Jean-Jacques Couderc - Les Peti Maitres Du Burlesque Americain 1902-1929

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Les petits maîtres du burlesque américain, 1902-

1929

Jean-Jacques Couderc

Éditeur : CNRS Éditions


Année d'édition : 2000
Date de mise en ligne : 13 avril 2015
Collection : Cinéma et audiovisuel
ISBN électronique : 9782271078537

http://books.openedition.org

Édition imprimée
ISBN : 9782271056917
Nombre de pages : 697
 

Référence électronique
COUDERC, Jean-Jacques. Les petits maîtres du burlesque américain, 1902-1929. Nouvelle
édition [en ligne]. Paris : CNRS Éditions, 2000 (généré le 22 mai 2016). Disponible sur Internet :
<http://books.openedition.org/editionscnrs/4063>. ISBN : 9782271078537.

Ce document a été généré automatiquement le 22 mai 2016. Il est issu d'une numérisation par
reconnaissance optique de caractères.

© CNRS Éditions, 2000


Conditions d’utilisation :
http://www.openedition.org/6540
Zigoto, Beaucitron, Picratt, Calouchon, Dudule... Autant de sobriquets inconnus du grand
public, malgré leurs cocasses et alléchantes connotations. C'est qu'ils dissimulent nombre de
comédiens américains de talent qui ont considérablement diverti nos parents et grands-
parents, mais qui sont restés souvent dans l'ombre des Charlie Chaplin, Buster Keaton et
autres Harold Lloyd.
Il y a là une injustice notoire que Jean-Jacques Couderc s'est donné pour tâche de réparer.
Consacré à ces comiques oubliés ou peu connus du cinéma muet américain, ce livre retrace
tout d'abord leurs vies agitées et souvent trop courtes d'étoiles mélancoliquement filantes au
firmament du burlesque. Pour chacun d'eux, il fallait impérativement sauver de l'oubli
quelques séquences, réalistes ou loufoques, géniales ou démodées, grotesques ou subtiles,
dans tous les cas débordantes de drôlerie, d'imagination ou de fantaisie et les replacer dans
leur contexte. Et certes, la lecture de leurs biographies et des scénarios de leurs films et
courts-métrages, poétiques ou rocambolesques, suscite en nous autant de gaieté que
d'étonnement incrédule.
Par ailleurs, cet ouvrage de référence propose au lecteur toutes les informations actuellement
disponibles sur ces comédiens et réalisateurs dont il convenait de sauver la mémoire : ils
appartiennent plus que jamais à la grande histoire du cinéma américain.
SOMMAIRE
Remerciements
Abréviations
Préface
Antoine Faivre

Avant-propos
Introduction
Sources et origines du burlesque
Le vaudeville américain
L’école burlesque française
Les primitifs américains

Première partie : Les producteurs et réalisateurs

Les producteurs
Mack Sennett
Hal Roach
Albert E. Christie
Henry « Pathé » Lehrman
Jack White
Les frères Stern
Joseph Schenck
Joseph P. « Joe » Rock
David Horsley
Les réalisateurs
Deuxième partie : dix célébrités

L’école Mack Sennett


Billy Bevan, Ben Turpin et Roscoe Arbuckle

Billy Bevan
LE TEMOIN DE MACK SENNETT : BILLY BEVAN
FILMOGRAPHIE

Ben Turpin
BEN TURPIN OU MACK SENNETT-CASANOVA
FILMOGRAPHIE

Roscoe « Fatty » Arbuckle


FATTY, ANGE PERVERS OU DÉMON DÉRISOIRE
FILMOGRAPHIE

L’école Hal Roach


Charley Chase, Harry Pollard et Stanley Laurel

Charley Chase et son frère Paul Parrott


LES DEUX VISAGES DE CHARLEY CHASE
FILMOGRAPHIE

(James) Paul Parrott


FILMOGRAPHIE

Harry « Snub » Pollard


BEAUCITRON, ARCHETYPE DU HEROS BURLESQUE ?
FILMOGRAPHIE

Stan Laurel
GENÈSE D’UNE STAR DU BURLESQUE OU COMMENT STAN DEVINT LAUREL
FILMOGRAPHIE

Quatre vedettes des « majors »


Larry Semon, Monty Banks, Alfred St. John et Bobby Vernon

Larry Semon
LE GÉNIE RAVAGEUR DE LARRY SEMON
FILMOGRAPHIE

Monty Banks
MONTY BANKS, LE « PETIT-BOURGEOIS » AMBITIEUX
FILMOGRAPHIE

Alfred St. John


UN COMIQUE EN APESANTEUR : PICRATT
FILMOGRAPHIE

Bobby Vernon
BOBBY VERNON, L’AMOUREUX CONTRARIÉ
FILMOGRAPHIE

Troisième partie: les héros du «séries»

Jimmy Adams
FILMOGRAPHIE

James Aubrey
FILMOGRAPHIE

Charles R. Bowers
FILMOGRAPHIE

Neal Burns
FILMOGRAPHIE

Sydney Chaplin
FILMOGRAPHIE

Andy Clyde
FILMOGRAPHIE

Chester Conklin
FILMOGRAPHIE
Lige Conley
FILMOGRAPHIE

Clyde Cook
FILMOGRAPHIE

Max Davidson
FILMOGRAPHIE

Billy Dooley
FILMOGRAPHIE

Louise Fazenda
FILMOGRAPHIE

William Franey
FILMOGRAPHIE

Raymond Griffith
FILMOGRAPHIE

Lloyd Hamilton
FILMOGRAPHIE

Oliver Hardy
FILMOGRAPHIE

Gale Henry
FILMOGRAPHIE

Walter Hiers
FILMOGRAPHIE

Alice Howell
FILMOGRAPHIE

Lupino Lane
FILMOGRAPHIE

Fred Mace
FILMOGRAPHIE

Hank Mann
FILMOGRAPHIE

Charlie Murray
FILMOGRAPHIE

Mabel Normand
FILMOGRAPHIE

George Ovey
FILMOGRAPHIE

Billie Rhodes
FILMOGRAPHIE

Will Rogers
FILMOGRAPHIE

Sid Smith
FILMOGRAPHIE

Ford Sterling
FILMOGRAPHIE

Slim Summerville
FILMOGRAPHIE

Mack Swain
FILMOGRAPHIE

Glenn Tryon
FILMOGRAPHIE

Les imitateurs de Charlot


LES TROIS BILLY
AUTRES IMITATEURS AMERICAINS
LES « CHARLOT » DE L’ÉTRANGER
LES « CHARLOT » FÉMININS ET ENFANTS
DESSINS ANIMÉS
PROCÈS ET CONTROVERSES
FILMOGRAPHIE

Les « Kid series »


LES LITTLE RASCALS ET LA SERIE « OUR GANG »
FILMOGRAPHIE
6. MICKEY MCGUIRE

Dictionnaire des petits maîtres du Burlesque


Annexe 1
Maisons de production de vidéocassettes spécialisées dans le Burlesque

Annexe 2
Notices sur les principaux réalisateurs

Annexe 3
Les comédiens burlesques américains et leurs surnoms français

Bibliographie générale
Remerciements

1 Je tiens avant tout à exprimer toute ma reconnaissance à M. Antoine


Faivre qui m'a conseillé et soutenu tout au long de mes années de
recherche et sans l'aide duquel cet ouvrage n'aurait pas pu être
rédigé.
2 Par ailleurs, je souhaiterais remercier les chercheurs, historiens du
cinéma ou collectionneurs qui m'ont aidé et encouragé pour la
rédaction de cet ouvrage :
3 MM. Floyd Bennett, Jacques Bourget, Richard E. Braff, Billy H. Doyle,
Larry Langman, Blair Miller, Antoine Orséro, Steve Rydzewski,
Anthony Walker.
4 Enfin que l'Agence de Liaison Inter-Collectionneurs du Cinéma
(ALICC) trouve ici l'expression de ma gratitude pour avoir autorisé
l'utilisation dans cet ouvrage des articles que j'avais rédigés pour
son bulletin de liaison (Info-Ciné n° 14-16 pour la filmographie de
Snub Pollard, n° 18-20 pour la filmographie de B. Bevan, n° 25 pour
«  Les imitateurs de Chariot  », n° 27 pour la biographie et la
filmographie de Monty Banks).
5 Enfin, je n'aurais garde d'oublier la Cinémathèque de Toulouse et
toute son équipe, dont la compétence et la gentillesse m'ont
grandement soutenu.
Abréviations

1 En ce qui concerne les indications biographiques et, en particulier,


les dates de naissances, qui varient considérablement suivant les
sources, nous avons adopté systématiquement les informations
publiées par Billy H. Doyle 1 , qui paraissent dignes de foi.
2 Abréviations utilisées :
3 b : bobine
C1N. : Cinémagazine
C.C. : Le Courrier cinématographique
d.v. : disponible en vidéo
I : interprètes
L.M. : long métrage
MOT. : Motography
M.P.N.: Motion Picture News
M.P.W. : Moving Picture World
N.Y.D.M.: New-York Dramatic Mirror
R: réalisateur
Sc. : scénariste ou scénario
Sup. : supervision
T.O.N.I.  : titre original non identifié (suivi si possible de la date
approximative de sortie en France).
NOTES
1. DOYLE Billy H., The Ultimate Directory of the Silent Screen Performers, Metuchen, N.J.,
Scarecrow Press, 1995.
Préface
Antoine Faivre

1 Avec ceux, toujours plus nombreux, qui regrettaient son irritante


absence, je désespérais qu’un tel livre vît jamais le jour. À quelle
famille appartenons-nous, pour nous être si longtemps inquiétés et
maintenant nous réjouir de voir qu’avec nos espoirs une lacune se
trouve enfin comblée  ? Ses membres – tous ceux que le burlesque
d’avant le parlant intéresse – se départagent suivant diverses
motivations. Les uns sont les «  nostalgiques  », dont certains – ce
livre les régalera – ne se contentent pas de vivre dans leurs souvenirs
directs ou médiatisés, ni de les raviver à l’occasion en revoyant des
images. D’autres -auxquels il s’adresse également – sont les amateurs
instruits et éclectiques, professionnels ou non de l’histoire du
Septième Art. D’autres enfin cumulent nostalgie du burlesque et
cinéphilie  ; l’ouvrage qu’ils tiennent entre les mains leur sera un
indispensable compagnon.
2 « Si étrange que cela paraisse pour un genre comique, on s’intéresse
sans doute au burlesque d’abord par nostalgie  », écrivait Peter Kral
en 1984 dans un de ses deux magnifiques essais sur le cinéma
burlesque. Certes, et je gage que la remarque s’applique à Jean-
Jacques Couderc. La nostalgie engendre facilement, chez des esprits
naturellement curieux, un besoin d’en savoir toujours davantage en
se plongeant dans une recherche, comme s’ils voulaient s’incorporer
l’objet de leur affection. Il se serait agi, en l’occurrence, de remplir
un vide exaspérant. J’imagine volontiers que Jean-Jacques Couderc
fait partie des collectionneurs. Lequel d’entre eux, appliqué à tenir
son catalogue de ces «  petits films  », ne s’est jamais senti irrité par
l’absence de références (titres et noms originaux, dates, etc.) sur les
copies qu’il possède (généralement en format réduit)  ? Longtemps
nous n’eûmes pour tout guide que des catalogues commerciaux (par
exemple, en France, ceux de Kodak-Pathé), rédigés par des
publicitaires dont une documentation instructive était bien le
dernier des soucis. Aujourd’hui, trop rares sont les éditeurs de
vidéocassettes qui font mieux.
3 Le travail de Jean-Jacques Couderc rapatrie dans notre culture un
trésor dispersé, lequel ressortit à un genre très spécifique dont on
sait qu’il ne survécut guère à l’avènement du cinéma parlant.
L’entreprise exigeait à la fois passion et esprit de rigueur. Il fallait
connaître évidemment tous les travaux déjà publiés. De fait, on en a
vu paraître, à partir des années soixante et plus encore au cours des
deux dernières décennies, mais qui pour la plupart portent sur les
«  grands  » de ce burlesque américain (Chaplin, Keaton, Lloyd,
Langdon, et le tandem Laurel et Hardy) que nous prisons tant. Des
travaux à caractère plus général s’inscrivent dans cette mouvance,
comme la filmographie établie par Karel Caslavsky. Jean-Jacques
Couderc leur paie ici le tribut qui leur est dû, mais il les complète
aussi. Il rassemble une multitude d’éléments épars, étendant sa
minutieuse enquête aux journaux et revues d’actualité de l’époque
(souvent difficiles d’accès), de manière à constituer des biographies
et des filmographies étonnamment fouillées de ces « petits maîtres »,
lesquels souffraient, pour aimés qu’ils pussent être, de n’être pas
situés, contextualisés, par une très solide étude d’ensemble. La voici,
qui n’est pas seulement un répertoire ou une encyclopédie. Elle est,
tout autant, un livre d’histoire dans lequel l’esprit d’analyse le
dispute à la synthèse élégante et juste
4 La période considérée va de 1909 – trois ans avant que Mack Sennett
fonde la Keystone – à 1929. Elle est marquée par une production
considérable – des milliers de titres, des courts-métrages pour la
plupart -, dont une partie est définitivement perdue  ; des pans
entiers ont fait l’objet de destructions volontaires (l’auteur déplore
ici-même, information émouvante, celle de nombreux films de Larry
Semon par la Vitagraph). D’une autre partie, égarée, éparpillée dans
des armoires, caves ou greniers, il arrive que des chasseurs de
trésors exhument certains joyaux. À partir de bribes, de fragments,
de coupures de journaux on s’efforce – Jean-Jacques Couderc en tête
– de dresser la liste de ces morts et de ces portés disparus. Mais la
masse de ce tout qui nous est parvenu suffit à expliquer qu’un livre
comme celui-ci arrive si tard. Quel historien ne reculerait devant la
tâche, d’autant que dans cette masse les « grands maîtres » occupent
évidemment une place quantitativement très minoritaire  ? Jean-
Jacques Couderc a relevé le défi.
5 De cet univers d’étoiles et de lumières disparates quelques curieux
ou passionnés s’étaient risqués à explorer des portions mal connues.
De ces entrelacs de galeries, des spéléologues avaient mis à jour de
merveilleux filons. De cet iceberg dont le sommet brille de mille
feux, on savait bien que la partie émergée – les « grands maîtres » –
surplombait un massif abritant mille pépites dont maints reflets
nous enchantaient déjà ; mais a-t-on acquis un vrai savoir tant qu’on
n’a pas scruté, sondé, ce qu’un sommet recouvre et surplombe  ?
Aussi bien n’est-ce point l’effet du hasard, si dans le même temps
qu’on commençait à s’intéresser de plus près aux « petits maîtres »
du burlesque américain les historiens en sciences humaines
cessaient de se désintéresser des « auteurs mineurs », depuis lors et
de plus en plus pris comme sujets de recherche. On sait mieux
maintenant que sans la connaissance tant de la chaîne que de la
trame il n’est pas de savoir véritable.
6 En semblables éclairages et coups de sonde Jean-Jacques Couderc est
expert. Ils ne risquent guère de nous conduire à relativiser
l’importance des «  grands  ». Nous pouvons seulement, entre deux
rires et confondus d’admiration pour tel ou tel de ces acteurs ou
metteurs en scène, nous demander gravement pourquoi il est resté
un «  petit  » dans l’idée qu’on s’en fait communément – quand on
s’en fait une –, malgré son talent, voire son génie. Certes, on
s’accorderait généralement à dire que ce qualificatif ne saurait
s’appliquer à Stan Laurel. À cela, Jean-Jacques Couderc souscrirait,
qui pour des raisons sur lesquelles il s’explique l’a placé dans sa
galerie. Aussi bien n’est-ce pas l’auteur de ce livre, qui aurait décidé
de ranger tel ou tel parmi les « petits », mais ce sont les aléas de la
réception. Pour quelles raisons culturelles des Charley Chase, des
Larry Semon, ne figurent-ils pas parmi les «  grands  »  ? Il nous
propose ici quelques pistes en vue d’une réflexion qu’on pourrait
poursuivre et étendre. Et puis, de quoi ou de qui parle-t-on
communément ? D’acteurs, de réalisateurs, de metteurs en scène, de
cameramen  ? En tant que quoi est-on, a-t-on été, «  grand  » ou
«  petit  »  ? L’auteur montre combien, quand il s’agit du cinéma
burlesque américain, les frontières sont sur ce point incertaines.
7 Que le terrain soit maintenant décrit, les frondaisons inventoriées
dans toutes leurs variétés, voilà qui représente un apport
considérable pour les études cinématographiques. Dans ses détails
comme dans son ensemble se donne maintenant à voir, grâce à un
livre à l’architecture aérée, un paysage luxuriant et complexe.
AUTEUR
ANTOINE FAIVRE

Directeur d’Études à l’EPHE


Avant-propos

1 Le titre de cet ouvrage – les « petits » maîtres du burlesque – pourra


à juste titre choquer le cinéphile  : ce qualificatif dévalorisant
s’accorde bien mal à des artistes comme Roscoe Arbuckle, Charley
Chase, Stan Laurel ou Larry Semon... Mais force est de reconnaître
que ces acteurs talentueux, parfois géniaux, n’ont jamais connu
auprès du grand public la notoriété des «  grands  » maîtres que
furent Chaplin, Keaton, Lloyd, Langdon ou le tandem Laurel et
Hardy. Certains, dont nous sommes, peuvent le regretter. Ces
vedettes reconnues, encensées à la fois par la critique et par le
public, ont du même coup engendré une littérature pléthorique  :
études, exégèses, biographies et filmographies abondent à leur sujet.
C’est la raison pour laquelle nous avons volontairement éliminé de
cet ouvrage les « grands » mentionnés ci-dessus. Tout n’a certes pas
été dit sur ces étoiles de première grandeur, mais le cinéphile
trouvera facilement dans la littérature d’abondantes informations
sur leur filmographie et leur art, ce qui n’est pas le cas de la plupart
des comédiens et comédiennes auxquels cet ouvrage souhaite rendre
un tardif hommage.
2 Nous nous sommes donc intéressé à la redécouverte de ces artistes,
plus ou moins oubliés, qui ne sont « petits » que par référence à des
acteurs mythifiés. L’objet essentiel de cet ouvrage consiste en effet, à
recenser ces comédiens et comédiennes qui connurent aux États-
Unis comme dans toute l’Europe une gloire souvent sans lendemain,
mais qui participèrent à la grande aventure du cinéma comique
américain. Nous avons volontairement négligé les productions
européennes pour deux raisons principales. L’Ancien Continent,
conscient de la valeur de ce que nous considérons comme les
pionniers du burlesque, s’est déjà penché sur la question à maintes
reprises, alors que la critique américaine s’est davantage consacrée à
l’étude de ses stars. D’autre part, le cinéma comique des États-Unis a
connu entre les deux guerres un épanouissement et un succès
mondial alors que le cinéma européen, du fait de la Grande Guerre,
demeurait plus confidentiel.
3 Après une brève analyse des origines et sources du burlesque
américain, nous préciserons le rôle et l’apport, souvent négligés, des
grands producteurs de comédies. Si le nom de Mack Sennett est
connu du grand public, ceux d’Hal Roach, Albert Christie, Henry
Lehrman, etc. – tous infatigables découvreurs de nouveaux talents –
doivent être remis à l’honneur. Nous préciserons enfin le rôle des
réalisateurs, artisans souvent obscurs mais dévoués à la cause du
burlesque.
4 La première partie de ce livre est consacrée à dix grands comédiens.
Pour six d’entre eux (Charley Chase, Stanley Laurel, Lawrence
Semon, Monty Banks, Alfred St. John, Roscoe Arbuckle), il s’agit
d’auteurs véritables : dans la plupart de leurs films, ils apparaissent
en effet comme réalisateurs, scénaristes et acteurs. Par contre, Billy
Bevan, Ben Turpin, Snub Pollard et Bobby Vernon ne sont que des
«  exécutants  ». Les deux premiers s’avèrent très représentatifs du
génie comique de Mack Sennett : les films de Bevan, avec leurs gags
surréalistes et leurs poursuites parfaitement réglées, sont très
caractéristiques du dynamisme de Sennett ; d’autre part, Ben Turpin,
avec son physique caricatural, excelle dans le cinéma parodique,
genre particulièrement développé dans les productions du Canadien.
Quant à Snub Pollard, il est bien le digne représentant d’une partie
importante de la production d’Hal Roach ; ces courtes (généralement
en une bobine) comédies loufoques, à l’esprit purement slapstick,
égalent parfois par leur perfection les meilleures réalisations de
Sennett. Enfin, Bobby Vernon nous parait être un des acteurs qui a le
mieux inspiré un autre grand producteur, Albert Christie, père des
fameuses Christie Comedies.
5 Pour chacun de ces comédiens, nous avons rassemblé des éléments
biographiques et une filmographie très détaillée, accompagnée,
lorsque cela a été possible, d’un résumé plus ou moins succinct de
chaque film. Rappelons qu’une quantité importante de comédies
muettes sont considérées comme définitivement perdues, un des
plus malchanceux étant Larry Semon dont les trois-quarts de
l’œuvre ont été détruits par la Vitagraph elle-même. Enfin, nous
proposons une analyse du comique particulier de chacun de ces
créateurs. La deuxième partie est relative à une trentaine de
comédiens ou comédiennes qui furent – plus ou moins
temporairement – les héros de « séries ». À l’exception de quelques-
uns, et non des moindres, comme Charley Bowers ou Clyde Cook, ces
acteurs (ou actrices) ne peuvent être considérés comme des auteurs à
part entière, mais seulement comme de talentueux artisans, tel
Oliver «  Babe  » Hardy, Lupino Lane ou Hank Mann. Pour chacun,
nous donnons, outre quelques indications biographiques, une
filmographie aussi complète que possible, mais limitée (réalisateur,
nombre de bobines, date de sortie, producteur), et quelques
réflexions sur le style de chacun d’eux. Cette deuxième partie se
termine par deux chapitres, l’un sur les « Kid Series », si populaires
aux États-Unis (la plus célèbre étant « Our Gang », produite par Hal
Roach), l’autre sur les nombreux imitateurs de Chaplin à travers le
monde (tel Billy West).
6 Pour clore cet ouvrage, nous avons ébauché une petit dictionnaire
des acteurs du burlesque  : une notice plus ou moins détaillée est
consacrée à un certain nombre de comédiens et comédiennes moins
célèbres. Plusieurs, comme Johnny Hines, Johnny Arthur, Clem
Beauchamp ou Dorothy Devore, furent les vedettes de séries
éphémères ou dont le succès fut sans lendemain. D’autres ne
connurent jamais le privilège d’être les héros d’une comédie  :
condamnés, malgré leur talent, aux rôles de second plan, ils ont
cependant grandement contribué au triomphe des vedettes, tels le
coléreux James Finlayson, l’éternel flic bafoué Edgar Kennedy ou
l’ignoble vieillard Jack Duffy.
7 Nous avons pris en compte toutes les comédies américaines
produites durant une période de vingt années  : de 1909 à 1929. En
effet, les historiens du cinéma (notamment Seymour Stern)
considèrent – sans doute assez arbitrairement – que The Curtain Pole
(1909), mis en scène par D.W. Griffith et joué par Mack Sennett et
Linda Arvidson (Mme Griffith), est le premier film burlesque du
cinéma américain. D’autre part, bien que de nombreuses séries aient
continué au début des années trente (en particulier chez Hal Roach-
MGM, Educational et Columbia), il est évident que l’arrivée du son et
de dialogues envahissants a sonné le glas de la comédie burlesque,
qui, par essence, reposait sur des gags visuels. Toutefois, il faut
compter avec d’incontestables réussites parmi les courts métrages
sonores, comme par exemple la courte série des « Taxi Boys » d’Hal
Roach (avec un excellent Billy Gilbert qui avait adopté un terrible
accent teuton) ou la saga des «  Trois Stooges  » (pour la Columbia)
qui eut ses inconditionnels, comme par exemple Jean Renoir 1  !
8 Deux indications précèdent les titres de films  : la maison de
production et la date de sortie aux États-Unis. Cette dernière est
souvent difficile à préciser et varie suivant les sources. Nous avons
utilisé généralement les dates données par Karel Caslavsky dans son
monumental travail sur le burlesque publié dans Griffithiana 2 . Les
titres précédés d’un point d’interrogation sont incertains. Ils sont
suivis du nombre de bobines, indiqué entre parenthèses. Dans la
première partie, nous donnons, dans la mesure du possible, un
résumé du scénario de chaque film, soit d’après une vision de celui-
ci, soit d’après des journaux ou documents – français ou étrangers –
de l’époque comme Le Courrier cinématographique, Cinémagazine,
Motion Picture World, Motography, Photoplay, New-York Dramatic Mirror
3 , ou modernes tels que les revues Griffithiana, Positif ou le Mack

Sennett de D. Turconi. À l’intention des amateurs, nous signalons les


films qui, à notre connaissance, ont été diffusés en format réduit (8,
super-8 et 9,5) et nous indiquons la firme distributrice qui, le plus
souvent – hélas  ! –, a aujourd’hui disparu (ces films peuvent
cependant être trouvés sur le marché d’occasion). De la même façon,
nous précisons si ces films sont disponibles en vidéo. La liste des
principales maisons de production de vidéocassettes plus ou moins
spécialisées dans le burlesque est donnée en fin de volume (Annexe
I).

NOTES
1. Celia B ERTIN, Jean Renoir, Paris, Perrin, 1986, p. 426.
2. Karel CASLAVSKY, « American Comedy Series 1914-1939 », in Griffithiana, n° 51-52, oct. 1994,
pp. 8-169.
3. Le plus souvent nous n’avons pas eu accès directement aux revues américaines référées
dans cet ouvrage. Les textes cités de ces revues sont généralement traduits à partir d’ouvrages
italiens ou américains.
Introduction
Sources et origines du burlesque

1 «  Pendant longtemps, j’ai été considéré comme l’inventeur du


comique cinématographique dit slapstick, mais il est temps que je
confesse la vérité  : ce sont les Français qui sont les inventeurs du
slapstick et je les ai imités. Je n’ai jamais pu m’aventurer aussi loin
qu’eux, parce que si vous donnez à un Français l’opportunité d’être
comique, il va jusqu’au bout – vous voyez ce que je veux dire  ; j’ai
volé mes premières idées aux frères Pathé. »
2 Ainsi s’exprime Mack Sennett dans ses Mémoires 1 , reconnaissant
avec une évidente humilité sa dette envers le cinéma français.
3 Cependant, le grand Mack pêchait à la fois par modestie et par
omission... Le cinéma comique américain s’est certes beaucoup
inspiré à ses débuts des bandes venues d’Europe (non seulement de
France, mais aussi d’Italie avec les productions de la Cinés et de
l’Itala)  ; cependant, nous verrons qu’il a recherché surtout son
inspiration ainsi que ses merveilleux interprètes dans le music-hall
anglais et dans le vaudeville américain.
4 Avant d’aller plus loin, il convient de définir le slapstick. À l’origine,
il s’agit d’un instrument utilisé dans la commedia dell’arte. Bruyant
mais inoffensif, il était composé de deux lattes de bois assemblées
que l’on faisait claquer sur le dos ou le postérieur d’un comparse.
Par extension, ce mot caractérisa la farce bouffonne, l’humour
grossier, les situations absurdes, les actions mouvementées... Le
comédien de ce style se devait par conséquent d’être non seulement
un amuseur, mais aussi un acrobate, un cascadeur ou même un
magicien. Certes, toutes les comédies tournées aux États-Unis avant
1929 ne peuvent être rangées dans cette catégorie bien particulière.
Si la majeure partie de la production de Sennett jusque vers 1920 et
certains films de Roach appartiennent sans aucun doute à cette
famille, on ne peut en dire autant des films plus tardifs réalisés par
exemple pour Christie ou Educational qui pourront être des
comédies de situations, satiriques ou vaudevillesques.

Le vaudeville américain
5 À la lecture des nombreuses biographies rassemblées dans cet
ouvrage, le lecteur constatera que la quasi-totalité des comédiens ou
comédiennes qui ont fait carrière dans le cinéma burlesque ont
débuté dans le «  vaudeville  ». Ce divertissement très populaire
outre-Atlantique – qui n’a rien à voir avec notre théâtre dit de
« vaudeville » – semble apparaître vers le milieu du XIXe siècle pour
atteindre son apogée vers 1890 et jusqu’au début des années trente.
Le vaudeville américain consistait en un spectacle rassemblant une
dizaine de numéros, sans lien entre eux, mêlant magiciens,
acrobates, chanteurs, danseurs, jongleurs, animaux dressés,
ventriloques, mimes, comédiens, etc. C’était donc l’exacte réplique
du music-hall anglais où s’illustra la fameuse troupe de Fred Karno.
La plupart des artistes issus de cette rude école – le public était
impitoyable – savaient un peu tout faire.
6 Dès les débuts du cinéma, les dénicheurs de talents des compagnies
de production trouvèrent là une réserve quasi inépuisable  : il
s’agissait d’y découvrir l’oiseau rare, la future vedette capable de
remplir les salles obscures. C’est ainsi que la Compagnie Fred Karno,
en tournée aux États-Unis, fut partiellement démantelée par le
départ de quelques-uns de ses plus brillants éléments  : Charlie et
Sydney Chaplin, Stan Laurel, Billy Ritchie, Billy Reeves, Jimmy
Aubrey, Leo White, Albert Austin, Billy Armstrong... C’est donc bien
dans le music-hall anglais et dans le vaudeville qu’il faut chercher
une des sources principales du comique américain, certains acteurs,
et Chaplin le premier, n’hésitant pas à adapter au cinéma leurs
numéros ou leurs sketchs.

L’école burlesque française


7 Cependant, tandis que le cinéma américain cherchait sa voie, le
cinéma français, favorisé par quelques années d’avance, avait déjà à
son actif une production originale, notamment dans le domaine du
burlesque. En effet, si l’on se réfère au célèbre Arroseur arrosé, on peut
affirmer que le cinéma comique français est né en même temps que
le septième art. Pourtant, ce n’est que dix ans plus tard environ, vers
1905, que les premières bandes comiques, possédant un scénario
relativement élaboré, voient le jour grâce aux productions de la
Gaumont et à des personnalités comme Louis Feuillade (réalisateur-
scénariste), André Heuzé (scénariste) et Romeo Bossetti (acteur-
réalisateur). En particulier, le thème si fécond de la course-poursuite
apparaît pour la première fois en France dans Arrêtez mon chapeau
(1906) Iscénario de Louis Feuillade et réalisation d’Étienne Arnaud],
si l’on en croit F. Lacassin 2 , ou dans Dix femmes pour un mari (mars
1905) d’après J. Mitry 3 . Tous deux avaient été cependant devancés
par un Américain, Wallace McCutcheon, qui, dès 1904, avait tourné
Personnal dont le thème 4 – un jeune homme poursuivi par un
nombre croissant de jeunes filles désireuses de l’épouser – fut plus
tard brillamment développé par Keaton (Seven Chances, 1925).
8 Les Français surent toutefois exploiter très tôt cette veine,
notamment la maison Pathé avec La Course à la perruque (1906 et
1908), La Course aux sergents de ville (1907), La Course aux belles-mères
(1907), La Course aux poivrots (1907), La Course des nourrices (1909), La
Course aux mouchoirs (1909) 5 , etc. Ces poursuites grotesques, folles
et absurdes, réalisées avec de nombreux trucages, inspirèrent sans
aucun doute Mack Sennett  : en particulier, les sergents de ville
galopeurs de chez Pathé sont bien les ancêtres des fameux Keystone
Cops (ou Kops) de la Keystone.
9 Par ailleurs, dès 1906, le cinéma français inventait les « séries » : des
bandes comiques dont le public aimait à retrouver, d’une semaine à
l’autre, le héros, baptisé d’un nom cocasse. Le premier d’entre eux
fut sans doute Boireau (André Deed) dont la série démarra chez Pathé
en 1906, puis il y eut Roméo (Roméo Bossetti) chez Gaumont en
1909, Rigadin (Prince) en 1909 chez Pathé, Calino (Clément Mège) en
1909 chez Gaumont, etc. Sans oublier Max (Max Linder), vedette
Pathé dès 1909. De 1912 à 1914, l’école burlesque française atteint
son apogée avec les délirantes farces de Jean Durand (1882-1946) : les
séries des Zigoto (le clown Lucien Bataille), des Onésime (Ernest
Bourbon), des Calino que continue Durand, sont sans doute les
bandes qui ont marqué Mack Sennett par leur folie destructrice et
leur fantaisie sans limite. Durand part d’une idée, souvent
saugrenue, qu’il développe avec une logique burlesque jusqu’à
l’absurde ; le film se termine souvent par une annihilation massive et
systématique de son univers. Tex Avery n’est pas loin... L’équipe de
Durand (baptisée « les Pouites ») était formée d’acteurs à la fois bons
comédiens et excellents acrobates. Citons, à titre d’exemple, le
résumé d’un film de Calino raconté par F. Lacassin :
10 « Calino sourcier trouvait une baguette de radiesthésiste. Arrivé chez
lui, elle mettait en marche les conduites d’eau, les eaux d’un tableau
s’animaient et ruisselaient. Venu à l’Académie des sciences pour
expliquer son cas, Calino faisait éclater un savant hydropique. Au
commissariat de police, sous l’effet de la baguette, il se liquéfiait, ne
laissant de lui que ses bottes 6 . »
11 Feuillade, lui aussi, apporte, pour la Gaumont, une importante
contribution à la comédie en tournant des films à l’intrigue déjà
élaborée avec, comme vedette, Marcel Levesque au jeu plus nuancé
que celui des marionnettes de Jean Durand. Enfin, Max, le dandy
sympathique et charmeur, composait un personnage vivant et bien
réel, ce qui le distinguait des autres comiques et faisait son succès.
Ses aventures cocasses, pimentées quelquefois de trucages
(animation vue par vue), firent connaître leur héros dans le monde
entier et en particulier aux États-Unis où il fut invité à tourner.
Chaplin reconnut sa dette et bien d’autres imitèrent Max plus ou
moins directement, comme par exemple Monty Banks. Sennett lui
aussi le prit comme modèle à ses débuts. Linda Arvidson-Griffith,
l’épouse de D.W. Griffith, écrivait en effet dans ses Mémoires :
12 « Il (Mack Sennett) interprétait souvent des personnages de policier
– et quel avenir pouvait-on espérer pour un policier à l’écran ? Il tint
d’autres rôles de figuration en personnifiant des dandys français. En
étudiant avec persistance Max Linder – le célèbre acteur comique de
Pathé à cette époque – et en adoptant son mode vestimentaire
boulevardier avec guêtres, boutonnière et canne, Sennett popularisa
un type français qui, pour un Irlandais tel que lui, ne semblait pas
affecté 7 . »
13 Jusqu’en 1914, le cinéma comique français occupa donc une place
prépondérante aux États-Unis et dans le monde, grâce au dynamisme
de ses producteurs et à l’inventivité de ses créateurs. La Première
Guerre mondiale va porter un coup fatal à toute l’industrie
cinématographique française : les artistes (comme Jean Durand) sont
mobilisés, la production diminue considérablement, tandis que les
vedettes américaines, Chaplin en tête, entament une irrésistible
ascension.

Les primitifs américains


14 Dans le même temps, le cinéma comique américain faisait ses
premiers pas, à la Biograph tout d’abord, et se développait vers
1906-1907 sous l’impulsion de Wallace «  Pop  » McCutcheon (1894-
1928), cité plus haut, qui semble avoir été influencé essentiellement
par le vaudeville. Puis David Wark Griffith (1875-1948) prenait le
relais. Incontestablement inspiré par l’école française, il tourne la
série des « Jones » avec la Canadienne Florence Turner (1890-1938),
baptisée la «  Biograph Girl 8   »  : Mr Jones Entertains, Mr Jones Has a
Card Party (1909). Florence Turner – louée à Carl Laemmle pour IMP
où elle devient la «  IMP Girl  » – est remplacée par Mary Pickford
(1893-1979). En 1909, est distribué The Curtain Pole, considéré, comme
nous l’avons signalé, comme le premier film à l’esprit slapstick  : il
s’agit, écrit Jean Mitry 9 , d’une course-poursuite avec «  esprit de
destruction  ». Mack Sennett, Eddie Dillon (futur metteur en scène à
la Keystone), Owen Moore (le premier mari de Mary Pickford) font
partie de l’équipe initiale de comédiens. Mais, en 1912, Sennett
fondera sa compagnie, la Keystone, pour voler de ses propres ailes.
15 Quant aux autres maisons de production, leurs premières comédies
apparaissent presque toutes simultanément dans les années 1909-
1911. Tout d’abord la compagnie Edison Films 10 , fondée par
Thomas A. Edison lui-même  : sa production burlesque commença
vers 1909 avec John R. Compson ( 1868-1913) dans le rôle de
«  Bumptious  », Elsie McLeod et le chien Shep  ; plus tard, en 1912,
William Wadsworth dans la série « Mr. Wood B. Wood » (en France,
«  Népomucène Lemarieux  »), Gertrude McCoy (1890-1967) dans les
«  Split-Reels  » (films d’une demi-bobine), Arthur Houseman (1889-
1942), Dan Mason, Alice Washburn (1861-1929), l’Anglais Herbert
Prior (1862-1954), Mabel Trunnelle (1879-1981) et un figurant
nommé Harold Lloyd. Cependant, les dirigeants de la Compagnie
Edison ne croyaient pas à l’avenir du slapstick ; ils écrivaient en effet
dans The Edison Kinetogram du 15 novembre 1915 :
16 « Nous voyons maintenant avec le recul que le slapstick ne fut qu’une
fantaisie passagère et que ce genre va bientôt s’épuiser, car la
comédie slapstick ne peut être que la répétition des mêmes vieilles
recettes, le même vieux "business", tandis que la véritable comédie,
plus difficile à réaliser sur l’écran que sur scène, est toujours neuve,
brillante, sans choquer personne. »
17 La Lubin Manufacturing Company, fondée par le Prussien Sigmund
«  Pop  » Lubin (1851-1923), lance en 1904 le couple de comédiens
Harry Myers-Rosemary Theby. Plus tard, en 1913, apparaissent les
Gay Time Comedies avec Raymond McKee et Mae Hotely 11 . La
Vitagraph produit dès 1910 les comédies du tandem John Bunny-
Flora Finch, puis Hughie Mack remplacera Bunny décédé en 1915 12
. L’Essanay Film Manufacturing Company fondée en 1907 par Gilbert
«  Broncho Billy  » Anderson (1884-1971) et George K. Spoor a pour
vedettes comiques, à partir de 1910, Augustus Carney (série « Alkali
Ike  ») et Victor Potel 13 . La même année, la Solax Company, où
opérait la Française Alice Guy-Blaché, produit les comédies de Billy
Quirk jusqu’en 1912 14 . La Nestor Film Company des frères Horsley
lance en 1911 la série « Mutt and Jeff » où débutent Bud Duncan et,
en 1912, le tandem Lyons et Moran. La Kalem Company, créée en
1907 par George Kleine, Samuel Long et Frank K. Marion (KLM), a
pour vedettes comiques, à partir de 1911, John Brennan (1865-1940)
et Ruth Roland (1892-1937), la future reine du serial, et plus tard Bud
Duncan 15 . À l’Independent Motion Picture (IMP) Company, fondée
en 1909 par un Allemand, Carl Laemmle (1867-1939), la vedette est
Eddie Lyons, avant son départ en 1912 pour la Nestor. IMP fut
ensuite absorbé par Universal nouvellement créé, toujours par Carl
Laemmle, en 1912, et Max Asher fut alors l’acteur principal des
Powder et Joker Comedies (1912) 16 .
18 En 1914, Chaplin ayant fait chez Mack Sennett une percée magistrale,
le cinéma comique américain a définitivement pris le dessus sur le
burlesque français  : ayant intégré parfaitement toutes ses leçons, il
ne cherche plus son inspiration dans les bandes de Pathé ou
Gaumont. Les comédies d’outre-Atlantique sont devenues des
produits foncièrement américains et l’on peut constater, à la lecture
des quelque 160 biographies de cet ouvrage, que l’apport de
l’étranger à cette florissante et nouvelle branche de l’art et de
l’industrie cinématographiques est assez limité. Quelques Anglais,
certes prestigieux  : les transfuges de Karno cités plus haut, et –
moins connus – Flora Finch, Phil Dunham, Dan Russell  ; deux
Ecossais  : Jimmy Finlayson et Andy Clyde  ; autant d’Irlandais  : Kate
Price, Eileen Percy auxquelles il convient d’ajouter Mack Sennett,
Canadien de naissance mais Irlandais d’origine  ; un Allemand  : Max
Davidson ; trois Italiens : Monty Banks, Bull Montana et Lupino Lane
(en réalité Anglais de naissance)  ; un Russe d’origine juive  : Billy
West ; un Hongrois : Charles Puffy, vedette de l’Universal de 1925 à
1928 ; quelques Australiens de talent : Snub et Daphné Pollard, Billy
Bevan, Mae Busch, Clyde Cook, Ena Gregory  ; un Espagnol  : Marcel
Fabre (né Fernandez Perez) et... deux Français (d’origine
seulement  !)  : Ben Turpin et Mabel Normand. Les créateurs de la
comédie burlesque made in USA sont donc bien, dans leur grande
majorité, d’authentiques Américains, car, comme l’écrivait Elie Faure
dès 1922 :
19 « Les Américains sont des primitifs, et en même temps des barbares,
ce qui fait la force et la vie qu’ils infusent au cinéma [...]. Il est
naturel qu’un art neuf choisisse, pour se manifester aux hommes, un
peuple neuf, et un peuple neuf qui n’avait, jusqu’ici, aucun art
vraiment personnel 17 . »

NOTES
1. Mack SENNETT, King of Comedy, Garden City, New York, Doubleday, 1954, pp. 64-65.
2. Francis LACASSIN, « Les fous rires de la Belle Époque », in Pour une contre-histoire du cinéma,
Paris, Institut Lumière/Acte Sud, 1994, p. 141.
3. Jean MITRY, Histoire du cinéma, Paris, Ed. universitaires, 1967, t. I, p. 248.
4. Ibid., p. 246.
5. Henri B OUSQUET, « Filmographie de Pathé », in Pathé, premier empire du cinéma, publié sous la
direction de Jacques Kermabon, Paris, Ed. Centre Pompidou, 1994, pp. 441-462.
6. 6. Francis LACASSIN, op. cit., p. 144.
7. Linda ARVIDSON-GRIFFITH, When the Movies Were Young, New York, 1925  ; cité par Davide
Turconi, in Mack Sennett, Roma, Ed dell’Ateneo, 1961, pp. 14-15.
8. Blair MILLER, Americain Silent Film Comedies, Jefferson, McFarland, 1995, p. 245.
9. 9. Jean MITRY, Mack Sennett, Anthologie du cinéma n° 24, Paris, L’Avant-Scène, avril 1967, p.
178.
10. Blair MILLER, op. cit., pp. 71-72.
11. Ibid., pp. 154-155.
12. Jon GARTENBERG, «  Le commedie Vitagraph  », in Vitagraph Co of America, Ed. Studio Tesi,
1987, pp. 219-224.
13. Blair Miller, op. cit., p. 79.
14. Ibid., p. 225.
15.Ibid., pp. 181-182
16. Ibid., pp. 114-115.
17. Élie FAURE, « De la cinéplastique », in L’Arbre d’Eden, Paris, Ed. Crés, 1922. Cité par Marcel
L’Herbier in Intelligence du cinématographe, Paris, Corréa, 1946, p. 272.
Première partie : Les producteurs et
réalisateurs
Les producteurs

1 Il convient tout d’abord de souligner le rôle essentiel de quelques


hommes qui ont véritablement créé de toutes pièces le cinéma
burlesque américain. Sans eux, les comédiens, aussi talentueux
fussent-ils, seraient restés sur la scène des théâtres de vaudeville et
n’auraient jamais enchanté les écrans du monde. Hommes d’affaires,
certes, mais aussi hommes de goût, ils savaient détecter les talents
nouveaux, laisser s’épanouir leur personnalité, insuffler à leur
équipe enthousiasme et dynamisme tout en conservant à leurs
productions un style personnel  : un film de Mack Sennett ne
ressemble pas à une comédie de Hal Roach.
2 La plupart d’entre eux n’étaient certes pas des auteurs complets
comme Tati ou Chaplin, mais tous connaissaient admirablement leur
métier. Cependant, certains – tels Mack Sennett et Al Christie,
comme nous le verrons – peuvent être considérés comme de vrais
créateurs. Parmi ces producteurs, deux grands noms se détachent  :
Mack Sennett et Hal E. Roach. Le cinéma burlesque leur doit
beaucoup  : ils ont tout inventé ou presque. Le premier, acteur
médiocre, abandonna très vite la carrière de comédien et ne fut
metteur en scène qu’épisodiquement (à ses débuts et dans les années
1929-1931), mais il resta toujours le maître incontesté de ses films.
«  Superviseur  », tel était généralement sa fonction officielle  ; il
choisissait les acteurs, les réalisateurs, contrôlait les scénarios,
excitait l’imagination des gagmen et surveillait le montage final. On
pouvait lire dès novembre 1917 dans la revue Moving Picture Classic :
3 «  La supervision de Mack Sennett dans les comédies de la Triangle-
Keystone signifiait exactement ce qu’elle voulait dire. Sennett
travaillait ferme et longtemps, et sa supervision n’était pas
superficielle. Le chef a une capacité incroyable de dénicher des
trouvailles comiques là où personne ne l’aurait cru possible. En
contrôlant la réalisation d’une scène dirigée par un de ses metteurs
en scène, Sennett observait un moment et, une fois la séquence
tournée, la faisait refaire en suggérant des modifications pour la
rendre plus drôle. »
4 Sennett parvint ainsi à donner à ses comédies cette touche
particulière qui permet en quelques plans d’identifier sans erreur
une de ses productions. Chaplin lui-même fut obligé de se plier à ses
exigences. Seul, sans doute, Roscoe Arbuckle, vers la fin de sa
collaboration avec le génial Canadien, réussit à gagner une certaine
autonomie. Quant au second, Hal Roach, auteur complet à ses débuts,
il eut assez de lucidité pour reconnaître ses propres limites  : il
abandonna la mise en scène assez rapidement pour laisser s’exprimer
quelques hommes de talent tels Leo McCarey, Stan Laurel ou Charley
Chase. Cependant, il veilla constamment à conserver à ses
productions cet esprit particulier qui les caractérise, alternant la
loufoquerie anarchisante et le sentimentalisme bien pensant.
5 Après ces deux géants, il convient de citer Albert E. Christie – père
des Christie Comedies, qui travailla pour Educational, puis pour
Paramount, Henry «  Pathé  » Lehrman, élève malhabile de Sennett
mais pionnier incontournable du slapstick, et Jack White, infatigable
créateur de multiples séries pour Educational et qui relança le
burlesque dans les années vingt.
6 Enfin, nous dirons quelques mots sur quelques autres, moins connus
mais souvent très actifs : les frères Stern, créateurs entre autres des
Century Comedies, loseph Schenck, producteur de Keaton et de
Fatty, Joe Rock, l’ami et le conseiller de Stan Laurel, et enfin David
Horsley, qui lança George Ovey (en France : Georget).
Mack Sennett

« Que peut-on espérer de mieux que les


premières comédies de Mack Sennett ? »
(André BRETON, in Arts du 8 octobre 1953)
1 Théodore Huff a résumé en quelques phrases l’apport essentiel de
Sennett à la comédie :
2 «  Sennett est très justement considéré comme le père du cinéma
comique américain. Malgré une certaine influence de la farce
française et des films à truc, le mouvement déchaîné, le slapstick, le
jeu avec le chaos physique, le non-sens inspiré, la moquerie de
toutes les conventions et de toutes les institutions sacrées ou non,
tout cela est profondément américain 1 . »
3 Si l’on excepte Stan Laurel, Snub Pollard, Clyde Cook et Jimmy
Aubrey, tous les grands (et moins grands) du burlesque ont un jour
tourné pour le grand Mack. Certains – les vrais pionniers du slapstick
– l’ont accompagné, depuis la Biograph, pour fonder la Keystone  :
Mabel Normand, Ford Sterling, Fred Mace, Charles Murray, Mary
Prevost. D’autres ont fait leurs débuts au cinéma sous sa direction  :
les frères Chaplin (Charlie et Sydney), Harry Langdon, Hank Mann,
Edgar Kennedy, Chester Conklin, Alice Howell, probablement Monty
Banks, Slim Summerville, Bobby Dunn, Mack Swain, Andy Clyde, Al
St. John, Harry Gribbon... Enfin, après avoir débuté chez des
concurrents, quelques-uns effectuaient sous sa tutelle un fructueux
apprentissage – tels Charley Chase, Raymond Griffith, Bobby Vernon,
Sid Smith, Max Davidson – ou épanouissaient avec lui leur talent
(Billy Bevan, Ben Turpin, Roscoe Arbuckle, Louise Fazenda...), tandis
que certaines vedettes (et non des moindres) tournaient
épisodiquement avec lui : Oliver Hardy (un film), Harold Lloyd (trois
films), Larry Semon (deux films), Buster Keaton (un film) et Lloyd
Hamilton (un film). Il n’est donc pas surprenant que, pour le grand
public, Mack Sennett soit synonyme de cinéma burlesque.
4 Né le 17 janvier 1880 à Danville 2 , province de Québec, Michael
Sinnott, doté d’une belle voix de basse, se destinait à l’art lyrique
contre l’avis paternel, mais avec le soutien indirect de sa mère. Il
poursuit des études secondaires sans enthousiasme à Lake Megantic
jusqu’en 1897, date à laquelle sa famille au grand complet s’installe
aux États-Unis à East Berlin (Connecticut). Mack travaille comme
ouvrier, tout comme ses frères (John et George), à l’American Iron
Work, tandis que sa mère tient une modeste pension de famille : dix
pensionnaires dont un professeur de musique qui donne
gratuitement des leçons de chant à Michael. Au bout d’un an, la
famille déménage pour Northampton où les Sinnott travaillent dans
la sidérurgie. En 1902, Michael rencontre Marie Dressler, alors
chanteuse et en tournée dans la région, qui lui donne une lettre de
recommandation pour David Belasco, le célèbre imprésario. Ce
dernier n’est pas très optimiste quant à la carrière lyrique de
Michael : il lui conseille vivement de faire du vaudeville. Suivant ce
judicieux avis, Michael parvient à se faire engager à New York au
Bowery Burlesque Theatre et prend alors le nom de Mack Sennett. Il
part ensuite en tournée avec la compagnie Frank Sheridan’s
Burlesque  ; il chante, danse, fait le clown et apprend les dures lois
du music-hall. Toujours en 1902, on le trouve dans les chœurs de la
comédie musicale A Chinese Honeymoon en compagnie de Fred Mace,
une de ses premières vedettes de cinéma. Durant les quelques années
que dure sa carrière théâtrale, il demeure dans l’anonymat et reste
un obscur chanteur-danseur de second plan.
5 En 1909, il décide de tenter sa chance dans le cinéma, qui connaît
alors un essor important. Le jour de ses 29 ans, si l’on en croit son
autobiographie, Sennett se présente à la Biograph chez Griffith. En
réalité, il semble qu’il soit apparu dans les films de cette compagnie
dès 1908. Engagé par Wallace McCutcheon, il se contente au début de
faire de la figuration dans des films en une bobine, mais au bout de
quelques mois il joue le rôle principal, comme dans The Curtain Pole
(15 février 1909) de D. W. Griffith.
6 Observateur et curieux, Sennett regarde travailler Griffith,
l’interroge et apprend avec lui la technique de la mise en scène. Il ne
pouvait trouver meilleur maître : Griffith est déjà très apprécié par le
public et la critique pour la qualité de ses films. C’est au cours de
cette période que Sennett rencontre Mabel Normand avec qui il aura
une liaison orageuse (voir la biographie de Mabel Normand), ainsi
que deux acteurs – également metteurs en scène – Del Henderson et
Henry « Pathé » Lehrman. Sur les conseils de Mary Pickford, semble-
t-il, Mack commence à écrire quelques scénarios. À la Biograph,
Frank Powell et son équipe sont spécialisés dans la réalisation des
films comiques  ; Powell, malade, est remplacé par Sennett, qui
depuis quelque temps convoitait le poste. Il réalise donc son premier
film, Comrades (13 mars 1911), une comédie, où il joue en compagnie
de Del Henderson. Il dirigera ainsi une centaine de comédies pour la
Biograph. Parmi elles, une série de films (1911-1912) avec son vieux
complice Fred Mace, dans laquelle ils incarnent deux détectives un
peu bornés et qui connaîtra un certain succès.
7 En août 1912, Mack Sennett parvient à convaincre deux ex-
bookmakers reconvertis dans le cinéma d’investir 2 500 dollars dans
une nouvelle compagnie, baptisée Keystone, et dont il sera le
directeur. Il a maintenant les mains libres  : il a entraîné dans son
aventure une partie de l’équipe «  comédie  » de la Biograph (Mabel
Normand, Ford Sterling, Del Henderson, Henry Lehrman, etc.) et va
pouvoir se spécialiser dans le burlesque. Après quelques échecs,
Sennett présente simultanément (le 23 septembre 1912) ses deux
premières comédies (en une demi-bobine) au public : Cohen Collects a
Debt et The Water Nymph. L’accueil de la critique est mitigé.
Cependant, avec la même équipe, Sennett, installé à Edendale (près
de Los Angeles) dans les studios de la Bison de Th. Ince, tourne avec
régularité deux petits films par semaine. Pour augmenter sa
production, il monte une seconde équipe dirigée par Henry Lehrman
avec Betty Schade et Lehrman lui-même comme acteurs. Sennett se
consacre à la première équipe, entouré de Mabel Normand, Fred
Mace et Ford Sterling. La série des deux détectives (Two Sleuths)
reprend en 1913.
8 Au début de la même année, la firme produit toujours deux petits
films par semaine. Les scénarios sont généralement des trames
fournies par Sennett lui-même en collaboration avec Karl Coolidge
(directeur du département des scénarios jusqu’en mai 1913), puis
avec Reed Heustis qui le remplace, ou avec d’autres membres de
l’équipe. Le réalisateur et les acteurs improvisent sur ce canevas.
Sennett est producteur, metteur en scène, parfois acteur, et enfin
monteur, coupant les scènes qui lui paraissent manquer de rythme.
De nouveaux comédiens sont engagés  ; dès 1912, Chester Conklin,
Edgar Kennedy  ; l’année suivante, Hank Mann, Roscoe Arbuckle, Al
St. John, Minta Durfee  ; en 1914, Mack Swain, Slim Summerville,
Charles Murray, Nick Cogley, Alice Davenport, Horace McCoy, Phyllis
Allen. Fin 1913, il lance les Kid’s Pictures (voir les Kid Series) avec le
jeune Paul Jacobs. Les films en deux bobines apparaissent à la
Keystone à la fin de la même année. Le premier, The Fire Bugs (réalisé
par Mack Sennett), est présenté le 23 août 1913. L’accueil du public
est excellent : parodies, poursuites, explosions, déshabillages, chutes
spectaculaires, bagarres sauvages se succèdent à un rythme d’enfer à
la grande satisfaction du public. Quant aux fameux Keystone Cops
(ou Kops), ils apparaissent pour la première fois selon Blair Miller 3
dans The Bangville Police (24 avril 1913). La première équipe des Cops
est un sujet de controverses. Toujours d’après Blair Miller, elle était
composée de Billy Hauber, Billy Gilbert, Slim Summerville, Bobby
Dunn, Charles Avery qui venait de la Bison, Charley Chase, Edgar
Kennedy et Frank Hayes.
9 En janvier 1914, la cadence de tournage est d’environ deux ou trois
films en une bobine par semaine. Sennett fait édifier un nouveau
studio. Roscoe Arbuckle et Mabel Normand se mettent à la mise en
scène. Chaplin est engagé et placé sous la direction de Henry
Lehrman, ce qui ne va pas sans poser des problèmes car le génie du
premier s’accommode mal avec le talent mineur du second. Un
nouveau réalisateur débute, George Nichols, qui va à son tour diriger
Chaplin avant que ce dernier prenne lui-même en main la mise en
scène de ses films avec, probablement 4 , Twenty Minutes of Love (sorti
le 20 avril 1914). Les 35 films que Chariot tourne pour la Keystone
comptent évidemment parmi les plus grandes réussites de cette
compagnie. Toujours en 1914, Sennett tourne son premier long
métrage (6 bobines)  : Tillie’s Punctured Romance (novembre), avec
Chaplin en vedette. Cependant, Ford Sterling, Henry Lehrman,
Robert Thornby (réalisateur) et sa vedette Paul Jacobs quittent la
Keystone pour travailler avec Carl Laemmle de l’Universal tandis que
Hank Mann passe à la L-KO avec le réalisateur George Nichols.
10 Au début de l’année 1915, Charlie Chaplin abandonne la Keystone
pour des raisons financières, mais de nouveaux comédiens sont
arrivés : son demi-frère Sydney (en 1914), Harry Gribbon, Mae Busch,
Max Davidson, Polly Moran, Louise Fazenda, et, dès 1914, de jeunes
réalisateurs – Del Anderson, Charles Avery, Charles Parrott puis
Edwin Frazee (1915) – font leurs premières armes. De nouvelles
séries apparaissent avec comme héros Ambrose (Mack Swain – en
France  : Ambroise), Droppington ou Walrus (Chester Conklin – en
France  : Joseph), Fatty (Roscoe Arbuckle), Hogan (Charles Murray –
en France  : Alcide), que le public retrouve chaque semaine avec
enthousiasme. Le 20 juillet 1915, Griffith, Ince et Sennett fondent la
Triangle avec H.E. Aitken, qui dirigeait la Mutual (distributrice de la
Keystone) comme président. Sennett, dont le succès va sans cesse
grandissant, tourne des films en deux, trois ou quatre bobines à
raison de deux par semaine avec encore de nouveaux réalisateurs : F.
Richard (Dick) Jones, Frank Griffin, Walter Wright, Walter C. Reed.
En 1916, viennent s’ajouter Clarence Badger, Glen Cavender (encore
un ancien comédien), Fred Fishback, Victor Heerman, William S.
Campbell et Edward (Eddie) Cline qui deviendra un des plus grands
spécialistes du burlesque jusque dans les années trente. Mack
Sennett lui-même se fait de plus en plus rare comme metteur en
scène et se contente de superviser ses productions. Il a jusqu’à douze
équipes qui travaillent simultanément. Nous sommes alors loin des
conditions de travail de la Keystone. On part d’un découpage très
élaboré établi par des spécialistes avec des gags soigneusement
étudiés, mais Sennett refuse de faire entièrement confiance aux
scénaristes : pour lui, il ne faut pas séparer le script, le tournage et le
montage. Le scénario sera plus ou moins respecté, remanié plusieurs
fois, recomposé au tournage ou encore au montage. Il faut donc que
les auteurs et gagmen fournissent un maximum d’idées parmi
lesquelles quelques-unes seulement seront retenues. Le film est bâti
généralement sur un crescendo bien orchestré, se terminant par une
poursuite, ou une bagarre. Trente à quarante jours sont nécessaires
pour tourner un film en deux bobines.
11 En 1917, l’équipe Sennett est renforcée par Ben Turpin, l’homme qui
louche, venu de Mutual-Vogue rejoindre Bobby Vernon (arrivé fin
1915), Bobby Dunn (en 1916), Wallace Beery et Gloria Swanson (tous
deux en 1916). Cependant, la même année, Fatty qui cherche à
prendre plus d’indépendance quitte Sennett pour la Paramount,
emmenant avec lui son neveu Al St. John. Fred Mace abandonne, lui
aussi, son vieil ami Sennett, mais il meurt quelques mois plus tard.
12 À la suite de désaccords, Sennett quitte la Triangle-Keystone le 25
juin 1917, abandonnant la marque Keystone à H.O. Davis qui va
continuer à produire des films comiques sous cette étiquette.
Sennett garde cependant son studio d’Edendale et produit ses films
pour la Paramount à partir d’octobre 1917. La plus grande partie de
son équipe le suit, à l’exception des metteurs en scènes Charles
Avery et Harry McCoy (tous deux également acteurs). Sennett
continue à tourner deux films en deux bobines par semaine avec
comme principales vedettes Ben Turpin, Charles Murray, Louise
Fazenda (Maggie – en France  : Philomène), Billy Bevan (à partir de
1920). Les réalisateurs nouveaux sont Erle C. Kenton, Albert Austin,
Malcolm St. Clair, Frank Powell, Noel Smith, lames Davis, Roy Del
Ruth. C’est la grande époque de Mack Sennett, baptisé alors « King of
Comedy  », «  Czar of Laughter  ». Les Bathing Beauties font leur
apparition...
13 En 1921, les films Sennett sont produits pour Associate-Producers
pendant quelques mois, puis cette compagnie est absorbée par la
First National pour qui Sennett travaillera jusqu’à la fin de 1922.
L’année suivante, Sennett signe un contrat d’association avec Pathé
où il se trouve en rivalité directe avec Hal Roach qui tourne pour la
même maison. Cette collaboration va durer jusqu’en 1928.
14 En 1924, Sennett qui produit deux à quatre films en deux bobines
par mois, découvre un génial débutant 5   : Harry Langdon (premier
film  : Picking Peaches, sorti le 5 février 1924), qui, associé au massif
Vernon Dent, crée un personnage de clown triste aux gestes
inachevés, toujours victime de catastrophes aussi improbables que
destructrices. On peut s’interroger sur les contributions respectives
de Sennett, Langdon et Frank Capra – un des nouveaux gagmen,
bientôt réalisateur – à la construction du personnage. Quoi qu’il en
soit, il est certain que Sennett eut l’intelligence de soigner
particulièrement scénario et mise en scène des films de Langdon, tels
ces petits chefs-d’œuvre que sont All Night Long (1924) et Saturday
Afternoon (1926). C’est vers cette époque que l’on voit apparaître au
générique les noms des réalisateurs Lloyd Bacon, Jefferson Moffit,
Earl (ou Earle) Rodney, Wesley Ruggles, Gil Pratt, Harry Edwards,
Harry Sweet.
15 L’âge d’or de Mack Sennett se termine avec l’arrivée du parlant, mais
déjà en 1926 le déclin de sa comédie burlesque est visible avec
l’apparition de nouvelles séries. Le jeune premier Ralph Graves est
associé à la jolie vedette féminine Alice Day pour tourner des
scénarios plus sophistiqués d’où est absent l’esprit slapstick de la
Keystone. En 1926, Sennett lance la famille Smith, de gentilles
comédies, avec Raymond McKee et Ruth Hiatt qui incarnent un
couple d’Américains moyens avec leur enfant terrible, Mary Ann
Jackson, et leur chien Cap. En 1928, ce sont les Handy Andy Series
avec Johnny Burke, qui joue les ahuris sources de catastrophes, et les
Taxicab Series avec Jack Cooper dans le rôle d’un chauffeur de taxi
débrouillard, les Tired Business Man Series avec Billy Bevan et
Vernon Dent, et des films de charme avec les Sennett Girls (en
particulier Carole Lombard). Fin 1928, Sennett passe chez
Educational où il est confronté au problème de l’introduction du
parlant dans le burlesque. Il se remet alors à la mise en scène et
dirige quelques-uns de ses fidèles  : Harry Gribbon, Vernon Dent,
Andy Clyde, Billy Bevan auxquels il faut ajouter la petite Daphné
Pollard (sœur de Snub Pollard), Marjorie Bebe, Patricia O’Leary et, en
1931, un certain Bing Crosby. De son équipe de metteurs en scène, il
reste Harry Edwards, Earl Rodney, Del Lord, Eddie Cline auxquels
s’ajoutent Clyde Bruckman, Babe Stafford. Les films de cette époque,
considérés comme décadents, sont en grande majorité inaccessibles,
et une réévaluation reste donc impossible. Cependant, les quelques
films que nous avons pu voir, comme Fainting Lover (1931) avec Andy
Clyde, sont assez médiocres  : bavardes, coupées par des numéros
musicaux, ces comédies n’ont rien de commun avec les bandes
explosives des années vingt. D’après Turconi 6 , certaines furent
cependant réussies, avec d’astucieux effets sonores comme dans
Hollywood Star (1929) où l’on trouve de nombreux gags liés à la
postsynchronisation, The Bride’s Relation, (1929) ou Sugar Plum Papa
(1930).
16 Cependant, la vogue des courts métrages comiques est passée avec le
succès des longs métrages. Avant de terminer sa carrière de créateur
de comédies chez Educational, Sennett, pendant plusieurs mois
(1932-1933), produit encore pour Paramount dont il est un des
principaux actionnaires. W.C. Fields tourne pour lui quelques-uns de
ses grands succès (en deux bobines) : The Dentist (1932), A Fatal Glass
of Beer (1933), The Pharmacist (1933), The Barber Shop (1933). Son
avant-dernier film (1935) aura pour acteur principal une des rares
vedettes qu’il n’avait jamais eues dans son équipe  : Buster Keaton,
dans The Timid Young Man.
17 Après la faillite de Paramount (1935) consécutive à la crise
économique, Sennett, ruiné et toujours célibataire, se retire au
Canada auprès de sa mère. Il reviendra très épisodiquement au
cinéma, en 1939, travaillant comme producteur associé pour la Fox.
Il meurt le 5 novembre 1960 à Woodland Hills (Californie).
18 La grande époque de Mack Sennett aura duré des années 1915 à 1925
environ. Tous les films produits au cours de cette faste période
présentent un certain air de famille  : thèmes des scénarios, mise en
scène, montage, acteurs. Toutes ces composantes ont pour effet de
construire un univers bien particulier, identifiable en quelques
plans. On aurait beaucoup de mal à trouver une telle unité dans les
productions de Roach ou de Christie.
19 Parmi les thèmes chers à Sennett, on retrouve bien entendu la
classique parodie des différents genres cinématographiques
(western, serial, péplum, mélodrame, etc.). Ben Turpin en est le roi
incontesté  : on pourra le voir imiter Eric von Stroheim, Rudolph
Valentino ou William Hart... La comédie-poursuite, où excelle Billy
Bevan, est parfaitement maîtrisée par l’équipe Sennett grâce à un
montage rigoureux et surtout à l’imagination inépuisable des
gagmen. Elle démarre sur un forfait (vol, enlèvement) et oppose in
fine les bons et les méchants, qui, en ce qui concerne les incidents
dont ils sont victimes, sont traités sur un plan d’égalité. Seul Larry
Semon a su égaler, et même quelquefois dépasser, Sennett au cours
des poursuites hystériques qui clôturent généralement ses films.
Autre thème d’inspiration, la comédie «  domestique  » qui met en
scène les petits métiers de la vie quotidienne  : plombier, livreur de
glaces, garagiste, barman, garçon de restaurant, vendeur, chauffeur
de taxi, poseur de papiers peints, etc. Andy Clyde, Billy Bevan,
Charlie Murray se trouvent ainsi affrontés à des outils rebelles, des
machines indomptables, tous générateurs de prévisibles cataclysmes.
Les inventeurs, bricoleurs de génie à l’imagination sans limite, sont
aussi une féconde source de gags (Hal Roach, avec Snub Pollard, et
surtout le génial Charlie Bowers ont su également exploiter ce filon) :
appareils démoniaques, véhicules incontrôlables, explosifs radicaux
parsèment ces films de péripéties fumigènes et décapantes. Enfin la
comédie vaudeville, animée par le triangle classique, reste, au cours
de cette faste période, un thème secondaire qui sera, en revanche,
plus abondamment exploité par Sennett vers la fin du muet (1925-
1929). Coupant sans remords les scènes qui lui paraissent manquer
de vis comica, Sennett, superviseur de la plupart de ses comédies,
leur communique un rythme particulièrement vif et qui va croissant
du début à la fin. La vitesse est une caractéristique dominante de
l’univers de Sennett. Seuls les films d’Harry Langdon échappent fort
intelligemment à cette règle : Sennett a su adapter la mise en scène
et le montage à cet acteur tout en demi-teinte.
20 Quant aux personnages de Sennett, ils apparaissent comme des
marionnettes qui, comme dans le classique guignol, possèdent une
fonction précise et bien caractérisée  : le policier, le juge, le voleur,
l’ingénue, la belle-mère... Cette impression est renforcée d’une part
par l’utilisation généralisée du plan d’ensemble qui réduit les
acteurs à des silhouettes – bien reconnaissables cependant –, et
d’autre part par la rareté des gros plans sur les visages. De plus,
l’emploi de trucages tels que l’accéléré, le mouvement inversé,
l’animation renforcent cette dépersonnalisation des acteurs qui
deviennent des archétypes, et presque des objets. Cependant, outre
l’avalanche savamment contrôlée de gags, ce qui caractérise la
plupart des comédies de Sennett, c’est sans doute la remise en
question du respectable ordre établi. Ce grand élan libérateur ne
pouvait que séduire les amis d’André Breton, comme Robert Desnos
ou Philippe Soupault, et tout un public populaire qui voyait se
matérialiser sur l’écran ses fantasmes les plus destructeurs, ses
pulsions les plus revanchardes, ses rêves les plus délirants  : riches
dépouillés, bourgeois effondrés, flics inoffensifs, juges impuissants,
pasteurs ridicules, jeunes femmes libérées, mais aussi folles
cavalcades, courses épiques, envols sans entrave, ascensions
stratosphériques, expéditions improbables dans des contrées
imaginaires...
21 On pourrait presque affirmer que Sennett a fait sienne cette
définition du cinéma que proposait Jacques Audiberti :
22 «  Le cinéma, lui, dans l’ensemble, a pour usage et pour métier de
décrire les états et les aventures que le social, en raison des barrières
qui le constituent tout autant qu’elles l’encombrent, ne permet pas.
Le cinéma donc, exprime, non point la société, mais l’arrière-pensée
de la société, les hypothèses perverses ou drolatiques qu’elle nourrit
dans la confuse rêverie de ses membres enchaînés 7 . »
23 L’imagination irrespectueuse de la maison Sennett – la Fun Factory,
l’Usine à Gags – permit ainsi de réaliser quelques inégalables chefs-
d’œuvre du cinéma burlesque tels Lizzie of the Field, Calloping
Bungalows, A Sea Dog Tale, Bathtub Perils, A Hollywood Kid, etc. Chez
Sennett, le cinéma muet, en privilégiant l’image et l’imagination et
en associant humour corrosif et fantaisie débridée, a su à la fois
déclencher le rire et stimuler le rêve chez le spectateur.

NOTES
1. Théodore HUFF, cité par Robert Giroux in Griffithiana, n° 12-15, octobre 1983, p. 15.
2. Le passage consacré à la biographie de Mack Sennett repose essentiellement sur les
ouvrages suivants :
Davide TURCONI, Mack Sennett, Roma, Ed dell’Ateneo, 1961. Jean MITRY, op. cit.
Robert GIROUX, « Mack Sennett », in Griffithiana, n° 12-15, octobre 1983, pp. 15-40.
3. Blair MILLER, op.  cit., p.  127. Signalons toutefois que dans The Bangville Police, les fameux
policiers ne sont pas en uniforme mais ne sont que des paysans du village, nommés shérifs
adjoints sous la houlette de Fred Mace.
4. David ROBINSON, Charlie Chaplin, sa vie, son art, Paris, Ramsay, 1987, pp. 87-88.
5. En réalité, Langdon avait déjà tourné en 1923, pour le producteur Sol Lesser, deux films au
moins, dont Horace Greeley Jr (R : Alf Goulding), qui, racheté par Sennett, ne fut distribué que
le 9 juin 1925.
6. Davide TURCONI, op. cit., p. 70.
7. Jacques AUDIBERTI, Comoedia, n° 48, 2 mai 1942.
Hal Roach

1 Rival numéro un de Mack Sennett, Roach est né le 19 janvier 1892 à


Elmira (État de New-York) 1 . Il semble qu’il ait eu une jeunesse
assez aventureuse. Son grand-père possédait une plantation en
Virginie et avait comme voisin le général sudiste Robert E. Lee.
Durant son enfance, Hal fait aussi la connaissance de Mark Twain.
Plus tard, le voilà chercheur d’or et convoyeur de trains de mules en
Alaska. Il travaille aussi à Seattle comme conducteur de camions. En
1912, il tombe sur une annonce qui offre un dollar par jour à des
cow-boys expérimentés pour servir de conseiller technique dans les
westerns de l’IMP-Universal. Hal se fait passer pour un cow-boy et
est engagé ; il joue dans quelques westerns de J. Warren Kerrigan et
fait un peu tous les métiers sur le plateau. Grâce à l’apport financier
d’un petit héritage (quelques milliers de dollars), Roach se lance
dans la production en 1914. Il tourne en extérieur dans les jardins
publics de Los Angeles, écrivant lui même le scénario de ses films. Sa
première vedette est Harold Lloyd (à trois dollars par jour) qu’il a
rencontré en 1913 alors qu’il tenait de petits rôles pour l’Universal.
Lloyd, qui n’est pas apprécié par les metteurs en scène de la maison
(A. Dwan, Ch. Cabanne), a dû quitter l’Universal. Roach va risquer
tout son argent sur cet acteur totalement inconnu, mais il veut un
comédien malléable, avide de plaire et qui se soumettra entièrement
aux exigences de son producteur. Lloyd est son homme.
2 Roach loue ensuite un vieux manoir orné de tourelles et de fenêtres
en saillie – Bradbury Mansion –, ancienne propriété d’une vieille
famille de Los Angeles, pour en faire son studio. Dans son premier
film, cependant, la vedette n’est pas Lloyd – qui joue seulement un
chauffeur – mais deux enfants espiègles qui préfigurent déjà la série
à succès « Our Gang ». Ce film, dont le titre ne nous est pas parvenu,
n’a pas de succès. Dans son second film, Roach forme un couple
vedette avec Lloyd et Jane Novak, mais c’est encore un échec
financier. Quatre films seront ensuite tournés avec un acteur
excentrique qui prend la place de Lloyd, mais toujours sans succès et
le remplaçant est congédié. Lloyd (qui passe de 3 à 5 dollars par jour)
reprend la vedette et crée le personnage de Willie Work, imitation
marquée de Chariot qui connaît alors une vogue croissante, mais ces
films ne trouvent pas de distributeurs. Roach parvient enfin à vendre
une comédie à Pathé  : c’est Just Nuts, avec Lloyd, J. Novak et Roy
Stewart, un acteur de westerns. Pathé offre alors à Roach un contrat
pour trois films avec ces trois acteurs. Cependant, Lloyd, qui
s’estime mal payé (Stewart touche 10 dollars par jour  !), abandonne
Roach et ce dernier est obligé de le remplacer par un nommé Dick
Rossin. C’est encore un échec et Pathé annule son contrat. Roach,
obligé de mettre la clef sous la porte, va travailler comme metteur en
scène à l’Essanay où son chemin croisera brièvement celui de
Chaplin.
3 Cependant, Pathé propose un nouveau contrat à Roach à condition
de reformer le trio précédent. Roach ne parvient malheureusement
pas à réengager Jane Novak et Roy Stewart, mais Lloyd est de retour
(à 50 dollars par semaine) et Pathé signe... Roach et Lloyd tournent
alors la série des Lonesome Luke avec comme partenaire un
Australien venu du vaudeville, Harry «  Snub  » Pollard, et la jolie
Virginia «  Bebe  » Daniels, une brune aux grands yeux qui joue les
ingénues capricieuses. On trouve aussi à leurs côtés Bud Jamison,
Gus Leonard, Noah Young (le grand méchant), Earl Mohan, Gene
Marsh, Dee Lampton, Helen Gilmore, Sammy Brooks. Le personnage
de Lonesome Luke présente encore beaucoup de points communs
avec celui de Chariot : veston étriqué, chaussures démesurées, petite
moustache (frisée, à la différence de Chaplin), le couvre-chef et le
pantalon (trop court) diffèrent. Par ailleurs, Lloyd affirme avoir
essayé de se démarquer nettement du jeu de Chaplin. La série
démarre en janvier 1916 et connaît immédiatement la faveur du
public. La plupart de ces films sont hélas perdus, la décomposition
du support nitrate ayant entraîné un incendie dans les réserves de
Lloyd qui, en homme d’affaires avisé, avait racheté tous ses négatifs
en 1938. Roach a pris comme associé en affaires Dan Linthicum et la
combinaison de ces deux noms donne la Rolin Film Company.
4 En 1917, Roach décide qu’il est temps de produire des films en deux
bobines. La transition est difficile car l’inventivité de Roach a ses
limites et semble épuisée à la fin de la première bobine, aussi laisse-
t-il souvent ses collaborateurs terminer ses films. Parmi eux on
compte d’excellents spécialistes de la comédie comme Alf Goulding
et Gil W. Pratt. C’est à la fin de 1917 que Lloyd crée le personnage
qui le rendra célèbre dans le monde entier avec ses fameuses
lunettes (première apparition dans Over the Fence, tourné en avril
1917). Il alterne alors les «  Lonesome Luke  » et les films «  en
lunettes  » jusqu’à la fin de l’année. En 1919, Roach lance une
nouvelle série dont la vedette, Harry « Snub » Pollard, est connue en
France sous le sobriquet de Beaucitron. Charles Parrott (Charley
Chase), qui a été engagé comme directeur artistique, dirige la
plupart de ces films où Marie Mosquini, une brune dynamique, est la
partenaire attitrée de Pollard. Roach, peu à peu, abandonne la
réalisation de ses films tandis que Lloyd, devenu une vedette, voit
son salaire grimper à 150, puis 300 dollars par semaine. Pathé, qui
distribue toujours les films de Roach, avance jusqu’à 1  500 dollars
par film. Au printemps 1919, un nouveau contrat est signé entre
Pathé et Roach  : Lloyd, qui touchera 1  000 dollars par semaine et
25  % des bénéfices, devra tourner neuf films en deux bobines dans
les mois à venir. C’est à cette époque que Bebe Daniels, qui était
l’amie de Lloyd, quitte Roach pour travailler avec Cecil B. De Mille.
Elle sera (mal) remplacée par une jeune fille assez effacée qui vient
de Tacoma (Washington), Mildred Davis, future Mme Harold Lloyd.
Roach, après avoir changé plusieurs fois de studios, est revenu
tourner à la Bradbury Mansion. En 1921, il tourne le premier moyen
métrage de sa carrière : A Sailor Made Man (4 b), avec H. Lloyd, réalisé
par Fred Newmeyer. C’est aussi à cette époque que Roach s’installe
définitivement à Culver City, tout près de Hollywood. Le bâtiment
administratif était couvert de lierre et la maison était connue sous le
nom de « Green Studio ».
5 Entre 1920 et 1930, de nombreux acteurs ont leur chance chez
Roach ; un essai avec le frère de Harold Lloyd, Gaylord, est un échec
retentissant  : il n’est pas photogénique et le public ne veut pas
l’adopter. Par contre, les débuts de Stan Laurel, avec pour partenaire
lames Finlayson, ont un succès certain. Paul Parrott, le frère cadet de
Charles, qui deviendra plus tard un des grands metteurs en scène de
la maison sous le nom de James Parrott, débute dans les Paul Parrott
Comedies. En 1922, Roach lance une nouvelle série qui, aux États-
Unis, deviendra rapidement très populaire  : les «  Little Rascals  »
(voir le chapitre consacré aux Kid Series), appelée aussi «  Our
Gang », qui mettait en scène une bande de garnements aussi farceurs
que mal élevés et se prolongera jusqu’en 1937. Puis Roach vendra les
droits à la MGM qui continuera la série jusqu’en 1944. Dans les
années 1922-1924, le très populaire Will Rogers tourne une série de
comédies. Max Davidson, Eddie Boland, Billy Gilbert, Theda Bara et
Mabel Normand en fin de carrière seront les vedettes de films
produits par Roach tandis que Lloyd le quitte en 1923 (dernier film :
Why Worry  ?). Roach tourne aussi quelques films dramatiques,
comme King of Wild Horse (1924), et des seriais. Signalons aussi des
séries moins connues telles que The Hal Roach Star Comedies (1924-
1929), The Dippy Doo Dads Comedies (1923-1924), jouées
uniquement par des animaux, les Spat Family Comedies (1923-1925)
avec Frank Butler, Laura Roessing et Sydney d’Albrook, et la série la
plus célèbre, celle du tandem Laurel et Hardy qui débute en 1928 à la
fin du muet. Enfin, les couples Thelma Todd-Zasu Pitts, Thelma
Todd-Patsy Kelly apparaissent dans des séries au début du parlant
ainsi que les Taxi Boys avec Ben Blue et Billy Gilbert (1932-1933).
6 Parmi les réalisateurs qui officient chez Roach, beaucoup de grands
noms : Leo McCarey, un des artisans du succès prodigieux du couple
Laurel et Hardy, George Stevens (qui débute comme opérateur),
Frank Tashlin, Gordon Douglas (qui dirige les Little Rascals), Tay
Garnett, William Beaudine, Frank Capra, Hal Mohr, George Marshall
(comédien à ses débuts), Clyde Bruckman, Frank Butler, Fred Guiol,
Robert McGowan (un des créateurs de Our Gang), James Parrott et
Hal Yates. Parmi les acteurs qui firent leurs débuts chez Roach, ou
qui simplement passèrent par ses studios, citons Jean Harlow, Lupe
Velez, Janet Gaynor, Paulette Godard, Harry Langdon, Jean Arthur,
Bebe Daniels, Fay Wray et Boris Karloff. Dans les années trente,
Roach produit quelques comédies de long métrage, comme Zenobia
(1939, avec Oliver Hardy), Topper (1937, avec Gary Cooper), Goes My
Heart (1938, avec Fredric Marsh et Virginia Bruce), Housekeeper’s
Daughter (1939, avec Adolphe Menjou). Puis, après la fin de la
seconde Guerre mondiale, Roach ne produira plus de courts
métrages, mais des «  Streamliner Features  » (comédies de moins
d’une heure) conçues pour les doubles programmes avec des acteurs
peu connus comme Bobby Watson, que l’on verra en particulier dans
Natzy Nuisance (1944) où il joue un Hitler ridicule. Pendant la guerre,
Roach est mobilisé comme lieutenant-colonel et ses studios
travaillent pour l’armée. Puis Roach produira des films pour la
télévision avant que ses studios soient rasés en 1960. Il meurt
centenaire le 2 novembre 1992 à Bel-Air (Californie).
7 Jusque dans les années trente, l’atmosphère des studios Roach est
très familiale  : il n’est pas rare de voir figurer dans les films le fils
d’un opérateur ou la femme d’un réalisateur. C’est dans un climat
très bon enfant et chaleureusement sympathique que sont tournées
toutes ces comédies au charme si particulier, caractéristique de
l’esprit Roach. Pourtant, à première vue, il ne semble pas que l’on
puisse trouver beaucoup de points communs entre une loufoquerie
de Charley Chase, un burlesque de Beaucitron, une fantaisie de Stan
Laurel et une de ces comédies apocalyptiques dont le tandem Laurel-
Hardy avait le secret. Sans doute n’existe-t-il pas une «  Roach
touch » aussi marquée que la « Christie touch » : cependant, il y a un
dénominateur commun à tous ces films  : à côté des gags
spectaculaires et originaux, il se dégage de ces comédies une
certaine tendresse nostalgique, une émotion, une gentillesse que l’on
chercherait en vain par exemple chez Mack Sennett. La série où
Roach semble s’être le plus impliqué et qui lui tenait le plus à cœur
est certainement celle des «  Little Rascals  » où l’on trouve à l’état
pur l’esprit Roach : ce mélange de sentimentalité et de comique, où
la première (hélas  ?) prend quelquefois le pas sur le second, paraît
avoir été une des causes du relatif insuccès (critique et public) de
cette série en France, alors qu’elle triomphait dans les pays anglo-
saxons.
NOTES
1. La biographie de Hal Roach repose sur les ouvrages suivants :
Gene FERNETT, « The Comedy Factory of Hal Roach », in Classic Images, n° 97, juillet 1983, pp. 41-
42.
Richard SCHICKEL, Harold Lloyd, the Shape of Laughter, Boston, New York Graphic Society, 1974,
pp. 27-79.
Albert E. Christie

1 Le troisième grand créateur du cinéma burlesque américain est,


comme Mack Sennett, d’origine canadienne 1   : né en 1896, Albert
Christie était un cousin par alliance de David Horsley, qui, avec son
frère William, avait créé la Centaur Film en 1907. Al Christie travaille
dans les studios de ses cousins en commençant au bas de l’échelle,
mais il monte rapidement en grade pour devenir, dès 1911, metteur
en scène pour la Nestor, filiale de la Centaur consacrée uniquement à
la production de films comiques, alors que Carl Laemmle va racheter
la Nestor pour le compte d’Universal. Al Christie dirige en
particulier la série très populaires des «  Mutt and Jeff  », inspirée
d’une bande dessinée de Bud Fisher et Harry Hershfield ; Bud Duncan
en sera une des vedettes seulement vers la fin de la série. En 1912, la
Nestor installe ses studios en Californie et Al devient le seul
responsable de la section comédie. Les principaux acteurs de
l’équipe sont alors  : le tandem Eddie Lyons – Lee Moran et Betty
Compson, actrice de vaudeville découverte par Christie. Ce dernier,
qui veut se démarquer des films produits par Sennett, déjà très
connu, essaye de donner un style propre à ses comédies  : il va
rechercher un humour plus sophistiqué et moins caricatural que
Sennett, refusant la farce pour s’orienter vers un comique de
situation.
2 Le tandem Lyons-Moran a un énorme succès  : outrageusement
maquillés, ces deux jeunes gens forment un couple tantôt en rivalité
amoureuse, tantôt uni par une complicité un peu crapuleuse. La
réussite aidant, Al tourne avec eux son premier long métrage, Mr.
Plum’s Pudding (1915), dont il est le réalisateur et le scénariste. La
même année, il engage un jeune comédien de Broadway, Neal Burns,
qui deviendra un de ses acteurs préférés  ; c’est aussi l’un des
comédiens les plus représentatifs du style particulier d’Al Christie.
Avec son frère Eddy Barry, lui aussi acteur, il travaillera chez
Christie presque sans interruption jusqu’à l’apparition du parlant. À
ses côtés, la vedette féminine sera Billie Rhodes, surnommée la
« Nestor Girl », une ancienne chanteuse venue du vaudeville.
3 En 1916, Christie abandonne la Nestor pour monter sa propre maison
de production indépendante, la Christie Comedy Company. Il
emmène avec lui ses vedettes : Lyons et Moran, Burns et Rhodes. Le
premier film est tourné en septembre 1916 (A Seminary Scandal, avec
Billie Rhodes). L’équipe travaille vite  : on sort un «  short  » par
semaine en moyenne. Al Christie supervise ou écrit les scénarios et
dirige lui-même souvent les films. Cependant, les débuts sont
difficiles  : Lyons et Moran abandonnent la nouvelle compagnie et
vont chez Universal, Neal Burns retourne à la Nestor, mais pour
quelques mois seulement, car à la fin de la Première Guerre
mondiale il est de nouveau chez Christie.
4 En 1919, Betty Compson est aussi partie depuis peu pour tourner des
longs métrages et Billie Rhodes a signé pour la National Film Corp.
dont elle épousera plus tard le président. On compte cependant
quelques nouveaux talents dans l’équipe  : Fay Tincher, Bobby
Vernon, Colleen Moore et Dorothy Devore.
5 Fay Tincher a travaillé chez Sennett, puis à la Fox. Elle est la vedette
d’une série de comédies qui ont pour cadre le « Wild West » (comme
Rowdy Ann) et qui vont rapporter beaucoup d’argent à Christie.
Bobby Vernon vient lui aussi de chez Sennett après avoir débuté à la
Joker aux côtés de Louise Fazenda. Partenaire attitré de Gloria
Swanson à la Keystone, ce petit bonhomme blond et agité est déjà
une star. Il va tourner un nombre impressionnant de comédies, au
début sous la direction d’Al Christie lui-même, puis de David
Kirkland, William Beaudine, Scott Sidney, William Watson, etc.
Vedette numéro un d’Al Christie, il a comme partenaire féminine
Dorothy Dane, Dorothy Devore, Lucille Hutton, Charlotte Merriam,
Virginia Vance, puis plus tard Ann Cornwall, Frances Lee (son
épouse), Blanche Payson ou Marion Harlan. Colleen Moore tourne
seulement quelques films avec Al Christie  : deux comédies en 2b (A
Roman Scandal et Her Bridal Nightmare, tous deux en 1919) et un long
métrage (So Long Pretty, 1920).
6 Dorothy Devore, une des grandes vedettes de la maison dès 1919,
sera la partenaire de Bobby Vernon, de la grosse Babe London ou de
Jimmy Harrison. Un de ses meilleurs films reste Kidding Katie (1922)
où elle est entourée d’une équipe d’acteurs chevronnés tels que
Charlotte Mineau (qui tourna avec Chaplin), Blanche Payson et Billy
Bletcher.
7 En 1922, les films produits par Al Christie sont distribués par
Educational et quatre nouvelles vedettes vont apparaître  : Jimmy
Adams, Billy Dooley, Jack Duffy et Walter Hiers. Jimmy Adams a fait
déjà une carrière dans les Mermaid Comedies de Jules White et faisait
partie des Hallroom Boys. Il entre dans l’équipe de Christie en 1923.
Billy Dooley, le matelot excentrique et acrobate, rejoint Christie en
1925 pour devenir le héros d’une série très populaire. Jack Duffy a la
quarantaine ; il a déjà travaillé pour L-KO, Vitagraph et Universal, et
crée pour Christie un personnage pittoresque de vieillard coléreux et
agressif. Enfin, Al lance une nouvelle série dont le héros est Walter
Hiers, rubicond, bon enfant mais assez peu expressif.
8 Dès 1924, les studios Christie sortent trois « shorts » par semaine et,
simultanément, la production de comédies de long métrage
augmente, en 1925  : Reckless Romance, Hold Your Breath (avec D.
Devore), Charlie’s Aunt (avec Sydney Chaplin), Madame Behave (avec
Julian Eltinge)  ; en 1926  : The Nervous Wreck (avec Harrison Ford et
Phyllis Haver) et Up in Mabel’s Room (avec Marie Prevost).
9 À partir de 1927, Paramount distribue les comédies produites par
Christie. L’année suivante, il réalise un remake de Tillie’s Punctured
Romance avec Louise Fazenda, dans le rôle tenu par Marie Dressier
dans la première version, W.C. Fields, Chester Conklin et Mack
Swain. Le film, dont aucune copie ne subsiste aujourd’hui, fut un
échec.
10 L’avènement du parlant marque la fin de l’âge d’or des Christie
Comedies. Al commet l’erreur de laisser partir son équipe de
comédiens pour la remplacer par de vieilles gloires du muet sur le
déclin  : Louise Fazenda, Marie Dressier, Polly Moran et Raymond
Griffith. Ses comédies n’attirent plus le public et, en 1930,
Paramount met fin au contrat qui la liait à Christie. Après avoir
produit quelques longs métrages pour la Columbia (dont un remake
de Charlie’s Aunt), il fait tourner en Grande-Bretagne une comédie
musicale (Sweetheart’s Parade, 1930), dernier film réalisé par Marshall
Neilan. Cependant, les productions Al Christie sont déclarées en
faillite et, en 1932, son studio est vendu. Al travaille alors pour
Educational comme producteur ou réalisateur. Parmi ces films,
signalons The Chemist (1934) avec Buster Keaton. À la veille de la
guerre, Educational cesse son activité et Christie tourne
sporadiquement pour Universal ou la Twentieth Century Fox. Il
meurt en 1951.
NOTES
1. Les informations concernant Al Christie reposent sur les ouvrages suivants : Richard
ROBERTS, « Past Humour, Present Laughter, the Comedy Film Industry 1914-1945: Al Christie »
in Classic Images, n° 212, février 1993, pp. 42-43 et p. 56
Blair MILLER, op. cit., pp. 147-149.
Jean MITRY, Histoire du cinéma, Paris, Ed. universitaires, 1969, t. II, pp.52-53.
Henry « Pathé » Lehrman

1 Henry Lehrman, sans doute le moins talentueux des grands créateurs


du cinéma burlesque, reste, aujourd’hui encore, un personnage assez
mystérieux, aucun historien du cinéma ne s’étant intéressé de près à
sa carrière.
2 D’origine autrichienne comme von Stroheim, et sans doute aussi
mythomane que ce dernier, Lehrman, né à Vienne le 30 mars 1886 1
, débarqua dans les studios de D. W. Griffith à la Biograph vers 1912 :
il prétendait avoir travaillé en France dans les prestigieux studios
Pathé (d’où son surnom). Il avait d’ailleurs un fort accent étranger
qu’il cultivait soigneusement. Griffith ne fut sans doute pas dupe,
mais ce jeune homme dynamique et plein d’idées de scénarios lui
parut fort utile et il l’engagea. Mack Sennett, qui travaillait avec lui,
le considérait aussi comme un « faux Français » 2 , et on prétendait
que le seul travail qu’il avait pu trouver en France était celui de
conducteur de tramway à chevaux 3  !
3 À ses débuts, Lehrman est l’homme à tout faire de l’équipe  : acteur
(médiocre), accessoiriste (débrouillard), gagman et scénariste
(imaginatif), et bientôt metteur en scène. Lorsque Sennett fonde la
Keystone, il sera en effet l’un des réalisateurs de la maison. En 1913,
il est metteur en scène d’une seconde équipe créée pour augmenter
la production de la Keystone  ; les vedettes en sont Betty Schade et
Lehrman lui-même. La même année, Lehrman découvre «  Little
Billy  » (Paul Jacobs), un tout jeune garçon qui sera la vedette de
comédies enfantines sous la direction de Robert Thornby (voir les
Kid Series).
4 En 1914, il dirige Ford Sterling, la grande vedette de la Keystone, et
un débutant, Charlie Chaplin. Il est aussi probablement l’auteur des
scénarios. Le comique de la Keystone est encore, à cette époque,
assez primitif, mais on peut déjà différencier le style de Sennett et
celui de Lehrman, le second étant tourné davantage vers la
pantalonnade assez grossière, tandis que Sennett commence déjà à
mettre en image des histoires plus élaborées. Chaplin entre
rapidement en conflit avec Lehrman qu’il juge dangereux. En effet
Lehrman, n’est pas souvent d’accord avec les idées de Chariot : usant
de son autorité de metteur en scène et soutenu par Sennett qui lui
fait confiance, il se permet de couper des scènes au montage et ce
n’est pas du goût de Chaplin 4 . Ce dernier ne reste pas longtemps à
la Keystone, bien qu’il ait réussi à se débarrasser de son pesant
«  director  ». Quant à Ford Sterling, il veut, pour des raisons
essentiellement financières, quitter Sennett. C’est ainsi qu’en février
1914, après avoir terminé Tango Tangle (Chariot danseur), Ford
Sterling et Henry Lehrman, accompagnés de quelques autres (Paul
Jacobs, Robert Thornby, Louise Fazenda, Peggy Pearce, George Jeske,
Chester Franklin, Beverly Griffith et le jeune Olive Johnson), signent
un contrat avec le producteur Fred Balshofer qui travaille pour Carl
Laemmle (Universal). Ainsi est créée la Sterling Film Company. Les
films sont tournés dans les studios de David Horsley 5 .
5 Les Sterling Comedies ont un certain succès et Sterling, qui est payé
250 dollars par semaine, reçoit une forte prime (1 200 dollars) qu’il
va dépenser aussitôt à New York. À son retour, des disputes éclatent
avec Lehrman et le tournage n’avance pas  : en deux semaines, une
demi bobine seulement est tournée et Balshofer renvoie Lehrman. En
octobre 1914, Lehrman, nullement découragé, fonde la L-KO
(Lehrman-Knock Out) 6 avec l’aide de quelques metteurs en scène
dissidents (Rube Miller, George Nichols, Edwin Frazee, Harry
Edwards). Les films produits par cette nouvelle maison seront
distribués par Universal, mais ces comédies, destinées à
concurrencer Sennett alors en pleine expansion, n’atteignirent
jamais le succès ni la qualité des productions du Canadien. Lehrman
a comme vedette un ancien de la troupe Fred Karno dont est issu
Chaplin lui-même : Billy Ritchie (voir « Les imitateurs de Chaplin »)
qui tâche, tant bien que mal, de copier Chariot dans une série de
films tournés sous la direction de Lehrman lui-même. En 1915, il
recrute Alice Howell qui, elle aussi, vient de chez Sennett.
Surnommée en France «  Totoche  », puis «  Lolotte  », elle sera la
vedette d’une série qui se prolongera jusqu’en 1919. Aux côtés de ces
deux vedettes, on trouve Polly Moran qui deviendra plus tard la
fameuse femme shérif, partenaire de Ben Turpin, Hank Mann (futur
Bill Bockey), Virginia Kirtley, Louise Orth, Gertrude Selby, le gros
Fatty Voss, Pop Rogers, Dick Smith, Gene Rogers, Henry Bergman et
deux stars à leur tout début  : Billy Bevan et Raymond Griffith. De
nouveaux metteurs en scène surgissent  : John G. Blystone, David
Kirkland, Reggie Morris, Craig Hutchinson.
6 Réputé intraitable, peu soucieux de la sécurité des acteurs, Lehrman
est baptisé «  Mr. Suicide 7   » par son équipe  ! Il recrute comme
collaborateur un Anglais immigré, Victor Heerman, monteur,
gagman, scénariste et réalisateur, qui le remplacera pendant six mois
à la tête du studio pendant sa maladie. Lorsque Henri Lehrman
reprend son poste, il se crédite immédiatement d’un film réalisé par
Heerman. Comme ce dernier proteste, il est immédiatement
remercié... et aussitôt embauché par Sennett 8 .
7 En 1916, Lehrman, suivi par Hank Mann, quitte la L-KO, vendue aux
frères Stern, pour travailler à la Fox comme directeur de production.
La L-KO continuera jusqu’en 1919 à produire des comédies dirigées
par Jay A. Howe, Vin Moore, Phil Dunham, Noel M. Smith, Archie
Mayo, William H. Watson ou Charles Parrott. À la Fox, Lehrman
travaille avec Billy Ritchie et Dot Farley  ; il rencontre aussi Charles
Parrott qui dirige une équipe avec Hank Mann et Lee Morris. Les
metteurs en scène Walter C. Reed et Harry Edwards l’ont rejoint. Ces
films seront distribués entre janvier et septembre 1917 sous le nom
de Fox Comedies et, à la fin de la même année, de Fox Sunshine
Comedies, dirigées par Lehrman, David Kirkland, F. Richard Iones,
William Watson, Jack White, William S. Campbell, etc. Les vedettes
sont Jimmy Adams, Charles Dorety, Lloyd Hamilton, Ethel Teare.
Dans Movie Picture World du 10 novembre 1917, on peut lire ce
jugement, assez surprenant, sur l’œuvre cinématographique de
Henry « Pathé » Lehrman :
8 « Avec les Sunshine Comedies, W. Fox croit avoir donné à la comédie
un ton nouveau qui sera apprécié, non seulement par le public qui,
après tout, est le juge suprême, mais aussi par tous les exploitants.
Au lieu de compter sur les vieilles tartes à la crème consacrées par le
temps, dans ses comédies de situation H. Lehrman – producteur chez
W. Fox – a l’intention de faire rire en créant des situations qui seront
le résultat d’événements naturels. M. Lehrman travaille sur une
comédie tout comme un producteur sur un film dramatique. Ses
scénarios sont élaborés à l’avance. Il ne fait pas de comédies
brouillonnes. Quelques-unes des situations les plus drôles dans les
Sunshine Comedies sont créées par l’introduction d’animaux
sauvages ou domestiques. Les situations cocasses, dans lesquelles les
animaux apparaissent, ne sont pas caricaturales mais naturelles, et
peuvent se produire dans la vie quotidienne. Prenons par exemple
l’apparition de trois lions dans la première Sunshine Comedy
distribuée, Roaring Lions and Wedding Bells. “Dans ce film, déclare M.
Fox, il y a de la vraie comédie et de la farce. Deux gardiens dorment
dans un lit. Un lion saute au fond du lit où dorment les deux
hommes et réveille ces derniers en leur chatouillant les pieds avec
les balancements de leur queue. Cela paraît ridicule, évidemment,
mais quand on le voit sur l’écran, c’est formidablement drôle.” M.
Lehrman ne s’est pas contenté d’utiliser des lions, mais il a une foule
d’autruches, de canards, de chiens, d’éléphants, de singes dressés et
même une abeille. Lehrman a fait la preuve que les maquillages
grotesques ne sont pas essentiels pour faire des comédies, mais que
les jolies filles le sont, et dans toutes ses productions il en use
libéralement. »
9 Il semble donc qu’à cette époque, l’apparition de trois lions dans une
paisible maison soit considérée comme un événement naturel...
10 En avril 1918, Lehrman, assisté de David Kirkland, Jay Howe et Frank
Griffin, est nommé directeur artistique des Sunshine Comedies de la
Fox. Au cours de l’hiver 1917, il avait fait la connaissance de la jeune
actrice Virginia Rappe dont il était tombé amoureux. Mais la jeune
femme meurt tragiquement après une soirée en compagnie de Fatty
le 9 septembre 1921 (voir la biographie de Roscoe « Fatty » Arbuckle)
et Lehrman annonce dans une conférence de presse qu’il tuera de ses
mains Fatty si ce dernier est acquitté 9 . Il ne mettra pas sa menace à
exécution, bien qu’un troisième procès ait innocenté définitivement
Fatty, et se consolera assez vite puisque, six mois plus tard, il se
mariera avec une jeune danseuse, Jocelyn Leight 10 .
11 Fin 1919, Lehrman passe avec L. Hamilton à l’Associated First
National : il produit et supervise les Henry Lehrman Comedies dont
A Came Lady (1921) avec Lloyd Hamilton et Phil Dunham. Peu à peu,
il va abandonner les « shorts » burlesques et la réalisation de longs
métrages (dernière mise en scène  : New Year’s Eve, 1929) pour se
consacrer au métier de scénariste. Il meurt le 7 novembre 1946 d’une
crise cardiaque, ayant demandé que ses cendres reposent auprès de
celles de Virginia Rappe.
12 Les films de la L-KO eurent en France un succès certain. Les
comédiens américains furent affublés, comme d’habitude, de
surnoms comiques, sinon pittoresques, et il est bien difficile
aujourd’hui de trouver à qui correspondent ces sobriquets. Nous
avons pu identifier cependant Totoche (Alice Howell), Lapilule (sans
doute Dan Russell), mais Bouftout reste mystérieux (peut-être Fatty
Voss), de même que Ketty (Gertrude Selby  ?), Radinoir, Ignace,
Saturnin, Dubidon, Benoat ou Benoit, Gaby...

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., pp. 141-142.
2. Mack SENNETT, op. cit, pp.78 et 84-86.
3. Jack SPEARS, Hollywood, the Golden Era, New York, Castle Books, 1971, p. 228.
4. David ROBINSON, op. cit., pp. 78 et 84-86.
5. Gene FERTNETT, « Balshofer’s Sterling Quality », in Classic Images, n° 142, avril 1987, pp. 32,
C1-2.
6. Blair MILLER, op. cit., pp. 146-147.
7.Ibid., p. 142.
8. Ibid., pp. 108-109.
9. Stuart ODERMAN, Roscoe « Fatty » Arbuckle, Jefferson, McFarland, 1994, p. 157.
10.Ibid., p. 157.
Jack White

1 Moins connu que les précédents, le nom de Jack White est associé à
plusieurs séries de comédies très populaires, qui furent toutes
distribuées par la firme Educational.
2 Né à Budapest (Hongrie) le 2 mars 1897, Jack White (né Weiss) émigra
aux États-Unis avec sa famille en 1904 pour s’installer en Californie à
Edendale, en plein cœur des studios de cinéma. Jack débute chez
Pathé en 1910 dans des rôles d’enfant d’après R. Florey 1  ; il devient
ensuite figurant à la Keystone, puis travaille dans les laboratoires de
développement. En 1912, il est employé dans les bureaux du patron,
Mack Sennett. En 1914, il part à l’Universal avec Henry Lehrman et
Ford Sterling pour tourner les Sterling Comedies 2 . Après leur
échec, il suit Lehrman à la L-KO comme monteur et projectionniste.
Toujours avec Lehrman, il passe à la Fox et devient rapidement
réalisateur pour les Sunshine Comedies (1917-1919) où il met en
scène en particulier Lloyd Hamilton.
3 En 1920, il abandonne la Fox pour entrer chez Educational, dont le
président-fondateur était Earle W. Hammon, et va produire plusieurs
séries de comédies en deux bobines, dont il est lui même souvent le
metteur en scène  : les Mermaid Comedies (à partir de 1920), les
Cameo Comedies (à partir de 1923) avec Walter Lupino, Cliff Bowes,
les Juvenile Comedies (à partir de 1922), les Juvenile Big Boy
Comedies (à partir de 1927), les Dorothy Devore Comedies (1927-
1928), les Lupino Lane Comedies (1925-1929), les Jack White Comedy
Special.
4 Les principaux metteurs en scène sont - outre Jack White - Charles
Lamont, Fred Hibbard, Arvid Gillstrom, Norman Taurog, Robert Kerr,
Lloyd Bacon, Stephen Roberts, Albert Ray. Il donne de nouveau leur
chance à des anciennes vedettes comme Lloyd Hamilton et Al St.
John, et lance quelques nouvelles étoiles comme Lupino Lane, Monty
Collins, Cliff Bowes, Dorothy Devore, Malcolm Sebastian, Clem
Beauchamp, etc. Sa collaboration avec Educational se terminera en
1933. Il quitte ensuite Hollywood jusqu’en 1935, date à laquelle il
entre à la Columbia et travaille pour son frère Iules 3 . Jusqu’en
1958, avec une interruption pendant la guerre, il va diriger de
nombreux films en deux bobines sous le nom de Preston Black : des
comédies avec les Trois Stooges, Andy Clyde, Harry Langdon, El
Brendel et Walter Catlett, etc.
5 Il meurt à North Hollywood, le 10 avril 1984.
6 Son frère Jules White 4 , né le 17 septembre 1900 à Budapest, joue de
petits rôles dès 1914 dans The Spoilers et dans The Birth of a Nation
(1915). À vingt ans, il rejoint son frère Jack chez Educational où il
travaille comme assistant-monteur, photographe, puis assitant-
metteur en scène. En 1925, il devient réalisateur et passe à la Fox. Il
revient tourner chez Educational de 1927 à 1929, puis signe à la
MGM pour organiser le département des courts métrages  : il dirige
les premières Pete Smith Specialities et, avec Zion Myers, les
Dogville Comedies, jouées uniquement par des chiens.
7 En 1933, il est contacté par la Columbia pour créér un département
de courts métrages comiques. Engagé par Harry Cohn, il va diriger ce
département jusqu’en 1958, date de la mort de Cohn, après avoir
rassemblé une excellente équipe de scénaristes (Felix Adler, Arthur
Ripley, Al Giebler, Johnnie Grey), d’acteurs (Andy Clyde, Leon Errol,
Charley Chase, Monte Collins, Tom Kennedy, George Sidney, Charles
Murray, Walter Catlett, El Brendel, les Trois Stooges) et de
réalisateurs (Del Lord, Clyde Bruckman, Raymond McCarey, frère de
Leo, Jack White, Charles Lamont). Il disparaît le 30 avril 1985.
8 Un troisième frère, Sam White, réalisa quelques «  shorts  » pour la
Columbia et travailla aussi pour RKO.

NOTES
1. Robert FLOREY, Hollywood, année zéro, Paris, Seghers, 1972, p. 126.
2. Blair MILLER, op. cit., pp. 250-251.
3. Ted OKUDA, The Columbia Comedy Shorts, Jefferson, McFarland, 1986, pp. 243-245.
4.Ibid., pp. 246-247.
Les frères Stern

1 Abe et Julius Stern étaient les neveux de Carl Laemmle, président de


l’Universal depuis 1912. Le premier fut d’abord président de la L-KO
Comedy Company, tandis que le second en fut le directeur de studio,
puis le vice-président 1 . En 1917, au départ du fondateur de la L-
KO, Henry Lehrman, les frères Stern lancent les Century Comedies 2
qui seront produites jusqu’en 1926. Distribuées par Universal, ces
films avaient pour vedettes Alice Howell, Charles Dorety, la jeune
Baby Peggy Montgomery, Harry Sweet, Buddy Messinger, Hilliard
Karr, Al Alt, les Century Comedy Kids, sans oublier la ménagerie : les
Century Lions, les Century Dogs et le chien Brownie... Les metteurs
en scènes en étaient Jess Robbins, John G. Blystone, Fred Fishback,
William Watson, Jay A. Howe, Alf Goulding, Herman Raymaker, etc..
2 En 1919, la L-KO est mise en liquidation et les frères Stern créent les
Rainbow Comedies (1919-1920), toujours pour Universal, avec
pratiquement la même équipe que celle des Century Comedies. De
1924 à 1929, ils lanceront plusieurs séries, toutes distribuées par
Universal :
Les Baby Peggy Comedies (1924-1925) [voir les Kid Series].
Les Buster Brown Series (1925-1929) |voir les Kid Series].
La série : « What Happened to Jane » (douze films de 1925 à 1927) avec Thelma Daniels.
Les Excuse Maker Comedies (quinze films de 1926 à 1927) avec Charles King.
La série : « Keeping Up with Joneses » (douze films réalisés par Gus Meins de 1927 à 1928)
avec Gene Laymon, Addie McFail et Stella Adams.
Les Let George Do It Comedies (quarante et un films de 1926 à 1929) avec Sid Saylor
comme vedette.
Les Mike and Ike Comedies (vingt-six films de 1927 à 1929) avec Charles Dorety, Ned La
Salle et Joe Young.

3 Par ailleurs, les frères Stern, qui ne s’intéressaient pas seulement au


burlesque, étaient propriétaires de la Great Western Film Company.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., p. 227.
2.Ibid., p. 41.
Joseph Schenck

1 Né en 1879 à Rybinsk (Russie), il émigre aux États-Unis son frère


Nicolas qui fera fortune avec les parcs d'attraction, tandis que Joseph
devient pharmacien 1 . Les deux frères se lancent dans le cinéma en
1910 en formant, avec Marcus Loew et Adolphe Zukor, les Loew
Consolidated Entreprises. En 1917, Joseph crée la Comique Film
Corporation (dont il est le président) pour Roscoe Arbuckle et Buster
Keaton. Le contrat avec Fatty est signé le premier janvier 1917.
Jusqu'en 1919, ce dernier tournera une vingtaine de films en deux
bobines pour la Comique avec comme vedette féminine Alice Lake
(voir filmographie de Fatty). Marié à Norma Talmage, Joseph Schenck
construit un studio spécialement pour elle à Manhattan. Natalie,
sœur de Norma, qui travaille aux studios de la Comique comme
secrétaire et bibliothécaire, rencontre Keaton et l'épouse en 1921.
Schenck produira ensuite une série de courts métrages de son beau-
frère pour Métro Pictures ou First National (1920-1923), puis des
longs métrages jusqu'en 1928. Condamné en avril 1941 pour non-
déclaration d'impôts sur le revenu, il est incarcéré à la prison
fédérale de Danbury (Connecticut). Il meurt le 22 octobre 1961.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., pp. 218-220.
Joseph P. « Joe » Rock

1 Cet ancien professeur d’éducation physique et de danse est né à New


York le jour de Noël 1892 1 . Il se lance d’abord dans le vaudeville,
puis dans le cinéma avec la Vitagraph où il est, à ses débuts, la
doublure de Larry Semon  ; il joue aussi aux côté de Max Asher, la
vedette de la maison sous le pseudonyme de Joe Basil. Il est ensuite
associé à Earl Triplett Montgomery dans les « Big V » Comedy Series,
spécialisées dans les cascades en moto (Montgomery and Earl
Comedies). En 1918, Stan Laurel entre à la Vitagraph et devient l’ami
de Joe Rock. Le tandem Rock-Montgomery se sépare en 1921 et,
chacun de leur côté, les deux acteurs tournent un cerain nombre de
comédies. De 1922 à 1923, Rock travaille en indépendant, soit
comme producteur, soit comme vedette. En 1923, Joe fonde sa propre
compagnie, les Joe Rock Productions. Jimmy Aubrey tourne pour lui,
puis Stan Laurel (une douzaine de films de 1924 à 1925). Les films
sont réalisés dans les studios de l’Universal qu’il loue, et sont
distribués d’abord par Standard Cinema – Seltznick, puis en 1925 par
Joseph P. Kennedy’s Film Booking Office Inc. En 1925-1926, il
produit les Blue Ribbon Comedies (treize films en deux bobines)
réalisés par Percy Pembroke, Jay A. Howe, Harry Sweet, le Franco-
Espagnol Marcel Perez (connu en Europe sous le nom de Robinet) ou
Joe Rock lui-même. On le voit aussi devant la caméra comme dans
Hold Tight de Marcel Perez. De 1925 à 1927, il produit les Standard
Comedies, (en France : « Les Trois Fatty ») avec comme vedettes les
poids lourds Frank Alexander, Hilliard Karr et Kewpie Ross. Enfin, de
1926 à 1927, il produit aussi les McDougall Alley Comedies pour Bray
Productions  : six films avec les McDougall Kids qui exploitent le
succès de «  Our Gang  ». Il meurt à Sherman Oaks (Californie) le 5
décembre 1984.

NOTES
1.Ibid., p. 213.
David Horsley

1 Né en 1874 1 , cet Anglais fonde sa première compagnie


cinématographique, la Centaur Film, avec Ludwig G. B. Erb. Ils se
séparent en 1910 et la Centaur disparaît momentanément. Avec son
frère William, David crée alors en 1911 la Nestor Film Company, que
dirige Al Christie, et fait construire les premiers studios de cinéma à
Hollywood (fin octobre 1911). En mai 1912, David, président de la
Nestor, vend sa compagnie à Universal et reprend la Centaur Film
dont les studios n’étaient pas à Hollywood mais à Bayonne (New
Jersey). Il lance alors les Ace Comedies (1 bobine) à raison d’un film
par semaine. À la suite de la fusion de la Nestor avec Universal,
Horsley devient secrétaire général de l’Universal. La Nestor va
continuer à produire des comédies avec, comme vedette, le tandem
Eddie Lyons – Lee Moran. Lorsque Christie quitte la Nestor en 1916,
il emmène avec lui le célèbre couple. David Horsley réussit
cependant à le ramener au bercail en créant pour ces deux comiques
les Star Comedies (1918-1920), distribuées par Universal. Entre-
temps, Horsley avait fondé en 1915 les MinA (Made in America) Films
dont les comédies, dirigées toutes par Milton Fahrney, étaient
distribuées par General Film Company. La vedette en était un ancien
clown de cirque, Harry La Pearl (1885-1946), puis George Ovey à
partir de juin 1915. En août 1915, Horsley arrête de produire des
films pour la MinA, qui continuera par ailleurs jusqu’au début de
1916. Horsley lance alors les CUB Comedies, distribuées par Mutual,
dont la vedette est encore George Ovey (baptisé Jerry aux États-Unis
et, en France, Georget) entouré de Goldie Colwell, Janet Sully et Louis
Fitzroy. Mais General Film arrête la diffusion des CUB Comedies, qui
seront remplacées par les VIM Comedies (novembre 1915) avec
Bobby Bum et Walter Stull. En 1914, lors d’un voyage en Europe,
David Horsley avait acheté à Londres la ménagerie du cirque Bostock
en faillite. Après avoir ramené tous les animaux à Los Angeles, il fit
construire un zoo qui lui coûta beaucoup d’argent  : couvert de
dettes, Horsley fut conduit à liquider ses affaires et à abandonner le
cinéma. Il disparaît le 23 février 1933 à Sunland (Californie).

NOTES
1. La biographie de David Horsley repose sur les ouvrages suivants :
Blair MILLER, op. cit., p. 110-111.
Jean MITRY, Histoire du cinéma, op. cit., t. I, pp. 116 et 241.
Les réalisateurs

1 Nourrie de la doctrine des auteurs chère aux Cahiers du cinéma, la


critique moderne considère aujourd’hui que le réalisateur est
l’auteur unique et incontesté du film. Si Chaplin, Keaton, Semon et
quelques autres confirment ce postulat, ce serait une lourde erreur
que de l’appliquer systématiquement à l’ensemble du cinéma
burlesque. Nul ne saurait en effet prétendre que l’auteur de Galloping
Bungalows (Le Bungalow galopant, 1924) est son réalisateur Del Lord ;
on dira plus volontiers que c’est une comédie de Mack Sennett, ou de
son acteur principal, Billy Bevan.
2 Force donc est de remettre à leur juste place – certes essentielle,
mais non prépondérante – les metteurs en scène des «  shorts  »  :
artisans compétents et consciencieux, souvent talentueux, mais
soumis, avant tout, aux directives du «  producer  », en particulier
lorsque celui-ci avait la forte personnalité d’un Mack Sennett ou
d’un Hal Roach.
3 Le réalisateur type est généralement un ancien acteur du burlesque
qui n’a pas bien réussi dans cette carrière. Il y a, bien entendu, de
célèbres exceptions  : Charley Chase (ou Parrott), Stan Laurel, Slim
Summerville, Al St. John, Jimmy Adams, Neal Burns, Ford Sterling,
Mabel Normand, etc., autant de comédiens (ou comédiennes) qui
furent à la fois de brillants exécutants et de très efficaces
réalisateurs. Ce passage presque obligatoire par le métier d’acteur
permettait au « director » de savoir ce qu’il était en droit d’exiger de
ses interprètes. Mettre en valeur la vedette du film était sans doute
la première mission qui était confiée au réalisateur. La direction des
acteurs – en théorie, domaine réservé du metteur en scène – n’est
généralement pas un problème quand il s’agit des vedettes : celles-ci,
grâce à leur expérience au music-hall ou au théâtre, n’ont besoin que
de conseils techniques limités. On ne saurait affirmer que Henry
Lehrman, réalisateur des premiers films de Chaplin, ait dirigé
Chariot dans ses mimiques, ni que Clyde Bruckman ait guidé le jeu
de Keaton. Il existe cependant quelques exceptions majeures : Harold
Lloyd, dont le personnage, semble-t-il, doit beaucoup au flair d’Hal
Roach, et Harry Langdon qui, en grande partie, est une création de
l’équipe Capra-Edwards-Ripley.
4 Cependant, aux côtés des stars s’agite toute une faune qu’il faut
dompter et dont il convient souvent de contenir la débordante
vitalité  : les ingénues, coquettes, mégères, vilains barbus ou
moustachus, gringalets et obèses, tous enclins à forcer leur talent
afin de crever les toiles blanches des salles obscures et de devenir à
leur tour des têtes d’affiche. Animateur, le « director » doit canaliser
cette énergie au profit de la comédie sans déséquilibrer le film dont
la vedette doit rester le principal pivot. Il s’agit par conséquent de
créer un esprit d’équipe au service d’un ou deux acteurs ou actrices
privilégiés. De plus, une équipe bien rodée et soudée permet des
tournages plus rapides, ce qui est particulièrement apprécié par le
producteur.
5 Aux qualités humaines nécessaires pour mener à bien cette délicate
entreprise, le réalisateur doit joindre un sens aigu du « timing » : le
burlesque est associé presque toujours à un rythme vif et nerveux
(exceptions notables  : Laurel et Hardy, Harry Langdon) qui, par
ailleurs, sera obtenu autant par le montage que par la mise en scène
elle-même. Précisons à ce sujet que le réalisateur n’avait le plus
souvent aucun droit de regard sur le montage final, qui était effectué
sous la direction du producteur.
6 Le second travail du metteur en scène est de placer la caméra au bon
endroit pour que, sur l’écran, les gags fassent mouche. Si chez
Sennett, par exemple, un découpage assez précis était soumis au
metteur en scène, il semble bien que d’une manière générale ce
dernier soit responsable de l’angle de prise de vue et du cadrage  :
très gros plans pour souligner un gag, travelling avant ou arrière
dans les poursuites...
7 Est-ce à dire que la plupart des réalisateurs étaient
interchangeables  ? Pas tout à fait. Certains d’entre eux se
spécialisaient : Del Lord (chez Sennett) et Norman Taurog (chez Larry
Semon) excellaient dans les poursuites  ; d’autres, comme Robert
McGowan (le réalisateur de la série « Our Gang »), avaient un talent
spécial pour diriger les enfants. Enfin, quelques-uns trouvaient une
entente particulièrement féconde avec un acteur, comme Harry
Edwards et Frank Capra avec Harry Langdon. Mais il est vrai que
beaucoup, comme Charles Lamont, William Beaudine, Eddie Cline,
Gilbert W. Pratt, etc., tournèrent avec succès des comédies en tout
genre, dirigeant successivement plusieurs vedettes et travaillant
pour de nombreux producteurs.
8 Cependant, outre les acteurs-réalisateurs, dont nous parlerons
amplement dans cet ouvrage, deux metteurs en scène se détachent
du lot : Leo McCarey et Frank Capra. Après des débuts brillants dans
les années vingt (l’un chez Roach, l’autre chez Sennett), ils furent
parmi les maîtres de la comédie américaine après l’arrivée du
parlant. Leo McCarey dirigea Charley Chase, Laurel et Hardy, Eddy
Cantor, les frères Marx, W. C. Fields, Harold Lloyd, Cary Grant, etc.,
tandis que le second, après avoir travaillé sur les trois remarquables
longs métrages muets d’Harry Langdon, fut un des grands maîtres du
cinéma américain.
9 Parmi ces dizaines de réalisateurs du burlesque, un certain nombre
sut s’adapter au parlant, abandonnant souvent le court métrage tout
en restant fidèle à la comédie. Outre les deux grands noms
mentionnés ci-dessus, citons : Malcolm St. Clair, Norman Taurog qui
dirigea les Ritz Brothers et le tandem Dean Martin-Jerry Lewis,
Charles Lamont, spécialiste d’Abbott et Costello, Eddie Cline, qui
tourna les meilleurs films de W. C. Fields. D’autres, par contre,
comme Erle C. Kenton, George Marshall, Mark Sandrich, Sam
Newfield, Lloyd Bacon, etc., réalisèrent des films de tout genre
(aventures, fantastiques, westerns, comédies musicales, policiers).
10 En fin de volume (cf. Annexe 2), de brèves notices sont consacrées à
quarante-huit réalisateurs de courts métrages burlesques. Outre
quelques renseignements biographiques, on y trouvera un résumé de
leur carrière, limitée à la période qui nous intéresse (c’est-à-dire
jusqu’en 1929).
Deuxième partie : dix célébrités
L’école Mack Sennett
Billy Bevan, Ben Turpin et Roscoe Arbuckle

1 Le choix de ces trois comédiens pour représenter la plus prestigieuse


école du burlesque s’est imposé rapidement.
2 Billy Bevan débute tardivement chez le Canadien, en 1920, mais va
rester une dizaine d’années avec lui. Presque tous ses films sont des
réussites  : ce clown jovial et lunatique, comédien type de l’écurie
Sennett, semble avoir particulièrement inspiré scénaristes et
gagmen.
3 Ben Turpin est aussi incontournable que Billy : le « Frenchman » est
sans doute le comédien le plus célèbre de la troupe si l’on excepte
Chaplin. Son fameux regard divergent est une intarissable source de
gags.
4 Enfin, Roscoe «  Fatty  » Arbuckle fait partie des pionniers de la
Keystone, qu’il quittera pratiquement au moment où Turpin y fait
son entrée. Fatty reste seulement quatre ans chez Sennett, mais
devient rapidement l’auteur complet de la quasi-totalité de ses films,
créant une œuvre profondément originale tout en restant fidèle à
l’esprit slapstick du Maître. Certaines de ses comédies comptent
parmi les chefs-d’œuvre du burlesque.
Billy Bevan

1 William Bevan Harris, dit Billy Bevan, d’origine australienne comme


son collègue Snub Pollard, naquit en effet à Orange (Nouvelle-Galles
du Sud) le 29 septembre 1887 1 . Après des études à l’université de
Sydney, il effectue son apprentissage de comédien à la Pollard Opera
Company tout comme le futur Beaucitron. Il émigre ensuite aux
États-Unis, débute au cinéma chez L-KO Universal en 1916, et en
1920 entre chez Mack Sennett ; il lui restera fidèle jusqu’au début du
parlant (vers 1930), tant que durera la mode des «  shorts  ». Chez
Sennett, il est d’abord le partenaire de Louise Fazenda jusqu’en 1921.
Puis, en 1922, il tourne en vedette une série avec Mildred lune  ; à
partir de 1924, il fait équipe avec Madeline Hurlock et Andy Clyde et
enfin avec Vernon Dent jusqu’en 1929. À une exception près (The
Quack Doctor, 1920), il semble ne pas participer à la mise en scène.
Enfin, jusqu’à sa mort, le 26 novembre 1957 à Escondido (Californie),
il incarnera des seconds rôles dans de nombreux longs métrages.
2 Billy Bevan ne semble pas être connu en France sous un sobriquet
original  : le plus souvent, c’était tout simplement «  Billy  ».
Cependant- dans les copies 9,5 distribuées par Pathé, il était baptisé
«  Oscar  ». Ce petit homme un peu rondouillard joue souvent chez
Sennett les rôles tenus chez Hal Roach par son compatriote Snub
Pollard. Comme lui, il porte généralement la moustache, mais celle-
ci, courbée en demi-cercle, ne dépasse pas la ligne supérieure du
menton. Coiffé du classique melon, il est pourtant moins élégant que
Beaucitron  : sa silhouette plus ramassée lui donne une allure plus
prolétarienne. Nous allons montrer que ce clown imprévisible est un
produit typique de l’école Sennett  : dynamique, inventif, il se
montre particulièrement à l’aise dans les poursuites
merveilleusement réglées par Del Lord ou Alf Goulding et au cours
desquelles il conserve un très relatif sang-froid.

LE TEMOIN DE MACK SENNETT : BILLY


BEVAN 2
3 S’il fallait choisir un acteur – ou une comédienne – pour personnifier
le monde burlesque de Mack Sennett, nous serions tentés à coup sûr
de désigner, parmi Ford Sterling, Chester Conklin, Andy Clyde,
Louise Fazenda et tant d’autres, Billy Bevan, compatriote de Harry
“Snub” Pollard car né comme lui en Australie.
4 C’est que Billy Bevan peut être tenu pour un des acteurs emblèmes
de la comédie burlesque telle que la concevait Sennett  ; un acteur
type, en somme, sans oublier que ses films n’offraient qu’une facette
– en vérité éblouissante – du génie comique de ce Canadien débarqué
à Hollywood. S’il avait su porter à la perfection la comédie au rythme
débridé, jalonnée de gags et de personnages truculents, dans laquelle
la course-poursuite jouait un rôle essentiel – le genre où excellait
Billy, nous le verrons plus loin –, Mack Sennett avait heureusement
compris que certaines personnalités comiques, parmi les plus fortes,
ne pouvaient se couler dans ce moule uniforme, et qu’elles devaient
librement s’épanouir en suivant leur propre mouvement, fruit d’une
inspiration unique. Ainsi Sennett eut-il l’intelligence et l’intuition
de laisser assez rapidement s’exprimer Chaplin qui façonna à la
Keystone la silhouette de son personnage légendaire tout en restant,
somme toute, fidèle à l’esprit Sennett. Il en fut de même pour Fatty,
l’inquiétant bébé qui a trop vite grandi de la Keystone, qui obtint la
liberté d’imprimer aux films qu’il dirigeait sa marque personnelle...
ou pour Langdon qui, dès ses premiers pas, bénéficia de scénarios
plus élaborés, de tempos nettement plus modérés, délibérément
moins alertes, et d’une réalisation apte à mettre en valeur les
espiègles – ou pathétiques – regards en coin de sa vedette.
5 De 1920 à 1932, Billy Bevan tourne avec Mack Sennett plus de 80
comédies en deux bobines. Très rapidement promu vedette, il fait
d’abord équipe avec la grimaçante Louise Fazenda, puis, en 1922, et
pendant deux ans avec Mildred lune. En 1924, au sommet de sa
carrière, il forme un tandem comique avec Andy Clyde, la fragile
Madeline Hurlock jouant la jeune fille de service. Enfin, vers 1926, il
est associé au coléreux Vernon Dent.
6 S’il n’a jamais affiché de tenue particulière, comme Chaplin ou
Semon, Bevan est aisément repérable  : de taille moyenne, l’homme
porte le melon traditionnel posé droit sur le crâne. Ses sourcils noirs
et marqués soulignent un regard vif et volontiers étonné dont il use
et abuse dans les scènes de parodie dramatiques  ; ses moustaches –
attribut essentiel et particularité des comiques de l’époque – se
réduisent à deux touffes de poils raides, plantés sous ses narines. Ce
très prolétarien balai-brosse se trouve généralement limité en
longueur par une horizontale tangente à la courbe supérieure du
menton ! On a pu toutefois dénombrer, non sans surprise, cinq films
au moins ou Billy paraît sans cette moustache fétiche  : Flirty Four-
Flushers (1926), Hayfoot, Strawfoot (1926), Cured in the Excitement (1927),
The Bullfighter (1927) et Small Town Princess (1927)  ; les exceptions
semblent confirmer la règle. Au début de sa carrière, il exerce le plus
souvent, dans ses films, divers métiers sans gloire  : tour à tour
poseur de papiers peints (Ma and Pa, 1922), vendeur ambulant de hot-
dogs (Galloping Bungalows, 1924), chef bagagiste (The Cannon Ball
Express, 1924), modeste agriculteur (One Spooky Night, 1924), mécano
(Lizzies of the Field, 1924), assistant d’un inventeur chevronné (Super-
Hooper-Dyne Lizzies, 1925) ou bien d’un détective (Whispering Whiskers,
1926), chercheur d’or (Trimmed in Gold, 1926), garçon de piste (Circus
Today, 1926), livreur de glace (Ice Cold Cocos, 1926)... Mais,
curieusement, à mesure que s’affirme avec le temps une notoriété
croissante, son personnage bénéficie d’une sorte de promotion dans
l’échelle sociale, destinée à le hisser au plus haut rang. Le voici
bourgeois aisé dirigeant une maison de haute couture (Fight Night,
1926), fréquentant les palaces (The Beach Club, 1928, au titre
évocateur), puis courtisant les dames de la bonne société (Pink
Pajamas, 1929), si bien qu’il se retrouve vedette d’une suite de films
(The Tired Businessman Series) où il incarne Hubby, «  l’homme
d’affaire fatigué »... par son travail, sans doute. La série (1928-1929)
comprend officiellement huit titres  : Caught in the Kitchen, Hubby’s
Latest Alibi, His New Stenographer, Button My Back, Foolish Husbands, Pink
Pajamas, Don’t Get Jealous et Motoring Mamas, auxquels on peut ajouter,
Hubby’s Quiet Little Game (1926), Hubby’s Week-End Trip (1928), Calling
Hubby’s Bluff (1929). Sa dernière apparition dans une comédie en
deux bobines (Techno-Crazy, 1933) met un point d’orgue à cette
ascension  : il y joue le rôle d’un notable acharné contre son futur
gendre soupçonné d’activités communistes !
7 Parallèlement à cette ascension, le style de ses films évolue en
profondeur. Dans un premier temps, Sennett n’utilise Billy Bevan
que pour le faire participer aux films les plus extravagants qu’il
supervise. Des films qui manifestement oscillent entre deux
tendances  : pour la première, le scénario est fondé sur une ou
plusieurs poursuites, alors que pour la deuxième, le film s’appuie
sur une idée de départ en général assez simple, parfois simpliste,
mais loufoque et lardée de gags nouveaux, surréalistes même 3 , que
le film va progressivement conduire à leur terme.
8 Certains films – Let’er Go (1920), My Godness (1920), Be Reasonnable
(1921), Lizzies of the Field (1924), Galloping Bungalows (1924), The
Cannon Ball Express (1924), Circus Today (1926) et Wandering Willies
(1926) – répondraient à la catégorie des films poursuites tandis que
Super-Hooper-Dyne Lizzies (1925), Whispering Whiskers (1926), Ice Cold
Cocos (1926) et A Sea Dog’s Tale (1926) sont bâtis sur des scénarios où
la fantaisie et le non-sens règnent en maîtres.
9 Galloping Bungalows (1924), déjà évoqué, doit être tenu pour
l’archétype de la première tendance Sennett ; souvent imité, il ne fut
à notre sens jamais égalé. La première partie du film repose elle-
même sur l’idée en soi extravagante (qui montre assez que les deux
genres étaient à l’occasion étroitement mêlés) d’une milliardaire
décidée à épouser l’individu doté de la plus belle paire de bacchantes
imaginable. La nouvelle déclenche sur le champ une belle ruée de
moustachus qui n’est pas sans rappeler la meute des jeunes fiancées
de Seven Chances (Keaton, 1925). Billy Bevan sera l’élu. Une fois
mariés, les nouveaux époux achètent un bungalow démontable, qui
renvoie tout aussi irrésistiblement à l’univers keatonien (One Week,
1920) en ce que l’habitation, attelée à deux chevaux, se transforme
en roulotte. Le «  vilain  » du film (J.J. Richardson), moustache en
croc, prend les rênes et enlève au triple galop la mariée avec sa fille.
Billy et son gendre (Sid Smith) se précipitent en voiture à leurs
trousses. C’est le prétexte à une course-poursuite endiablée qui
couvre la totalité de la deuxième bobine, modèle absolu du genre.
10 Résumons : la roulotte enfumée, puis saisie par les flammes, à cause
d’un poêle mal fixé, les poursuivants, à la suite de leur chute dans un
ravin, se retrouvent privés de leur automobile. La course continue
donc sur une voiture de pompiers, composée de deux corps
«  indépendants  » articulés, réunis par une grande échelle. Billy
pilote l’avant  ; S. Smith, au volant à l’arrière, parvient avec brio à
éviter les voitures qui foncent en sens inverse (magnifique travelling
arrière)...Une seconde voiture de pompier se joint bientôt à la
course  ; la roulotte fume de plus belle. Billy a beau l’arroser à la
lance d’incendie, sa femme écope  ! S’ensuit pour l’instant une série
de gags très classiques dont les témoins de la scène sont les
infortunées victimes : un flic qui règle la circulation à un croisement
va de la sorte créer bien malgré lui un gigantesque embouteillage. La
roulotte embrase tout sur son passage  : la voiture à bras d’un
marchant ambulant sera la première visée ; son propriétaire se prend
à courir frénétiquement derrière le véhicule pour que l’on éteigne
son incendie... Nouveau feu, mais dans une bouche d’égout, dont
l’occupant émerge comme une taupe fumante. À cause d’un virage
un peu raide, la partie arrière du véhicule des héros a pris
littéralement la première place, ce qui entraîne un stupéfiant
numéro de conduite acrobatique  : à un croisement, une moto
franchit le pont formé par la grande échelle  ; puis ce sont cinq
voitures qui prennent successivement le même chemin et, scalpées
par les poutrelles métalliques, vont mourir, entassées sur un bord de
route. Enfin, les deux véhicules (la voiture de pompiers et la
roulotte) se rejoignent et sont maintenant filmés en un seul
travelling arrière. La nouvelle mariée, couchée sur un sommier à
roulettes, est éjectée de la roulotte !
11 Bevan hisse la grande échelle où S. Smith est maintenant accroché.
Ce dernier parvient à se poser sur le toit et se bat avec le méchant.
Dans le même plan-travelling survient à gauche de l’écran un train
qui roule, parallèle au convoi  ; montage alterné des deux éléments
(convoi et train) ; la poursuite se clôt par un plan fixe qui montre le
point d’intersection des deux trajectoires  : il s’agit d’un passage à
niveau. La caravane est bien pulvérisée par le train, mais la jeune
fille est sauvée et le vilain se retrouve classiquement assis, parmi les
débris, sur l’avant de la locomotive.
12 Cette poursuite d’anthologie illustre l’exemple metzien du
«  syntagme alterné 4   »  ; laissons donc la parole au maître
sémioticien  : «  L’alternance du signifiant correspondant à la
simultanéité des signifiés  », selon Metz, caractérise la composition
des scènes de poursuite (ici la roulotte et la voiture de pompier) et,
plus loin, «  le spectateur (à la seule condition que le rythme de
l’alternance ne soit pas trop lent) procède à une “interpolation
spontanée” du matériel visuel que lui offre le film ; il devine que la
série 1 continue à se dérouler dans l’intrigue pendant qu’il voit la
série 2 à l’image ». Tout le principe de la poursuite – principe, on le
voit, très suggestif, autant fondé sur ce que l’on ne montre pas que
sur ce que l’on décide de montrer à l’image – réside dans ces lignes.
Il faut ajouter cependant que, dans ce type de film comique, le
spectateur sait aussi que rien d’essentiel (gag, péripétie, accident) ne
se produira pendant les ellipses. D’autre part, le spectateur perd peu
de secondes du spectacle, car l’on a souvent le sentiment que le
montage opère une véritable dilatation temporelle en reprenant le
plan du véhicule précédent au moment où il l’avait abandonné sans
qu’une minute se soit perdue entre-temps.
13 La plupart de ces prises de vue sont filmées en travelling arrière ou
latéral, ce qui va donner à la scène son caractère frénétique. Les
plans généraux sont la règle et les plans moyens (ou les gros plans)
l’exception  ; trois plans courts seulement de Billy Bevan au volant
par transparence, ce parti pris de réduire au minimum le recours au
trucage conférant au film une crédibilité «  live  » toute particulière.
Au cours de la poursuite folle, Billy, comme la plupart des
protagonistes (exception faite du méchant, plutôt victime...), est loin
de se contenter d’une attitude passive  : tous agissent avec un réel
sang froid et une ingéniosité indéniable pour modifier à leur profit,
avec des fortunes diverses il est vrai, les péripéties de la course.
Nous tenons là l’une des meilleures réussites d’un genre qui, d’après
J. Mitry 5 , rappelons-le, fit assez tôt son apparition dans l’histoire
du cinéma, puisque dès 1904 Wallace Mc Cutcheon, réalisateur à la
Biograph de New-York dirigeait le film Personal (Rendez-vous par
annonce, 1904), qui, dans le même registre, fut très rapidement
plagié.
14 La poursuite de Galloping Bungalows fit elle aussi l’objet de multiples
contrefaçons. Nous n’en citerons que deux exemples, révélateurs
d’une certaine décadence du cinéma burlesque dès l’arrivée du
parlant. Nous parlerons de Never Give a Sucker an Even Break (Passez
muscade, 1941) de Eddie Cline avec W.C. Fields, et de In Society
(Hommes du monde, 1944) de J. Yarbrought avec B. Abott et L.
Costello. Les deux films, sans vergogne, plagient ouvertement
Galloping Bungalows, mais substituent au rythme du muet la
starification des nouveaux comiques de l’époque, l’humour fondé sur
le culte d’une personnalité plus grossière, en tout cas plus
envahissante.
15 Dans Never Give a Sucker an Even Break, W.C. Fields accompagne
jusqu’à la maternité une dame qu’il croit sur le point d’accoucher.
Après une folle course en voiture – aucun montage alterné, mais une
simple succession de plans de rues et de personnages –, Fields
rattrape l’inévitable camion de pompiers. La grande échelle,
déployée à l’horizontale, harponne le toit de sa voiture,
reconstituant ainsi le principe comique du véhicule à deux corps. Si
le gag central reste identique (les mille et une façons d’éviter le flot
de la circulation inverse), le film innove heureusement avec
l’excellent gag de l’échelle qui se cabre par instants et soulève avec à
propos la voiture de Fields quand le besoin s’en fait sentir...
16 Dans In Society, les deux nigauds, au volant de l’éternel camion de
pompier à deux corps, se lancent à la poursuite d’un couple de
voleurs de tableau. Ici encore, aucun montage alterné. Le véhicule
poursuivi est triomphalement ramené, suspendu à la grande échelle
comme chez Fields. Les plans généraux, saisis le plus souvent en
travelling arrière, sont hélas entrecoupés des plans moyens ou des
gros plans de Lou Costello grimaçant sur fond de transparences
horribles.
17 La starification, dans ces deux exemples, impose ainsi son lot de
plans rapprochés destinés à mettre en valeur la vedette du film, ce
qui diminue considérablement la vis comica de l’œuvre : non content
de briser le rythme du récit, ces plans de coupe détruisent la
crédibilité de la séquence et privilégient le comique de rôle au
détriment d’une construction rigoureuse de la scène. On mesure
alors par contrecoup la nature du génie burlesque de Sennett  : un
montage rigoureux, un usage presque exclusif de plans généraux ou
moyens, et une succession sans faille de gags qui au début puisent
leur inspiration dans les personnages (policiers, badauds) et les
véhicules (croisés ou doublés) témoins impuissants du convoi-
cyclone, pour se focaliser ensuite sur le duel poursuivant/poursuivi.
Le problème des gagmen de Sennett fut le suivant  : à partir d’un
véhicule donné – une voiture de pompiers –, comment obtenir en
une bobine le maximum de situations inédites ? La solution est bien
sûr de recourir à l’ensemble des potentialités offertes par les
particularités du véhicule (lance d’incendie, grande échelle, double
pilotage de l’engin) afin de conférer au film ce comique absolu et
complet, dépourvu de temps mort, qui en fait tout le charme.
18 Le metteur en scène de Galloping Bungalows, Delmar Lord, dirigea avec
brio nombre de poursuites fameuses chez Sennett, dont Lizzies of the
Field (1924) où l’on assiste à une course de tacots remportée par Billy
Bevan. Ce dernier démarre en beauté en entraînant derrière lui la
tour de contrôle, avec ses commissaires bientôt déposés sur un pont
de chemin de fer ; puis, à l’aide d’un vélo de secours, il rattrape un
pneu récalcitrant qui a quitté la roue arrière et pris les devants 6 ...
Circus Today (1926), quant à lui, comporte en son début une belle
course-poursuite entre deux chars à quatre chevaux, qui parodie le
Веn Hur sorti l’année d’avant. Wandering Willies (1926) se clôt
également sur une course en voiture avec Billy et Ruth Hyatt d’une
part, le gros Kewpie Morgan et son chauffeur de l’autre. Les policiers
entrent en scène animés d’une telle furie qu’ils sont rapidement
éjectés de leur véhicule et qu’ils sont forcés de suivre en courant sur
la chaussée, chacun d’entre eux étant accroché en file indienne aux
basques du précédent, puis traînant sur le sol comme un long
serpent oscillant. Le mouvant appendice abat les badauds comme des
quilles et s’enroule sur un poteau à un virage, bloquant la
progression du véhicule qui finit par défaire en force ce nœud de
policiers  ; enfin, à la suite d’un coup de frein, tous les flics
réintègrent leur abri. Billy se faufile à la fin du film entre deux
tramways et sa voiture ressort considérablement réduite en largeur
(gag repris par Laurel et Hardy dans Two Tars, 1928, à la suite du
croisement d’un train dans un tunnel).
19 Mais Billy Bevan n’était pas seulement l’homme des films-poursuites.
Ainsi que nous l’avons signalé, sa silhouette de prolétaire sans
complexe, sa démarche un peu raide, ses yeux ahuris lui
permettaient de figurer dans des films où la comédie se fondait
essentiellement cette fois sur une – voire plusieurs – idée de départ
profondément irréaliste, contrastant par sa fantaisie avec l’allure
bonhomme de notre héros. Dans Super-Hooper-Dyne Lizzies (1925),
Andy Clyde a mis au point un système de déplacement téléguidé des
voitures qui rend toute essence inutile. Le thème de l’inventeur
donne lieu comme toujours à une série de gags « mécaniques » très
réjouissants (le maître du genre étant sans conteste Charlie Bowers)
dont une étonnante voiture-biberons pour jeunes veaux  ! Dans ce
même film, citons un gag célèbre où l’on voit Billy en train de
pousser la voiture (en panne) de la fille de l’inventeur ; cette voiture
en pousse une autre qui, à son tour, en pousse une autre...
L’ensemble figurant une chenille serpentant dans les rues, sous
l’impulsion toujours plus essoufflée de Billy aveugle ; pour terminer,
notre Sisyphe, escaladant une pente raide, précipite
involontairement la longue queue des tacots tout au fond d’un ravin.
Dans Whispering Whiskers (1926), l’extravagance de la première partie
a poussé les auteurs à recourir au traditionnel artifice  : ce n’était
qu’un rêve, au cours duquel Billy Bevan et Andy Clyde, détectives à
la recherche d’un mystérieux rubis, se retrouvaient dans une
tumultueuse soirée chez un rajah. Ice Cold Cocos (1926) voit nos deux
lascars confrontés à un problème délicat  : livreurs de glace, ils
doivent grimper d’interminables escaliers pour satisfaire leur cliente
(Laurel et Hardy retrouveront avec The Music Box, 1932, le même
thème, le piano mécanique se substituant à la glace). Une fois
arrivés, les deux compères constatent naturellement que la glace a
fondu... Billy doit donc redescendre, la glacière sur le dos, remplir
celle-ci et la remonter non sans mal. Afin de réapprovisionner son
camion, il n’hésitera pas à découper le revêtement d’une patinoire. A
Sea Dog’s Tale (1926) se déroule dans l’île du roi Gumbo (A. Clyde)  :
Bevan est enlevé par la fille du roi (M. Hurlock), tombée amoureuse
de lui d’après sa photo. Passé un pittoresque banquet, il se voit
condamné à combattre les requins sacrés du royaume, ce qui amène,
au fond de la mer, une suite de séquences très surréalistes  : ainsi,
notre héros grattant une allumette jusqu’à mettre le feu aux fonds
sous-marins ; puis il réglera la circulation des poissons à la manière
d’un agent de police...
20 Lorsque Mack Sennett s’assagit et que, dans la foulée, la vis comica de
ses films s’émousse, Billy Bevan se range à son tour pour jouer les
bourgeois blasés. Son comique repose désormais sur les diverses
manifestations d’une agressivité dont il fait profiter son partenaire
Vernon Dent. Ainsi, dans Masked Mamas (1926), Billy, spécialiste de
cures de beauté, courtise une de ses clientes qui n’est autre que la
femme de son ancien ami (V. Dent). Il récidive dans Should
Sleepwalkers Marry  ? (1927) au titre évocateur puisqu’il agit sous
couvert d’une crise de somnambulisme. Moniteur de gymnastique
dans Cured in the Excitement (1927), il s’ingénie à ridiculiser V. Dent
venu soigner sa forme en compagnie de son épouse (M. Hurlock). The
Beach Club (1928) le montre en train d’embrasser la femme de son
éternel rival en présence de celui-ci. Il brise la montre de l’époux à
l’aide d’une boule de billard «  maladroitement  » expédiée, gratifie
son portrait d’une bedaine supplémentaire, etc. Et enfin, dans
Hubby’s Week-End (1928), Billy prend V. Dent en stop et le torture par
des farces d’un goût douteux, allant jusqu’à le laisser enlisé dans un
marécage avec sa voiture. Il s’aperçoit enfin que sa victime n’était
autre que son directeur...
21 L’acteur s’oriente de la sorte vers des comédies à caractère réaliste,
des intrigues sentimentales à base d’imbroglios amoureux dont Pink
Pajamas (1929) est le prototype  : Billy y flirte encore avec la femme
de son voisin. Le drame éclate à cause d’un pyjama livré par erreur...
Button My Back (1929), Don’t Get Jealous (1929) sont de la même veine.
22 Acteur-témoin du style Sennett en 1920 alors qu’il débutait (et au
moment où Mack Sennett était à son apogée), Billy Bevan a figuré en
bonne place au générique des plus extravagants et des meilleurs de
ses films. Mais il en a également suivi le déclin de trop près. Après
quelques années fulgurantes et funambulesques où triomphent
invention et fantaisie, ce sont bientôt les années 1928-1930 où les
comédies de Billy Bevan, comme si elles pressentaient l’arrivée du
parlant, s’enlisent dans un conformisme morose et bourgeois.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS METRAGES :

1916

23 Universal L-KO :
16.4 – The Double’s Troubles (2b) – I  : Alice Howell, Harry Coleman,
Richard Smith.
10.5 – The Great Smash (3b) – I : Dick Smith, Ray Griffith, Alice Howell.
B.B. joue le surveillant d’une centrale électrique.
11.6 – Phoney Teeth and False Friends (1b) – I  : Gene Rogers, Reggie
Morris.
28.6 – Pirates of the Mr (2b) – I  : Fatty Voss, Alice Howell, Phil
Dunham, Joe Moore. B.B. joue un barman.
19.7 – A Bold Bad Breeze (2b) – I : Billie Ritchie, Lucille Hutton.
25.7 – Lizzie’s Lingering Love (3b) – R  : Henry Lehrman – I  : Alice
Howell, Vatty Foss, Phil Dunham.
25.10 – A Rural Romance (2b) – I  : Lucille Hutton, Dick Smith, |.
Russell Powell.

1917

4.7 – Bombs and Bandits (2b) – R  : Vin Moore -Sc.  : A. Jaeschke – I  :


Sammy Burns, Vin Moore, Charles Inslee, Dolly Dimples.
3.9 – Backwards Sons and Forward Daughters (2b) – R : Phil Dunham – I :
Phil Dunham, Lucille Hutton
1.10 – High Class Nonsense (1b) – I : Lucille Hutton.
6.10 – Counting Out the Count (1b) – R : Phil Dunham – I : Phil Dunham,
Lucille Hutton. 29.10 – Even as Him and Her (2b) – R : Phil Dunham – I :
Phil Dunham, Lucille Hutton, Peggy Prevost.
21.11 – The Joy Riders (2b) – R : Phil Dunham et Frank Howard Clark –
I : Phil Dunham, Lucille Hutton, Bob McKenzie.
24 Fox-Sunshine Comedies :
9.12 – His Smashing Career (2b) – R : Henry Lehrman.

1918

25 Strand Comedies-Caulfied Photoplay Co. :


29.1 – Somebody’s Widow (1b) – R  : Sidney Scott – I  : Billy Rhodes,
Cullen Landis.
9.7 – His Disengagement Ring (1b) – R Sidney Scott – I  : Billy Rhodes,
Cullen Landis.
1.10- Keep Her Smiling ou Keep Smiling (Ib) – R  : Sidney Scott – I  :
Bobby Vernon, Elinor Field. Copie au National Film Archive
(Londres).

1919

26 Universal L-KO :
26.3-GymbellesandBoneheads (1b) – R : Noel M. Smith.
27 Universal-Century Comedies :
25.6 – Howling Lions and Circus Queens (2b) – R  : Vin Moore – I  : Dot
Farley.
28 Mack Sennett-Paramount :
3.8 – Treating’Em Rough (2b) – R  : Frederick W. Jackson – I  : Louise
Fazenda, «  Baldy  » Belmont, Pat Kelly, Ed. Kennedy, Ford Sterling,
Jack Ackroyd, le chien Teddy.
Sc.  : E. Kennedy fracture un coffre-fort  ; Teddy se lance à sa
poursuite et attrape le voleur. A la fin, B. Belmont et L. Fazenda se
marient. Petit rôle pour B.B.
31.8- Uncle Tom Without the Cabin (2b) [voir filmographie de B.
Turpin].Petit rôle pour B.B.
14. 9-A Lady’s Tailor (2b) [voir filmographie de B. Turpin].
26.10 – Salome vs Shenandoah (2b) [voir filmographie de B. Turpin].
Petit role pour B.B.
9.11 – The Last False Step (2b) – R  : F. Richard Jones – I  : Ford
Sterling, Phyllis Haver, Charlotte Minea u, Mildred June. Petit role
pour B.B.

1920

18.1 – The Star Boarder (2b) – R : lames Davis -I : Louise Fazenda, Billy
Armstrong, Bert Roach, Harriet Hammond, John Henry Jr., Baldy
Belmont, lames Davis, le chien Teddy.
Petit rôle pour B.B. : il est le complice de l’escroc B. Armstrong pour
kidnapper le fils de Bert Roach afin d’obtenir une rançon.
5.2 – Fresh front the City (2b) – R  : Walter Wright – I  : Ford Sterling,
Marie Prevost, Bert Roach, Gordon Lewis, Kalla Pasha, le chien
Teddy.
Petit rôle pour B.B.
5.3 – Dont Weaken (2b) – R : Malcolm St Clair – I : Ford Sterling, lames
Finlayson, Charles Murray, Fanny Kelly, Harriet Hammond. Petit rôle
pour B.B.
18.4 – The Gingham Girl (2b) – R : lames Davis -I : Louise Fazenda, Bert
Roach, Eva Thatcher, Billy Armstrong.
Petit rôle pour B.B.
23.5 – Let’Er Go (Qui va à la chasse) (2b) R  : lames Davis, I  : Louise
Fazenda, Bert Roach, Charlotte Mineau, Billy Armstrong, John Henry
Jr., Le chien Teddy.
«  Une des comédies les plus joyeuses de M. Sennett depuis le
mémorable Kitchen Lady. L. Fazenda n’a jamais été aussi séduisante
que dans ce film où elle associe son charme personnel à
l’extravagance d’un déguisement burlesque. L’intrigue n’a ici que
peu d’importance mais le déroulement de l’histoire, sans être
vulgaire ou immoral, fait éclater de rire... Dans une trame classique
romanesque, on a inséré une série de situations divertissantes ; l’une
des plus originales est celle où l’un des "gentilshommes en lutte"
tente de retenir la queue d’une vache qu’il est en train de traire en
l’attachant à ses propres bretelles : quand la vache a peur et décide
de s’enfuir, il est facile d’imaginer ce qui s’ensuit. Cette situation,
cependant, n’est que la conséquence d’un autre incident bouffon au
cours duquel deux chiens et leurs maîtres sont occupés à une partie
de colin-maillard. Celui qui a les yeux bandés se trouve sur la
trajectoire d’un vieille balançoire en mouvement et se voit précipité
sur plusieurs ruches d’abeilles  ! Sa course folle afin d’éviter les
piqûres provoque d’autres gags. Une vieille auto, deux chevaux
emportés dans une course impétueuse et conduits par un enfant, et
plusieurs personnes à vélo ou utilisant divers moyens de propulsion
prennent part à la poursuite. Autre incident divertissant et original :
L. Fazenda, en costume de bain parfaitement décent, est repêchée
dans un torrent par un jeune homme grâce à l’hameçon de sa canne à
pêche » (M.P.W., vol. 44, n° 11, 1920, p. 1504).
4.7 – The Quack Doctor (2b) – R : George Gray et Billy Bevan – I : Louise
Fazenda, Billy Armstrong, |ohn Henry Jr., Kalla Pasha, Dave
Anderson, Al Cooke, Gladys Ballard, Gordon Lewis.
(d.v.)
19.9 — It’s a Boy (2b) — R : Noël M. Smith – I : Louise Fazenda, Billy
Armstrong, John Henry Jr., Billy Armstrong, Dave Anderson, le chien
Teddy.
17.10 – My Goodness (2b) – R  : Erle C. Kenton – I  : Louise Fazenda,
lames Finlayson, Bert Roach, Fanny Kelly, Lige Crommie (Conley),
Garry O’Dell, le chien Teddy. «  C’est l’histoire divertissante d’un
couple de jeunes mariés, [...]. Une poursuite bien enlevée et une
succession rapide d’incidents amusants destinés à maintenir séparés
les deux jeunes mariés jusqu’à la fin composent une farce pure et
simple, pleine de numéros acrobatiques et de rebondissements
ingénieux. L’ingéniosité de Sennett semble être implacable et
garantit un bon divertissement. Le film ne prétend pas à autre chose
que d’être un "précieux non-sens"  » (M.P.W., vol. 46, n° 7, 1920, p.
980).
28.11 – A Fireside Brewer (Brasserie clandestine) (2b) – R  : Noël M.
Smith – I  : Louise Fazenda, James Finlayson, John Henry Jr., Eddie
Gribbon, Kathryn McGuire, le chien Teddy.
« Quand vous prenez de la bière-faite-chez-soi, buvez-là chez vous et
ne l’utilisez pas pour un pique-nique, là où des policiers
soupçonneux se montrent toujours prompts à fourrer leur nez dans
les affaires des autres. Cette comédie irrésistiblement burlesque de
Sennett concerne les difficultés cocasses d’un buveur de bière-faite-
chez-soi à l’occasion du pique-nique déjà mentionné, avec en
supplément, pour faire bonne mesure, un mari jaloux, une épouse
trompée, un enfant, un chien intelligent et les belles «  Bathing
Beauties  ». L. Fazenda et B.B. sont les travailleurs les plus
infatigables de l’équipe Sennett, cette usine à gags, et ne laissent
jamais faiblir l’action » (M.P.W., vol. 47, n° 4, 1920, p. 508).
26.12 – Bungalow Troubles (Un locataire ahurissant) (2b) – R  : Albert
Austin – I  : Louise Fazenda, lames Finlayson, John Henry Jr., Al
Cooke, «  alla Pasha, Eddie Gribbon, Dot Farley, Jack Richardson.
« Une épouse qui organise une surprise-partie pour l’anniversaire de
son mari devrait toujours avoir à l’esprit les malheurs qui peuvent
s’abattre sur sa propre tête [...]. Ceci est le thème du film. La
réception se déroule calmement lorsque arrive, non invité, un
indésirable accompagné de trois filles superbes, les populaires
Bathing Beauties de Sennett. Les maris enflammés se mettent à leur
faire la cour, suscitant la jalousie de leurs épouses, et provoquent
une succession de malheurs. L’équipe habituelle d’acteurs, dans des
tenues étranges, est emmenée par L. Fazenda  » (M.P.W., vol. 47, n°
8,1920, p. 1079).

