Aide Evaluation GS Maternelle
Aide Evaluation GS Maternelle
Aide Evaluation GS Maternelle
Évaluation à l'école
12 mars 2010
© MEN/DGESCO ► eduscol.education.fr/evaluation
Sommaire
Présentation………………………………………… Page 2
Pour l’enseignant
Fiches numérotées de 1 à 19
Fiches numérotées de 1 à 14
Remarque :
Les fiches 15 et 17 (Ec 1 et L 3 dans les grilles de repérage) feront l’objet d’une publication ultérieure.
Le principe d’un bilan des acquisitions des élèves en fin d’école maternelle est fixé par la circulaire
2008-155 du 24-11-2008 définissant le livret scolaire. Ce bilan prend comme référence le programme
de l’école maternelle, il utilise une méthodologie adaptée à l’âge des enfants.
S’il s’agit bien d’un bilan de fin d’école maternelle, il est souhaitable l’interpréter dans une perspective
dynamique qui prenne en compte les progrès de l'élève sur toute sa scolarité en maternelle.
La référence au programme est essentielle pour couvrir au mieux les objectifs de connaissances et de
compétences de fin d’école maternelle mais aussi pour s’y limiter, sans anticiper sur les objectifs qui
relèvent de l’école élémentaire.
L’évaluation des connaissances et compétences acquises peut se faire soit par observation directe
des élèves en situation de classe ou par l'observation de leurs productions à l’aide d’un guide
d'observation ; soit par des prises d'information dans des situations conçues pour l'évaluation. Ces
deux démarches ne s'opposent pas mais sont complémentaires. C'est au maître qu'il appartient de
choisir entre l'une et l'autre.
Pour aider les maîtres, la direction générale de l'enseignement scolaire propose dans ce document un
ensemble d’activités pour évaluer les acquis des élèves assortis de commentaires à l’attention des
maîtres. Les apprentissages évalués sont présentés par référence au programme, dont ils empruntent
les termes, dans des grilles de repérage. On a privilégié, parmi les compétences à faire acquérir à
l’école maternelle, ceux qui sont les plus déterminantes pour la réussite scolaire ultérieure de l’élève.
Elles doivent donc tous être présentes dans l’évaluation des acquis de chaque élève mais ne
sauraient constituer la totalité des acquis évalués.
Il appartient à l’équipe des maîtres d’enrichir cet ensemble d’éléments complémentaires choisis dans
les programmes et de définir les outils les plus efficaces pour évaluer les acquis de chaque élève
dans le contexte particulier de l’école.
Les connaissances et compétences à évaluer sont présentées dans des grilles de repérage qui les
associent, à des situations d’évaluation ou à des guides d’observation.
Chaque situation se présente sous la forme d’une activité qui permet d’évaluer une ou deux
compétences d’un même champ ; ou d’un un scénario d’activité spécialement aménagé pour évaluer
plusieurs compétences dans un même champ, éventuellement des compétences d’un champ
différent. Ces situations peuvent être utilisées pour une passation directe par les élèves, mais elles
devront le plus souvent être adaptées au contexte de la classe. Certaines sont d'ailleurs prévues dès
leur conception pour être adaptées par l'enseignant.
Des guides d’observation à utiliser en classe sont par ailleurs proposées.
S’approprier le langage
Dire, décrire, expliquer après avoir terminé une activité ou un jeu (hors contexte
L1
de réalisation)
Justifier un acte, un refus, une préférence en utilisant à bon escient « parce
L2
que »
Relater un événement inconnu des autres ; exposer un projet ; inventer une
L3
histoire (à partir de quelques images éventuellement)
Participer à une conversation en restant dans le sujet de l’échange L-O1
Comprendre des consignes données de manière collective L4
Comprendre une histoire lue par l’enseignant ; la raconter en restituant les
enchaînements logiques et chronologiques ; situer les protagonistes de L2
manière explicite
Comprendre un texte documentaire lu par l’enseignant ; faire des liens avec les
L5
questions qui se posaient ou /et avec ce qui a été découvert en classe
L1
Produire des phrases complexes correctement construites
L2
Comprendre et utiliser à bon escient les temps des verbes pour exprimer le L1
passé et le futur L2
Comprendre et utiliser un vocabulaire pertinent (noms, verbes, adjectifs, L1
adverbes, comparatifs) L2
Ecole maternelle
GS
Maîtrise de la langue française
Découvrir l’écrit
Reconnaître les types d’écrit rencontrés dans la vie quotidienne et avoir une
Ec-O1
première idée de leur fonction
Ec 1
Se repérer dans un livre, et l’espace d’une page
DM-O2
Restituer de mémoire des phrases ou de courts extraits de textes
Ec-O2
Dire comptines, poèmes ou autres textes en adoptant un ton approprié
Produire un énoncé oral dans une forme adaptée pour qu’il puisse être écrit
L3
par un adulte (vocabulaire/syntaxe/enchaînement/cohérence)
Faire correspondre les mots d’un énoncé court à l’oral et à l’écrit Ec 4
Distinguer les syllabes d’un mot prononcé Ec 5
Ec 6
Différencier les sons
Ec 7
Mettre en relation des sons et des lettres Ec 7
Copier en écriture cursive des mots simples Ec 8
Ecrire des lettres de l’alphabet - Reconnaître les lettres de l’alphabet Ec 9
Connaître des textes du patrimoine Ec 10
Écrire son prénom de mémoire en cursive Ensemble des fiches
Découvrir le monde
Ecole maternelle
GS
Compétences sociales et civiques
Devenir élève
Vivre ensemble : apprendre les règles de civilité et les principes d’un comportement conforme
à la morale
Exécuter en autonomie des tâches simples ; Jouer son rôle dans des activités
DE-O5
scolaires
Passation
Matériel
- Fiche élève L4
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche avec 6
dessins, d’un crayon à papier, d’une gomme, de crayons de couleur ou de feutres et d’une
planche de gommettes de couleurs.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une tâche, il devra écrire son prénom en haut de la feuille.
Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Première partie
Seconde partie
« Attention, écoutez bien : reliez deux fois le dessin de la croix au dessin de la salade».
Laisser quelques secondes puis répéter une nouvelle fois la consigne :
« Reliez deux fois le dessin de la croix au dessin de la salade ».
« Pour terminer, écoutez bien : dessinez un soleil dans la case qui est vide et coloriez le en vert ».
Laisser quelques secondes puis répéter une nouvelle fois la consigne :
« Dessinez un soleil dans la case qui est vide et coloriez-le en vert ».
Réalisation attendue : l’élève écrit son prénom en écriture cursive, en formant les lettres
correctement, sans modèle, de mémoire. (La majuscule devrait être présente en capitale
d’imprimerie ; si l’apprentissage n’a pas été fait ainsi, on ne tiendra pas compte de son absence).
Dans les deux cas, on vérifiera si l’élève parvient à écrire son prénom seul avec un modèle. S’il
réalise une bonne copie, le travail qui reste à faire est un travail de mémorisation (entrainement
associé à l’épellation).
Par ailleurs, on vérifiera si l’enfant tient bien son crayon ou s’il a une bonne position du corps.
Si l’élève n’a pas respecté une des consignes en totalité, il peut s’agir d’un bref manque d’attention ou
de concentration qui influe sur la mémorisation (ce peut être par exemple le cas si la salade et la croix
n’ont été reliées qu’une fois, si la moto est entourée d’une autre couleur que le bleu, si la double
consigne est exécutée à moitié) ou d’un effet de sa lenteur (occupé à terminer le travail précédent, il
n’a pas pu écouter la consigne ou l’a « perdue » en mémoire).
Dans tous les cas, il est intéressant d’engager un dialogue avec l’élève en reprenant l’activité pour
comprendre ses éventuelles difficultés.
Il faut distinguer ce qui peut relever de faiblesses linguistiques (connaissance et compréhension des
verbes, des consignes ou du vocabulaire mobilisé dans l’exercice) et ce qui tient à la mobilisation de
son attention dans une situation collective où les consignes ne sont pas personnalisées (on peut
vérifier s’il parvient sans difficulté à exécuter les consignes quand elles lui sont données à lui seul.
