Alignement Conventionnel WWW Cours-Electromecanique Com 2 PDF
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RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE
SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE
NIVEAU : QUALIFICATION
ANNEE 2010
Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 17 : Alignement conventionnel
pratiques
Révision linguistique
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Validation
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SOMMAIRE
1. GENERALITES SUR L’ALIGNEMENT ........................................................................7
1.1. Nécessite d’un bon alignement ...........................................................................7
1.2. Evolution et procédés..........................................................................................8
1.3. Terminologie de l’alignement ..............................................................................8
2. SECURITE ................................................................................................................14
2.1. Protection individuelle .......................................................................................14
2.2. Verrouillage de l'équipement .............................................................................15
2.3. Procédure de verrouillage .................................................................................16
3. TYPES D’ALIGEMENTS ...........................................................................................16
3.1. Repères d’alignement .......................................................................................16
3.2. Déport angulaire vertical ...................................................................................17
3.3. Déport parallèle vertical.....................................................................................18
3.4. Déport angulaire horizontal ...............................................................................20
3.5. Déport parallèle horizontal ................................................................................21
4. METHODES DE CONTROLE DE L’ALIGNEMENT...................................................22
4.1. Méthode avec calibre à lame conique graduée ou avec coin gradué................22
4.2. Méthode avec règle et calibre d’épaisseur ........................................................22
4.3. Méthode avec comparateur à cadran................................................................23
4.4. Méthode avec rayon laser .................................................................................24
5. VERIFICATIONS ET CORRECTIONS DES ELEMENTS..........................................25
5.1. Fondation ..........................................................................................................25
5.2. Socle .................................................................................................................25
5.3. Supports............................................................................................................27
5.4. Dimensions........................................................................................................27
5.5. Cales .................................................................................................................28
5.6. Pied boiteux.......................................................................................................31
5.7. Arbres................................................................................................................34
5.8. Roulements .......................................................................................................36
5.9. Accouplement....................................................................................................37
6. VÉRIFICATIONS PRÉALABLES À L'ALIGNEMENT.................................................38
6.1. Machine installée...............................................................................................38
6.2. Machine à remplacer.........................................................................................38
TP1 – Vérification et correction du boitage des équipements..........................................40
TP2 – Alignement conventionnel avec règle et calibres d'épaisseur ...............................43
TP3 – Alignement avec comparateurs.............................................................................45
COMPORTEMENT ATTENDU
CONDITIONS D’EVALUATION
• Travail individuel.
• À partir :
- de bancs de montage;
- de machines.
• À l’aide :
- de plans et de devis;
- d’abaques et de formules;
- de manuels techniques;
- de l’outillage et de l’équipement.
Présentation du Module
Sont présentés les principaux problèmes que l'on rencontre sur 1es
machines avant l'alignement : reconnaître les défauts, les vérifier et les
corriger sur les machines et faire la correction du boitage des
équipements.
Module 17 : ALIGNEMENT
CONVENTIONNEL
RESUME THEORIQUE
Des arbres mal alignés peuvent causer des bris de différentes natures :
Ils provoquent une résistance dans les paliers et dans les arbres tant sur
les unités mobiles que sur les unités commandées.
Ils accentuent l’usure des points qui, par l’écoulement des graisses ou des
acides, contaminent la base de la machine.
Figure 1
Figure 2
Angularité
Angle formé par le centre des arbres deux machines (figure 3).
Figure 3
Cales
Plaquettes métalliques de différentes épaisseurs qui sont placées sous les pieds de
la machine afin d’amener un déplacement vertical précis (figure 4 et 5).
Figure 4
OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 8
Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 17 : Alignement conventionnel
pratiques
Figure 5
Colinéarité
Deux lignes sont dites colinéaires lorsqu’il n’existe aucune différence de position
angulaire et parallèle entre elles. C’est le but de l’alignement (figure 6).
Figure 6
Déport parallèle
Distance mesurée perpendiculairement avec l’axe de l’arbre entre les centres de
rotation en un point donné d’un accouplement (figure 7).
Figure 7
Déport angulaire
Valeur obtenue en soustrayant l’écartement, entre deux faces d’accouplement,
mesuré sur le même rayon apposé à180° (figure 8).