1921

9.1 – Dabbling in Art (2b) – R  : Erle C. Kenton – I  : Goerge O’Hara,


Marie Prevost, Harriet Hammond, lack Richardson, Al Cooke. Petit
rôle pour B.B.
24.4 – Away from the Steerage ou Astray from the Steerage (2b) – R : Frank
Powell – I  : Louise Fazenda, John Henry Jr., Eddie Gribbon, Lige
Crommie, Dot Farley.
Thème du film  : les tracasseries policières et administratives
auxquelles sont soumis les immigrés aux États-Unis.
Copie au musée d’Art moderne (New York).
29 Films Sennett-Associate Producers :
6.3 – Made in the Kitchen (2b) – R : Noël M. Smith – I : Louise Fazenda,
Kathryn McGuire, John Henry Jr., Eddie Gribbon.
22.5 – Home Talent (2b) [voir filmographie de B. Turpin p. 54].
17.7 – Love’s Outcast (2b) [voir filmographie de B. Turpin p. 113].
Petit rôle pour B.B. : un client d’un bar.
15.9 – Love and Doughnuts (Amour et pâtisserie) (2b) [voir
filmographie de B. Turpin p. 113).
12.12 – Be Reasonable (2b) – R : Roy Del Ruth – I : Mildred lune, Eddie
Gribbon, Ethel Teare, Bobby Dunn, Kewpie Morgan, Al Cooke.
Sc.  : Un grand-père invalide et son infirmière sur une plage. Le
vieillard irascible se querelle avec un grand gaillard (H. Gribbon) qui
courtise sa (  ?) fille. Il le poursuit dans une cabine de bains qui se
démolit sous les coups répétés du grand-père. B.B., qui passe par là,
est aussi victime de cette colère. Sur la plage, B.B. se fait piquer les
fesses par un ramasseur de papiers. Puis il se cache dans le sable et, à
l’aide d’un périscope, surveille les baigneuses. Il jette son dévolu sur
M. June qui se baigne avec son chien. Ce dernier va se noyer et, pour
le sauver, H. Gribbon se précipite dans les flots à vélo, tandis que
B.B. plonge et se plante dans le sable. On retrouve B.B., un coussin
fixé à chaque pied, en train de cambrioler une jeune femme. Celle-ci
alerte les policiersr qui débarquent. Une longue et classique
poursuite commence...
Copie super 8 d’origine inconnue. (d.v.)
26.12 – By Heck (2b) – R  : Roy Del Ruth-I  : Mildred June, Kewpie
Morgan, Ford West, Dot Farley.
«  Une des meilleures comédies produites par M. Sennett... Elle a
provoqué sur le public des convulsions de rire... Le burlesque est
entretenu par de nombreux traits d’humour authentique, les
personnages sont très bien campés, et le film progresse sur un
rythme rapide, ponctué par une série de rebondissements capables
d’engendrer des trouvailles. Ainsi peut-on voir un ouvrier agricole
aux prises avec une pompe à eau qui lance des jets d’eau de longueur
variable. Autre trouvaille  : un costaud fait chanceler la maison sous
les secousses vigoureuses de son extenseur. C’est un poème  !  »
(M.P.W., vol. 54, n° 3, 1922, p. 322).
1922

30 Mack Sennett-Associate Producers First National :


9.1 – Bright Eyes (Le regard fascinateur) (2b) [voir filmographie de B.
Turpin p. 114]. B.B. joue un petit rôle (un maître d’hôtel) dans cette
comédie dont la vedette est Ben Turpin. (d.v.)
13.2 – The Duck Hunter (La chasse au canard ou Une histoire de
canards) (2b) – R : Roy Del Ruth – I : Mildred lune, Kewpie Morgan,
Irene Lentz, le chien Teddy. Copie au Musée d’Art Moderne (New-
York).
12.3 – On Patrol (En quatrième vitesse) (2b) R  : Roy Del Ruth, I  :
Mildred June, Kewpie Morgan, Fanny Kelly, Kalla Pasha, Jim Donnely.
9.5 – Gymnasium Jim (2b) – R  : Roy Del Ruth – I  : Mildred June,
Wayland Trask, Kewpie Morgan, Marvin Loback, Al Cooke.
Sc. : B.B. tient un garage où il bricole beaucoup ; son copain ronfle :
il lui fait souffler dans les pneus pendant son sommeil. Sa femme (M.
June) l’appelle car il y a une fuite d’eau dans sa maison. Le tapis
flotte, B.B. plonge dessus et est englouti. Une fois les dégâts réparés,
B.B. reçoit un chèque pour l’invention d’un klaxon silencieux. Deux
gros malfrats veulent lui voler cet argent. L’un d’eux, boxeur, lui
propose de jouer cet argent dans un match avec lui. B.B. accepte et
s’entraîne dans une salle sous les yeux admiratifs de trois jolies filles
dont M. |une. Acrobaties burlesques diverses : il plonge dans un petit
baquet plein d’eau où il disparaît complètement, joue avec un
punching-ball, tape sur un énorme ballon avec une telle énergie que
le voisin voit son lit faire des bonds en avant. Arrive le combat : B.B.
danse, virevolte et évite les coups. L’un des bandits part avec
l’argent. B.B., éjecté du ring, se lance à sa poursuite en voiture, puis
en locomotive dans le plus pur style Sennett. Un gag désormais
classique : d’une guérite minuscule, B.B. sort une belle voiture pour
se lancer à la poursuite du méchant, qui sera finalement rejoint.
Catalogues Morcraft (incomplet, 1b) et United Artists sous le titre
Honest Horace (incomplet 1b, mais contenant des extraits différents).
[d.v.]
17.6 Ma and Pa ou Oh ! Daddy ! (Ah, la belle famille !) – (2b) R : Roy Del
Ruth – I : Mildred lune, lames Finlayson, Kewpie Morgan, Dot Farley,
Kalla Pasha, Marvin Loback, le chien Teddy.
Sc. : Cinq ans après son mariage avec Mildred lune, on retrouve B.B.
en train de laver ses enfants et de les suspendre à un fil pour les faire
sécher. Le chien tourne l’essoreuse. Les enfants sont espiègles  : l’un
d’eux rentre avec le chien dans le four de la cuisinière, B.B. le suit et
y disparaît entièrement. J. Finlayson, rival malheureux, revient à
l’assaut de la jeune maman en lui promettant une vie facile. La jeune
femme projette J. Finlayson à travers la cloison et la défonce
complètement. B.B., du même côté, s’obstine longuement à chercher
la clef de la porte alors que la cloison n’existe plus. Finlayson est
finalement expulsé. B.B. gagne sa vie en posant des papiers peints
mais la scène l’attire. Il tapisse l’appartement d’une actrice qui lui a
promis un rôle, mais il est si troublé par cette perspective qu’il
recouvre portes et fenêtres. Chassé par le mari de l’actrice, B.B. va au
théâtre réclamer sans succès son rôle. Il entreprend alors un
systématique sabotage de la représentation.
Catalogue Film Office sous le titre A », la belle famille ! (incomplet 1b,
ne contient que la première partie du film).
2.9 – (?) Bow Wow (Ouah Ouah) (2b) – R : Fred W. Jackman – I : Louise
Fazenda, John Henry Jr, le chien Teddy, Jonnhy Rand, Andy Clyde,
Kewpie Morgan.
« Teddy joue un rôle important dans cette comédie rurale aux côtés
d’un astucieux citadin, d’une jeune fille de la campagne et de son
fidèle amoureux. Naturellement, Teddy ne manque pas d’occupation
dans ce film et accomplit quelques exploits intelligents. Il y a encore
des scènes avec d’autres animaux : une chèvre, un cochon, un jeune
âne, le chat de M. Sennett et un poussin. C’est un film divertissant
qui suscitera beaucoup de rires et satisfera le public moyen, mais il
ne semble pas aussi dynamique que les comédies précédentes  »
(M.P.W., vol. 59, n° 6, 1922, p. 576).
Petit rôle possible pour B.B.
23.9 – When Summer Comes (Jeux d’été) (2b) – R  : Roy Del Ruth – I  :
Mildred June, lames Finlayson, George Cooper, Dot Farley, Billy
Armstrong, Kewpie Morgan, Gordon Lewis, Edgar Blues Washington,
Tiny Ward.
«  Une chasse au lion dans un hôtel. Un ours et un petit chat se
caressent. Utilisation du “split screen” pour les scènes avec les lions
7 . »

Copie au musée d’Art moderne (New York).

1923

31 Mack Sennett-Pathé :
10.7 – Down to the Sea in Shoes (2b) – R : Del Lord – I : Alberta Vaughn,
Sunshine Hart, Jack Cooper, Harry Gribbon.
12.8 Nip and Tuck (Un vrai chien de pique) (2b) – R : Roy Del Ruth – I :
Harry Gribbon, Kewpie Morgan, Alberta Vaughan, Mildred June, le
chien Cameo.
Sc. : B.B. est marin et ses prétendues aventures à la pêche aux perles
sont aussi truquées que son jeu au poker  : il ne manque à Harry
Gribbon qu’un as pour avoir une quinte flush ; Cameo observe, donne
des tuyaux à son maître B.B. et enlève l’as de rechange que Gribbon
avait dans sa chaussure pour le remplacer par le 3 de trèfle  ; B.B.
gagne donc la partie. Une bagarre se déclenche avec Gribbon, K.
Morgan et B.B. Le chien va chercher les policiers qui arrivent en
voiture et une poursuite commence ; elle se termine sur la piste d’un
stade. L’argent du jeu est sauvé in extremis de la noyade par Cameo
qui va porter les billets à l’Armée du Salut. Un extrait important
figure dans La Grande Époque (1957) de Robert Youngston.
4.11 – One Cylinder Love (De plus Ford en plus Ford) – (2b) R : Del Lord
– I : Madeline Hurlock, Harry Gribbon, Charlotte Mineau, Dot Farley,
Eugenia Gilbert.
«  Un mélange de divertissements qui manque un peu d’unité mais
amuse par instants, avec quelques incidents d’importance qui
provoqueront probablement de nombreux rires. Les Bathing
Beauties, des vols d’amateurs en aéroplanes et un ours dressé
fournissent une certaine dose d’action bien enlevée  » (M.P.W., vol.
65, n° 1, 1923, p. 164).
30.12 – Inbab the Sailor (Inbab le marin) (2b) – R : Erle C. Kenton – I :
Kalla Pasha, Harry Gribbon, Madeline Hurlock, Fred Spencer. «  Un
gardien de phare a conquis l’amour d’une jolie sirène qu’il évoque
selon son bon plaisir. Deux gardiens, qui viennent l’assister dans ses
fonctions, essayent de lui ravir les bonnes grâces de la fille de l’onde.
Pugilats, poursuites, acrobaties, enfin tout le cortège des exercices
consacrés du cinéma américain  » (C.C., 4/3/1925). «  Des marins
malades d’amour et une très belle vamp provoquent de nombreux
désordres dans cette comédie. La vamp fréquente un phare et les
luttes entre le chef et ses hommes, tous amoureux d’elle, sont aussi
nombreuses que furieuses. C’est une bonne comédie slapstick avec
une séduisante vedette » (M.P.W., vol. 65, n° 9,1923, p. 838).
Copie au National Film Archive (Londres).

1924

27.1 – One Spooky Night (2b) – R  : Del Lord – I  : Harry Gribbon, Kalla
Pasha, Madeline Hurlock, Andy Clyde, Billy Armstrong. «  B.B.
apparaît ici dans le rôle d’un paysan qui se rend à la ville et se prend
d’amitié pour deux escrocs  ; ces derniers arrivent ensuite d’une
manière impromptue à l’endroit où il habite et tentent d’escroquer
son père. L’action conduit finalement à une maison où tous les
personnages se sont réfugiés pour fuir un orage : par suite des effets
du vent et des mouvements des oiseaux et des animaux, des
fantômes semblent apparaître. De nombreuses scènes étranges créent
des situations divertissantes. Rien de particulièrement
caractéristique ou d’original dans cette comédie où l’action paraît
parfois un peu désordonnée » (M.P.W., vol. 66, n° 4, 1924, p. 322).
30.3 – The Hollywood Kid (Un gosse à Hollywood) (2b) – R  : Roy Del
Ruth – I : Charles Murray, Louise Carver, Vernon Dent, Jack Cooper,
Andy Clyde, Jackie Lucas.
Petit rôle pour B.B.
Catalogue Film Office (d.v.)
3.8 – Romeo and Juliet (2b) [voir filmographie de B. Turpin p. 117].
Petit rôle pour B.B.
10.8 – Wall Street Blues (Finances, finances) (2b) – R : Del Lord – I : Sid
Smith, John J. Richardson, Natalie Kingston, Andy Clyde, Edgar
Kennedy, Barbara Pierce, Vernon Dent.
Sc.  : B.B., employé comme homme à tout faire dans un cabinet
financier, passe l’aspirateur qui avale les bas de la secrétaire, puis
tond le petit chien d’une cliente. B.B. recouvre l’animal avec le
manchon de fourrure de sa patronne, mais J. Richardson, un client
louche qu’accompagne N. Kingston, y met le feu et le petit chien
disparaît en fumée. B.B. le remplace par le chien à roulette d’une
fillette. Le caissier (S. Smith) explique par un dessin (jolie scène de
dessin animé) à N. Kingston que son ami est dangereux. Des
gangsters débarquent (parmi eux E. Kennedy) pour un hold-up et S.
Smith parvient à les faire arrêter à la grande satisfaction du banquier
(A. Clyde). Au cours du hold-up, J.J. Richardson passe par la fenêtre
et, après une série d’acrobaties, se retrouve dans la rue. Plus tard,
B.B. circule avec un véritable arsenal sur le dos. Avec la secrétaire ils
matraquent deux "suspects" qui sont en réalité de respectables
clients. Le patron a des ennuis d’argent et veut s’empoisonner. Pour
le tirer de là, B.B. et S. Smith agissent  : le premier dérobe un
document important (  ?) à un escroc obèse et l’accroche à la queue
d’un chien. C’est le début d’une longue poursuite  : en voiture
d’abord avec d’extraordinaires exercices d’équilibre sur le bord
d’une falaise, en bateau, puis en avion. B.B. est déposé, par la voie
des airs, sur un paquebot où un faux pasteur (S. Smith) marie l’autre
méchant (I). Richardson) avec N. Kingston. Le vilain est projeté dans
la mer où un narval l’embroche et l’emporte au large, (d.v.)
24.8 – East of the Water Plug (2b) – R : Frank Martin -I : Ralph Graves,
Alice Day, Vernon Dent, Andy Clyde, Elsie Tarron.
7.9 – Lizzies of the Field (La course endiablée ou Le grand jour est
arrivé) (2b) – R : Del Lord – I : Sid Smith, Jack Lloyd, Barbara Pierce,
John J. Richardson, Andy Clyde, Tiny Ward.
Sc. : Une course d’auto va avoir lieu avec 25 000 dollars de prix. B.B.,
mécano au garage des « Black Cats », prépare sa 40 HP Snoozenberg :
une voiture-lit qu’il conduit couché avec son fameux bonnet de nuit
sur le crâne. Mais ce n’est qu’un rêve... et il se retrouve dans son
garage. J. Lloyd, son patron avare, l’admoneste. Polly (B. Pierce), la
fille de ce dernier, est amoureuse de S. Smith, l’autre employé du
garage. J.J. Richardson, propriétaire du garage rival («  Red Dogs  »),
enlève la jeune fille dans sa voiture, mais Polly ne se laisse pas faire.
Les deux garages sont situés de part et d’autre de la grand-rue et se
disputent les clients très brutalement  : la voiture de l’un d’eux,
soumise à des tractions opposées, s’allonge... Enfin, la course  : B.B.
part en emportant la tour de contrôle. Les deux commissaires seront
déposés sur un pont de chemin de fer. B.B. a un vélo de secours sur
sa voiture et l’utilise pour rattraper un pneu qui a quitté sa roue et a
pris les devants. Pour arrêter la voiture de Richardson, des rivaux
obstruent la route avec un énorme tronc d’arbre : une fois le bolide
passé, ils ont dans les bras une pile de bûches bien calibrées. Tous les
coups sont permis  : on dévie la route et on envoie les voitures au
massacre. B.B. met un bâton de dynamite dans son réservoir  ; la
voiture dopée saute les obstacles et arrive première. Hélas, il y a eu
un faux départ et la course est à refaire !
Divers extraits en super-8 sous les titres : Stepping on the Cas et Crazy
Car Races, (d.v.)
14.9 – Three Foolish Weefe (2b) [voir filmographie de B. Turpin p.
118].
Petit rôle pour B.B.
21.9 — Little Robinson Corkscrew (2b) – R  : Ralph Cedar – I  : Ralph
Graves, Alice Day, Andy Clyde, Vernon Dent, Charlotte Mineau,
Thelma Hill, Kalla Pasha.
5.10 – Wandering Waistlines (2b) – R : Ralph Cedar – I : Sid Smith, Andy
Clyde, Kalla Pasha, Madeline Hurlock, Barbara Pierce. 31.10- Movie
Fans (2b) – R  : Erle C. Kenton – I  : Gordon Lewis, Lige Crommie
(Conley), Charlotte Mineau, Eva Thatcher, Mildred |une, Harriet
Hammond, Charles Murray, Ford Sterling, Kalla Pasha.
2.11 – Galloping Bungalows (Le bungalow galopant ou Réunis par la
moustache) (2b) – R  : Del Lord – I  : John J. Richardson, Sid Smith,
Andy Clyde, Natalie Kinston, Sunshine Hart, Margaret Oliver.
Sc.  : Une riche mais peu avenante héritière veut épouser l’homme
qui a la plus belle moustache. B.B. est choisi parmi les nombreux
prétendants. Il achète un bungalow démontable qu’il installe sur une
plage (à rapprocher de Оnе Week de B. Keaton). Le vendeur astucieux,
grâce à un compère, fait pousser dans la minute un arbre chargé de
fruits sur l’emplacement choisi. Le bungalow se révèle assez instable.
Un mur se couche et le souffle déshabille toute la bande des Bathing
Beauties. Ces dernières aident B.B. à consolider son «  home  » en
plantant quelques clous. Un coup de marteau malheureux et le doigt
de B.B. enfle. Il veut le rafraîchir dans la mer et un énorme crabe s’y
accroche. Le crabe va échouer dans le dos de Mme B.B. Un rival
enlève cette dernière en attelant le bungalow à deux chevaux.
Poursuite d’anthologie qui dure toute la deuxième bobine  : B.B. en
voiture de pompiers finira par sauver son épouse. Un gag parmi bien
d’autres  : une marchande de journaux galope derrière la voiture de
pompiers avec son kiosque à roulettes en flammes, réclamant qu’on
lui éteigne son feu.
Catalogues Film Office et Connaissance du Cinéma. (d.v.)
16.11 – Love’s Sweet Piffle (2b) – R : Ed Kennedy, Sc. : Hal Conklin et
Jefferson Moffitt – 1  : Ralph Graves, Thelma Hill, Vernon Dent, Tiny
Ward, Yorke Sherwood, Marvin Loback.
30.11 – The Cannon Ball Express (Le train de 2 heures) (2b) – R  : Del
Lord, Sc.  : Felix Adler – I  : Sid Smith, Bud Ross, Andy Clyde,
Madeline Hurlock, John J. Richardson, Leo Sulky.
«  C’est peut-être la meilleure comédie de M. Sennett depuis ces
temps derniers. Elle se déroule dans les milieux du chemin de fer
avec B.B. chef bagagiste, B. Ross président de la compagnie, A. Clyde
chef de gare, J. J. Richardson principal actionnaire et M. Hurlock, sa
secrétaire. La meilleure source de comique a pour origine la rivalité
entre président et actionnaire et elle se concrétise par une course
entre un train pathétique et l’autobus de Richardson. Naturellement,
il y a des obstacles déloyaux aux croisements, mais le méchant en
prend pour son compte. La vue du train asthmatique suffit à elle
seule à faire tordre de rire le public et les gags imaginés au sujet de
ce train possèdent un maximum d’efficacité. Del Lord donne là un
exemple d’excellente mise en scène  » (M.P.W., vol. 71, n°5, 1924, p.
452).
14.12 – Off His Trolley (Amour et transports) (2b) – R : Edward Cline –
I : Ralph Graves, Alice Day, Marvin Lobach, Natalie Kingston.
Petit rôle de policier pour B.B. dans cette comédie sentimentale dont
les héros sont un contrôleur de tramway (R. Graves) et une danseuse
(A. Day). (d.v.)

1925

25.1 – Honeymoon Hardship (Une lune de miel agitée ou Pique-nique


chez l’oncle Oscar) (2b) – R  : Ralph Cedar, Sc.  : Tay Garnett et
Jefferson Moffitt – I  : Raymond McKee, Alice Day, Sunshine Hart,
Vernon Dent, Barney Helium, Herman White.
Sc.  : Oscar (B.B.) emmène sa nièce et son neveu (McKee) dans sa
vieille voiture. La route est dangereuse et escarpée et B.B. inquiète
ses passagers par sa décontraction. Un camion lui barre la route et il
redescend la côte en marche arrière, puis décide de couper
directement par le ravin. Il se met à pleuvoir et la voiture tombe en
panne d’essence  : McKee est mobilisé pour pousser dans la boue.
Arrivé à la maison, la grosse tante les accueille et tout le monde va se
coucher. B.B. et McKee dorment dans le même lit, mais auparavant,
Oscar fait sa gymnastique toutes fenêtres ouvertes  ; quand il fléchit
sur ses jambes, son bonnet de nuit se dresse verticalement. Les deux
femmes dorment ensemble et la grosse tante écrase la jeune femme.
Arrivée de l’oncle Eusèbe (V. Dent) |et de ses trois enfants] qui va
partager le lit avec B.B. et son neveu. Eusèbe est nerveux et un peu
somnambule  : il sort un revolver pendant son sommeil et menace
McKee qui met B.B. à sa place. Un bruit et Eusèbe tire : B.B. est noirci
par la fumée. Le lendemain, après un petit déjeuner agité, tout le
monde part en promenade et grimpe sur la vieille Ford qui s’enfonce
jusqu’aux moyeux. La voiture parvient quand même à démarrer, puis
tombe en panne. La tante pêche et la nièce se baigne. La voiture est
remorquée par deux ânes, mais, dans une montée, Eusèbe doit
descendre pour pousser. Un bélier le propulse, puis encastre sa tête
dans la malle arrière cependant que la voiture file... La nièce,
protégée par un tonneau, est attaquée par une vache et c’est la
poursuite classique : la voiture longe une voie ferrée avec un train en
marche tandis que, de l’autre côté, la nièce continue à fuir les cornes
du bovidé. McKee monte dans le train et parvient à enlever sa jeune
femme.
Catalogue Pathé-Baby 9,5 (2b).
21.3 – Giddap ! (2b) – R : Del Lord, Sc. : Felix Adler et Jefferson Moffitt
– I  : Andy Clyde, Helen Mehrmann, Yorke Sherwood, Kathryn
McGuire, Madeline Hurlock, Louise Carver, Elsie Tarron, Harry
Langdon ( ?).
Sc. : Un gros bourgeois, qui a un œil au beurre noir, s’inspirant d’un
fait divers lu dans le journal, raconte à sa femme qu’il s’est blessé en
sauvant un bébé sur le point de se faire écraser par un cheval
emballé (flash-back). B.B. arrive à son tour avec un œil poché et
raconte la même histoire (nouveau flash-back), mais avec trois bébés
et trois chevaux... Les épouses respectives semblent y croire. Un
notable les décore, mais comme il lutine une serveuse derrière un
rideau, il sort avec les deux yeux pochés. Il raconte alors la même
histoire, mais avec des tas de bébés... et se décore lui-même. On
retrouve B.B. et son gros ami dans un match de polo dont l’arbitre
est Andy Clyde. La balle est remplacée par un melon et c’est l’arbitre
qui est la victime. A la fin, tous les joueurs sur leurs poneys galopent
sur une route à la poursuite de la balle, évitant les voitures. La balle
saute sur divers véhicules, passe dans la salle à manger d’une
paisible maison, toujours suivie par la horde qui dévaste tout sur son
passage. Cette poursuite destructrice se termine lorsque la balle
revient sur le terrain de polo dans les mains de B.B. Une ruade de
son poney le projette dans les airs jusque dans les buts : le match est
gagné !
Catalogue Collectors Club (incomplet, 1b). Copie complète aux
Archives nationales du film australien (Camberra).
18.4 – The Lions Whiskers (2b) – R  : Del Lord – I  : Madeline Hurlock,
Sunshine Hart, John I. Richardson, Andy Clyde, Sid Smith ( ?), Louise
Carver, Elsie Tarron.
Sc. : B.B. est marié à une vedette de cinéma (M. Hurlock) ; il joue un
petit rôle (chauffeur de taxi) dans un film et, par sa maladresse,
propulse le metteur en scène (A. Clyde) et l’opérateur (S. Smith) au-
dessus du vide sur un gratte-ciel. Une grosse dame (la belle-mère de
B.B. ?), par sa vigoureuse intervention, catapulte Andy sur le taxi qui
abrite les deux vedettes (M. Hurlock et J.J. Richardson). B.B. est
jaloux  : il surveille, par le trou de la serrure, sa femme et son
partenaire dans leur loge et croit voir les deux comédiens dans des
situations compromettantes. Il fait irruption dans la pièce, après une
courte bagarre, tombe par la fenêtre du building, fait quelques
acrobaties et atterrit sur le dos de la grosse dame. Celle-ci le
poursuit et il se barricade dans une pièce où sont enfermés plusieurs
lions. B.B. prend la fuite avec les animaux à ses trousses. Cependant,
J.J. Richardson et M. Hurlock tournent  : un lion échappé affole
Richardson et se couche sur la traîne de la robe de M. Hurlock qui
remorque ainsi le fauve, puis la robe se déchire et la dame reste en
combinaison. B.B. débarque, les lions à ses basques, et se sauve en
voiture avec sa femme, sa belle-mère, tandis qu’un lion réussit à
pénétrer dans le véhicule. Il en résulte une bataille agitée entre le
lion et la belle-mère : c’est cette dernière qui a le dessus !
Version incomplète (1b) en super-8 sous le titre Man’s Eater at Large.
(d.v.)
17.5 – Skinners in Silk (Sachez pêcher) (2b) – R : Del Lord – I : Thelma
Parr, Natalie Kingston, Kewpie Morgan, Jack Richardson, Bobby
Dunn.
«  Une comédie slapstick de première catégorie avec la belle et
séduisante Thelma Parr. Alors que les comédies de M. Sennett se
révèlent très populaires, celle-ci obtiendra sans doute un
remarquable succès. Un rythme soutenu est maintenu du début
jusqu’à la fin. La scène du cabaret, où une ballerine sur une
balançoire tombe dans une marmite de potage et donne le signal
d’un gigantesque barbouillage des clients au moyen de plats de
confiseries, est révélatrice des expédients utilisés pour déclencher le
rire. Une autre scène montre une grosse dame qui reçoit une tarte
chaude sur la figure. La comédie se poursuit avec l’histoire de deux
courtiers sur le point de faire faillite et qui se retrouvent capitalistes
quand leurs actions qui étaient estimées sans valeur grimpent
subitement sur le marché. B.B. profite des nombreuses occasions qui
lui sont offertes pour se prêter à des extravagances à faire dresser les
cheveux : il passe à travers un mur de briques avec une moto et reste
suspendu dans le vide à une corde tendue entre deux immeubles  »
(M.P.W., vol. 74, n° 3,1925, p. 317).
14.6 – Super-Hooper-Dyne Lizzies (Oscar inventeur ou Oscar est
ingénieux ou L’ingénieur ingénieux) (2b) – R  : Del Lord, Sc.  : Frank
Capra et Jefferson Moffitt – I  : Andy Clyde, Lillian Knight, John J.
Richardson, lames Donnelly, Vernon Dent, Leo Sulky.
Sc.  : A. Clyde assisté de B.B. est inventeur  : il met au point un
système de téléguidage pour les voitures qui permet de consommer
très peu d’essence. B.B. va dépanner la fille du patron. Il pousse la
voiture qui, à son tour, en pousse une autre, puis une autre... Enfin,
tout un train de voitures serpente dans les rues avec B.B. toujours en
plein effort, créant un bel embouteillage. Les voitures finissent par
choir une à une dans un ravin. Toutes les autos s’équipent du
téléguidage, mais le système n’est pas au point et elles circulent
soudain sans chauffeur et provoquent de nombreuses catastrophes.
Le distributeur d’essence (J.J. Richardson) est ruiné. Il veut saboter
l’installation d’A. Clyde, tandis que des commanditaires lui achètent
ses brevets et apprécient sa voiture-biberon pour veaux. A. Clyde fête
son succès dans une soirée masquée avec de jolies filles tandis que
B.B. garde le laboratoire. J.J. Richardson, aidé par un Noir, passe à
l’attaque, mais ils sont tous deux mis en fuite par A. Clyde et ses
amis costumés en démons. B.B. se marie avec la fille de l’inventeur.
Un gag surréaliste  : le Noir, au comble de la frayeur à la vue d’un
homme costumé en squelette, se dissout littéralement en un tas de
poudre... noire.
Catalogues Pathé et Blackhawk. (d.v.)
19.7 – Sneezing Beezers  ! (Amour et piqûres d’abeille) (2b) – R  : Del
Lord, – I : Andy Clyde, John J. Richardson, Madeline Hurlock, Kewpie
Morgan, Leo Sulky, Bobby Dunn.
9.8 – The Iron Nag (Dans un fauteuil) (2b) – R  : Del Lord – I  : Ruth
Taylord, Andy Clyde, Sunshine Hart, John J. Richardson, Leo Sulky,
Joe Young.
Sc. : Andy Clyde est un traditionnel colonel du Kentucky, menacé de
ruine et complètement à la merci d’un louche individu s’il ne réussit
pas à gagner la course. B.B. est le jockey du fameux cheval, mais il a
des ennuis avec la police et se trouve emprisonné avec son cheval. Ils
s’échappent, se précipitent sur la piste et gagnent la course. Un
excellent gag  : un chien, attaché à la chaise roulante d’une vieille
dame, se lance à la poursuite d’un chat, entraînant avec lui la
malheureuse. B.B. et A. Clyde courent derrière cet étrange attelage,
tandis que la police est aux trousses de B.B. Ce dernier lance un lasso
pour attraper la chaise roulante mais ne capture que la veille dame
qui s’envole dans les airs pendant que la poursuite continue.
Catalogue Film Classic Exchange, (d.v.)
30.8 – Butter Fingers (Le roi du base-ball) (2b) – R  : Del Lord – Sc.  :
Jefferson Moffitt – I  : Andy Clyde, Ruth Taylor, Madeline Hurlock,
Kewpie Morgan, George Harris. Sc.  : B.B., joueur de base-ball, est
fiancé à une jeune fille (R. Taylor) dont le père, très riche, s’occupe
aussi de ce sport. K. Morgan est payé pour perdre la partie. Scènes de
jalousie lorsque B.B. danse avec la fiancée (M. Hurlock) de K. Morgan.
Celle-ci prépare un bain, B.B. et K. Morgan se retrouveront dans la
baignoire. Le match commence  : B.B. cache dans sa main un
accessoire muni de pointes pour mieux attraper les balles. Pendant
ce temps, M. Hurlock laisse tomber une lettre compromettante que
ramasse R. Taylor. Poursuite entre les deux femmes  : la fiancée de
Billy en voiture et M. Hurlock en carriole tirée par un cheval. Le
chien les accompagne, d’abord par ses propres moyens, puis sur un
cheval. Tout le monde se retrouve au stade.
Catalogue Connaissance du cinéma. (d.v.)
11.10 – Over There-Abouts (2b) – R  : Arthur Rosson – Sc.  : Jefferson
Moffitt – I  : Andy Clyde, Madeline Hurlock, Ernest Wood, Sunshine
Hart, Barney Helium, Pat Harmon.
13.12 – From Rags to Britches (Couturiers d’occasion ou Une succession
embrouillée) (2b) – R : Del Lord – Sc. : Del Lord et Jefferson Moffitt –
I  : Andy Clyde, Madeline Hurlock, Kewpie Morgan, Louise Carver,
Sunshine Hart, Leo Sulky, Bobby Dunn, James Donnelly.
Sc. : B.B. est cocher de fiacre. Juché sur son perchoir et détournant la
tête, il ne voit pas une banderole qui est tendue au travers de la rue
et y reste accroché. B.B. et M. Hurlock héritent d’un grand magasin
de modes à la condition qu’ils ne soient pas mariés. Hélas, le très
gourmand B.B. vient de convoler avec une forte personne (Sunshine
Hart), apparemment bonne cuisinière, qui est sa logeuse tandis que
M. Hurlock s’est mariée avec le gros K. Morgan. Les deux intéressés
cachent leur mariage et prennent possession du magasin. La femme
de B.B. se fait engager comme femme de ménage tandis que le mari
de M. Hurlock est employé comme concierge afin de surveiller leurs
époux respectifs. Les clientes arrivent pour assister à une
présentation de modes. Une tondeuse à gazon passée par erreur rase
la moquette. Pour réparer les dégâts, B.B. y colle des poils de
remplacement. L. Carver, première cliente, voit ses pieds couverts de
poils et, après une chute, se transforme en femme à barbe. Au cours
du défilé de mannequins, le plateau tournant s’emballe et projette M.
Hurlock sur les spectateurs. Pagaïe générale. Tout s’arrange à la fin
car le notaire avait mal lu le testament : il fallait au contraire que les
héritiers soient mariés  ! Parodie de From Rag to Riches (1922) de
Wallace Worsley.
Catalogues Franfilmdis et Film-Office (incomplet, 1b).

1926

24.1 – Whispering Whispers (Le rêve de Billy) (2b) – R : Del Lord – Sc. :
Vernon Smith et Jefferson Moffitt – I : Andy Clyde, Madeline Hurlock,
Kewpie Morgan, Billy Gilbert, Tiny Ward.
Sc. : B.B. et A. Clyde sont embauchés par un détective. Ils repeignent
son antichambre. B.B. singe son patron à l’aide d’une fausse barbe. Il
affole A. Clyde qui balaye le tapis avec un telle énergie qu’il le
transperce. Un rajah leur demande de retrouver un rubis dans une
villa. Après avoir exploré le plancher et crevé la canalisation d’eau,
ils s’adressent à une voyante (M. Hurlock), complice du rajah. La
voyante les invite à une soirée très mouvementée  : tout le monde y
cherche le rubis. Un curieux gag  : un tableau de la chambre de nos
deux héros représente un portrait  ; B.B. et les complices du rajah
dans la chambre voisine percent le mur, pensant que le rubis est
caché derrière le tableau ; l’un d’eux passe une main dans le trou et
en fouillant anime ainsi le portrait de grimaces comiques. La boule
de cristal de la voyante était une bombe : elle explose. Mais tout cela
n’était qu’un rêve ! B.B. et A. Clyde se retrouvent endormis sur une
voie de chemin de fer. Ils sautent dans le train en marche et sont
poursuivis par le contrôleur. Arrêtés au wagon-restaurant, ils sont
mis aux cuisines. Gags culinaires (œufs sur le plat simulés par une
demi-pêche, etc.). Les clients veulent du poisson  : B.B. pêche par la
fenêtre avec comme appât une boite de sardines et attrape un
énorme poisson qui refuse de mourir. On le poursuit dans tout le
train pour l’achever. Pagaïe générale. Les deux loustics sont
expulsés. Ils partent sur les rails avec une draisine qui s’envole au-
dessus du rapide qu’ils croisent. Catalogues Film Office (incomplet,
1b) et Castle Film (incomplet, 1b) sous le titre Railroad Stowaway et
Catalogue Pathé-Baby 9,5 (2b) sous le titre Un cuisinier dans le train.
(d.v.)
14.2 – Trimmed in Gold (La mine d’or ou Une vraie mine d’or) (2b) – R :
Del Lord – Sc.  : Jefferson Moffitt et Vernon Smith – I  : Andy Clyde,
Madeline Hurlock, Kewpie Morgan, Tiny Ward.
Sc.  : B.B. et son acolyte plantent une tente de nuit, se croyant dans
une vallée déserte. Ils se retrouvent le lendemain dans un carrefour
au milieu des voitures. Partis chercher de l’or, ils trouvent un
souterrain où est cachée la fortune du patron du saloon. B.B. joue cet
argent au poker contre ce dernier. Il perd tout, même lorsqu’il a un
carré d’as, car son adversaire lui sort un autre carré d’as... avec des
cartes plus grandes  ! Coups de revolver, poursuites et fuite de nos
deux héros.
Catalogue Film Office (incomplet, 1b).
7.3 – Circus Today (En quatrième vitesse ou Le cirque en folie) (2b) –
R  : Del Lord – Sc.  : Gus Meins – I  : Andy Clyde, Madeleine Hurlock,
Kewpie Morgan, Marion McDonald.
Sc. : Le patron du cirque se chausse : un ouistiti s’est enfilé dans une
des bottes qui saute comme un objet ensorcelé, affolant le Noir de
service. Poursuites et quiproquos. M. Hurlock joue l’écuyère sous les
yeux amoureux de B.B. qui sabote involontairement son numéro. B.B.
fait divers tours extravagants  : descendant d’un toboggan à vélo, il
tombe sur une bascule qui propulse un éléphant dans les airs. Puis il
plonge, aveuglé d’un bandeau, dans une étroite piscine que
l’éléphant revanchard vide de son eau au dernier moment. Poursuivi
par l’éléphant et le patron, il prend les rênes d’un char romain
(parodie de Ben Hur) entraînant une cage à lions, et la poursuite
commence. A. Clyde, accroché, se retrouve sur la cage aux lions. La
roulotte se fracasse et libère le lion qui sème la panique au cirque. Il
vient caresser de sa queue le dos de M. Hurlock qui se maquille, au
cours d’une très jolie scène. M. Hurlock se sauve en ballon et son
ancre accroche la roulotte où sont réfugiés B.B., A. Clyde et le lion.
Final acrobatique dans les airs. B.B. coupe la corde et tout le monde
atterrit sain et sauf.
Catalogue Film Office, (d.v.)
Des extraits importants figurent dans La Grande Époque (cité supra).
28.3 – Wandering Willies (Billy est plein d’astuce) (2b) – R : Del Lord-
Sc.  : Gus Meins – I  : Andy Clyde, Ruth Hiatt, Kewpie Morgan, Dave
Morris, Ruth Taylor, Marvin Loback. Sc. : B.B. et A. Clyde ont eu des
revers de fortune et sont réduits au vagabondage. La faim les pousse
à voler l’uniforme d’un flic pour essayer de manger gratis. Après
avoir dîné copieusement dans le restaurant de Rufus le dompteur, ils
devront régler leur addition en nature et servir comme barmans. B.B.
découvre un document qui prouve que Rufus est un espion. Celui-ci,
pour récupérer le document compromettant, déclenchera une
poursuite fantastique à laquelle se joindront les Cops de Mack
Sennett.
D’après un catalogue de films 16 millimètres. Existe en 8 millimètres
(2b). (d.v.) 9.5 – Fight Night (2b) – R  : Gil Pratt et Jefferson Moffitt –
Sc.  : Vernon Smith et Ewart Adamson – I  : Natalie Kingston, Dave
Morris, Barbara Tennant, Evelyn Sherman, Janet Royce, Andy Clyde.
Sc. : B.B. dirige une maison de haute couture. Il fait la cour à l’un de
ses mannequins, tout comme son adjoint. Sa femme arrive au
magasin. La fourrure prévue pour la jolie employée ira à sa femme.
Le soir, il sort avec son adjoint, prétextant un match de boxe, pour
aller danser avec deux mannequins dans un café. Il gagne le
concours de charleston, mais sa victoire est diffusée par la radio et sa
femme l’apprend. Pour se venger, elle invite à dîner l’adjoint et les
deux filles, puis elle flirte avec ce dernier. B.B. est jaloux et le boxe.
Réconciliation entre les deux époux. B.B. jure de rester fidèle, mais,
en mettant son adjoint à la porte, il glisse : « À vendredi prochain ;
trouve un café dont le concert ne soit pas radiodiffusé. » D’après une
copie super 8 incomplète (I b) d’origine inconnue. (d.v.)
16.5 – Hayfoot, Strawfoot (2b) – R/Sc. : Gil Pratt et Jefferson Moffitt – I :
Andy Clyde, Natalie Kingston, Kewpie Morgan, Jack Ackroyd. « C’est
un divertissement. B.B. et A. Clyde entrent dans une blanchisserie en
l’absence du propriétaire et se comportent comme s’ils étaient chez
eux. Au retour du patron, ils se sont enfuis avec des uniformes
militaires  ; ils sont arrêtés par de vrais soldats et conduits dans un
camp. La vie y est très dure. Un perroquet se perche sur l’épaule de
B.B. et se moque d’une jolie personne qui se révèle être la femme du
tailleur. Celui-ci, qui est sergent, poursuit B.B. et A. Clyde. Ceux-ci
grimpent jusque dans un sombre tunnel et en sortent à cheval sur
une fusée qui les emmène en plein ciel » (M.P.W., vol. 80, n°3, 1926,
p. 248).
30.5 – Muscle-Bound Music (2b) – R : Alf Goulding – Sc. : Vernon Smith
et Harry McCoy – I  : Natalie Kingston, Dave Morris, Patsy O’Byrne,
Kewpie Morgan, Barney Hellum, Leo Sulky.
«  Dans ce film M. Sennett reste dans le style très slapstick. C’est une
succession de gags excellents, insuffisamment reliés les uns aux
autres mais généralement divertissants. La pension entière vacille
quand les deux membres de l’orchestre s’exercent sur la grosse
caisse et le tuba dans leur chambre. Un lutteur professionnel arrache
leur porte pour entrer et leur imposer le silence. Ce même lutteur (K.
Morgan) donne une démonstration pratique de la meilleure façon de
manger  : les pensionnaires engloutissent toute la nourriture tandis
que le patron demande grâce. La comédie se termine par une lutte
burlesque au cours de laquelle B.B. se bat contre K. Morgan. B.B.
gagne en écrasant les cors au pied de son adversaire » (M.P.W., vol.
80, n° 6, 1926, p. 477).
Catalogue Pathé, deux extraits : Oscar joue du trombone (1/2 b)
Sc. : B.B. et son copain, tous deux musiciens, rentrent chez eux sur la
pointe des pieds car ils n’ont pas payé leur pension. B.B. fait la cour
à la logeuse (Mme Farfelu) pour l’attendrir. Arrivée de M. Lhercule
(K. Morgan), qui d’un seul bras soulève le lit à deux mètres de haut.
B.B. et son ami répètent ; le premier joue de l’hélicon, le second de la
grosse caisse  : les ampoules explosent, les murs tremblent, le
plancher tressaute en cadence. K. Morgan arrache leur porte. La
logeuse confisque la clef de leur chambre et la glisse dans son
corsage  : les deux acolytes essayent par tous les moyens de faire
glisser au sol l’objet  : bousculade, danse échevelée, etc. Oscar
champion de catch (l/2b)
Sc. : B.B., en maillot de corps avec une tête de mort sur la poitrine,
accepte un combat de catch pour gagner de l’argent. Il découvre son
adversaire  : c’est K. Morgan  ! B.B. s’effondre. Au cours du premier
round, il évite le contact et est sauvé par le gong. Puis, son manager
lui conseille d’écraser les extrémités inférieures de son partenaire
qui est affligé de cors au pied... Le stratagème marche un temps. Au
cours du match, l’arbitre est d’abord déculotté, puis assommé.
L’entraîneur de B.B. se glisse sous le ring et pique au hasard avec une
longue épingle à chapeau... Enfin B.B., tordant à mort les pieds de K.
Morgan, est déclaré vainqueur, mais la logeuse est déjà là pour
réclamer la prime. Comme B.B. refuse, il reçoit une vraie correction
sur le ring.
20.6 – Ice Cold Cocos (La glace est rompue ou Un drôle de marchand de
glace) (2b) – R : Del Lord – Sc. : Clarence Badger et Phil Whitman – I :
Andy Clyde, Kewpie Morgan, Madeline Hurlock, Louise Carver, Leo
Sulky.
Sc. : B.B. et A. Clyde sont livreurs de glaces. Pour aller chez leur jolie
cliente (M. Hurlock), il faut grimper d’interminables escaliers – tout
semblables à ceux que Laurel et Hardy doivent affronter dans The
Music Box. Quand B.B. arrive en haut la glace est fondue. Le
prétendant de M. Hurlock est un gros champion de hockey sur glace
(K. Morgan), qui, jaloux, n’aime pas les deux compères. Il va dévaler
les rues sur un bloc de glace comme sur une luge. Pour contenter sa
cliente, B.B. descend la glacière, la remplit de glace et la remonte sur
le dos, mais il perd la glace en route. Arrivée de Bull Dozer (K.
Morgan)  ; B.B. se cache dans la glacière, mais finit par être
découvert. Retour au camion de livraison, mais toute la glace a
fondu  ! Pour se réapprovisionner, B.B. décide de prendre le
revêtement de la patinoire. Le patron n’est pas d’accord mais décide
de ne pas porter plainte si B. B et son employé acceptent de servir
comme garçons-patineurs. Le soir même, les deux amis, qui n’ont
jamais mis de patins, se mettent au travail. Le résultat est
pittoresque. Les spectateurs, croyant à une attraction, applaudissent.
C’est un triomphe. B.B. est engagé comme vedette au grand courroux
du champion de hockey qui perdra du même coup sa fiancée au
bénéfice de B.B.
D’après une copie 8 millimètres d’origine inconnue. (d.v.)
11.7 – A Sea Dog’s Tale (Billy prend le large ou La fille de Neptune)
(2b) – R  : Del Lord -Sc.  : Clarence Hennecke et Phil Whitman – I  :
Madeline Hurlock, Andy Clyde, Vernon Dent, Patsy O’Byrne, Tiny
Ward.
Sc. : La princesse Vanilla (M. Hurlock) tombe amoureuse de W. Watts
(B.B.) d’après une photo de journal. King Gumbo (A. Clyde) promet la
grâce de Jojo (V. Dent) – condamné à mort pour avoir poussé
accidentellement le roi dans un chaudron d’eau bouillante – s’il
parvient à ramener B.B. à sa fille. Loin de là, B.B. endetté est
contraint d’épouser sa propriétaire (P. O’Byrne). Enlevé par les
hommes de Jojo, il est emmené dans l’île du roi Gumbo. Un banquet
très pittoresque est donné en son honneur : les indigènes servent la
soupe en plongeant une éponge dans la marmite et en la pressant
dans l’assiette des invités. B.B. a des problèmes avec ses spaghetti ; il
en sème sur le visage du roi. Comme punition, Jojo, amoureux de
Vanilla, suggère que B.B. se batte contre les requins sacrés. Sous
l’eau, B.B. gratte une allumette pour mieux y voir, puis il la jette et
met le feu au fond de l’océan. 11 règle, comme un policeman, la
circulation des poissons et rencontre une jolie sirène. Cependant, à
son insu, son épouse frustrée le recherche en avion... Soudain, un
grappin tombe près de lui et l’accroche par le pantalon, puis le
remonte à bord de l’avion. Quand B.B. découvre l’identité de son
sauveteur, il saute à l’eau et retourne à ses poissons. (d.v.)
8.8 – Hubby’s Quiet Little Came (Les puces savantes 2) (‫׀?׀‬b) – R  : Del
Lord – Sc.  : Clarence Hennecke et Phil Whitman – I  : Thelma Parr,
Vernon Dent, Barbara Tennant, Dave Morris, Irving Bacon. (d.v.)
15.8 – Hoboken to Hollywood (Billy l’optimiste) (2b) – R  : Del Lord –
Sc.  : Clarence Hennecke et Phil Whitman – I  : Vernon Dent, Thelma
Hill, Lenora Summers, Sunshine Hart, Leo Sulky.
Sc. : B.B. est envoyé dans une agence de Californie par son directeur
qui veut se débarrasser de lui. Le voyage en auto avec sa femme est
fertile en aventures. Au cours de ses pérégrinations, B.B. rencontre
un autre voyageur (V. Dent) à bord d’une caravane avec sa femme et
un chauffeur noir. Ils ont la même destination que lui et font donc le
chemin ensemble. Ce voyageur devient la tête de Turc de B.B. Ce
dernier affirme que la caravane peut passer sous un tunnel si on
dégonfle les pneus et celle-ci est décapitée... Finalement, il le laissera
avec sa voiture embourbée dans un marais et arrivera seul à
Hollywood. Il rend alors visite à son nouveau directeur qui n’est
autre que le souffre-douleur du voyage  ! Un télégramme rappelle
B.B. à son point de départ  ; toujours optimiste, il déclare qu’il va
pouvoir admirer le paysage car il fera le voyage à pied, son auto
étant démolie.
Catalogues Regent et Kodascope. (d.v.)
24.10 – Should Husband Marry  ? (2b) – R  : Eddie Cline – I  : Eddie
Quillan, Alice Day, Barney Helium, Connie Dawn, Louise Carver, Alice
Belcher.
Petit rôle pour B.B.
31.10 – Masked Mamas (2b) – R  : Del Lord -Sc.  : Phil Whitman et
Grover (ones – I  : Vernon Dent, Thelma Parr, Marvin Loback, Irving
Bacon, Barney Helium.
«  B.B. joue le rôle d’un spécialiste en cures de beauté  ; il rencontre
un vieil ami (V. Dent) avec lequel il organise une joyeuse soirée. Il
invite aussi une de ses clientes (T. Parr), ignorant qu’elle est l’épouse
de son ami. Ils vont ensemble à un bal masqué et finalement B.B.
découvre l’identité de la dame. Dent veut se battre avec son ami mais
T. Parr les punira tous les deux. Une farce slapstick divertissante et
bien construite » (M.P.W., vol. 83, n° I, 1926, p. 33) (d.v.).
28.11 – The Divorce Dodger (2b) – R : Del Lord – I : Thelma Parr, Louise
Carver, Thelma Hill, Vernon Dent, Barbara Tennant, Barney Hellum,
George Gray.
26.12 – Flirty Four-Flushers (2b) R  : Edward Cline, Sc.  : Carl Harbaugh
et Phil Whitman, I  : Ruth Taylor, Vernon Dent, Stanley Blystone,
William McCall, Madeline Hurlock, Billy Gilbert, Thelma Hill.
Sc. : Archibald de Shyster (B.B. sans sa moustache !) voudrait épouser
une fille riche. Aggie (M. Hurlock) est serveuse et veut aussi se
marier avec un homme riche. Dans un concours, elle gagne des
vacances gratuites dans un hôtel à la mode et pense qu’elle va y
trouver l’homme de ses rêves. V. Dent joue le rôle d’un millionnaire,
(d.v.)

1927

23.1 – Should Sleepwalkers Marry  ? (Billy somnambule ou Le


somnambule) (2b) – R  : Del Lord – I  : Vernon Dent, Thelma Parr,
Barbara Tennant, Joe Young, Dave Morris. «  B.B. et V. Dent, joueurs
de golf, sont amis jusqu’au jour où le premier sème le trouble en
entrant, en état de somnambulisme, dans la chambre de l’épouse du
second. Les deux couples vont à la montagne et B.B. échoue sur le
matelas gonflé au gaz de V. Dent  : le matelas prend son vol,
transportant les deux hommes qui, dans le danger, se réconcilient,
de sorte qu’ils s’amendent et accompagnent leurs épouses
respectives à l’église. Plusieurs bonnes scènes comiques et de bons
trucages rappelant "Le Voleur de Bagdad" dans la séquence du
matelas volant » (M.P.W., vol. 84, n°4, 1927, p. 281).
20.2 – Peaches and Plumbers (2b) – R  : Eddie Cline – I  : Thelma Parr,
Vernon Dent, Thelma Hill, Madeline Hurlock, Stanley Blystone,
Marvin Loback.
20.3 – A Small Town Princess (2b) – R : Eddie Cline – Sc. : Phil Whitman
– I : Madeline Hurlock, David Manor, Nat Carr, Bud Ross, Don Meins,
Louise Carver, Barbara Tennant, Marvin Lobach.
12.6 – Cured in the Excitement (Billy infirmier) (2b) – R : Earle Rodney –
Sc.  : Jefferson Moffitt et Carl Harbaugh – I  : Vernon Dent, Madeline
Hurlock, Thelma Hill, Marvin Lobach, William McCall, Ruth Taylor.
« V. Dent se croit malade et va dans une maison de repos. Son épouse
(M. Hurlock), jalouse à cause de sa jolie infirmière, engage deux
infirmiers mâles pour qu’ils malmènent un peu son mari. Cependant,
elle-même est attirée par le moniteur de gymnastique. Il en résulte
un assortiment ingénieux de poursuites et de gags utilisant
pratiquement toutes les ressources du slapstick. B.B. apparaît dans le
rôle du moniteur de gymnastique sans sa traditionnelle moustache »
(M.P.W., vol. 86, n° 6, 1927, p. 434).
4.9 – The Golf Nut (Jack professeur de golf) (2b) – R : Harry Edwards –
Sc.  : Jefferson Moffitt et Phil Whitman – I  : Vernon Dent, Alma
Bennett, Eddie Quillan, Mary Mabery, Glen Cavender.
Sc.  : Billy Divott (B.B.) débarque dans un club de golf et commence
par pousser accidentellement A. Bennett dans la piscine. Puis il
donne des conseils à V. Dent dont la balle de golf fracasse la tasse de
thé d’un joueur. B.B. délivre aussi des leçons particulières à la femme
de V. Dent et en profite pour la serrer de près à la grande fureur du
mari. Puis B.B. envoie, d’un coup magistral, un essaim de guêpes
dans le pantalon de V. Dent. Ce dernier sème la panique dans tout le
club, en particulier dans les vestiaires des hommes et des femmes.
Tout le monde se réfugie dans la piscine. Finalement, V. Dent corrige
B.B., le fauteur de troubles.
D’après une copie 8 millimètres incomplète (1b). Catalogue
Kodascope.
2.10 – A Gold Digger of Weepah (Billy chercheur d’or) (2b) – R  : Harry
Edwards – Sc.  : Jefferson Moffitt – I  : Sunshine Hart, Matty Kemp,
Alma Bennett, Johnny Burke, Andy Clyde, William McCall.
27.11 – The Bull Fighter (Une corrida pour rire) (2b) – R : Earle Rodney
– Sc.  : Jefferson Moffitt et Phil Whitman – 1  : Madeline Hurlock,
Eddie Quillan, Vernon Dent (  ?), Andy Clyde, Barney Helium, Mary
Mabery. Sc.  : Le tuteur de M. Hurlock veut absolument que celle-ci
épouse son fils. M. Hurlock, qui n’a jamais vu son futur mari, se
sauve. Les chemins de la liberté sont semés d’embûches et il lui
arrivera plus d’un avatar. Elle rencontre un jeune homme (E. Quillan)
qui l’aidera. Nous assistons à une corrida où B.B., ami d’E. Quillan,
tient le rôle du toréador. Madeline explique à Eddie les raisons de sa
fugue, mais Eddie était justement le jeune homme qui lui était
promis.
(D’après un catalogue Kodascope)

1928

22.1 – The Beach Club (Billy en vacances ou Billy en week-end) (2b) –


R  : Harry Edwards – Sc.  : Jefferson Moffitt et Harry McCoy – 1  :
Madeline Hurlock, Carole Lombard, Vernon Dent, Johnny Burke,
Betty Mabery, Andy Clyde.
Sc. : B.B. arrive dans le hall d’un hôtel, il déplace les pièces de deux
joueurs d’échec puis rejoint les Bathing Beauties qui jouent au
billard. Il met des boutons de culotte dans un appareil à sous à
plusieurs reprises et finit par gagner le jackpot  : six boutons de
culotte ! M. Hurlock arrive accompagnée de son mari (V. Dent). B.B.
embrasse celle-ci sur la bouche sous le regard mécontent du mari.
Après les présentations, ils jouent au billard et une boule de B.B.
atteint le gousset du gilet de V. Dent  : sa montre est cassée. Ce
dernier troue le tapis, s’assoit sur le billard qui se soulève et retombe
sur le pied du directeur. Un peintre fait le portrait de V. Dent, B.B. le
rectifie en ajoutant une superbe bedaine. B.B. perd son pantalon  ;
une lampe à alcool y tombe et B.B. prend feu. On pousse la victime
dans la piscine. Un lampadaire électrique tombe dans la piscine et
électrocute les baigneurs. Sur la plage, B.B. continue à se montrer
odieux, mais à la fin V. Dent lui donnera une bonne correction.
Catalogue Connaissance du cinéma.
19.2 – The Best Man (Le meilleur gagne) (2b) – R  : Harry Edwards –
Sc. : Earle Rodney et Harry Edwards – I : Alma Bennett, Vernon Dent,
Carole Lombard, Andy Clyde, Bill Searby, Nancy Cornelius, Irving
Bacon.
18.3 – The Bicycle Flirt (2b) – R : Harry Edwards – Sc. : Vernon Smith et
Harry McCoy -1  : Vernon Dent, Dot Farley, Carole Lombard, Leota
Winters, Irving Bacon.
Copie au musée George-Eastman (Rochester).
8.5 – The Girl from Nowhere (2b) – R  : Harry Edwards – Sc.  : Jefferson
Moffitt et Ewart Adamson – I  : Daphne Pollard, Mack Swain, Carole
Lombard, Anita Barnes, Jack Cooper, Dot Farley.
12.8 – His Unlucky Night (2b) – R : Harry Edwards – Sc. : Vernon Smith
et Nick Barrows – I  : Vernon Dent, Dot Farley, Carole Lombard,
Raymond McKee, Ruth Hyatt, Mary Ann Jackson, Andy Clyde.
9.9 – Caught in the Kitchen (2b) – R  : Phil Whitman – Sc.  : Jefferson
Moffitt et Phil Whitman – I : Natalie Joyce, Irvin Bacon, Alice Ward,
Barbara Pierce.
30.9 – Motorboat Mamas (2b) – R : Harry Edwards – Sc. : Earle Rodney
et Jefferson Moffitt – 1  : Vernon Dent, Alma Bennett, Carmelita
Geraghty, Carole Lombard, Barbara Tennant, Irving Bacon.
Copie au musée d’Art moderne (New York).
4.11 – Hubby’s Latest Alibi (L’ali-Billy) (2b) – R  : Phil Whitman – Sc.  :
Phil Whitman et Jefferson Moffitt – I  : Vernon Dent, Natalie Joyce,
Alice Ward, Otto Fries, Virginia Vance.
2.12- Hubby’s Weekend Trip (2b) – R  : Harry Edwards – Sc.  : Ewart
Adamson et Vernon Smith -1  : Vernon Dent, Natalie Joyce, Irvin
Bacon, Dot Farley, Carmelita Geraghty, Alma Bennett, Carole
Lombard.
30.12 – His New Stenographer (2b) – R  : Phil Whitman – Sc.  : Ewart
Adamson et Vernon Smith – I  : Alice Ward, Natalie Joyce, Irvin
Bacon.
32 Mack Sennett-Educational :
9.12 -The Lion’s Roar (Le lion qui rugit) (2b) (parlant) – R  : Mack
Sennett – Sc.  : ).A. Waldron et Earle Rodney – I  : Johnny Burke,
Thelma Hill, Andy Clyde, Ruth Kane, Daphne Pollard, Vernon Dent.
(d.v.)

1929

33 Mack Sennett-Pathé :
3.2 – Calling Hubby’s bluff (Le bluff de Billy) (2b) – R : Harry Edwards –
Sc.  : Ewart Adamson et Jefferson Moffitt – I  : Alice Ward, Vernon
Dent, Carmelita Geraghty, Dot Farley, Lucille Miller, Andy Clyde,
Leota Winters.
24.2 – Button My Back (2b) – R : Phil Whitman – Sc. : Jefferson Moffitt
et Phil Whitman – I  : Carmelita Geraghty, Alice Ward, Irving Bacon,
Vernon Dent ( ?).
« L’apparition de B.B. dans un quelconque film est indubitablement
une assurance que nous allons nous divertir... Cette fois, il joue le
rôle d’un mari léger, accompagné d’une épouse travailleuse (A.
Ward). Il flirte avec les dames mais lorsqu’il pose les yeux sur une
fille attirante, Carmelita Geraghty, il se trouve confronté à une série
de situations comiques ; la plus drôle se résume ainsi : B.B. cherche
refuge dans la chambre de la jeune personne après qu’un féroce
bouledogue lui a arraché son pantalon. Quand son épouse le trouve
là, surgissent les complications  : B.B., sans pantalon, fait une sortie
remarquée par la fenêtre, tandis que son épouse l’y encourage à
coups de revolver... » (M.P.N., vol. 39, n° 7, 1928, p. 502).
17.3 – Foolish Husbands (2b) – R : Phil Whitman – Sc. : Jefferson Moffitt
et Ewart Adamson – I : Vernon Dent, Carmelita
Geraghty, Dot Farley, Hylah Slocoum, Otto Fries, Irving Bacon.
21.4 – Pink Pajamas (Pyjamas roses ou Jalousie) (2b) – R : Phil Whitman
– Sc. : Jefferson Moffitt et Ewart Adamson – I : Vernon Dent, Natalie
Joyce, Alice Ward.
Sc.  : M. Vance est un mari très jaloux, toujours armé d’un revolver.
Sa femme doit sans cesse rester sur le qui-vive. Au même étage de
leur immeuble habitent les Brooks. M. Brooks, très galant, a
remarqué la gentille Mme Vance et lui fait la cour. M. Brooks a fait
livrer un superbe pyjama rose à l’adresse de sa femme et le livreur,
s’étant trompé, l’a déposé chez Mme Vance. M. Vance apprend la
provenance de ce cadeau, se met en colère et sort son revolver. M.
Brooks s’échappe, mais ce n’est que pour retrouver sa femme, au
courant de tout, et à qui il n’échappera pas !
Catalogues Kodascope et Morcraft. (d.v.)
2.5 – Don’t Get Jealous (2b) – R  : Del Lord -Sc.  : Del Lord et Ewart
Adamson -I  : Vernon Dent, Carmelita Geraghty, Andy Clyde, Carole
Lombard, Dot Farley.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
9.6 – Caught in a Taxi (2b) – R  : Del Lord – Sc.  : Del Lord et Ewart
Adamson – I  : lack Cooper, Virginia Vance, Otto Fries, Elsie Tarron,
Blanche Payson.
Petit rôle pour B.B.
34 Van Beuren-Pathé ; Smitty Comedies :
 ?.5 – Circus Time- (2b) – R : Harry Edwards -I : Donald Haines, Jackie
Combs, Billy Barty, Leo Sulky.
Sc.  : Des enfants font irruption dans un cirque et déchaînent la
colère du directeur. B.B. joue le rôle d’un policier dont le visage est
maculé d’encre par les enfants. Plus tard, lorsque ces derniers
montent leur propre spectacle, il devient leur ami.
35 Mack Sennett-Educational :
16.6 – Motoring Mamas (2b) – R : Phil Whitman – Sc. : Jefferson Moffitt
et Phil Whitman – I  : Alice Ward, Natalie Joyce, Glen Cavender,
Vernon Dent ( ?).

FILMS PARLANTS :

1930

19.1 – Scotch (2b) – R : Mack Sennett – I : Andy Clyde, Addie McPhail,
Ernie Wood, Bert Swor, Rosemary Theby.
« Une comédie alerte et divertissante. E. Wood et A. McPhail à peine
mariés réussissent, après une excitante poursuite, à s’enfuir en
banlieue. Ils sont tranquilles dans leur petit appartement calme
jusqu’à ce que le frère d’A. McPhail (B.B.), suivi peu après de celui
d’E. Wood (A. Clyde) et leurs épouses respectives arrivent en visite.
Leur séjour à l’œil se prolonge pendant trois mois pendant lesquels
B.B. se divertit en jouant de nombreux tours coquins à A. Clyde. B.B.
et A. Clyde, un peu éméchés, se sauvent enfin à toute jambe quand
un perroquet, placé par E. Wood à l’intérieur de la dinde du jour de
l’An, appelle à l’aide tandis que l’oncle est sur le point de découper
le volatile » (M.P.N., vol. 41, n° 1, 1930, p. 35).
1931

11.10 – Who’s Who in the Zoo (Plus fort qu’un lion) (2b) (couleurs) – R :
Bebe Stafford – I : Rosemary Theby, Spec O’Donnell, Bill Barty
Sc.  : B.B. emmène sa femme en visite au zoo. Le plus petit de ses
enfants a jeté le sac de sa mère dans la cage aux lions. B.B., voulant
récupérer le sac, se retrouve dans la cage, se bat avec le lion et
finalement l’assomme.
D’après une copie 16 millimètres incomplète (Ib).

1932

15.5 – The Spot on the Rug (2b) – R  : Bebe Stafford – Sc.  : John A.
Waldron, Gene Towne, Felix Adler et Del Lord -I  : Marjorie Kane,
Edgar Kennedy, Bud Jamison, Marvin Lobach, Bobby Dunn.

1933

36 Christie-Educational :
Techno-Crazu (2b) – R  : Charles Lamont-Sc.  : Ernest Pagano et Ewart
Adamson – I  : Monty Collins, Elinore Hunt, John T. Murray, Iris
Lancaster, Anita Pike.
Sc. : Le jeune héros du film (M. Collins) est amoureux de la fille d’un
notable (B. Bevan). Ce dernier n’apprécie pas beaucoup son futur
gendre qu’il accuse d’être communiste. Après une dispute, le
prétendant maladroit brise une pendule précieuse. Puis il connaît
des ennuis avec un policeman et se réfugie dans une réunion de
révolutionnaires barbus et visiblement socialistes. Enrôlé malgré lui,
il se voit confier, par un savant illuminé, une bombe à retardement
dissimulée dans une pendulette. En compagnie de trois
conspirateurs, M. Collins se retrouve dans la maison de B.B. qui croit
que l’amoureux repentant lui offre une nouvelle pendule... La bombe
s’échappe de sa cachette et vole de mains en mains. Panique... Les
dames s’évanouissent. La bombe se retrouve successivement sur un
terrain de croquet, dans un piano et enfin dans un monte-charge où
elle explose. La villa s’écroule, mais B.B., sa fille et son amoureux se
retrouvent sains et saufs dans une baignoire.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
37 Mack Sennett-Paramount :
5.5 – Unde Jake (2b) – R : Eddie Cline – I : Edward Nugent, Jean Marsh,
Marjorie Beebe, Grady Sutton, Si Jenks.
38 Christie-Educational ; Mermaid Comedies :
 ?. 12 – Pops Pal (2b) – R : Harry ). Edwards -Sc. : Ernest Pagano, Ewart
Adamson et C. Edwards Roberts – I : Lloyd Hamilton, George Bickel,
John Harron, Josephine Hull. Sc.  : L. Hamilton veut embaucher John
Harron, mais il est terrorisé par le père et le beau-père du garçon.
T.O.N.I. :
Quelle bonne mine ! (1b)
Oscar joue à la table d’hôte (30 m) (Pathé Baby, 9,5)

2. LONGS MÉTRAGES BURLESQUES :

1920

39 Mack Sennett-Associated First National :


14.6 – Married Life (5b) – R  : Mack Sennett – I  : Al Cooke, Louise
Fazenda, Charles Conklin, lames Finlayson.
40 Mack Sennett-Paramount :
22.10 – Love, Honor and Behave (5b) – R  : Richard (ones et Erle C.
Kenton -I  : Charles Murray, Ford Sterling, Phyllis Haver, Marie
Prevost.
Dans cette comédie dont la vedette était Ch. Murray, B.B. joue le rôle
épisodique d’un homme de loi.

1921

13.2 – A Small Town Idol (L’idole du village) (7b) – R : Erle C. Kenton –
Sc  : Mack Sennett – I  : Ben Turpin, James Finlayson, Phyllis Haver,
Bert Roach, Charles Murray. Ben Turpin est la vedette de cette
comédie où B.B. joue le rôle d’un metteur en scène de cinéma (voir
filmographie de B. Turpin p. 112).
Il existe deux versions en 8 mm très écourtées (1 et 2b). (d.v., version
en 2b)

1923

41 Mack Sennett-Associatyed Exhibitors :


13.10 – The Extra-Girl (Vedette d’occasion) (6b) R : Richard )ones, Sc. :
Mack Sennett -I  : Mabel Normand, Ralph Graves, George Nichols,
Anna Hernandez, Vernon Dent, Charlotte Mineau, Ransey Wallace.
Sc.  : Sue (M. Normand) habite une petite ville de province  ; ses
parents s’opposent à son mariage avec Dave (R. Graves), le jeune
homme qu’elle aime. Sue participe à un concours de cinéma qu’elle
gagne : elle va à Hollywood. Cependant, elle ne réussit pas à devenir
actrice et doit se contenter de tenir les vestiaires. Suivant les
suggestions d’un escroc, elle persuade ses parents (G. Nichols et A.
Hernandez) de vendre leur maison et de venir à Hollywood.
Naturellement, ils perdent tout leur argent. Dave se rend lui aussi à
Hollywood et essaye de trouver un travail plus intéressant pour Sue ;
celle-ci consacre son énergie à retrouver l’escroc qui a ruiné ses
parents. Finalement, elle réussit à récupérer l’argent et tout le
monde revient au village. B.B. apparaît dans une scène de tournage
où il est effrayé par l’apparition d’un lion que Sue a libéré par
erreur.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

3. LONGS MÉTRAGES NON BURLESQUES :

42 Nous avons recensé 114 films de tout genre parmi lesquels :

1922

The Crossroads of New York (6b) – R  : F. Richard Jones – Sc  : Mack


Sennett – I : George O’Hara, Noah Beery, Ethel Grey Terry, Ben Deely.
Dans ce mélodrame, B.B. joue le rôle d’un agent de presse. (d.v.)

1924

The White Sin – R : William A. Seiter.

1927

The Girl from Everywhere – R. Eddie Cline.

1928

Riley the Cop – R : John Ford.

1930

For the Defense – R  : John Cromwell. Monte-Carlo (Monte-Carlo) – R  :


Ernst Lubitsch.

1932

Sky Devils – R -. Edward Sutherland. Me and My Gal – R : Raoul Walsh.

1933
Looking Forward- R. Clarence Brown. Too Much Harmony – R. Edward
Sutherland. Alice in Wonderland (Alice au pays des merveilles) – R  :
Norman McLeod.
The Way to Love (L’amour guide) – R : Norman Taurog.

1934

The Lost Patrol (La patrouille perdue) – R : John Ford.

1935

Black Sheep – R : Allan Dwan.


A Tale of Two Cities – R : lack Conway.

1936

The Song and Dance Man – R : Allan Dwan. Dracula’s Daughter (La fille de
Dracula) – R : Lambert Hillyer.
Mr Deeds Goestothe Town (L’extravagant M. Deeds) -R : Frank Capra.

1937

Slave Ship (Le dernier négrier) – R : Tay Garnett.


Another Dawn (Tornade) – R  : William Dieterle. Personal Property
(Valet de cœur) – R : W. S. Van Dyke.
The Sheik Steps Out – R : Irving Pichel.

1938

Bringing Up Baby (L’impossible Mr Bébé) – R : Howard Hawks.

1939

Captain Fury – R : Hal Roach.


We Arenot Alone (Nous ne sommes pas seuls) – R : Edmund Goulding.
LetFreedom Ring (Le flambeau de la liberté) – R : lack Conway.
Pack Up Your Troubles (Les sans-soucis) – R : George Marshall.

1940

The Long Voyage Home (Les hommes de la mer) – R : John Ford.
Rebecca (Rebecca) – R : Alfred Hitchcock.
1941
Dr Jeckyl and Mr Hyde (Dr Jeckyl et Mr. Hyde) – R : Victor Fleming.
Suspicion (Soupçons) – R : Alfred Hitchcock.

1942

Counter-Espionnage- R : Edward Dmytryk. 1 Married a Witch (Ma femme


est une sorcière)-R : René Clair
Mrs Miniver (Mrs Miniver) – R : William Wyler.
This Above All (Ames rebelles) – R : Anatole Litvak.
A Yank at Eton – R : Norman Taurog.

1944

National Velvet (Le grand national) – R : Clarence Brown.


Jane Eyre (lane Eyre) – R : Robert Stevenson.

1945

The Picture of Dorian Cray (Le portrait de Dorian Gray) – R  : Albert


Lewin.

1946

Cluny Brown (La folle ingénue) – R : Ernst Lubitsch.


Devotion (La vie passionnée des sœurs Bronté) – R : Curtis Bernhardt.

1950
Fortunes of Captain Blood (Les nouvelles aventures du capitaine Blood)
– R : Gordon. Douglas, (dernier film).

NOTES
1. Blair Miller, op. cit., p. 24.
2. Les pages qui suivent, consacrées à Billy Bevan, ont été écrites en collaboration avec
Fabrice Couderc.
3. Ledit surréalisme atteint parfois certain délire visuel qui n’est pas sans exclure les figures
de style les plus drôles et les plus modernes dans leur rhétorique. L’une d’entre elles
s’apparente à la métaphore chaplinesque, dans Galloping Bungalows  : que la mariée, grosse
dame un peu mûre, s’apprête à enfoncer la porte du bungalow pour rejoindre et punir son
mari B.B., et la caméra, embrassant le champ de vision de l’époux atterré, substitue à
l’horrible femme l’image édifiante d’un rouleau compresseur. On a reconnu, douze ans avant
Modem Times, le principe qui devait conduire Chaplin à remplacer la foule des ouvriers
pointant à l’usine par le plan d’un troupeau de moutons se bousculant vers l’abattoir.
4. Christian METZ, Essai sur la signification du cinéma, Paris, Klincksieck, 1983, t. I, pp. 105-106.
5. Jean MITRY, Histoire du cinéma, op. cit., t. I, p. 246.
6. Ce film peut avoir inspiré Blake Edwards pour The Great Race (La grande course autour du
monde, 1955).

7. Eileen BOWSER, The Slapstick Symposium, 3-5 mai 1985, N.Y., Ed. FIAF,
1988.
Ben Turpin

1 Bernard Turpin naquit le 19 septembre 1869 à La Nouvelle-Orléans


dans une famille d’origine française. De ces lointains ancêtres il
conserva, dit-on, toute sa vie une pointe d’accent sans doute à
l’origine du surnom de « the frenchman » qu’on lui donna chez Mack
Sennett. Ses parents travaillaient dans une confiserie et lorsque le
petit Bernard faisait des singeries derrière la vitrine du magasin, il
provoquait des attroupements et divertissait déjà un public ravi. En
1876, la famille au complet part s’installer à New York dans un
quartier de l’East Side. Après un bref séjour à l’école, il travaille en
usine pour oublier les confiseries dont il se dit dégoûté. À 17 ans,
son père le lâche dans le monde avec 100 dollars en poche (une
grosse somme pour l’époque). Après avoir fait un peu la noce, Ben
perd tout son argent au jeu à Jersey City... Il travaille alors quelque
temps dans une confiserie industrielle (Mike Shield) à Chicago, mais
pas pour longtemps. Pendant les cinq ans qui suivent, nul ne sait de
quoi vit l’ami Turpin, sans doute de petits métiers pas très réguliers,
ni très honnêtes. En 1890 – il a donc 22 ans –, il décide de se mettre
vraiment au travail à Saint Louis  : il se fait embaucher comme
plongeur dans un restaurant. Il amuse aussi les clients par ses
imitations et ses grimaces et commence à penser qu’il pourrait
gagner sa vie en utilisant ses dons innés de comique.
2 Ainsi en 1891, il prend la route avec un spectacle forain : il gagne 7
dollars par semaine. C’est le début d’une période assez obscure sur
laquelle ses deux principaux biographes, B. Brown 1 et G.A.
Katchmer 2 , donnent des informations plutôt contradictoires. Il
semble que, jusqu’en 1907, Ben Turpin ait travaillé dans le milieu du
spectacle  : petits shows dans des cafés à Houston (Texas),
participation à des tournées dans des compagnies théâtrales plus ou
moins miteuses (Mabel Page Répertoire Company, Jones, Linick et
Schaffer de Chicago, etc.). C’est sans doute à cette époque qu’il
monte un numéro inspiré d’un «  comic strip  » célèbre «  Happy
Hooligan », et qu’apparaît son fameux strabisme convergent qui fera
une grande partie de sa gloire. Une photo datant de 1891, reproduite
dans le numéro 0 de Cinémathèque pour vous montre qu’à 22 ans ses
yeux ne présentaient encore aucune anomalie. Plusieurs anecdotes
ont circulé sur l’origine de cette infirmité  ; l’explication la plus
vraisemblable est sans doute la moins pittoresque  : au cours des
nombreuses acrobaties qu’il exécutait sur scène, il fit une chute qui
endommagea gravement un nerf optique et détruisit le parallélisme
de ses yeux.
3 C’est seulement à 39 ans, en 1907, que Ben Turpin va débuter au
cinéma  : il rencontre «  Broncho Billy  » Anderson, vedette de
l’Essanay qui le fait engager dans sa compagnie. Il est à la fois
portier, accessoiriste et comédien. La même année, il tourne son
premier film, Ben Gets a Duck and Is Ducked, et se marie avec une
actrice canadienne française née à Québec, Carrie Le Mieux, qui fera
quelques films avec lui sous le nom de Carrie Turpin. Sur cette
première période à l’Essanay, il donne ses impressions dans une
interview donnée à la revue Moving Picture World (3-4-1909) : « C’était
une vie excitante. J’ai travaillé dans le cinéma pour Essanay pendant
deux ans. Je dois dire que j’ai fait beaucoup de chutes et ramassé
beaucoup de bosses. Je dois avoir cassé à peu près vingt caisses de
vaisselle, renversé des cheminées, démoli des tas de beaux meubles ;
j’ai eu les yeux pochés, les deux chevilles foulées et beaucoup de
meurtrissures... Je n’oublierai jamais ces deux ans. J’avais engagé un
copain pour jouer un rôle dans un des films, il devait se lancer à
l’eau et je lui ai demandé s’il savait nager. Il me répondit que oui,
alors on l’engagea. Je devais, dans le film, le jeter à l’eau, ce que je
fis. Aussitôt dans l’eau, il coula et quand il resurgit, il se mit à crieR :
«  Un bateau  ! un bateau  !  ». Il était sur le point de se noyer. Le
cameraman tournait toujours jusqu’à ce que le metteur en scène crie
stop ! Finalement, on mit un bateau à l’eau et on le repêcha. Dès qu’il
fut sur le rivage, il partit en courant et on ne le revit jamais. »
4 La collaboration avec l’Essanay cesse momentanément en 1909 : Ben
est envoyé par l’Independent Motion Picture (IMP) fondée par Carl
Laemmle pour prospecter en Californie. Ainsi, il participe à la
construction des studios IMP. Mais cette association cesse
rapidement pour des raisons inconnues. De 1909 à 1914, B.T. n’a
aucune activité cinématographique et reprend sa vie de comédien de
music-hall.
5 En 1914, il réapparaît à l’Essanay avec un salaire de 25 dollars par
semaine. Il a maintenant sa silhouette bien connue : un petit homme
(1,62 mètre environ) mince, à l’épaisse moustache en brosse, le front
dégarni, et son célèbre regard... Il travaille avec Wallace Beery qui,
déguisé en jeune Suédoise, joue le rôle principal de la série des
Sweedie, ou bien avec le «  Joyous Trio  » formé de Margaret Joslin
(Sophie Lutts), Victor Potel (Slippery Slim) et Harry Todd (Mustang
Pete) dans la série des Snakeville Comedies  ; il n’apparaît alors que
dans des second rôles.
6 En 1915, Chaplin, déjà célèbre, arrive à l’Essanay et remarque B.T.
qui tourne aussitôt avec lui His New Job (Chariot débute). Bien que
B.T. n’ait jamais voulu l’admettre, Chaplin eut sans doute une grande
influence sur son jeu. Barry Brown déclare à ce sujet :
7 «  Chaplin doit être considéré comme un des grands artisans du
succès de B.T. Sous son exigeante direction, le style indiscipliné de
B.T. fut raffiné. Ce dernier se moquait des ordres méticuleux de
Chaplin, ne percevant pas totalement leur signification 3 . »
8 En 1922, parlant de Chaplin, B.T. déclarait à Robert Florey, autre
« Français » de Hollywood :
9 « Charlie était un chic type, mais, tout d’abord, je ne le compris pas
très bien. Il ne faisait pas les choses comme les autres et se montrait
si exigeant dans sa direction des scènes que nous tournions
ensemble qu’il en arrivait souvent à m’exaspérer. On ne m’avait
demandé, jusqu’alors, que de faire des grimaces, et mon affliction
suffisait à faire rigoler les gens. l’aurais pu, d’ailleurs, les faire rire
sans cela, mais Charlie me disait  : “faites ceci, ne faites pas cela,
regardez par ici, marchez comme ça, recommencez...” Après tout,
nous ne faisions pas de l’art, nous n’étions pas des chanteurs de
Grand Opéra (sic), mais tout de même, comme il avait l’air de savoir
ce qu’il faisait, je ne me plaignais pas trop, mais je l’ai toujours
trouvé un peu snob. D’ailleurs, j’ai prouvé depuis que je pouvais
travailler sans lui, je suis maintenant étoile de la Keystone, et mes
films font beaucoup d’argent 4 .  » Les relations avec Chaplin ne
semblaient donc pas au beau fixe. À l’Essanay, on lui offre
maintenant 30 dollars par semaine pendant deux ans. Le dernier film
qu’il tourne pour cette maison sera Burlesque on Carmen (Chariot joue
Carmen, 1916) qui devait être à l’origine un 2 bobines  ; l’Essanay
exigea d’allonger le film pour en faire un 5 bobines et Chaplin dut
s’incliner. En 1916, Chaplin quitte l’Essanay pour la Mutual-Vogue,
entraînant avec lui B.T. à qui les studios de Santa Barbara (S.
Hutchinson) offrent un contrat de 100 dollars par semaine. Dans ces
Vogue Comedies, il fit deux séries  : l’une en équipe avec Paddy
McGuire (ils forment un couple de vagabonds : Bungling Bill, et son
ami B.T., dit Bloggie), l’autre avec Rube Miller qui assure également
la mise en scène.
10 En 1917, Mack Sennett le remarque. George Stout, son directeur
commercial, réussit à le rencontrer malgré les obstacles de la Vogue,
et, sans sa moustache, il ne le reconnut pas ! Il fut cependant engagé
à 200 dollars par semaine et joua quelques personnages secondaires
dans deux ou trois films avant d’obtenir le rôle principal de A Clever
Dummy. Il devient assez rapidement une des grandes vedettes de
l’équipe Sennett. Dès le début des années vingt, il gagne 3  000
dollars par semaine. Le métier n’est cependant pas de tout repos
puisqu’en 1918, il avait été déjà hospitalisé vingt-cinq fois à la suite
d’accidents de tournage. Dans une interview à Harry Carr (cité par B.
Brown 5 ) B.T. déclarait :
11 «  Une fois, on m’avait suspendu à une corde dans un canyon et
quelqu’un coupa la corde. J’ai été mordu par un lion grincheux et
pourchassé par des chiens capricieux. Dans une comédie de Mack
Sennett, le méchant devait me frapper avec une statuette en toc ; par
erreur, il en prit une en marbre. Je me souviens seulement que tout
est devenu noir ; ensuite je suis devenu fou et j’ai flanqué une raclée
au bonhomme ; il se mit à crier et je découvris que c’était ma femme.
Je suis resté au lit pendant une semaine.  » Mack Sennett passe
ensuite chez Pathé et B.T. le suit. C’est alors qu’il tourne ses
meilleurs films (1919-1924), pour la plupart des parodies  : de
classiques, de westerns, de northerns, de mélodrames, de péplum,
des films de von Stroheim, des serials, etc. Il tourne aussi deux longs
métrages en vedette  : A Small Town Idol (1921) et The Shriek of Araby
(1924) où il parodie Rudolph Valentino. Il invente aussi le
personnage de Rodney St. ClaiR  : un officier à monocle, portant un
uniforme blanc immaculé, célèbre guerrier et grand séducteur. Cette
caricature d’Eric von Stroheim apparaîtra, quelque fois sous des
noms fantaisistes, dans plusieurs films. Le « Frenchman » est célèbre
par ses acrobaties et la facilité avec laquelle il réussit la cabriole
arrière avec chute sur le dos, cascade connue dans l’argot du métier
sous le nom de 108... Il fait rarement bon ménage avec les metteurs
en scène car il a ses propres idées. En homme avisé – il est même
assez avare – il place son argent, et sitôt qu’il est à l’abri du besoin il
ralentit sagement son activité cinématographique. On le dit
excentrique  : dans son appartement, à Beverley Hills, il garde ses
meubles sous housse, ne les ôtant que pour les réceptions. Brown 6
prétend qu’il était « émotif, superstitieux et vantard ». Il semble bien
qu’il passait pour un original dont il était de bon ton de se moquer à
l’occasion, témoin cette anecdote citée par K.C. Lahue et T. Brewer 7
 : Mack Sennett invita un jour B.T. à une chasse au canard, car malgré
son strabisme c’était un fameux chasseur. Pour lui faire une farce, il
remplit ses cartouches de sciure, puis abandonna B.T. derrière son
affût. Ce dernier s’étonna un peu de voir ses tirs sans résultat, mais
un chasseur qui passait par là lui suggéra d’essayer ses munitions. Ce
que fit Ben immédiatement avec succès. À la fin de la journée, Mack
Sennett et ses amis s’étonnèrent du tableau de chasse de Ben qui se
garda bien de mentionner le passage d’un autre chasseur...
12 Une chose l’obsède  : que son strabisme, principale source de son
succès, l’abandonne  ! Le facétieux W.C.Fields, qui savait que B.T.
était très croyant, souffla un jour à son metteur en scène de lui dire :
« Ben, si vous ne me voyez pas, c’est que je rentre chez moi ce soir et
je vais aller prier Saint Joseph de décroiser vos yeux ». Du coup, B.T.
assura son strabisme à la Lloyds de Londres pour 100  000 dollars...
C’est du moins ce que prétendait Mack Sennett...
13 Dévoué à sa femme Carrie qui était d’une santé très fragile, il quitta
l’écran pour pouvoir la soigner en juillet 1925. Elle mourut trois
mois plus tard, à 43 ans. La même année, opéré de l’appendicite, il
tomba amoureux de son infirmière, Babette D. Dietz, et ils se
marièrent le 7 juillet 1926. Vers la fin de sa vie, il semble qu’il perdit
un peu la tête ; J. Gaborit 8 raconte qu’on le vit un jour en train de
régler la circulation en plein centre d’Atalantic City en proclamant :
« Ben Turpin, 3000 dollars par semaine ! » G. Katchmer cite la même
anecdote, mais la situe beaucoup plus tôt (vers 1924) : Ben aurait fait
ce petit numéro simplement pour amuser sa première épouse déjà
très malade. En juin 1940, il eut une première alerte cardiaque et
mourut le 1er juillet 1940 à 71 ans. À son enterrement, on reconnut
Charlie Murray, Buster Keaton, Victor Potel, Dot Farley, Del Lord,
Billy Bevan, Andy Clyde, James Finlayson, Al St. John, Hank Mann.
Charlie Chaplin, peu rancunier, fit envoyer une énorme gerbe de
roses rouges.
14 En France, il est sans doute celui qui a eu le plus de surnoms  :
Calouchon, Calouchard, Andoche, Casimir et Narcisse !

BEN TURPIN OU MACK SENNETT-CASANOVA


15 Parler de Ben Turpin c’est immédiatement évoquer un certain
regard, une vision peu orthodoxe de la vie – au sens propre et au
sens figuré – grâce à ce fameux strabisme qui, pour le commun des
mortels, fit la gloire de ce petit bonhomme d’origine française. Il est
sans doute vrai qu’une partie de son succès provient de cette
infirmité accidentelle, mais on ne saurait négliger ses multiples
talents d’acrobate, de mime et de comédien acquis peu à peu en
fréquentant des artistes comme Wallace Beery, Mack Sennett et
Charlie Chaplin lui-même.
16 Du reste, la vedette de l’équipe Sennett qu’il était devenu dans les
années 1920-1927 n’avait pas le monopole du strabisme... À la
Sunshine Fox, un dénommé Clyde Cook avait bâti une partie de sa
notoriété sur ce défaut. D’abord sous la direction «  artistique  » de
Charles Parrott (Charley Chase), puis vers 1919 en tandem avec Polly
Moran (future partenaire de B.T. chez Sennett), dirigé par Eddie
Cline ou Earle C. Kenton, Clyde Cook – baptisé Dudule par les
distributeurs français toujours inventifs  ! – eut ainsi son heure de
gloire grâce à des films tels que The jockey (Dudule à dada), The
huntsman (Dudule chasseur), etc. Chez Hal Roach aussi on avait un
loucheur de talent en la personne de George Rowe  ; ce dernier
apparaissait dans de courtes séquences, souvent fort hilarantes,
volant quelquefois la vedette aux grands noms auxquels il était
associé. Peigné avec soin, la raie au milieu du crâne, arborant une
petite moustache à la Chariot, ce grand garçon jouait les benêts avec
un réel bonheur ; on n’oubliera pas ses éblouissantes apparitions aux
côtés de Snub Pollard (Go as You Please, 1920 ; Join the Circus, 1923), de
Harold Lloyd (Never weaken, 1921) ou de Laurel et Hardy (You’re Darn
Tootin’, 1928). Cependant, malgré tout son talent, on ne lui confia
jamais, à notre connaissance, de premier rôle.
17 Pour Ben Turpin, cette accession au rang de star fut assez laborieuse
puisqu’il débuta en 1907 et ne fut reconnu comme vedette à part
entière que vers 1919, alors qu’il avait plus de 50 ans. L’univers
« turpinien » qui, comme le regard de son héros, apparaît désaxé ou
anormal ne s’est donc pas construit sur la rigueur et les géniales
inspirations d’un Chaplin ou d’un Keaton. Il serait plutôt le fruit du
long travail de maturation du comédien et de la collaboration avec
une équipe aux talents nombreux, celle de Mack Sennett. Depuis les
premiers slapsticks assez primaires de l’Essanay jusqu’à la grande
époque Sennett qui débute en 1919, s’écoulèrent de longues années
pendant lesquelles Ben joua les faire-valoir aux côtés des vedettes du
moment (W. Beery, Ch. Chaplin). C’est ensuite, au cours de la période
Sennett (1917-1927), que va s’élaborer son style. Malgré la variété
des réalisateurs qui le dirigent (Eddie Cline, Richard F. Jones, Earle
C. Kenton, Del Lord, Del Ruth, etc.) Ben Turpin réussit à créer un
personnage original évoluant dans un univers très surprenant où
régnent la parodie, la dérision... et les femmes. Cependant, bien que
Ben s’intéressât de près à la mise en scène, acceptant mal d’être
dirigé par un autre que lui-même, on ne saurait affirmer qu’il fut, à
l’instar des grands (Chaplin, Keaton, Lloyd), le seul créateur d’un
personnage dont la paternité peut sans doute être attribuée à Mack
Sennett superviseur de la plupart de ses films. En premier lieu, les
gagmen et scénaristes qui travaillèrent pour Ben Turpin furent
tentés d’utiliser son strabisme comme source intrinsèque de
comique. Dans The Daredevil (1923) Ben, acteur dans un film sur le
Grand Nord, doit jouer les Guillaume Tell, mais son regard en biais
lui fait manquer la cible : il tire à l’arc sur le canotier du metteur en
scène. De même, chasseur émérite dans The Wild Goose Chaser (1925),
Ben voit – en un gag génial – son fusil à canon double diverger à
l’image de ses yeux, chaque canon optant pour une cible différente.
Ses prunelles asymétriques ont d’ailleurs quelque chose de magique,
puisque, non content – comme nous le verrons plus loin – d’envoûter
le sexe faible, un seul regard ensorcelant du héros suffit à arrêter la
grande horloge, interloquée, ou à faire voler en éclats le miroir
anéanti de Bright Eyes (1922). Plus tard, dans sa courte période
parlante, aux côtés de Laurel et Hardy (Our Wife, 1931), Turpin juge
de paix prononce l’union de la plantureuse Bebe London (fiancée de
Hardy) avec... Stan Laurel et, dans la foulée, proclame qu’il va
embrasser la mariée : il dépose alors un baiser sur la joue de Hardy !
Dans Keystone Hôtel (1935), sorte d’hommage nostalgique aux
anciennes vedettes du burlesque (Ford Sterling, Chester Conklin,
Marie Prevost, etc.) Ben Turpin incarne le Comte Drewablank, arbitre
des élégances, qui préside un concours de beauté. L’incertitude de
son regard va provoquer un drame lorsqu’il désigne comme
gagnante... l’habilleuse !
18 L’équipe Sennett avait bien compris que ce strabisme faisait partie
de l’univers de Turpin, à tel point que cette particularité subsistait
même après la mort du héros, créant ainsi un surprenant effet
comique  : dans Salome vs Shenandoah (1919), la tête tranchée de Ben
Turpin, qui jouait le rôle de saint Jean-Baptiste, était présentée à
Salomé sur un plateau et continuait à loucher. Pour son premier film
en vedette chez Sennett (A Clever Dummy, 1917), Ben joue le rôle d’un
petit employé de maison débrouillard, assez chaplinesque donc, qui
prend la place d’un robot très perfectionné construit à son image.
L’essentiel des effets comiques repose sur les mimiques et
gesticulations acrobatiques du faux mannequin. On retrouve de
même un Ben Turpin encore sous l’influence de Chaplin dans Ten
Dollars and Ten Days (1924) : simple vendeur dans un grand magasin,
il va découper la robe d’une cliente en même temps que le coupon
d’étoffe  ; cependant, amoureux de la caissière soupçonnée de vol, il
fera arrêter le vrai coupable par chance plus que par ingéniosité. En
effet, contrairement à Chariot ou à Beaucitron (Snub Pollard), il ne se
tire des situations périlleuses que grâce à de miraculeux concours de
circonstances  : dans Yukon Jake (1924), ce sont les ruades de son
cheval qui lui permettent de venir à bout d’une bande de malfaiteurs
dans un saloon ; en prison dans Ten Dollars and Ten Days (1924), il ne
s’évade qu’avec l’aide involontaire d’un colosse fou furieux qui
l’éjecte de sa cellule...
19 Ainsi donc le Ben Turpin des débuts est assez classique  ; bien
entendu, l’essentiel de son comique repose sur son physique : petit,
fluet, les jambes courtes, un cou de poulet surmonté d’un visage
triangulaire au crâne dégarni, l’inévitable moustache en balai-brosse
et ses yeux 9 ... Malgré sa silhouette ridicule et son visage
caricatural, Ben, toujours sans complexe, reste toujours d’une grande
dignité  : fièrement cambré, la tête haute et le menton altier, il
évolue, l’air faraud et sûr de lui, sans se soucier de sa silhouette de
clown.
20 L’équipe Sennett réalise rapidement tout le parti qu’elle peut tirer
de cet acteur tout droit sorti d’un dessin de Dubout  : puisqu’il est
physiquement l’antithèse des séducteurs du cinéma hollywoodien, il
jouera donc les héros  : la parodie devient sa spécialité. Tous les
genres cinématographiques seront ainsi abordés. Le western : Turpin
est l’indomptable shérif de Taming Target Center (1917) et de Sheriff
Nell’s Tussle (1918). Le northern : encore shérif dans Yukon Jake (1924)
où il se mesure au ventru Kalla Pasha. Le mélodrame : deux pastiches
des films lacrimaux de l’époque, East Lynne with Variations (1919)
démarquant l’œuvre bien-pensante de Mrs Henry Wood, qui connut
plusieurs adaptations à l’écran, et Where’s My Wandering Boy This
Evening  ? (1923) qui parodie Where’s My Wandering Boy To Night  ?
(1922), et où Ben joue le rôle d’un campagnard aux prises avec les
tentations de la grande ville. Parodie des films « orientaux » tel que
The Shriek of Araby (1923) qui suit pas à pas The Sheik (1921) avec
Rudolph Valentino, ou d’œuvres classiques comme Romeo and Juliet
(1924) où il campe un Roméo peu juvénile, de romans célèbres
comme Uncle Tom Without a Cabin (1919) qui n’est autre que La Case de
l’oncle Tom revue et corrigée par la maison Sennett. Les films où le
cinéma s’auto-parodie sont une source classique du burlesque ; Ben
s’y distingue dans The Daredevil (1923) qui pastiche les serials
mouvementés ; Ben y est promu cascadeur car un « director » l’a vu
chevaucher avec succès un cheval sauvage sans savoir que notre
héros est, au sens propre, collé à la selle. Home-Made Movies (1922) se
moque des productions fauchées en nous montrant les « ficelles » du
tournage d’un film sur le Grand Nord.
21 1924 semble marquer un certain tournant dans la carrière de la
grande vedette qu’est déjà Ben Turpin. Quelques œuvres antérieures
laissaient déjà présager la future orientation de son personnage : en
particulier son premier long métrage en vedette, Married Life (1920),
où il (Rodney St. Clair) joue les briseurs de foyer, tandis que le mari
jaloux (Jimmy Finlayson) se venge en le faisant opérer, après un
accident, par un docteur original (Ch. Conklin) qui fait administrer à
son patient du gaz d’éclairage pour l’endormir ; le malade flotte au-
dessus de la table d’opération, s’envole comme un aérostat et
perturbe les pensionnaires du pavillon des alcooliques qui croient à
de nouvelles hallucinations causées par leur drogue...
22 Il convient de réserver une place particulière à ce personnage de
Rodney St. Clair que Ben Turpin incarna dans une série de films.
C’est ainsi qu’en 1924, à l’apogée de son succès, il tourne Three
Foolish Weeks, parodie du célèbre Foolish Wifes (1921) d’E. von
Stroheim  ; reprenant donc le rôle de St. Clair, il réalise une
étonnante caricature du plus fameux des acteurs maudits dans son
uniforme blanc, monocle vissé à l’œil, botté de cuir noir, irrésistible
et cynique séducteur. St. Clair va revivre, quelquefois sous des noms
différents, mais toujours aux nobles consonances, dans The Prodigal
Bridegroom (1926), When a Man’s a Prince (1926), A Harem Knight (1926)
– parodie simultanée des «  turqueries  » à la mode – , The Pride of
Pickeville (1927) où il apparaît en baron Bonamo, et enfin dans un
autre long métrage, The Wife’s Relation (1928). C’est
incontestablement son personnage type, véritable synthèse du héros
«  turpinien  ». Il est important de noter que l’essentiel des effets
comiques repose dans ces films sur les rapports de Ben Turpin avec
le sexe faible. St. Clair est un Casanova plein de morgue, avec parfois
une pointe de sadisme à l’image de son modèle. Toutes les femmes
sont amoureuses de lui et s’il apprécie ses conquêtes, il ne veut en
aucune façon – comme Don Juan – se lier définitivement à l’une
d’entre elles. Aussi, à l’inverse du classique happy end, la plupart de
ses films se terminent sur un mariage rompu. Dans The Pride of
Pickeville (1927), lorsque Andy Clyde, père de la jeune personne
(Thelma Hill) qui s’est jetée dans ses bras en profitant de l’obscurité
d’un tunnel, propose à notre héros l’alternative, le mariage ou la
mort... St. Clair hésite à peine un instant et un intertitre nous
apprend sa décision qu’il ponctue d’un viril mouvement du menton :
« Tirez ! » Dans le même film, une autre jeune fille (Ruth Taylor) est
tombée amoureuse de lui d’après une photo parue dans un magazine.
Ben débarque accidentellement dans sa chambre le jour de ses noces
et la belle Ruth tombe dans ses bras sous les yeux de son père. Voilà
donc St. Clair avec deux fiancées et sans envie de se marier. Seule
solution, la fuite dans un train pris au vol  ; mais Thelma Hill, la
tenace, apparaît miraculeusement derrière un siège. C’en est trop
pour Ben, qui s’effondre...
23 La persécution de ces femmes qui, jeunes ou plus âgées, apparaissent
généralement dans l’univers de Ben Turpin sous l’aspect de furies
déchaînées, hystériques, dévoreuses d’homme, est le thème majeur
d’un grand nombre de films de Ben : dans A Harem Knight (1926), c’est
la très mûre Louise Carver – ancienne favorite du harem – qui
poursuit implacablement le héros de ses assiduités dans la séquence
finale. Encore une, fois Ben capitule et perd connaissance...
Exception à la règle, ici, la jolie Madeline Hurlock va préférer le bel
aviateur français (Danny O’Shea) à St. Clair, contraint dans une scène
baroque à évoluer, costumé en bayadère, sous les yeux du Sultan
(Marvin Lobach) horrifié par le spectacle.
24 Dans The Jolly Jilter (1927), Ben fait face au trio féminin cher à Freud :
la femme génitrice (la future belle-mère, Sushine Hart), la femme
compagne (Madeline Hurlock, la fiancée) et la femme destructrice (sa
maîtresse, Alma Bennett). Incarnant encore un milliardaire, Turpin
est persécuté par une superbe danseuse de music-hall, follement
amoureuse de lui, qui simule à plusieurs reprises le suicide pour
faire échouer son mariage avec M. Hurlock. À la fin, dans sa colère, la
vamp en folie décime les protagonistes du drame à coups de batte de
baseball jusqu’à l’arrivée de la police. La copie que nous possédons,
hélas incomplète, ne permet pas de savoir laquelle des trois femmes
prendra finalement le dessus, mais on peut parier sans trop de
risque que Ben restera célibataire à la fin de ce film riche en gags
surréalistes  : après un faux empoisonnement... à la sauce piquante,
Ben et sa maîtresse calment leur gorge en feu, lui, en avalant un
bocal et ses poissons rouges, elle... avec un extincteur d’incendie !
25 Cependant, si la jalousie des femmes est dangereuse, celle des maris
bafoués l’est tout autant. Ainsi, dans The Raspberry Romance (1925), B.
Turpin chanteur d’opéra, fiancé à la grosse et maternelle Blanche
Payson, séduit Madeline Hurlock, jeune femme mariée  ; poursuivi
par le mari jaloux, il ne devra son salut qu’à sa fiancée-mère
protectrice. De même, dans A Hollywood Hero (1927), il incarne une
vedette adulée par le public féminin, et, pour essayer d’échapper au
mari peu compréhensif d’Alma Bennett, sa dernière conquête, il
devra se déguiser en femme de chambre. Broke in China (1927) donne
encore une nouvelle dimension aux relations que Turpin entretient
avec le sexe faible. Notre héros n’est ici qu’un simple marin en
bordée avec un camarade dans un cabaret de Shangai. Il va encore
séduire une entraîneuse sur le retour (Louise Carver) qui – au début
du moins – semble plus attirée par ses gains au jeu que par ses beaux
yeux. Mais l’alcool aidant, celle-ci se met à raconter sa triste vie en
de mélodramatiques flash – back, imitée d’ailleurs par Ben qui
découvrira finalement que cette vieille maquerelle n’est autre que sa
mère  ! Ainsi donc, toutes les femmes – même la sacro – sainte
génitrice – sont les mêmes  : qu’elles soient jeunes ou plus âgées, ce
sont, dans l’univers du comique, soit des amoureuses hystériques,
soit des êtres avides et pervers.
26 Dans Daddy Boy (1927), Ben Turpin, riche mais cardiaque business
man, boucle le cycle en s’intéressant... aux petites filles  : elles ont
gardé très provisoirement leur innocence et n’ont pas encore acquis
la cupidité ou les vices des adultes. Pour séduire l’une d’entre elles,
il lui offre son portrait  : Rodney St. Clair en grand uniforme
stroheimien  ! Joli clin d’oeil de l’équipe Sennett. Même dans Yukon
Jake (1924), déjà cité, au scénario fondé sur l’opposition classique et
chaplinesque entre le gros méchant Kalla Pasha et le fluet, maladroit
shérif Cyclone (B.T.), un curieux rêve très kitsch dans la neige du
Grand Nord révèle encore les fantasmes du héros  : au milieu des
igloos de carton-pâte surgissent des créatures de rêve (les fameuses
Bathing Beauties) qui se baignent avec le sourire dans un trou
pratiqué dans la banquise et entourent Ben de mille prévenances.
27 On voit comment le personnage de Ben Turpin a évolué  : partant
d’une silhouette très classique du burlesque – le petit homme
ridicule que le hasard sauve des situations périlleuses – il va peu à
peu se spécialiser dans la parodie, et plus précisément dans celle du
séducteur (période 1923-1927) 10 qui lui permettra de tourner ses
meilleurs films. Ce Mack Sennett-Casanova nous donne sa vision
bunuelienne et assez pervertie – comme l’est son regard – de l’âme
féminine, puisque sa colossale misogynie l’entraîne à faire de chaque
femme un obscur objet de désir certes, mais aussi un ange
exterminateur.

FILMOGRAPHIE 11

1907
28 Première période Essanay :
29 Il est très difficile de recenser avec certitude les films où B.T.
apparaît au cours de cette première période. Quelques titres
seulement sont connus  : Ben Gets a Duck and is Ducked (1b) Sc.  : B.T.
affamé poursuit un canard dans une fontaine publique.
30 Dans une interview à Photoplay (1918), B.T. raconte que ce premier
film fut tourné dans South Park à Chicago. Un vrai policeman
intervint à la fin du tournage, arrêta B.T. qui passa quatre heures en
prison dans des vêtements mouillés avant que l’on vienne le tirer
d’affaire.

1909
Midnight disturbance (1b) Sc. : B.T. a des démêlés avec un bouledogue.
Dans Moving Picture International (3 – 4 – 1909), B.T. raconte : « Le film
le plus dur que j’aie fait, c’est midnight disturbance  : un chien, un
bouledogue, devait attraper une patte attachée à ma taille  ; il la
manqua et saisit un morceau de mon anatomie. J’ai raté plusieurs
scènes et il a fallu recommencer. Pendant les répétitions je fus
mordu encore plusieurs fois et le producteur me demanda
seulement : "Alors, Ben, est – ce que ça fait mal ?" » Mister flip (1b)
Sc. : En complet veston, œillet à la boutonnière, coiffé d’un canotier,
B.T. apparaît ici en élégant dandy, incorrigible coureur de jupons. De
plus, il est pourvu d’une abondante chevelure et d’une de paire de
moustaches de fantaisie. Il entre dans un salon de coiffure et fait une
cour très poussée à la manucure, puis à la standardiste, à la
coiffeuse... Chaque fois, il est remis à sa place assez brutalement.
Dans une pâtisserie, il attaque encore la serveuse derrière son
comptoir ; celle-ci se défend en lui écrasant une tarte sur la figure...
Catalogue Blackhawk A Case of Seltzer (Ib ?)
Copie au musée du cinéma George – Eastman (Rochester)
31 Deuxième période Essanay :

1914
29.7 – Sweedie and the Lord (1b) – I : Wallace Beery
Dans la série des Sweedie, W. Beery, en travesti, joue une servante
suédoise.
17.8 – Sweedie and the Double Exposure (1b) – I  : Wallace Beery, Harry
Dunkinson, Sadie Pearl, Frank Hamilton.
22.8 – Sweedie Springs a Surprise (1b) – I : Wallace Beery.
21.9 – Sweedie Skate (1b) – I  : Wallace Beery, Leo White, Charles
Wrigh.
2.10 – Golf Link Champion « Chick Evans » Links with Sweedie (1b) – I :
Wallace Beery, Chick Evans, Leo White, Charlotte Mineau, Ruth
Hennessy.
5.10 – The Fickleness of Sweedie (1b) – I : Wallace Beery.
12.10 – Sweedie Learns to Swim (1b) – I  : Wallace Beery, Leo White,
Betty Brown. Sc.  : B.T. joue le rôle du maître nageur qui va essayer
d’apprendre à nager à Sweedie (W. Beery). Mais celle-ci veut prendre
des leçons chez elle. Il y aura de nombreux dégâts dans la maison.
Catalogue Blackhawk (d.v.)
19.10 – She Landed a Big One (1b) – I : Wallace Beery.
9.11 – Sweedie and the Trouble Maker (1b) – I : Wallace Beery.
23.11 – Sweedie at the Fair (1b) – I : Wallace Beery.
14.12 – Madame Double X (1b) – I : Wallace Beery, Robert Boulder, Leo
White. 17.12 – Snakeville’s Blind Pig (1b) – R : Roy Clements.
24.12 – Slippery Slim Gets Square (1b)

1915
7.1 – The Battle of Snakeville (1b) – R : Roy Clements.
11.1 – Sweedie’s Suicide (1b) – I  : Wallace Beery, Robert Boulder, Leo
White, Charlotte Mineau.
32 Prod. American :
15.1 – The Clubman’s Wager (1/2 b) – I  : William Bowman, William
Horse, lames Hamilton, Herman Frank, Harry De Vere Sc. : Les quatre
membres d’un club proposent à un vagabond (B.T.) d’essayer
d’échanger un billet de 1  000 dollars pour faire un pari. Les
tentatives du clochard sont la source d’une série de péripéties
comiques. Une partie du film est un documentaire sur la fabrication
de plaques de blindage et de canons.
33 Essanay :
18.1 – Sweedie and the Dog (1b) – I  : Wallace Beery, Leo White, Betty
Brown.
25.1 – Two Bearts That Beat as Ten (1b) – I : Wallace Beery, Betty Brown,
Robert Boulder, Charlotte Mineau.
1.2 – His New Job (Chariot débute) (2b) – R/Sc  : Ch. Chaplin – I  : Ch.
Chaplin, Frank I. Coleman, Charles Insley, Charlotte Mineau, Leo
White, Agnes Ayres, Gloria Swanson.
Dans ce premier film de Chaplin pour l’Essanay, B.T. joue un
candidat à un emploi au studio Lockstone où Chaplin lui – même
cherche du travail... et finit par faire des ravages. (d.v.)
8.2 – Sweedie Goes to College (1b) – R : F. Baker I : Wallace Beery, Gloria
Swanson, Charlotte Mineau.
15.2 – A Night Out (Chariot fait la noce) (2b) – R/Sc : Ch. Chaplin – I :
Ch. Chaplin, Edna Purviance, Bud Jamison, LeoWhite, Fred Goodwins.
B.T. est le compagnon de boisson de Chariot. (d.v.)
18.2 – Snakeville’s Beauty Parlor (1b) – R. Roy Clements I : Harry Todd,
Margaret Joslin.
1.3 – Sweedie’s Hope/ess Love (1b) – I : Wallace Beery
11.3 – The Champion (Chariot boxeur) (2b) – R/Sc  : Ch. Chaplin – I  :
Ch. Chaplin, Lloyd Bacon, Bud Jamison, Edna Purviance, Leo White,
Paddy Mcguire, Carl Stockdale, G.M. Anderson, le chien Spike.
B.T. joue un vendeur ambulant. (d.v.)
15.3 – Love and Trouble (1b) – I : Wallace Beery.
22.3 – Sweedie Learns to Ride (1b) – I : Wallace Beery, Betty Brown.
25.3 – Two Bold, Bad Men (1b) – R  : Roy Clements – I  : Leo White,
Victor Potel (?) B.T. et L. White sont les deux méchants.
29.3 – Curiosity (1b) – I  ; Ruth Hennesy, Robert Boulder, Leo White,
Florinda Kingsley.
1.4 – A Coat Tale (1b) – R  : Roy Clements – I  : Victor Potel, Harry
Todd.
29.4 – The Undertaker’s Uncle (1b) – R  : Roy Clements – I  : Margaret
Joslin, Victor Potel.
29.4 – By the Sea (Chariot à la plage) (1b) – R/Sc : Ch. Chaplin – I : Ch.
Chaplin, Billy Armstrong, Bud Jamison, Edna Purviance, Margie
Reiger.
Petit rôle pour B.T. (d.v.)
6.5 – How Slippery Slim Saw the Show (1b) – R : Roy Clements – I : Harry
Todd, Margaret Joslin, Victor Potel.
B. T incarne le “vilain”.
13.5 – Sweedie in Vaudeville (1b) – I  : Wallace Beery, Arthur Bates,
Edmund Thompson.
20.5 – Sweedie’s Hero (1b) – I : Wallace Beery.
27.5 – A Bunch of Mates (1b) – R  : Roy Clements – I  : Victor Potel,
Harry Todd.
3.6 – Sophie and the Fakir (1b) – R : Roy Clements – I : Margaret Joslin,
Harry Todd, Victor Potel.
17.6 – The Broken Pledge (1b) – R/Sc.  : Wallace Beery – I  : Wallace
Beery, Victor Potel, Gloria Swanson.
22.7 – Offers Started but Sophie Finished (1b) – R  : Roy Clements I  :
Margaret Joslin, Carrie Turpin, Victor Potel, Harry Todd.
29.7 – Snakeville’s Twins (1b) – R. Roy Clements – I  : Harry Todd,
Margaret Joslin, Victor Potel.
12.8 – The Bell Hop (1b) – R : Roy Clements – I : Victor Potel.
2.9 – Versus Sledgehammers (1b) – I  : Harry Todd, Margaret Joslin,
Victor Potel, Raymond McKee.
9.9 – A Quiet Little Came (1b) – R  : Roy Clements – I  : Harry Todd,
Margaret Joslin.
23.9 – Snakeville’s Hen Medic (1b) – R : Roy Clements – I : Harry Todd,
Margaret Joslin, Victor Potel.
7.10 – Snakeville’s Weak Women (1b) – R. Roy Clements – I : Harry Todd,
Margaret Joslin.
18.11 – Snakeville’s Eugenic Marriage (1b) – R  : Roy Clements – I  :
Harry Todd, Margaret Joslin.
19.11 – Too Much Turkey (1b) – R  : G.M. Anderson – I  : Ruth Saville,
G.M. Anderson, Carrie Turpin.
25.11 – It Happened in Snakeville (1b) – R  : Roy Clements – I  : Harry
Todd, Margaret Joslin. 9.12 – The Merry Models (1b) – I  : Harry Todd,
Margaret Joslin, Carrie Turpin.
16.12 – Snakeville’s Champion (1b) – R : Roy Clements] – I : Harry Todd,
Margaret Joslin, Victor Potel, Lloyd Bacon.
B.T. gagne un match de lutte. Snakeville’s Debutantes (1b) – R  : Roy
Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin, Victor Potel.
A Christmas Revenge (1b) – I : G.M. Anderson, Harry Todd, Marguerite
Clayton. His Regeneration (1b) – I : G.M. Anderson, Charlie Chaplin.

1916
22.4 – Charlie Chaplin’s Burlesque on Carmen (Charlot joue Carmen
(4b) – R/Sc : Ch. Chaplin – I : Ch Chaplin, Edna Purviance.
Lawrence A. Bowes, Frank J. Coleman, 1. Henderson, Bud Jamison,
John Rand, Leo White, Wesley Ruggles, May White. Ben Turpin joue
le rôle d’un bohémien (Remendados) amoureux de l’imposante
Frasquita (May White), et se bat à plusieurs reprises pour ses beaux
yeux. Toutes ses scènes ont été ajoutées par l’Essanay pour allonger
le film, prévu par Chaplin en 2 bobines seulement. D’ailleurs, B.T. et
Chaplin n’apparaissent jamais ensemble.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
34 Vogue Films Inc., Mutual – VogueComedies :
28.5 – National Nuts (1b) – R  : Jack Dillon – I  : Paddy McGuire, Rena
Rogers, Arthur Moon, Edward Sedgwick, Jack Gaines.
Sc.  : R. Rogers admire un joueur de baseball, Strikeout Murphy (P.
McGuire), mais elle est amoureuse de Jeff (B.T), lanceur remplaçant.
Jeff réussit à l’emmener au bal malgré les objections de son riche
papa qui veut la marier à lord Rawsberry. Cependant, Rena, fascinée
par Murphy délaisse peu à peu Jeff. Rawsberry soudoie l’arbitre pour
faire tomber la cote de Murphy  : au premier match de la saison,
l’arbitre met de l’arsenic sur la balle que le lanceur (Murphy), a
l’habitude de lécher auparavant  ; Murphy s’écroule et est remplacé
par Jeff, qui sauve l’équipe. Cependant, l’arbitre avoue sa faute. Jeff
est chassé du terrain, tandis que Murphy devient un héros et se
marie avec Rena. 4.6 – Nailing a Lie ou When Papa Died (1b) – R  : Jack
Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines.
Sc.  : Rooney – un politicien – lit dans le journal que Bloggie (B.T.)
passe ses après – midi à raconter aux autres employés qu’il est un
escroc. Rooney rencontre le père de R. Rogers (J. Gaines)  ; arrivés
chez ce dernier, ils trouvent sa fille dans les bras de son ami (A.
Moon). Rooney demande au père de se débarrasser de Moon. Dans la
confusion qui s’ensuit, Rooney sera perdant  : il fait arrêter Bloggie
pour le meurtre du père, mais ce dernier arrive et Rooney lui promet
de l’argent s’il fait semblant d’être mort jusqu’à ce que Bloggie soit
jugé coupable et exécuté. Le père refuse et démasque Rooney qui est
emprisonné.
11.6 – His Blow Out ou The Plumber (Calouchon plombier) (1b) – R  :
Jack Dillon – I  : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack
Connelly, Edward Sedgwick, Louise Owens.
Sc : Le bain de Madame, dont le mari est médecin, est prêt, mais une
fuite se déclare au robinet de la salle de bains. On téléphone au
plombier (B.T.). L’eau monte dans la salle de bains et coule dans
l’escalier. Par ailleurs, la femme de chambre est amoureuse d’un
police – man. B.T. part au boulot sans se presser et un deuxième
plombier est appelé (P. McGuire). Le docteur part en visite. À son
arrivée, B.T. s’occupe plus de la femme de chambre que de la fuite.
L’escalier se transforme en cataracte et B.T. descend à la cave ; il se
dispute avec son collègue qui vide quelques bouteilles trouvées là.
La malade et sa mère, ne voyant pas arriver le médecin partent chez
lui et affrontent l’inondation. B.T. s’occupe de la malade tout en se
bagarrant avec son partenaire. Il perce un trou dans le sol de la salle
de bains et inonde la pièce du dessous. Arrivée des policiers et
arrosage général. On finit par arrêter l’eau tandis que B.T. se cache à
la cave dans un tonneau. (d.v.)
18.6 – The Delinquent Bridegrooms (1b) – R : Jack Dillon – Sc. : Robert A.
Dillon – I  : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines,
Edward Laurie, Louise Owens, Margaret Templeton.
Sc.  : Thompson et Brown sont fiancés à deux veuves, Mrs Moon et
Dolan. Rentrant chez lui avec son ami, Thompson trouve sa fille (R.
Rogers) dans les bras de son ami (A. Moon). Les deux fiancés font
sécher leurs habits de noce dans le jardin. Bungling Bill (P. McGuire)
et Bloggie (B.T.) sautent le mur, volent les vêtements, laissant les
leurs à la place. Poursuivis, ils volent une auto et se sauvent. Ils sont
cependant capturés et incarcérés car ils sont incapable de payer la
caution. Thompson et Brown, ayant revêtu les habits des deux
clochards, sont aussi arrêtés. Thompson téléphone au fils de la veuve
Moon pour qu’il paye la caution. A. Moon accepte à condition que
Thompson donne son accord pour marier sa fille avec lui. Le père
refuse et s évade avec son ami. Les deux veuves enlèvent un pasteur
qui marie les deux amoureux. À la fin de la cérémonie, Bill et Bloggie
débarquent par une fenêtre, poursuivis, par les policiers. Une folle
poursuite commence... 25.6 The Iron Mitt (1b) – R  : Jack Dillon Sc.  :
Robert A. Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack
Gaines, Edward Laurie.
Sc.  : Le richissime Montmorency Jones reçoit un avertissement du
“Poing de Fer” qui lui promet une terrible vengeance s’il
n’abandonne pas la moitié de sa fortune et s’il n’autorise pas le
mariage de sa fille (R. Rogers) avec un “vilain”. Un détective (A.
Moon) aidé de Bill (P. McGuire) et Bloggie (B.T.) se lance à la
poursuite du méchant. Un liquide miracle qui change la main du
Poing de Fer en une arme terrible joue un rôle important. Le
détective réussit à capturer le malfaiteur et le père le récompense en
lui donnant la main de sa fille. Parodie de « The Iron Heal  » de Jack
London.
2.7 – Just for a Kid (1b) – R  : Jack Dillon – I  : Paddy McGuire, Rena
Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines, Edward Laurie.
Sc. : Bill (P. Mcguire) et Bloggie (B.T.) apprennent par la presse qu’un
concours de bébés va avoir lieu avec 50  000 dollars de récompense
comme premier prix. Les deux complices volent le rejeton de M. et
Mme Moon (A. Moon et R. Rogers) et, après de nombreuses
péripéties, Bloggie, habillé en femme, amène le bébé dans une
voiture d’enfants jusqu’au concours. Il gagne le premier prix mais
apprend que l’argent est destiné à encourager la natalité en Chine et,
pour cette raison, les 50  000 dollars sont payés en pièces chinoises,
équivalant à 17 cents aux États – Unis !
9.7 – Hired and Fired ou The Leading Man (1b) – R  : Jack Dillon – Sc.  :
Robert A. Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack
Gaines, Edward Laurie.
Sc.  : Bill et Bloggie, sans travail, trouvent un emploi aux studios
Vogue. Là, il volent le déjeuner d’un accessoiriste et le vol est imputé
à un tragédien qui se plaint toujours d’avoir faim. Ce dernier est
renvoyé. Le metteur en scène demande à Bloggie de reprendre le
rôle. Bloggie a des problèmes avec une longue moustache qu’il a du
mal à fixer. Lorsque le metteur en scène crie  : «  Action  !  », Bloggie
s’élance mais tombe, arrachant sa moustache et la séquence est
gâchée. Après plusieurs prises, Bloggie est renvoyé et, pour se
venger, il prend la lance d’incendie et arrose tout le monde.
16.7 – A Deep Sea Liar ou The Landlubber (1b) – R  : Jack Dillon Sc.  :
Robert A. Dillon
– I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Ganes.
Sc.  : L’amiral Shimsky confère avec le magnat Murray Sinclair au
sujet de sa dernière invention relative aux sous – marins. A l’hôtel, le
chef de la marine du Limburger fait l’homme du monde. A. Moon,
agent du gouvernement, amoureux de Rena, la fille de l’inventeur,
essaie sans succès d’acheter l’invention. Moon engage deux hommes
(Bill et Bloggie), anciens marins qui ont été pris à l’hôtel pour
satisfaire aux moindres désirs de l’amiral. Les événements vont se
précipiter...
21.7 – For Ten Thousand Bucks (2b) – R  : Jack Dillon – I  : Paddy
McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines, Edward Laurie, Nill
Farin, Gypsy Abort.
Sc.  : Bill et Bloggie volent un tacot et sont poursuivis par la police.
Ils se réfugient dans l’appartement de Carmen Sapho (G. Abbott), une
aventurière, qui les charge de voler un colis contenant 10 000 dollars
dans un rapide. Les deux lascars sautent dans le train mais, surpris
sans billets, sont contraints à travailler comme briseurs de grève.
Puis, habillés en serre – freins, il ramassent les tickets des voyageurs.
Les résultats sont désastreux. Carmen se débrouille pour emmener le
propriétaire de l’argent chez elle. Elle remplace le sac qui contient
les billets par un autre. Un autre bandit débarque, assomme le
propriétaire et part avec le mauvais sac. Après de tumultueuses
poursuites dans un train, le sac revient finalement à son propriétaire
grâce aux efforts de Bill et Bloggie qui sont récompensés.
6.8 – Lost and Found (2b) – R  : Rube Miller – I  : Rube Miller, Paddy
McGuire, Lillian Hamilton.
Bungling Bill’s Dress (2b ?) – R : Jack Dillon – I : Paddy McGuire, Gypsy
Abbott. Bill et Bloggie font des dégâts dans un studio de cinéma.
13.8 – Some Liars (2b) – R  : Rube Miller – I  : Rube Miller, Gypsy
Abott, Eva Thatcher, Owen Evans.
Sc. : La femme de Ben porte la culotte tandis que Rube est le patron
chez lui. Les deux lascars se retrouvent au café du coin et
déclenchent une bagarre. On retrouve leurs vestes sur le port. Les
femmes se lamentent, ignorant qu’ils ont été sauvés par la police
maritime et qu’ils sont en prison pour trente jours. Leur peine
purgée, ils n’osent pas rentrer chez eux et un policier, qui observe
leur étrange manège, finit par les arrêter. Les épouses débarquent et
manifestent leur joie. Les maris racontent des histoires extravagantes
pour expliquer leur absence. Une lettre qui arrive du commissariat
de police fait éclater la vérité. Les deux épouses ramènent leurs
maris au bercail après les avoir tabassés...
3.9 – The Stolen Booking (2b) – R  : Rube Miller – I  : Rube Miller, Ed.
Laurie, Larry Bowles.
17.9 – Doctoring a Link ou A Total Loss (2b) – R : Rube Miller – I : Rube
Miller, Lillian Hamilton.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
1.10 – Poultry a la Mode ou The Harem ou Magic Pool (2b) – R  : Rube
Miller – I : Rube Miller, Walter Roger, Lillian Hamilton.
Sc.  : B.T. et Rube qui gardent un troupeau de canards et d’oies
éprouvent une soif terrible. Ils envoient deux émissaires (une oie et
un canard) chercher un cours d’eau où ils pourraient se désaltérer.
Les deux volatiles trouvent une jolie fontaine dans un palace
appartenant à un Turc chargé de trouver des filles pour le harem du
sultan. Les deux amis les ont suivis et les trouvent en train de boire :
les volatiles sont aussitôt transformés en filles. Ils essayent de les
attraper et, quand ils y parviennent, les volatiles reprennent leur
forme initiale. Le Turc éjecte brutalement les deux amis. Ils
retournent à leur troupeau qu’ils ramènent à la fontaine magique  ;
là, ils assomment le Turc, le mettent dans un coffre et encouragent
leur troupeau emplumé à se baigner dans l’eau miraculeuse.
Immédiatement, l’endroit se remplit de filles. B.T. et Rube prennent
du bon temps jusqu’à ce que le Turc s’échappe. Ils se retrouvent eux
– mêmes plongés dans la fontaine et... se réveillent : leurs épouses les
aspergent avec un tuyau d’arrosage.
Copie aux Archives nationales du film (Ottawa)
15.10 – Ducking a Discord (2b) – R  : Rube Miller – I  : Rube Miller,
Lillian Hamilton. Sc. : La femme de Rube adore la musique : du matin
au soir un vieil accordéon inonde de musique toute la maison. Rube
essaye de se débarrasser de son épouse : il la met dans un sac et lance
le tout dans la rivière. B.T. la tire de là et tombe amoureux d’elle. Ils
décident de se venger de Rube : ils enfarinent leur visage et l’épouse
vient hanter son mari réfugié dans les bras de L. Hamilton. Plus tard,
la bande de pickpockets à laquelle appartient Rube se réunit et la
femme fantôme apparaît de nouveau. Elle réussit ainsi à ramener son
mari dans le droit chemin.
29.10 – He Died and He Didn’t (1b) – R  : Rube Miller – I  : Rube Miller,
Lilian Hamilton.
Sc.  : Un prospecteur (R. Miller) entre dans un saloon et voyant un
joueur (B.T), lui tire dessus et le laisse pour mort. Rube est arrêté et
pendu à un arbre ; il a le temps de raconter son histoire : B.T. et lui
étaient ensemble au Texas ; son ami l’a dépouillé, lui a volé sa femme
et a disparu. Au moment où Rube est sur le point de rendre son
dernier soupir, un message arrive  : B.T. a été retrouvé. On coupe la
corde aussitôt. Rube découvre que sa femme est toujours vivante,
mais elle a déjà sept chenapans. B.T. essaye de se débarrasser de ce
fardeau familial, cependant que Rube s’enfuit sur sa vieille mule.
12.11 – Picture Pirates (2b) – R : Rube Miller
– I : Rube Miller, Lillian Hamilton, Rosie Rosee, Larry Bowes.
Sc.  : Les épouses de Rube et B.T. (L. Hamilton et R. Rosee) sont
serveuses dans un café. Un collectionneur achète un tableau rare et
le “Pirate des tableaux” (L. Bowes), se présentant comme un amateur,
lui téléphone à ce sujet. B.T. et Rube essayent de faire les poches du
pirate ; ils se font prendre et celui – ci leur propose de l’aider à voler
le tableau. Les deux lascars emmènent la femme du collectionneur
dans le café où travaillent leurs femmes. Ils l’abandonnent là et
courent voler le tableau, mais ce n’est, hélas, qu’une copie car
l’original a été mis en lieu sûr. Dans l’appartement, ils boivent du
whisky empoisonné tout exprès... Plus tard, le pirate paye les deux
amis pensant avoir le tableau original.
3.12 – The Wicked City (2b) – R : Rube Miller – I : Gypsy Abbott, Paddy
McGuire, Arthur Moon, Margaret Templeton.
Sc.  : B.T., propriétaire d’un restaurant dans un petit village, est
amoureux de la serveuse (G. Abbott) et lui offre une bague. La fille va
en ville acheter son trousseau. Le cuisinier (P. McGuire) apprend
qu’une fortune l’attend à la ville ; il part aussitôt avec sa femme (M.
Templeton). La serveuse passe la nuit dans un hôtel et prend par
erreur la chambre d’un commis voyageur (A. Moon). Le cuisinier et
sa femme occupent la chambre voisine. B.T, qui vient de vendre son
restaurant, est aussi à l’hôtel, employé comme groom. La nuit sera
pleine de surprises... Il s’en suit une poursuite sauvage à l’issue de
laquelle le commis voyageur et la serveuse débarquent dans la
maison d’un pasteur et se marient.
10.12 – Shot in the Fracas (2b) – R  : Rube Miller – I  : Margaret
Templeton, Paddy McGuire, Arthur Moon, Gypsy Abbott.
Sc.  : A. Moon, champion de tir à l’arc, possède une médaille à
laquelle il tient beaucoup. B.T., concierge de son immeuble, balaye
lorsque P. McGuire, un camelot, escalade l’échelle d’incendie, passe
par la fenêtre de l’appartement de Moon et vole la médaille avant
que la femme de Moon (G. Abbott) n’arrive. Caché derrière un rideau,
P. McGuire regarde A. Moon qui s’entraîne au tir à l’arc. Une des
flèches frappe B.T. accidentellement et ce dernier est emmené dans
l’appartement pour se remettre de sa frayeur. A. Moon rentre chez
lui et, trouvant B.T., fait une crise de jalousie. McGuire s’arrange
pour glisser la médaille dans la poche de B.T. Enfin, la médaille
retrouve son propriétaire, mais auparavant une usine de briques a
explosé, projetant dans les nuages le camelot malhonnête.
17.12 – Treed (2b) – R  : Robin Williamson – I  : Larry Bowes, Lillian
Hamilton, Florence Rosee, Rube Miller, Owen Evans, Harry Huckins.
Sc. : Deux employés (O. Evans et R. Miller) sont tombés amoureux de
la fille de l’épicier (L. Hamilton). Sa sœur, un laideron, a aussi un
amoureux, mais c’est un septuagénaire. La jeune fille préfère Rube et
celui – ci, après s’être querellé avec son employeur, demande à
Lillian d’aller danser avec lui. Sa sœur et son amoureux les
retrouvent dans un bosquet ; Owen les rejoint, mais Rube le renvoie
brutalement. Puis Rube perd son travail et décide d’enlever sa
dulcinée que l’on veut marier de force avec Owen. Rube vole l’argent
de la dot et part avec la jeune fille, mais ils sont contraints à revenir.
Un double mariage est décidé  : Owen épousera Lillian, et Rube, le
laideron. Lilian et Rube s’enfuient en voiture et la police du village
se lance à leur poursuite. L’auto tombe d’une falaise et reste perchée
sur un arbre qu’un bûcheron est en train de couper. Rube est arrêté,
Lillian est forcée de se marier avec Owen et la sœur doit se contenter
du septuagénaire.
B.T. joue sans doute un rôle secondaire
31.12 – Jealous Jolts (2b) – R : Rube Miller – I : Paddy McGuire, Gypsy
Abbott, Margaret Templeton, Arthur Moon.
Sc.  : La reine du village (G. Abbott) aime B. Turpin, simple ouvrier
agricole. Un cowboy (P. McGuire) veut épouser la fille et a la faveur
des parents. Une nuit, il prend B.T. au lasso, le traîne, l’assomme et
finit par l’enfermer dans une botte de foin. G. Abbott, qui veut
nourrir un cheval avec cette botte, pique B.T. d’un coup de fourche.
Le lendemain, le cow – boy récidive et enterre B.T. vivant tandis que
la fille est attachée sur une chaise. Elle réussit à s’échapper, met
involontairement le feu à la maison et se trouve poursuivie par son
père et par le vilain cow – boy. B.T., qui est sorti de son trou, enfile
une tenue de plongeur qu’il remplit d’air, et se met alors à flotter
dans les nuages. On lui tire dessus, il tombe aux pieds de sa belle. Un
constable débarque et les marie. Un peu plus tard, B.T. est encore
poursuivi par sa première femme, une lavandière...
35 Essanay Comedies :
8.11 – A Safe Proposition (1b) – I : Victor Potel.
22.11 – Some Bravery (1b) 6.12 – A Waiting Game (1b)
21.12 – Taking the Count (1b)
1917

36 Vogue Films Inc., Mutual – VogueComedies :


14.1 – A Lisle Bank (1b)
21.1 – Masked Mirth (2b) – R : Robin Williamson – I : Ed. Laurie, Lillian
Hamilton, Eugene Shaw, Margaret Templeton, Art Currier.
28.1 – A Circus Cyclone (2b) – R  : Rube Miller – I  : Gypsy Abbott,
Paddy McGuire, Arthur Moon.
B.T.joue un artiste qui cherche à percer.
11.2 – The Musical Marvel (2b) – R  : Robin Williamson – I  : Gypsy
Abbott, Ed. Laurie, Artur Moon.
Sc. : B.T. est pianiste dans un bastringue ; il joue en même temps de
la batterie. Un gros moustachu arrive et tire des coups de revolver
désordonnés, et en particulier – comme il se doit – sur le pianiste.
Quand B.T. joue l’air favori de la femme du vilain, ce dernier se met à
raconter sa vie. On comprend (?) que son épouse l’a quitté pour un
jeune et beau garçon. Arrivée de nouveaux clients parmi lesquels l’ex
– femme du fou de la gâchette. Elle semble impressionnée par le
talent de B.T. et lui donne son adresse, puis elle s’en va en manquant
de peu son exmari. Ce dernier la recherche. B.T. va chez la jeune fille
qui veut organiser un concert pour luI : il sera chef d’orchestre. Au
cours des répétitions, un saboteur (le mari  ?) échange les partitions
des musiciens, ce qui conduit à une grande pagaïe, d’autant que le
vilain débarque. Explosions et inondations concluent le film.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
15.2 – The Butcher’s Nightmare ou Ben’s Wild Dreams (2b) – R  : Robin
Williamson – I  : Gypsy Abbott, Margaret Templeton, Arthur Moon,
Ed. Laurie, Harry Huckins. Sc. : B.T. possède une petite boucherie. Il
détient aussi une hypothèque sur la maison de la veuve Templeton
et, en échange de la main de sa fille, il déchirera cette hypothèque.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
10.3 – His Bogus Boast ou A Cheerful Liar (2b) – R : Robin Williamson –
I : Carrie Turpin, Arthur Moon, Ed. Laurie.
Sc.  : B.T. va dans un club, emmené par un ami, et commence à
raconter devant un public de dames admiratives ses exploits
(imaginaires) comme shérif dans le Far West. Long flash – back qui
parodie les westerns et les seriais de l’époque. B.T. possède un frère
jumeau qui ne lui facilite pas beaucoup sa tâche de justicier (il est un
peu fou et a des visions étonnantes  : main géante, squelettes
animés...)  : retrouver la jeune personne (C. Turpin) enlevée par un
méchant bandit. À la fin du film, les hommes du club, jaloux des
succès féminins de B.T., ridiculisent ce dernier en l’effrayant avec
une peau d’ours qu’a revêtue le barman noir. B.T. prend la fuite...
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
24.3 – A Studio Stampede ou Out of Control (2b) – R : Robin Williamson –
I : Gypsy Abbott, Ed. Laurie, Art Currier.
Sc. : Vic (B.T.) est amoureux d’une vedette de cinéma, Dora Darling.
Après plusieurs échecs, il parvient à s’introduire dans le studio de
cinéma et se fait embaucher comme accessoiriste. Il sème la pagaille
pendant le tournage, en chargeant par exemple le revolver avec du
chocolat. Deux malfaiteurs se sont introduits sur le plateau et posent
une bombe. B.T. vient au secours de son idole qu’il croit en danger et
finit par sauter sur la bombe.
D’après une copie 8 millimètres d’origine inconnue. (d.v.)
7.4 – Why Ben Bolted ou He Looked Crooked (2b) – R : Robin Williamson
– I : Gypsy Abbott.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
5.5 – Bucking the Tiger (2b) – R  : Robin Williamson – I  : Ed. Laurie,
Lillian Hamilton, Eugene Shaw, Margaret Templeton, Art Currier.
B.T. est le gardien d’un cirque de tigres. 19.5 – Caught in the End (2b) –
R  : Robin Williamson – I  : Ed. Laurie, Lillian Hamilton, Margaret
Templeton, Art Currier.
B.T. est président de l’Union Square Fishball Company.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington)
Frightened Flirts (2b) – R : Robin Williamson
37 Triangle Echo :
13 (?).5 – Sole Mates (2b) – R  : Herman Raymaker – I  : Florence
Clarke, Vivian Edwards, Alfred Gronell.
38 Triangle – Keystone :
27.5 – Oriental Love (2b) – R  : Walter Wright – I  : Ora Carew, Joseph
Belmont, Joseph Callahan, Nick Cogley, Mack Swain.
15.7 – A Clever Dummy (Le mannequin balladeur) (2b) – R  : Herman
Raymaker – I : Wallace Beery, Chester Conklin, Juanita Hansen, Claire
Anderson, lames Donnelly, lames DeLano.
Sc.  : B.T., simple employé, sert de modèle à un inventeur pour
réaliser un mannequin – robot télécommandé. Il est chargé de mettre
son double dans une malle à la cave. Pendant l’absence de
l’inventeur, il prend la place du mannequin qui doit être présenté à
deux agents de music – hall. Ils veulent exhiber le phénomène sur
scène. Les deux agents sont très impressionnés par les mimiques du
faux robot et l’achètent. Au théâtre, Ch. Conklin est chargé de faire
marcher le robot ; il a quelques difficultés à en être maître. On range
le mannequin dans la loge des dames et B.T. ne s’en plaint pas. Le
pseudo – robot fait enfin son apparition sur scène avec des
danseuses, puis, au cours de son numéro, il subtilise les billets du
portefeuille d’un spectateur et s’enfuit. Arrivée de 1 inventeur qui
dévoile la supercherie. Poursuites en voiture et à moto. B.T. restitue
l’argent et se sauve.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
12.8 – Lost, a Cook (Ambroise cuisinier) (2b) – Sc. : Mack Sennett – I :
Mack Swain, Ether Teare, Paul Jacobs, Malcolm StClair. Sc. : Bagarre
entre le chien de Mal. St. Clair et un chat. B.T. boit du punch (gags).
Poursuite à moto avec E. Teare. (d.v.)
19.8 – The Pawnbroker’s Heart (Casimir est sans pitié) (2b) – R/Sc.  :
Edward Cline – I : Chester Conklin, Peggy Pearce (Viola Berry), Glen
Cavender, Caroline Rankin. «  Une farce au rythme rapide, toujours
construite sur un mouvement. Ainsi se maintient la réputation de la
Keystone. Tout au long des péripéties, le réalisateur tente de ne pas
sombrer dans la confusion générale sans y réussir tout à fait. À la
conclusion de cet imbroglio se trouve un vol de coffre – fort dans un
bureau. Les occasions de bagarres comiques ne manquent pas et c’est
sans doute la seule chose qui compte pour le spectateur qui a payé sa
place pour se divertir » (M.P.W. vol. 33, n° 9, 1917, p. 1387).
Copie au UCLA Film Archive (Los Angeles)
39 Mack Sennett – Paramount :
7.10 – A Bedroom Blunder (2b) – R  : Eddie Cline – I  : Charles Murray,
Mary Thurman, Wayland Trask, Eva Thatcher, Pat Forde, Slim
Summerville, Glen Cavender, Wallace Beery.
B.T. joue le petit rôle d’un employé de bureau
21.10 – Roping Her Romeo (La femme shérif) (2b) – R : Fred Fishback –
I  : Polly Moran, Slim Summerville, Ethel Teare, Frank Bond, Glen
Cavender, Wayland Trask, Fred Fishback, le chien Teddy.
Sc. : La femme sherif Nell (P. Moran) ne veut pas priver les habitants
de Triggerville de plaisirs innocents, mais cela l’ennuie beaucoup
d’avoir une bataille rangée à coups de revolver chaque fois qu’elle
fait des tartes. Honest – Eyed Jack (B.T.) et Black Pete (S.
Summerville) sont en compétition pour séduire Nell. Jack l’aime
pour elle et pour ses tartes, tandis que Pete pense que, une fois
marié, il aura la loi de son côté. Mais Jack a séduit Nell et doit se
marier avec elle. Pete, jaloux, déclenche une bagarre dans la ville.
Délaissant ses tartes, Nell se précipite sur les lieux, calme la
tourmente et force les deux rivaux à se réconcilier. Cependant, Pete
embarque Jack dans une partie de poker où tout le monde triche ; il
finit par lui prendre l’acte de mariage et le titre de propriété de la
maison où les jeunes mariés devaient passer leur lune de miel.
Voyant le désastre, Nell prend le relais et regagne tout ce que Jack a
perdu. Plus tard, Nell fait le ménage dans sa maison lorsque paraît
une jolie jeune fille. On apprend que Jack, qui cherche à se marier
depuis longtemps, est le fidèle client d’une agence matrimoniale. Par
une ironie du destin, l’agence lui a finalement trouvé une épouse le
jour où Nell a accepté de se marier avec lui. Cependant, désespéré
par ses pertes au jeu, B.T. essaye d’attaquer la diligence de 5 heures
sans savoir que Pete a déjà rançonné les passagers. Tout finira par
s’arranger : Nell découvre la duplicité de Pete et le capture après une
terrible poursuite.
Premier film en tandem avec Polly Moran.
12.11 – That Night (2b) – R  : Eddie Cline et Hampton Del Ruth – I  :
Charles Murray, Mary Thurman, Wayland Trask, Eva Thatcher,
Wallace Beery, Tom Kennedy, Glen Cavender, Pat Kelly, Gene Rogers.
Petit rôle pour B.T.
17.11 – Are Waitresses Safe  ? (Les déboires de Philomène) (2b) – R  :
Victor Heerman et Hampton Del Ruth – I  : Louse Fazenda, Slim
Summerville, Glen Cavender, Vera Steadman, le chien Teddy, le chat
Pepper, Wayland Trask, Tony O’Sullivan, Jack Cooper, F.B.Cooper,
Victor Heerman, Phyllis Haver, Grover Ligon, Gene Rogers, Tom
Kennedy.
Sc. : L. Fazenda débute comme cuisinière et serveuse dans un hôtel.
Le Chef se plaint de ce que les biscuits qu’elle a faits sont trop lourds
et elle les fait si légers qu’ils rebondissent comme des balles de
caoutchouc. Teddy le chien galope avec un chapelet de saucisses
autour du cou et met en émoi tout l’hôtel. On joue à un billard très
spécial  : pendant la partie, un spécialiste parvient à écrire son nom
avec une des boules. On passe à la résidence d’un millionnaire où L.
Fazenda et B.T. sont employés. Ceux – ci donnent une réception en
l’absence des propriétaires. La réception tourne au désastre. (d.v.)
30.12 – Taming Target Center (Casimir au Far – West) (2b) – R : William
Campbell et Hampton Del Ruth – I  : Polly Moran, Tom Kennedy,
Gonda Durand, Larry McGrath, Laura La Varnie, Gene Rogers, George
Binns.
«  Target Center est une petite ville endormie et B.T. s’y montre un
bon shérif spécialement quand il ne s’y passe rien. La prison est
utilisée pour élever les poussins, mais avec l’arrivée de P. Moran tout
change. Elle a décidé d’épouser B.T. et vient en visite. Cependant le
moment est mal choisI : quelques uns de habitants de Target Center
ont provoqué une petite émeute que l’intervention de P. Moran va
transformer en débâcle, remplissant la prison de détenus au lieu de
poussins. Pendant ces événements, P. Moran a découvert que B.T. est
un couard et, de plus, elle le trouve en situation compromettante
avec la vamp du coin (G. Durand). Surpris par P. Moran et par le
propriétaire du café (T. Kennedy) – qui est aussi le méchant de
service – en train de trinquer amicalement – apparemment du moins
– avec la terrible vamp, B.T. cherche à s’enfuir en se dissimulant
dans un baril, mais sans succès. Il s’ensuit un méli – mélo dans
lequel sont impliqués P. Moran, le propriétaire du café, le pasteur,
un couple de femmes fatales et beaucoup d’autres personnes ; après
divers rebondissements, les habitants de Target Center, ayant
endossé leurs plus beaux habits, se rendent finalement tous à l’église
le dimanche pour la première fois de leur vie... Quand P Moran
arrive sur son véloce coursier, elle tente de «  nettoyer  » l’auberge  :
jusque dans l’escalier, elle effectue une chasse à cheval, au galop et
au trot, afin de forcer le groupe à sortir ; elle le prend au lasso d’un
seul coup et traîne tout le monde en prison... Répondant à un appel
au secours P. Moran vole à travers la prairie pour sauver un garçon
en train de se noyer et exécute un saut par dessus le canyon. C’est un
film sur lequel on peut compter pour s’amuser. Une œuvre bien
enlevée où les situations comiques parodiques succèdent aux
frissons  ; l’ensemble est délicieusement divertissant  ». (M.P.W. vol.
35, n° 1, 1917, p. 94).