La capacité à travailler avec des consignes collectives devrait être acquise en fin de grande section ; il
faut y préparer en faisant du moment des consignes un temps important du travail scolaire (il s’agit de
procéder à un véritable « entraînement » en vue de l’acquisition de la compétence) :
- mobiliser l’attention, s’assurer de la disponibilité de tous les élèves (silence, pas de manipulation
intempestive, regard tourné vers l’enseignant) ;
- énoncer la consigne sans commentaires ;
- laisser un court temps pour que les élèves se représentent mentalement ce qu’ils devront faire (ce
en quoi consiste la compréhension de consignes), puis faire reformuler la consigne par plusieurs
élèves ;
- demander si chacun a bien compris ce qu’il faut faire (une question aussi générale que « est-ce que
vous avez compris la consigne ? » n’est pas pertinente avec des élèves de GS) ; faire reformuler à
nouveau si nécessaire ;
- observer les élèves pour voir si certains ont besoin de regarder leurs camarades avant de se mettre
au travail (signe d’incompréhension ou d’un besoin de se rassurer) ;
- une fois le travail achevé, revenir sur des réalisations différentes pour observer si elles respectent ou
non les consignes initiales ; attirer l’attention sur ce qui n’a pas été écouté ou compris.
Il faut procéder à de nombreuses mises en situation dans des contextes variés avant de laisser les
élèves travailler en totale autonomie avec des consignes collectives.
Passation
Passation semi collective
Matériel
- Fiche élève Ec 4
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche, d’un crayon
à papier et d’une gomme.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une tâche, il devra écrire son prénom en haut de la feuille.
Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
L’enseignant utilisera pour cette évaluation des titres de contes du patrimoine connus des enfants
contenant de 3 à 6 mots. L’élève doit repérer sur sa feuille, dans chaque titre, le mot indiqué par
l’enseignant en faisant correspondre les mots énoncés oralement et les mots écrits ; il ne s’agit pas
pour lui de « reconnaître » les mots comme formes globales (ce qui justifie que l’on réalise cette tâche
en mobilisant des mots peu fréquents supposés non mémorisés des enfants).
Réalisation attendue : l’élève a entouré le mot ; sa place le rend un peu plus difficile à situer que les
autres.
Il faut un entraînement pour que la compétence puisse s’installer. L’élève doit faire le lien entre deux
entités linguistiques qui ont un statut très différent à l’oral et à l’écrit : les mots ne sont que rarement
détachés dans un énoncé oral alors qu’ils sont séparés par des blancs à l’écrit. Il doit comprendre que
le mot renvoie à une unité de sens alors que la syllabe constitue un « morceau de mot » (attention à
certaines activités qui peuvent ajouter de la confusion comme celles qui consistent à fusionner des
syllabes sur la base de dessins qui renvoient à des mots : exemples : deux dessins de « rue » et
« banc » pour faire produire le mot « ruban »).
Il est possible de proposer des activités de ce type sur des énoncés de 4 à 5 mots :
- montrer les mots d’une phrase en même temps que le maître lit ;
- travailler avec des étiquettes mots ;
- séparer les mots d’un texte (le robot qui s’arrête à chaque mot) ;
- dire si tel mot est au début ou à la fin d’un texte entendu (jeu du détective) ;
- dire si un mot attendu est présent dans la phrase prononcée ;
En dehors de ces entraînements à la correspondance oral/écrit, il importe aussi de faire travailler sur
les mots :
- identifier les « mots pour dire… » : savoir prélever des mots dans une histoire ou rappeler des mots
hors contexte après une activité (exemples : les mots qui disent qu’un personnage est heureux, a
peur… ; les mots qui disent les outils utilisés pour jardiner après l’activité vécue ; etc.) ;
- utiliser puis constituer des abécédaires ou imagiers thématiques en lien avec les activités de la
classe : l’identification du mot seul (sans déterminant, c’est-à-dire sans la liaison éventuelle qui
s’impose à l’oral : exemple : « ours » n’est pas « n-ours » (cf. « un n-ours ») ou « zours » (cf. des z-
ours ») est importante ;
L’élève n’a reconnu aucun des trois mots demandés (ou un seul).
L’élève ne réalise pas la correspondance entre mots oraux et mots écrits.
S’assurer qu’il s’exprime correctement et qu’il sait répéter ce qui est dit.
Si tel n’est pas le cas procéder à un entraînement à la segmentation orale en mots, notamment grâce
à des comptines et organiser des jeux utilisant des étiquettes mots (jeux de « légendage », de
classement…)
Passation
Passation collective
Matériel
- Fiche élève Ec 5
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche, d’un crayon
à papier, d’une gomme, de crayons de couleur ou de feutres.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Au cours de cette tâche, chaque mot doit être prononcé lentement en marquant les syllabes sans les
scander à l’exception de l’exemple.
Exemple :
« Je vais vous dire des mots. Pour chacun de ces mots, il faut colorier autant de cases que de
syllabes. Nous allons faire un exemple ensemble.
Je vous dis le mot « chapeau ». Scander les 2 syllabes : cha – peau. « Je vous redis le mot cha –
peau. » Redire la consigne en scandant les 2 syllabes. « Il y a deux syllabes. A côté de l’image du
« chapeau » il y a des cases. Vous coloriez 2 cases parce qu’il y a deux syllabes.»
« Maintenant je vous dis le mot « sou-ris.» (Articuler distinctement mais ne pas séparer artificiellement
les deux syllabes). « Je vous répète le mot« sou-ris. A côté de l’image de la souris, il y a des cases.
Vous coloriez le nombre de cases qui correspond au nombre de syllabes.»
« Maintenant je vous dis le mot « pan-ta-lon». (Articuler distinctement, mais ne pas séparer
artificiellement les trois syllabes). « Je vous répète le mot « pan-ta-lon». A côté de l’image du
« pantalon », il y a des cases. Vous coloriez le nombre de cases qui correspond au nombre de
syllabes. »
« Maintenant je vous dis le mot «la-pin ». (Articuler distinctement mais ne pas séparer artificiellement
les deux syllabes). « Je vous répète le mot « la-pin». A côté de l’image du lapin, il y a des cases. Vous
coloriez le nombre de cases qui correspond au nombre de syllabes. »
« Maintenant je vous dis le mot «a-na-nas ». (Articuler distinctement mais ne pas séparer
artificiellement les trois syllabes). « Je vous répète le mot « a-na-nas». A côté de l’image de l’ananas,
il y a des cases. Vous coloriez le nombre de cases qui correspond au nombre de syllabes.»
« Maintenant je vous dis le mot «a-bri-co-tier ». (Articuler distinctement mais ne pas séparer
artificiellement les quatre syllabes). « Je vous répète le mot « a-bri-co-tier». A côté de l’image de
l’abricotier, il y a des cases. Vous coloriez le nombre de cases qui correspond au nombre de
syllabes. »
Réalisation attendue : le nombre de cases est correctement codé pour chaque mot.
Passation
Matériel
- Fiche élève Ec 6
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche, d’un crayon
à papier, d’une gomme.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une fiche, il devra écrire son prénom en haut de la feuille.
Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Chaque activité comporte une icône à des fins de repérage puis trois dessins. Les enfants doivent
compléter l’énoncé dit oralement (ex : « Ninon regarde la … ») en entourant parmi les trois dessins
(ex : maison – lune – cloche) celui dont le mot correspondant rime avec le prénom
(ex : Ninon/maison). La phase d’évaluation est précédée d’un exemple.
Exemple :
« Nous allons jouer à trouver des mots où on entend à la fin, le même son que dans des prénoms.
Mettez le doigt sur , là où il y a les images d’une maison, de la lune et d’une cloche » (dénommer
lentement en articulant et en séparant bien les mots).