Figure 8
Diamètre fonctionnel
C’est le diamètre d’accouplement avec lequel le déport angulaire de accouplement
est mesuré (figure 9).
Figure 9
Dilatation thermique
Changement de dimensions résultant de la température d’opération des machines,
ce qui a pour effet de changer la hauteur des axes (figure 10).
Figure 10
Jeu axial
Mouvement de déplacement parallèle d’un arbre selon son axe permis par la palier
ou le coussinet (figure 11).
Figure 11
Jeu en torsion
Jeu angulaire circulaire entre les deux parties de l’accouplement (figure 12).
Figure 12
Jeu radial
Jeu de paliers perpendiculaires à l’axe des machines pouvant faire en sorte que
l’arbre change de position en rotation (figure 13).
Figure 13
Laser
Source de lumière émise sur une seule longueur d’onde et qui diffuse dans une
seule direction.
Machine fixe
Machine qui sert de référence à l’alignement. Elle ne doit pas être déplacée lors de
l’alignement (figure 14).
Figure 14
Machine à déplacer
Machine qui sera déplacée lors de l’alignement, soit verticalement, soit
horizontalement (figure 14).
Pied boiteux
Patte ou support de la machine qui n’appuie pas correctement sur le socle (figure
15).
Figure 15
Repères d’alignement
Positions dans lesquelles seront prises les mesures d’alignement : 12 h, 3 h ; 6 h et
9 h (figure 16).
Figure 16
Répétabilité
Méthode de vérification au moyen d’une deuxième série de mesures d’alignement
afin d’assurer l’exactitude des mesures. Si les mesures prises sont les mêmes, on dit
qu’il y a répétabilité ; sinon, on parle de non-répétabilité des lectures.
Résolution
C’est la plus petite quantité de mesure qu’un appareil peu détecter.
Valeur de tolérance
Variation de mesure maximale admissible par rapport à la position idéale
d’alignement.
Vérin de calage
Boulon monté sur le socle ou sur la fondation de la machine qui permet de contrôler
le positionnement horizontal de la machine (figure 17).
Figure 17
2. SECURITE
Protection de la tête
Le casque de sécurité préserve la tête contre les lésions et les fractures. On utilise
une cagoule pour se protéger des poussières, de la chaleur, des flammes et des
intempéries.
Protection de l’ouïe
On doit se protéger lorsque le nombre de décibels (dB) est supérieur à 90 et que le
temps d’exposition au bruit est supérieur à la norme recommandée .on utilisera les
bouchons d’oreilles ou des couvre oreilles
Figure 18
Figure 19
3. TYPES D’ALIGEMENTS
Les types d’alignements sont les déviation verticales et horizontales possibles sur un
équipement. Ces déviations peuvent être angulaires parallèles. Pour être capable
d’interpréter et de mesurer précisément ces déviations, il faut se donner de repère.
Les mesures prises sur les repères sont toujours lues à partir de la machine de
référence, c’est-à-dire la machine fixe.
Figure 20
La valeur de ce déport est obtenue en soustrayant l’écartement entre les deux faces
d’accouplement, mesuré respectivement à 12 h et à 6 h. Ce déport peut être négatif
ou positif.
Ce déport est observé lorsqu’on regarde de côté les machines à aligner.
L’interprétation des mesures se fera en mesurant l’écartement de l’accouplement à
6 h et à 12 h. Si l’ouverture de l’accouplement est plus grande en haut qu’en bas, on
aura une valeur positive, autrement la valeur sera de zéro ou elle sera négative
(figures 21 et 22).
Pour corriger un déport angulaire vertical lorsque la valeur de l'angle est négative, il
faut ajouter des cales sous les supports avant (figure 21). Si la valeur de l'angle est
positive, on ajoute des cales sous les supports arrière (figure 22). L'élimination du
déport angulaire a pour but de rendre la machine mobile parallèle et horizontale a
l'axe de la machine fixe.
Exemple d'application
Mesure a 12 h = 0,000 mm
Mesure a 6 h = - 0,10 mm
Angularité = 0,000 - (- 0,10) = (+0,10) mm
Il faudra ajouter une valeur calculée sous les supports arrière de la machine
(figure 22).