1918
3.2 – Watch Your Neighbor (Surveillez votre voisin) (2b) – R  : Victor
Heerman et Hampton Del Ruth – I : Charles Murray, Wayland Trask,
Mary Thurman, Edgar Kennedy, Cliff Bowes, Billy Armstrong. Petit
rôle pour B.T.
10.2 – Sheriff Nell’s Tussle (Le vaillant ou L’aimable Shérif) (2b) – R  :
William.S. Campbell et Hampton Del Ruth – I  : Polly Moran, Billie
Armstrong, Gonda Durand, Al McKinnon, Frank J. Coleman.
Sc.  : Polly Moran (le shérif Nell) est une de ces femmes de l’ouest
capables de tirer d’une main et de l’autre se poudrer le nez avec une
patte de lapin. Mais malgré ses prouesses, elle a un cœur tendre et
cela lui pose bien des problèmes. Deux malfrats débarquent à
Triggerville après avoir traversé le désert. Ils ont dans l’idée de vider
un coffre – fort bien rempli mais cette mission exige un plan
complexe et astucieux  : ils auront recours à la plus noire des
traîtrises, d’abord pour échapper à la vigilance de Nell, ensuite pour
accomplir tranquillement leur infâme besogne. Triggerville
s’enorgueillit d’une belle bibliothèque dont Nell est la principale
cliente. Apprenant cela, les deux bandits organisent une
représentation théâtrale au bénéfice de la bibliothèque. La
population tout entière, excepté les malades, afflue au théâtre
pendant que les voleurs officient tranquillement. Nell se lance à leur
poursuite, prenant tous les risques, et triomphe enfin.
22.4 – Saucy Madeline (Casimir Hercule) (2b) – R  : Richard Jones et
Hampton Del Ruth – I  : Polly Moran, Charles Lynn, Jack Cooper,
Frank Coleman, Harry Gribbon, Wayland Trask, George Jeske.
«  Une farce pure et simple de Sennett avec une intrigue et des
personnages subordonnés à des rebondissements et à des gags
ingénieux. P. Moran n’a qu’une possibilité très limitée de montrer
son propre génie créatif à cause du très particulier B.T., l’homme qui
louche à un tel point que les opérateurs deviennent nerveux quand
ils doivent le prendre en premier plan. Le miracle, c’est que, dans
une certaine limite prévisible et excusable, il ne se répète jamais.
Dans chaque film il présente quelque chose de nouveau et d’original
et sa source d’invention ne semble jamais tarie. Les merveilleuses
pérégrinations des boules dans un bowling ou encore l’exploit d’un
homme qui fait fondre le gros morceau de glace qui lui est tombé
dessus représentent les plus récents exemples de sa capacité
d’invention dans Saucy Madeline » (M.P.W.vol.36, n° 4, 1918, p. 588).
20.5 – The Battle Royal (Casimir boxeur) (2b) – R  : Richard (ones – I  :
Polly Moran, Charles Lynn, Wayland Trask, Abdul, Al McKimon,
George Jeske, Glen Cavender, le chien Teddy.
Sc.  : B.T. a des ennuis avec sa logeuse et son fils (W. Trask) le jette
dehors enfermé dans sa malle. B.T. tombe sur Ch. Lynn qui l’emmène
manger chez lui un plat de spaghetti rétif. La femme de Lynn (P.
Moran) flirte avec B.T. Le mari se fâche et poursuit B.T. jusque chez
un coiffeur. Là, il prend la place du barbier et menace B.T. de son
rasoir. Ce dernier s’en sort et les deux hommes décident de régler
leur différent en gentlemen : un combat de boxe en public. W. Trask
assiste au combat et remet régulièrement en piste B.T. Après un
combat épique où Lynn est déclaré vainqueur tandis que B.T. se
retrouve sous le ring, une poursuite folle commence qui se termine
dans une réception. Les deux hommes passent par la cheminée,
inondant de suie, puis de plâtre les invités, et galopent sur le toit qui
s’effondre : ils se retrouvent sur le ring...
3.6 – Love Loops the Loop (Lulu la reine du tourbillon (  ?))(2b) – R  :
Walter Wright et Hampton Del Ruth – I  : Charles Murray, Mary
Thurman, Wayland Trask, Harry Booker, Laura La Varnie, Abdul.
Sc.  : W. Trask, amoureux de Mary Thurman, est en rivalité avec Ch.
Murray. M. Thurman fait le looping de la mort sur des patins à
roulettes.
Petit rôle pour B.T. (un chef d’orchestre dans un café).
3.6 – Her Screen idol (2b) – R : Edward Cline – I : Louise Fazenda, Ford
Sterling, Marvel Rea, Ed Kennedy, Glen Cavender, Jack Cooper, Gene
Rogers, Roxana McGowan, Laura la Varnie, Charles Lynn, Marie
Prevost. Petit rôle pour B.T.
17.6 – Two Tough Tenderfeet (Calouchard et Bocalas ou Casimir est un
héros ou Casimir et les lions) (2b) – R : F. Richard Jones et Hampton
Del Ruth – I  : Polly Moran, Charles Lynn, Bert Roach, Laura La
Varnie, Wayland Trask, Jack Cooper, Paddy McGuire.
Sc : B.T. et Ch. Lynn sont dans un train et jouent au poker. W. Trask
demande à participer au jeu. Ch. Lynn fait des essais infructueux
pour tricher ; il est pris sur le fait : Trask et le chef de train jettent
les deux compères hors du train dans le désert. Après avoir erré
longuement, ils arrivent dans une caverne habitée par un ermite qui
les chasse, mais tombent sur un lion sorti de nulle part qui sépare les
deux amis. Ch. Lynn arrive à Crooked Bend, petite ville de l’Ouest, et
se désole de la disparition de B.T., mais tout surpris le rencontre, net
et propre, dans la salle à manger d’un hôtel. Le shérif Nell (P. Moran)
les accueille et est attiré par B.T. Ch. Lynn revient dans la salle à
manger dans l’espoir de trouver quelque chose à grignoter.
Cependant, le méchant Cecil Legree (B. Roach) entre dans le hall en
menaçant Nell  : «  Payez l’hypothèque ou soyez ma femme  !  » Afin
d’éliminer Legree et de sauver Nell, B.T. se cache dans une malle que
Ch. Lynn place à l’intérieur de l’énorme coffre – fort du vilain. Quand
la porte est fermée, B. T. sort de la malle, empoche un sac d’or. Lynn
réapparaît dans la chambre de Legree et réclame sa malle. Dans la
chambre de Nell, Legree exige une réponse, mais les deux compères
débarquent avec l’argent de l’hypothèque. Pour se venger, Legree
fait exploser le coffre – fort et fait accuser les deux compères. Très
heureusement J. Cooper est là et a pris une photo de Legree en
action. Le film se termine sur une poursuite  : B.T., Ch. Lynn, P.
Moran et). Cooper courent derrière Legree et le capturent. B.T. et
Polly chevauchent heureux au soleil couchant, laissant Ch. Lynn le
cœur brisé.
11.8 – She Loved Him Plenty (Le don juan du pays) (2b) – R : F. Richard
Jones – I : Charles Lynn, Marie Prevost, Edgar Kennedy, Polly Moran,
Paddy McGuire.
«  C’est vraiment une farce bien enlevée, mais les personnages et
l’histoire sont si invraisemblables que le film en devient presque
informe malgré les gags ingénieux imaginés par l’équipe Sennett. Il
semble que l’on ait eu peur de ne pas avoir un matériau suffisant ; le
film se déroule si vite qu’il est presque impossible de comprendre la
succession des événements. On a à peine le temps de saisir une
péripétie et d’en rire qu’elle a déjà fait place à une autre  : ainsi les
événements se succèdent à un rythme si rapide qu’une grande partie
de l’aspect purement humoristique et divertissant est complètement
perdu... Ce qu’il faudrait dans cette production terriblement
mouvementée de Sennett, c’est un ralentissement du rythme, afin de
permettre à l’esprit du public d’avoir de brefs moments de répit. La
haute tension est une bonne chose en elle – même, mais combinée
avec un rythme qui dépasse la capacité moyenne de compréhension,
elle peut devenir une fatigue pour l’attention et manquer son but.
Certains films de Sennett ont un matériau sensationnel, suffisant
pour alimenter une douzaine de films de ce genre et engendrer le
rire. Sous cet aspect, She Loved Him Plenty ne fait pas exception. C.
Lynn et B.T. forment un grand couple pour ce qui est des farces
acrobatiques et P. Moran peut facilement faire encore mieux
qu’eux » (M.P.W., vol.37, n° 5, 1918, p. 718).
22.9 – Sleuths ! (Casimir détective) (2b) – R : Richard Jones – I : Charles
Lynn, Marie Prevost, Tom Kennedy, Chester Conklin, Bert Roach, Eva
Thatcher, Dutch Meyers Sc. : B.T. et Ch. Lynn ont un faible pour leur
jolie secrétaire (M. Prevost), mais E. Thatcher est là pour rappeler à
Ch. Lynn qu’il est marié. Le rusé T. Kennedy met en gage chez les
deux compères une montre de grande valeur, puis il l’échange
subrepticement contre une autre sans intérêt et s’éclipse. Les deux
associés s’aperçoivent de l’escroquerie, prennent leur revolver et se
mettent à la poursuite de T. Kennedy. Pour l’arrêter, B.T. fait appel à
un policier, mais T. Kennedy détient le reçu et l’argent est
remboursé. Pendant la nuit, B.T. et Ch. Lynn sont réveillés par un
coup de téléphone de Kennedy qui les invite à venir le voir
cambrioler une banque  ! Ils y vont, mais tout semble tranquille.
Pendant ce temps l’escroc est en train de vider tranquillement le
coffre – fort, caché derrière une toile peinte qui imite parfaitement le
coffre, puis il s’échappe et ce sont nos deux amis qui sont arrêtés par
la police. Au tribunal, le juge (Ch. Conklin) les condamne à un
châtiment du troisième degré en utilisant un mannequin destiné à
les faire avouer. B.T. et Lynn plaident pendant une heure leur
innocence, qui leur est reconnue. Ils essayent à nouveau de pincer
l’escroc et y parviennent enfin, mais ce dernier brise ses chaînes et
attaque les deux hommes qui sont sauvés in entremis par deux vrais
détectives.
17.11 – Whose Little Wife Are You ? (Le triomphe de l’épouse) (2b) – R :
Edward Cline – I  : Charles Murray, Wayland Trask, Phyllis Haver, le
chien Teddy, le chat Pepper, Mary Thurman, Joseph Bel mont, Alice
Lake, Paddy McGuire, Heinie Conklin, Tom Kennedy.
«  Une comédie qui suscitera des rires nombreux. Elle renferme un
grand nombre de scènes toutes du plus pur style non – sens,
intelligemment réalisées. .. La scène la plus remarquable est peut –
être celle où un gros chien sauve deux matous qui surnageaient
accrochés à un morceau de bois dans une cave inondée. Cette scène
fera son effet sur tous les publics. De même la chasse à la souris de la
première bobine est divertissante. De nombreuses séquences se
déroulent dans une pharmacie et dans une auberge au bord de la
mer. Belmont et son père, pharmacien, aiment tous les deux une
gracieuse manucure et c’est Belmont qui gagne son affection. Mais la
situation devient dramatique lorsqu’il est sur le point de se noyer
dans l’océan. Pendant ce temps, l’auberge est presque inondée et il
en résulte des situations excitantes  » (M.P.W., vol.38, n° 3, 1918, p.
443).
Petit rôle pour B.T.
15.12 – Hide and Seek Detectives (Cache et Cache détectives) (2b) – R  :
Walter Wright et Raymond Griffith ou Eddie Cline – I : Charles Lynn,
Marie Prevost, Tom Kennedy, Al McKinnon, Charles Murray, Paddy
McGuire.
Sc. : B.T. et Ch. Lynn sont deux détectives qui se consacrent plus à la
distraction qu’au travail. Quand ils tombent amoureux de la même
fille, dont T. Kennedy est le fiancé et qui s’irrite de leurs prétentions,
les événements commencent à se précipiter. Les deux acolytes
prennent Kennedy au lasso, mais celui – ci se sauve  ; ils inventent
alors de le faire arrêter en le faisant accuser d’avoir tué un vagabond
qu’ils ont trouvé endormi dans un parc. Il s’ensuit une scène
comique au tribunal. Plus tard, tandis que B.T. et Ch. Lynn sont en
train de fêter avec deux filles l’élimination de leur rival, celui – ci,
qui s’est tiré d’affaire, arrive sur place. Les deux compères voient
apparaître le géant en colère, aussi menaçant qu’une nuée orageuse.
Il ferme la porte à clef et invite les deux filles à s’asseoir en leur
donnant à lire des revues tandis que le massacre commence...
(D’après Turconi Davide, op. cit., p. 230).
«  Cache et Cache s’entendent comme larrons en foire. Tandis qu’ils
déjeunent joyeusement et philosophiquement sur un banc, un
poivrot vient à passer et, après avoir agité ses bras en signaux
télégraphiques, tombe ivre mort. Cache et Cache, qui ont un ennemi
intime, l’hercule Santrac, ont l’idée de le compromettre dans
l’aventure. Apercevant leur adversaire, ils simulent un assassinat et,
tandis que Santrac accouru pour porter secours à la présumée
victime se penche sur son corps, Cache et Cache, dissimulés derrière
un buisson, prennent un cliché accusateur. Ils s’intitulent détectives,
et, munis de la photo – preuve indéniable du crime – vont faire leur
déposition. Le commissaire les félicite de leur sagacité : « Il serait à
souhaiter, leur dit – Il, que nous ayons beaucoup de détectives dans
votre genre  ». Quant à Santrac, se voyant pris comme un rat dans
une souricière, il joue des poings et des pieds et s’évade. Dés lors
commence une poursuite inénarrable, mêlée d’extraordinaires
prouesses automobilistes. À la fin, Cache et Cache trouvent le
châtiment qu’ils méritent : les travaux forcés à perpétuité. D’ailleurs,
leur épreuve est de courte durée, chacun d’entre eux, en effet,
s’assène un violent coup de pioche qui les envoie l’un et l’autre dans
un monde meilleur » (C.C. n° 22, mai 1920).

1919
12.1 – Cupid’s Day Off (Ohé Cupidon) (2b) – R  : Edward Cline – I  :
Charles Lynn, Alice Lake, Tom Kennedy, Hughie Mack, Eva Thatcher,
Bert Roach, Bothwell Browne, Abdul Majan.
Sc. : B.T. et Ch. Lynn sont propriétaires d’un magasin de chaussures
très à la mode. Après une promenade acrobatique sur une échelle
mobile dans une des rues les plus animées de la ville, ils accueillent
dans leur magasin la jolie A. Lake. Les deux compères se bousculent
et se disputent pour s’occuper d’elle  : c’est Ch. Lynn qui triomphe
jusqu’à l’arrivée de sa femme qui lui administre une raclée. B.T. et
son associé suivent A. Lake jusque chez elle. Apparition de T.
Kennedy qui réclame une hypothèque pour l’appartement de la
jeune femme. Les deux amis décident de lui venir en aide. Ils
descendent un escalier et entrent dans une grande salle de jeu en
sous – sol dans l’espoir de trouver de l’argent pour la jeune fille. Ch.
Lynn gagne grâce à des dés truqués. T. Kennedy, pour se venger,
provoque une fausse descente de police, mais les deux amis
parviennent à s’échapper avec leurs gains. Ils payent l’hypothèque et
célèbrent l’événement en compagnie d’A. Lake dans son appartement
lorsque survient le mari (H. Mack)... Plus tard, dans la salle de danse,
les deux associés assis à leur table voient arriver A. Lake au bras de
T. Kennedy  ! B.T. reste stupéfait lorsque le garçon arrive – c’est
encore le mari et il lui révèle l’infidélité de sa femme. Le mari ne
prête pas attention à ces révélations. Une vraie descente de police
termine le film  : Alice part au bras de T. Kennedy et les deux
compères sont emmenés par la police.
23.2 – East Lynne with Variations (Un père dénaturé) (2b) – R : Edward
Cline – I : Marie Prevost, Bobby Dunn, Heinie Conklin, Charles Lynn,
Tom Kennedy, Alice Lake, Bert Roach, Ford Sterling. Parodie d’un
mélo célèbre aux États – Unis.
9.3 – A Village Smithy (2b) – R : F. Richard Jones – I : Louise Fazenda,
Chester Conklin, lames Finlayson, Kalla Pasha, Billy Armstrong,
Paddy McGuire, Al McKinnon, Fanny Kelly. Courte apparition de B.T.
non créditée.
40 Mack Sennett – Sol Lesser :
20.3 – Yankee Doodle in Berlin ou The Kaiser’s Last Squeal (5b) – R  : F.
Richard Jones – I  : Ford Sterling, Bothwell Browne, Charles Murray,
Chester Conklin, Marie Prevost, Charles Lynn.
Sc.  : Le capitaine d’aviation Bob White (B. Browne) est envoyé en
mission dangereuse en Allemagne en vue de voler les plans de
l’ennemi pour la prochaine attaque. Bob se déguise en femme afin de
prendre au piège le Kaiser (F. Sterling) dont la faiblesse pour le beau
sexe est bien connue. Bob flirte avec le Kaiser, Hindenburg (B. Roach)
et le prince héritier (Mal. St. Clair), et chacun d’eux est jaloux de
l’autre. Bob envoûte totalement le Kaiser par une danse orientale.
Hindenburg révèle à la femme du Kaiser que son mari la trompe. Le
résultat est désastreux pour les trois hommes. Bob s’arrange pour
voler les secrets militaires et l’ennemi est battu à temps. B.T. joue le
rôle d’un garde du Kaiser.
Catalogue Blackhawk (d.v.)
41 Mack Sennett – Paramount :
30.3 – His Smothered Love (2b) – R : Eddie Cline et Hampton Del Ruth –
I : Chester Conklin, Harry Gribbon, Marie Prevost, Jack Cooper, Laura
La Varnie, Paddy McGuire, Wayland Trask, Alice Maison. Petit rôle
pour B.T.
13.4 – Foolish Age (2b) – R  : F. Richard Jones – I  : Louise Fazenda,
Chester Conklin, lames Finlayson, Phyllis Haver, Kalla Pasha, Charlie
Lynn, Heinie Conklin. Petit rôle pour B.T. (un homme grincheux)
dans ce film dont les vedettes sont L. Fazenda et Ch. Conklin. 11.5 –
When Love Is Blind (Quand l’amour est aveugle) (2b) – R : Edward Cline
– I  : Marie Prevost, Heinie Conklin, Phyllis Haver, Erle C. Kenton,
Marvel Rea, Chester Conklin, Gene Rogers, Kalla Pasha.
25.5 – Love’s False Face (2b) – R  : F. Richard (ones – I  : Chester
Conklin, Marie Prevost, lames Finlayson, Charlotte Mineau, Kalla
Pasha, William Armstrong, Charles Lynn, Ed Kennedy, Eddie
Gribbon.
Petit rôle pour B.T.
22.6 – No Mother to Guide Him (2b) – R  : Mal. St. Clair et Erle C.
Kenton – I : Myrtle Lind, Joseph Belmont, Charles Lynn, Isabel Keep,
Billy Armstrong.
Sc.  : B.T., passionné de chasse au canard sauvage, passe plus de
temps à pratiquer son sport favori qu’à s’occuper de sa jolie épouse
(M. Lynd). Un de ses vieux amis parvient à enlever sa femme, mais
finalement les deux époux se retrouveront réunis et heureux.
Scénario écrit à l’origine pour Lloyd Hamilton que Sennett essayait
d’avoir dans son équipe pour remplacer Chester Conklin
6.7 – Trying to Get Along (2b) – R : F. Richard Jones – I : Charlie Murray,
Charlotte Mineau, Kalla Pasha, James Finlayson, Fanny Kelly, Heinie
Conklin, Ford Sterling, Eva Thatcher, Eddie Gribbon, Le chien Teddy.
Petit rôle pour B.T.
31.8 – Uncle Tom Without the Cabin (La cause de l’oncle Tom) (2b) – R :
Ray Hunt – I  : Charlie Lynn, Marie Prevost, Eva Thatcher, Ford
Sterling, Jimmy Finlayson, le chien Teddy, Charles Conklin. Sc. : Ch.
Lynn, B.T. et M. Prevost, épouse de ce dernier, présentent un
spectacle (« La case de l’oncle Tom ») dans une petite ville. La soirée
prend du retard car M. Prevost est poursuivie par des admirateurs.
Eva Thatcher, critique dramatique, veut interviewer la vedette
féminine – au grand regret de B.T. – et celle-ci, pour lui enseigner
l’art du maquillage, peint des moustaches et une barbiche sur le
visage d’Eva. Au cours du spectacle, M. Prevost, traversant un champ
de glaces, perd sa jupe sur un clou oublié par un machiniste et
continue son périple en culottes noires. Un accessoiriste distrait noie
B.T. sous une avalanche de (fausse) neige. Le public s’amuse
beaucoup, mais les moustaches et la barbe d’Eva le révoltent  :
quelqu’un lance une tarte à la crème sur Ch. Lynn. B.T. apparaît à
cheval et un farceur fait exploser des pétards sous sa monture ; cette
dernière se venge en démolissant la scène, mettant le public en
déroute.
14.9 – A Lady’s Tailor (2b) – R  : Erle C. Kenton et Ray Grey – I  : Ford
Sterling, Harriet Hammond, Eva Thatcher, Billy Bevan, Kathryn
McGuire, Phyllis Haver, Isabel Keep, Johnny Rand, Myrtle Lynd, Bert
Roach.
Petit rôle pour B.T.
26.10 – Salome Vs Shenandoah (Casimir perd la tête) (2b) – R : Erle C.
Kenton et Ray Grey – I  : Charles Murray, Phyllis Haver, Marie
Prevost, Charles Conklin, Eddie Gribbon, Ford Sterling, Eva Thatcher.
«  Dans cette parodie, les acteurs vedettes côtoient une pléiade de
belles filles. B.T. se distingue dans le rôle d’un espion confédéré dans
«  Shenandoah  », et dans celui de saint Jean – Baptiste dans
«  Salomé  » où les rôles principaux reviennent à Ch. Murray en
Hérode et à L. Carver en Salomé. Les deux représentations sont
données à la campagne et le résultat est hilarant » (M.P.W. vol.42, n°
4, 1919, p. 455).
«  Savoureuse satire de deux grands drames célèbres du théâtre
américain du XIXe siècle, Shenandoah dont l’action se passe pendant
la guerre de Sécession et que Kenton met en parallèle avec Salomé, la
tragédie de la danseuse qui plut tant à Hérode. On y voyait B.T.
interpréter un saint Jean – Baptiste inénarrable dont la tête coupée
présentée sur un plateau à Salomé continuait à loucher  !  ». (Jean
GABORIT, op. cit.) 9.12 — The Dentist (2b) – R  : F. Richard Jones – I  :
Charlie Murray, Charlotte Mineau, lames Finlayson, Fanny Kelly,
Marie Prevost, Kalla Pasha, Eddie Gribbon, loseph Belmont, Hughie
Mack, le chat Pepper. Petit rôle pour B.T.

1920
18.1 – The Star Boarder (Le restaurant de luxe) (2b) – R : lames Davis –
I  : Louise Fazenda, Billy Armstrong, Bert Roach, Harriet Hammond,
John Henry Jr., Billy Bevan, Baldy Belmont, James Davis, le chien
Teddy.
Petite apparition de B.T. dans cette comédie dont la vedette est
Louise Fazenda.
25.4 – Down on the Farm (Un mariage mouvementé ou À la ferme) (5b)
– R  : Erle C. Kenton et Ray Grey – I  : Louise Fazenda, Bert Roach,
Harry Gribbon, Marie Prevost, lames Finlayson, Billy Armstrong.
Sc. : Un banquier (J. Finlayson) doit recouvrer une hypothèque, prise
par B. Roach. Il propose que ce dernier lui donne sa fille (L. Fazenda)
en échange, mais L. Fazenda est amoureuse d’un campagnard (H.
Gribbon) et, pour déjouer les plans de J. Finlayson, elle écrit une
fausse lettre prétendant qu’elle est compromise avec un homme
mystérieux (B. Armstrong). Le banquier complote pour utiliser cette
lettre aux fins de troubler les plans de mariage de L. Fazenda et H.
Gribbon. Mais, dans son ardeur, il perd une lettre qu’il avait volée,
notifiant que la jeune fille a hérité de 100  000 dollars. H. Gribbon
pardonne à la jeune fille sa lettre compromettante, mais l’homme
mystérieux apparaît et certifie qu’il n’a jamais écrit la lettre. Le
mariage a lieu et l’hypothèque est payée avec l’héritage. B.T. joue le
mari de Marie Prevost. (d.v.)
14.6 – Married Life (En famille) (5b) – R  : Erle C. Kenton – I  : Louise
Fazenda, Charles Murray, James Finlayson, Ford Sterling, Phyllis
Haver, Chester Conklin, Kalla Pasha. Sc. : Au collège, la jolie P. Haver
joue dans une pièce le rôle principal. Rodney St Clair (B.T), innocent
briseur de foyers, joue le rôle du héros tandis que le mari jaloux (J.
Finlayson) observe, caché dans une caisse. Au cours de la pièce,
Rodney est blessé par un morceau de décor qui lui tombe dessus. Il
est emmené à l’hôpital où J. Finlayson décide qu’une opération est
nécessaire. Par erreur, le docteur (Ch. Conklin) administre à B.T. du
gaz d’éclairage et ce dernier flotte sur la table d’opération, causant la
consternation parmi les pensionnaires du pavillon des alcooliques.
La police vient arrêter le docteur et poursuit le mari jaloux qui
s’échappe par avion. Un autre avion le poursuit et un combat terrible
a lieu dans les airs. Après quelques péripéties, B.T. triomphe et le
mari jaloux apprend à faire confiance à sa femme. Premier long
métrage avec B.T. en vedette.

1921

42 Mack Sennett ; Associated First National :


13.2 – A Small Town Idol (L’idole du village) (7b) – R : Erle C. Kenton
Sc.  : Mack Sennett – I  : Phyllis Haver, Charles Murray, Billy Bevan,
Marie Prevost, lames Finlayson, Bert Roach, Kalla Pasha, Al Cooke,
Dot Farley, Eddie Gribbon. Sc. : Sam Smith (B.T.) est fiancé à la plus
jolie fille du village (P. Haver) jusqu’au jour où il est accusé de vol
par J. Wellington Jones (J. Finlayson) et expulsé du village. La chance
l’amène dans un studio de cinéma à Los Angeles où, désespéré, il
remplace un acteur pour une cascade dangereuse. Ayant réussi dans
la carrière cinématographique, il revient dans son village natal riche
et célèbre, mais, injustement accusé de meurtre, se retrouve en
prison et menacé de lynchage. Une confession du père de l’héroïne le
libère et il devient « l’idole du village ».
Il existe des versions 8 et super – 8 très abrégées en 1 ou 2b,
distribuées par Universal. (d.v., 2b)
8.5 – She Sighed by the Seaside (2b) – R  : Erle C. Kenton – I  : Charles
(Heinie) Conklin, Marie Prevost, James Finlayson, Bert Roach,
Charlotte Mineau, Tiny Ward, Lige Crommie (Conley), les Bathing
Beauties Sc. : B.T. est sauveteur sur une plage et M. Prevost, une jolie
baigneuse, part en bateau à moteur avec deux soupirants (J.
Finlayson et Ch. Conklin). Un voie d’eau se déclare, les galants
abandonnent la jeune fille et le bateau. B. T, ignorant le danger,
intervient et la sauve. Une romance va naître...
22.5 – Home Talent (4b) – R  : Mack Sennett et lames E. Abbe – I  :
Charles Murray, lames Finlayson, Eddie Gribbon, Kalla Pasha, Phyllis
Haver, Dot Farley, Harriet Hammond, Kathryn McGuire.
Sc.  : Un quarteron d’acteurs de vaudeville (B.T., 1. Finlayson, E.
Gribbon et K. Pasha), en rade dans un hôtel de campagne, décident
après une discussion très animée d’unir leurs talents pour monter un
show afin de payer leur note. Les répétitions ont lieu en présence du
propriétaire (Ch. Murray) : il est question d’un marché d’esclaves de
la Rome antique avec de belles captives et un héroïque gladiateur.
Pendant ce temps, des cambrioleurs entrent et essayent de voler de
l’argent après avoir ligoté le propriétaire à la chaudière  ; mais les
voleurs sont pris et ce dernier est sauvé avant que la chaudière
n’explose. 17.7 – Love’s Outcast (2b) – R  : J.A. Waldron – I  : Kathryn
McGuire, Mildred lune, Kalla Pasha, Dot Farley, James Finlayson, Al
Cook, Billy Bevan.
Sc.  : On assiste au procès en divorce de B.T. et aux témoignages
successifs des intéressés. D’abord K. McGuire, qui, croyant B.T.
célibataire, raconte la soirée agitée qu’elle a passée dans un café avec
ce dernier. Puis c’est le tour de M. lune, la dame du vestiaire, qui
raconte l’arrivée au café du détective engagé par la femme de B.T. Le
détective a volé l’argent de B.T. qui n’a pu payer la note. Ce dernier
attend le détective à la sortie mais assomme par erreur un marin, K.
Pasha, qui vient témoigner à son tour : il raconte ses aventures dans
un magasin de chapeaux, le sien ayant été écrasé par B.T. Le
détective raconte ensuite à la barre comment, B.T. lui ayant prêté sa
casquette, il a été poursuivi par K. Pasha qui l’a pris pour B.T. Il s’est
ensuite lancé à la poursuite de B.T. jusque dans un club de dames,
puis dans une ferme où B.T. aurait emmené la fille du fermier dans
une grange. La fille en question (P. Haver) est le seul témoin en
faveur de B.T.  : ce dernier l’aurait sauvée d’un taureau sauvage et
aurait emporté P. Haver évanouie dans la grange. Devant cet exploit,
tout le monde applaudit et B.T. est acquitté.
Copie au National Film Archive (Londres)
15.9 – Love and Doughnuts (Amour et pâtisserie) (2b) – R  : Roy Del
Ruth – I  : Billy Bevan, Mildred lune, Phyllis Haver, H.A. Morgan,
Mildred lune, Frank Bond, Al Cooke
Sc. : B.T. dirige une boulangerie où tout est mécanisé. Son aide (H.M.
Morgan) ne fait pas grand – chose, mais comme il est très costaud, il
n’ose pas le renvoyer. P. Haver, sa fiancée, travaille dans une petite
épicerie qui elle aussi marche avec des gadgets (le moulin à café est
mû par un écureuil en cage). Elle demande à B.T. de lui faire des
tartes au potiron  ; celles – ci sont fabriquées grâce à d’ingénieux
mécanismes. B. Bevan vole la valise de M. lune, contenant des robes
et un collier de perles. B. Bevan propose les robes à P. Haver en se
faisant passer pour un voyageur de commerce. B. T. les observe par
le trou de la serrure et, se croyant trompé, décide de se suicider. B.
Bevan l’en empêche. Ce dernier emmène P. Haver au café, suivi par
B.T. qui flirte avec M. June qui s’y trouve aussi. Il envoie des
messages amoureux sur un ballon, mais ce dernier, emporté par la
brise, arrive sur la table d’un autre couple ; le mari jaloux et coléreux
casse la table de B.T. en deux. Puis, B.T. découvre P. Haver et B.
Bevan à la même table ; une bagarre s’ensuit et ils sont tous arrêtés.
Les trois héros s’échappent et sont poursuivis jusque sur l’eau où
B.T. utilise son sous – marin personnel. B. Bevan est enfin pris et B.T.
retrouve sa Phyllis.
19.11 – Molly O’ (8b) – R  : F. Richard Jones Sc.  : Mack Sennett – I  :
Mabel Normand, George Nichols, Anna Fernandez, Albert Hackett,
Jack Muhall, Jacqueline Logan, Bee Deeley, Eddie Gribbon, Carl
Stockdale
Petite apparition, non créditée, de B.T.

1922
9.1 – Bright Eyes (Le regard fascinateur ou L’oeil fulgurant) (2b) – R  :
Mal St. Clair et Roy Del Ruth – I : Harriet Hammond, Dot Farley, Bud
Ross, John J. Richardson, Billy Bevan, Kalla Pasha, Phyllis Haver
Sc. : D. Farley et son mari donnent une réception pour annoncer les
fiançailles de leur nièce (H. Hammond) avec un prétendu comte (J.J.
Richardson). B.T. débarque et se fait éjecter par le maître d’hôtel (B.
Bevan), mais parvient à transmettre une lettre au mari de D. Farley
de la part d’un vieil ami, l’oncle de B.T., qui lui rappelle que les deux
familles ont toujours souhaité que B.T. et H. Hammond se marient. La
lettre les informe aussi que B.T. est propriétaire de centaines de
puits de pétrole. Les fiançailles avec le comte sont aussitôt rompues.
B.T. prend la jolie femme de chambre, P. Haver, pour H. Hammond et
lui fait une cour pressante, tandis que Bevan est très jaloux de ce
flirt  ; se rendant compte de sa méprise, B.T. finit par rencontrer sa
vraie fiancée qui s’évanouit en le voyant  ! Tandis que l’on emmène
B.T. faire du golf pour le distraire, il apparaît que la vraie raison de
la détresse de H. Hammond n’est pas le regard tordu de B. T, mais
qu’elle est amoureuse du chauffeur (G. O’Hara). Elle essaye de
s’enfuir avec ce dernier, pendant que B.T. séduit P. Haver. Mais le
faux comte veut se vengeR  : il pénètre dans la maison avec l’aide
d’un autre bandit (K. Pasha) et vole les bijoux de famille. Le jour du
mariage de B.T. et H. Hammond, de nombreux incidents retardent la
cérémonie  ; en particulier, un télégramme apprend que B.T. est
ruiné. On l’embauche aux cuisines et on se lance à la recherche du
faux comte. Ce dernier retrouvé, le mariage va avoir lieu, lorsque
surgit l’oncle  : le télégramme avait été envoyé par H. Hammond et
son amoureux et en réalité B.T. est encore plus riche car il a acquis
40 puits de plus ! Quand on retrouve B.T., il est trop tard : il file le
parfait amour avec P. Haver. «  Il y a deux éclats de rire du genre
« dévastateur » qui récompensent amplement le spectateur même si
le reste des deux bobines ne contenait pas une seule autre scène
comique. L’un dans la scène où B.T., l’homme au regard imprécis,
observe innocemment une grosse horloge pour obtenir l’heure, et
l’horloge s’arrête... L’autre, lorsque B.T. s’assoit à une table de
toilette pour se peigner et que le miroir se casse en morceaux.
Beaucoup de séquences racontées ne sont pas drôles, mais attendez
de les voir... De plus, ces deux scènes ne sont pas les seuls moments
irrésistibles du film. Il y a de nombreux gags typiquement
turpiniens » (M.P.W. vol. 54, n°4, 1922, p. 427).
Distribué en 1943 par Warner Bros sous le titre Happy Faces avec un
commentaire. 13.4 – Step Forward (2b) – R  : Gus Meins – I  : Phyllis
Haver, Charles Conklin, Kewpie Morgan, Jack Richardson, Kalla
Pasha, Fanny Kelly, Andy Clyde, George Nichols, Pat Kelly, le chien
Teddy
Sc. : B.T. conduit un omnibus hippomobile et son bon cœur lui cause
des ennuis. Teddy est attaché à l’omnibus pour garder une valise
d’outils  ; lorsqu’un voleur se présente, Teddy démarre et entraîne
avec lui le véhicule. Le soir, B.T. retrouve son amie (P. Haver) pour
laquelle il vient de construire une modeste maison, mais Phyllis
préfère acheter la voiture de ses rêves. Celle-ci se révèle être une
voiture volée et B.T. est emprisonné. Dans la cellule voisine, il trouve
l’escroc qui lui a vendu le véhicule. Fou de rage, B.T. démolit les
murs de sa cellule et les deux hommes s’évadent. B.T. retrouve sa
fiancée, se marie et l’emmène dans sa nouvelle maison qu’il trouve
occupée par un âne rétif, refusant de quitter les lieux. P. Haver
parvient enfin à le faire bouger en lui jouant une valse. Le voyage de
noces se fera sur la seule ligne de trolley électrifiée. 15.7 Home – Made
Movies (Le cinéma chez soi) (2b) – R  : Ray Grey et Gus Meins – I  :
Phyllis Haver, James Finlayson, Eddie Gribbon, Kalla Pasha, Dot
Farley, George Cooper, Dolly Beall.
« Cette comédie s’est déjà révélée un succès éclatant. Quelques – uns
des effets les plus divertissants sont obtenus en "expliquant" le
cinéma. L’auteur a pris en particulier pour cible les histoires du
"Grand Nord". Il ôte leurs illusions aux amateurs en leur révélant
comment la neige, les glaçons, la course aux chiens de traîneau et
enfin le climat sont parfois artificiels. Le film est d’abord une
parodie des productions fauchées : le matériel, rafistolé rapidement,
et les "stars" provoquent rire sur rire. Quelques prises ratées et le
produit fini tel qu’on nous le montre sur l’écran, tout cela est très
drôle » (M.P.W. vol. 58, n° 6, 1922, p. 509).

1923

43 Mack Sennett – Pathé :


8.7 – Where’s My Wandering Boy This Evening ? (Un enfant gâté) (2b) – R :
J.A.Waldron – I  : Priscilla Bonner, Madeline Hurlock, Dot Farley,
James Finlayson, Billy Armstrong, le chien Teddy.
«  L’histoire concerne un jeune campagnard qui louche, séduit par
une chanteuse de la ville. Le film contient de nombreuses situations
intéressantes et les réminiscences parodiques de Where’s My
Wandering Boy to Night ? (1922, de J.P. Hogan) plairont aux spectateurs
raffinés. Il est suffisamment varié pour plaire aux goûts les plus
divers. Tout n’est pas très original, mais on insiste beaucoup sur la
personnalité de B.T. et sur ses malheurs. Les scènes de tempête dans
la cabine constituent une parodie plus subtile qui plaira
particulièrement aux spectateurs dotés de sens critique. Les visions
pendant le délire arracheront beaucoup de rires bien qu’il s’agisse
d’effets de nuit. Quelques sous – titres sont exceptionnellement
astucieux et M. Hurlock en habits de vamp, très séduisante, fournit
un autre centre d’intérêt au film ». (M.P.W. vol. 63, n° I, 1923, p. 96).
2.9 – Pittsfall of a Big City (Le cauchemar d’Andoche) (2b) – R  : J.A.
Waldron – I : Dot Farley, Madeline Hurlock, James Finlayson, Priscilla
Bonner, Mack Swain, Bud Ross.
« Basé sur un scénario rappelant encore Where’s My Wandering Boy to
Night, cette comédie concerne un pauvre garçon de la campagne
(B.T.) aux prises avec les tentations de la ville. La distribution est en
grande partie la même  : D. Farley dans le rôle de la mère et M.
Hurlock dans celui de la vamp. Cependant, si les situations sont
semblables, la façon de les traiter est assez originale pour susciter un
nouvel enthousiasme. La parodie de l’aspect lacrymogène de
l’histoire et les nombreux passages purement slaps – tick satisferont
les différents sens de l’humour des spectateurs. Il y a quelques
scènes de bagarres  ; dans l’ensemble, c’est une bonne comédie  »
(M.P.W., vol.64, n° 1, 1923, p. 70).
14.10 – Asleep at the Switch (L’as du rail) (2b)
– I  : Kewpie Morgan, Madeline Hurlock, Billy Armstrong, Bud Ross,
Sunshine Hart, Cecille Evans, Margaret Cloud, les chiens Teddy et
Cameo.
Sc.  : B.T. est un bienheureux chef de gare  : les trains ne s’arrêtent
pour ainsi dire jamais à la station dont il s’occupe et la caissière est
une charmante jeune fille (M. Hurlock). Malheureusement pour lui,
un de ses amis (K. Morgan) accompagné d’un chien infernal vient
troubler sa quiétude et l’entraîne dans des tas d’aventures (d’après
CC. du 12/4/1924). «  Bien que renfermant de nombreux gags à la
Sennett et beaucoup de situations divertissantes, cette comédie n’a
rien de particulier ou d’extraordinaire et n’est pas une des
meilleures de Sennett. B.T. y apparaît dans le rôle d’un chef de gare
débile. Les meilleurs moments du film, ce sont les exploits astucieux
des deux chiens  » (M.P.W.vol.64, n° 7, 1923, p. 598). Catalogue
Pathé–Baby 9,5, Incomplet (4 x 10 m)
25.11 – The Daredevil (Les risques du métier ou Pagaille au studio ou
Andoche fait du cinéma [?]) (2b) – R  : Del Lord – I  : Harry Gribbon,
John J. Richardson, Madeline Hurlock, Irene Lendz, Kewpie Morgan.
Sc. : B. T (Joe Magee) est promu cascadeur, car un metteur en scène
l’a vu chevaucher un cheval sauvage avec succès. Mais le metteur en
scène ne sait pas que B.T. est en réalité collé à la selle  ! Il est
constamment en dangeR  : on le filme attaché à un poteau dans une
pièce pleine d’eau quand le metteur en scène apprend qu’un
incendie vient de se déclarer dans le voisinage. Toute l’équipe se
précipite sur les lieux du sinistre pour prendre des images sur le vif ;
on oublie B.T. attaché à son poteau et l’eau monte... Ce n’est que
lorsque le metteur en scène a besoin d’un acteur pour aller dans les
flammes sauver l’héroïne qu’il réalise qu’il a oublié B.T. Plus tard, il
incarne un trappeur dans le Grand Nord : il doit jouer les Guillaume
Tell, mais son strabisme lui joue des tours et il tire à l’arc sur le
canotier du réalisateur ; puis on lui donne un trom – blon chargé de
grenaille qui éclate... Poursuites dans le studio : B.T. se laisse abuser
par les décors et les fausses portes. Il tombe dans un tonneau et
s’enfuit coiffé de celui – ci. Un tramway s’arrête à temps pour ne pas
l’écraser. L’équipe des cinéastes continue de tourner dans l’espoir de
filmer une « vraie » fin ! B.T. renonce au cinéma... Une partie de ce
film, la parodie des « serials », est reprise dans la Grande Époque de R.
Yougston. Catalogues Film Office (incomplet, Ib) et Blackhawk. (d.v.)

1924
30.3 – The Hollywood Kid (2b) (voir filmographie de Billy Bevan p. 72)
Sans doute courte apparition de B.T. (Avouons que, malgré plusieurs
visions de ce film, nous n’avons jamais reconnu notre loucheur !)
44 Sennett – Allied Producers and Distributors Corp. :
24.4 – The Shriek of Araby (Un chic cheik) (5b) – R : F. Richard Jones –
Sc. : John Grey
– I  : Kathryn McGuire, George Cooper, Ray Grey, Luis Frondi, Dick
Sutherland, Jones Fred, Walter Perry.
Sc. : Un Arabe en costume national fait de la publicité pour le film Le
Cheik devant le cinéma tandis que B.T. distribue des programmes.
Mais les passants sont attirés par ce bel Arabe et oublient le
guichet... Le patron le renvoie et met B.T. à sa place sur un cheval.
B.T. ému donne tout son argent à l’Arabe. On voit ensuite B.T. en mer
rivaliser avec un autre Arabe pour conquérir une jeune fille (K.
McGuire). B.T. est jeté par dessus – bord et se retrouve dans un canot
de sauvetage. Un mois plus tard, il aborde une côte sauvage. Après
une course à dos d’autruche, il est capturé et condamné à mort pour
avoir tourmenté l’oiseau sacré. Son juge est justement l’Arabe avec
lequel il s’est battu sur le bateau. Mais le cheik – c’est l’Arabe envers
lequel B.T. s’est montré généreux devant le cinéma – le libère et,
comme il part en vacances, il lui donne le commandement de sa
troupe. B.T. et un magicien regardent une boule de cristal et y voient
une jeune fille dessinant dans le désert. B.T. la retrouve et l’enlève
sous sa tente. Cependant un traître sabote ses entreprises. Après un
combat dont B.T. sort victorieux, il rend la liberté à la jeune fille,
mais celle-ci préfère rester avec lui. Pendant la lune de miel au
palais, la jeune fille est encore enlevée par un bandit tandis que B.T.
est parti à la pêche  ! Une lutte désespérée s’ensuit, B.T. triomphe
encore, part à cheval avec sa belle et se baisse pour l’embrasser... Il
se réveille sur son cheval, s’apprêtant à baiser la main d’un
policeman ! Parodie de The Sheik (1921) avec Rudolph Valentino
45 Mack Sennett – Pathé :
6.1 – Ten Dollars and Ten Days ou No ! Wanted (Calouchon somnambule
ou Aux Galeries Lafaillite) (2b) – R : Del Lord – I : Harry Gribbon, Irene
Lentz, Jack Richardson, Bud Ross, Billy Armstrong.
Sc. : B.T. est réveillé par deux chats. Il s’habille et ses pantalons qui
ont pris un mauvais pli (ils étaient roulés dans les rideaux)
s’enroulent obstinément, même sur ses jambes. Vendeur dans un
grand magasin au rayon des tissus, il découpe la robe d’une cliente
en même temps que le coupon d’étoffe et se trouve muté au bar.
Scènes d’arrosage avec la bière sous pression. Le chef comptable veut
vider le coffre la nuit tandis que deux gardiens veillent en jouant aux
cartes. Il simule des apparitions fantomatiques pour les affoler. L’un
d’eux, qui est Noir, voit ses cartes devenir toutes blanches d’effroi.
Le lendemain, la caissière, dont B.T. est amoureux, est soupçonnée et
arrêtée. B.T., qui veut payer la caution, est arrêté aussi comme
complice. Au commissariat, B.T. manque d’être étranglé par une
corde qui, venant du toit de l’immeuble, passe par la fenêtre. On le
jette en prison avec un colosse fou furieux qui l’éjecte de sa cellule et
le fait évader. Le chef comptable est surpris par la caissière qui
découvre les billets volés. On finit par attraper le voleuR  : les
policiers se ruent sur lui et le matraquent ; quand ils se relèvent, le
malfaiteur est déjà en tenue de bagnard et les fers aux pieds.
(Extraits dans La Grande Époque de R. Youngston)
Catalogues Blackhawk et Film Office. (d.v.)
8.6 – Yukon Jake ou North of 57 (Le shérif cyclone ou Une sacré buche
ou Calouchon ne perd pas le nord) (2b) – R : Del Lord
– I  : Madeline Hurlock, Nathalie Kingstom, Kalla Pasha, Bud Ross,
Jack Richardson, Eli Stanton, Tiny Ward, Gladys Tennison, les
Bathing Beauties.
Sc.  : B.T., shérif dans une petite ville du Nord, s’oppose à l’horrible
Yukon Jake (K. Pasha). Ce dernier provoque B.T. : avec son revolver,
il fait un carton sur un avis de recherche et les balles dessinent une
tête de mort. B.T. qui veut décimer le gang du Yukon lake, enfourche
son cheval que ses ennemis ont harnaché de pétards. Dans le saloon,
Yukon lake force le coffre, et trouve un Noir caché à l’intérieur. Le
cheval de B.T. aide son maître à vider le saloon  : par des ruades
successives, il assomme tous les bandits. Yukon lake se sauve vers
son repaire dans le Grand Nord. B.T. part à sa poursuite avec un
traîneau et un équipage de chiens. Parmi eux, une chèvre et un chien
minuscule qui ne touche pas terre lorsque le traîneau est lancé.
Yukon lake se retrouve dans une cabane en compagnie d’un autre
truand, Tony Macaroni. B.T. débarque à son tour et se retrouve
enfermé dans une chambre avec Yukon lake qui le menace d’un
couteau. Arrivée d’un ours qui met en fuite le bandit et se couche
dans le lit avec B.T. Ce dernier se sauve et, épuisé, s’endort ; il fait un
rêve très kitsch  : des igloos apparaissent peuplés de créatures de
rêves qui se baignent dans un trou de la banquise. B.T. est réveillé
par l’ours qui le lèche. Fuite éperdue.
Catalogues Film Office, Blackhawk et Pathé – Baby, 9,5. (d.v.)
3.8 – Romeo and Juliet (Roméo et Juliette) (2b) – R : Reggie Morris et
Harry Sweet – I  : Natalie Kingstom, Alice Day, Jack Curtis, Vernon
Dent, Billy Bevan, Dot Farley, Leo Sulky, Bud Ross, Louise Carver.
Sc. : B.T. est amoureux de la plus jolie fille de la ville, mais se heurte
à l’opposition de son futur beau – père. Pour se venger, il part à la
ville et devient acteur. Après avoir rencontré la vamp locale, Mlle
Midnight, il se fiance avec elle sans connaître son lourd passé.
Confronté aux commérages locaux, il décide de rompre mais la vamp
n’est pas d’accord. B.T. joue Roméo au théâtre local. Tout va bien
jusqu’au 2e acte au cours duquel les machinistes font quelques
erreurs, et la scène du balcon tourne à la catastrophe. Cependant, la
vamp renonce et B.T. revient à son premier amour. Copie à la
bibliothèque du Congrès (Washington)
14.9 – Three Foolish Weeks ou Two Weeks a Half (L’as hélas tique |  ?|)
(2b) – R : Reggie Morris et Ed. Kennedy – I : Madeline Hurlock, Billy
Bevan, William Lowery, Judy King, Tiny Ward, Fanny Kelly.
Sc.  : Rod St. Clair prend son bain et son petit déjeuner, lit son
courrier. Puis il exécute une séance de gymnastique très agitée. En
grand uniforme, il fait un tour dans sa voiture et double M. Hurlock
dont l’attelage s’est emballé. B.T., qu’un chaos a projeté sur un des
chevaux, sauve assez invontairement la situation et se retrouve avec
la jeune fille dans un petit lac. Il emporte la fille dans une maison
voisine et leur hôte s’aperçoit, grâce à une bague, que c’est la fille du
roi | ?| (B. Bevan). Pendant la nuit, un orage éclate et deux individus
pénètrent dans la maison (des émissaires du roi  ?)  ; B.T. les met en
fuite. À la suite d’une galopade, B.T. se retrouve dans la chambre de
la femme de son hôte, puis dans son lit. Il en résulte quelques
poursuites échevelées  ; B.T. se réfugie sur la suspension, puis est
éjecté dans la cheminée et projeté dans les airs comme une fusée.
D’après une copie incomplète (1b) super – 8 du Collectors Club
26.10 – The Reel Virginian ou The West Virginia » (Fils de Virginie) (2b)
– R  : Reggie Morris et Ed. Kennedy – Sc.  : Frank Capra et Arthur
Ripley – I : Sam Allen, Christian). Frank, Alice Day, Fred Ko Vert.
Sc.  : B.T., cow – boy dans l’Ouest, est amoureux de la nouvelle
institutrice. Oncle Louie et sa fiancée débarquent au village. Un
double mariage va avoir lieu lorsque B.T. est accusé de diriger un
gang de voleurs de bétail. Au moment où il va être pendu, la fiancée
d’Oncle Louie, en réalité un détective habillé en femme, arrête les
vrais voleurs. B.T. et son institutrice peuvent se marier. Parodie de
The Virginian (1923) de Tom Forman.
Copie à la Cinémathèque argentine (Buenos Aires)

1925
18.1 – A Wild Goose Chaser (L’oie sauvage) (2b) – R : Lloyd Bacon Sc. :
Frank Capra – I  : Madeline Hurlock, Trilby Clark, Jack Cooper,
Eugenia Gilbert, Leo Sulky, Barney Hellum, Evelyn Francisco.
«  Ce film déborde de grimaces et des exploits de B.T. Dans cette
comédie, B.T. joue un grand chasseur avec une vaste collection de
fusils. Un de ceux – ci est à canon double, mais les deux canons se
séparent quand B.T. a deux oiseaux à tuer. M. Hurlock, dans le rôle
de l’épouse, le suit à travers les marécages et les maquis, trouve un
« ami » qui lui suggère de s’enfuir avec lui. Au cours de leur fuite, ils
se cachent dans un cinéma et ce que les deux fugitifs voient les
incite à revenir pour déchirer un billet laissé pour le mari. Mais celui
– ci a trouvé le billet et, après avoir terrorisé toute la maison par des
coups de fusil, finit par se réconcilier avec son épouse  : ils
renonceront l’un à la chasse, l’autre aux fugues » (M.P.W vol.72, n° 3,
1924, p. 270).
1.3 – The Rasberry Romance (2b) – R  : Loyd Bacon – Sc.  : Jefferson
Moffitt et Hal Yates – I  : Jack Cooper, Leo Sulky, Madeline Hurlock,
Blanche Payson, Thelma Parr, William McCall, Andy Clyde.
« B.T. se prépare à épouser B. Payson qui est plutôt plus vigoureuse
que lui... et tente d’avoir du succès comme chanteur à l’opéra de sa
ville natale, mais il y récolte seulement quelques légumes variés.
Quelques preuves indirectes mais flagrantes le désignent comme
séducteur d’une dame mariée et le mari le poursuit sur la scène du
théâtre. Le public, pensant que cela fait partie du spectacle,
applaudit aux tentatives frénétiques de B.T. pour fuir et aux coups
de feu du mari. Enfin, la robuste future épouse de B.T. le sauve. C’est
une bonne comédie » (M.P.W, vol. 78, n° 9, 1925, p. 908). 12.4 – The
Marriage Circus (Mariez – vous donc) (2b) – R  : Reggie Morris et Ed
Kennedy – Sc.  : Frank Capra et Vernon Smith – I  : Louise Carver,
Madeline Hurlock, Sunshine Hart, William C. Lawrence, Christian
Frank, Ford West, Bud Ross, Heinie Conklin, Pat Kelly. «  Louise
Carver dans le rôle de la mère et B.T. dans celui du fils soumis qui se
consume d’amour forment dans cette comédie un couple qui fera rire
tous les publics. M. Hurlock dans le rôle de la vamp brise le cœur de
B.T. quand, à l’église, elle le repousse pour un autre prétendant. B.T.,
pour oublier son malheur, joue à Ben Hur avec une paire de chevaux.
Le cortège nuptial le suit dans divers véhicules et, pendant la
poursuite, l’épouse est enlevée par un autre admirateur. Le char de
B.T. heurte le taxi où repose la jeune femme enlevée et B.T. la libère
ainsi sans le vouloir. À notre avis, c’est un des meilleurs films de B.
T.  » (M.P.W vol. 73, n° 6, 1925, p. 584). Copie au musée d’Art
moderne (New York)
46 Warner :
Hogan’s Alley (7b) – R : Del Ruth – Sc. : Darryl Zanuck – I : Monte Blue,
Patsy Ruth Miller, Willard Louis, Louise Fazenda, Charles Conklin.
Sc.  : Premier film dramatique de B.T. Il tient un petit rôle (un
étranger) dans ce mélodrame qui raconte la vie d’un boxeur
malchanceux.

1926

47 Mack Sennett – Pathé :


15.8 – When a Man’sa Prince (2b) (Folies de Prince ou Tête de Turc) – R :
Edward Cline – Sc. : Vernon Smith – I : Dave Morris, Blanche Payson,
Yorke Sherwood, Sunshine Hart, Madeline Hurlock, Danny O’Shea.
Nouvelle incarnation de Rodney St. Clair Sc. : B.T. s’extrait de son lit,
réveillé par un chambellan, et se fait habiller. Il est en grande tenue
d’officier. Il perd sa cigarette dans son caleçon, puis vise
soigneusement un cendrier et la lance... dans une corbeille à papier
qui prend feu. Sa fiancée (  ?), une femme imposante, arrive en
voiture accompagnée de sa suivante (M. Hurlock) qui séduit
immédiatement B.T., mais on lui indique que c’est l’autre qu’il doit
épouser. B.T. enterre sa vie de garçon et festoie en compagnie de
filles peu vêtues  ; une dispute éclate avec un officier, suivie d’un
duel. B.T. rencontre M. Hurlock dans un couloir en train d’essayer
d’ouvrir la porte de sa chambre ; il l’aide et elle l’attire à l’intérieur.
Un officier, caché derrière un paravent, observe... Après une scène de
flirt sur un canapé, M. Hurlock s’évanouit à la vue d’un rat. L’officier
espion surgit et entame un nouveau duel avec B.T., puis ce dernier
essaye de ranimer M. Hurlock avec un seau d’eau. Cette dernière
s’enfuit, revient habillée en vamp. On frappe et B.T. se réfugie dans le
lit de la chambre voisine  : c’est celui de sa fiancée. Hurlements.
Toute la maisonnée débarque dans la chambre  ; B.T. salue
militairement et sort dignement.
D’après une copie super – 8 incomplète (1b) rebaptisée Ben in Society.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
29.9 – The Prodigal Bridegroom (Nuit de noces) (2b) – R : Earle Rodney
et Lloyd Bacon – I  : Madeline Hurlock, Andy Clyde, Thelma Hill,
Marvin Loback, Dave Morris, William McCall, Irving Bacon, Louise
Carver.
Sc. : Grand événement à Checkerville : le brillant Rodney St. Clair (B.
T.) va se marier avec la petite Lizzie Boone (T. Hill). Rodney et sa
fiancée, couronnés de fleurs, dansent (au ralenti) dans les champs.
Louise Carver, la bonne de B.T., amoureuse de son patron, se déclare
et s’évanouit. Le père de Rodney (A. Clyde) circule en chaise
roulante. M. Loback, le père de Lizzie, la persécute et elle appelle au
secours  : B.T. arrive au trot, mais n’empêche pas sa fiancée de
prendre une tarte à la crème sur le nez. Tout le monde part en
promenade en voiture  ; Lizzie perd son foulard et B.T. s’immerge
dans un lac de boue en le récupérant. Puis B.T. prend le train et
revient deux semaines plus tard pour la cérémonie avec de grosses
liasses de billets. Dans le train, il est vampé par une aventurière (M.
Hurlock). Cette dernière le suit et séduit A. Clyde qui, du coup, jaillit
de son fauteuil roulant. B.T. veut rompre et raconte l’histoire
invraisemblable d’une jeune fille qu’il a sauvée des bandits. M.
Hurlock part avec un autre garçon et B.T. reste pendu par les
bretelles à un robinet qui remplit d’eau son pantalon. Catalogue
Blackhawk (d.v.)
7.11 – A Harem Knight (La favorite du harem) (2b) – R : Gil Pratt – I :
Danny O’Shea, Madeline Hurlock, Louise Carver, Marvin Loback, Dave
Morris, Barney Hellum.
Sc.  : Une jolie favorite (M. Hurlock) est enlevée d’un harem par un
bel aviateur français (D. O’Shea). Poursuivie en France par la police
du sultan (M. Loback), elle échange ses vêtements de danseuse contre
la tenue de soirée, la cape et le haut – de – forme de Rodney St. Clair
(B.T.) lui – même en difficulté avec un mari jaloux. La fausse favorite
est ramenée au sultan qui n’apprécie pas la substitution. Quant à M.
Hurlock, toujours habillée en homme, elle embrasse passionnément
le bel aviateur au grand scandale d’un agent de police. Poursuivie,
elle se cache dans l’appartement de B.T. qui exige l’échange des
vêtements et tombe amoureux de la jolie danseuse. Arrivée du
sultan, duel au sabre. Le sultan et ses acolytes ont le dessus mais
l’aviateur vient à la rescousse et l’amour triomphe. B.T., déçu que M.
Hurlock préfère D. O’Shea, demande un dernier baiser qui se révèle
interminable. B.T. en tombe raide d’émotion. Final avec L. Carver
(vieille complice du sultan) qui poursuit B.T. de ses assiduités.
Catalogue Blackhawk. (d.v.) (Courts extraits dans la Grande Époque de
R. Youngston)
19.12 – A Blonde revenge (Méfiez – vous des blondes) (2b) – R  : Del
Lord – I  : Thelma Parr, Vernon Dent, Barbara Tennant, Ruth Taylor,
Billy Gilbert, Barney Hellum, Johnny Burke, Mary Ann Jackson.
Sc.  : Gerald Montague (B.T.) fait campagne pour les élections
sénatoriales avec comme programme : moins de travail, davantage de
loisirs. Son rival (V. Dent) est une vedette de radio. Pour ruiner la
réputation de Montague, il envoie sa propre secrétaire se jeter dans
les bras de son adversaire en vue de faire prendre des photos
compromettantes. Bien entendu, B.T. retournera la situation à son
avantage.
« B.T. encore dans un rôle de joyeux compère qui a un faible pour les
femmes. Cette fois il se présente comme candidat pour une charge
municipale et un rival tente de le calomnier en se servant de sa
secrétaire. L’épouse du rival accompagnée d’une femme mariée se
rendent chez B.T. Ces dames arrivent toutes au même moment et il
en résulte de burlesques complications car elles sont aussi suivies
par leurs époux respectifs et par des opérateurs de cinéma. Pour
assurer son futur succès, B.T. assiste à la projection d’un film tourné
pour sa campagne, mais sa secrétaire a bien fait les choses  : il voit
projetées sur l’écran des images de ses flirts, de sorte qu’il bat en
retraite accompagné de son supporter. C’est une bonne idée de
comédie, développée d’une manière divertissante  » (M.P.W.vol. 83,
n°8, 1926, p. 511).
48 Metropolitan :
Steel Preferred (7b) – R  : lames P. Hogan – Sc.  : Elliot J. Clawson – I  :
Vera Reynolds, William Boyd, Hobart Bosworth, Charles Murray,
Walter Long.
Mélodrame.B.T. joue le rôle d’un barman.

1927

49 Mack Sennett – Pathé :


30.1 – A Hollywood Hero (Le shérif de ces dames) (2b) – R  : Harry
Edwards – I : Alma Bennett, Bud Jamison, Thelma Parr,
William McCoy, Irving Bacon, Eleanor Hibbard, Marvin Lobach,
William McCall. «  Cette comédie montre B.T. dans le rôle d’une
vedette romantique qui se conduit comme un vrai démon avec les
femmes. Dans le train, il est reconnu par une de ses admiratrices (A.
Bennett) qui tombe en extase devant lui, mais son mari élève de
sérieuses objections ! À la fin, quand la dame invite B.T. chez elle et
que le mari survient inopinément, il en résultera beaucoup
d’agitation et une série d’événements amusants, par exemple B.T.
essayant de fuir en se faisant passer pour la femme de chambre. Il y a
de bons gags et des situations divertissantes  » (M.P.W. vol. 84, n°6,
1927, p. 434).
13.3 – The Jolly Jilter (Don Juan d’occasion) (2b) – R : Edward Cline –
Sc.  : Paul Whitman et Harry McCoy – I  : Madeline Hurlock, Alma
Bennett, Sunshine Hart, Dave Morris, Thelma Hill, Ruth Taylor, Andy
Clyde.
Sc.  : Fred Montague (B.T.) est millionnaire  : il se lève et fait sa
gymnastique matinale au son d’un petit orchestre de dames. Deidre
Divine, actrice de music – hall et superbe créature (A. Bennett), est
follement amoureuse de lui. Il va la voir dans les coulisses mais
Deidre est très jalouse de la moindre petite danseuse et menace de se
suicider avec un revolver dont le barillet est vide, comme a pu s’en
assurer B.T. Au moment où elle tire, B.T. fait partir un vrai coup de
feu au grand effroi de la dame. B.T. trouve qu’il est plus en sécurité
chez lui, mais Deidre le poursuit, embrasse fougueusement dans le
noir son valet de chambre en le prenant pour son maître. Arrivée de
la fiancée (Madeline Hurlock) et de sa mère. Nouvelles menaces de
suicide de la vamp s’il ne rompt pas ses fiançailles. Après une fausse
tentative d’empoisonnement, B.T. et sa maîtresse avalent de la sauce
piquante qui a un effet dynamite  ! B.T.doit boire tout le bocal à
poissons rouges et Deidre calme sa gorge avec un extincteur
d’incendie. La vamp en folie décime les protagonistes à coups de
batte de base – bail. La police, appelée sur les lieux, finit par calmer
tout le monde.
Catalogues Pathescope 9,5 incomplet (1b) et Blackhawk. (d.v.)
24.4 – Broke in China (Une scabreuse histoire) (2b) – R Eddie Cline, – I :
Ruth Taylor, Alice Belcher, Louise Carver, Ruth Taylor, Thelma Hill,
Katherine Ward, George Spear, Frankie Simmons, Don Maines,
William McCall.
Sc.  : Deux marins, B.T. et son copain accompagné d’un ouistiti,
entrent dans un cabaret de Shangai. On leur colle du champagne
d’office au grand émoi de B. T qui a peur de ne pas pouvoir payer.
Heureusement, le petit singe va jouer un billet à la table de jeu et
gagne, ce qui permet de payer la note. Cependant, B.T. oublie une
pièce sur la table de la roulette. Deux vieilles entraîneuses
persécutent les deux compères. B.T., qui a du vague à l’âme, raconte
son mariage manqué (flash – back). Une des deux entraîneuses (L.
Carver), elle – aussi, se laisse aller à des confidences et chacun
montre ses marques de naissance : surprise ! il s’avère qu’elle est la
mère de B.T. (abandonné en bas âge), quant au camarade de bordée,
c’est son père ! Pendant ce temps, le numéro 25 sur lequel était resté
la pièce de monnaie est sorti plusieurs fois de suite et les deux amis
sont devenus riches...
Catalogues Film – Office et Blackhawk. (d.v.)
5.6 – The Pride of Pickeville (2b) – R : Alf Goulding – Sc. : Earle Rodney
et Jefferson Moffitt – I  : Thelma Hill, Andy Clyde, Ruth Taylor,
William McCall, Stanley Blystone, Vernon Dent, Barney Hellum.
Sc.  : Dans le train qui va à Pickevilie, se trouvent le baron Bonamo
(B.T), autre incarnation de Rodney St. Clair, dans son uniforme blanc
d’officier et son serviteur Ludwig. Il y a aussi Pearl Pepper (T. Hill)
en quête d’un mari et son père colonel (A. Clyde). À Pickevilie, un
couple s’est formé  : R. Taylor qui chante en jouant du piano et S.
Blystone qui n’a pas l’air d’apprécier son talent  ; du coup les
fiancailles, sont rompues. R. Taylor qui a vu une photo du baron
dans le journal est amoureuse de lui. Le train passe dans un tunnel et
T. Hill en profite pour se jeter dans les bras de B.T. Colère du colonel
qui propose à B.T. le mariage ou la mort. Le baron n’hésite pas
longtemps : « Tirez ! » Mais, arrivé à Pickeville, il est contraint à se
fiancer sous la menace tandis que R. Taylor et S. Blystone,
réconciliés, se marient. B.T. et sa fiancée jouent à cache – cache dans
le parc. B.T. en profite pour essayer de s’enfuir, mais le colonel (A.
Clyde) le rattrape. Le fidèle Ludwig essaye de l’aider en collant un
essain d’abeilles aux fesses du Colonel. B.T., en fuite, se retrouve
chez R. Taylor en robe de mariée. Celle-ci s’évanouit de bonheur
dans ses bras. Arrivée du père qui veut marier B.T. avec sa fille
compromise, mais le colonel débarque lui aussi. La situation est
inextricable. Les deux pères décident un concours de tir pour
désigner celui qui aura B.T. pour gendre. T. Hill délivre son bien –
aimé en menaçant tout le monde de ses revolvers. B.T. s’enfuit, saute
dans le train, respire enfin. Mais quand il s’aperçoit que T. Hill est
dans le même wagon que lui... il s’effondre.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
28.8 – Love’s Languid Litre (2b) – R : Lige Conley Sc. : Phil Whitman et
Harry McCoy
– I  : Jack Cooper, Lloyd Bacon, Sunshine Hart, Bill McCoy, Peggy
Montgomery, William McCall.
Sc. : B.T., modeste paysan, est fiancé à Peggy. Un individu louche (J.
Cooper) débarque de la ville et essaye de persuader Peggy de partir
avec lui pour étudier l’opéra. La mère de Pegyy avertit B.T. qu’il a un
rival. B.T. cherche à surprendre le couple, mais il trouve J. Cooper
seul, jouant au solitaire. Ce dernier l’invite à une partie de poker et
le déleste de toutes ses économies. Peggy décide de partir avec Jack
et, pour consoler B.T., sa mère lui promet de lui faire des biscuits...
23.10 – Daddy Boy (2b) – R : Harry Edwards
– I  : Alma Bennett, Johnny Burke, Bill Searby, Alice Ward, Ruth
Taylor, Mary Mabery, William McCall.
Sc.  : B.T., fiancé à Alma, voit entrer dans son bureau trois jolies
étudiantes et se rend compte alors de l’âge de sa promise.
Cependant, la mère d’Alma intervient : elle met une perruque blonde
à sa fille et l’habille en étudiante. B.T. tombe amoureux d’elle. Le
soir, Alma se couche de bonne heure, puis téléphone à un ami pour
partir avec lui. B.T. la surprend et l’encourage à filer avec son ami,
sans se rendre compte que c’est d’elle qu’il est amoureux. Plus tard,
comme il veut l’embrasser pour lui souhaiter bonne nuit, il ne trouve
qu’un mannequin et le choc lui donne une sévère indigestion...
«  B.T., businessman cardiaque et amateur de petites filles, joue au
cerceau, enrubanné et offre à l’une d’elles son portrait dans le rôle de
Stroheim de When a Man’s a Prince ! » (Jean GABORIT, op. cit.).
50 Columbia :
The College Hero (6b) – R  : Walter Lang – Sc.  : Dorothy Howell – I  :
Bobby Agnew, Pauline Garon, Rex Lease, Churchill Ross, Joan
Standing, Charles Paddock.
B.T. joue le rôle d’un portier dans cette tragi-comédie romantique
qui se déroule dans une université américaine.

1927-1928

51 Production Weiss Brothers Art Class :


The Eyes Have It (2b) – R  : Les Godwins – I  : Giorgia O’Dell, Helen
Gilmore, Jack Lipson. Sc.  : La femme de B.T. mène son mari par le
bout du nez. Visite de la belle-mère. B.T. va à la pêche et tombe à
l’eau. Une jeune femme l’invite dans son appartement pour qu’il
puisse se changer. Mais Mme Turpin et sa mère sont sur sa piste et le
surprennent... La belle-mère lui tire dessus à coups de fusil de chasse
tandis qu’il s’enfuit et une dizaine de bonshommes en tenue légère
sautent par les fenêtres des immeubles avoisinants et s’enfuient (gag
repris à plusieurs reprises par Laurel et Hardy)...
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Idle Eyes (L’héritage de Calouchon) (2b) – R : Les Godwins – I : Giorgia
O’Dell, Helen Gilmore.
Sc. : B.T. est un pauvre clochard qui essaye de trouver à manger où il
peut. Il vole des fruits à un bébé dans son landau, mais ils sont en
cire. Un journal signale qu’il hérite d’une immense fortune et promet
une récompense à qui le retrouvera. Tout le monde le poursuit et,
comme il n’a pas la conscience tranquille, il prend la fuite. Réfugié,
puis embauché, dans un salon de beauté, B.T. fait quelques ravages
parmi les clientes. Il enferme un gros chien dans une cabine de sauna
et celui-ci en ressort très diminué  ! Ses poursuivants le découvrent
et il prend encore la fuite. Il finit par être rattrapé par une cliente
(peu sexy) qui lui explique qu’il est devenu milliardaire et qu’il va
pouvoir se marier avec elle. B.T. préfère se jeter à l’eau... Catalogues
Blackhawk et Cinémathèque pour vous. (d.v.)
She Said No (2b) – R : Les Godwins – I : Giorgia O’Dell, Helen Gilmore.
Catalogue Morcraft (d.v.)
Holding His Own (2b) – R  : Les Godwins – I  : Giorgia O’Dell, Helen
Gilmore.
Why Babies Leave Home (2b) – R : Les Godwins
– I : Giorgia O’Dell, Helen Gilmore.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington)
Seein’Things (Un portier complaisant [  ?])(2b) – R  : Les Godwins – I  :
Giorgia O’Dell, Helen Gilmore.
Sc.  : B.T. est portier dans un grand hôtel. Un des clients a une
multitude de valises à porter et B.T. déploie des trésors
d’imagination pour s’en tirer. Il finit par remplacer un petit chien en
laisse par les valises et fait traîner le tout par une cliente distraite.
Une autre cliente a une oiseau dans une cage ; il s’échappe et B.T. se
livre à une longue chasse dévastatrice qui le conduit dans le repaire
d’une bande d’agitateurs révolutionnaires. Ces derniers le prennent
pour leur chef jusqu’à l’apparition du vrai meneur. Une jeune et jolie
policewoman s’est infiltrée dans le réseau et, pour ses beaux yeux,
B.T. assomme les uns après les autres à coups de bouteille tous les
faux barbus dangereux.
Catalogues Cinémathèque pour vous et Morcraft. (d.v.)
Taking the Count (2b) – R : Les Godwins – I :
Giorgia O’Dell, Helen Gilmore. (d.v.)
The Cockeyed Family (2b) – R : Les Godwins
– I : Vera White, Giorgia O’Dell, Helen Gilmore, Billy Barty ( ?).
Sc : B.T., aidé de son épouse (V. White) – qui louche autant que lui –
essaye, non sans faire de nombreux dégâts, de se débarasser d’une
dent qui le fait souffrir. C’est son fils aîné qui, d’un coup d’oreiller
lesté d’un fer à cheval, fera tomber la molaire récalcitrante. D’après
une copie super – 8 incomplète (l/2b) intitulée Ben’s Good Fortune.
Breaking In (2b) – R : Les Godwins ( ?) Copie super-8

1928

52 Columbia :
A Woman’s Way (6b) – R : Edmund Mortimer – Sc. : Elmer Harry – I :
Margaret Livingston, Warner Baxter, Armand Kaliz.
Mélodrame qui se déroule dans les milieux de la danse à Paris. Petit
rôle pour B.T.
The Wife’s Relation (6b) – R : Maurice Marshall – Sc. : Stephen Cooper –
I  : Shirley Mason, Gaston Glass, Armand Kaliz, Flora Finch, Arthur
Rakin, Dernière incarnation de B.T. en Rodney St. Clair dans cette
comédie qui raconte l’histoire d’un inventeur aux prises avec les
magnats de l’automobile.

1929

FILMS PARLANTS :

53 Warner Bros :
The Show of Shows (15b) – R : John G. Adolphi – Sup. : Darryl F.
Zanuck. B.T. fait une apparition comme serveur dans ce film musical.
54 Paramount :
The Love Parade (Parade d’amour) (L.M.) – R  : Ernest Lubitsch – Sc.  :
Ernest Vajda et Guy Bolton – I  : Maurice Chevalier, Jeanette
MacDonald, Lillian Roth, Lupino Lane, Eugene Palette.
B.T. joue un laquais.

1930

55 Pathé :
Swing High (10b) – R : Joseph Stanley – Sc. : James Seymour – I : Helen
Twelvetrees, Fred Scott, Dorothy Burgess, Chester Conklin, Daphne
Pollard, Bryant Washburn, John Sheehan. B.T. joue un barman dans
ce mélo sur le cirque.
56 Mack Sennett-Educational :
7.12 – A Hollywood Theme Song (2b) – R : William Beaudine – I : Harry
Gribbon, Yola D’Avril, Patsy O’Leary, Barney Hellum, William McCall,
Billy Barty, Heinie Conklin. Petit rôle pour B.T.

1931

57 RKO :
Cracked Nuts (6b) – R  : Edward Cline – Sc.  : Douglas Mac Lean et Al
Boasberg – I  : Bert Wheeler et Robert Woolsey, Edna May Oliver,
Boris Karloff, Dorothy Lee.
Deux Américains (le tandem Wheeler et Woolsey) sont mêlés à une
révolution dans un pays imaginaire.
B.T. joue son propre personnage.
58 Fox :
Ambassador Bill (L.M.) – R  : Sam Taylor – I  : Will Rogers, Marguerite
Churchill, Ray Milland.
59 Hal Roach-MGM :
Our Wife (L’enlèvement de bébé poids plume) (2b) – R  : lames W.
Home – I  : Stan Laurel, Oliver Hardy, Jean «  Bebe  » London, lames
Finlayson, Charley Rogers, Blanche Payson.
B.T. joue le juge de paix William Golding qui doit marier O. Hardy et
Bebe London, et s’embrouille un peu...
Catalogues Film-Office, Derann, Blackhawk. (d.v.)
60 Mack Sennett-Educational :
 ?.9 – Movie Town (2b) (en couleurs) – R : Mack Sennett – Sc. : John A.
Waldron – I  : Mack Sennett, Marjorie Beebe, l’orchestre de George
Olsen.

1932

61 Mack Sennett-Paramount :
6.5 – Lighthouse Love (2b) – R. Babe Stafford – I  : Arthur Stone,
Franklin Pangborn, Mack Swain, Dorothy Granger, Tom Kennedy.
Petit rôle pour B.T.
62 Mack Sennett-Art World :
25.12 – Hypnotized (7b) – R  : Mack Sennett – Sc.  : Mack Sennett et
Arthur Ripley – I  : Charlie Mack, George Moran, Charlie Murray,
Ernest Torrence, Wallace Ford, Maria Alba.
Apparition de B.T. dans cette comédie dont les héros sont Charlie
Mack et George Moran.
63 Paramount :
Million Dollars Legs (Folies olympiques) (L.M.) – R : Edward Cline – Sc. :
Henry Meyers et Nick Barrows – I  : W.C. Fields, Billy Gilbert, Jack
Oakie, Andy Clyde, Vernon Dent, Hank Mann, Syd Saylor.
Aux côtés de W.C. Fields. B.T. joue le rôle muet du détective dans
cette comédie qui se déroule dans le royaume de Klopstokia.
Make Me a Star (9b) – R : William Beaudine – Sc. : Sam Mintz, Walter
DeLeon et Arthur Kober – I : Stuart Erwin, Zasu Pitts, Charles Sellon,
Florence Roberts.
64 Mack Sennett-Paramount :
Lighthouse Love (2b) – R : Michael Delmer – I : Dorothy Granger, Mack
Swain, Franklin Pangborn.
Chase Me, Charlie – I : Charlie Chaplin, Edna Purviance.
Montage de films de l’Essanay racontant l’histoire de Chariot à la
recherche d’un travail.

1933

65 Paramount :
Hollywood on Parade (1b)

1934

66 Prod. Mascot :
The Law of the Wild (Démon noir). Sériai en 12 épisodes – R : Armand
Schaefer et B. Reeves Eason – I  : Le cheval Rex, Rin-Tin-Tin Jr, Bob
Custer, Lucile Browne, Richard Cramer.
B.T., garçon d’écurie, aide Custer à se disculper d’un meutre.

1935

67 Warner Bros :
Keystone Hotel (2b) – R  : Ralph Staub – Sc.  : Joe Traub – I  : Marie
Prevost, Ford Sterling, Chester Conklin, Jack Duffy, Leo White, Hank
Mann, (oe Bordeau, Bobby Dunn, Vivian Oakland, Dewey Robinson.
Sc. : B.T. est le comte Drewablank, arbitre de la mode ; il vient dans
un hôtel pour présider un concours de beauté. Son strabisme lui joue
encore un tour et il désigne... l’habilleuse comme vainqueur. Grande
fureur de certains personnages importants qui avaient leurs épouses
en compétition. Une homérique bataille de tartes à la crème se
déclenche. On appelle les Keystone Cops pour mettre de l’ordre, mais
ils ne font qu’amplifier le désordre... On retrouve dans ce film un
peu nostalgique presque toutes les vedettes de Mack Sennett,
vieillissantes mais toujours pleines de santé ! Catalogue Derann.
68 Universal :
Bring’Em Back a Lie (2b) – R : Alf Goulding – Sc. : Raymond Cannon –
I : Sterling Holloway.
69 M.G.M.
22.10 – Star Lit DayS al the Lids (2b) (en couleurs).

1937

28.1 – Cinema Circus (2b) (en couleurs) – R : Roy Rowland.

1939

70 20th Century Fox :


Hollywood Cavalcade (L.M.) – R : Irving Cummings et Mal St. Clair – I :
Don Ameche, Alice Faye, les Keystone Cops, Buster Keaton, etc.
B.T. joue un barman.

1940

71 Hal Roach-MGM :
Saps at Sea (Laurel et Hardy en croisière) (5b) – R : Gordon Douglas –
Sc. : Charles Rogers, Felix Adler, Gil Pratt et Harry Langdon – I : Stan
Laurel, Oliver Hardy, Richard Cramer, Harry Bernard, Eddie Conrad,
James Finlayson. Très brève apparition (un plan) de B. T. en ouvrier
maladroit  ; Laurel et Hardy sont les principales victimes de ses
erreurs.
Catalogue Blackhawk. (d.v).
T.O.N.I. :
Andoche wattman (2b) (6/1924)
Une erreur judiciaire (2b) (7/1924)
Catalogue Pathé-Baby :
Les fiançailles d’Andoche (10 m),
Un mariage mouvementé (2 x 10 m)
Victor n’est pas une bête (10 m) avec le fox Victor.

NOTES
1. Barry B ROWN , « Ben Turpin », in Film in Review, 1977, pp. 467 – 484.
2. George A. K ATCHMER , Eighty Silent Film Stars, Jefferson, N.J., McFarland, 1991, pp. 946 – 955.
3. Barry B ROWN , op. cit., p. 471.
4. Maurice B ESSY et Robert FLOREY, Monsieur Chaplin ou le Rire dans la nuit, Paris, Ed. Jacques
Damase, 1952.
5. Barry B ROWN , op. c it., p. 473.
6. Ibid., p. 475.
7. Kalton C. L AHUE et Terry B REWER , Kops and Custards : the Legend of Keystone Films, Norma,
University of Oklahoma Press, 1968.
8. Jean GABORIT, « Ben Turpin, un prince au royaume du burlesque », in Cinémathèque pour vous,
n° 0, p. 1, s.d.

9. On aurait pu penser que le physique de B.T., et tout


particulièrement son regard, le prédestinait à des rôles burlesques.
Pourtant, pour Mireille BROCEY (in Cinémonde n° 337 du 4/4/1935),
dans un article sur « Gens et couleurs », B.T. symbolisait le noir et la
traîtrise  ! Sa photo était accompagnée de ce petit poème en vers de
mirliton :
On le reconnaît sans retard
Avec sa petite moustache
Et ses yeux fuient le regard.
Ne croyez pas à ses histoires
Et méfiez – vous toujours de lui
C’est le traître : il a l’âme noire
Comme l’encre et la nuit.
10. À partir de 1927 (période des productions Weiss Brothers), il semble que B.T. abandonne
ce rôle de séducteur parodique pour revenir à des scénarios burlesques plus classiques.
11. La filmographie de Turpin repose essentiellement sur l’article de Richard E. B RAFF, « Ben
Turpin Filmography  », in Eighty Silent Film Stars, op. cit., pp. 955-961. De nombreuses
modifications à ce travail ont cependant été apportées.
Roscoe « Fatty » Arbuckle

1 Roscoe Arbuckle naquit à Smith Center dans l’Arkansas le 24 mars


1887, mais ses parents quittèrent rapidement cet État pour
s’installer dix-huit mois plus tard en Californie où il grandit comme
un vrai petit campagnard. R. Florey 1 raconte qu’il était déjà très
gourmand et suçait le lait directement au pis des vaches... À 4 ans, il
va à l’école de Santa Anna mais se révèle un élève peu travailleur.
Déjà tourné vers le monde du spectacle, il monte avec ses camarades
un théâtre de marionnettes et se fait payer en nature,
essentiellement des produits consommables ! Son père, alcoolique et
fantaisiste, est rarement à la maison : chercheur d’or, ou de pétrole,
puis employé dans un hôtel, il gagne sa vie comme il peut.
2 En 1895 2 , la troupe de Fred Bacon donne une série de spectacles à
Santa Anna : Le jeune Arbuckle, qui n’a donc que 8 ans, réussit à se
faire engager comme acteur pour tenir le rôle d’un petit Noir, mais il
ne restera pas longtemps dans cette troupe. À 12 ans, Roscoe pèse
déjà 100 kilos ; il vit à Santa Anna mais ne va pas tarder à rejoindre
son frère aîné Arthur qui travaille à San José dans un hôtel avec son
père. Lorsque Roscoe débarque, les deux autres membres de la
famille ont disparu et, abandonné, il est employé à l’hôtel pour
divers travaux (plonge, ménage). Comme il aime le chant, Roscoe se
présente à des concours d’amateurs avec un certain succès. Sid
Grauman, patron d’un théâtre, le remarque et l’engage à 15 dollars
par semaine. Il chante, mais aussi fait l’homme à tout faire, lorsque
son père retrouve sa trace et veut le ramener à la maison –,
cependant, Grauman le fait débuter à San Francisco au Café Portola ;
il a 17 ans et une magnifique voix de ténor. Puis Grauman le
présente à Alexander Pantage qui possède plusieurs théâtres et le
prend sous contrat. On le verra en particulier au Star-Theater de
Portland (Orégon) où il fait le «  ténor comique  ». Leon Errol,
directeur de l’Orpheum-Théâtre, l’engage ensuite pour jouer dans
des «  burlesques  », mais les affaires vont mal et le théâtre doit
fermer. Roscoe reste quand même dans le show-business et continue
à se produire un peu partout en Californie. Il rejoint une troupe
itinérante dirigée par la jeune Marjorie Rambeau et qui est
spécialisée dans les classiques, puis revient au vaudeville en
Californie. En 1908, il joue dans la Elwood Tabloid Musical Comedy
Company, puis au Byde-A-Wyle Theater, annexe de l’hôtel Virginia à
Long Beach. Il chante des chansons «  illustrées  » (dont les paroles
sont projetées sur un écran), faisant reprendre les refrains par le
public.
3 C’est dans un train allant à San Francisco qu’il rencontre Minta
Durfee qui fut sa fidèle compagne : elle a 18 ans et, depuis deux ans,
fait du théâtre avec la Oliver Morosco Company malgré l’opposition
de sa mère. Fatty tombe amoureux immédiatement et, après
quelques mois, la demande en mariage d’une manière assez
originale : alors qu’elle se prépare à prendre le train pour rejoindre
sa famille à Los Angeles, Roscoe la suspend au-dessus des rails à bout
de bras et lui demande de l’épouser. Affolée, Minta accepte, ayant en
tête, aussitôt arrivée à Los Angeles, d’écrire une lettre pour rompre
son engagement. Mais Roscoe ne la lâche pas et la suit dans le train ;
Minta, impressionnée par cet amour fou, finit par accepter de bonne
grâce ce mariage. La cérémonie avec orchestre et danseuses a lieu le
5 août 1918, sur le lieu de travail, le Byde-A-Wyle Theatre. Les deux
époux sont ensuite engagés pour un mois à San Bernardino, mais
Minta, atteinte d’une pleurésie, doit revenir chez ses parents. Puis
Fatty signe un contrat avec Walter Reed (The Reed and Arbuckle
Show) pour travailler à Bisbee (Arizona). Minta, toujours en
convalescence, l’y rejoint un peu plus tard. Le pays est sauvage : les
spectateurs sont des mineurs peu civilisés et la vedette, Walter Reed,
lui même ne sait pas lire  ! Un soir, Minta se produit sur scène et
chante  : un vieux mineur fasciné et amoureux lui lance des pièces
d’or...
4 La Compagnie Reed-Arbuckle va jouer à El Paso où, à la frontière,
Fatty est amené à partager son repas avec Pancho Villa lui-même.
Enfin, en 1909, les Arbuckle se retrouvent à Los Angeles où Fatty joue
dans une pièce (Ruggles of Red Cap) au Morroco’s Burbank Playhouse.
Le colonel Selig, fondateur des Selig Studios, lui fait tourner
quelques scènes dans son ranch-studio. Cet essai sera sans
lendemain car Roscoe n’apprécie pas les rôles qu’on lui donne. Il
repart donc en tournée. Engagé par Ferris Hartman en 1910 pour
faire du music-hall, il jouera à Chicago, puis, après quelques échecs,
Hartman lui propose une tournée en Orient pour jouer Le Mikado.
Minta et Roscoe s’embarquent pour un long voyage  : Honolulu,
Tokyo, Shanghai, les Philippines, et retour enfin à Los Angeles.
5 Minta trouve un petit engagement, mais Roscoe est au chômage.
Dans un tramway, il tombe sur Fred Mace, une des vedettes de la
Keystone, qui lui propose de venir travailler avec Sennett. La
rencontre avec ce dernier sera décisive pour son avenir. Mack devine
immédiatement qu’il pourra tirer de ce gros bébé aux yeux malins
des effets comiques irrésistibles. Il parvient à le convaincre de faire
sa carrière dans le cinéma. Roscoe apparaît pour la première fois
dans The Feud (1912) [non crédité] où il fait partie des fameux
Keystone Cops. Mais les débuts sont peu satisfaisants et Sennett veut
se débarrasser de Fatty. Mabel « Normand insiste cependant pour le
garder et, très rapidement, Fatty et Mabel associés connaissent le
succès. Mabel, qui en privé a baptisé Fatty «  Big Otto  », convainc
Sennett d’embaucher sa femme Minta et va aider Fatty à construire
son personnage.
6 Au début de 1914, Fatty tourne son premier film avec Chaplin (A Film
Johnnie)  ; cinq autres suivront la même année. Cependant, Roscoe
commence à s’intéresser à la mise en scène  : à partir de Barnyard
Flirtations (distribué en mars 1914), Roscoe, parfois assisté par Eddie
Dillon, va réaliser lui-même tous ses films à quelques exceptions
près (les films avec Chaplin, Mabel’s New Job et The Little Teacher). Son
neveu Al St. John (en France, «  Picratt  ») qui l’a rejoint est
régulièrement son partenaire.
7 Lorsque la Triangle-Keystone est fondée, Fatty gagne 500 dollars par
semaine comme Mabel. Dévoué, il participe à des soirées de
bienfaisance pour des orphelinats et, lorsque la Keystone est
attaquée pour la vulgarité de ses productions, il lit en public cette
vertueuse déclaration :
8 « Je ne tournerai jamais rien qui puisse offenser les convenances, que
ce soit à l’égard des enfants ou des adultes... Mes films sont produits
par des mains propres, par conséquent avec la conscience tranquille
qui, comme la vertu, est sa propre récompense. Rien ne peut me faire
plus de peine que d’entendre des mères dire  : “N’allons pas là
aujourd’hui, Arbuckle joue et ce n’est pas pour les enfants.” Je veux
qu’elles aient toujours une autre opinion de moi, car aussi longtemps
que je pourrai plaire aux enfants, je ne me soucierai pas de savoir ce
qui amuse leurs aînés 3 . »
9 Mais ce discours hautement moral dissimule une vie assez agitée  :
Fatty boit beaucoup et organise des soirées peuplées de jolies
starlettes. Minta, qui faillit perdre son bras pendant le tournage de
Dirty Work in a Laundry, fait de son côté une carrière très honorable,
mais souffre beaucoup des écarts de conduite de son mari  : depuis
1915 la séparation entre les époux est effective bien qu’ils
continuent à tourner ensemble. Cependant, en 1916, apparaît sa
remplaçante, Alice Lake, transfuge de l’Universal et qui d’ailleurs
ressemble beaucoup à Minta. Elle a dix ans de moins que Fatty, qui
semble très amoureux.
10 C’est alors que Joseph Schenck propose à Roscoe de travailler pour
une nouvelle compagnie, la Comique Film Corporation, dont les
films seront distribués par Famous Players-Lasky de Paramount. Il
offre à Fatty un mirifique contrat  : un salaire annuel pouvant
atteindre un million de dollars par an, un pourcentage sur les
recettes, et surtout le contrôle total de ses films (scénario, acteurs,
réalisation). Après avoir longuement hésité, car Sennett le supplie de
rester dans son équipe, Fatty accepte et annonce la nouvelle à Minta,
lui promettant de la caser aussi chez Schenck, ce qu’il ne fera pas. Le
couple est définitivement détruit, bien que le divorce n’ait pas été
prononcé. C’est à cette époque que Fatty est victime d’un abcès au
genoux qui le maintient chez lui et le fait horriblement souffrir. La
drogue et l’alcool l’aident à supporter la douleur, mais il doit se faire
hospitaliser pendant trois semaines pour sauver sa jambe.
Cependant, il convient d’éviter toute publicité pour ne pas inquiéter
la Paramount.
11 Début 1917, amaigri – il est passé de 124 à 87 kilos –, il peut enfin
paraître en public à l’hôtel Alexandra à Los Angeles afin de lancer
une campagne publicitaire pour sa nouvelle compagnie avec le
slogan : « Il vaut plus que son poids en rires ! » La tournée qu’il doit
effectuer dans tous les États-Unis est un vrai calvaire et Fatty, mal
remis, doit avoir encore recours à la drogue. Le premier film à la
Comique sera The Butcher Boy (1917). Un certain Buster Keaton y
débute  ; ce garçon de 21 ans est présenté par Lou Anger, un des
agents de la Paramount. Roscoe, à peu près guéri, engage Keaton
avec qui il tournera quinze films. Fatty constitue ainsi une équipe
très soudée et fort talentueuse avec son neveu Al St. John, le petit
Canadien Joe Bordeau (ou Bordeaux) et Alice Lake.
12 Fatty et Minta, qui, pour la presse, feignent d’être réconciliés, sont
maintenant installés ensemble en Californie dans la luxueuse villa
qui avait appartenu à Theda Bara. C’est le succès, la gloire et la
fortune. Il mène une vie un peu agitée, se fait construire une voiture
de 400  000 francs, donne des réceptions à San Francisco, Tia-Juana
ou Hollywood. Le 6 avril 1917, les États-Unis entrent en guerre et
Keaton est mobilisé. Minta abandonne sa belle maison et s’enfuit à
New York ; ce départ affecte beaucoup Fatty qui ne veut toujours pas
divorcer. En avril 1919, Keaton démobilisé revient vers Fatty par
loyauté malgré les offres généreuses de la Fox. Mais après The Garage
(1920), Fatty et Keaton se séparent : Keaton va assurer la direction de
la Comique Films tandis que Roscoe, qui veut passer aux longs
métrages, va travailler pour Adolphe Zukor de la Paramount. Molly
Malone remplace Alice Lake qui va à la Metro, tandis que Fatty
continue à aider financièrement Minta, sans travail à New York.
13 Roscoe tourne son premier film dramatique, un western (The Round
Up, 1920), où il incarne un shérif nommé Slim ( !), aux prises avec les
Indiens de l’Arizona (dont Buster Keaton, figurant anonyme). Minta a
signé un contrat de cinq films pour la Truart Pictures, sous la
direction d’une ancienne vedette comique, Billy Quirk (connu en
France sous le nom de Billy). Cependant, Fatty fait un voyage
triomphal en Europe  : en décembre 1920, il est à Paris et 4000
personnes l’attendent près de l’immeuble du journal Le Matin. À son
retour, il tourne Brewster’s Millions (1921).
14 Le 3 septembre 1921, Fatty, accompagné de deux copains (Lowell
Sherman, un acteur de chez Griffith, et Fred Fischback, ancien des
Keystone Cops et maintenant réalisateur chez Sennett), fait la fête à
l’hôtel St. Francis de San Francisco. Malgré la prohibition, on boit
sec pendant tout le week-end. Le lundi matin, débarquent deux
filles  : Maude Delmont (un mannequin) et Virginia Rappe qui avait
débuté chez Sennett, fiancée du producteur-réalisateur Henry
« Pathé » Lehrman. Puis deux autres arrivent : Zey Prevon (danseuse
de son état) et Alice Blake, une collègue de Maude. Après avoir
déjeuné et beaucoup bu, Virginia Rappe, qui avait la réputation de
supporter mal l’alcool, commence à se déshabiller dans une crise
d’hystérie dont elle était, dit-on, coutumière. Elle s’enferme dans la
salle de bains où Fatty la rejoint et reste avec elle un quart d’heure
environ. On ne saura sans doute jamais ce qui se passa pendant ces
quinze minutes. V. Rappe se plaignit d’avoir été battue et violée.
Hospitalisée, elle va mourir de péritonite quelques jours plus tard, le
9 septembre. Les rumeurs les plus sordides circuleront. Fatty est
inculpé de meurtre à la suite d’un « rapport sexuel forcé et violent ».
Les journaux et les ligues de décence se déchaînent contre Fatty.
Lehrman jure de le tuer s’il est acquitté, mais, six mois après le
drame, consolé, Lehrman se marie avec Jocelyne Leight, une jolie
starlette. Minta et sa mère viennent à l’aide de Fatty. À la suite d’une
enquête où de nombreuses contradictions apparaissent, Fatty est
inculpé, mais laissé en liberté provisoire sous une caution de 5  000
dollars. Il était au sommet de sa popularité et, soudain, ses films sont
boycottés ou interdits.
15 Au cours du procès (novembre 1921), la charge de viol n’est pas
retenue, étant donné la conduite passée de V. Rappe. L’éclatement de
la vessie, qui a entraîné la péritonite mortelle, est attribué soit à la
syphilis dont était atteinte la jeune femme, soit à une tentative
d’avortement peu de temps auparavant. Le jury, cependant, n’arrive
pas à s’entendre pour un verdict (dix voix pour l’acquittement et
deux pour la culpabilité) et un deuxième procès a lieu le 9 janvier
1922 qui va donner un verdict exactement opposé (dix voix pour la
culpabilité et deux pour l’acquittement). Il faut donc un troisième
procès qui aura lieu en mars 1922. La malheureuse victime sera
chargée de tous les vices et Fatty sera acquitté après une courte
délibération (six minutes  !). Chaplin et Keaton, qui l’on toujours
soutenu, le félicitent. Malgré ce verdict qui innocente Fatty, Adolphe
Zukor refuse de le faire tourner. Keaton lui apporte une aide
financière et, en août 1922, Fatty va faire une tournée en Europe où
l’accueil est bon : Londres, puis Paris où il va s’incliner sur la tombe
du Soldat inconnu. À son retour, Fatty annonce que, comme le lui
suggère Keaton, il va se consacrer à la mise en scène sous le
pseudonyme de William B. Goodrich. À 1 000 dollars par semaine, il
tourne des films généralement en deux bobines avec comme vedette
L. Hamilton, Al St. John, Lupino Lane ou Eddie Cantor. Minta et
Roscoe divorcent à la fin de l’année 1923, car Fatty est amoureux de
Doris Deane, une liaison qui a commencé pendant l’un de ses procès.
16 Fatty et Doris se marient le 16 mai 1925 à San Marino (ils
divorceront en août 1928). Mais Fatty se remet à boire et sa carrière
de metteur en scène est stoppée alors qu’il dirigeait Marion Davies
(l’amie de Randolph Hearst) dans The Red Mill. En 1927, il refait du
théâtre en tournée, puis à New York, jouant en particulier une pièce
intitulée Baby Mine avec un débutant nommé Humphrey Bogart. En
mars 1927, Fatty ouvre un night-club à New York, le Roscoe
Arbuckle’s Plantation Café, mais il y est seulement employé comme
«  supervisor-host  ». Le club marchera jusqu’à la crise de 1929.
Educational lui offre alors de tourner quelques courts métrages
comme réalisateur, sous son vrai nom. En mai 1932, il remonte sur
scène à New York au Palace Theatre pour faire du vaudeville, puis se
remarie le 21 juin 1932 avec l’actrice Addie Oakley Dukes McPhail.
En août, il signe un contrat comme acteur à la Vitaphone pour des
courts métrages en 2 bobines. Ce sera sa dernière apparition sur les
écrans. Il a beaucoup de mal à tourner des scènes un peu physiques
(galopades, etc.) et le 28 juin, pendant le tournage de In the Dough, il
est obligé de rentrer au Park Central Hotel avec sa femme. Il
décédera dans la nuit. C’était aussi, d’après Florey 4 , un pianiste de
valeur et un écrivain plein d’humour  : il aurait publié dans un
journal américain des «  Souvenirs fantaisistes  », en particulier une
adaptation des exploits de Baron de Crac.

FATTY, ANGE PERVERS OU DÉMON


DÉRISOIRE
17 Dans l’univers fantasque du cinéma burlesque évoluent aussi
quelques personnages traditionnels et fondamentaux – tout comme
Arlequin dans la commedia dell’arte – qui sont aussi nécessaires au
succès de l’entreprise que les tartes à la crème ou les Ford en folie.
Les «  gros  » (les «  heavies  ») font partie de cette indispensable
cohorte. Par ailleurs, il est loisible de classer ces éléments de poids
en sous-ensembles relativement homogènes bien que leurs limites
semblent quelquefois fluctuantes. Nous distinguerons d’abord les
Hercules Malfaisants, partie intégrante de la vaste confrérie des
« vilains » de tout poil, puis les Obèses Niais qui appartiennent à la
grande famille des débiles ridicules, loucheurs, avortons et
demeurés... et enfin la catégorie subtile des Gros Malins  : souvent
mal dégagés de l’enfance, ils affichent parfois une sexualité
incertaine mais exacerbée, jetant un trouble évident dans l’esprit du
spectateur.
18 Chaque type de « gros » joue un rôle bien défini dans le déroulement
de la comédie burlesque  : les premiers, en tant que «  méchants  »,
déclenchent l’événement (enlèvement, vol, rixe), moteur de l’action ;
les deuxièmes constituent une inépuisable source de gags souvent
cruels, mais efficaces et libérateurs, qui jouent sur l’opposition entre
le surdéveloppement physique et le sous-développement mental de
ces personnages ; enfin, les tenants de la dernière catégorie inspirent
des situations comiques particulièrement fécondes comme nous le
verrons plus loin.
19 Le « gros », par l’espace qu’il occupe, permet de mettre en valeur le
héros, personnage le plus souvent mince et souple dont le prototype
est évidemment Chariot. Dans cet esprit, les classiques combats entre
David et Goliath, sont légion. Le «  gros  » reste donc condamné a
priori à jouer les faire-valoir, les seconds couteaux. Pourtant, certains
– fort rares, il est vrai – ont réussi, grâce à leur forte personnalité, à
dépasser ce stade et à devenir des étoiles à part entière. Roscoe
«  Fatty  » Arbuckle est peut-être le seul à avoir su réaliser cette
conversion. Certes, d’autres (Mack Swain, Walter Hiers, Hughie
Mack) ont été la vedette de séries, mais ils ne peuvent prétendre
rivaliser avec les grands maîtres du burlesque. Lloyd Hamilton,
véritable auteur lui aussi, créateur d’un personnage original, ne peut
être classé que dans les « demi-gros ». Quant à Oliver « Babe » Hardy,
il n’accéda à la notoriété que grâce à son association avec Stan
Laurel. Chaque maison de production se devait donc de s’attacher
par contrat un ou plusieurs comédiens dépassant les 100 kilos et
appartenant à l’un ou l’autre des sous-ensembles énumérés plus
haut. Ainsi, dans la première catégorie (les gros méchants), on trouve
Eric Campbell (pour la Mutual), prototype parfait de la grande brute
qui fit de Chariot son souffre-douleur. Avec lui, Joe Roberts (Metro
Picture), partenaire de Keaton, Noah Young (Hal Roach) bien qu’il
n’atteigne peut-être pas tout à fait le quintal fatidique, le Hardy des
débuts (Lubin, Vitagraph) aux sourcils broussailleux, l’éléphantesque
Frank Alexander (Vitagraph également), le chauve barbu Kalla Pasha,
Vernon Dent, machiavélique bourreau de Langdon, Kewpie Morgan
(tous trois chez Sennett).
20 Parmi les gros plus ou moins inoffensifs et simples d’esprit, bons
vivants, gaffeurs ou coléreux, citons Wayland Trask (compagnon de
Sennett), Hughie Mack (Vitagraph), Marvin Lobach qui débuta chez
Sennett et fut ensuite le partenaire de Snub Pollard en fin de
carrière, Walter Hiers, au visage rubicond, de l’équipe d’Al Christie.
Enfin, le prototype du troisième groupe est évidemment Roscoe
« Fatty » Arbuckle. À ses côtés nous placerons Lloyd Hamilton, avec
les réserves exprimées plus haut concernant son poids, sans doute
insuffisant, mais dont le comique rappelle par certains aspects celui
de Fatty. Quant à Mack Swain (Ambroise), vedette de la Keystone déjà
citée, les rôles de sa longue carrière peuvent s’inscrire tour à tour
dans ces trois catégories  : tantôt brutal, tantôt naïf et benêt, tantôt
hypocrite (notamment dans The Pilgrim, 1922)... Ajoutons à cette liste
un «  petit gros  », le jeune Joe Cobb de l’équipe des Little Rascals
« Our Gang », qui sans conteste se classe parmi les malins.
21 Le public avait d’ailleurs une certaine tendresse pour ces « gros », si
bien que dans les années 1925-1928, un groupe de trois bedonnants
personnages s’assembla pour tourner les Standard Comedies (en
France  : «  Les trois Fatty  »). Ce groupe, formé de Frank Alexander
(ancien de la Vitagraph), Hilliard Karr et Kewpie Ross, figura dans 36
films et connut une certain audience.
22 À la Keystone, le succès de Roscoe Arbuckle – baptisé Fatty contre
son gré – est presque immédiat. Après une courte période
d’apprentissage, le voici en vedette, dirigé par Sennett ou Lehrman.
Quelques mois plus tard, il est metteur en scène et scénariste de ses
films, bref, auteur complet. Cette carrière de créateur durera
relativement peu : on peut estimer qu’elle débute en mars 1914 avec
Barnyard Flirtations – sa première réalisation – et se termine en janvier
1920 avec The Garage. Par ailleurs, les quelques longs métrages qui
suivirent sont généralement considérés comme très inférieurs à ses
«  shorts  ». Lorsqu’éclate le scandale Virginia Rappe en septembre
1921, Fatty a donc terminé son œuvre de créateur : 82 films en une
ou deux bobines (61 avec Mack Sennett et 21 pour la Comique) en
moins de six ans.
23 À la vision des films de Fatty, on est tout d’abord frappé par le
contraste entre cette énorme masse de chair et l’étonnante souplesse
de ses moindres gestes. Fatty occupe l’espace avec élégance et
autorité  : ses bras sont ceux d’un jongleur, ses mains celles d’un
prestidigitateur, ses jambes celles d’un danseur. Il faut le voir (dans
Fatty Tintype Tangle, 1915, entre autres) la poêle à la main, lancer les
crêpes et les rattraper dans le dos avec la précision d’un artiste de
cirque ou bien, dans le même film, envoyer, d’un coup de pied
ajusté, son melon se poser sur son crâne. Ambidextre et très adroit,
Fatty était un grand spécialiste du lancer de tartes à la crème : d’une
précision absolue à dix mètres, il ne ratait jamais son coup et, dans
un double élan, pouvait même bombarder dans deux directions
opposées 5 ...
24 Voici donc un personnage en décalage complet avec lui-même, un
poids lourd-léger, un contre-sens vivant. L’association de ses traits
fins et presque féminins, au sourire parfois câlin, tantôt coquin,
qu’éclairent ses yeux vifs et charmeurs, avec l’imposante masse du
corps surprend le spectateur étrangement. Ce corps disproportionné
d’adulte est pourvu d’une tête enfantine. Cette dualité physique
enfant-adulte se complique d’une autre, liée cette fois à la sexualité
encore imprécise de l’enfant : est-il homme ou femme ? Fatty oscille
perpétuellement entre ces deux pôles, quel que soit son rôle,
masculin ou féminin. En effet,_presque aussi souvent que Stan
Laurel, Fatty sera conduit à se travestir, mais aussi à incarner des
rôles féminins comme dans The Sky Pirate (1914) et l’excellent Miss
Fatty’s Seaside Lovers (1915) ou Love (1919). C’est sur cette double
ambiguïté, que Fatty pousse à son paroxysme, que s’appuie le ressort
de la comédie. Fatty sera par exemple traité comme un enfant par la
mégère qu’il a épousée (Fatty’s Chance Acquaintance, 1915) ou par une
belle-mère envahissante (Fatty’s Tintype Tangle, 1915). Dans le
premier film cité, il se comporte avec sa femme en gamin
irresponsable et voleur (il lui dérobe son sac pour payer à boire à son
flirt) ou vicieux (soulevant ses jupes avec sa canne)  ; lorsque son
épouse le confond, il prend des mines d’enfant contrit et se laisse
emmener, une canne accrochée à son cou, comme en laisse.
Lorsqu’elle lui demande de l’embrasser sur la joue, Fatty s’essuie
vigoureusement la bouche. Est-elle sa femme ou sa mère ?
25 Cette situation de mésentente avec une épouse tyrannique se
retrouve dans bon nombre de comédies de Fatty : dans The Sea Nymph
(1914), son épouse et sa belle-mère l’empêchent de séduire Mabel  ;
dans Fatty and Minnie-He-Haw (1914), c’est une grosse squaw
amoureuse de notre héros qui l’empêche de retrouver Minta Durfee ;
c’est encore une épouse acariâtre qui vient perturber l’idylle de
Mabel avec Fatty... au cours d’une lessive (Mabel’s and Fatty’s Wash
Day, 1915) ; dans Fatty’s Reckless Fling (1915), il essaye tout au long du
film d’échapper à l’emprise de son énorme femme  ; une belle-mère
envahissante gâche la vie de Fatty dans That Little Band of Gold (1915) ;
Foiled by Fido (1915) met en scène une mère abusive qui ne pourra
cependant pas l’empêcher de sauver la jolie Josephine Stevens ; c’est
encore une belle-mère qui par son autorité et sa jalousie excessive
sera le moteur de Fatty’s Tintype Tangle (1915)  : exigeant d’être
embrassée tout comme son épouse, se faisant servir à table ou aider à
mettre une robe, la belle-mère joue le rôle d’une «  épouse-bis  »
entièrement négative et Fatty, rendu hardi par une gorgée d’alcool,
se révolte, brise les assiettes, les croque, démonte le porte-manteau
au cours d’une séquence de défoulement vengeur très significative.
Enfin, citons Fatty at Coney Island (1917) dont le début,
particulièrement caractéristique, nous montre Fatty sur une plage  :
il joue tout d’abord avec une pelle et un seau comme un enfant, puis,
pour échapper à sa femme, s’enterre dans le sable tout en la
surveillant à l’aide d’un périscope.
26 Mères, belles-mères ou épouses, sont dotées d’un physique ingrat et
ont la gifle facile. Fatty est leur victime et triomphe rarement de leur
agressivité. Il est vrai que, par ses mimiques et ses attitudes puériles,
il suscite un certain sadisme qui est aussi la revanche du sexe dit
faible contre le mâle. Pour Fatty, le mariage ne constitue donc pas
généralement une «  happy end  » mais, malgré cela, la femme reste
un des puissants et sérieux attraits de sa vie. Cette philosophie est
tout entière résumée dans un plan que souligne l’intertitre final de
Fatty at Coney Island (1917)  : «  La femme étant la cause de tous les
maux, ils (Fatty et Al St. John) renoncent à s’intéresser à celles-ci » ;
mais l’image suivante voit passer une jolie fille et les deux compères
la suivent sans barguigner. Cependant, il serait inexact de laisser
croire que Fatty n’est jamais heureux en mariage : dans bon nombre
de films, et sans doute pour des raisons commerciales, il file un
amour paisible avec Mabel ou Minta, quiétude qui sera perturbée par
un événement aussi imprévisible que l’intrusion d’une petite guenon
qui a échappé à un saltimbanque (Mabel’s and Fatty’s Married Life,
1915), l’apparition d’un rival et escroc (Love in Armor, 1915) ou d’un
élégant citadin (Mabel’s and Fatty’s Simple Life, 1915), la jalousie d’un
prétendant éconduit (Fatty and Mabel Adrift, 1916) ou celle d’un
souteneur (The Bright Lights, 1916), ou enfin l’apparition d’un
improbable sosie (The Other Man, 1916). Tous ces films se terminent
classiquement par la réunion des deux amoureux à nouveau réunis
ou réconciliés.
27 Dans He Did and He Didn’t (1916) – film très remarquable à divers titres
–, Fatty incarne un médecin bourgeois et rangé dont la jalousie éclate
subitement à l’arrivée d’un camarade de classe de son épouse (M.
Normand). À la suite de divers quiproquos, Fatty défenestre le
suspect, essaye d’étrangler Mabel qui, pour se défendre, le foudroie
d’un coup de pistolet en haut d’un escalier. Fatty et le «  rival  » se
réveillent tous deux simultanément dans leur lit après ce cauchemar
et se retrouvent devant la porte de la chambre de Mabel qui dort
paisiblement. Rêve ou réalité (comme le souligne le titre du film)  ?
Les deux hommes ont-ils fait le même cauchemar ? Dans ce film qui
alterne humour et tragédie, Fatty a laissé libre cours à ses pulsions
agressives envers la femme, en l’occurrence la fragile et enjouée
Mabel, victime née. Cette œuvre exceptionnelle nous présente un
Fatty adulte, mais demeuré farceur, témoin ce plan où il adresse une
terrible grimace à son rival.
28 Dans nombre de comédies, son attirance-répulsion pour les femmes
se traduit par des gestes érotiques ou surprenants qui sont
généralement localisés au niveau oral ou facial. Ainsi, dans Mabel’s
and Fatty’s Simple Life (1915), Mabel asperge d’un jet de lait
directement jailli du pis de la vache le visage poupin de Fatty qui,
jouant le jeu, se met à boire le liquide. Dans Foiled by Fido (1915),
Fatty qui flirte avec sa voisine (J. Stevens) place son chien Fido
devant un trou de la palissade qui le sépare de la jeune femme, et
c’est sur le museau du chien que celle-ci pose ses lèvres. Dans Fatty’s
Tintype Tangle (1915), la jolie Minta embrasse son mari Fatty et ce
dernier se nettoie aussitôt la bouche et les dents avec son index,
comme dégoûté par ce contact (Fatty reprendra exactement le même
gag dans The Waiter’s Ball, 1916), et, un peu plus tard, sa belle-mère
exigeant un baiser sur la joue, Fatty s’exécute et avale aussitôt
plusieurs cuillerées de sucre comme pour couvrir l’amertume du
geste. Mabel’s and Fatty’s Wash Day (1915) voit ce couple illégitime
échanger son linge grâce à des cordes mobiles de telle façon que
Fatty puisse tapoter avec satisfaction les petites culottes de Mabel
qui sèchent sous son nez.
29 Ainsi donc, dans la grande majorité des films qu’il a tournés pour
Mack Sennett, Fatty se débat avec des problèmes conjugaux ou extra-
conjugaux. On le verra très rarement occupé à un de ces petits
métiers – inépuisables sources de gags – chers à Billy Bevan ou à
Snub Pollard  : pas de Fatty inventeur, plombier ou musicien...
Quelques exceptions cependant : il sera, plus d’une fois, policier (en
particulier dans Fatty Joins the Force, 1913), pompier (The Alarm, 1914),
cuisinier (The Bright Lights, 1916, et The Waiter’s Ball, 1916). Dans la
plupart des films de cette époque, le comique ne s’appuie pas sur des
gags fondés sur des objets détournés de leur fonction originelle, ou
récalcitrants, voire révoltés comme c’est souvent le cas chez Sennett.
Ici, c’est le personnage de Fatty qui est à la base du comique  : ses
gestes, ses mimiques, ses réactions dans diverses situations
(essentiellement des problèmes de couple).
30 Par ailleurs, comme l’a noté Kral 6 , on est frappé par le rôle
essentiel que joue l’élément liquide dans un très grand nombre de
comédies de Fatty. La liste, certainement non exhaustive, est déjà
impressionnante. Dans de nombreux cas, le film se déroule à la
plage  : Fatty Joins the Force (1913), Mabel’s New Hero (1913), The
Waterdog (1914), A Bath House Beauty (1914), The Sea Nymphs (1914),
Miss Fatty’s Seaside Lovers (1915), Fickle Fatty’s Fall (1915), Fatty and
Mabel Adrift (1916), Fatty at Coney Island (1917) ; quelquefois, l’histoire
se clôt par une chute (collective ou non) dans l’eau : A Noise from the
Deep (1913) – Mabel tombe dans un lac – Fatty’s Day Off (1913) – en
chaise à roulette, Fatty termine sa course dans la mer –, A Rural
Demon (1914) – final dans une rivière –, The Knock Out (1914) – Fatty
entraîne avec lui les Keystone Cops dans l’océan –, The Rounders
(1914) – à la fin, Chariot et Fatty s’enfoncent lentement dans un lac –,
Mabel’s and Fatty’s Simple Life (1915) – Fatty termine le film au fond
d’un puits –, Fatty’s Reckless Fling (1915) – pour échapper à sa femme,
Fatty s’immerge complètement dans sa baignoire –, Miss Fatty’s
Seaside Lovers (1915) – Joe Bordeau, l’avorton-soupirant, est expédié
dans les flots par Fatty, turbulente héritière, tandis qu’auparavant
cette dernière, au fond des eaux, lançait de déchirants appels –,
Fatty’s Tintype Tangle (1915) – Fatty et E. Kennedy finissent le film au
fond d’un tonneau rempli d’eau Sans oublier les arrosages par
diverses substances (eau, lait, etc..) comme dans Mabel’s and Fatty’s
Simple Life (1915).
31 Sans faire une psychanalyse par trop élémentaire de notre héros,
cette fascination pour l’élément liquide inspire quelques réflexions :
cette quête désespérée de l’eau, source et mère de toute vie, suggère
un manque affectif certain, un retour vers la mère. L’eau, refuge
ultime où Fatty vient enfin trouver la paix, lui permet d’échapper
aux persécutions des personnes du sexe opposé. Cette recherche du
sein maternel pourrait provenir d’une enfance difficile entre un père
absent et une mère probablement surprotectrice (cf. la biographie de
Fatty). Cette obsession de l’eau existe déjà chez Sennett : le Canadien
(cf. biographies de Sennett et de M. Normand), qui ne se maria
jamais, fut lui aussi victime d’une mère autoritaire et castratrice.
32 Enfin, Ballo 7 a souligné avec juste raison le travail original de
Roscoe Arbuckle metteur en scène en insistant sur le rythme spatio-
temporel de certains montages. C’est le cas notamment de Fatty’s
Rectos Fling (1915) et de Fatty’s Chance Acquaintance (1915). Dans ce
dernier, remarquable par sa construction, un montage parallèle
alterne Fatty assis sur un banc avec son épouse-épouvantail et le
couple Frank Hayes – Minta Durfee assis sur un autre banc  ; puis,
toujours dans le même décor, les couples s’échangent et tandis que
l’un d’eux (Minta-Fatty) se déplace dans un café, F. Hayes (le voleur)
est poursuivi par divers personnages (flic, Mme Fatty)  ; enfin, les
quatre protagonistes se trouvent réunis dans la scène finale. He Did
and He Didn’t (1916), qui paraît l’un des films de Fatty les plus
achevés techniquement, étonne en particulier par la rigueur des
cadrages  : un plan digne de Lubitsch montre Fatty assis sur un
canapé entre Mabel et W. Jefferson, le rival  ; ces trois personnages
exécutent alors de multiples jeux de tête pour se voir ou se faire
écran. Des éclairages très travaillés (pendant le dîner, le foyer
illumine la partie gauche du cadre ; plus tard, le cabinet du docteur
éclairé seulement par une lumière extérieure...), très inhabituels
dans le cinéma burlesque de cette époque, contribuent à créer le
climat semi-cauchemardesque recherché.
33 Dans la période «  Comique Films  », Fatty, entouré d’une excellente
équipe de comédiens (en tête Keaton et Al St. John), tourne une série
de films beaucoup plus élaborés sur le plan technique. Hélas, sur les
vingt et un films réalisés au cours de ces années, quatre ou cinq
seulement sont facilement accessibles. Tout jugement définitif est
donc imprudent. À la lecture des scénarios – qui ne sont pas toujours
signés par Roscoe Arbuckle –, ce dernier semble abandonner peu à
peu le personnage victime du sexe faible décrit plus haut et adopter
l’image plus classique d’un grand enfant débrouillard, toujours attiré
par les jolies filles. Les gags «  professionnels  » (issus du cerveau
fécond de quelques gagmen) abondent, distribués équitablement aux
différents protagonistes du film  : Fatty n’est plus la vedette unique
de ces comédies. Al St. John et surtout Keaton font davantage rire
que Fatty, ce qui conduit à un certain déséquilibre. Ces films perdent
ainsi l’homogénéité qu’ils avaient dans la période Sennett.
34 Le personnage de Fatty est donc complexe. Si son visage androgyne
souligne un choix difficile entre les deux sexes, sous son enveloppe
ample se cache à la fois un adulte et un enfant. Ses œuvres se
ressentent profondément de ces contradictions internes : d’un film à
l’autre ou dans un même film, Fatty passe de la comédie burlesque
au drame. Ainsi, dans Fatty and Mabel Adrift (1916), une longue
séquence très réaliste montre le célèbre couple dans un bungalow à
la dérive sur l’océan  ; Fatty et Mabel surnagent péniblement,
agrippés au bois de lit... La scène, jouée sans grimaces ni
gesticulations excessives, engendre chez le spectateur une angoisse
réelle. Immédiatement après, et dans le plus pur style Sennett, se
déroule une classique poursuite à laquelle participe la «  Water
Patrol », un couple de vieillards en chemise de nuit pédalant sur un
tandem et le chien sauveteur Fido... Ces deux aspects coexistent très
souvent, le burlesque prenant presque toujours le dessus comme
dans The Waiter’s Ball (1916), un des derniers films tournés pour
Mack Sennett et dont l’esprit est purement slapstick. Dans ce petit
chef-d’œuvre, Fatty, cuisinier dans un restaurant, exploite avec
bonheur le gag – souvent repris depuis, notamment par Billy Bevan
dans Whispering Whiskers (1926) – du poisson qui a la vie dure  : la
«  bête  » sera abattue finalement à coups de fusil par un client
dévoué  ; l’assemblée tout entière s’incline alors devant la dépouille
que Fatty ausculte doctement, puis il se découvre et l’emporte avec
pompe dans la cuisine où... il le jette sans ménagement dans une
marmite. Mais il arrive aussi que le drame prédomine comme dans
He Did and He Didn’t (1916), déjà cité, qui par sa mise en scène
presque expressionniste et par son scénario laisse une impression
d’amertume et de malaise.
35 «  Fatty, si admirable et si injustement oublié, incarnation de la
férocité et du désespoir  », écrivait Robert Desnos 8 . Oui, Fatty est
féroce par réaction et pour lutter contre le désespoir de celui qui
manque d’amour et recherche éternellement l’improbable femme à la
fois mère et maîtresse...

FILMOGRAPHIE 9

I. COMME ACTEUR ou ACTEUR ET REALISATEUR :

1909

36 Selig :
1.7 – Ben’s Kid (1b) – R : Francis Boggs – I : Thomas Santschi, Harry
Todd.
30.8 – Mrs Jones Birthday (1/2 b).
29.11 – Making It Pleasant for Him (1/2 b).

1910

10.10 – The Sanitarium (1b) – I : Nick Cogley, George Hernandez.

1913

21.4 – A Last Poor Yorick- (1/2 b) – R/Sc. : Colin Campbell – I : Wheeler
Oakman, Thomas Santschi, Lilian Hayward.
Fatty joue le rôle d’une actrice.
37 Keystone-Mutual :
29.5 – Gangsters (Fatty et le voleur) (1d) – R : Henry Lerhman – I : Fred
Mace, Ford Sterling, Hank Mann, Al St. John, Nick Cogley.
Sc. : « La police est aux trousses d’une bande de gangsters, mais tous
les policiers sont successivement capturés par les voleurs,
déshabillés et renvoyés au poste de police dans cette tenue
humiliante. A la fin, la police place un mannequin habillé en agent
sur un ponton flottant et, lorsque les gangsters s’en approchent pour
faire leur plaisanterie habituelle, les vrais policiers surgissent. Il
s’ensuit une bataille aquatique » (Davide Turconi, op. cit., p. 153).
5.6 – Passions, He Had Three (l/2b) – R  : Henry Lehrman – I  : Mabel
Normand, Dot Farley, Al St. John, Betty Schade, Nick Cogley, Alice
Davenport.
Sc.  : «  Henry (Fatty), gros jeune homme de la campagne, a trois
passions  : les oeufs, le lait et les femmes. Il vole les œufs du
poulailler, en gobe le contenu, remplit les coquilles d’eau et les
remet en place. Quand la famille se met à table et que les oeufs sont
cassés, le subterfuge est découvert. Le fermier installe un grand
piège devant le poulailler et le couvre de foin.
Henry le voit et ne dit rien. La vache du fermier semble tout à coup
ne plus avoir de lait, mais Henry se garde bien de dire qu’il lui rend
secrètement visite avec une tasse. Henry et Si (A. St John ?) sont tous
deux amoureux de Jenny  ; cependant, Si pèse deux fois moins
qu’Henry si bien que lorsqu’un conflit éclate, il a le dessous jusqu’au
moment où il peut pratiquer une prise de judo et vise l’estomac de
son gros adversaire. Sur le moment, Henry accepte la défaite, mais il
attire ensuite Si dans le piège caché, puis ameute tout le monde pour
voir le voleur capturé. » (Davide Turconi, op. cit., p. 153).
5.6 – Help ! Help ! Hydrophobia ! (1/2 b) – R : Henry Lehrman – I : Peggy
Pearce, Nick Cogley.
16.6 – The Waiter’s Picnic (Mabel et le caramel [  ?]) (1b) – R  : Mack
Sennett – I : Mabel Normand, Ford Sterling, Hank Mann, Al St. John.
Sc. : « Louis (Fatty), chef cuisinier, et Oscar (Ford Sterling), serveur,
sont tous deux amoureux de Mabel, la gracieuse caissière. Au cours
d’un pique-nique offert par Oscar, cette rivalité amoureuse éclate et
constitue une pomme de discorde. Mabel tombe accidentellement
dans un fossé profond et Louis, en cherchant à la secourir, y tombe
aussi. Oscar et les autres invités forment un chaîne humaine et
retirent Mabel, mais ils laissent Louis à son triste sort. Le
malheureux, au prix d’un effort surhumain, parvient presque à
remonter, mais Oscar l’attend pour le refouler. Le soir, le serveur
cherche encore à faire des farces désagréables au chef cuisinier, mais
celui-ci se venge en lui remettant une mixture étrange qui attire sur
lui les malédictions du patron. Les méthodes du chef cuisinier pour
réaliser ses plats se révèlent particulièrement cocasses. À la fin, il
décide de prendre une terrible revanche et de tuer son rival  : il
prépare un plat appétissant, le saupoudre abondamment de poison et
l’offre à Oscar. Le plat présente si bien que celui-ci en fait cadeau à
Mabel qui l’emporte chez elle. Louis attend que le poison ait fait son
effet, puis entre dans la salle à manger pour contempler son ennemi
mort.
Il le trouve au contraire se promenant tranquillement. Quand il
apprend ce qui s’est passé, il bondit vers la porte et se précipite dans
la rue en courant comme un dératé  ; les passants et les policiers le
prennent pour un fou, mais il continue sa course, poursuivi par une
foule hurlante. Il arrive à la maison de Mabel juste à temps pour
l’empêcher de manger le plat empoisonné, puis tombe aux mains
d’Oscar qui lui inflige un châtiment mérité » (Davide Turconi, op. cit.,
p. 155).
23.6 – Peeping Pete (Par le trou de la serrure) (1/2 b) – R  : Mack
Sennett – I : Mack Sennett, Ford Sterling, Nick Cogley, Charles Avery.
Sc.  : Fatty, travesti, joue la femme de M. Sennett. Ce dernier épie la
fiancée de F. Sterling par un trou percé dans une palissade. Il en
résulte une longue poursuite entre Mack et Ford, tout deux se
mitraillant à coups de pistolet. Toute la population, Fatty et le shérif
en tête, suit avec intérêt les événements pour découvrir à la fin que
les deux compères fraternisent devant une bouteille de whisky.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
23.6 – A Bandit (l/2b) – R  : Mack Sennett – I  : Nick Cogley, Ford
Sterling.
Sc.  : Fatty se querelle avec son rival (F. Sterling). Il le bouscule à
l’aide de son ventre imposant et fait rire l’assistance. Pour se venger,
Ford se met une fausse moustache et joue au dangereux hors-la-loi. Il
sera arrêté et confondu par Fatty, accompagné du shérif et de ses
amis.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
30.6 – For the Love of Mabel (Pour l’amour de Mabel) (1b) – R  : Henry
Lehrman-I : Mabel Normand, Ford Sterling.
7.7 – Safe in Jail (1d) – R  : Mack Sennett – I  : Charles Avery, Ed
Kennedy, Ford Sterling. 10.7 – The Tell-Tale Light (Le club des
Cascamorts) (1b) – R  : Mack Sennett – I  : Mabel Normand, Charles
Avery, Alice Davenport.
« Un club “antiflirt” veut en finir avec tous ceux qui pratiquent l’art
du baiser. Mabel braque les projecteurs successivement sur chaque
protagoniste » (M.P.W., vol. 17, n° 2, 1913, p. 205).
17.7 – A Noise from the Deep (Mabel au fond de l’eau) (1b)-R  : Mack
Sennett – I : Mabel Normand.
«  C’est une œuvre terriblement cocasse qu’a réalisée ici la fameuse
Keystone, spécialiste du non-sens. Le film débute par des jets de
tartes, puis Mabel et son amoureux s’en vont à bicyclette. Mabel
tombe dans un lac et l’amoureux court chercher de l’aide. Bob (Fatty)
sauve Mabel. Mais ce n’est que le début de la comédie. Il utilise un
tuyau de caoutchouc pour faire bouillonner l’eau, afin de faire croire
que Mabel se trouve encore dans le lac. La police arrive à l’aide,
montée sur des chevaux sauvages qui s’emballent. Très divertissant
et exempt de grossièretés » (M.P.W., vol. 17, n° 4, 1913, p. 430).
Copie au musée d’Art moderne (New York).
25.7 – Love and Courage (1/2 b) – R  : Henry Lehrman – I  : Mabel
Normand, Ford Sterling ( ?).
«  Les amoureux de Mabel se trouvent en compétition dans une
course. Quelques touches de vulgarité que l’on aurait pu éviter  »
(M.P.W., vol. 17, n° 4, 1913, p. 430).
31.7 – Prof. Bean’s Removal (Le voisin de Mabel) (1b) – R  : Henry
Lehrman-I : Mabel Normand, Ford Sterling.
Sc.  : «  Le professeur Bean (F. Sterling) assomme ses voisins en
s’exerçant au cornet à pistons et au trombone. Le propriétaire essaye
de lui faire abandonner sa chambre, mais il doit battre en retraite,
accueilli par des coups de feu. Une équipe de policiers reçoit le
même accueil. Une nuit, tandis que Bean dort, le propriétaire fait
monter sa maison à deux étages sur roues et la fait remorquer par un
tracteur. Bean a trouvé un adversaire digne de lui et quitte
immédiatement sa chambre » (Davide Turconi, op. cit., p. 157).
11.8 – The Riot (Le complot manqué) (1b) – R : Mack Sennett-I : Mabel
Normand, Ford Sterling.
« Une bobine entière est consacrée à une bagarre au cours de laquelle
on lance des briques et des bombes  ; la police, les pompiers et la
garde nationale interviennent pour réprimer l’émeute. Tout a
commencé à cause d’une vendeuse de chez Cohen à laquelle les
jeunes Irlandais font des misères. Il s’ensuit une guerre raciale avec
des situations d’un bon niveau comique, sans aucune vulgarité  »
(M.P.W., vol. 17, n° 7, 1913, p. 745).
28.8 – Mabel’s New Hero ou Fatty and the Bathing Beauties (Le héros de
Mabel OH Fatty aux bains [  ?]) (1b) – R  : Mack Sennett – I  : Mabel
Normand, Charles Avery, Edgar Kennedy.
Sc.  : Fatty offre un bouquet à Mabel qui, avec ses deux copines, se
moque de lui et le renvoie. Fatty revient à la charge, mais il a un
élégant rival (Ch. Avery  ?). On part pour la baignade et chacun
s’habille dans son coin. Fatty est en maillot rayé et porte un chapeau
plat. Le rival se comporte en voyeur en regardant les ombres
chinoises des baigneuses : Fatty veut le corriger. Sur la plage, le rival
attaque Mabel qui se défend à coups de poing, ce qui entraîne une
bagarre avec Fatty. Mabel appelle un policier au secours, puis se
réfugie dans la nacelle d’un ballon que le méchant rival libère. Fatty
appelle les Keystone Cops à l’aide. Mabel sera sauvée et Fatty la
prendra enfin dans ses bras.
Catalogue Blackhawk.
1.9 – Fatty’s Day Off (Fatty pilote de course) (l/2b) – R : Wilfred Lucas.
«  Le gros Fatty effectue dans une chaise à roulettes une course très
téméraire qui se termine par une chute du haut d’un ponton. Bonne
comédie sans mauvais goût  » (M.P.W., vol.l7, n° 10, 1913, p. 1069).
Copie aux Archives Nationales du Film (Ottawa).
8.9 – Mabel’s Dramatic Career ou Her Dramatic Career (Mabel fait du
cinéma) (1b) – R : Mack Sennett – I : Mabel Normand, Ford Sterling,
Mack Sennett, Alice Davenport, Virginia Kirtley, Charles Avery, Mack
Swain, Paul Jacobs.
Sc.  : «  Mabel, après s’être disputée par jalousie avec M. Sennett,
paysan un peu demeuré et amoureux d’elle, débarque en ville et
commence une carrière cinématographique. M. Sennett, se rendant
au cinéma, la voit dans un film et tire au revolver sur le méchant
qui, sur l’écran, veut la tuer. Plus tard, il s’apercevra que le
“méchant” et Mabel sont mariés et ont un enfant » (Davide Turconi,
op. cit., p. 159).
«  Un mélange étroit de trouvailles d’un humour bien venu et d’une
extrême vulgarité. De nombreuses séquences de la seconde partie
pourraient être coupées » (M.P.W.,vol. 17, n° 13, 1913, p. 1393).
Catalogue Blackhawk.
11.9 — The Gypsy Queen (La reine des bohémiens) (1d) – R  : Mack
Sennett – I : Mabel Normand, Nick Cogley.
«  Une bonne parodie dépourvue de vulgarité dans laquelle M.
Normand incarne une reine gitane. Le gros Fatty est attaché à un
arbre et, comme un serpent rampe vers lui, Mabel imagine des
stratagèmes pour arrêter les sauveteurs. Irrésistible par instants  »
(M.P.W., vol. 17, n° 11, 1913, p. 1176).
18.9 – The Fatal Taxicab ou The Faithful Taxicab (1b) – R : Mack Sennett
– I : Mabel Normand, Ford Sterling
Film burlesque classique dans lequel Ford Sterling, Mabel et Fatty
sont victimes de nouvelles aventures. Un comte italien est poursuivi
par les Keystone Cops. Son auto tombe d’une falaise et reste
accrochée dans un arbre.
22.9 – When Dreams Come True (1b) – R  : Mack Sennett – I  : Mabel
Normand, Ford Sterling.
Copie au musée George-Eastman (Rochester).
25.9 – Mother’s Boy (1b) – R  : Henry Lehrman – I  : Nick Cogley, Alice
Davenport, Billy Gilbert, Ed Kennedy.
« Fatty fume une cigarette au lit et met le feu à sa maison. Plus loin,
plusieurs intrigues amoureuses se développent qui conduisent à une
bagarre entre voisins. Deux ours poursuivent les combattants sur un
poteau télégraphique. Fatty se suspend aux fils, faisant preuve d’une
remarquable indifférence pour sa vie. La police arrive et les agents
grimpent au poteau. Une bonne comédie riche en mouvement et en
cascades, sans vulgarité » (M.P.W., vol. 17, n° 13, 1913, p. 1393).
20.10 – Two Old Tars ou The Sea Dogs (1b) – R : Henry Lehrman-I : Nick
Cogley.
Sc.  : «  Deux vieux loups de mer en retraite vivent seuls dans une
villa au bord de la mer. Tout va bien jusqu’à ce qu’une belle et
avenante veuve fasse son apparition. Un des deux loups de mer
tombe amoureux d’elle, transgressant ainsi une des lois
traditionnelles des deux amis, tandis que l’autre lui met
infatigablement des bâtons dans les roues. Il en résulte des
complications et des incidents très divertissants  » (Davide Turconi,
op. cit., p. 161).
23.10 – A Quiet Little Wedding (Un mariage bien tranquille) (1b) – R  :
Wilfred Lucas – I  : Minta Durfee, Charles Avery, Billy Gilbert, Ed
Kennedy.
Sc.  : «  Tout est prêt pour un petit mariage tranquille  : les invités
attendent la cérémonie qui unira Fatty et la jeune fille (M. Durfee).
Arrive le rival de Fatty qui veut empêcher le mariage : il s’ensuit une
bataille de tartes à la crème dont le rival sort vainqueur. Il enlève la
jeune mariée. Le film se termine par un final à sensations et fort
divertissant au cours duquel le rival, voyant Fatty aux pieds d’une
falaise, dans un accès de rage précipite la jeune mariée dans le vide.
Elle finira saine et sauve dans les bras de Fatty » (Davide Turconi, op.
cit., p. 161).
«  Une production typique de la Keystone, mais beaucoup plus
divertissante que la moyenne et contenant de nombreux traits
d’humour. Le film commence par le mariage de Fatty avec une jeune
fille. Le rival repoussé commence à créer quelques complications et
beaucoup d’agitation. Il se retrouve en fin de film avec les autres
acteurs en haut d’une falaise du haut de laquelle tombe la jeune
mariée, qui reste heureusement accrochée à un arbre  » (M.P.W.,
vol.18, n° 4,1913, p. 381).
30.10 – The Speed Kings (Mabel aux courses) (Ib) – R : Wilfred Lucas –
I  : Mabel Normand, Ford Sterling, Teddy Tetzlaft, Earl Cooper,
Barney Oldfield, Paul Jacobs. Sc. : F. Sterling et sa fille (M. Normand)
assistent à une course d’autos à Los Angeles. Le premier est un
supporter d’E. Cooper, Mabel a T. Tetzlaft comme favori, d’où de
nombreuses disputes. Fatty, commissaire de course, apparaît dans
deux scènes  : tout d’abord, il essaye de neutraliser Mabel qui
manifeste dangereusement son enthousiasme en bord de piste, puis
il se bat avec F. Sterling  ; enfin, dans la séquence finale, il livre un
vrai combat de lutte avec le même adversaire tandis que Mabel
s’enfuit avec T. Tetzlaft.
Catalogue Blackhawk.
3.11 – Fatty at San Diego (Fatty à San Diego) (1b) – R : George Nichols-
I : Phyllis Allen, Minta Durfee ( ?).
«  Dans cette cité de Californie du Sud, on a intégré à un reportage
sur la fête du Cabrillo, essentiellement une parade, quelques
séquences non-sensiques. Le bain de Fatty dans une fontaine, tandis
qu’il est poursuivi par un mari furieux, est particulièrement cocasse
et le film plaira à de nombreux spectateurs  » (M.P.W., vol. 18, n° 7,
1913, p. 737).
10.11 – The Milk We Drink (l/2b) – R : Wilfred Lucas.
Documentaire où Fatty apparaîtrait.
10.11 – A Small Town Act (1/2b) – R  : George Nichols – I  : Ford
Sterling.
13.11 – Wine (1d) – R  : George Nichols – I  : Minta Durfee, Ford
Sterling, Dot Farley.
24.11 – Fatty Joins the Force (Fatty policeman) (1b) – R  : Henry
Lehrman – I : Minta Durfee, Al St. John, Henry Lehrman, Hank Mann.
Sc. : « Fatty sauve accidentellement de la noyade la fille du chef de la
police et, en récompense, est nommé policier. Un jour, tandis qu’il
est en service, accablé de chaleur, il décide d’aller se baigner.
Quelques jeunes filles auxquelles il avait fait la cour découpent son
pantalon en lanières et lui volent le reste de ses habits. Il enfile son
pantalon en lambeaux pour se couvrir au mieux et passe pour fou. Le
film se termine par une poursuite cocasse. » (Davide Turconi, op. cit.,
p. 162).
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
1.12 – The Woman Haters (1b) – R : Henry Lehrman – I : Nick Cogley.
« Deux vieux loups de mer vivent ensemble en célibataires ; ils font
connaissance avec des demoiselles du voisinage. Il en résulte des
commérages qui aboutissent à une dispute au cours de laquelle ces
dames se crêpent le chignon  : la bagarre se transforme ensuite en
une mêlée générale » (M.P.W., vol. 18, n° 19, 1913, p. 1153).
8.12 – Ride for a Bride (Une course à la mairie) (1b) – R  : George
Nichols – I : Edgar Kennedy, Charles Avery.
17.12 – The Under Sheriff (1b) – R  : George Nichols – I  : Alice
Davenport, Minta Durfee, George Nichols.
18.12 – Fatty’s Flirtation (Les flirts de Fatty) (l/2b) – R : George Nichols
– I : Mabel Normand, Minta Durfee, Hank Mann, Ford
Sterling, William Hauber.
20.12 – His Sister’s Kids (1b) – R  : George Nichols – I  : les Keystone
Cops.
25.12 – Some Nerve (1d) – R  : Mack Sennett – I  : Cecile Arnold, Dot
Farley, George Nichols, Ford Sterling.
29.12 – He Would a Hunting Go (1b) – R  : George Nichols – I  : Grover
Ligon.