« Maintenant, posez votre doigt sur l’image de la maison, puis sur celle de la lune, puis sur celle de la
cloche ». Vérifier en même temps et faire corriger si l’enfant se trompe.
« Maintenant écoutez bien ce que je vais dire « Ninon regarde la…. ». Quel est, parmi les trois
dessins celui dont le nom se termine comme Ninon ? ». Solliciter les réponses des enfants puis dire :
« Quand vous avez trouvé, entourez le dessin du mot dans lequel on entend pareil à la fin que dans
Ninon ». Laisser un temps, puis vérifier que la consigne a bien été exécutée.
Dire : «Ninon regarde la maison. A la fin de «maison», on entend le même son que dans Ninon. C’est
«maison» qu’il fallait entourer ».
Continuer en disant :
« Maintenant, nous allons jouer avec d’autres prénoms. Vous allez chercher tout seul le dessin qui
correspond à la bonne réponse et l’entourer. Il n’y a qu’une bonne réponse chaque fois ».
Faire travailler les élèves ligne par ligne, en demandant de pointer la ligne de travail à l’aide de l’icône
correspondante. Dénommer les images avant de dire l’énoncé lentement, en détachant chaque mot.
Dire :
chapeau - peigne - bol - «Paul prend son…. Entourez le dessin du mot qui se termine comme
Paul.»
lion - dinosaure – ours - «Eléonore dessine un…. Entourez le dessin du mot qui se termine
comme Eléonore. »
poire - noix – glace - «François mange une …. Entourez le dessin du mot qui se termine
comme François.»
car – train - avion - «Martin voyage en…. Entourez le dessin du mot qui se termine comme
Martin.»
On peut organiser, individuellement ou en petit groupe, des jeux de rimes à l’oral, progressifs et sans
support papier pour la réponse :
- faire répéter des énoncés pris dans le patrimoine des comptines, des formulettes, des formules
magiques ;
- faire apprendre quelques comptines simples pour reconstituer un bagage de mots qui riment ; dans
ces comptines, accentuer les rimes (prolonger) ;
- faire apparier des mots qui riment à partir d’images ;
- faire identifier des erreurs (comptine dont un mot est changé, etc.) ;
- faire pratiquer des jeux vocaux qui insistent sur la rime (son terminal à faire durer).
Passation
Passation collective
Matériel
- Fiche Exercice Ec 5
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche, d’un crayon
à papier, d’une gomme.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire un exercice, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Première partie :
Nous allons faire un exemple : mettez le doigt sur la première bande là où il y a des images de lavabo
– oreille – maison – forêt.
Entourez les dessins quand on entend le son /o/ dans leur nom. (laisser quelques secondes de
réflexion puis effectuer le travail avec les élèves en commentant : « dans /lavabo/, on entend /o/ à la
fin ; on entoure le dessin du /lavabo/ ; dans /oreille/, on entend au début ; on entoure le dessin de
l’oreille ; dans /maison/, on n’entend pas /o/ ; on n’entoure pas le dessin de la maison ; maintenant je
vous dis le mot « forêt » ; dans le mot « forêt », on entend /o/ ; on entoure le dessin de la forêt.
1 – « Mettez votre doigt sur la première bande. Vous voyez 4 images. Je vais vous dire ce que
représentent ces images : papa – malade – mer – camion. (Le dire deux fois)
Entourez les dessins quand on entend le son /a/ dans leur nom.»
« Mettez votre doigt sur la deuxième bande. Vous voyez 4 images. Je vais vous dire ce que
représentent ces images : souris – maman – tulipe – image. (Le dire deux fois)
Entourez les dessins quand on entend le son /i/ dans leur nom.»
« Mettez votre doigt sur la troisième bande. Vous voyez 4 images. Je vais vous dire ce que
représentent ces images : pull – tortue – canard – lunettes. (Le dire deux fois)
Entourez les dessins quand on entend le son /u/ dans leur nom. »
« Mettez votre doigt sur la quatrième bande. Vous voyez 4 images. Je vais vous dire ce que
représentent ces images : ourson – sapin – chaise – ceinture. (Le dire deux fois)
Entourez les dessins quand on entend le son « s » dans leur nom. »
« Mettez votre doigt sur la cinquième bande. Vous voyez 4 images. Je vais vous dire ce que
représentent ces images : chien – douche - fourchette – girafe. (Le dire deux fois)
Entourez les dessins quand on entend le son « ch » dans leur nom. »
Item 1 : Repérer les sons « a, i, u » (sons voyelles en principe reconnus en fin de GS)
Item 2 : Repérer les sons « s, ch» (sons consonnes peut-être plus délicats à repérer quoi qu’ils
soient parmi les plus aisément identifiés)
Réalisation attendue : tous les dessins représentant les mots attendus sont entourés (avec une
tolérance d’une erreur)
Selon le type d’erreurs, des jeux de repérage à l’oral (et sans support papier pour la réponse) doivent
être organisés pour un élève seul ou un petit groupe.
En fin de grande section, ce sont souvent les mots dont le son à repérer n’est ni en attaque, ni en
finale qui sont le plus difficile à sélectionner. C’est donc sur ce type de mots qu’il faudra insister.
L’élève n’a pas entouré tous les dessins attendus, et en a entouré d’autres.
S’assurer d’abord que l’enfant a compris ce qu’il fallait faire, qu’il entend bien et qu’il prononce
correctement. En cas de doute, s’adresser au médecin scolaire.
S’il n’y a pas de problème d’audition ou de prononciation (si un enfant répète mal un mot, il peut ne
pas entendre le son-cible), ni de mauvaise compréhension de l’exercice, il peut s’agir d’un problème
de méthodes de travail ou éventuellement d’une difficulté à identifier correctement les dessins et à se
souvenir des mots donnés par le maître. . On s’assurera que l’enfant a bien raisonné sur les mots
attendus, qui ont été donnés par le maître.
Il faut reprendre un entraînement rigoureux et progressif avec cet élève en particulier ou en petit
groupe :
- s’assurer de l’identification de syllabes et de la capacité à manipuler des syllabes ;
- s’assurer de la capacité à identifier des rimes ;
- mettre en place des procédures de travail pour conduire à l’analyse des constituants sonores des
mots (décomposer en syllabes ; s’interroger sur les sons de chaque syllabe ; identifier si le son-cible
est présent) ;
- faire rechercher, avec des supports-images, des mots où on entend un son donné à la fin, au début,
au milieu.
Passation
Passation semi-collective : petits groupes de 5 à 6 élèves
Matériel
- Fiche Elève Ec 8
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche Elève Ec 8,
d’un crayon à papier, d’une gomme.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Les consignes concernant l’écriture exigent une vigilance accrue de l’enseignant. Celui-ci emploiera
les mots et les explications donnés habituellement dans la classe.
« Installez-vous pour bien écrire. Voici des mots écrits en « écriture cursive » (ou « en attaché »
ou…) : « elle » – « il » –« jeudi » – « maman ». Vous allez écrire ces mots comme je vous montrerai.
Regardez bien, j’écris en écriture cursive le premier mot, c’est le mot « elle ». Je vous explique
comment je forme les lettres. » (Expliquer en montrant au tableau comme on en a l’habitude dans la
classe : préciser le sens du tracé, les attaches entre lettres, les hauteurs relatives des lettres).
« Maintenant vous pouvez copier le premier mot à côté du modèle, juste après le point». (Mettez le
doigt où vous allez commencer.)
« Regardez bien, j’écris en écriture cursive le deuxième mot, c’est le mot « il ». Je vous explique
comment je forme les lettres. » (Expliquer en montrant au tableau comme pour le premier mot).
« Maintenant vous pouvez copier le deuxième mot. »
« Regardez bien, j’écris en écriture cursive le troisième mot, c’est le mot « jeudi ». Je vous explique
comment je forme les lettres. » (Expliquer en montrant au tableau comme pour le premier mot).
« Maintenant vous pouvez copier le troisième mot.»