Ce type de défaut est observe en regardant les machines de cote. On pourra parfois
constater que le moteur ou la machine fixe ne sont pas a la même hauteur.
L'interprétation de la valeur du déport parallèle vertical se fera en prenant comme
référence la machine fixe.
Par exemple, si le moteur est plus haut que la machine fixe, la valeur du parallélisme
vertical sera positive (figure 23).
Si le moteur est plus bas que la machine fixe, la valeur du parallélisme vertical sera
négative (figure 24).
Pour corriger ce défaut, il s'agit d'ajouter ou d'enlever, en quantité égale, des cales
sous les supports de la machine mobile. Après cette deuxième correction, les arbres
des deux machines doivent se situer à la même hauteur.
Exemple d'application
Mesure à 12 h = 0,000 mm
Mesure à 6 h = 0,025 mm
Deport parallèle verticale = (0,000 – 0,025) = -0,025 mm
Exemple d'application
Mesure a 3 h = 0,00 mm
Mesure a 9 h = - 0,10 mm
Deport parallèle = 0,10 mm
On déplace la machine de 0,10 mm vers 9 h.
4.1. Méthode avec calibre à lame conique graduée ou avec coin gradué
Cette méthode est très peu employée de nos jours. Elle consiste à mesurer, en
différents points du périmètre, l’écartement entre les plateaux d’un accouplement
(figure 29). La précision de l’alignement demeure très faible ; cette méthode peut être
utilisée pour un alignement grossier.
La règle est l’instrument le plus connu et le plus répandu des outils d’alignement.
Cette méthode peut être combinée avec le calibre d’épaisseur ou le compas
extérieur qui permettent de vérifier l’accouplement en différents points sur le
périmètre.
Par leur simplicité, la règle et le calibre d’épaisseur sont les outils idéaux pour
réaliser un pré alignement. On pourrait aussi combiner la règle avec un compas
extérieur (figure 30).
Les comparateurs peuvent être fixés dans différentes positions pour prendre des
lectures. Il existe différentes méthodes pour relever les dimensions d’un alignement.
Une des méthodes consiste à installer deux comparateurs en position de lecture sur
l’accouplement. Le comparateur doit être monté en contact avec le contour de
l’accouplement pour mesurer les défauts du parallélisme ; l’autre comparateur doit
être monté en position de lecture sur la face de l’accouplement pour relever les
défauts d’angularités. Les mesures sont prises en rotations à 180° en position 12 h et
6h et dans les positions 3 h et 9 h (figure 31).
La figure 32 montre l’autre méthode avec comparateur qui consiste à installer deux
comparateurs placés en sens contraire, opposés l’un à l’autre sur le contour
extérieure de l’accouplement. Cette méthode permet de relever le défaut de
parallélisme sur l’arbre. Les mesures sont prises en rotation à 180° en opposition.
Elle consiste à mesurer le déplacement d’un rayon laser à l’aide d’un micro-
ordinateur. Il s’agit de fixer un transmetteur de rayon laser sur le côté d’un
accouplement d’une machine et un détecteur de rayon sur le côté opposé de l’autre
machine pour relever les défauts de parallélisme. Les relevés sont prise quand les
arbres sont en rotation entre les positions 9 h, 3 h et 12 h : trois points de lecture sont
suffisants pour enregistrer les mesures (figure 33).
Figure 33
Figure 34
Les principaux éléments que l’on doit vérifier sur un équipement avant l’alignement
des arbres sont la fondation, le socle, les supports, le boîtage de l’équipement, les
arbres, les accouplements, le jeu des roulements et la température de
fonctionnement de la machine.
5.1. Fondation
Une fondation rigide et solide est nécessaire pour maintenir une machine en position
fixe, diminuer la vibration et permettre un alignement correct et durable. La fondation
en béton doit être nivelée et munie d’ancrages pour permettre la fixation d’un socle
qui supportera la machine. Les pieds d’une machine ne doivent pas reposer
directement sur le béton. A cause de leur surface d’appui étroite, le béton pourrait se
déformer et la machine deviendrait instable (figure 35)
Figure 35
5.2. Socle
Le socle est la base sur laquelle reposent les machines à aligner ; il doit être rigide,
lisse, propre et exempt d’écorchures et de corps étrangers. Le socle doit être conçu
de sorte que la machine à déplacer soit plus basse que la machine fixe de 3 à 5 mm
et doit permettre la mobilité parallèle et angulaire (figure 36).