1914

1.1 – A Misplaced Foot (Des pieds et des mains) (1b) – R : Wilfred Lucas
– I : Minta Durfee, Mabel Normand.
«  Une comédie où Mabel se met à flirter en faisant du pied sous la
table. Des situations très divertissantes » (M.P.W., vol. 19, n°2, 1914,
p. 174).
12.1 – A Flirt’s Mistake (1b) – R : George Nichols.
Sc. : Fatty fait la cour à un sultan qu’il a pris pour une jeune femme.
Le sultan et l’épouse de Fatty n’apprécient guère  : poursuites,
bagarres, coups de revolver...
Catalogue Blackhawk.
17.1 – In the Clutches of the Gang (Les bandits du village) (2b) – R  :
George Nichols – I  : Ford Sterling, Hank Mann, Al St. John, Rube
Miller, Edgar Kennedy, George Jeske.
« Encore un film parodique très réjouissant où rien ne peut être pris
au sérieux. F. Sterling, chef de la police, a encore plus d’ennuis que
d’habitude. L’arrestation du maire et la séquence sur un bateau sont
très drôles. Un comique non-sensique qui aura beaucoup de succès »
(M.P.W., vol. 19, n°2, 1914, p. 173).
Fatty est un des Keystone Cops.
25.1 – Rebecca’s Wedding Day (1b) – R  : George Nichols – I  : Phyllis
Allen, Billy Gilbert.
«  Dans ce film, le gros Fatty incarne une jeune israélite. Les
personnages sont très grossiers, mais les péripéties sont très
divertissantes et plairont sans aucun doute à de nombreux
spectateurs » (M.P.W., vol. 19, n°4, 1914, p. 414).
12.2 – A Robust Romeo (1b) – R : George Nichols.
23.2 – Twist Love and Fire (1b) – R : George Nichols – I : Peggy Pearce.
«  Une comédie burlesque de Mack Sennett avec une bonne scène
d’incendie qui dure jusqu’à la fin. C’est d’un grand comique, mais
par instants seulement, quoique le film soit bien réalisé. Les acteurs
jouent toujours dans le style Sennett. Cela plaira au public » (M.P.W.,
vol. 19, n°9, 1914, p. 1089).
2.3 – A Film Johnnie (Chariot fait du cinéma) (1b) – R : George Nichols
– Sc. : Craig Hutchinson – I : Charles Chaplin, Minta Durfee, Virginia
Kirtley, Mabel Normand, Ford Sterling, Mack Sennett.
Sc.  : Chariot se fait engager pour jouer à la Keystone. Fatty joue un
des acteurs de la troupe. Final avec incendie et arrosage général.
Catalogues Film-Office, Blackhawk. (d.v.)
9.3 – Tango Tangles (Chariot danseur) (1b) – R/Sc : Mack Sennett – I :
Charles Chaplin, Ford Sterling, Chester Conklin, Minta Durfee.
Film improvisé dans un dancing à l’occasion d’un concours de tango.
Chariot et F. Sterling se disputent les faveurs de la dame du
vestiaire. Fatty incarne un musicien de l’orchestre.
Catalogues Film-Office, Blackhawk. (d.v.)
16.3 – His Favorite Pastime (Entre le bar et l’amour ou Chariot est trop
galant) (1b) – R : George Nichols – Sc. : Craig Hutchinson – I : Charles
Chaplin, Peggy Pearce.
Chariot se saoule dans un bar et joue les don juan. Fatty incarne un
ivrogne.
Catalogues Film-Office, Blackhawk. (d.v.)
19.3 – A Rural Demon (1b) – R : Mack Sennett et Henry Lehrman.
«  Le film garde une saveur campagnarde du début à la fin. On y
trouve tous les types de personnage, y compris une oie susceptible.
On y voit l’explosion d’une bombe, des poursuites et un dénouement
où tout le monde, à l’exception de l’opérateur, finit dans une rivière.
Il faut avoir envie de rire pour aller voir ce film » (M.P.W., vol.19, n°
12, 1914, p. 1526).
28.3 – Barnyard Flirtations (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
«  Parmi toutes les comédies burlesques riches en bagarres et en
cascades que l’on a pu voir, celle-ci détient certainement la palme.
La distribution tout entière, acteurs principaux et figurants, doit
être composée d’acrobates, y compris la jeune actrice qui incarne la
fille du facteur et qui a certainement bien mérité son salaire. La
critique a accueilli ce film par les rires les plus cordiaux et les plus
spontanés » (M.P.W., vol.20, n° 1, 1914, p. 58).
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
2.4 – Chicken Chaser ou New Yard Lovers (1b) – R : Roscoe Arbuckle – I :
les Keystone Cops.
13.4 – A Bath House Beauty ou A Bathing Beauty (1d) – R  : Roscoe
Arbuckle.
9.5 – A Suspended Ordeal (1b) – R : Roscoe Arbuckle – I : Minta Durfee.
« Cette comédie Keystone est décidément hilarante. Elle combine un
humour jovial avec une pointe de farce » (M.P.W., vol.20, n°8, 1914,
p. 1117).
18.5 – The Water Dog (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
«  Une comédie bien enlevée dotée d’une situation très émouvante  :
une petite nageuse est ramenée saine et sauve par un chien bien
dressé qui la porte depuis un rocher en plein océan jusqu’à la plage.
La photographie est excellente » (M.P.W., vol.20, n° 9, 1914, p. 1261).
Copie au National Film Archive (Londres).
23.5 – Where Hazel Met the Villain (1b) – R : Roscoe Arbuckle – I : Mabel
Normand.
28.5 – The Alarm (Fatty pompier) (2b) – R/Sc. : Roscoe Arbuckle – I :
Al St. John, Hank Mann, Minta Durfee.
« L’originalité de ce film, c’est qu’il a été mis en scène par Fatty : une
activité de plus pour ce corpulent gentleman [...]. Le film est
parfaitement réalisé et s’il y avait à la Keystone un concours parmi
les metteurs en scène capables de trouver les effets les plus
nouveaux et les plus absurdes, Fatty serait certainement parmi les
gagnants. Dans la première bobine, on assiste à une compétition pour
conquérir les primes distribuées à l’occasion de la fête annuelle des
pompiers et des policiers. Ces primes sont belles et distribuées
équitablement. Au matin, les pompiers reçoivent un appel. Les
poteaux le long desquels ils glissent, la voiture-pompe, tous ces
détails sont particulièrement bien exploités. Plus tard, tandis que la
voiture-pompe circule au bord d’une falaise, les chevaux se séparent
du chariot et filent. Cette séquence, comme beaucoup d’autres, a
exigé les meilleurs acrobates de la Keystone pour être réalisée. La
police intervient ainsi qu’une jeune fille dont le chef des pompiers et
le capitaine de la police se disputent la main » (N.Y.D.M., vol. 81, n°
1851, 1914, p. 2).
11.6 – The Knock Out ou The Pugilist (Chariot et Fatty sur le ring ou
Chariot arbitre) (2b) -R/Sc. : Charles Avery – I : Mack Sennett, Charles
Chaplin, Minta Durfee, Al St. John, Edgar Kennedy, Mack Swain, Hank
Mann, Alice Howell, Slim Summerville, Charley Chase.
Sc.  : Fatty flirte avec M. Durfee, mais Al St. John veut aussi séduire
cette dernière : il s’ensuit une bagarre au cours de laquelle Fatty a le
dessus. Il jette Al St. John et ses copains dans un abreuvoir. Fatty est
ensuite engagé pour un match de boxe contre le champion (E.
Kennedy) et M. Durfee se déguise en homme pour assister à la
rencontre. Mack Swain parie sur Fatty et lui intime l’ordre de gagner
coûte que coûte, lui promettant des ennuis en cas de défaite. Chariot
arbitre la rencontre, plutôt confuse, mais Fatty perd le match. Le
film se termine par une poursuite entre Fatty, E. Kennedy et les
Keystone Cops dans le plus pur esprit Sennett. Après avoir perturbé
une soirée mondaine, Fatty remorque tous les policiers avec une
corde et saute dans l’océan en entraînant tout le monde avec lui.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
25.6 – Fatty and the Heiress (Fatty coureur de dots [ ?]) (1b) – R : Eddie
Dillon et Roscoe Arbuckle – I  : Minta Durfee, Al St. John, Slim
Summerville.
2.7 – Fatty’s Finish (1b) – R  : Eddie Dillon et Roscoe Arbuckle – I  :
Minta Durfee, Al St. John, Hank Mann.
4.7 – Love and Bullets (1b) – R : Roscoe Arbuckle – I : Charles Murray.
6.7 – A Rowboat Romance (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
16.7 – Mabel’s New Job (Le nouveau prétendant de Mabel) (2b) – R  :
George Nichols ou Mabel Normand, Mabel Normand, Chester
Conklin, Alice Davenport, Al St. John, Charley Chase.
Sc.  : Mabel joue le rôle d’une femme de chambre  ; elle oublie son
premier amour et s’éprend d’un nouveau pensionnaire. Ce
changement finit par provoquer un certain nombre de complications
qui aboutissent à une bagarre hilarante à laquelle la police du port
prend une part importante. 18.7 – The Sky Pirate (Fatty femme timide
[ ?]) (1b) – R : Eddie Dillon et Roscoe Arbuckle – I : Minta Durfee, Al
St. John, Hank Mann.
Sc. : Enlevée en avion par le vilain de service (E. Kennedy), une jeune
héritière (Fatty) déclenche une poursuite mouvementée. Deux
voitures, dont l’une avec les Keystone Cops, sont aux trousses du
ravisseur. Fatty s’extirpe de la carlingue et saute dans le vide pour
tomber dans une rivière. L’avion pique du nez et le «  vilain  » est
précipité à son tour dans la rivière. Les flics s’arrêtent sur un pont et
sautent dans l’eau pour attraper le bandit.
« Une des meilleures récentes comédies de Fatty qui interprète ici le
rôle d’une charmante héritière. Une partie de l’action se déroule
dans un aéroplane que l’on suppose à bonne altitude. À la fin,
l’héritière et le vilain tombent tous deux de l’aéroplane. Du rire du
début à la fin » (M.P.W.,vol.10, n°6, 1914, p. 56).
23.7 – These Happy Days (Au bon vieux temps [  ?]) (lb) – R  : Eddie
Dillon et Roscoe Arbuckle – I : Minta Durfee, Al St. John, Hank Mann.
«  Un film-slapstick qui fait rire aux éclats avec Fatty dans le rôle
principal. Cette fois, il est victime de la médisance d’un rival. Les
forces de police jouent un rôle essentiel et leur intervention est un
grand morceau de comédie » (M.P.W. vol. 10, n° 6, 1914, p. 54).
Copie aux Archives Nationales du Film (Bucarest).
17.8 – That Minstrel Man (Fatty roi nègre) (2b) – R : Roscoe Arbuckle –
I : Ford Sterling. « La troupe de la Keystone apparaît ici maquillée en
nègre. Un vrai show musical est présenté ici avec le gros Fatty en
énorme beauté brune qui prête ses bijoux à un illusionniste sur une
scène. Ce sera l’origine d’une émeute » (M.P.W., vol.21, n°9, 1914, p.
1242).
20.8-Those Country Kids (Fatty et Mabel à la campagne) (1b) – R  :
Roscoe Arbuckle – I : Mabel Normand.
«  Fatty et Mabel se distraient d’une manière peu orthodoxe  : on
assiste à des fusillades, des jets de briques, un raid policier et une
suite de scènes au rythme rapide. Excellente photographie » (M.P.W.,
vol.21, n° 9, 1914, p. 1242).
Copie au National Film Archive (Londres).
24.8 – Fatty’s Gift (Le cadeau de Fatty) (1b) – R : Eddie Dillon et Roscoe
Arbuckle – I : Minta Durfee, Al St. John.
27.8 – The Masquerader (Chariot et la vedette ou Chariot grande
coquette) (1d) -R/Sc. : Charles Chaplin – I : Charles Chaplin, Charles
Murray, Fritz Schade.
Charlot est acteur de cinéma une fois de plus. Fatty – autre acteur –
apparaît dans quelques scènes dans la première partie du film.
Catalogues Film-Office, Blackhawk. (d.v.)
5.9 – A Brand New Hero (Fatty sauveteur) (1d) – R : Roscoe Arbuckle.
7.9 – The Rounders (Chariot et Fatty en bombe) (1b) – R/Sc.  : Charles
Chaplin – I : Charles Chaplin, Minta Durfee, Phyllis Allen, Al St. John,
Charley Chase, Fritz Schade, Wallace McDonald.
Sc. : Chariot rentre à son hôtel complètement ivre. Fatty habite dans
la chambre d’en face avec sa femme (M. Durfee). Celle-ci le flanque
dehors et il atterrit dans la chambre de Chariot. Crêpage de chignons
entre Mme Chariot (R Allen) et Mme Fatty. Chariot et Fatty volent le
sac de leurs épouses respectives et quittent l’hôtel pour faire la noce
dans une boîte de nuit. Ils s’installent péniblement à une table. Fatty,
assis sur deux chaises, s’endort et Chariot l’imite en se couchant sur
le sol enveloppé dans une nappe. Arrivée des épouses. Les deux
compères s’enfuient au bord d’un lac, empruntent un canot en
chassant deux amoureux, mais le canot prend l’eau et ils s’enfoncent
peu à peu dans les eaux.
Catalogues Film-Office et Blackhawk. (d.v.)
19.9 – Lover’s Luck (1d) – R : Roscoe Arbuckle – I : Al St. John.
Copie au National Film Archive (Londres).
26.9 – Fatty’s Debut (Fatty dans le monde) (1b) – R  : Eddie Dillon et
Roscoe Arbuckle – I : Minta Durfee, Al St. John.
Copie aux Archives Nationales du Film (Bucarest).
3.10 – Fatty Again ou Fatty the Fourflusher (1d) – R : Roscoe Arbuckle –
I : Minta Durfee, Charles Murray.
Copie au National Film Archive (Londres).
5.10 – Their Ups and Downs (1d) – R : Roscoe Arbuckle.
17.10 – Zipp, the Dodger (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
2.11 – Lovers’ Post Office (1b) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : Mabel
Normand.
12.11 – An Incompetent Hero (Une aventure de Fatty) (1b) – R : Roscoe
Arbuckle – I : Minta Durfee ;
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
16.11 – Fatty’s Jonah Day (Fatty et son sosie ou Les deux Fatty [ ?]) (1b)
– R  : Roscoe Arbuckle – I  : Mabel Normand, Phyllis Allen, Minta
Durfee, Hank Mann, Harry McCoy.
Copie au National Film Archive (Londres) ;
21.11- Fatty’s Wine Party (Fatty fait des fredaines) (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle – I : Mabel Normand, Sydney Chaplin, Minta Durfee, Harry
McCoy, Alice Davenport.
23.11 – The Sea Nymphs (Fatty et Ambroise aux bains de mer ou Mabel
et le cachalot) (2b) – R : Roscoe Arbuckle – I : Mabel Normand, Mack
Swain.
Sc.  : Fatty, sa femme et sa belle-mère sont en villégiature sur une
plage à la mode. Mabel et son implacable père s’y trouvent aussi.
Fatty la voit et cherche à la séduire. Mais le père de Mabel introduit
Ambrose dans la compétition amoureuse. Fatty s’arrange pour
enfermer sa belle-mère ainsi que M. Swain dans une cabine de bains,
puis il amuse Mabel par des excentricités en mer. Mabel fait admirer
sa façon de plonger. Un cachalot (en fait, un phoque) attiré par ces
ébats arrive au grand effroi des baigneurs. Le père de Mabel et
Ambrose attendent Fatty pour le corriger, mais la belle-mère et la
femme de Fatty auront finalement le dernier mot.
Copie au Film Museum (Munich).
30.11 – Leading Lizzie Astray (1d) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : Minta
Durfee, Mack Swain, Slim Summerville.
Sc.  : La voiture d’un élégant gentleman a crevé  ; Fatty et M. Durfee
veulent bien lui changer le pneu. Tandis que Fatty est à l’ouvrage, le
dandy flirte avec Minta. Celle-ci, qui n’est pas très heureuse avec son
campagnard de mari, se laisse séduire et part avec le gandin. De
retour chez lui, Fatty met ses affaires dans un baluchon, dit au revoir
à ses parents et part à la recherche de sa femme. Pendant ce temps,
le séducteur, qui est terriblement avare, et son extravagant ami, M.
Swain, maltraitent M. Durfee. Enfin, Fatty la retrouve un soir dans un
cabaret. Après une courte bagarre, il ramène sa femme au bercail.
3.12 – Shotguns That Kick (Fatty bolchevik [  ?]) (1b) R  : Eddie Dillon et
Roscoe Arbuckle -I : Al St. John, Minta Durfee, Eddie Dillon.
14.12 – Fatty’s Magic Pants ou Fatty’s Suitless Day (La culotte magique de
Fatty) (1b) – R  : Roscoe Arbuckle et Eddie Dillon – I  : Bert Roach,
Minta Durfee, Al St. John, Harry McCoy, Charles Parrott, Slim
Summerville. Sc.  : Fatty veut aller au bal avec M. Durfee, mais la
tenue de soirée est de rigueur. Son rival (B. Roach ?) achète un habit
chez un brocanteur et Minta décide d’aller au bal avec lui. Cela
déclenche une bagarre entre les deux hommes. Fatty demande de
l’argent à sa mère, qui refuse, puis enfile un habit trop petit (sans
doute volé à son rival... la copie semble incomplète) et emmène
Minta au bal. Là, Fatty fait un joli numéro de danse, puis va s’asseoir
avec Minta dans un salon. Le rival, entré par une fenêtre, découpe au
couteau les coutures du pantalon de Fatty et attache le vêtement à
une ficelle. Au moment choisi, il tire et Fatty se retrouve en caleçon
rayé. Scandale et poursuite finale entre les deux hommes.
D’après une copie 8 mm d’origine inconnue.
Copie au UCLA Film Archive (Los Angeles). (d.v.)
19.12 – Fatty and Minnie-He-Haw (Fatty chez les Peaux-Rouges) (2b) –
R  : Roscoe Arbuckle et Eddie Dillon – I  : Minta Durfee, Al St. John,
Eddie Dillon, Mack Swain, la princesse Minnie.
Sc.  : Fatty voyage clandestinement sur le toit d’un train. Un
contrôleur irascible (Al St. John) le poursuit et le précipite du train
en marche. Perdu dans la campagne, Fatty tombe sur un camp de
Peaux-Rouges. Il se fait soigner par la princesse Minnie-He-Haw (qui
joue son propre rôle), une Indienne qui n’est pas loin d’avoir sa
corpulence. Celle-ci voudrait bien, l’épouser mais Fatty préfère une
jolie cow-girl (M. Durfee) qui fait du cheval non loin du camp. Il la
rejoint au saloon, mais Minnie vient l’y chercher et le ramène au
bercail. Fatty s’échappe enfin, poursuivi par les Indiens et le
postérieur hérissé de flèches.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
1915

14.1 – Mabel’s and Fatty’s Wash Day (La lessive de Mabel) (1b) – R  :
Roscoe Arbuckle et Mabel Normand (  ?) – I  : Mabel Normand, Al St.
John, Eddie Dillon, Harry McCoy, Alice Davenport, Hank Mann, le
chien Luke.
Sc.  : Deux couples vivent dans leurs appartements respectifs. Mabel
et Fatty, qui ne sont pas mariés ensemble, se rencontrent en
étendant leur linge après la lessive  ; les linges des deux familles
s’échangent par la magie des cordes à linge coulissantes. Après un
flirt, les deux couples se retrouvent ensuite dans un parc. L’épouse
acariâtre de Fatty s’endort sur un banc. Mabel et Fatty en profitent
pour se rejoindre dans un café et boire ensemble. L’épouse de Fatty
appelle la police et les chasse tous deux. Fatty ne fait qu’en rire aux
éclats mais sa femme le frappe et il s’écroule sur elle.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
16.1 – Mabel’s and Fatty’s Simple Life (La belle amie de Fatty) (1b) – R :
Roscoe Arbuckle et Mabel Normand (  ?) – I  : Mabel Normand, Al St.
John, Joe Bordeau.
Sc.  : Fatty est un jeune homme pauvre et honnête qui vit à la
campagne. Il fait la cour à Mabel, la fille du fermier, son patron. Par
un trou de la palissade, il espionne Mabel en train de traire une
vache. La jeune fille l’asperge d’un jet de lait directement jailli du pis
de la vache. Fatty, surpris d’abord, se met ensuite à boire le liquide.
Pendant ce temps un homme élégant (Al St. John) porte une lettre au
père de Mabel : sa fille doit épouser Al St. John, sinon il faudra payer
l’hypothèque. Fatty continue de flirter avec Mabel. Il cherche à
l’arroser avec une pompe, mais c’est le père qui prend la douche.
Mabel refuse d’épouser Al St. John car c’est Fatty qu’elle aime. Le
père lui donne la fessée et l’enferme dans sa chambre. Fatty met une
échelle à sa fenêtre et grimpe pour la délivrer, mais l’échelle
s’effondre et Fatty tombe sur le père et le rival. Fatty, furieux,
enfonce la porte de Mabel, saccage la pièce et enlève la belle. Ils
s’enfuient dans l’auto d’Al St. John qui les suit en courant tandis que
le père se lance à leurs trousses en bicyclette. Fatty et Mabel
s’arrêtent car l’auto semble en panne  ; ils descendent, mais la
voiture, repartie seule en marche avant, puis arrière, écrase Fatty
contre un tronc. Mabel se réfugie sur un arbre tandis que Fatty
tombe dans un puits. Les poursuivants essayent de les tirer de là
avec une corde. Finalement, un pasteur marie les deux amoureux.
Copie au musée d’Art moderne (New York).
23.1 – Fatty and Mabel at the San Diego Exposition (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle – I  : Mabel Normand  ; Frank Hayes, Harry Gribbon, Edgar
Kennedy.
28.1 – Mabel, Fatty and the Law ou Fatty’s Spooning Days (1b) – R : Roscoe
Arbuckle –1  : Mabel Normand  ; Al St. John, Harry Gribbon, Minta
Durfee, Estelle Allen, Frank Hayes, Joe Bordeau, William C. Hauber,
Glen Cavender, Alice Davenport.
Sc.  : Fatty, marié à Mabel, joue du piano chez lui et flirte avec la
bonne. Mabel, jalouse, déclenche une dispute. Le couple sort et
s’assoit sur un banc dans un parc où est affiché l’avertissement
« Flirt interdit ». Un autre couple (H. Gribbon et M. Durfee) arrive et
s’installe sur un banc voisin. Après s’être querellé avec son mari,
Minta le quitte et va manger un cornet de glace au comptoir d’une
baraque. Fatty l’y rejoint et commence à lui faire la cour. Un
représentant de la loi, perché dans un arbre, veille à la moralité... Il
appelle ses collègues (dont Al St. John). Cependant, Gribbon flirte
avec Mabel et tous deux, voyant les policiers, s’enfuient. Ces derniers
prennent Fatty et Minta en flagrant délit de flirt et les emmènent au
poste : c’est 30 dollars d’amende ou 30 jours de prison, au choix. Les
deux délinquants téléphonent à leur époux (ou épouse) respectifs
pour qu’on les tire de là. H. Gribbon et Mabel arrivent et règlent
leurs comptes. Les deux couples se retrouvent devant le poste de
police et chacun part de son côté.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
1.2 – Fatty’s New Role (Le neveu de Fatty) (1b) – R  : Charles Avery et
Roscoe Arbuckle – I : Mabel Normand, Al St. John, Hank Mann, Bobby
Dunn, Mack Swain, Slim Summerville, Joe Bordeau, Frank Hayes,
Edgar Kennedy.
11.2- Mabel’s and Fatty’s Married Life (Fatty et Mabel en ménage ou
Fatty et Mabel se marient) (1b) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : Mabel
Normand, Al St. John, Glen Cavender, Mae Bush, Cecile Arnold.
«  Mabel et Fatty, mariés depuis peu, sont dans un parc quand ils
reçoivent la visite d’une petite guenon qui a échappé à son patron,
un Italien joueur d’orgue de Barbarie. Fatty, en colère contre
l’intruse, la chasse. Le musicien se met en colère, mais, dans la
bagarre, l’athlétique Fatty a le dessus et l’Italien reçoit sur le crâne
l’orgue et la guenon. Il jure donc de se venger et engage un individu
d’aspect sinistre pour mener à bien son projet d’assassinat. Mabel est
de plus en plus nerveuse  ; cependant, elle ne fait pas d’objection
quand son mari la laisse seule à la maison. Elle regarde par la fenêtre
du salon et note la présence d’une personne suspecte. Essayant de se
calmer, elle s’assied et cherche à concentrer son attention sur son
travail de couture. Elle aperçoit, cependant, un lourd rideau qui
remue anormalement, puis elle se rend compte – exactement comme
lorsque l’on entend un bruit particulier dans une maison vide -que
seule sa nervosité est en cause : pourquoi y aurait-il un intrus dans
la maison  ? Notre bon sens nous dit que tout va bien, mais notre
peur et notre prudence nous tiennent en alerte. La révélation de
l’état d’esprit de Mabel atteint, grâce à son jeu, un degré de
perfection rarement vu sur un écran. Elle ne force pas les effets, mais
avec une infinité de mouvements minutieux et de changements d
expression du visage, elle met à nu l’état d’esprit d’une femme
tiraillée entre l’émotion instinctive et le contrôle de soi-même. La
scène n’est pas longue, mais c’est un exquis numéro d’actrice. Le
rideau remue d’une façon particulière : Mabel sursaute, puis ébauche
un sourire  : “Il ne peut y avoir personne  : s’il y avait quelqu’un, il
serait déjà entré. Et puis ce n’est pas une pièce pour un homme. Je
me trompe, c’est un effet de ma nervosité.” Elle jette à nouveau un
coup d’œil  : encore un mouvement bizarre du rideau. Elle en a le
souffle coupé, mais peu à peu se reprend, sans oser regarder  :
“l’Italien qui crie vengeance ne peut être ici, c’est impossible”. De
nouveau elle essaye de se contrôler, révélant dans ses expressions
tout une gamme de sentiments. À la fin, un mouvement plus marqué
du rideau la fait sursauter : elle se lève, sort en courant de la pièce et
se met à crier. Le reste du film est une farce pleine de rires
bruyants » (M.P.W., vol.23, n° 8, 1915, p. 1143).
En effet  : certaine que la Main noire la persécute, Mabel appelle la
police. Les Keystone Cops débarquent. Après beaucoup d’incidents
burlesques, ils arrêteront enfin la coupable : la petite guenon.
Copie au musée d’Art moderne (New York).
4.3 – Fatty’s Reckless Fling (Les tribulations de Fatty) (lb) – R  : Eddie
Dillon et Roscoe Arbuckle – I  : Al St. John, Minta Durfee, Ted
Edwards, Edgar Kennedy, Frank Hayes.
Sc.  : Le hall d’un immeuble où habitent Fatty et sa corpulente
épouse. Fatty débarque, un peu éméché, et, attiré par une dame dans
le hall, fait le malin. Il glisse et tombe sur la dame qui le gifle.
Bagarre avec le concierge. Arrivée de l’épouse qui emmène Fatty vers
ses appartements  ; durant qu’il se rend dans la salle de bains, sa
femme l’abandonne. Intertitre  : «  Comme sa femme est partie, il a
envie de s’amuser  ». Fatty sort en peignoir de la salle de bains et
entre dans la pièce d’en face où il perturbe quatre hommes en train
de jouer aux cartes (parmi eux, F. Hayes). Fatty descend en courant
en caleçon et chemise et veut s’enfuir. Mais l’horrible épouse qui
bavarde avec le concierge l’en empêche. Poursuivi par un agent qui
lui tire dessus, Fattty se réfugie dans la chambre contiguë à la
sienne  ; c’est celle de sa jolie voisine (M. Durfee). Celle-ci est
épouvantée et Fatty s’amuse beaucoup. Le mari (E. Kennedy) cherche
à entrer mais la porte est fermée de l’intérieur. M. Durfee pousse
Fatty dans un lit escamotable qu’elle referme. Le mari entre et, dans
un miroir, aperçoit Fatty qui, par instants jaillit de sa cachette. Mais
le lit se referme et Fatty est à nouveau invisible. Soudain, Fatty est
éjecté, puis la cloison s’effondre et le lit, avec Fatty et M. Durfee, se
retrouve dans la chambre voisine où se trouve Mme Fatty. Les deux
femmes s’expliquent. Fatty s’esquive, se cache dans la salle de bains.
Là il se couche dans la baignoire et s’immerge complètement dans
l’eau... pour être enfin tranquille.
8.3 – Fatty’s Chance Acquaintance (Fatty fait une conquête) (1b) – R  :
Eddie Dillon et Roscoe Atbuckle – I : Al St. John, Frank Hayes, Minta
Durfee.
Sc.  : Fatty est assis sur un banc, dans un jardin public, avec sa
femme, une personne peu avenante. Sur un banc voisin, un voleur et
sa petite amie (M. Durfee). Fatty veut acheter à boire à un vendeur
ambulant, mais sa femme s’y oppose et l’envoie boire à une fontaine.
Fatty a beaucoup de mal pour y arriver  ; il finit par utiliser son
melon comme coupe. Le voleur subtilise le sac de Mme Fatty, le vide
et le remet en place. Un policeman, témoin de la scène, arrête le
malfaiteur. Pendant ce temps, Fatty fait le joli cœur avec M. Durfee
et l’emmène au restaurant en prenant le sac vide de sa femme. Le
voleur échappe au policier et le bombarde de glaces. Fatty, démuni,
ne peut payer la note et laisse M. Durfee en gage. Il emprunte de
l’argent au voleur, qui s’aperçoit soudain que Fatty courtise son
amie. Explication entre les deux hommes. Mme Fatty s’en mêle,
assomme M. Durfee et emmène Fatty par le cou avec sa canne.
D’après une copie super-8 d’origine inconnue.
11.3 – Love in Armor (1b) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : Charles Parrott,
Max Davidson.
«  Une série fort drôle d’incidents dont le principal responsable est
une grande feuille épineuse de cactus, jetée accidentellement et qui
va piquer presque tous les personnages. L’amoureux d’une jeune
fille, que ses parents voudraient voir mariée avec un noble français,
se dissimule dans une armure, ce qui donne lieu à des situations fort
comiques » (N.Y.D.M., vol. 72, n° 1895, 1915, p. 37).
«  Le baron Von Haussenfefer, reçu dans la maison de la jeune fille
qu’il veut épouser, est surpris en train de voler son collier de
diamants  ; il est attaqué par le fiancé de la jeune fille (Ch. Parrott)
qui s’est dissimulé dans une armure ancienne » (M.P.W., vol.24, n° 1,
1915, p. 64).
Inspiré par Max et l’inauguration de la statue de Max Linder(1911).
15.3 – That Little Band of Gold (Fatty fait ses débuts ou OH Fatty et
Mabel à l’opéra) (2b) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : Mabel Normand, Al
St. John, Ford Sterling, Ethel Madison, Charles Arling, Charley Chase,
Glen Cavender, Frank Hayes, Estelle Allen, Billie Brockwell, Edgar
Kennedy, Dora Rogers, Slim Summerville, Dixie Chene. «  Le public
d’un vrai théâtre prend une part active à ce film  : Fatty et Mabel,
mari et femme, se trouvent dans une loge d’un côté pendant que F.
Sterling et E. Madison sont installés dans une autre en face. Fatty,
accompagné de sa femme et de sa belle-mère, légèrement ivre,
accorde un médiocre intérêt au spectacle, quand il aperçoit son
vieux compagnon de débauche, F. Sterling, dans la loge opposée en
compagnie d’une nouvelle et fascinante beauté. E. Madison n’est pas
seulement une femme agréable  : sa beauté est égale à celle qui a
provoqué l’enlèvement d’Hélène de Troie par Pâris. Elle est assez
belle pour provoquer une autre guerre de Troie et elle va, de fait, en
déchaîner une en réduction. La physionomie de Fatty, oubliant
Mabel l’enchanteresse, et s’absorbant dans la contemplation de la
merveilleuse créature qui accompagne F. Sterling, élève la farce au
niveau de la comédie – les personnages prennent le pas sur
l’intrigue. [...] Fatty remarque le décolleté d’Ethel, qui n’est pas
modeste, mais provocant  ; il se rend compte aussitôt qu’Ethel
représente le parfait modèle de la féminité, qui correspond
totalement à l’idéal de tout homme normal, et ses instincts naturels
s’affolent... Il s’excuse auprès de son épouse et de sa belle-mère et va
au foyer du théâtre retrouver Ford et sa merveilleuse femme. Encore
tout excité par des pulsions primitives, Fatty enlève cette beauté
sous les yeux de son compagnon et la conduit à un restaurant chic.
L’histoire trouve une conclusion normale relevée d’une habile
touche finale.
F. Sterling, qu’il faut saluer ici, renforce la distribution, mais il est
temps maintenant pour lui d’oublier ces grimaces artificielles. Elles
confèrent à son visage un aspect forcé qui pourrait être corrigé par
une expression plus raffinée » (M.P.W., vol.23, n° 11, 1915, p. 1615).
20.3 – Fatty’s Faithful Fido ou Fatty’s Faithful Wife (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle – I  : Al St. John, le chien Fido, Minta Durfee, Frank Hayes,
Dixie Chene, Joe Bordeau.
1.4 – When Love Took Wings (Fatty aviateur [  ?]) (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle – I  : Al St. John, Estelle Allen, Joe Bordeau, Frank Hayes,
Glen Cavender.
«  Fatty est un des trois jeunes gens malades d’amour pour la même
jeune fille. L’un essaye d’enlever la belle sur une motocyclette, le
second la lui ravit à bord d’une automobile, et Fatty s’avère le plus
rapide des trois en emportant la jeune personne sur un aéroplane.
Un film plutôt bon dans son genre. Il y a quelques séquences
intéressantes en aéroplane, mais l’amour s’envole quand Fatty
découvre que la jeune femme dont il est amoureux est chauve et
porte une perruque frisée pour cacher son infirmité  » (M.P.W.,
vol.24, n° 4, 1915, p. 556).
19.4 – Wished on Mabel (Fatty à la recherche de Mabel) (1b) – R  :
Roscoe Arbuckle – I : Mabel Normand.
22.4 – Fatty and Mabel Viewing the World’s Fair at San Francisco (Mabel et
Fatty à l’Exposition) (lb) – R : Roscoe Arbuckle – I : Mabel Normand.
Sc. : Fatty et Mabel visitent l’Exposition universelle de San Francisco.
Ils rencontrent le maire de S.F. (lames Rolph) qui leur donne une
autorisation de filmer l’Exposition. Ils s’attardent en particulier sur
un ancien bateau anglais destiné à transporter des forçats en
Australie  : Fatty enferme Mabel dans une «  vierge de fer  » utilisée
pour torturer les bagnards. Film documentaire sur San Francisco
reconstruit après le tremblement de terre et sur son Exposition.
Catalogue Blackhawk.
1.5 – Mabel’s Wilful Way (La volonté de Mabel) (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle – I  : Mabel Normand, Al St. John, Edgar Kennedy, Alice
Davenport, Joe Bordeau.
15.5 – Miss Fatty’s Seaside Lovers (Miss Fatty aux bains de mer) (1b) –
R : Roscoe Arbuckle – I : Harold Lloyd, Joe Bordeau, Edgar Kennedy.
Sc.  : Le hall d’un grand hôtel au bord de la mer. Trois hommes
désoeuvrés y bavardent. On annonce l’arrivée d’une riche famille.
Une voiture s’arrête et décharge le père, la mère et la fille, miss
Fatty, qui a bien du mal à s’extraire du véhicule. Dans le hall, miss
Fatty se montre très agressive, distribue des coups aux trois garçons.
Elle se prend les pieds dans une peau d’ours qui sert de tapis, gifle
son père qui lui rend immédiatement la pareille. On monte dans les
chambres. Le père se rase. Le groom quémande des pourboires à
chaque membre de la famille. Miss Fatty se met au piano tandis que
J. Bordeau (le plus malingre des trois soupirants) entre dans la
chambre. Le flirt tourne vite à la bagarre : miss Fatty torture le petit
homme, l’écrase sur le piano, l’oblige à jouer tandis qu’elle fait la
ronde avec les deux autres soupirants (H. Lloyd et E. Kennedy) venus
rejoindre leur ami. La ronde dégénère ; le père, molesté, met tout le
monde dehors. Départ à la plage, toute la famille arbore une tenue de
bain. Miss Fatty porte une ridicule petite ombrelle. J. Bordeau se
dépêche de se mettre en maillot et les rejoint. Sur la plage, miss
Fatty pousse ses parents dans l’eau, puis se repose et s’endort sur un
récif. La marée monte et l’on s’aperçoit qu’elle est perdue, loin au
milieu des flots. Une vague l’emporte et elle crie au secours, la tête
sous l’eau.). Bordeau part la chercher en canot, l’embarque
péniblement, mais elle retombe dans les flots. La police du port
intervient sans succès. Miss Fatty regagne la côte enfin et sort de
l’eau. Aussitôt elle châtie son souffre-douleur, J. Bordeau, qu’elle
envoie se noyer au milieu des flots. Puis, voyant son ombrelle brisée,
elle fond en larmes.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
21.6 – The Little Teacher (Mabel institutrice américaine ou Fatty et
Mabel à l’école [  ?]) (2b) – R  : Mack Sennett – I  : Mabel Normand,
Mack Sennett, Owen Moore, Harry McCoy, Frank Opperman, Vivian
Edwards, Frank Hayes, Billie Brockwell.
«  L’acrobate Mabel apparaît comme un vrai trésor photogénique  ;
c’est une actrice spontanée, vraiment un délice constant pour les
yeux et Arbuckle fait preuve, dans son dur travail, d’un infatigable
enthousiasme tant il est amoureux de son métier. Ces deux acteurs
sont parfaitement capables de répondre aux exigences d’une
brillante comédie quand il le faut, tout comme O. Moore qui rappelle
le temps où elle jouait avec Florence Lawrence, Mary Pickford et
d’autres artistes, à la Biograph, sous la direction de Griffith. Ce film
cherche à montrer les côtés humoristiques du caractère humain et
offre l’opportunité, trop rare de nos jours, de voir Mabel dans ce qui
semble être son élément naturel. Sennett gagnera la partie, au lieu de
la perdre, avec ce changement progressif, car l’époque des comédies
farces est maintenant sur le déclin. » (M.P.W., vol. 25, n° 1, 1915, p.
79).
28.6 – Foiled by Fido ou Fatty’s Plucky Pup (Le brave petit chien de Fatty
[  ?]) (2b) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : le chien Luke, Al St. John,
Josephine Stevens, Phyllis Allen, Edgar Kennedy, Joe Bordeau.
Sc.  : Fatty, couché sur son lit, laisse tomber sa cigarette qui met le
feu à un journal, puis à son lit. Il essaye d’éteindre le feu avec une
tasse remplie d’eau, qu’il finit par boire... Sa mère, plutôt revêche (P.
Allen), l’envoie étendre le linge. Il le salit, et après l’avoir accroché
sur des fils, essaye de le nettoyer avec une lance d’arrosage. Il refait
le gag de l’arroseur arrosé, mais c’est lui-même qui marche sur le
tuyau. Il inonde aussi sa mère qui n’apprécie pas ses méthodes. Fatty
rejoint sa jolie voisine (I. Stevens) et lui fait la cour derrière une
palissade. Deux employés de la fourrière essayent d’attraper Luke, le
chien de Fatty. Après une poursuite mouvementée, ils réussissent à
le capturer. Fatty leur arrache Luke, délivre tous les autres
prisonniers de la fourrière, ramène Luke à la maison et le lave dans
la cuve de la lessive. Colère de la mère. Retour à la palissade où il
sèche le chien en flirtant avec la voisine ; il place le museau du chien
dans un trou de la palissade et c’est Luke que J. Stevens embrasse au
lieu de Fatty. Des vilains enlèvent la jeune fille dans une voiture
volée avec Luke à leurs trousses. P. Allen réussit à téléphoner à Fatty
qui s’élance en bicyclette, tandis que la jeune fille, emprisonnée dans
une cabane, est ficelée à un poteau avec une bombe à retardement à
ses côtés. La mère prévient la police et les Keystone Cops entrent en
scène. Luke creuse un tunnel sous la porte de la cabane et commence
à détacher la jeune fille. Fatty arrive et boxe les voleurs qui
s’enfuient en voiture. Celle des policiers entre en collision avec les
fuyards, qui sont arrêtés. Fatty arrive à entrer dans la cabane en
passant par le même chemin que Luke. La bombe fait long feu et
Fatty, Luke et la jeune fille s’embrassent.
Catalogue Connaissance du cinéma (incomplet du début). (d.v.)
26.7 – Fido’s Tintype Tangle ou Fatty’s Tintype Tangle (2b) – R  : Roscoe
Arbuckle – I  : Minta Durfee, Louise Fazenda, Edgar Kennedy. Sc..
Fatty fait la cuisine chez sa bien-aimée (M. Durfee) et le ventilateur
emporte son chapeau. Sa (future) belle-mère (très autoritaire)
l’appelle dans ses appartements. Il se met à peigner M. Durfee,
arrange son faux chignon et ses accroche-cœurs. Dans la salle de
bains, il surprend sa belle-mère dans la baignoire. Hurlements. Puis
il l’aide à fermer sa robe avec une telle énergie qu’il la précipite
presque par la fenêtre. À la cuisine, il casse des oeufs, jongle avec les
crêpes et une poêle, sort un chat vivant du four. Au repas, il
embrasse M. Durfee, et sa mère exige le même traitement. Crise de
colère dans la cuisine face à l’autorité excessive de sa belle-mère : il
casse tout et fait de même dans la salle à manger  ; il va jusqu’à
dévorer une assiette et veut quitter la maison malgré les efforts de
M. Durfee pour le retenir. Au dehors, un couple sur un banc (L.
Fazenda et E. Kennedy) cherche un foyer. E. Kennedy (un aventurier
de l’Alaska) s’éloigne et Fatty prend sa place au près de L. Fazenda. E.
Kennedy, de retour, menace Fatty et lui ordonne de quitter la ville.
Ce dernier revient chez lui, fait sa valise à coups de poing et s’en va à
la gare où il manque son train. Entretemps, M. Durfee a loué la
chambre de Fatty au couple de l’Alaska. Fatty, de retour, est furieux :
il se retrouve dans la salle de bains, caché dans la douche, avec L.
Fazenda et le mari jaloux. Poursuites et coups de feu dans tout
l’appartement. Les Keystone Cops prévenus se lancent en voiture
pour intervenir, cependant que M. Durfee et sa mère arrivent en
voiture à cheval. La bagarre continue  : Fatty fait le mort, passe la
main de son adversaire à la moulinette, fait de l’équilibre sur des fils
télégraphiques. Enfin, il pousse E. Kennedy par la fenêtre  : celui-ci
tombe dans un réservoir plein d’eau ; Fatty l’y rejoint vite, poussé à
son tour par L. Fazenda. Les deux jeunes femmes se précipitent et
chacune retire de l’eau son bien-aimé par les cheveux et l’embrasse.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Fido, le fameux chien de Fatty, n’apparaît jamais dans la copie
Blackhawk (intitulée Fatty’s Tintype Tangle) qui semble très complète ;
il semble donc que le titre Fido’s Tintype Tangle ne soit pas correct.
38 Triangle-Keystone :
28.11 – Fickle Fatty’s Fall (Fatty et la plongeuse) (2b) – R  : Roscoe
Arbuckle – I  : Ivy Crosthwaite, Alice Davenport, Bobby Vernon, May
Emory, Guy Woodward, Minta Durfee, Phyllis Allen, Al St. John, Glen
Cavender, Fritz Schade, Bobby Dunn.
« Du slapstick du début à la fin, mais particulièrement drôle. Arbuckle
et I. Crosthwaite exécutent quelques acrobaties dans une piscine,
une petite séquence vulgaire que l’on pourrait facilement éliminer
sans nuire aux qualités comiques du film. L’intrigue du film est peu
importante  ; c’est seulement une suite d’incidents divertissants  »
(N.Y.D.M. vol. 74, n° 1953, 1915, p. 32).
« Cette comédie, qui se déroule sur une plage de Los Angeles et dans
ses environs, est vraiment divertissante et fournit à I. Crosthwaite,
une sirène très bien faite, l’occasion de montrer sa vraie silhouette
dans un costume de bain une pièce. Les meilleurs moments montrent
une charrette et une automobile chargée de policiers précipitées
dans l’océan du haut du môle de Venice  » (MOT., vol. XIV, n° 119,
1915).
12.12 – A Village Scandal (2b) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : Raymond
Hitchcock, Flora Zabelle, Al St. John, Harry McCoy, Minta Durfee.
«  C’est un film très divertissant... et presque sans intrigue  : une
succession d’incidents drôles. L’importance de ce film est qu’il
montre la différence énorme entre ce que l’on peut appeler l’humour
cinématographique et l’humour théâtral. Arbuckle est amusant, mais
fait rire grâce à de terribles efforts, tandis que R. Hitchcock obtient
le même résultat avec une facilité et un savoir faire qui sont
délicieux à contempler » (N.Y.D.M., vol. 74, n° 1925, 1915, p. 28).
«  Cette comédie absurde en deux bobines se situe dans une petite
ville de campagne. Arbuckle fait la noce tandis que R. Hitchcock,
dans le personnage d’un illusionniste ambulant, se montre beaucoup
plus à l’aise que dans ses films précédents. Al St. John mérite plus
que son nom au générique par son interprétation  » (MOT., vol. 14,
n°21, 1915, p. 1079).
15.12 – Fatty and the Broadway Stars (Fatty au théâtre [ ?] ou Fatty fait
du cinéma [  ?]) (2b) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : Al St. John, Ivy
Crosthwaite, Joe Weber, Law Fields, Sam Bernard, William Collier,
Mack Sennett, Ford Sterling.
«  Arbuckle arrache des rires sans fin en incarnant le concierge des
studios Keystone. Il se glisse dans des scènes où figurent des
vedettes comme Weber et Fields, Sam Bernard et d’autres, imbibe
d’eau les vêtements de William Collier et de Mack Sennett. Pour
couronner le tout, il s’endort et rêve d’être le héros de la Keystone
tout entière en sauvant de nombreuses vies au cours d’un incendie
des studios. Enfin, on découvre que tout n’était qu’un rêve et Fatty
termine sa carrière, ignominieusement renvoyé.  » (MOT., vol.14, n°
26, 1915, p. 1339).
1916

10.1 – Fatty and Mabel Adrift (Fatty et Mabel à la mer) (3b) – R : Roscoe
Arbuckle – I  : Mabel Normand, Al St. John, Frank Hayes, Glen
Cavender, Wayland Trask, May Wells, lames Bryant, Joe Bordeau, le
chien Luke. «  Fatty a épousé Mabel, la fille de son patron, et les
nouveaux mariés ont eu comme cadeau de noces un bungalow au
bord de la mer. Al St. John, fils d’un fermier voisin et rival de Fatty,
jaloux du mariage, jure de se venger. La première nuit où les jeunes
mariés couchent dans le bungalow, un terrible orage éclate. Al St.
John parvient à éloigner de la villa le chien de Fatty, Fido, puis il
enrôle des malfaiteurs et fait enlever les étais du bungalow et le
pousse dans la mer. Les époux se réveillent en haute mer, avec la
chambre inondée et le bungalow qui s’enfonce doucement. Ils
attachent un message demandant du secours au collier de Fido qui
réussit à rejoindre le rivage et à donner l’alarme aux parents de
Mabel. Ceux-ci préviennent la police et pédalent, en tandem, sur le
bord de mer. Ils trouvent l’agent immobilier (G. Cavender) qui a
vendu le bungalow, sur le point de partir sur son yacht  : ils
s’embarquent tous. Pendant ce temps, Fatty et Mabel sont sortis sur
le toit par une fenêtre et se sauvent à l’instant où le bungalow
sombre définitivement. Entre-temps, Al St. John et sa bande de
malfaiteurs sont revenus dans un café : une dispute éclate entre eux
et un des adversaires jette accidentellement un cigare dans un baril
de poudre qui explose en détruisant tout. Fatty et Mabel rentrent
chez eux, enfin heureux. » (Davide Turconi, op. cit., p. 202).
Catalogues Atlas sous le titre Adrift on a Honeymoon (incomplet, Ib) et
Blackhawk. (d.v.)
9.2 – He Did and He Didn’t ou Love and Lobsters (Le cauchemar de Fatty)
(2b) – R : Roscoe Arbuckle – I : Mabel Normand, William Jefferson, Al
St. John, Joe Bordeau, James Bryant, G.A. Ely, Lloyd Peddrick.
Sc.  : Fatty, marié à Mabel, est médecin. Tous deux vivent dans une
belle maison. Ils s’habillent pour le dîner. Fatty a perdu son bouton
de col et s’énerve contre Mabel. Un camarade d’école (W. Jefferson)
vient voir Mabel, excitant ainsi la jalousie du mari  : ce dernier
déchire la photo de Mabel enfant, dédicacée à cet ami. Le repas,
composé de langoustes, semble bien lourd et les convives ont peur
de ne pas fermer l’œil de la nuit. Après une soirée passée à lire tous
trois assis sur un canapé, Jefferson va se coucher. Deux voleurs
essayent de pénétrer chez Fatty. L’un d’eux se fait passer pour un
infirme et se fait soigner. Pendant une courte absence de Fatty, il en
profite pour essayer d’ouvrir le coffre-fort. Fatty le met dehors. Un
appel par téléphone, effectué par un faux malade, éloigne Fatty qui
se retrouve devant une maison vide, à louer. Pendant ce temps,
Mabel, en allant se coucher, découvre un voleur (Al St. John) sous
son lit  : aux cris de Mabel, Jefferson arrive et, armé d’un revolver,
met en fuite le cambrioleur. Il s’ensuit une longue fusillade dans les
différentes pièces de la maison. Al St. John multiplie alors les
acrobaties  : il s’accroche au lustre, remonte la rampe à l’envers en
une glissade magique, etc. Fatty de retour, trouve Jefferson en
pyjama devant Mabel évanouie et, se méprenant sur son attitude, le
jette par la fenêtre. Puis il étrangle Mabel, la laissant sans
connaissance. En revenant à elle, Mabel saisit le revolver et tire sur
Fatty, qui dégringole les marches jusqu’en bas. Jefferson et Fatty se
réveillent successivement, le premier dans son lit, le deuxième sur
un fauteuil. Ce n’était qu’un cauchemar causé par un repas trop
indigeste. Les deux hommes fraternisent et Fatty va rejoindre sa
femme dans sa chambre.
«  Ce film nous a peu impressionné. Arbuckle a fait et peut faire des
choses bien meilleures. L’intrigue est fondée sur une petite idée déjà
utilisée dans le passé sous diverses formes et la façon dont elle est
concrétisée n’a rien de nouveau, ni d’original. De plus, le film a été
réalisé de telle façon qu’il est impossible de discerner la vérité
potentielle de ce qui n’est, en réalité, que le fruit d’une imagination
agitée par une indigeste ration de langouste... Le film possède le
rythme rapide qui caractérise les productions de la Keystone, mais
offre bien peu qui n’ait déjà été vu dans les comédies Keystone qui
l’ont précédé » (N.Y.D.M., vol. 75, n° 1942, 1916, p. 28).
Catalogue Morcraft. (d.v.)
14.2 – The Bright Lights ou The Lure of Broadway (Fatty cuisinier [  ?])
(2b) – R : Roscoe Arbuckle – I : Mabel Normand, Minta Durfee, Al St.
John, William Jefferson, Joe Bordeau, James Bryant, G. A. Ely.
«  Le gérant d’un hôtel dans une petite ville monte un cabaret pour
essayer d’imiter les restaurants de la grande ville. Tentative
comique, car il recrute les attractions parmi le personnel de
l’auberge. Arbuckle, le cuisinier, est contraint de se produire en
habit de soirée et quand Al St. John paraît, venant du bar, tous deux
rivalisent pour obtenir les applaudissements du public. La femme de
chambre, Mabel, se mesure avec une ballerine professionnelle venue
de la ville. Survient Jefferson, un escroc distingué qui prend d’assaut
l’innocente Mabel. Celle-ci écoute, la bouche ouverte, les histoires de
sa vie à la métropole et abandonne volontiers la petite ville pour le
suivre. Arbuckle, qui l’aime, entrevoit sa destinée et part la chercher.
Ses recherches l’amènent dans le Bowery au moment même où un
vieux matelot est jeté hors d’une taverne : il lui apprend que Mabel
s’y trouve, pratiquement prisonnière et forcée de lier connaissance
avec des assassins et avec les filles de la taverne. Il imagine
héroïquement de la libérer, mais ses intentions vite découvertes lui
créent bien des ennuis. Pendant ce temps, le matelot arrive avec des
renforts, et, conduite par l’entêté Fatty, la troupe met le local sens
dessus dessous. Une spectaculaire mêlée se déroule, durant laquelle
Arbuckle expédie un membre de la bande à travers un mur de
briques, ce qui ébranle les fondations  ; une boutique de cordonnier
et une laverie chinoise qui se trouvaient au-dessus de la taverne
s’effondrent. Mabel est retrouvée dans une chambre secrète qu’elle
quitte, bien contente de revenir au pays avec Fatty  » (Davide
Turconi, op. cit., p. 209).
« Un des films les plus courageux qu’ait jamais réalisés la Keystone.
Mabel est emmenée par un séducteur dans une gargote sordide où
elle est effrayée jusqu’à presque s’évanouir devant une assemblée de
gueules de brutes telle qu’on n’en a jamais vu sur un écran – et sans
trucage. C’est ainsi que se déclenche une bagarre extrêmement
réaliste. Fatty domine le lot avec son humour irrésistible et son
appréciation intelligente de ce qui est drôle dans la nature
humaine. » (M.P.W., vol. 27, n° 10, 1916, p. 1663).
«  Une comédie sensationnelle, vraiment drôle du début à la fin. Un
des meilleurs films que R. Arbuckle ait dirigés. Son comique
inimitable apparaît ici sous quelques-uns de ses meilleurs aspects. Il
y a beaucoup de choses louables dans ce film, mais ce qui est
vraiment exceptionnel et fait la plus grande impression, c’est la
bagarre finale. Nous pouvons affirmer avec certitude que c’est la plus
réaliste qui ait jamais été filmée. Elle porte indubitablement tous les
signes de l’authenticité... Il n’y a pas de trucages dans cette mêlée
[...] C’est un moment particulièrement divertissant  ; il produira des
cascades de rire chez un public de connaisseurs. Le film est basé sur
une histoire très mince, mais, dans une comédie Keystone, l’intrigue
est la chose la moins importante » (N.Y.D.M., vol. 75, n° 1942, 1916,
p. 28).
2.4 – His Wife’s Mistake (Fatty pipelet [ ?]) (2b) – R : Roscoe Arbuckle –
I  : Al St. John, William Jefferson, Minta Durfee, Betty Gray, Arthur
Earl.
«  En utilisant le gag classique du personnage pris pour un autre,
Arbuckle réussit, avec son style particulier, à produire un film
particulièrement comique. Fatty est concierge dans un immeuble
neuf destiné à des bureaux et se trouve mêlé à toute sorte d’embarras
comiques. Le passage le plus drôle le montre luttant avec un
morceau de savon qui lui échappe ignominieusement et par qui il se
trouve indignement vaincu. Il semble impossible qu’un petit, un
innocent morceau de savon puisse être à l’origine de tant de
divertissement. Le film raconte une histoire bien construite au cours
de laquelle l’épouse d’un homme d’affaires, qui attend un client
nommé Stout, prend le nouveau portier (Fatty), qui est «  stout  »
(robuste) comme un immeuble, pour ce client et l’invite à déjeuner.
Hors de lui, le mari jaloux les poursuit au restaurant et, prêt à
commettre un homicide, tire sur Fatty jusqu’à ce que le vrai Stout et
le garçon de course du bureau apparaissent et expliquent la méprise.
Minta Durfee plaira dans le rôle de l’épouse et Al St. John interprète
le garçon de course dans son style personnel particulièrement
drôle » (N.Y.D.M., vol. 75, n° 1948, 1916, p. 42).
16.4 – The Other Man (Fatty et son sosie) (2b) – R : Roscoe Arbuckle –
Sc. : Schaefer et Hartman-I : Irene Wallace, Al St. John, Minta Durfee,
William Jefferson, Lilian Schaffner, Joe Bordeau, Horace J. Haine.
Sc. : « Fatty écrit à sa petite amie (I. Wallace) que dans l’après-midi il
demandera à ses parents leur consentement en vue de leur mariage.
I. Wallace montre le billet à son père (H.J. Haine) et ils décident
d’effrayer le jeune homme avant de donner leur accord. Une fois le
consentement obtenu, on convient de donner un bal masqué pour
annoncer la nouvelle. I. Wallace affirme qu’au bal elle reconnaîtra
Fatty avec certitude, étant donné sa corpulence, mais le jeune
homme soutient le contraire. Revenant chez lui, Fatty a un accident
d’auto et se retrouve inconscient à l’hôpital. Le soir, pendant le bal,
I. Wallace, appelée à la cuisine, trouve un gros vagabond que le
cuisinier avait amené pour l’aider  ; elle pense que c’est son fiancé
travesti et l’emmène au bal. Entre-temps, deux voleurs (Al St. John et
M. Durfee), mari et femme, interviennent pendant la fête pour voler
l’argenterie. Un détective qui a eu vent de la chose, leur donne la
chasse et la police ordonne d’arrêter quiconque tente de quitter la
maison. À l’hôpital, Fatty a avalé le thermomètre et les médecins
décident de l’opérer  : épouvanté, le jeune homme s’échappe et se
rend à la fête en pyjama. Trouvant sa fiancée avec le vagabond, il
l’accuse d’être un imposteur et le fait jeter dehors. La police, en le
voyant sortir, le poursuit. Le détective tente d’arrêter les voleurs,
mais St. John passe les bijoux à son épouse qui s’enfuit en courant et
les cache dans une canalisation d’eau de pluie. Après diverses
péripéties et des poursuites mouvementées, le vagabond capture le
voleur et l’amène à la police en récoltant la prime, tandis que Fatty
et les autres arrêtent l’épouse complice » (Davide Turconi, op. cit., p.
212).
25.6 – The Waiter’s Ball (Le bal des domestiques) (2b) – R  : Roscoe
Arbuckle – I  : Al St. John, Kate Price, William Jefferson, Alice Lake,
Corinne Parquet, Robert Maximilian, Joe Bordeau.
Sc. : Fatty est cuisinier, Al St. John serveur dans le même restaurant.
Fatty fait son habituel numéro de jonglerie à l’aide d’une poêle et
d’un petit balai. Al St John fait la cour à la jolie caissière (A. Lake) et
Fatty est jaloux. Cela déclenche un duel au couteau entre les deux
hommes ; Fatty se cache dans un tonneau de légumes et Al, croyant
enfoncer son couteau dans le crâne de son rival, ne poignarde qu’un
chou-fleur. La dispute continue à coups de balai  : les deux hommes
se fessent alternativement en un curieux ballet. Lorsque le balai d’Al
casse, Fatty obligeamment lui en trouve un autre et le manège
continue. Un client commande du poisson. Ce dernier, tiré d’un bac,
est encore très vivant et virevolte dans la cuisine. Fatty ne peut
arriver à le neutraliser, même sous une pluie de projectiles divers. Le
poisson passe dans la salle de restaurant où Al, malgré de prodigieux
plongeons, ne réussit pas à le capturer. Enfin, un client l’abat d’un
coup de fusil. Fatty, à genoux, écoute le cœur de la victime et
constate le décès. Toute l’assemblée s’incline devant la dépouille que
Fatty emporte solennellement aux cuisines... Finalement, pour aller
au bal des domestiques, Fatty vole la robe de la cuisinière (K. Price)
et s’habille en femme tandis que Al St. John emprunte l’habit d’un
client. Après une soirée plus qu’agitée, les deux lascars sont
emmenés au poste par un policeman.
Catalogue Blackhawk (d.v.)
13.9 – His Alibi ou A Reckless Romeo (Fatty à l’hôtel) (2b) – R : Roscoe
Arbuckle – I  : Corinne Parquet, Agnese Neilson, Alice Lake, Al St
John.
A Cream Puff Romance ou A Creamuff Romance (2b) – R  : Roscoe
Arbuckle – Sc.  : Joe Roach – I  : Alice Lake, Buster Keaton (  ?), Al St.
John, Ora Carew.

1917

23. 9 – The Late Lamented (2b) – R  : Harry Williams – I  : Robert


Milliken, George Binns, Mary Thurman, William P. DeVaull, Claire
Anderson, Tom Kennedy, Mai Wells, Mack Swain, Lige Crommie
(Conley). Petit rôle pour Fatty.
39 Comique Film Corporation (Joseph M. Schenck) – Paramount
Famous Players Lasky :
23.4 – The Butcher Boy (Fatty garçon boucher) (2b) – R/Sc.  : Roscoe
Arbuckle – Sc.  : Joe Roach – I  : Buster Keaton, Al St. John, Arthur
Earle, Agnes Neilson, Joe Bordeau, Alice Lake, Josephine Stevens, le
chien Luke.
Sc.  : Fatty, garçon boucher dans le «  general store  » d’une petite
ville, frappe son patron. Par ailleurs, une cliente brutalise son mari.
Al St. John, autre employé dans ce magasin, reçoit un panier sur la
tête. Fatty met un manteau de fourrure pour entrer dans la chambre
froide. Le hachoir à viande est mû par un chien grâce à un ingénieux
dispositif, et Fatty récupère discrètement les saucisses vendues à un
client. Un autre client (B. Keaton) désire acheter de la mélasse, mais
le récipient qui la contient fuit et Keaton marche dans une flaque de
ladite mélasse. Il essuie la semelle d’un doigt et le suce pour la
goûter ! Fatty met une pièce au fond d’un seau destiné à ce sirop et
le laisse sur le comptoir, puis il remplit le seau. Pour retrouver sa
pièce, il verse donc en partie la mélasse dans le chapeau de B.
Keaton. Celui-ci le pose sur sa tête, prend le seau, le renverse et se
trouve fixé au sol. Fatty le décolle d’un grand coup de pied aux
fesses et le propulse dehors. Bagarre entre Fatty et Al St. John son
rival, à coups de sacs de farine. Keaton qui revient chercher sa
mélasse en prend un sur la tête. Al St. John et Keaton se battent à
leur tour à coups de sacs de farine et de tartes à la crème. Le patron
en prend pour son compte et entre dans le jeu. La deuxième bobine
se déroule dans le pensionnat de jeunes filles où se trouve la fille du
patron. Fatty et Al St. John, déguisés en jeunes filles, se font passer
pour de nouvelles pensionnaires. Keaton et St. John essayent
d’enlever la jeune fille. Bagarres et poursuites sur un rythme très
rapide. (D’après Jean-Pierre Coursodon, Buster Keaton, Paris, Ed. Atlas-
Lherminier, 1986, p. 46.) (d.v.)
21.5 – A Reckless Romeo (Fatty en bombe [  ?]) (2b) – R/Sc.  : Roscoe
Arbuckle-Sc  : Joe Roach – I  : Buster Keaton, Al St. John, Alice Lake,
Corinne Parquet, Agnes Neilson.
Sc.  : Fatty, persécuté par une épouse dominatrice, s’enfuit, excédé,
dans un parc où il flirte avec une jeune fille (A. Lake) tandis qu’un
cameraman (B. Keaton  ?) les filme discrètement. Le petit ami d’A.
Lake (A. St. John), jaloux, les poursuit. Plus tard, Fatty emmène sa
femme et sa belle-mère au cinéma, où, à sa grande frayeur, l’écran
révèle, devant sa belle-mère, un flirt qu’il a eu avec une fille.
Scandale ! Pas de copie connue.
25.6 – The Rough House (Fatty chez lui [  ?]) (2b) – R/Sc.  : Roscoe
Arbuckle – I : Buster Keaton, Al St. John, Alice Lake, Corinne Parquet
( ?), Agnes Neilson, Glen Cavender.
Sc.  : M. et Mme Rough vivent heureux dans un hôtel au bord de la
mer lorsque débarque, pour plusieurs semaines, la mère de Mme
Rough. La belle-mère perturbe immédiatement la tranquillité du
ménage. Le cuisinier (A. St. John) étant renvoyé, Fatty le remplace : il
utilise le ventilateur comme coupe-légumes, met le couvert avec sa
nappe d’un seul coup magique. Puis, à table, avec deux fourchettes
et deux petits pains, ébauche la fameuse danse reprise par Chaplin
dans The Gold Rush. B. Keaton joue trois rôles : un jardinier barbu qui
éteint le feu allumé par la cigarette de Fatty dans son lit, un livreur
qui se bagarre avec le cuisinier et un policier dans la scène finale.
Copie aux Archives Nationales du Film (Bucarest).
20.8 – His Wedding Night (La noce de Fatty) (2b) – R/Sc.  : Roscoe
Arbuckle – Sc. : Joe Roach – I : Buster Keaton, Al St. John, Alice Mann,
Arthur Earle, Jimmy Bryant.
Sc.  : Fatty est barman dans le drugstore du village (Koff and Kramp
Druggists). Quelques gags : il jongle avec des œufs et du lait, utilise
un peigne comme passoire, brosse la mousse en excès avec une
brosse à cheveux. Il sert de la bière à un client en un clin d’œil,
donne du charbon de bois à une noire qui demandait de la poudre ; à
la station d’essence, il affiche des prix différents pour une Rolls-
Royce et une Ford. Fatty triomphe de son rival en amour et ce
dernier décide alors d’enlever la mariée.
Copie au Nederlands Film Museum (Amsterdam).
30.9 – Oh Doctor  ! (Fatty docteur) (2b) – R  : Roscoe Arbuckle – Sc.  :
Jean Havez – I  : Buster Keaton, Al St. John, Alice Mann. Sc.  : Une
aventure dans le milieu des voleurs et des joueurs. En qualité de
médecin, Fatty visite (à l’insu de sa femme) une vamp qui finalement
devient la détentrice du collier de sa femme grâce à un complice.
« Dans Oh, Doctor !, pas de tartes à la crème, ni de bagarres. C’est ce
qu’on pourrait appeler une comédie très calme. Il s’agit d’un docteur
(Fatty), très amoureux d’une jolie femme et qui, en définitive, finira
par gagner un pari à 500 contre un. Fatty a l’occasion, au cours du
film, d’emprunter l’uniforme d’un policier et, en apprenant que son
cheval à gagné, il se précipite dans la salle des paris. Les clients,
croyant à une descente de police, se ruent dehors et la salle se vide
complètement. On croit un instant que Fatty a perdu tout son argent,
mais il récupère encore plus car les gens ont, dans leur hâte,
abandonné des liasses de billets [...]. Buster Keaton joue un petit rôle,
celui du fils du docteur, Fatty restant constamment la vedette.
L’expérience apparaît comme un succès complet si Fatty parvient, à
l’avenir, à trouver des scénarios valables de ce type  » (Variety,
5.10.1917).
Pas de copie connue.
11.10 – Fatty at Coney Island (Fatty à la fête) (2b) – R/Sc.  : Roscoe
Arbuckle – I : Buster Keaton, Al St. John, Alice Mann, Agnes Neilson,
Joe Bordeau, lames Bryant.
Sc.  : B. Keaton regarde la parade de Mardi gras avec sa petite amie.
Fatty se trouve sur la plage avec sa femme, plutôt acariâtre, et joue
comme un enfant avec un seau et une pelle. Pour échapper à son
épouse, il s’enterre dans le sable et observe avec un périscope. Elle
part à sa recherche et rencontre un vieil ami (Al. St. John). Tout le
monde se retrouve au parc d’attraction. Al St. John vole la petite
amie de Keaton. Il fait quelques tours de manège avec elle, mais les
vagues artificielles lui donnent le mal de mer. Fatty, à son tour,
séduit la jeune fille tandis que St. John achète des glaces. Lorsque ce
dernier revient, une dispute éclate. Fatty s’arrange pour faire
embarquer St. John au poste. Keaton essaye sa force avec une grosse
masse, mais Fatty montre qu’il est le plus costaud. Il monte alors
avec la jeune fille sur un toboggan qui termine sa course dans un lac
artificiel. Baignade générale. Ils décident d’aller sur la plage, mais on
ne trouve pas de maillot assez grand pour Fatty, qui dérobe celui
d’une grosse dame et se met une perruque. Keaton se fait engager
comme maître nageur. Au commissariat, Mme Fatty fait libérer St.
John et tous deux partent sur la plage à la recherche du mari
disparu. St. John retrouve Fatty déguisé et flirte avec lui sans le
reconnaître. Keaton, avec une canne à pêche, enlève la perruque et
dévoile la véritable identité de Fatty. Il s’ensuit une longue bagarre
dans la mer entre Fatty et St. John. La police arrive et arrête les deux
hommes tandis que Keaton part avec sa fiancée retrouvée. En cellule,
Fatty assomme successivement tous les policiers et s’enfuit avec son
compagnon. Un intertitre annonce que «  les femmes étant la cause
de tous leurs maux, ils renoncent à s’y intéresser  », mais dès qu’ils
aperçoivent une jolie fille, ils se lancent à ses trousses.
Catalogues Les Grands Films Classiques et Blackhawk. (d.v.)
10.12 – A Country Hero (Fatty m’assiste) (2b)
– R/Sc. : Roscoe Arbuckle – Sc. : Herbert Warren – I : Buster Keaton,
Al St. John, Alice Lake, Joe Keaton, Stanley Pembroke.
Sc. : Fatty incarne un forgeron dans un village imaginaire (Jazzville).
Fatty et Cy Clone (). Keaton), le propriétaire du garage local, sont en
rivalité pour séduire une jolie institutrice (A. Lake). Un gars de la
ville (A. St. John) met d’accord les deux rivaux en essayant de voler
la jeune fille. Au bal annuel, les vedettes de vaudeville amateurs font
leur numéro  : B. Keaton, costumé en Fatima ondulante, charme un
long bas noir qui sort d’une boîte à cigares comme un serpent.
Pas ce copie connue.

1918

20.1 – Out West (Fatty bistro) (2b) – R : Roscoe Arbuckle – Sc. : Natalie
Talmage – I : Buster Keaton, Al St. John, Alice Lake, Joe Keaton. « Out
West parodie les westerns mélodramatiques classiques avec leurs
cafés-dancings pleins de vie, leurs duels au pistolet, etc. Fatty, éjecté
d’un train de marchandise par un employé irascible, débarque à Mad
Dog Gulch, “la ville la plus rude de toute l’histoire du cinéma”, juste
au moment où Heartless Bill (A. St. John) fait une attaque à main
armée. Fatty, avec trois Indiens à ses trousses, défonce à grande
vitesse la porte du Saloon de la Dernière Chance et, du coup,
perturbe le bandit qui se trouvait, désinvolte, juste derrière les
portes battantes. Aidé de Bill Bullhum (B. Keaton), un joueur presque
imperturbable à qui sont dévolues les pires culbutes, et fasciné par
Salvation Sue (A. Lake), Fatty devient le héros d’une série
d’aventures surprenantes face à Heartless Bill, jusqu’à ce qu’il
découvre le point faible du bandit : il suffit de le chatouiller pour le
mettre hors de combat » (Variety, 25/1/1918).
7.3 – The Bell Boy (Fatty groom) (2b) – R/Sc.  :  : Roscoe Arbuckle – I  :
Buster Keaton, Al St. John, Alice Lake, Joe Keaton, Charles Dudley.
Sc.  : Fatty et B. Keaton sont grooms dans un hôtel dont l’ascenseur
est mû de l’extérieur de l’immeuble par un cheval poussif. Al St. John
est réceptionniste. En outre, Fatty est aussi coiffeur et homme à tout
faire. Entre un individu barbu aux cheveux longs qu’ils surnomment
«  Jassrutin, the Mad Monkey  »  ; Fatty l’assoit sur son fauteuil de
coiffeur, dos au public ; à l’aide d’une paire de ciseaux, la victime est
alors transformée en général Grant, en Lincoln, en Kaiser, etc.,
chaque fois en faisant tournoyer le siège. L’ascenseur est bloqué
entre deux étages et le cheval rétif ne veut plus bouger ; A. St. John
allume un feu sous le quadrupède, mais la corde qui le relie à
l’ascenseur brûle elle aussi. Cependant, Fatty essaye de dépanner à
l’aide d’une longue planche ; la manucure de l’hôtel (A. Lake) marche
sur la planche et déclenche la catastrophe : l’ascenseur s’effondre et
elle est catapultée sur une tête d’élan accrochée dans le hall. Puis
Fatty demande à ses collègues de simuler un hold-up afin
d’intervenir héroïquement et d’impressionner A. Lake. Mais, pendant
le simulacre, de vrais voleurs arrivent. Il s’ensuit une mêlée où B.
Keaton et A. St. John rivalisent d’acrobaties.
13.5 – Moonshine (La mission de Fatty) (2b) – R/Sc. : Roscoe Arbuckle
– I  : AL St. John, Buster Keaton, Alice Lake, Joe Bordeau, Charles
Dudley
Sc.  : Roscoe et Buster jouent deux agents du fisc qui tentent de
prendre le contrôle d’un alambic utilisé par des trafiquants d’alcool
en Virginie. Fatty circule dans une belle limousine conduite par un
chauffeur d’où surgit une armée de 54 policiers. Au cours de leur
enquête, Fatty est capturé par les bandits et enfermé dans la cave
d’une masure. Il est stupéfait d’y trouver un salon luxueux ; A. Lake,
la fille du chef, apparaît et lui offre un somptueux dîner.
Un exemplaire du Comte de Monte-Cristo lui inspire une évasion
facile  : il s’enduit de ketch-up, tire un coup de revolver (donné par
A. Lake) et fait le mort. On le jette à la rivière... Puis Fatty rencontre
un pittoresque montagnard (A. St. John) ; il est capturé à nouveau et
ficelé avec de la dynamite dans une cabane. Tout saute, mais le film
fait marche arrière, la cabane se reconstitue et Fatty sort indemne. B.
Keaton extermine tous les bandits à coups de revolver.
«  Le film est extravagant mais extraordinaire. Machinerie
photographique et machinerie scénique y réalisent cette virtuosité
incroyable déjà vue dans Fatty groom et dans quelques folies
acrobatiques de Mack Sennett ou chez Fox. Le passage où deux
bouffons, parodiant des singes, se poursuivent sur un arbre
magnifique, volent de branche en branche, bondissent à travers les
feuillages fragiles, a de la beauté  » (Louis Delluc, Paris-Midi,
11/5/1920).
22.6 – Good Night Nurse (Fatty à la clinique) (2b) – R/Sc.  : Roscoe
Arbuckle – I  : Buster Keaton, Al St. John, Alice Lake, Kate Price (  ?),
Joe Bordeau, Joe Keaton ( ?).
Sc.  : Fatty éméché erre sous des trombes d’eau  ; son but  : garder sa
cigarette au sec et, surtout, l’allumer. Le propriétaire du drugstore
du coin refuse de le laisse rentrer vu son état d’ébriété avancé.
Arrive un autre ivrogne, encore plus saoul que Fatty, qui, après avoir
pris le chien de ce dernier pour un parapluie, décide de s’en aller.
Fatty écrit une adresse sur la chemise du poivrot, colle un timbre sur
son front et le dépose dans une boîte à lettres. La femme de Fatty,
lasse de ses excès de boisson, emmène son mari dans une clinique de
désintoxication dirigée par deux docteurs (Keaton et St. John).
Pendant sa convalescence, Fatty rencontre une demi-folle en
détresse (A. Lake) à qui il veut apporter son aide. Après que tous
deux ont maîtrisé le personnel, ils s’échappent, mais, sitôt dehors, A.
Lake choisit de retourner en clinique.
« La clinique de Good Night Nurse est une véritable maison d’horreur
où les infirmiers sortent des chambres en tenant sous le bras une scie
et une jambe coupée, où le comique frappe sauvagement un
adversaire avec un sac pesant dont il sort ensuite une malade
hallucinée » (Petr Kral, op. cit., p. 85). (d.v.)
20.8 – The Cook (Fatty cuisinier) (2b) – R/Sc.  : Roscoe Arbuckle – I  :
Buster Keaton, Al St. John, Alice Lake, Glen Cavender, le chien Luke.
Sc.  : Fatty, cuisinier dans une maison bourgeoise, utilise un
ventilateur pour couper les légumes, renverse le potage et répare les
dégâts avec une éponge qu’il presse ensuite dans l’assiette des
invités auxquels il distribue des pailles au lieu de cuillers. N’ayant
plus de rhum pour faire flamber un dessert, il l’arrose
généreusement d’essence et y met le feu. Il ne tarde pas à se battre
avec les invités et verse le contenu d’une cafetière dans le pantalon
de l’un d’eux. À la suite d’un cambriolage, Al St. John et B. Keaton
sont emmenés au poste : on leur propose la prison ou l’incorporation
dans la police. Ils choisissent la deuxième solution. Envoyés dans la
maison de Fatty où un cambrioleur est signalé, ils s’y rendent après
une longue course à travers bois, collines et terrains vagues. (D’après
Jean-Pierre Coursodon, op. cit., pp. 47-48.) (d.v.)
Copie ( ?) aux Archives du cinéma danois (Copenhague).
Selon Jim Kline 10 , le film, remake de The Waiter’s Ball (1916), serait
perdu et confondu le plus souvent avec The Rough House (1917).
24.11 – The Sheriff (Fatty joue Douglas) (2b) – R/Sc. : Roscoe Arbuckle
– I  : Betty Compson, Mario Bianchi, Glen Cavender. «  Dans l’Ouest
américain, Fatty incarne un représentant de la loi qui, amateur de
films de Douglas Fairbanks, rêve d’actes héroïques. Un retour en
arrière nous le montre courtisant une jeune fille à Mexico  : vêtu de
velours et jouant de la guitare, il provoque des incidents divers dans
la ville. Son shérif-adjoint, Snowball, est un enfant noir de 8 ans. Un
desperado (A. St. John) débarque et fait la guerre à l’institutrice dont
Fatty est amoureux. Le vilain capture la jeune fille, l’attache et
pointe sur son crâne un pistolet qui explosera à l’heure voulue. Le
chien fidèle de la demoiselle creuse un tunnel sous la cabane et
détache l’héroïne juste au moment où le bandit entre et reçoit le
coup fatal » (Variety, 6/12/1918).
40 Famous Players Lasky :
 ?. 11 – United States Fourth Liberty Loan Driver et Canadian Victory
Loan Driver
Films de propagande tournés avec de nombreuses vedettes.

1919

41 Comique Film Corporation (Joseph M. Schenck) – Paramount


Famous Players Lasky :
1.1 – Camping Out (Fatty débarque ou Fatty en vacances) (2b) – R/Sc. :
Roscoe Arbuckle – I : Al St. John, Alice Lake.
16.2 – The Pullman Porter (Fatty portier) (2b) – R/Sc. : Roscoe Arbuckle
– I : Al St. John. 21.2 – Love (Fatty rival de Picratt) (2b) – R : Roscoe
Arbuckle – Sc.  : Vincent Bryan – I  : Al St. John, Winnifer Westover,
Monty Banks.
Copie au National Film Archive (Londres).
5.4 – The Bank Clerk (2b) R : Roscoe Arbuckle, I : Molly Malone.
15.6 – A Desert Hero (Le salut de Fatty [ ?]) (2b) – R : Roscoe Arbuckle
– Sc. : Jean Havez – I : Al St. John, Monte Collins, John Coogan, Alice
Lake, Molly Malone.
20.8 – Back Stage (Fatty cabotin) (2b) – R : Roscoe Arbuckle – Sc. : Jean
Havez – I  : Al St. John, Buster Keaton, Molly Malone, John Coogan,
Alice Lake, le chien Luke ;
Sc.  : Fatty assume les fonctions de chef machiniste avec pour
assistants B. Keaton et A. St. John. Arrivée de la troupe pour le show
du soir. L’hercule du spectacle malmène son assistante (M. Malone)
et les machinistes interviennent. B. Keaton lui frappe le crâne à
coups de hache, sans résultat, puis Fatty électrifie les haltères...
L’hercule, en colère, fomente une grève suivie par tous les artistes.
Les machinistes décident d’assurer le spectacle à eux seuls. Au cours
de la soirée, Fatty cajole M. Malone et met en fureur l’hercule qui
assiste au spectacle et tire sur la jeune fille. Bagarre générale et la
brute est maîtrisée.
13.10 – The Hayseed (Fatty au village) (2b) – R : Roscoe Arbuckle – Sc. :
Jean Havez – I  : Buster Keaton, John Coogan, Molly Malones, Al St.
John, le chien Luke.
Sc.  : Fatty, postier dans une petite ville, fait sa tournée avec un
chariot tiré par Fido. Il est amoureux d’une jeune fille (M. Malone) et
a pour rival un agent de police (J. Coogan) qui vole une lettre
contenant 300 $. Au cours d’une soirée, Fatty et B. Keaton font un
beau numéro de danse acrobatique, puis Fatty chante une romance
qui fait pleurer tout le monde (il a mangé de l’oignon pour éclaircir
sa voix !). Le policier jaloux accuse publiquement Fatty de vol, mais
il est démasqué. Copie au musée d’Art moderne (New York).

1920

11.1 – The Garage (Fatty garagiste ou Fatty et Malec mécanos ou Le


garage de Fatty) (2b) – R  : Roscoe Arbuckle – Sc.  : Jean Havez-I  :
Buster Keaton, Molly Malone, Harry McCoy, Daniel Crimmons, Monty
Banks. Sc.  : Fatty et B. Keaton travaillent dans un garage. Fatty a
briqué à neuf une voiture pour un client. Keaton la salit et déclenche
une bagarre au cours de laquelle la carrosserie se couvre de débris
divers. Lorsque le client arrive, Keaton et un autre employé sont
chargés de le faire patienter en attendant que Fatty la mette à neuf.
Un autre client veut louer une voiture pour pas cher : le tacot qu’on
lui confie se décompose en mille morceaux. M. Malone est victime
des assiduités d’un personnage très obstiné  ; Fatty noircit la figure
du prétendant, puis le pantalon, met du cambouis sur son bouquet
de sorte que la jeune fille est elle aussi maculée de noir. Keaton et
Fatty entreprennent de laver le jeune homme au jet et le sèchent sur
le plateau tournant. Pour se venger, l’amoureux lance un chien qu’il
fait passer pour enragé. Poursuites folles au cours desquelles B.
Keaton perd son pantalon qu’il remplace par un kilt découpé sur une
affiche de whisky. Fatty le tire d’affaire. Les deux hommes sont aussi
pompiers et sortent la pompe à incendie sur un faux appel du
prétendant. Pendant ce temps, le feu se déclare au garage. Ils
parviendront à sauver M. Malone, prisonnière des flammes.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
42 Famous Players-Lasky :
26.8 – The Round-Up (Fatty, l’intrépide shérif ou Fatty shérif) (7b) – R :
George Melford -Sc.  : Tom Forman – I  : Tom Forman, Irving
Cummings, Mabel Julienne Scott, Jean Acker, Wallace Beery, Buster
Keaton (un Indien).
Sc.  : L’ingénieur Dick Lane (I. Cummings) ne revient pas d’Arizona  :
sa fiancée Echo Allen (Mabel J. Scott) pense qu’il est mort et accepte
de se marier avec Jack Payson (T. Forman). La veille de la cérémonie,
Dick revient et Jack le renvoie après avoir récupéré les 3 000 dollars
que lui devait le jeune ingénieur. Pendant ce temps, un hors-la-loi,
Buck McKee (W. Beery), qui a volé un train, fait porter les soupçons
sur le jeune marié. Afin de s’expliquer, Jack confesse le retour de
Dick à Echo et se lance à sa poursuite à cheval dans le désert. II le
rejoint, mais ils sont tous deux attaqués par des Indiens et Dick est
mortellement blessé. Slim Hoover (Fatty), le shérif, vient à la
rescousse et la cavalerie américaine arrive à temps pour entendre la
confession de Dick mourant qui innocente Jack. Ce dernier revient
chez lui et se marie avec Echo.
Premier long métrage de Fatty.
8.11 – The Life of the Parti) (Fatty candidat) (5 ou 6b) – R  : lames
Henabery – Sc.  : Walter Wood – I  : Viola Daniel, Winnifred
Greenwood, Roscoe Karns, Julia Faye, Frank Campeau.
Sc. : Milly Hollister (V. Daniel), la secrétaire de la Better Baby League,
consulte le juge Voris (F. Campeau) pour avoir son avis dans le
combat qu’elle mène contre le trust du lait, sans se douter qu’il est
lui même en relation étroite avec ce trust. Le juge envoi Milly à
l’attorney Algernon Leary (Fatty) qu’il considère comme un bouffon
incompétent. Le corpulent attorney est si ému par Milly que,
quoique très pauvre, il accepte de défendre sa cause pour rien.
Quand l’affaire est jugée par le juge Voris, ce dernier ridiculise Leary
et le fait jeter hors du tribunal. En colère, Leary dénonce Voris,
maintenant candidat à la mairie, comme un complice du trust et,
avec l’aide de l’organisation de Milly, il décide de se présenter lui-
même comme maire. Pour discréditer son adversaire, Voris loue les
services d’une femme de mauvaise vie, Fench Kate (J. Faye), afin de
compromettre Leary. Après une série de mésaventures, Leary gagne à
la fois les élections et le cœur de Milly.

1921

4.1 – Brewster’s Millions (Les millions de Fatty) (6b) – R  : Joseph


Henabery – Sc. : Walter Wood – I : Betty Ross Clark, Fred W. Huntley,
Marian Skinner, lames Corrigan, lean Acker.
Sc. : Monte Brewster (Fatty) hérite 2 millions de dollars d’un grand-
père. L’autre grand-père lui promet 10 millions de dollars s’il
parvient à dépenser son héritage en un an tout en restant célibataire.
Monte fait de son mieux, mais il semble devenir de plus en plus riche
au fur et à mesure qu’il dépense... Ses amis et sa secrétaire Peggy
Gray (B. Ross Clark) sauvent et investissent cet argent au lieu de
l’aider à le dépenser. Une croisière désastreuse au Pérou sauve
finalement la situation. Monte est ruiné mais se marie avec Peggy, si
bien que le grand-père n’est pas satisfait. Cependant, le yacht
récupéré rapporte à Monty une forte somme et les investissements
de Peggy dans une mine d’argent péruvienne se révèlent lucratifs.
3.4 – The Dollar-A-Year Man (Fatty détective amateur) (5b) – R : lames
Cruze – Sc.  : Walter Wood – I  : Lila Lee, Winnifred Greenwood, Jean
M. Dumont, Edward Sutherland, Edwin Stevens.
Sc.  : Le blanchisseur Franklin Pinney (Fatty), propriétaire du seul
bateau à moteur du Yacht Club de Santa Fe, est prié de ne pas
assister à la réception du club à l’occasion de la visite d’un prince.
Fatty rencontre le prince dans une maison hantée  : une bande
d’anarchistes a comploté son enlèvement. Il découvre que le père de
sa petite amie, qui appartient aux services secrets, est sur la piste
des anarchistes et a été désigné comme garde du corps du prince.
Fatty et le prince triomphent de leurs gardiens. Invité à la réception,
le blanchisseur est accueilli comme un héros et le père de son amie
accepte le mariage.
5.6 – The Traveling Salesman (Fatty placier) (5b) – R : Joseph Henabery
– Sc.  : Walter Wood-I  : Betty Ross Clark, Frank Holland, Wilton
Taylor, Lucille Ward,)im Blackwell, Richard Wayne.
Sc. : Bob Blake (Fatty), voyageur de commerce, se retrouve à une gare
de jonction au lieu de sa vraie destination à la suite d’une
plaisanterie faite par deux amis. Il passe la nuit dans une maison
vide, à vendre. À Grand River, il tombe amoureux de sa propriétaire
Beth Elliott (B. Ross Clark). Le politicien Martin Drury (W. Taylor)
conspire avec le soupirant de Beth, Francolin (F. Holland), pour
acheter la propriété bon marché, sachant qu’elle est convoitée par
les Chemins de Fer, mais Bob triomphe à la vente et paye les taxes.
Beth, trouvant que Bob l’a déçue, accepte leur offre, mais quand ils
apprennent qu’une signature de femme n’est pas valable sans
l’accord de son mari, Bob et Beth se marient, ruinant les projets du
politicien.
20.8 – Gasoline Gus (Fatty fait de l’auto) (5b ?) – R : James Cruze – Sc. :
Walter Wood – I  : Lila Lee, Charles Ogle, Theodore Lorch, Wilton
Taylor, Knute Erickson.
Farce qui raconte l’histoire d’un pauvre nigaud qui devient
millionnaire avec un puits de pétrole truqué. Le film fut retiré des
circuits en septembre 1921.
28.8 – Crazy to Marry ou Should a Man Marry ? (Fatty veut se marier ou
Tu trembles, Fatty) (5b) – R : lames Cruze-Sc : Frank Condom – I : Lila
Lee, Lura Anson, Edwin Stevens, Lilian Leighton.
Sc.  : Le Dr Fatty Cranold, célèbre médecin, veut se marier. Il a
rendez-vous sur l’île aux Begonias, résidence d’été du riche Thomas
Ridling dont la femme Aglaé rêve de marier sa fille Kate à une
personnalité. Mais Kate a déjà un amoureux, Arthur Marmer. Les
fiançailles de Fatty et de Kate vont être célébrées au Snob Hôtel. Ce
matin-là, Fatty fait son cours à l’école de médecine, puis, passant
devant un grand magasin, entre pour se faire habiller en élégant
jeune fiancé. À la sortie, une jolie cliente, Juliet Holnick (L. Lee), qui
cherche une auto de louage le prend pour un simple chauffeur et se
fait conduire au restaurant du Snob Hôtel. Fatty, qui a appris que ses
futurs beaux-parents se moquaient de lui, préfère jouer le jeu. Il
emmène la jeune fille à 150 km de l’hôtel tandis que le jeune
amoureux enlève Kate. Juliet s’est enfuie le matin même de chez ses
parents qui voulaient la marier de force à un rasta-quouère. Après
maintes péripéties, Fatty épouse Juliet et loue une villa pittoresque
pour passer sa lune de miel aux environs de San Francisco.
Leap Year (5b) – R  : James Cruze – Sc.  : Walter Wood – I  : Mary
Thurman, Lucien Littlefield, Harriett Hammond.
Fatty a des problèmes lorsqu’il demande à ses amies leur avis sur le
mariage.
Preview en 1921. Le film ne sera distribué qu’en Europe, le 26 mars
1922.
Catalogue Milestone Movies Corp.
Freight Prepaid ou Тhе Fast Freight (5b) – R : James Cruze – Sc. : Curtis
Benton – I : Lila Lee, Nigel Barrie, Herbert Standing, Raymond Hath.
Preview en 1921 le film ne sera distribué qu’en Europe, le 18 juin
1922.

1923

19.8 – Hollywood (8b) – R : lames Cruzes -Sc. : Frank Condom.


Fatty, parmi une multitude de vedettes, apparaît dans le bureau de
distribution des rôles.

1925

43 M.G.M. :
1.11 – Go West (7b) – R : Buster Keaton – I : Buster Keaton.
Apparition de Fatty dans le rôle d’une dame dans un grand magasin.

FILMS PARLANTS :

1932

44 Vitaphone :
12.11 – Heu Pop (2b) – R  : Alf Goulding – Sc.  : Jack Henley et Glen
Lambert – I : Billy Hayes, Addie McPhail, Jack Shutta, Dan Wolheim,
Milton Wallace, Leo Hoyt, Herschel Mayall, Florence Auer.
Sc. : « Billy (B. Hayes) s’est enfui de l’orphelinat où l’a abandonné sa
mère. Il cherche asile dans la cuisine d’un restaurant et rencontre
Fatty, un sympathique cuisinier. Ce dernier aide l’enfant à échapper
aux recherches en le faisant sortir du restaurant déguisé en quartier
de boeuf  ! Mais il est renvoyé et emmène le petit chez lui pour le
tirer d’affaire. Chez l’épicier et le boucher, il provoque une bagarre
de telle façon que ces derniers le bombardent de nourriture gratuite.
Il vole aussi le lait sur la porte du voisin. Cependant, l’enfant,
toujours recherché, et Fatty sont poursuivis dans les rues. Fatty
s’habille en travesti et cache Billy dans une voiture d’enfant. Le
stratagème réussit si bien que les deux amis gagnent le premier prix
dans un concours de bébés. Mais Fatty, qui donnait de pertinents
conseils aux autres mères, voit soudain sa robe arrachée et la vérité
éclate. Fatty et Billy s’enfuient en courant et ne trouvent refuge que
derrière les grilles imposantes de l’orphelinat  » (Henry Jenkins,
Griffithiana, n° 48/49, oct. 1993, p. 56).

1933

4.2 – Buzzin’Around (2b) – R  : Alf Goulding -Sc.  : Jack Henley et Glen


Lamber – I : Al St. John, Dan Coleman, Alice May Tuck, Tom Smith, Al
Ochs, Harry Ward, Gertrude Mudge, Fritz Hubert.
Sc. : Fatty et Picratt habitent chez leur mère. Le premier a inventé un
liquide miracle qui rend incassable, et même élastique, la porcelaine.
Un essai sur un vase est concluant  : celui-ci rebondit comme un
ballon. Mais Picratt échange les flacons par erreur  : Fatty emporte
une bouteille pleine de cidre pour faire une démonstration dans un
magasin de porcelaine tenu par lames Boggs. Picratt et son chien,
montés sur un véhicule original (une baignoire-tricycle propulsée
par hélice), n’arrivent pas à temps malgré les obstacles qui se
dressent sur le chemin de Fatty. D’abord ce dernier est attaqué par
un essaim d’abeilles et il doit chercher du secours dans une
pharmacie ; en effet, une abeille qu’il a avalée refuse obstinément de
sortir de sa bouche. Puis il doit s’arranger pour contraindre un
couple à lui céder sa place de parking. Enfin, il démolit la voiture de
Boggs. Une fois à destination, Fatty terrorise les employés du
magasin en cassant des tas d’objets précieux sans comprendre
pourquoi son produit miracle ne fonctionne pas. Picratt et Boggs
arrivent presque simultanément. Boggs se fâche  : il s’ensuit une
bagarre à coups de vases et de plats. Fatty, la tête protégée par une
cage à oiseau, coince le crâne du directeur dans une presse. Arrivée
de la police et fuite des deux lascars avec leur chien dans leur
véhicule.
(D’après une copie 8 millimètres incomplète [1b].)
24.6 – How’ve You Bean ? (2b) – R : Alf Goulding – Sc. : Jack Henley et
Glen Lambert – I : Mildred Van Dorn, Fritz Hubert.
Sc.  : «  Abner Higginsbottom (Fatty) et Willie Grouch (F. Hubert)
inaugurent leur nouvelle épicerie. Une foule compacte se presse
pour avoir des produits gratis. Un homme voit son chapeau rempli
de mélasse collé sur son crâne chauve. Après avoir entendu une
annonce à la radio, les deux épiciers prennent le juge et son maître
d’hôtel pour deux faussaires ; il s’ensuit une monumentale bataille à
coup de sacs de farine qui laisse leur magasin en piteux état et le
juge de fort mauvaise humeur. Abner et Willie doivent participer au
mariage de la fille du juge, mais leurs efforts pour se rendre utiles
provoquent quelques perturbations : leurs manières à table sont peu
orthodoxes, ils glissent sans cesse sur les planchers cirés avec leurs
chaussures neuves, ils boxent le juge pendant la cérémonie et enfin
ils font cuire par erreur des haricots sauteurs du Mexique,
provoquant des sauts spasmodiques de toute la noce. Pour finir, ils
déchirent la robe de soirée de la mère de la mariée » (Henry Jenkins,
Griffithiana, n° 48/49, oct. 1993, pp. 57-58).
30.9 – Close Relations (2b) – R : Raymond McCarey – I : Charles Judels,
Mildred Van Dorn, Harry Shannon, Shemp Howard, Hugh O’Connell.
Sc. : « L’oncle Ezra Wart (Ch. Judels) charge son docteur de retrouver
tous les membres de sa famille de façon qu’il sache comment
distribuer sa fortune. Les cousins Wilbur (Fatty) et Harry (H.
Shannon) se rencontrent dans une gare. Leurs relations sont
perturbées par quelques incidents fâcheux  : une valise écrasée, une
veste déchirée et un œil au beurre noir. Ils se retrouvent assez
surpris chez l’oncle Wart et apprennent qu’ils sont les deux seuls
héritiers. Pour cela, ils doivent éviter toute conduite excentrique et
supprimer tout signe d’animosité personnelle. Malgré leurs bonnes
résolutions, Wilbur et Harry finissent par envoyer une balle de golf
au fond de la gorge de l’oncle Wart, à le gonfler d’hélium comme un
ballon, à l’enflammer et à le précipiter au fond d’un puits tout en
martyrisant son pied bandé. C’est seulement après de nombreuses
péripéties qu’ils apprennent que l’oncle, son infirmière, le docteur
sont des malades hospitalisés dans un asile de fous » (Henry Jenkins,
Griffithiana, n° 48/49, oct. 1993, pp. 58-59).
25.11 – In the Dough (2b) – R : Ray McCarey, I : Lionel Sander, Shemp
Howard, Marie Marion (  ?), Fred Harper, Dan Coleman (  ?). Sc.  :
«  Deux gangsters, Skinner (L. Sander) et Bugs (S. Howard),
malmènent le propriétaire d’une boulangerie qui refuse leur
protection. Insouciant du danger, Slim (Fatty) accepte de devenir
boulanger. Sa première rencontre avec les gangsters se solde par un
combat avec de la pâte et se termine par l’arrivée des flics. Les
voyous jurent de se venger  : Skinner met une bombe dans un des
gâteaux d’anniversaire du magasin ; elle explosera dès que le gâteau
sera partagé. Peu après, Mazie, la maîtresse d’un des gangsters,
achète le gâteau pour faire une surprise à Skinner le jour de son
anniversaire et insiste pour que Fatty livre lui-même le gâteau. La
soirée devient vraiment explosive lorsque le gâteau saute à la figure
de Skinner. Les gangsters, le visage noirci, les vêtements en
lambeaux, font irruption dans la boulangerie pour régler leurs
comptes : tout se termine par une bataille de tartes à la crème entre
les gangsters, les employés de la boulangerie et la police.  » (Henry
Jenkins, Griffithiana, n° 48/49, oct. 1993, pp. 59-60).
30.11 – Tomalio (2b) – R  : Ray McCarey – Sc.  : Jack Henley et Glen
Lambert – I : Charles Judels, Phyllis Holden, Fritz Hubert.
Sc. : « Le général Garcia (Ch. Judels) est toujours accompagné par une
équipe qui tient à la fois de la fanfare militaire et du peloton
d’exécution. À la suite de sa victoire dans la course à pied de
Tomalio, il complote pour obtenir la main de la jolie Lolita (P.
Holden). Deux Américains sans le sou débarquent : Wilbur (Fatty) et
Fritz (F. Hubert), qui rapidement s’entichent de Lolita et l’aident à
échapper aux entreprises du général. Ils vont donner une sérénade à
Lolita pendant que son père leur jette des pots de fleurs sur la tête.
Garcia, jaloux, essaye de découvrir ses rivaux  ; ses hommes, par
erreur, flanquent une correction au Président qu’ils prennent pour
Wilbur et le précipitent par la fenêtre dans une fontaine. Garcia finit
par traîner les deux Américains devant le peloton d’exécution, mais
Lolita supplie qu’on les épargne. Garcia accepte à condition que
Wilbur gagne une course à pied. Garcia est bien décidé à empêcher
Wilbur de gagner par tous les moyens, mais Fritz met une grosse
araignée dans le pantalon de Wilbur et ce dernier dépasse tout le
monde. Garcia, dépouillé de son trophée et de son sifflet de chef,
abandonné par sa troupe, reçoit une volée des mains de Wilbur et
Fritz » (Henry Jenkins, Griffithiana, n° 48/49, oct. 1993, pp. 60-61).

II. COMME REALISATEUR SEULEMENT :

1916

45 Triangle-Keystone :
14.5 – The Moonshiners (2b) – I  : Al St. John, Alice Lake, Joe Bordeau,
Bert Frank, Horace). Haines, Mike Eagan, lames Bryant, H.J.
Thompson.

1924-1925
46 Il aurait collaboré comme réalisateur, sans être crédité au générique,
à un certain nombres de films en deux bobines avec Al St. John :
47 Educational :
1924 : 18.5 – The Banehead –, 27.7 – His First Car ;
24.8 – Never Again ; 26.10 – Stupid but Brave.
28.12 – Lovemania. 1925  :  ?3 – Dynamite Doggie  ; 12.4 – The Iron
Mule ; 21.5 – Curses.

1925

48 Sous le pseudonyme de William Goodrich


49 Educational-Tuxedo Comedies :
20.9 – The Tourist (2b) – I : Johnny Arthur, Helen Foster.
50 Educational-Hamilton Comedies :
4.10 – The Movies (2b) – R/Sc. : William Goodrich – I : Lloyd Hamilton,
Marcella Daley, Arthur Thalasso, Frank Jonasson, Glen Cavender.
51 Educational-Tuxedo Comedies :
2.11 – Cleanin’ Up (2b) – R/Sc. : William Goodrich – I : Johnny Arthur,
George Davis.
52 Educational-Lupino Lane Comedies :
6.12 – The Fighting Dude (2b) – R/Sc.  : William Goodrich – I  : Lupino
Lane, Virginia Vance, Wallace Lupino, Glen Cavender, George Davis.

1926

53 Educational-Tuxedo Comedies :
17.3 – My Stars (2b) – R/Sc.  : William Goodrich – I  : Johnny Arthur,
Virginia Vance, Fence Lee, Glen Cavender, George Davis.
24.3 – Home Cured (2b) – Sc.  : Donna Barrell – I  : Johnny Arthur,
Virginia Vance, Glen Cavender, George Davis.
54 Educational-Lupino Lane Comedies :
10.5 – His Private Life (2b) – R/Sc.  : William Goodrich – I  : Lupino
Lane, Virginia Vance, Geoge Davis, Jack Lloyd.
22.6 – Fool’s Luck (2b) – R/Sc.  : William Goodrich – I  : Lupino Lane,
Virginia Vance, George Davis, Jack Lloyd.
55 Educational-Hamilton Comedies :
12.12 – One Sunday Morning (2b) – R/Sc. : William Goodrich – I : Lloyd
Hamilton.

1927

30.1 – Peaceful Oscar (2b) – R/Sc.  : William Goodrich-I  : Lloyd


Hamilton.
56 MGM :
2.3 – The Red Mill (7b) – Sc. : Frances Marion – I : Marion Davies, Owen
Moore, Louise Fazenda, George Siegman, Karl Dane.
Terminé par King Vidor, sous la pression de William Hearst qui
n’était pas satisfait de R. Arbuckle.
57 Famous Players-Lasky :
26.3 – Special Delivery (L’as des PTT) (L.M.) – Sc. : John Goodrich – I :
Eddie Cantor, Jobyna Ralston, William Powell, Donald Keith, Paul
Kelly, Jack Dougherty, Mary Car.

1930

58 Educational :
21.9- Sisi Senor (2b) – I  : Tom Patriola, Joe Phillips, Chiquita, Carmel
Guerrox.
5.10 – Won by a Neck (2b) – Sc. : Tom Whiteley – I : Lloyd Hamilton.
27.12 – Up a Tree (2b) – R/Sc. : William Goodrich – I : Lloyd Hamilton,
Del Henderson, Addie McPhail.
1931

4.1 – Three Hollywood Girls (2b) – I  : Lesta Lane, Ria Flynn, Phyllis
Crane, Eddie Nugent.
18.1 – Marriage Rows (2b) – R/Sc.  : William Goodrich – I  : Lloyd
Hamilton, AI St. John, Addie McPhail, Doris Deane, Edna Marion.
1.3 – Pete and Repeat (2b) – I : Bud Harrison, Pienie Elmo.
8.3 – Ex-Plumber (2b) – R/Sc. : William Goodrich – I : Lloyd Hamilton,
Addie McPhail, Stanley Blystone, Michell Lewis.
5.4 – Crashing Hollywood (2b) – I : Virginia Brooks, Rita Flynn, Phyllis
Crane, Eddie Nugent.
3.5 – Windy Riley Goes Hollywood (2b) – I : Louise Brooks, Jack Shutta,
William Davidson, Wilbur Mack, Del Henderson. 24.5 – The Back Page
(2b) – Sc.  : Ernest Pagano et Jack Townley – I  : George Chandler,
Virginia Brooks, Wheeler Oakman.
5.7 – The Lure of Hollywood (2b) – I  : Virginia Brooks, Rita Flynn,
Phyllis Crane, George Chandler.
59 RKO :
13.7 – That’s My Line (2b) – R/Sc.  : William Goodrich – I  : Louis John
Bartels, Paul Hurst, Doris McMahon.
60 Educational :
30.8 – Honeymoon Trio (1b) – Sc. : Ernest Pagano et Jack Townley – I :
Walter Catlett, Al St. John, Dorothy Granger.
20.9 – Up Pops the Duke (2b) – Sc. : Ernest Pagano et Jack Townley – I :
George Chandler, Pauline Wagner, Helen Bolton.
61 RKO :
21.9 – Beach Pajamas (2b) – R/Sc.  : William Goodrich – I  : Louis John
Bartels (Traveling Man Comedies).
28.9 – Take’em and Shake’em (2b) – I  : Jean MacCloy, Marion Shilling,
Gertrude Short.
62 Educational :
4.10 – That’s My Meat (2b) – I : Al St. John.
25.10 – One Quiet Night (2b).
18.11 – Queenie of Hollywood (2b) – I  : Virginia Brooks, Rita Flynn,
Jeanne Flarrin.
22.11 – Once a Hero (2b) – I : Emerson Tracy.
26.11 – The Tamale Vendor (2b) – I : Tom Patricola.
29.11 – Idle Roomers (2b) – Sc. : Ernest Pagano et Jack Townley.
27.12 – Smart Work (1 b) – Sc.  : Ernest Pagano et Jack Townley – I  :
Billy Dooley, Addie McPhail.

1932

10.1 – Moonlight and Cactus (2b) – Sc.  : Ewart Adamson – I  : Tom


Patricola. 24.1 – Keep Laughing (2b) – Sc.  : Ernest Pagano et Jack
Townley – I  : Monty Collins, Addie McPhail, Bryant Washburn,
Phyllis Crane, Jack Shaw.
24.1 – Anybody’s Goat (1b) – Sc. : Ernest Pagano et Jack Townley.
21.2 – Bridge Wives (1b) – Sc. : Ernest Pagano et Jack Townley – I : Al
St. John.
13.3 – Hollywood Luck (2b) – Sc. : Ernest Pagano et Jack Townley – I :
Virginia Brooks, Rita Flynn, Frances Dean.
20.3 – Mother’s Holiday (2b) – Sc. : Walter Catlett.
27.3 – It’s a Cinch (2b) – Sc. : Ernest Pagano et Jack Townley – I : Monty
Collins, Phyllis Crane.
8.5 – Hollywood Lights (2b) – Sc. : Ernest Pagano et Jack Townley.
63 R.K.O. :
23.5 – Gigolettes (2b) – Sc. : Beatrice Van.
27.6 – Niagara Falls (2b) – Sc. : Ewart Adamson – I : Jane Mac Cloy.
T.O.N.I. :
(Il s’agit souvent de films rebaptisés lors d’une nouvelle sortie)
Fatty est amoureux (1/1917)
Fatty n’est pas veinard (2b) (11/1918)
Fatty chez lui (2b) (10/1919)
Fatty aimé pour lui-même (2/1921) – I : Mabel Normand, Al St. John.
Les deux Fatty (3/1921)
Fatty trouve un emploi (7/1921)
Fatty s’émancipe (9/1921)
La folle aventure de Fatty (11/1921)
La montre de Fatty (12/1921)
Fatty l’échappe belle (12/1921)
Fatty joue au golf (l/1922)
Fatty badine avec l’amour (1/1922) – I : AL St. John.
Fatty et sa bonne (1/1922)
Fatty sauveteur (2/1922) – I : Mabel Normand.
Fatty mystifié (2/1922)
Fatty chevalier de Mabel (2/1922)
Fatty fait le coq (2/1922)
Fatty coureur de dots (3/1922)
Fatty passe un mauvais quart d’heure (5/1922)
Fatty, la terreur du village (6/1922)
Fatty est trop séduisant (6/1922)
Fatty a des histoires de ménage (9/1922)
Fatty veut tromper Mabel (12/1922)
Fatty fiancé de Mabel.

NOTES
1.Robert FLOREY, Filmland, Paris, Ed. Cinémagazine, 1923, p. 212.
2. L’essentiel de la biographie de R. Arbuckle repose sur les ouvrages suivants  : Stuart
ODERMAN, Roscoe « Fatty » Arbuckle, Jefferson, McFarland, 1994.
David A. YALLOP, Quel giorno smettemmo di ridere. La vera storia de Fatty Arbuckle, Napoli, Tullio
Pironti Ed., 1986.
3. Cité par Suart ODERMAN, op. cit., p. 79.
4. Robert F LOREY , op. cit., p. 221.
5. David A. Y ALLOP , op. cit., p. 60.
6. Petr KRAL, Les Burlesques ou Parade des somnambules, Paris, Stock, 1983, p. 88.
7. Francesco B ALLO, «  Omaggio a un censurato permanente, Roscoe Fatty Arbuckle  », in
Griffithiana, n° 29-30, septembre 1987, pp. 23-26.
8. Robert DESNOS, Le Soir, 15 avril 1927.
9. La filmographie de Fatty repose essentiellement sur l’ouvrage de Samuel A. GILL,
« Filmografia », in Quel giorno smettemmo di ridere, op. cit., pp. 309-336. Quelques compléments
ont cependant été apportés.
10. Jim K LINE , The Complete Films of Buster Keaton, N.Y., Citadel Press Books, 1993, p. 49.
L’école Hal Roach
Charley Chase, Harry Pollard et Stanley Laurel

1 Dans l’écurie d’Hal Roach, trois noms se détachent sans discussion:


2 Charley Chase, alias Charles Parrott, homme Protée – inséparable de
son frère Paul –, est un acteur d’exception formé chez Sennett, un
metteur en scène expert et un scénariste imaginatif. Soutenu par Leo
McCarey, il va s’épanouir chez Roach en créant, outre ses propres
comédies, deux séries à succès: les Paul Parrott et les Snub Pollard
Comedies.
3 Harry «  Snub  » Pollard constitue le plus pur représentant de
l’esprit slaps-tick chez Roach  : son œuvre foisonnante et inégale est
parsemée de trouvailles surréalistes, cocasses ou inattendues. Il n’est
pas un de ses films qui ne contienne quelques-uns de ces gags
loufoques, instants de suprême jouissance pour les amateurs...
4 Enfin, Stanley Laurel, avant de rencontrer son compère Oliver
«  Babe  » Hardy, est déjà une des personnalités les plus marquantes
du «  Green Ivy Studio  ». Acteur et mime de talent, formé comme
Chaplin par Fred Karno, gagman inspiré, réalisateur à ses heures, il
réussit en quelques années à créer une œuvre très originale.
Charley Chase et son frère Paul
Parrott

1 Fils de Charles Parrott et de Blanche Thompson, Charles Chase est né


à Baltimore (Maryland, États-Unis) le 20 octobre 1893 1 . Son père,
joueur invétéré, meurt d’une attaque alors que Charley n’a que 10
ans, et sa mère se trouve alors contrainte d’aller vivre chez sa sœur
Belle. À l’école, Charley est un élève médiocre qui ne pense qu’à
composer des chansons pour ses petits camarades. Pour des raisons
financières, il abandonne très jeune ses études et fonde un trio
musical avec des garçons de son âge afin de gagner un peu d’argent
dans les théâtres de Baltimore. Le trio se sépare et Charley chante
dans les Nickelodeons ; il joue parfaitement de la guitare et aussi du
piano, de l’orgue, du banjo et de l’harmonica sans savoir lire une
ligne de musique... À 16 ans, il cherche à débuter dans le vaudeville
et commence à passer des auditions. Engagé comme comédien, il
part en tournée et, en 1912, travaille quelques mois dans une
compagnie dirigée par un jeune comédien dynamique, Lon Chaney.
C’est là qu’il rencontre une très belle danseuse, à demi indienne et
de cinq ans son aînée, Bebe Eltinge, dont il tombe follement
amoureux. Ils se marieront deux ans plus tard.
2 Charley se lance dans le cinéma en 1913  : il signe chez Universal
pour travailler comme acteur et scénariste dans l’équipe d’Albert
Christie, mais aucune trace de son passage dans cette maison de
production n’a pu être retrouvée. En 1914, il entre chez Mack
Sennett. Il est acteur, gagman, scénariste et apparaît tout d’abord
dans de nombreux petits rôles aux côtés de Chaplin ou de Roscoe
Fatty Arbuckle. Rapidement, en août 1914, il passe derrière la
caméra et débute dans la mise en scène avec Such a Cook. Dès janvier
1915, il obtient des rôles importants dans des comédies de Fritz
Schade sous la direction de Nick Cogley et devient rapidement l’un
des réalisateurs les plus appréciés de la Keystone  ; il lance
notamment le tandem Bobby Vemon-Gloria Swanson.
3 Fin 1916, il quitte Sennett pour des raisons financières et passe à la
Fox (Sunshine Comedies) pour un an environ. Devenu à la fois
réalisateur et scénariste, il dirige en particulier Hank Mann (Bill
Boquey). Son frère cadet James l’a rejoint à Los Angeles en 1916 et
devient son assistant à la Fox  ; il travaillera ensuite comme
scénariste ou metteur en scène indépendant. Puis Henry Lehrman
prend la place de Charles Parrott pour diriger les Sunshine Comedies
de la Fox, si bien que ce dernier se retrouve sans travail. Il revient
alors pour quelques mois chez Sennett, travaillant comme gagman,
par exemple dans His Torpedoed Love (1917).
4 En 1918, Charley accepte un poste de direction aux studios L-
KO/King Bee ; il dirige Billy West – le meilleur imitateur de Chaplin
– et Oliver Hardy, avant de passer, au début de l’année suivante, avec
Billy West, à la Bull’s Eye Corporation. Puis, comme metteur en scène
indépendant, Charley travaille pour diverses maisons – Paramount,
Reelcraft (où il dirige Monty Banks) – et tourne, en 1920, pour
Educational deux films dont Lloyd Hamilton est la vedette. « Ham »
(en France, Onésime), pour qui il a beaucoup d’admiration, restera
toujours un modèle pour lui.
5 Les premiers contacts avec Hal Roach ont lieu fin 1919  : Charley
dirige Snub Pollard (Beaucitron) dans son premier film en vedette et
réalisera avec lui par la suite probablement une centaine de films en
une ou deux bobines. Depuis 1918, son frère Jimmy Parrott travaille
déjà pour Roach comme gagman et scénariste. En 1922, nommé
directeur général des Studios Hal Roach, Charley abandonne
progressivement Beaucitron à d’autres réalisateurs et dirige son
frère devenu comédien sous le nom de Paul Parrott (en France,
Adrien). Cette série de films en une bobine, réalisée ensuite par
divers metteurs en scène, durera jusqu’en 1923.
6 Simultanément, Charley lance une nouvelle série, The Little Rascals
(Our Gang), avec son ami Robert McGowan (un ancien pompier
devenu scénariste, puis metteur en scène) et Tom McNamara,
créateur de la B.D. «  Us Kids  ». Fin 1923, après avoir dirigé la
première comédie de Will Rogers, il revient à son premier métier
d’acteur qui lui manque cruellement. Snub Pollard a quitté Hal
Roach, son frère James Parrott abandonne le métier de comédien
pour passer derrière la caméra  ; Charley va au contraire revenir
devant et choisit son nom d’acteur d’après une chanson à la mode,
Chase Me, Charlie !, créant ainsi le personnage de Jimmy Jumper.
7 En 1924, Leo McCarey fait son entrée chez Roach. Grâce à son talent,
les «  shorts  » en une bobine de la maison connaissent un succès
croissant et, au printemps 1925, on décide de passer à deux bobines.
C’est de la collaboration Chase-McCarey que naîtront les meilleurs
films de Charley. Leo sera nommé superviseur en 1926, puis
président des Studios Roach et James Parrott va diriger son frère à
maintes reprises sous la haute surveillance de McCarey. En 1927, les
films de Roach ne sont plus distribués par Pathé mais par la
puissante MGM. Charley se trouve alors à l’apogée de sa célébrité et
ce changement devrait lui permettre de tourner des films à plus gros
budget, mais les débuts foudroyants du tandem Laurel et Hardy
l’éclipsent un peu. De plus, Charley a quelques problèmes
personnels  : de nombreuses aventures galantes, un penchant trop
marqué pour le whisky... Pourtant, en vrai professionnel, il s’efforce,
généralement avec succès, de ne pas faire interférer son activité
cinématographique avec ses problèmes privés. Enfin, il connaît avec
son premier long métrage (Modem Love, 1929) un échec qui l’affecte
au point de faire une dépression nerveuse. Après un séjour en
clinique pour des problèmes digestifs, il revient au studio en pleine
forme. Toutefois, selon les spécialistes, il semble que l’attitude de
Hall Roch vis à vis de lui – tout comme envers Snub Pollard – ne soit
pas exempte de tout reproche  : Chase souhaitait par exemple une
plus grande autonomie dans son travail, ce qui lui était jusqu’ici
refusé... Après plusieurs mois de travail, au milieu de l’année 1932,
Charley déserte les studios pendant plusieurs semaines et, en
compagnie de son frère Paul, se remet à boire immodérément. L’aîné
des Parrott parvient cependant à imposer à Hal Roach un nouveau
contrat qui lui donne enfin satisfaction  : il aura un rôle plus
important dans la réalisation de ses films puisqu’il redevient
metteur en scène, scénariste et acteur tout à la fois. Ce nouveau
travail qui exige de lui une grande tension nerveuse l’épuise
rapidement et, fin 1934, il est à nouveau hospitalisé. Contre toute
attente, il se remet encore rapidement, mais ses cheveux ont blanchi
et son visage a vieilli prématurément. En 1935, le revoici donc
encore chez Roach qui, hélas, a décidé d’abandonner peu à peu le
court métrage à l’exception de la série Our Gang. Cependant, Charley
continue à tourner pendant deux ans, puis, pour des raisons
obscures, il quitte Hal Roach pour travailler d’abord à la MGM, enfin
pour Columbia avec qui il signe un contrat au printemps. Il dirige
alors Andy Clyde, les trois Stooges... Tout semble aller bien quand
James Parrott meurt brutalement d’une attaque à 42 ans (le 10 mai
1939). Très affecté, Charley se remet à boire et sa santé décline
rapidement. Le 20 juin 1940, il décède à la suite d’une crise
cardiaque, tout comme son frère, à l’âge de 46 ans.
8 En France, il fut d’abord baptisé Agénor dans les Sunshine Comedies,
puis Nénuphar, et plus tard, pendant la période Hal Roach, tout
simplement Charlie, tandis qu’en Italie on l’appelait Pick.
9 Au sujet de ce prolifique acteur-réalisateur, il reste encore une
énigme à élucider au sujet des Paul Parrott Comedies. Quiconque a
pu voir un film de Charley Chase et une Paul Parrott Comedy a été
frappé par l’extrême ressemblance entre les deux frères  : il paraît
bien difficile, même pour un spectateur «  averti  », de les
différencier. Effectivement, les quelques photos de James-Paul
Parrott que nous avons pu examiner montrent que, surtout dans les
années 1920, on pouvait facilement le confondre avec son frère
Charley. Il avait cependant un visage plus arrondi que lui
(caractéristique qui s’affirmera au cours des années) et se peignait
avec la raie au milieu tandis que Charley la plaçait à gauche  !
Certains historiens comme Samuel Peeples 2 sont même persuadés
que Paul et Charles Parrott sont une seule et même personne  :
Charley Chase. Peeples effectua en effet une véritable enquête de
police sur les frères Parrott en allant interviewer les techniciens et
acteurs qui avaient travaillé avec eux et en comparant les photos des
deux frères. Il constata lui aussi que lames et Charles ne se
ressemblaient pas tout à fait comme deux jumeaux. De plus, les
quelques survivants de cette époque qui ont connu les Parrott
affirmèrent que lames était essentiellement un «  director  » et
n’apparaissait qu’épisodiquement dans les films, et que Charley
Chase était Paul Parrott ! Enfin – pour compliquer encore la tâche de
l’historien  ! – il faut signaler qu’ont été distribués en Europe des
films attribués à Charley Chase alors qu’ils étaient joués
officiellement par Paul Parrott... Quoi qu’il en soit, l’énigme reste –
et restera sans doute longtemps – non résolue  ; les frères Parrott,
certainement de joyeux farçeurs, ont pris un malin plaisir à brouiller
les cartes...

LES DEUX VISAGES DE CHARLEY CHASE


10 Malgré sa mort prématurée à l’âge de 47 ans, Charles Chase a marqué
de sa fiévreuse activité le cinéma comique muet et le début du
parlant. Il a figuré sur les génériques aux côtés de Chaplin, Fatty,
Laurel et Hardy, Lloyd Hamilton, Billy West, Monty Banks, Hank
Mann, Al St. John, Snub Pollard, Will Rogers, Andy Clyde, les trois
Stooges, et l’on peut affirmer qu’il a côtoyé les plus grands  : de
certains (Chaplin, Hamilton) il a sans doute beaucoup appris, et à
d’autres (Snub Pollard, par exemple), beaucoup apporté. Ce fut une
des rares vedettes du burlesque à se cantonner presque
exclusivement dans le court métrage 3 , si bien qu’établir sa
filmographie, qui compte plus de 450 titres, représente une
entreprise audacieuse : la plus complète à ce jour 4 laisse encore des
zones d’ombre en ce qui concerne son activité de metteur en scène
(pour laquelle il reprenait son véritable nom Charles Parrott),
notamment avec Snub Pollard.
11 Comme tant d’autres, Charley fait ses classes chez Mack Sennett : au
cours de cette période (1914 – 1916), il apprend le métier, à la fois
celui de réalisateur, de scénariste et de comédien aux côtés de
Chester Conklin, Charlie Murray, Mack Swain, Ford Sterling et
surtout de Chaplin, incarnant quelques silhouettes, généralement (et
déjà  !) celles de jeunes gandins élégants et coureurs de jupons. Son
premier rôle de vedette semble lui être offert dans Settled at the
Seaside (1915) où il fait une cour empressée à la jeune Mae Busch. Son
physique le prédispose certes à cet emploi de séducteur issu d’un
milieu bourgeois  : mince, assez grand, habillé avec goût, un visage
allongé, les traits réguliers, l’œil volontiers malicieux, une fine
moustache bien dessinée et des cheveux soigneusement gominés de
part et d’autre d’une raie tracée au cordeau. Pour son élégance
naturelle, il sera chez, Sennett, l’anti-Billy Bevan, comme plus tard,
chez Roach, l’anti-Snub Pollard.
12 Après une période instable où il travaille comme metteur en scène
indépendant pour plusieurs compagnies (Fox, King Bee, Bull’s Eye,
Paramount, Jack White’s Mermaid Comedies...), il entre chez Hal
Roach où il épanouit sa créativité dès 1921. Mais c’est seulement en
1924 qu’il va reparaître comme comédien sur les écrans, créant un
personnage original, élégant et fantasque, sans doute unique dans
toute l’histoire du cinéma burlesque. Auparavant, il va perfectionner
son talent et acquérir une solide expérience en dirigeant des
comiques aux styles très variés  : Bobby Vernon, Hank Mann, Billy
West, Oliver Hardy, Bobby Ray, Harry Gribbon, Monty Banks et
surtout Lloyd Hamilton, qui, comme nous le verrons, restera
toujours un modèle pour Charley. Un peu plus tard, il participe,
pour Hal Roach, à la création de deux séries : dans la première, avec
Snub Pollard pour vedette, on peut retrouver encore l’influence de
l’école Sennett  : Beaucitron, pure incarnation du slapstick, lutin
moustachu, facétieux et ingénieux, naïf et imaginatif, loufoque et
baroque, est une création du tandem Roach-Parrott, ce dernier
signant souvent la mise en scène et peut-être le scénario, jamais ou
rarement crédité... La deuxième série à laquelle participe Charley –
les Paul Parrott Comedies (1922 – 1924) – lui permet de travailler
avec son frère cadet James, devenu Paul en passant devant la caméra,
qui, physiquement, est son double presque parfait. Charles Parrott
dirige, supervise ou écrit le scénario de la quasi-totalité des films de
la série. Il va pouvoir ainsi réaliser de véritables brouillons de ses
futures comédies en modelant sur son frère un personnage nouveau.
Paul Parrott n’a certes pas encore le côté farfelu qui fait le charme de
Charley Chase, mais on trouve déjà dans le personnage de Paul (en
France, Adrien) quelques caractéristiques du futur Jimmy Jumper  :
c’est un jeune homme agité, mais timide, débrouillard, mais
malchanceux, amateur de jolies femmes, mais au fond très
romantique...
13 Dans un film non identifié de la série (Un parfait vendeur), Ch. Parrott,
probable scénariste et metteur en scène, a imaginé une trame très
« beaucitronesque » : Paul, vendeur de livres à domicile, teigneux et
prêt à tout pour caser sa marchandise, ira jusqu’à persécuter sa
victime – enfin vaincue – sur son lit d’hôpital, mais, une fois le livre
vendu, le client rebelle l’utilise pour assommer Paul... Dans ce même
film, Paul fait longuement l’article à un balayeur (le louchon ahuri
George Rowe) avant de s’apercevoir que ce dernier est sourd-muet.
Watch Your Wife (1923) est encore proche de l’esprit de Mack Sennett :
Paul, détective, chargé de surveiller une jeune femme pour le compte
d’un mari jaloux, se trouve pris dans un imbroglio vaudevillesque
avec poursuites, coups de fusil, fuite sur les toits dans un style très
Keystone. De même, Paste and Papers (1923), où les méfaits d’un
colleur de papiers peints maladroit rappellent beaucoup le Chaplin
de Work (1914). Très souvent, ces Paul Parrott Comedies se situent
dans le domaine de la parodie cher aux burlesques  : The Uncovered
Wagon (1923) est un western où l’on voit les Indiens chevauchant une
multitude d’engins à deux roues (vélo, tandem, triplette, grand bi,
etc.) attaquer le convoi de P. Parrott dont le wagon est tiré par une
chèvre. Do Your Stuff (1923), avec les portes truquées et les escaliers
mécaniques des bas-fonds de Chinatown, pastiche allègrement les
serials de Pearl White. Dans The Sleuth (1922), Paul incarne un groom
fort avisé dont la fantaisie est bien proche de celle du futur Charlie
Chase. Il en est de même pour Post No Bills (1923), sans doute un des
films les plus réussis de la série, où pour inonder la ville de placards
publicitaires, Paul fait montre d’une inépuisable ingéniosité. Enfin,
citons Take the Air (1923), une des dernières Paul Parrott Comedies,
où le héros, inconscient et un brin cynique, provoque une bataille
dévastatrice entre les ouvriers d’un chantier, tandis qu’il compte les
coups en compagnie de sa petite amie.
14 Ainsi donc, Paul aura servi à son frère Charles à fignoler et à mettre
au point son personnage, et lorsque, au début de 1924, Charley
prend la place de son cadet – tandis que James-Paul passe derrière la
caméra pour diriger à son tour-, on a l’impression que la série des
Paul Parrott se poursuit, au point que les distributeurs s’y trompent
et retitrent The Freddy Cal (1924), Paul Becomes a Caveman !
15 Cependant, la qualité de ces petits films en une bobine ne cesse de
s’améliorer, en particulier grâce à l’arrivée de Leo McCarey qui
apparaît pour la première fois au générique dans Publicity Pays (mai
1924). La collaboration avec Charley durera jusqu’en juin 1930. Leo
signe soit la mise en scène, soit le scénario, ou se contente de
superviser le film. Une des premières réussites de l’équipe sera All
Wet (novembre 1924) où se déploie une fantaisie qui égale et souvent
dépasse en imagination les meilleurs gags de la maison Sennett  : la
voiture de Charley étant pratiquement immergée dans une mare
boueuse, il entreprend de réparer le moteur sous l’eau  ; seuls ses
avant-bras et ses mains, comme dotés d’une vie propre, émergent de
temps à autre du cloaque, indiquant d’un doigt, à un témoin ébahi,
l’outil nécessaire.
16 Le contraste entre ce jeune homme bien élevé et timide et ses
réactions hautement fantaisistes constitue évidemment une des
sources principales du comique chez Chase. En outre, la dynamique
même du gag est particulièrement étudiée. Voyons en détail une
séquence fort réussie de A One Mama Man (1927) : Charley veut garder
son incognito au cours d’une soirée  ; or une des jeunes femmes le
reconnaît  ; pour l’empêcher de parler, Ch. se souvient qu’elle
développe une sorte de phobie au tintement des sonneries  ; il va
donc s’ingénier (et avec quelle imagination  !) à déclencher ce type
d’événement chaque fois que la jeune personne est sur le point de le
trahir. L’idée d’une allergie aux sonneries est déjà cocasse, mais pour
améliorer le rendement comique du gag, la dame (Gale Henry)
adopte au moment critique une irrésistible figure de zombie 5 .
17 Un grain de folie ne messied donc pas à ce jeune homme bien élevé :
dans Looking for Sally réalisé par Leo McCarey en 1925, une des plus
belles réussite du tandem, Charley passe pour fou aux yeux de ses
parents car il ne veut pas rencontrer sa jolie fiancée Sally, puis joue
la folie pour attirer l’attention de la même Sally, enfin se comporte
réellement de manière démente en courant, et simultanément en se
déshabillant, derrière le taxi qui emmène sa belle... On peut noter,
dans ce scénario très élaboré, les trois « niveaux de démence » que le
film fort adroitement développe et orchestre à travers des situations
et des gags bien dosés. Un an plus tard, Charley reprend le même
thème dans Crazy Like a Fox (1926)  : pour éviter un mariage arrangé,
Ch. suit les conseils de son valet de chambre et se fait passer pour un
jeune homme atteint de crises de démence aussi inoffensives que
passagères puisqu’un coup de sifflet suffit à le ramener –
momentanément – à la raison  ! Après avoir testé cette idée en
affolant un passant (Oliver Hardy), Ch. sème la perturbation dans une
garden-party organisée par son futur beau-père qui le suit
fiévreusement partout, un sifflet aux lèvres.
18 Charley recherche souvent le geste saugrenu, l’acte inattendu qui
surprend le spectateur car il ne s’accorde pas avec le personnage. Ce
décalage systématique entre la position sociale, la silhouette
bourgeoise de notre héros et ses réactions un peu folles devant les
événements sont, nous l’avons déjà signalé, une des bases du
comique de Chase. Cette technique fait, sans aucun doute, l’objet
d’un calcul réfléchi. Il faut savoir en effet que Chase avait adopté le
principe suivant  : tout acteur comique doit se choisir un modèle
qu’il admire, physiquement aussi dissemblable que possible ; il faut
ensuite tâcher d’entrer dans la peau de l’acteur en question. Charley
avait élu son maître : c’était Lloyd Hamilton, qu’il avait dirigé à deux
reprises en 1920 et 1921. Cet excellent comédien – assez peu connu
en France – était effectivement très différent de Chase
physiquement  : un visage rond, un début d’embonpoint le faisaient
ressembler un peu à Fatty. En toute situation, sur le plateau, Charley
se posait la question : « Qu’aurait fait Ham ? » (propos rapportés par
son ami Billy Gilbert 6 ). Il se comportait donc comme l’aurait fait un
gros jeune homme, populaire et naïf, aux réactions infantiles et
surprenantes.
19 Par ailleurs, Charley semblait friand des situations scabreuses, des
gags fondés sur des sous-entendus érotiques plus ou moins avoués :
dans Young Ironside (1932), Chase, en compagnie d’une jolie fille
(Muriel Evans), se trouve au wagon-restaurant où il commande des
asperges  ; celles-ci, sans doute sous l’effet du regard de la jeune
personne, se ramollissent et s’effondrent en se tortillant comme des
anguilles au moment où il veut les enfourner dans sa bouche.
Obsession d’impuissance du mâle américain  ? Ce gag, longuement
souligné, est repris en conclusion du film, lorsque les deux
amoureux sont officiellement réunis ; le phallique légume fait encore
défaut à Charley et le trahit par un soudain affaissement... Une autre
séquence, extraite de It Happened One Day (1934), montre Charley
Chase qui, cherchant à rendre service à une jeune fille (Betty Mack),
tente de glisser un paquet dans une boîte aux lettres ; le paquet est
trop gros, et Charley coince sa main dans la fente (oh  ! le symbole
freudien  !), sous le regard moqueur de la dame, déclenchant ainsi
une série de catastrophes, dont un arrosage général par une borne
d’incendie (ejaculatio praecox ! ?).
20 Cette image du mâle américain que le sexe faible inquiète et même
parfois épouvante nous fait entrevoir maintenant le deuxième visage
de Charley. Ce sémillant jeune homme est un grand naïf et un grand
timide, il rêve... Son physique n’est certes pas celui d’un athlète,
avec ses bras trop frêles, ses mollets de coq et ses épaules étroites.
Comme l’américain moyen, il songe à quelque potion magique qui
fera de lui l’égal de Superman ou de Tarzan. N’a-t-il pas d’ailleurs
parodié ce héros dans Tarzan in the Wrong (1933)  ? Il imagine donc
une vie aventureuse et dangereuse qui, avant tout, lui apportera la
gloire et la notoriété. Dans Us (1927), il veut imiter Charles Lindberg,
devenir boxeur dans Jeffries Jr. (1924) pour impressionner sa fiancée ;
dans A Ten Minute Egg (1924), il se fait passer pour un catcheur, ou un
champion de golf (All Teed Up, 1930). Comment transformer ce
modeste employé en un homme d’affaires dynamique, un champion
motocycliste ou un danseur  ? Une ceinture électrique a cet effet
magique (Now We’ll Tell One, 1932). Dans Fighting Fluid (1925), c’est un
liquide détachant bu par erreur qui va faire de Charley un
Superman. C’est bien là le rêve américain...
21 Si Charley a pour ambition de devenir une illustration parfaite de
l’american way of life, il en est aussi la victime. Tout d’abord, il est
desservi par sa bonne éducation, issue tout droit de ses origines
bourgeoises : Charley est bien élevé et adore rendre service, surtout
aux personnes du sexe opposé, ce qui le place dans des situations
embarrassantes et quelquefois inextricables. Ainsi, dans All Wet
(1924), déjà cité, il n’hésite pas à remorquer avec sa voiture le
véhicule enlisé d’un de ses concitoyens  ; hélas, il s’embourbe à son
tour et le quidam trop pressé et désinvolte l’abandonne à son sort.
Dans Never the Dames Shall Meet (1927), il emmène chez lui pour se
changer une jeune femme qui a eu un accident  ; lorsque cette
dernière est sous la douche, surgissent sa femme et sa belle-sœur,
puis commencent les ennuis. Limousine Love (1928) voit Charley –
toujours à cause de sa serviabilité – en fâcheuse posture le jour de
son mariage  : il transporte sur la banquette arrière une jeune fille
(Viola Richard) en tenue légère qui a mouillé ses vêtements par
accident ; Charley tourne autour de l’hôtel où l’attend toute la noce
sans oser s’arrêter  ; les invités mâles, curieux de ce manège,
grimpent les uns après les autres sur le marchepied du véhicule et...
découvrent le spectacle  ; bientôt, tous les hommes de la noce sont
agglutinés à la voiture... Faire rhabiller V. Richard et la faire sortir
discrètement de la voiture sera une source de gags réjouissants.
22 Mais Charley peut être aussi trahi par son propre corps : dans Movie
Night (1929), il est pris d’une crise de hoquet au cours d’une séance
de cinéma  ; toute la salle se mobilise pour essayer de le tirer
d’affaire, des verres d’eau circulent dans les rangs, mais, à l’arrivée,
Charley secoué par son infirmité arrose ses voisins au lieu d’avaler le
liquide ; le patron de cinéma (Tiny Sandford) finira par le guérir en
utilisant des moyens plus brutaux ; enfin, pour couronner la soirée,
Charley et sa famille gagnent le gros lot à la tombola du samedi : un
canard vivant et très agité... Dans Snappy Sneezer (1929), c’est le
rhume des foins qui fait de lui un danger public. Dans Calling All
Doctors (1937), où Charley est un malade imaginaire, sa femme et son
meilleur ami, pour lui donner une leçon, lui font croire qu’il n’a que
quatre heures à vivre  ; la visite du croque-mort est un des grands
moments du film... Dans Girl Shock (1930) enfin, le timide Charley a
de gros problèmes avec les femmes  : il devient hystérique chaque
fois qu’une d’entre elles le frôle...
23 Par ailleurs, la position de Charley Chase vis-à-vis des femmes est
assez simple. Il incarne soit un amoureux plutôt timide à qui la
passion donne justement ce grain de folie dont nous avons parlé, soit
un époux fidèle mais un peu amer, mis au pas par une femme
acariâtre. Malgré ses airs de don juan, Charley serait plutôt une
victime du sexe faible. Mari attentionné, il est pourtant l’objet d’une
surveillance soupçonneuse de la part de sa moitié dans Innocent
Husbands (1925) puisqu’elle va jusqu’à consulter un médium pour
l’espionner. Dans ce même film, citons un gag qui rappelle les
meilleurs trouvailles de Laurel et Hardy  : un copain de Charley lui
arrange un rendez-vous avec une dame : il doit descendre, siffler et
la fille lui lancera les clefs de son appartement  ; Charley suit les
instructions et se fait immédiatement arroser d’une pluie de clefs...
Dans Should Husbands Be Watched  ? (1925), au titre évocateur, sa
femme le soupçonne d’avoir une liaison avec sa bonne. Forgotten
Sweeties (1927) est aussi bâti sur le thème d’une jalousie mal fondée
qui complique la vie de deux couples.
24 Enfin, Chase est une des nombreuses victimes de la récession : nous
sommes dans les années trente et la crise économique est à son
apogée. C’est le sujet de The Panic Is On ! (1931) à la tonalité plutôt
morose et qui ne connut qu’un succès mitigé. De même, dans Hasty
Mariage (1931), Charley, au chômage, veut se faire embaucher comme
conducteur de trolley-bus, mais la compagnie, par suite de la crise,
n’engage que des hommes mariés  ; aussi Charley se décidera à un
mariage précipité.
25 Peu à peu, le personnage de Chase s’inscrit de plus en plus
précisément dans la réalité américaine de l’époque  : certains films,
comme Movie Night (1929), déjà cité, sont de vrais documents sur la
vie de l’Américain moyen entre les deux guerres. On chercherait en
vain cette peinture sociologique chez Snub Pollard ou dans les films
de Billy Bevan, par exemple. Charley Chase, petit-bourgeois timide et
naïf, père de famille consciencieux mais maladroit, souvent
complexé par son physique peu athlétique, garde encore aujourd’hui
une authenticité et une humanité que peu de comiques possèdent. Et
dans son regard, au début de sa carrière plein de promesses
coquines, on peut lire à mesure que les années passent une certaine
angoisse, reflet de ses problèmes personnels – on sait qu’il mourut
alcoolique – et peut-être de la crise économique. Certes, de toutes les
situations excentriques auxquelles il est confronté, il saura se tirer
grâce à la bonne étoile qui aide les amoureux et les inconscients, car
nous sommes dans le domaine de la comédie, mais il en sortira
meurtri, au moral comme au physique.
26 Charley Chase, le méconnu, devrait figurer, dans l’histoire du
burlesque, parmi les meilleurs créateurs du second rang aux côtés de
Larry Semon et de Fatty. Il semble que, ayant réussi à façonner un
personnage bien typé, il ait bien eu l’ambition de créer un style et un
univers comiques propres, car vers la fin de sa vie, alors qu’il noyait
son angoisse et son amertume dans l’alcool, il se plaignait de n’avoir
jamais été reconnu comme un des grands comiques de son époque ce
en dépit de sa forte popularité Jusqu’à ce jour, on chercherait en vain
une monographie ou une étude de fond sur ce comédien-auteur qui
sut associer avec bonheur la fantaisie la plus débridée à une peinture
réaliste de la petite bourgeoisie américaine.

FILMOGRAPHIE 7

I. COMME ACTEUR OU COMME RÉALISATEUR ET


ACTEUR :

1914
27 Keystone-Mutual (Mack Sennett) :
23.3 – Across the Hall (1b) – R : Charles Avery. Pas de copie connue.
23.4 – Where Hazel Met the Villain (1b) – R  : Del Henderson – I  : Rube
Miller.
Pas de copie connue.
30.4 – When Villains Wait (1b) – R : George Nichols – I : Rube Miller.
Pas de copie connue.
21.5 – When Reuben Fooled the Bandits (1b) -R : Del Henderson – I : Rube
Miller.
Pas de copie connue.
6.6 – Our Country Cousin (1b) – R : Del Henderson – I : Rube Miller, Al.
St. John.
Pas de copie connue.
11.6 – The Knock-Out ou The Pugilist (Chariot et Fatty dans le ring) (2b)
– R  : Mack Sennett et/ou Charles Avery ou Roscoe Arbuckle – I  :
Roscoe Arbuckle, Charles Chaplin, Minta Durfee, Al St. John. (d.v.)
13.6 – Mabel’s Busy Day (Chariot et les saucisses) (1b) – R : Ch. Chaplin,
et Mabel Norman – I  : Charlie Chaplin, Mabel Norman, Chester
Conklin, Edgar Kennedy, Mack Sennett. (d.v.)
15.6 – A Rambling Rube (1b) – R : Del Henderson – I : Rube Miller.
Pas de copie connue.
4.7 – Love and Bullets (1b) – R  : Del Henderson – I  : Charlie Murray,
Mack Swain, Phyllis Allen.
11.7- Love and Salt Water (l/2b) – R : Charles Avery.
Pas de copie connue.
16.7 – A Rowboat Romance (1b) – R  : Charles Avery – I  : Chester
Conklin.
Pas de copie connue.
16.7 – Mabel’s New Job (1b) – R : George Nichols – I : Mabel Normand,
Chester Conklin, Alice Davenport, Al St. John (  ?), Roscoe Arbuckle
( ?), Dave Anderson, Cecile Arnold. Pas de copie connue.
25.7 – The Great Toe Mystery (1b) – R : Charles Avery.
25.7 – The Face on the Barroom (Chariot peintre) (1b) – R : Ch. Chaplin
– I  : Ch. Chaplin, Fritz Schade, Cecile Arnold, Chester Conklin,
Viviane Edwards, Hank Mann, Wallace Mac Donald, Minta Durfee,
Mack Swain. (d.v.)
27.7 – Soldiers of Misfortune (1b) – R : Del Henderson – I : Al St. John,
Slim Summerville, Charles Murray.
15.8 – Such a Cook (Le cuisinier est amoureux) (1b) – R  : Charles
Parrott – I : Chester Conklin, Cecile Arnold Charles Murray.
Pas de copie connue. Premier film réalisé par Ch. P. chez Sennett.
27.8 – The Masquerader (Chariot et la vedette) (1b)- R/Sc. : Ch. Chaplin
– I  : Ch. Chaplin, Roscoe Arbuckle, Charlie Murray, Fritz Schade,
Harry McCoy, Minta Durfee, Cecile Arnold. (d.v.)
29.8 – Her Last Chance (1b) – R : Charles Avery – I : Cecile Arnold.
Pas de copie connue.
31.8 – His New Profession (Chariot garde-malade) (1b) – R/Sc  : Ch.
Chaplin – I  : Ch. Chaplin, Norma Nichols, Harry McCoy, Cecile
Arnold, Minta Durfee.
Ch. P. joue le rôle d’un jeune homme qui emploie Chariot comme
garde-malade pour veiller sur son père infirme pendant qu’il fait la
cour à une jeune fille. Fatale erreur... (d.v.)
2.9 – Mabel’s Strange Predicament (L’étrange aventure de Mabel) (1b) –
R  : Mack Sennett et Henry Lehrman – I  : Mabel Normand, Ch.
Chaplin, Alice Davenport, Harry McCoy, Hank Mann, Chester
Conklin, Al St. John. (d.v.)
7.9 – The Rounders (Chariot et Fatty en bombe) (1b) – R/Sc.  : Ch.
Chaplin – I  : Roscoe Arbuckle, Minta Durfee, Phyllis Allen, Al St.
John, Fritz Schade, Wallace MacDonald. (d.v.)
12.9 – Mabel’s Blunder (1b) – R : Mabel Normand – I : Mabel Normand,
Harry McCoy.
12.10 – The Anglers (1b) – R  : Charles Parrott – I  : Charles Murray,
Chester Conklin, Slim Summerville, Al St. John.
19.10 — Dash, Love and Splash (l/2b) – R : Del Henderson.
Pas de copie connue.
22.10 – The Love Thief (Joseph, amuse-toi) (1b) – R : Charles Parrott –
I : Chester Conklin, Al St. John.
26.10 – Dough and Dynamite (Chariot mitron) (2b) – R/Sc : Ch. Chaplin
– I  : Ch. Chaplin, Chester Conklin, Fritz Schade, Phyllis Allen, Slim
Summerville, Wallace MacDonald, Vivian Edwards, Norma Nichols,
Cecile Arnold. (d.v.)
26.10 – Shot in the Excitement (1b) – R  : Del Henderson – I  : Alice
Howell, Chester Conklin.
29.10 – Gentlemen of Nerve (Chariot et Mabel aux courses) (1b) – R/Sc. :
Ch. Chaplin – I : Ch. Chaplin, Mabel Normand, Chester Conklin, Mack
Swain, Phyllis Allen, Slim Summerville, Edgar Kennedy. (d.v.)
31.10 – Cursed by His Beauty (1b) – R  : Del Henderson – I  : Charles
Murray, Cecil Arnold, Slim Summerville, Alice Davenport, Alice
Howell, Nick Cogley, Phyllis Allen, Glen Cavender, Harry McCoy.
5.11- Curses  ! They remarked (1b) – R  : Del Henderson – I  : Chester
Conklin.
Pas de copie connue.
7.11 – His Musical Career (Chariot musicien) (1b) – R/Sc. : Ch. Chaplin
– I  : Ch. Chaplin, Mack Swain, Alice Howell, Charles Inslee, Fritz
Schade, Joe Bordeau, Norma Nichols. (d.v.)
9.11 – His Trusting Place (Chariot papa) (2b) – R/Sc : Ch. Chaplin – – :
Ch. Chaplin, Mabel Normand, Mack Swain, Phyllis Haver. (d.v.)
9.11 – His Talented Wife (1b) – R : Charles Parrott – I : Charlie Murray,
Chester Conklin, Cecile Arnold, Al St. John, Mack Swain.
14.11 – Tillie’s Punctured Romance (Le roman comique de Chariot et de
Lolotte) (6b) – R : Mack Sennett – Sc. : Hampton Del Ruth – I : Marie
Dressier, Ch. Chaplin, Mabel Normand, Mack Swain, Ch. Bennett,
Chester Conklin, Edgar Kennedy, Charles Murray. (d.v.)
14.11 – How Heroes Are Made (1b) – R  : Charles Parrott, I  : Mabel
Normand, Al St. John, Slim Summerville, Chester Conklin, Emma
Clifton.
19.11 – The Noise of Bombs (Joseph anarchiste) (1b) – R  : Charles
Parrott – I : Charles Murray, Edward Kennedy, Chester Conklin, Slim
Summerville, Al St. John, Eddie Cline. Petit rôle pour Ch. P.
28.11 – Among the Mourners (1b) – R : Del Henderson.
4.12 – Fatty’s Magic Pants (1b) – R : Roscoe Arbuckle et Eddie Dillon –
I  : Roscoe Arbuckle, Minta Durfee, Bert Roach, Harry McCoy, Al St
John, Slim Summerville.
Copie 8millimètres.
7.12 – Other People’s Business (1d) – R : Del Henderson.
Pas de copie connue.
12.12 – Ambrose’s First Falsehood (Le mensonge d’Ambroise) (1b) – R  :
Del Henderson – I : Mack Swain, Minta Durfee, Edgar Kennedy, Slim
Summerville, Cecile Arnold.
Sc.  : Ch., imberbe, débauche M. Swain -marié à M. Durfee – et
l’emmène dans un cabaret dont le patron est un irascible moustachu
(E. Kennedy). De retour chez lui, Mack s’embrouille dans ses
mensonges et reçoit une correction de son épouse. Catalogue
Blackhawk.

1915

9.1 – Only a Farmer’s Daughter (Maggie fermière [  ?]) (1b) – R  : F.


Richard Jones ou Nick Cogley – I  : Louise Fazenda (  ?), Nick Cogley,
Charles Murray, Vivian Edwards.
Pas de copie connue.
16.1 – Hash House Mashers (1b) – R : Nick Cogley et Edwin Frazee – I :
Fritz Schade, Virginia Chester, Frank Opperman, Nick Cogley, Eddie
Gribbon, Polly Moran, Chester Conklin.
Sc.  : Ch. et F. Schade occupent la même chambre dans une pension
de famille et se disputent les faveurs de la fille de la patronne (V.
Chester). À la suite d’une bagarre entre les deux héros, Ch., qui a
frappé accidentellement le père de la fille, est mis dehors. Il est
enrôlé par une équipe qui filme un mariage en extérieurs. Les
cinéastes demandent au père de V. Chester de lui laisser jouer le rôle
de la mariée, Ch. étant le promis. Le père accepte, mais s’aperçoit,
trop tard, que le pasteur était authentique. Ce n’était pas du cinéma !
18.1 – Love, Speeds and Thrills (Les tribulations d’Ambroise) (1b) – R  :
Del Henderson – I : Chester Conklin, Mack Swain, Minta Durfee.
Catalogue Blackhawk.
25.1 – Colored Villainy (1b) – R  : Nick Cogley – I  : Nick Cogley, Fritz
Schade, Mae Bush, Frank Opperman.
Sc. : Tous les acteurs, y compris Ch. qui joue le méchant de service,
apparaissent avec le visage noirci. Ch. dérobe l’argent de l’héroïne,
mais le héros a remplacé l’argent par un essaim d’abeilles. Ch.
dissimule son larcin dans son pantalon...
30.1 – Peanuts and Bullets (1b) – R/Sc. : Nick Cogley – I : Polly Moran,
Nick Cogley, Fritz Schade, Dora Rogers, Harry McCoy, Billie Bennett,
Eddie Cline.
Sc.  : Ch. est un accordéoniste italien qui est en guerre avec un
marchand ambulant de fruits et de cacahuètes. Il commence par lui
voler des fruits de sa fenêtre à l’aide d’une fourchette et d’une corde,
puis, quand le vendeur se met en colère, il jette une poignée de
cailloux dans la rôtissoire à cacahuètes...
13.2 – Hogan’s Romance Upset (Alcide portier) (1b) – R : Charles Avery
– I : Roscoe Arbuckle, Charles Murray, Bobby Dunn, Billie Brockwell,
Al St. John, Louise Fazenda.
20.2 – Hearts and Planets (Coeurs et planètes) (1b) – R : Charles Parrott
– I : Chester Conklin, Minta Durfee, Cecile Arnold.
22.2 – A Lucky Leap (2b) – R/Sc. : Nick Cogley – I : Slim Summerville,
Nick Cogley, Al St. John, Hank Mann, Fritz Schade, Billie Bennett,
Dixie Chene, Frank Opperman, WC. Hauber, Harry McCoy.
11.3 – Love in Armor (1b) – R  : Nick Cogley – I  : Nick Cogley, Mae
Busch, Roscoe Arbuckle (  ?), Fritz Schade, Cecile Arnold, Alma
Bennett, Frank Opperman, Bill Hauber.
Sc.  : Le baron Von Hossenfeffer (F. Schade) soudoie deux bandits
pour qu’ils attaquent une jolie femme (M. Bush)  : il intervient alors
pour la sauver. Pour le remercier, son père l’invite à un bal masqué.
Le petit ami de M. Busch (Ch. Parrott) loue une armure et surveille
son rival. Les bandits débarquent et essayent de voler un collier ; Ch.
les arrête. (D’après B. Anthony et A. Edmonds, op. cit., p. 31.)
Inspiré par L’Inauguration de la statue (1911) de Max Linder.
15.3 – That Little Band of Gold (Fatty et Mabel à l’opéra) (2b) – R  :
Roscoe Arbuckle – I  : Roscoe Arbuckle, Mabel Normand, Alice
Davenport, Ford Sterling, Al St. John, Ethel Madison, Hank Mann.
20.3 – Fatty’s Faithful Fido (1b) – R  : Roscoe Arbuckle – I  : Roscoe
Arbuckle, Minta Durfee, AI St. John, Glen Cavender.
22.3 – A One Night Stand (1b) – R  : Harry McCoy – I  : lames T. Kelly,
Chester Conklin, Harry Booker, Charles Arling, Mae Busch.
29.3 – Settled at the Seaside (l/2b) – R : Walter Wrigh – I : Mae Busch,
Mack Swain, Chester Conklin, Cecile Arnold, Fritz Schade.
Sc. : Ch. et M. Busch marivaudent sur un banc près du bord de mer.
Un gros monsieur délaisse sa femme pour séduire lui aussi M. Busch.
Tout se termine par une série de plongeons dans la mer. Sans doute
le premier film avec Ch. en vedette.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
8.4 – The Rent Jumpers (1d) – R : Frank Griffin – I : Mae Busch, Frank
Opperman, Fritz Schade.
15.4 – Do-Re-Mi-Fa ou Do-Re-Mi-Boom (Pour les beaux yeux d’une
étoile) (1b) – R : Charles Parrott – I : Chester Conklin, Nick Cogley ;
24.4 – Love, Loot and Crash (1b) – R : Nick Cogley – I : Joseph Swickard,
Fritz Schade, Dora Rogers, Harold Lloyd.
Sc.  : Un escroc déguisé en femme se fait engager comme cuisinière
chez un vieux monsieur dont la fille est amoureuse de Ch. (sans sa
moustache). Par suite d’un quiproquo, Ch. enlève la cuisinière sur sa
moto tandis qu’un complice de l’escroc emporte la jeune fille en
auto. Une poursuite folle qui se termine dans l’océan. Catalogue
Collectors Club.
8.5 – A Human Hound’s Triumph (La vengeance d’Ambroise) (1b) – R  :
Charles Parrott – I : Mack Swain, Harry McCoy, Vivian Edwards, Cecil
Arnold, Fritz Schade, Slim Summerville.
Pas de copie connue.
10.5 – Our Dare Devil Chief (Le capitaine fait la bombe) (2b) – R  :
Charles Parrott – I  : Ford Sterling, Minta Durfee, Edgar Kennedy, Al
St. John, Mack Swain, Bobby Dunn, Harry Bernard.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
29.5 – A Versatile Villain (1b) – R/Sc  : Edwin Frazee – I  : Louise
Fazenda, William Sheer, Hank Mann, Nick Cogley, Joseph Swickard,
Bobby Dunn, Harry Bernard.
Sc.  : Desperate Dan (William Sheer) est un dangereux voleur
recherché par la police. Dans une gare, il fait accuser Ch. – sans sa
moustache et en tenue d’employé – du vol d’une montre. La fille du
chef de gare (L. Fazenda), amoureuse de Ch., l’innocente en
démasquant le vrai voleur. Ce dernier est poursuivi par le shérif. Ch.
rattrape le voleur et lui flanque une correction. Puis on le charge de
porter de l’argent à un client  ; l’enveloppe est dissimulée dans sa
veste. Le voleur parvient à échanger ses vêtements avec ceux de Ch.
et s’enfuit en enlevant la fiancée. Poursuivi, il s’enferme dans une
cabane avec un baril de poudre. Ch. parvient à sauver L. Fazenda. La
poudre explose et le voleur est projeté dans les airs  ; il retombe
comme en parachute grâce à son parapluie.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
30.5 – He Wouldn’t Stay Down (1b) – R  : Charles Parrott – I  : Ford
Sterling, Harry McCoy, Minta Durfee, Frank Hayes, Dixie Chene,
James T. Kelly.
Pas de copie connue.
28 Keystone-Triangle :
14.11 – A Favorite Fool (2b) – R  : Ed. Frazee – I  : Eddie Foy, Charles
Arling, Joseph Swickart, Mae Busch, Polly Moran, Vivian Edwards,
Fritz Schade, Irving Bacon, the Seven Little Foys, Frank Hayes.
28.11 – His Father’s Footstep (Un danseur incorrigible) (1b) – R  :
Charles Parrott et Ford Sterling – I  : Ford Sterling, Bobby Vernon,
Fritz Schade, Polly Moran, May Emory, Guy Woodward, Marie
Prevost, Cecile Evans.
Pas de copie connue.

1917

13.5 – Her Torpedoed Love (2b) – R  : Frank Griffin – I  : Ford Sterling,


Louise Fazenda, Edgar Kennedy, Wayland Trask, Harry Booker. (d.v.)

1920

29 King Bee (distribué par Reelcraft Pictures Corp.) :


30.10 – Married to Order (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Rosemary
Theby, Oliver Hardy, Leo White, Budd Ross.
Sc. : O. Hardy, père de R. Theby, s’oppose au mariage de sa fille avec
Ch. qu’il trouve trop efféminé. Pour arriver à ses fins, Ch. déguise sa
fiancée qui devient son frère jumeau. Croyant que R. Theby est son
fils, Hardy lui demande de prendre la place de sa sœur pendant le
mariage. Après la cérémonie, le père réalise qu’il a été roulé et
s’incline devant l’ingéniosité de son gendre.
La première bobine a été distribuée en 16 mm sous le titre His One
Ambition, la deuxième sous le titre All Is Fair.
(Tourné en 1918.)
30 Mack Sennett-First National :
22.11 – ( ?) Love, Honor and Behave (5b) – R : F. Richard Jones et Erle C.
Kenton – I  : Charles Murray, Phyllis Haver, Marie Prevost, George
O’Brien, Billy Bevan, Fannie Kelly, Billy Armstrong, Kalla Pasha,
Charlotte Mineau, Joseph T. Belmont, Garry Odell, Eva Thatcher.
Présence possible de Ch. P.

1923

31 Hal Roach Pathé :


25.6 au 29.9 – Her Dangerous Path (Serial en 10 épisodes de 2b) – R  :
Roy Clements – I : Edna Murphy
Chap. I : What the Sands Told (3b).
Chap. II : Fetters of Cold (2b).
Chap. III : At the Rink (2b).
Chap. IV : If You Become a Society Reporter on a Newspaper (2b).
Chap. V : If You Marry an Artist (2b).
Chap. VI : If You Marry a Rancher (2b).
Chap. VII : Should She Become a Society Reporter ? (2b).
Chap. VIII : Should She Marry a Scientist  ? (2b).
Chap. IX : Should She Become Assistant of a Detective ? (2b).
Chap. X : titre inconnu (2b).
Pas de copie connue.

1924

6.1 – At First Sight (1d) – R  : lay Howe – I  : Blanche Mehaffey, Lyle


Tayo, Westcott B. Clarke.
Sc. : Jimmy Jumper (Ch. Chase) fait cirer ses souliers à un coin de rue
et brûle son chapeau par inadvertance. Une jeune femme élégante en
voiture décapotable s’arrête près du trottoir, laisse sa femme de
chambre (B. Mehaffey) dans le véhicule et entre dans un magasin. Il
commence à pleuvoir et Ch. aide cette denière à mettre la capote. Ils
flirtent et Ch. lui demande son nom : elle donne la carte de visite de
sa patronne et lui donne rendez-vous le soir même. Pendant son
travail, Ch. est obsédé par le fait qu’il n’a pas de vêtements élégants
pour cette soirée. Son patron (W. Clarke) lui prête un complet, mais
découvre que la femme avec qui Ch. a rendez-vous est sa fiancée ! W.
Clarke le suit, pistolet au poing, et découvre le subterfuge. Mais le
vrai fiancé fait son apparition et, croyant que W. Clarke fait la cour à
la femme de chambre, il le poursuit avec des intentions vengeresses.
Catalogue Regent Films. (d.v.)
27.1 – One of the Family (Ib) – R  : Percy Pembroke – I  : Blanche
Mehaffey, Billy Engle.
Sc. : Une jeune fille riche tombe amoureuse de son chauffeur. Quand
un voleur entre en scène, le chauffeur révèle toutes ses qualités.
Catalogue Regent films
3.2 – Just a Minute (1d) – R : lames Parrott et George Jeske – I : Blanche
Mehaffey, Noah Young, Clyde Hopkins.
Ch. incarne un chauffeur : un employé le charge de rendre jaloux le
mari de sa patronne.
Copie aux Archives Nationales du Film (Ottawa).
10.2 – Powder and Smocke (1b) – R  : lames Parrott – I  : Blanche
Mehaffey, Leo Willis, Eddie Baker.
Sc.  : Tandis qu’ils paient leur fermage, un fermier et sa fille sont
capturés par des bandits. Ch., commis voyageur en paratonnerres,
débarque. La fille l’utilise adroitement pour stopper les voleurs et
récupérer l’argent. Tandis qu’ils se félicitent d’avoir neutralisé les
bandits, la caméra effectue un panoramique et découvre les voleurs
pointant leurs revolvers sur eux. Confusion. La fille passe l’argent
dans la poche de Ch. Lorsque le chef du gang déclare qu’il tuera celui
qui a l’argent, celui-ci circule, allant du propriétaire à Ch. à
plusieurs reprises. Enfin, Ch. admet qu’il a l’argent et fait face aux
bandits. Le chef lui tire dessus et le manque, mais Ch. fait semblant
d’être mort. Les bandits maquillent le crime en suicide. Lorsque le
chef des bandits part avec le magot, Ch. le tue d’un coup de revolver.
Enfin, il jette ses paratonnerres au fond d’un puits.
Ch. apparaît ici sans moustache.
Catalogue Pathéscope 9,5 sous le titre Your Money or Your Life et
catalogue Regent Films. (d.v.)
24.2 – A Perfect Lady (1b) – R  : lames Parrott – I  : Blanche Mehaffey,
Noah Young. Ch. joue le rôle d’un travesti.
Pas de copie connue.
2.3 – Hard Knock (1d) – R : James Parrott – I : Beth Darlington, Eddie
Baker.
Copie aux Archives Nationales du Film (Ottawa). (d.v.)
9.3 – Love’s Detour (1b) – R : lames Parrott – I : Beth Darlington, Jean
Barker, Betty Reed.
Pas de copie connue.
23.3 – Don’t Forget (1d) – R : lames Parrott – I : Beth Darlington, Jack
Gavin.
Pas de copie connue.
30.3 – The Fraidy Cat (1b) – R : lames Parrott – I : Beth Darlington, Earl
Mohan, Emma Tansey, l’équipe de Our Gang (Mickey Daniels, Joe
Cobb, Ernie Sunshine Morrison).
Sc. : Ch. n’est pas un courageux : les enfants se moquent de lui et lui
font des tas de misères sans qu’il réagisse. Un voisin le persécute, le
maltraite, déchire ses vêtements. Chez lui, Ch. s’entraîne à riposter
sur un mannequin, mais en vain. Il arrive même que le mannequin
soit le voisin déguisé et Ch. prend une volée de coups. Pour l’amour
d’une jeune fille, le mouton devient enragé et, après avoir corrigé les
enfants, Ch. s’attaque à son persécuteur qui, à son tour, devient sa
victime. Cependant, le voisin enlève la jeune fille dans une voiture
hippomobile. Pour se lancer à leur poursuite, Ch. selle un cheval qui
se trouve remplacé par une vache, rattrape (  !) la carriole sur cette
monture et conquiert définitivement le cœur de la belle.
Catalogue Pathéscope 9,5 sous le titre Paul Becomes a Caveman,
attribuant le film à Paul Parrott !
Catalogue Regent Films. (d.v.)
13.4 – The King of the Wild Horses (Rex, le cheval démon) (5b) – R : Fred
Jackman – Sc.  : Carl Himm et Hal Roach – I  : Rex, Edna Murphy,
Sidney De Gray, Leon Bary, Pat Hartigan, Frank Butler, Sydney
Albrook.
Western mélodrame. Premier long métrage de Ch. qui joue le frère
d’E. Murphy.
Sc. : Le film retrace un épisode de la longue lutte entreprise par les
Peaux-Rouges contre le Blanc envahisseur. Rex est un cheval que les
Indiens, après avoir essayé sans succès de le capturer, appellent le
cheval-démon, pour son intelligence et pour la haine qu’il leur
manifeste. Ayant capturé un de leurs ennemis, les Indiens, comme
vengeance, décident de le donner comme proie à Rex. Or, Rex n’est
autre qu’un jeune poulain dont cet homme, il y a plusieurs années,
fut le grand ami. En le voyant, il se souvient, et, au lieu de manifester
sa rage selon son habitude, il va caresser son ancien maître et l’aide à
se sauver. Au cours de circonstances dramatiques. Rex, enfin
dompté, participera dans une large mesure au sauvetage de la
fiancée de son maître, menacée de périr dans un fort assiégé par les
Peaux-Rouges.
D’après un catalogue Kodascope. (d.v.)
4.5 – Publicity Pays (1b) – R : Leo McCarey – I : Beth Darlington, Eddie
Baker, Noah Young.
Sc. : La femme de Ch., comédienne amateur, passe professionnelle et
l’oblige à se cacher pour garder leur mariage secret. Afin de se faire
remarquer, elle adopte une conduite excentrique. Leur imprésario
leur offre un petit singe pour attirer l’attention des gens sur le
théâtre qu’il dirige. Mais l’hôtel dans lequel ils se trouvent n’accepte
pas les animaux  ; le singe s’échappe et avale une bouteille d’encre,
Ch. le poursuit en escaladant la façade de l’immeuble, ce qui nous
vaut quelques beaux morceaux de bravoure : notre héros, une fois de
plus, en équilibriste...
Catalogue Regent Films. (d.v.)
18.5 – April Fool (1b) – R  : Ralph Cedar- I  : Blanche Mehaffey, Noah
Young, Jack Gavin.
Sc. : Ch. et Noah Young rivalisent d’astuce pour savoir celui qui fera
le meilleur poisson d’avril.
Pas de copie connue.
25.5 – Position Wanted (1b) – R  : Ralph Cedar – I  : Blanche Mehaffey,
Noah Young.
22.6 – Young Oldfield (Pour quelques dollars de moins ou Dans la
course) (1b) – R  : Leo McCarey – Sup.  : F. Richard Jones – I  : Barney
Oldfield, Marie Mosquini, Noah Young, Willie Marks, Emma Tansey,
Joe Cobb.
Sc. : Le propriétaire menace de fermer le drugstore de la mère de Ch.
Ce dernier vient à son aide en dérobant une voiture de course. Il
arrive chez lui en enfonçant le mur de sa maison.
Catalogues Blackhawk et Regent Films. (d.v.)
29.6 – Stolen Goods (1b) – R : Leo McCarey – I : Marie Mosquini, Sidney
D’Albrook, Noah Young, Billy Engle, Jack Gavin, Templar Saxe,
Auguste Tellaire, Leo Willis, Martin Wolkfeil.
Sc. : Le chef de rayon d’un grand magasin, plutôt loufoque, soigne la
fille d’un banquier qui est kleptomane.
Catalogue Regent Films. (d.v.)
29.6 – Jubilo Junior (2b) – R  : Robert McGowan – I  : Mickey Daniels,
Mary Kornman, Joe Cobb, Jackie London, Farina, Will Rogers. (Série
Our Gang.)
Ch. joue le metteur en scène qui dirige Will Rogers.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
6.7 – Jeffries Jr (1b) – R  : Leo Mc Carey – I  : James). Jeffries, Ena
Gregory, Emma Tansey, Leo Willis.
Sc.  : Pour gagner le cœur de sa belle, Ch. prend des leçons de boxe
auprès d’un professionnel (J.J. Jeffries). Copie à la bibliothèque du
Congrès (Washington) (d.v.)
13.7- Why Husbands Go Mad (1b) – R  : Leo Mc Carey – I  : Beth
Darlington.
20.7 – A Ten Minutes Egg (1b) – R  : Leo McCarey – I  : Ena Gregory,
Noah Young, Jack Gavin, Emma Tansey, Joe Forte, Martha Sleeper,
Bynunsky Hyman, Charlie Hall.
Sc.  : Ch., debout sur une chaise, attache une corde à une lampe au
plafond. M. Sleeper croit qu’il veut se pendre alors qu’il veut
seulement s’arracher une dent. Puis il rencontre un costaud, videur
dans un café, utilise frauduleusement la carte d’identité de ce
dernier et, à l’aide de celle-ci, se fait passer pour un « dur », semant
à son tour la terreur... Mais l’occasion se présente de montrer enfin à
son amie son vrai courage, sans avoir besoin de cette carte usurpée,
un escroc ayant soutiré de l’argent à la mère de la jeune femme. Il en
résulte une longue et désopilante bagarre, riche en péripéties, qui se
poursuit dans plusieurs décors.
Catalogues Regent Films et Perry. (d.v.)
27.7 – Seeing Nellie Home (1b) – R : Leo McCarey – I : Martha Sleeper,
Ena Gregory.
Pas de copie connue ;
17.8 – Sweet Daddy (1d) – R  : Leo McCarey – I  : Martha Sleeper,
Westcott B. Clarke, Earl Mohan, Iules Mendel, Lassie Lou Ahern.
Pas de copie connue.
31.8 – Why Меn Work (1d) – R  : Leo McCarey – I  : Katherine Grant,
Olive Borden, Earl Mohan, Billy Engle, William Gillespie.
Pas de copie connue.
14.9 – Outdoor Pajamas (1b) – R : Leo McCarey – I : George Rowe, Leo
Willis, Jack Gavin, Lyle Tayo, Martha Sleeper, Beth Darlington, Eddie
Baker.
Sc. : Le matin de son mariage, Ch. s’éveille pour découvrir qu’il a une
heure de retard. Avant qu’il ait pu quitter son pyjama, une voiture à
cheval dévale la rue à toute vitesse  : M. Sleeper qui est à bord ne
peut contrôler le cheval emballé. Ch. ouvre sa fenêtre, saute à la
poursuite de la voiture et, toujours en pyjama, parvient à sauver la
jeune fille. Il se retrouve en ville en tenue légère et essaye de rentrer
chez lui aussi vite que possible, mais un policier le repère, puis toute
une foule de gens le suivent bien qu’il prétende être balayeur de rue,
puis peintre en bâtiments... Le policier n’y croit pas. Ch. fait
irruption par la fenêtre de la chambre d’une dame (L. Tayo) qui le
supplie de faire semblant d’être son mari pour se débarrasser d’un
vendeur un peu trop collant. Ch. accepte. Arrive alors le frère de la
jeune femme (L. Willis), qui veut tuer le vrai mari. Il s’ensuit une
poursuite et le mari véritable débarque, de même que la fiancée de
Ch. accompagnée de son père tandis que Ch. se trouve enfermé dans
la salle de séjour. Catalogue Pathé-Baby sous le titre Adrien faillit se
marier (d. v).
28.9 – Sittin’Pretty (1b) – R  : Leo McCarey – I  : Beth Darlington, Leo
Willis, Helen Gilmore, Robert Page, lames Parrott.
Sc. : Un voleur essaye de subtiliser la voiture de Ch. Ce dernier, pour
l’effrayer, se déguise en policier. Pris pour un vrai policier, il est
embauché dans une chasse à l’homme  : on recherche un fou
dangereux (J. Parrott). Ch., sans l’aide de personne, réussit à capturer
le dément, mais s’éclipse car il ne veut pas que l’on s’aperçoive qu’il
est un faux policier. C’est le père de sa fiancée, un vrai policier, qui
reçoit la récompense. Dans ce film, les deux frères effectuent le
fameux numéro clownesque du miroir brisé. (D’après B. Anthony et
A. Edmonds, op. cit., p. 79.) (d.v.)
12.10 – Too Many Marnas (Ib) – R  : Leo McCarey – I  : Martha Sleeper,
Noah Young, John Price, Olive Borden, Beth Darlington.
26.10 – Bungalow Boobs (Pavillon à louer) (1b) – R : Leo McCarey – I :
Beth Darlington, Leo Willis, Helen Gilmore.
Pas de copie connue.
9.11 – Accidental Accidents (Un curieux accident) (1b) – R  : Leo
McCarey – I : Ena Gregory, Martin Wolkfeil, Earl Mohan, Billy Engle,
Joe Forte, Joe Cobb, Jack Gavin.
Pas de copie connue.
23.11 – All Wet (Trempé jusqu’aux os) (1b) – R  : Leo McCarey – I  :
Martha Sleeper, William Gillespie, Martin Wolkfeil, Jack Gavin.
Sc.  : Ch., toujours homme du monde, aide un automobiliste enlisé
dans la boue en remorquant sa voiture avec une corde.
Malheureusement il s’enlise lui même et le quidam est trop pressé
pour l’aider. Il essaye de pousser sa voiture et tombe dans la boue.
Un livreur de pianos arrive à ébranler la voiture qui bascule dans
une fosse où elle est complètement immergée. Un garagiste survient :
il tente de tirer le véhicule, mais ne remonte que le train arrière. Ch.
plonge et effectue quelques réparations sous l’eau  : une main seule
émerge et fait signe qu’il lui faut tel ou tel outil. Finalement, nouvel
essai de repêchage, c’est le train arrière de la dépanneuse qui se
décroche. Ch. abandonne et part à pied.
Catalogues Film Office et Regent Films. (d.v.)
7.12 – The Poor Fish (1d) – R : Leo McCarey – I : Martin Wolkfeil.
Sc. : Ch. s’occupe du ménage pendant l’absence de sa femme. Mais il
est aux prises avec une belle-mère désagréable. Il rate le riz (qui sur
la cuisinière se multiplie comme les pains de l’Evangile...), laisse par
inadvertance le chat manger le canari, etc..
Catalogue Regent Films. (d.v.)
21.12 – The Royal Razz (1b) – R  : Leo McCarey – I  : Katherine Grant,
Martha Sleeper, Olive Borden, Robert Page, Jules Mendel.
Pas de copie connue.