« Regardez bien, j’écris en écriture cursive le dernier mot, c’est le mot «maman». Je vous explique
comment je forme les lettres. » (Expliquer en montrant au tableau comme pour le premier mot).
Maintenant vous pouvez copier le dernier mot.»
Réalisation attendue : l’élève copie tous les mots entièrement et correctement (toutes les lettres sont
présentes).
Réalisation attendue : l’élève se tient bien quand il écrit (la plupart du temps) et le crayon est bien
tenu.
Pour aller plus loin
Les lettres sont mal formées, la posture physique et la tenue du crayon ne sont pas bonnes.
Le passage du support vertical sur lequel l’enseignant démontre au support horizontal sur lequel
l’enfant écrit peut poser des problèmes de repérage ; il est nécessaire pour certains enfants que la
démonstration soit reprise auprès d’eux sur un support posé sur leur table.
L’apprentissage systématique et structuré du geste d’écriture est à faire avec méticulosité :
- s’assurer d’abord que l’élève dispose d’un matériel adapté (table et chaise à la bonne hauteur par
rapport à la taille de l’enfant) ; veiller à ce que chaque élève soit correctement assis devant sa table et
devant sa feuille pendant tout l’exercice (avant bras bien placé et stable, jambes placées et stables) ;
- intervenir individuellement auprès de chaque élève concerné en lui prenant la main et en lui faisant
sentir la prise du crayon en pince ;
- montrer comment former correctement chaque lettre et comment « attacher » les lettres avec un
minimum de « levés » du crayon (geste démontré et commenté ; geste répété par les élèves) ;
- entraîner à respecter l’enchaînement des lettres, leur hauteur, le respect de l’interligne (ex : effacer
un mot au tableau en suivant les lettres, suivre les lettres sur un transparent plastifié effaçable ; etc.).
S’il faut insister sur l’importance de la posture et de la tenue du crayon (bonne prise, pas de
crispation), l’acquisition d’une attitude pertinente face à l’écriture est aussi fondamentale ; les enfants
doivent avoir compris qu’écrire bien, c’est pouvoir être lu, qu’écrire vite suppose de ne pas lever trop
souvent les yeux et le crayon, etc.
L’entraînement doit aboutir à la fluidité du geste (enchaînement des lettres) et à la rapidité.
Ce n’est pas seulement le résultat (le produit de l’activité) qui compte mais la correction du geste
graphique. L’entrainement ne peut donc se faire qu’en petit groupe pour que l’enseignant soit vigilant
à chaque élève. Exigeant, cet tâche suppose que les élèves aient acquis une certaine maturité
motrice et qu’ils aient été longuement préparés aux gestes mobilisés dans l’écriture cursive dans des
activités graphiques préalables à l’apprentissage systématique de l’écriture. Cet apprentissage se
poursuit au cours préparatoire ; il n’appartient pas à la grande section de le mener à bien en totalité.
Passation
Matériel
- Fiche Elève Ec 9
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche élève Ec 9,
d’un crayon à papier, d’une gomme.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
« Sur votre fiche, il y a 10 prénoms. Il faudra reconnaître des lettres dans les 2 écritures des prénoms.
Attention, il y a peut-être plusieurs fois la même lettre à trouver dans le même prénom !
Sur la première ligne, regardez le premier prénom, en haut et à gauche. Mettez le doigt dessus.
Il s’agit de « Aboubakar ». Vous cherchez la lettre « a » et vous l’entourez dans ses deux écritures.
Attention, je vous rappelle, il y a peut-être plusieurs lettres à entourer dans le même prénom !
Regardez bien !
A côté, sur la première ligne, il y a un autre prénom « Nicolas ». Mettez le doigt dessus ; vous
cherchez la lettre « o » et vous l’entourez dans ses deux écritures.
Sur la deuxième ligne, regardez le premier prénom. Mettez le doigt dessus. C’est « Emmanuel ».
Vous cherchez la lettre « u »et vous l’entourez.
A côté, sur la deuxième ligne, il y a un autre prénom « Denis ». Mettez le doigt dessus. Vous cherchez
la lettre «e» et vous l’entourez dans ses deux écritures.
Attention, je vous rappelle, il y a peut-être plusieurs lettres à entourer dans le même prénom !
Regardez bien !
Sur la troisième ligne, regardez le premier prénom. Mettez le doigt dessus. C’est « Amandine ». Vous
cherchez la lettre «m » et vous l’entourez dans ses deux écritures.
A côté, sur la troisième ligne, il y a un autre prénom « Philippe ». Mettez le doigt dessus. Vous
cherchez la lettre « i » et vous l’entourez dans ses deux écritures.
Sur la quatrième ligne, regardez le premier prénom. Mettez le doigt dessus. C’est « Chérif ». Vous
cherchez la lettre « f » et vous l’entourez dans ses deux écritures.
A côté, sur la quatrième ligne, il y a un autre prénom « Bertrand ». Mettez le doigt dessus. Vous
cherchez la lettre « d » et vous l’entourez dans ses deux écritures.
A côté, sur la cinquième ligne, il y a un autre prénom «Leila ». Mettez le doigt dessus. Vous cherchez
la lettre « l » et vous l’entourez » dans ses deux écritures.
« Maintenant je vais vous dire des lettres ; vous allez les écrire dans l’écriture que vous souhaitez, sur
les lignes, en cursive ou en capitale, sans les attacher les unes aux autres, en vous appliquant pour
qu’on les reconnaisse ».
Réalisation attendue : l’élève reconnaît toutes les lettres de l’alphabet demandées, au moins une par
mot.
Réalisation attendue : l’élève écrit au moins 15 lettres parmi lesquelles les voyelles E- U – O – I – A
(formes graphiques indifférentes).
Il faut poursuivre ou accentuer l’apprentissage en exploitant toute occasion de parler des lettres
dans les activités variées qui mobilisent des supports d’écrits (les nommer, les identifier dans les
mots, etc.) :
- jouer avec les mots usuels de la classe, les prénoms, les jours de la semaine : reconnaître les lettres
dont ils sont composés, trouver des lettres communes à deux mots, trouver des mots qui comportent
telle lettre en initiale, etc. ;
- faire produire des suites alphabétiques en groupe (jeu du mistigri) ;
- jouer sur la différence entre le nom de la lettre et le son qu’elle représente (pour les cas où la relation
oral/écrit est étudiée).
Il est aussi possible de jouer aux devinettes à partir du « portrait des lettres », ce qui met l’accent sur
l’écriture.
On sera attentif aux erreurs du type « sé » pour la lettre C ou « elle » pour la lettre L. Dans ces cas,
l’élève code la syllabe entendue (ce qui est un signe positif de sa compréhension de la combinatoire
et de sa connaissance des sons et des lettres par correspondance), mais il n’identifie peut-être pas
clairement le nom des lettres. Il peut s’agir d’une incompréhension de la consigne.
Passation
Passation collective
Matériel
- Fiche Elève L 5
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche de l’élève,
d’un crayon à papier, d’une gomme.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Dans une première phase, des questions sont posées, l’élève coche la réponse s’il la connaît ou qu’il
la pense bonne (préciser que si l’élève ne sait pas, il ne doit pas cocher de réponse).
Une deuxième phase consiste en la lecture du texte par le maître ; il peut éventuellement répondre à
des questions posées par les élèves.
La troisième phase consiste à poser les mêmes questions aux élèves qu’en première phase. Les
élèves complètent une fiche.
Première phase :
« Je vais vous poser une série de questions. Puis vous complèterez une fiche quand je vous poserai
des questions. Si vous ne savez pas répondre aux questions, vous ne cochez pas de réponse.
Ecoutez bien. »
Regardez la première ligne d’images. Je vous pose la première question. Vous entourez l’image qui
correspond à la réponse qui vous semble juste.
Où vivent les pingouins ?
Regardez la deuxième ligne d’images. Je vous pose la deuxième question. Vous entourez l’image qui
correspond à la réponse qui vous semble juste.
De quoi les pingouins se nourrissent-ils ?
