 Vous avez l’impression que
Concret Apparence tangible
- vous êtes jugés sur
Dans votre organisation
24 diriez-vous que les Très fortement Pleinement autonomie
+ responsables encadrés autonomes
opérationnels sont
Vous-même, disposez-vous
30 d’informations suffisantes
vous permettant de situer Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
+ votre action dans
l’organisation ?
© IFACI 165
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
23 Dans votre organisation le Très protocolaire (ligne Plutôt direct sans relations,
mode de communication de communication communica-
Formalisation- - est-il définie et pyramidale) protocole défini tion
documenta-
tion (suite) Quel mode de
31 communication est Ecrit (procédures, Oral (téléphone, relations,
rapport, compte réunion, entretien, communica-
- privilégié par rendu, e-mail, etc.) etc.) tion
l’organisation ?
25 Diriez-vous que l’accès à relations,
Très sécurisé Peu sécurisé communica-
+ l’information est tion
Une pratique peu
3 Le reporting est Une pratique partagée répandue action
La planification des
Trop importante et à
11 activités dans votre
organisation vous Insuffisante terme contre- temps
apparaît-elle productive
ANNEXE
45 Au sein de votre
organisation l'anticipation La règle L’exception temps
- est
Orientation
passé / futur Au sein de votre Des objectifs à long
Des objectifs à court terme (plusieurs
60 organisation, les décisions
importantes sont, d'après terme (au plus années), une « vision » temps
vous, prises par rapport à quelques mois) et/ou la pérennité de
l'organisation
Dans votre organisation,
15 l’incertitude est-elle Source d’opportunités Source de menaces changement
perçue comme
Face à une situation
48 nouvelle, votre L’innovation Le recours à des
organisation privilégie-t- changement
permanente modèles éprouvés
elle
166 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
Contrôle
51 Dans votre organisation,
manuel / vous diriez que prévaut La tradition La modernité management
informatique
Quel mode de
Ecrit (procédures, Oral (téléphone, relations,
31 communication est
privilégié par rapport, compte réunion, entretien, communica-
l’organisation ? rendu, e-mail, etc.) etc.) tion
© IFACI 167
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Dans votre organisation le Très protocolaire (ligne Plutôt direct sans relations,
23 mode de communication de communication communica-
est il définie et pyramidale) protocole défini tion
relations,
25 Diriez-vous que l’accès à Très sécurisé Peu sécurisé communica-
l’information est tion
Les échanges relations,
50 d’information sont Le partage La rétention communica-
caractérisés par tion
Système
d'information Les résultats financiers relations,
(suite) 63 sont-ils communiqués en Largement De façon très limitée communica-
interne ? tion
Quel mode de
Ecrit (procédures, Oral (téléphone, relations,
31 communication est
privilégié par rapport, compte réunion, entretien, communica-
l’organisation ? rendu, e-mail, etc.) etc.) tion
168 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ANNEXE
importantes sont, d'après terme (au plus années), une « vision » temps
vous, prises par rapport à quelques mois) et/ou la pérennité de
l'organisation
Objectifs de la
société, règles
68 Vous avez l’impression que
vous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
de conduite
communiqués
aux Dans votre organisation
24 diriez-vous que les Très fortement Pleinement
collaborateurs autonomie
- responsables encadrés autonomes
opérationnels sont
Le management s’attache
28 à donner un sens et une
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
+ vision claire des objectifs
de l’organisation
Est-ce que la question des
12 écarts de rémunération Prise en compte dans
la réalité de l’entreprise Traitée à la marge
entre les plus hauts et les management
plus bas salaires est
La communication interne
32 répond-elle aux attentes relations,
Oui, tout à fait Non, pas du tout communica-
- des collaborateurs de tion
l’organisation ?
© IFACI 169
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
Evaluations
Est-ce que le mot
40 « efficacité » est très
présent dans le discours Oui, constamment Non, jamais action
- des collaborateurs de votre
organisation ?
46 Le management de votre
organisation est plutôt La relation Les résultats action
+ orienté vers
170 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
L’accompagnement
54 Le rôle du manager auprès La prescription des pour trouver de
de ses collaborateurs est règle
+ plutôt règles nouvelles façons de
faire
45 Au sein de votre
organisation l'anticipation La règle L’exception temps
- est
ANNEXE
organisation privilégie-t- changement
permanente modèles éprouvés
elle
Les collaborateurs de votre
organisation envisagent-ils
49 plutôt leur vie Une très grande La stabilité changement
professionnelle sous mobilité
l’angle de
Culture de A propos de l’expression
l'amélioration Des outils sont mis en
17 de la créativité, de
l’innovation vous pensez place : boîtes à Rien n’existe pouvoir
continue suggestions, etc.
(suite) que
© IFACI 171
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
si faiblesses /
20 Est-ce que vous percevez Très présents Rares tangible
transparence les contrôles comme
Le management s’attache
28 àvision
donner un sens et une
claire des objectifs Non, jamais Oui, en permanence autonomie
de l’organisation
Vous-même, disposez-vous
d’informations suffisantes
30 vous permettant de situer Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
votre action dans
l’organisation ?
La communication interne
relations,
32 répond-elle aux attentes
des collaborateurs de Oui, tout à fait Non, pas du tout communica-
l’organisation ? tion
33 Parler d’argent est-il Oui, tout à fait Non, pas du tout argent
tabou ?
172 © IFACI
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
ORGANISATION
UTILITARISTE
MOSAÏQUE
ÉLECTRONS
LIBRES
ANNEXE
ORGANISATION
PYRAMIDALE
AUTONOMIE
RÈGLE
D’EXPERTS
RÉSEAU
ORGANISATION
CONTRÔLE
ORIENTÉE
ORGANISATION
COMMUNAUTÉ
INNOVANTE
PORTEUSE
DE SENS
COMMUNAUTÉ
Axes Règle / Autonomie et Individu / Communauté : 74,26 %
© IFACI 173
BIBLIOGRAPHIE L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
B IBLIOGRAPHIE
174 © IFACI
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O UVRAGES
• Des clés pour la mise en œuvre et l’optimisation du contrôle interne / Unité de Recherche
– IFACI, 2011
• Les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne : Cadre de référence / AMF. –
2010
• Théorie et pratique du contrôle interne, 7e éd. / Jacques RENARD. – 2010. - [La dimen-
BIBLIOGRAPHIE
sion culturelle, pp. 140-142]
P RÉSENTATIONS
• Evaluating corporate culture: giving internal audit the edge / Armand LUMENS. – 2011
[IIA international conference, July 2011]
• Governance Beyond the COSO Frameworks: from the Directors' Perspective to the
Auditor's Practice / Carolyn DITMEIER. – 2011 [IIA international conference, July 2011]
• La naissance d'une culture de contrôle interne et son impact dans l'entreprise / Brigitte
BEYL. 2000 [La nouvelle pratique du contrôle interne : colloque IFACI du 26 janvier 2000]
© IFACI 175
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
A RTICLES
• Eyes wide open: internal auditors are in a unique position to become the canary in the
mineshaft of corporate culture, says lord Smith of Kelvin / Alice HOEY. – Audit & risk
issue 1, September / October 2011
• Promouvoir une culture du contrôle source de valeur ajoutée / Charles LECERF. - Audit
N° 202 de décembre 2010
176 © IFACI