1925

4.1 – The Rat’s Knuckles (Le piège à rats) (1b) – R  : Leo McCarey – I  :
Martha Sleeper, William Gillespie, Jack Gavin, Sammy Brooks, Iules
Mendel.
Sc. : Ch. (Jimmy Jumper) a inventé un piège à souris qui, il l’espère,
lui rapportera beaucoup d’argent. Une partie du film est consacrée
au rêve, qu’il fait avec M. Sleeper, de cette opulence à venir. Mais il
ne parvient pas à vendre son invention. Au moment de se jeter à
l’eau par désespoir, il est retenu dans son geste par un riche
banquier qui, passant par là, se propose de l’aider et lui demande de
lui exposer son invention. Mais quand le banquier apprend en quoi
l’invention consiste, il jette lui-même Ch. à l’eau, tellement il le
trouve ridicule ! (d.v.)
18.1 – Hello Baby (1d) – R  : Leo McCarey – I  : Katherine Grant, Al
Hallet, le bébé.
Sc.  : Ch. et K. Grant doivent s’occuper d’un bébé abandonné devant
leur porte. Contraint d’aller chercher un docteur en pleine nuit, Ch.
est arrêté par un policier car un phare de sa voiture ne marche pas ;
Ch. le secoue et c’est l’autre qui tombe en panne. L’opération se
répète à plusieurs reprises... Puis, pour s’orienter, il grimpe sur un
panneau pour lire  : PEINTURE FRAICHE. Les deux phares d’un véhicule
apparaissent et l’on pense que Ch. va être écrasé, lorsque ceux-ci se
séparent et évitent le héros  : ils appartiennent à deux motos.
L’incident se reproduit, mais cette fois, il s’agit d’une voiture et Ch.
est renversé...
Copie 8 millimètres. (d.v.)
1.2 – Fighting Fluid (1b) – R : Leo McCarey – I : Marie Mosquini, Pierre
Coudero, Ed Porter, Jules Mendel.
Sc.  : Ch., personnage modeste et timide, boit par erreur une lotion
détachante et devient un superman  ; il épousera la fille de son
patron.
Catalogue Regent Films. (d.v.)
15.2 – The Family Entrance (1b) – R : Leo McCarey – I : Katherine Grant,
Lassie Lou’Ahearn, Noa h Young, Jack Gavin, Ed Porter, Jerome La
Planche.
Catalogue Regent Films.
28.2 – Plain and Fancy Girls ou Plain and Fancy Pants (1d) – R  : Leo
McCarey – I : Martha Sleeper, Katherine Grant, Tiny Sandford.
Pas de copie connue.
14.3 – Should Husbands Be Watched  ? (1b) – R  : Leo McCarey – I  :
Katherine Grant, Olive Borden, Jack Gavin, Al Hallet, William Fowley.
Sc. : Ch. décide que sa femme (K. Grant) n’a pas besoin de travailler si
dur chez elle et prend une jeune domestique. Malheureusement, tous
deux sont si impressionnés par cette charmante jeune personne
qu’ils ne peuvent avaler le dîner qu’elle leur sert. La femme de Ch.
devient soupçonneuse à cause des attentions que l’employée de
maison a pour son mari. Ce dernier, en effet, surprend un voleur
chez lui, le soudoie pour qu’il se laisse rudoyer, et passe pour un
héros aux yeux de la jeune fille. K. Grant les suit tous deux et
manifeste quelque énervement quand elle voit la domestique passer
son bras autour du cou de son mari. Bien que flatté par son succès,
Ch. reste fidèle. Cependant, K. Grant les surprend dans un tête-à-tête
et rentre chez elle à pied en fulminant. Ch. la suit en voiture tout en
plaidant son innocence. Sa femme est prête à lui pardonner quand
un policier les arrête, prenant Ch. pour un importun. « Prouvez-moi
qu’il est votre mari », demande le policier. K. Grant envoie son poing
sur la figure de Ch. et le policier s’affirme satisfait !
Catalogue Cinema Eight.
15.3 – Hard Boiled (2b) – R : Leo McCarey – I : Katherine Grant, James
Finlayson, Noah Young, Florence Lee.
Premier 2b avec Ch. en vedette pour Hal Roach.
28.3 – Is Marriage the Bunk  ? (1b) – R  : Leo McCarey – I  : Katherine
Grant, Marie Mosquini, William Gillespie, George Rowe, Rolfe Sedan.
(d.v.)
12.4 – Bad Boy (Charley s’émancipe ou Julot la terreur) (2b) – R/Sc.  :
Leo McCarey -Sup.  : F. Richard Jones – I  : Martha Sleeper, Evelyn
Burns, Hadee Kirland, Noah Young, Olive Borden, Leo Willis.
Sc.  : Ch. joue un garçon gâté par sa mère  ; il va travailler à l’usine
sidérurgique de son père pour prouver sa valeur à la jeune femme
qu’il aime (M. Sleeper), mais le résultat est désastreux. Pour porter
une seule barre de fer, Ch. utilise une grue à vapeur tandis que les
autres ouvriers en portent une douzaine à la main. Une scène
particulièrement drôle voit la mère apportant à son fils une collation
à l’usine  : une énorme valise contenant nappe, fleurs, couverts,
serviette, etc. et un minuscule sandwich au cresson. Cela va de mal
en pis lorsque sa mère l’oblige à exécuter, habillé en nymphe des
bois avec du papier journal, la «  Danse du Printemps  » à sa garden
party. Il finit par se faire passer pour un caïd dans un bastringue et
fait avec sa fiancée un étonnant numéro de danse. Reconnu, il
déclenche une bagarre et, avec l’aide de son père qui arrive à point,
il met K.O. tous les mauvais garçons, gagnant ainsi l’estime de son
père et de sa fiancée.
Catalogue Kodascope. (d.v.)
26.4 – Big Red Riding Hood (Le grand chaperon rouge) (1b) – R  : Leo
McCarey – I  : Martha Sleeper, Helen Gilmore, Richard Daniels, Leo
Willis, Jack Ackroyd, Jack O’Brien, « Fighting Dick Gilbert ».
Sc. : Ch. doit traduire l’histoire du Petit Chaperon rouge ; il lit le livre
dans la rue et le laisse tomber dans une voiture. Le livre ne cesse de
lui échapper. Cependant, notre héros parviendra à continuer
imperturbablement sa lecture au mépris des dangers dont il restera
jusqu’au bout inconscient. Catalogue Regent Films. (d.v.)
10.5 – Looking for Sally (Pour le cœur de Sally) (2b) – R : Leo McCarey –
Sup. : F. Richard Jones – I : Catherine Grant, Noah Young, Leo Willis,
Bynunsky Hyman, John Prince, Rolfe Sedan, Jack Gavin, George
Rowe.
Sc. : Jimmy Jumper (Ch.) débarque d’un transatlantique, attendu par
sa fiancée qu’il n’a encore jamais vue. Ils se manquent, pour se
retrouver beaucoup plus tard après des péripéties dont on notera
surtout quelques scènes remarquables de flash-back où Ch. s’invente
un passé imaginaire d’alcoolique débauché et déclassé. Catalogues
Regent Films et Blackhawk. (d.v.)
7.6 – What Price Goofy ? (2b) – R/Sc. : Fred Guiol – I : Katherine Grant,
Lucien Littlefield, Marjorie White, Noah Young, Jane Sherman, le
chien Buddy, Fay Wray. Sc. : Ch. a fait un mariage heureux, mais est
obligé de dissimuler une inconnue un peu snob chez lui. Il rencontre
en particulier des problèmes lorsqu’ils veulent utiliser tous deux la
salle de bains : la dame entre d’un côté et met de l’ordre, lui entre de
l’autre et range à sa façon. Le chien de Ch. est aussi présent et cache
ses yeux derrière ses pattes lorsque la dame prend une douche et ne
trouve pas sa serviette. Ch. invite à sa table un voleur venu le
cambrioler et le présente comme un honorable professeur. Il
contraint enfin son domestique à monter au premier étage chaque
fois que l’inconnue fait du bruit pour faire croire que ce dernier en
est responsable...
Copie au musée d’Art moderne (New York).
5.7 – Isn’t Life Terrible ? (Quelle vie  ! ou Une traversée mouvementée
ou Un voyage en mer mouvementé) (2b) – R : Leo McCarey – Sup. : F.
Richard Jones – I : Oliver Hardy, Katherine Grant, Lon Poff, Fay Wray.
Sc. : Tout le monde n’est pas né sous une bonne étoile. C’est le cas de
Ch. qui subit une invasion de poules échappées de la maison voisine.
Le frère «  invalide  » (O. Hardy sans sa moustache) de sa femme (K.
Grant) vit avec eux et gâche la vie de Ch. À la suite d’une annonce
parue dans les journaux, Ch. va vendre des stylos. Il espère bien
gagner un concours qui permettra à celui qui aura vendu le plus de
stylos de faire une petite croisière en mer, destinée surtout à faire du
bien à son beau-frère qui a le cœur malade. Il vend un stylo à F.
Wray, qui reçoit une giclée d’encre. Cependant, après avoir vendu
10  000 stylos dont 12 seulement ont marché, il gagne le concours.
Après quelques quiproquos, leur fille oubliée sur le quai se trouve
du coup remplacée par une petite fille noire. Le mélancolique Mr
Jolly (L. Poff) répare une fuite dans leur cabine. Puis on apprend
qu’une torpille qui n’a pas explosé rôde dans les parages  : Ch. est
pétrifié par le moindre bruit : un ballon de baudruche qui éclate, un
sac en papier qui explose, une ampoule électrique qui se brise. Il
s’acharne à ouvrir un tiroir dans sa cabine et découvre un énorme
trou dans la carcasse du bateau. Lorsqu’ils abordent, on déclare la
quarantaine  ; Hardy refuse d’être vacciné, et Mr Jolly, armé d’un
pistolet, déclare  : «  Remington (Hardy) s’est cassé la jambe, il faut
l’abattre ! » Catalogue Kodascope.
2.8 – Innocent Husbands (Les joies du spiritisme ou Les maris
innocents) (2b) – R  : Leo McCarey – Sup.  : F. Richard Jones – I  :
Katherine Grant, Lucien Littlefield, Kay Deslys, Martha Sleeper, Jane
Sherman, James Finlayson, William Gillespie.
Sc.  : Ch., époux modèle, est cependant continuellement soupçonné
par sa femme. Un jour, désirant une certitude, elle décide d’avoir
recours un soir à un médium. Pendant l’absence de la femme de Ch.,
son voisin l’invite à une soirée et lui arrange un rendez-vous avec
une jeune fille, il doit descendre en bas de l’immeuble siffler trois
fois et la demoiselle lui lancera les clefs. Il suit les instructions et
reçoit une pluie de clefs sur la tête. Il finit par trouver la jeune
personne en question (K. Deslys) et, de retour à la soirée, essaye en
vain de se débarrasser d’elle. Elle le suit jusque dans son
appartement. Cependant, Mme Chase revient chez elle avec ses amies
et le médium. Ch. essaye de faire sortir la jeune fille en douce tandis
que le mage fait son numéro. Au cours de la séance de spiritisme,
celui-ci évoque les âmes des parents du ménage  ; celles-ci,
naturellement, affirment que Ch. est le meilleur des époux. Le spirite
évoquant les morts dans une chambre sombre nous vaut un beau
numéro de fantastique burlesque. Après une série de quiproquos,
tout est pardonné et les deux époux jurent de se faire désormais
confiance. Copie à la cinémathèque de Madrid (Espagne).
6.9 – No Father to Guide Him (2b) – R : Leo McCarey – Sup. : F. Richard
Jones – I  : Katherine Grant, Mickey Bennett, Josephine Crowell, Leo
Willis, Duke P. Kahanamuku, Fay Wray, Jack Gavin.
Sc.  : Ch. est séparé de sa femme et de son fils à cause d’une belle-
mère vindicative. (d.v.)
11.10 – The Caretaker’s Daughter (La fille de l’aubergiste) (2b) – R : Leo
McCarey – Sup.  : F. Richard Jones, I  : lames Finlayson, Katherine
Grant, William J. Kelly, Symona Boniface, George Siegmann, James
Parrott. Sc.  : Dans la pension où il vit, Ch. essaye de cacher G.
Siegmann, un gangster. Malheureusement, Ch. a, sans le savoir,
emmené la femme de Siegmann avec lui (S. Boniface) et de mauvais
garçons se mettent à le poursuivre. Celui-ci compte sur sa
ressemblance avec un autre pensionnaire (James Parrott, affublé de
moustaches tombantes et de tenues excentriques) pour s’en tirer : il
adopte sa tenue. La moitié des pensionnaires (y compris J. Finlayson)
prennent aussi la même tenue pour essayer d’échapper à ces mauvais
garçons.
Catalogue Kodascope. (d.v.)
15.11 – The Uneasy Three (Laquelle des trois ?) (2b) – R : Leo McCarey
– Sup. : F. Richard Jones – I : Katherine Grant, Bull Montana.
20.12 – His Wooden Wedding (Charley rate son mariage) (2b) – R  : Leo
McCarey – Sup.  : F. Richard Jones – I  : Katherine Grant, Gale Henry,
Fred De Silva, John Cossar.
Sc. : Riche playboy, Ch. se marie avec K. Grant un vendredi 13. Cela
porte malheur. Le témoin – c’est un amoureux déçu de K. Grant – lui
passe un message anonyme l’informant que sa fiancée n’est celle pas
qu’elle paraît être  : «  Attention, la fille que tu épouses a une jambe
de bois  !  » Par coïncidence, K. Grant boite un peu car elle s’est fait
une entorse. Ch., affolé, décide de rompre. Il part sur un bateau pour
oublier son chagrin. A bord, il comprend le complot et change de
direction pour retrouver sa bien-aimée qui, de son côté, est au
courant de la machination et suit le bateau avec le yacht de son père.
Elle arrive juste au moment où Ch. se jette pardessus bord et le sauve
des eaux. À la fin elle montre sa jambe bien en chair et en os au
témoin et au public et s’en sert pour botter les fesses du vilain.
Catalogues Regent Films, Blackhawk, Cinémathèque Pour Vous,
Kodascope. (d.v.)

1926

24.1 – Charley My Boy ou Charlie My Boy (2b) – R : Leo McCarey – Sup. :
F. Richard Jones – I  : Katherine Grant, Walter James, William
Coutwright, Fred A. Kesley, Sidney D’Albrook, Harry Bowen.
28.2 – Mama Behave (Un mari à double face) (2b) – R : Leo Mc Carey –
Sup.  : F. Richard Jones – I  : Mildred Harris, Vivien Oakland, Syd
Crossley.
Sc.  : Ch. incarne deux jumeaux. L’un est marié à M. Harris, laquelle
est prise soudain d’une passion pour le charleston et veut aller
danser chaque nuit. Son mari se prétend incapable de la satisfaire
sur ce point afin de pouvoir rester chez lui. Pour tester la fidélité de
sa femme, il achète un complet tape-à-l’œil, se fait passer pour son
frère jumeau Jim, un garçon peu recommandable. Il emmène son
épouse accompagnée de son amie (V. Oakland). Il fait la cour à sa
femme et repousse les avances de V. Oakland, mais ne réussit pas à
séduire sa femme et doit courir chez lui pour se glisser dans son lit
avant que sa voisine (V. Oakland) ne le viole pratiquement. À ce
moment arrive Jim, le frère : M. Harris le reçoit plutôt mal et invite
son amie pour un cocktail chez elle... Tout rentrera dans l’ordre.
4.4 – Dog Shy (Métier de chien ou Domestique d’occasion) (2b) – R  :
Leo McCarey – Sup.  : F. Richard Jones – I  : Stuart Holmes, Mildred
June, Josephine Crowell, William A. Orlamond, Fred A. Kelsey, Jerry
Mandy, le chien Buddy.
Sc. : Ch. est embauché comme maître d’hôtel chez sa bien aimée. On
lui demande de donner un bain au duc. Mais le duc est un brave
chien, et non le noble personnage en visite, que Ch. va traîner dans
la salle de bain...
Catalogue Regent Films. (d.v.)
9.5 – Mum’s the Word (Chassé Croisé) (2b) – R : Leo McCarey – Sup : F.
Richard (ones – I : Martha Sleeper, Anders Randolf, Virginia Pearson.
Sc. : Ch. est le fils d’une jolie femme (V. Pearson) et comme elle vient
de se remarier, elle n’a pas dit à son nouveau mari (A. Randolf)
qu’elle avait un enfant déjà grand  ! Elle fait passer Ch. pour son
maître d hôtel, situation très agréable pour notre héros car le mari
introduit à la maison une très jolie femme de chambre (M. Sleeper).
Tout se complique lorsque Ch. surestime ses capacités de maître
d’hôtel et que son beau-père le surprend sortant furtivement de la
chambre de sa mère tard dans la nuit. Il le soupçonne d’avoir une
liaison avec Virginia. Finalement la vérité éclate et la femme de
chambre se révèle être la fille de A. Randolf  ! Dans ce film, Ch.
invente une variation du classique gag du miroir brisé : le beau-père
devant un store pense que sa silhouette est la sienne, alors que c’est
celle de Ch. Catalogue Vauxhall. (d.v.)
13.6 – Long Fliv the King (Vive le roi) (2b) – R : Leo McCarey – Sup. : F.
Richard Jones – I  : Max Davidson, Martha Sleeper, Fred Malatesta,
Oliver Hardy.
Sc.  : Ch., condamné à mort, attend son destin dans sa cellule. La
reine du pays (un état imaginaire d’Europe centrale vers 1926) doit,
pour certaines raisons, se marier  : elle épouse le condamné,
persuadée qu’elle sera débarrassée de lui le lendemain, et
l’abandonne à son sort. Coup de théâtre  : on le déclare innocent  ; il
se rend à la cour, suscite des jalousies politiques et finalement quitte
le pays en emmenant la reine. Hardy joue le rôle d’un gros officier à
moustache.
Catalogues Blackhawk et Kodascope. (d.v.)
4.7 – Thundering Fleas (Un mariage mouvementé) [série Our Gang] (2b)
– R  : Robert Me Gowan – I  : Oliver Hardy, lames Finlayson, Jerry
Mandy.
Sc. : Une bande de gamins décide de débarrasser de leurs puces tous
les chiens du quartier. Leur collecte est fructueuse. Devant assister
au mariage de leur grande sœur, les enfants ne veulent pas renoncer
à leur butin, mais une boîte s’ouvre pendant la cérémonie... Petit rôle
pour Ch. qui est un des invités du mariage  : il porte un lorgnon et
des moustaches à la gauloise.
Catalogues Cinémathèque Pour Vous et Blackhawk. (d.v.)
8.7 – Mighty Life a Moose (À visage découvert ou Le faux râtelier) (2b) –
R : Leo McCarey – Sup. : F. Richard Jones – I : Vivien Oakland, Anne
Howe, Charles Clary, Gale Henry, Malcolm Denny, Rolfe Sedan,
Charlie Hall, le chien Buddy.
Sc.  : Ch. et V. Oakland forment un couple plutôt moche  : il a des
dents de lapin et elle a le nez trop long. Grâce à la chirurgie
esthétique, ils deviennent beaux  ! Mais chacun ignore l’opération
qu’a subie l’autre. Ils se rencontrent, flirtent et chacun pense
tromper son ou sa partenaire légitime, car ils ne se reconnaissent
pas. Ch. emmène V. Oakland dans une boîte où il est harcelé par G.
Henry qui ne cesse de vouloir danser avec lui, tandis que V. Oakland
lui échappe. À la suite d’une descente de police, on les prend tous
deux sur la même photo. Ils rentrent chez eux séparément, craignant
que leur mariage soit en péril. Ch. découvre la vérité le premier : il
se déguise et prend son aspect d’autrefois (le docteur lui a fait faire
des fausses dents  !). Puis il jaillit dans la chambre pour donner une
leçon à sa femme, jouant alternativement le rôle du mari et celui du
séducteur. Finalement V. Oakland finit par découvrir la vérité grâce
à la photo dans le journal.
Catalogues Kodascope et Blackhawk. (d.v.)
1.8 – The Merry Widower (2b) – R : Stan Laurel et Richard Wallace – I :
lames Finlayson, Ethel Clayton, Tyler Brooke.
Sc.  : E. Clayton attend son mari (J. Finlayson), parti à la chasse. T.
Brooke en profite pour flirter avec elle. Le mari débarque et poursuit
le séducteur dans tout l’immeuble, provoquant un rassemblement de
population. Les locataires prennent tous le parti de T. Brooke et
conseillent à Finlayson de se jeter à l’eau. Ce dernier simule un
suicide et devient chauffeur de taxi. Ethel et son amoureux veulent
toucher la prime d’assurance-vie : pour cela il faut retrouver le corps
de Fin’et ils engagent un spirite. Ce dernier trouve Finlayson dans
son taxi et les deux hommes échangent leurs rôles. Tout se termine
par une poursuite sauvage dans un cimetière.
Apparition (non créditée) de Ch. en clochard sur les quais. J.
Finlayson, époux malheureux, est évanoui dans un bar, sur le dos, et
ronfle lourdement. Ch. lui colle une huître crue dans la bouche et le
réveille en lui tapant sur la poitrine et en criant  : «  Quelqu’un a
attrapé la souris ! » J. Finlayson se redresse en pensant qu’il a avalé
une souris et sort en courant.
22.8 – Crazy Life a Fox (2b) – R : Leo McCarey – I : Oliver Hardy, Martha
Sleeper, Bill Blaisdell, William W. Mong, Max Asher, Milla
Davenport, Al Hallett.
Sc. : Deux millionnaires veulent marier leur fille (M. Sleeper) et leur
fils (Ch.) respectifs qui ne se sont jamais rencontrés. Ch. simule la
folie pour éviter ce mariage arrangé. Mais ils finissent par se
rencontrer et tombent amoureux l’un de l’autre.
Catalogues Blackhawk et Regent Films. (d.v.)
19.9 – Bromo and Juliet (L’ivresse des planches) (2b) – R : Leo McCarey
– Sup.  : F. Richard Jones – I  : Corliss Palmer, William A. Orlamond,
Oliver Hardy, L.J. Connor, Fred A. Kelsey, Rolfe Sedan.
Sc.  : Ch. se voit obligé de jouer Roméo dans une soirée de
bienfaisance pour faire plaisir à sa fiancée (C. Palmer). Après s’être
mis en collants, il trouve ses jambes trop maigres et renforce ses
cuisses et ses mollets avec des éponges. Son futur beau-père (W.
Orlamond), amateur de whisky, doit 40 dollars à un chauffeur de taxi
irascible (O. Hardy). Pour le payer, Ch. essaye de vendre une caisse
de whisky qui appartient à Orlamond, mais un client vertueux
l’oblige à boire sa cargaison. Complètement ivre, il passe sous des
jets d’arrosage et imbibe ses éponges. Lorsqu’il s’assoit au premier
étage d’un autobus, il inonde le passager du dessous. Au théâtre,
poursuivi par un policier et le chauffeur de taxi, il sabote la scène du
balcon, puis un numéro de magie, la scène du spectre d’Hamlet, etc.
et met toute la salle en joie.
Catalogues Glenn Photo Supply et Regent Films. (d.v.)
17.10 – Tell’Em Nothing (N’en dites rien ou Enfin tranquille) (2b) – R :
Leo McCarey -Sup.  : F. Richard Jones – I  : Vivien Oakland, Gertrude
Astor, Harvey Clark, Albert Ricardi.
Sc. : Ch., avocat de talent, fait divorcer tous ses clients à une vitesse
impressionnante. Il donne d’excellents conseils à ses clients et
clientes... Si bons que sa femme, le voyant conseiller une dame, se
croit trompée. Il s’ensuit toute une suite de tribulations dont le
pauvre Ch. se tire non sans égratignures.
Catalogue Kodascope. (d.v.)
14.11 – Be Your Age (Mme Millionnaire cherche un mari) (2b) – R : Leo
McCarey – Sup. : F. Richard Jones – I : Oliver Hardy, Gladys Hulette,
Lillian Leighton, Frank Brownlee.
Sc.  : Le patron de Ch., M. Blaylock (F. Brownlee), apprend que la
riche veuve Mme Swartzkopple (L. Leighton) veut se remarier.
Simultanément, Ch. découvre qu’il a absolument besoin de 10  000
dollars. Blaylock lui suggère de faire la cour à la veuve pour qu’elle
lui confie ses finances à gérer. Après avoir emprunté les 10  000
dollars à son patron, Ch. se trouve contraint de suivre ses conseils :
au cours d’une soirée, il fait de son mieux pour séduire la veuve sous
l’œil inquisiteur de son fils (O. Hardy), mais le cœur n’y est pas... et
il tombe amoureux de la jeune et jolie secrétaire. La veuve annonce
en grande pompe son mariage avec Blaylock et Ch. peut épouser la
secrétaire. (d.v.)
12.12 – There Ain’t No Santa Claus (2b) – R  : lames Parrott – Sup.  : F.
Richard Jones – I : Eugenia Gilbert, Noah Young, Kay Deslys, Mickey
Bennett, Fred A. Kesley.
Sc. : C’est Noël, Ch. veut faire un cadeau à sa femme (E. Gilbert) et à
sa fille, mais il doit aussi payer son loyer à son propriétaire, le
menaçant N. Young... Le jour de Noël, Ch. et N. Young veulent tous
deux se déguiser en Santa Claus, mais ils n’ont qu’une seule fausse
barbe. Elle sera l’objet d’une lutte sans merci.

1927

9.1 – Many Scrappy Returns (2b) – R : lames Parrott – Sup. : F. Richard
Jones – I  : Eugenia Gilbert, Eugene Pallette, Anita Garvin, Bull
Montana, Amber Norman, Valentina Zimina.
6.2 – Are Brunettes Safe  ? (2b) – R  : James Parrott – Sup.  : F. Richard
Jones – I  : Lorraine Eason, Will R. Walling, Kate Bruce, Buddy Post,
Polly Moran.
Pas de copie connue.
6.3 – A One Marna Man ou Watch It (Le vrai faux comte ou Son comte
est bon) (2b) – R : James Parrott – Sup. : F. Richard Jones – I : Eugenia
Gilbert, Gale Henry, Vernon Dent, Burr McIntosh, Charlie Hall.
Sc. : Ch. est un noble étranger en visite aux États-Unis. Il est reçu par
une famille aisée ; la mère s’avère très impressionnée par son titre de
comte Trosky, mais le père conçoit peu d’estime pour la noblesse. À
peine débarqué, Ch. repousse trois formidables gaillards chargés de
l’assommer par le mari de son hôtesse qui déteste les « fils à papa ».
Après quoi, le mari loue un autre homme pour tenir le rôle du comte
et saboter la réception. Après une série de quiproquos, il loue Ch.
pour tenir son propre rôle. Très sympathique, il conquiert tout le
monde, la fille, la mère, et enfin le père, à qui est révélée sa véritable
identité. Un gag particulièrement drôle  : G. Henry a pris une photo
de Ch. sur le bateau et le reconnaît au cours de la réception. Pour
qu’elle ne le trahisse pas, Ch. se souvient que la jeune fille est affigée
d’une infirmité  : chaque fois qu’elle entend une sonnette elle entre
en transe ; notre héros trouve donc des moyens très originaux pour
déclencher des sonneries chaque fois qu’elle va parler. Son
expression lorsqu’elle tombe en transe est très réjouissante.
Catalogue Kodascope.
10.4 – Forgotten Sweeties (2b) – R  : lames Parrott – Sup.  : F. Richard
Jones – I : Mitchell Lewis, Anita Garvin, Shirley Palmer, Jerry Mandy,
Charlie Hall.
Sc. : Ch. et son épouse habitent, sans le savoir, dans un appartement
situé en face de celui où vit, avec son mari, un ancien flirt de Ch.
Quand les deux amis se retrouvent un beau jour en se croisant, ils
sont surpris dans leurs effusions par leurs conjoints respectifs. Les
deux couples décident de déménager pour ne plus habiter l’un en
face de l’autre, mais chacun des deux ignore la décision de l’autre.
C’est alors un compliqué chassé-croisé à quatre, chacun des quatre
se retrouvant sans l’avoir voulu dans une situation difficile, c’est-à-
dire dans l’appartement où il ne devrait pas se trouver. À signaler un
excellent numéro de Ch., qui, avec ses pieds, improvise un guignol
au-dessus d’un paravent (à rapprocher d’une scène de Mighty Like a
Mowse).
Catalogue Regent Films. (d.v.)
15.5 – Bigger and Better Blondes (2b) – R  : lames Parrott – I  : Jean
Arthur, Mario Carillo, Gale Henry, Frank Brownlee, May Wallace,
Arthur Millett, George K. French, Ruth Cherrington.
Pas de copie connue.
19.6 – Fluttering Hearts (Le Café Joe) (2b) – R : lames Parrott – I : Oliver
Hardy, Martha Sleeper, Eugene Pallette, William Burress, Kay Deslys,
May Wallace.
Sc.  : Ch., millionnaire, est attiré par M. Sleeper qui est amoureuse
d’un policier. Ch. demande à sa fiancée de l’aider à acheter des draps
en solde à une vente. On assiste à une mêlée sauvage où les dames se
battent comme des chiffonniers autour des soldes tandis que Ch.
essaye d’avoir ces fameux draps ; une des méthodes qu’il a adoptées
consiste à chatouiller les dames. Quand une dame riposte, Ch. est
submergé par le fou rire. Un policier (E. Palette) l’aide amicalement.
À la fin, Ch., sa fiancée et E. Palette parviennent à s’en aller avec
quelques draps, mais leurs vêtements sont en lambeaux. Puis Ch.
apprend que le père de Martha veut la marier à un self-made-man.
Du coup, il feint d’être sans-le-sou et se fait engager comme
chauffeur du père de sa fiancée. O. Hardy, dangereux bandit, menace
de publier une lettre compromettante pour ce malheureux père si on
ne lui donne pas une somme de 10  000 dollars. Ch. se lance à la
recherche de cette lettre au Café Joe. Ch. exploite les faiblesses de
Hardy en se déguisant en taxi-girl et joue une irrésistible scène de
séduction pour récupérer la missive. Le film se termine par une
mêlée générale, Ch. renvoyant divers projectiles à leurs expéditeurs
à l’aide d’un banjo et d’un tambour. Ch. réussit, bien entendu, à
récupérer la lettre compromettante.
Catalogue Kodascope.
26.6 – The Glorious Fourth (2b) – R : Robert McGowan – I : l’équipe de
Our Gang. Ch. apparaît comme « guest star ».
14.8 – What Women Did for Me (J’ai peur des femmes) (2b) – R : lames
Parrott – I  : Lupe Velez, Eric Mayne, Crayl Lincoln, May Wallace,
Viola Richard, Broderick O’Farrell, Gale Henry, Al Hallet, Frank
Whiteen, Bob Gray.
Sc. : Ch. est professeur de botanique dans un collège de jeunes filles
(la Montclair School). Toutes ces demoiselles sont effrontées et
ravissantes. Ch. pense défaillir à chaque coup d’œil. Son directeur
l’envoie pour le guérir dans un chalet isolé de montagne. Pour
comble de malheur, une troupe de jeunes filles se trouve en difficulté
près de là et pénètre dans le chalet pour y passer la nuit. Ch., cerné
de toute part, s’enfuit presque nu dans la neige. Il est rattrapé et
ramené de force par toute la joyeuse bande. Transformé, embelli, il se
venge d’elles en épousant la fille du directeur.
Catalogue Ensign.
32 Hal Roach-MGM :
3.9 – The Sting of Stings ou A Treat for the Boys (2b) – R : lames Parrott –
Sc.  : H.M. Walker – I  : Edna Marion, Bull Montana, Mickey Bennett,
Tiny Sandford, Louise Carver, Billy Lord, Budd Fine, Al Hallet.
Connu aussi sous le titre Something for the Boys.
1.10 — The Lighter That Failed (2b) – R  : James Parrott – I  : Edna
Marion, May Wallace, William A. Orlamond, Eugene Pallette, Anita
Garvin, Kay Deslys, Noah Young, Will R. Stanton, Al Hallet, Charles
Meakin, Bobby Hutchins, Clara Guiol, Dorothy Shirley, Carter de
Haven Jr., le chien Buddy.
33 Hal Roach-Pathé :
9.10 – Now, I’ll Tell One (2b) – R  : James Parrott – I  : Edna Marion,
Lincoln Plumer, May Wallace, Will R. Walling, Stan Laurel, Oliver
Hardy.
Seule la deuxième bobine semble avoir survécu.
34 Hal Roach-MGM :
15.10 – Call of the Cuckoos (2b) – R  : Clyde Bruckman – Sup.  : Leo
McCarey – I  : Max Davidson, Spec O’Donnell, Lillian Elliott, lames
Finlayson, Stan Laurel et Oliver Hardy, Fay Holderness, Edgar
Dearing, Leo Willis, Lyle Tayo, Charles Meakin, Otto H. Fries, Frank
Brownlee.
Sc.  : M. Davidson emménage dans une maison toute neuve, mais
connaît de sérieux ennuis avec la plomberie. A côté se trouve un
asile d’aliénés et ses pensionnaires (Laurel et Hardy, Ch. Chase, J.
Finlayson) envahissent sa pelouse. Le plancher de la maison n’est pas
horizontal et le piano glisse dans la rue, entraînant avec lui le
mobilier et les vêtements du propriétaire. (d.v.)
29.10 – The Way of All Pants ou The Way of AM Dress (2b) – R  : James
Parrott – Sup. : Leo McCarey – I : Edna Marion, Hazel Howell, Frank
Leigh, Tom Dugan, Al Hallet, Elmo Billings, Leon Rey.
Pas de copie connue.
26.11 – Us ou The Bird Man (2b) – R  : James Parrott – Sup.  : Leo
McCarey – I : Margaret Quimby, James Mason, William A. Orlamond,
May Wallace, Emma Tansey, Jackie Combs, Dorothy Coburn.
Sc.  : Ch., jeune homme timoré, essaye de trouver le courage de
monter dans un avion dans un parc d’attraction. En particulier, il
tâte les ailes, inspecte et tripote un des appareils qui tombe en
pièces... Il s’enhardit à faire un tour en avion ; le pilote est une jeune
femme. L’avion a un accident et le parachute de Ch. ne s’ouvre pas. Il
sera sauvé par la jeune fille et tous deux se retrouvent enfin dans une
profonde mare.
Copie à la bibliothèque du Congrès, Washington.
35 Hal Roach-Pathé :
4.12 – Assistant Wives (2b) – R : James Parrott – I : Oliver Hardy, Edna
Marian, Anita Garvin, Eugene Pallette, Noah Young, Kay Deslys, Will
R. Stanton, Al Hallet, Charles Meakin, Bobby Hutchins, Harry Arras,
le chien Buddy.
36 Hal Roach-MGM :
24.12 – Never the Dames Shall Meet (2b) – R : James Parrott – Sup. : Leo
McCarey – I  : Edna Marion, Viola Richard, Anita Garvin, Eugene
Pallette, Kay Deslys, May Wallace. Sc.  : Ch., sur les quais, essaye de
draguer la jolie A. Garvin au détestable caractère. Ch. heurte
malencontreusement Anita et sa valise bourrée de vêtements et la
jeune personne réagit avec énergie et dignité. Ne voulant pas
abandonner une dame en détresse, Ch. emmène V. Richard chez lui
pour lui permettre de se changer après un accident. Pendant qu’elle
est sous la douche, sa femme et sa belle-sœur arrivent...

1928

21.1 – All for Nothing (2b) – R : James Parrott – Sup. : Leo McCarey – I :
Priscilla Dean, Edna Marion, Wade Boteler.
18.2 – The Family Group (2b) – R : Fred Guiol – Sup. : Leo McCarey – I :
Edna Marion, Edgar Kennedy, Gertrude Astor, Tiny Sandford, Jackie
Combs, Douglas Haig ;
Sc. : Le rejeton de Ch. paraît bien pénible, surtout lorsqu’il est armé
d’une sarbacane.
Ch. emmène toute la famille se faire photographier, mais l’artiste (E.
Kennedy) juge que le gamin doit absolument tenir un ballon rouge
pour que la photo soit réussie. Ch. part donc à la recherche de
ballons, pour la plupart aussitôt crevés par la sarbacane du fils. Il
finit par acheter un bouquet de ballons rouges gonflés à l’hélium,
s’envole avec eux, descend dans les rues de Los Angeles, saute par-
dessus les voitures jusqu’à ce qu’un policier tire sur les ballons, le
faisant ainsi redescendre, et il atterrit enfin dans une mare boueuse.
17.3 – Aching Youths (Gâteur de ménages [  ?]) (2b) – R  : Fred Guiol –
Sc./Sup. : Leo McCarey – I : Edna Marion, Eugene Pallette, William A.
Orlamond.
14.4 – Limousine Love (2b) – R  : Fred Guiol -Sup.  : Leo McCarey – I  :
Edna Marion, Viola Richard, Edgar Kennedy, Bull Montana.
Sc.  : Ch. conduit sa voiture pour aller se marier. Tombé en panne
sèche, il abandonne son véhicule sur une route déserte pour aller
jusqu’à une station-service. Derrière lui, V. Richard a un accident de
voiture et s’affale dans la boue. Cherchant un endroit pour se cacher
en attendant que ses vêtements sèchent, elle se réfugie à l’arrière de
la voiture de Ch. pendant que ce dernier est parti chercher de
l’essence. Ch. revient et démarre, sans savoir qu’il transporte une
jeune fille déshabillée sur le siège arrière. Peu de temps après, il se
rend compte de la situation, mais les habits de V. Richard ont
disparu dans un égout  ! Ch. parvient à sauver seulement une
jarretière. Un auto-stoppeur (E. Kennedy) – c’est le mari de Viola ! –
lui suggère de conduire la passagère à son hôtel où il lui donnera des
vêtements. C’est évidemment l’hôtel où Ch. doit se marier. Les
invités ne comprennent pas pourquoi la voiture tourne autour de
l’hôtel sans s’arrêter. L’un d’eux saute sur le marche-pied et voit la
situation... Un autre l’imite, puis un autre... À la fin tous les invités
mâles sont sur la voiture de Ch. Ils essayent de faire habiller V.
Richard et de la faire sortir de la voiture sans être vue... Viola finit
par sortir enveloppée dans un drap et entourée d’une grappe
humaine, tandis que E. Marion (la jeune fiancée) s’énerve. «  Ordre
des plumes de cheval, c’est notre loge », explique Ch. Les essais pour
cacher Viola dans une épicerie, puis dans une bouche d’égout,
restent infructueux. Une bouche d’aération emporte le drap, forçant
Ch. à des acrobaties pour le rattraper. E. Kennedy parvient enfin à
récupérer sa femme et à sauver le mariage de Ch. Peut-être le chef-
d’œuvre de Ch. Chase.
Catalogue Blackhawk.
12.5 – The Fight Pest (2b) – R  : Fred Guiol -Sup.  : Leo McCarey – I  :
Edna Marion, Edgar Kennedy, Frank S. Hagney, Bull Montana. Pas de
copie connue.
1.9 – Imagine My Embarassement (2b) R : Hal Yates, Sup. : Leo McCarey,
I : Vivien Oakland, Edgar Kennedy, Anita Garvin, Gene Morgan, Jules
La Verne.
Film avec effets sonores. Pas de copie connue.
29.9 – Is Everybody Happy  ? (2b) – R  : Hal Yates – Sc./Sup.  : Leo
McCarey – I  : Edgar Kennedy, Del Henderson, Ruby Blaine. Pas de
copie connue.
27.10 – All Parts (2b) – R : Hal Yates – Sup. : Leo McCarey – I : Edgar
Kennedy, Nena Quartaro, Gale Henry, Max Davidson
24.11 – The Booster (2b) – R  : Hal Yates -Sc./Sup.  : Leo McCarey – I  :
Edgar Kennedy, Ruby Blaine, Robert Emmet O’Connor. Pas de copie
connue.
22.12 – Chasing Husbands (La chasse aux maris) (2b) – R : James Parrott
– Sc./Sup. : Leo McCarey – I : Edgar Kennedy, Kalla Pasha, Gertrude
Astor.
Sc.  : G. Astor, épouse jalouse, charge un détective (E. Kennedy) de
prendre une photo compromettante de son mari (K. Pasha) pour
pouvoir divorcer. Kennedy habille son timide assistant (Ch. Chase)
avec un maillot de bain de femme, ajoutant des éponges aux bons
endroits pour créer les rondeurs nécessaires. Ch., ainsi affublé,
parvient à séduire K. Pasha jusqu’au moment où notre héros tombe
dans l’océan : les éponges se mettent alors à gonfler... Ch. se trouve
ensuite engagé dans un concours de beauté  : il s’évanouit et est
emporté dans la cabine de bain des dames. Paniqué, il s’enfuit chez
les hommes, puis court chez son patron qui a réussi à avoir sa photo.
Pasha touche ses 500 dollars et Ch., un dollar seulement... Ce
dernier, furieux, arrache l’argent à son patron, le disperse dans les
airs et, tandis que les gens se disputent les billets, s’en va satisfait.

1929

19.1 – Ruby Love ou Ruby Lips (2b) – R  : lames Parrott – Sc.  : Leo
McCarey – I : Edgar Kennedy, Nena Quartaro, Richard Tucker, Frank
Austin.
Pas de copie connue.
16.2 – Off to Buffalo (2b) – R : James W. Home – Sc. : Leo McCarey – I :
Vivien Oakland, Anita Garvin, Edgar Kennedy, Del Henderson.
Pas de copie connue.
16.3 – Loud Soup (2b) – R : Lewis Foster – Sc. : Leo McCarey – I : Vivien
Oakland, Nena Quartaro, Bull Mon tana, Syd Crossley.
Pas de copie connue.
13.4 – Thin Twins (2b) – R : lames W. Horne ou Lewis Foster – Sc. : Leo
Mc Carey – I : Betty Francisco, Michael Mark, Leo White. Pas de copie
connue.
11.5 – Movie Night (2b) – R  : Lewis Foster – Sc.  : Leo McCarey – I  :
Edith Fellows, Tiny Sandford, Spec O’Donnell, Charlie Hall.
Sc.  : Ch. et sa femme sont de fidèles habitués du cinéma du lundi
soir... Leur petite fille attrape le hoquet et Ch. essaye tous les moyens
pour parvenir à la guérir. Son beau-frère a enfilé des culottes courtes
pour obtenir le tarif réduit, mais sans succès. Pour trouver des
places dans le noir, Ch. et sa famille éprouvent quelques difficultés.
À peine installée, la petite fille veut aller aux toilettes, puis c’est Ch.
qui, à son tour, a le hoquet. Toute la salle participe à ses efforts pour
s’en débarrasser. Le patron du cinéma (T. Sandford) fait passer
plusieurs verres d’eau dans les rangs... Ils n’arrivent pas tous à bon
port ; enfin, le patron verse toute la carafe au fond de la gorge de Ch.,
avec succès. En fin de séance, on tire au sort des billets pour une
tombola. Ch. gagne un canard vivant qui s’envole et sème le
désordre. T. Sanford finit par éjecter toute la famille Chase. Remake
de Family Entrance (1925). Dernier film muet de Ch.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

FILMS PARLANTS :
25.5 – The Big Squawk (2b) – R : Warren H. Doane – Sc. : Leo Mc Carey –
I : Nena Quartano, Gale Henry, Edgar Kennedy.
Sc.  : Ch. joue un jeune homme timide, saxophoniste dans un night-
club, qui veut séduire sa petite amie (N. Quataro). Celle-ci flirte avec
d’autres garçons. Un ami de Ch. essaye de l’aider : il envoie Ch. dans
un chalet désert et dit à N. Quataro que Ch. a une relation torride
avec une fille. La demoiselle se rend dans le chalet pour se rendre
compte par elle-même. Malheureusement, plusieurs jolies filles
débarquent en même temps pour passer la nuit dans le chalet.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington)
22.6 – Leaping Love (2b) R  : Warren Doane – Sc.  : Leo McCarey, I  :
Isabeth Keith, Dixie Gay, Barbara Leonard, Maurice Black.
Sc.  : Ch. tombe amoureux simultanément d’une jeune fille et de sa
mère.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington)
37 Jewel Universal :
21.7 – Modern Love (6b) – R  : Arch Heath -Sc.  : Beatrice Van – I  :
Kathryn Crawford, Anita Garvin, Edward Martindel, Jean Hersholt,
Betty Montgomery, Dorothy Coburn.
Sc.  : Patricia Brown (K. Crawford) travaille dans la haute couture et
veut épouser John Jones (Ch.) tout en conservant son métier qui lui
rapporte beaucoup d’argent. Bien que Ch. soit un partisan de la
femme au foyer, il accepte de se marier, chacun conservant son
propre logement. Tout va bien jusqu’à ce que Patricia rencontre
Renault (J. Hersholt), propriétaire de la maison de haute couture, qui
lui offre un voyage en Europe pour se perfectionner. Ch. se conduit
très mal à un dîner offert par Renault et Patricia renonce à son
voyage, mais lorsque son employeur connaît des difficultés, elle
change d’avis au grand désespoir du héros. Tout finit par s’arranger
car Patricia a décidé de revenir avec son amoureux.
Catalogue Kodascope.
38 Hal-Roach MGM :
29.7 Snappy Sneezer ou Hay Fever (2b) – R  : Warren Doane – Sc.  : Leo
McCarey – I  : Thelma Todd, Anders Randolf, Sammy Brooks, Charlie
Hall, Eddie Dunn.
Sc.  : Ch. a le rhume des foins et cela fait de lui un danger public. Il
débarque du train accompagné de T. Todd dont il vient de faire la
connaissance. Ils se fixent un rendez-vous tandis qu’une chèvre
broute le pantalon de Ch. Surpris par une crise d’éternuements dans
un tramway, il arrose chaque fois le féroce A. Randolf. Ce dernier se
venge sur le canotier de Ch. qui sauve la vie de Randolf en le
poussant hors de la trajectoire d’un lourd coffre-fort qui allait lui
tomber dessus. Mais Randolf atterrit dans une cuve remplie de lait
de chaux  ! A. Randolf, qui est le père de T. Todd, a acheté une
voiture. Ch. a mis un élastique sur son nez pour retenir ses
éternuements, et essaye de lui apprendre à conduire. Puis c’est T.
Todd, totalement incompétente, qui prend le volant, laissant Ch.
derrière. Aidé par un motard, Ch. parvient à sauver la situation et
peut enfin ôter son élastique. Copie à la bibliothèque du Congrès
(Washington).
7.9 – Crazy Feet (2b) – R  : Warren Doane – Sc.  : Leo Mc Carey – I  :
Thelma Todd, Anita Garvin.
Ch. joue le rôle d’un danseur.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
2.11 – Stepping Out (2b) – R : Warren Doane – Sc. : Leo Mc Carey – I :
Thelma Todd, Anita Garvin.
Sc. : Ch. sort un soir sans sa femme...
28.12 – Great Gobs ! (2b) – R : Warren Doane – I : Edgar Kennedy, Linda
Lorredo, Mildred Costello, William Grula.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).

1930

1.2 – The Real McCoy (2b) – R : Warren Doane – Sc. : Leo McCarey – I :
Thelma Todd, Edgar Kennedy, Charlie Hall, Nelson McDowell.
Sc.  : Ch. joue au paysan pour séduire Th. Todd qui habite la
campagne. Un policier (E. Kennedy) poursuit Ch. puis l’aide à
conquérir Thelma. Ch. chante une chanson folk sur une fille qui se
noie.
8.3 – Whispering Whoopee (2b) – R : James W. Horne – I : Anita Garvin,
Thelma Todd, Del Henderson, Carl Stockdale, Dolores Brinkman, Kay
Deslys, Eddie Dunn, Tenen Holtz.
Sc.  : Ch. cherche à vendre une propriété qu’il possède. Pour des
clients potentiels il recrute trois jeunes personnes (A. Garvin, D.
Brinkman et T. Todd) qui sont chargées de mettre une ambiance gaie.
Mais, à la place des acheteurs prévus, arrivent trois austères
personnages (D. Henderson, C. Stockdale et T. Holtz). Après quelques
cocktails, les gentlemen commencent à s’échauffer. Ch. rompt la
glace par des jeux divers, aidé par les garçons qui servent de l’alcool
à la place des jus de fruit. Le film se termine par une bataille
wagnériennne au siphon, tout le monde étant complètement ivre.
Catalogue Blackhawk.
19.4 – All Teed Up (Le joueur de golf) (2b) – R : Edgar Kennedy – Sc. :
Leo McCarey – I  : Del Henderson, Thelma Todd, Edgar Kennedy,
Tenen Holtz, Carl Stockdale, Nelson McDowell.
Sc.  : Ch. rencontre T. Todd au comptoir d’un bar. Il se fait passer
pour un champion de golf alors qu’il n’a jamais tenu un club de sa
vie et Thelma l’invite au club de son père. Il se rend tout de même au
rendez-vous pour les beaux yeux de Thelma. Là, il se trouve aux
prises avec D. Henderson, T. Holtz et C. Stockdale, trois vieux
râleurs. Il contrarie les joueurs en faisant du bruit pendant qu’ils
jouent, puis joue les malins en réussissant sans effort des coups
invraisemblables. À la fin des 18 trous, tous les membres du club
sont prêts à le lyncher quand il s’aperçoit qu’il s’est trompé de club.
Un des meilleurs gags : Ch. brise sur ses genoux une série de clubs de
grande valeur. A signaler une adroite utilisation du son non
synchrone.
Catalogue Blackhawk.
Version espagnole : El jugador de golf (4b) – R : Edgar Kennedy – I : Ch.
Ch., Linda Loredo, Enrique Acosta, Juan Ortiz.
Pas de copie connue.
Version française : Le Joueur de golf (4b) – R : Edgar Kennedy – I : Ch.
Ch.
Pas de copie connue.
24.5 – Fifty Millions Husbands (2b) – R  : Edgar Kennedy et James W.
Home – Sc.  : Robert Mc Gowan – I  : Ruth Hiatt, Charlie Hall, Edgar
Kennedy, Tiny Sandford, Christine Maple.
28.6 – Fast Work ou The Fast Worker (2b) – R  : James W. Horne – Sc.  :
Leo McCarey – I  : June Marlowe, Del Henderson, Charles K. French,
Broderick O’Farrell, Pat Harmon, Gus Kerner, William Gillespie, Bill
Elliot. Sc.  : Ch. prend un fou échappé d’un asile pour le père de la
jeune fille dont il est amoureux. Remake de Many Sappy Returns
(1926).
Version espagnole  : Locuras de amor (5b) – R  : James Horne – I  : Ch.
Ch., Carmen Guerrero, Enrique Acosta, Alfonso Pedrosa.
Pas de copie connue.
23.8 – Girl Shock (Timide malgré lui) (2b) – R  : James W. Horne – I  :
Carmen Guerrero, Edgar Kennedy, Jerry Mandy, Ellinor Vanderveer,
Caesar Varoni, Catherine Courtney.
Sc.  : Ch., très timide avec les femmes, devient hystérique si l’une
d’entre elles, même sa fiancée, le touche.
Version espagnole : i Huye, faldas ! (2b) – R :
James Horne – I : Ch. Ch., Carmen Guerrero, Enrique Acosta, Alfonso
Pedrosa.
Version française : Timide malgré lui (2b ?) – R : lames Horne – I : Ch.
Ch., Raoul Paoli, Jean Perry, Lilian Savin.
4.10 – Dollar Dizzy (3b) – R : James W. Horne – Sc. : H. M. Walker- I :
Thelma Todd, Edgar Kennedy, Jerry Mandy, James Finlayson,
Dorothy Granger, Charlie Hall, Dick Granger, Ted Strobach, Dorothy
Dix, Ida Schumacher, Ann Lewis, Lorema Carr.
Sc.  : Ch. est informé qu’il hérite de 4 millions de dollars et va se
cacher en un lieu isolé pour échapper aux chasseuses de dot.
Malheureusement l’hôtel où il s’est réfugié en est plein  ! Ces dames
tombent de cheval, des arbres pour que Ch. les sauve... Parmi elles, il
y a une riche héritière (T. Todd) qui veut elle aussi échapper aux
chasseurs de dot. Le garçon de l’hôtel l’installe par erreur dans la
chambre de Ch. et ce dernier croit encore être en présence d’une
jeune fille intéressée par son argent. Ils commencent par se battre
pour conserver chacun la chambre au grand désarroi du patron de
l’hôtel (J. Finlayson). Ils se précipitent mutuellement par la fenêtre,
se trompent et découvrent enfin leur erreur en tombant amoureux
l’un de l’autre. Ch. apprend alors qu’il a hérité de 8 millions et non
de 4.
Premier 3b de Ch. Chase.
Version espagnole : El Principe del dolar (5b) – R : James Horne – I : Ch.
Ch., Rita Rey, lames Finlayson,
Version française : Les Chercheuses d’or (5b) – R : James Horne – I : Ch.
Ch., Georgette Rhodes, James Finlayson.
15.11 – Looser than Loose (2b) – R : James W. Horne – I : Thelma Todd,
Dorothy Granger, Del Henderson, Edgar Kennedy, Eddie Dunn,
Gordon Douglas.
Sc.  : Ch. est marié à T. Todd. Les problèmes commencent à se poser
lorsque le patron de Ch. ordonne à celui-ci de distraire un de ses
clients, mais, hélas, c’est le jour anniversaire du mariage de Ch. T.
Todd insiste pour assister au dîner auquel participent le client (D.
Henderson) et une fille (D. Granger) que Ch. a trouvée pour lui.
Cependant, D. Henderson trouve T. Todd à son goût et demande à
changer de partenaire. Version espagnole : Una cana al aire (5b) – R  :
lames Horne – I : Ch. Ch., Carmen Guerrero, Carmen Granada, Alfonso
Pedrosa.
Version française : Gare à la bombe ! (5b) – R : lames Horne – I : Ch. Ch.,
Pauline Carton, André Haron, Georgette Rhodes.
Pas de copie connue.
27.12 – High C’s (3b) – R  : lames W. Horne – I  : Thelma Todd, les
Ranch Boys (Jimmy Adams, Marvin Hatley et Frank Gage), Carlton
Griffin, Oscar Smith, Harry Schultz, Lucien Privai.
Sc. : Ch. mobilisé pendant la guerre de 14 – I8 est envoyé en France.
Il a pour collègue les Ranch Boys et s’intéresse plus à la musique
qu’à la guerre. Il rencontre une Française (T. Todd) qui le séduit
tandis qu’elle essaye d’échapper à son capitaine (C. Griffith). Dans les
tranchées, ils entendent un merveilleux ténor allemand (O. Fries) et
prétendent que l’armistice est signée. Comme tous les soldats se
félicitent de la nouvelle, ils enlèvent O. Fries pour qu’il puisse
chanter avec eux. Tout se termine au poste de police.
Catalogue Blackhawk.

1931

7.2 – Thundering Tenors (2b) – R : lames W. Horne – I : Lillian Elliott,
Elizabeth Forrester, Dorothy Granger, Lena Malena, Eddie Dillon, Del
Henderson, Sidney Bracy.
Sc.  : Ch., chanteur de charme à la radio (the America’s Boyfriend  !),
est invité par D. Granger à une soirée organisée par ses parents. Ch.
arrive un peu tôt et est pris pour le maître d’hôtel : on lui demande
d’arranger les couverts. Un peu étonné, mais désireux de bien faire,
il décide d’enlever les petites fourchettes et retourne les assiettes sur
lesquelles il pose les serviettes roulées en cône. Pendant le dîner, Ch.
se coince un os dans la gorge et est soigné par L. Malena d’une
manière peu orthodoxe.
Version espagnole : El Alma de la fiesta (5b) -R : lames Horne – I : Ch.
Ch., Carmen Guerrero, Enrique Acosta, Maria Calvo.
Pas de copie connue.
21.3 – The Pip from Pittsburg (2b) – R : lames Parrott – I : Thelma Todd,
Dorothy Granger, Charlie Hall, Carlton Griffin, Kay Deslys, Harry
Bernard.
Sc. : C. Griffin combine un rendez-vous avec une inconnue pour Ch.,
réticent. Ce dernier, qui s’est déjà fait avoir, décide de se rendre
aussi ignoble que possible : il se présente mal rasé, revêtu d’un vieux
costume usagé, et après avoir mastiqué du saucisson à l’ail tout
l’après-midi. Griffin emprunte le complet neuf de Ch. pour faire
bonne impression sur sa petite amie Dorothy. Mais Ch. s’aperçoit que
la jeune personne qui l’attend à son rendez-vous est la belle T. Todd.
Il fait de son mieux pour sauver la situation  : il se lave la bouche
pour faire disparaître les odeurs d’ail, se rase acrobatiquement et
enfin s’empare, morceau par morceau, du costume de Griffin.
Version espagnole La Senorita de Chicago (4b) – R  : lames Parrott – I  :
Ch. Ch., Manuel Granado, Linda Lorredo, Mona Rico. Catalogue
Blackhawk.
25.4 – Rough Seas (3b) – R  : lames Parrott -Sc.  : H.M. Walker – I  :
Thelma Todd, Carlton Griffin, Frank Brownlee, Harry Bernard,
Charlie Hall, Jerry Mandy, les Ranch Boys. Sc. : Une suite à Hight C’s
(les deux films sont souvent présentés ensemble). Cinq mois plus
tard, l’armistice est signée et les Ranch Boys sont sur un transport de
troupes en route pour les États-Unis. Ch. veut emmener Thelma et
essaye de la dissimuler à bord en la mettant dans un sac de drap.
Malheureusement, des officiers découvrent la jolie jambe de Thelma
qui a déchiré le sac. On la débarque et Ch. essaye alors de la déguiser
en soldat...
Version espagnole  : Monerias (4b) – R  : lames Parrott – I  : Ch. Ch.,
Angelica Benitez, Enrique Acosta. Pas de copie connue.
23.5 – One of the Smiths (3b) – R : James Parrott – I : James Finlayson,
Louise Carver, Leo Willis, Harry Bowen, Eddie Baker, Harry Bernard.
Sc. : Ch. est envoyé dans un coin perdu à la campagne pour essayer
de savoir pourquoi les gens commandent par la poste des
instruments de musique sans jamais les payer.
15.8 – The Panic Is On ! (2b) – R : James Parrott – I : Virginia Whiting,
Billy Gilbert, Margaret Mann, Charlie Hall, Leo Willis, Harry Bernard.
Sc. : Ch. frappé par la récession accepte un travail sans savoir qu’il se
trouvera impliqué dans une affaire de chantage. Un gag typique : Ch.
est attaqué dans la rue par un voleur armé (L. Willis) ; Ch. s’exclame
qu’il n’a pas d’argent, le voleur piteux déclare qu’il n’a pas pu
acheter de cartouches pour son revolver  ; enfin, un policier à moto
alerté avoue qu’il n’a pas d’essence...
26.9 – Skip the Maloo ! (2b) – R  : James Parrott – I  : Jacqueline Wells
(Julie Bishop), Gale Henry, Del Henderson, Eddie Dunn, Leo Willis.
Sc. : Ch. joue le rôle d’un duc (Duke Chase) qui arrive d’Europe. Il est
reçu par la riche famille de D. Henderson. Celui-ci, qui veut dégoûter
sa femme de la noblesse, fait enlever Ch. par son chauffeur, puis, par
erreur, engage Ch. pour jouer son propre rôle. Convaincu que les
ducs sont tous des débiles, Del fait porter le monocle à Ch. Grâce à
une journaliste (G. Henry), la jeune fiancée (). Wells) sera mise au
courant et tout se terminera bien. Remake de One Marna Man (1927).
Catalogues Blackhawk et Watso Films.
7.11 – What a Bozo  ! (2b) – R  : lames Parrott – I  : Gay Seabrook,
Elizabeth Forrester, Charlie Hall, Harry Bowen, Bill Elliott, Sidney
Bracy.
Sc.  : Ch., chef d’orchestre, néglige sa petite amie pour une
aristocrate.
19.12- Hasty Marriage (2b) – R : Gil Pratt – Sc. : H.M. Walker – I : James
Finlayson, Lillian Elliot, Gay Seabrook, Eddie Dunn.
Sc.  : Ch. est amoureux de la fille de J. Finlayson, un conducteur de
tramway, mais son rival, employé à la même compagnie, est le
supérieur de Fin’. Ch. veut se faire embaucher, mais, à cause de la
crise, on n’engage que des gens mariés. Ch. fait un mariage éclair
avec L. Elliot après un voyage périlleux et pittoresque dans le tram
du beau-père  : Ch. en sort couvert de peinture. Le film se termine,
dans le même tram, par une bagarre à coup de tartes à la crème, puis
à coups de poing entre les deux prétendants. Ch. en sort vainqueur,
bien qu’éjecté du véhicule : il est embauché et son rival renvoyé.
Catalogues Blackhawk et Watso Films.
1932

30.1 – The Tabasco Kid (2b) – R : James W. Horne – Sc. : H.M. Walker –
I : Frances Lee, Billy Gilbert, Wilfred Lucas, Julian Rivero, Leo Willis,
les Ranch Boys.
Ch. joue le double rôle d’un bandit mexicain, qui se met à hurler
chaque fois qu’il entend un harmonica, et d’un fermier. Catalogue
Watso Films.
12.3 – The Nickel Nurser (2b) – R  : Warren Doane – I  : Billy Gilbert,
Thelma Todd, Harry Bowen.
Sc.  : Ch., expert financier, est employé par un milliardaire pour
enseigner la valeur de l’argent à une de ses trois filles (T. Todd).
Celle-ci se fait passer pour la femme de chambre tandis que la jolie
servante suédoise prend sa place. Ch. est très troublé par cette
troisième fille, qui possède la voix de Greta Garbo, mais le flirt ne va
pas très loin à cause du mari jaloux (B. Gilbert), le maître d’hôtel.
Catatalogue Blackhawk.
23.4 – In Walked Charley ou In Walked Charles (2b) – R : Warren Doane –
I  : Jacqueline Wells, Gertrude Astor, Del Henderson, Billy Gilbert,
Eddie Dunn, Harry Bernard. Sc.  : D. Henderson joue un père de
famille qui simule la folie pour empêcher sa famille de partir en
vacances. Ch., qui travaille dans une agence de voyages, doit se plier
aux fantaisies du pseudo-aliéné.
28.5 – First in War (2b) – R : Warren Doane – I : Luis Alberni, Carlton
Griffin, Nancy Torres, Billy Gilbert, Eddie Parker.
Sc. : Pour 5 dollars, Ch., musicien, vend à L. Albeni l’hymne national
d’un pays imaginaire, le Nicarania, dont ce dernier espère devenir le
dictateur. Ch., soldat dans l’armée américaine, se retrouve au
Nicarania et est impliqué dans la révolution.
Catalogue Pathescope 9,5 sonore.
3.9 – Young Ironsides (2b) – R  : James Parrott -Sc.  : H.M. Walker – I  :
Muriel Evans, Clarence H. Wilson, Heinie Conklin, Billy Gilbert,
Charlie Hall, Harry Bernard, Eddie Dillon, James Finlayson, Paulette
Goddard.
Sc.  : Ch. est chargé par un banquier (Cl. Wilson) de dissuader une
jeune fille de bonne famille (M. Evans), qu’il n’a jamais vue, de
participer à un concours de beauté dans une station balnéaire. Il la
rencontre par hasard au wagon-restaurant sans la reconnaître. Scène
comique agrémentée de sous-entendus coquins avec des asperges
flexibles qu’il n’arrive pas à faire pénétrer dans sa bouche... À l’hôtel,
il recherche sa protégée sans savoir qu’il la connaît déjà : ils vont se
baigner ensemble. Ch. tombe à l’eau, victime des flèches d’un
garnement. L’hameçon d’un pêcheur lui enlève son maillot. Nu, il
s’habille avec ce qu’il a sous la main  : un paquet de cols de
chemises  ; Ch. s’en fait un élégant pagne haïtien. Poursuivi par un
agent, il se réfugie dans un concours de danse hawaïenne. De retour
à l’hôtel, croyant enfermer la jeune fille dans sa chambre, il
séquestre le détective de l’hôtel (H. Conklin). Mais Ch., couvert de
dettes, est arrêté  : la jeune fille consent à renoncer au concours si
son père paye les dettes du jeune homme. Le film se termine sur le
même gag très phallique des asperges qui se ramollissent au mauvais
moment...
Apparition de P. Goddard en Miss Hollywood.
Catalogue Pathéscope 9,5 en version muette (2b).
8.10 – Girl Grief (2b) – R : James Parrot – I : Muriel Evans, Nora Cecil,
Fanny Cossar, Ida Schumacher.
Sc.  : Ch., qui a très peur des femmes, est pourtant contraint
d’accepter un poste de professeur de musique dans une école de
jeunes filles. En essayant de contrôler ses fougueuses élèves au cours
d’une représentation de Seeing Nellie Home, il succombe à leur charme
et se laisse aller à danser en leur compagnie. Plus tard, les étudiantes
se glissent dans sa chambre et le saupoudrent d’herbe à chat. Une
horde de matous se lance aussitôt à sa poursuite. De plus, devenu
somnambule au moindre somme, il se prend alors lui-même pour un
chat. (D’après B. Anthony et A. Edmonds, op. cit., p. 138.)
19.11 – Now We’ll Tell One (2b) – R  : James Parrott – I  : Muriel Evans,
Eddie Baker, Lillian Elliott, Frank Darien, Gale Henry, Major Sam
Harris.
Sc.  : Ch. porte involontairement une ceinture télécommandée,
invention d’un savant fou, qui a le pouvoir de transmettre la
personnalité de l’homme qui porte une ceinture émettrice identique.
Ch. devient successivement cascadeur en moto, cheikh, ivrogne,
danseur professionnel, boxeur, etc. Un des meilleurs moments : Ch.,
complètement ivre, est pris de hoquets lors du récital de chant de G.
Henry, en présence des parents de sa fiancée (M. Evans).
Catalogues Blackhawk et Watso Films.
24.12 – Mr Bride (2b) – R  : James Parrott – I  : Muriel Evans, Del
Henderson, Charlie Hall, Gale Henry, Harry Bernard.
Sc.  : D. Henderson emmène son secrétaire (Ch.) partout avec lui. Il
décide de se marier avec sa jolie secrétaire (M. Evans) et, pour être
sûr que la lune de miel sera réussie, il fait « répéter » celle-ci par Ch.
Lorsque ce dernier descend les escaliers de la salle à manger pleine
d’invités, l’orchestre joue la marche nuptiale. Finalement Ch.
demande à M. Evans de l’épouser de la part de son patron, mais
celle-ci accepte la proposition de Ch. qui remercie le patron de lui
avoir fait répéter sa propre lune de miel !

1933

4.2 – Fallen Arches (2b) – R : Gus Meins – I : Muriel Evans, Billy Gilbert,
Eddie Dunn, Charlie Hall, James C. Morton, Harry Bernard.
Sc. : Ch., employé chez B. Gilbert, prend tout ce qu’on lui dit au pied
de la lettre. C’est une source d’innombrables bévues et quiproquos. Il
rencontre la fille de son patron (M. Evans) et essaye de remorquer sa
voiture enlisée dans la boue (reprise de gags de All Wet, 1924).
Catalogues Derann et Watso films.
18.3 – Nature in the Wrong ou Tarzan in the Wrong (2b) – R  : Charles
Parrott et Carl Harbaugh (non crédités) – I  : Muriel Evans, Carlton
Griffin, Nora Cecil, Mary Gordon. Parodie des films de Tarzan. Ch.
incarne un Tarzan particulièrement mince...
29.4 – His Silent Racket (2b) – R : ? – I : Muriel Evans, James Finlayson,
Anita Garvin, Harry Bernard, Leo Willis, Charlie Hall, James C.
Morton, Harry Shultz, Jack Raymond, Eddie Baker.
Sc.  : Le propriétaire d’une blanchisserie en faillite (J. Finlayson)
maquille son magasin pour qu’il ait l’air en pleine activité : il s’agit
de duper Ch. afin de le prendre pour associé. Finlayson loue une
équipe de garçons qui viennent inonder le magasin de pantalons à
repasser, puis il envoie Ch. prendre sa femme incognito (A. Garvin)
au magasin  ; celle-ci enlève calmement sa robe et se promène
tranquillement devant lui en petite tenue. Des gangsters envoient un
paquet avec une bombe et Ch. parcourt toute la ville pour le livrer à
son destinataire.
3.6 – Arabian Tights (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Muriel Evans,
Carlton Griffin, Rolfe Sedan, Eddie Baker, Harry Schultz, Jerry
Bergen, Russ Powell, les Ranch Boys. Sc.  : Ch. et son copain se
retrouvent prisonniers dans le désert.
Catalogue Watso Films.
2.9 – Sherman Said It (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Nita Pike, Luis
Alberni, les Ranch Boys. Sc.  : La Première Guerre mondiale est finie
et Ch. ne veut pas quitter la France.
21.10 – Midsummer Mush (2b) – R : Charles Parrott – I : Betty Mack, les
Ranch Boys, Eddie Baker.
Sc. : Ch. est chef scout. En grand uniforme, il promène une troupe de
jeunes scouts dans Broadway. Mais, malgré sa boussole, il semble
perdu et demande sa route à un policier qui lui donne des
indications très embrouillées. Une voiture pleine de jolies filles
passe  : B. Mack tend son bras qui tient un cornet de glace  ; Ch. au
passage mord dans le cornet. B. Mack, en colère, fait arrêter la
voiture et lance la glace sur Ch., mais c’est le flic qui la reçoit sur la
figure. Ch. essaye d’arranger les choses  : il mime à nouveau
l’incident qui se termine par la chute d’une nouvelle glace sur la tête
du policier. Après avoir créé un gigantesque embouteillage, Ch.
décide d’emmener sa troupe camper à l’endroit où va B. Mack. Ils
louent des vélos et s’élancent dans les rues. Ch. a beaucoup de
problèmes avec sa bicyclette et finit par partir en voiture avec les
Ranch Boys qui passaient par là. Au camping, Ch. explique à un de
ses scouts comment tenir un cerfvolant et finit par tomber dans le
lac. Il sera victime de nombreuses mésaventures qui se termineront
toutes au fond de l’eau...
Catalogue Blackhawk.
9.12 – Luncheon at Twelve (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Betty Mack,
Gale Henry, Billy Gilbert, James Barty, Rolfe Sedan, Harry Bernard,
Major Sam Harris, Charlie Hall, Billy Franey.
Sc. : Ch. rencontre un problème avec un éboueur (J. Barty) en sortant
la poubelle de la maison de B. Gilbert (peintre allemand). La fille de
ce dernier (B. Mack) pense logiquement qu’il est en train de leur
voler la poubelle. Mais elle tombe sous le charme de Ch. lorsque
celui-ci s’explique. Il cherche du travail et B. Gilbert a besoin d’un
assistant décorateur : Ch. accepte le boulot. B. Gilbert et son assistant
arrivent chez un client (G. Henry) mais se trompent de date  : ils
débarquent au milieu d’une soirée musicale. Ch. a mis
malencontreusement son plus beau costume. Il sera très vite couvert
de peinture car les sandwiches apportés par B. Mack sont mélés aux
pinceaux. Ch. rencontre un vieux copain, maître d’hôtel chez G.
Henry, et ils se mettent à chanter en duo. L’air est si entraînant que
B. Mack et G. Henry invitent tout le monde à se joindre à eux. Thème
repris dans Tassel in the Air (1938) avec les trois Stooges.
Catalogue Pathescope 9,5 sonore.
29.12 – Sons of the Desert (Les compagnons de la nouba) (7b) – R  :
William Seiter – I  : Stan Laurel, Oliver Hardy, Mae Busch, Dorothy
Christy, John Elliott, John Merton. Ch. anime la soirée des
congressistes à laquelle participent Laurel et Hardy malgré
l’opposition de leurs épouses respectives.
Catalogues Blackhawk, Film-Office. (d.v.)

1934

27.1 – The Cracked Iceman (2b) – R : Charles Parrott et Eddie Dunn – I :
Betty Mack, Billy Gilbert, Harry Bowen, Florence Roberts, Harry
Bernard, Spanky MacFarland, Tommy Bond, Stymie Beard.
Sc.  : Ch., puériculteur, va occuper un nouveau poste. Sur son
chemin, il capture un oiseau appartenant à B. Mack qui travaille
dans le même jardin d’enfants. Il met l’oiseau dans la poche de son
pantalon, mais découvre que celle-ci est trouée. Aussi il doit bourrer
sa poche avec ses chaussettes pour empêcher l’oiseau de s’envoler.
La situation devient très délicate lorsque B. Mack le présente à sa
mère. Les battements d’aile de l’oiseau font rougir Ch. Catalogue
Derann.
17.3 – Four Parts (2b) – R  : Charles Parrott et Eddie Dunn – I  : Betty
Mack, Florence Roberts, Stymie Beard.
Sc.  : Quatre frères (tous joués par Ch.) sont assis à table avec leur
mère (FI. Roberts). En partant au travail, le « vrai » Ch. a une dispute
avec B. Mack au sujet d’une pièce de monnaie perdue  ; elle
appartient en réalité à Stimie Beard (de l’équipe de Our Gang). En
allant chez le dentiste, Betty est tout étonnée d’apercevoir plusieurs
Ch.  : l’un est conducteur d’autobus, l’autre policeman, etc. Le
dentiste est aussi un Ch., profondément troublée, Betty accepte un
rendez-vous avec l’«  authentique  » Ch. Elle rencontre un quartet
formé par les quatre frères qui chantent When the Band Around My Hat
Plays Horne Sweet Home.
Catalogue Pathescope 9,5 sonore.
5.5 – I’ll take Vanilla (2b) – R : Charles Parrott et Eddie Dunn – I : Betty
Mack, Tommy Bond, Harry Bowen, Gertrude Astor, James C. Morton,
Tiny Sandford, Charlie Hall.
Sc. : Ch. est aux prises avec une cliente (B. Mack) et son encombrant
neveu.
Catalogue Watso Films.
16.6 – Another Wild Idea (2b) – R : Charles Parrott et Eddie Dunn – I :
Betty Mack, Frank Austin, Tiny Sandford, Harry Bowen, Harry
Bernard, Carlton Griffin, Charlie Lloyd, Harry Dunkinson, James C.
Morton, Kay McCoy, George Nardelli, Baldy Cooke, Pat Harmon, les
Arthur King Singers.
Sc. : Le père de B. Mack utilise Ch. pour tester son nouveau canon à
rayons mystérieux qui ont pour effet de libérer les inhibitions du
patient. Ch. est habillé en Henri VIII pour un bal masqué. Sa voiture
est détruite à un passage à niveau tandis qu’il admire chez elle sa
fiancée (B. Mack) en train de mettre sa robe. Le père essaye son canon
sur Ch. Après un accrochage avec les représentants de la loi – Ch. le
timide bombarde de fruits un policier tyrannique sous l’influence du
rayon fou -, il est emmené pour être jugé. Son cas devient très confus
lorsque le rayon est dirigé sur le juge et le jury. À la fin, Ch. Et B.
Mack chantent en duo un des airs qui accompagnent les films de
Laurel et Hardy.
Catalogue Derann.
7.7 – It Happened One Day (2b) – R : Charles Parrott et Eddie Dunn – I :
Betty Mack, Oscar Apfel, Charlie Hall, James C. Morton, Harry Bowen,
Eddie Baker, Stanley Price.
Sc.  : Ch. persécute involontairement un passant en allant à son
nouveau travail. En arrivant au bureau, il s’aperçoit que son souffre-
douleur n’est autre que son patron. Renvoyé, il rencontre une jeune
fille – la fille du patron – qui lui demande de mettre un paquet dans
une boîte aux lettres. Ledit paquet, trop gros, a du mal à rentrer : Ch.
coince sa main dans la fente et déclenche une série de catastrophes :
il brise une alarme d’incendie, puis met le feu à une poubelle.
Arrivée des pompiers et arrosage général. Il retrouve la jeune fille
dans le train. Comme il est trempé, il emprunte l’habit de noces d’un
jeune marié. À l’arrivée, le patron croit que sa fille a convolé avec Ch.
et finit par accepter cette union, à la grande stupéfaction des autres
employés.
Catalogues Blackhawk, Pathescope 9,5 (muet).
8.9 – Something Simple (2b) – R : Charles Parrott et Walter Weems – I :
James C. Morton, Betty Mack, Del Henderson, Arthur Housman, Lew
Kelly, Harry Bowen, Charlie Hall, Harry Bernard, Snowflake, Charles
Sullivan, Jack Cheatam, Eddie Baker.
Sc.  : Ch. arrive à l’hôpital. Un docteur diagnostique une attaque
légère de « tétra-éthyle » qui cause des vertiges. Le remède consiste
à réciter des nursery rhymes. Le docteur donne à Ch. une lettre pour
Del Henderson qui participe à un congrès.
Lorsque Ch. rencontre Del, il l’assomme accidentellement. Del, lui
aussi, se met à avoir des vertiges et Ch. lui communique le
traitement  ! Tout va se terminer au tribunal, mais sur le trajet, Ch.,
en compagnie de B. Mack (la fille de Del), a un autre accès de vertiges
en récitant «  Hi Diddle Diddle  » si bien que le conducteur du taxi,
affolé, saute hors de la voiture. Au tribunal, le juge les relâche tous et
donne à Ch. un livre de nursery rhymes car il est aussi docteur et...
complètement timbré !
Catalogue Pathescope 9,5 sonore.
13.10 – You Said a Hatful  ! (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Clarence
Wilson, Dorothy Appleby, Oscar Apfel, Harry Bowen, Harry Bernard,
Tiny Sandford, Benny Baker, Tommy Bond, James C. Morton, Lester
Dorr.
Sc. : Ch. est un timide employé et son patron qui a mauvais caractère
(O. Apfel) le surprend dans la chambre forte. «  J’y suis entré hier
pour prendre mon repas  », explique Ch. Oscar grogne  : «  Pourquoi
êtes-vous entré là  ? – J’avais faim  », répond Ch. nerveusement...
Oscar, qui veut acheter des actions de chemin de fer, craint d’avoir
des ennuis et demande à Ch. de prendre sa place en se déguisant
pendant le voyage. Ch. loue un habit de soirée, mais
malheureusement le haut-de-forme appartient à un magicien. En
route, il se produit de nombreux incidents  : les trucs du
prestidigitateur se mettent à fonctionner au grand embarras de Ch.
malgré, en compensation, la présence de B. Mack. À la fin, le
désordre créé par Ch. sauve son patron  : les actions étaient sans
valeur.
Catalogues Blackhawk et Pathescope 9,5.
17.11 – Fate’s Fathead (2b) – R. Charles Parrott – I  : Dorothy Appleby,
Dorothy Granger, Dick Alexander, Margaret Nearing, Baby Tonia
Brady, Hattie McDaniel.
Sc.  : La femme d’un vieil ami de Ch. accuse ce dernier d’avoir flirté
avec elle dans un parc.
22.12 – The Chases of Pimple Street (2b) – R : Charles Parrott et Harold
Law – I  : Betty Mack, Ruthelma Stevens, Gertrude Astor, Wilfred
Lucas, Arthur Housman, Hattie McDaniel, Harry Bernard, May
Wallace, Eddie Baker, Kay Hughes, Margaret Nearing, Harry Bowen,
James C. Morton, Eddie Borden, Jack Hill (le double de Chase), Charlie
Hall, John Binns.
Sc. : La belle-sœur de Ch. (B. Mack) habite chez lui. Il ne peut même
pas utiliser sa salle de bains le matin pour se raser. Par étourderie, il
enfile deux paires de pantalons. En partant au travail, sa femme lui
dit : « Souris et tout le monde te sourira. » Aussi, quand il croise des
gens moqueurs, croit-il que c’est à cause de son sourire... Le soir, B.
Mack, prise pour sa femme, sort avec un client de son patron (A.
Housman) : à partir de là, tout ira très mal dans le night-club.
Catalogue Blackhawk.

1935

2.2 – Okay Toots  ! (2b) – R  : Charles Parrott et William Terhune – I  :


Jeanie Roberts, Constance Bergen, Ferdinand Munier, Harry Bernard,
Polly Chase, Hattie McDaniel, Ellinor Vanderveer, Stanley Price,
Harry Bernard, Gertrude Astor, Charlie Hall, Grace Goodall, Emma
Tansey, Ben Taggart, Allan Cavan, Scott Mattraw.
Sc. : Ch. et sa femme échangent mystérieusement leur personnalité :
il prend la voix et le caractère de sa femme et vice versa.
9.3 – Poker at Eight (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Constance Bergen,
Bernadene Hayes, Tom Dugan, Charlie Hall, Ben Taggart, Harry
Bowen, Harry Bernard, Jack Raymond, Lester Dorr, James C. Morton.
Sc. : Ch. pense qu’il a le don d’hypnotiser les gens instantanément et
il essaye ses talents sur sa jolie épouse de façon à pouvoir sortir et
jouer au poker avec ses amis. Pour lui donner une leçon, son épouse
fait semblant de se trouver en état d’hypnose...
Catalogues Blackhawk.
6.4 – Southern Exposure (2b) – R : Charles Parrott – I : Connie Bergen,
Max Davidson, Carl Switzer, Noah Young, Bob Burns, Louise Carver,
Fern Emmett, Ben Taggart, Jessie Arnold, Jay Eaton, Louis Natheaux,
Carlton Griffin, Leo Willis, Lee Phelps, Lester Dorr, Charlie Hall,
Harry Bernard.
Sc. : Ch. découvre qu’il est officiellement colonel dans le Kentucky et
entreprend le voyage avec sa femme. Ch. joue aussi le rôle de Pappy.
Catalogue Blackhawk.
27.4 – The Pour Star Boarder (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Constance
Bergen, T. Roy Barnes, Grace Goodall, Charles Lloyd, Jessie Arnold,
Louise Natheaux, Wesley Girard, Hattie McDaniel, Matty Roubert,
Polly Chase, Jay Belasco, Colin Kenny, Harry Wilde, Lester Dorr.
Sc.  : La tante de C. Bergen désire donner à sa nièce la moitié de sa
fortune, mais elle la croit mariée avec son ami...
5.10 – Nurse to You ! (2b) – R : Charles Parrott et Jefferson Moffitt – I :
Muriel Evans, Clarence H. Wilson, Frank Darien, Billy Gilbert, Fred
Kesley, Harry Bowen, Carlton Griffin.
Sc.  : Ch. pense qu’il ne lui reste que six mois à vivre... Il quitte son
patron, achète des habits voyants, se défoule... mais sa vie n’est pas
en danger. Le patron est ravi que son employé ait montré de la
personnalité et lui donne de l’avancement.
9.11 – Manhattan Monkey Business (2b) – R : Charles Parrott et Harold
Law – I  : Joyce Compton, James Finlayson, Milton Owen, Gertrude
Astor, Ben Taggart, Harry Bernard, Ivan Linow, Ellinor Vanderveer.
Sc.  : Ch. dîne dans un restaurant français très élégant et se rend
compte qu’il a donné toute sa fortune (20 dollars !) comme pourboire
au portier. Ce dernier a d’ailleurs aussitôt démissionné... Il est obligé
de faire le serveur pour payer l’addition et sème une belle pagaïe au
moyen d’une croûte au fromage ; de ses mains graisseuses, il arrache
la perruque de J. Finlayson et déchire la robe de J. Compton...
14.12 – Public Ghost N° 1 (2b) – R : Charles Parrott et Harold Law – I :
Joyce Campton, Edwin Maxwell, Clarence Wilson, Ray Turner, Ben
Taggart, Harry Bowen.
Sc.  : E. Maxwell, fou échappé d’un asile, est l’auteur d’étranges
inventions  ; il essaye son exterminateur de mouches sur Ch. Ce
dernier est vendeur à l’Elite Haunting House Corporation ! Il loue le
château de C. Wilson pour le hanter. Son premier client est un
véritable agent immobilier qui a vendu le manoir à C. Wilson et qui
cherche maintenant à le revendre deux fois plus cher au premier
propriétaire.
Catalogues Blackhawk et Watso Films.

1936

18.1 – Life Hesitates at Forty (2b) – R : Charles Parrott et Harold Law –
I : Joyce Compton, James Finlayson, Brooks Benedict, Antoinette Lees,
Andrea Leeds, Edward Earle, Lee Phelps, Harry Bowen, Carl Switzer,
Harry Bernard, Gus Leonard. Sc. : Ch. va voir le docteur (J. Finlayson)
pour se plaindre d’une étrange maladie : pendant certaines périodes
mystérieuses, il a l’impression que tout s’arrête autour de lui, et
pendant ce temps, les gens disent ce qu’ils pensent vraiment... Un
jour, il tombe sur). Compton dans la rue et le temps s’arrête  : Joyce
l’invite chez elle. Le lendemain, il arrive chargé de fleurs et de
bonbons et tombe sur le fiancé de Joyce (H. Bowen). En dehors de ces
périodes où le temps est «  gelé  », Joyce ne reconnaît pas Ch. et H.
Bowen le rosse. Le temps se «  gèle  » à nouveau et Joyce demande à
Ch. de rester dans les parages, le temps qu’elle se débarrasse d’Harry.
Le temps se «  dégèle  » et Ch. se cache pendant que les fiancés se
disputent et rompent leurs fiançailles. Trois mois plus tard, Ch. et
Joyce sont dans un parc d’attraction et rencontrent Harry. Le temps
s’arrête et Ch. entend Joyce comploter avec son ex-fiancé pour
l’abandonner. Il les suit de près à diverses attractions et le temps se
«  dégèle  » encore. Ch. gagne un pistolet  ; le temps se «  gèle  » à
nouveau et Joyce défie Ch. de s’en servir. Le temps repart, Ch.
poursuit Harry avec son revolver, mais il s’aperçoit que ce n’est
qu’un pistolet à eau. Joyce le quitte. Découragé, Ch. décide de se jeter
par la fenêtre d’un building : pendant sa chute, le temps s’arrête et il
voit Harry à une fenêtre lui disant adieu joyeusement. De colère, Ch.
décide de vivre et revient en volant à son point de départ !
22.2 – The Count Takes the Count (2b) – R  : Charles Parrott et Harold
Law – I  : Andrea Leeds, Kewpie Morgan, Harry Bowen, Ben Taggart,
Dorothy Granger, Harry Holman, Edgar Dearing, Alan Bridge.
Sc.  : Ch., agent d’assurance, poursuit A. Leeds qui a rompu son
mariage avec un comte étranger. La compagnie de Ch. a assuré le
mariage pour 1 million de dollars et Ch. est déterminé à rattraper
cette jeune personne, fille d’un riche industriel. Quand il la retrouve,
elle le persuade qu’elle est journaliste, sur la piste d’une affaire, et
Ch. l’aide dans sa fuite. Ils se font tous deux arrêter dans une petite
ville et Ch. passe une nuit au poste, attaché par des menottes au
shérif (K. Morgan). Ce dernier se révèle somnambule et Ch. se
retrouve en ville en chemise de nuit enchaîné au policier. Ch. finira
par épouser A. Leeds.
Catalogues Blackhawk et Watso Films.
28.3 – Vamp Till Ready (2b) – R  : Charles Parrott et Harold Law – I  :
Wilma Cox, Zeffie Tilbury, Brooks Benedict, Mary McLaren, Harry
Bowen, Vesey O’Davoren.
Sc.  : La femme de Ch., timide et effacée, se déguise en vamp sexy
pour voir si elle peut toujours le séduire.
18.4 – On the Wrong Trek (2b) – R : Charles Parrott et Harold Law – I :
Rosina Lawrence, Bud Jamison, Leo Willis, Harry Bernard, Stan
Laurel et Oliver Hardy, Bonita Weber, Clarence H. Wilson, Bob
Kortman, Harry Wilson, Frances Morris, Pat West, Charlie Sullivan,
Lester Dorr, Harry Bowen, Eddie Parker.
Sc. : Ch. n’a pas de chance pour ses vacances : il fait du tourisme avec
sa femme (R. Lawrence) et sa belle-mère. Au cours du voyage, ils sont
harcelés par les auto-stoppeurs  ; parmi eux, Laurel et Hardy
(dernière apparition dans un court métrage) qui font de l’auto-stop
en sens inverse. «  Ils ressemblent à deux voleurs de chevaux  »,
déclare Ch. avec mépris. Dupé par un faux accident organisé par des
voleurs de grand chemin, Ch. perd son costume chic et sa belle
voiture. Habillé en vagabond, installé dans une vieille Ford T et en
panne d’essence, Ch. persuade C. Wilson de lui donner du carburant,
mais, accidentellement, pousse sa voiture en bas d’une falaise. Pire,
de retour au bureau, il s’aperçoit que son nouveau chef n’est autre
que C. Wilson.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
9.5 – Neighbourhood House (2b) – R  : Charles Parrott, Harold Law et
Allan Hale – I  : Rosina Lawrence, Darla Hood, George Meeker, Ben
Taggart, Dick Elliott, Harry Bowen, Bill Madsen, Charlie Hall, Barney
Carr, Frances Morris, Harry Bernard, Lester DOIT, Bobby Dunn, David
Sharpe.
Sc. : Ch., sa femme (R. Lawrence) et sa fille (D. Hood) sont des fidèles
de la «  Nuit de la Banque  » qui chaque semaine les conduit au
cinéma dans l’espoir de gagner 500 dollars. Ce soir-là, la jeune Darla
est appelée à tirer au sort le billet gagnant et elle tire celui de Ch. Le
public est soupçonneux et Darla est obligée de tirer un second billet :
c’est celui de sa mère! Ils gagnent donc le prix mais sont considérés
comme des parias... Pour regagner les faveurs de la communauté, Ch.
accepte un nouveau tirage la semaine suivante, où il remettra en jeu
ses 500 $. En allant au cinéma, Ch. est enlevé par des gangsters
locaux. Il les persuade qu’il est en réalité un escroc de haut vol,
prend le volant de la voiture et sème les policiers à ses trousses. La
poursuite se termine par une collision et les voleurs sont capturés.
Ch. arrive enfin au cinéma, juste à temps pour le tirage. Cette fois, le
patron gagne le prix et le public déchaîné fait voler les billets dans la
salle.
Rappel de Movie Night (1929). Durée originale : 58 minutes.
Catalogue Blackhawk.
21.8 – Kelly the Second (7b) – R  : Gus Meins, Sc.  : Jefferson Moffitt et
William Terhune – I  : Patsy Kelly, Guinn ‘Big Boy’Williams, Pert
Kelton, Edward Brophy, Harold Huber, Maxie Rosembloom, DeWitt C.
Jennings, Syd Saylor.
Sc.  : Ch., le Dr Willoughby Klum, est directeur du drugstore
appartenant à P. Kelly ; celle-ci découvre les capacités pugilistiques
d’un camionneur plutôt obtus (G. Williams). Meilleur moment du
film : le combat de boxe ; G. Williams ne peut donner le meilleur de
lui-même sur un ring que si les spectateurs se réunissent pour
chanter The Irish Washer Woman «  (La lavandière irlandaise  »  !).
Différents groupes ethniques s’unissent donc en chœurs organisés
pour pousser Williams vers la victoire, tandis que Ch. essaye de le
ranimer à l’aide d’une drogue.
Catalogue Pathéscope 9,5 sonore.

1937

39 M.G.M. :
3.4 – Hollywood Party (2b) – R : Roy Rowland
– I : Clark Gable, Joan Bennett, etc.
Le seul film en couleurs de Ch. Ch. Il apparaît sous le nom de
« Charles Chan Chase », le « Grand Magicien Oriental »...
40 Columbia :
7.5 – The Grand Hooter (2b) – R  : Del Lord – I  : Peggy Stratford, Nena
Quartaro, Harry Semels, Bud Jamison.
Sc. : Ch. emmène sa femme (P. Stratford) en vacances ; elle échappe
ainsi aux amis de son mari, membre d’une loge (le club des « Hiboux
qui hululent  »). Malheureusement pour elle, ces membres
fréquentent le même hôtel. Ch. se trouve mêlé involontairement à
une histoire avec la femme d’un Espagnol jaloux qui décide de le
tuer. Une poursuite s’engage dans l’hôtel...
4.6 – From Bad to Worse (2b) – R/Sc : Del Lord – Sc. : Felix Adler – I :
Peggy Stratford. Sc.  : La lune de miel ferroviaire de Ch. est
compliquée par la présence d’une autre femme et de son jaloux de
mari.
18.6 – The Wrong Miss Wright (2b) – R  : Charles Lamont – I  : Peggy
Stratford, John T. Murray, Bud Jamison, Robert, Eva and Ella
McKenzie.
Sc.  : Ch. essaye de rompre un mariage arrangé de façon à pouvoir
passer son week-end avec une autre fille, sans savoir évidemment
qu’il s’agit de la même personne. Remake de Crazy Like a Pox (1926).
22.7 – Calling All Doctors (2b) – R  : Charles Lamont – I  : Lucille Lund,
John T. Murray, Bobby Watson, Fern Emmett, James C. Morton,
Vernon Dent.
Sc. : Ch., malade imaginaire, va chez le docteur, mais est accueilli par
un fou qui sort du cabinet de consultation et se prend pour un
médecin. Le faux docteur affole Ch. et sa femme. Il l’ausculte et le
soigne d’une manière originale, allant même jusqu’à se coucher tout
habillé avec lui dans son lit. Mme Chase téléphone au vrai docteur
qui débarque avec un ami ; ils décident de faire croire à Ch. qu’il n’a
que quatre heures à vivre. S’ensuivent quelques gags du plus
mauvais goût avec, par exemple, la visite des croque-morts. La
future veuve, tout en noir, se console avec l’ami, mais Ch. s’énerve et
finit par boxer ses amis indélicats en apprenant la vérité.
Remake d’une Mermaid Comedy avec Johnny Arthur, Home Cured
(1926).
Catalogue Columbia super-8
17.9 – The Big Squirt (2b) – R  : Del Lord – I  : Lucille Lund, Leora
Thatcher, Eddie Fetherston, Bud Jamison, Theodore Lorch, Carol
Tevis.
Sc. : Ch., vendeur de limonade, nourrit une passion pour les detective
stories et se trouve mêlé à une vraie chasse à l’homme.
22.11- Man Bites Love Bug (2b) – R : Del Lord – I : Mary Russell, John T.
Murray, Frank Lackteen, Etta McDaniel, Bud Jamison.
Sc.  : J. Murray, professeur à l’esprit assez perturbé, loue Ch. pour
séduire sa femme, de façon à lui faire découvrir ainsi la jalousie.
Evidemment, l’épouse s’attache à Ch. et les problèmes commencent.

1938

18.3 – Time Out for Trouble (2b) – R : Del Lord, Sc. : Searle Kramer – I :
Louise Stanley, Ann Doran, Dick Curtis, Bess Flowers, Eddie
Fetherston, Vernon Dent, Bud Jamison.
Sc.  : La fiancée de Ch. (L. Stanley) le surprend en train d’embrasser
en toute innocence un autre homme et rompt immédiatement ses
fiançailles. Ch., découragé et suicidaire, contacte un gangster (D.
Curtis) et le charge de l’assassiner. À peine a-t-il signé ce contrat que
sa fiancée se ravise et se réconcilie avec lui. Ch. essaye en vain
d’annuler l’affaire avec le tueur...
29.4 – The Mind Needer (2b) – R  : Del Lord – I  : Ann Doran, Bess
Flowers, Vernon Dent, John T. Murray
Sc. : Ch., qui n’a aucune mémoire, essaye de se souvenir de la date de
son anniversaire de mariage.
19.8 – Many Sappy Returns (2b) – R : Del Lord – I : Ann Doran, John T.
Murray, Fred A. Kesley, John Sheehan, Vernon Dent, Lane Chandler,
Kernan Crips.
Sc.  : Ch. rencontre un fou échappé d’un asile (J. Murray) qu’il croit
être son père. Murray emmène Ch. déjeuner et ils commencent à
croquer des biscuits en discutant de bonne chère. Comme cadeau,
Murray offre à Ch. le taxi qui les conduit. Des complications
surgissent lorsque Ch. charge dans le véhicule le vrai propriétaire de
la compagnie de taxis.
Remake de Fast Work (1930).
28.10 – The Nightshirt Bandit (2b) – R : Jules White – I : Phyllis Barry,
Eva McKenzie, James C. Morton, Snowflake.
Sc.  : En chemise de nuit dans le campus du collège, un professeur
(Ch.) espionne un célèbre bandit. (d.v.)
25.12 – Pie a la Maid (2b) – R : Del Lord, Ch. Parrott et Eugene Ullman-
Sc. : Ch. Chase – I : Ann Doran, John Tyrrell, Lionel Belmore, Gaylord
Pendleton.
Sc. : A. Doran, serveuse, est renvoyée pour avoir lancé une tarte sur
Ch. qu’elle a pris par erreur pour un gangster. Ils se battent toute la
journée et en viennent à se détester. Ann finit cependant par tomber
amoureuse et consent à sortir avec lui. Juste pour se venger, elle
déguise son frère, qui passe alors pour sa sœur, et lui demande de
flirter avec Ch. Quand Ch. commence à se laisser prendre au jeu, elle
lui inflige une correction. Ch. comprend vite la manœuvre et
entreprend de donner une leçon à Ann. À ce moment, un vrai
gangster débarque et une bagarre éclate. Aussitôt après avoir vaincu
le bandit et ses acolytes, Ch. et Ann s’embrassent pour le happy end.

1939
10.3 – The Sap Takes a Wrap (2b) – R : Del Lord, Sc. : Al Giebler et Ch.
Chase – I  : Gloria Blondell, Ethel Clayton, The Astor Trio, George
Cleveland, Gene Morgan, Harry Wilson, Bud Jamison, James Millican,
John T. Murray.
Sc. : Un attorney (Ch.) prend en charge involontairement le manteau
de fourrure d’une danseuse de night-club. Sa fiancée (G. Blondell)
découvre immédiatement le manteau et Ch. est bien forcé de le lui
offrir. Lors d’une sortie, ils se retrouvent tous deux dans le fameux
night-club ; Ch. devra éviter toute la soirée de mettre en présence le
manteau et sa propriétaire. (d.v.)
5.5 – The Chump Takes a Bump (2b) R : Del Lord, Sc. : Churchill Ross –
I : Ann Doran, Ruth Skinner.
Sc.  : Ch. et son patron vont dans un nightclub. Ch. y rencontre une
jolie blonde et ne reconnaît pas sa femme qui s’est fait décolorer.
14.7 – Rattling Romeo (2b) – R : Del Lord – Sc. : Churchill Ross – I : Ann
Doran, John Tyrrell, Harry Bernard, Bud Jamison, Ben Taggart,
Richard Fiske, Stanley Brown, Cy Schindell.
Sc.  : Ch. achète une nouvelle voiture qui s’effondre en mille
morceaux.
Catalogue Columbia, super-8.
8.9 – Skinny the Poocher (2b) – R  : Del Lord – I  : Ann Doran, John T.
Murray, Richard Fiske, Ben Taggart, Stanley Brown, John Tyrrell,
James Craig, Cy Schindell.
Sc. : Le valet kleptomane de Ch. décide de contrecarrer les tendances
romantiques de son maître.
3.11 – Teacher’s Pest (2b) – R  : Del Lord – I  : Richard Fiske, Ruth
Skinner, Chester Conklin, Bud Jamison, Hank Bell, Bill Wolfe, Vernon
Dent.
Sc. : Ch. devient maître d’école dans une ville très agitée de l’Ouest.
22.12 – The Awful Goof (2b) – R : Del Lord – I : Linda Winters, Lucille
Lund, Dick Curtis, Bud Jamison.
Sc. : Ch. grand amateur de sports, se révèle aussi une insupportable
grande gueule.

1940

16.2 – The Heckler (2b) – R  : Del Lord – I  : Bruce Bennett, Richard


Fiske, Stanley Brown, Don Beddoe, Robert Sterling, Bud Jamison,
Beatrice Blinn, Linda Winters, Vernon Dent, Monty Collins, Bess
Flowers, Heinie Conklin, John Ince.
Sc.  : Ch., fan de base-bail et grande gueule, ne peut s’empêcher de
harceler un joueur (B. Bennett) ; il crie : « Il va manquer son coup ! »
et le joueur manque son coup... Il parvient ainsi à le faire renvoyer
du terrain de jeu. Le public n’apprécie pas beaucoup Ch. qui
perturbe aussi les tribunes. Il commande un hot dog et le fait passer
et repasser dans toute la rangée de spectateurs jusqu’à ce qu’il le
trouve à son goût. Au cours du dernier passage, il répand la
moutarde sur une dame. « Ce n’est rien, dit-il, il y en avait trop sur
mon hot dog.  » Les singeries de Ch. attirent l’attention de deux
gangsters qui le jugent capable de les aider à troubler le jeu. Ils
passent un marché avec lui pour qu’il suive et perturbe l’équipe à
chaque match. Finalement, l’équipe en a assez. La veille du match,
les joueurs pénètrent dans la chambre d’hôtel de Ch. pendant son
sommeil et mettent de la glace dans son lit. Le lendemain, il s’éveille
avec une laryngite. Les gangsters l’emmènent chez le docteur mais
en vain. Ils pointent alors un revolver sur lui mais Ch. crie encore :
«  Il va manquer son coup  !  » Le coup part et l’écran devient noir  ;
puis on entend la voix de Ch. qui s’est visiblement tiré de ce mauvais
pas.
Catalogue Columbia super-8.
17.5 – South of the Boudoir (2b) – R  : Del Lord – I  : Helen Lynd, Ann
Doran, Arthur Q. Bryan.
Sc.  : Ch. loue les services d’une serveuse pour jouer le rôle de sa
femme au cours d’une soirée pour laquelle il a invité son patron.
12.7 – His Bridai Fright (2b) – R  : Del Lord – I  : Iris Meredith, Bruce
Bennett, Richard Fiske, Stanley Brown, Vernon Dent, Bud Jamison.
Sc. : Ch. essaye d’obtenir un timbre-poste très rare pour entrer dans
les bonnes grâces du père de sa fiancée (B. Jamison). Il écrit dans le
monde entier à des jeunes filles afin d’enrichir sa collection de
timbres, mais se retrouve alors avec une foule de fiancées.

II. COMME RÉALISATEUR OU RÉALISATEUR ET


SCÉNARISTE (SOUS LE NOM DE CHARLES PARROTT) :

1914

41 Keystone-Mutual :
21.12- Wild West Love (Joseph cow-boy) (1d) – I  : Chester Conklin,
Alice Davenport, Al St. John, Slim Summerville.
Pas de copie connue.

1915

4.1 – Her Winning Punch (1/2b) – I  : Phyllis Allen, Cecil Arnold, Slim
Summerville.
Pas de copie connue.
14.6 – The Cannonball (2b)-CoR  : Nick Cogley – I  : Chester Conklin,
Peggy Pearce, Nick Cogley.
14.6 – A Horne Breaking Hound (L’intrépide Ambroise) (1b) I  : Don
Barclay, Joseph Swickard, Dorothy Haggart, Mack Swain, Vivian
Edwards, Cecil Arnold, Al St. John, Harry McCoy, Slim Summerville.
Pas de copie connue.
5.7 – Court House Crooks (2b) – I : Charles Arling, Ford Sterling, Minta
Durfee, Harold Lloyd.
19.7 – Dirty Hork in a Laundry ou Desperate Scoundrels (Les amoureux de
la blanchisseuse ou Les amoureux de la blanchisserie) (2b) – I : Ford
Sterling, Al St. John, Minta Durfee, Harry Bernard.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
23.8 – Only a Messenger Boy (2b) – I : Ford Sterling, Nick Cogley, Minta
Durfee.
42 Keystone-Triangle :
26.12 – The Hunt (Polyte le groom) (2b) – CoR : Ford Sterling – I : Ford
Sterling, Polly Moran, Guy Woodward, Franz Opperman, May Emory,
Bobby Vernon, Fritz Schade, Billy Gilbert.
Pas de copie connue.
26.12 – A Submarine Pirate (Le sous-marin pirate) (4b) – CoR : Charles
Avery, Syd Chaplin et Charles Parrott, I  : Syd Chaplin, Glen
Cavender, Wesley Ruggles, Phyllis Allen.
Catalogue Blackhawk (incomplet, 2b). (d.v.)

1916

6.2 – His Pride and Shame (2b) – CoR : Ford Sterling – I : Ford Sterling,
Guy Woodward, Juanita Hansen, Bobby Vernon, Bobby Dunn, James
Donnelly, Robert Eddy, James Rowe, Frank Hayes.
23.4 – A Dash of Courage (2b) – I  : Harry Gribbon, Wallace Beery, Guy
Woodward, Gloria Swanson, William Mason, Bobby Vernon, Hank
Mann, Nick Cogley.
4.6 – Hearts and Sparks (Cœurs et étincelles) (2b) – I  : Hank Mann,
Gloria Swanson, Bobby Vernon, Nick Cogley, Billie Bennett, Tom
Kennedy, Joe Lee, Albert Gillespie, Slim Summerville.
(d.v.)
13.8 – The Danger Girl (2b) – R : Charles Parrott ( ?) ou Clarence Badger
– I : Bobby Vernon, Gloria Swanson, Mark Swain.
(d.v.)

1917

43 Sunshine Comedies-Fox (pas de copies connues) :


28.1 – His Ticklish Job (Les aventures d’Agénor) (2b) – R/Sc  : Charles
Parrott, I  : Hank Mann, Gordon Mullin, Frances Burnham, Bob
Sandberg.
4.2 – Chased into Love (Mariage aux bégonias) (2b) – R/Sc.  : Charles
Parrott – I  : Hank Mann, Carmen Phillips, John Lancaster, Joe Lee,
Charles Arling.
11.2 – There’s Many a Fool (Agénor a la vie dure) (3b) – R/Sc. : Charles
Parrott – I : Carmen Phillips, Hank Mann.
Parodie de A Fool There Was avec Theda Bara.
15.2 – The Cloud Puncher (Le perçeur de nuages) (2b) – R/Sc. : Charles
Parrott – I  : Harry Mann, Lyn Stanley, John Lancaster, Carmen
Phillips, Joe Lee, Mack Wells, Don White.
3.3 – His Merry Mix-Up (Noctambules) (2b) -R/Sc. : Charles Parrott –
I : Harry Mann.
15.4 – The Film Spoilers (2b) I : Charles Heinie Conklin, Peggy Prevost,
Sydney de Gray, Gordon D. Mullen, Ann Ivers.
13.5 – His Bomb Policy (Les secrets de l’inventeur) (2b) – R/Sc.  :
Charles Parrott – I : Chester Conklin, Alf Goulding, Ann Ivers.
29.7 – Bing-Bang (2b) – R/Sc.  : Charles Parrott – I  : Hank Mann,
Charles ‘Heine’Conklin, Charles Lynn, Mae Busch, Paddy McGuire, Alf
Goulding, Sydney de Gray, Gordon D. Mullen.

1918

44 King Bee :
1.5 – The Handy Man (2b) – I  : Billy West, Oliver Hardy, Leatrice Joy,
Ethel Burton, Leo White, Joe Bordeau.
Pas de copie connue.
1.6 – Bright and Early (2b) – I  : Billy West, Oliver Hardy, Rosemary
Theby, Leo White, Budd Ross, Fay Holdemess, Ethlyn Gibson.
15.6 – The Straight and Narrow (2b) – I : Billy West, Oliver Hardy, Ethel
Burton, Myrtle Lind, Rosemary Theby.
1.7 – Playmates (2b) – I  : Billy West, Oliver Hardy, Ethel Burton,
Myrtle Lind, Budd Ross, Fay Holdemess, Ethlyn Gibson.
Ch. Ch. joue un petit rôle : celui d’un homosexuel drogué !
15.7 ( ?) – Beauties in Distress (2b) – I : Billy West, Oliver Hardy.
Ce film fut annoncé par la presse spécialisée, mais son existence est
douteuse.
45 L-KO-Universal :
14.8 – Business Before Honesty (2b) – I  : Oliver Hardy, Harry Gribbon,
Eddie Barry, Mae Emory, Helen Lynch.
Pas de copie connue.
13.10 – Hello Trouble (2b) – I  : Oliver Hardy, Billy Armstrong, Peggy
Prevost, Bartine Buckett, Charles Inslee, Fay Holdemess.
9.11 – Painless Love (2b) – I  : Oliver Hardy, Billy Armstrong, Charles
Inslee, Grace Orma, Peggy Prevost.
46 Sunshine Comedies-Fox :
25.11 – Choose Your Exit (2b) – I : Billy West, Oliver Hardy ( ?).

1919

47 Billy West Comedies-Bull’s Eyes Film Corporation :


11.1 – A Rolling Stone (2b) – I : Billy West, Leo White, F.P.Heck, Ethel
Gibson.
18.1 – He’s in Again (2b) – I  : Billy West, Leo White, F.P. Heck, Ethel
Gibson, Oliver Hardy, Budd Ross.
Ch. Ch. tient un petit rôle (un pianiste).
48 L-KO-Universal :
29.1 – Hop the Bellhop (2b) – I  : Oliver Hardy, Bobby Ray, Billy
Armstrong.
Copie 8 millimetres (d.v.)
49 Billy West Comedies-Bull’s Eyes Film Corporation :
27.2 – The Chauffeur (2b) – R/Sc. : Charles Parrot – I : Billy West, Leo
White, F. Stanton Heck, Ethel Gibson.
Pas de copie connue.
28.2 – Ship Ahoy ou The Inspector (2b) – R/Sc. : Charles Parro – I : Billy
West, Leo White, F.S.Heck, Ethelyn Gibson.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
18.3 – Lured (2b) – R/Sc.  : Charles Parrott, I  : Billy West, Leo White,
F.S. Heck, Ethel Gibson.
Pas de copie connue.
50 L-KO-Universal :
5.4 – Hearts in Hock (2b) – R/Sc. : Ch. Parrott – I : Peggy Prevost, Billy
Armstrong, Bartine Bukett, Oliver Hardy, Jack Anderson.
51 Billy West Comedies-Bull’s Eyes Film Corporation-Universal :
10.4 – Flirts (2b) – R/Sc. : Charles Parrott – I : Billy West, Leo White,
F.S. Heck, Ethel Gibson.
10.5 – His First False Hare (1b) – R/Sc. : Ch. Parrott, I : Larry Semon ( ?).
Pas de copie connue.
15.6 – Coppers and Scent (2b) – R/Sc. : Charles Parrott – I : Billy West,
Leo White, F.S. Heck, Ethel Gibson.
9.6 – Her Tenderfeet (1b) – R/Sc. : Ch. Parrott. Pas de copie connue.
18.7 – Out of Tune (2b) – R/Sc.  : Charles Parrott – I  : Billy West, Leo
White, F.S.Heck, Ethel Gibson.
Pas de copie connue.
2.8 – One Night Only (2b) – R/Sc. : Charles Parrott – I : Charles Doherty,
Harry Mann, Monte Banks.
22.8 – Don’t Park Here (2b) – R/Sc. : Charles Parrott – I : Monte Banks,
Harry Mann, Evelyn Nelson, Charles Doherty, Leo White, Jimmy
Parrott.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
28.8 – Haunted Hearts (2b) – R/Sc.  : Charles Parrott – I  : Billy West,
Charles Doherty, Monte Banks ( ?).
Pas de copie connue.
  ?.12 – Her Nitro Night (2b) – I  : Billy West, Viola Dolan, Harry
Lorraine, Leo White.
52 Rainbow Comedies-Century :
9.12 – Тhе Jail Breaker (2b).
Pas de copie connue.

1920

53 Carter De Haven-Famous Players-Lasky Corp. – Paramount :


22.2 – Hoodooed (2b) – Sc. : Robert McGowan et Carter De Haven – I :
Mr et Mrs Carter De Haven.
Pas de copie connue.
14.4 – Teasing the Soil (2b) – Sc. : Robert McGowan I : Mr et Mrs Carter
De Haven.
Pas de copie connue.
54 Famous Players-Lasky Corp. – Paramount :
9.5 – Spring (2b) – I : Carter et Flora De Haven.
30.5 – Beating Cheaters (2b) – I : Carter et Flora De Haven.
Pas de copie connue.
55 Famous Players-Lasky Corp. :
16.6 – A Model Husband (2b) – I : Carter et Flora De Haven.
1.8 – Vacation Time (2b) – I : Carter et Flora De Haven.
29.8 – Never Again (2b) – I : Carter et Flora De Haven.
12.9 – Kids Is Kids (2b) – Sc. : Robert McGowan – I : Carter et Flora De
Haven.
10.10 – Spirits (2b) Sc. : Robert Mcgowan, I : Carter et Flora De Haven.
Pas de copie connue.
56 Mermaid Comedies-Educational :
19.11 – April Fool (2b) – R/Sc  : Charles Parrott – I  : Lloyd Hamilton,
Bee Monson, Otto Fries.
Ch. Ch. joue un tout petit rôle dans ce film.
57 Hank Mann Comedies-Arrow Films :
When the Spirit Moves (1b) – I  : Hank Mann, Madge Kirby, Vernon
Dent.

1921

58 Mermaid Comedies-Educational :
9.4 – Moonshine ou Pye and Rie (2b) – R/Sc. : Charles Parrott – I : Lloyd
Hamilton, Otto Fries, Bill White.
Ch. Ch. joue un tout petit rôle  : affublé de longues moustaches, il
joue au chat et à la souris avec L. Hamilton.
Catalogue Pathescope 9,5.
59 Hal Roach-Pathé :
24.10 – When the Wind Blows (1b).
4.12 -The Pickaninny (2 ou 3b) – R  : Robert Kerr – Sup.  : Charles
Parrott – I : Sunshine Morrison, Dorothy Morrison.
De juin 1920 à mars 1925, il met en scène un certain nombre de films
en 1 ou 2 bobines avec Harry Snub Pollard en vedette et
généralement Marie Mosquini, Noah Young. Sa participation au
scénario de ces films est probable (voir filmographie de Snub
Pollard).

1922

Ch. supervise cinq films en 2b de la série Our Gang (The Little


Rascals) :
10.9 – One Terrible Day, 8.10 – Fire Fighters  ; 5.11 – Our Gang ; 26.11 –
Young Sherlock ; 3.12 – Saturday Morning.
Il réalise ou écrit le scénario d’un certain nombre de Paul Parrott
Comedies (voir filmographie de P. Parrott).

1923

14.10 – Jus’ Passin’ Through (2b) – I : Will Rogers.

1924

16.11 – Fast Company (série Our Gang) (2b) – R  : Robert McGowan,


remplacé à la suite d’une blessure par Ch. Parrott (non crédité).

1926

6.6 – The Merry Widower (1b) – R/Sc.  : Ch. Parrott – I  : Ethel Clayton,
Tyler Brooke, Jimmy Finlayson.

FILMS PARLANTS :

1933

8.4 – The Bargain of the Century (2b) – I : Thelma Todd, Zasu Pitts, Billy
Gilbert, James Burtis, Harry Bernard, Harry Bowen. Remake de
Fluttering Hearts (1927).
Catalogue Blackhawk.

1934

26.5 – Music in Your Hair (2b) – I  : Billy Gilbert, Charlie Hall, Harry
Bowen, Harry Bernard, Billy Bletcher.

1937

60 Columbia :
22.11 – Oh What a Knight  ! (2b) – Sc.  : E. Ullman et Al Giebler – I  :
Merman Bing, Claud Allister, Louise Stanley.

1938

4.3 – The Old Raid Mule (2b) – Sc. : John Bell Clayton – I : Andy Clyde,
Olin Howland, Ann Doran, Robert McKenzie, Vernon Dent, Bud
Jamison.
1.4 – Tassels in the Air (2b) – Sc. : Al Giebler et E. Ullman – I : Les trois
Stooges, Bess Flowers.
13.5 – Ankles Away (2b) – R/Sc : Charles Parrott – I : Andy Clyde, Gene
Morgan, Ann Doran, Claire Rochelle.
Remake de His Wooden Wedding (1928).
1.7 – Halfway to Hollywood (2b) – Sc. : Al Giebler et E. Ullman – I : Tom
Kennedy, Ann Doran, Johnny Arthur, Harry Holman. 2.9 – Violent Is
the World for Curly (2b) – Sc.  : Al Giebler et E. Ullman – I  : Les trois
Stooges, Eddie Fetherston, Marjorie Dean, Gladys Gale, John T.
Murray.
14.10 – Mutts to You (2b) – Sc. : Eugene Ullman et Al Giebler – I : Les
trois Stooges, Bess Flowers, Lane Chandler, Vernon Dent, Bud
Jamison.
11.11 – A Nag in the Bag (2b) – Sc.  : Al Giebler et E. Ullman – I  : Joe
Smith, Charles Dale, Dick Curtis, Stella Le Saint, Dorothy Vernon.
5.12 – Flat Foot Stooges (2b) – I  : Les trois Stooges, Chester Conklin,
Dick Curtis.

1939

10.2 – Mutiny on the Body (2b) – Sc. : Searle Kramer et E. Ullman – I :
Smith and Dale, Chester Conklin, Guy Usher, Vernon Dent.
24.3 – Boom Goes the Groom (2b) – Sc. : Churchill Ross – I : Andy Clyde,
Vivien Oakland, Dick Curtis, Monty Collins.
2.6 – Now It Can Be Sold (2b) – Sc.  : Ch. Chase – I  : Andy Clyde, Anita
Garvin, Tommy Bond, Dick Curtis.
30.6 – Saved by the Belle (2b) – Sc. : Searle Kramer et E. Ullman – I : Les
trois Stooges, Carmen Larue, Leroy Mason.
12.9 – Stattic in the Attic (2b) – Sc : Eugene Ullman et Searle Kramer –
I : Walter Catlett, Ann Doran.
T.O.N.I. (avec Charley Chase ou Paul Parrott [ ?] comme interprète) :
Départ triomphal.
Une photo, Altesse ?
Un bon tour.
Paix conjugale (2b).
Jour de solde (2b).
Bon debarras (1b).
Souriez...
Le mystère du demi-stère (2b).
Laitier par amour paternel (2b).
NOTES
1. La biographie des frères Parrott repose essentiellement sur les articles suivants: Richard
ROBERTS, « The Life and Times of Charles Parrott », in Classic Images, n° 221, novembre 1993, pp.
42-44 et 57; n° 222, décembre 1993, pp. 36-38 et 57: n° 224, février 1994, pp. 40, 41, 47 et 55; n°
226, avril 1994, pp. C18-C19.
Leonard MALTIN, « Charley Chase » in Film Fan Monthly, n° 97, 1969, pp. 5-32.
2. Samuel P EEPLES , « Charley Chase », in Film in Review , mai 1975, pp. 308-310.
3. Exceptons trois essais plus ou moins heureux  : The King of Wild Horses (1924) dans le
domaine dramatique, Modem Love (1929) et Son of the Desert (1934), aux côtés de Laurel et
Hardy.
4. Richard R OBERTS , « Charley Chase : Filmography », in Classic Images, op. cit.
5. Gale Henry fut d’ailleurs tellement appréciée dans ce rôle qu’elle le reprit dans le remake
réalisé en 1931 (Skip the Maloo).
6. Billy G ILBERT , « Charley Chase », in Film Fan Monthly, n° 97, 1969, p. 31.
7. La filmographie repose sur les ouvrages suivants :
Richard ROBERTS, « Charley Chase : Filmography», in Classic Images, n° 232, octobre 1994, pp. 45-
47 ; n° 236,
évrier 1995, pp. 41-46 et 56 ; n° 237, mars 1995, pp. 36-40 et 54.
Brian ANTHONY et Andy EDMONDS, Smile When the Raindrops Fall, Lanham (Maryland), Scarecrow
Press, 1998, pp. 191-238.
(James) Paul Parrott

1 Frère aîné de Charley Chase, James Parrott est né le 2 août 1892. Il


débute comme gagman en octobre 1917 dans la série que tourne
Harold Lloyd. Il apparaît aussi quelquefois comme acteur pour Roach
aux côtés de la vedette, comme dans Don’t Shove (1917). Comme son
contrat lui en donne le droit, il travaille aussi pour d’autres
compagnies comme la Fox  : en 1918, il joue dans un long métrage,
Big Town, drame avec Eileen Percy et Kenneth Gibson 1 . Mobilisé, sa
carrière d’acteur s’arrête pendant plus d’un an. Il travaille ensuite
pour Alkire Photoplays et tourne une série de comédies (Holly
Comedies, distribuées par Bull’s Eye) avec Sid Smith comme
partenaire. Puis il revient chez Hal Roach, apparaît aux côtés de
Snub Pollard dans Cut the Cards (1920), et en 1922 tourne les Paul
Parrott Comedies. Il abandonne ensuite complètement sa carrière de
comédien en 1926 pour se consacrer entièrement à la mise en scène
sous son vrai nom, James (Jimmy) Parrott, toujours chez Roach. Il
suit son frère à la Columbia en 1935 où il dirige quelques courts
métrages. Il meurt à Los Angeles d’une crise cardiaque, sans doute
due à l’abus de boissons alcooliques, le 10 mai 1939.

FILMOGRAPHIE
I. COMME ACTEUR :

1918
2 Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé :
7.10 – No Place Like Jail (1b) – R : Frank Terry.
3.11 – Just Rambling Along (1b) – R : Hal Roach.

1919

3 Bull’s Eye Films Corp. :


Don’tPark Here (2b) – R/Sc. : Charles Parrott.
4 Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé :
5.1 – Do You Love Your Wife ? (1b) – R : Hal Roach.
1.3 – Hoot Мои   ! (1b) – R : Hal Roach.

1919-1920

5 Holly Comedies-Bull’s Eye Films Alkire Photoplays :


26 ( ?) films en lb avec Sid Smith et Madge Kirby comme partenaires
(R : Robert Kerr) dont :
?. ?. 1919 – Аn Auto Nut.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
?.5.1920 – His First Flat Tire.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1920

6 Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé :


21.3 – Cut the Cards (1b) – I : Snub Pollard.

1922

1.1 – Try, Try Again (1b) – R : Raymond Grey – Sup. : Charles Parrott –
I  : Ernie Sunshine Morrison, Ethel Broadhurst, George Rowe, Mark
Jones.
Sc.  : Le rival de P. se met une peau d’ours sur le dos pour effrayer
notre héros. Evidemment, un ours authentique débarque que P.
prend pour son rival déguisé : il le secoue et essaye de lui enlever sa
peau. L’ours enragé se défend et veut mordre...
15.1 – Loose Change (1b) – R : Raymond Grey.
29.1 – Years to Come (1b) – R : William Watson – Sc. : Ch. Parrott – I :
Snub Pollard.
(Voir filmographie de Snub Pollard.)
5.2 – Blow’em Up (1b) R  : Charles Parrott, I  : Snub Pollard. Pas de
copie connue.
19.2 – Rich Man, Poor Man (1d) – R : Charles Parrott.
7 Roach Comedies-Hal Roach-Pathé :
16.4 – Stand Pat (1b) – R : Raymond Grey – Sup. : Ch. Parrott – I : Ernie
Sunshine Morrison, Ethel Broadhurst, Eddie Baker, Mark Jones.
2.7 – Friday, the Thirteenth (1b) – R : James Davis – Sc. : Charles Parrott
( ?) – I : Jobyna Ralston.
Sc. : P. est superstitieux et sa fiancée ne l’est pas. Cette conjonction,
plus un propriétaire jaloux, donne une comédie délicieuse.
Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre Superstitious Sam.
9.7 – A Bed of Roses (1b) – R : James A. Howe.
16.7 – The Sleuth (À malin, malin et demi !) (1b) – R : Raymond Grey –
I : Sunshine Morrison, George Rowe.
Sc.  : P., groom dans un palace, s’active dans le hall  : il remonte la
perruque d’un dormeur, empêche G. Rowe de jeter ses peaux de
banane sur le sol en essayant de les attraper au vol dans une
corbeille. Il finit par installer Rowe dans une baignoire. Le prince
Kolla Mayar est annoncé par télégramme, mais un autre câble signale
l’existence d’un faux prince qui a volé les diamants de la Couronne.
Les deux princes débarquent : quel est le vrai ? P. espionne. Le faux
prince se fait remettre les diamants, les enferme dans le coffre de
l’hôtel et s’enfuit avec eux. P. parvient par chance à retrouver le
coffre ; le faux prince est enfermé dedans.
Catalogue Connaissance du cinéma. (d.v.)
23.7 – The Bride-To-Be (Ib) – R : James Davis – I : Jobyna Ralston.
Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre No Wedding for Paul.
23.7 – Busy Bees (1b) – R : Robert Kerr.
30.7 – Take Next Car ou The Next Car (Ah, les transports !) (Ib) – R : Jay
A. Howe-Sc. et Sup. : Ch. Parrott – I : Jobyna Ralston, George Rowe.
Sc. : P. est chef mécanicien d’un tramway tiré par un cheval. Il huile
avec soin les essieux ainsi que les articulations de son cheval. Pour
garder la licence d’exploitation de la ligne, P. doit faire le trajet en
un temps donné et un rival s’ingénie à lui prendre tous ses clients
avec un taxi et à lui faire perdre du temps. J. Ralston, la fille du
patron, vient à l’aide de P. Pour arriver à temps, il met le cheval dans
le tram et tire celui-ci avec une motocyclette.
Catalogues Connaissance du cinéma et Pathescope 9,5 sous le titre
Conductor Paul. Extrait : Adrien watman Pathé-Baby 9,5 (60 m). (d.v.)
13.8 – Touch All Bases (1b) – R : James Davis – Sc. : Charles Parrott – I :
Jobyna Ralston, George Rowe.
Sc.  : La petite amie de P. attend celui-ci devant le stade où va se
dérouler un match de base-bail. Le gardien du stade est aussi
amoureux de la jeune fille. Une chèvre qu’il envoie dévore le billet
de 20 dollars de P. qui ne peut payer l’entrée. La jeune fille entre
avec le gardien. P. essaye plusieurs méthodes pour pénétrer en
fraude : il arrose les spectateurs avec une lance et récupère les billets
qu’ils ont jetés, puis il s’installe sur les plus hauts gradins. Dans son
enthousiasme, il bascule dans le vide et se retrouve dehors. Il perce
alors deux trous dans la palissade pour regarder, plus un trou
supplémentaire pour laisser passer le cigare. Puis il se retrouve
batteur et effectue quelques “runs” acrobatiques sur le ventre ou en
roulades. Après une course folle, il emmène la jeune fille se marier
chez le juge.
Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre Sporting Paul.
20.8 – The Truth Juggler (1b) – R : James Davis – I : Jobyna Ralston.
27.8 – Rough on Romeo (1b) – R : James Davis – I : Jobyna Ralston.
Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre Love of a Lady.
3.9 – Wet Weather (1d) – R : lay A. Howe.
10.9 – The Landlubber (1b) – R : James Davis. (d.v.)
17.9 – Bone Dry (1b) – R : James Davis – Sc. : Ch. Parrott.
24.9 – Soak the Sheik (1d) – R : lay A. Howe.
1.10 – Face the Camera (1b) – R  : lay A. Howe – Sc.  : Ch. Parrott – I  :
Jobyna Ralston.
9.10 – The Upper-Cut (1d) – R : lay A. Howe – I : Jobyna Ralston.
Catalogue Pathescope 9,5.
15.10 – Out on Bail (1b) – R : James Davis.
20.10 – Shiver and Shake (1b) – R : lay A. Howe – I : Jobyna Ralston.
Sc. : P. écoute son épouse (J. Ralston) raconter un rêve tout peuplé de
fantômes et de terreurs. Des amis leur font une visite surprise.
Dehors, des campeurs, pris sous un violent orage, utilisent leurs
draps pour se protéger de la pluie et prennent l’apparence d’un
couple de fantômes abrité sous leurs fenêtres. Tout le monde est
terrifié, en particulier Sam, le maître d’hôtel noir. Suivent des scènes
classiques d’apparitions de fantômes  : des chats courent sous les
draps, un autre campeur entre par la fenêtre, un mannequin de
couturière apparaît. P. tombe à travers le plafond et se trouve
couvert de plâtre, se terrifiant lui-même quand il se voit dans une
glace.
Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre Haunted House (3 x 10 m,
incomplet).
29.10 – The Golf Bug (1d) – R  : James Davis – Sc.  : Ch. Parrott – I  :
Jobyna Ralston. (d.v.)
5.11- Shine’Em Up (1d) – R : James Davis.
12.11 – Washed Ashore (1b) – R : Jay A. Howe – Sc. : Ch. Parrott.
19.11 – Harvest Hands (1b) – R : James Davis – I : Jobyna Ralston.
Sc. : P., homme de la ville (« le travail le plus dur qu’il ait fait, c’est
de porter ses clubs de golf », annonce un intertitre), est envoyé dans
la ferme de son oncle « pour devenir un homme ». En arrivant sur un
mini-tracteur, il se trouve entraîné dans la ruée des ouvriers
agricoles affamés qui vont déjeuner, mais rien ne lui reste à manger.
Il entreprend de couper du bois avec une scie attachée à une
balançoire tandis que, tout à fait décontracté, il pompe la queue
d’une vache pour avoir du lait... Enfin, il fait coulisser la porte d’une
grange pour montrer d’abord l’arrière-train d’une vache, puis
l’avant-train d’un âne, créant ainsi un animal fantastique. Catalogue
Pathescope 9,5.
26.11 – The Flivver (1d) – R : Jay A. Howe – I : Jobyna Ralston.
3.12 – Blaze Away (1b) – R : lay A. Howe.
10.12 – I’ll Take Vanilla (1b) – R : Ralph Cedar – Sc. : Charles Parrott –
I : Jobyna Ralston.
16.12 – Leave It to Mc ou Soft Pedals (1b) – R : Charles Parrott – I : Ernie
Sunshine Morrison, Ethel Broadhurst, Mark Jones, George Rowe.
17.12 – Fire Week (1d) – R  : James Davis. 24.12 – A White Blacksmith
(1b) – R : George Jeske.
31.12 – Fire the Fireman (1b) – R : Jay A. Howe – Sc. : Ch. Parrott – I  :
Jobyna Ralston.
Sc. : Les pompiers de Bledville ont rarement l’occasion de démontrer
leur adresse. Le feu, cependant, révèle les prouesses de l’extincteur
de Godfrey, qui en sera admirablement récompensé.
Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre Fire  ! Fire  ! (2 x 10 m,
incomplet).

1923
3.1 – Between Meals (La faim justifie les moyens) (1b) – R  : Raymond
Grey – I : Jobyna Ralston, Sunshine Morrison, George Rowe.
Sc.  : P. émerge d’un wagon-citerne comme d’un sous-marin,
accompagné par un petit Noir (S. Morrison). Comme ils n’ont pas le
sou, un monsieur très digne se trouve sur le point de leur payer
quelques fruits, lorsque la police les arrête. G. Rowe, qui fait la cour
à une jolie fille, est enlevé par des voleurs qui le dévalisent. P. assiste
à la scène tandis que la jeune personne appelle les policiers. Les
voleurs poursuivent ce témoin indésirable et finissent par sauter sur
une caisse de dynamite. P. trouve un portefeuille bien garni, mais
c’est celui de G. Rowe  : il est obligé de le lui rendre et les deux
malheureux ne pourront pas encore manger à leur faim. Catalogues
Regent films et Connaissance du cinéma. (d.v.)
7.1 – Watch Your Wife (Surveillez votre femme) (1b) – R : Jay A. Howe –
I : Jobyna Ralston, George Rowe.
Sc.  : Un gros monsieur plutôt violent nourrit des soupçons
concernant la fidélité de sa femme. Il se rend alors chez un détective
privé qui lui fait un numéro éblouissant de transformations. Ce
dernier charge un de ses employés (P.) de surveiller la dame. P.
utilise un miroir télescopique pour l’observer. Dans l’appartement
d’en face, une autre jolie locataire mariée à G. Rowe s’inquiète du
bruit dans le couloir. P. colle des coussins à ses souliers. Le mari
jaloux arrive et, à la suite de plusieurs quiproquos, trouve toujours
P. dans les bras de sa femme ou réciproquement. Scènes de poursuite
d’un appartement à l’autre. Le mari mitraille P. à coups de fusil. P. se
sauve sur le toit et, poursuivi par un policeman, s’échappe
acrobatiquement avec une corde pour se retrouver encore dans les
bras de l’épouse. Arrivée du patron de P. qui éclaircit la situation.
Catalogues Cinémathèque Pour Vous et Pathescope 9,5 sous le titre
The School for Husbands. (d.v.)
14.1 – Paste and Paper (Et voilà le travail !) (1b) – R : George Jeske – I :
Jobyna Ralston, George Rowe.
Sc. : Comme Tonton va venir en visite, J. Ralston et sa mère veulent
faire tapisser l’appartement. P., employé comme poseur de papiers
peints, part à bicyclette et, l’échelle autour du cou, se fait remorquer
par la voiture du patron. Un policier, pris dans l’échelle, est traîné
sur plusieurs mètres. Puis le domestique (G. Rowe) les reçoit. On
vide la pièce et on choisit le papier. P. fait la colle avec une petite
moulinette de cuisine. Acrobaties sur l’échelle et sur les tréteaux,
qui sont très élastiques. Le patron se fâche. Trapèze volant sur le
lustre et P. finit embroché sur une tête de cerf. Le papier, qui imite
un mur de briques, est enfin posé et P., ne trouvant plus la porte,
passe à travers le papier, déchire tout et s’enfuit en voiture en tirant
son patron. (d.v.)
21.1 – Mr Hyppo (1b) – R : George Jeske.
28.1 – Dont Say Die (1b) – R : George Jeske.
4.2 – Once Over (1b) – R : George Jeske.
11.2 – Jailed and Bailed (1b) – R : Jay A. Howel : Jobyna Ralston.
Catalogue Pathescope 9,5.
18.2 – Loose Tightwad (1b) – R : George
Jeske.
25.2 – Tight Shoes (1b) – R : George Jeske. (d.v.)
4.3 – Do Your Stuff (Chinoiseries) (1b) – R  : Jay A. Howe – I  : Jobyna
Ralston, George Rowe, Eddie Baker.
Sc.  : P. se plaint que sa visite à Chinatown manque de piquant. Sa
petite amie est alors enlevée et P. se retrouve dans un repaire de
bandits chinois  : c’est un labyrinthe d’escaliers mécaniques, de
trappes et de portes dérobées. Il se bat en duel, pendu au lustre, puis
doit pousser le bon bouton sinon son amie sera percée par un épée
pendue au plafond. Enfin, le gang des Chinois se révèle n’être que ses
amis qui ont voulu lui donner quelques émotions fortes. P. les
expédie tous au fond d’une trappe. Catalogues Pathescope et Pathé-
Baby 9,5.
11.3 – Shoot Straight (1b) – R : Jay A. Howe – I : Jobyna Ralston.
Sc.  : Chasseurs amateurs, un conseil  ! Si vous devez élever des
canards, élevez-les dans votre basse-cour. Ce film raconte la terrible
aventure d’un chasseur à la poursuite d’un canard et qui tombe sur
quelque chose de beaucoup plus gros (d’après un catalogue
Pathescope 9,5)...
Extrait : Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre A Refractory Duck.
18.3 – For Safe Keeping (1b) – R : George Jeske.
25.3 – Bowled Over (lb) – R : George Jeske.
1.4 – Get Your Man (1d) – R : George Jeske.
8.4 – The Smile Wins (1b) – R : George Jeske.
15.4 – Good Riddance (1b) – R : George Jeske.
22.4 – Speed the Swede (1b) – R : lay A. Howe – I : Jobyna Ralston. Sc. :
P., en vacances à l’hôtel en Suède, voudrait se lier avec une jolie fille.
Mais, visiblement agacée, elle lui envoie un billet en suédois. Tous
ceux qui lisent ce mot réagissent d’une manière étonnante  : soit ils
filent comme une flèche à la vue de P., soit ils essayent de le tuer...
Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre Thomas Cook Abroad (3 x 10 m,
incomplet).
27.4 – Don’t Flirt (1b) – R/Sc : Charles Parrott ( ?).
6.5 – Sunny Spain (1b) – R : lay A. Howe, Sc. : Charles Parrott ( ?).
27.5 – For Art’s Sake (1b) – R : Charles Parrott. Pas de copie connue.
24.6 – Fresh Eggs (1d) – R : lay A. Howe.
8.7 – The Uncovered Wagon (Comanche Station Service) (1b) – R : lay A.
Howe – Sc. : Charles Parrott ( ?) – I : Katherine Grant, George Rowe,
Noah Young, Mark (ones, Wallace Howe.
Sc.  : Une file d’automobiles bâchées comme les chariots des
pionniers de l’Ouest. Dans cette caravane, P. qui emmène dans sa
voiture une chèvre assez farceuse. Les pionniers sont attaqués par
une meute d’Indiens montés sur des vélos, tandems, triplettes, grand
bis, etc. P. se défend avec les mêmes armes que les Indiens : un arc et
des flèches qu’il récupère sur le postérieur renforcé d’un de ses
compagnons. Malgré l’appui d’un antique «  machine gun  », les
Indiens ont le dessus et P. s’enfuit avec sa bien aimée  : il arrête un
train et saute dedans avant de s’apercevoir qu’il est plein d’Indiens
en armes... Parodie de Covered Wagon (1923) de James Cruze.
Catalogues Blackhawk et Connaissance du cinéma. (d.v.)
22.7 – For Guests Only (1b) – R : Jay A. Howe.
5.8 – Post No Bills ou The Bill Sticker (Champion de l’affiche) (1b) – R  :
Ralph Cedar – I : Eddie Baker, Marie Mosquini, Noah Young.
Sc. : P., employé dans un théâtre, a pris du retard ; il brise un signal
d’incendie pour appeler les pompiers qui le conduiront rapidement
à son travail. Le directeur lui confie la mission de couvrir la ville
d’affiches pour son spectacle. P. en cloue une sur une vitrine et casse
le verre, puis sur une palissade et perce un pneu. Il met des affiches,
préencollées, sur les sièges d’un cireur de chaussures, en couvre une
voiture qui venait d’être lavée. Il se poste à un coin de rue, place une
peau de banane au sol et une affiche encollée à côté. Chaque victime
repart avec une affiche fixée à son postérieur. Poursuivi, P. se cache
dans la malle que traîne une de ses victimes.
Catalogue Film Office. (d.v.)
26.8 – Live Wires (1d) – R : Jay A. Howe.
9.9 – Take the Air (Adrien est du bâtiment) (1d) – R : Jay A. Howe – I :
George Rowe. Sc. : P., perché sur un échafaudage, scie la poutre sur
laquelle il est assis, puis descend voir sa bien-aimée avec un
parapluie en guise de parachute. Il fait ensuite de l’équilibre avec
une brouette sur d’étroites poutrelles. À l’heure du repas, un chien
et des chats lui mangent son casse-croûte. Il essaye donc de voler
celui du contremaître. Une poutrelle métallique pendue à une grue
sème la perturbation, emportant échelles, cabane, etc. P. déclenche
sans le vouloir une gigantesque bataille à coups de briques. Tous les
ouvriers finissent assommés tandis que P. et sa petite amie comptent
les points.
Catalogue Pathescope 9,5. La version française (Adrien est du bâtiment)
de PathéBaby est incomplète (60 m). (d.v.)
23.9 – Finger Prints (1b) – R : Ralph Cedar. (d.v.)
Sc. : P., postier, croit être un détective-né et que le Destin seul a fait
de lui un simple employé. II rêve toujours de sa vocation manquée,
aussi, lorsqu’un de ses clients lui donne l’occasion de traquer des
bandits, il se lance à leurs trousses avec ardeur.
Catalogue Pathescope 9,5.
1.10 – No Pets (1b)-R : Jay A. Howe.
21.10- Winner Take All (1b) – R : Al Santell – Sc. : Charles Parrott – I :
Jobyna Ralston.
Catalogue Pathescope 9,5.
8 Hal Roach-Snub Pollard Comedies :
11.11 – Dear Ol’Pal (1b) – R : Charles
Parrott – I : Snub Pollard.
(Voir filmographie de S. Pollard) (d.v.)
2.12 – Join the Circus (1b) – R : George Jeske – Sc. : Ch. Parrott ( ?) – I :
Snub Pollard.
(voir filmographie de S. Pollard.)
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1924

27.4 – Get Busy (1b) – R : R.W. Hayes – I : Snub Pollard.
(voir filmographie de S. Pollard.) (d.v.) 28.9 – Sitting Pretty (1d) – R  :
Leo McCarey. (d.v.)
9 Fox-Sunshine Comedies :
20.7 – Pain As You Enter (2b) – R : Norman Taurog.
16.11 – The Masked Marvel (2b) R : Roy Del Ruth.
10 Fox-Imperial Comedies :
29.9 – A Deep Sea Panic (2b) R : Roy Del Ruth.
26.10 – Her Ball and Chain ou Who’s Who (2b) – R  : George (Slim)
Summerville.

1925

11 Hal Roach-Pathé :
28.2 – The Only Son (1b) – R : Raymond Grey.
11.10- The Caretaker’s Daughter (2b) – R  : Leo McCarey – I  : Charley
Chase.
8.11 – Are Parents Pickles  ? (1b) – R  : Gil Pratt – I  : Jobyna Ralston,
Eddie Baker. (d.v.)
22.11 – Whistling Lions (1b) – I : Jobyna Ralston, George Rowe.
Sc.  : Pour participer à une course à pied réservée aux plus de 150
kilos, P. glisse sous ses vêtements des ballons gonflés d’air, mais le
subterfuge est découvert et on les remplace par des sacs de sable.
Son rival lui fait coller des peaux de banane sous les semelles et P.
rate son départ. Pendant la course, il traverse un élevage d’autruches
et remplace alors ses sacs de sable par un de ces volatiles (  !) qui
galope et gagne la course. A l’arrivée, il est trahi par le long cou et la
tête de l’autruche qui sortent de son veston, puis la bête déploie ses
ailes et s’envole en emportant P. et sa fiancée). Ralston. Ils
atterrissent en Afrique où ils sont faits prisonnier par un cheikh.
Comme P. lui manque de respect, le voilà condamné à être livré aux
lions. Un indigène (G. Rowe) prévient P. qu’il se cachera dans une
peau de lion et qu’il ne risquera rien. Mais c’est finalement un vrai
lion qui entre dans l’arène. P. fanfaronne tout d’abord, mais finit par
s’apercevoir de la réalité... Il se réveille dans son lit aux côtés de G.
Rowe. Ce n’était qu’un cauchemar.
Catalogues Blackhawk et Collectors Club sous le titre Whispering Lions.
(d.v.)

1926

3.1 – Between Meals (1b) – R : Raymond Grey.


17.1 – Don’t Butt In (1b) – R  : Raymond Grey – Sc.  : Ch. Parrott – I  :
Jobyna Ralston (  ?), Ethel Broadhurst, Ernie Sunshine Morrison,
Sammy Brooks.
Sc. : Paul sauve la vie de son patron et se marie avec sa fille. (d.v.)
31.1 – Soft Pedal (1d) – R : Raymond Grey – I : Jobyna Ralston.
Sc.  : Une fille et son père sont soumis à un chantage, mais il est
difficile de leur soutirer de l’argent. (d.v.)
14.2 – Pau the Cashier (1b) – R : Raymond Grey – Sc. : Ch. Parrott – I :
Jobyna Ralston. (d.v.)
14.3 – Hired and Fired (1b) – R : Raymond Grey.
11.4 – The Old Warhorse (1b) – R : George Jeske.

II. COMME RÉALISATEUR (SOUS LE NOM DE JAMES


PARROTT) :

12 Tous produits par Hal : Roach sauf mention particulière.

1924

13 Charley Chase Comedies :


3.2 – Just a Minute (1b) : 10.2 – Powder and Smoke (1b) ; 24.2 – A Perfect
Lady (1b) ; 2.3 – Hard Knocks (1b) ; 9.3 – Love’s Detour (1b) ; 23.3 – Don’t
Forget (1b) ; 30.3 – The Fraidy Cat (1b) ; 4.5 – Publicity Pays (1b) – Cor  :
Leo McCarey.

1926

14 Roach-Star Comedies :
28.11 – On the Front Page (2b).
15 Charley Chase Comedies :
12.12 – There Ain’t No Santa Claus (2b).

1927

9.1 – Many Scrappy Returns (2b) ; 6.2 – Are Brunette Save ? (2b) ; 6.3
– A One Mama Man (2b)  ; 10.4 – Forgotten Sweeties (2b)  ; 15.5 –
Bigger and Better Blondes (2b) ; 19.6 – Fluttering Hearts (2b) ; 14.8 –
What Women Did for Mc (2b)  ; 3.9 – The Sting of Sings (2b)  ; 1.10 –
The Lighter That Failed (2b)  ; 9.10 – Now I’ll Tell One (2b)  ; 29.10 –
The Way of All Pants (2b)  ; 26.11 – Us (2b)  ; 4.12 – Assistant Wives
(2b) ; 24.12 – Never the Dames Shall Meet (2b).

1928

21.1 – All for Nothing (2b).


16 Roach-Star Comedies :
11.3 – Galloping Ghosts (2b) ; 31.3 – Blow by Blow (2b).
17 Charley Chase Comedies :
22.12 – Chasing Husbands (2b).
18 Laurel and Hardy Comedies :
19.5 – Their Purple Moment (2b)  ; 8.9 – Should Married Men Go
Horne (2b) ; 3.11 – Two Tars (2b).

1929
19 Charley Chase Comedies :
19.1 – Ruby Love (2b).
20 Laurel and Hardy Comedies :
27.6 – Habeas Corpus (2b) ; 12.8 – The Perfect Day (2b) ; 26.8 – They
Go Boom (2b) ; 11.9 – The Hoose Gow (2b).
21 Fox :
19.2 – Happy Birthday (3b).

1930

22 Laurel and Hardy Comedies :


4.1 – Night Owls (2b) ; 13.2 – Blotto (2b) ; Be Big (2b) ; 31.3 – Brats (2b) ;
14.4 – Below Zero (2b) ;
16.6 – The Laurel and Hardy Murder Case (3b) ; 3.12 – Hog Wild (2b) ; 8.12
– Another Fine Mess (3b).

1931

23 Charley Chase Comedies :


21.3 – The Pip from Pittsburg (2b)  ; 25.4 – Rough Seas (2b)  ; 23.5 –
One of the Smiths (2b) ;
15.8 – The Panic Is On  ! (2b)  ; 26.9 – Skip the Maloo  ! (2b)  ; 7.11 –
What a Bozo ! (2b) ; 19.12 – Hasty Marriage (2b).
24 Laurel and Hardy Comedies :
10.9 – Pardon Us (6b) ; 21.12 – Helpmates (2b).

1932

Charley Chase Comedies :


3.9 – Young Ironsides (2b) ; 8.10 – Girl Grief (2b) ; 19.11 – Now We’ll Tell
One (2b) ; 24.12 – Mr Bride (2b).
25 Laurel and Hardy Comedies :
14.3 – The Music Box (3b) ; 26.5 – The Chimp (3b) ; 31.9 – County Hospital
(2b).

1933

20.3 – Twice Two (2b).

1934

26 Hal Roach-Little Rascals (Série Our Gang) :


29.9 – Washee Ironee (2b).
J. Parrott joue également un petit rôle dans ce film.

1935

27 Columbia :
15.6 – Do Your Sfuff (2b) – I : Billy West.
T.O.N.I. :
Catalogue Pathé-Baby 9,5 :Adrien galant homme (1/2b).
Adrien aime le sport (1d).
Adrien a du toupet (l/2b).
Sc.  : P. emmène sa femme en voiture pour prendre le train. La
voiture refuse de démarrer et il doit la pousser. Le pot
d’échappement fume ; aveuglé, il pousse une autre voiture, puis une
autre, enfin quatre voitures en file indienne. Sa femme, qui a oublié
son portefeuille, revient à la maison. P. rentre très éméché et raconte
à sa belle-mère une histoire rocambolesque : il a été attaqué par des
bandits, attaché sur les rails d’un train, etc. Sa femme et sa belle-
mère s’évanouissent de saisissement.
Adrien faillit se marier (3 x 20 m).
Ce film n’est autre qu’un extrait de Out Door Pajamas (1924) – R : Leo
McCarey, dont la vedette est Charley Chase et non pas Paul Parrott !
Un parfait vendeur (1b).
Sc. : P. essaye de vendre des livres à domicile. Ejecté : violemment de
plusieurs appartements, il se présente dans un bureau sans succès et,
encore mis à la porte, tombe sur un balayeur ahuri (G. Rowe). Il
revient à la charge avec une fausse barbe que lui enlève le
ventilateur. Arrivée d’un client barbu que l’on prend pour P., et qui
est donc vidé à grand fracas. P. poursuit son client potentiel, tombe
dans l’ascenseur, trébuche sur une échelle... puis abandonne pour
attaquer le balayeur qui se révèle être un sourd-muet, mais qui
capitule et tend un billet au moment où P., découragé, s’en va.
Nouvel essai de pénétration à la suite d’un télégraphiste, puis dans
une malle que l’on livre. Le patron détruit la malle à coups de hache.
P., jeté par la fenêtre, tombe dans l’auto du patron et continue à lui
faire l’article. La voiture a un accident  : les deux hommes se
retrouvent à l’hôpital dans le même lit et P. parvient enfin à vendre
son livre. La victime s’en sert cependant pour l’assommer et le
poursuit dans tout l’hôpital.
Faites-vous hypnotiser (1b) – I  : Jobyna Ralston, George Rowe, Noah
Young.
Sc.  : P., sur la scène d’un théâtre en compagnie d’une jeune fille,
tente mais rate un numéro d’hypnotisme. Cependant, dans la salle,
son maître parvient, à distance, à endormir les personnes qui se
prêtent à son numéro. Parmi elles, un Noir résiste au pouvoir du
magnétiseur et P. doit l’assommer à coups de maillet. La salle se rend
compte que P. est un charlatan et le spectacle dégénère en bagarre.
La police intervient...
Paul Gilson, poète et cinéphile, raconte dans ses Mémoires :
« Je me souviens d’une comédie où James Parrott, acteur, lançant des
casques de policeman, décrivait dans l’espace un cercle qui
s’achevait dans sa main. Victime d’une explosion, il ne laissait au
mur qu’une silhouette de fumée 2 . »
Quel film mystérieux évoque-t-il ici ?

NOTES
1. Brian A NTHONY et Andy E DMONDS , op . cit., p. 45.
2. Paul GILSON, Ciné-Magic, Paris, André Bonne, 1951, p. 115.
Harry « Snub » Pollard

1 Harold Frazer naît à Melbourne (Australie) le 9 novembre 1889. Il


débute sur scène dans le chœur de l’église St-Johns de Melbourne,
puis, engagé dans un ensemble vocal, fait une tournée de quinze
mois en Nouvelle-Zélande. En 1907, on le retrouve en Afrique du Sud
avec la Hall’s Juvenile Opera Company. Plus tard, il appartient à une
troupe de vaudeville, les «  Pollard’s Lilliputians 1   », qui vit aussi
les débuts d’un autre comédien du burlesque, Billy Bevan. Cette
troupe parcourt le monde entier avant de se dissoudre aux États-
Unis. Harold Lloyd prétend dans ses Mémoires qu’après s’être
séparés, les acteurs de la troupe gardèrent tous le nom de Pollard ! Il
semble cependant que seuls Harry et sa sœur Daphné adoptèrent ce
pseudonyme.
2 Émigré aux États-Unis, Harry s’installe à Chicago où il travaille dans
un music-hall, d’abord comme placeur, puis comme acteur. En 1913,
il rencontre Broncho Billy Anderson, la vedette cow-boy de
l’Essanay, qui le fait engager comme comédien par cette maison de
production. Bo Berglund, dans la revue italienne Griffithiana 2 , nous
révèle, preuves à l’appui (quelques excellents photogrammes), que
Pollard tient un petit rôle – sans sa moustache – dans trois films de
Chaplin de 1915 et 1916  : By the Sea («  Charlot à la plage  »), Police
(«  Chariot cambrioleur  ») et Triple Trouble («  Les avatars de
Chariot  »), ainsi que dans un film de Broncho Billy Anderson où
Chaplin fait une très courte apparition, His Regeneration. La même
année, il passe chez Hal Roach et jusqu’en 1919 il sera le partenaire
privilégié de Harold Lloyd dans pratiquement tous ses courts
métrages (environ 160). Dès son arrivée il adopte, pour se faire une
tête caractéristique, la moustache du Kaiser, et, soit par distraction,
soit par fantaisie, se la colle un jour à l’envers  : le résultat est
plaisant... Il gardera cet attribut très personnel jusqu’à la fin de sa
carrière. Sa dernière participation à un film d’H. Lloyd sera en 1919
avec His Royal Slyness (Le royaume de Tulipatan). Il joue le plus
souvent les «  vilains  », servant ainsi de faire-valoir à un H. Lloyd
agressif, toujours sous pression. À partir de 1919, promu vedette à
part entière, il crée un personnage nouveau, baptisé en France
Beaucitron (en Italie, Buonlimone  !) dans une série de films d’abord
en une, puis deux bobines, le plus souvent sous la direction de
Charles Parrott (Charley Chase). À ses débuts, ses partenaires
habituels sont Marie Mosquini, une brune piquante, Noah Young qui
joue les grands méchants et le très jeune Noir Ernie «  Sunshine  »
Morrison, baptisé «  l’Afrique  » par Pathé, qui tourna aussi avec
Harold Lloyd (Get Out and Under et Haunted Spooks, 1920). Plus tard,
on verra aux côtés de Beaucitron le coléreux Jimmy Finlayson et Paul
Parrott, le frère de Charles. En 1926, il fonde sa propre compagnie,
sans grand succès semble-t-il malgré la qualité de ses films,
distribués par Weiss Brothers Artclass. Il continue à tourner des
«  two reels  » jusqu’en 1929, généralement en compagnie du gros
Marvin Lobach (ou Loback, ou encore Lobeck), formant un tandem
qui annonce Laurel et Hardy. À partir de l’année suivante, Snub se
contentera de quelques petits rôles dans des longs métrages. Chaplin
ne l’oublie pas et en fait un joueur d’orgue de Barbarie dans Limelight
(1952). Sa dernière apparition date de 1962, un hommage de Jerry
Lewis dans The Errand Boy («  Le zinzin d’Hollywood  »)  : Jerry,
circulant au volant de sa voiture, croise H. Pollard et le salue d’un
« Hy, Snub ! »
3 Il meurt le 19 janvier 1962 à Burbank (Californie). Sa sœur Daphné
Pollard (1894-1978), une petite femme renfrognée et coléreuse, fut
une des vedettes de Mack Sennett dans les années 1925-1929, avant
de passer chez Hal Roach et de tourner avec Laurel et Hardy.