Regardez la troisième ligne d’images. Je vous pose la troisième question. Vous entourez l’image qui
correspond à la réponse qui vous semble juste.
Comment les pingouins se protègent-ils du froid ? »
Deuxième phase :
« Maintenant je vais vous lire un texte qui donne des informations sur les pingouins qu’on peut aussi
appeler les manchots. Ecoutez bien. »
(Le lire deux fois)
Au pôle Sud, dans un endroit entièrement recouvert de glaces, certains animaux ne craignent pas le
froid. Cette partie du monde est peuplée d’oiseaux comme par exemple les manchots appelés parfois
« pingouins ».
Le manchot ne sait pas voler, il se déplace en marchant debout sur la glace mais aussi en nageant
dans l’eau. Ils mangent des petits poissons qu’il va pêcher.
A la saison des amours, les manchots se regroupent par centaines. Ils font un nid avec des petits
cailloux. La femelle pond un œuf et le remet au mâle, sans qu’il ne touche le sol glacé. C’est le mâle
qui couve l’œuf en le recouvrant d’un repli de la peau de son ventre. Pendant ce temps, la femelle part
chercher de la nourriture dans la mer.
Quand ils ont grandi, les manchots s’installent sur un iceberg. Pour supporter le froid glacial de l’hiver
austral, ils se serrent les uns contre les autres.
Troisième phase :
« Maintenant je vais vous poser à nouveau les mêmes questions que tout à l’heure et vous complétez
une fiche en répondant aux questions et en utilisant les informations que vous venez d’apprendre.
Cette fois-ci, il faut entourer la bonne réponse en vert.
Regardez la première ligne d’images. Je vous pose la première question. Vous entourez l’image qui
correspond à la réponse qui vous semble juste.
Où vivent les pingouins?
Regardez la deuxième ligne d’images. Je vous pose la deuxième question. Vous entourez l’image qui
correspond à la réponse qui vous semble juste.
De quoi les pingouins se nourrissent-ils ?
Regardez la troisième ligne d’images. Je vous pose la troisième question. Vous entourez l’image qui
correspond à la réponse qui vous semble juste.
Comment les pingouins se protègent-ils du froid ? »
Passation
Matériel : Matériel
- Fiche élève DM 1
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche de l’élève,
d’un crayon à papier, d’une gomme.
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
« Regardez bien votre fiche. Elle est composée de quatre lignes avec des images (laisser un temps
d’observation).
« On commence par la première ligne. Il y a un train, une voiture, un vélo et une fusée. Vous allez
ranger ces moyens de transport du plus lent au plus rapide en mettant des numéros sous les images.
Vous écrirez 1 sous l’image de l’objet avec lequel on va le moins vite, ensuite 2 puis 3 puis 4 ; 4 ce
sera le plus rapide des moyens de transports.
On continue avec la deuxième ligne. Regardez bien les images, il y a une maison, des gratte ciel, un
immeuble et une tente.
Vous allez ranger ces lieux d’habitation du plus bas au plus haut. Ici ce ne sont que des
photographies, il faut les imaginer en réalité.
Vous écrirez 1 sous l’image de l’objet le moins haut, ensuite 2 puis 3 puis 4, pour montrer que les
lieux d’habitation sont de plus en plus hauts. 4, c’est pour le plus haut.
On continue avec la troisième ligne. Regardez bien les images des personnes.
Vous écrirez 1 sous l’image de la personne la plus jeune, ensuite 2 puis 3 puis 4, pour montrer que
ces personnes sont de moins en moins jeunes.
On finit par la dernière ligne. Regardez bien les images, il y a un papillon, une souris, un chien et un
éléphant.
Vous allez ranger ces images d’animaux du plus léger au plus lourd. Vous écrirez 1 sous l’image de
l’animal le plus léger, ensuite 2 puis 3 et puis 4, pour montrer que ces animaux sont de plus en plus
lourds. 4, c’est le plus lourd. »
S’il y a une simple inversion entre deux éléments d’une série ou inversion complète de la série, il ne
s’agit probablement pas d’une difficulté à classer mais plutôt d’un problème de compréhension de la
consigne ou de représentation de l’image proposée. Un dialogue individuel avec l’enfant permet de
trancher ces interrogations.
En revanche, s’il y a de nombreuses erreurs, il faudra multiplier les activités de rangement d’abord
avec des objets réels voire des personnes, en fonction de critères dégagés par les élèves. Il importe
de jouer sur des critères différents pour les mêmes objets et faire expliciter les ordres différents
auxquels on aboutit (exemple : le plus vieux n’est pas nécessairement le plus grand ; un train peut
être le plus long des moyens de transport considérés mais pas le plus rapide ; etc.). La réflexion sur la
base de mots ou d’images (et pas d’entités réelles) est importante parce qu’elle mobilise des
représentations.
Passation
Matériel
- Fiche élève DM 2
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche élève, de
crayons de couleur (rouge, vert, bleu, rouge).
Remarques :
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Prenez votre crayon bleu. Mettez votre doigt sur la première case. Il y a beaucoup de rectangles et
d’autres figures.
Vous allez colorier tous les rectangles et seulement les rectangles.
Allez-y.
Laisser 2 minutes.
Maintenant vous allez prendre votre crayon rouge. Mettez votre doigt sur la deuxième case. Il y a
beaucoup de ronds et d’autres figures. Vous allez colorier tous les ronds et seulement les ronds.
Laisser 2 minutes
Maintenant vous allez prendre votre crayon vert. Mettez votre doigt sur la troisième case. Il y a
beaucoup de triangles et d’autres figures. Vous allez colorier tous les triangles et seulement les
triangles.
Laisser 2 minutes
Maintenant vous allez prendre votre crayon jaune. Mettez votre doigt sur la quatrième case. Il y a
beaucoup de carrés et d’autres figures. Vous allez colorier tous les carrés et seulement les carrés.»
Laisser 2 minutes
Réalisation attendue : l’élève identifie toutes les formes demandées dans chacune des quatre
parties de la fiche.
L’élève peut avoir des problèmes de connaissance des formes : il peut s’appuyer sur des critères
exacts mais en négliger certains (exemple : pour les carrés, les élèves oublient l’égalité de longueur)
ou s’en tenir à des représentations très stéréotypées (exemple : le carré est posé sur un côté ; le
triangle est assimilé uniquement au triangle isocèle ou équilatéral, si c’est le matériel qui a été le plus
souvent manipulé).
L’élève peut se fier à une perception rapide sans effectuer une observation rigoureuse.
Les oublis peuvent être liés à des problèmes de lenteur ou de méthode de travail.
Dans tous les cas d’erreurs constatées autres que celles liées à la lenteur ou à un oubli ponctuel
reprendre des activités de tri avec des objets.
Passation
Passation : semi collective
Matériel
- Fiche Elève DM 3
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche de l’élève,
d’un crayon de papier et d’une gomme.
Remarques
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Vous devez compter de la même façon les croix, les ronds, les étoiles, les lunes, les carrés et les v et
inscrire leur nombre dans la petite case à côté. Allez-y ».
Réalisations attendues : l’élève dénombre correctement les collections ; on ne tient pas compte ici
de l’écriture des chiffres.
Passation
Passation collective
Matériel
- Fiche élève DM 4
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche élève, de
crayons de couleur (rouge, bleu).
Réalisation attendue : L’élève a associé tous les noms des nombres à leur écriture.
Réalisation attendue : L’élève a associé tous les noms des nombres à leur écriture.
C’est un travail de mémorisation qu’il faut entreprendre en l’ancrant dans les situations où l’on peut
recourir au nombre dans ses diverses fonctions.
Une aide à la mémorisation peut consister dans une première réflexion sur la régularité de l’écriture
(suite 1 // 9 et suite 21 // 29).
Passation
Passation collective : groupe de 12 élèves environ.
Matériel
- Fiche Elève DM 5
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche élève, d’un
crayon de papier et d’une gomme.