Figure 36
Vérins de calage
Pour rendre plus facile et plus précis l’alignement horizontal, on a recours à des
vérins de calage. Ce sont des vis et des écrous qui sont fixés sur le socle et sur les
supports de la machine. En les vissant ou en les dévissant, on peut contrôler
horizontalement le déplacement de la machine de façon très précise. Pour de
grosses machines, on installera un dispositif hydraulique. La méthode à la masse ou
au marteau est non seulement incorrecte, mais cela peut endommager le corps de la
machine et les roulements (figure 37).
Figure 37
5.3. Supports
Avant de déposer la machine sur le socle, il faut vérifier si les quatre supports de
fixation reposent parfaitement d’aplomb et sans jeu sur celui-ci. Les supports de la
machine à aligner doivent être inspectées minutieusement. Ils doivent être exempts
de coups, de fissures, de bavures et de saletés. S’il en est ainsi, il faudra les limer ou
les meuler, les souder ou les nettoyer avant de procéder à la fixation. Dans un
premier temps, on vérifie la correspondance des trous du socle avec la machine à
déplacer ; on introduit les quatre boulons et on s’assure du libre déplacement
horizontal parallèle et angulaire de la machine ; ensuit, on vérifie l’appui des supports
sur le socle avec des calibres d’épaisseur (figure 38).
Figure 38
5.4. Dimensions
Les dimensions de la machine sont les distances utilisées pour calculer les valeurs
de correction d’alignement au niveau de l’accouplement et au niveau des pieds de la
machine. Selon les formules de calcul choisies, les dimensions à relever seront
sensiblement les mêmes. Ces dimensions seront prises à l’aide d’un ruban à
mesurer ou d’une règle graduée en pouces ou en millimètres. La figure 39 nous
indique où se situent les points de mesure.
Figure 39
5.5. Cales
Il existe différents types de cales pour l’ajustement de la hauteur des machines et
pour mettre d’aplomb les supports d’une machine. Certaines cales sont taillées à la
main à l’aide de cisailles dans des feuilles de laiton de différentes épaisseurs.
D’autres sont fabriquées ou usinées dans des plaques d’acier. Ces cales sont
mesurées et calibrées à l’aide d’instruments de précision qui sont des micromètres
ou des verniers. Aujourd’hui, la demande se fait de plus en plus grande et le temps
accordé à une installation est très important et coûteux. Certaines compagnies
fabriquent des cales de différentes dimensions et épaisseurs et que l’on retrouve
dans des coffrets. Ces cales sont calibrées, réutilisables et faciles à installer (figure
40).
Avec seulement un jeu de trois cales, on combine presque toutes les épaisseurs
demandées. Ces cales, à partir de leur forme, assurent un appui parfait aux
supports ; elle sont ébarbées et les arrêtes sont arrondies pour éviter les blessures.
Elles existent pour les différents diamètres de boulons et dans différentes épaisseurs
(figure 41).
Les cales sont conçues pour s’adapter à des boulons de diamètre standard variant
de 15 à 44 mm. L’épaisseur des cales varie de 0,025 à 3,125 mm.
D’autres cales existent sur le marché pour faciliter l’ajustement d’un pied angulaire.
On les utilise lorsqu’on effectue peu d’alignement. Elles portent le nom de cales
laminées ou cales d’ajustage à peler (figure 42). Ce sont des feuilles de laiton ou
d’acier laminé qui permettent de fabriquer une cale étagée. Elles se composent de 4
cales de 0,05 mm et de 8 cales de 0,01 mm par bloc et s’adaptent à des boutons de
12 à 42 mm.
Positionnement
Les cales doivent être propres et avoir les bonnes dimensions par rapport au boulon
et elles doivent être mesurées avant l’installation sous les supports des machines.