BEAUCITRON, ARCHETYPE DU HEROS


BURLESQUE 3  ?
4 Peut-on parler d’un univers Snub Pollard ? À l’heure où l’effort de la
critique s’épuise à revenir indéfiniment sur l’œuvre des géants du
slapstick américain, Snub Pollard vient à point nommé rappeler à
l’historien du septième art que le burlesque ne fut pas la seule
conquête des vrais génies du genre, mais qu’il dut aussi bien sa
fortune et son essor à quelques-unes des gloires, à présent négligées,
de leur époque, que le temps, l’histoire même du cinéma devaient
ensuite reléguer au rang des amuseurs subalternes. De fait, Pollard
ne fut jamais, au sens strict du terme, un auteur. Son comique
s’exerça dans le cercle, à tout prendre restreint, des thèmes et des
codes burlesques auxquels d’autres, pas plus que notre acteur, n’ont
guère échappé au départ, et sur lesquels nécessairement on
reviendra. Jamais il ne prit part à la mise en scène des «  shorts  »
auxquels, contrairement à Chaplin, Stan Laurel ou le méconnu Larry
Semon, il se contenta de prêter un visage que la postérité ne devait
point retenir : le melon et les moustaches ont pu avoir en leur temps
de meilleurs défenseurs... Pollard n’aurait été qu’une vedette  ; ce
serait pourtant bien hâtivement le ravaler au rang des silhouettes
inutiles. Aux films de Laurel et Hardy, Hal Roach avait imprimé un
tempo qui, fondé sur la gradation du plaisir, allait croissant jusqu’au
final grandiose  ; pour Lloyd, le rythme pouvait, on le sait, frôler
l’hystérie vengeresse, en contraste avec la lucide gentillesse du
personnage. Pollard se voit attribuer par son producteur – toujours
Hal Roach – un style également propre, lequel, imputable à la –
paradoxale – fixité d’une équipe pratiquement invariable, garde
également une grande homogénéité de ton : le comédien vedette lui-
même ne s’y trompera pas et s’efforcera d’en conserver le caractère
lorsque, appelé à fonder sa propre compagnie, il reprendra
ultérieurement son personnage sans le faire évoluer notablement.
5 Si un tel immobilisme a pu justifier l’échec critique du personnage
au fil des ans, la théorie du gag qu’il met en œuvre, fondée sur le
judicieux mélange des influences, comme on va le voir, et d’un
imaginaire assez débridé, fit de Snub le témoin orthodoxe du genre
burlesque. Il accomplit ainsi précisément le lien, la synthèse
attendue entre tradition et originalité foncière.
6 Au carrefour des tendances burlesques, le monde de Snub Pollard
fait siennes toutes influences, certaines de ces réminiscences
s’avérant plus ou moins volontaires ou avouées. On ne saurait les
négliger  : le décor de Af the Ring Side (Beaucitron n’a peur de rien,
1921), le rôle joué par Snub dans ce même « short » (un policeman)
et la violente bataille de rues qui constitue le nerf de l’intrigue, au
moins dans sa première partie, renvoient presque nommément au
fameux Easy Street (Chariot policeman, 1915). Influence directe,
citation délibérée  ? Dans la seconde partie du film, Snub Pollard
montait sur le ring pour, grâce à l’argent ainsi obtenu, payer une
rançon au protecteur de sa bien-aimée. Il rejoignait par là une autre
tradition burlesque beaucoup plus répandue, que Chaplin et Stan
Laurel firent leur respectivement dans The Champion (Chariot boxeur,
1915) et Any Old Port (Stan boxeur, 1932) et nous ne parlons pas du
célèbre match de Chariot dans City Lights (Les lumières de la ville,
1930). Précisément... À l’instar de Chaplin qui, quelle que soit la
situation à laquelle on le confronte, garde les signes distinctifs de
son personnage à la silhouette intemporelle (petite moustache, canne
et melon), Snub pour sa part ne saurait envisager un match de boxe
sans porter son couvre-chef favori ou arborer les superbes
bacchantes qui ont constitué les traits marquants (indéfectibles) de
sa personnalité. La tradition chaplinesque est donc là, tout entière
apparente et respectée dans le contraste bouffon offert par la
constance d’une figure totémique (physique, vestimentaire) et
l’univers auquel celle-ci va se heurter, mais qu’elle va traverser avec
le minimum de difficultés  ; d’autant que Snub, comme Chaplin, et
Chaplin, comme Laurel, recourent au même subterfuge burlesque : le
rituel sportif du match de boxe est ruiné, subverti par l’implicite
refus du combat. Dans City Lights, on se souvient comment Chaplin,
tournant autour du ring, évitait la confrontation avec son adversaire
en se dissimulant derrière l’arbitre. Snub, pareillement, joue sur les
effets imprévisibles d’un corps-caoutchouc réfractaire au combat
(Snub the Fighter, 1926) ou bien sur force moulinets des poignets et
des bras, tradition comique issue du music-hall et ici renforcée par
l’usage complémentaire d’un accessoire de clown  : une paire de
gants gigantesques, peu proportionnée à la frêle carrure du pitre.
7 Autre tactique burlesque, le dévoilement des coulisses d’un
tournage, ou le cinéma dans le cinéma, renvoie à un procédé qui
remonte aux origines du genre. Oliver Hardy, alors en solo, s’y
exerça en 1927 (Crazy to Act, L’envers du cinéma), Keaton également
(Sherlock Junior, 1924) dans un registre délibérément plus poétique.
Snub récupère la tradition à son tour, mais va plus loin dans le jeu
des rapports créés entre l’illusion référentielle du cinématographe et
notre propre condition de spectateur. Il va donc jouer les malades
aigris (The Dumb-Bell, 1922), occupé à mimer, moustaches comme
neige, un curieux et fantaisiste psychodrame pour lequel il s’entoure
de six médecins ostensiblement gloutons (n’avalent-ils pas en entier
les repas du vieillard, sous prétexte qu’ils doivent au préalable en
tester les échantillons pour prévenir tout risque d’intoxication ?) ; à
la faveur d’un travelling arrière, la caméra ne révèle... qu’un décor
de cinéma. L’artifice de la mise en scène a bien duré une demi-
bobine  ! C’est l’occasion pour le réalisateur irrité de mettre son
interprète à la porte, Snub ayant été jugé trop médiocre dans son
rôle. Le héros retrouve exactement les mimiques et le comportement
de Chaplin lorsque, envoyé par ses deux producteurs annoncer au
metteur en scène qu’il est à son tour renvoyé, il traduit à l’intention
du public l’inquiétude que lui inspire sa mission en feignant de
passer un balai frénétique toutes les fois que le réalisateur excédé
esquisse à son encontre un mouvement de brusque volte-face.
L’extrême pusillanimité du personnage, en accord peut-être avec sa
gentillesse d’apparence naturelle, est à la base de ces comportements
et de ces gestuelles de clown qu’adopte Chariot, pourtant bien plus
sournois à l’occasion lorsqu’il n’ose pas intervenir pour affronter
l’ennemi difficile. C’est l’instant où, promu metteur en scène, Snub
organise le tumultueux tournage du meurtre de Marie Mosquini par
un comparse imbécile, incapable de se rappeler l’endroit où son
poignard doit frapper. Comique de répétition. Le plus primitif qui
soit, certes, voire le plus laborieux, n’était l’ombre latente de His New
Job (1915), film dans lequel le protagoniste, Chariot, ici acteur (et
non metteur en scène comme Snub), assiste à l’interminable errance
des répétitions où l’acteur ne fait jamais ce qu’il devrait faire : coups
de sabre intempestifs dans le derrière des partenaires, traîne de la
vedette arrachée en plein tournage, etc.
8 Ici et là, le film est impossible. La stupidité naturelle des acteurs
aidant, le tournage s’effondre rapidement  : le burlesque, tour de
force admirable, a construit son comique sur l’impossibilité de
construire. Il s’en dégage une remise en cause des effets et du rôle du
cinéma. Si The Dumb-Bell jouait sur l’illusion référentielle pour mieux
décoder les rapports d’identification entre spectateurs et
personnages (tout le début du film, c’est-à-dire la mise en abyme
proprement dite, jusqu’au «  coupez  » du cinéaste, se fonde en effet
sur notre adhésion sans réserve à une intrigue pourtant factice, puis
sur un effet inattendu de frustration), Before the Public (1923) – sans
doute l’un des meilleurs du genre, ne fût-ce que par la prestation de
James Finlayson en projectionniste hystérique – ira plus loin encore
dans l’étude des enjeux du film dans le film  : Snub, à la fois
spectateur dans une salle de cinéma et vedette à l’écran dans un
western mélodramatique de la pire espèce, va vivre ensuite, dans la
plus quotidienne réalité, les péripéties qu’il a naguère tournées à
Hollywood, et auxquelles il assiste pour l’heure au milieu d’un
public fasciné. On s’en doute, le fossé entre l’idéal des westerns des
studios et la réalité du vécu entraîne un savoureux numéro : le film
dans le film (ou film encadré) devient la parodie involontaire et
idéalisée du film encadrant. Alors que dans son western il pouvait,
au prix d’acrobaties splendides, retomber droit d’aplomb sur sa
monture, Snub mis au défi de répéter l’exploit par une populace
envieuse ne doit son salut qu’à une sorte de câble grâce auquel,
suspendu, il réalise les tours les plus providentiellement périlleux,
et aussi les plus drôles. On le voit debout jouer l’équilibriste sur la
tête de son cheval ou en vol libre s’accrochant désespérément à la
queue de l’animal (gag repris dans Join the Circus (1923), où, pendu au
même cordon, il court dans les airs après sa monture).
9 La mise en abyme, en créant l’exploit, a façonné le mythe héroïque,
tout comme la réalité va maintenant ramener le héros au rang de
simple caricature burlesque  : tout Snub est dans cette manière
d’anti-héroisme convaincu qui le fait parader au mépris des
apparences. La vie, la vie réelle, reprend alors une à une les
péripéties du western, mais dans une perspective autrement
irrévérencieuse. Noah Young vole donc les médicaments destinés à
guérir le petit frère  : dans cette variante néo-surréaliste, ledit
frangin s’avère un vieux complice. Ce qui sur l’écran du cinéma
donnait matière au mélodrame tourne à la caricature. Snub n’est pas
avare de ces retournements incongrus, qu’ailleurs on eût trouvés
sinistres...
10 En toute situation, il va nourrir son comique de cet orgueil du brave
qui le fait affronter dans le ridicule inconscient les situations les
plus extravagantes : les acrobaties du cirque (Join the Circus, 1923), la
descente de l’avenue sur un piano à queue (Sold at Auction, 1923), le
rodéo truqué de Before the Public (1923), l’église incendiée où il devait
se marier de Giving the Bride Away (1919)... autant de circonstances où
son personnage fait valoir, la plupart du temps sans conscience, un
droit curieusement déplacé à la dignité d’homme. Policeman, ténor
ou vedette de films, nouveau marié, boxeur émérite, artiste peintre
ou génial inventeur, milliardaire, capitaine de bateau ou shérif, Snub
occupe le plus souvent une position sociale avancée à ne pas
généraliser cependant, puisqu’il peut jouer les sans-le-sou dans
«  Beaucitron et le cyclone  » (Whirl O’ the West [  ?], 1921). La
conscience morale, le standing qu’elle requiert contrastent donc
avec la gratuité surréaliste des péripéties qui ridiculisent la star et
l’homme de loi, rabaissent l’inventeur, sèment la catastrophe. Nulle
complaisance hautaine, nulle fatuité dans cette silhouette qu’une
simplicité physique visant à l’épure – comme tous les comiques de
l’époque, au reste – nous rend peut-être plus proche. C’est avec
grande naïveté que le clown s’exerce au respect. La haine et
l’agressivité, le geste méchamment gratuit lui sont inconnus  : il rit
de bon cœur en voyant son haut-de-forme faire des bonds au grand
étonnement des demoiselles aux yeux desquelles il se discrédite
(Noah Young y a dissimulé un poisson dans Before the Public). Snub,
souffre-douleur désigné par sa riante inconscience, échappe
brillamment au martyre, récuse encore les clichés du mélodrame ou
de l’apitoiement sentimental. Le sadisme des populations a beau jeu
de le bombarder de tomates, puis de l’expulser de la cité sur une
planche en feignant de pleurer son départ  ; le clown récupère les
projectiles et fonde son propre stand «  fruits et légumes  ; il
reviendra plus tard dans sa ville, auréolé de son triomphe
hollywoodien. La cruauté sur lui n’a pas de prise : Snub est le clown
lisse, traversant sans blessure la vanité du monde.
11 Dans It’sa Gift (1923), le décor escamotable et le jeu des objets
amovibles qui meublent une chambre hérissée de cordons renouent
avec la veine keatonienne, depuis la plume matinale qui au lever du
soleil vient chatouiller les pieds du rêveur jusqu’au traditionnel lit-
placard grimpant à la verticale sur simple commande, en passant par
la poule pondeuse (sur seule secousse d’un cordon), l’allumage
automatique du gaz et les couvertures du lit qui, remontées, se font
brusquement rideaux. Ce n’est plus alors le règne du personnage-
clown susceptible de retenir à lui seul, et par l’excès des attitudes,
l’attention et le sourire des spectateurs. C’est au contraire celui, plus
keatonien donc, de l’objet roi derrière lequel, cependant, la
personnalité du clown ne s’éclipse jamais : elle rejaillit au contraire à
chaque instant sur le décor qui en traduit l’ingéniosité particulière,
l’esprit d’invention. Aussi la machine joue-t-elle un rôle capital. Sous
quelque hallucinant prétexte, une voiture est fréquemment
détournée de son rôle. Snub inventeur calamiteux et/ou génial
suscite l’ivrognerie de celle-ci après avoir versé de la bière dans son
radiateur (Go As You Please, 1920). Strictly Modern (1922) propose un
ascenseur truqué ainsi qu’une baignoire ambulante qui, circulant
entre les chambres, fait office de navette. Le bateau-passerelle de The
Ferry-Boat Man (1922) fait aussi le passage d’une rive à l’autre, mais
d’autant plus inutilement qu’il navigue sur un plan d’eau guère plus
étendu qu’une maigre largeur de piscine... Aussi, chez Snub Pollard,
le rire est-il constitué du mouvement absurde de la machine
incohérente (quand bien même savamment truquée), supposée tenir
lieu de moyen moderne de locomotion. L’engin offre l’opportunité de
gags étranges, pour ne pas dire franchement surréalistes  : non
seulement la voiture ivre précédemment citée, mais aussi le piano-
auto dévalant l’avenue et que Snub freine d’une pression du pied sur
la pédale (extraordinaire scène de Sold at Auction), les chevaux
récalcitrants (déjà, il est vrai, plus classiques) de Before the Public, et
l’étonnant minibolide que Snub fait se mouvoir à l’aide d’un aimant,
attiré par l’arrière d’un véhicule de passage dans le sens de son choix
(It’s a Gift), la voiture-aéroplane à la fin du même épisode et le
formidable balai accéléré de tacots hystériques, nourris d’une
essence hyperconcentrée. Enfin, citons l’excellent véhicule-
aspirateur supposé nettoyer les rues sales (The Big Idea, 1924). Si ce
comique, comme celui de bien des burlesques américains, fonctionne
sur l’invention, l’infaillible ingéniosité keatonienne, cependant, est à
Snub relativement méconnue, à quelques exceptions près le génie
bricoleur est donc ici à la base même du récit  ; il n’est pas destiné
comme chez Keaton à sauver le héros d’une mauvaise posture, ou
d’une situation plus périlleuse encore. Il n’est qu’à l’origine d’une
série de gags loufoques et multipliés en nombre qui dépassant la
réalité pour l’imprévisible et le saugrenu, transgressent
naturellement l’idée que nous nous faisons du quotidien. Le gag est
poétique. Gratuit, il n’est jamais utilitaire, ce qui explique l’aspect
quelquefois étouffant de certains Snub Pollard, voués à
l’accumulation non-sensique et semble-t-il proprement infinie des
situations bizarres engendrées par un thème, ou à partir d’un seul
point de départ. Ces derniers s’avèrent en eux-mêmes autant de
prétextes semblables à ceux de n’importe quel court métrage
burlesque de l’époque. Tous les thèmes seront abordés, sans
discrimination aucune  : le cirque dans Join The Circus  ; l’argent ou
l’héritage dans 365 Days (1922) ou «  Beaucitron milliardaire  » (sans
doute Nearly Rich, 1922) ; la loi (Start Something, 1919 ; At the Ring Side,
1921 ; Find the Girl, 1920 ; The Mystery Man, 1923 ; Beaucitron et la bonne
lotion où, policeman ou reporter, il joue les redresseurs de tort)  ;
l’infortune conjugale : Snub se marie dans Giving the Bride Away, pour
par la suite avoir des enfants malgré un titre peu prometteur (No
Children, 1921) et enfin divorcer dans Call the Witness (1922)  ;
l’imaginaire pseudo-exotique (Days of Old, 1922, Insulting the Sultan,
1920) qui se rit des clichés du genre et rejoint le meilleur de l’ancien
partenaire de Snub, Harold Lloyd ; plus classiques encore, les petits
boulots : Snub pointe à Punch the Clock (1922) et The Walk-Out (1923),
travaille à l’hôtel, lieu de prédilection des grands comiques (cf.
Double Whoppee, 1929, avec Laurel et Hardy), dans Strictly Modern
(1922) ou « Beaucitron dans l’ascenseur » (The Floor Below [ ?], 1919) ;
il devient balayeur (No Kidding, vers 1928), pompier (Beaucitron en
promenade, T.O.N.I.), cocher (All Dressed Up, 1920), mauvais comédien
(The Dumb-Bell) ou ténor impossible (Before the Public), voire
commissaire-priseur (Sold at Auction) ; le nomadisme aussi : vagabond
solitaire (Once Over, 1927) ou en concubinage (California or Bust, 1923 :
keatoniennes péripéties contre une tempête qui met à sac leur
foyer)... La galerie des métiers et des fonctions sociales, les efforts
exercés par le clown pour tant bien que mal réintégrer l’organisation
d’une société réglée sont les privilèges connus du bouffon.
Précisément, le semi-échec de certains Snub Pollard peut résulter
d’un relatif et paradoxal conformisme  : l’absurdité poétique des
gags, à de rares exceptions près (Before the Public, cruelle peinture de
la vindicte populaire ou «  Beaucitron milliardaire  », pertinente
réflexion sur les rapports qu’entretiennent gangstérisme et haute
bourgeoisie), émousse le sens et la portée de ces critiques sociales
acerbes que l’on trouvait chez Chaplin. Snub ne remet rien en cause.
À son crédit, ajoutons qu’il ne fut pas le seul à traverser les
institutions avec un tel sens de la débrouillardise (Lloyd, Keaton).
12 L’extrême incertitude qui pèse sur les origines et le tournage des
scénarios joue en faveur de Snub. Si l’acteur a imposé son empreinte
sur le clown de l’écran, chaque script, largement perméable à tous
les mécanismes comiques et aux schémas burlesques les plus
galvaudés, reflète sans aucun doute le travail d’une équipe et
l’obsession d’une époque, voire le style particulier d’une compagnie
ou la personnalité d’un producteur, Hal Roach ayant lui-même
exercé plusieurs fois l’activité de scénariste. Le plus souvent,
l’équipe comprenait donc la réalisation de Charles Parrott, alias
Charley Chase à l’écran (c’est-à-dire devant les caméras), lequel
joignait au trio S. Pollard-M. Mosquini-N. Young, de plus ou moins
épisodiques « guest stars », dont James Finlayson (qui venait de chez
Sennett), « Sunshine » Morrison dit l’Afrique, petit garçon noir déjà
vedette chez H. Lloyd (Get Out and Get Under, 1920-, Haunted Spooks,
1920) et spécialisé dans le rôle d’un garnement des rues, ou plus
rarement l’hilarant George Rowe, repéré par son déconcertant
strabisme à la Ben Turpin (en moins visible cependant). Tandis qu’il
confirmait le rôle capital de Ch. Chase dans la création de ces films,
Robert Youngston, toutefois, créditait aussi un autre réalisateur qui
précéda celui-ci derrière la caméra :
13 «  (Parrott) remplaça le metteur en scène Alf Goulding. J’ai eu
l’occasion de visionner la plupart de ces comédies, et toutes celles
qu’a dirigées Charles Parrott comptaient des gags visuels
extraordinaires  ; celles réalisées par Alf Goulding étaient vraiment
pauvres. Sans même voir le générique, on pouvait reconnaître
l’auteur de telle comédie en particulier. Charley Chase était
tellement plus qu’un simple comédien, c’était un créateur comique
4 . »

14 Tout porte donc à croire que la seule personnalité de Chase ait


principalement favorisé à l’époque la maturation, puis l’éclosion du
mythe Snub Pollard. Cependant, dans la circulation des auteurs et
des artistes, dans la difficile évaluation de la paternité des idées et
des gags, il sera bien entendu malaisé de distinguer puis de définir
un style absolument définitif, précisément axé sur un nombre limité
de constantes spécifiques (en dehors de la psychologie, si sommaire
fût-elle, du personnage lui-même). Ouverts aux influences, garants
des traditions, mais à l’occasion créateurs émérites et critiques des
poncifs, les auteurs n’ont pas marqué cette abondante série de
«  shorts  » d’un style résolument indélébile. Les participations de
Snub à la mise en scène furent, on l’a dit, quasi inexistantes.
L’homme fut en revanche l’heureux catalyseur des courants
burlesques les plus divers. Son physique et son personnage surent
inspirer autour de lui les créateurs qui déchaînèrent en son nom les
gags les plus débridés. Le style Hal Roach, plus porté sur la
personnalité centrale d’un comédien que ne l’était celui de Sennett,
qui concevait le burlesque dans l’optique plus large mais moins
organisée de la mise à sac désordonnée d’un monde, prenait pour
point de départ une silhouette unique, dont dépendait l’univers
alentour. Fortement typé, le héros roachien évolue donc dans un
monde élevé à sa (dé) mesure, et les débordements les plus
fantaisistes s’y verront savamment calculés. L’implacable mécanisme
du gag boule de neige de chez Laurel et Hardy, la souriante
ingéniosité du gag chez Lloyd et la couleur délibérément ludique de
chaque péripétie en sont deux exemples antithétiques.
15 Snub, en toute circonstance, est l’homme du juste milieu. Celui qui,
sans la balourdise des premiers, ni l’élégance naturelle du second,
put cependant, à sa façon, concilier son humour à un bonheur vrai
de cinéma.
16 Lorsque, vers le milieu de l’année 1926, Snub Pollard quitte Hal
Roach, il éprouve le besoin de travailler avec les Weiss Brothers de
manière à tourner avec plus d’indépendance les Snub Pollard
Comedies. Comme nous l’avons déjà noté, ce changement va
s’effectuer dans la continuité : Snub garde son caractère fantaisiste et
quasi surréaliste en restant fidèle au personnage de Beaucitron tel
que l’avaient conçu Hal Roach et Charles Parrott mais fait
maintenant équipe avec le gros Marvin Lobach qui jouait les seconds
rôles chez Mack Sennett. Le tandem Pollard-Lobach évoque sans
aucun doute un duo plus célèbre, Laurel et Hardy... Cette
ressemblance n’est pas uniquement fondée sur l’aspect physique des
personnages  : Lobach est certes un personnage écrasant (plus gros
que Hardy) et Pollard est plutôt mince (moins élancé que Laurel
cependant), mais il existe en outre de nombreuses et frappantes
analogies au niveau des scénarios, des gags et de la personnalité
même des acteurs.
17 Commençons par ce dernier point  : le tandem Pollard-Lobach
fonctionne essentiellement sur l’opposition faible/fort, en partie
comme Laurel et Hardy ; de plus, Pollard, comme Laurel, se montre
timoré et assez lâche. Là s’arrêtent cependant les similitudes entre
ces deux comiques  : plus agressif que Laurel, plus réaliste et plus
ingénieux, Pollard en revanche nous paraît aussi moins poète, moins
lunaire, en un mot moins magique. Lobach, quant à lui, compose un
personnage sans nuance ni finesse  : c’est un éléphant dans un
magasin de porcelaine. Quant aux relations entre ces deux
personnages, elles ne présentent aucune équivoque (à l’inverse de
celles qui lient Laurel et Hardy)  : ce sont deux compères toujours
prêts à se chamailler. La tyrannie du dominateur sur le dominé,
souvent présente, n’est pas systématiquement développée. On peut
dire en résumé que le couple Pollard-Lobach annonce le tandem
Laurel-Hardy. Il contient en effet en germe les éléments qui feront la
gloire du fameux duo, mais se contente de les esquisser sans les
mettre réellement en œuvre. Certes, l’esprit et la conception même
des gags annoncent les meilleurs Laurel et Hardy. Ainsi, dans Mitt the
Prince (1927), on voit Pollard et Lobach en train de réparer une roue
de leur voiture  : tandis que Pollard s’active, Lobach adresse des
grimaces à un couple de camionneurs particulièrement patibulaires ;
chaque fois, cependant, Snub passe pour le provocateur (la situation
est souvent renversée chez Laurel et Hardy où ce dernier est alors la
victime du premier). Les vengeances des chauffeurs – dans le style
«  représailles à paliers progressifs  » – rappellent un procédé utilisé
régulièrement par Laurel et Hardy  : par exemple dans Two Jars
(1928), où l’on assiste à la destruction systématique d’une file de
voitures, ou dans Big Business (1928), où J. Finlayson s’acharne sur
un véhicule chargé de sapins. Dans Thick and Thin (1927) – titre qui
évoque clairement les physiques si dissemblables des deux compères
– Lobach et Pollard déambulent sur un trottoir ; le second, qui suit à
grand peine le premier, victime de sa distraction, tombe sans cesse.
Lobach, pontifiant à la manière de Hardy, lui explique alors qu’il faut
regarder où l’on met les pieds et... se retrouve dans une fosse à
ordure, la tête coiffée d’une poubelle. Ce type de situation a été
repris maintes fois presque intégralement par Laurel et Hardy dans
des films postérieurs.
18 Certains scénarios des films de Pollard de cette époque présentent
d’étonnantes ressemblances avec ceux des films de Laurel et Hardy.
Ainsi, la situation de départ de Men about Town (date inconnue, ca
1927) est la même que celle de Should Married Men Go Horne (1927)  :
Pollard (Laurel), malgré l’opposition résolue de sa femme, s’entête à
faire une partie de golf avec Lobach (Hardy). Once Over (1927) se
termine par une terrible bataille de tartes à la crème tout comme The
Battle of the Century (1928), inégalable classique du genre. Enfin, une
similitude plus troublante encore existe entre les scénarios de Double
Trouble (S. Pollard, 1927) et Bacon Grabbers (Laurel et Hardy, 1929)  :
dans les deux films, nos héros, chargés du recouvrement de créances,
doivent soit faire payer le client récalcitrant, soit récupérer la
marchandise – en l’occurrence un piano. Les deux films se terminent
de la même façon  : le mauvais payeur finit par régler la note au
moment où un rouleau compresseur écrase accidentellement le
piano... On peut considérer ici qu’il ne s’agit pas de pures
coïncidences, mais bien d’un plagiat pur et simple commis par
l’équipe d’Hal Roach puisque le film de Pollard est de deux ans
antérieur. Toujours dans Double Trouble, H. Pollard et M. Lobach, dans
un bar et sans un sou, se trouvent dans la même situation que les
deux matelots Laurel et Hardy dans Men’O War (1928). Les deux
séquences présentent de grandes analogies. À l’inverse, dans The Big
Shot (1929), Pollard habillé en Écossais porte le kilt et reprend les
mêmes gags coquins que Laurel dans Putting Pants on Philip (1927),
antérieur d’un an : ici, c’est Pollard qui a copié...
19 En résumé, il semble bien que – sauf exception – Pollard bénéficie de
l’antériorité et il faudrait donc en conclure que Laurel et l’équipe
d’Haï Roach se sont inspirés des films que réalisaient Jim Davis ou
Les Godwins pour le tandem Pollard-Lobach... Ceci n’a rien
d’étonnant à une époque où les emprunts de gags d’un film à l’autre
étaient monnaie courante et ne formalisaient personne. Il convient
donc de rendre un hommage supplémentaire à Snub, le méconnu,
pour avoir inspiré le tandem comique le plus fameux de toute
l’histoire du cinéma.

FILMOGRAPHIE 5

20 On peut estimer que sur les 150 films (environ) que H. P. a tourné en
vedette, à peu près la moitié a été sauvée.

I. COURTS MÉTRAGES :

1915

21 Essanay :
29.4 – By the Sea (Chariot à la plage) (1b) – R : Charles Chaplin. (d.v.).
His Regeneration (1b) – I : Broncho Billy Anderson, Ch. Chaplin (d.v.).

1916

27.5 – Police (Chariot cambrioleur) (2b) – R : Charles Chaplin (d.v).


Triple Trouble (Les avatars de Chariot) (2b) – R : Charles Chaplin (d.v.).
22 Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé :
Série Lonesome Luke (24 films en lb avec Harold Lloyd et Bebe
Daniels) :
8.5 – Luke and the Bomb Throwers ; 22.5 – Luke Late Lunchers ; 5.6 – Luke
Laughs Last ; 19.6 – Luke’s Fatal Flivver ; 26.6 – Luke’s Society Mix Up ; 3.7
– Luke’s Washful Waiting  ; 10.7 – Luke Rides Rough-Shod  ; 24.7 – Luke,
Crystal Gazer, 7.8- Luke’s Lost Lamp  ; 21.8-Luke Does the Midway  ; 4.9 –
Luke Joins the Navy ; 18.9 – Luke and the Mermaids ; 1.10 — Luke’s Speedy
Club Life  ; 15.10 – Luke and the Bangtails  ; 29.10 – Luke the Chauffeur  ;
5.11 – Luke’s Preparedness Preparation ; 12.11 – Luke the Gladiator ; 19.11
– Luke, Patient Provider ; 26.11 – Luke’s Newsie Knockout  ; 3.12 – Luke’s
Movie Muddle (Lui directeur de cinéma) (d.v.)  ; 10.12 – Luke, Rank
Impersonator ; 17.12 – Luke’s Fireworks Fizzle  ; 24.12 – Luke Locates the
Loot ; 31.12 – Luke’s Shattered Sleep.

1917

(1b sauf mention particulière – I : Harold Lloyd et Bebe Daniels) :


7.1 – Luke’s Lost Liberty  ; 21.1 – Luke’s Busy Day, 4.2 – Luke’s Trolley
Trouble ; 8.2 – Lonesome Luke, Lawyer ; 25.2 – Luke Wins ye Ladye Paire ;
18.3 – Lonesome Luke’s Lively Life (2b) ; 15.4 – Lonesome Luke On Tin Can
Alley (2b) – R : Hal Roach ; 20.5 – Lonesome Luke’s Honeymoon (2b) – R :
Hal Roach ; 12.6 – Lonesome Luke Plumber (2b) – R : Hal Roach ; 15.7 –
Stop  ! Luke  ! Listen  ! (2b) – R  ; Hal Roach  ; 15.8 – Lonesome Luke,
Messenger (2b) – R : Hal Roach ; 19.8 – Lonesome Luke, Mechanic (2b) –
R : Hal Roach ; 2.9 – Lonesome Luke’s Wild Women (2b)  ; 9.9 – Over the
Fence ; 16.9 – Lonesome Luke Loses Patients (2b) ; 23.9 – Pinched ; 30.9 –
By the Sad Sea Waves ; 7.10 – Birds of a Feather (2b) ; 4.10 – Bliss ; 21.10
– Lonesome Luke From London to Laramie (2b) ; 28.10 – Rainbow Island ;
4.11 – Lonesome Luke in Love, Laughs and Lather (2b)  ; 11.11 The Flirt  ;
18.11 – Clubs and Trump (2b) ; 2.12 – All Aboard (Toujours Lui) (d.v.) ;
2.12 – We Never Sleep ; 9.12 – Move On ; 23.12 – Bashful.

1918

Série The Winkle (1b – I : Harold Lloyd et Bebe Daniels) :


6.1 – The Tip ; 20.1 – The Big Idea ; 3.2 – The Lamb ; 24.2 – Beat It ; 3.3 –
The Gasoline Wedding ; 10.3 – Look Pleasant, Please (Lui photographe)  ;
17.3 – Here Come the Girls ; 17.3 – Hit Him Again ; 24.3 – Let’s Go ; 31.3 –
On the Jump ; 7.4 – Follow the Crowd ; 14.4 – Pipe the Hiskers, 21.4 – It’s a
Wild Life – R : Gil Pratt ; 28.4 – Hey There ; 5.5 – Kicked Out ; 12.5 – The
Non-Stop Kid ; 19.5 – Two-Gun Gussie (d.v.) ; 26.5 – Fireman, Save My Chid
(Harold apprenti pompier) ; 2.6 – The City Slicker ; 8.6 – Sic’Em Towser ;
16.6 – Somewhere in Turkey  ; 23.6 – Are Crooks Dishonest  ?  ; 7.7 – AM
Ozark Romance (Les surprises de la chasse) (d.v)  ; 21.7 – Kicking the
Germ Out Germany ; 4.8 – That’s Him ; 18.9 – Bride and Gloom ;» ?.9 – Bees
In His Bonnet ; 1.9 – Two Scrambled ; 29.9 – Swing Your Partners ; 13.10 –
Why Pick on Me  ?  ; 27.10 – Nothing But Trouble  ; 1.12 – Hear’Em Rave  ;
15.12 – Take a Chance ; 29.12 – She Loves Me Not.

1919

Série The Winkle (1b – I : Harold Lloyd et Bebe Daniels) :


12.1 – Wanted-$5  000  ; 26.1 – Going ! Going ! Gone – R  : Alf Goulding
(d.v.) ; 9.2 – Ask Father ; 23.2 – On the Fire ; 9.3 – I’m on My Way (d.v.)  ;
16.3 – Look Out Below ! ; 23.3 – The Dutiful Dub ; 30.3 Next Aisle Over ; 6.4
– A Sammy in Siberia (Lui chez les Cosaques) ; 13.4 – Just Dropped In  ;
20.4 – Crack Your Heels ; 27.4 – Ring Up Your Curtain (d.v.)  ; 4.5 – Young
Mr. Jazz ; 11.5 – Si Senor ; 18.5 – Before Breakfast ; 25.5 – The Marathon
(Le marathon) ; 1.6 – Back to the Woods ; 8.6 – Pistols for Breakfast ; 15.6
– Swat the Crooks ; 22.6 – Off the Trolley (Lui sur le tramway)  ; 29.6 –
Spring Fever (Doux printemps) (d.v.) ; 6.7 – Billy Blazes, Esq. ; 13.7 – Just
Neighbors (Mon ami le voisin) ; 20.7 – At the Old Stage Door ; 27.7 Never
Touched Me ; 3.8 – A Jazzed Honeymoon ; 10.8 – Count Your Change ; 14.8
– Heap Big Chief ; 17.8 – Chop Suey And Co (Le beau policeman) ; 31.8 –
Don’t Shove (d.v.)  ; 7.9 – Be My Wife  ; 15. 9 – The Rajah (Lui chez le
rajah) ; 21.9 – He Leads, Others Follow ; 28.9 – Soft Money (Pour épouser
Dolly)  ; 5.10 – Count the Votes (Lui orateur)  ; 12.10- Pay Your Dues  ;
15.11 – His Only Father ; 2.11 – Bumping into Broadway (Rien ne va plus)
(d.v.) (2b) – R : Hal Roach ; 30.11 – Captain Kidd’s Kids (Harold chez les
pirates) (2b) – R : Hal Roach (d.v.) ; 28.12 – From Hand to Mouth (De la
coupe aux lèvres ou La vertu récompensée) (2b) – R : Hal Roach (d.v.).
23 Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé (avec Snub Pollard en vedette) :
26.10 – Start Something (Un vaillant policeman ou Beaucitron n’a peur
de rien) – I  : Marie Mosquini, Ernie Sunshine Morrison, Mildred
Davis.
Sc.  : H.P., agent de police, règle la circulation (effets spéciaux
d’accélérés et de mouvement inversé). On l’envoie dans un quartier
chaud. Il entre par hasard dans une maison où des bandits ont
attaché les habitants pour les voler, mais les voleurs sont réduits à
l’impuissance par H.P.
Catalogue Connaissance du cinéma. (d.v.).
2.11 – All at Sea (Beaucitron et le sous-marin) (1b) – R : Alf Goulding –
I : Mildred Davis.
Sc.  : «  H.P., pour un petit méfait, est poursuivi par un policeman.
Réfugié dans la cabine d’un baigneur, il se dissimule sous l’uniforme
d’un marin. Le prestige de l’uniforme lui donne un succès fou auprès
des baigneuses de la plage qu’il tient sous le charme par les récits de
ses exploits imaginaires. Au moment où il se vante d’avoir maté à lui
tout seul toute une bande de contrebandiers, les «  Rafle-Tout  »,
voyant HP. leur échapper, enlèvent les charmantes auditrices du
valeureux marin et les embarquent pour les Indes. Loin du danger,
H.P. retrouve tout son courage et organise les secours. Le sous-marin
à l’équipage duquel appartient désormais H.P. se met à la poursuite
des brigands. L’inexpérience de HP. donne lieu à de nombreux
incidents ultra-comiques. Mais tout s’arrange pour le mieux et les
baigneuses sont sauvées » (C.C., 30/4/1921). (d.v.)
9.11 – Call for Mr Cave Man (1b) – I : Mildred Davis.
15.11 – His Only Father (1b).
16.11 – Giving the Bride Away (L’alliance en balade) (1b) – I  : Mildred
Davis, Ernie Sunshine Morrison, Marie Mosquini, Noah Young.
Sc.  : «  Le mariage de HP. et de M. Davis  ; S. Morrison est garçon
d’honneur. La moitié de la noce va à la première église baptiste de la
Deuxième Avenue, tandis que l’autre moitié se rend à la deuxième
église baptiste de la Première Avenue. Après plusieurs chassés-
croisés, un juge officie dans la salle du tribunal. Mais la licence de
mariage prend feu dans la poche revolver d’HP. Arrivée des
pompiers...  » (Eileen Bowser, The Slapstick Symposium, Museum of
Modern Art of New York, 2-3 mai 1985, Ed. FIAF, 1988).
23.11 – Order in the Court (1b) – I : Mildred Davis.
30.11 – It’s a Hard Life (1b) – I : Marie Mosquini, Mildred Davis.
7.12 – How Dry I Am (1b) – I : Ernie Sunshine Morrison.
S. Morrison incarne un groom dans un hôtel.
14.12 – Looking for Trouble (La boxe, il n’y a que ça) (1b) – I  : Marie
Mosquini, Noah Young, Mildred Davis.
Sc.  : Un champion de boxe provoque HP. en combat singulier. Ce
dernier accepte car un parieur a promis de truquer le combat pour
qu’il gagne. Un bandit (N. Young) vient voir les boxeurs à
l’entraînement et HP. lui conseille de parier sur lui à coup sûr. Mr.
Grave, entrepreneur des pompes funèbres, donne sa carte à H.P., ce
qui l’impressionne vivement. Pendant les premiers rounds du
combat, HP. reçoit une terrible raclée et ne s’en tire que par des
corps à corps désespérés. Au dernier round, H.P. écrase le pied de
son adversaire et en profite pour l’assommer. Il gagne le combat mais
perd sa femme (M. Mosquini) qui part avec son adversaire.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
21.12 – Tough Luck (Beaucitron a la guigne [  ?]) (1b) – I  : Mildred
Davis. Sc. : « H.P. a la guigne comme l’ont tous ceux qui croient aux
présages et qui, jugeant que la vie n’est pas assez embêtante ni
compliquée, s’ingénient à la rendre encore plus compliquée et plus
embêtante. Et avec les superstitions, il y a le choix  !  » (C.C.,
15/7/1922).
28.12 – The Floor Below (Beaucitron dans l’ascenseur [  ?]) (1b) – I  :
Ernie Sunshine Morrison, Marie Mosquini, Mildred Davis.
Sc. : Préposé au lift dans un grand hôtel, HP. s’endort si bien que ni
appels ni sonnette ne le tirent de son rêve. C’est un désastre pour
l’hôtelier qui voit partir les clients. Il essaye de prendre H.P. sur le
fait mais celui-ci lui échappe en jouant habilement avec son
ascenseur. Une fort jolie fille arrive à l’hôtel (M. Mosquini) avec son
père. Ils ont été attaqués et dévalisés par des bandits. H.P. tombe
amoureux de la demoiselle  : quand les bandits arrivent à l’hôtel,
mettant celui-ci à feu et à sang, il leur joue quelques mauvais tours
grâce à son ascenseur et parvient à sauver la jeune fille. Il fait ensuite
coffrer tous les malandrins d’un seul coup. Son héroïsme sera
récompensé et tout finira par un mariage. (D’après Pathé-programme,
n° 12, 1923.)

1920

4.1 – Red Hot Hottentots (Beaucitron chez les sauvages [  ?]) (1b) – R  :
Alf Goulding – I : Mildred Davis ou Marie Mosquini.
Sc. : « Une seule chose au monde trouble HP. et l’intimide : le regard
des jeunes filles. Et comme elles sont nombreuses, il espère oublier
ses déboires. Il retrouve justement celle qu’il aime aux mains d’un
sauvage qui prétend l’épouser et faire cuire à la broche ses parents
pour leur repas de noces. HP. arrache ces malheureux à leur sort et
ce geste lui vaut la meilleure des récompenses.  » (C.C., 11/6/1921).
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
11.1 – Why Go Horne ? (1b) – I : Mildred Davis.
18.1 – Slippery Slickers (1b) I : Mildred Davis.
25.1 – The Dippy Dentist (Beaucitron dentiste[ ?]) (1b) (d.v.).
1.2 – All Lit Up (Beaucitron chasse le papillon) (1b) – R  : Fred
Newmeyer – I  : Ernie Sunshine Morrison, Marie Mosquini, Noah
Young.
Sc.  : HP. chasse les papillons mais attrape une grenouille. Il
rencontre
M. Mosquini dans un restaurant où il cherche également à capturer
des papillons, mais N. Young, jaloux, vient contribuer à semer la
panique en ces lieux. H.P. finit par se retrouver par mégarde dans
leur appartement et est emmené en panier à salade. Catalogue
Connaissance du cinéma. (d.v.)
8.2 – Getting His Goat (J’ai perdu mon biquet) (1b) – I : Ernie Sunshine
Morrison, Eddie Boland.
Sc. : Beaucitron n’a pas de chance ; convié avec sa femme et sa fillette
à une fête de Noël, on s’aperçoit au moment de la distribution des
cadeaux qu’il a été oublié. Mais, ô bonheur, un petit biquet égaré
dans les alentours fera l’affaire. Beaucitron reçoit le plus beau des
cadeaux, mais aussi le plus embarrassant. Ici commence une série de
mésaventures.
24 Harold Lloyd Comedies-Hal Roach-Pathé :
8.2 – His Royal Slyness (Le royaume de Tulipatan) (2b) – R ; Hal Roach –
I : Harold Lloyd, Mildred Davis. (d.v.)
25 Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé (avec Snub Pollard en vedette) :
15.2 – Waltz Me Around (Ib) – I : Marie Mosquini.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
22.2 – Raise the Rent (C’est pour le terme [  ?]) (Ib) – R  : Fred
Newmeyer- I : Eddie Boland.
Sc.  : «  Heureusement que tous les locataires n’ont pas l’esprit aussi
inventif que H.P. et son ami. Sans le sou pour payer leur loyer, les
deux amis usent de tous les subterfuges pour échapper à leur
propriétaire qui les guette, sa quittance à la main. Mais, cette fois,
les deux compères seront pris et c’est au violon qu’ils logeront
désormais » (C.C., 14/1/1922). (d.v.)
29.2 – Find the Girl (Beaucitron reporter) (Ib) – I  : Ernie Sunshine
Morrison, Marie Mosquini.
Sc.  : Une jeune fille dont les parents sont milliardaires vient d’être
enlevée. Le père lance sur les ravisseurs les meilleurs limiers de la
police, les journalistes et les détectives privés. Il donnera sa fille en
mariage à qui la retrouvera. H.P., nouveau reporter, se met en chasse
avec son acolyte S. Morrison. (D’après Pathé-Programme, n° 42-43,
1922).
7.3 – Fresh Paint (Beaucitron artiste peintre) (1b) – R : Alf Goulding –
I : Marie Mosquini, Noah Young.
Sc. : H.P. doit apporter un paquet chez un artiste peintre. Il tombe en
pleine séance de pose avec une armée de jeunes personnes peu
vêtues. Il fait poser l’une d’elles (M. Mosquini) en tenue légère et en
est tout émoustillé. Arrivée du mari (N. Young), très en colère de
trouver sa femme dans cette tenue. H.P. et le peintre cherchent tous
deux à se défiler. Le mari finit par pardonner.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
14.3 – Flat Broke (1b) – I  : Eddie Boland, Marie Mosquini, le singe
Jocko. 21.3 – Cut the Cards ou Cut Your Cards (1b) – I : Marie Mosquini,
James Parrott. 28.3 – The Dinner Hour (Le Restaurant des Gourmets [?])
(Ib) – I : Ernie Sunshine Morrison, Marie Mosquini.
Sc. : « Lulu, piquante et facile beauté, ne manque pas d’adorateurs et
se laisse facilement convaincre. Elle n’est pas fixée Elle monte dans
une auto avec un gentleman  ; un autre lui fait signe d’une auto
voisine  ; elle le suit, quitte à le laisser tomber à son tour pour
répondre à l’appel d’un autre, plus séduisant ou plus fortuné, et
ainsi de suite. De fil en aiguille, Lulu arrive au Restaurant des
Gourmets au bras de son dernier galant. Le restaurant a un chef
auquel il doit sa renommée et un maître coq (l’Afrique), la joie et la
gaieté de l’établissement. Il y a de plus une petite danseuse étoile,
Baby Rayon de Soleil, qui fait rêver l’Afrique à d’éblouissantes
fantasmagories, et lui fait oublier ses fourneaux et casseroles pour se
lancer dans de folles improvisations chorégraphiques. Réflexion
faite, il retournera à ses occupations journalières, pour être sûr de ne
pas danser devant le buffet, tandis que le chef se lance à l’inénarrable
poursuite d’un moule qui a pris la fuite. Beaucoup de vaisselle cassée
et un pugilat en règle pour savoir qui paiera la casse terminent la
scène » (C.C., n° 40, octobre 1920.)
4.4 – Cracked Wedding Bells (Beaucitron se marie [  ?]) (1b) – I  : Ernie
Sunshine Morrison, Marie Mosquini.
Sc.  : «  H.P. va convoler en justes noces, mais, quelques secondes
avant la cérémonie, sa fiancée exige qu’il contracte une assurance
sur la vie. HP. se laisse faire et entraîne vers le pasteur celle qui dans
la vie portera son nom. À l’issue de la cérémonie, une amie de Mme
Beaucitron, et de connivence avec elle, a juré la mort de l’époux pour
toucher la prime de l’assurance.. Et que n’invente-t-elle pas pour
arriver à ses fins. Pendant que son mari répare son auto, elle passe
résolument dessus, mais il est si fort... Au passage à niveau, elle
laisse tomber la fameuse assurance. HP. la sauve, et lui aussi, des
roues du rapide. Finalement vainqueur de ces multiples épreuves,
HP. quitte sa femme et prend comme compagnon le petit l’Afrique et
son nain » (C.C., n° 39, septembre 1920.)
11.4 – Speed to Spare (1b) – I : Marie Mosquini.
18.4 – Shoot on Sight (1b) – I : Marie Mosquini.
25.4 – Don’t Weaken (1b) – I : Marie Mosquini.
2.5 – Drink Hearty (Bien boire et laisser dire [  ?]) (1b) – I  : Eddie
Boland, Marie Mosquini, Ernie Sunshine Morisson.
Sc. : H.P., bras droit du propriétaire de la ferme des Eponges, distille
de l’alcool clandestinement et fait ainsi fortune. Les étables servent
de cabinet particulier, les horloges et les baromètres sont des
fontaines d’alcool. HP. est amoureux de la fille du patron qu’il
surprend dans les bras du jardinier, corrigé magistralement. Ce
dernier se venge en dénonçant leur répréhensible trafic. Les agents
de la répression entrent en action. H.P. détale et se cache dans une
meule de paille. On lui tire dessus. Il s’enfuit en emportant la meule
sur le dos au grand effroi de ses poursuivants qui croient à une
intervention diabolique et abandonnent la partie. H.P. qui a sauvé la
situation, épousera la fille du patron. (D’après Pathé-Programme, n°
18-19, 1923.) Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
?.5-Nearly a Maid (1b).
9.5 – Trotting Through Turkey (1b) – R  : Charles Parrott – I  : Marie
Mosquini, Ernie Sunshine Morrison. (d.v.)
23.5 – All Dressed Up ou Doing Time (Un homme chic) (1b) – R  : Alf
Goulding – I : Ernie Sunshine Morrison, Marie Mosquini.
Sc. : H.P. est cocher. Il ramasse un soir un riche duc ivre mort dans
les bras d’un jeune cireur de bottes (S. Morrison) et emmène tout le
monde à l’adresse indiquée par le duc, bien que celui-ci ne soit pas
en état d’aller à cette réception. HP. prend donc ses habits et se
substitue à lui. On le place aux côtés de la jeune fille de la maison
dont il tombe amoureux. Hélas, celle-ci est attirée par un vilain
garçon qui dérobe l’argenterie. H.P., pris pour le voleur, se voit
poursuivi par la police jusqu’à ce qu’il soit reconnu par un policier.
Le vrai coupable sera arrêté. (D’après Pathé-Programme, n° 50-51,
1922.) (d.v.)
30.5 – Grab the Ghost (Beaucitron et les fantômes) (1b) – R  : Alf
Goulding – I  : Eddie Boland, Ernie Sunshine Morrison, Marie
Mosquini.
Sc. : « Jaloux de l’avoir vu épouser une jeune beauté qu’il courtisait,
E. Boland jure d’empoisonner les jours de HP. Il se mue en fantôme
dans la maison que viennent habiter les jeunes mariés. Un nommé
l’Afrique, inséparable de H.P., passe et repasse à travers toutes ces
machinations. Tout finit par s’arranger. Cependant et après 300
mètres de tragiques péripéties, les nouveaux mariés semblaient
heureux  ; mais les meilleures choses n’ont qu’un temps...  » (C.C.,
18/3/1922). (d.v.)
20.6 – All in a Day (1b) – R : Fred Newmeyer – I : Marie Mosquini.
27.6 – Any Old Port (1b) – R : Alf Goulding – I : Marie Mosquini. (d.v.)
4.7 – Don’t Rock the Boat (1b) – I : Marie Mosquini.
18.7 – The Horne Stretch (1b) – I : Marie Mosquini.
25.7- Call a Taxi (1b) – I : Marie Mosquini.
1.8 – Live and Learn (1b) – I : Marie Mosquini.
22.8 – A London Bobby (1b) – I : Marie Mosquini.
29.8 – Money to Burn (1b) – I : Marie Mosquini.
12.9 – Go As You Please (1b) – R : Alf Goulding – I : Hughie Mack, Marie
Mosquini, Gaylord Lloyd, Ernie Sunshine Morrison, George Rowe,
Sammy Brooks.
Sc. : « H.P. met de la bière dans un radiateur de voiture qui, du coup,
réagit en ivrogne. Il se rend à une séance d’équitation et sauve M.
Mosquini d’un soupirant qui veut l’enlever. Stéréotype raciste  : S.
Morrison utilise un rasoir pour écarter un vaurien » (Eileen Bowser,
op. cit.).
Copie au musée d’Art moderne (New York)
19.9 – Rock-A-By-Baby (1b) – I : Marie Mosquini.
2.10 – Run’Em Ragged (1b) – I : Marie Mosquini.
9.10 – Fellow Citizens (1b) – R : Alf Goulding – I : Marie Mosquini.
24.10 – When the Wind Blows (1b) – I : Marie Mosquini.
7.11 – Insulting the Sultan (Beaucitron au harem) (1b) – I  : Marie
Mosquini, Ernie Sunshine Morrison.
Sc. : Parti avec une caméra pour tourner des documentaires, H.P. se
retrouve dans le harem d’un sultan. Il essaye de filmer les favorites
malgré l’épouvante qu’il déclenche. Il se présente alors comme
professeur de danse et fait une irrésistible démonstration qui séduit
les eunuques eux-mêmes. Arrivée du sultan qui condamne H.P. à être
exécuté par le géant Tapedur Abbott, boxeur en chef du sérail.
L’opérateur de HP, l’Afrique (S. Morrison), met la main sur le « triple
extrait de quadruple essence de patte de tigre  » qui est la potion
magique de Tapedur. HP. boit tout le flacon, se transforme en
hercule et aplatit Tapedur en un instant. Le sultan, qui n’a point vu
le subterfuge, donne à HP. la place du géant et lui accorde la main
d’une jolie favorite. (D’après Pathé-Programme, n° 26-27, 1923.)
21.11 – The Dear Departed (1b) – I : Marie Mosquini.
5.12 – Cash Costumer (Ib) – R : Alf Goulding – I : Marie Mosquini. (d.v.)
19.12 – Park Your Car (1b) – I : Marie Mosquini.

1921

9.1 – The Morning Affair (Ib) – I : Marie Mosquini.


13.2 – Open Another Bottle (Beaucitron et la bonne lotion [ ?]) (1b) – I :
Marie Mosquini.
Sc.  : HP. est shérif dans une ville où règne une sévère prohibition.
Arrive un charlatan qui vend une lotion miracle pour la repousse des
cheveux. Cette lotion, qui contient de l’alcool, obtient beaucoup de
succès. Et H.P. s’aperçoit avec stupeur que ses administrés sont dans
un triste état. Le groom de l’hôtel des Tempérants verse de la lotion
dans la fontaine où l’on puise l’eau de table  ; les dames
antialcooliques n’ont jamais tant aimé l’eau. Le charlatan démasqué
est emprisonné par H.P., mais ce dernier se verse un verre d’eau de
la fontaine, puis un autre... puis un autre... (D’après Pathé-Programme,
n° 5-6, 1923.) Scénario inspiré visiblement de The Cure (1917) de Ch.
Chaplin.
27.2 – His Best Girl (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
13.3 – Make It Snappy (Ib) – I : Marie Mosquini.
27.3 – Fellows Romans (Ib) – I : Marie Mosquini.
10.4 – Rush Orders (Ib) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini, Ernie
Sunshine Morrison, Hughey Mack, George Rowe.
Sc.  : Le bar de M. Mosquini ne marche pas très bien (ses crêpes
explosent quand elles tombent sur le sol). HP, client ingénieux,
amoureux de Marie, arrive à la rescousse. Il embauche le gros H.
Mack pour déambuler dans les rues en homme sandwich avec la
pancarte : Je MANGE AU RESTAURANT DE M. MOSQUINI, tandis qu’à ses côtés,
un homme très maigre porte un panneau annonçant que lui n’y
mange pas  ! Deux ans plus tard, on retrouve H.P. et M. Mosquini
ensemble et heureux.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
24.4 – Bubbling Over (ib) – I : Marie Mosquini.
5.6 – Blue Sunday (Ib) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
8.5 – No Children (Pas d’enfants) (Ib) – I : Marie Mosquini.
Sc. : H.P. et sa femme ont un enfant, mais n’arrivent pas à trouver un
appartement, ou du moins un propriétaire qui accepte les enfants. Ils
cachent leur bébé dans un panier de linge sale et s’installent dans un
appartement meublé. Grâce à d’ingénieux stratagèmes, ils
dissimulent la présence de leur rejeton à la propriétaire. Cependant,
l’enfant est découvert et le scandale éclate. On s’aperçoit que le bébé
est couvert de boutons ; c’est la petite vérole. Fuite générale. H.P. et
son épouse obtiennent ainsi un sursis de vingt et un jours au moins.
(D’après Pathé-Programme, n° 22-23, 1923.)
Scénario repris dans Laughing Gravy (1931) de Laurel et Hardy, le bébé
étant remplacé par un petit chien.
22.5 – Big Game (1b) – I : Marie Mosquini. (d.v.)
29.5 – Save Your Money (1b) I : Marie Mosquini.
3.6 – Whirl O’the West (1b) – I : Marie Mosquini, Noah Young.
Sc.  : H.P., héritier d’une riche famille, mécontente son père par sa
manière de vivre un peu trop agitée. Ce dernier l’expédie dans
l’Ouest pour en faire un homme. HP. revient avec une fiancée et un
homme de confiance fort vigoureux ; il a adopté les rudes habitudes
de l’Ouest, et subjugue son père tyran par la méthode forte.
Catalogue Kodascope. (d.v.)
12.6 – Where’s the Pire (Beaucitron chef des pompiers [  ?]) (1b) – I  :
Marie Mosquini.
19.6 – Own Your Horne (Soyez votre propriétaire) (1b) – I  : Marie
Mosquini.
29.6 – The High Rollers (Au skating) (1b) – I  : Marie Mosquini, Ernie
Sunshine Morrison, George Rowe.
Sc. : L’Afrique est employé dans un skating. H.P., accompagné de M.
Mosquini et de G. Rowe, arrive en voiture et fait du patin à roulettes.
Un chapeau féminin pourvu d’une épingle fait des ravages : chacun à
son tour, les patineurs vont s’asseoir dessus. Deux singes
s’échappent d’un cargo, volent les patins de deux passants et se
retrouvent sur la piste. Affolement général des clients. Le directeur
appelle la police. Une bagarre «  off  » éclate  : seule apparaît de la
fumée. Les deux singes sortent bientôt, habillés en policiers, puis
H.P., en piteux état. M. Mosquini abandonne ses deux chevaliers
servants et part avec le directeur. HP. donne un gros maillet à
l’Afrique pour se faire assommer. (d.v.)
3.7 – You’re Next (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Copie aux Archives Nationales du Film (Ottawa).
10.7 – The Bike Bug (1b) – I : Marie Mosquini.
17.7 – At the Ringside (Beaucitron n’a peur de rien) (1b) – R : Charles
Parrott – h Marie Mosquini, Noah Young, Ernie Sunshine Morrison.
Sc. : H.P. est agent de police dans un quartier chaud où M. Mosquini
vend des saucisses malgré N. Young, le gros méchant, qui la
persécute. H.P. boxe contre N. Young pour gagner les 100 dollars de
prime. M. Mosquini souffle du poivre dans la direction de ce dernier
pour venir en aide à H.P. qui peut frapper son adversaire pendant
qu’il éternue.
Catalogues Connaissance du cinéma et Blackhawk. (d.v.)
24.7 – No Stop-Over (1b) – I : Marie Mosquini.
31.7 – What a Whooper (1b) – I : Marie Mosquini.
7.8 – Teaching the Teacher (1b) – I : Marie Mosquini.
14.8 – Spot Cash (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini, Noah
Young.
Sc.  : N. Young décide de concurrencer l’épicerie de H.P. en ouvrant
un magasin juste à côté. Il démolit le mur qui les sépare et vole les
conserves de H.P. Ce dernier demeure perplexe devant la disparition
progressive de ses réserves.
(Extraits dans Days of Thrills and Laughters de R. Youngston).
21.8 – Name the Day (1b) – I : Marie Mosquini.
4.9 – Т h е Jail Bird (1b) – I : Marie Mosquini.
18.9 – Late Lodgers (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
2.10 – Gone to the Country (1b) – R  : Charles Parrott – I  : Marie
Mosquini.
Pas de copie connue.
16.10 – Law and Order (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
30.10 – Fifteen Minutes (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
6.11 – On Location (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini, Noah
Young, George Rowe, Mark Jones.
Sc.  : H.P. est balayeur de rue, puis se fait engager par un vieux
couple pour entretenir le jardin de leur villa. Une troupe de
cinéastes vient tourner en extérieur un film et propose à H.P. de
jouer aux côtés de la vedette (M. Mosquini). On tourne dans le jardin
et les dégâts sont considérables, surtout après le passage des Indiens.
À leur retour, les propriétaires se fâchent et H.P. achève,
accidentellement, de faire s’effondrer la maison. (d.v.)
13.11 – Hocus Pocus (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
20.11 – Penny-in-the-Lot (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
27.11 – Тhе Joy Rider (Une escapade de Beaucitron [  ?]) (1b) – R  :
Charles Parrott – I : »  Ernie» Sunshine» Morrison,» Marie Mosquini.
Sc. : « H.P. est malheureux en ménage. Sa femme, terrible mégère, lui
donne bien rarement la permission de sortir seul. Un jour, prétextant
une visite à faire à un ami malade, H.P. réussit à s’échapper et va
retrouver ses amis. Après un dîner assez mouvementé, il absorbe
plusieurs dragées équivalant chacune à une coupe de Champagne. Et
la partie de plaisir se termine naturellement au poste où H.P. pourra
méditer sur les dangers d’une escapade » (C.C., 26/1/1924).
4.12 – The Hustler (1b) – R  : Charles Parrott – I  : Marie Mosquini,
Eddie Baker, Charles Stevenson.
Pas de copie connue.
11.12 – Sink or Swim (1b) – R  : Charles Parrott – I  : Marie Mosquini.
(d.v.)
18.12 – Shake’Em Up (Snub Pollard en mission) (1b) – R  : Charles
Parrott – I : Marie Mosquini.
Sc.  : H.P., monté sur un âne, doit délivrer Teresa Tamale (M.
Mosquini), reconnaissable grâce à un tatouage sur le bras,
prisonnière d’un général sud-américain. Comme elle refuse de
l’épouser, elle sera fusillée. À la suite de tremblements de terre à
répétition, H.P. pénètre dans la prison (circulaire et sans toit) et se
sauve avec la fille. Repris, ils échappent au peloton d’exécution grâce
encore à un tremblement de terre. (d.v.)
25.12 – The Corner Pocket (1b) – R  : Charles Parrott – I  : Marie
Mosquini, Ray Brooks. (d.v.)

1922

8.1 – Loose No Time (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
22.1 – Call No Witness (Beaucitron veut divorcer) (1b) – R  : Charles
Parrott – I : Marie Mosquini.
Sc.  : Un palais de justice, des avocats  ; chacun raconte son histoire
sur la genèse d’une mésentente conjugale ; histoire savoureuse, assez
surréaliste, un de ses meilleurs films.
Catalogue Connaissance du cinéma.
29.1 – Years to Corne (1b) – R : William Watson, Sup. : Charles Parrott
– I : Paul Parrott, Marie Mosquini, Noah Young.
Sc. : Parodie de film de S.F. Les hommes et les femmes du futur ont
inversé leurs rôles. Noah Young en femme est étonnant. (d.v.)
5.2 – Blow’Em Up (1b) – R  : Charles Parrott- I  : Paul Parrott, Marie
Mosquini. Pas de copie connue.
12.2 – Stage Truck (1b) – R : William Watson – I : Marie Mosquini.
26.2 – Down and Out (1b) – R : Ralph Cedar – I : Marie Mosquini.
26 Roach Comedies-Hal Roach-Pathé :
5.3 – Pardon Mc (1b) – R : Ralph Cedar – I : Marie Mosquini. (d.v.)
12.3 – The Bow Wows (1b) – R : Ralph Cedar– I : Marie Mosquini.
26.3 – Hot off the Press (1b) – R : Ralph Cedar, Sup. : Charles Parrott –
I : Marie Mosquini, William Gillespie.
Sc. : H.P. est portier dans un journal. Le directeur (W. Gillespie) offre
une forte récompense à celui qui écrira un article qui résoudra le
mystère d’un collier volé  ; le voleur est le propriétaire du journal.
H.P. retrouve le collier et écrit l’article sur une machine à écrire, en
galopant derrière un camion où est posée la machine... (d.v.)
2.4 – The Anvil Chorus (1b) – R : Ralph Cedar – I : Marie Mosquini.
9.4 – Jump Your Job (1b) – R : Ralph Cedar – I : Marie Mosquini.
23.4 – Full O’ Pep (lb) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini, Tom
Kennedy. 30.4 – Kill the Nerve (1b) – R  : Ralph Cedar – I  : Marie
Mosquini.
7.5 – Days of Old (L’envoleur de Bagdad) (1b) – R : Charles Parrott – I :
Marie Mosquini.
Sc. : La mère de H.P. lit les Arabian Nights au coin du feu, et H.P. rêve
de sauver une princesse. Un marchand de tapis qui passe leur vend
un tapis qui se révèle être volant. H.P. s’envole vers l’Orient. Le
preux chevalier qui arrivera avant la nuit épousera la princesse, mais
la route est minée et aucun prétendant ne réussira à passer... sauf
H.P. grâce à son tapis magique. Il se marie donc avec la princesse et
devient prince régnant. Mais les maris de la princesse ne tiennent
généralement pas plus de vingt-quatre heures... Après avoir visité la
galerie des portraits de prédécesseurs, H.P. doit se battre en duel
contre un rival, le premier ministre. On revient à la réalité  : H.P.
raconte cette histoire à la 4e Convention des menteurs» !
Catalogue Connaissance du Cinéma. (d.v.)
14.5 – Light Showers (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
21.5 – Do Mc a Favor (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
28.5 – In the Movies ou The Movies (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie
Mosquini.
Pas de copie connue.
4.6 – Punch the Clock (1b) – R : William Beaudine – I : Marie Mosquini.
Sc. : Pour être sûr d’obtenir un emploi, il faut se présenter à l’heure
exacte et H.P. dort devant la porte du bureau afin d’être exact. Il
n’ose s’en écarter une minute et demande à un passant de lui porter
un café. Le mari jaloux de M. Mosquini intercepte une lettre (un
rendez-vous) destinée à cette dernière. Le lieu de rencontre s’avère
précisément l’endroit où H.P. attend... Confusion. Le mari poursuit
H.P. qui se réfugie chez ce dernier. Nouvelle poursuite. H.P.,
assommé, tombe dans un camion de charbon dont le contenu est
livré au mari jaloux. H.P. finit par s’échapper et sera à l’heure devant
la porte où un avis placardé l’informe de la fermeture exceptionnelle
du bureau pour cause de naissance» !
D’après une copie 8 millimètres d’origine inconnue. (d.v.).
11.6 – Strictly Modern (Snub Pollard hôtelier [  ?]) (1b) – R  : William
Beaudine – I  : Marie Mosquini, Eddie Baker, Wallace Howe, Lincoln
Steadman, William Gillespie.
Sc. : H.P. travaille dans un hôtel qu’il veut moderniser. Il fabrique un
faux ascenseur ; il en sort un chien et les clients effrayés empruntent
les escaliers. La même»  baignoire»  sert»  pour»  deux chambres  :
elle passe de l’une à l’autre. Résultat  : un homme prend son bain
dans la chambre de sa voisine. Un couple de voleurs en fuite
débarque. H.P. sème la panique et le policier ne retrouvera pas le
collier volé.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
18.6 – Hale and Hearty (Ib) – R  : Alfred Santell – I  : Marie Mosquini.
(d.v.).
20.6 – Bed of Roses (1b).
25.6 – Some Baby (1b) – R : Ralph Cedar – I : Marie Mosquini.
Sc. : H.P. vient de se marier : son épouse et lui reçoivent une foule de
cadeaux. Une jeune femme leur porte une énorme boite qu’elle pose
dans les bras de H.P. Dans le taxi qui emporte les jeunes mariés, H.P.
entend un bruit  ; il ouvre le gros paquet et trouve un bébé
accompagné de ce mot  : «  Prenez soin du petit Egbert. Son père est
un important homme du monde, mais il me battait chaque matin au
petit déjeuner  ; signé  : une femme abandonnée.  » Les jeunes mariés
décident de garder le bébé. Ils arrêtent la voiture car ils ont vu un
panneau «  à vendre  » posé derrière un landau. H.P. descend, paye,
mais c’est la maison de derrière qui était à vendre et non le landau.
Chez H.P., le bébé ne cesse de pleurer que lorsque H.P. casse la
vaisselle, cadeau de noces. Sa femme arrête le massacre. Débarquent
cinq copains qui veulent faire une partie de cartes. H.P. et ses amis
sont obligés de se mettre du coton dans les oreilles pour supporter
les cris d’Egbert. Pendant ce temps, des voleurs dérobent
tranquillement tout le mobilier et embarquent aussi Egbert dans un
coffre sur leur camion. Deux jumelles qui passaient là remplacent le
bébé par leur poupée. La mère d’Egbert, prise de remords, revient
chercher son fils. On s’aperçoit du désastre. H.P. et ses amis ont le
temps d’apercevoir le camion qui démarre avec un pied qui dépasse
du coffre. Une course-poursuite s’engage. H.P., en voiture, dépasse
les malandrins, monte sur un lampadaire et, lorsque le camion passe,
arrache le faux bébé et le porte triomphalement à sa mère qui
n’apprécie guère... Bien entendu, on retrouvera vite Egbert et H.P. et
son épouse s’en iront en poussant le landau vide. (d.v.)
16.7 – The Dumb-Bell (1b) – R  : Charles Parrott – I  : Marie Mosquini,
Noah Young, William B. Davidson, George Rowe, Sammy Brooks,
Charles Stevenson.
Sc. : H.P. tourne un film où il joue un irascible vieillard. Le metteur
en scène en devient hystérique et H.P. est chargé par les deux affreux
producteurs de lui signifier son congé. En récompense, il prend sa
place et à son tour sombre dans la folie furieuse devant l’incapacité
des acteurs et l’incompréhension des producteurs. Original dans sa
forme : H.P. et M. Mosquini jouent (presque) leur propre rôle.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
6.8 – The Stone Age (1b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
17.9 – 365 Days (L’héritage de Beaucitron, Beaucitron et son gratte-
ciel ou Une maison en hauteur) (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Marie
Mosquini.
Sc.  : H.P. est un homme comblé  : il adore sa famille et la musique.
Son grand père annonce qu’il a l’intention de diviser sa fortune (I
million de dollars) entre les membres de sa famille à condition qu’ils
vivent en parfaite harmonie pendant 365 jours. Il a déjà acheté un
terrain sur lequel ils doivent bâtir leur maison. Les parents et alliés
se rassemblent donc et commencent à construire, mais les maisons
sont très proches car le terrain est petit. H.P. imagine un ingénieux
logement soutenu par des ballons, qui s’envole quand il a des
problèmes car bien, que de bonne composition, H.P. est mal vu par
ses voisins, mauvais coucheurs. Un jour, le grand-père fait une
visite... Qui va donc hériter ?
Catalogue Pathé-Baby 9,5.
15.10 – The Old Sea-Dog ou The Ferry-Boatman (Beaucitron navigateur
ou Un vieux loup de mer) (2b) – R  : Charles Parrott – I  : Marie
Mosquini.
Sc.  : Capitaine à bord du ferry-boat Eczéma, H.P. transporte ses
passagers d’un bord à l’autre du port. Un gag boule de neige  : un
marin jette 2 dollars dans le bassin, le bruit court que ce sont 20, 50
bientôt 100 dollars qui gisent au fond de la mer... et toute la
population plonge à la recherche de ce trésor. Une belle fin digne de
Keaton : H.P. et sa bien-aimée sombrent à bord de l’Eczéma, victimes
des dents d’un poisson-scie.
Catalogue Pathé-Baby 9,5, incomplet (1b).
Dans une deuxième partie, il rencontre une jeune héritière de la
cinquième Avenue qui possède un bateau et cherche un capitaine
pour celui-ci...
5.11 – Our Gang (2b) – R : Robert McGowan, Sup. : Charles Parrott.
H.P. fait une apparition comme «  guest star  » dans ce premier film
de la série célèbre Our Gang. Pas de copie connue.
12.11 – Hook, Line and Sinker (Beaucitron, roi des pêcheurs ou Pauvre
poisson) (2b) – R  : Charles Parrott – I  : James Finlayson, Marie
Mosquini.
Sc. : H.P. déploie des trésors d’ingéniosité pour gagner un concours
de pêche malgré les pièges que lui tend son éternel rival). Finlayson
(Moulinet, dans la version française). À noter un combat surréaliste,
au fond de l’océan, contre un colin géant élevé par Moulinet.
Catalogue Pathé-Baby 9,5 (incomplet, 1b).
10.12 – Nearly (ou Newly  ?) Rich (Nouveau riche ou Beaucitron
milliardaire [ ?]) (2b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini, James
Finlayson, Noah Young, Marvin Lobach.
Sc.  : H.P. se fiance dans le grand monde. Son vilain majordome (N.
Young) invite ses anciens amis peu recommandables. Ceux-ci,
emmenés par J. Finlayson, se tiennent bien mal à table et pendant le
bal. Pour terminer,). Finlayson fait sauter le coffre-fort de la maison ;
celui-ci, en retombant, écrase H.P. et le transforme en nain.
Catalogue Pathé-Baby 9,5 (incomplet, 1b). (d.v.)
16.12 – The Green Gat (2b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Sc.  : H.P. monte un restaurant très moderne où l’on fait tout, sauf
servir les clients. Ceux-ci sont accueillis à bras ouverts sauf si ce sont
des agents d’assurance, mais un incendie éclate... Catalogue
Pathescope 9,5.
1923

7.1 – Dig Up (2b) – R : Craig Hutchinson – I : Marie Mosquini.


4.2 – A Tough Winter (Un rude hiver) (2b) – R  : Charles Parrott – I  :
Marie Mosquini. Sc. : L’hiver est rude, aussi, H.P. veut aller en prison
pour y être au chaud. M. Mosquini vole un pain et H.P., qui la
défend, se retrouve effectivement sous les verrous. Au printemps, il
veut s’échapper et moleste un gardien juste avant d’apprendre qu’il
était gracié. Il sera à nouveau condamné.
Catalogue Pathé-Baby (incomplet, 1b).
4.3 – Before the Public (Beaucitron fait du cinéma) (2b) – R  : Charles
Parrott – I : James Finlayson, Marie Mosquini, Noah Young.
Sc.  : Parti de son village pour Hollywood, H.P. revient chez lui
vedette de western et assiste à la projection de l’un de ses films
cependant que le projectionniste (J. Finlayson) se débat rageusement
dans un océan de pellicules. Puis on lui demande de faire les mêmes
tours que dans son film, comme monter sans trucage sur un cheval
difficile. H.P., d’abord ridicule, finira par jouer dans la réalité le rôle
classique du héros de western en sauvant une jeune fille en danger.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
1.4 – Where Am I ? (2b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini.
Pas de copie connue.
29.4 – California or Bust (Beaucitron fait du tourisme ou Un moral au
beau fixe) (2b) – R  : Craig Hutchinson –  : James Finlayson, Marie
Mosquini.
Sc. : H.P. et sa femme perdent leur maison à cause d’une tempête. Ils
partent alors pour la Californie. Après quelques difficultés à un
péage où ils veulent changer une roue, ils se retrouvent aux prises
avec J. Finlayson sur un terrain de camping. Une mouffette sème la
panique dans les tentes. Arrivée en Californie par une grosse averse.
H.P. et M. Mosquini prennent des acteurs de cinéma en plein
tournage pour de vrais Indiens.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
27.5 – Sold at Auction (Adjugé, c’est vendu ou Beaucitron commissaire-
priseur) (2b) – R  : Charles Parrott – I  : James Finlayson, Marie
Mosquini, Noah Young, Wallace Howe, Jack Ackroyd, Charles
Stevenson. Sc.  : Un bébé est abandonné devant une porte dans une
corbeille à linge. Vingt-cinq ans plus tard, H.P. en sort tout
chapeauté. Avec Noah Young, il joue au gangster pour faire vendre
des coups-de-poing américains ou des matraques. W. Howe, ruiné,
doit vendre tous ses meubles. Son voisin (J. Finlayson) part faire du
camping avec toute la famille et un side-car à quatre places, source
de nombreux gags, en lui laissant les clefs pour qu’il nourrisse le
canari. H.P. et N. Young sont chargés d’emporter les meubles de W.
Howe, mais se trompent de maison et vident celle de Fin’. Tout est
vendu aux enchères. Fin’ rentre et oblige H.P. à aller tout récupérer
chez les divers acquéreurs. D’abord le piano, ramené après une
course folle dans les rues en pente, puis des livres, la baignoire,
restituée avec un occupant en pleine action, et enfin le dentier de
l’ancêtre que H.P. doit reprendre (en lui racontant une bonne blague)
sur un aviateur en vol. Finalement, Fin’ apprend qu’il est ruiné et
qu’il doit tout vendre. H.P., consterné, essaye de se pendre...
Catalogue Connaissance du cinéma. (d.v.)
24.6 – The Courtship of Miles Sandwich (La dinde du bon vieux temps)
(2b) – R : Charles Parrott – I : James Finlayson, Marie Mosquini, Noah
Young.
Sc.  : Après des essais infructueux pour découper une dinde
(apparemment en acier trempé), H.P. finit par répondre à son fils qui
le questionne sur l’origine du Thanksgiving Day. H.P. raconte
l’origine de cette fête qui date de l’arrivée des premiers émigrants
aux Etats-Unis. Finlayson joue le rival de H.P. Bagarres dans la neige,
courses à ski et en traîneau. Apparition d’un étonnant chef indien.
Parodie de The Courtship of Miles Sandish (1923) avec Ch. Ray.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
22.7 – Jack Frost (2b) – R : Charles Parrott – I : Marie Mosquini, Noah
Young, James Finlayson.
Sc. : En compagnie de M. Mosquini, H.P. va patiner sur un étang gelé.
Pendant qu’il attache ses patins, son rival (J. Finlayson) lui soustrait
sa bien-aimée et se lance sur la glace avec elle. H.P., qui ne s’est
aperçu de rien, évolue en compagnie d’une jeune Noire jusqu’au
moment où il réalise sa méprise (racisme classique  !). H.P. et).
Finlayson effectuent successivement des numéros d’acrobatie sur
glace pour épater M. Mosquini. Fin’ défie H.P. de sauter dans un
tonneau qu’il a placé dans un endroit où la glace est peu épaisse. En
effet, elle s’effondre et H.P. sombre dans l’eau froide.). Finlayson et
M. Mosquini filent en voiture à cheval jusqu’à une cabane où N.
Young (le père  ?) éjecte Jimmy. Arrivée de H.P. blanc de givre et
raide comme une statue : il se dégèle lentement devant la cuisinière
et inonde la pièce.
Catalogue Pathescope 9,5 sous le titre Snub, the Skating Ace
(incomplet, l/2b).
19.8 – The Mystery Man (Beaucitron détective) (2b ?) – R : Hugh Fay –
I : James Finlayson, Marie Mosquini, Noah Young. Sc. :). Finlayson et
Noah Young dérobent le sac plein de dollars que le père de M.
Mosquini amenait à la banque. H.P., détective et amoureux de la
jeune fille, se lance sur la piste des bandits. Il parvient à récupérer le
sac, mais l’argent est remplacé par un essaim d’abeilles. Le père
furieux jette dehors le détective. Dans la poursuite finale, H.P. gagne
une course à pied et assomme accidentellement les voleurs sur une
voie de chemin de fer. Il obtient ainsi sa récompense : M. Mosquini.
Catalogues Pathé-Baby et Pathescope 9,5 (incomplet ?, 1b).
27 Snub Pollard Comedies-Hal Roach-Pathé :
14.9 – The Walkout (Beaucoup de bris pour rien) (2b) – R  : George
Jeske – I : Marie Mosquini, Noah Young, James Finlayson.
Sc.  : Des grévistes empêchent H.P. d’aller pointer à son usine. Ce
dernier flatte les patrons, puis cherche un autre emploi avant d’être
pris finalement pour un voleur. Dans sa pension de famille, il
retrouve les fauteurs de grève qui prêchent pour une grève de la
faim. H.P. emmène M. Mosquini à un bal populaire où). Finlayson lui
donne une bombe pour faire sauter l’usine. Une bouteille de
chloroforme anesthésie les danseurs du bal, qui se meuvent alors au
ralenti.
Catalogue Connaissance du cinéma.
14.10 – It’s a Gift (Beaucitron inventeur) (1b) – R : Hugh Fay – I : Marie
Mosquini, Mark Jones, Wallace Howe, William Gillespie.
Sc.  : Un des plus éblouissants courts métrages de H.P.  : il a inventé
un nouveau procédé qui économise l’essence des voitures. Chez lui,
il a aussi mis au point les inventions les plus complexes pour se
réveiller, servir à table, recevoir le courrier. Il possède également
une mini-voiture que propulse un aimant attiré par les autres
véhicules. Les essais de son carburant miracle se révéleront
catastrophiques. Catalogues Film-Office (incomplet du début) et
Blackhawk. (d.v.)
11.11 – Dear Of’Pal (2b) – R : Charles Parrott – I : Paul Parrott, Marie
Mosquini. Sc.  : P. Parrott et H.P. courtisent la même fille en jouant
de la musique ; un pique-nique dérangé par un aéroplane et par un
ours, une maison en flammes, un voleur arrêté grâce à des panneaux
intervertis. Copie 8 millimètres d’origine inconnue. (d.v.)
2.12 – Join the Circus (1b) – R : George Jeske – I : Paul Parrott, George
Rowe, Catherine Grant, Clyde Cook, Marie Mosquini.
Sc.  : H.P., désespéré, veut se pendre sans y parvenir, malgré des
efforts héroïques. Il rencontre un cirque ambulant et fait de
l’équilibre sur une perche avec P. Parrott, puis, sur un cheval, joue
les Ben-Hur.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
16.12 – Fallu Insured (1b) – R : George Jeske – I : Marie Mosquini.
30.12 – It’s a Boy (1b) – R : George Jeske – I : Marie Mosquini.

1924

13.1 – The Big Idea (1b) – R : George Jeske – I : Blanche Mehaffe, Glen
Tryon, Billy Engle, George Rowe, Marie Mosquini.
Sc.  : H.P. joue au tennis avec G. Tryon, puis fabrique une étrange
voiture-aspirateur destinée à nettoyer les rues. Tous les notables se
rassemblent sur une tribune pour assister à une démonstration. On y
voit une galerie de personnages très pittoresques et assez loufoques.
La démonstration n’est pas un succès...
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
6.4 – Why Marry ? ou Friend Husband (1b) – R  : Way Hayes – I  : Marie
Mosquini.
27.4 – Get Busy (Snub Pollar maître nageur) (1b) – R : Way Hayes – I :
Beth Darlington, Paul Parrott, Eddie Baker.
Sc. : H.P. et P. Parrott, deux clochards, sont dans un bus enveloppés
dans une couverture  ; celle-ci roule sur le sol jusqu’aux pieds d’un
policier qui trouve les deux hommes louches et se lance à leur
poursuite. Après avoir «  aidé  » des ouvriers à monter un gros
fardeau avec une poulie, les deux lascars débarquent sur la plage. Le
policier les rattrape et leur donne le choix entre travailler ou aller en
prison. H.P. décide alors d’être maître nageur. Il cherche longuement
une cabine vide pour enfiler la tenue, finit par se déshabiller dans
une voiture qui démarre... H.P. demande à P. Parrott de faire tomber
un promeneur dans l’eau afin qu’il puisse intervenir. Parrott utilise
(mal) une peau de banane et se retrouve dans la mer. H.P. le tire de
là. Puis c’est une jeune baigneuse en détresse que H.P. sauve, mais le
véritable maître nageur arrive et c’est lui qui a droit à la
reconnaissance de la belle. (d.v.)

1925

28 Roach Comedies – Hal Roach-Pathé :


12.4 – Are Husbands Human ? (1b) – R : Nick Barrows.

1926

28.3 – Do Your Duty (1b) – R  : Ralph Cedar. 11.4- The Old War Horse
(1b) – R  : George Jeske – I  : Paul Parrott, Clyde Cook, Blanche
Mehaffey.
Sc.  : La guerre de Sécession. La frontière passe chez H.P. qui est
nordiste. Il est fait prisonnier, mais on ne parvient pas à le fusiller.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
29 Snub Pollard Comedies-Pollard et R.E. Christiansen-Artclass :
22.9 – The Doughboy (2b) – R : James Davis. (d.v.)
24.11 – The Yokel (2b) – R : James Davis – I : Thelma Daniels, Marvin
Lobach.
H.P. interprète le rôle d’un jeune campagnard devenu boxeur.
Snub the Fighter (1b) avec Marvin Lobach (Catalogue Mountain Films)
pourrait être extrait de ce film.
Sc. : H.P. (dit Battling Alphonse, « champion de mayonnaise ») veut
gagner la prime de 1 000 dollars offerte à celui qui battra le boxeur
Battling Smith. Pendant le combat, H.P. garde son melon et, pourvu
de gants immenses, assomme tour à tour l’arbitre et son adversaire.
Son entraîneur (M. Lobach) lui met enfin des gant de taille normale
et des éponges imbibées d’eau sous le maillot. L’eau gicle sur tout le
monde à chaque coup jusqu’à ce qu’une drogue, déposée sur les
gants de H.P., endorme tout le monde. Bombardé par le public, H.P.
hisse le drapeau blanc.

1927

26.1 – The Fire (2b) – R : James Davis. 30.3 – All Wet (2b) – R : Jim Davis
– I : Thelma Daniels.
Sc. : H.P. se rend avec une oie dans une soirée mondaine. Comme on
croit qu’il va hériter d’un puits de pétrole, on lui passe tous les
incidents qu’il crée lors de cette réception. On veut le marier à la
jeune fille de la famille, puis il est chassé quand on apprend sa ruine
soudaine. Il fait alors un mariage d’amour avec T. Daniels. Le film se
termine par une course éperdue avec voiture et moto.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
Thick and Thin (2b) – R : Jim Davis – I : Marvin Lobach, Thelma Daniels
( ?).
Sc.  : H.P. et M. Lobach habitent en pension dans une chambre où il
est interdit de faire de la cuisine. Les deux amis ont truqué tous les
meubles  : le lustre cache un réchaud à gaz, la commode, une poule
pondeuse... Lobach fait un numéro de jonglerie à la Fatty avec deux
poêles et des crêpes. H.P. essaye de l’imiter mais colle sa crêpe au
plafond. Lorsque la logeuse arrive, il faut tout camoufler en vitesse,
ce qui entraîne quelques accidents. Comme les deux compères n’ont
pas payé leur loyer, ils filent à l’anglaise : Lobach se cache dans une
malle que H.P. descend par la fenêtre à l’aide d’une corde. La malle
tombe chez un marchand de valises : H.P. est obligé de payer pour la
récupérer. Les deux compères déambulent sur un trottoir et trouvent
un moyen pour gagner de l’argent  : H.P. se fera renverser par une
voiture et Lobach exigera de l’argent. Après quelques essais
infructueux, H.P. se fait tamponner par la voiture d’une jolie blonde
qui invite les deux amis à une réception. Ils y sèmeront la pagaille et
seront chassés par le père, furieux, de la jeune fille. (d.v.)
Catalogue Mountain Films sous le titre Coffee with Snub (incomplet,
l/2b) et Crazy Kitchen (incomplet, lb).
The Bum’s Rush (2b) – R : Jim Davis. Once Over (2b) – R : Les Godwin et
Harry Pollard – Sc.  : Eugene De Rue – I  : Marvin Lobach, Thelma
Daniels, Harry Martel.
Sc. : H.P. et le gros M. Lobach arrivent dans une petite ville dans un
train à bestiaux et se déguisent en vache à deux têtes. Ils arrivent
ensuite dans un parc où se tient un pique-nique. Ils finissent par se
faire engager comme serveurs dans un restaurant, car la police de
l’endroit ne tolère pas les vagabonds  : sous les yeux horrifiés de la
belle T. Daniels, caissière, les deux serveurs, entraînés malgré eux
dans une guerre implacable avec les clients, se livrent à un échange
de tartes à la crème parmi les plus réussis de toute l’histoire du
cinéma.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Double Trouble (2b) – R : Jim Davis – I : Marvin Lobach.
Sc.  : H.P. et M. Lobach dorment dans le même lit. Réveillés par une
mouche qui agace H.P., ils s’habillent  : problèmes avec le pantalon
d’H.P., qui était enroulé dans le store. Ils répètent des pas de danse
en musique pour une audition au théâtre. Le pavillon du
phonographe s’enfonce sur la tête de M. Lobach. Pour l’extirper, les
dégâts, considérables, se soldent par une cloison enfoncée.
Pittoresque audition au théâtre, qui se termine par une avalanche de
légumes sur les deux amis. Ils cherchent alors du travail et se font
embaucher pour le recouvrement de créances : il faut soit faire payer
la facture, soit récupérer un piano. Ils réussissent à sortir le piano en
distrayant le client et le chargent dans la voiture. Le récalcitrant
accepte enfin de payer la facture au moment où un rouleau
compresseur écrase le piano. Les deux compères s’enfuient sous les
coups de fusil.
On reconnaît un thème repris par Laurel et Hardy dans Bacon
Grabbers (1929). (d.v.).
Mitt the Prince (3b) – I : Marvin Lobach, Thelma Daniels, Ted Stanhope.
Sc. : Employés d’hôtel, H.P. et M. Lobach sont chassés après quelques
bévues. Devenus livreurs, ils détruisent leur voiture après une
altercation avec deux camionneurs. Un de leurs clients attend la
visite d’un prince – un imposteur – que H.P. va remplacer au pied
levé. Il sera démasqué. H.P. utilise à maintes reprises le gag qui
consiste à mettre sa main dans la poche du voisin.
Catalogue Blackhawk. (d.v.).
Under Repairs (2b).

1929

The Big Shot (2b) – R  : Les Godwins – I  : Marvin Lobach, Thelma


Daniels.
Sc.  : H.P. (photographe) et M. Lobach sont envoyés par un journal
pour interviewer un célèbre mais irascible Écossais. Ils commencent
par s’habiller en écossais. H.P. a beaucoup d’ennuis avec son kilt qui
se relève d’une manière indécente à la moindre voiture qui passe.
Cependant l’écossais n’aime pas les journalistes. H.P. se bat avec un
appareil photo encombrant, et les deux compères poursuivent leur
victime jusque sur un paquebot. Après quelques essais infructueux
pour prendre la photo du siècle, ils sont embauchés comme matelots
et rendent fou de colère le commandant du navire. Un dernier essai
pour prendre la photo semble être le bon, mais H.P. met un peu trop
de magnésium pour faire le flash...
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Date inconnue (1927, 1928 ou 1929) :
Men about Town (2b) – I  : Marvin Lobach. Sc.  : H.P. est marié à une
mégère qui l’empêche d’aller jouer au golf avec M. Lobach. Celui-ci
parvient à le faire sortir par une fenêtre, mais leur voiture tombe en
panne. Incidents divers dans le garage où la voiture est en
réparation. Ils invitent deux jolies filles et se rendent avec elles sur
le terrain de golf où H.P. prend un œuf pour une balle. Incidents au
bar  : ils n’ont pas de quoi payer les glaces. La mégère vient les
chercher, ce qui déclenche une bagarre où le stand tout entier se
trouve détruit.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
No Kidding (2b) – I : Marvin Lobach.
Sc.  : HP. et M. Lobach habitent une pension où les enfants sont
interdits. Ils travaillent d’abord dans un parc comme balayeurs. Avec
leur Ford, ils accrochent par mégarde une voiture d’enfants, puis
emmènent le petit à l’hôtel pour lui apprendre des tours. Pour
l’introduire à l’hôtel, ils le déguisent en nain. Ils toucheront une
récompense des parents, ravis de retrouver leur progéniture, mais en
se partageant la prime, les deux compères se disputent et les billets
s’envolent au grand bonheur des passants.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
The Mission (2b).
You’re pinched (2b).
Sock and Run (2b).(d.v.)
Keep off the Grass ( ?b).
You’re Under Arrest ( ?b).
Friend, Husband (1b).
Springtime Saps (2b) – R : Les Godwin – I : Marvin Lobach.
«  C’est une des comédies les plus osées jamais réalisées. Dans une
scène, un personnage montre un doigt dressé sans équivoque à Snub.
Dans la dernière séquence, il conduit un taxi tandis que M. Lobach
partage le siège arrière avec une vendeuse de bas. Elle montre à ce
dernier plusieurs jambes de mannequin portant ses articles  ; Snub
réagit violemment lorsque les jambes dépassent des vitres du taxi...
Apparemment, la commission Hay ne contrôlait pas les courts
métrages indépendants aussi bien que les longs métrages  » (R.M.
Roberts, «  Past Humour, Present Laugh  » in Classic Images, n° 207,
sept. 1992, p. 27).

FILMS PARLANTS :

1936

30 Columbia (rôles secondaires seulement) :


12.4 – Aw Tang Ay Go (2b) – R : Del Lord – I : El Brendel, Phyllis Crane,
Bud Jamison.

1943

15.1— His Wedding Scare (2b) – R  : Del Lord – I  : El Brendel, Louise


Currie, Monte Collins, Vernon Dent, Chester Conklin, Charles
« Heinie » Conklin.
3.9 – Quack Service (2b) – R  : Harry Edwards – I  : Una Merkel, Gwen
Kenyon, Monty Collins, Vernon Dent, Blanche Payson, Bud Jamison.
22.10 – The Garden of Eatin’ (2b) – R  : Harry Edwards – I  : Slim
Summerville, Chester Conklin, Vernon Dent, Bobby Larson.
18.11 – Phony Express (2b) – R  : Del Lord – I  : Les Trois Stooges, Bud
Jamison.
3.12 – He Was Only Feudin’ (2b) – R  : Harry Edwards – I  : Andy Clyde,
Bill Henry, Barbara Peppers.

1944
3.4 – Defective Detectives (2b) – R : Harry Edwards – I : Harry Langdon,
El Brendel, Christine McIntyre, Vernon Dent, Eddie Laughton, John
Tyrrell, Dick Botiller.
4.3 – His Tale Is Told (2b) – R  : Harry Edwards – I  : Andy Clyde,
Christine McIntyre, Ann Doran, Vernon Dent, Bud Jamison, Charles
« Heinie » Conklin. 8.12 – Heather and Yon (2b) – R : Harry Edwards –
I : Andy Clyde – Isabel Withers, Vernon Dent, Jack Norton.

1945

19.1 – Three Pests in a Mess (2b) – R : Del Lord – I : Les trois Stooges,
Christine McIntyre, Vernon Dent, Charles « Heine » Conklin.
17.3 — Booby Dupes (2b) – R  : Del Lord – I  : Les trois Stooges, Rebell
Randall, Vernon Dent, John Tyrrell. 18.5 – Wife Decoy (2b) – R : Harry
Edwards – I : Hugh Herbert, Christine McIntyre, Charles Dorety.

1946

20.6 – Monkey Businessmen (2b) – R  : Edward Bernds – I  : Les trois


Stooges, Kenneth McDonald, Fred Kesley, Jean Donahue. 19.9 –
Society Mugs (2b) – R  : Edward Bernds – I  : Shemp Howard, Tom
Kennedy, Christine McIntyre, Rebel Randall, Vernon Dent, Charles
William.

1952

4.7 – Gents in a Jam (2b) – R  : Edward Bernds – I  : Les trois Stooges,


Emil Sitka, Dany Sue Nolan.
T.O.N.I.
Rienà louer (2/1921)
Sc.  : «  Après une interminable chasse à l’“home”, H.P. n’aura même
pas la consolation de devenir l’heureux locataire d’une niche à lapins
qu’un malin vient de racheter avec le mobilier. Heureusement, sa
femme est plus pratique et une tente hospitalière, dressée en pleine
campagne, leur donnera un abri provisoire » (C.C., 22/2/1921).
Deux bons maris (5/1921).
Sc.  : «  Le ménage de H.P., subissant la loi du plus fort, manque
totalement d’équilibre. Le plus fort, c’est Madame par le pouvoir
qu’elle exerce sur Monsieur. Elle en use et abuse. Le pauvre H.P. n’est
plus qu’un fantoche sans volonté. À l’étage»  supérieur»  habite» 
un»  autre ménage dans lequel Madame a suivi l’exemple de son
amie. Lors d’une visite du père de H.P., qui rit de la faiblesse de son
fils, tout menace de changer et ces dames commencent à filer doux.
Cela durera jusqu’à la visite du père de Mme H.P., lequel est un
athlète complet qui entend protéger sa fille. La victoire reste à ces
dames... jusqu’à la prochaine escarmouche » (C.C., 21/5/1921).
Beaucitron et le chapeau gris (7/1921).
Beaucitron bon juge (8/1921).
Beaucitron divorce (8/1921).
Unfameux notaire (9/1921).
Sc.  : «  H.P. devenu notaire nous fait assister à de nombreuses
mésaventures dont le premier témoin est son premier clerc
Camouflet, lequel, règle les affaires courantes de l’étude, et la cause,
sa femme, Mme Beaucitron, ancien prix de beauté, qui, ayant encore
des prétentions, se mêle d’être jalouse. H.P., à vrai dire, lui en donne
maintes fois l’occasion et»  les»  querelles»  de»  ménage»  sont
fréquentes » (C.C., 24/9/1921).
Beaucitron impresario d’occasion (12/1921) – I  : Ernie Sunshine
Morrison.
Beaucitron fait un tour au bois (2/1922) – I : Ernie Sunshine Morrison.
Sc.  : «  H.P. est généralement voué aux mésaventures les plus
saugrenues  : cette fois, cependant, son tour au bois semble lui être
favorable puisqu’il sauve une jeune fille charmante des entreprises
un peu hardies d’un galant et gagne le cœur de la belle malgré ses
bévues. Pour une fois, l’amour est aveugle et H.P. en profite. À moins
que le noir lui porte bonheur et que son domestique l’Afrique soit sa
mascotte ! » (C.C., 25/2/1922).
Le Double Enlèvement (1b) (7/1923).
Unejournée à Loufoc-Plage (1b) (7/1923).
Le Galant Commandant (1b) (9/1923) – I  : Marie Mosquini, Eddie
Boland, Ernie Sunshine Morrison.
Enfin seuls (1b) (11/1923).
Maître chez lui (1b) (11/1923).
Beaucitron gagne le grand prix (lb) (12/1923).
Mariage de raison (1b) (1924).
Le Naufrage deBeaucitron (1b) (2/1924).
Les Fuméesdu whisky (1b) (4/1924).
Beaucitron cherche un filon (1b) (5/1924).
Sc.  : Pour échapper à la vengeance d’une de ses meilleures amies,
H.P. se déguise en femme, ce qui donne lieu à toutes sortes
d’incidents assez drôles, dont une course de canots prise à l’accéléré.
Beaucitron défenseur de l’ordre (1b) (5/1924).
Beaucitron encaisse (2b) – I : Marie Mosquini (6/1924).
Beaucitron maître d’hotel (1b) – I : Bebe Daniels (6/1924).
Beaucitron professeur de boxe (1b) – I : Marie Mosquini (6/1924).
On n’entre pas.
L’Idée de Beaucitron.
Beaucitron a du flair.
Beaucitron jeune homme.
Un gendre à succès.
Beaucitron marchand de glaces.
Un parvenu.
Snub Pollard fait des économies.
Snub Pollard s’amuse.
Une prise de vues.
Beaucitron et le cyclone (Whenthe Wind Blows [  ?], 1920) – I  : Ernie
Sunshine Morrison, Marie Mosquini, Eddie Boland.
Sc.  : H.P., qui vit au jour le jour, s’est épris de Castagnette (M.
Mosquini). Il a comme rival son frère de lait, l’indégon-flable
Grasdubid (E. Boland) qui a fait fortune en ramassant des bouts de
bois pour faire des cure-dents. Castagnette, ambitieuse, préfère le
prétendant fortuné riche d’une belle villa et de nombreux
domestiques tandis qu’H.P., vit dans une pauvre cabane. Un
épouvantable cyclone survient qui emporte la cabane d’H.P. et la
remplace par la fastueuse demeure de son rival. Celui-ci réclame
vainement son dû. «  Je suis sur mon terrain  », proteste H.P., «  et
cette maison est donc à moi.  » H.P. gagnera ainsi le cœur de
Castagnette. (D’après Pathé-Programme, n° 21-24, 1922.)
Catalogue Pathé-Baby 9,5 :
Beaucitron en promenade (1b) – I : Noah Young, Marie Mosquini.
Sc. : H.P. capitaine des pompiers va retrouver sa belle pour un pique-
nique. Noah Young est son rival d’amour.
Beaucitron illusionniste ou Beaucitron prestidigitateur (1b) – I  : Marie
Mosquini, Noah Young, Clyde Cook.
Sc.  : H.P. va faire son numéro de prestidigitation avec un ami de
rencontre en qualité de compère. L’ami, qui escamote la tête de H.P.,
escamote aussi des bijoux.»  Heureusement,»  H.P. indigné retrouve
les bagues volées et les rend à leurs propriétaires. Il se retrouve ainsi
couvert de bénédictions !
(D’après un catalogue Pathé-Baby.)
Beaucitron, plein de jus, kidnappers (1b).
Catalogue Pathescope 9,5 :
Snub the Oil Magnate (1b) – I : Marie Mosquini, James Finlayson, Noah
Young. Sc. : H.P., employé par un gros propriétaire (N. Young), a du
mal à se lever le matin et son patron doit utiliser des moyens
mécaniques originaux pour le réveiller. Après avoir déjeuné, il va
ensuite travailler dans un magasin. J. Finlayson, prospecteur,
débarque pour acheter le terrain qu’il sait pétrolifère. Il essaye avec
ses acolytes de dérober le titre de propriété, mais c’est H.P. qui le
récupère à la fin et N. Young, reconnaissant, lui donne sa fille (M.
Mosquini) en mariage. H.P. devient milliardaire. Catalogue
Connaissance du cinéma : Servez chaud (Ib).

2. LONGS MÉTRAGES :

31 Nous avons recensés 74 longs métrages (westerns, aventures,


policiers et quelques comédies) parmi lesquels :

1930

Exflame – R : Victor Halperin. (premier L.M.) 1932


ThePurchase Price – R : William A. Wellman.
Make Mc a Star – R : William Beaudine.

1936

The Gentleman from Louisiana – R : Irving Pichel.

1939

Hollywood Cavalcade (Hôtel à vendre) – R : Irving Cummings.

1940

Murder on the Yukon – R : Louis Gasnier. 1945


Kitty (La duchesse des bas-fonds) – R : Mitchell Leisen.
1946

The Kid from Brooklyn (Le laitier de Brooklyn) – R : Norman Z. McLeod.

1947

The Perils of Pauline (Les exploits de Pearl White) – R  : George


Marshall. Miracle on 14th Street (Le miracle de la 34e Rue) – R : George
Seaton.

1948

Isn’tRomantic  ? – R  : Norman Z. McLeod. Johnny Belinda (Johnny


Belinda) – R : Jean Negulesco.
The Miracle of the Bells (Le miracle des cloches) – R : Irving Pichel.

1949

The Crooked Way (Le passé se venge) – R : Robert Florey.


The Beautiful Blonde from Bashful Bend (Mamzelle Mitraillette) – R  :
Preston Sturges.

1952

Limelight (Les feux de la rampe) – R : Charlie Chaplin.


BootsMalone (Vocation secrète) – R : William Dieterle.
Carrie (Un amour désespéré) – R : William Wyler.

1955

PeteKelly’s Blues (La peau d’un autre) – R : Jack Webb.

1957

Маn of a Thousand Faces (L’homme aux mille visages) – R  : Joseph


Pevney.
Jeanne Eagles (Un seul amour) – R : George Sidney.

1958

Rock-A-Bye-Baby (Trois bébés sur les bras) – R : Frank Tashlin.

1960

Who Was That Lady ? (Qui était cette dame ?) – R : George Sidney.

1961

A Pocketful Of Miracles (Milliadaire pour un jour) – R : Frank Capra.


One Eyed Jacks (La vengeance aux deux visages) – R : Marlon Brando.

1962

The Errand Boy (Le zinzin d’Hollywood) – R  : Jerry Lewis, (dernier


film)

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., p. 197.
2. Bo B ERGLUND , « Charlie Chaplin and Snub Pollard », in Griffithiana, n° 55-36, octobre 1989,
pp. 85-91.
3. Ces pages ont été rédigées en collaboration avec Fabrice Couderc.
4. Cité par Leonard Maltin in Film Fan Monthly, juillet-août 1969, n° 97-98, p. 8.
5.La filmographie de S. Pollard repose essentiellement sur l’ouvrage de Kalton S. LAHUE, World
of Laughter : The Motion Picture Comedy Short, 1910-1930, University of Oklahoma Press, 1966,
pp. 212-217. De nombreux compléments ont cependant été apportés.
Stan Laurel

1 Stanley Jefferson naît à Ulverson (Lancashire) le 16 juin 1890 1 chez


sa grand-mère, qui l’élève jusqu’à l’âge de 5 ou 6 ans, sa mère étant
gravement malade. Puis il habite à North Shield où son père, Arthur
Jefferson, dirige le Théâtre royal. Dès son jeune âge, il est attiré par
le monde du spectacle  : à 9 ans, il demande à son père de
transformer le grenier de sa maison en théâtre miniature où il se
produit en compagnie d’autres enfants de son âge, écrivant lui-même
des sketchs et des saynètes. À l’école, un de ses maîtres lui apprend à
faire des imitations. Puis, en 1901, Arthur Jefferson signe un contrat
pour devenir directeur du Metropole Theatre de Glasgow. Toute la
famille vient donc s’installer dans la capitale écossaise. Son père
essaye de l’intéresser aux problèmes administratifs, mais Stanley
veut paraître sur scène. Il débute dans un music-hall de Glasgow qui
est dirigé par un ami de son père. Ce dernier assiste à ses débuts à
l’insu de son fils et l’encourage à se perfectionner dans le métier en
entrant dans une compagnie renommée : il fait engager Stanley dans
les « Levy and Caldwell’s Juvenile Pantomimes » dont les acteurs ont
entre 6 et 18 ans. Stan y restera pendant deux saisons, puis fera du
music-hall dans de petites salles, pour finir par remplacer un
comédien dans un sketch à succès que produit son père : Horne from
the Honeymoon (que Stan reprendra en 1930 dans le film Another Fine
Mess). Puis un producteur connu, Edwin Marris, le prend sous
contrat pour jouer un rôle important (celui d’un garçon d’étable)
dans Gentlemen Jockey. Il jouera ensuite dans un mélodrame intitulé
Alone in the World. C’est alors que Fred Karno le remarque. Il a déjà
dans sa compagnie une vedette, Charlie Chaplin, et à cette époque ce
dernier répète un sketch (Jimmy the Fearless) qu’il refuse de jouer au
dernier moment, le trouvant médiocre. Karno le remplace par Stan
qui obtient un énorme succès et, du coup, Chaplin décide de
reprendre le rôle. En 1910, Karno et sa troupe partent aux États-Unis.
2 Ils débutent à New York dans une pièce burlesque intitulée The Vow-
Vows, puis partent en tournée à travers les États-Unis, jouant aussi le
fameux A Night in an English Music-Hall où brille Chaplin. Stan
demande une augmentation à Karno, qui la refuse. Aussitôt Stan
quitte la troupe et revient en Angleterre où il joue un sketch qu’il
vient d’écrire, The Rum’uns from Rome. En 1912, Karno fait une
nouvelle tournée aux États-Unis. Il engage à nouveau Stanley (avec
une augmentation !) aux côtés de Chaplin. Ce dernier, après un court
séjour, va passer chez Mack Sennett et laisser les rôles vedettes à
Stan. Cependant à Philadelphie, Karno, qui a signé un contrat de
douze semaines avec la compagnie Nixon-Nirdlinger, commence à
avoir de graves problèmes : Chaplin, qui était prévu au programme,
n’est plus là et, après de longues tractations, le contrat est annulé : la
troupe Karno est dispersée. Tandis que la majorité de l’équipe
s’embarque vers l’Angleterre, Stan décide de rester et de faire du
vaudeville. Il monte un spectacle avec un couple de copains de la
troupe Karno (Edgar Hurley et sa femme) et joue à Chicago pendant
plusieurs mois son spectacle  : «  The Nutty Burglars  ». Un agent,
Gordon Bostock, le prend sous contrat et les baptise « The Keystone
Trio  »  : Laurel imitera Chaplin en vagabond, Edgar Hurley parodie
Chester Conklin, et sa femme, Mabel Normand. Le trio remporte un
gros succès, mais un désaccord éclate : Hurley veut jouer le rôle du
vagabond et s’arrange pour éliminer Stan qu’il remplace par Ted
Banks. C’est le naufrage du trio Keystone. Vers le milieu de l’année
1916, Stan fonde alors le Stan Jefferson Trio avec Alice Cooke et son
mari Baldwin Cooke. Ils jouent The Crazy Cracksman que Stan a écrit,
et gagnent bien leur vie (175 dollars par semaine)...
3 C’est le succès. Stan rencontre alors une actrice qui joue dans le
même théâtre que lui, Mae Charlotte Dalhberg (1888-1969), et dont il
tombe amoureux. Il quitte le Stan Jefferson Trio, remplacé par Billy
Crackles, autre transfuge de Fred Karno, et monte des sketchs avec
Mae. Du 7 mai au 12 mai 1917, Stanley et Mae se produisent à
l’Hippodrome Theater de Los Angeles dans le sketch Raffles, the
Dentist. C’est à cette époque que Stanley Jefferson devient Stan
Laurel. Stan Jefferson comptait treize lettres, et notre comédien,
superstitieux, désirait changer. Un jour, Mae, qui feuilletait un livre
d’histoire romaine oublié dans une loge, tomba sur un portrait de
Scipion l’Africain, la tête couronnée de lauriers (laurels en anglais)  :
« Stan Laurel, cela sonne bien... » Le nom est adopté ! Le directeur de
l’Hippodrome Theater, Adolphe Ramis, présente Stan à Bobby
Williamson, comédien et metteur en scène à la Kalem, et c’est ainsi
que Stan Laurel débute au cinéma en 1917 dans Nuts in May, produit
par Isadore Bernstein, ancien directeur général des studios
Universal. Ce dernier veut produire des films et lancer les Stanley
Comedies. La preview a lieu en présence de Chaplin et du patron de
l’Universal, Carl Laemmle, et ce dernier, conquis, prend Stanley sous
contrat. Le tournage commence dès septembre 1917 avec Phoney
Photos et, en deux mois (jusqu’au 1er novembre) Stan tourne quatre
films – distribués l’année suivante – avec Mae comme partenaire  ;
mais celle-ci, plus âgée que Laurel, n’est pas dans le ton. En partie à
cause de Mae, mais aussi sans doute par suite de la réorganisation de
l’Universal, Laurel abandonne le cinéma pour revenir au vaudeville.
4 Chez Hal Roach, le clown Toto (Arnold Novello), vedette d’une série
de comédies, se voit contraint d’abandonner l’écran au printemps
1918 pour des raisons de santé. Roach, qui a signé un contrat avec
Pathé, cherche aussitôt quelqu’un pour le remplacer. Alf Goulding,
un de ses meilleurs réalisateurs, propose alors Stan Laurel  : en mai
1918, ce dernier tourne un petit film d’essai et est engagé. Il va
tourner cinq films en une bobine en un mois environ (juin-juillet
1918). Puis Hal Roach, ayant rempli son contrat, libère Stanley qui
revient encore au vaudeville. Mais auparavant, au cours de l’été
1918, l’acteur a tourné trois films pour la Vitagraph sous la direction
de Larry Semon. C’est là qu’il fait la connaissance de Joe Rock, ancien
cascadeur de la Vitagraph, rencontre importante pour la carrière de
Stan.
5 Enfin, «  Broncho Billy  » (G. M. Anderson), le premier cow-boy du
cinéma, qui dirigeait la Amalgated Producing, recrute Stanley fin
1920 pour tourner un « pilote » en 2 bobines, Lucky Dog, où apparaît
aussi Oliver «  Babe  » Hardy. Le film sera réalisé en janvier 1921,
distribué seulement en octobre 1921, et Anderson en cédera les
droits d’exploitation à Reelcraft. Après ce film, Stan retourne encore
sur scène, mais, à la fin de l’année, Anderson décide de lancer une
nouvelle série avec Laurel comme vedette. Ce dernier termine ses
engagements et s’installe définitivement à Hollywood.
6 En janvier 1922, il tourne donc A Weak-End Party, produit et dirigé
par G.M. Anderson (Quality Producing Company, distribué par
Metro), premier film d’une série de sept jusqu’en décembre de la
même année. Pour des raisons mal connues, peut-être un accueil
médiocre du public, la collaboration Anderson-Laurel cesse et ce
dernier revient travailler dans l’équipe d’Hal Roach. Après avoir
tourné 25 films pour ce dernier, en janvier 1924, Stan, accompagné
de Mae Laurel, quitte à nouveau Roach après le tournage de Short
Kilts. Il retrouve son ami Joe Rock, et le metteur en scène Percy
Pembroke le persuade de travailler pour le producteur qu’est devenu
Joe. Ce dernier engage donc Laurel à condition que Mae ne joue pas
dans ses films  ! Le premier de cette série de douze films (Detained)
sera tourné sans doute en février 1924, le dernier, en septembre de la
même année. Mae n’est plus sa partenaire depuis longtemps et le
ménage marche plutôt mal. Elle est mariée en Australie et son mari a
toujours refusé le divorce ; en 1925, Mae finit par retourner dans son
pays natal, libérant ainsi Stan, amoureux de Lois Nelson que lui a
présentée Joe Rock. Ils se marient le 23 août 1926. La même année,
Stan revient définitivement chez Hal Roach, rejoignant ainsi J.
Finlayson, S. Pollard, Ch. Chase, E. Kennedy, etc. Il se lance à son
tour dans la mise en scène, dirige Clyde Cook, Oliver Hardy, Mabel
Normand et abandonne peu à peu son métier d’acteur. Cependant, en
1926, il accepte de reprendre le rôle prévu pour Oliver Hardy,
indisponible, dans Get’Em Young.
7 Puis il tourne avec O. Hardy Slipping Wives (1927) qui marque le
début d’une collaboration qui durera jusqu’à la disparition des deux
amis.
8 Laurel eut une vie sentimentale agitée  : en 1935, il divorce d’avec
Lois Nelson et se marie avec une veuve de Los Angeles, Virginia Ruth
Rogers, qu’il quittera (provisoirement !) en 1937. L’année suivante, il
épouse une Russe, chanteuse et danseuse, Vera Ivanovna Shuvalova,
connue sous le nom de Illeana. En 1940, il divorce encore pour se
remarier avec Virginia Ruth  ! Cinq ans plus tard, en 1946, il se
sépare de Virginia pour épouser Ida Kitaeva Raphael – encore une
Russe –, chanteuse d’opéra et actrice, qui restera avec lui jusqu’à sa
mort le 23 février 1965.

GENÈSE D’UNE STAR DU BURLESQUE OU


COMMENT STAN DEVINT LAUREL
9 Les premiers films de Stan Laurel semblent n’avoir été distribués en
France qu’à l’automne 1924  : d’après nos recherches, la première
allusion à l’un d’entre eux figure dans Le Courrier cinématographique
du 18 octobre 1924 : on y annonce une nouvelle série dont le héros,
baptisé Rigolo, est «  Stan Laurel, comique connu dans le monde
entier ». Le premier titre, Rigolo toréador (Mud and Sand, 1922), sort en
octobre 1924, puis viennent des films que nous n’avons pu
identifier  : Rigolo a le filon, Rigolo ne rigole plus (tous deux de mars
1925), Rigolo homme du monde (avril 1925). Un peu plus tard, le
surnom de Picotin sera attribué à Stan comme en témoigne ce
superbe poème acrostiche (anonyme), publié par Le Courrier
cinématographique du 30 avril 1927, qui invite les directeurs de salle à
remplir leur tiroir-caisse en faisant confiance au talent de Stan
Laurel :
P icotin, l’air béat, ahuri et candide
I mpayable, hilarant, naïf, burlesque et drôle,
C ontre les noirs ennuis, contre les sombres rides,
O ppose son œil clair, ses silhouettes folles.
T rès aimé des publics, des pires, des meilleurs,
I l fera dans vos caisses recouler le Pactole :
N ‘oubliez pas son nom, Messieurs les directeurs.
10 Enfin, dans certains courts métrages produits par Hal Roach,
distribués en 9,5 mm par Pathé-Baby, Stan sera rebaptisé Bagoutin.
11 C’est donc assez tardivement que le public français fait connaissance
avec Stan Laurel bien que sa carrière cinématographique ait débuté
dès 1917. Dix ans plus tard, associé à Oliver «  Babe  » Hardy, Stan
formera un indissociable et mythique tandem dont la puissance
comique restera intacte après plus d’un demi-siècle. Durant ces deux
lustres au cours desquels Stan va tourner «  en solo  », nous allons
assister à la naissance et à la métamorphose d’un nouveau héros
burlesque qui, malgré les nombreuses influences dont il est le fruit,
va acquérir une personnalité profondément originale, sans
équivalent dans le monde du slapstick. Stanley semble d’abord avoir
choisi pour modèle celui qu’il a si souvent imité sur toutes les scènes
américaines, Charlie Chaplin le surdoué, d’un an son aîné. Mais deux
autres rencontres vont aussi marquer sa carrière : le perfectionniste
et polyvalent Larry Semon (Zigoto) et enfin Hal Roach, ce producteur
inspiré avec lequel Laurel va enfin pouvoir exprimer pleinement son
talent créateur.
12 Les premiers films de Stan accessibles à l’historien – quelques
«  Rolin Comedies  » tournées en 1918 pour Roach – permettent
d’apprécier les recherches et tentatives de notre héros pour créer un
personnage nouveau. Ainsi, dans Just Rambling Along (1918),
l’influence de Chaplin est très nette. Laurel y incarne un gandin
désargenté : pour manger gratuitement dans un snack, il demande à
goûter tous les plats, s’emplit les poches discrètement de victuailles,
et finit par prendre seulement un café  ; hélas, à la sortie, la
gourmande jeune fille qui est à sa table échange son ticket de caisse
avec celui de Laurel qui hérite d’une note dépassant ses moyens ; il
sera tabassé et éjecté par les garçons. Le scénario de ce film, au
rythme rapide et très enlevé, aurait parfaitement convenu au Chariot
de la Keystone. Laurel incarne ici un jeune homme débrouillard, vif,
coureur de jupons, hâbleur (d’où peut-être son surnom de Bagoutin)
et sans aucun scrupule. Par contre, Hustling for Health qui date de
l’année suivante, montre un Laurel au jeu calme et presque sobre,
ayant presque totalement abandonné les mimiques agitées à la
Chariot, mais toujours maladroit et même parfois malhonnête. Coiffé
d’un bob, Laurel campe là un brave garçon serviable mais empoté,
entraîné dans une famille où l’épouse, en vraie suffragette, terrorise
le mari.
13 Quoique bref (trois films seulement), le passage à la Vitagraph sous
la houlette de Larry Semon sera décisif. Lorsque ce dernier
embauche Laurel, il est déjà une vedette confirmée et fort populaire
et l’on serait tenté de croire qu’il a simplement besoin d’un faire-
valoir. Une simple vision de Fraud and Frenzies (1918) démontre
rapidement que Semon a su utiliser avec beaucoup d’intelligence le
talent comique de Laurel  : ce dernier compose, dans ce film, un
double, étonnant car imparfait, de Zigoto, ce qui permet à L. Semon
de construire toute sa mise en scène sur le thème de la symétrie
gémellaire. Semon et Laurel sont deux bagnards, affublés du
classique pyjama rayé, mais tandis que les autres détenus portent le
traditionnel bonnet, nos deux compères conservent chacun leur
attribut distinctif  : Zigoto le melon un peu trop grand et Laurel le
canotier auquel il restera fidèle dans de nombreux films. Chaque
image du film souligne la symétrie des deux personnages  ; le duo
comique apparaît à maintes reprises, de part et d’autre de l’écran,
séparés par un gardien, un policier, une jeune fille, dans des plans
rigoureusement cadrés (on pense souvent à Keaton). Ailleurs, les
deux bagnards exécutent un extraordinaire pas de deux pour
dissimuler une bagarre  ; leur évasion (ils sautent tous deux
simultanément le mur de la prison en escaladant le dos de deux
gardiens chargés d’une énorme poutre), leur cavale dans la nature
(avec des plans parfaitement équilibrés où ils se cachent dans
d’énormes buses), leur arrivée chez la jeune fille sont des séquences
rigoureusement construites dans le même esprit. Bien évidemment,
Laurel a calqué son jeu sur celui de Semon, le perpétuel excité,
survolté et agressif, et nous assistons à cette incessante et frénétique
gesticulation qui confère aux films de Zigoto un rythme si
caractéristique. Mais, bien que Laurel soit bien un autre Zigoto, il en
présente le négatif car ce candide personnage aux yeux clairs
contraste résolument avec Zigoto, diablotin noir et grimaçant.
Agressif, hyperactif, charmeur et rusé, le compagnon de Zigoto est
encore loin du Laurel compagnon d’infortune de Hardy, ce garçon
lunaire et infantile qui réagit toujours avec un temps de retard.
14 En quittant Zigoto, Laurel déserte les studios pendant plus de deux
ans. Il est de retour sur les plateaux en 1921 avec Lucky Dog. Tout en
gardant encore agressivité et dynamisme, tous deux inspirés
également par le personnage de Chariot, le jeu de Laurel s’est
singulièrement assagi. Dans ce film, on le découvre encore très
différent de celui que l’on a coutume de voir évoluer aux côtés de
son compère Hardy  : il est en effet devenu un élégant dandy coiffé
d’un canotier, un peu à la Charley Chase. Parmi les six films tournés
pour G.M. Anderson, Mud and Sand (1922) – le seul film de la série
que nous avons pu voir – montre que les ambitions de Laurel
demeurent momentanément bien limitées  : cette parodie de Blood
and Sand où Rudolph Valentino devient Rhubarb Vaselino ne déborde
pas de trouvailles visuelles. Cependant, en s’éloignant de plus en
plus de ses deux modèles, Laurel est encore en quête de son
personnage.
15 Le premier retour chez Hal Roach marque incontestablement le
début de la période la plus féconde de Laurel, qui est entouré d’une
équipe de comédiens talentueux  : en premier lieu James Finlayson,
cet Écossais coléreux et rancunier qui, après avoir fait ses classes –
comme tant d’autres – chez Sennett, est passé chez Hal Roach où il
incarne aussi le rival malchanceux de Beaucitron (Snub Pollard)  ;
puis le frêle George Rowe, moins connu, le « loucheur » de la maison
qui joue à merveille les demeurés avec sa raie au milieu du crâne et
sa moustache à la Chariot. Enfin le grand vilain Noah Young, la jeune
fille de service Katherine Grant, Marie Mosquini ou Ena Gregory, le
méchant Eddie Baker... La liste n’est pas exhaustive.
16 Dans les premiers temps, Laurel alterne films parodiques et
comédies plus personnelles. D’une manière générale, il semble que
les films de la première catégorie soient difficiles à apprécier à leur
juste valeur  ; en effet, le pastiche ne se savoure que si l’on connaît
parfaitement son modèle, ce qui n’est généralement pas le cas pour
le spectateur d’aujourd’hui. The Soilers reste cependant une réussite à
nos yeux, grâce, en particulier, à un personnage improbable  : au
cours de l’interminable et destructrice bagarre qui oppose le vilain J.
Finlayson à Bob Canister (Laurel), apparaît régulièrement un cow-
boy parfaitement efféminé qui ignore superbement ce combat sans
merci ; finalement, comme Stan triomphe, le gay cow-boy s’exclame :
« Mon héros ! » et lance une fleur (hélas, avec le pot) sur le crâne du
vainqueur qui s’effondre et disparaît, embarqué par une benne à
ordures. Autre situation scabreuse dans Should Tall Men Marry  ?
(1928), qui peut être considéré comme une parodie des westerns à
épisode  : Laurel mime, auprès d’un jeune veau et pour l’édification
d’un de ses amis, comment séduire une jeune fille.). Finlayson
survient alors qu’il embrasse la bête sur le mufle, ce qui nous vaut ce
carton mémorable  : «  Depuis combien de temps cela dure-t-il entre
vous ? » demande Fin’. Avec Roughest Africa (1923), pastiche des films
exotiques, Laurel explorateur débarque avec des porteurs surchargés
(un piano à queue, une baignoire, des tonneaux de whisky) et un
taxi...
17 Parmi les comédies originales, Collars and Cuffs (1923), réalisé dans
l’esprit de la Keystone, garde intacte sa force comique et se termine
par une dantesque partie de patinage sur l’eau savonneuse d’un lave-
linge qui a débordé. Les «  cops  », les employés, dont Laurel,
dérapent ou s’affalent dans une mare de mousse qui s’étale jusque
sur les trottoirs du magasin. The Noon Whistle, tourné la même année,
constitue une parfaite réussite  : dans ce film à deux personnages
(Laurel, ouvrier dans une scierie, et Finlayson, contremaître), on
assiste à un véritable ballet à la fois élégant et magique. Laurel, l’air
affairé et décidé de celui-qui-sait-ce-qu’il-fait, circule, une longue
planche sur l’épaule dans tout l’atelier et jusque dans le bureau du
patron sous le regard exaspéré de Fin’  ; plus tard, Stan le poète
parvient mystérieusement à transporter une interminable poutre en
la soutenant par une seule extrémité, puis il repasse en sens inverse,
mais cette fois, dédoublé, il la porte par les deux bouts (ce gag sera
repris dans Smithy). Danse burlesque pour mesurer une planche ou
pour simuler un match de boxe, gracieux exercices d’équilibre sur
un escalier avec un sac de ciment sur le dos, chaque séquence est
chorégraphiée avec un grand souci d’élégance. Enfin, la scène dans
les cabines abonde en gags «  magiques  », caractéristiques de
l’univers de Stan Laurel : celui-ci se dissimule dans une des cabines,
sort d’une autre, joue à un cache-cache irrationnel avec un Finlayson
déboussolé qui finit par condamner toutes les portes à l’aide d’une
poutre horizontale ; Laurel, contre toute logique, se tirera encore de
ce mauvais pas.
18 Dans Kill or Cure (1923), Laurel, coiffé de son fameux canotier, essaye
de vendre un élixir à tout faire. Cette fois, le personnage, encore mal
dessiné dans le film précédent, est parfaitement campé  : élégant et
loquace, Laurel a totalement abandonné le jeu gesticulatoire imposé
par Semon pour adopter une mimique plus sobre et plus maîtrisée,
mais ô combien originale et efficace, et la séquence où il invente un
langage de sourd-muet pour convaincre une vieille dame qu’il croit
infirme constitue un modèle du genre. Comme vendeur, Laurel se
révèle sans doute moins teigneux que Paul Parrott dans Un parfait
vendeur, mais tente sa chance méthodiquement et sans complexe à
chaque porte, tout en protégeant son couvre-chef, première victime
de l’ire de ses présumés clients. Nous sommes encore loin du
vendeur gaffeur puis déchaîné qui, avec Hardy, propose ses arbres de
Noël à J. Finlayson (Big Business, 1929).
19 Cette détermination et cette débrouillardise se retrouvent dans Short
Order (1923), une des plus belles réussites de Laurel. Le film débute
par un gag à la limite du fantastique  : notre héros, garçon de
restaurant, essuie consciencieusement une immense vitre embuée
(ou sale  ?) tandis qu’au premier plan s’agite le cuisinier (G. Rowe)  ;
puis, quand il a achevé son travail, nouveau passe-muraille, il
franchit sans effort la paroi (imaginaire ?) et rejoint son collègue. Ce
gag annonce déjà le côté magique que Laurel développera plus tard
avec Hardy  : Stan sera capable de fumer dans son poing fermé,
d’allumer son pouce, de tirer l’ombre d’un store, etc. à la grande
fureur de son compère. Une autre scène du film paraît typiquement
inspirée par les séquences d’animation de Semon  : le fromage, trop
fait, saute comme une grenouille sitôt hors de sa cloche et Laurel
finit, pour l’immobiliser, par le clouer sur la table d’un coup de
couteau bien ajusté. Le final ne manque pas d’allure : ayant servi un
steak trop coriace à un client, Laurel est renvoyé  ; il récupère le
morceau récalcitrant et le fait poser comme semelle à un de ses
souliers  ; le voilà maintenant qui s’enfuit, une nuée de chiens
reniflant ses chaussures... Smithy (1924) annonce déjà les grandes
réussites du duo Laurel et Hardy. Tout en conservant son personnage
actif et débrouillard, Laurel accentue sa maladresse, à l’origine des
catastrophes en série qui seront la spécialité du tandem. Ainsi, on
confie à Laurel la couverture d’un toit  ; dans une première série
d’épreuves, il lui faut grimper à l’échelle un rouleau de toile
goudronnée sur le dos, puis répandre la colle et enfin placer les
ardoises. En un crescendo bien orchestré, les accidents se succèdent,
s’accumulent, s’amplifient... Il ne manque que Hardy, car). Finlayson,
tête de Turc numéro 1, se trouve déjà en place. On évoque bien sûr
The Finishing Touch (1928) où la maison, là aussi, s’effondre tristement
in fine et Hog Wild (1930), G. Rowe remplaçant Hardy dans un rôle
d’avaleur involontaire de clous.
20 Les copies disponibles de The Sleuth (1925) – tourné pour son ami Joe
Rock – sont très incomplètes et souvent peu compréhensibles... On
en retiendra surtout quelques gags qui relèvent du non-sens, dignes
de Tex Avery et bien dans l’esprit de Laurel  : détective privé, il
frappe à une porte  ; un panneau s’ouvre et une main paraît qui lui
subtilise le chapeau et disparaît, puis elle ressort pour frapper Laurel
d’un coup de marteau  ; plus tard, un bras surgit par une porte
entrebâillée et du doigt l’invite à s’avancer  ; lorsque Laurel est à
bonne distance, le poing se ferme et cogne brutalement son menton,
puis le bras disparaît et surgit à nouveau pour coiffer Laurel d’un
melon. On notera aussi l’apparition, pour la première fois sans doute,
de Laurel en travesti  : en grand décolleté, il vampe une bande de
truands qu’il amène à s’entre-tuer, puis assomme avec détachement
le dernier survivant. Dans Half a Man (1925), une des dernières Stan
Laurel Comedies produites par Rock, on voit apparaître, pour la
première fois un Laurel complexé et terrorisé par les femmes  :
Winchell McSweeny, grand consommateur de sucreries, suit
respectueusement les conseils de sa maman («  Méfie-toi des
femmes  ») et reste infantilisé jusqu’à la toute dernière image où,
pour sacrifier au « happy ending », il part avec une jeune fille. Entre-
temps, naufragé sur une île peuplée uniquement de jolies filles, il se
trouve victime de harcèlement sexuel caractérisé  ; pour s’en tirer,
Laurel menace de se précipiter du haut d’une falaise et, comme un
nouveau naufragé mâle vient d’aborder, ce sont les filles elles-mêmes
qui le poussent sauvagement dans le vide  ! Dans ce film cruel pour
les deux sexes, le Laurel immature et fort peu viril du futur tandem
pointe déjà.
21 Les gags basés sur un déguisement féminin forment l’essentiel de
Eve’s Love Letters (1927), tourné quelques mois plus tard pour Roach :
Laurel majordome d’Agnes Ayre s’est habillé en femme pour aider sa
patronne à retrouver des lettres d’amour et se retrouve aux prises
avec le galant mari qui le prend pour une femme légère. Il convient
de signaler que Laurel, compagnon de Hardy, utilisera très
fréquemment ce type de situation, son travestissement soulignant
alors la part féminine toujours dévolue à Laurel dans le couple qu’il
forme avec Oliver.
22 Ainsi, Laurel, qui, sous l’influence de Chaplin et de Semon, a incarné
à ses débuts un personnage actif, agressif, excité même, devient
progressivement chez Hal Roach tout d’abord un jeune homme léger
et souriant, maladroit et coureur de jupons, puis plus tard le grand
enfant immature et lymphatique, passif et féminisé, célèbre
compagnon de Hardy. Cette évolution, assez lente, devient plus nette
à partir de 1925 : il semble que Laurel ait eu alors la révélation que
son physique – sa mince silhouette et surtout son visage innocent -
l’orientait irréversiblement vers ce nouveau personnage.

FILMOGRAPHIE 2

I. COMME ACTEUR OU ACTEUR ET RÉALISATEUR :

1915

23 Sterling Comedies-Universal :
8.4 – ( ?) The Butler’s Busted Romance (1b) – I : Ernest Shields.
Ce film (assez improbable) est signalé dans The Universal Silents 3 .

1917

24 Stanley Comedies – Isadore Bernstein productions :


Nuts in May (2b) – R : Robin E. (Bobby) Williamson – I : Mae Dahlberg,
Lucille Arnold, Owen Evans, Charles Arling.
Sc.  : Un fou s’échappe d’un asile en tenue d’ouvrier mais avec un
chapeau de Napoléon sur la tête. Il lui arrive de nombreuses
mésaventures. Le film semble perdu. Des extraits auraient été insérés
dans Mixed Nuts (1925).

1918

25 Nestor Comedies-Universal :
8.4 – Hickory Hiram (Hiram à la godille) (1b) – R/Sc. : Edwin Frazee –
I : Teddy Sampson, Neal Burns, Mae Laurel ( ?).
Sc.  : «  Hiram est embauché comme ouvrier agricole, mais rêve de
vivre dans une grande ville. Il prend Trixie (T. Sampson) par la main
et l’entraîne à l’aventure dans la cité ; ils ne possèdent toutefois que
1 dollar 98... Leur expédition s’achève en prison, mais ce n’était
qu’un rêve » (Rob Stone, op. cit., p. 402).
26 L-KO Comedies-Universal :
22.5 – Whose Zoo  ? (2b) – R/Sc.  : Craig Hutchinson – I  : Kathleen
O’Connor, Rube Miller, Eddie the Ellfa-Nut.
Sc.  : «  Laurel est maître d’hôtel dans un grand hôtel. Un client, R.
Miller, tente de flirter avec la jolie K. O’Connor, accompagnée de son
mari. 11 se trouve en rivalité avec Laurel et le mari est très jaloux.
Rube est employé dans un zoo et, à la suite d’une dispute avec un
employé, ce dernier l’enferme dans une cage avec des animaux  :
Rube, sans s’affoler, nettoie la cage. Un éléphant s’évade, devient
enragé, pénètre dans le hall de l’hôtel suivi par un ours. Tandis que
Rube revient à l’hôtel, Kathleen s’endort sur son lit après avoir pris
un bain. L’ours se couche à ses côtés  : hurlements de la dame. Le
mari, croyant que Rube est responsable de ces cris, débarque armé et
commence à tabasser l’ours qui saute du lit et poursuit le jaloux,
ainsi que Rube et Stanley... Les deux lascars sautent par la fenêtre,
galopent sur les toits et se réfugient au zoo... » (Rob Stone, op. cit., p.
404).
3.7 – Phoney Photos (2b) – R/Sc. : Edwin Frazee, Sup. : Henry McRae –
I : Rena Rogers, Neal Burns, Walter Belasco, Lydia Yeamans Titus.
Sc.  : «  Grace veut épouser Swift (S.L.), mais ses parents, M. et Mme
Grouch, ont décidé de la marier avec Iules. Lorsque ce dernier
l’emmène en voiture, elle commet des imprudences et l’auto se
retourne. Swift sauve la vie de la jeune fille et ils décident de
s’échapper, mais Mme Grouch, au courant du complot, déguise la
bonne de manière que Swift la prenne pour sa fille. Grace avertit
heureusement son amoureux et c’est Iules qui enlève la bonne. Swift
et Grace peuvent alors s’unir devant un homme d’Église  » (Rob
Stone, op. cit., p. 401)
27 Vitagraph :
23.9 – Huns and Hyphen (Zigoto, vicomte par amour) (2b) – R/Sc.  :
Larry Semon – I  : Larry Semon, Peter Gordon, Bill Hauber, Fatty
Alexander, Billy McCall, Madge Kirby.
Sc.  : «  L. Semon, amoureux de Vera (M. Kirby), lui raconte qu’il est
un homme important afin de la séduire. En réalité, il est serveur
dans un bar, véritable repaire d’espions allemands. Laurel, client de
ce bar, vole des œufs au comptoir et les glisse dans sa poche. Zigoto
s’en aperçoit et écrase les œufs à coups de poing. Du fond du
pantalon de Laurel, apparaissent plusieurs poussins... Vera, qui a
inventé un nouveau masque à gaz pour le gouvernement américain,
est emmenée dans ce bar par son père et découvre le vrai métier de
son amoureux. Les espions prennent Vera en otage et lui volent les
plans de son masque à gaz. Larry découvre le complot et se bat avec
le gang. Il sauvera la jeune fille et les précieux plans » (Rob Stone, op.
cit., p. 413). (d.v.)
7.10 – Bears and Bad Men (2b) – R/Sc. : Larry Semon – I : Larry Semon,
Madge Kirby, Billy McCall, Frank Alexander, Blanche Payson,
William C. Hauber.
Sc.  : «  Les familles Slawson et Cutshaw sont perpétuellement en
guerre. L. Semon, un Cutshaw, aime une demoiselle Slawson. Un
couple appartenant à une troupe de théâtre engage Pete (S.L.), l’idiot
du village, pour porter les bagages. Tandis qu’il essaye de rencontrer
sa dulcinée, Larry tombe sur un ours. Il se cache dans une des malles
transportées par Laurel et l’ours se dissimule dans une autre. Le
couple débarque  : Larry et l’ours sortent de leur cachette. Larry
s’enfuit en courant, poursuivi par l’ours et par Paw Slawson (F.
Alexander) qui lui tire dessus. Pete vient à l’aide de Larry, mais
apparaît un autre ours et Pete doit lui aussi prendre la fuite» (Rob
Stone, op. cit., p. 415). (d.v.)
11.11 – Fraud and Frenzies (Zigoto au bagne) (2b) – R/Sc. : Larry Semon
– I : Larry Semon, Billy McCall, Madge Kirby, William C. Hauber.
Sc. : L. Semon et S. Laurel, deux bagnards agressifs et pleins d’astuce,
sautent le mur de la prison et s’évadent. Amoureux tous deux de la
fille d’un geôlier, ils se retrouvent devant la porte de sa maison après
avoir échangé leur tenue de bagnard contre des vêtements civils. Le
père revient du travail et les deux amis prennent la fuite. Après une
poursuite infernale, ils se retrouvent dans la voiture d’un gardien et
réintègrent leur prison. (d.v.)
28 Rolin Comedies -Hal Roach-Pathé :
6.10 – No Place Lifte Jail (1b) – R : Frank Terry – I : Bud Jamison, Marie
Mosquini, Noah Young, James Parrott.
Sc.  : Laurel, bagnard, subtilise le fusil d’un gardien pour tuer une
mouche sur son sandwich, puis sème la pagaille dans les lavabos.
Avec un autre détenu, il creuse un tunnel, mais débouche dans le
bureau du directeur de la prison. Laurel assomme son complice sur
le point d’étrangler le directeur sous les yeux de sa fille. En
récompense il est gracié et sort de prison à regret et en larmes, mais
en emportant la montre et le portefeuille du directeur. Catalogue
Glenn-Photo-Supply (d.v).
8.12 – Just Rambling Mong (Au jour le jour) (Ib) – R  : Hal Roach – I  :
Clarine Seymour, Noah Young, James Parrott.
Sc. : Le fils d’un policier (N. Young) trouve un porte-monnaie devant
Laurel qui le lui dispute, mais se voit obligé de céder. Une file
d’admirateurs suit une jeune fille (C. Seymour), Laurel se joint à la
cohorte. Elle entre dans un snack, suivie de tous sauf de Laurel qui
est éjecté car il n’a pas le sou. La demoiselle fuit ses admirateurs et
s’installe à une table isolée. Laurel dérobe une pièce à un gosse, qui
va se plaindre à son père, revient dans le café, et fait la cour à la
jeune fille... Il passe au comptoir pour se servir, goûte tous les plats,
les refuse, se remplit en douce les poches de gâteaux et trouve le
moyen de se nourrir pour rien ou presque car il se contente d’un
simple café. Le serveur fait sauter par erreur un hamburger dans le
chapeau de Laurel qui va s’asseoir auprès de la jeune fille. Quand il
se découvre, il a un hamburger sur le crâne. À la caisse, C. Seymour
échange son ticket avec celui de Laurel, qui ne peut payer. Un essai
infructueux pour sortir à quatre pattes, puis le policier arrive et
Laurel se fait tabasser. (d.v.)
Catalogue Blackhawk.
29 Nestor Comedies-Universal :
30.12 – O, It’s Great to Be Crazy (1b)- R/Sc. : Leslie T. Peacocke.
Sc. : « Sam Quirrel (S.L.) a du mal à trouver du travail. Il entre dans
une agence et obtient un boulot dans un asile d’aliéné. Le directeur
lui explique que son prédécesseur laissait échapper tous les
pensionnaires. Aussi Laurel utilise les moyens les plus ingénieux
pour garder les malades dans leur cellule. Fier de ses résultats, il
espère en récompense obtenir la main de la fille du directeur. Mais
celle-ci ne veut plus entendre parler de fous et souhaite épouser un
homme qui n’aura rien à voir avec eux. Déçu, Laurel s’enferme dans
une cellule et jette la clef » (Rob Stone, op. cit., p. 405).

1919

5.1 – Do You Love Your Wife ? (1b) – R  : Hal Roach – I  : Bud Jamison,
Marie Mosquini, Noah Young, Dorothy Wolbert, Bunny Bixby, Gus
Leonard, Lois Nelson, James Parrott, Mildred Forbes, William
Peterson, Belle Mitchell, William Gillespie, May Burns, Charles
Stevenson.
«  Stan est concierge dans un grand immeuble. Ses singeries sont à
l’origine de difficultés matrimoniales... » (Rob Stone, op. cit. p. 407).
2.2 – Hustling for Health (1b)-R  : Frank Terry – I  : Frank Terry, Marie
Mosquini, Bud Jamison, Noah Young, Margaret Joslyn.
Sc. : Laurel a raté son train et se fait inviter par un inconnu. Il l’aide
à porter ses énormes paquets, puis tous deux montent dans le train.
À l’arrivée, ils prennent une voiture à cheval, mais comme ce dernier
s’est dételé, c’est Laurel qui empoigne les brancards et monte des
côtes à fort pourcentage... On arrive à la maison du quidam dont la
femme est une féministe militante et le voisin, Mr. Spotless, un
jardinier maniaque de la propreté. On donne à garder le bébé à
Laurel. Le jardin est plein d’ordures et Spotless s’en plaint à un
agent. Laurel est chargé de nettoyer  : il balance tout chez le voisin
puis arrose la cour, puis... tout le monde. Fureur de Spotless qui veut
corriger Laurel, sauvé par l’intervention de la fille du jardinier.
Tandis que Laurel flirte avec la jeune fille, Madame ne veut pas faire
le repas. Laurel vole les plats préparés par les voisins et les porte à
table. Les voisins arrivent, reconnaissent leur pitance et accusent
Laurel qui se sauve, tombe sur la jeune fille et reste avec elle à
bavarder, tous deux insensibles à une pluie battante.
Catalogue Phil Johnson.
2.3 – Hoot Mon ! (1b) – R : Hal Roach-I : Bud Jamison, Margaret Joslyn,
Marie Mosquini, Noah Young, James Parrott, W. Howe, Belle
Mitchell, Dorothea Wolbert, Bunny Bixby, Lillian Rothchild, William
Peterson, M. Fitzgerald, Harry Clifton, Emmy Wallace, Gus Leonard,
Jerome Laplauch, D. Cobum, D. Alberts, Carrie Fowler.
Sc.  : «  Un Américain (S.L.) va en Ecosse et achète une taverne. Il ne
connaît pas les coutumes des Highlands et connaît de nombreux
problèmes, qu’il soit au bar de la taverne ou sur les pelouses du golf.
Il parvient finalement à réussir dans son nouveau commerce» (Rob
Stone, op. cit., p. 410).

1921

30 Vitagraph :
10.3 – The Rent Collector (Zigoto encaisseur) (2b) – R/Sc. : Larry Semon
et Norman Taurog-I : Larry Semon, Oliver Hardy. Tout petit rôle pour
Stan Laurel et un plan fugitif où il apparaîtrait aux côtés d’Oliver
Hardy (non confirmé).
31 Sun-Lite Comedies – Amalagamted Producing Company :
  ?. 10 – The Lucky Dog (2b) – R  : Jesse Robins – I  : Oliver Hardy,
Florence Gilbert, Jack Lloyd.
Sc. : Laurel, chassé de son appartement car il ne peut plus payer son
loyer, fait du porte à porte pour vendre sa marchandise : il est éjecté
avec sa sacoche par une dame, demeure assommé sur la chaussée et
voit des danseuses tournoyer autour de lui. Il rêve qu’il embrasse
l’une d’elles, mais ce n’est qu’un chien errant qu’il étreint. Un
tramway s’arrête par deux fois pile derrière lui. Sa sacoche se
déplace seule : le chien s’est dissimulé à l’intérieur. Laurel tombe sur
Hardy pistolet au poing, dévalisant un quidam, et lui donne le chien.
Hardy trouve de l’argent dans la poche de Laurel à la stupéfaction de
ce dernier qui parvient à se sauver avec le chien et l’argent. Une
poursuite s’ensuit avec l’intervention d’un policier. Laurel veut
entrer dans un magasin pour s’y réfugier, mais les chiens y sont
interdits ; il fourre son chien dans une poubelle, mais, comme l’agent
arrive, il est obligé de le récupérer. Laurel va dans une exposition
canine pour séduire une jeune fille, mais le chien perturbe la
manifestation. Il part en voiture avec la demoiselle (F. Gilbert)  ; un
amoureux jaloux recrute le bandit (O. Hardy) pour se venger. Arrivé
chez la jeune fille, Stan rencontre son père, mais l’amoureux déçu et
Hardy débarquent. Stan le reconnaît et lui rend l’argent pour éviter
les ennuis. Les deux vilains enlèvent la fille et Stan, aidé du chien,
réussit à la sauver.
Seule une partie de ce film a été retrouvée.

1922

32 Stan Laurel (Metro) Comedies -Amalgamated Productions :


4.9 – The Egg ou The Carpenter (2b) – R : G.M. Anderson ( ?) – I : Drin
Moro, Colin Kenny, Tom Kennedy, Alfred Hollingsworth.
Sc.  : «  En allant travailler à la Rex Lumber Cie, Humpty Dumpty
(S.L.), surnommé “l’œuf” par ses collègues, tombe par hasard en
possession d’une lettre qui révèle un complot contre le président de
la compagnie. Il ne prête guère attention à cette lettre et cherche
plutôt à éviter la colère du contremaître qui lui reproche son retard.
Au travail, Laurel cause beaucoup de soucis au contremaître  ; il
prend la tête d’une révolte des ouvriers, doit se cacher dans un
bureau. Là, il surprend le chef des conspirateurs et peut sauver son
président du chantage. En récompense, il obtient la main de sa fille »
(Rob Stone, op. cit., p. 427).
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington)
2.10 – A Weak-End Party ou The Gardener (2b) – R : G.M. Anderson – I :
Marion Aye, Harry Rattenburg, Otto Fries, Colin Kenny, Scott
MacGregor, Babe London.
Sc. : « Mr. Smith (H. Rattenburg) se propose, le jour de l’anniversaire
de sa fille Lily (M. Aye), de lui offrir un magnifique collier de perles.
Un détective veille. Les invités arrivent  : horreur  ! Ils sont treize  !
Pour conjurer le mauvais sort, on invite le jardinier (S. Laurel). Le
détective s’endort et le collier disparaît, caché dans un pantalon par
les voleurs. Au jeu “Qui a le bouton  ?” Stanley gagne grâce à un de
ses boutons de culotte. Il est ensuite amené à enfiler le pantalon qui
recèle le collier. On offre les cadeaux d’anniversaire et on découvre
le vol. Le détective enquête et Stan s’aperçoit qu’il a le collier. Il s’en
débarrasse et le bijou finit par échouer entre les mains du voleur qui
est arrêté. Laurel, renvoyé à son travail, veut nettoyer la pelouse et
arrose tous les invités » (Rob Stone, op. cit., p. 423).
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington, USA)
13.11 – Mud and Sand (Rigolo toréador) (3b) – R  : Gil Pratt – I  : Mae
Laurel, Julie Leonard, Leona Anderson, Sam Kaufman, Wheeler
Dryden.
Sc. : Rhubarb Vaselino (S.L.) se présente pour faire des essais comme
toréador. Le premier candidat sort sur une civière, le deuxième et le
troisième aussi... C’est au tour de Laurel : le taureau atterrit hors de
l’arène aux pieds des autres prétendants. Laurel est fêté et tombe sur
une beauté, Caramel, qui lui offre des fleurs pleines de peinture.
Rentré chez lui, il montre à sa mère l’argent gagné, mais elle lui en
confisque la plus grande part. Il va donner l’aubade sous les fenêtres
de Caramel avant son départ à Madrid où il est invité à toréer et lui
promet le mariage avant de partir. Plus tard, Laurel, devenu une
vedette, est séduit par une belle inconnue dans un café à la mode,
mais effectue une danse lascive en compagnie d’une séduisante
danseuse. Il la laisse tomber dans le bassin plein d’eau pour
s’occuper de la belle inconnue qui l’emmène chez elle. Caramel le
surprend dans ses bras et décide de l’abandonner, mais il doit à
présent affronter le plus vieux taureau d’Espagne. Il se prépare sous
l’orage : la raie tracée dans ses cheveux se transforme en zigzag après
un éclair. Dans l’arène, le vieux taureau broute lamentablement
l’herbe. Les essais de mise à mort sont manqués. Les amis de la
danseuse abandonnée ont versé de l’éther sur la cape pour la venger
et le taureau s’endort... Laurel aussi. Triomphe cependant  : on lui
lance des chapeaux  ; l’un d’eux contient une brique qui l’assomme.
(d.v.)
Parodie de Blood and Sand (1922) de Fred Niblo avec Rudolph
Valentino.
4.12 – The Pest (La petite peste) (2b) – R  : Jess Robbins (  ?) I  : Vera
Reynolds, Glen Cavender, Joy Winthrop, le chien Hero, Mae Laurel.
Sc.  : «  Stan fait du porte-à-porte pour vendre des livres (un seul
titre : La Vie de Napoléon). Après plusieurs essais infructueux, il tombe
sur une jeune femme qui va être expulsée pour non-paiement de
loyer. Il jure de lui trouver l’argent nécessaire, mais un chien
l’attaque et il s’enferme chez la jeune femme. Pour sortir, il se couvre
d’une peau de tigre, mais la fourrière le poursuit. Soudain, un
pickpocket en danger cache un portefeuille dans la poche d’un
mannequin près d’une vitrine. Laurel abandonne sa peau de tigre,
met le costume, et après avoir semé la fourrière et la police, revient
chez la jeune fille où il surprend le propriétaire sur le point de
l’expulser. Laurel grimpe les marches, trouve l’argent dans sa poche
et paye le loyer» (Rob Stone, op. cit., p. 429).
Première version de Kill or Cure (1923). En partie filmé sur les fameux
escaliers (situés 923 et 935 Vendome Street, district de Silver Lake à
Los Angeles) que l’équipe Hal Roach réutilisera pour Laurel et Hardy
dans Hats Off (1927) – seul film du tandem considéré comme perdu –
et dans The Music Box (1932).
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).