Remarques
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Expliquer aux élèves qu’ils doivent trouver tous seuls et que, s’ils en ont besoin, ils peuvent écrire ce
qu’ils veulent sur la feuille.
« Regardez la case où il y a des sacs. Il y a des sacs décorés avec des boules blanches. Il faut
chercher sur quel sac il y a le moins de boules blanches. Faites une croix dans la case sous le sac où
il y a le moins de boules. »
(Répéter la consigne en insistant sur le « moins »).
« Regardez la ligne où il y a des bonbons et des fleurs. Dans le premier carré, il y a des bonbons,
dans le deuxième carré, des fleurs. Vous devez chercher s’il y a plus de bonbons que de fleurs, ou
plus de fleurs que de bonbons. Faites une croix dans la case sous le carré où il y a le plus
d’éléments. »
(Répéter la consigne en insistant sur le « plus »).
« Maintenant regardez la troisième série de dessins. Sur chaque ligne il y a des dessins identiques.
Faites une croix dans la case au bout de la ligne où il y a le plus de dessins. »
(Répéter la consigne en insistant sur le « plus »).
Réalisation attendue : l’élève repère les deux collections qui ont le plus d’éléments.
La construction même des 3 exercices apporte une aide à l’analyse des erreurs :
- dans la première tâche, la comparaison peut se faire individuellement, sans comptage ni mise en
correspondance,
- dans les deux suivantes le comptage ou la mise en correspondance est indispensable, c’est la
quantité qui diffère.
Dans tous les cas, il est souhaitable d’avoir, avec un enfant qui a commis des erreurs, un entretien
individuel pour connaître les stratégies qu’il a utilisées.
Passation
Passation semi collective : la moitié de la classe.
Matériel
- Fiche Elève DM 6
- Avant le début de l’activité, s’assurer que chaque élève dispose, outre de la fiche Elève, d’un
crayon de papier et d’une gomme.
Remarques
Chaque fois que l’élève sera amené à faire une activité, il devra écrire son prénom en haut de la
feuille. Une double ligne est systématiquement prévue à cet effet.
Les élèves vont devoir résoudre des problèmes sur les quantités sans se référer à une
correspondance terme à terme
Réalisation attendue : l’élève ajuste les 2 collections : il barre 1 robe et 4 baguettes et il écrit 1 et 4
Passation
Passation individuelle
Remarques :
Cette situation d’évaluation consiste à conduire un dialogue avec un élève à propos d’une activité
réellement vécue dans la classe de manière différée (laisser environ un mois entre l’activité support et
la situation évaluation).
Au cours du dialogue, l’élève est amené à rappeler et expliquer ce qui a été fait et observé et doit
mobiliser un vocabulaire précis ; les termes rappelés par les élèves sont ceux qu’ils ont manipulés au
cours de l’activité de jardinage.
Dans cet exemple, la situation d’évaluation prend place après d’une activité « jardinage ». Cet
exemple doit être adapté à une autre situation réellement vécue dans la classe dans le même
domaine ou dans un autre.
Il conviendra alors de faire l’inventaire du vocabulaire employé dans cette autre situation de classe.
Les termes rappelés par les élèves sont ceux qu’ils ont manipulés au cours de l’activité, dans
l’exemple, le jardinage.
Dans cet exemple, la situation d’évaluation prend place à l’issue d’une activité « jardinage», quand
les élèves ont terminé des plantations au printemps.
Si l’élève ne commence pas spontanément le récit, l’enseignant pose une première question, et
d’autres éventuellement :
Qu’as-tu planté ?
Remarques : Les deux items « dire » et « expliquer » sont différenciés dans l’analyse de la réponse
de l’élève. Cependant, l’élève risque de raconter et expliquer en même temps. Il faudra distinguer
pour l’évaluation les éléments caractéristiques d’une explication.
Réalisation attendue : l’élève raconte toutes les actions en restituant correctement l’ordre, en
exprimant précisément les actions, en désignant correctement les outils…
Item 2 : Expliquer
Réalisation attendue : l’élève exprime quelques liens de causalité. Il utilise les termes car, donc,
alors, parce que, l’usage de « pour » ou « pour que » peut être validé quand il exprime une
« finalité »
ex : on a tracé des sillons pour que les plantes soient bien alignées
Réalisation attendue : l’élève produit des phrases correctement construites dans lesquelles il y a
réellement coordination de deux propositions ou utilisation de propositions subordonnées.
Réalisation attendue : l’élève réutilise à bon escient un grand nombre de termes appris au cours de
l’activité.
L’enseignant peut montrer des images, des photos, voire des objets pour évoquer la situation.
En cas de difficulté marquée, il sera utile de proposer une situation de production langagière à partir
d’une autre activité de classe, une difficulté ponctuelle à mobiliser un vocabulaire spécifique pouvant
être liée à un manque d’intérêt de l’élève pour le thème choisi.
Au cours des activités, le lexique est introduit en situation : nom des objets, des actions…
Il faut de nombreuses remobilisations des mots soit dans des activités vécues (photos…), soit autour
de documents complémentaires, soit dans la constitution et l’utilisation d’imagiers, de
« dictionnaires »… pour que le lexique soit lisible.
Par ailleurs, un mot s’acquiert rarement de manière isolée : l’enseignant veille à établir des
rapprochements : (planter, plantes, plantoir, / bêche, bêcher / arroser, arrosoir / semer, semis, /
creuser, choisir des graines, recouvrir, choisir des outils adaptés, pots, sacs de terre, petite pelle,
tablier, seau, pioche, brouette, pelle, râteau, retourner, ratisser, piocher, semer, tracer, sillons, trouer,
enfonce, boutures, fleur, graines, arbre, taper, seau mouillé…
Connecteurs : après, ensuite, puis, maintenant, avant, après, pendant, quand…)
Passation
Passation individuelle
Temps de passation : 15 mn
Remarque :
Dans cette activité, l’élève est invité à raconter l’histoire qui a été lue. C’est une proposition différente
de la Fiche « L 3» dans la mesure où l’enfant a entendu l’histoire et qu’il peut donc réutiliser les
formulations qu’il vient d’entendre, s’appuyer sur le vocabulaire. Il est donc possible de ne pas
proposer cette situation aux élèves qui ont été particulièrement à l’aise lors de la situation 2.
Matériel : Un album peu connu des enfants. L’album choisi doit comporter un récit nettement
caractérisé*, des personnages précisément décrits et pas trop nombreux (trois ou quatre).
*dont la chronologie est explicite et sans retour en arrière.
Lire le texte une première fois sans commentaires et sans montrer les images.
Le relire une deuxième fois.
« Maintenant, tu vas raconter l’histoire. Si tu as besoin des images pour t’aider, je te les donnerai.
Mais essaie d’abord de raconter tout seul».
«Vas-y, je t’écoute »
Réponse attendue : l’élève utilise des connecteurs de logique lorsqu’il raconte l’histoire
Réponse attendue : L’élève parle des personnages sans les confondre et en les identifiant
clairement ; Les éléments caractéristiques sont précisés.
Item 4 : Comprendre et utiliser à bon escient les temps des verbes pour exprimer le passé et le
futur
Réalisation attendue : L’élève produit des phrases correctement construites mêmes si elles sont
simples et produit quelques phrases complexes.
Réalisation attendue : L’élève utilise un vocabulaire pertinent. Il nomme précisément les composants
essentiels de la scène, les actions, les réactions des personnages, ….
Passation
Passation individuelle :
Remarques
Matériel :
Les maîtres ont raconté plusieurs contes dans leurs classes tout au long de l’année et pendant les
années antérieures. Les personnages caractéristiques de ces contes, ou d’albums de littérature de
jeunesse, font partie de l’univers des élèves.
Les élèves vont devoir faire référence aux textes connus. Ils doivent avoir le temps de faire le lien
entre les personnages proposés et les histoires qu’ils ont en mémoire. Il est donc indispensable de
leur laisser le temps de réfléchir.