En soulevant légèrement le support de la machine avec une barre de levier, on
insère les cales sous le support. Elles doivent s’insérer librement sans accroc et
former un bloc. Elles sont déposées parallèlement sous le support de la machine
centrée avec la surface d’appui et elles doivent être facilement à enlever (figure 43).
Pour empêcher que les cales minces ne se déforment, on les protégera en les
insérant entre les cales les plus épaisses. Si le nombre de cales dépasse quatre, la
stabilité de la machine diminue et cela peut occasionner un glissement lors du
serrage. Dans ce cas, on enlève les cales et on les remplace par un nombre
moindre.
S’il s’agit d’un pied de machine angulaire, on devra, avant insérer les cales
parallèles, se fabriquer un montage étagé de différentes largeurs pour éliminer cet
angle (figure 44).
Après usage, les cales peuvent être réutilisées. Il faudra les nettoyer et les ranger
par ordre de grandeur dans un coffret approprié.
Etapes d’installation
Pour cette étape, on commence par choisir les outils et les équipements nécessaires.
Ensuite, il faut déterminer la hauteur de cales requise sous les supports de
l’équipement.
Montage
- mesurer la hauteur des cales en vous servant d’un micromètre.
- soulever légèrement le support de la machine.
- insérer les cales et faire le positionnement.
- déposer lentement le support de la machine et serrer le boulon à la tension
recommandée en s’assurant qu’il n’y ait pas de glissement.
Causes
Les causes possibles du boitage sont :
- les surfaces d’appui ne sont pas planes ;
- l’alignement n’est pas correct ;
- les raccordements externes empêchent la machine fixe d’appuyer correctement
sur le socle ;
- le dessous des supports de la machine est écrasé et les supports sont mal
serrés.
Conséquences
Les pieds boiteux peuvent occasionner des bris de plusieurs sortes :
- la déformation des supports ;
- la flexion des arbres ;
- la déformation des roulements et des accouplements
- des vibrations élevées
- la défaillance des roulements
- le déplacement de la machine à cause d’une rupture des ancrages.
Tout travail d’alignement correct doit débuter par vérification du pied boiteux.
Types
On distingue trois types de pieds boiteux :
Les pieds boiteux parallèles, le pied boiteux angulaire et le pied boiteux induit.
Vérification
Avant chaque alignement, on doit vérifier le boîtage de l’équipement et faire les
corrections qui s’imposent.
5.7. Arbres
Les arbres sont des éléments mécaniques servant à recevoir ou à transmettre des
mouvements dans une machine. La plupart des arbres sont munis de chemins de
clé, de cannelures, de dentelures ou de trous pour goupille dans le but d’entraîner
une autre pièce en rotation.
Concentricité
La concentricité se défini comme étant la plus grande distance radiale admis entre
tous les points de la surface considéré. En pratique, c’est la différence entre la plus
grande et la plus petits des distances mesurées perpendiculairement sur un arbre à
partir de l’axe de la machine sur différents points de la circonférence.
Figure 50
Vérification
Pour vérifier la concentricité, on installe solidement un comparateur à cadran muni
d’une base magnétique sur le socle de la machine ou sur la machine. Le palpeur du
comparateur est monté perpendiculairement en contact avec l’axe de l’arbre et
enfoncé légèrement. On remet le cadran à zéro et on fait tourner l’arbre d’un tour
complet en observant l’aiguille ; la lecture ne devrait pas excéder 0,025 mm.
Figure 51
Rectitude
C’est la plus grande distance admissible mesurée en tout point parallèlement à l’axe
normal de l’arbre.
Une vérification rapide s’effectue à l’aide d’une règle de précision sur les deux
machines. On dépose le côté de la règle sur l’arbre. La règle doit être placée sur la
longueur de l’arbre parallèle à 180°. Si la règle a ppuie parfaitement sur toute la
correction devront être apportées pour respecter les tolérances.
Figure 52
Torsion
On appelle torsion la contrainte subie sous l’action de deux couples opposés
agissant dans un plan parallèle. Ces contraintes ont pour effet de faire pivoter l’arbre
autour de son axe avant qu’il ne se rompe (figure 53).