1923

12.2 – When Knights Were Cold (2b) – R : Frank Fouce – I : Mae Laurel,
Catherine Bennett, Scotty MacGregor, William Armstrong, Will
Bovis, Stanhope Wheatscroft, Harry de More.
Sc. : « Le roi Henry le 4711e est mort, ou du moins tout le monde le
croit, et le prince Pluto (S. Wheatscroft) monte sur le trône à sa
place. Il prend la princesse (C. Bennett) en otage. Lord Helpus (S.L.)
exige sa libération si bien que le prince met sa tête à prix. Dans la
forêt, un mystérieux individu rejoint la bande de lord Helpus. Les
Raspberries, séides du prince, poursuivent lord Helpus en vain. Ce
dernier s’infiltre dans le château pour libérer la princesse mais, se
trouve capturé. Au moment de son exécution, l’homme mystérieux et
la bande de lord Helpus accourent à la rescousse et le libèrent.
L’inconnu n’est autre que Henry le 4711e. Lord Helpus épousera la
princesse. » (Rob Stone, op. cit., p. 436).
Parodie du Robin des bois (1922) de Douglas Fairbanks.
13.3 – The Handy Man (Rigolo et la grosse dame) (2b) – R : Robert Kerr
– Sc. : Bob Munson – I : Mirta Sterling, Otto Fries, Harry Mann, Babe
London.
Sc.  : «  L’homme à tout faire (S.L.) et la cuisinière (M. Sterling)
s’entendent bien. Mais le contremaître (O. Fries), ayant appris que la
cuisinière a fait un gros héritage, se met à la courtiser après avoir
chassé Laurel. Un homme mystérieux rôde aux alentours pendant
que les propriétaires donnent une soirée musicale  ; la musique
envoûte Laurel ainsi que la cuisinière qui se mettent à danser dans
l’office, puis jusqu’au salon au milieu des invités. Le contremaître
intervient et, dans la confusion, Laurel fait tomber un piège à souris.
Une foule de rongeurs s’en échappent, mettant fin à la réception.
Laurel et la cuisinière décident de s’enfuir, poursuivis par O. Fries, et
parviennent au bureau des mariages, mais pendant que Laurel est
allé acheter les anneaux, la cuisinière flirte avec le juge  ! À son
retour, Laurel tombe sur l’homme mystérieux qui se présente comme
le mari de la cuisinière. Ecœuré, Laurel laisse tomber tout le monde
et assomme le juge avec son marteau» (Rob Stone, op. cit, p. 425).
33 Hal Roach-Pathé :
29.4 -The Noon Whistle (La sirène de midi ou Ah  ! Quelle scierie  ! ou
Laurel manœuvre ou Un bon ouvrier) (1b) – R : George Jeske et Jay A.
Howe – I  : James Finlayson, Katherine Grant, Sam Brooks, William
Gillespie, Noah Young, |ack O’Brien.
Sc.  : Laurel travaille dans une scierie dont le contremaître est J.
Finlayson. Les ouvriers, exploités, ne travaillent que si Fin’ les
surveille, et Laurel tout particulièrement. Ce dernier est en effet
chargé de porter une caisse en haut d’une pile de planches et il la
précipite sur la tête de Fin’. Puis il porte une longue planche sur
l’épaule, passe et repasse sans cesse sous l’œil de Fin’ jusque dans le
bureau du directeur, exécutant un véritable ballet. Il mesure un
madrier en accompagnant ses déplacements de gracieuses torsions
du bassin, porte ensuite miraculeusement cette planche interminable
en la tenant par une extrémité sous les yeux effarés de Fin’, puis
repasse en sens inverse (ce n’était pas la bonne), et cette fois un
Laurel se trouve à chaque bout de celle-ci ! Chargé de monter un sac
de ciment avec une poulie, Laurel arrête son effort lorsque la sirène
de midi retentit : le sac assomme Fin’ qui se trouvait au-dessous. Le
contremaître oblige Laurel à monter le sac sur son dos par les
escaliers. Il s’ensuit un numéro d’équilibre et de balançoire, les deux
hommes étant aux deux extrémités d’escaliers mobiles, Fin’ ayant les
pieds immobilisés dans une vaste marmite pleine de colle. Le sac
finira par se crever sur la tête de Fin’. Après un simulacre de match
de boxe entre les deux hommes, Laurel se réfugie dans une série de
cabines contiguës, passant mystérieusement de l’une à l’autre à la
grande fureur de Fin’. Dans la bagarre finale, ce dernier assomme le
directeur d’un coup de poing destiné à Laurel et reçoit une lettre de
licenciement.
Catalogues Blackhawk, Connaissance du cinéma, Film-Office, Pathé-
Baby. (d.v.)
13.5 – White Wings (1b) – R : George Jeske – I : James Finlayson, Marvin
Lobach, Katherine Grant, George Rowe, Mark Jones, William
Gillespie.
Sc.  : «  Stan, balayeur de rues, échange accidentellement sa carriole
contre une poussette. Croyant qu’il s’agit d’un kidnappeur, un flic le
prend en chasse. Après lui avoir échappé, Laurel devient dentiste
ambulant. Il réussit un certain nombre d’interventions jusqu’à
l’arrivée d’un policier qui souffre d’une rage de dents. Stan est
reconnu... » (Rob Stone, op. cit., p. 443).
« Assez décousu, White Wings est un film poursuite où Laurel, tantôt
balayeur, tantôt arracheur de dents, échappe à un gros flic auquel il
joue des tours d’une joyeuse méchanceté. C’est ce Laurel que nous
aimons  : désinvolte et cynique. Totalement désengagé de l’emprise
de Chariot, il a créé un personnage libre comme l’air, décomplexé,
gouailleur, qui respire un féroce plaisir de vivre et qui sera le sien
jusqu’en 1927, c’est-à-dire jusqu’à l’arrivée d’Oliver Hardy. Quand il
coince un gros flic dans une porte à glissière et qu’il calcule son élan
pour un coup de pied majestueux, il faut le voir prendre à témoin les
spectateurs : il ne se venge pas, il jubile » (Raymond Borde et Charles
Perrin, «  Laurel et Hardy  », in Premier Plan, n° 38, Lyon, SER-DOC,
septembre 1965, p. 30). (d.v.)
Copie au Musée autrichien du cinéma (Vienne).
3.6 – Under Two Jags (1b) – R  : George Jeske – I  : Mae Laurel, Sam
Brooks, Charles Stevenson, William Gillespie, Roy Brooks, George
Rowe, Eddie Baker.
Sc.  : «  Un étranger (S.L.) arrive dans un fort aux confins du désert.
Cheroot (M. Laurel), qui travaille dans un café, en tombe amoureuse.
L’étranger s’engage dans la légion et utilise ses talents à aiguiser les
couteaux de la princesse (K. Grant), qui est également amoureuse de
lui. Le commandant se taillade les lèvres avec un de ces couteaux et
décide de faire fusiller Laurel à l’aube. On creuse sa tombe, mais
Cheroot libère Laurel et c’est l’officier qui tombe dans la fosse » (Rob
Stone, op. cit., p. 439). «  Une satire éblouissante des honneurs
militaires. Laurel est un soldat dans l’armée d’Afrique. Il perturbe un
exercice en prenant des poses, comme s’il s’agissait d’une photo de
groupe. Lors d’une remise de décorations, il transforme l’accolade en
une scène ambiguë, où le baiser de l’officier devient pédérastique.
Condamné à mort, il est dégradé sur le front des troupes. Le colonel
lui arrache sa Légion d’honneur et Laurel se retourne : il a dix autres
médailles épinglées dans le dos. Le colonel s’en prend alors aux
boutons de sa vareuse et, bouton par bouton, Laurel lui rend la
pareille. Un officier commande le peloton d’exécution, tout en
mangeant une banane. Mais le mât du drapeau s’écroule et c’est
l’officier qui tombe dans la fosse préparée pour Laurel. À coups de
pelle, on le recouvre de terre » (Raymond Borde et Charles Perrin, op.
cit., p. 31).
Parodie de Under Two Flags (1922) de Tod Browning.
Copie à la Cinémathèque Royale de Belgique.
17.6 – Vick and Shovel (Laurel dans la mine) (1b) – R : George Jeske – I :
James Finlayson, Katherine Grant, George Rowe, Sammy Brooks,
William Gillespie.
Sc. : Habillé d’un manteau de fourrure et coiffé d’un haut-de-forme,
Laurel descend dans la mine. Le contremaître (J. Finlayson) et Laurel
se poursuivent avec le monte-charge. Finlayson finit par se retrouver
au fond du puits dans un wagonnet. Dans la mine, Laurel brûle les
fesses de son voisin avec la lampe de son casque. Il court après la
jeune fille qui s’occupe des mulets malgré les interventions de
Finlayson. Nouveau ballet avec le monte-charge, Finlayson, la jeune
fille et le mulet. Laurel descend de la dynamite au fond du puits,
fume sa pipe devant le stock, mange un morceau de dynamite et
crache  : d’où une explosion qui déclenche une fuite d’eau. La jeune
fille est prisonnière dans la fumée. Les mineurs remontent tandis
que Laurel, toujours en bas, voit le niveau de l’eau s’élever. Les
dernières images montrent Laurel et la fille s’en allant sur un chariot
au fond de la mine inondée. (d.v.)
1.7 – Collars and Cuffs (Chez le blanchisseur ou Sur la pente savonnée)
(1b) – R  : George Jeske – I  : George Rowe, Katherine Grant, Jack
Ackroyd, Sammy Brooks.
Sc.  : Laurel travaille dans une blanchisserie et déchire le papier
d’emballage par ses passages répétés. Comme son pantalon a craqué
et qu’on aperçoit son caleçon, les filles se voilent les yeux et le
patron le réprimande. Accroché à la courroie d’une poulie, Laurel se
retrouve au premier étage où l’on dispute un poker acharné, mais le
patron surprend les joueurs. La machine à laver déborde  : un
employé se cache à l’intérieur. La mousse savonneuse se répand dans
tout l’atelier et devant le magasin  : les piétons patinent, les flics
débarquent sans pouvoir avancer tandis que leur voiture se renverse,
créant une énorme pagaille. L’employé est extirpé de la machine
pendant que Laurel se cache dans le linge et ressort coiffé d’un
bonnet de nuit, entouré de deux flics qui l’embarquent. Poursuite
devant le magasin avec patinage généralisé. Catalogue Film-Office.
(d.v.)
15.7 – Kill or Cure (Un remède infaillible ou Bagoutin fait l’article ou
Un représentant efficace) (1b) – R : Percy Pembroke – I : Noah Young,
Katherine Grant, Eddie Baker, Mark Jones, Helen Gilmore, William
Gillespie, Sammy Brooks, Charles Stevenson.
Sc.  : Laurel essaye de vendre son élixir magique à G. Rowe qui se
révèle sourd-muet. Il essaye à nouveau avec une dame qui sort de
l’Institut et invente un langage original avec ses mains  ; mais la
dame n’est pas infirme et le poursuit en le menaçant. Laurel fait son
numéro à un ivrogne qui lui achète sa bouteille à sa grande joie. Puis
il propose son élixir à N. Young pour briquer sa voiture : en guise de
démonstration, Laurel nettoie la voiture à fond et la fait briller avec
des pans de sa chemise. Finalement N. Young refuse de payer et
Laurel couvre sa voiture de farine. Il va alors frapper à plusieurs
portes, mais est chaque fois éconduit et son canotier s’envole. À la
fin, il tient le bord de son chapeau à deux mains avant de frapper, et
c’est le haut du chapeau qui s’envole. Il finit par poser son chapeau
sur le sol ; un petit homme minuscule sort de la maison si bien que
Laurel n’a pas peur de lui, mais c’est sa femme qui le vide à grand
fracas. Catalogues Film-Office, Pathé-Baby 9,5. (d.v.)
29.7 – Gas and Air (Laurel au garage) (1b) – R  : Percy Pembroke – I  :
Katherine Grant, Eddie Baker, Charles Stevenson, Noah Young, Roy
Brooks.
Sc.  : «  Stan travaille dans une station-service, mais passe beaucoup
de temps à flirter avec la demoiselle du snack d’à côté, qui se trouve
être la fille du propriétaire du garage. Il sort pour récupérer une
voiture avec la dépanneuse, et finit par revenir au garage, lui-même
remorqué » (Rob Stone, op. cit., p. 449).
Catalogue Film-Office ( ?).
12.8 – Oranges and Lemons (Oranges et citrons ou Emballez, c’est
pesé  !) (1b) – R  : George Jeske – I  : Katherine Grant, George Rowe,
Eddie Baker, Sammy Brooks, Mark Jones, Martin Wolfkeil.
Sc.  : Laurel travaille dans une ferme où l’on produit des oranges.
Monté sur un vélo, il active un système qui élève les oranges sur une
espèce de tapis roulant. Une dispute éclate avec son collègue (G.
Rowe)  ; le patron intervient et reçoit lui aussi des oranges sur le
crâne. Laurel s’enfuit dans les orangeraies et aide un copain à monter
une échelle double. Il s’ensuit une poursuite dans les orangers, puis
dans les ateliers où Laurel utilise abondamment le tapis roulant. Une
jolie blonde emballe les fruits et en jette un sur Laurel. Ce dernier
essaye, sans succès, de clouer une caisse avec l’aide du patron. Le
monte-charge finit par tout écraser. Grâce à un tremplin, Laurel
projette les caisses. À la suite d’une dispute avec un collègue, une
grande bataille-poursuite se déclenche. Laurel s’enfuit sur le tapis
roulant en faisant du sur place, poursuivi par le patron, et finit par
coincer tout le monde sous le monte-charge. Midi, la sirène sonne  :
Laurel se met à déjeuner, assis sur le monte-charge.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
34 Stan Laurel Comedies-Hal Roach-Pathé :
2.9 – Short Orders (Super Service) (1b) – R : Percy Pembroke et Ralph
Cedar – I  : Marie Mosquini, Eddie Baker, Jack Ackroyd, Mark Jones,
Charles Stevenson, George Rowe.
Sc.  : Laurel travaille dans un restaurant  : il essuie une vitre
longuement puis passe mystérieusement à travers pour rejoindre son
collègue cuisinier (G. Rowe). Il s’habille en serveur et va prendre les
commandes. Un client refuse un gâteau sur lequel Laurel souffle,
inondant le client de farine. Il sert un autre client, lui met une
serviette autour du cou. En cuisine, G. Rowe et Laurel découpent une
tranche de rôti avec une grande scie. Le fromage sous sa cloche sent
très mauvais ; libéré, il saute comme un cabri quand on essaye de le
couper  : Laurel le transperce d’un coup de couteau précis pour
l’immobiliser. Cependant, chaque fois que le client le goûte, son
chapeau saute en l’air. Un autre client, affamé, attend et mange les
fleurs du vase  ; il trouve le bifteck très dur, brise son couteau et sa
fourchette. Laurel change en vain les couverts, essaye à son tour de
le couper, casse tout. Le patron intervient et met Laurel à la porte. Il
part avec le bifteck récalcitrant et, voyant que sa semelle est fichue,
la remplace par le beefsteack. Il s’en va suivi par une meute de
chiens...
D’après une copie super-8 d’origine inconnue. (d.v.)
19.9 – A Маn About Town (Suivons la piste ou Bagoutin emboîte le pas)
(1b) – R : George Jeske – I : James Finlayson, George Rowe, Katherine
Grant, Charles Stevenson, Mark Jones.
Sc. : Laurel remarque dans un tram une jolie fille qui porte une robe
facile à repérer. Il la suit, mais cette robe n’est pas très originale et
Laurel change plusieurs fois de piste pour se retrouver dans un
magasin de vêtements. Involontairement, il dévoile les larcins d’une
cliente  ; le détective (J. Finlayson) le prend pour un voleur et se
lance à sa poursuite. Laurel, cependant, suit toujours la jeune fille à
la robe : elle va téléphoner dans une cabine. Une dame colle un bébé
dans les bras de Laurel pendant qu’elle téléphone et Laurel, à son
tour, le refile à J. Finlayson pour continuer sa chasse. Il perd la trace
de la jeune fille et, suivi de J. Finlayson, va se faire raser chez un
barbier. Les deux garçons coiffeurs (dont G. Rowe) louchent, ce qui
inquiète considérablement nos deux clients. Lorsque la jeune fille
passe dans la rue, Laurel, à moitié rasé, jaillit du fauteuil, toujours
accompagné de Fin’. Ils la suivent dans un tram. Le receveur éjecte
brutalement un voyageur sans le sou  ; Laurel, qui n’a pas d’argent,
s’en tire en montrant ses bretelles où le mot « police » est inscrit. La
jeune fille descend du tram, toujours suivie, et va se plaindre à un
agent. Ce dernier, aidé de Fin’, poursuit Laurel qui croit leur
échapper en grimpant dans un autobus en marche qui, en réalité, est
une voiture de police.
Catalogue Pathé-Baby 9, 5. (d.v.)
30.9 – Roughest Africa (Laurel dans la jungle ou Laurel explore
l’Afrique) (2b) – R  : Ralph Cedar – I  : James Finlayson, Katherine
Grant, George Rowe.
Sc.  : Coiffé d’un casque colonial, Laurel cinéaste étudie une carte
d’Afrique avec son opérateur (J. Finlayson). La caravane des porteurs
est pittoresque : sur leurs dos, un piano à queue, une baignoire, des
tonneaux de whisky... Un taxi clôture le convoi. Laurel, piqué par un
porc-épic, voit sa chevelure se hérisser. Un ours lèche le crâne de J.
Finlayson qui cherche à filmer l’animal. L’ours poursuit Laurel qui,
armé d’un fusil, tire sur Finlayson réfugié dans un arbre. La branche
casse et ce dernier se trouve aux prises avec l’ours. Un éléphant
vient tout à côté de Laurel qui, les jumelles vissées à l’œil, tout
d’abord ne le voit pas, puis finit par s’enfuir. Il attache une ficelle à
la gâchette du revolver qu’il fait avaler à l’éléphant, puis tire la
ficelle. L’éléphant s’envole et retombe mort. Enfin, Laurel joue de la
contrebasse pour attirer un lion qui effectivement finit par venir.
Après une course éperdue, le lion tombe dans une cage. On filme
l’exploit, mais le lion se sauve car la cage n’a pas de fond. Fuite
générale. Laurel se cache dans des taillis d’où sortent des douzaines
de lions. Nouvelle fuite jusqu’à une rivière où c’est un crocodile qui
lui mord les fesses. Il repart avec son taxi. Catalogues Film-Office,
version incomplète (1b), et Pathé-Baby. (d.v.)
28.10 – Frozen Hearts (2b) – R : Jay A. Howe – I : James Finlayson, Mae
Laurel, Katherine Grant, George Rowe, Sammy Brooks.
Sc.  : «  Stan, pauvre paysan de la Russie impériale, est amoureux de
Sonia (K. Grant) ; il décide de l’épouser. Mais un des hommes du tzar
enlève la jeune fille et l’emmène à Saint-Pétersbourg pour danser
dans un ballet. Stan est arrêté mais se sauve en se déguisant en
officier. Il suit Sonia et essaye de la libérer. Au palais du tzar, il est
séduit par la princesse (M. Laurel) sous les yeux de Sonia, qui, par
jalousie, flirte avec le général (J. Finlayson). Lorsque Stan essaye
d’enlever Sonia, le général le provoque en duel. Après un très long
combat, Stan profite de l’inattention du général pour s’échapper
avec la fille » (Rob Stone, op. cit., p. 462).
4.11 -The Whole Truth (1b) – R : Ralph Cedar – I : James Finlayson, Earl
Mohan, Helen Gilmore, Jack Ackroyd, Wallace Howe, Charles
Stevenson.
«  Le début du film est assez étonnant. Séducteur raffiné, d’une
élégance rare, Laurel va comparaître au Tribunal civil. Quand il fait
son entrée dans la salle d’audience, un essaim de jolies filles palpite
de bonheur. D’un air blasé, il prend place à la barre. Une mère de
famille l’accuse d’avoir compromis sa fille. Il invente une histoire de
jungle qui ne convainc personne (et qui est d’ailleurs très faible). On
lui fait avaler un cachet (quelque sérum de vérité ?) et il raconte une
autre histoire de chloroforme renversé sur un bouquet de fleurs, de
passants endormis, de gens qui tombent à l’eau. Lui-même a respiré
le bouquet maléfique. Il a dormi debout devant un magasin et le
boutiquier, lui collant une fausse barbe, l’a utilisé comme
mannequin. À son réveil, il a sonné chez la jeune fille. On l’a jeté
dehors. Il termine son histoire en sanglotant. Tout le monde
sanglote, la plaignante, l’avocat (J. Finlayson) et le juge. Pardonné,
Laurel quitte le tribunal où ses admiratrices se meurent d’amour
pour lui. En riant, il montre aux spectateurs qu’il a conservé le
cachet dans la bouche » (Raymond Borde et Charles Perrin, op. cit., p.
34-35).
Copie à la Cinémathèque royale de Belgique.
18.11 – Save the Ship (1b) – R : George Jeske – I : Marie Mosquini, Mark
Jones.
Sc. : « Stan, sa femme et ses parents passent leurs vacances en bateau
sur la mer. Ils pêchent et jardinent un peu. Lorsque Stan tire avec un
fusil trop chargé, le bateau commence à couler. Un canot à moteur
embarque les dames et les hommes prennent place dans un petit
bateau à rames remorqué. Par la faute du beau-père, ce bateau coule
lui aussi » (Rob Stone, op. cit., p. 453).
« Un radeau, une tente. Un jardin flottant sur des madriers, avec des
poules. Un vieux père qui pêche à la ligne et se flanque à l’eau une
dizaine de fois. Une mère, sa fille et Laurel qui perturbe ce bonheur
banlieusard. Le radeau coule. Laurel et le petit vieux grimpent dans
une barque qui coule à son tour. Le dernier gag est génial  : Laurel
fait une réussite, il s’enfonce dans la mer, les cartes surnagent et il
continue à jouer sur l’eau» (Raymond Borde et Charles Perrin, op. cit.,
p. 35). (d.v.)
25.11 – The Soilers (Le Héros de l’Alaska ou La vengeance de Laurel ou
La ruée vers l’or... dure) (2b) – R : Ralph Cedar – I : James Finlayson,
Ena Gregory, Mae Laurel, Billy Engle, George Rowe, Jack Ackroyd,
Jack Gavin, Marvin Lobach.
Sc.  : Bob Canister (S. L.) est chercheur d’or en Alaska. Le shérif,
Smack Namara (J. Finlayson), qui voudrait la concession de Laurel,
vient le menacer chez lui avec ses sbires. Laurel sort son colt, mais la
concession sera modifiée en faveur de). Finlayson. Laurel, amoureux
de la belle Hélène, ne veut pas se battre devant elle et abandonne. Au
saloon, il boit au comptoir et tombe sur Finlayson qui le provoque. Il
décide d’agir  : il se rend dans le bureau du shérif, ferme la porte à
clef et demande un combat à la loyale sans pistolet. Une longue et
dévastatrice bagarre commence, troublée seulement de temps à
autres par le passage d’un cow-boy efféminé qui semble ne
s’apercevoir de rien. À la fin, Laurel en lambeaux mais triomphant
sort dans la rue. Le cow-boy lui crie : « Mon vainqueur ! » et lui jette
des fleurs mais, hélas, avec le pot : Laurel, assommé, est emporté par
la benne à ordures. Parodie de The Spoilers (1923) de Lambert Hillyer.
Catalogue Film-Office, version incomplète (1b). (d.v.)
9.12 – Scorching Sands (1b) – R : Robin Williamson et Ward Hayes – I :
James Finlayson, Katherine Grant, George Rowe, Mark Jones.
Sc.  : «  Une touriste américaine (K. Grant) a été capturée par une
bande d’Arabes. Dans le même temps, deux explorateurs intrépides
(S.L. et J. Finlayson) tombent sur la demeure sacrée d’une princesse
égyptienne. Ils pensent que c’est un musée, mais apprennent vite
que la seule façon de quitter cette tombe, c’est d’épouser la
princesse. Les deux compères se battent pour cet honneur, mais,
pendant leur combat, poussent la princesse dans l’eau. Celle-ci,
outragée, les poursuit de sa vengeance. La touriste, s’étant libérée
toute seule, montre aux explorateurs comment sortir de là  » (Rob
Stone, op. cit., p. 458).
23.12 – Mother’s Joy (1b) — R : Ralph Cedar – I : James Finlayson, Ena
Gregory, Mae Laurel, James Finlayson, |ack Ackroyd, William
Gillespie, Helen Gilmore, George Rowe, Charley Hall.
Sc. : « Le baron Buttontop (J. Finlayson), vieux et amer, raconte à un
avoué les malheurs de sa fille. Contre sa volonté, elle est partie et a
épousé Magnus Dippytack (S.L.) qui l’a abandonnée à Honolulu  ; la
jeune fille est revenue chez elle, un bébé sur les bras, pour être jetée
dehors par son père. Pris de remords, Fin’ demande à l’avoué de
retrouver sa fille et son enfant. Plus tard, ils sont tous réunis et le
baron veut marier son petit-fils (encore S.L.) qui a grandi avec Flavia
(M. Laurel), une riche héritière. Mais le petit-fils aime la servante (E.
Gregory). Cependant, la date du mariage est fixée. Aucun des deux
promis ne veut se marier et finalement le ministre du culte
abandonne la cérémonie et s’en va  » (Rob Stone, op. cit., p. 466).
« Avant d’accepter le mariage avec une jeune femme imposée par ses
parents (et que, d’ailleurs, il accompagne vers l’autel tout en se
retournant avidement sur le passage d’une servante), il sème
notamment la panique dans une soirée (il chasse tout le monde en
pleurant à chaudes larmes sous l’effet de sa propre chanson), puis
également parmi les invités d’un banquet  ; n’ayant pas de place à
table (où tout le monde s’est rué sauvagement à l’annonce du repas),
il prend par ruse celle de son tuteur (J. Finlayson)  ; puis, quand
celui-ci veut porter un toast, se lève tranquillement avec lui, une
orange givrée à la main, pour l’arroser abondamment du jus de celle-
ci comme de quelque triomphant jet d’urine...  » (Petr Kral, Les
Burlesques ou Morale de la tarte à la crème, Paris, Stock, 1984, p. 253).

1924

20.1 – Smithy (Durand ou Un gars du bâtiment ou Stany a l’âme


militaire) (2b) – R  ; George Jeske – I  : James Finlayson, Ena Gregory,
George Rowe, |ack Gavin, William Gillespie, Glenn Tryon, George
Rowe, Fred Karno Jr., Sammy Brooks, Marvin Lobach.
Sc.  : Smith (S.L.) va être démobilisé  : la 372e compagnie ferme pour
cause de pénurie de haricots. Il est en retard au rassemblement et le
sergent (J. Finlayson) vient le chercher dans sa tente où il fait
tranquillement sa toilette. On lui remet son ordre de démobilisation
et il passe prendre ses affaires civiles. Il cherche à travailler et finit
par être engagé sur un chantier comme manœuvre. Laurel doit
monter un rouleau de toile goudronnée sur le toit. Après diverses
acrobaties, il réussit momentanément car un ouvrier (encore J.
Finlayson) reçoit le rouleau sur la tête. Chassé-croisé avec Laurel sur
le toit. G. Rowe met des clous dans sa bouche : il s’apprête à clouer
quand il reçoit une poutre sur la tête et avale son stock. Laurel
essaye de coller des ardoises sur le toit  : il met de la colle partout,
sabote le travail, crève la toiture. Pour la réparer, il scie la planche
sur laquelle est assis J. Finlayson. Ce dernier choit et court derrière
le coupable. Par suite d’une homonymie, Laurel est nommé chef de
chantier. Il s’empresse de mettre Finlayson à la porte. Une semaine
plus tard, on s’aperçoit de la méprise. La maison est construite. Le
patron semble satisfait  ; on enlève le dernier étai et la maison
s’effondre. Laurel se sauve. On le retrouve à l’armée aux prises avec
un Finlayson ricanant.
Catalogues Blackhawk (version incomplète, 1b), Pathé-Baby 9,5 et
Kodascope. (d.v.)
17.2 – Postage Due (Drame au bureau de poste ou Laurel perd la carte
postale) (2b) – R  : George Jeske, I  : James Finlayson, Ena Gregory,
George Rowe, Eddie Baker, Dick Gilbert, Martin Wolfkeil, Jack
Ackroyd, William Gillespie, Charlie Hall.
Sc.  : Laurel va se marier et il veut envoyer sa photo à sa fiancée. Il
essaye sans succès d’utiliser un Photomaton, puis entre chez un
photographe et se fait tirer le portrait en ballerine. Il va mettre la
photo dans une boîte au bureau de poste voisin et entend alors un
inspecteur qui avertit un client des amendes encourues lorsque l’on
envoie une lettre sans timbre, ce qu’a fait Stan. Il essaye de rattraper
sa lettre mais l’inspecteur (J. Finlayson) le poursuit. Un couple
d’escrocs essaye de voler la recette postale et Stan tente de les en
empêcher : tous trois sont capturés par l’inspecteur.
Catalogue Pathé-Baby 9,5.
16.3 – Zeb Versus Paprika (1b) – R : Ralph Cedar – I : James Finlayson,
Ena Gregory, George Rowe, Eddie Baker.
Sc.  : «  Dippy Donawho (S.L.) s’entraîne pour une grande course
internationale de chevaux dans laquelle il montera Paprika, un
cheval anglais. Il se mesure au cheval arabe Zeb. C’est le cheval
anglais qui gagne, mais on découvre que le jockey louchon (G. Rowe)
aurait dû monter l’autre cheval et il est disqualifié. Ainsi Dippy et le
cheval américain sont vainqueurs » (Rob Stone, op. cit., p. 471).
13.4 – Brothers Under the Chin (1b) – R  : Ralph Cedar – I  : James
Finlayson, Ena Gregory, Noah Young, William Gillespie, Sammy
Brooks.
Sc.  : «  Stan et Jimmie, deux jumeaux, quittent l’orphelinat. Ils sont
adoptés dans deux familles différentes et ne se voient plus pendant
vingt ans. Stan est embarqué de force pour travailler sur un cargo.
Jimmie en est le capitaine et traite Stan assez mal jusqu’à ce qu’il
remarque une marque de naissance sur son menton. Comme il a la
même, il comprend que c’est son frère » (Rob Stone, op. cit., p. 475).
11.5 – Near Dublin (Le facteur incandescent ou Près de Dublin) (2b)-R :
Ralph Cedar et George Jeske – I  : James Finlayson, Ena Gregory,
George Rowe, Jimmy Kelly, Dick Gilbert, Charles Hall, Fred Karno Jr.,
Helen Gilmore, Jack Gavin, Mae Laurel.
Sc.  : Dans une Irlande d’opérette, à une époque indéterminée,
Richard O’Monroy (S.L.) est facteur à dos de mulet, tandis que G.
Rowe, agent de police, règle la circulation. J. Finlayson et Laurel sont
amoureux de la même fille. Son père ne peut payer le loyer à
Finlayson, mais Laurel règle la dette. Le père éjecte Finlayson et lui
subtilise l’argent. C’est la fête du village  : Laurel joue une partie de
poker où tout le monde triche. En cas de bagarre, chacun a sa
provision de briques. On met en perce un tonneau de bière et on joue
à divers jeux qui dégénèrent en bagarre générale. G. Rowe arrête tout
le monde, mais le combat reprend lorsque Finlayson se rue sur la
jeune fille. Le shérif fait mettre en prison Laurel qui ne tarde pas à
s’évader tandis que Finlayson essaye de séduire la jeune fille. Laurel,
venu à son secours, est assommé par Finlayson et fait le mort.
Finlayson est arrêté et jugé. Au cours du procès, Rowe est chargé de
le réveiller à coups de maillet. À la fin, le feu se déclare dans la
grange qui sert de salle d’audience. Laurel apparaît, affole tout le
monde et s’enfuit avec sa dulcinée, poursuivi par Rowe et Finlayson.
Catalogue Film-Office (version incomplète, 1b). (d.v.)
8.6 – Rupert of Hee-Haw (Rupert de Hands-up) (2b) – R  : Percy
Pembroke – 1 : James Finlayson, Mae Laurel, Billy Engle, Ena Gregory,
Sammy Brooks, Pierre Coudero, George Rowe, Jack Gavin, Martin
Wolfkeil, Jack Ackroyd, Eddie Baker, le chien Pal.
Sc.  : «  Le roi (S.L.), trop souvent ivre, n’a plus les faveurs de la
princesse (E. Gregory). Un voyageur de commerce se présente au
château et on remarque que c’est le sosie du roi  ! Un complot se
monte pour éliminer l’ivrogne. Ce dernier est emmené loin du
château sous un faux prétexte et son double le remplace. Mais le
double se révèle particulièrement stupide. Le vrai roi revient, chasse
l’usurpateur et restaure la paix dans le royaume » (Rob Stone, op. cit.,
p. 478).
Parodie de Rupert of Hentzau (1923) de Victor Heerman.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
6.7 – The Wide Open Spaces ou Wild Bill Hiccough (1b) – R : George Jeske
– I  : Ena Gregory, James Finlayson, George Rowe, Noah Young,
Sammy Brooks.
Sc.  : «  Gabriel Goober (S.L.) arrive dans l’Ouest pour réclamer une
propriété qu’il a achetée. Mais des squatters tiennent la place et il
rencontre maintes difficultés pour les chasser. Il demande de l’aide
au shérif et est nommé suppléant. Ayant la loi de son côté, Gabriel
essaye encore de récupérer sa terre  ; il en résulte une fusillade.
Lorsque la fumée s’est dissipée, il a enfin sa propriété » (Rob Stone,
op. cit., p. 476).
3.8 – Short Kilts (1b) – R  : George Jeske – I  : James Finlayson, Ena
Gregory, Mickey Daniels, George Rowe, Mary Kornman, Leo Willis,
Jack Gavin, Martin Wolfkeil, Sammy Brooks, Helen Gilmore.
Sc. : Les McGregor se mettent à table, mais leur fils leur conseille de
ne pas manger car ils ont été invités à dîner par les McPherson.
Lorsqu’ils arrivent chez les McPherson, ces derniers ne semblent pas
au courant et leur demandent d’attendre qu’ils aient fini leur repas.
Une autre famille, les McHungry, débarque. Stan Laurel (un
McPherson) est amoureux de la sœur de). Finlayson (une McGregor)
et ce dernier est amoureux de la sœur de Laurel. Au cours de la
soirée, on joue à divers jeux : un baquet dans lequel sont placés des
pommes est rempli d’eau et il s’agit pour les acteurs de les pêcher
avec leurs dents. Laurel tombe dans le baquet, puis va sécher ses
fesses au coin du feu. Son écharpe prend feu. Grand remue-ménage
pour éteindre les flammes  : on le roule dans une couverture, mais
lorsqu’on délivre la victime, on s’aperçoit qu’on s’est trompé  ; c’est
G. Rowe qui était enveloppé dans la couverture. Puis on joue aux
chaises musicales. À la fin, il ne reste que Laurel et Fin’ qui se
disputent le dernier siège  ; les deux fiancées interviennent et les
deux familles séparent les demoiselles de leurs amoureux respectifs.
Laurel parvient à se sauver avec sa promise et se réfugie dans une
forge où G. Rowe les marie. Après une réconciliation générale, on
rejoue aux chaises musicales et les querelles éclatent à nouveau.
35 Amalgamated Producing Company :
Mixed Nuts (2b) – R : Mel Brown et Robin Williamson – Sc. : Jean M.F.
Dubois – I : Max Asher, Dave Morris.
Sc. : « Un vendeur de livres reçoit une brique sur la tête et se prend
pour Napoléon, le sujet du livre qu’il vend. Il ordonne à ses troupes
de tirer sur une maison pleine d’ennemis (en réalité, ce sont des
enfants qui lui jettent des pierres) : on est obligé de l’enfermer dans
un asile. Il s’en échappe à plusieurs reprises et est rattrapé à chaque
fois. Enfin, il sort, essaye d’écraser une noix avec un rouleau
compresseur, et est à nouveau arrêté. Finalement, il retrouve sa
lucidité et se remet à vendre ses livres » (Rob Stone, op. cit., p. 431).
(d.v.)
36 Stan Laurel Comedies -Prod. Joe Rock-Standard Cinema :
30.8 – Mandarin Mix-Up (2b) – R : Percy Pembroke – I : Julie Leonard.
Sc. : « Un nouvel enfant est né et le frère aîné en est jaloux. Il met le
bébé dans la pile de linge et ce dernier se retrouve dans une laverie
chinoise. Les employés le découvrent et l’élèvent comme un des
leurs. Plus tard, il travaille dans la laverie mais se trouve du mauvais
côté dans un combat entre bandes rivales. On essaye plusieurs fois de
le tuer. Plus malin que ses ennemis, il se marie avec sa bien-aimée,
une Chinoise, et retrouve en même temps ses vrais parents  ; il
apprend alors qu’il n’est pas chinois et qu’il est riche » (Rob Stone,
op. cit., p. 486).
«  C’est l’histoire assez amusante d’un blanchisseur du quartier
chinois qui noue les tresses de ses compagnons, quand il a besoin
d’une corde à linge, qui oublie ses fers à repasser dans les paquets
destinés aux clients et qui, le soir, fume de l’opium. Une scène est
très belle, au ralenti  : Laurel est sur le toit, il suit la femme de ses
rêves... » (Raymond Borde et Charles Perrin, op. cit., p. 41). (d.v.)
1.10 – Detained (Une bonne leçon) (2b) – R  : Percy Pembroke – I  :
Agnes Ayres, Julie Leonard.
Sc. : « Laurel, paisible jardinier, arrose les arbres du parc, quand un
forçat échappé lui tombe sur le dos et vole ses vêtements, le laissant
vêtu du costume de bagnard. Quand les flics arrivent quelques
minutes plus tard, ils font la sourde oreille à ses protestations et il se
retrouve en prison. À Noël chaque prisonnier reçoit une pioche dans
sa chaussette. Des cadeaux arrivent du dehors : Stan a un gâteau à la
crème, mais une mouche s’installe au sommet quand il s’apprête à le
manger. Nullement désarçonné, Stan emprunte le fusil du gardien et
tire sur la sale bête, bousillant du même coup le gâteau. Puis, en
compagnie d’un Apache, il tente de s’évader, mais aboutit dans la
chambre des exécutions et s’assied par accident sur la chaise
électrique. Cela le projette à travers le mur jusqu’au gibet voisin, la
corde bien passée à son cou qui s’allonge comme celui d’une girafe,
avant qu’il ne soit catapulté vers une nouvelle aventure  » (Mark Le
Fanu, Positif, n° 367, septembre 1991, p. 95). Catalogue Kodascope
1.12 – Monsieur Don’t Care (Monsieur Sans-Gêne) (2b) – R  : Percy
Pembroke.
Sc.  : «  Nous sommes sous Louis XV et, à cause d’une offense à une
favorite, le héros (Rhubarb Valentino) est forcé de fuir en Angleterre
et se retrouve barbier à l’île Merry. Après quelques aventures (duels,
amours), il est reconnu comme prince du sang» (Rob Stone, op. cit., p.
487). Parodie de Monsieur Beaucaire (1924) de Sidney Olcott.
30.12 – West of Hot Dog (Un homme honnête) (2b) – R  : Percy
Pembroke – I : Lew Meehan, Julie Leonard.
Sc.  : Laurel (redingote noire, lorgnon et chapeau) voyage dans une
diligence avec la fille du shérif sur le chemin de Hot Dog. Ils sont
dévalisés par un bandit qui les abandonne tous deux. Laurel prend
les rênes, mais les chevaux s’en vont au galop en laissant la
diligence. Le lendemain, à Hot Dog, Laurel se rend chez le notaire
pour un héritage. Il y trouve deux autres héritiers à la mine
patibulaire. Ces derniers essayent à plusieurs reprises de se
débarrasser de Laurel en le jetant par la fenêtre, mais il revient
toujours. Laurel hérite de tout, y compris du Saloon de la Dernière
Chance. Là, les joueurs de poker s’avèrent nerveux de la gâchette...
Laurel, impressionné, se sauve en empruntant un fougueux cheval.
Pendant ce temps, le saloon est dévalisé par le fameux bandit du
début accompagné de ses complices. Le cheval emporte Stan dans le
repaire des bandits. Ces derniers s’entre-tuent en essayant d’abattre
Stan ; seul reste leur chef. Le shérif et sa fille débarquent en voiture,
félicitent Laurel pour ses exploits involontaires et le chargent
d’éliminer le chef des voleurs. Il sera défenestré à l’aide d’un énorme
maillet.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1925

30.1 – Somewhere in Wrong (2b) – R : Percy Pembroke – I : Max Asher,
Julie Leonard, le chien Pete the Pup (Tige), Charles King.
Sc. : « Stan et un autre vagabond (M. Asher) passent dans une ferme
où ils font quelques tentatives pour dérober de la nourriture.
Finalement, Stan est pris, mais la fille du fermier (J. Leonard) a pitié
de lui et lui donne à manger. Le fermier est menacé d’expulsion par
le propriétaire d’une hypothèque sur la ferme  ; cet homme (Ch.
King), rôde la nuit et vole tout l’argent de son débiteur. Il revient le
lendemain et commence à expulser la famille, mais Stan se glisse
dans son bureau, lui reprend l’argent et paye le propriétaire. Il ne
réussit cependant pas à conquérir la fille du fermier et s’en va le
cœur brisé» (Rob Stone, op. cit., p. 491).
28.2 – Twins (2b) – R  : Percy Pembroke – I  : Julie Leonard, Alberta
Vaughn.
Sc. : Laurel I (melon et nœud papillon), marié à une femme acariâtre,
part en voyage. À la gare il croise son frère jumeau, Laurel II (melon,
cravate et lorgnon), qui va voir sa fiancée. Après quelques ennuis
avec le taxi, Laurel II se rend chez la jeune fille où l’accueillent les
domestiques. En attendant sa promise, il regarde l’album de famille
où tous les ancêtres sont représentés par des photos de Laurel sous
différents déguisements (par exemple, le père, c’est Laurel en tenue
de bagnard). Il fait un brin de cour à la femme de chambre, puis se
sert un grand verre, s’enivre. La femme de Laurel I vient en visite et
la fiancée lui montre la photo de son futur époux  : colère de Mme
Laurel I. Laurel II de plus en plus saoul essaye de se coucher, mais
Mme Laurel I arrive et une bagarre éclate. Elle appelle la police et se
plaint d’avoir été battue par son mari. On emmène tout le monde au
tribunal. Laurel II nie être le mari et l’avocat plaide la folie. Laurel II
simule en effet la folie, s’échappe, poursuivi par les flics, et tombe
sur Laurel I. Il retrouve sa fiancée et Laurel I, sa femme. (d.v.)
30.3 – Pie-Eyed (Picotin noctambule) (2b) – R  : Percy Pembroke – I  :
Glen Cavender, Thelma Hill.
Sc.  : «  Stan, pris de boisson, sème la pagaille dans un night-club.
Après avoir interrompu le spectacle, il se fait jeter dehors par le
directeur (G. Cavender). Un policier le ramène à une adresse trouvée
dans sa poche  : c’est celle du directeur du nightclub et non la
sienne  ! Lorsque le directeur trouve Stan dans son lit, il le chasse.
Stan parvient à échapper à la fois au directeur et à la police  » (Rob
Stone, op. cit., p. 494).
« Picotin se ballade à moitié ivre mort dans les rues et ses aventures
désopilent (sic  !) les plus neurasthéniques. C’est un rappel de Fatty
avec moins d’épaisseur, mais tout autant de drôlerie. Quelques idées
puisées dans Courteline font rire naturellement » (C.C., 30/6/1928).
30.4 – The Snow Hawk (L’épervier des neiges) (2b) – R  : Percy
Pembroke – I : Glen Cavender, Julie Leonard, Anita Garvin.
Sc.  : «  Stan, qui travaille dans un magasin dans le Grand Nord, est
tombé amoureux de la fille du patron (J. Leonard). Il lui propose le
mariage, mais elle se moque de lui car elle est amoureuse d’un héros
de la police montée. Rejeté, Stan abandonne son travail pour entrer
dans la police montée. L’autre policier, Midnight Mike (G. Cavender),
est en réalité un bandit recherché : il vole le coffre-fort du magasin,
puis s’enfuit en prétendant rechercher le voleur. Stan découvre la
vérité, se lance à sa poursuite, le capture et le ramène au magasin. Il
gagne enfin le cœur de la jeune fille  » (Rob Stone, op. cit., p. 495).
Parodie de The Sea Hawk (1924) de Frank Lloyd.
Copie au Nederland Film Museum (Amsterdam).
30.5 – Navy Blue Days (2b) – R  : Percy Pembroke – I  : Julie Leonard,
Glen Cavender.
Sc. : « Stan est marin sur un bateau ancré dans un port d’Amérique
du Sud. Son supérieur, le second-maître, est invité à dîner chez des
indigènes. Stan essaye de se faire inviter lui aussi, sans succès. Il
décide quand même de suivre l’officier. Là, il rencontre Grenadine (J.
Leonard), l’amie de l’officier, et tombe amoureux d’elle. Après le
repas, le second-maître s’en va et Stan flirte avec la jeune fille
jusqu’à ce que son fiancé, Pete Vermicelli (G. Cavender), arrive. Ce
dernier accompagné de copains se lance à sa poursuite. Stan court se
réfugier chez le second-maître qui flanque une correction à Pete et à
ses acolytes qui sont en réalité des bandits. C’est quand même Stan
qui triomphe en obtenant les faveurs de Grenadine» (Rob Stone, op.
cit., p. 497).
30.6 – The Sleuth (Laurel fin limier ou Plus fort que Sherlock Holmes)
(2b) – R  : Harry Sweet – I  : Glen Cavender, Alberta Vaughn, Anita
Garvin.
Sc.  : Webster Dingle (S.L.), détective, reçoit une cliente qui veut
confondre son coureur de mari. Déguisé en femme, Laurel se
présente comme la nouvelle femme de chambre chez le couple et se
met à servir le thé. Resté seul avec Laurel, le mari devient
entreprenant. Laurel brûle le mari en versant du thé sur son crâne, et
poursuivi, finit par sauter par la fenêtre. Plus tard, il revient, explore
une chambre la loupe à la main et retrouve sa cliente. Le mari place
une femme et trois voyous chez lui pour surveiller certains papiers
et pour se débarrasser de Stan. Ce dernier -fausse moustache et haut-
de-forme – les surveille, puis les affole avec une tête de mort. Affublé
d’une fausse barbe, il frappe à une porte : une panneau s’entrouvre et
un bras surgit qui prend son chapeau, puis le frappe. Ensuite, le bras
reparaît et du doigt l’invite à s’approcher ; une fois à bonne portée,
un deuxième coup de poing l’assomme, puis la main le coiffe d’un
chapeau... Laurel déguisé en vamp séduit les voleurs qui se battent
pour une rose qu’il lance  ; lorsqu’il ne reste que le mari, Laurel le
rosse et lui vole les papiers. L’épouse arrive et la vamp dévoile son
identité : Webster Dingle-Stan Laurel. Catalogue Film-Office (version
incomplète, lb). (d.v.)
30.7 – Dr Pyckle and Mr. Pride (Sauce piquante) (2b) – R  : Percy
Pembroke – I : Julie Leonard, le chien Tige (Pete the Pup).
Sc. : « Le Dr. Pyckle donne des cours à ses collègues et travaille dans
son laboratoire à une drogue qui distinguera les bons des méchants.
Il croit enfin être arrivé au bon résultat et essaye la drogue sur lui : il
est pris de convulsions et devient le diabolique Mr. Pride qui
terrorise la ville. Il peut cependant revenir dans son antre et boire
l’antidote avant d’être capturé. Puis il se transforme à nouveau en
Mr. Pride, reprend de l’antidote, mais pas assez, et redevient Mr.
Pride  ; son assistant le trouve, se met à hurler et attire du monde.
Mr. Pyckle est démasqué  : il essaye de s’empoisonner, mais, par
erreur, boit de l’huile de castor» (Rob Stone, op. cit., p. 501).
Parodie de Dr Jeckyll and Mr. Hyde (1920) de John Robertson.
30.10 – Half-A-Мan (N’est pas homme qui veut ou Demi-portion) (2b) –
R : Harry Sweet – I : Blanche Payson, Julie Leonard, Tui Lorraine Bow,
Murray Rock.
Sc.  : Winchell McSweeney (S. Laurel), amateur de sucreries et fils
d’un respectable pêcheur de New Tuma, affublé d’un chapeau géant
et d’un énorme pince-nez, reçoit une triste nouvelle : il est ruiné. Sa
mère pleure et Stan tend la main pour voir s’il pleut. Il se rend
compte enfin de la situation et sanglote sur ses genoux en mangeant
des sucreries. Il décide noblement de partir et se prend les pieds
dans un filet de pêcheur. Sa mère le met en garde contre le sexe
faible, mais il s’embarque cependant sur un bateau dont l’équipage
se trouve en grande majorité féminin. L’une des filles le subjugue et
l’emmène à dîner : elle lui attache une serviette autour du cou et le
nourrit à la cuillère... Le mal de mer le prend et il va rendre son
repas appuyé au bastingage. Alors qu’il se prépare à photographier
l’équipage, il met accidentellement le feu au bateau. Il se précipite
dans la cale  ; Laurel remonte attifé de tous les gilets de sauvetage
disponibles. Les jeunes femmes s’enfuient sur un canot et les marins
sautent par dessus-bord. Stan court d’un côté à l’autre du bateau,
hésitant entre sauter et rester à bord  : il joint ses mains pour
plonger, puis se met à prier. On se retrouve sur une île déserte où se
sont réfugiées les naufragées. Laurel arrive sur la berge  : les jeunes
personnes hurlent : « Un homme ! » et le poursuivent jusqu’au bord
d’une falaise. Laurel menace de se jeter dans le vide si elles ne le
laissent pas tranquille Pour le sauver, elles acquiescent, mais
d’autres survivants débarquent sur l’île... L’amazone en chef pousse
alors Stan dans le vide. Il tombe sur une jolie fille et ils partent
ensemble. (d.v.)
37 Hal Roach-Pathé :
31.10 – Get’Em Young (2b) – R  : Fred Guiol et Stan Laurel – Sc.  : Hal
Yates, James Parrott et Stan Laurel – I : Harry Myers, Max Davidson,
Eugenia Gilbert, Charlotte Mineau, Fred Malatesta, Ernie Wood.
Laurel remplace Oliver Hardy, qui s’était blessé en découpant un
gigot d’agneau ( !), dans le rôle d’un maître d’hôtel.
Sc. : « Orvid (H. Myers) et son valet (S.L.) voyagent sur un paquebot.
Orvid tombe amoureux et se marie à bord. Pendant ce temps, ses
avocats lui ont arrangé un mariage en vue d’un héritage et lui
télégraphient que sa femme l’attend. Sa vraie femme l’abandonne en
l’accusant de bigamie. On l’informe qu’il perdra son héritage s’il
n’est pas marié à midi. Il doit louer une remplaçante pour la
cérémonie car sa femme demeure introuvable. Cependant, la
remplaçante se désiste au dernier moment et c’est Laurel qui doit
prendre sa place. Mais il se montre peu coopératif... Fort
heureusement, l’authentique épouse réapparaît» (Rob Stone, op. cit.,
p. 538).
28.11 – On the Front Page ou The Editor (2b) -R  : James Parrott et Fred
Guiol, Sc. : James Parrott et Stan Laurel I : Lillian Rich, Edward Davis,
Tyler Brooke, Bull Montana, Leo White, Rolfe Sedan.
Sc. : Le Daily Squawk nourrit une certaine rivalité avec The Gazette qui
relate toujours le premier les scandales dont est victime la Comtesse
Polasky (L. Rich). Le directeur charge son fils (T. Brooke) de faire un
article sur la Comtesse. Celle-ci, agacée par ses deux manucures,
charge son secrétaire (le solide B. Montana) de les éjecter. T. Brooke,
un noceur invétéré, a engagé S. Laurel comme valet de chambre.
Après une nuit de folies, il doit rentrer chez lui, se changer sans
réveiller son père. Laurel, de sa fenêtre, lui lance ses habits mais
pendant que Brooke est en caleçon, sa voiture se met à rouler. Lancé
à sa poursuite, il parvient à se hisser dedans, mais heurte un
policeman en moto. Pour compromettre la Comtesse, Brooke charge
Laurel de la séduire pendant qu’il prendra des photos suggestives. La
Comtesse, au courant du complot, fait semblant de l’ignorer  : elle
vampe Laurel, puis le fait expulser par son secrétaire. Laurel et
Brooke s’enfuient, tombent sur le même flic en moto, tandis que la
maison de la Comtesse est envahie par des journalistes qui ont eu
vent d’un scandale. On trouve dans son salon un habit appartenant
au père de Tyler Brooke que ce dernier avait utilisé pour déguiser
Laurel en homme du monde. C’est donc le directeur du “Daily
Squawk” qui sera la victime du scandale ! (d.v.)

1926

17.1 – What’s the World Coming To  ? (2b) – R  : Richard Wallace, Sc.  :
Stan Laurel, Frank Terry et Hal Yates I : Clyde Cook, Katherine Grant,
Jimmie Finlayson, Helen Gilmore, Martha Sleeper.
S. Laurel tient un tout petit rôle (un homme à une fenêtre).

1927

13.2 – Seeing the World (Globe trotters) (2b) – R : Robert McGowan – I :
l’équipe de Our Gang, James Finlayson.
Courte apparition de S. Laurel : à Londres, où les gosses de Our Gang
sont en visite, Laurel et son ami (Frank Butler) servent de cible à la
sarbacane du gros Joe Cobb.
Catalogues Blackhawk et Kodascope. (d.v.)
29.5 – Eve’s Love Letters (Un mari jaloux) (2b) – R : Leo McCarey – Sc. :
Stan Laurel – I : Agnes Ayres, Forrest Stanley, Jerry Mandy.
Sc.  : «  Laurel joue le majordome d’A. Ayres, charmante femme
mariée, qui veut retrouver avec son aide des lettres d’amour tombées
dans les mains d’un maître chanteur. Tout va bien – plus ou moins –
jusqu’à leur retour chez elle. Ils portent (par un heureux accident) le
costume féminin. Avant de pouvoir se changer, Stan est repéré par le
riche mari, revenu ivre d’amour et qui prend le malheureux pour
une gourgandine. Stan essuie vaillamment ses avances pour donner à
A. Ayres le temps de regagner discrètement sa chambre. Mais elle n’y
parvient pas  ; et les choses ses compliquent avec ces deux “dames”
pareillement vêtues qui courent dans les couloirs. À un moment,
l’époux pense avoir compris  : la femme qu’il admire n’est que le
majordome. Par derrière, il retrousse sa jupe et se trouve en face
(puisque c’est Agnes et non Stan) du « vrai » derrière féminin de son
épouse. Ahurissement navré  » (Mark Le Fanu, Positif, n° 367,
septembre 1991, p. 96). (d.v.)

1928

15.1 – Should Tall Men Marry ? ou The Ranch House Riot (La ferme en
folie ou Une tentative d’enlèvement) (2b) – R  : Clyde Bruckman – I  :
James Finlayson, Stuart Holmes, Martha Sleeper, Teddy Von Eltz, la
mule Geraldine.
Sc.  : Texas Tommy (S.L.) – il s’appelle Bill et vient de l’Arkansas –
donne des conseils à deux amoureux timides. Il donne l’exemple en
se servant d’un jeune veau, qu’il enlace, puis embrasse sur la bouche.
Le patron (J. Finlayson) arrive sur ces entrefaites : « Depuis combien
de temps ça dure entre vous ? » demande-t-il. J. Finlayson annonce à
la jeune personne, sa fille, qu’un autre homme souhaite l’épouser.
Puis il heurte une mule qui semble allergique à ses éternuements et
qui va le poursuivre longuement dans toute la ferme malgré tous ses
efforts pour se cacher ou se dissimuler derrière une fausse barbe. La
jeune fille, qui refuse ce mariage, se sauve sur le toit, poursuivie par
le prétendant et ses amis. Elle sera vite leur prisonnière en
compagnie de son amoureux. Laurel et Finlayson arrivés au secours
de la belle vont éliminer les bandits après une longue bagarre. Dans
les derniers plans, la mule resurgit et se lance a la poursuite de
Finlayson. Catalogues Perry et Kodascope. (d.v.)

II. COMME RÉALISATEUR ET/OU SCÉNARISTE :

1925

38 Hal Roach/Pathé :
5.7 – Chasing the Chaser (2b) – R  : S. L – Sc.  : Stan Laurel et James
Parrott – I  : James Finlayson, William Gillespie, George Rowe, Fay
Wray, Sammy Brooks.
20.7 – Yes, Yes Nanette (1b) – R : S.L. en coll. avec Clarence Hennecke –
I : James Finlayson, Lyle Tayo, Oliver Hardy, Sue O’Neill, Jack Gavin,
Grant Gorman, le chien Pete. (d.v.)
13.9 – Unfriendly Ennemies (1b) – R  : S. L -Sc.  : Stan Laurel et James
Parrott – I  : James Finlayson, George Rowe, Jules Mendel, Charlie
Hall, Sammy Brooks, Helen Gilmore. (d.v.)
4.10 – Moonlight and Noses (2b) – R  : S. L – Sc  : Stan Laurel et Carl
Harbaugh – I : Clyde Cook, Fay Wray, Tyler Brooke, James Finlayson,
Noah Young, Marjorie Whiteis, Helen Gilmore, William Gillespie,
Jules Mendel.
13.12 – Starvation Blues (2b) – R  : Richard Wallace – Sc.  : R. Wallace,
Frank Terry, Sherbourne Shields et Stan Laurel – I : Clyde Cook, Syd
Crossley, Mildred June, Brooke Benedict, Cesare Gravina, Frederick
Kovert, Fred Kesley, Tiny Sandford, Helen Gilmore.

1926

7.2 – Your Husbands Past (2b) – R : Fred Guiol – Sc. : Stan Laurel, James
Parrott, Frank Terry et Walter Spencer – I  : Tyler Brooke, George
Cooper, Vivian Oakland, James Finlayson, Arthur Miller.
21.2 – Wandering Papas (2b) – R  : S. L – Sc.  : Carl Harbaugh, Stan
Laurel, James Parrott, George O’Neill, Eddie Dillon et Hal Yates – I  :
Clyde Cook, Oliver Hardy, Sue « Bugs » O’Neill, Tyler Brooke, Adolph
Millar, Sammy Brooks.
14.3 – Dizzie Daddies (2b) – R : S.L. en coll. avec Richard Wallace – Sc. :
Stan Laurel,
Frank Terry et Hal Yates – I  : Tyler Brooke, Gertrude Astor, James
Finlayson, Sue O’Neill, Mildred)une, Charlotte Mineau.
28.3 – Wife Tamers (2b) – R  : James W. Horne – Sc.  : Stan Laurel,
Grover Jones, Krag Johnston, Hal Yates et Carl Harbaugh – I  : Lionel
Barrymore, Clyde Cook, Vivien Oakland, Gertrude Astor, John T.
Murray.
18.4 – Madame Mystery (2b) – R : S.L. en coll. avec Richard Wallace –
Sc.  : Stan Laurel, Grover Jones, Krag Johnston, Hal Yates et Carl
Harbaugh – I  : Theda Bara, Tyler Brooke, James Finlayson, Oliver
Hardy, Fred Malatesta, Martha Sleeper, Sam Brooks, Helen Gilmore,
William Gillespie. 28.4 – Never Too Old (2b) – R  : S.L. en coll. avec
Richard Wallace – Sc. : Stan Laurel, James Parrott, L.R. Foster, Grover
(ones et Carl Harbaugh – I  : James Finlayson, Vivien Oakland, Tyler
Brooke, Claude Gillingwater, Martha Sleeper.
25.7 – Along Came Auntie (2b) – R : Fred Guiol – Sc. : Stan Laurel, Hal
Yates, Carl Harbaugh, Beatrice Van, Jerome Torm, James Parrott et
Frank Wilson – I : Glenn Tryon, Vivien Oakland, Oliver Hardy, Tyler
Brooke, Martha Sleeper, Lucy Beaumont.
1.8 – The Merry Widower (2b) – R : S.L. en coll. avec Richard Wallace –
I : Ethel Clayton, James Finlayson, Tyler Brooke, Charley Chase, Jack
Ackroyd, Jerry Mandy.
5.9 – Should Husbands Pay  ? (2b) – R  : S.L. en coll. avec F. Richard
Jones – Sc.  : Hal Yates, James Parrott, Frank Wilson, Stan Laurel et
Jerome Storm – I : James Finlayson, Charlotte Mineau, Tyler Brooke,
Martha Sleeper, Vivien Oakland, Anders Randolph, Anita Garvin.
23.10 – Wise Guys Prefer Brunettes (2b) – R  : S.L. – I  : James Finlayson,
Helene Chadwick, Tyler Brooke, Burr Mcintosh, Ted Healy, Charlotte
Mineau.
7.11 – Raggedy Rose (3b) – R : S.L. en coll. avec Richard Wallace – Sc. :
participation de S. Laurel non créditée – I  : Mabel Normand, Carl
Miller, Max Davidson, James Finlayson, Anita Garvin, Jerry Mandy,
Laurie La Varnie. (d.v.)
5.12 – The Nickel Hopper (3b) – R : F. Richard Jones – Sc. : Stan Laurel,
Frank Butler, William Foster – I  : Mabel Normand, Theodore Von
Eltz, Oliver Hardy, James Finlayson, Boris Karloff.
T.O.N.I. :
Rigolo a le filon (2b) – (3/1925) Loew-Metro.
Rigolo ne rigole plus (2b) – (3/1925) Loew-Metro.
Rigolo homme du monde (2b) – (4/1925) Loew-Metro.

NOTES
1. La biographie de S. Laurel repose sur les ouvrages suivants :
John MCCABE, The Comedy World of Stan Laurel, Garden City, N.Y., Doubleday, 1978.
Rob STONE, Laurel or Hardy, Temecula (Californie), Split Reel Book, 1996.
2. La filmographie de S. Laurel « en solo » repose sur l’ouvrage de Rob STONE, op. cit., pp. 399-
550.
3. Richard E. B RAFF , The Universal Silents, Jefferson, McFarland – 1999, p. 70.
Quatre vedettes des « majors »
Larry Semon, Monty Banks, Alfred St. John et Bobby Vernon

1 Larry Semon, auteur à part entière, présente la particularité


exceptionnelle de n’avoir été formé ni par Sennett ni par Roach. Ce
créateur indépendant, presque autodidacte, qui travaille pour la
Vitagraph, a découvert le burlesque par l’intermédiaire de la bande
dessinée. Le résultat est étonnant  : une oeuvre d’une grande
cohérence, réalisée avec rigueur et où domine une hystérie
destructrice.
2 Monty Banks, petit émigré italien, devient la vedette comique de la
Warner. Il a appris le métier avec les meilleurs spécialistes (Sennett,
Semon, L. Hamilton, Fatty), puis il a composé un personnage
nouveau qui a su capter la sympathie du public.
3 Al St. John, neveu de Fatty, formé comme son oncle chez Sennett,
fut une des étoiles de la Fox, puis d’Educational. Les rares films de
Picratt qui ont survécu permettent d’apprécier ses talents de mime-
acrobate et son penchant incontrôlé pour les gags non-sensiques.
4 Enfin, Bobby Vernon, fidèle vedette d’un nombre considérable de
comédies d’Al Christie, Bobby l’infatigable, le romantique, promène
de film en film son visage d’éternel jeune amoureux, toujours prêt à
s’élancer au secours d’une beauté en détresse. C’est une des figures
les plus attachantes du cinéma burlesque.
Larry Semon

1 Lawrence Semon naquit le 16 juillet 1889 à West Point (Missouri) où


son père était en tournée 1 Ce dernier était un artiste assez connu
dans le monde du spectacle  : Zera Lemon, dit Zera le Grand, était
célèbre à la fois comme illusionniste, ventriloque et acrobate. Le
grand-père de Larry lui-même était magicien et connu sous le nom
de Herman le Grand. Le jeune Lawrence, doué pour le dessin
humoristique et la caricature, fait des études dans une école d’art à
Savannah (Géorgie). Il possède aussi une belle voix de soprano qui
lui permet d’obtenir, à 12 ans, la médaille d’or dans un concours de
chant à Los Angeles, mais, au cours d’un match de football, un coup
violent sur le visage lui fait perdre sa voix 2 . Cependant, ses parents
meurent et le laissent sans le sou alors qu’il n’a que 14 ans ; il gagne
alors Philadelphie et s’engage dans un journal, The North American,
comme homme à tout faire, au département artistique. Puis il
s’installe à New York dans l’espoir de trouver du travail comme
dessinateur de comic strips.
2 Il travaille tout d’abord au département des sports de l’Evening
Telegram où il gagne 35 dollars par semaine, mais ses talents de
caricaturiste sont vite reconnus ; il réalise alors des bandes dessinées
pour plusieurs journaux dont The Sun et commence à se faire
remarquer. Cependant, la scène l’attire et, en 1913, à 24 ans, il fait
son entrée dans le monde du show business en jouant dans des
spectacles de variétés. James Stuart Blackton, le fondateur de la
Vitagraph, lui offre une place d’assistant metteur en scène dans sa
compagnie. Il débute donc au cinéma en 1916 comme scénariste et
assistant tout en continuant à travailler pour The Sun jusqu’à la fin
de son contrat et commence par réaliser quelques films avec en
vedette le tandem Hughie Mack-Patsy de Forest, puis avec Jimmy
Aubrey (connu en France sous le nom de Fridolin). À partir de 1917,
il se dirige lui-même dans de très nombreux films en une, puis deux
bobines. Il déclare dans le Picture Place Magazine (février 1920) :
3 «  Au début, je ne jouais pas, mais comme je dirigeais un comédien,
puis un autre, je trouvais qu’aucun ne traduisait parfaitement mes
idées ; pourquoi ne pas essayer moi-même de jouer ? Mon expérience
d’acteur de music-hall me fut une aide précieuse et mon travail de
dessinateur me donna un point de vue à la fois clair et large. »
4 En 1920, son succès est comparable à celui de Chaplin ou de Keaton.
On le surnomme The Comedy King. À New York, ces lettres (de 4
pieds de haut) sont accrochées au sommet du Putnum Building, à
deux pas de Broadway. Comme Chaplin, c’est un perfectionniste, il
soigne ses films en deux bobines comme des longs métrages, mettant
6 à 7 semaines pour les réaliser alors que la durée moyenne de
tournage de tels films était d’environ 7 à 10 jours. Il choisit les
costumes, les décors, les moindres personnages secondaires,
peaufine les gags, fignole la mise en scène. Mais si un acteur lui fait
de l’ombre, il n’hésite pas à le couper au montage... En 1922, il se
marie avec sa vedette préférée, Lucille Carlisle (ou Carlysle).
5 D’après son contrat, Semon doit tourner chaque année douze films
en 2b pour la Vitagraph. Mais des échos divers et contradictoires
circulent dans la presse spécialisée : Semon chercherait à résilier son
contrat malgré un salaire très important (plus d’un million de
dollars par an suivant certaines sources). Quoi qu’il en soit, Larry
reste à la Vitagraph jusqu’en 1922, date à laquelle il sera remercié
par Norman Taurog à qui il se heurte perpétuellement à cause de ses
dépassements de budget  : il lui faut en effet plus de 50  000 dollars
pour tourner un «  short  » en 2b, alors que le coût moyen d’un tel
film est d’environ 15 000 à 20 000 dollars.
6 En 1923, Semon obtient de la Truart 1 million de dollars pour
tourner 6 films en 2b par an, mais il réalisera ses longs métrages
pour Chadwick Pictures Corporation. En 1925, il tourne Wizard of Oz
qui sera un échec  : l’introduction du slapstick dans cette comédie
fantastique choque les spectateurs. Pendant le tournage, il tombe
amoureux de Dorothy Dwan qu’il épouse le 22 janvier 1925. Le
succès des comédies burlesques commence à s’estomper et ses
derniers courts métrages ne font plus recette. Courageusement, il
revient à la scène : avec sa femme, il joue au Palace Theatre de New
York. En 1926, il travaille pour Pathé, puis dirige deux comédies
avec Alice Day pour Mack Sennett. Il essaye ensuite de changer de
genre  : le voici acteur de composition avec Sternberg (Underworlds,
1927), puis il revient au burlesque. En mars 1928, il est déclaré en
faillite : il a 80 000 dollars de dettes. Infatigable, il recommence des
tournées de vaudeville à travers les États-Unis, mais sa santé est
défaillante : une dépression nerveuse l’oblige à se faire hospitaliser.
À peine remis, il est victime d’une double pneumonie qui l’emporte
rapidement : il meurt dans la misère au sanatorium de Victorville le
8 octobre 1928, à 39 ans.
7 Sa disparition reste cependant entourée d’un certain mystère,
comme l’a fait remarquer S. Rydzewski 3 , spécialiste de Mack
Sennett, qui a mené son enquête  : d’après le New York Times (10
octobre 1928), le service funèbre eut lieu à San Bernadino (Californie)
devant une assistance particulièrement réduite (six personnes  : sa
femme, sa belle-mère, un proche, le prêtre, son assistant et un
employé des pompes funèbres). Ses nombreux amis qui s’étaient
déplacés ne furent pas admis. Le corps aurait été ensuite incinéré et
les cendres transportées à Philadelphie où elles furent
théoriquement placées dans le caveau de famille. Or Rydzewski n’a
trouvé trace de Larry Semon dans aucun cimetière de Philadelphie.
De plus, le Board of Vital Statistics de Californie indique que la mort
de Semon n’a jamais été enregistrée... Zigoto se serait-il livré à une
dernière facétie  ? Couvert de dettes, il aurait simulé un décès pour
échapper à ses créanciers et terminer une vie paisible et anonyme
dans un petit ranch perdu.
8 Metteur en scène, scénariste et interprète, Larry Semon était bien un
auteur complet ; de plus, il avait su s’entourer d’une solide équipe :
le scénariste Graham Baker, les gagmen Lex Neal et Marty Martin, et
Norman Taurog pour filmer les poursuites.
9 «  Il s’occupait lui-même des éclairages, affirme Robert Florey 4 , et
répétait inlassablement les scènes à l’image de Chaplin pour choisir
la prise qui faisait le plus rire les assistants. »
10 Le Français de Hollywod, qui l’a bien connu, raconte encore :
11 «  Il avait quatre doubles, habillés exactement comme lui, maquillés
de la même façon, et tous munis d’un nez de carton-pâte identique
au sien [...]. L.S. se refusa toujours à faire lui-même le moindre saut
ou même simplement de tomber à terre. Ses films étaient si
habilement montés et ses doubles lui ressemblaient à un tel point
que jamais les spectateurs ne se rendirent compte des substitutions
fréquentes qui avaient lieu dans ses films. Au bon moment, un gros
premier plan de Semon complétait adroitement le subterfuge. Il
coupait ses raccords au milieu des pires chutes, prenant exactement
la position des acrobates qui venaient de le doubler, et se relevant
dans le même mouvement, mais sur un plan plus rapproché 5 .  »
Parmi ces doublures, William C. Hauber (qui travailla avec Sennett
de 1912 à 1916), Richard Talmage qui fut ensuite la vedette de
nombreux films d’aventure, et probablement un certain Mario
Bianchi, plus tard célèbre sous le nom de Monty Banks.
12 D’après K.C. Lahue, il possédait « un petit carnet de notes, épais, en
cuir noir, où il tenait soigneusement un registre de toutes ses idées,
ses plaisanteries et des variations sur des thèmes visuels classiques
6  ».

13 En France, il devint célèbre sous le nom de Zigoto (pseudonyme d’un


autre acteur comique, le clown Bataille, quelque dix ans plus tôt). En
Italie, Semon fut particulièrement apprécié (autant ou plus même
que Chaplin)  : il fut baptisé Ridolini et décoré de la médaille
d’honneur de la Foire de Milan. En Angleterre, où ses films ne furent
distribués qu’à partir de 1925, il connut aussi un grand succès
populaire. En Espagne, on le baptisa Romasin, en Catalogne, Jaimito,
en Amérique du Nord, lester, et en Amérique du Sud, Tomasin.
14 On estime qu’il participa environ à 130 films entre 1916 et 1928 ; la
majorité d’entre eux semblent aujourd’hui disparus, la Vitagraph
ayant la déplorable habitude de détruire les négatifs et les copies des
films qui ne rapportaient plus d’argent. Il paraît donc difficile de
juger parfaitement son oeuvre d’après les quelques bandes (environ
une trentaine) encore accessibles actuellement.

LE GÉNIE RAVAGEUR DE LARRY SEMON


15 Fondé en 1896 par John Stuart Blackton, Albert E. Smith et William
« Pop » Rock, la Vitagraph produisait essentiellement au début de la
Première Guerre mondiale des films dramatiques, historiques ou
contemporains, et de petites comédies que J. Gartenberg 7 qualifie
de «  domestiques et sophistiquées  ». En outre, la Vitagraph était
spécialisée depuis son origine dans les « trick films » (films à trucs)
réalisés par la technique de l’image par image, tels The Magic Fountain
Pen (1906) où l’on voyait un stylo s’animer et dessiner des
personnages ou le fameux Hôtel hanté (1906) décrit par G. Sadoul 8 .
16 La production comique avait comme vedettes le gros John Bunny
associé à la maigre et élancée Flora Finch, ainsi que Sydney Drew et
son épouse ; ces comédies sentimentales se situaient loin de l’univers
burlesque d’un Mack Sennett. Cependant, il semble que le slapstick
n’était pas totalement absent du catalogue de la Vitagraph  : dès
1913, Hughie Mack, baptisé Fatty – tout comme Roscoe Arbuckle -,
tournait en compagnie de Lucille Lee et de Patsy De Forest sous la
direction de Ralph Ince une série de comédies qui, d’après les
comptes rendus qu’on peut en lire (ces films étant peu accessibles
aujourd’hui), paraissent plus proches de la farce que de la comédie
humoristique.
17 À la suite de la mort de John Bunny en 1915, les époux Drew quittent
la Vitagraph et, l’année suivante, Lawrence Semon est engagé comme
scénariste et réalisateur. Peut-être John Stuart Blackton se souvient-
il qu’il a lui aussi débuté comme dessinateur-cartooniste dans les
journaux  ?... Semon va immédiatement donner une impulsion
décisive à la production burlesque de la maison  : il remplace Ralph
Ince pour diriger H. Mack, cet ancien employé des pompes funèbres
recyclé dans le cinéma. Un peu plus tard, il dirigera James (Jimmy)
Aubrey, baptisé en France Fridolin, qui avait débuté à l’United en
1915.
18 Il est difficile de juger la qualité de ces films, pour la plupart perdus
ou non disponibles. Seul Hash and Havoc (1916) est accessible
facilement. Cette comédie développe, avec déjà beaucoup de savoir-
faire, nombre de gags réjouissants sur le thème classique du
« restaurant anarchique » : un garçon peu stylé fait couler le potage
par un tube acoustique directement dans l’assiette du client, et
comme ce dernier ne le trouve pas à son goût, le loufiat pompe le
liquide avec une éponge qu’il va essorer pour le compte d’un autre
client. Rien ne se perd  ! Le morceau de bravoure du film est réalisé
image par image dans le pur esprit des «  trick films  » chers à la
Vitagraph  : un chapelet de saucisses que manipule le cuisinier (H.
Mack) tente la jolie caissière. « Siffle-les », suggère Hughie : aussitôt,
activé par le fouet du cuisinier-dompteur, le chapelet rampe vers la
demoiselle, gémit (cris en surimpression comme dans une B.D.) sous
le couteau, puis revient vers son maître et saute en s’enroulant dans
une casserole posée sur le fourneau. Autre trucage, plus classique
celui-là  : un garçon entasse dans une nappe verres, assiettes,
couverts et, d’un seul geste, dispose miraculeusement le tout sur une
table. Comme un grand nombre de films burlesques, le film se
termine par un événement cataclysmique  : une inondation générale
due à l’éclatement d’un énorme tonneau de bière.
19 Dès la fin de 1916, Semon passe devant la caméra et immédiatement
crée un personnage nouveau évoluant dans un univers très original,
proche de celui du cartoon. Cet ancien dessinateur humoristique va
animer sur l’écran son œuvre graphique. Dans la revue Моn ciné (17
janvier 1924), Larry déclarait :
20 « Lorsque je dessinais dans les quotidiens de New York, j’essayais de
croquer les gens grotesques de la vie quotidienne, mais mon
désespoir était de ne pas pouvoir les animer. L’image faite, elle était
immobile et j’en demeurais désespéré. Le cinéma libéra mon esprit ;
j’allais pouvoir faire vivre mes bonshommes. Je voulus exprimer
toutes les tendances bouffonnes de l’humanité dans un personnage
que je créerais moi-même et je pensais au “fou”. Non pas à l’aliéné,
au malade, mais à cette espèce d’hurluberlu qui réside dans la
plupart d’entre nous. Mon père était, je crois bien, le plus grand
imprésario de notre pays  ; je recherchai dans sa troupe les acteurs
comiques et j’étudiai leur jeu. Je compris alors comment on faisait
naître le rire. Il faut faire, au moment précis, le geste déséquilibré
auquel personne ne s’attend. »
21 Voyons d’abord ce personnage : Zigoto le « fou » apparaît sur l’écran
le visage auréolé de noir par un lourd chapeau melon posé en
arrière, des yeux malins mais inquiets, des lèvres grimaçant un
sourire plus diabolique que charmeur, une figure blanchie comme
celle d’un Pierrot fripé aux grandes oreilles. Comme Ben Turpin, L.
Semon est né avec un physique de comique  : son visage est déjà un
masque burlesque, sa silhouette fluette lui donne l’aspect d’un lutin
un peu démoniaque. Pour souligner cet aspect, Zigoto s’habille
ample  ; tout est trop grand sur lui  : son chapeau qui semble ne
seulement tenir que sur ses vastes pavillons, son pantalon à bretelles
– qui cependant s’arrête trop tôt  !-, sa jaquette qu’il porte dans les
grandes occasions... Plus tard, vers 1924, L. Semon abandonnera
cette tenue de clown pour des vêtements bien ajustés et plus
élégants, tout en conservant son inséparable melon. Cette
transformation correspond d’ailleurs, comme nous le verrons, à une
certaine évolution de son style comique.
22 À cette silhouette baroque, Zigoto associe une gesticulation
frénétique et incessante qui l’assimile à quelque diablotin sous-
alimenté mais perpétuellement survolté. Car de la vitalité, il n’en
manque pas  : même dans les scènes de séduction, il ne peut
s’empêcher de rouler les yeux, tordre la bouche, agiter ses bras
minces, décroiser ses jambes nerveuses avec l’agilité fluide d’un
personnage de dessin animé.
23 En bon caricaturiste, Semon a donc su dessiner son personnage  :
Zigoto -tout comme Chariot – se reconnaît de loin et, dès son
apparition sur l’écran, attire l’œil, mais aussi suscite la sympathie,
car son comportement décomplexé et un brin sauvage ne peut que
séduire le refoulé qui sommeille en tout spectateur. Qui n’a rêvé par
exemple de laisser exploser ses colères sans retenue jusqu’à anéantir
son environnement ? Zigoto réalise ces désirs profonds, laissant libre
cours aux instincts fondamentaux de la vie ou de la survie, car il est
le plus souvent assez bas dans l’échelle sociale  : commis, ouvrier,
petit employé... Si par malheur on le contrarie, il peut être la proie
d’un vrai délire de destruction  : encaisseur, dans The Rent Collector
(1921), Zigoto attend un mauvais payeur (O. Hardy) dans son
appartement  ; un oiseau en cage lui crache au visage et Zigoto,
soudain enragé, projette par la fenêtre ou dans l’escalier les meubles
et la vaisselle de son client jusqu’à l’arrivée de ce dernier  ! Là,
devant sa carrure, Zigoto – fou, mais pas téméraire – annule la dette
et prend la fuite... Zigoto, certes malchanceux et souvent victime des
circonstances, ne se résigne jamais à la défaite  : il manifeste une
certaine inconscience à lutter ainsi contre plus fort et plus gros que
lui (O. Hardy ou F. Alexander). Il ne sort cependant pas toujours
vainqueur de ces combats inégaux  : généralement, ses films se
terminent sur une pointe de désillusion. Dans Big Boobs and Bathing
Beauties (1918), après qu’il a rattrapé un voleur pour amadouer le
père de sa bien-aimée, ce dernier accorde tout de même la main de sa
fille au copain de Zigoto. Pareillement, à la fin de Her Boy Friend
(1924), Semon s’aperçoit avec désespoir que la belle détective qu’il
aime est mariée avec le chef de la police. Dans Fraud and Frenzies
(1918), Zigoto retourne finalement en prison avec son ami Laurel,
tandis qu’à la fin de The Dome Doctor (1925), un diablotin emmène
Zigoto dans les entrailles infernales de la terre.
24 Ses réactions sont fort humaines et rappellent celles du Chaplin
d’avant 1916  : agressif, coureur de jupons, teigneux, mais aussi
générateur plus ou moins volontaire de véritables séismes. Cette
capacité à déclencher des catastrophes ou des cataclysmes est une
des constantes essentielles du comique de L. Semon. Citons par
exemple l’effondrement successif, sur plusieurs étages, de plafonds
et de planchers au moyen d’un haltère destiné à assommer
l’adversaire (The Rent Collector, 1921), la désintégration de cloisons et
de portes au cours de la poursuite finale dans ce même film, la
destruction systématique des bibelots, glaces, vases, etc. d’un salon
par un Zigoto s’entraînant au golf en intérieur (Golf, 1922),
l’explosion d’un réservoir de peinture qui inonde toute la compagnie
(The Sawmill, 1922), et enfin, dans The Dome Doctor (1925), les chutes à
répétition de l’épicier (F. Alexander) au milieu d’immenses piles de
caisses...
25 Comme dans les dessins animés, L. Semon use couramment
d’explosifs divers pour pimenter ses films  : un coq boit de la
nitroglycérine (The Show, 1922) et crache des jets explosifs sur le dos
de Zigoto ; la poursuite d’anthologie qui clôt ce film se termine par
une collision-explosion entre une locomotive et un wagon de
dynamite  ; une balle de golf, remplie par Hardy d’un explosif
puissant et destiné à son éternel rival Zigoto, sautera sous le club
d’un joueur contestataire (Golf, 1922)  ; poursuivi par les rayons
malfaisants d’un appareil capilliculteur en folie, Zigoto se réfugie
dans une cabane, hélas bourrée de dynamite, et c’est l’enfer... Mais
ces cascades extravagantes, ces chutes à répétition, ces équilibres
improbables qui se terminent mal sont sans effet sur Zigoto qui s’en
sort indemne et toujours dispos, prêt à affronter de nouveaux
avatars. Miraculeuses récupérations tout droit inspirées du dessin
animé.
26 Le gag chez L. Semon présente généralement des rebondissements
successifs, ajustés avec précision. Dans The Dome Doctor (1925), le
gros épicier enfonce, avec une énorme poutre, la porte du magasin
où s’est réfugié Zigoto, renverse un commis chargé d’une pile de
caisses et, dans son élan, sort du magasin, heurte une voiture en
panne qui, du coup, démarre à la grande satisfaction de ses
occupants. Dans Golf (1922), les méfaits d’une balle de golf sont
exemplaires  : Zigoto a percé le plancher pour s’entraîner à
« putter » ; la balle, bien dirigée, traverse le plafond et tombe droit
dans l’assiette de Hardy, l’éclaboussant de potage. Ce dernier prend
son fusil et le décharge par l’orifice responsable, provoquant
l’effondrement du plafond. Cette utilisation de l’espace vertical
comme source de gag a été notée fort justement par J. Gartenberg. Un
autre exemple très représentatif figure dans Huns and Hyphens
(1918) : une brave dame fait sa lessive sur la terrasse d’un immeuble
qui abrite un café, elle essore son linge et un liquide savonneux
coule par une trappe dans le verre d’un client, puis dans sa soupe,
accompagné d’une chaussette  ; la laveuse elle-même finit par
basculer par l’ouverture et s’écrase sur la table. Dans The Rent
Collector (1921), c’est une grosse araignée (fausse) que des gamins
farceurs suspendent au-dessus de Hardy qui se fait raser par un
barbier ; ce dernier, essayant de se débarrasser du monstre, assomme
a moitié son client ; puis c’est du goudron qui, par le même chemin,
se déverse dans le bol à raser, le barbier se chargeant de l’étaler sur
le visage de Hardy. Ailleurs (The Show, 1922), c’est une glace qui, du
balcon, tombe sur le crâne chauve d’un spectateur du parterre...
27 Enfin, Semon suit un des préceptes majeurs de Mack Sennett  : rien
de tel qu’une poursuite pour terminer un film burlesque  !
Pratiquement tous les films de Zigoto finissent sur une course
frénétique où notre homme est soit le chasseur, soit le gibier. La
poursuite finale est l’occasion d’acrobaties diverses  : escalade de
poteaux télégraphiques ou de toitures (Fraud and Frenzies, 1918)  ;
quelquefois, c’est le prétexte à des destructions systématiques qui
relèvent de l’hystérie, comme dans The Rent Collector (1921) où L.
Semon et F. Alexander saccagent tout un immeuble tout en réglant
leurs comptes. Kid Speed (1924) est construit sur le même scénario
que Lizzies of the Field (1924) de Sennett  : Semon veut gagner une
course de voiture et son rival (O. Hardy, bien entendu) essaye par
tous les moyens de saboter l’épreuve ; aveuglé par un journal, Semon
défonce un mur, précipite un échafaudage à terre, pénètre dans un
hangar et en ressort couvert de foin  ; puis, voyant son bolide, en
panne, mystérieusement reparti seul, Zigoto le rattrape à la course ;
les ponts s’écroulent, les routes s’effondrent, mais Zigoto passe... et
gagne. Enfin, citons une des courses-poursuites des plus réussies de
l’histoire du cinéma burlesque (The Show, 1922)  : Hardy, qui a volé
les bijoux de la vedette, se réfugie avec ses complices sur le toit d’un
train en marche ; Zigoto et les agents suivent, le premier à moto, les
autres sur la classique Ford  ; à chaque passage à niveau le train
pulvérise les obstacles (maison préfabriquée, pile de malles, etc.)  ;
puis des policiers en draisine rattrapent le train, s’accrochent au
lasso et galopent à l’arrière du train, pour finir traînés sur les rails
comme des skieurs nautiques, tandis que du haut d’un pont Semon
saute sur le toit d’un wagon  ; un tunnel s’annonce et les
protagonistes effectuent une course éperdue à contresens pour
échapper à l’obstacle... Zigoto tombe et la poursuite continue en auto
et à moto jusqu’à l’arrestation des voleurs.
28 Antérieure au fameux Galloping Bungalows (1924) de Sennett, cette
longue séquence montre que L. Semon maîtrisait parfaitement la
grammaire du cinéma burlesque, alternant plans fixes et travellings
et soignant particulièrement le montage, essentiel dans ce type de
comédies. En outre, l’étude attentive de ses films révèle le soin que
L. Semon apporte au cadrage de chaque plan. Ainsi, comme nous
l’avons déjà signalé dans le chapitre consacré à S. Laurel, chaque
image de Fraud and Frenzies (1918) – un des chefs d’oeuvre de L.
Semon – est composée avec un souci évident de symétrie qui
souligne les situations parallèles auxquelles sont confrontés Semon
et son double, Laurel. Même en l’absence de ce dernier, la géométrie
rigoureuse du cadrage montre que L. Semon a placé délibérément ce
film sous le signe de la symétrie, rappelant ainsi l’art presque
abstrait d’un Keaton. Ainsi ce plan qui montre cinq énormes buses
dans un chantier avec Zigoto assis sur celle du centre et quatre
policiers dissimulés de part et d’autre dans les quatre autres.
29 Au fur et à mesure que les années passent, la mise en scène devient
plus élaborée et les gags plus sophistiqués, tandis que,
parallèlement, L. Semon quitte sa défroque de clown pour adopter
généralement une tenue plus élégante. Dans Her Boy Friend (1924),
parodie des serials, L. Semon est plus souvent derrière la caméra que
devant, laissant D. Dwan, F. Alexander, O. Hardy ou A. Bennett
distiller les gags qu’il a imaginés. Les gros plans ou les plans
américains, rares jusqu’en 1923, se multiplient  : la reine des
détectives, Iva Method (D. Dwan), apparaît la première fois en très
gros plan, une mèche de cheveux dissimulant son « regard qui tue ».
Dans The Dome Doctor (1925), le gros plan est utilisé à des fins
comiques : un cadrage serré nous montre L. Semon et D. Dwan, deux
amoureux malheureux, pleurant côte à côte, puis la caméra recule et
l’on découvre qu’ils sont en train de peler des oignons. À partir de
1924, on découvre des gags beaucoup plus élaborés : d’un mur formé
de caisses empilés, se détachent soudain deux personnages-robots
habillés de carton (Zigoto et le chef de la police en tenue camouflée !)
qui laissent leur silhouette en négatif sur le fond, terrorisant ainsi
un docker noir (Her Boy Friend, 1924). Gags saugrenus dans The Dome
Doctor (1925) où un petit singe s’est dissimulé dans une citrouille
creusée pour Halloween : tandis que L. Semon, coiffeur, s’occupe de
poser des serviettes chaudes sur le visage du père de sa bien-aimée,
la citrouille animée par le ouistiti vient se poser sur la tête du
patient que L. Semon, sans y prendre garde, recouvre d’un grand
linge blanc  ; celui-ci est animé de soubresauts inquiétants et,
soudain, un serpent noir et velu (la queue du singe) sort à la place du
nez du client... Il semble cependant que, notamment dans ses
derniers longs métrages, L. Semon ait un peu perdu le dynamisme
explosif qui faisait son charme et son succès  ; ses comédies, plus
construites, se sont civilisées et par là même ont perdu ce côté
surréaliste qui nous enchantait.
30 Dans une interview à Cinémagazine (11 avril 1922), Larry Semon
déclarait que ses auteurs favoris étaient Mark Twain – ce qui ne
saurait nous étonner -et... Pierre Benoit, auteur à l’humour bien
limité, mais qui, curieusement, figurait aussi dans la liste des
romanciers de chevet d’Al St. John  ! Le choix du peintre préféré de
Semon nous paraît par contre plus significatif car il cite un nom peu
connu  : Souza. Il s’agit sans doute d’Amadeo de Souza-Cardoso
(1887– 1918), peintre portugais qui fut l’ami de Juan Gris et de
Modigliani ; il exposa à New York à l’Armory Show en février 1913 et
il n’est pas impossible que Semon l’ait découvert à cette époque.
Très influencé par le futurisme italien, Souza avait, dès 1913, évolué
vers l’abstraction complète  ; ses tableaux tout en courbes, aux
surfaces très colorées, présentaient une incontestable dynamique
interne. La fascination de Semon pour cette abstraction ne doit pas
nous étonner  : comme nous l’avons vu, ses films, tournés le plus
souvent en plans généraux, finissaient par déshumaniser le comique,
ne conservant que l’essentiel, le gag, sans montrer par un plan
rapproché les réactions émotionnelles des protagonistes. En quelque
sorte, Semon dépouille le burlesque de toute psychologie comme le
peintre abstrait refuse toute représentation figurative.
31 Notons aussi que dans deux films (The Four-Wheeled Terror, 1924, et
Golf, 1922), Semon montre, dès le début du film, le reflet chaotique
d’un visage (le sien ou celui de L. Carlisle) dans un miroir brisé ; ce
tableau quasi abstrait nous envoie un message clair : les personnages
vont s’éclater, tout comme leurs visages...
32 Ainsi, Larry Semon, véritable auteur, a créé un personnage aussi fou
qu’inquiétant qui évolue dans l’univers sans loi du dessin animé, un
univers élastique et permissif, mais souvent cruel, car le héros
n’épousera pas obligatoirement la belle jeune fille qu’il a tirée d’un
mauvais pas. Zigoto a pourtant profité de ce passage éclair – la durée
d’une ou de deux bobines – dans ce monde dément pour laisser libre
cours à sa fantaisie et à son amour de la liberté. Grâce lui en soit
rendue !

FILMOGRAPHIE 9

I. COMME RÉALISATEUR-SCENARISTE OU SCÉNARISTE :

1916

33 Vitagraph :
3.3 – Tubby Turns the Tables (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : Hughie Mack, Adele De Garde, Bert Binns, George
Binns, Billy Whitney.
13.3 – The Battler (1d) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et Graham Baker
– I : Hughie Mack, Jewell Hunt, John T. Kelly, Ed Dunn, Billy Baxter,
Claire McCormack, Dan Hayes, Doc Donohue.
28.4 – Terry’s Tea Party (1b) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I  : Kate Price, Jewel Hunt, John T. Kelly, James McCabe,
Hughie Mack.
19.5 – More Money Than Manners (1b) – R : L. Semon – Sc : L. Semon et
Graham Baker – I  : Hughie Mack, John T. Kelly, Jewell Hunt, Kate
Price, Edward Dunn, Templar Saxe, Genevieve Russell, Dan Hayes.
20.5 – Out Ag’in in Ag’in (1b) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I  : Hughie Mack,).T. Kelly, Kate Bruce, Jewell Hunt, Donald
McBride.
30.6 – Losing Weight (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, Jewell Hunt, John Flatow, Edward Dunn.
17.7 – The Man from Egypt (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I  : Hughie Mack, Jewell Hunt, John Flatow, Kate
Price, William Shea.
26.7 – A Jealous Guy (1b) – R  : L. Semon -Sc.  : L. Semon et Graham
Baker – I  : Hughie Mack, Jewell Hunt, Billy Baxter, Edward Dunn,
Yida Ramona.
3.8 – There and Back (1d) – R  : L. Semon – Sc  : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest, Josephine Earle. Copie aux
Archives du film de Nouvelle-Zélande (Wellington).
11.8 – Romance and Rough House (1b) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et
Graham Baker -I  : Hughie Mack, Patsy De Forest, William Shea,
Edward Dunn, Frank Brule, Josephine Earle.
18.8-A Villainous Villain (1b) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker-I : Hughie Mack (Sherlock Oomph, détective), Patsy De Forest,
William Shea, Harry Hammil, Edward Dunn, Archie Warren, Arthur
Moon.
10.9 – Love and Loot (lb) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et Graham
Baker – I  : Hughie Mack, Patsy De Forest, William Shea, Edward
Dunn, Frank Brule.
14.9 – Sand, Scamps and Strategy (1b) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et
Graham Baker – I  : Hughie Mack, Patsy De Forest, Edward Dunn,
Frank Brule.
29.9 – She Who Last Laugh (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I  : Hughie Mack, Patsy De Forest, Edward Dunn,
Joseph Simberg, Frank Brule.
11.11 – Taking the Honey Out of Honeymoon (1b) – R : David Smith – Sc. :
L. Semon et Graham Baker– I  : Mary Anderson. 12.11- Jumps and
Jealousy (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et Graham Baker – I  :
Hughie Mack, Patsy De Forest, Edward Dunn.
13.11- Walls and Wallops (1b) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest, William Shea.
27.11 – His Conscious Conscience (1b) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et
Graham Baker – I : Hughie Mack, Patsy de Forest.
4.12 – Hash and Havoc (Bouboule cuisinier [  ?]) (1b) – R  : L. Semon –
Sc. : L. Semon et Graham Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest.
Sc. : Le patron du restaurant, un barbichu très coléreux, s’en prend à
la caissière, au garçon et au gros cuisinier, puis veut se faire servir
un repas. Le gros cuisinier (H. Mack) dompte à coups de fouet un
chapelet de saucisses qui se déplace comme un serpent. Le garçon
débouche une bouteille récalcitrante d’un coup de pistolet, puis la
soupe, commandée par tube acoustique, arrive par le même canal.
Comme le client ne la trouve pas à son goût, le garçon la pompe avec
une grosse éponge qu’il va presser dans l’assiette d’un autre client.
Ce dernier, furieux, déclenche une bataille à coups d’assiettes à
laquelle prennent part tous les clients. Un gros tonneau de bière est
débondé accidentellement en cuisine et il s’ensuit un arrosage
général. Mais ce n’était qu’un cauchemar du cuisinier...
Catalogue Morcraft.
11.12- Rah ! Rah ! Rah ! (1b) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest, James Aubrey.
18.12 – Help  ! Help  ! Help  ! (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I  : Hughie Mack, Patsy De Forest, William Shea,
Edward Dunn, Nellie Anderson.
25.12 – Shanks and Chilvary (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I  : Hughie Mack, Patsy De Forest, William Shea,
James Aubrey, Edward Dunn.

1917

1.1 – Speed and Spunk (1b) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest, William Dunn.
8.1 – Bullies and Bullets (1b) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest, Alice Mann.
15.1 – Jolts and Jewelry ou Jolts and Jealousy (1d) – R : L. Semon – Sc. :
L. Semon et Graham Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest.
22.1 – Big Buffs and Bowling Balls (Jeux de quilles) (1b) – R : L. Semon –
Sc.  : L. Semon et Graham Baker – I  : Hughie Mack, Patsy De Forest,
Jimmy Aubrey.
29.1 – Rips and Rushes (1b) – R  : L. Semon -Sc.  : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest.
12.2 – Somewhere in Any Place (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : Hughie Mack, Patsy De Forest.
12.2 – He Never Touched Mc (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : Hughie Mack.
19.2 – Cops and Cussedness (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : Hughie Mack.
26.2 – Dubs and Drygoods (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : Hughie Mack.
29.2 – Guff and Gunplay (1b) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, William Dunn.
5.3 – Masks and Mishaps (1b) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack, James Aubrey, William Dunn.
12.3 – Footlights and Fakers (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : Hughie Mack, Jimmy Aubrey.
19.3 – Bombs and Blunders (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : Hughie Mack.
26.3 – Turks and Troubles (1b) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack.
2.4 – Pests and Promises (1b) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Hughie Mack.
10.4 – Flatheads and Flivvers ou Slop Heads and Slivers (Têtes de bois [ ?])
– R : L. Semon – Sc. : L. Semon et Graham Baker – I : Jimmy Aubrey.
16.4 – Hazards and Horne Runs (1b) – R : L. Semon – Sc. : L. Semon et
Graham Baker -I : Hughie Mack.

1927

34 Mack Sennett-Pathé ; Alice Day Comedies :


16.1 – Pass the Dumpling (2b) – R : Larry Semon – I : Alice Day, Louise
Carver, Danny O’Shea, Eddie Quillan.
13.2 – The Plumber’s Daughter (2b) – R  : Larry Semon – I  : Alice Day,
Don Maines, Eddie Quillan.
13.3 – A Dozen Socks (2b) – R  : Earl Rodney et Larry Semon (  ?) – I  :
Alice Day, Jack Dempsey, Danny O’Shea, Marjorie Zier, Barney
Hellum.

II. COMME ACTEUR OU RÉALISATEUR ET ACTEUR :

35 Vitagraph :

1917

29.7 – Shells and Shivers (1b) – R : L. Semon -Sc : L. Semon et Graham
Baker – I : James Aubrey, Edward Dunn, Joe Simberg.
«  Une allègre parodie des films de guerre où une infirmière de la
Croix-Rouge est entraînée dans une aventure sentimentale et se
déguise en soldat. La manière dont les projectiles, volant dans l’air
dans toutes les directions, poursuivent frénétiquement leurs
victimes est vraiment drôle. Une idée assez originale de L. Semon  »
(M.P.W., vol.43, n° 5, 1917, p. 813).
4.8 – Chumps and Chances (1d) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : Irving Browning, Joe Basil, Edward Dunn.
«  Semon est le réalisateur et l’acteur principal. Il s’agit d’un film
aussi drôle qu’on peut le désirer. Semon entre dans la maison d’une
jeune fille à laquelle il fait la cour en escaladant un poteau
télégraphique et en avançant ensuite sur les fils. Il s’agite ensuite
avec une telle furie qu’il croise les fils et provoque des contacts et
des étincelles dans les appareils téléphoniques du poste de police.
Cette bobine est d’un comique inénarrable  » (M.P.W., vol. 33, n°5,
1917, p. 813).
18.8 – Boasts and Boldness (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I : James Aubrey, Joe Simberg, Earl Montgomery, Joe
Basil, Edward Dunn.
« Il y a assez d’entrain et de fougue dans cette farce athlétique pour
la rendre réjouissante. Elle est aussi bien dirigée et bien interprétée »
(M.P.W., vol. 33, n° 7, 1917, p. 1086).
1.9 – Worries and Wobbles (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : L. Semon et
Graham Baker – I  : James Aubrey, Joe Simberg, Earl Montgomery,
Pietro Aramondo, Edward Dunn.
« Une comédie centrée sur un homme marié qui rentre chez lui saoul
et trouve son épouse angoissée qui l’attend en larmes. Survient un
voleur et on appelle la police » (M.P.W., vol. 33, n° 9,1917, p. 1389).
15.9 – Slips and Slackers (1b) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Edward Dunn, Joe Basil.
Sc.  : L.S. en frac et canotier blanc, appelé sous les drapeaux, se
présente, hésitant, à la caserne. Voyant comment on traite les
nouvelles recrues, il cherche, en vain, à s’enfuir de là. Tandis qu’il
attend dans le bureau du commandant, son regard est attiré par un
papier sur le bureau, qui lui apprend que les jeunes mariés sont
exemptés du service. L.S. réussit à s’esquiver et entraîne de force
chez le pasteur la femme de ménage de la caserne pour l’épouser.
Exempté du service, il tombe de Charybde en Scylla. Maltraité par
une épouse vulgaire et violente, il trouve le moyen de disparaître,
revêt l’uniforme et se prépare à affronter l’ennemi et les bombes.
(D’après Camillo Moscati, op. cit., p. 82.)
« Semon est effrayé par les méthodes utilisées pour sélectionner les
nouvelles recrues de l’armée : ces scènes sont très drôles. Il force la
femme de ménage à l’épouser, mais découvre qu’elle est pire que la
guerre. Le meilleur passage est celui où il s’assied sur une cible
peinte de frais : quand il se lève, les recrues le prennent pour cible et
commencent à faire l’exercice » (M.P.W., vol.33, n° 11,1917, p. 1707).
15.9 – Gall and Golf (1b) – R  : L. Semon – Sc.  : Graham Baker – I  :
Donald Mc Bride, Joe Simberg, Joe Basil (Joe Rock), Earl Montgomery,
Templar Saxe, Florence Curtis, Pietro Aramondo.
«  La comédie est centrée principalement sur Semon qui s’amuse à
faire le clown. Cela ne se passe pas très bien et les seules scènes qui
font rire sont celles qui montrent les balles de golf qui volent de tous
côtés. Quelques jolies filles apportent un peu d’intérêt au film. Un
spectacle médiocre » (M.P.W., vol. 33, n° 11, 1917, p. 1707).
Copie aux Archives du cinéma danois (Copenhague).
29.9 – Risks and Roughnecks (Zigoto et la Main Noire), (1b) – R  : L.
Semon – Sc. : L. Semon et Graham Baker – I : Joe Simberg, Joe Basil,
Florence Curtis.
Sc. : L. S veut sauver sa petite amie (F. Curtis) enlevée par la « Main
Noire ». Il se retrouve à table en train de manger en compagnie des
bandits et fait un joli numéro avec les spaghetti. Puis le gang lui
envoie une vamp qui l’entraine dans le repaire des brigands  ; là, il
est attaché sur une table et un énorme rocher est suspendu au
plafond au dessus de lui. Par des cabrioles L.S. se débrouille pour
éviter l’écrasement et parvient à conduire les bandits jusqu’à la
prison. (d.v.)
29.9 – Plans and Pajamas (1d) – R : L. Semon -Sc. : L. Semon et Graham
Baker – I : Joe Simberg, la troupe des Big V Beauty.
«  Dans cette comédie qui engendre 15 minutes de rire, l’équipe des
beautés de la Big V, récemment créée, fait ses vrais débuts. Elle est
composée des dix plus jolies filles que l’on puisse trouver. Suivant
les instructions d’Albert E. Smith 10 , L. Semon a exploré le milieu
de la comédie musicale et des variétés pour sélectionner beauté et
talent : il en résulte l’équipe des beautés de la Big V » (MOT., vol. 17,
n° 13, 1917, p. 660).
Copie au National Film Archives de Londres
1.10 – Plagues and Puppy Love (1b) – R : L. Semon – Sc. : Graham Baker
– I  : Joe Simberg, Edward Dunn, Pietro Aramondo. Sc.  : L. Semon et
une fille forment un couple de pickpockets sur un terrain de golf.
20.10 – Sports and Splashes (1b) – R : L. Semon – Sc. : Graham Baker –
I : Earl Montgomery, Florence Curtis, Joe Simberg, Pietro Aramondo,
Harry Cooper et la troupe des Big V Beauty.
«  Un des plus ambitieux courts métrages jamais réalisés  : une
distribution de 25 acteurs, chacun d’entre eux prenant une part
active à cette comédie. La majeure partie de l’action se déroule dans
un cabaret et le réalisateur, L. Semon, sur des instructions
personnelles de Albert E. Smith, s’est assuré la participation d’une
troupe d’authentiques artistes de cabaret, y compris un jazz-band  »
(MOT., vol. 18, n° 17, 1917, p. 9).
3.11 – Tough Luck and Tin Lizzies (1d) – R/Sc. : L Semon – I : Florence
Curtis, Joe Simberg, Pietro Aramondo, Earl Montgomery, Edward
Dunn.
«  Ce film, considéré comme une des meilleures réalisations de L.
Semon, apporte quelques idées très originales concernant la manière
de démolir une auto et montre comment les murs de briques, les
postes de police, les chaussées glissantes ne gênent en rien
l’existence des tacots. Ceux-ci trouvent leur Waterloo, si l’on peut
dire, dans un fossé  : on assiste à la désagrégation d’une demi-
douzaine de voitures disposées gracieusement sur Semon et ses
compagnons, qui luttent pour éviter la noyade  » (MOT, vol. 1 8, n°
18, 1917, p. 920).
10.11 – Rough Toughs and Roof Tops ou Rooftops and Ruffians (1b) –
R/Sc. : L. Semon – I : Florence Curtis, Joe Simberg, Earl Montgomery,
Joe Basil, Pietro Aramondo, Edward Dunn, A.B. Conkwright.
« L. Semon et l’équipe téméraire et effrénée des Big V ont l’occasion
d’exhiber leur penchant pour les acrobaties. F. Curtis interprète le
rôle principal » (N Y D M., vol. 77, n° 2024, 1917, p. 26).
29.11 – Spooks and Spasms (1D) – R/Sc. : L. Semon – I : Florence Curtis,
Earl Montgomery, Joe Rock, Pietro Aramondo, A.B. Conkwright.
10.12 – Noisy Naggers and Nosey Neighbors (1b) – R/Sc. : L. Semon – I :
Florence Curtis, Joe Basil, Pietro Aramondo.

1918

29.1 – Gums and Greasers (1b) – R/Sc. : L. Semon.


11.2 – Babes and Boobs (1b) – R/Sc. : L. Semon.
25.2 – Rooms and Rumors (1b) – R/Sc. : L. Semon.
11.3 – Meddlers and Moonshiners (1b) – R : Joseph Basil – Sc. : L. Semon.
25.3 – Stripes and Stumbles (1b) – R/Sc. : L. Semon.
8.4 – Rummies and Razors (1b) – R/Sc. : L. Semon.
22.4 – Whistles and Windows (1b) – R/Sc. : L. Semon.
13.5 – Spies and Spills (1b)- R/Sc. : L. Semon.
27.5 – Romans and Rascals (1b) – R/Sc. : L. Semon.
Copie à la Cinémathèque espagnole (Madrid).
10.6 – Skids and Scallawags (1b) – R/Sc. : L. Semon – I : Florence Curtis.
Copie au National Film Archives de Londres.
24.6 – Boodle and Bandits (1b) – R/Sc. : L. Semon – I : Flora Finch ( ?).
Copie aux Archives nationales du film de Bucarest.
8.7 – Hindoos and Hazards (1b) – R/Sc. : L. Semon.
10.7 – Big Boobs and Bathing Beauties (1b) – R/Sc. : L. Semon – I : Madge
Kirby, James Donnelly, James Aubrey, Hughie Mack ( ?).
Sc. : L.S. a des ennuis avec le père de sa petite amie sur la plage. Ce
dernier ne le trouve pas digne de sa fille, aussi L.S., aidé d’un ami,
décide de simuler un vol afin de passer pour un héros. Tandis que
L.S. passe le butin à son ami, de vrais gangsters les dépouillent. La
poursuite commence : L.S. court derrière les voleurs et le père court
derrière L.S. Elle se poursuit sur l’eau en canot à moteur. L.S.
retrouve l’argent, mais c’est le copain qui obtiendra la main de la
jeune fille.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
5.8 – Dunces and Dangers (1b) – R/Sc. : L. Semon – I : Madge Kirby.
Sc.  : L.S. et sa femme incarnent des acteurs de vaudeville sans
travail. Pendant que sa femme lave les vêtements, L.S. faire cuire le
dîner : une patte de poulet. Un biscuit partagé en deux sert de hors
d’oeuvre. La patte de poulet n’est pas très appétissante, mais les
deux époux se frottent néanmoins l’estomac pour montrer qu’il sont
rassasiés et ne peuvent avaler une bouchée de plus. On frappe à la
porte : ce sont des huissiers. Bien entendu, L.S. est sans le sou et les
huissiers emportent tout ce qu’ils peuvent. L.S. et sa femme,
poursuivis par les huissiers, se sauvent sur les toits par une fenêtre.
Manoeuvres acrobatiques sur les toits. Les époux descendent le long
des murs de l’immeuble par une échelle chancelante et retombent
par leur propre fenêtre devant les mêmes huissiers. Heureusement,
un des hommes de loi est porteur d’une bonne nouvelle : un héritage
d’un million de dollars...
Catalogue Collectors Club. (d.v.)
2.9 – Mutts and Motors (1b) – R/Sc. : L. Semon.
23.9 – Huns and Hyphens (Zigoto, vicomte par amour) (1d) – R/Sc. : L.
Semon – I : Stan Laurel, Billy McCall, Peter Garten, Frank Alexander,
William C. Hauber, Madge Kirby.
Sc. : voir filmographie de Stan Laurel.
7.10 – Bears and Bad Men (2b) – R/Sc : L. Semon – I : Stan Laurel, Billy
McCall, Frank Alexander, William C. Hauber, Blanche Payson, Madge
Kirby.
Sc. : voir filmographie de Stan Laurel.
«  Semon est l’auteur, le metteur en scène et l’acteur de cette farce
débridée. Une comique hostilité entre des familles dans le vieux
Kentucky, un ours vindicatif et une totale indifférence pour la vie,
les membres et l’intégrité physique des acteurs : tout cela remplit le
film de nombreuses bagarres et de culbutes variées. » (M.P.W, vol.38,
n° 6, 1918, p. 692). (d.v.)
11.11 – Frauds and Frenzies (Zigoto au bagne) (2b) – R/Sc. : L. Semon –
I : Stan Laurel, Billy McCall, Madge Kirby, William Hauber.
Sc. : voir filmographie de Stan Laurel.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
9.12 – Humbugs and Husbands (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : Frank
Alexander.
23.12 – Pluck and Plotters (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : James A.
Donnelly, Frank Alexander.

1919

26.1 – Traps and Tangles (2b) – R/Sc. : L. Semon.


3.2 S – Soapsuds and Sapheads (2b) – R/Sc. : L. Semon.
17.2 – Scamps and Scandals (2b) – R/Sc. : L. Semon I : Charles Amador.
3.4 – Well I’ll Be (Zigoto shérif) (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : Madge
Kirby, William Hauber, Charles Amador, Lucille Carlisle.
Sc. : Un hors-la-loi (W. Hauber) et sa bande attaquent une petite ville
et dynamitent la prison. Après la terrible explosion, on découvre le
shérif (L.S.) qui dort paisiblement à l’intérieur. Les bandits harcèlent
le shérif au saloon  : il ne peut boire sa bière sans qu’un coup de
revolver ne vienne lui briser le verre. La diligence arrive avec comme
passagère L. Carlisle. L.S. essaye de la protéger. Grâce à l’aide de la
jeune fille et de son chien, il gagne une partie de poker contre les
bandits. Plus tard, on trouve L.S. sous le lit de L. Carlisle : il se passe
le collier du chien autour du cou et la jeune fille le caresse et le
gratte... Finalement, L.S. et L. Carlisle, en moto, donnent la chasse
aux voleurs et les capturent au lasso. (d.v.)
18.4 – Passing the Buck (2b) – R/Sc. : L. Semon – I : Lucille Carlisle.
36 Bull’s-Eye Comedies Universal :
19.5 – ( ?) Her First False Hare (1b) – R/Sc. : Charles Parrott.
Pas de copie connue.
R. Braff, dans The Universal Silents 11 – Indique Larry Semon comme
principal interprète de ce film.
37 Vitagraph :
16.7 – The Star Boarder (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : Lucille Carlisle,
Norma Shearer.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
21.7 – His Home Sweet Home (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : Rose Gore,
Lucille Carlisle, Charles Amador.
26.7 – The Simple Life (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : Lucille Carlisle, la
Beauties Brigade.
« Une comédie faite de mouvement ininterrompu, riche en action et
en émotion, avec une très belle fille vêtue d’un costume séduisant
pour attirer l’attention lorsque Semon ne monopolise pas les
regards. La vedette, dans son cadre habituel, s’emploie à exploiter
chaque situation comique et accomplit vraiment quelques acrobaties
dangereuses. La réalisation, l’action, la photo et l’intrigue, dans ce
contexte, sont toutes appropriées et le metteur en scène prend le
temps nécessaire pour en tirer profit et choisir les situations.
L’histoire se déroule à la campagne et conte les épreuves qu’un jeune
paysan doit supporter pour gagner l’amour et la dévotion de sa bien-
aimée. Un film qui ravira tous les publics partout où il sera projeté »
(M.P.N., vol. 20, n° 5, 1919, p. 929).
15.8 – Between the Acts (Zigoto dans les coulisses) (2b) – R/Sc.  : L.
Semon – I : la Beauties Brigade.
«  Un chimpanzé, une souris blanche et un petit chat accompagnent
L.S. dans sa nouvelle comédie qui sera bientôt présentée par la
Vitagraph. Après Hollywood, le film est arrivé à New York, et tous
ceux qui l’ont vu s’accordent à dire que c’est la comédie la plus
adroite réalisée jusqu’ici par L.S. Comme l’indique le titre, l’action se
déroule pendant une représentation de vaudeville avec des
séquences sur scène. De temps en temps, pour augmenter l’intérêt,
Semon incarne aussi un spectateur qui fait le clown devant le
théâtre, mais son rôle principal est une sorte de combinaison entre
videur et accessoiriste » (M.P.W., vol. 41, n° 10, 1919, p. 723).
Dull Care ou A Heap of Trouble (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : Lucille
Carlisle, la Beauties Brigade, Frank Alexander, Oliver Hardy, William
Hauber, Al Thompson, James Donnelly.
Sc.  : «  Le chef de la police a beaucoup de travail et n’est pas un
courageux. Il est chargé avec son équipe d’arrêter une bande de
voleurs : la police fait de son mieux... pour ne pas se montrer. L.S. a
pour mission de protéger la femme du chef de la police, visée par les
bandits. Il tombe amoureux de la dame tout comme le concierge, le
maire et le nouveau portier de l’immeuble. Le chef trouve tous ces
hommes dans la chambre de sa femme et les poursuit dans tout
l’immeuble. L.S. et le concierge sont coincés  ; les bandits arrivent
(déguisés en peintres) et leur permettent de s’échapper. L.S. se lance
à leur poursuite et, après une longue chasse, récupère le produit du
vol » (Rob Stone, op. cit., pp. 235-36).
20.12 – Dew Drop Inn (2b) – R/Sc. : L. Semon -I : Lucille Carlisle.
«  Une assez bonne comédie, du genre slapstick, pleine de ces
extravagances (personnages et intrigue) qui caractérisent ce genre
supersophistiqué, fait de prestations acrobatiques exécutées par les
acteurs du début à la fin. Géniale très souvent » (M.P.W., vol. 42, n°
8, 1919, p. 1014). 26.12 – The Headwaiter (Zigoto maître d’hôtel) (2b) –
R/Sc.  : L. Semon – I  : Frank Alexander, Lucille Carlisle, la Beauties
Brigade, Oliver Hardy.
Sc.  : «  Zigoto, pauvre hère, voudrait déjeuner à bon compte en
glissant des tuyaux de courses au personnel d’un restaurant. Mais il
a maille à partir avec un maître d’hôtel trop méfiant et son repas lui
vaut bien des anxiétés. Sommé de payer, il est sauvé par la
générosité de la jolie caissière qui lui fait promettre de chercher du
travail et de gagner sa vie honnêtement. Et Zigoto, tout en obéissant
à la jeune fille, trouve le moyen de se venger du maître d’hôtel  :
celui-ci ayant provoqué une grève du personnel, Zigoto se présente
comme remplaçant. Désormais, c’est lui qui présidera aux destinées
de l’établissement et brisera l’effort des grévistes. Ceci entraîne une
suite de péripéties burlesques dans un mouvement endiablé  » (C.C.,
15/10/1921). Signalons que le film se termine dans un bureau de la
Vitagraph  : L.S. déclare au scénariste que l’histoire n’est pas assez
mouvementée. Le scénariste s’évanouit et L.S. fait un clin d’œil à la
caméra.

1920
10.3 – The Grocery Clerk (Zigoto épicier) (2b) – R. : L. Semon et Norman
Taurog – I : Lucille Carlisle, Frank Alexander, William Hauber, Monty
Banks.
«  Zigoto épicier, film parfait sinon imprévu, où les chutes
irrésistiblement comiques d’objets divers, depuis les pots de
porcelaine jusqu’au goudron, où les animaux facétieux et narquois
nés à l’écran il y a quelques années, les explosions et les
invraisemblables acrobaties font tour à tour leur apparition
maintenant mythologique, amenés par un concours de circonstances
proprement merveilleux, image de la fatalité. Zigoto est l’animateur
de la plus parfaite compagnie de figurants après Mack Sennett et ses
films précédents, Zigoto dans les coulisses, Zigoto chez les contrebandiers,
Zigoto joue au golf, sont des productions autrement émouvantes que
les paraboles de Pirandello  » (Robert Desnos, in Journal littéraire,
28/11/1925).
«  Semon joue le rôle d’un chef-vendeur dans l’épicerie d’une petite
ville, mais, à strictement parler, il ne tient pas le rôle principal et se
limite à une contribution plutôt modeste, trop modeste même, mais
cette comédie nous paraît un des slapsticks les plus réussis de la
saison. Le meilleur acteur de la troupe ne doit certainement pas
percevoir de salaire : c’est un chat très comique, au poil hérissé, qui
s’emploie par la ruse à faire un bon travail très efficace sur quelques
centaines de pieds de pellicule. La mélasse, un fromage tellement
fort qu’il se déplace, un tonneau de farine maculé de la suie d’un
tuyau de poêle, du pétrole et presque tous les articles en vente dans
un commerce de campagne servent d’une façon ou d’une autre à faire
rire. Tous les usages auxquels sont soumis ces articles ne sont pas
totalement nouveaux, mais il est aujourd’hui difficile d’innover [...].
Il en résulte quelques séquences particulièrement ingénieuses
concernant plusieurs grues où une corde fonctionne comme un
trapèze de balançoire  » (M.P.N., vol. 21, n° 8, 1920, p. 1747).
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
17.4 – The Fly Сор (La mouche volante ou Zigoto et les contrebandiers
[  ?]) (2b) – R  : L. Semon, Norman Taurog et Mort Peebles – Sc.  : L.
Semon – 1 : Lucille Carlisle, la Beauties Brigade.
«  Les hauts faits du héros et des vilains -voleurs d’opium,
contrebandiers de bijoux et assassins – sont condensés dans ces deux
bobines. Semon joue le rôle d’un habile détective  : il se déguise 42
fois et demi et investit les repaires des clandestins » (M.P.W., vol. 43,
n° 13, 1920, p. 2096). «  Une des meilleures comédies de L. Semon.
L’intrigue est centrée sur le collier porté par une chanteuse de
cabaret qui, d’après le chef des bandits, aurait été volé dans un
temple chinois. Au début, le film démarre rapidement, avec des
acrobaties rarement ou jamais vues. La façon dont les protagonistes
bondissent de toit en toit jusque sur la rue, qui connaît un trafic
intense et se trouve à bonne distance en contrebas, fournit un
spectacle excitant. C’est une comédie intelligente et qui mérite
d’être vue » (M.P.N., vol. 21, n°8,1920, p. 1721).
10.5 – School Days (Zigoto a de la classe ou Zigoto écolier) (2b) – R. : L.
Semon, Norman Taurog et Mort Peebles – Sc.  : L. Semon – I  : Jack
Duffy, Frank Alexander, Lucille Carlisle, Frank Hayes.
Sc. : L.S., L. Carlisle et F. Alexander, costumés en gamins, travaillent
en classe sous la férule d’une institutrice plutôt revêche (F. Hayes).
L.S. en dessine une caricature cruelle, puis mène le chahut avec ses
condisciples. Au cours de la poursuite qui en résulte, il se retrouve
chez le principal (J. Duffy) et, par erreur, lui brise une chaise sur le
râble. C’est F. Alexander qui paye à sa place et plonge dans une mare
de boue où un petit crocodile le persécute. La visite de deux couples
d’inspecteurs tourne au désastre : on leur place des plumes pointues
sous les fesses et le principal reste vissé à sa chaise par de la colle
forte. Enfin, le bébé saurien, téléguidé par F. Alexander, se fixe sur la
cheville de la maîtresse. L.S. attrape une fessée en guise de punition.
Dix ans plus tard  : tous ces personnages ont fait leur chemin. F.
Alexander et L.S. sont employés à la ferme tenue par le principal,
marié à l’institutrice, tous deux recyclés. Les deux chenapans sont en
rivalité pour obtenir les faveurs de L. Carlisle, la fille du fermier. Ses
parents l’obligent à se marier avec un troisième larron et, le jour de
la noce, les deux amoureux éconduits sabotent la cérémonie  : F.
Alexander catapulte d’énormes billes de bois qui crèvent le toit de la
ferme et assomment successivement le prétendant et le beau-père.
L.S. enlève la jeune fille en camion, défonce le château d’eau qui
s’effondre et écrase la ferme, puis le camion bascule dans un ravin.
L.S. se réveille sur son banc de classe. Ce n’était qu’un rêve.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
15.7 – Solid Concrete (2b) – R/Sc. : L. Semon – I : Lucille Carlisle, Frank
Alexander.
« Semon et sa troupe ont tourné des séquences à Portland, dans une
usine de ciment, autant en extérieur que dans la fabrique. On y voit
les plus audacieuses acrobaties, comme on en trouve seulement, en
général, dans les films de Fairbanks  ; Semon fait des pieds et des
mains sur une échelle à barreaux, chute d’un toit, plonge d’un
pylône et exécute maints autres exploits. On peut dire que c’est à la
fois un film émouvant et une comédie  ; l’action ne connaît pas de
répit. L’intrigue est naturellement incohérente et, de fait, la valeur
du film réside dans la drôlerie des trouvailles acrobatiques et,
comme elles sont hors norme, on peut affirmer avec une absolue
certitude que le film retiendra l’attention.  » (M.P.N., vol. 22, n°2,
1920, p. 311).
15.8 – The Stage Hand (Zigoto machiniste ou Zigoto garçon de théâtre)
(2b) – R/Sc. : L. Semon et Norman Taurog – 1 : Lucille Carlisle, Frank
Alexander, la Beauties Brigade, Oliver Hardy.
« Le film a été tourné en mai-juin, sur une scène de théâtre complète
avec loges, arcades d’avant-scène, fosse d’orchestre, auditorium, le
tout reconstruit sur un plateau pour les besoins du scénario qui
raconte la vie et les péripéties d’une troupe de variétés au cours de
trois jours de son existence. » (M.P.N., vol. 21, n° 22, 1920, p. 4366).
Sc. : « L.S. travaille comme accessoiriste. Tout va bien quand il n’est
pas là et tout va mal quand il est au travail... Sans respecter le
règlement, il allume une cigarette et jette l’allumette sur le plancher.
Il enflamme un amas de poudre et brûle les pantalons d’un
machiniste. Ce dernier, en caleçon, cherche un autre pantalon au
vestiaire. Une girl le met dehors et il se retrouve sur la scène. L.S.
galope dans tout le théâtre pour fuir la colère du machiniste et
perturbe ainsi la représentation. Rapidement, toute la troupe est à sa
poursuite et L. S. se débrouille pour se sauver » (Rob Stone, op. cit., p.
257).
15.9 – The Suitor (2b) – R/Sc. : L. Semon et Norman Taurog – I : Lucille
Carlisle, Frank Alexander.
«  La nouvelle comédie de Semon, The Suitor, fournit à ce comique
universel un rôle nouveau. Une scène montre Semon en moto, à 75
miles à l’heure, attrapant l’extrémité d’une corde qui pend d’un
aéroplane et se trouvant catapulté en l’air à une centaine de pieds de
hauteur. Le film est une satire affirmée du mélodrame et de
nombreux ressorts dramatiques du genre sont détournés à des fins
comiques. Entre autres, Larry descend en parachute de l’avion dans
des circonstances particulièrement dangereuses et, pour faire bonne
mesure, saute avec insouciance de la fenêtre du deuxième étage,
passant avec fracas à travers un lourd miroir. L. Carlisle joue le rôle
d’une jeune héritière qui aime L. Semon, mais sa famille est opposée
au mariage et, pour Semon, l’abandonné qui se consume d’amour, la
route est rendue beaucoup plus dure par suite de la présence dans la
maison de l’aimée d’une bande de coquins endurcis, domestiques et
autres employés du patron, lesquels prennent leurs directives d’un
rival qui vise à la fois la dot et la main de l’héritière  » (M.P.W.,
vol.46, n° 5,1920, p. 667). (d.v.)
12.11 – The Sportman ou The Hunter (Zigoto explorateur) (2b) – R  : L.
Semon et Norman Taurog – I  : Frank Alexander, Lucille Carlisle,
William Hauber, Maryon Aye.
Sc.  : Pour fuir les gardes du sultan, L.S., accompagné de son fidèle
serviteur noir, se réfugie dans le palais dudit sultan. Les deux
hommes, découverts et capturés par les gardes, sont condamnés à
être décapités. Ils réussissent à s’échapper, mais sont poursuivis par
un lion et par les gardes. Après diverses péripéties, L.S. trouve une
porte ouverte et se réfugie là, en la fermant à clef rapidement. Il se
croit en sécurité, mais dans la pièce mais le lion est toujours là...
Heureusement, tout cela n’est qu’un rêve. (D’après Camillo Moscati,
op. cit., p. 84).
« Semon a choisi pour ce film un thème nouveau. Il apparaît dans le
rôle, naturellement parodique, d’un chasseur de lions, un
personnage qui, autant qu’on puisse en juger, offre beaucoup de
possibilités. Pendant qu’il chasse le gros gibier, Larry est capturé par
les Turcs et ses escapades dans un harem fournissent l’argument de
l’histoire. Avec le prétexte du harem, une dizaine de jolies filles
viennent s’intégrer logiquement à l’action. L. Carlisle tient le rôle de
la favorite du harem. Une des nouveautés réside dans une
extraordinaire triple exposition comme on en voit rarement au
cinéma » (M.P.W., vol.47, n° 2, 1920, p. 243).
«  Une petite farce avec L. Semon dans un de ses rôles acrobatiques.
Cette fois, il joue un chasseur engagé pour tuer les lapins (sic) dans la
réserve de quelque pacha oriental et qui finit par se fourrer dans un
endroit considéré comme sacré, là où résident les épouses du pacha.
Ses hauts faits dans le palais, avec un fidèle compagnon, constituent
le noyau central de cette farce très réjouissante  ». (M.P.W., vol.48,
n°9, 1921, p. 1088).

1921

15.1 – The Hick (2b) – R/Sc. : L. Semon et Norman Taurog – I : Maryon
Aye, Frank Alexander, William Hauber, Al Thompson.
10.3 – The Rent Collector (Zigoto encaisseur ou Zigoto garçon de
recettes) (2b) – R/Sc. : L. Semon et Norman Taurog – I : Oliver Hardy,
Norma Nichols, Frank Alexander, Stan Laurel ( ?).
Sc. : Une rue très agitée semblable à celle de Easy Street. Les dames de
la haute société viennent faire la charité  : elles sortent, en une file
interminable, d’un seul taxi. Tous les pauvres se rangent sagement
pour recevoir des cadeaux. Zéphyr (O. Hardy) fait la loi  ; il ne veut
pas payer son loyer et brutalise l’encaisseur qui démissionne. L.S.
remplace ce dernier  ; il va chez Zéphyr en son absence. Les enfants
de Zéphyr sont un peu malicieux et L.S. essaye de les amadouer en
leur donnant une pièce. Un oiseau en cage lui crache au visage,
déclenchant une terrible colère de L.S. qui balance tous les meubles
dans l’escalier ou par la fenêtre. Arrivée de Zéphyr qui n’apprécie
pas. L.S. recule et acquitte le loyer, puis s’enfuit à toutes jambes.
Poursuite. L.S. est capturé par Zéphyr et son énorme copain (F.
Alexander) ; ils l’enferment dans une pièce avec une dame de charité
«  oubliée  » par les autres, reparties en taxi. L. S. et la dame
s’enfuient, poursuivis par l’ami de Zéphyr. Ce dernier se fait faire la
barbe au sous-sol. Des gamins font pendre une araignée postiche par
un trou du plafond. On affole d’abord le coiffeur, puis l’araignée se
pose sur O. Hardy ; le facteur l’assomme en essayant de tuer la bête.
Fureur de Zéphyr qui brutalise le facteur. À la suite de bagarres
entre L.S. et le gros méchant, une femme tombe dans un baquet plein
de goudron. Ce dernier coule et dégouline par un trou sur le visage
de Zéphyr. Nouvelles poursuites entre Zigoto et le gros vilain  : on
fracasse cloisons et portes. L.S. essaye d’assommer son adversaire
avec un haltère qui traverse sols et plafonds et finit par abattre
Zéphyr. L.S. et la dame s’enfuient en voiture avec O. Hardy sur la
banquette arrière, vite éjecté par un cahot. Ils se croient sauvés  ;
hélas, ils tombent dans un ravin sans toutefois se blesser.
Copie à la cinémathèque de Bologne (Italie).
Dans ce film que l’on a cru longtemps perdu à jamais, Stan Laurel qui
jouerait un tout petit rôle apparaîtrait, pour la première fois, avec
Oliver Hardy dans un plan très court. Avouons que ce plan nous a
échappé...
10.7 – The Fall Guy (2b) – R/Sc.  : L. Semon et Norman Taurog – I  :
Oliver Hardy, Frank Alexander, Norma Nichols, William Hauber, Al
Thompson.
Sc.  : «  Black Bart (O. Hardy) en voiture joue les détrousseurs. Le
shérif a du mal à le filer car il est déguisé en gentleman. L.S. et un
copain vont à la ville et connaissent quelques difficultés pendant le
voyage. Dans un dancing, Hardy vient de payer la tournée. La vedette
des choeurs repousse les avances de Hardy, tandis que L.S. arrive en
tacot, débouche dans le saloon et vient à l’aide de la chanteuse. Larry
est en ville pour apporter le courrier avec une lettre pour le shérif
contenant un portrait de Black Bart. Tandis que chacun lit son
courrier, Hardy s’enfuit en vitesse. Larry, aidé par la plupart des
assistants, se lance à sa poursuite et finalement le capture  » (Rob
Stone, op. cit., pp. 276-77). (d.v.)
1.9 – The Bakery (Zigoto boulanger) (2b) – R/Sc. : L. Semon et Norman
Taurog – I  : Oliver Hardy, Norma Nichols, Frank Alexander, William
Hauber, Grover Ligon, Eva Thatcher, Pete Gordon.
Sc.  : L.S. travaille dans une boulangerie, mais a du mal à se faire
apprécier du gérant. Il essaye toujours de bien faire, mais irrite
souvent ses collègues ainsi que les clients. Quand le propriétaire du
magasin arrive et découvre que les comptes sont mauvais, il renvoie
le gérant. Aidé par un autre employé mécontent, le gérant essaye
alors de voler la caisse. L.S. le poursuit, reprend l’argent et gagne le
cœur de la fille du propriétaire.
«  Malheur à l’innocent client qui entre dans la boulangerie
Bouldeson  ! L.S. y est employé comme assistant et c’est un désastre
ambulant : il se livre à ses facéties habituelles aux dépens du gérant
de la maison et tout particulièrement d’une cliente qui, grâce à lui,
connaît une série de tribulations des plus cocasses. Tout en servant
les clients, il se bagarre avec les autres employés. O. Hardy, son
patron bourru et malhonnête, voudrait bien se débarrasser
définitivement de cet employé, mais il est trop occupé à escroquer sa
clientèle. L.S., avec son ingéniosité habituelle, tire bientôt le patron
de l’établissement d’une situation critique et obtient en récompense
la gérance du magasin et la main de la gracieuse fille du patron.
Certaines scènes sont d’une drôlerie irrésistible  : entre autres, celle
où un petit singe est plongé dans la pâte et celle où un petit chat
noir tombe dans la farine et en ressort tout blanc. Le film se termine
par une monumentale bataille à coups de sacs de farine, de pâte, de
tartes à la crème, de gâteaux, etc. » (C.C., 9/2/1924).
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
18.9 – The Bellhop (Zigoto groom) (2b) – R/Sc.  : L. Semon et Norman
Taurog – I  : Oliver Hardy, Norma Nichols, Frank Alexander, Al
Thompson, Pete Gordon.
Sc.  : Un représentant du gouvernement a placé un important
document dans le coffre de l’hôtel. Des agents secrets sont sur les
dents. L.S. est chasseur et saute en l’air quand une salamandre tombe
dans ses pantalons. Ses mouvements désordonnés indisposent le
directeur de l’hôtel, d’autant que L.S. n’est pas très stylé avec les
clients. Les espions veulent soudoyer le directeur (O. Hardy) pour
obtenir les précieux documents. La femme de chambre, détective
incognito, engage L.S. pour l’aider. Le directeur donne les
documents aux espions, mais L.S. leur tombe dessus et reprend les
papiers. Après une folle poursuite en avion, Larry et la fille finissent
par triompher.
«  Pour reprendre un précieux papier, Zigoto, chasseur d’hôtel,
n’hésite pas à entrer en lutte contre une redoutable association de
malfaiteurs. Il est vrai qu’il a, pour le stimuler, l’aide d’une
charmante brunette policière déguisée en femme de chambre. À
noter une belle poursuite en avion. O. Hardy incarne le (malhonnête)
réceptionniste de l’hôtel » (C.C., 19/4/1924).
«  Groom au grand hôtel Bella Vista, L.S. fait entrer les clients.
Certains veulent de l’encre, d’autres une carafe d’eau, d’autres
encore leurs valises. Cependant, L.S., toujours vigilant, flaire le
complot qui se trame contre le Docteur. On veut lui voler les plans
d’un nouveau tire-bouchon... Comment une corde suspendue à un
avion sauve aussi de la dynamite... » (Camillo Moscati, op. cit. p. 96).
«  Dans The Bellhop, nous voyons L.S. se comporter en de multiples
occasions comme un “Allemand”. D’abord, il verse de l’encre sur le
crâne tondu d’un client, donnant le signal d’un franc éclat de rire
[...]. Plus loin, il court et culbute à travers les pièces et les étages
avec l’agilité d’un clown de cirque : L.S. se trouve à son aise dans ces
comédies tumultueuses... Le film est un assemblage d’effets
burlesques et de clowneries appuyées » (M.P.N., vol. 25, n°3, 1921, p.
443). (d.v.)

1922
1.1 – The Sawmill (Zigoto à la scierie) (2b) – R/Sc.  : L. Semon et
Norman Taurog – I  : Oliver Hardy, Dorothy Dwan, Ann Hastings,
Kathleen O’Connor, Al Thompson, Rosa Gore, William Hauber, Peter
Ormonds, le chien Pal.
Sc.  : L.S. incarne un employé un peu simplet qui travaille dans un
camp de bûcherons et passe beaucoup de temps à essayer d’échapper
au contremaître (O. Hardy). Il partage son déjeuner avec la fille du
patron (D. Dwan), mais le contremaître s’interpose. Poursuite entre
les deux compères. L.S., assis tranquillement sur un tronc qui va
passer à la scie électrique, voit son pantalon découpé par la lame
circulaire. Il va se changer dans une cabane aussitôt écrasée par un
arbre que coupait les bûcherons. Il va dans la nature et un autre
arbre vient s’abattre à côté de lui  ; il change de place, une autre
s’abat, etc. Poursuite entre L.S. et un autre ouvrier sur l’eau en
bateau à rames. Elle continue sur la terre ferme avec le même moyen
de locomotion. Repas avec toute l’équipe. L.S. renverse un seau de
peinture sur la tête du propriétaire, puis sur celle du contremaître.
Le réservoir explose et arrose tout le monde. Le propriétaire furieux
licencie ses employés et poursuit, armé d’un fusil, L.S. qui a réussi à
séduire sa fille. Les deux amoureux s’enfuient tandis que les ouvriers
de la scierie tentent d’ouvrir le coffre-fort du papa à l’aide d’un baril
de poudre. Toute la maison saute, et du coffre sortent L.S. et L.
Carlisle. Cette dernière est enfin enlevée par les ouvriers  ; L.S.
parviendra à la délivrer de la cabane où elle est séquestrée grâce à un
numéro d’acrobatie aérienne.
19.3 – The Show ou The Show Shop ou Props (Zigoto dans les coulisses)
(2b) – R/Sc. : L. Semon et Norman Taurog – I : Oliver Hardy, Lucille
Carlisle, Al Thompson, Frank Alexander, Betty Young, Alice
Davenport, Pete Gordon, Frank Coleman, Jack Miller, Grover Ligon,
William Hauber, Coy Watson Jr, 40 girls.
Sc.  : L. Semon joue le double rôle de l’accessoiriste d’un théâtre de
variétés et d’un spectateur mécontent. Sur scène, un magicien prend
sa revanche sur le sceptique en faisant apparaître un coq qui va
cracher dans l’œil de celui-ci. Pendant qu’il nettoie son œil, une
femme qui porte un chapeau orné d’un poulet, s’assied devant lui. Le
râleur essaye aussitôt de trucider le volatile. À coups de balai,
l’accessoiriste pourchasse le coq qui boit de la nitroglycérine et se
met à cracher sur lui. Il en résulte quelques explosions. Dans le
chaos, une jeune artiste est dépouillée de ses bijoux par O. Hardy et
sa bande. Une folle poursuite commence. L.S. sort victorieux et
ramène les bijoux à la jolie vedette, mais ce n’était qu’un rêve.
Catalogue Blackhawk (d.v.)
25.4 – The Sleuth ou The Gringo (Zigoto inspecteur [ ?]) (2b) – R/Sc. : L.
Semon et Tom Buckingham – I  : Lucille Carlisle, Al Thompson,
William Hauber.«  Dans cette nouvelle comédie, Semon joue un
détective "fauché" très intéressé par les opérations d’un gang de
contrebandiers d’alcool à la frontière mexicaine » (M.P.N., vol.21, n°
11, 1922, p. 1281). « The Sleuth, la plus récente comédie de L. Semon,
serait – d’après ceux qui l’ont vue – parmi les meilleures productions
de la longue et heureuse carrière de ce comique [...]. Ce film a été
réalisé après une longue période d’étude et de réflexion pour L.
Semon, bien qu’il ait eu depuis longtemps l’intention de produire
une comédie de ce genre. Toutefois, il a fallu des mois d’essais avant
de la mettre à exécution. La difficulté résidait dans la maîtrise de la
psychologie du spectateur et une copie fut projetée à un public
classique pour étudier ses réactions  : Semon prit la décision
d’effectuer quelques changements indispensables. Il trouva qu’en
deux ou trois circonstances, le public anticipait l’action  ; ces
séquences furent éliminées afin que le spectateur ne puisse prévoir
l’action d’une scène à l’autre. Parmi les décors coûteux construits
pour cette production de 2 bobines, citons l’intérieur d’un café situé
à la frontière mexicaine » (M.P.N., vol. 26, n° 15, 1922, p. 1783). (d.v.)
11.6 – A Pair of Kings (Zigoto roi) (2b) -R/Sc  : L. Semon et Norman
Taurog – I : Oliver Hardy, William Hauber, Joe Basil.
Sc. : Au royaume de Serenia, gouverne le roi August (L.S.) : il a volé
le trône de la princesse Lucille (L. Carlisle) en exil. Le général Alarm
(O. Hardy) complote pour prendre la place du roi. Lucille fait appel à
August par l’intermédiaire de son conseiller, le comte Yourcards, qui
plaide son cas. Un navire arrive avec un étranger (L.S.) sans papiers
qui, pour débarquer, se cache dans une malle. Celle-ci parvient au
château et l’étranger est découvert. Le roi s’aperçoit que ce dernier
est son sosie et, pour se préserver d’un assassinat, se fait remplacer
par l’étranger. Celui-ci stoppe le coup d’État et remet la princesse
sur le trône. (Dans la version française, aventures d’Otto Kar, roi de
Maboulomanie, et du général Bouldegomoski.)
Parodie de The Prisoner of Zenda (1913).
5.8 – Golf (Zigoto joue au golf) (2b) – R/Sc.  : L. Semon et Tom
Buckingham – I : Lucille Carlisle, Oliver Hardy, Al Thompson, Vernon
Dent, William Hauber, Fred Lancaster, Pete Gordon, Joe Basil,
Vincent McDermott, Fred Gambold, Eva Thacher. Sc. : Une jeune fille
brune (L. Carlisle) se regarde dans un miroir brisé (effet repris par
L.S. lui-même dans The Four-Wheeled Terror). O. Hardy habite l’étage
au-dessus et lui fait la cour, mais il n’apprécie guère son rival qu’il
jette dehors. L.S., frère de la jeune fille, s’entraîne au golf sur un
piano dans son appartement. Ses balles cassent les glaces, les
potiches, etc. Il finit par trouer le plancher et la balle tombe dans la
soupe d’O. Hardy, puis sur sa tête. O. Hardy, par représailles, tire un
coup de fusil par le trou et le plafond s’effondre. Poursuite entre O.
Hardy et L.S. qui saute par la fenêtre dans une charrette de foin. O.
Hardy l’imite, mais L.S. a déplacé la charrette. Au golf, L.S. a des
ennuis avec une marmotte qui lui subtilise la balle, puis c’est un
écureuil qui s’en empare. Une jeune fille accompagnée d’une oie en
laisse ( !) – encore L. Carlisle, mais en blonde – fait ses débuts au golf.
L.S. prend l’oeuf pondu par l’oie comme balle de golf. O. Hardy
fabrique une balle bourrée d’explosif, destinée à L.S., mais c’est un
autre golfeur qui sera la victime. Nouvelle poursuite entre O. Hardy
et L.S., qui se termine à la maison. La sœur de L.S. est enlevée en
voiture par O. Hardy tandis que L.S. et le fiancé courent derrière. À
un passage à niveau, la fille s’accroche à la barrière tandis que la
voiture est broyée par le train. O. Hardy se retrouve classiquement
sur l’avant de la locomotive.
Catalogue Perry et Blackhawk. (d.v.)
?. 12 – The Agent (Zigoto agent secret) (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  :
Lucille Carlisle, William Hauber, Joe Basil, Oliver Hardy, Al
Thompson, Kittie Rinehart, Robert McKenzie, Harry De Roy, Ed
Wertz, Don Maines.
Sc.  : «  Près de la frontière mexicaine, Don Fusiloil (O. Hardy) dirige
un saloon dont l’alcool lui est fourni par Don Vaselino. Un agent
fédéral (L.S.) débarque, un autre (L. Carlisle) est danseuse dans la
boîte de Hardy. Larry, qui veut passer inaperçu, sème la pagaille et
découvre par hasard la distillerie clandestine. Les deux agents sont
poursuivis au cours de scènes fort mouvementées. Enfin, Larry
explique à Lucille que de telles choses n’arrivent jamais dans la
réalité... » (Rob Stone, op. cit., pp. 292-93).
«  L. Semon propose avec ce film une comédie très réjouissante. Il
s’agit d’un slapstick truculent qui plaira à des milliers de spectateurs.
Semon a repris les vieilles recettes en les améliorant et le rire naît
spontanément et bruyamment. Des fûts d’alcool, des trappes et de la
mélasse se combinent pour prendre au piège les méchants au cours
de catastrophes comiques. Comme d’habitude, le décor ne manque
pas non plus de prétention -cette fois nous sommes dans les milieux
espagnols – et de jeunes filles sexy. Vers la fin, Larry se dédouble et
incarne avec drôlerie un noble. Les fans de L. Semon et tous les
amateurs de slapstick accueilleront avec enthousiasme The Agent.  »
(M.P.W., vol.59, n°9, 1922, p. 897).

1923

22.1 – The Counter Jumper (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : Oliver Hardy,


Lucille Carlisle, Al Thompson, William Hauber, Joe Basil, Eva
Thatcher, Jack Duffy, William McCall, Reginald Lyons.
Sc.  : La belle Glorietta Hope (L. Carlisle) possède un grand magasin
où travaille L.S. Glorietta arrive en visite accompagnée d’un chasseur
de dot. L.S. sème la pagaille dans le magasin tandis que le prétendant
convainc un officier de l’état civil de prononcer son mariage avec
Glorietta. Celle-ci refuse et l’amoureux éconduit en profite pour lui
voler un collier de perles. L.S. poursuit le voleur jusqu’au bord d’une
falaise et récupère les perles. «  Semon aurait pu intituler cette
comédie “L’œuf qui marche” car l’élément qui est la source
principale de l’hilarité est un œuf duquel émergent une paire de
petites pattes, pareilles à celles d’une grenouille. L’œuf sort d’une
corbeille pleine d’œufs et commence à entrer en action : il bondit de
comptoir en comptoir dans le magasin, esquive les poursuivants en
déviant brusquement sa course à droite ou à gauche à travers
tonneaux et paniers, défiant le bâton manié par Semon et aboutissant
à la fin sur un plat chaud. Quand l’œuf est enfin emprisonné, une
impitoyable matraque l’atteint et, en le cassant, en fait surgir un
petit canard emplumé. “Babe” Hardy est catapulté à travers une
vitrine sur un banc de sable très incliné et virevolte plusieurs fois
lentement, comme s’il flottait, d’une manière très divertissante...
Comme pour démontrer qu’il ne s’agit pas d’un cas unique, la scène
se répète. Un garçon qui exécute un ordre laisse tomber par
inadvertance un paquet de cartouches dans un poêle  : ce qui en
résulte est ici prévisible » (Exhibitors Trade Review, 9/12/1922).
«  [...] Dans une autre bonne scène, un Noir s’assoit sur un bloc de
glace qui se liquéfie immédiatement  ; un excellent effet est aussi
obtenu dans la séquence où Semon et le vilain de service tombent du
haut d’un escarpement pendant que le ralenti les montre nageant
dans l’air. L’intrigue est pauvre, mais les ennuis de L. Semon ont leur
petit effet lorsqu’il accepte le poste de commis dans un magasin et
aide une héritière courtisée par une habile fripouille  » (M.P.W.,
vol.59, n° 6,1923, p. 576)
Copie au musée d’Art moderne de New York.
25.1 – No Wedding Bells (Zigoto chez les mandarins) (2b) – R/Sc.  : L.
Semon – I  : Oliver Hardy, Kathlyn Hayes, Lucille Carlisle, Joe Basil,
William Hauber.
Sc. : Le chef d’une bande de Chinois a découvert une potion qui, dit-
on, rendra inconsciente toute jeune et jolie demoiselle ; il cherche un
cobaye. Un Chinois, qui déclare être majordome, affirme que la fille
de son patron (L. Carlisle) constitue un sujet adéquat pour
l’expérience et consent à l’enlever et à l’emmener à un rendez-vous.
Son amoureux (L.S), lui téléphone, et quand il s’est assuré du
consentement de son père pour les fiançailles, il se rend à l’endroit
où celui-ci, avec un ami, joue une partie d’échecs. Le papa est en
train de gagner une partie pour la première fois depuis des années
quand L.S. renverse la table, provoquant un chaos général qui
permet l’enlèvement de la jeune fille et d’une servante noire. Larry, à
la recherche de la jeune fille, tombe accidentellement dans un tunnel
à linge qui est l’entrée secrète du repaire des voleurs. Avec l’aide de
la servante, Larry sauve L. Carlisle et la ramène chez son père,
espérant recevoir une récompense  : le père le précipite par la
fenêtre.
17.3 – The Barnyard (Zigoto à la ferme) (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  :
Oliver Hardy, Lucille Carlisle, Kathlyn Myers, William Hauber, Al
Thompson, Joe Basil, Spencer Bell.
Sc.  : «  Des escrocs du pétrole complotent pour acheter ou voler la
ferme où travaille L.S. La fille du fermier (K. Myers) et Larry sont
amoureux l’un de l’autre. Les escrocs essayent de convaincre le
fermier de vendre, mais Larry, qui a vu les prospections pétrolières,
l’en empêche. Les autres employés de la ferme, jaloux des relations
de Larry avec la fille du fermier, aident les escrocs. Le fermier se
trouve contraint de signer, mais Larry, aidé par un âne savant,
récupère le document. Les vilains le poursuivent  : Larry et la fille
s’échappent en aéroplane. Larry se réveille : ce n’était qu’un rêve. »
(Rob Stone, op. cit., p. 297).
« Larry Semon a mis dans sa plus récente comédie une pleine mesure
de slapstick, mais moins original que d’habitude. Il y a beaucoup de
chaux, de peinture noire et de culbutes spectaculaires, mais une
grande partie de ce matériau sent le déjà vu. Quelques-uns des
meilleurs effets sont fondés sur un poussin qui s’enivre, sur une
paire de chaussures truquées qui se déplacent seules dans la basse-
cour et, à la fin, sur une course mouvementée entre une auto et un
avion. Cette abondance de péripéties assurera le succès  » (M.P.W.,
vol.61, n°8, 1923, p. 807).
« Dans The Barnyard, Semon joue le garçon de ferme et l’« étable » du
titre évoque la petite ménagerie que Larry et ses compagnons,
ouvriers agricoles, entretiennent dans leur dortoir. De la cruche
d’eau destinée aux ablutions matinales de Larry sortent, flottant,
deux petits canards. Pour prendre possession de leur attirail, les
ouvriers doivent d’abord pousser une haridelle loin d’une caisse.
D’une valise jaillissent une douzaine de chats et matous de toutes
dimensions. Quand Semon ouvre la porte des toilettes, il en sort des
oies – un beau troupeau – en file indienne [...]. Larry a combiné aussi
quelques acrobaties mouvementées pour lui-même, ses compagnons
de chambre et le régisseur, toutes organisées dans un grenier à foin
et sur l’aire de battage. Une des blagues consiste à couvrir de paille
une trappe de l’étage supérieur, puis, de l’autre côté du vide ainsi
masqué, à montrer le poing à l’adversaire  : celui-ci, répondant au
défi, tombe à travers l’ouverture dissimulée et se trouve ensuite
expédié sur le postérieur d’un animal qui part en galopant à travers
champs. Il n’y a pas un instant où il ne se produise quelque chose et
de cette profusion naît le divertissement.  » (Exhibitors Trade Review,
8/4/23, p. 1090).
2.5 – The Midnight Cabaret ou The Midnight Rounders (2b) – R/Sc.  : L.
Semon – I : Kathlyn Myers, William Hauber, Al Thompson, la Beauties
Brigade, Fred De Silver.
Sc.  : «  K. Myers, danseuse dans un cabaret, est courtisée par les
clients, comme par le propriétaire (O. Hardy). La direction l’oblige à
être aimable avec la clientèle et son seul ami est le garçon (L.S.). Il
fait de son mieux pour la préserver et garder les clients à distance.
Un groupe d’anarchistes tient réunion au premier étage ; ils percent
un trou dans le plancher et volent la nourriture par cette ouverture.
Hardy essaye de bousculer K. Myers, mais Larry intervient et Hardy
est éjecté du cabaret. Ce dernier rejoint alors les anarchistes et
décide de faire sauter le café. Ils jettent successivement trois bombes
dont Larry se débarrasse. Finalement, Hardy et ses complices
décident de voler l’argent du cabaret, mais Larry s’interpose, capture
Hardy et part avec K. Myers » (Rob Stone, op. cit., p. 289).
14.8 – The Gown Shop (Zigoto chez le couturier) (2b) – R/Sc.  : L.
Semon – I  : Oliver Hardy, Kathlyn Myers, FF De Silva, Pete Gordon,
William Hauber, Frank Hayes, James Donnelly, Spencer Bell, Harry De
Roy, Dorothy Wolbert, Otto Lederer.
Sc. : L.S., vendeur dans une maison de haute couture, est amoureux
de la première vendeuse (K. Myers) qui constitue aussi l’objet
d’attentions particulières de la part du propriétaire (O. Hardy).
Cependant, la femme de ce dernier n’est pas satisfaite de la conduite
de son mari et de nombreuses clientes n’apprécient pas que leurs
époux flirtent avec les modèles. L.S. et le chef repasseur, amoureux
aussi de K. Myers, se poursuivent dans tout le magasin. Le
propriétaire s’assoit sur un fer brûlant jeté sur L.S., devient furieux
et se met lui aussi à poursuivre Larry. Ce dernier se cache dans le
vestiaire des dames et sort en travesti. Le propriétaire et le chef
repasseur flirtent avec la «  demoiselle  », mais le portier arrache
accidentellement la jupe de L.S. et ce dernier est démasqué. O. Hardy
attrape finalement L.S., mais K. Myers intervient et quitte le magasin
accompagnée de Larry.
«  Cette comédie montre Semon dans un décor élaboré et dans le
splendide milieu de la mode, dans la Cinquième Avenue où se
déroule un défilé de modèles composé de mannequins vêtus de
manière grotesque. La comédie est du genre slapstick habituel avec
des bagarres et des culbutes, un genre auquel Semon a toujours été
identifié. La seule différence réside dans le milieu, car ici nous
trouvons des portes tournantes, des collisions contre des colonnes,
etc. et, comme toujours, un tumulte général. De nombreuses
situations très divertissantes et beaucoup d’action, si bien que ce
spectacle donnera totalement satisfaction  » (M.P.W., vol. 65, n°3,
1923, p. 334).
16.10 – Lightning Love (2b) – R  : L Semon et James Davis – Sc.  : L.
Semon – I  : Kathlyn Myers, William Hauber, Pete Gordon, Spencer
Bell, Oliver Hardy, le singe Elma, Al Thompson.
Sc.  : «  Hardy et L.S., tous deux amoureux, sont en visite chez Rhea
(K. Myers), dotée d’un père grincheux cloué sur une chaise roulante.
Hardy offre en cadeau un bouledogue. Chacun des deux prétendants
s’efforce de faire passer l’autre pour fou. Une des farces de Hardy a
pour effet de faire déchirer les pantalons de Larry par le chien, ce
qui trouble les deux vieilles filles en visite. Larry se cache dans une
cabane, mais un orage éclate et, frappé par la foudre, il se voit obligé
de revenir dans la maison. L’orage entraîne celle-ci au bord d’une
falaise. Lorsque le calme est revenu, L.S. plaide en vain sa cause
auprès de Rhea  ; rejeté, Larry ouvre la porte, sort et tombe du haut
de la falaise » (Rob Stone, op. cit., p. 302).
«  Comme l’indique le titre, les éclairs ont un rôle important dans
cette comédie de Semon. Larry apparaît ici dans le rôle du
prétendant d’une jeune fille charmante ; son père est d’accord, mais
c’est un personnage grand et rude. Presque toute l’action se déroule
à l’intérieur de la maison de la jeune fille, pendant que se déchaîne
un violent orage avec des décharges électriques. Larry et les autres
hôtes sont persécutés par la foudre  ; celle-ci suit avec obstination
Larry à travers toute la maison, monte et descend les escaliers,
prenant les tournants : tout cela est habilement réalisé et va ahurir le
public moyen » (M.P.W., vol. 65, n° 3, 1923, p. 334).
10.12 – Horseshoes (2b) – R : L. Semon et James Davis – Sc. : L. Semon –
I : Oliver Hardy, Kathlyn Myers, William Hauber, Al Thompson, James
Donnelly.
Sc. : « Dynamite Duffy (Hardy) s’entraîne pour son prochain combat
et donnera 50 dollars à qui tiendra plus d’une minute contre lui.
Personne jusqu’ici n’a pu tenir la distance. Par ailleurs, la fille de
l’épicier (K. Myers) est amoureuse de Larry, qui s’amuse à lancer des
fruits pourris sur l’affiche de D. Duffy. Quand, par erreur, un
projectile atteint le vrai Duffy, ce dernier le prend, pour le punir,
comme partenaire d’entraînement. Lorsque Larry met le champion
knock-out, tout le monde tombe en admiration jusqu’à ce qu’on
s’aperçoive que Larry a un fer à cheval dans le gant. Duffy se lance à
la poursuite de L.S. qui s’échappe. Duffy veut se marier avec K.
Myers, mais L.S. enlève la jeune fille sur une moto, poursuivi par
Duffy et ses complices en auto. L.S. et sa bien-aimée parviendront à
s’échapper » (Rob Stone, op. cit., p. 303).

1924

10.3 – Trouble Brewing (2b) – R  : L. Semon et James Davis – Sc.  : L.