Par exemple :
Le loup peut faire référence à : « Les 3 petits cochons », « Le petit chaperon rouge », « Les histoires
d’Isengrin »…..
L’ours peut faire référence à : « Boucle d’or et les 3 ours », « Michka », « Petit ours brun » ….
La petite fille peut faire référence à : « Boucle d’or et les 3 ours », « Le petit Chaperon rouge », «La
petite fille du livre », « Mademoiselle sauve qui peut »
L’ogre peut faire référence à « L’ogre, le loup, la petite fille et le gâteau », « Le géant de Zéralda »,
« Le petit Poucet »…
Item 1 : Donner le titre d’un conte ou d’un ouvrage de jeunesse pour chacun de ces
personnages
Réalisation attendue : l’élève donne au moins le titre d’un conte ou ouvrage de jeunesse pour
chacun des personnages (il devrait en citer plusieurs). (avec éventuellement modification du titre :
« Boucle d’or » pour « Boucle d’or et les trois ours »).
Réalisation attendue : l’élève est capable de caractériser le personnage dans des histoires
différentes.
Principes de fonctionnement
Ce guide pour l’observation regroupe des compétences qui doivent être évaluées au cours des
situations de travail en classe ou de vie dans l’école.
Il s'agit de prendre des informations, par l’observation des élèves, pour déterminer si les compétences
attendues en fin d’école maternelle sont acquises. Il n’est pas utile de décrire dans l’intégralité tous les
comportements de tous les élèves que l’on pourrait rapporter aux compétences concernées. En
revanche, il convient de s’assurer, au cours de plusieurs situations et en recoupant les observations
effectuées, que les acquis attendus sont installés. Pour aider les maîtres, le présent guide identifie
des indicateurs significatifs.
L’observation est d’abord faite par l’enseignant ; en cas de doute ou d’incertitude, lorsqu’un élève ne
manifeste pas les comportements attendus, il peut être utile d’avoir recours à une tierce personne qui
exercera un autre regard. Les membres des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté
apportent alors une aide précieuse pour éclairer le maître de la classe.
Il va de soi que les situations dans lesquelles les observations aux fins d’évaluation – et a fortiori de
bilan - sont effectuées ne sont pas des situations d’apprentissage pour les compétences concernées ;
l’évaluation en vue d’un bilan, par l’observation comme par d’autres moyens, n’est légitime que s’il y a
eu un « travail » préalable, selon des modalités pertinentes pour les compétences concernées.
Les maîtres pourront utiliser les indications données dans le présent guide pour construire des grilles
d’observation s’ils le souhaitent, le relevé pouvant être plus aisé pour eux avec des outils qui les
dispensent de longues prises de notes. Il serait intéressant alors d’indiquer brièvement – en les datant
- les situations dans lesquelles les observations ont été faites.
La compétence en jeu ici Participer à une conversation en restant dans le sujet de l’échange est une
compétence de communication ; il convient de la distinguer de la compétence à produire des propos
structurés et précis. On pourrait évaluer cette seconde compétence dans la même situation que la
première en étant alors attentif au contenu des propos et à leur forme linguistique, mais les
indicateurs seraient alors différents de ceux qui concernent la présente compétence (voir les
situations XX pour des explicitations de ces indicateurs).
La maîtrise à un niveau convenable de cette compétence est un indice de ce que l’enfant a acquis un
comportement d’élève.
Les situations d’échanges les plus favorables pour évaluer la compétence Participer à une
conversation en restant dans le sujet de l’échange sont les situations scolaires dans lesquelles le sujet
est clairement prescrit par l’enseignant ; ce sujet doit pouvoir susciter l’intérêt de tous les élèves,
retenir l’attention et l’engagement de tous. Dans un regroupement de tous les élèves de la classe, il
est rare qu’ils aient tous des chances égales de participer avec une certaine densité aux échanges ;
les échanges en demi-classe sont un bon contexte pour observer les élèves.
Indicateurs :
Les enfants devenus élèves en fin de GS doivent se montrer capables d’écouter les autres, d’attendre
leur tour pour prendre la parole, d’intervenir sur le sujet de l’échange sans faire digression. Ils savent
demander la parole, nourrir l’échange (expression de leur vécu, de réalisations, d’observations, de
points de vue, de sentiments, etc.), poser des questions, répondre aux questions du maître ou de
leurs pairs.
Les types d’écrits à reconnaître doivent rester proches du modèle générique. Ce sont les écrits
présents dans la vie scolaire et dans l’environnement connu des élèves : livres, affiches, journaux,
revues, enseignes, plaques de rue, affichages électroniques, formulaires… Selon les activités
conduites au fil de l’année et les projets dans lesquels les élèves ont été impliqués, d’autres écrits
auront pu être utilisés (lettres ou autres supports de correspondance ; cartes ou plans ; etc.) et les
élèves devraient alors les reconnaître et en connaître au moins un usage possible. Des distinctions
parmi les livres et leurs fonctions peuvent être acquises en fin de GS.
Indicateurs :
En situation « naturelle », l’enfant montre qu’il sait aller chercher ou montrer, reconnaître, utiliser,
nommer le support adéquat à une tâche spécifiée ; il peut dire quand (autres circonstances que celle
qui est vécue) et pourquoi on pourrait recourir à tel écrit.
Domaine : Se situer dans l’espace et situer les objets par rapport à DM-O1
Découvrir le monde soi
Comprendre et utiliser à bon escient le vocabulaire du
repérage et des relations dans l’espace
Les deux compétences sont liées ; elles peuvent être évaluées dans deux grandes familles de
situations : soit l’enfant est en situation de manifester sa compréhension d’indications ou de consignes
relatives à l’organisation de ou dans l’espace, soit il est en situation d’exprimer des indications, des
ordres (certains jeux s’y prêtent très bien) qui comportent des références à l’organisation de l’espace.
Tous les domaines d’activités peuvent être concernés pour l’observation à des fins d’évaluation, et
pas seulement le domaine Découvrir le monde (domaine dans lequel se structure le travail sur
l’espace) ; le domaine Agir et s’exprimer avec son corps est particulièrement favorable. La vie de
classe (recherche de matériel ; rangements ; etc.), les activités dans la cour de récréation sont aussi
propices à des prises d’indices significatives.
Le repérage dans l’espace de la page est facilité par les compétences en matière de repérage dans
des espaces plus larges et à trois dimensions mais il suppose la compréhension de conventions
particulières : si « la droite » et « la gauche » ne sont pas plus difficiles à repérer sur une page que
dans l’espace en général puisque les repères sur soi fonctionnent (sa droite, sa gauche), le repérage
sur l’axe « haut » /« bas » pose des problèmes nouveaux.
Indicateurs :
En fin de GS, pour des tâches d’écriture et des activités graphiques, l’enfant sait utiliser une page et y
réaliser ce qui est demandé en prenant lui-même ses repères, sans qu’un point ou un autre signe
indique la « place » de ce qu’il doit produire. Quand il manipule un livre, il sait trouver ce qui lui est
demandé (pages de droite et de gauche, haut de la page de droite, etc.).
Dans les mêmes situations, il sait exprimer de manière juste la position dans l’espace d’éléments dont
il veut parler, poser des questions avec les mots adéquats sur le positionnement de ce qu’il doit écrire
ou coller ou…, etc. Le vocabulaire des relations dans l’espace à trois dimensions évoqué plus haut
(DM-O1) est utilisé à bon escient pour les relations dans un espace à deux dimensions.
Devenir élève Respecter les autres et respecter les règles de vie DE-O1
commune
Toutes les situations de vie à l’école (en classe et dans les autres espaces et temps) sont
susceptibles de révéler des informations sur les comportements des enfants respectueux des autres
et des règles de la vie commune.
Indicateurs :
L’enfant devenu élève agit de manière à respecter l’intégrité de toutes les personnes de son
environnement (adultes - quelque soit leur statut - et enfants) ; il ne les agresse pas (ni eux, ni leurs
productions), il a recours à la parole en cas de désaccord ou de conflit. Il attend son tour, ne bouscule
pas pour passer avant les autres.