Une vérification rapide s’effectue par le chemin de clé. On constate une déviation de
clé avec son axe. Il faut vérifier avec une règle sur les deux machines dans la rainure
du chemin de clé.
Normalement, lorsqu’un arbre est tordu, on obtient une excentricité et une légère
flexion (figure 53) .
Figure 53
5.8. Roulements
Jeu radial
Il est très important de vérifier le jeu radial de roulement supportant les arbres des
machines à aligner.
La tolérance admissible dépendra du type de roulement et de son application. La
tolérance normale acceptable sur des équipements tels que pompes, ventilateurs et
autres équipements tels que pompes, ne devrait pas excéder 0,025 mm sur le jeu
radial.
Vérification
Pour vérifier le jeu de roulement d’une machine, on fixe un comparateur à cadran à
l’aide d’une base magnétique sur le bâti de la machine à vérifier. On place le palpeur
de l’indicateur à la verticale, perpendiculairement à l’axe de l’arbre et on ajuste le
cadran à zéro. A l’aide d’un support et d’un levier, on soulève légèrement l’arbre de
la machine ; la valeur indiquée devrait correspondre à la la valeur des tolérances
recommandées (figure 54).
Figure 54
5.9. Accouplement
Concentricité
La vérification de la concentricité se fait à l’aide d’un comparateur à cadran et d’une
base magnétique fixée sur le socle de la machine ou sur le bâti de la machine.
Figure 55
Figure 56
Avant de procéder à un alignement, il est très important de planifier les étapes qu'il
faudra suivre scrupuleusement selon le type d'installation qu'on aura à aligner. En
effet, on peut avoir à aligner une machine qui est déjà en place ou une machine qu'il
faudra installer.
Module 17 : ALIGNEMENT
CONVENTIONNEL
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
1.2. Durée du TP
1.4. Description du TP
Le travail pratique proposé vise la vérification et les corrections d'une machine avant
l'alignement.
1.5. Déroulement du TP
1) Identifier la machine : vitesse de la machine, diamètre de l’accouplement,
diamètre de l'arbre de la machine fixe, diamètre de l'arbre de la machine
mobile.
2) Sélectionner l’outillage
3) Prendre les mesures de sécurité qui s’imposent
4) Déboulonner tous les équipements et enlever-les du socle.
5) Vérifier le socle (la surface, les trous taraudés, la rectitude des surfaces
d'appui) et nettoyer si c'est nécessaire.
6) Vérifier les supports de la machine fixe et de la machine mobile (saleté,
graisse, écorchure, fissure).
7) Manutentionner la machine fixe sur le socle.
8) Installer la machine fixe et boulonner à la bonne tension.
9) Manutentionner la machine mobile sur le socle.
10) Installer la machine mobile, vérifier le déplacement horizontal et vertical pour
permettre l'alignement et boulonner à la bonne tension
11) Relever le boitage de la machine fixe et corriger; compléter le relevé de la
figure 1.1.
Figure 1.1
Figure 1.2
13) Faire le marquage des repères sur l'accouplement. Vérifier et relever le jeu
radial sur :
- la machine mobile
- la machine fixe
14) 1Vérifier et relever la concentricité de l'accouplement sur :
- la machine mobile
- la machine fixe
15) Vérifier le serrage de l'accouplement et des clavettes sur les arbres.
16) Vérifiez et relevez le voilage de l'accouplement sur :
- la machine mobile
- la machine fixe
2.1. Objet du TP :
2.2. Durée du TP
2.4. Description du TP
2.5. Déroulement du TP
3.1. Objet du TP :
3.2. Durée du TP
3.4. Description du TP
3.5. Déroulement du TP
Module 17 : ALIGNEMENT
CONVENTIONNEL
EVALUATION DE FIN DE MODULE
O.F.P.P.T.
EFP
FICHE DE TRAVAIL
Stagiaire : _____________________________________ Code :
Formateur : ______________________________________________________
Durée : 3 heures
(Exemple)
Figure 1
O.F.P.P.T.
E.F.P.
FICHE D’EVALUATION
Stagiaire : …………………………………………………….
TOTAL 100
COMMISSION:
1.
2.