Il porte attention aux enfants les plus vulnérables, adapte son comportement avec eux, sait les aider si
c’est nécessaire ou demander de l’aide pour eux à un adulte (enfants de la petite section, enfants en
situation de handicap).
Il utilise spontanément les formules habituelles de salutations (bonjour, au revoir) ou de courtoisie
(merci, s’il te plaît / s’il vous plaît).
Il pratique les règles de vie de la classe et de l’école : il n’enfreint pas les interdits, prend soin du
matériel, range, participe aux tâches collectives de remise en état d’un lieu après utilisation.
Ces attitudes ne sont pas totalement indépendantes de plusieurs autres relevant de ce domaine
Devenir élève. Il ne s’agit pas de multiplier les prises d’information mais de jouer sur la variété des
situations de classe pour mieux connaître chaque enfant.
Indicateurs :
L’enfant doit être capable de « jouer des rôles » différents selon les moments, les activités, en classe
et dans les temps moins formels (en récréation par exemple) : il n’est pas toujours en position de
« leader » mais peut assumer ce rôle, il n’est pas toujours en position « d’assisté » mais peut accepter
de l’être et sait demander l’assistance dont il a besoin.
Il est capable de contribuer de manière constructive à une activité partagée, à un travail de groupe : il
ne s’accapare pas tout et ne fait pas à la place des autres ; il ne laisse pas les autres faire ; il
n’impose pas son avis mais il peut dire un désaccord sans en faire un motif de rupture avec le groupe.
Ces attitudes ne peuvent être évaluées comme le sont les connaissances ou les compétences
mettant en jeu des savoirs et des savoir-faire techniques. Elles ne sauraient être approchées de
manière normative. Elles sont cependant révélatrices d’une forme de « bien-être » scolaire et sans
doute plus général ; à ce titre, elles méritent d’être observées. Les adultes éducateurs doivent tout
faire pour que les enfants acquièrent ou maintiennent une image d’eux-mêmes positive, une capacité
à « oser » sans prendre trop de risques, l’habitude d’exprimer leurs émotions de manière mesurée.
Pour les enfants qui vivent des histoires difficiles, il va de soi que les problèmes extra-scolaires
peuvent avoir une influence durable ; le maître doit savoir en tenir compte (en prenant appui sur les
membres du RASED ou des intervenants extérieurs à l’école auprès de l’enfant) tout en considérant
que le plaisir d’être avec les autres dans un milieu protégé, la relation avec un adulte bienveillant mais
ferme de manière stable et adaptée, la « réussite » en milieu scolaire sont des facteurs favorables au
développement général de l’enfant quels que soient les problèmes par ailleurs.
Indicateurs :
En fin de GS, l’enfant peut se lancer dans une activité nouvelle sans appréhension majeure (il ne dit
pas par avance qu’il n’y arrivera pas, qu’il ne saura pas ; il ne se réfugie pas dans l’inaction avec ou
sans pleurs), en prenant les précautions utiles en fonction des indications préalables de l’adulte (il ne
prend pas de risques inutiles). Il ne questionne pas en permanence le maître (ou un autre adulte) pour
se rassurer.
Il sait exprimer ses émotions (plaisir, peur, joie…) par le langage et/ou par des comportements
pondérés : il ne s’exprime pas par des débordements qui perturbent les autres et la classe (cris,
agitation désordonnée, agressivité envers autrui ou envers soi même), il ne se replie pas sur lui-même
comme bloqué par l’incapacité d’avancer et de parler de ce qui lui fait problème.
Au-delà du simple repérage des différents adultes de l’école qui devrait être réalisé bien avant la fin
de la grande section, la capacité à identifier les adultes et leur rôle traduit une forme d’adaptation
sociale des enfants. Toutes les situations de vie à l’école (temps et espaces strictement scolaires et
autres) sont potentiellement intéressantes pour l’observation des comportements d’élèves révélateurs
à cet égard.
Indicateurs :
L’enfant sait s’adresser à ses interlocuteurs adultes de manière adaptée en fonction de ses besoins et
en fonction des règles de vie dans l’école, sans faire de différences en matière de politesse ou de
respect, tous devant être traités correctement.
Devenir élève Exécuter en autonomie des tâches simples et jouer son DE-O5
rôle dans des activités scolaires
L’explicitation de ces deux attitudes invite à distinguer ce que l’enfant est capable de faire dans les
situations simples (usuelles mais de niveau adapté à une grande section) où il doit être devenu
autonome et, plus largement, le fait qu’il est toujours un membre actif du groupe-classe. En ce sens, il
y a un lien avec les éléments indiqués en DE-O2.
Les situations d’observation à des fins d’évaluation sont ici des situations d’activités scolaires.
Indicateurs :
Pour des tâches qui mobilisent uniquement des savoirs ou des savoir-faire appris, en fin de GS,
l’enfant devenu élève est capable de se mettre au travail sur la base d’une consigne collective (qui
doit être précise et complète d’emblée) : il sait ce qu’il doit faire, ce dont il dispose pour cela, les aides
éventuelles dont il peut s’entourer, etc. Il se tient à la tâche jusqu’à son terme.
Il ne questionne pas le maître de manière incessante pour pallier une insuffisance d’attention initiale
ou pour se rassurer.
Il sait s’organiser : il sait où trouver le matériel nécessaire, il sait le ranger après usage, etc.
De manière plus générale, l’enfant - élève participe, s’implique et mobilise ses acquis dans les tâches
scolaires ; il prend des initiatives, fait des choix et accepte de les discuter ; il agit avec d’autres si c’est
nécessaire.
Il prend part aux échanges collectifs (cf. L-O1). Il sait jouer des rôles différents (cf. DE-O2).
Cette compétence est en fait très complexe. Elle n’est pas encore stabilisée en fin d’école maternelle
et sera toujours plus ou moins à conquérir car l’identification de ce qui est appris au travers de ce qui
est fait peut être délicate dans de nombreuses occasions. En fin de GS, il importe de s’assurer que les
élèves savent prendre de la distance par rapport à ce qu’ils font, perçoivent des enjeux qui dépassent
la fin de la tâche, font la distinction entre « faire quelque chose» et « savoir » ou « savoir-faire » : par
exemple, ils savent, s’ils ont des images d’objets à coller selon que leur nom comporte un son donné
et la place de ce son dans le mot, que ce qui compte n’est pas le collage mais la bonne discrimination
des sons.
Pour que les enfants entrent dans cette réflexion et saisissent les enjeux d’apprentissage au-delà des
activités, le maître doit faire preuve de la plus grande clarté au moment des consignes (« vous allez
apprendre à … » ; « vous allez vous entraîner à … » ; « vous allez chercher comment… » ; « vous
allez apprendre pourquoi… ») et des bilans d’activités (analyse des réalisations, critères de correction
et d’appréciation), dans les temps d’évaluation.
En vue d’une évaluation-bilan, les observations porteront sur des éléments en relation avec cette
compétence, et pas seulement sur les réactions et réponses à la seule demande de « dire ce qui est
appris » : la question ainsi posée aux enfants peut d’ailleurs ne pas avoir grand sens pour eux.
Indicateurs :
L’enfant sait justifier une réalisation, une réponse. Il est en mesure de mettre en rapport une
production avec la consigne donnée ou avec des critères de réussite énoncés précédemment pour
s’assurer qu’il a réalisée et réussie ce qui était demandé.
La petite sirène
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. elle ..
. il ..
. jeudi ..
. maman ..
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Direction générale de l'enseignement scolaire Évaluation école maternelle – 2010
© Ministère de l'Éducation nationale Page 52
Fiche élève 8 – L 5
- De quoi se nourrissent-ils ?
Haut bas
Jeune vieux
Lourd léger
v v v v v v
V v V
v v v V V
v v v V v
v v v
5 15 3 13 9
20 1 11 8 7
2 14 4 17 3
22 28 24 20 29
25 21 29 30 27