Semon – I  : Kathlyn Myers, Pete Gordon, William Hauber, Carmelita
Geraghty, Al Thompson, Oliver Hardy.
Sc. : « L.S., agent du gouvernement, fouille un hôtel dans l’espoir de
découvrir des trafiquants d’alcool. Leur chef (O. Hardy) persécute la
fille d’un riche propriétaire et L.S. essaye de la protéger. Hardy,
irrité, poursuit L.S., mais ce dernier s’échappe, revient à l’hôtel pour
voir les employés fournir de l’alcool clandestin aux clients. Hardy
remplit quelques bouteilles de dynamite afin d’éliminer L.S., mais
c’est lui qui sera la victime » (Rob Stone, op. cit., p. 304).
«  L.S., agent fédéral à la recherche de trafiquants, déclenche le rire
surtout lorsqu’il joue à l’aveugle avec un petit garçon. D’abord,
l’enfant disparaît dans une bouche d’égout et ressort tout noirci.
Puis le trafiquant voit Larry errant et place à son intention un
baquet plein d’eau que Larry évite à chaque fois.  » (Kinematograph
Weekly, 1924). (d.v.)
38 Chadwick Pictures Corporation pour Associated First National,
distribué par Educational :
20.7 – The Girl in the Limousine (Une biche et quarante chevaux) (6b) –
R  : L. Semon -Sc.  : Avery Hopwood et William Collison – I  : Claire
Adams, Charles Murray, Lucille Ward, Larry Steers, Oliver Hardy,
Florence Gilbert.
Sc.  : «  Le timide Tony (L.S.), est amoureux d’une belle jeune fille,
mais sa timidité excessive l’empêche de déclarer son amour et la
jeune fille accorde sa main au gros Bob, du genre «  poids lourd  ».
Dans la soirée de fiançailles, L.S. a absorbé un nombre immodéré de
whiskys-sodas et, lorsqu’il quitte la maison de sa belle, il titube
honteusement. Une somptueuse 40 CV passe et L.S. se sent happé
dans la voiture par une main vigoureuse. Cette main appartient à
une superbe femme qui, enlevant subitement sa perruque, se révèle
un gaillard de stature imposante. Son compagnon et lui rossent
copieusement L.S. puis le dépouillent de ses vêtements et l’affublent
de la robe de soirée que portait précédemment l’agresseur. Les
gangsters cachent L.S. dans la chambre d’une fille en l’habillant de
son pyjama. De nombreuses complications résultent de ses efforts
pour éviter le mari et ses invités  ; lorsque les voleurs dérobent les
bijoux de la jeune fille, L.S. les arrête et devient un héros.
Philosophe, il trouvera une autre fiancée » (C.C., 28/11/1925).
23.9 – Her Boy Friend (Ces messieurs de la secrète) (2b) – R : L. Semon
et Noel Mason Smith – I  : Oliver Hardy, Frank Alexander, Dorothy
Dwan, Alma Bennett, Fred Spence, William Hauber, Spencer Bell.
Sc. : Au cabaret Draginn Inn, le patron (F. Alexander) est en cheville
avec Killer Kid (O. Hardy). Iva Method (D. Dwan), la reine des
détectives, chargée de la surveillance de ce beau monde, est enlevée
par les bandits. Sur les quais, L.S. et le chef de la police, déguisés en
«  piles de caisses  » pour passer inaperçus déambulent à la grande
frayeur d’un Noir. Puis L.S. et le policier se rendent au cabaret où le
patron charge une belle brune (A. Bennett) de les séduire. L.S. ne
reste pas insensible. Pendant ce temps, D. Dwan parvient à
s’échapper. On sert une pastèque aux deux policiers et A. Bennett
souffle de la fumée sur L.S., que cela rend malade. Ce dernier finit
par se faire enlever et tabasser par les bandits. Il se défend, se sauve
et retrouve la jolie détective. Pour s’évader, il faut sauter par une
fenêtre dans le cercle tendu par les policiers. D. Dwan saute, mais
quand c’est le tour de L.S., Hardy a fait fuir les sauveteurs : il tombe
sur le pavé et est récupéré par les bandits avec D. Dwan. Ils sont
emmenés à bord d’un voilier. Après diverses péripéties, D. Dwan
grimpe dans les haubans et plonge dans la mer, imitée peu après par
L.S. Tous deux sont sauvés. Il lui fait une déclaration d’amour mais
apprend qu’elle est mariée avec le chef de la police. Désespéré, L.S.
s’appuie sur une barrière qui s’effondre avec lui dans la mer. (d.v.)
16.11 – Kid Speed ou The Four-Wheeled Terror (Zigoto et son bolide) (2b)
– R Sc.  : L. Semon et Noel Mason Smith – I  ; Oliver Hardy, Dorothy
Dwan, Frank Alexander, Fred Spence, James J. Jeffries, Grover Ligon,
William Hauber, Spencer Bell.
Sc. : O. Hardy, propriétaire d’une belle voiture, est très coléreux. Le
riche F. Alexander parraine une course dont le vainqueur épousera
sa fille (D. Dwan). L.S. se lève et se regarde en faisant des grimaces
dans une glace brisée. Il essaye sa voiture de course avec son mécano
noir et les explosions du véhicule réveillent le shérif Phil O’Delphya.
L.S. part en marche arrière, défonce la porte et rentre dans la
chambre du shérif, puis entraîne ce dernier sur son lit dans une
course folle. Arrivée de L.S. au garage où il retrouve D. Dwan dont il
est amoureux. O. Hardy, son rival, se retrouve sous une pile de
caisses. Départ de la course, O. Hardy embauche des complices pour
la truquer, mais par erreur c’est sa voiture qui se trouve ensevelie
sous une avalanche. L.S. perd sa voiture qui s’en va toute seule : il la
rattrape à la course en doublant tous les concurrents, gagne le prix
et la main de la jeune fille.
Catalogue Perry (incomplet, lb). (d.v.)

1925
27.4 – The Dome Doctor (Les travailleurs du chapeau) (2b) – R/Sc.  : L.
Semon – I  : Dorothy Dwan, Frank Alexander, Fred De Silva, Earl
Montgomery, Grover Ligon.
Sc.  : Un coiffeur (F. De Silva) et un gros épicier (F. Alexander),
voisins, se disputent sans arrêt. Le fils du coiffeur (L.S.) est
amoureux de la fille de l’épicier (D. Dwan) et ils sont obligés de
communiquer par un tuyau qui passe d’un magasin à l’autre (ce qui
constitue une source d’ennuis) ou par une trappe. L.S. oublie sous le
casque une cliente qui se retrouve chauve. Un petit singe échappé se
réfugie dans une citrouille préparée pour Halloween et sème la
panique dans l’épicerie. Cette tête fantastique va se poser sur le
crâne de l’épicier que L.S. essaye de calmer sur un fauteuil de
coiffure. Nouveaux effets de terreur. Enfin, le singe renverse tout un
flacon de lotion magique pour faire pousser les cheveux sur le crâne
de l’épicier qui sort de la cabine en loup-garou. Le singe détraque
tous les appareils du coiffeur. L.S., affolé, se réfugie dans une cabane
qui explose. Il est éjecté d’un trou dans le sol, mais un démon vient
le rechercher pour l’emmener visiblement en enfer.
Catalogues Blackhawk, Glenn Photo Supply. (d.v.)
1.5 – The Cloudhopper (Un invité à la hauteur) (2b) – R/Sc. : L. Semon –
I : Dorothy Dwan, Frank Alexander, Fred Spence.
Sc. : L.S. trône au volant de sa voiture ; un Klaxon se fixe à sa roue et
fait du bruit à chaque tour ; L.S. s’arrête et enlève l’objet. Lorsqu’un
camion klaxonne pour le doubler, L.S. n’y croit pas. Sa voiture se
retrouve en accordéon sous le choc et, lorsque le camion opère une
manœuvre inverse, elle tombe en poussière. Une ambulance emporte
L.S. qui en sort très vite sur un brancard à roulettes  : il dévale une
pente, traverse une réception et finit dans l’eau. Chez sa fiancée, un
escroc force le coffre-fort du père et s’enfuit. Poursuite échevelée
entre le voleur en voiture et L.S. en side-car. La poursuite continue
en avion et L.S. passe, en plein vol, de son avion à celui du voleur qui
plonge dans la mer tandis que L.S. atterrit miraculeusement
indemne sur le sol.
Catalogue Castle Films (incomplet, 1b, rebaptisé A Weaked Driver).
«  La signification du titre de la nouvelle comédie de L. Semon
devient évidente dans la dernière partie de la seconde bobine.
L’action débute par une vente de charité dans la maison de l’héroïne
dont le petit frère insupportable constitue l’élément moteur d’une
partie de cette comédie. Larry joue un double rôle  : le héros et un
bonhomme trop porté sur l’alcool. Le petit frère remplace des
saucisses par des cigares dans les sandwichs du héros et le rend
malade, tandis que le buveur d’alcool use une boîte d’allumettes en
essayant de fumer une saucisse. Un couple de conspirateurs essaye
de voler une formule secrète. F. Alexander, connu pour son fort
embonpoint, rêve d’une vedette en train de nager  : il plonge du
balcon, tombe à travers le plancher et finit dans un tonneau de colle
où il reste englué des pieds à la tête, une situation toujours bien
exploitée dans les comédies de Semon. Les deux conspirateurs volent
la formule, s’enfuient sur un avion. Larry grimpe sur une échelle de
corde, monte à bord de l’aéroplane où se succèdent des scènes bien
réalisées dans lesquelles frissons et comédie s’entremêlent. Larry
lutte contre les conspirateurs, risquant de tomber de l’avion lorsque
les supports des ailes et les câbles métalliques cèdent.
Naturellement, il est finalement vainqueur  » (M.P.W., vol. 74, n° 6,
1925, p. 630).
(d.v.)
39 Schulberg Prod. :
27.4 – Go Straight ou When a Woman Reaches Forty (6b) – R  : Frank
O’Connor – Sc.  : Agnes Leahy et Ewart Adamson – I  : Owen Moore,
Mary Carr, George Fawcett, Ethel Wales, Gladys Hulette, Larry Semon
et Anita Stewart (deux acteurs).
L’héroïne Gilda Hart (Gladys Hulette), à la recherche d’un travail, se
trouve sur un plateau de tournage où l’on voit L.S. et A. Stewart en
pleine action.
27.6 – The Wizard of Oz (Le prince qu’on sort) (7b) – R : L. Semon – I :
Bryant Wash, Oliver Hardy, Charles Murray, Dorothy Dwan, Virginia
Pearson, Joseph Swickard, Frank Alexander, Otto Lederer.
Sc.  : L.S., garçon de ferme, est amoureux de D. Dwan, la nièce du
patron. Hélas, il a un rival, Gros-Jean. À son 18e anniversaire, D.
Dwan est autorisée à choisir son fiancé. Ce jour-là, après une
poursuite animée, L.S. s’endort sur une meule de foin. Le sommeil le
conduit au royaume de Chimérie, gouverné par le tyrannique Shamo
qui a fait disparaître la princesse régnante à sa naissance. Celle-ci,
qui va avoir 18 ans, est réclamée par le peuple. Shamo ordonne à son
âme damnée Faujeton de supprimer la jeune fille qui a été confiée à
des fermiers du Texas. Faujeton arrive par avion au milieu de la fête
d’anniversaire et veut s’emparer des papiers de la jeune fille pour la
remplacer par une fausse reine. C’est L.S. qui, après mille péripéties,
se trouve en possession de l’enveloppe contenant ces fameux
papiers. Un ouragan s’abat sur la ferme et enlève la maisonnette de
bois où L.S., D. Dwan, Gros-Jean et le fermier sont réfugiés. Ils
atterrissent au royaume de Chimérie et D. Dwan prend la place de
Shamo. Ce dernier se venge en envoyant L.S. dans la fosse aux lions.
Après de nombreuses aventures, L.S. se réveille et finit par épouser
D. Dwan.
Catalogue Niles. (d.v.)
15.12 – A Perfect Clown (Perds pas tes dollars) (6b) – R  : L. Semon et
Fred Newmeyer – Sc.  : Thomas J. Crizer – I  : Kate Price, Dorothy
Dwan, Joan Meredith, Otis Harlan, G. Howe Back, Oliver Hardy, Stuart
Holmes.
Sc.  : L. S., employé chez un agent de change, est amoureux de la
secrétaire du patron. On lui confie un sac qui contient 10 000 dollars
pour qu’il le porte à la banque, mais il la trouve fermée. Avec l’aide
d’un gardien, il essaye de porter cet argent chez le président de la
société. Ils passent tous les deux une nuit très agitée : la voiture du
gardien crève près d’un cimetière, puis les deux acolytes sont
contraints d’échanger leurs vêtements avec ceux de forçats évadés et
sont pourchassés par la police. Le matin, grand émoi au bureau
quand on apprend que l’argent n’est pas arrivé à la banque. Mais
tout rentre dans l’ordre et L. S. est récompensé.
Catalogue Blackhawk (incomplet). (d.v.)

1926

40 Pathé :
1.1 – Stop, Look and Listen (Sept heures de malheur) (6b) – R : L. Semon
– I  : Dorothy Dwan, Mary Carr, Oliver Hardy, Lionel Belmore, Bull
Montana, William Gillespie, B.F. Blinn, Curtis McHenry, Joseph
Swickard.
Sc.  : L.S. joue le rôle d’un jeune homme doux et simple, amoureux
d’une étudiante (D. Dwan) qui veut tenter sa chance comme actrice
de théâtre avant de se marier. Le demi-frère de L.S., Bill, et D. Dwan
s’arrangent pour que L.S. finance une troupe de comédiens et pour
que D. Dwan ait un rôle. Cependant, Bill et le metteur en scène du
spectacle les trahissent et partent avec la recette, laissant croire que
L.S. est le coupable. Course folle derrière L.S. qui échappe à ses
poursuivants et finit par capturer les voleurs et épouser sa fiancée.

1927

10.4 – Spuds (Zigoto aux manoeuvres) (5b) – R  : L. Semon – 1  :


Dorothy Dwan, Edwards Hearns, Kewpie Morgan, Robert Graves,
Hazel Howell, Hugh Fay.
Sc.  : Spuds (L.S.), soldat américain en France, est de corvée de
cuisine. Il rencontre un copain, Arthur McLaughlin, banquier à
Boston, dans une tranchée et apprend que ce dernier passera en cour
martiale s’il ne retrouve pas la paye (250 000 dollars) qui a été volée
pendant qu’il était en service. Deux espions sont à l’origine de ce
méfait. Dans la ville de Mayonnaise, L.S. rencontre une jeune
serveuse française (D. Dwan) dont il tombe amoureux, mais est obligé
de la quitter. Par hasard, il découvre où est la paye et la ramène en
traversant le champ de bataille pendant une attaque. Il parvient à
sauver le capitaine et est récompensé.«  Toutes les scènes de
poursuite, avec les facéties du singe, l’effarement des nègres devant
le fantôme et surtout la course sensationnelle du tank qui ne recule
devant aucun obstacle sont très drôles. On a aussi fort applaudi le
truc de la caricature  : un portrait de Chariot qu’il fait marcher au
moyen de ses doigts passant par deux trous à l’endroit des jambes.
Ça rappelle un peu la danse des petits pains de La Ruée vers l’or.
Visiblement, Zigoto a voulu copier Chaplin : cet « à la manière de »
n’est pas mal trouvé » (Cinémagazine, n° 38, 23/9/1927).
41 Chadwick :
12.10 – The Stuntman (2b) – R/Sc : L. Semon.
Sc.  : L.S., cascadeur, est la bête noire d’un gros et célèbre acteur-
vedette. Habillé en jeune fille avec jupette et à carreaux et chapeau à
plume, L.S. est poursuivi par le comédien vindicatif. Il se retrouve
dans une voiture destinée à s’écraser au fond d’un ravin, puis dans
un avion qui doit va être détruit en vol. L.S. saute en parachute et
atterrit dans une cabane que son ennemi persévérant fait exploser.
L.S. s’en sort, assez dépenaillé mais vivant. Tous ces exploits ne
suffisent cependant pas à séduire sa bien-aimée.
Catalogue Collectors Club.
24.12 – Oh, What a Ма n  ! (2b) – R/Sc. : L. Semon.
42 Paramount :
29.10 – Underword (Les nuits de Chicago) (8b) – R  : Joseph Von
Sternberg – Sc.  : Ben Hetch – I  : George Bancroft, Evelyn Brent. L.S.
joue un petit rôle de gangster.

1928

43 Chadwick :
2.1 – Dummies (2b) – R/Sc.  : L. Semon – I  : Marie Astaire, Jimmy
Donnelly.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
12.2 – A Simple Sap (2b) – R/Sc.  : L. Semon et Hampton Del Ruth –
Sc.  : L. Semon – I  : Bea Amann, Jimmy Aubrey, Walter Hiers, Billy
Gilbert, Edward Davis.
Sc.  : L’oncle de Bea, Ezra, tient un magasin où Larry travaille. Pour
payer ses dettes, Ezra doit vendre son magasin avant midi. W. Hiers
est en compétition avec Larry pour obtenir la main de Bea : Ezra lui
promet la main de sa nièce s’il trouve un acheteur. Larry sabote la
vente lorsqu’un amateur se présente, mais W. Hiers promet de faire
acheter le magasin par son grand-père (B. Gilbert). Ce dernier est
accueilli à coups de sacs de farine ; Ezra, enragé, coince Larry contre
un poêle : le tuyau tombe devant un ventilateur et la suie noircit le
visage blanc de farine de Gilbert. Tandis que Hiers et Gilbert se
nettoient chez un tailleur voisin, un homme distingué arrive au
magasin et présente un chèque. Ezra, très énervé, perd le papier... À
leur retour, Hiers et Gilbert sont encore accueillis par un sac de
farine. Une énorme bagarre commence. Ezra apprend par téléphone
que son acheteur est un fou échappé d’un asile et que le chèque est
sans valeur. Pendant la mêlée, Larry et Bea sont cachés derrière le
comptoir ; durant une accalmie, Bea demande si la guerre est finie :
Larry sort sa tête pour se rendre compte et reçoit un projectile en
plein visage.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
T.O.N.I. :
Les Joies del’auto (1b).
Sc. : Zigoto, clochard fini, devient par la force des choses conducteur
d’une vieille Ford. Mais le propriétaire porte plainte et il est
poursuivi par des policiers en auto (Ford, bien entendu). Une Ford
contre des Ford  ! Heureusement, elles sont solides, rien ne les
retient, murs, haies, rivières et même maisons ; elles passent partout,
mais s’arrêtent enfin dans une rivière où notre héros peut se sauver.
D’après un catalogue Kodascope.
Un cœur dans la mélasse.
Un fameux charlatan (2b).
Il s’agit sans doute du film intitulé en italien La Brigantessa.
Sc.  : «  Une voleuse terrorise la ville. On ne connaît ni son
signalement, ni son domicile, ni son nom. Le chef de la police
demande au volontaire qui s’occupera de l’affaire de faire un pas en
avant  : tous les policiers reculent immédiatement d’un pas, y
compris L.S. dont le dos heurte une prise électrique. Il fait un grand
bond en avant et se voit confier la mission d’arrêter la voleuse. L.S.
se lance aux trousses de la première femme qu’il juge suspecte : c’est
la fille d’un charlatan qui vend avec son père un élixir miracle qui
« fait marcher les aveugles, voir les sourds, entendre les estropiés, et
permet aux phtisiques de boire leur café arrosé  ». Le charlatan fait
fortune et remplit une caisse entière de dollars. L. S. se fait
embaucher comme assistant et vend lui aussi la potion magique. Un
groupe de filous enlève le charlatan et le contraint à abandonner la
caisse au trésor. L.S. vole au secours de la victime et parvient à le
tirer d’affaire. Mais la demoiselle n’est pas la voleuse et L.S. s’attaque
successivement à la nièce d’un charcutier, à une dame de la haute, à
une « fan » de cinéma toujours sans succès. Le hasard le met enfin en
contact avec la très jolie voleuse qui tombe rapidement amoureuse
de lui. Mais, hélas, celle-ci a un amoureux, voleur lui aussi et fort
jaloux. Le drame éclate  : L.S. se trouve enfermé dans une cage avec
des lions. Après de nombreuses péripéties, une “happy end” sera
assurée » (Camillo Moscati, op. cit., pp. 73-74)
À cheval sur les principes
Zigoto bandit ou Zigoto et les bandits.
Sc.  : «  Les temps sont durs pour les habitants de Tharte-Hampton,
petite bourgade du FarWest. Dans la région circule un dangereux
bandit et la femme-shérif, L. Carlisle, offre une forte rançon pour sa
capture. Le bandit, qui n’est autre que L.S., arrive avec sa bande, met
la ville sens dessus dessous et, après diverses poursuites, finit par
tomber entre les mains de la belle “Sherifesse” grâce à un habile
stratagème [...]. On notera de mémorables petits jeux à l’aide de
pistolets et de cigarettes. La fin est entièrement consacrée aux
acrobaties de L.S. avec grimper à la corde et équilibre sur un
poteau » (Camillo Moscati, op. cit., p. 76).
Zigoto anarchiste.
Zigoto chez les pirates.
Zigoto et le collier de la duchesse (1918 ?).
Il s’agit probablement du film baptisé en Italie Ridolini e la Collana
della Suocera.
Sc.  : «  L. S est recalé pour la énième fois et doit abandonner ses
études. Il trouve du travail auprès du père de Dolly, son excamarade
de classe, dont il est amoureux. Ayant surpris L.S. et Dolly en train
de s’embrasser, le père envoie sa fille chez son oncle Bomba. Grâce à
Dolly, L.S. est employé à la ferme de son oncle, mais vite renvoyé. Il
réussit à ramener Dolly chez elle et, grâce à un stratagème, parvient
à l’épouser. Pendant la cérémonie, l’oncle apprend qu’il a gagné une
somme colossale que des bandits veulent lui dérober. L’intervention
de L.S. sauve le tonton des voleurs, mais, pendant une soirée
musicale chez sa belle-mère, un collier précieux est dérobé. L.S. est
accusé, arrêté et conduit à Sing-Sing. Avec l’aide de Dolly, il réussit à
s’échapper, découvre les voleurs et récupère le collier  » (Camillo
Moscati, op. cit., p. 75).
Zigoto dans les carrières (2b).
Zigoto et les Apaches (2b).
Zigoto joue les don juan.
Zigoto et les espions (1920).
Zigoto se marie (1920).
Zigoto détective (1920).
Zigoto prisonnier amoureux (1920).
Zigoto homme de ménage (12/1921).
Zigoto et le péril jaune (2/1922).
Zigoto prétendant (5/1922).
Zigoto fiancé (1922).Zigoto gabelou (2b) (11/1923) (The Sleuth [ ?] ou The
Agent [ ?]) I : – Lucille Carlisle.
« Zigoto est aujourd’hui douanier, de faction derrière une palissade.
De l’autre côté, des contrebandiers complotent et remplissent les
caves de barriques importées frauduleusement. Mais Zigoto a l’oeil.
Il s’avance, mais, saisi par le collet, il est jeté comme un vulgaire
paquet au loin, juste aux pieds d’une belle détective, venue tout
exprès pour enquêter sur les contrebandiers. Zigoto et la jeune
femme s’unissent. Ils reviennent dans le repaire des fraudeurs et
après mille avatars réussissent à les capturer. Alors on s’aperçoit que
Zigoto n’est autre qu’un romancier connu et cette scène fait partie
du roman qu’il dicte à sa dactylo. Parmi les comiques américains,
Zigoto est un de ceux dont les productions sont les plus réussies ; ici
l’invention joue un rôle prépondérant. Il ne sert à rien de relater le
scénario, il faut voir le film – qu’on appelle comique parce qu’il fait
rire » (Benjamin Péret in L’Humanité du 23/3/1926).
Zigotocommis (9/1925) (2b) (peut-être The Bakery).
Zigoto empereur romain (1b) (2/1926).
Zigoto et le chien volant (1d) (11/1926).
Enfin, la cinémathèque de Toulouse possède deux films 35
millimètres sans titre, en une bobine chacun, que l’on peut dater
approximativement de 1918– 1919.
Anonyme I :
Sc. : Zigoto est garçon de ferme. Une plume animée mécaniquement
par un réveil lui chatouille la plante des pieds pour le tirer de son
sommeil. Il se débarbouille, habillé de sa chemise de nuit, l’enlève et
apparaît dans son uniforme habituel (salopette). Puis il jette l’eau du
baquet par la fenêtre, arrosant ses collègues qui se lancent à sa
poursuite. Apparition de Bessie, un brune aux longues anglaises
(Lucille Carlisle  ?), et d’une petite fille assis dans un carriole tirée
par un chien. Celui-ci emporte son chargement et le chariot reste
coincé sur les rails de la voie ferrée. Un train arrive  ; Zigoto qui
flirtait avec Bessie arrive et sauve l’enfant in extremis après un petit
ballet, valse-hésitation. Le patron fermier envoie Zigoto traire une
vache, mais ce dernier n’y arrive pas. Voyant le fermier tirer de l’eau
du puits avec une pompe, Zigoto a l’idée de pomper avec la queue de
la vache, et ça marche  ! Un gros garçon (F. Alexander  ?) porte un
grand baquet plein d’œufs. Il reçoit un seau de lait, produit du
travail de Zigoto, et s’assied dans les œufs. Zigoto est aux prises avec
une baratte, il la pose et pousse Bessie sur une balançoire. Le fermier
s’énerve de voir Zigoto batifoler. La corde de la balançoire casse et
Bessie tombe sur une planche qui bascule et fait catapulte. Zigoto
s’enfuit, se réfugie en haut d’un silo, poursuivi par le fermier. Il finit
par sauter en bas et tombe dans un ravin. Un artiste peintre courtise
Bessie. Zigoto sort de son trou tiré par un chien et un âne à l’aide
d’une corde. Jaloux du peintre, il le provoque et le nargue, mais ce
dernier lui flanque une volée mémorable. L’âne venge Zigoto d’une
ruade et envoie le peintre dans les cactus. Bessie cependant
abandonne Zigoto et part seule.
Anonyme II :
Sc. : (le début manque) Bessie, qui a été enlevée, pour s’échapper de
sa chambre, saute froidement par la fenêtre. Zigoto sort de la
chambre voisine, se précipite et saute à sa suite. Changement de
décor : une rue, avec Zigoto élégamment vêtu devant un café (le Blue
Squirrel Café)  : il est à la recherche de Bessie. Il ne peut pas entrer
car un employé costaud garde la porte. Zigoto enlève la plaque d’une
bouche d’égout, recouvre le trou d’une toile et s’arrange pour faire
tomber le gardien dans la fosse. Des vilains à une table discutent.
Zigoto, qui a pu entrer, monte dans une mezzanine, mais, poursuivi,
saute et tombe sur une table du café provoquant une gerbe
gigantesque de crèmes et boissons diverses qui arrose toute la salle.
Puis il se cache sous la table des vilains. Un homme, à côté, prise : il
laisse tomber sa poudre, faisant un nuage autour de Zigoto qui
éternue à plusieurs reprises, en particulier dans la soupe des clients,
éclaboussant tout le monde, tandis qu’on jette dehors le priseur.
Zigoto grimpe ensuite sur le monumental lustre qui éclaire le café ;
il se réfugie dans une trappe au plafond et scie le câble qui tient le
luminaire, qui s’effondre sur les clients. Zigoto retrouve Bessie dans
une chambre  ; tous deux sautent par la fenêtre sur un poteau
télégraphique et descendent jusqu’au sol, puis partent en voiture.
Retour à la ferme. Les parents refusent de donner leur fille à Zigoto.
Le père le met dehors ; Zigoto s’éloigne en voiture, puis s’arrête. Le
père tire à coups de fusil, perce le réservoir de l’auto et l’essence
coule. Zigoto part avec sa voiture. Le vieux allume sa pipe et jette
l’allumette sur le ruisseau d’essence. La voiture saute. Zigoto, noir de
fumée, part comme un fou en dansant.
Il est possible qu’il s’agisse d’un même film en deux bobines, qui
pourrait être alors The Simple Life (1919).

NOTES
1. La biographie de L. Semon repose sur l’article de George KATCHMER, «  Remembering the
Great Silents : Larry Semon », in Classic Images, n° 165, mars 1989, pp. C20-C24, et n° 166, avril
1989, pp. 57-61.
2. Camillo MOSCATI, Ridolini, Il Re della risala, Genova, Ed. Lo Vecchio, s.d., p. 29.
3. Steve Rydzewski, communication privée.
4.Robert FLOREY, Filmland, Paris, Ed. Cinémagazine, 1922, p. 202.
5. Robert FLOREY, Hollywood d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Ed. Prisma, 1948, p. 124.
6. Kalton C. L AHUE , World of Laughter, The Motion Picture Comedy Short 1910– 1930, Norman,
University of Oklahoma Press, 1966.
7. Jon G ARTENBERG , «  Le commedie Vitagraph  », in Vitagraph Co of America, Pordenone, Ed
Studio Tesi, 1987, p. 22.
8. Georges SADOUL, Histoire du cinéma, Paris, Denoël, 1947, t. II, pp. 477-482.
9. La filmographie repose sur l’article de Davide TURCONI, « Filmografia di Larry Semon », in
Cinegrafie, Bologne, anno I, n° 2, 2e semestre, 1989, pp. 35-67. Des compléments ont été
apportés.
10. Albert E. Smith (1875– 1958) fut un des trois fondateurs de la Vitagraph avec James Stuart
Blackton et William T. Rock.
11. Richard E. B RAFF , op. cit., p. 211.
Monty Banks

1 Mario Bianchi, le futur Monty Banks, est né dans les environs de


Cesena (Italie) le 18 juillet 1897 1 . Peu de temps après, sa famille
vient s’installer dans cette ville que, pour des raisons inconnues,
Monty quitte vers 1912. On retrouve sa trace en France, puis en
Angleterre, où il exerce les classiques petits métiers dévolus aux
émigrés. Enfin, à 17 ans, il s’embarque pour les États-Unis pour faire
fortune... Il y sera d’abord vendeur ambulant, puis plongeur, serveur
et même danseur avant d’aborder le cinéma vers 1914.
2 Ses débuts restent mystérieux  ; il se pourrait cependant que ce soit
encore une découverte de Mack Sennett. En effet, d’après un
journaliste de l’époque (George Sheldon, dans Motion Picture de
décembre 1927), il fut dès 1917, sous l’uniforme des Keystone Cops,
le partenaire de Gloria Swanson chez Mack Sennett. Toujours selon
Sheldon, c’est Roscoe Arbuckle qui lui aurait suggéré de se
rebaptiser Monte Banks (en anglais  : saltimbanque), ce pseudonyme
ayant l’avantage de conserver ses initiales... En réalité, comme le
montre sa filmographie, M.B. avait choisi son nom de scène bien
avant de tourner avec Fatty. Ce n’est sans doute pas non plus Howard
Hawks qui l’a baptisé ainsi, comme l’affirme l’intéressé 2   ; Hawks
prétend de plus avoir fait débuter M.B. à la Warner avec Alice Terry
comme partenaire, mais aucune trace de ces films n’a été retrouvée...
3 Quoi qu’il en soit, les premiers films où il est mentionné (sous le
nom de Mario Bianchi) furent tournés en 1917 pour la Keystone-
Triangle que Sennett avait alors déjà quittée. L’année suivante, Mario
Bianchi devient Monte Banks et quitte la Keystone-Triangle pour
tourner dans les Century Comedies, puis à la Comique Film
Corporation, engagé pour quelques films par Fatty. Ces débuts au
cinéma semblent assez agités, car, en juillet 1919, il tourne pour la
Bull’s Eye Film Corporation, revient ensuite avec Fatty à la fin de
l’année. En mars 1920, il signe un contrat avec la Famous Players-
Lasky pour son premier long métrage, puis tourne des « two reels »
pour Vitagraph, apparaît dans des Star Comedies, des Mermaid
Comedies avant de se stabiliser enfin grâce à Abe Warner – l’un des
frères Warner – qui l’engage pour dix-huit comédies en deux bobines
dont il sera la vedette et qu’il devra tourner en un an. Il prend alors
le nom de Monty Banks.
4 Un nouveau contrat de huit films est signé avec la Warner en
septembre 1921, mais il semble que sept seulement sont tournés. Ses
films n’ont pas encore attiré l’attention de la critique et sa
popularité ne s’est toujours pas affirmée. Au milieu de l’année 1922,
il passe à la Federated Exchange qui annonce «  que Monty Banks
collabore à la réalisation au scénario et aux gags  ». Après une
interruption due à une fracture de la hanche, il tourne cinq
comédies, mais la maison de production est aux prises avec de
graves difficultés financières. Pour la renflouer, au printemps 1923,
Sam Grand et Harry Asher fondent la Grand-Asher Corporation et
engagent Monty comme vedette comique. La même année, on
commence à distribuer ses films en France où il est baptisé Ploum.
En février 1924, Monty décide de se lancer à nouveau dans le long
métrage  : Racing Luck sera à la fois un grand succès populaire et
critique.
5 Au cours de l’automne 1924, il fait un voyage en Europe et présente
ce dernier film à Rome à l’occasion de l’inauguration du Cinéma-
Palace. Il fait aussi distribuer ses courts métrages en Italie où on le
baptise d’abord Birillo, puis Plum. De retour aux États-Unis, il quitte
la Grand-Asher Corporation pour signer un contrat pour trois longs
métrages avec Associated Exhibitors (1er janvier 1925). Cette
compagnie passe dans les mains de Pathé-Exchange, mais continuera
à distribuer ses films. En mars 1926, son nouveau contrat pour trois
films par an stipule que Banks devra superviser personnellement
toutes les scènes avec la collaboration d’un co-réalisateur et d’une
équipe de gagmen. C’est à cette période que Monty Banks fait cette
déclaration qui est une vraie profession de foi :
6 « Mes nouveaux films pour la Pathé seront avant tout des comédies,
mais il y aura aussi des frissons, du romanesque et de l’émotion.
Nous nous efforcerons de soigner les caractéristiques les plus
essentielles  : nous allons tout essayer en gardant une authentique
sincérité et sans jamais sacrifier en aucune façon l’humour. Nous
voulons faire rire avec la vie de tous les jours en restant naturels,
sans recourir à la caricature et au slapstick. Je jouerai le rôle d’un
authentique être humain, et non celui d’un clown dans son
accoutrement grotesque. |e pense qu’un auteur comique doit être
capable de jouer sur un mode cocasse sans aide extérieure. Pour
nous, le protagoniste doit jouer d’une manière naturelle, crédible ; il
doit lui arriver seulement des choses vraisemblables. L’intrigue tout
entière sera efficace si l’on avance rapidement vers un point
culminant et vers une surprise finale spectaculaire 3 . »
7 Les cinq longs métrages suivants (Play Safe, Atta Boy, Horse Shoes, Flying
Luck et A Perfect Gentleman) sont des grands succès commerciaux  ;
Monty Banks parvient enfin à la grande célébrité. Cependant, en
1928, et pour des raisons demeurées obscures, il décide de quitter
les États-Unis et de tourner en Angleterre. Est-ce parce qu’on lui a
retiré le permis de conduire pour excès de vitesse  ? C’était, dit-on,
un vrai danger public lorsqu’il était au volant  ! Ou, plus
prosaïquement, pour des raisons financières ; la British International
Film lui ayant fait, en effet, une offre fort intéressante.
8 Quoi qu’il en soit, il arrive à Londres au printemps 1928 et il tourne
un premier film (Adam’s Apple) sous la direction de Tim Whelan. Puis
il se consacrera essentiellement à une carrière de metteur en scène,
jouant de manière épisodique ou de très petits rôles, mais
participant souvent au scénario. Dans une interview à la revue Film
Weekly (3 décembre 1928), il déclare :
9 « La vie du metteur en scène est beaucoup plus difficile que celle de
l’acteur le plus torturé, d’abord parce que, par metteur en scène,
j’entends un authentique artiste, un homme qui peut, dans un film,
donner une représentation de la vie vraie, un homme qui doit avoir
non seulement un mégaphone et une gorge solide, mais aussi la
patience d’un saint, l’énergie infatigable d’Hercule, une bonne
compréhension de la nature humaine et surtout le sens de l’humour.
[...] La vraie comédie est l’art le plus élevé. Je pourrais écrire un
mélodrame et je crois que je pourrais le produire avec succès, mais il
me faut des semaines pour écrire une comédie présentable. Pour
moi, un film comique, ce n’est pas un ramassis de slapstick, du genre :
un gros monsieur avec de petites moustaches (pas nécessairement
moi) glisse disgracieusement sur une peau de banane. C’est au
contraire le comique qu’a perfectionné Chaplin et que j’espère
parvenir à réaliser, avec des personnages authentiques, dont les
émotions sont vraies et dont les situations engendrent le rire et
quelquefois les larmes. »
10 En 1930, Monty se marie avec une actrice, Gladys Frazin, qu’il a
connue pendant le tournage de Compulsory Husband ; il divorcera en
avril 1937 pour épouser en 1939 la chanteuse Gracie Fields, une de
ses interprètes favorites. Peu à peu, le Monty Banks acteur comique
est oublié et déjà, en janvier 1931, un référendum organisé par Film
Weekly ne le classe pas parmi les douze plus grandes vedettes
comiques 4 . En 1932, il fait un court séjour à Hollywood où il se
distingue encore par ses excès de vitesse... Puis il revient à Londres,
tourne quelques films en France et arrête sa carrière de metteur en
scène en 1939 en Angleterre avec Shipyard Alley et aux États-Unis en
dirigeant un des derniers films de Laurel et Hardy (Great Guns, 1941).
En 1945, après avoir figuré dans un film de Henry King, il abandonne
complètement le monde du cinéma pour se consacrer à ses affaires
en Italie  : des propriétés à Cesena et une auberge, «  La Canzone del
Mare  », à Capri. Il meurt le 7 janvier 1950 dans le train, près de
Arona, en revenant de voyage avec sa femme.

MONTY BANKS, LE « PETIT-BOURGEOIS »


AMBITIEUX
11 Ce petit Italien, parti à 17 ans à la conquête de Hollywood, est
devenu assurément une personnalité marquante du cinéma
burlesque, et s’il reste encore de nos jours bien mal connu, c’est sans
doute en partie à cause de la rareté de ses films : plus malchanceux
encore que Larry Semon, M. Banks a vu une grande partie de son
œuvre disparaître en fumée. Parmi les 43 courts métrages qu’il a
tournés en vedette entre 1920 et 1924, à peine plus d’une demi-
douzaine nous demeurent relativement accessibles ! Il nous reste fort
heureusement quelques excellents longs métrages muets et de rares
résumés de film parus dans la presse de l’époque ou dans des
catalogues anciens.
12 Dans ces conditions, il paraît bien téméraire de tenter une étude
sérieuse du style comique de Monty. Pourtant, nous allons nous
aventurer sur cette voie dangereuse pour plusieurs raisons. Tout
d’abord, les quelques films rescapés que nous avons pu voir
montrent que Monty avait su imaginer un personnage original  :
Ploum conserve, d’une comédie à l’autre, des caractéristiques bien
définies et une spécificité burlesque que nous préciserons plus loin.
D’autre part, dès son arrivée à la Warner, Monty Banks a affirmé sa
volonté de créer une œuvre personnelle – qui se distinguerait des
productions Sennett, Christie ou Roach – ainsi que son ambition de
figurer parmi les grands du cinéma burlesque.
13 Les débuts de la carrière cinématographique de Monty Banks sont
plutôt chaotiques. Tournant successivement pour la Triangle-
Keystone après le départ de Sennett, puis à la Fox-Sunshine, à la
Comique Film Corp., à la Vitagraph et chez Educational, Banks
apprend les règles essentielles du burlesque en compagnie de quatre
excellents maîtres, successivement Lloyd Hamilton, Charles Parrott
(Charley Chase), Roscoe Arbuckle et Larry Semon. Cependant, c’est
l’un des frères Warner, Abe, qui fait vraiment démarrer sa carrière en
1920 avec His Naughty Night où Monty apparaît pratiquement pour la
première fois en vedette avec Florence Gilbert comme partenaire
féminine.
14 Dans une interview accordée le 4 juin 1920 à Chicago, Abe déclarait
avoir été fortement impressionné par la personnalité de l’homme et
de l’acteur comique au point de lui faire signer un contrat pour 18
comédies en 2 bobines ; de plus, il précisait :
15 «  Ces comédies seront très éloignées du genre slapstick et pourront
être baptisées comédies “fulldressed” (élégantes), en tenue de
cérémonie  ; elles seront axées sur des tribulations domestiques
traitées sur un mode convenable et humoristique. Ces comédies sont
des productions onéreuses et nous mettrons toute notre attention à
réaliser quelque chose d’unique en son genre 5 . »
16 On voit déjà que le tandem Banks-Warner a l’intention de se
démarquer de ses collègues producteurs de comédies burlesques et
de tourner des films de qualité, plus raffinés et plus sophistiqués
que ceux de ses concurrents.
17 Sans renier ses origines latines, le personnage qu’incarne Monty dès
ses premiers films à la Warner s’avère typiquement américain. Dans
bon nombre de ses comédies, ce petit immigré italien va réussir, sans
l’aide de la Mafia mais grâce à son ingéniosité, son esprit
d’entreprise, sa vitalité inaltérable, à se transformer en un bon
Yankee riche et respecté, et par conséquent parfaitement intégré
dans la société américaine, tout en conservant – comédie oblige –
une fantaisie certaine. Monty occupe généralement au début du film
une position bien définie dans l’échelle sociale : il fait partie le plus
souvent de la classe moyenne comme dans Naughty Night (1920), Un
modèle de prix (T.O.N.I.) ou En bombe (T.O.N.I.). Dans ces trois films, en
effet, il incarne un noceur relativement aisé qui se trouve confronté
à des situations difficiles par suite de ses excès. De même, dans les
comédies basées sur les déboires sentimentaux ou matrimoniaux de
notre héros – source très féconde chez Banks -, Monty apparaît
toujours assez élégamment vêtu, signe patent d’une relative réussite
sociale. Ainsi, dans Wild Goose Chase (1924), il offre à sa fiancée une
bague qui possède certainement une grande valeur, eu égard à
l’énergie qu’il déploie pour la récupérer après qu’une oie, sans doute
mâtinée d’autruche, l’a goulûment avalée. L’intrigue de nombreux
films de Banks, si l’on se fie à leur titre faute d’autre information,
semble effectivement être fondée sur des problèmes liés au mariage :
Wedding Bells (1924), A Flivver Wedding (1920), Nearly Married (sans
doute Monty se marie, 1920), Bride and Gloom (1921)...
18 Dans ces deux dernières comédies, Monty a trouvé la jeune fille de
ses rêves, mais, pour obtenir l’agrément de sa famille, il doit prouver
qu’il est un bon Américain, c’est-à-dire qu’il est capable de gagner
beaucoup d’argent. Monty s’y emploie avec ingéniosité et
persévérance. Ainsi, dans Bride and Gloom (1921), il imagine de
s’assurer pour une forte somme et passe ensuite son temps à essayer
d’être victime d’un accident afin de toucher la prime prévue dans le
contrat. Cette situation originale est génératrice d’excellents gags
qui rappellent les tentatives de suicide manquées d’Harold Lloyd
dans Never Weaken (1921). Monty parviendra bien entendu à ses fins :
son personnage est essentiellement positif et un échec (sentimental
ou financier), comme on en rencontre par exemple dans plusieurs
films de Keaton (cf., Hard Luck, 1921, ou Cops, 1922.) est tout à fait
impensable.
19 Mais le mariage n’est pas seul à poser des problèmes à Monty, il y a
aussi la lune de miel ! His First Honeymoon (1921) dont on ne connaît
que le titre semble bien entrer dans ce cadre ainsi que Adam’s Apple
(1928) qui nous conte l’histoire assez rocambolesque d’un voyage de
noces gâché par la présence intempestive d’une belle-mère un peu
trop attachée à sa fille. Une fois marié, cependant, les choses se
compliquent encore pour Monty : la jalousie torture Ploum – Where Is
My Wife ? (1921) – qui imagine, fantasme et cauchemarde : il voit des
hommes défiler, pendant son absence, à la porte de son
appartement...
20 Dans toutes ces comédies, Monty Banks n’apparaît jamais comme un
clochard, un vagabond ou même un simple ouvrier ou artisan : c’est
un modeste employé ou petit-bourgeois parvenu et content de l’être.
Il semble bien que dans ce rôle Monty ait été influencé par Max
Linder dont il adopte souvent la tenue de dandy. Par ailleurs
fantaisiste comme Max, Monty est très attiré par le beau sexe mais,
sa taille et sa corpulence lui interdisent l’élégance naturelle du
Français.
21 Cependant, à côté de ces situations vaudevillesques et foncièrement
bourgeoises, dans un certain nombre de comédies Monty Banks
exerce une activité plus modeste et plus populaire, un de ces petits
métiers auxquels pouvait prétendre le récent immigré qu’il a
souvent incarné  : candidat policeman (J’ai mal aux dents, T.O.N.I.),
vendeur de livres (Paging Love, 1923) ou de voitures (F.B.O. Africa,
1922), chauffeur de taxi (Taxi Please, 1924), petit journaliste (Atta Boy,
1926), modeste homme de loi (Horse Shoes, 1927), simple employé de
banque (A Perfect Gentleman, 1927). Mais il aspire toujours – et réussit
presque immanquablement – à grimper dans l’échelle sociale
comme, par exemple, dans Paging Love : le père de sa fiancée, éditeur,
n’accepte le mariage que si Monty se montre le meilleur dans sa
spécialité, qui est la vente de livres au porte-à-porte  ; Monty va
s’employer énergiquement à gagner ce pari. Le plus typique des
films de cette veine est certainement Racing Luck (1924) où il incarne
un émigré italien qui porte son nom véritable (Mario Bianchi)  :
Monty est en rivalité avec un gangster mafieux pour conquérir le
cœur de la fille adoptive d’un riche restaurateur. Bien entendu,
Monty ne peut que triompher, mais il doit auparavant faire preuve
d’autant de courage et d’astuce qu’un vrai pionnier américain : ici, il
lui faudra gagner une épique course d’autos. Tous les longs métrages
tournés aux États-Unis par Banks sont par ailleurs bâtis sur ce même
canevas : parti de rien – ou presque – M. Banks, grâce à des qualités
très appréciées par la bonne société américaine (esprit de
compétition et d’entreprise, audace, ténacité et dynamisme) et aussi
grâce à la chance, accède à la fortune, à la respectabilité et à
l’amour... Il réalise ainsi le rêve de tout émigrant fraîchement
débarqué dans le Nouveau Monde  : une ascension sociale rapide et
définitive.
22 On imagine qu’un tel personnage ait pu séduire non seulement un
public américain, mais aussi international. Le plus inattendu, c’est
certainement le succès rencontré par toute l’œuvre de Monty Banks
en URSS... Cette réussite à l’américaine a-t-elle fait rêver un public
nostalgique du dollar  ? Par ailleurs, Banks, symbole probable du
petit-bourgeois ou du capitaliste en puissance, fut pris pour cible
par certains intellectuels soviétiques. C’est ainsi que dans un article
de la revue Kino i kultura (n° 7/8, 1929) consacré à Dziga Vertov (père
du «  ciné-œil  »), le peintre futuriste Casimir Malevitch oppose à ce
cinéma d’avant-garde celui de... Monty Banks qu’il ne cite pas moins
de huit fois dans un texte de quelques pages 6  : « Si Dziga Vertov va
de l’avant, les Monty Banks ne le lui pardonneront pas» ; plus loin :
« C’est pourquoi je pense que pour maîtriser la dynamique de notre
époque de reconstruction, les jeunes travailleurs du cinéma
devraient plutôt étudier Balla, Broccioni, Russolo, Braga 7 , etc.
plutôt que Monty Banks ou Double Patte et Patachon 8   », ou
encore : « Il y a plus d’actualité dans le dynamisme d’un Russolo que
dans Monty Banks se marie. Les acquis de Monty Banks valent les
acquis en peinture du Petit chat sous un parapluie  », etc. Pour
Malevitch, les films de Banks représentent donc l’archétype d’un
cinéma traditionnel, immobiliste.
23 Alors que les films de Mack Sennett ou de Snub Pollard étaient eux
aussi distribués en URSS, ce n’est pas un hasard si Banks est la cible
unique (ou presque) de Malevitch. Certes, dans les comédies de
Monty la forme reste «  classique  »  : la mise en scène, confiée à des
spécialistes tels que Clyde Bruckman, Harry Edwards, Herman G.
Raymaker, n’offre rien de révolutionnaire. Banks n’utilise pas,
comme le font Sennett ou Semon, les trucages (ralentis, accélérés,
prises image par image, animation, etc.), car, comme il l’a précisé
maintes fois, il veut que son cinéma prenne ses distances avec la
farce burlesque et demeure ancré dans la réalité. Si donc ce
théoricien du constructivisme, en citant les comédies de Monty
Banks, pensait surtout à la forme et à la mise en scène (cadrage,
montage, continuité), il est toutefois fort probable que le choix du
comédien italien comme « tête de Turc » n’est pas sans rapport avec
les scénarios de ses films, les personnages qu’il incarne et son style
de comique  : Banks incarne bien le type même du héros anti-
révolutionnaire sur tous les plans...
24 Bien que formé à l’école du pur slapstick (Sennett, Larry Semon, entre
autres), et malgré les indéniables dons comiques de Monty Banks, il
faut avouer que son cinéma, ses gags, ses trouvailles ne rejoignent
pas la folie destructrice de ces deux maîtres. Le comique de
situation, comme nous l’avons vu, est ici dominant  : Banks, par son
ambition (sociale et sentimentale), suscite l’apparition de problèmes
divers, péripéties et aventures qu’il doit affronter pour triompher.
Personnage hyperactif, sans atteindre toutefois l’hystérie d’un
Zigoto, Banks déploie une énergie exceptionnelle. Son jeu, très latin,
souligne ses origines : il gesticule et joue beaucoup de son corps sans
toutefois grimacer à l’excès. Les scénarios, de plus en plus élaborés
d’année en année, sont pimentés de gags bien minutés, de poursuites
et cascades qui n’ont rien à envier aux spécialistes du genre, tels
Sennett et Semon. Ainsi, dans Paging Love (1923), dont l’idée de base
rappelle beaucoup Un parfait vendeur de Paul Parrott, Monty, vendeur
à domicile, pour faire acheter un livre à un hypothétique client,
monte dans sa voiture, puis, devant son échec, s’accroche à une
autre, fait le grand écart entre les deux véhicules, saute d’une auto à
l’autre, se retrouve encore un pied sur le marche-pied de chacune et
enfin enfourche acrobatique-ment une moto qui se faufile entre les
deux voitures. La séquence, minutieusement réglée, est un vrai
morceau d’anthologie. On peut en dire autant de la dernière bobine
de Play Safe (1927)  : Monty entame avec des malandrins une course-
poursuite qui accumule en une dizaine de minutes toutes les
possibilités du genre  ; successivement, une voiture à cheval, une
automobile, un train en marche, puis deux, interviennent dans la
séquence  ; les incidents et acrobaties qui émaillent les diverses
étapes de la poursuite ont généralement été déjà vues chez Sennett,
Semon ou Keaton, mais il convient ici d’admirer la perfection de
leurs enchaînements et de leur réalisation sous la direction de Banks
lui-même, réalisateur du film.
25 Outre ces classiques mais exemplaires courses-poursuites, Monty
manifeste de temps à autre, et surtout à ses débuts, une fantaisie
digne de ses maîtres en matière de slapstick : dans Taxi Please (1924), il
imagine, pour sauver les finances du père de sa fiancée, un
stratagème que n’aurait pas désavoué Beaucitron, le roi des farfelus :
il s’agit de prouver l’efficacité de la lotion capillaire miracle de son
futur beau-père ; Monty s’empare des chiens de toutes races, les tond
et colle les poils ainsi récoltés sur des crânes luisants, auparavant
largement badigeonnés de la lotion miracle... Autre exemple, dans A
Perfect Gentleman (1927), Monty, accidentellement éméché le jour de
son mariage, invente un nouveau jeu qui consiste à botter le train
des rombières invitées à la cérémonie... Le «  parfait gentleman  »,
libéré par l’alcool, s’efface et l’anarchiste qui sommeillait chez ce
petit immigré donne libre cours à ses pulsions. A Rare Bird (1920)
révèle encore la fantaisie de Monty  : voulant aider la cliente d’un
hôtel à emmener son perroquet jusque dans sa chambre, Banks se
trouve impliqué dans un imbroglio vaudevillesque par suite de la
jalousie d’un mari soupçonneux... Un scénario qui aurait
parfaitement convenu à un autre lunatique : Charley Chase...
26 Ainsi donc, en réussissant le mariage heureux entre le slapstick et le
comique de situation, Monty Banks pourrait constituer le chaînon
manquant qui relie le cinéma burlesque classique à la comédie
américaine sophistiquée des Capra, McCarey et autres Preston
Sturges.

FILMOGRAPHIE 9

I. COMME ACTEUR OU ACTEUR ET RÉALISATEUR :

1917

27 (Sous le nom de Mario Bianchi)


28 Triangle-Keystone :
13.3 – His Criminal Career (1b) – R : Ferris Hartman, – I : Frank Darien,
Vera Reynolds, James Spencer, Al McKinnon.
10.5 – Aired in Court (1b) – R  : Jack Dillon, – I  : Jack Dillon, Marie
Manley, Frank Bond, Marianna De La Torre, Claire Strickley.
29.5 – His Widow’s Might (1b) – R  : Henry Kernan, – I  : Harry Depp,
Cecile Arnold, Frederick Bertrand, Della Pringle.
19.8 – His Hidden Talent (1b) – R  : Reggie Morris, – I  : Ray Griffith,
Vera Reynolds, James Rowe, Phyllis Daniels, Marianna De La Torre.
M.B. joue le rôle d’un escroc.
16.9 – A Warm Reception (2b) – R  : Reggie Morris, – I  : Jack Dillon,
Marianna De La Torre, Pat Kelly, Alatia Marton, Larry Bowers.
29 Fox-Sunshine Comedies :
( ?) 11.11 – Roaring Lions and Wedding Bells (2b) – R : William Campbell
et Jack White, – I : Lloyd Hamilton, Jimmy Adams.

1918

30 Triangle-Keystone :
?.l – Three Hats and Two Heads (2b) – R  : Reggie Morris, – I  : Rae
Godfrey, Frank Bonn, Marianna De La Torre, Martin Kinney, Rose
Carter.
(Sous le nom de Monte Banks)
31 Universal L-KO :
19.7 – The Geezer of Berlin (2b) – R  : Arthur D. Hotaling, – Sc.  : Frank
Howard Clark, – I :
Ray Hanford, Jack Steward, Marvin Lobach, Walter Bytell, Richard
Pennell, Earl Lynn, Hughie Mack, Bartine Burkette, Bert Roach.
32 Fox-Sunshine Comedies :
( ?) 22.9 – Roaring Lions and the Midnight Express (L’express de minuit)
(2b) – R : Henry Lehrman, – I : Lloyd Hamilton, Jimmy Adams.
33 Comique Film Corp. :
24.11 – The Sheriff (2b) – R/Sc.  : Roscoe Arbuckle, – I  : Roscoe
Arbuckle, Betty Compson.

1919

21.2 – Love (2b) – R  : Roscoe Arbuckle, – Sc.  : Vincent Bryant, – I  :


Roscoe Arbuckle, Al St. John, Winnifred Westover.
34 Bull’s Eye Film Corp. :
2.8 – О n е Night О nly (2b) – R/Sc.  : Charles Parrott, – I  : Charles
Dorety, Harry Mann.
22.8 – Don’t Park Here (2b) – R/Sc.  : Charles Parrott, – I  : Evelyn
Nelson, Harry Mann, Roscoe Ward, Charles Dorety, Leo White, Jimmy
Parrott.
Sc.  : Une bande de malfaiteurs, dirigée par Ch. Dorety en haut-de-
forme, vole des voitures et les restitue à leur propriétaire moyennant
finances. Harry Mann, qui imite Chariot, s’associe à l’équipe des
truands pour voler le véhicule de M. Banks et de sa fiancée, le jour
même du mariage. À noter l’apparition de Jimmy Parrott, victime du
gang, malgré ses précautions  : il avait aspiré à la seringue l’essence
de son réservoir.
Catalogue Blackhawk. (d.v.) ( ?)
28.8 – Haunted Hearts (2b) – R : Charles Parrott.
35 Famous Players-Lasky :
3.12 – Too Much Johnson (5b) – R  : Donald Crisp, – Sc.  : Tom J.
Geraghty, – I : Bryant Washburn, Lola Wilson, Adele Farrington, G.H.
Geldart, Monte Blue, Elsie Lorimer, Gloria Hope, George Hackathorn,
Phil Gastrock.
Sc. : B. Washburn, riche homme d’affaires, veut conclure une alliance
secrète avec Mrs Dathis à bord de son yacht. Il utilise le nom de
Johnson et l’inscrit sur une de ses photos. Le mari jaloux (M. Banks)
déchire la photo mais ne peut en conserver que le haut (des cheveux
bouclés). B. Washburn, en compagnie de sa femme et de sa belle-
mère, est à Mexico pour affaires. Il emmène sa famille dans la
propriété d’un de ses amis, mais ce dernier l’a vendue à un nommé
Johnson. Tout ce monde se retrouve à bord du même bateau et M.B.
que cherche toujours le don juan aux cheveux bouclés, croit avoir
trouvé son rival et reçoit une correction des mains du vrai Johnson.
B. Washburn amène ce dernier à demander en mariage sa belle-mère.
Le voici donc délivré du principal obstacle à son bonheur conjugal.
36 Comique Film Corp. :
15.12 – The Garage (2b) – R. : Roscoe Arbuckle, – Sc. : Jean Havez, – I :
Roscoe Arbuckle, Buster Keaton, Molly Malone, Harry McCoy, Daniel
Crimmins, le chien Luke
M. Banks est le personnage chargé de lancer le «  mad dog  » (chien
enragé) dans le garage afin de semer la pagaille... (d.v.)

1920
37 Vitagraph :
10.3 – The Grocery Clerk (Zigoto épicier) (2b) – R/Sc. : Larry Semon, –
I : Larry Semon, Lucille Carlisle.
Petit rôle pour M.B. (Le rival de Zigoto).
Catalogue Blackhawk.
38 Universal-Star Comedies :
28.5 – Hero’n Everything (1b) – R : Allen Curtis, – I : Mavis Montell.
39 Educational-Mermaid Comedies :
7.8 – Duck Inn (2b) – R : Gilbert W. Pratt, – I : Lloyd Hamilton, Marvel
Rea.
Sc.  : Deux membres d’un club de chasseurs de canards sauvages
entrent en compétition pour conquérir le cœur d’une jolie fille.
(Sous le nom de Monty Banks) :
40 Warner Brothers-Federated Exchange-Monty Banks Comedies :
 ?.10. – His Naughty Night (Ploum au dancing [ ?]) (2b) – R : Herman C.
Raymaker, – Sc. : Clyde Bruckman, – I : Florence Gilbert.
Sc. : Le film se passe dans un cabaret. Parmi les clients, se trouve un
juge  ; à la suite d’une bagarre, M.B. poche un œil de ce personnage
important. Le lendemain, quand M.B. se présente devant le juge, tous
deux se reconnaissent...
 ?.11 – A Rare Bird (Un drôle d’oiseau ou Ploum et le perroquet) (2b) –
R  : Herman C. Raymaker, – Sc.  : Clyde Bruckman, – I  : Florence
Gilbert.
Sc.  : Les règlements inhumains de l’hôtel «  Lune de Miel  »
interdisent dans tout l’établissement la présence de perroquets. Une
brave dame désolée et ne voulant pas se séparer de son charmant
volatile appelle Monty à son aide. Chevaleresque, celui-ci n’hésite
pas et parvient à entrer dans l’hôtel avec l’oiseau. Qu’a-t-il fait là ? À
la suite de mésaventures variées, il s’attire l’inimitié d’une sorte de
géant, mari excessivement jaloux qui se lance à sa poursuite dans
tout l’hôtel. Ceci, évidemment, ne se passe pas sans dégâts pour le
matériel ! À tout ceci se mêlent le perroquet bavard, un autre mari,
et vous voyez d’ici les embarras dans lesquels se débat Monty ! Il s’en
tirera, bien entendu...
D’après un catalogue Kodascope
« Monty essaye d’aider une dame et son perroquet. Elle veut prendre
un taxi et Monty cache l’oiseau dans la valise de la dame, le contenu
de la valise étant placé dans son haut-de-forme. Un couple emporte
la valise par erreur. Quant au perroquet, il a une tendance
désagréable à parler au mauvais moment  » (Eileen Bowser in
Griffithiana, n° 51-52, octobre 1994, p. 187).
?.12 – A Flivver Wedding (Ploum automobiliste [ ?]) (2b) – R : Herman
C. Raymaker, – Sc. : Clyde Bruckman, – I : Florence Gilbert.
?.12 – Nearly Married (Monty se marie [  ?]) (2b) – R  : Herman C.
Raymaker, – Sc. : Clyde Bruckman, – I : Florence Gilbert.
Sc. : Monty a décidé de se marier. Malheureusement, s’il a pu trouver
une fiancée, il doit lutter contre le baron Island qui, riche à millions,
a facilement obtenu l’agrément du père de la charmante Mlle Broke.
Celle-ci, cependant, n’aime que Monty, pauvre d’argent mais pas
d’espoir ! Vous ne doutez pas, n’est-ce pas, que Monty ne parvienne
à ses fins, d’autant plus qu’il est aidé par son ami, Débrouillard II  !
Monty se mariera en effet, mais ce ne sera pas sans avoir effectué
mille prouesses qui ne manqueront pas de vous amuser.
D’après un catalogue Kodascope.

1921

?.l – Kidnapper’s Revenge (Ploum sauveteur ou Un héros [ ?]) (2b) – R :


Herman C. Raymaker, – Sc. : Clyde Bruckman, – I : Florence Gilbert.
Sc. : Monty, le jour du terme, se trouve fort dépourvu et... décide de
quitter son logement sans payer. Mais sa propriétaire veille et
confisque sa valise. Que faire maintenant ? Monty part à l’aventure et
une aventure survient. Il réussit à sauver trois jeunes enfants des
griffes de kidnap-pers. Les sauver est encore assez facile, mais les
nourrir  ? Le problème est cependant résolu d’une manière aussi...
économique qu’imprévue. Pour comble de bonheur, Monty réussira à
capturer les bandits et touchera une récompense  ; sans doute lui
permettra-t-elle de dégager sa valise toujours détenue par la logeuse.
D’après un catalogue Kodascope.
?.2 – A Bedroom Scandai (Ploum couturier) (2b) – R  : Herman C.
Raymaker, – Sc.  : Clyde Bruckman, – I  : Florence Gilbert, Bee
Jamieson, Bill Blaisdell, Flo Carpenter. Sc.  : Un jeune couple vit
heureux bien que le mari (M.B.) s’avère assez coureur. La belle-mère,
qu’il ne connaît pas, annonce sa visite. Couturier dans un grand
magasin, le jeune homme flirte avec ses clientes. On assiste à un
défilé de mode, puis M.B., poursuivi par un mari jaloux, se réfugie
chez lui où il retrouve la femme du mari. Il s’avère que celle-ci est sa
belle-mère... Catalogue Blackhawk. (d.v.)
?.3 – His Dizzy Day (2b) – R  : Gilbert W. Pratt (  ?), – Sc.  : Clyde
Bruckman, – I : Florence Gilbert.
?.4 – Where Is My Wife ? (Où est ma femme ?) (2b) – R : Gilbert W. Pratt
( ?), – Sc. : Clyde Bruckman, – I : Florence Gilbert.
Sc.  : Monty et sa femme passent leurs vacances au bord de la mer.
Temps splendide, repos complet ; tout serait parfait si Monty n’était
pas si jaloux. Un rien l’irrite et le rend nerveux. Un télégramme vient
subitement le rappeler à la ville pour ses affaires. Monty part à la
gare et, en attendant son train, lit le journal. Les colonnes débordent
d’histoires ayant trait à des infortunes conjugales en tout genre qui
ne sont pas faites pour lui donner le sourire  ! Ayant manqué son
train, il revient en pleine nuit à son hôtel, s’apprête à rentrer dans
son appartement, quand... un homme en sort, un autre... un autre...
cinq hommes quittent son appartement les uns à la suite des autres.
Où est ma femme  ? se dit Monty, qui sent des sueurs froides lui
monter au front. Une voix derrière lui répond : son cauchemar prend
fin, heureusement pour lui, et malheureusement pour nous, qui nous
amusions si bien à voir ses mines horrifiées.
D’après un catalogue Kodascope.
?.5 – His First Honeymoon (2b) – R : Gilbert W. Pratt, ( ?), – Sc. : Clyde
Bruckman, – I : Florence Gilbert.
?.6 – Bride and Gloom (Un mariage difficile) (2b) – R : Gilbert W. Pratt
( ?), – Sc. : Clyde Bruckman, – I : Florence Gilbert, Sid Smith, William
Blaisdell.
Sc. : « Je ne vous donnerai ma fille en mariage que si vous pouvez me
prouver que vous possédez un minimum de 5  000 dollars  » Monty,
qui n’avait jamais vu la dixième partie d’une telle somme, répondit
quand même avec assurance  : «  Entendu  !  » En lui-même il ajouta  :
«  Oui, mais comment  ?» Ce fut vite trouvé. Une compagnie
d’assurance promettait le paiement immédiat de 5  000 dollars pour
tout membre cassé. Monty souscrit une assurance et ses aventures
commencent. Tout ce que tente Monty échoue, les autobus ne
l’écrasent pas, l’eau des rivières ne le noie pas, les boxeurs tombent
KO. devant lui, rien à faire ! Dépité, il déchire sa police d’assurance.
Au même moment, une voiture arrive, le renverse, lui cassant bras et
jambes ! Le conducteur, le père de sa dulcinée, affolé lui verse 5000
dollars pour qu’il ne porte pas plainte. Monty promet, se lève et...
court épouser sa chère fiancée. L’argent l’avait guéri.
D’après un catalogue Kodascope.
« Monty cherche à toucher son assurance contre les accidents : il se
couche devant les voitures et les tramways, saute du haut des
immeubles, mais en vain. Mais quand il a besoin de pantalons, ce
n’est pas difficile : il les vole à un flic qui fait la circulation dans les
rues de Los Angeles  » (Eileen Bowser, Griffithiana, n° 51-52, octobre
1994, p. 171).
«  Cette comédie offre un divertissement honnête et amusant. M.B.,
l’interprète, possède un authentique sens du comique qui le place
au-dessus des autres » (M.P.W., 19/2/1921).
?.7 – I – In and Out (2b) – R  : Gilbert W. Pratt (  ?), – Sc.  : Clyde
Bruckman, – I : Florence Gilbert.
? 7 – Peaceful Alley (2b) – R : Gilbert W. Pratt, – Sc. : Clyde Bruckman,
– I : Florence Gilbert.
Le meilleur film de la série d’après M.P.W. du 20/8/1921.
?.8 – Fresh Air (2b) – R : Gilbert W. Pratt, – Sc. : Clyde Bruckman, – I :
Florence Gilbert. La comédie préférée de M.B. semble-t-il et pourtant
«  cette comédie n’est ni divertissante, ni spirituelle, ni intelligente,
bien qu’elle puisse procurer un certain divertissement  »
(M.P.W.11/10/1921).
?.8 – Squirrel Food (2b) – R : Gilbert W. Pratt, – Sc. : Clyde Bruckman, –
I : Florence Gilbert.
Sc. : « Monty rencontre la jeune fille de ses rêves dans un magasin de
musique, mais celle-ci le persuade d’aller en prison à la place de son
frère. Une fois derrière les barreaux, Monty rêve qu’il danse avec de
jolies filles  » (Eileen Bowser, Griffithiana, n° 51-52, octobre 1994, p.
190).
Copie au musée d’Art moderne de New York
?.9 – Try and Get It (2b) – R  : Gilbert W. Pratt, Sup.  : Jack Warner, –
Sc. : Clyde Bruckmann, -I : Florence Gilbert.
?.12 – The Poor Simp (2b) – R  : Gilbert W. Pratt, – Sc.  : Clyde
Bruckman, – I : Florence Gilbert.
?.12 – Cleaned and Dry (2b) – R ou Sup.  : Jack Warne, – Sc.  : Clyde
Bruckman, – I : Florence Gilbert.
1922

?.1 – Be Careful (2b) – R ou Sup. : Jack Warner, – I : Thelma Worth.


41 Ben Wilson ; Federated Exchange-Monty Banks Comedies :
?.4 – F.B.O. Africa (Un fichu métier ou Ploum chez les cannibales) (2b)
– R : Herman C. Raymaker ( ?) – Sup. : Ben Wilson.
Sc.  : Monty se retrouve par hasard vendeur de voitures. Il casse les
prix et vend la voiture d’un passant. On l’envoie chez un roi africain
pour livrer une auto. Au cours de la démonstration, la voiture
s’emballe et Monty est emprisonné avec un explorateur et sa fille. Il
s’évade et, poursuivi par des fauves, jette une peau de lion sur son
dos pour affoler les indigènes. Il finit par se sauver avec ses deux
compatriotes.
Catalogues Connaissance du cinéma et Kodascope sous le titre En
route pour l’Afrique. (d.v.)
?.9 – Pure but Simple (2b) – R : Ben Wilson
?.10 – Love Taps (2b) – R : Ben Wilson.
?.l1 – Brillantino the Bullfighter (2b) – R ou Sup. : Ben Wilson.
?12 – Six A.M. (2b) – R ou Sup. : Ben Wilson.
GoldReception (2b) – R : Herman C. Raymaker.
Love’sHandicap (En selle messieurs [ ?]) (2b) – R : Ward Hayes – Sup :
Ben Wilson, – I : Ena Gregory ( ?).
Sc. : Nous sommes dans le monde des courses. Mr. Smithson possède
deux chevaux qui partent dans un prix important. Sam Burley fait
tout pour empêcher les deux chevaux de gagner et n’y réussit pas.
Cette histoire est traversée par un joyeux roman d’amour.
D’après un catalogue Pathé-Baby 9.5 Please Arrest Mc (2b) – Sup. : Ben
Wilson.

1923
?.l – Hangin’Around (2b) – R : Ben Wilson, – I : Lois Bird.
?.2 – Oils Well ou Oils Veil (  ?) (2b) (Une histoire de pétrole) – R ou
Sup. : Ben Wilson. Try and Get It (2b) – R : Ben Wilson ( ?).
Fouro’clock in the Morning (2b) – R : Ben Wilson ( ?).
42 Samuel V. Grand-Harry Asher Distribution Corp. – Monty Banks
Comedies :
?.11 – Paging Love (Cherchez le client) (2b) – R : Herman C. Raymaker,
– I : Catherine Bennett, Ena Gregory, William Blaisdell.
Sc. : M.B., vendeur de livres, essaie par tous les moyens de vendre un
ouvrage qui propose des solutions à tous les problèmes  : un «  livre
miracle » en quelque sorte. Dans les rues, il aborde tous les passants
puis, pris d’assaut par des fourmis qui lui causent des
démangeaisons insupportables, tombe à l’eau et continue à présenter
son livre en nageant d’un canot à l’autre. Poursuivi, il se retrouve
dans la rue, un pied sur une voiture et le deuxième sur une autre,
essayant de vendre son livre aux passagers et chauffeurs des deux
véhicules. On le voit enfin dans un gratte-ciel lors d’un final
rappelant Never Weaken (1921) de H. Lloyd.
Catalogues Blackhawk et Connaissance du cinéma. (d.v.)
?.12 – The Covered Schooner (Ploum loup de mer [ ?]) (2b) – R : Harry
Edwards, – I : Ena Gregory, William Blaisdell, Bill Kelley.
?.12 – Southbound Limited (2b) – R : Alf Goulding ou Harry Edwards, –
I : Lois Boyd, Catherine Bennett, William Blaisdell, Bill Kelley.

1924

.1 – Taxi Please (Les taxis ont du toupet ou Coiffeur improvisé) (2b) –


R : Harry Edwards, – I : Catherine Bennett, William Blaisdell.
Sc.  : Monty gagne sa vie comme chauffeur de taxi tandis que sa
fiancée et sa mère tiennent un drugstore et connaissent des
difficultés pour payer les traites. M.B. imagine de vendre une lotion
miracle pour faire pousser les cheveux  : en réalité, il colle sur le
crâne des clients des poils de chiens tondus. Cela le conduit à une
chasse mouvementée pour capturer des chiens de toutes tailles. La
caisse se remplit, mais, à la suite d’un concours malheureux
decirconstances, il se voit accuser de vol et se retrouve en prison. À
sa sortie, son taxi, est envahi par les herbes et les ronces, mais sa
bien aimée l’attend et le taxi part au quart de tour...
Catalogues Connaissance du cinéma et Film-Office. (d.v.)
15.1 – Always Late (2b) – R  : Herman C. Raymaker, – I  : William
Blaidell, Catherine Bennett.
1.2 – The Boy in Blue (2b) – R : Harry Edwards – I : William Blaisdell.
24.2 – Hot Sands (Ploum au harem) (2b) – R : Herman C. Raymaker, –
I : William Blaisdell, Ena Gregory.
Sc.  : Dans son rêve, M.B. voudrait aider une jeune fille à s’échapper
d’un harem, mais il est sur le point, par erreur, d’emmener une jeune
Noire.
Copie à la bibliothèque du Congrès de Washington.
17.3 Wedding Bel’s ou Wedding Rings (2b) – R  : Harry Edwards, – I  :
Catherine Bennett, Ena Gregory.
Sc.  : M.B. passe son temps à essayer de débarrasser sa fiancée d’un
chien. (d.v.)
13.4 – Pay or Move ou Play or Move ( ?) (2b) – R : Harry Edwards. (d.v.)
2.6 – Wild Goose Chase (Nécessité fait l’oie) (2b) – R  : Herman C.
Raymaker.
Sc. : M.B., très élégant, offre une bague à sa fiancée et, en essayant de
la lui passer au doigt, laisse tomber le précieux bijoux. Une oie
l’avale et M. B. se lance à sa poursuite, mais l’oie se cache dans le
panier à linge d’une Noire, anime les draps et effraye la lingère. Puis
le volatile s’envole et se pose sur la niche où est attaché un chien
méchant. M.B. s’approche, mais le chien se met à courir derrière lui
en entraînant sa niche ainsi que l’oie. Celle-ci se perche sur la
corniche d’un immeuble. M.B. grimpe à une corde et fait un numéro
d’équilibre au sommet de l’édifice. Il reçoit un pot de fleurs sur le
crâne, puis des filles, de l’intérieur de l’immeuble, lui piquent les
fesses avec un fleuret et l’assomment à moitié avec des haltères. L’oie
se réfugie sur une perche ; M.B. la suit mais n’attrape qu’une plume.
Le volatile se pose enfin dans une pièce où se trouve la fiancée ; M.B.
tombe, s’accroche à un filin et, propulsé dans la même pièce, réussit
enfin à récupérer la bague.
Catalogue Pathé-Baby 9,5 (incomplet, 1b).
25.6 – Kids Wanted (2b) – R : Harry Edwards, -I : William Blaisdell.
8.7 – The Golf Bug (2b) – R : Herman C. Raymaker.
16.7 – Horne Cooking (2b) – R : Herman C. Raymaker ou Archie Mayo, –
I : William Blaisdell, Ena Gregory.
Copie à la bibliothèque du Congrès de Washington.
A Concrete Mix-Up (2b) – R  : Harry Edwards, – I  : Ena Gregory,
Catherine Bennett, Billy Kelley.
43 À partir de cette date, tous les films, sauf exceptions signalées, sont
des longs métrages.
18.4 – Racing Luck (L’as du volant ou L’automobile n° 13) (6b) – R  :
Herman C. Raymaker, –
c. : Jean Havez et Lex Neal, – I : Helen Ferguson, Martha Franklin, D.J.
Mitsoras, Lionel Belmore, Francis McDonald, William Blaisdell.
Sc.  : Mario Bianchi (M.B.) arrive aux États-Unis et rencontre son
oncle qui dirige un restaurant à New York. Amoureux de sa fille
adoptive, il entre en rivalité avec Tony Mora (F. McDonald), un
gangster qui oblige l’oncle de M.B. à le renvoyer. Ce dernier, pris par
erreur pour un grand pilote de courses, signe un contrat avec un
fabricant d’autos et s’engage dans une course importante. Tony
sabote la voiture, mais M.B. gagne tout de même. Il aura l’argent et
l’amour.
Catalogue Pathé-Baby 9,5 (incomplet, 4b).

1925

44 Monty Banks Picture :


28.8 – Keep Smiling (Cramponne-toi ! OU Coureur contre son gré) (6b)
– R  : Gilbert W. Pratt et Albert Austin, – Sc.  ; H.C. Raymaker, Clyde
Bruckman et Monty Banks, – 1 : Robert Edeson, Anne Cornwall, Glen
Cavender, Stanhope Wheatcroft, Donald Morelli.
Sc.  : M.B., impliqué dans une catastrophe navale dans son enfance,
souffre depuis d’hydrophobie. Il invente donc un gilet de sauvetage
qui se gonfle automatiquement dès qu’il touche l’eau et l’utilise pour
sauver Rose Ryan (A. Cornwall), fille d’un riche armateur. M.B.
montre son invention à Ryan (R. Edeson) qui le prend pour un pilote
professionnel de hors-bord. M.B., pour préserver son invention, se
voit contraint de piloter le bateau de Ryan, mais le vilain (S.
Wheatcroft), qui a intérêt à détruire le bateau, a placé une bombe sur
celui-ci. Plus par chance que par adresse, M.B. gagne quand même la
course, convainc Ryan de l’efficacité de son invention et séduit la
jolie Rose.

1926

45 Monty Banks Entreprises :


4.10 – Atta Boy (6b) – R : Edward H. Griffith, – Sc. : Charles Horan et
Alf Goulding, – I  : Virginia Bradford, Ernie Wood, Fred Kesley,
Virginia Pearson, Henry A. Barrows.
Sc.  : Pour lui faire une blague le jour de son anniversaire, E. Wood,
journaliste vedette, fait croire à M.B., simple pigiste, qu’il a été
promu grand reporter. E. Wood a écrit sur le kinapping du fils de Mr.
Smith un article qui l’a rendu furieux et envoie M.B. interviewer Mr.
Smith. M. B. rencontre beaucoup de difficultés pour approcher ce
personnage dont l’hôtel particulier est gardé par des détectives. Il
découvre une lettre de demande de rançon des voleurs et file les
kidnappeurs jusque dans une salle de jeu. Déguisé en serveur, il
pénètre dans la salle et trouve les voleurs. La police fait une
descente, M.B. emporte l’enfant volé et gagne la récompense
promise.

1927

17.1 – Play Sale (Tout va bien) (5b) – R : Monty Banks ( ?) – Sc. : Harry
Sweet et Charles Horan, – I  : Bud Jamison, Virginia Lee Corbin,
Charles Mailes, Charles Gerard, Rosa Core, Syd Grossley, Max Asher.
Sc.  : V. Craig, riche héritière, quitte son foyer car le malhonnête
administrateur de ses usines veut la marier de force avec son fils. Un
employé, M.B., vient à son aide sous l’orage et l’héberge chez lui.
Puis il emmène la jeune fille dans une auto de location  : le voyage
sera calamiteux. L’administrateur inquiet récupère Virginia et
renvoie Monty. Ce dernier est pris pour le chef d’une bande de
voleurs qui attirent Virgina dans un piège. M.B. et V. Craig se
retrouvent sur un train en marche, poursuivis par les bandits. Grâce
à son adresse et son courage, Monty finira par triompher. Un extrait
(1b) a été édité par Cinémathèque Pour Vous sous le titre de À toute
vapeur ; le générique indique par erreur « avec Virginia Craig », qui
est le nom de Virginia Lee Corbin dans le film... Poursuivie par des
voleurs, V. Craig s’enfuit sur un train de marchandises. M.B. la
rejoint après une poursuite dans le plus pur style Sennett : voiture à
cheval, automobile, puis acrobaties sur le train en marche ou sur
deux trains qui roulent parallèlement. Un modèle du genre. (d.v,
incomplet, 2b)
5.3 – Horseshoes (Ça porte bonheur ou Le fer à cheval porte-bonheur)
(6b) – R : Clyde Bruckman, – Sc. : Charles Horan et Monty Banks, – I :
Jean Arthur, Ernie Wood, Henry A. Barrows, John Elliott, Arthur
Thalasso, George French.
Sc. : À peine finies ses études de droit, M.B. rencontre J. Arthur, fille
de William Baker (J. Elliott), et on les prend pour des jeunes mariés.
M.B. vient d’être engagé comme homme de loi par W. Baker et doit
prouver que le frère de W. Baker a falsifié un testament qui le prive,
lui et sa fille, de sa fortune légitime. Grâce au filigrane du papier (un
fer à cheval), M.B. sauvera la situation et épousera la jeune fille.
« Nous avons beaucoup apprécié la scène où il se déshabille dans le
compartiment supérieur du sleeping et surtout celle où il dépense
tant d’imagination pour s’emparer d’un document fameux dont il
doit finalement rechercher les minuscules fragments dans un tas de
confetti » (Cinémagazine, n° 46, 18/11/1927).
19.7 – A Perfect Gentleman (Le marié donne de la bande ou Un véritable
gentleman ou Voleur malgré lui) (6b) – R  : Clyde Bruckman, – Sc.  :
Charles Horan, – I : Ernest Wood, Henry Barrows, Ruth Dwyer, Arthur
Thalasso, Hazel Howell, Agostino Borgato. Sc.  : M.B., employé de
banque fort sérieux, doit épouser la fille de son patron. En route
pour la noce, un pneu de sa voiture crève et il se trouve
accidentellement assommé. Son valet, pour le remonter, lui fait boire
du whisky, mais la dose est trop forte... Au volant, ivre mort, il
affronte bien des ennuis, mais finit par arriver à la noce. Là, il
déclenche une gigantesque bagarre et est renvoyé. Le lendemain,
dégrisé, il est abordé par un escroc qui lui confie les 250 000 dollars
qu’il a détourné de la banque. M.B. s’enfuit sur le bateau où se trouve
justement son ex-fiancée et essaye de la convaincre de son
honnêteté. Après de nombreuses bagarres avec les vrais voleurs, tout
finira par s’arranger.
Catalogue Film-Office, (incomplet, 5b).
Extraits : Le Roi de la bagarre (l/2b)
À coups de tomates (l/2b)
30.10 – The Flying Luck ou The Flying Pool (7b) – R  : Herman C.
Raymaker, – Sc.  : Charles Moran et Monty Banks, – I  : Jean Arthur,
J.W. Johnston, Kewpie Morgan.
Sc.  : Admirateur de Lindberg, M.B. achète un avion à la casse, le
reconstruit et étudie dans « Voler en dix leçons ». Sa première sortie
se termine par une chute sur le toit d’un bureau de recrutement de
l’armée. On lui suggère de s’engager... Après une série de quiproquos
dans le camp d’entraînement, il se trouve dans l’entourage immédiat
d’un dignitaire étranger qui le traite comme un ami. Démasqué lors
d’un banquet, il est renvoyé par le sergent qui le met au travail dans
les écuries. Il découvre alors que sa valise a été remise à la
gouvernante du colonel et il tombe amoureux de celle-ci. Il s’arrange
pour participer à un meeting aérien donné en l’honneur du visiteur
et gagne à la fois le prix et l’amour de la jeune gouvernante.

1928

46 En Grande-Bretagne
47 British International Picture :
?.9 – Adam’s Apple ou Money Moon Abroad (Nous allons faire un beau
voyage ou Lune de Miel) (7b) – R : Tim Whelan, – Sc. : Tim Whelan et
Rex Taylor, – I : Gillian Dean, Lena Haliday, Judy Kelly, Colin Kenney,
Dino Galvani, Hal Gordon, Charles O’Shaughnessy.
Sc.  : M.B. se marie et annonce à sa jeune épouse que grâce à ses
économies il pourra lui offrir une lune de miel en Europe. Le couple
imagine un voyage idyllique mais la belle-mère annonce qu’elle les
accompagnera. Sur le bateau, les jeunes mariés sont obligés de faire
chambre à part. Un quiproquo fera croire à un passager que M.B.
courtise sa femme, ce qui donne lieu à une belle bagarre dans la salle
de gymnastique du bateau. A Londres, M.B. paye des bandits pour
qu’ils enlèvent sa belle-mère, mais par erreur ils enlèveront sa
femme. M.B. appelle un taxi pour poursuivre les ravisseurs, mais
celui-ci démarre avant que notre héros n’ait pu monter  ; il devra
suivre le véhicule à la course et néanmoins payer la note. Retrouvant
son épouse, ils partent pour Paris. Là, la belle-mère, qui a pris du
Champagne pour de la limonade, fait un tel scandale qu’ils sont
expulsés de France. Enfin, elle annonce qu’elle les abandonne et les
deux amoureux pourront profiter de leur lune de miel et, on le
devine, consommer leur mariage.

1929

?.3 – Weekend Wives – R : Harry Lachman, – Sc. : Victor Kendall et Rex
Taylor, – I  : Jameson Thomas, Estelle Brody, Annette Benson, Bebe
Brune-Taylor, Ernest Thesiger, George Gee.
Comédie. Un homme de loi passe un week-end à Deauville avec une
actrice mariée, dans le même hôtel que sa femme et son amant.

FILMS PARLANTS :
?.12 – Atlantic – R  : Edwards Andreas Dupont, – I  : Franklin Dyall,
Madeleine Caroll, John Stuart, Elaine Terriss, Donald Carthrop, John
Longden, Arthur Hardy, Helen Haye.
Drame  : Un transatlantique heurte un iceberg et coule. (D’après la
pièce de Ernest Raymond, The Berg.)

1930

48 British International Picture :


?.10 – The Compulsory Husband – R : Monty Banks, – Sc. : Rex Taylor et
Val Valentine, – I  : Gladys Frazin, Clifford Heatherley, Lillian
Manton, Trilby Clark, Reginald Fox, Janet Alexander, Michael Powell.
Comédie. En Suisse, un homme recueille une femme en fuite et se fait
passer pour son mari.

1932

?.5 – To Night’s the Night ou Bill Takes a Holiday – R  : Monty Banks, –


Sc.  : Syd Courtenay et Lola Harvey, – I  : Leslie Fuller, Amy Veness,
Charles Farrell, Frank Perfitt, Syd Crossley. Comédie. Tout petit rôle
pour M.B. (un condamné).
49 R.K.O. Radio :
16.9 – Hold’Em Jail (7b) – R  : Norman Taurog, – I  : Bert Wheeler,
Robert Woolsey, Edna May Oliver, Roscoe Ates, Monty Banks ( ?).

1933

50 British International Picture :


?.5 – For the Love of Mike – R  : Monty Banks, – Sc.  : Clifford Grey et
Frank Launder, – I : Bobby Howes, Constance Shorter, Arthur Riscoe,
Renée Macready.
Comédie musicale

1934

?.2 – You Made Mc Love You – R : Monty Banks, – Sc. : Frank Launder, –
I  : Thelma Todd, Stanley Lupino, John Loder, Gerald Rawlinson,
James Carew, Charles Mortimer. Comédie. M. B. dans un tout petit
rôle (un chauffeur de taxi) Aux États-Unis :
51 Warner/First National :
?.7 – The Girl in Possession – R  : Monty Banks, – I  : Laura La Plante,
Henry Kendall, Claude Hulbert, Bernard Nedell, Millicent Wolf.
Comédie. On fait croire à une Américaine qu’elle possède toute
l’Angleterre. M.B. joue le rôle de Caruso.
?.11 – The Church Mouse – R : Monty Banks, – Sc. : W. Scott Darling et
Tom Geraghty, – I  : Laura LaPlante, Ian Hunter, Edward Chapman,
Jane Carr, Clifford Heatherley.
Comédie. La très convenable secrétaire d’un banquier se transforme
en pin-up.

1935

?.8 – So You Won’t Talk – R : Monty Banks, – Sc. : Russell Medcraft et
Frank Launder, – I : Claude Dampier, Ralph Ince, Vera Pearce, Bertha
Belmore.
Comédie  : Monty hérite d’une grosse fortune à condition que
pendant un mois il ne parle pas. Tous les prétendants à l’héritage
font tout ce qu’ils peuvent pour essayer de le faire parler.

1936

?.2 – Man of the Moment ou Water Nymph – R. Monty Banks, – Sc.  :


Roland Pertwee et Guy Bolton, – I  : Douglas Fairbanks Jr., Louise La
Plante, Claude Hulbert, Margaret Lockwood.
Comédie. Un futur jeune marié tombe amoureux d’une jeune fille
qu’il sauve du suicide. M.B. joue un docteur.
52 London Screenplay-Fanfare :
?.12 – Olympic Honeymoon ou Honeymoon Merry-Go-Round – R  : Alfred
Goulding, – Sc.  : Alfred Goulding et Monty Banks, – I  : Claude
Hulbert, Princess Pearl, Sally Gray, Tully Comber.

1941
53 Twentieth Centutry Fox :
30.5 – Blood and Sand (Arènes sanglantes) – R : Rouben Mamoulian, –
Sc.  : Jo Swerling, – I  : Tyrone Powell, Linda Darnell, William
Montague (Monty Banks), Antonio Lopez.

1945

54 Republic Pictures :
?.8 – A Bell for Adano – R. Henry King, – Sc. : Lamar Trotti et Norman
Reilly Raine, – I  : John Hodiak, Gene Tierney, Montague Banks
(Giuseppe).

II. COMME RÉALISATEUR OU SCÉNARISTE SEULEMENT :

1929

55 British International Picture :


?.11 – Cocktails – R  : Monty Banks, – Sc.  : Roger Budford, – I  : Pat,
Patachon, Enid Stamp-Taylor, Tony Wylde, Nigel Barrie, Harry Terry,
Warren Herrings.
Comédie. Le tuteur malhonnête d’une riche héritière cache de la
drogue chez son amoureux.

1930

56 Producers Distribution Corporation :


?.2 – Amateur Night in London (2b) – R : Monty Banks, – I : Billy Caryll,
Duncan & Godfrey, Charlie Rego, Billy Rego, Plaza Boys, Don et Luis,
Archie McCaig, Harry Rogers, Jessie Hitter, James Barber, Tubby
Phillips.
?.5 – Eve’s Fall (2b) – R : Monty Banks – I : John Stuart, Muriel Angelus,
Donald Stuart, Joe Windsor, Irwin Twins, les Happy Boys.
?.6 – The New Waiter (2b) – R : Monty Banks, – I : Rebla, Robert Hine,
Leonard Henry, Quentin Tod.
?.7 – The Musical Beauty Shop (2b) – R  : Monty Banks, – I  : Leonard
Henry, Ethel Baird, Barrie Oliver, Pope Stamper.
3.10 – His First Car (2b) – R : Monty Banks, – Sc. : Brock Williams, – I :
George Clarke, Mamie Watson, Cyril Smith, Billy Tasker, Norah
Dwyer.
28.11 – The Jerry Builders (2b) – R : Monty Banks, – I : George Graves,
Barrie Oliver, Collison & Dean, Miles Clifton, Billy Reeves.
57 British International Prod. :
?.8 – Not so Quiet on the Western Pront – R : Monty Banks, – Sc. : Victor
Kendall, – I  : Leslie Fuller, Mona Goya, Wilfred Temple, Stella
Browne, Gladys Cruickshank, Gerald Lyley.
?.8 – Kiss Me Sergeant – R  : Monty Banks, – Sc.  : Val Valentine, – I  :
Leslie Fuller, Gladys
Cruickshank, Gladys Frazin, Syd Courtenay, Mamie Holland, Frank
Melroid.

1931

?.3 – Old Soldiers Never Die ou Show a Leg R : Monty Banks, – Sc.  : Val
Valentine, – I  : Leslie Fuller, Max Nesbitt, Alf Goddard, Molly
Lamont, Mamie Holland, Wellington Briggs, Wilfred Shine.
?.3 – What a Night ! ou Wanted – R : Monty Banks, – Sc. : Syd Courtenay
et Lola Harvey, – I  : Leslie Fuller, Molly Lamont, Frank Stanmore,
Charles Paton, Syd Courtenay, Ernest Fuller.
?.4 – Why Sailors Leave Home – R : Monty Banks, – Sc. : Val Valentine, –
I : Leslie Fuller, Peter Barnard, Eve Gray, Gladys Cruickshank, Dimitri
Vetter, Frank Melroid.
?.6 – Almost a Honeymoon – R  : Monty Banks, – Sc.  : Val Valentine,
Monty Banks et Walter C. Mycroft, – I : Clifford Mollison, Dodo Watts,
Lamont Dickson, Donald Calthrop, CM. Hallard.
?.7 – The Black Hand Gang ou The Black Gang – R : Monty Banks, – Sc. :
Victor Kendall, – I : Wee Georgie Wood, Dolly Hammer, Violet Young,
Lionel O’Hare, Junior Banks.
?.9 – Poor Old Bill – R : Monty Banks, – Sc.  : Val Valentine, – I  : Peter
Lawford, Leslie Fuller, Iris Ashley, Syd Courtenay, Hal Gordon.
?.12 – My Wife’s Family – R : Monty Banks, – Sc. : Val Valentine et Fred
Dudrez, – I  : Muriel Angelus, Gene Gerrard, Jimmy Golden, Amy
Veness, Charles Paton, Dodo Watts, Tom Helmore.
58 En France :
59 Production Films Albatros :
Le monsieur de minuit – R.  : Harry Lachmann, – Sc.  : Val Valentine,
Monty Banks et Walter C. Mycroft, – I  : Jean Weber, Josseline Gaal,
Jules Moy, Odette Talazac, Marcel Simon, Jean Gobel.
Version française de Almost a Honeymoon.

1932

60 British International Picture :


?.6 – Money for Nothing – R  : Monty Banks, – Sc.  : Victor Kendall et
Walter C. Mycroft, – I  : Seymour Hicks, Betty Stockfeld, Edmund
Gwenn, Donald Calthrop, Henry Wenman, Philip Stranger.
61 En France :
62 Production Films Jaques Haik :
L’Amour et la veine – R : Monty Banks, – Sc. : Victor Kendall, – I : Max
Dearly, Ginette Gaubert, Rachel Devirys, Robert Ancelin, Nita
Alvarez.
Version française du film précédent.
63 Aux États-Unis :
64 Warner First National :
18.6 – The Tenderfoot (8b) – R  : Ray Enright, – Sc.  : Arthur Caesar,
Monty Banks et Earl Baldwin, – I  : Joe E. Brow, Ginger Rogers, Lew
Cody, Vivian Oakland, Robert Greig, Wilfred Lucas.

1933

65 En Grande-Bretagne :
66 British International Prod. :
?.8 – Leave It to Me ou Help ! – R : Monty Banks, – Sc. : Gene Gerrard,
Frank Miller et Cecil Lewis, – I  : Gene Gerrard, Olive Borden, Molly
Lamont, George Gee, Gus McNaughton.
?.12 – Heads We Go – R  : Monty Banks, – Sc.  : Victor Kendall, – I  :
Constance Cummings, Frank Lawton, Binnie Barnes, Claude Hulbert,
Gus McNaughton.

1934

67 Aux États-Unis :
68 Warner-First National :
?.12 – Father and Son – R : Monty Banks, – Sc. : Ben Ames Williams, –
I : Edmund Gwenn, Esmond Knight, James Finlayson, Charles Carson,
Daphne Courtney.
69 En France :
70 Compagnie Française Cinématographique :
Votre sourire – R  : Monty Banks et Pierre Caron, – I  : Marie Glory,
Renée Devilder, Simone Deguyse, Victor Boucher.

1935

71 Aux État-Unis :
72 Vogue Picture :
?.1 – Falling in Love ou Beauty Ball – R  : Monty Banks, – Sc.  : Fred
Thompson et Miles Malleson, – I  : Charles Farrell, Gregory Ratoff,
Margot Grahame, Mary Lawson, H.F. Maltby.
73 Warner Brothers/First National :
?.10 – Hello Sweetheart – R : Monty Banks, – Sc. : Brock Williams, – I :
Claude Hulbert, Gregory Ratoff, lane Carr, Nancy O’Neil.
74 Vogue Pictures/Allied :
?.10 – 18 Minutes ou This Woman Is Mine – R  : Monty Banks, – Sc.  :
Gregory Ratoff, – I  : Gregory Ratoff, John Loder, Benita Hume,
Katherine Servaga, Richard Bennett.

1936

75 En Grande-Bretagne :
76 Associated Talking Pictures :
?.3 – No Limit (Plein gaz) (5b) – R  : Monty Banks, – Sc.  : Walter
Greenwood, – I : George Formby, Florence Desmond, Edward Ridgby,
Jack Hobbs.
Comédie. Dans l’île de Man, un motocycliste plein de fougue gagne
une course. Catalogues Pathé Baby 9,5 (muet et incomplet, 4b) et
Derann (incomplet, 4b).
?.10 – Queen Of Hearts – R  : Monty Banks – Sc.  : Clifford Grey et H.F.
Malby – I  : Gracie Fields, John Loder, Enid Stamp-Taylor, Fred
Duprez, Edward Kigby, Julie Suedo.

1937

77 London Screenplay-Fanfare :
?.3 – Keep Your Seats Please – R  : Monty Banks, – Sc.  : Tom Geraghty,
Ian Hay, Anthony Kimmins d’après Douze chaises de Ilf et Petrov, – I :
George Formby, Florence Desmond, Gus McNaughton, Alastair Sim,
Harry Tate, Fiona Stuart.

1938

78 Aux États-Unis :
79 Twentieth Century Fox :
?.10 – We’re Going to Be Rich ou He Was Her Man – R  : Monty Banks, –
Sc.  : Rohama Siegel et Sam Hellman, – I  : Gracie Fields, Victor
McLaglen, Brian Donlevy, Coral Browne.

1939

?.3 – Keep Smiling ou Smiling Along ou Piccadilly Circus – R-. Monty


Banks, – Sc.  : Val Valentine et Rodney Ackland, – I  : Gracie Fields,
Roger Livesey, Mary Maguire, Peter Coke, Jack Donahue.
?.10 – Shipyard Sally ou Sally of the Shipyards ou Sally Goes to the Town –
R  : Monty Banks, – Sc.  : Karl Tunberg et Don Ettinger, – I  : Gracie
Fields, Sydney Howard, Morton Selden, Norma Warden, Oliver
Wakefield.

1941

10.10 – Great Guns (Quel pétard  !) – R  : Monty Banks, – Sc.  : Lou


Breslow, – I : Stan Laurel et Oliver Hardy, Sheila Ryan, Dick Nelson.
Un des derniers films de Laurel et Hardy.
T.O.N.I. :
Unmodèle de prix (2b).
Sc.  : Profitant de l’absence de ses parents, Monty invite quelques
amis chez lui et organise une soirée très animée. La fête dure jusqu’à
l’aube. Hélas, le lendemain matin, arrivée des parents de Monty qui,
indignés, le chassent de chez eux. Voilà Monty à la rue ; que faire ?
La solution est toute trouvée  ; séduit par une jeune femme, modèle
d’un peintre en renom, il s’engage comme balayeur de l’atelier où
travaille la responsable de son émoi. Bonartiss le peintre suscitait la
jalousie de tous par la beauté de son modèle, aussi une conspiration
se trame contre lui pour enlever la jeune femme. Vous pensez bien
que Monty s’opposera à cette odieuse machination  ! Après une
terrible bataille, il met les bandits en déroute à lui tout seul. Le
peintre arrive à ce moment-là et, alors que Monty triomphant allait
lui demander la main du beau modèle, le peintre lui dit  : «  Merci
d’avoir sauvé ma femme... » ! (D’après un catalogue Kodascope.)
En bombe (2b) – I : Sid Smith.
Sc.  : Pour avoir voulu sortir «  en garçon  » à l’insu de sa femme, le
pauvre Monty va s’attirer toutes sortes d’ennuis. Accompagné par
son fidèle ami Sid Smith, il avait décidé de se rendre au fameux
cabaret «  Girls, Girls et Girls  ». Hélas  ! sa femme l’a suivi,
accompagnée de toute une brigade de policemen. Monty se sauve,
« empruntant » la veste et le képi d’un policeman. Malheureusement
il est reconnu et poursuivi. Il avise une voiture roulant à toute
vitesse, saute dedans, et tombe sur les genoux d’agents de police en
tournée. Il n’ira pas cependant en prison... car Monty se débrouille
toujours, toujours d’ailleurs pour notre plus grande joie ! (D’après un
catalogue Kodascope.) Une eau alcoolisee (2b) – I : Sid Smith.
Sc.  : Monty ne boit que de l’eau, mais un jour l’eau qu’il boit lui
semble avoir un drôle de goût. Il en boit un verre, puis deux, puis
trois. Finalement sa conviction est faite, son eau s’est changée en
liqueur Son ami Sid Smith arrive sur ces entrefaites et lui explique
les raisons de cette métamorphose. Il a jeté une bouteille de whisky,
car il a reçu la visite de deux policemen venus faire une enquête
chez lui. Le whisky est tombé dans l’eau et voilà ! L’eau a un goût qui
plaît de plus en plus à nos deux compères, si bien qu’ils vident le
réservoir  ! Vous pensez dans quel état ils se trouvent après ce haut
fait. Ils sortent, et leurs malheurs commencent. Ils se termineront
par une peine de quinze jours de prison, qui vient couronner les
méfaits d’une eau... alcoolisée. (D’après un catalogue Kodascope)
Mariage express.
Un mariage interrompu – I : Ruth Holly.
Quel canard !
Quelle aventure !
Un incorrigible fêtard (2b).
Une poule mouillée (2b).
Ploum estun pochard (2b) (2/1923) – I  : Sid Smith, Florence Gilbert,
William Blaisdell. (Warner)
La prime de Ploum (2b) (3/1923)
Ploum automobiliste (2b) (4/1923)
Ploum est à l’ombre (2b) (9/1923)
Ploum a le goût des modèles (2b) (9/1923), sans doute autre titre de Un
modèle de prix.
Ploum et le martinosaure (2b) (9/1923)
Ploum encaisse (10/1923) (Warner)
Ploum voleur malgré lui (11/1923)
Ploum jockey (2b) (12/1923)
Ploum détective (1/1924)
Ploum en tutu (2b) (2/1924)
Ploum et le sapajou (2b) (3/1924)
Sc. : Un jour de terme, M.B., ne pouvant plus payer son loyer, s’enfuit
de son domicile. Au cours de ses pérégrinations, il rencontre un
jeune singe dressé qui lui joue les tours les plus ennuyeux pour lui,
les plus amusants pour le public.
Imposteur ! ou Le Sosie de Ploum (2b) (6/1924).
Sc.  : Le comte Monty s’est embarqué pour les Etats-Unis afin
d’épouser la riche Américaine qui doit, par sa dot, remettre sa
fortune à flot. Le comte, cependant, possède un sosie qui voyage
dans l’entrepont, Mac Aroni. Mis au fait des projets du comte, des
malandrins décident de se servir de Mac pour s’emparer de la dot
somptueuse. Ils capturent le comte et le remplacent par Mac. Ce
pauvre Mac fera mille impairs, pour notre plus grande joie. Le rôle
du comte ne lui va vraiment pas  ! Mais tout pourrait encore
s’arranger si le vrai comte, après une quantité d’aventures, ne
parvenait à se libérer et à chasser... l’imposteur. (D’après un
catalogue Kodascope)
Ploum en ménage (2b) (12/1924) –Warner
LeCommis voyageur (1/1927).
Sapetite famille (2b) (3/1927).
J’aimal aux dents (2b) (2/1928).
Sc. : Monty vient d’obtenir son diplôme de policeman et, brûlant du
feu sacré, jure d’arrêter une bande de malfaiteurs qui exerce ses
ravages sur la ville. Le médecin qui signe les admissions n’est autre
que le chef de cette bande  ; aussi s’empresse-t-il de «  recaler  » le
trop fougueux M.B. en prétextant un mauvais état de ses dents. Il lui
arrive évidemment de nombreuses aventures qui se terminent par
les fiançailles de notre héros.

NOTES
1. La biographie de M. Banks repose sur l’ouvrage de Davide TURCONI, Monty Banks, Cesena,
Quaderni del Centro de Cinema de Cesena, n° 14, 1987.
2. Joseph MCBRIDE, Hawks par Hawks, Paris, Ramsay, 1987, p. 29.
3. Cité par Davide Turconi, op. lit, p. 23.
4. Le classement des lecteurs donne : 1 : Ch. Chaplin ; 2 : Laurel et Hardy ; 3 : H. Lloyd ; 4 : les
Marx Brothers ; 5 : B. Keaton ; 6 : Lupino Lane ; 7 : Ralph Lynn ; 8 : El Brendel.
5. Cité par Davide TURCONI, op. cit, pp. 13-14.
6. Les citations de cet article sont extraites de :
Casimir MALEVITCH, « Les lois picturales dans les problèmes du cinéma », in Cinémathèque, n° 8,
automne 1995, pp. 71-77 (traduction de Valérie Posener).
7. Peintres de l’école cubo-futuriste.
8. Duo comique danois qui connut un succès international dans les années vingt. Il était formé
de Carl Schenstrom (le grand maigre) et de Harald Madsen (le petit gros), dirigés par Lau
Lauritzen.
9. La filmographie de Banks repose sur l’ouvrage de Davide TURCONI, op. cit, pp. 11-67.
Alfred St. John

1 Neveu de Roscoe « Fatty » Arbuckle – son père Walter avait épousé la


sœur aînée de Fatty –, Alfred St. John naquit à Santa Anna
(Californie) le 10 septembre 1892. Elève dissipé et facétieux d’après
R. Florey 1 , il convainc ses parents qu’il n’est pas fait pour les
études  ; il enterre sa vie d’écolier, fait ses adieux à son instituteur
qui l’embrasse devant toute la classe admirative et s’engage comme
mousse en avril 1906 sur un cargo en partance pour la Chine. Arrivé
au terme de son voyage, il n’obtient pas l’autorisation de débarquer ;
c’est donc clandestinement, après un plongeon dans l’océan, qu’il
prend contact avec le continent asiatique. Après un séjour peu
confortable – il est presque sans un sou –, il réussit à embarquer
pour l’Australie et jusqu’en 1912, il va bourlinguer sur tous les
océans de la planète. À 19 ans, éprouvant le besoin de se fixer, il
devient gardien de port et sauve une jeune fille de la noyade 2 . Cet
exploit, d’après Florey, lui permet de débuter dans le cinéma  : le
père de la victime lui offre de travailler comme cascadeur ou
doublure des vedettes.
2 Quoi qu’il en soit, il semble commencer sa carrière à la Biograph en
1912 3 , puis l’année suivante le voici à la Keystone avec Sennett,
remplaçant Mabel Normand qui devait plonger de plus de 30 mètres
de haut. Pendant un an environ, il va doubler les principales stars de
la maison, puis, sans doute grâce à son oncle Fatty, il commence à
tenir quelques petits rôles  : il fera partie de l’équipe fameuse des
Keystone Cops et de la Fire Patrol... Il se révèle un acrobate hors du
commun, doué d’une étonnante souplesse, et sera le faire-valoir de
Fatty dans de nombreux films jusqu’en 1916, date à laquelle il finit
par obtenir un rôle de premier plan dans un film réalisé par son
oncle, The Moonshiners, dans lequel ce dernier, exceptionnellement,
ne joue pas. En 1917, Fatty quitte la Keystone pour fonder sa propre
compagnie (Comique Film Corporation) et emmène avec lui son
neveu. Ils tournent ensemble 19 films dont Fatty est la vedette. En
1919, Alfred St. John se lance à son tour dans la mise en scène avec
Speed dont il a écrit aussi le scénario et où il tient enfin le rôle
principal. Ce film marque le début de son œuvre personnelle. Bien
que toutes les comédies qui suivent ne soient pas toutes signées de
son nom, elles conservent cependant jusque vers 1926 une certaine
unité de ton et de style qui permettent de considérer Al St. John
comme un auteur à part entière. En 1921, il signe un contrat à la Fox,
puis en 1924 travaille pour Educational dans des séries (Tuxedo
Comedies, Mermaid Comedies) dont la qualité ira en se dégradant au
fur et à mesure que le parlant approche.
3 Parallèlement, Al St. John entreprend une carrière originale dans le
long métrage  : dès 1924, il apparaît, tenant des rôles secondaires,
dans des films dramatiques et surtout dans des westerns à tout petit
budget. Peu à peu, il se spécialise dans ce dernier domaine, tourne
avec Tom Mix, John Wayne, puis devient le partenaire attitré de
vedettes du genre, telles que William Boyd (Hopalong Cassidy
Series), Bob Steele (Billy The Kid Series), George Houston ou Bob
Livingston (Lone Rider Series), Buster Crabbe (Billy Carson Series) et
enfin Lash La Rue. À partir de 1941, affublé d’une barbe de clochard,
il se fait appeler «  Fuzzy  » (en anglais, «  hirsute  », mais aussi
« fada ») Q. Jones. Il continue à tourner des westerns jusqu’en 1950.
Puis, retiré des affaires, il parcourt les États-Unis et la Grande
Bretagne pour collecter de l’argent en vue de soutenir la recherche
médicale sur la dystro-phie musculaire. Il meurt à Vidalia (Géorgie)
d’une crise cardiaque le 21 janvier 1963. Surnommé en France
« Picratt », et en Italie, « Eccolo ».
4 Environ 80  % des films avec Al St. John en vedette semblent
définitivement perdus.

UN COMIQUE EN APESANTEUR : PICRATT


5 Un grand nombre d’acteurs burlesques surent se faire un nom en
créant une silhouette originale et bien typée, soit grâce à un
accoutrement et un maquillage particuliers (chapeau, pantalon,
moustache...), soit grâce à une singularité de leur physique  : le
strabisme pour Ben Turpin, pour Fatty, l’obésité, pour Slim
Summerville, la minceur ; d’autres enfin, tel Al St. John, durent tout
d’abord leur succès à d’exceptionnelles qualités d’acrobate.
Gymnaste complet et d’une stupéfiante souplesse, Picratt est
aisément reconnaissable dans les films de la Keystone où il a débuté :
il est celui qui accomplit les cabrioles les plus folles. Son visage se
distingue aussi par l’absence de moustache, particularité qu’il
partage avec son oncle Fatty et quelques autres vedettes, petites
(Bobby Vernon, Slim Summerville) ou grandes (Keaton, Langdon ou
Lloyd). Le visage allongé, souvent blafard (est-ce le maquillage ou les
effets pervers des contretypes successifs ?), ce blond dégingandé fait
des grimaces à la Fazenda et roule des yeux d’une surprenante
pâleur. Dès qu’il est en vedette, il adopte un uniforme bien
caractéristique : chapeau noir conique trop petit posé de travers sur
son crâne, chemise blanche ornée d’une lavallière, veston étroit et
cintré, fleuri au revers, et pantalons trop courts s’arrêtant à 15 bons
centimètres du cou de pied.
6 Robert Florey 4 , qui fut son gagman à la Fox pour les Sunshine
Comedies dès 1921, déclare qu’il modifia complètement son costume
après Straight from the Farm (début 1922). Effectivement, il semble
bien que dans la plupart des films qui suivirent, où il incarnait des
personnages très divers (chauffeur de locomotive, hors-la-loi,
ingénieur, commis, etc.), il ait adopté des tenues variées, en
particulier en ce qui concerne le couvre-chef, restant quand même
fidèle à ses pantalons étriqués.
7 À ses débuts, Al demeure pendant quelques années le faire-valoir de
son oncle, le volumineux et inquiétant Roscoe «  Fatty  » Arbuckle
dont il est presque l’antithèse, tant du point de vue physique que
moral : si Fatty est tout en rondeurs, Picratt est tout en longueur, et
si le premier incarne plutôt les braves garçons ou les bourgeois plus
ou moins honnêtes, le second joue les «  vilains  »  : cambrioleurs,
vagabonds, voleurs de femme... Agressif et bagarreur, il persécute
Fatty, le provoque sans cesse jusqu’à ce qu’il ait reçu une correction
méritée, agrémentée de pittoresques cabrioles.
8 À la fin de 1919, il parvient à sortir de l’ombre imposante de son
oncle et commence une œuvre personnelle avec Speed. À partir de
cette date et jusqu’au début du parlant, la vedette qu’est devenu Al.
St. John se doit d’incarner un héros positif  ; il sera donc, sans
surprise, un honnête garçon un peu simplet, qui traverse les
embûches de la vie grâce à son inaltérable santé. Ce portrait pourrait
sans doute s’appliquer mot pour mot à nombre de comiques
burlesques (Lloyd Hamilton, Snub Pollard, Bud Duncan...), mais
Picratt se distingue de ses collègues par sa démarche élastique, sa
légèreté, son défi constant aux lois de l’équilibre, sa «  frénésie
gestuelle » selon l’expression de P. Kral 5 . Est-il un extra-terrestre ?
Il sait planer, voler presque, cabrioler, virevolter ou faire du trapèze
volant sur un lustre...
9 Al St. John tourne une série de comédies en deux bobines, dont il est
lui-même, au début, le metteur en scène  ; ses films paraissent
posséder une certaine unité de ton et d’inspiration bien qu’une
analyse exhaustive en soit difficile étant donné le petit nombre de
comédies de Picratt accessibles à ce jour. À partir de 1919 donc, et
jusqu’en 1926, époque de ses meilleures réussites, Al St. John est le
plus souvent l’auteur complet (réalisateur et scénariste) de ses films.
Les quelques comédies encore visibles (tel l’excellent Red Pepper,
1925) montrent qu’il avait su imprimer à ses films une marque très
personnelle, fondée à la fois sur son style de jeu « en souplesse » et
sur des gags souvent poétiques, comme nous le verrons. Al use
volontiers d’un accessoire – un vélo de cirque – que l’on peut
considérer comme sa marque de fabrique. Il siffle sa bicyclette et
celle-ci, comme un cheval bien dressé, vient toute seule à sa
rencontre. On le verra chevaucher avec virtuosité un tel engin
chargé d’encombrants ustensiles (il est poseur de papiers peints)
dans The Paperhangers (1921) et plus tard virevolter avec élégance
chez lui comme dans les rues avec Red Pepper. L’ouverture de ce
dernier film est typique du style de Picratt  : il enfourche son vélo
dans son salon, sort de son petit jardin grâce à un portillon
automatique qui se lève sur son passage, circule avec décontraction,
les pieds sur le guidon, se roulant une cigarette, jusqu’à ce qu’il
cabriole sur un rocher malencontreusement oublié sur la chaussée.
Après sa chute, assisté par une vigoureuse et épaisse jeune beauté
(« Babe » London), il se voit contraint à la transporter sur son vélo et
c’est alors une suite de zigzags désordonnés qui perturbent la
circulation et sèment le désordre dans la ville. Enfin, s’accrochant
d’une main à un réverbère, il laisse son encombrante passagère aller
son chemin, tandis qu’il tournoie interminablement autour de cet
axe de rotation improvisé tel un jouet mécanique. À la fin du film, il
retrouve son vélo pour semer ses poursuivants et, grâce à des arrêts
instantanés, parvient à les précipiter dans un étang. Ici, le comique
repose essentiellement sur la rapide succession des incidents qui
s’accumulent. Seul Al St. John, semble-t-il, grâce principalement à
ses talents de gymnaste, pouvait tenir ce rôle avec autant de brio. Les
scénarios sont principalement élaborés en fonction de ses capacités
acrobatiques. Picratt pimente ces scènes par quelques effets
purement clownesques très impressionnants, eux aussi liés à son
exceptionnelle souplesse. Ainsi, pour passer de la chaussée sur le
trottoir, il met en action une technique fort originale qui consiste à
décomposer les mouvements : le corps raide, il plie latéralement un
genou après l’autre en franchissant la marche, puis remonte le tronc
verticalement comme un pantin mal articulé. Petr Kral 6 cite une
scène du même genre dans Picratt cambrioleur (1924) |T.O.N.I.|
10 «  Il (Picratt) réussit à monter sur une table, la traverser, puis en
redescendre sans pourtant, un seul instant, cesser de maintenir sa
tête à la même hauteur : celle d’un homme qui se tient normalement
debout. »
11 Picratt sait donc admirablement utiliser son corps et, chaque fois
qu’il en a l’occasion, il réalise de somptueuses cabrioles avant ou
arrière, dont peu de ses collègues (sauf peut-être Chaplin ou Keaton)
sont capables. Cependant, le comique de Picratt ne repose pas
uniquement sur ces performances d’homme-caoutchouc. Entouré de
gagmen pleins d’idées (tel Robert Florey), et lui-même très
imaginatif, Al sut toujours parsemer ses films de gags originaux et
souvent fort poétiques.
12 Florey 7 raconte que, lorsqu’il travaillait à la Fox pour Al St. John,
on distinguait deux types de gags : les gags physiques ou d’action et
les gags de situation. Comme exemple du premier type, il cite :
13 «  Un moonshiner (fabriquant d’alcool clandestin) barbu parle à un
collègue glabre. Un revenue agent les voit et tire un coup de fusil  ;
aucun des fabricants d’alcool n’est atteint, mais la balle de fusil
fauche la barbe de l’un et la plante sur le menton de l’autre. »
14 Et pour les gags de situation :
15 «  Chaque fois que Picratt s’apprête à sortir de sa maison pour
monter dans sa nouvelle Ford, la pluie commence à tomber, et dès
qu’il renonce à son projet, elle s’arrête... Il se fait tout petit, passe
prudemment une jambe dehors, la pluie recommence. Il rentre, elle
s’arrête  ; il saute vivement dehors, elle recommence  ; alors il passe
par la porte de derrière, marchant comme un vieillard, s’appuyant
sur une canne et portant une longue barbe. Ainsi déguisé, il n’est pas
reconnu par la pluie, qui ne recommence pas à tomber. »
16 Dans Fire Away (1925), une mule facétieuse déclenche une avalanche
de rochers : Picratt les évite adroitement les uns après les autres (on
reconnaît là un célèbre gag repris et amélioré par Keaton dans Seven
Chances, 1927). On le croit tiré d’affaire, quand un dernier rocher
arrive en sens inverse, en remontant la pente, et le renverse  ! Dans
Curses (1925), on voit encore un énorme bloc, contre toute
probabilité, faire marche, arrière cette fois sous l’effet de l’éter-
nuement du jeune premier qui, ligoté à un arbre, allait être broyé
sous la masse. Ailleurs (He Did and He Did’nt, 1916), il glisse sur une
rampe d’escalier... mais en la remontant. Les lois de la pesanteur,
comme plus haut celles de la météorologie, ne sont plus respectées
chez Al St. John dans l’univers duquel tout est possible... Toujours
dans Curses, on voit sa jambe s’allonger et doubler de longueur sous
l’effet d’une traction accidentelle, puis des voleurs apparaissent,
surgissant de la sciure de bois comme des champignons à l’appel de
leur chef. On reconnaît là le style de gags cher aux dessins animés de
Tex Avery, par exemple...
17 Les scénarios qu’il tourne en vedette sont très souvent – comme chez
beaucoup de burlesques – des parodies ; il excelle en particulier dans
le western et, par ailleurs, restera fidèle à ce genre jusqu’en 1950 en
faisant une seconde carrière au côté d’Hoppalong Cassidy et de Billy
the Kid. Ainsi, on le verra dans Western Union (1921), The Iron Mule
(1925), plein de trouvailles charmantes, qui parodie The Iron Horse de
John Ford, Fire Away (1925), Western Knights (1930). Les serials sont
aussi à la mode  : Curses (1925) est divisé en épisodes qui, tout
comme les plus fameux de ces films-feuilletons, s’arrêtent au
moment le plus dramatique : le jeune premier va-t-il être écrasé par
le rocher qui dévale la colline  ? Nous avons signalé plus haut
comment le héros se tirait de cette tragique situation. Rien ne
manque à ce film  : la jeune fille ficelée sur un billot de bois qui va
être déchiquetée par une énorme scie rotative, le chalet (avec la pure
héroïne) encerclé par les hors-la-loi. Notons que leur chef (Picratt)
s’est fait pour la circonstance un physique de gorille !
18 Moins original et sans doute moins « auteur » que Larry Semon, par
exemple, Al St. John mérite cependant de figurer dans la galerie des
petits maîtres du burlesque  : ce clown élastique et si peu cartésien
restera toujours dans la mémoire des nostalgiques de l’âge d’or du
cinéma comique.

FILMOGRAPHIE
I) COURTS MÉTRAGES :

1912

19 Biograph :
24.8 – Through Dumb Luck (1b) – R : Del Henderson, – I : Hank Mann,
Harry McCoy.
1913

20 Keystone-Mutual :
17.1 – The Deacon Outwitted (1b) – R  : Henry Lehrman, – I  : Ford
Sterling, Harry McCoy, Betty Schade.
13.2 – Her Birthday Present (1b) – R : Henry Lehrman, – I : Fred Mace,
Betty Schade, Harry McCoy.
27.2 – A Doctored Affair (1b) – R : Henry Lehrman, – I : Ford Sterling,
Fred Mace, Harry McCoy, Betty Schade.
1.3 – A Landlords Trouble (1b) – R  : George Nichols, – I  : Fred Mace,
Ford Sterling, Harry McCoy, Betty Schade.
22.3 – The Chiefs Predicament (1b) – R  : George Nichols, – I  : Ford
Sterling, Edgar Kennedy, Hank Mann.
24.3 – A Deaf Burglar (1b) – R : Henry Lehrman, – I : Fred Mace, Ford
Sterling, Harry McCoy, Betty Schade.
12.4 – Murphy’S I.O.U. (La permission de Murphy) (1b) – R  : Mack
Sennett, – I  : Fred Mace, Phyllis Allen, Hank Mann, Charles Murray,
Roscoe Arbuckle.
19.4 – The Bangville Police (Les policiers du village) (1b) – R  : Mack
Sennett, – I  : Mabel Normand, Ford Sterling, Hank Mann, Roscoe
Arbuckle. (d.v.)
1.5 – That Ragtime Band (Le jazz de Mabel) (1b) – R : Mack Sennett, – I :
Mabel Normand, Ford Sterling, Hank Mann, Roscoe Arbuckle.
3.5 – The Darktown Belle (1b) – R  : Henry Lehrman, – I  : Fred Mace,
Betty Schade.
5.5 – Algy on the Force (1/2b) – R : Mack Sennett, – I : Fred Mace, Ford
Sterling, Betty Schade, Harold Lloyd.
10.5 – Their First Execution (L’exécution manquée) (1b) – R  : Mack
Sennett, – I : Fred Mace, Betty Schade, Hank Mann, Mack Sennett.
29.5 – The Gangster (Fatty et le voleur) (1d) – R  : Henry Lehrman, –
Sc.  : Mack Sennett, – I  : Fred Mace, Fatty Arbuckle, Ford Sterling,
Hank Mann.
31.5- Barney Oldfield’s Race for Life (La course infernale) (1b) – R/Sc.  :
Mack Sennett, – I  : Mack Sennett, Mabel Normand, Ford Sterling,
Barney Oldfield, Hank Mann, Helen Holmes. Catalogue Blackhawk.
(d.v.)
12.6 – A Bandit (1b) – R : Henry Lehrman, – I : Roscoe Arbuckle, Nick
Cogley.
11.8 – The Riot (Le complot manqué) (1d) – R : Mack Sennett, – I : Ford
Sterling, Charles Murray, Phyllis Allen, Alice Davenport, Hank Mann.
18.10 – Their Husbands (1b) – R  : Henry Lehrman, – I  : Harry McCoy,
Hank Mann, Peggy Pearce, Dot Farley, Evelyn Quick.
25.12 – The Champion (1b) – R : Henry Lehrman, – I : Mabel Normand,
Hank Mann, Harry McCoy.
21 5 films avec Fatty (voir filmographie de R. Arbuckle) :
Passions, He Had Three –, The Waiter’s Picnic –, A Quiet Little
Wedding ; Fatty joins the Force ; He Would a’Haunting Go.

1914

9.2 – Mabel’s Strange Predicament (L’étrange aventure de Mabel ou


Mabel et Chariot à l’hôtel) (1b) – R : Mack Sennett et Henry Lehrman,
– I : Charles Chaplin, Mabel Normand, Harry McCoy, Alice Davenport,
Hank Mann, Chester Conklin. (d.v.)
19.2 – A Thief Catcher (1b) – R  : Henry Lehrman, – I  : Harry McCoy,
Edgar Kennedy, Hank Mann, Virginia Kirtley.
11.4 – The Passing of Izzy (1d) – R  : George Nichols, – Sc.  : Mack
Sennett, – I  : Charles Murray, Hank Mann, Phyllis Allen, Alice
Davenport.
18.4 – Mabel at the Wheel ou Hot Finish (Mabel au volant) (2b) – R/Sc. :
Mack Sennett, – I  : Mabel Normand, Charles Chaplin, Bill Hauber,
Chester Conklin, Harry McCoy, Bill Seiter, Fred Mace, Joe Bordeau.
A.S.J, joue un des acolytes du méchant (Chaplin). (d.v.)
11.5 – Finnegan’s Bomb (1b) – R : George Nichols, – I : Charles Murray,
Chester Conklin, Alice Davenport, Phyllis Allen.
25.5 – The Fatal Flirtation (1b) – R/Sc.  : Mack Sennett, – I  : Charles
Murray, Chester Conklin, Alice Davenport, Phyllis Allen.
1.6 – Our Country Cousin (1b) – R : Del Henderson, – I : Charley Chase,
Rube Miller.
13.6 – Mabel’s Busy Day (Chariot et les saucisses) (1b) – R  : Charles
Chaplin et Mabel Normand, – Sc.  : Mack Sennett, – I  : Mabel
Normand, Charles Chaplin, Harry McCoy, Slim Summerville, Chester
Conklin, Edgar Kennedy, Charley Chase, Billie Bennett, Wallace
MacDonald.
A.S.J, joue un des personnages du public. (d.v.)
20.6 – Mabel’s Married Life (Chariot et le mannequin) (1b) – R : Charles
Chaplin et Mabel Normand, – Sc.  : Mack Sennett, – I  : Mabel
Normand, Charles Chaplin, Mack Swain, Charles Murray, Hank Mann,
Harry McCoy, Alice Davenport, Alice Howell, Wallace MacDonald.
A.S.J. joue le rôle d’un coursier. (d.v.)
16.7 – Mabel’s New lob (2b) – R : George Nichols, – Sc. : Mack Sennett, –
I : Mabel Normand, Chester Conklin, Alice Davenport, Charley Chase,
Roscoe Arbuckle.
27.7 – Soldiers Of Misfortune (1b) – R  : Del Henderson, -1  : Slim
Summerville, Charley Chase.
14.9 – All at Sea (1b) – I  : Phyllis Haver, Frederick Bertrand, Harry
McCoy, Martha Trick.
17.9 – Bombs and Bangs (1b).
24.9 – The New Janitor (Chariot concierge) (1b) – R/Sc.  : Charles
Chaplin, – I : Charles Chaplin, Jack Dillon, Minta Durfee, Fritz Schade.
A.S.J. incarne un garçon d’ascenseur. (d.v.) 26.9 – He Loves the Ladies
(Vermicel aime les femmes) (1b) – R-. Mack Sennett, – I  : Slim
Summerville, Cecile Arnold, Norman Nichols, Vivian Edwards, Hank
Mann.
11.10- The Anglers (1d) – R  : Charles Parrott, – I  : Slim Summerville,
Charlie Murray, Chester Conklin, Charley Chase.
15.10- High Spots on Broadway (Du haut des gratte-ciels) (1b) – R  :
Mack Sennett, – I  : Slim Summerville, Rube Miller, Hank Mann,
Phyllis Allen, Alice Howell.
22.10 – The Love Thief (Joseph, amuse-toi) (2b) – R : Charles Parrott, –
I : Chester Conklin, Charlie Chase.
24.10 – Stout Heart feat Weak Knees (1b) – R  : Mack Sennett I  : Slim
Summerville, Charlie Murray, Hank Mann.
26.10 – Snot in the Excitement (1b) – R  : Del Henderson, – I  : Alice
Howell, Joe Swickard, Eddie Cline, Charley Chase.
Premier film en vedette ( ?).
9.11 – His Talented Wife (1b) – R : Charles Parrott, – I : Charles Murray,
Chester Conklin, Charlie Chase, Cecile Arnold.
14.11 – Tilde’s Punctured Romance (Le roman comique de Chariot et de
Lolotte) (6b) – R  : Mack Sennnett, – Sc.  : Hampton Del Ruth, – I  :
Charles Chaplin, Marie Dressier, Mabel Normand, Charles Murray,
Charley Chase.
A.S.J. est un des policiers. (d.v.)
14.11 – How Heroes Are Made (1b) – R  : Charles Parrott, – I  : Slim
Summerville, Mabel Normand, Chester Conklin, Charley Chase.
19.11 – The Noise of Bombs (Joseph anarchiste) (1b) – R  : Charles
Parrott, – I  : Slim Summerville, Charlie Murray, Edgar Kennedy,
Chester Conklin.
10.12 – The Plumber (1b) – R : Del Henderson, – I : Slim Summerville,
Charlie Murray, Joseph Swickard, Chester Conklin, Alice Davenport.
(d.v.)
12.12 – His Preshistoric Past (Chariot roi ou Le rêve de Chariot) (2b) –
R/Sc.  : Charles Chaplin, – I  : Charles Chaplin, Cecile Arnold, Gene
Marsh, Fritz Schade, Mack Swain, Alice Howell, Hank Mann.
A.S.J. est un homme des cavernes. (d.v.)
21.12 – Wild West Love (Joseph cow-boy) (1b) – R : Charles Parrott, – I :
Slim Summerville, Chester Conklin, Alice Davenport.
22 17 films avec Fatty (voir filmographie de R. Arbuckle) :
A Misplaced Foot –, In the Clutches of the Gang ; The Alarm ; The Knock-Out ;
(A.S.J. joue le role d’un boxeur) ; Fatty and the Heiress  ; Fatty’s Finish ;
The Sky Pirate  ; Fatty’s Debut  ; Those Country Kids  ; Fatty’s Gift  ; The
Rounders (A.S.J. joue le role d’un groom)  ; Lover’s Luck  ; The Sea
Nymphs ; Leading Lizzy Astray ; Fatty’s Magic Pants ; Shotguns That Kick ;
Fatty and the Minnie He-Haw.

1915

4.1 – Hushing for Scandal (Joseph grand couturier) (2b) – R  : Del


Henderson, – I : Syd Chaplin, Chester Conklin, Alice Davenport.
21.1 – Hogan’s Massy Job (1b) – R : Charles Avery, – I : Charles Murray,
Bobby Dunn, Estelle Allen, Vivian Edwards, Eddie Cline, Frank Hayes,
Billy Brockwell.
8.2 – A Bird’s a Bird (1 b) – R  : Edwin Frazee, – I  : Slim Summerville,
Chester Conklin, Hank Mann.
13.2 – Hogan’s Romance Upset (1b) – R : Roscoe Arbuckle, – I : Charles
Murray, Bobby Dunn, Billie Brockwell, Vivian Edwards, Joe Swickard,
Ford Sterling, Mack Swain, Roscoe Arbuckle, Charley Chase.
22.2 – A Lucky Leap (1b) – R/Sc : Edwin Frazee, – I : Slim Summerville,
Nick Cogley, Hank Mann.
13.3 – Beating Hearts and Carpets (Vermicel batteur de tapis) (1b) –
R/Sc.  : Edwin Frazee, – I  : Slim Summerville, Mae Busch, Louise
Fazenda, Heine Conklin.
10.5 – Our Daredevil Chief (Le capitaine fait la bombe) (2b) – R : Charles
Parrott, – I : Ford Sterling, Minta Durfee, Mack Swain, Harry Bernard,
Eddie Cline, Vivian Edwards, James T. Kelly.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
13.5 – Crossed Love and Swords (1 b) -1 : Louise Fazenda, Dave Morris.
7.6 – Those Bitter Sweets (Charmants sourires) (1b) – R  : F. Richard
Jones, – I  : Slim Summerville, Marie Prevost, Evelyn Lynn, Phyllis
Allen.
14.6 – A Home Breaking Hound (1b) – R  : Charles Parrott, -1  : Slim
Summerville, Don Barclay, Joseph Swickard, Mack Swain.
19.6 – Dirty Work in a Laundry ou A Desperate Scoundrel (Les amoureux
de la blanchisseuse ou Les amoureux de la blanchisserie) (2b) – R  :
Charlie Chase, – I : Ford Sterling, Minta Durfee, Harry Bernard, Harry
McCoy, Edgar Kennedy, Joe Bordeau, le chien Fido.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
9.8 – A Rascal’s Wolfish Way (L’enlèvement de Miss Terry) (2b) – R  :
Edwin Frazee et F. Richard Jones, – I : Slim Summerville, Mae Busch,
Charles Arling, Louise Fazenda ( ?), Joe Bordeau, Bill Hauber.
23 15 films avec Fatty (voir filmographie de R. Arbuckle) :
Mabel’s and Fatty’s Wash Day –, Fatty’s and Mabel’s Simple Life –, Mabel,
Fatty and the Law  ; Fatty’s New Role  ; Mabel’s and Fatty’s Married Life –,
Fatty’s Restless Fling  ; Fatty’s Chance Acquaintance  ; That Little Band of
Gold ; Fatty’s Faithful Fido ; When Love Took Wings –, Mabel’s Willful Way ;
Foiled by Fido.
24 Keystone-Triangle :
Fickle Fatty’s Fall ; A Village Scandal, Fatty and the Broadway Stars.

1916

25 6 films avec Fatty (voir filmographie de R. Arbuckle) :


Fatty and Mabel Adrift ; He Did and He Didn’t ; The Bright Lights, His Wife’s
Mistake ; The Other Man ; The Waiter’s Ball.
11.5 – The Moonshiners (2b) – R  : Roscoe Arbuckle, – I  : Alice Lake,
Joe Bordeau, H.J. Thompson, James Bryant, Horace J. Haines, Bert
Frank.
«  Dans une petite ville, un jeune bagagiste (Al St. John) s’endort au
sommet d’une pile de malles en lisant un roman à quatre sous. Il
rêve d’une série d’aventures policières traitées sur un mode
mélodramatique parodique et se trouve réveillé par l’effondrement
de la pile de malles » (Variety, 16/6/1916).
31.10 – Bombs ! (2b)-R : Frank C. Griffin,- I : Charles Murray, Louise
Fazenda, Harry Booker, Mary Thurman, Wayland Trask, Ed Kennedy,
Frank Opperman, George Jeske.

1917

22.1 – A Self Made Hero (1b) – R : Ferris Hartman, – I : Vera Reynolds,
Nick Cogley, Mai Wells.
Copie au musée George-Eastman (Rochester).
28.1 – The Grab Bag Bride (1b) – R : Ferris Hartman – I : Alice Lake.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington, USA).
6.2 – A Winning Loser (1b) – R  : Ferris Hartman, – I  : Rose Pomeroy,
Vera Reynolds, Al McKinnon, Mai Wells.
4.3 – The Stone Age (1b) – R  : Ferris Hartman, – I  : Mary Thurman,
Wayland Trask, Ruth Churchill.
26 Comique Films-Paramount :
27 7 films avec Fatty (voir filmographie de R. Arbuckle) :
The Butcher Boy, A Reckless Romeo –, The Rough House ; His Wedding Night ;
Oh ! Doctor ; Fatty at Coney Island ; A Country Hero.

1918
28 5 films avec Fatty (voir filmographie de R. Arbuckle) :
Out West ; The Bell Boy, Moonshine ; Good Night Nurse ; The Cook.

1919

29 6 films avec Fatty (voir filmographie de R. Arbuckle) :


Camping Out ; The Pullman Porter, Love ; A Desert Hero ; Back Stage ; The
Hayseed.
18.10 – Speed (Conducteur de bolides [ ?]) (1b) – R/Sc. : Al St. John, –
I : Henry Grey.
«  Pilote de course, il pratique aussi l’époussetage des vêtements au
moyen d’une balayette fixée à une roue de voiture  ; Al essaie
d’attraper un "bolide" qui quitte le garage sans lui ; il saisit alors la
corde qui pend de la voiture, se met à l’intérieur d’une
invraisemblable diligence miniature et s’apprête à suivre le bolide
dans cette remorque. Son ingénieuse idée, toutefois, se heurte à un
imprévu  : la corde qui pend de la voiture n’est pas fixée et reste
déroulée par terre devant Al tandis que le bolide part sans lui. Autre
gag  : un monsieur cogne contre une enclume, s’emporte et, voulant
punir le désobligeant objet, lui assène un bon coup de pied. Ça fait
mal, bien sûr...  » (Petr Kral, Les Burlesques ou Parade des
somnambules, Paris, Stock, 1986, p. 98).

1920

14.2 – Clearing Up (2b) – R/Sc. : Al St. John, – I : Iva Brown.


6.3 – Ship Ahoy (2b) – R : Frank Griffin, – I : Iva Brown.

1921

30 Metro-Goldwyn-Mayer :
11.4- The High Sign (2b) – R : Buster Keaton et Eddie Cline, – I : Buster
Keaton, Bartine Buckett Zane Petite apparition d’A.S.J.
31 Warner Bros :
Western Union (Picratt express) (2b).
The Paperhangers (Gare à la casse) (2b).
Sc.  : A.S.J., employé dans un magasin de papiers peints, fait une
arrivée remarquée à vélo chez son patron. Deux agents salis par
mégarde sont nettoyés par le patron à l’aspirateur. Mais l’argent est
aussi aspiré et va remplir directement le tiroir-caisse qui enregistre
la somme. Une cliente difficile fait étaler toutes les tapisseries pour
emporter enfin un tout petit échantillon. Son chien, poussiéreux, est
passé à l’aspirateur par A.S.J.  : l’animal est complètement tondu
tandis qu’A.S.J. se couvre de poils. L’opération inverse rétablit la
normale. Départ sur un vélo : A.S.J., son patron, une échelle et tout le
matériel nécessaire pour tapisser chez une cliente, mais les deux
lascars se trompent d’adresse. Ils débarquent dans une soirée
élégante où se trouvent un cuisinier anarchiste et des serveurs
syndiqués qui quittent leur travail à 16 heures et partent en voiture
avec chauffeur ! Les deux amis tapissent et font beaucoup de dégâts
avec l’aide du cuisinier russe. Une jeune fille se présente pour être
engagée, mais le maître de maison la poursuit de ses assiduités. ASJ,
la sauve et tous les trois s’enfuient acrobatiquement sur le même
vélo.
D’après une copie 8 millimètres d’origine inconnue indiquant, par
erreur, que le partenaire d’A.S.J. est Charley Chase ! (d.v.)
?.7 – The Aeronuts (2b) – R : Frank G. Griffin.
32 Sunshine Comedies-Fox :
(Principaux partenaires : Irene Dalton, Norma Conteme, Doris Deane)
2.1 – The Slicker (2b) – R : Al St. John.
13.3 – Simp (2b) – R : Ferris Hartman.
16.4 – The Big Secret (2b) – R : Ferris Hartman.
5.6 – The Hayseed (2b) – R : Ferris Hartman.
14.8 – Ain’t love Grand ! (2b) – R : Al St. John.
33 Al St. John Comedies-Fox :
14.9 – Small Town Stuff (2b) – R : Al St. John.
2.10 – Fast And Furious (2b) – R : Gilbert W. Pratt.
6.11 – The Happy Pest (Picratt chez les sirènes) (2b) – R  : Ferris
Hartman.
Parodie de Way Down East (1920) produit par D.W. Griffith.
25.12 – Fool Days (2b) – R : Gilbert W. Pratt.

1922

5.2 – Straight from the Farm (2b) – R : Gilbert W. Pratt.


D’après R. Florey, A.S.J, modifie son costume à partir de ce film.
19.3 – The Studio Rube (2b) – R : Gilbert W. Pratt.
30.4 – Special Delivery (2b) – R  : Al St. John. Copie au musée d’Art
moderne (New-York).
4.6 – The Village Sheik (2b) – R : Al St. John.
3.9 – All Wet (2b) – R : Al St. John.
Sc. : « Des escrocs cherchent à voler la formule d’un engrais magique
que possède Al St. John. Ils poussent son bungalow dans la mer
tandis qu’il pêche devant sa porte. Précipité dans l’océan, il va
connaître une extraordinaire aventure  » (Eileen Bowser, Griffithiana
n° 51-52, octobre 1994, p. 170).
Inspiré sans doute de Fatty and Mabel Adrift (1916)
15.10 – The City Chap (2b) – R : Al St. John.
19.11 – Out of Place (2b) – R : Al St. John.
17.12 – The Alarm (2b) – R : Al St. John.

1923
28.1 – Young and Dumb (2b) – R : Al St. John.
11.3 -The Salesman (2b) – R : Al St. John.
29.4 – The Author (Picratt romancier) (2b) – R : Al St. John.
17.6 – Tropical Romeo (2b) – R : Al St. John.
10.8 – The Tailor (Picratt tailleur) (2b) – R : Al St. John.
30.9 – Full Speed Ahead (2b) – R : Al St. John.
18.11 – Slow and Sure (2b) – R : Al St. John.
30.12 – Spring Fever (2b) – R : Archie Mayo, – I : Jean Arthur.

1924

6.1 – Highly Recommanded (2b) – R  : Al St. John, – Sc.  : Al St. John et


Ben Stoloff.
10.1 – Be Yourself (2b) – R/Sc. : Al St. John et Ben Stoloff.
6.3 – Dumb and Daffy (2b) – R : Ralph Ince.
15.6 – His Bitter Half (2b) – R : Ralph Ince.
34 Tuxedo-Reel Comedies-Educational :
27.7 – His First Car (2b) – R/S.  : Al St. John, – I  : Doris Deane, George
Davis, Blanche Payson.
24.8- Never Again (2b) – R/Sc. : Al St. John, – I : Doris Deane, Blanche
Payson.
27.9 – Stupid but Brave (Picratt bat la campagne) (2b) – R/Sc.  : Al St.
John, – I : Doris Deane, Eugene Palette, Kewpie Morgan. Sc.  : Al doit
traverser le pays et arriver à temps pour obtenir un emploi, mais il
ne possède pas l’argent du voyage. Au cours de son périple, il
rencontre un groupe de forçats évadés qui le dépouillent de ses
vêtements et l’abandonnent en tenue de bagnard. Se rendant compte
des ennuis que pourrait lui procurer cet accoutrement, Al préfère se
promener en sous-vêtements. Il croise sur sa route un groupe de
coureurs et se joint à eux. Il gagne la course et empoche le prix. Mais
il doit encore s’enfuir avec le shérif à ses trousses.
(d.v.)
( ?) – Rapid Transit (2b) – I : Ruth Hyatt, Babe London.
28.12 – Lovemania (2b) – R/Sc. : Al St. John et Ben Stoloff, – I : Doris
Deane, George Davis, Glen Cavender.

1925

35 Mermaid Comedies-Educational :
28.1 – Motor Mad (Le roi du volant) (2b) – R/Sc. : Norman Taurog.
Sc.  : A.S.J., employé au Burgoad Garage, est amoureux de la fille du
patron, mais celui-ci le reçoit plutôt fraîchement quand il demande
sa main. Un client voit son pantalon sali  ; A.S.J. attache un balai à
une roue de voiture et fabrique un nettoyeur automatique ; hélas, la
voiture pétarade et le client est enseveli sous des fumées noires.
A.S.J. se trouve ensuite enfermé sous une pile de pneus : il roule, se
retrouve dans la rivière d’où il sort sans pantalon. Le client
malheureux, son rival dans une course de voiture, l’enferme dans un
sac, puis dans l’atelier. Au départ de la course, on n’attend plus que
Picratt. Il finit par s’échapper et rejoint le départ après une course
en auto, à moto et à vélo. Le départ est donné  ; une roue dépasse
Picratt et son mécano noir  : c’est évidemment une de ses roues
arrière. Après quelques escarmouches avec son rival, la voiture de
Picratt se retrouve en équilibre au bord d’un précipice. Son rival le
tire de là involontairement en l’accrochant au passage. Les
concurrents sont déviés par malfai-sance sur un tremplin et
s’écrasent lamentablement, mais Picratt sort les ailes de sa voiture et
survole l’obstacle. Il finira par gagner la course. (d.v.)
De nombreux gags sont repris de Lizzies of the Field (1924) de Sennett.
6.4 – Red Pepper (Ce coquin de Picratt) (2b) – R : Arvid Gillstrom, – 1 :
Jean « Babe » London.
Sc. : A.S.J. se prépare à sortir de chez lui. Il enfourche son vélo dans
son salon, traverse son petit jardin et fait un numéro d’équilibre
dans la rue en perturbant la circulation. Il se rend à son travail : un
bazar tenu par un vieux monsieur et sa fille dont il est amoureux. Le
patron a inventé une poudre contre les démangeaisons. Pour la faire
vendre, A.S.J. met du poil à gratter sur les clients, les passants, etc.
La boutique est dévalisée. À la fin, poursuivi par un agent et des
clients qui ont remarqué son manège, il s’enfuit à vélo et se
débarrasse de ses poursuivants grâce à des acrobaties. Enfin, il est lui
même victime du poil à gratter, mais la pommade miraculeuse
contre les démangeaisons est épuisée...
Catalogue Film-Office. (d.v.)
36 Tuxedo-Reel Comedies-Educational :
6.4 – Dynamite Doggie (2b) – R : Grover Jones.
4.5 – The Iron Mule (Picratt roi du rail) (2b) – R  : Grover Jones, – I  :
Doris Deane, George Davis, Glen Cavender, Buster Keaton (un Indien).
Sc. : A.S.J. conduit un pittoresque train du siècle dernier. Il est obligé
de démonter la cheminée pour passer sous les tunnels. Le train,
amphibie, traverse un lac, puis refuse d’avancer. Un des voyageurs
improvise une loterie avec la grande roue motrice de la locomotive.
Le train s’en va tout seul et A.S.J., s’élance derrière lui en célérifère.
Puis le train est attaqué par les Indiens et parvient à repartir avec les
voyageurs. Le train utilisé est celui qui apparaissait dans Our
Hospitality (1923) de B. Keaton.
Parodie de The Iron Horse (1924) de John Ford.
Catalogues Film-Office et Blackhawk (incomplet). (d.v.)
27.5 – Curses (Les périls de Catherine ou Le ciné-roman de Picratt)
(2b) – R : Grover Jones.
Sc.  : Parodie des Ciné-Romans à épisodes. 1er épisode  : La police
montée arrête des bandits mais leur chef (A.S.J.) reste libre et
débarque dans une cabane où vivent un père et sa fille. Le père est
assommé à coups de crêpes. La jeune fille pleure. Arrivée au galop du
beau fiancé qui se bagarre (encore à coup de crêpes) avec ASJ, qui
enlève la demoiselle. 2e épisode  : dans une scierie, la jeune fille est
attachée sur les rails de la scie circulaire. Le fiancé arrivera-t-il à
temps ? 3e épisode : Le fiancé se bat avec la commande de la scie et
avec A.S.J. à coups de sacs de sciure. La jeune fille est sauvée, mais
elle tombe avec son ami dans les «  griffes d’acier  » des bandits. Le
jeune homme est ficelé à un poteau et, s’il bouge la tête, un énorme
rocher dévale pour l’écraser... 4e épisode  : en éternuant, il fait
remonter le rocher, arrache l’arbre auquel il était attaché et se sauve
avec sa dulcinée. Retour à la cabane où ils sont encerclés par les
bandits. A.S.J. asperge d’essence la cabane et frotte une allumette,
mais il est assis sur le bidon et saute dans l’explosion. Il retombe
dans un trou où les héros s’empressent de l’enterrer vivant... (La
version complète comporte 7 épisodes.)
Catalogue Film Office (incomplet). (d.v.)
37 Mermaid Comedies-Educational :
1.6 – Fares, Please (2b) – R : Jack White, – I : Babe London.
1.10 – Fair Warning (2b) – R : Stephen Roberts, -I : Virginia Vance.
29.12 – Fire Away (Picratt le vengeur) (2b) – R : Jack White, -I : Lucille
Hutton.
Sc.  : A.S.J. (ingénieur des mines  !) voyage dans un train qui est
attaqué par deux bandits. Il se cache dans une couchette, puis est
éjecté et poursuivi en caleçon par les hors-la-loi et enfin se
transforme en épouvantai !. Après avoir sauvé un chercheur d’or des
griffes d’un des bandits, il connaît des problèmes avec une mule,
friande de chocolat. A.S.J. rencontre la fille du chercheur d’or et,
après quelques nouveaux avatars dus toujours à sa mule, il tombe
dans un ravin et reste suspendu dans le vide par ses bretelles. La
jeune fille, aidée de la mule, parviendra à le tirer de ce mauvais pas
mais sera enlevée ensuite par les bandits  ; mais A.S.J. la sauvera
après une poursuite acrobatique. (d.v.)

1926

38 Roach Star Comedies-Hal Roach-Pathé :


3.1 – A Punch in the Nose (2b) – R : Jay A. Howe, – I : Lucien Littlefield,
John Haines, Lige Conley, Dot Farley, Martha Sleeper, Marjorie
Whiteis, James Finlayson, Kewpie Morgan, Al Hallett.
13.2 – Your Husbands Past (2b) – R : Fred Guiol.
39 Bischoff-Biff Comedies -Van Pelt Brothers :
HisTaking Ways (2b) – R : Al St. John, – I : Johnny Sinclair.
Rain and Shine (2b) – R : Al St. John, – I : Johnny Sinclair.
10.2 – Service (2b) – R : Al St. John – I : Johnny Sinclair.
40 Mermaid Comedies-Educational :
6.3 – Live Cowards (2b) – R : Stephen Roberts, – I : Virginia Vance.
16.3 – Hold Your Hat (2b) – R  : Stephen Roberts, – I  : Virginia Vance,
Otto Ries, Eva Thatcher.
26.3 – Sky Bound (2b) – R  : Stephen Roberts, – I  : Zelma O’Neal, Otto
Fries, Phil Dunham, Jack Lloyd.
12.8 – Who Hit Me ? (2b) – R : Stephen Roberts, – I : Zelma O’Neal, Phil
Dunham, Robert Burns, Harry Cornell.
27.10 – Pink Elephants (2b) – R : Stephen Roberts, – I : Lucille Hutton,
Ralph Graves, Boo Baby Elephant, Datsy Lion Cub.
21.11 – Flaming Romance (2b) – R : Stephen Roberts, – I : Aileen Lopez,
Otto Fries, Clem Beauchamp, Jack Lloyd, Philip Sleeman.
( ?) The Last Serial (2b) – R : Stephen Roberts.

1927
2.1 – High Sea Blues (2b) – R  : Stephen Roberts, – I  : Lucille Hutton,
Estelle Bradley, Phil Dunham, Clem Beauchamp, Eva Thatcher,
Wallace Lupino.
8.2 – Listen Lena (2b) – R : Clem Bauchamp. (d.v.)
8.3 – Roped In (2b) – R : Charles Lamont, – I : Lucille Hutton, Robert
Graves, Bull Montana.
26.3 – Special Delivery (2b) – R : Stephen Roberts.
2.5 – Jungle Heat (2b) – R  : Stephen Roberts, – I  : Clem Beauchamp,
Lucille Hutton, Jack Lloyd, Glen Cavender, Phil Dunham.
Sc.  : Accompagné d’un copain (C. Beauchamp), A.S.J, débarque dans
la brousse sur un vieux tacot. Il heurte un éléphant qui, pour se
venger, écrase le véhicule avec un tronc d’arbre. Recueilli sur un
chariot, il déchire son pantalon, le recoud et y accroche
malencontreusement une couverture. Celle-ci se couvre de petits
chiens qu’il remorque ainsi. Arrivée à l’hôtel Ritz, une bicoque en
planche, où il rencontre le capitaine Gimmick, le professeur Squint
(photographe) et sa fille (Lucille Hutton). Le photographe prend un
cliché d’un petit chien qui va perturber AS). En essayant de le
capturer, il se heurte assez brutalement à plusieurs reprises avec le
professeur. A.S.). et le capitaine tentent tous deux de conquérir le
cœur de L. Hutton. Le second se fait passer pour un grand chasseur
et, du coup, C. Beauchamp invente des exploits imaginaires pour son
ami. Un troupeau d’éléphants est signalé. Le capitaine enferme A.S.).
dans un tonneau et part en expédition avec sa troupe. A.S.J. parvient
à se délivrer et se retrouve lui aussi en pleine chasse. Un éléphant
puis un rhinocéros le font voltiger dans les airs. Beauchamp et A.S.J.
se trouvent enfin dans une cabane en équilibre au bord d’un
précipice dans une scène qui rappelle The Gold Rush (1925) de
Chaplin. Pour terminer, un éléphant poursuit les deux compères et
met en fuite toute la troupe.
(d.v.)
7.6- No Cheating (2b) – R : Stephen Roberts, – I : Lucille Hutton, Clem
Beauchamp, Phil Dunham, Jack Lloyd, Blanche Payson.
26.6 – High Spot (2b) – R : Stephen Roberts.

1928

8.1 – Racing Mad (2b) – R : Stephen Roberts.


29.9 – Call Your Shots (2b) – R : Stephen Roberts.
12.12 – Hot or Cold (2b) – R : Stephen Roberts. (d.v.)

1929

3.3 – Smart Steppers (2b) – R : Stephen Roberts.


23.6 – Hot Times (2b) – R : Stephen Roberts.

FILMS PARLANTS :

1930

41 Tiffany :
28.4 – The Voice of Hollywood (1b) – I : Robert Woolsey, Nancy Wilbur,
Johnny Walker, Lew Cody, Cliff Edwards, Buster Keaton, The Meglin
Kiddies.
42 Mermaid Comedies-Educational :
8.5 – Western Knights (2b) – R : Stephen Roberts, – I : Eddie Lambert.
43 Follies Comedies-Pathé :
6.8 – Two Fresh Eggs (2b) – R : Monte Carter, – I : Jimmy Aubrey, Helen
Patterson, Ella Van, Billy Taft.

1931
44 Cameo Comedies-Educational ;
18.1 – Marriage Rows (2b) – R/Sc  : William Goodrich. (Roscoe
Arbuckle) – I  : Lloyd Hamilton, Addie McPhail, Doris Deane, Edna
Marion.
30.8 – Honeymoon Trio (1b) – R : William Goodrich, – I : Walter Catlett,
Dorothy Granger.
4.10 – That’s My Meat (2b) – R : William Goodrich.

1932

45 Paramount :
9.6 – Harem Scarem (2b) – R : Albert Ray, – Sc. : Audrey Bennison.
26.5 – The Door Knocker (2b) – R : Eddie Cline, – Sc. : Frances Hyland.
46 Educational :
21.2 – Bridge Wives (1b) – R : William Goodrich, -1 : Fern Emmett.

1933

47 Vitaphone :
4.2 – Buzzin’ Around (2b) – R : Alf Goulding, – Sc. : Jack Henley et Glen
Lambert, – I  : Roscoe Arbuckle, Dan Coleman, Alice May Tuck, Tom
Smith, Al Ochs, Harry Ward, Gertrude Mudge, Fritz Hubert, Donald
Mac Bride, le chien Pete.
Sc. : voir filmographie de Roscoe « Fatty » Arbuckle p. 164. (d.v.)

1934

?.9 – All Sealed Up (2b) – R : Lloyd French, – I : Aileen Cook.

1937

48 Educational :
26.3 – Love Nest on Wheels (2b) – R  : Charles Lamont, – Sc.  : Paul
Gerard Smith, – I : Buster Keaton, Myra Keaton, Lynton Brent, Diana
Lewis, Bud Jamison, Louise Keaton, Harry Keaton.

1938

49 R.K.O. :
16.12 – Prairie Papas (2b) – R : Jack Townley, – I : Ray Whitley, George
Simons, Jean Joyce, Willie Best, Lloyd Ingraham, Ken Card, Phelp
Brothers.
T.O.N.I. :
Pour que ça pétille (12/1921).
Ce rustaud dégourdi (1/1922).
Picratt sportman amoureux (5/1922).
Picratt manœuvre (6/1922).
Picratt et son frère de laid (10/1922).
Picratt cambrioleur (1922).
Picratt à la gare (2b) (1/1923).
Picratt à la ferme (2b) (3/1923).
Picratt au studio (6/1923) (peut-être The Studio Rube, 1922).
Sc.  : À la suite de diverses aventures, Picratt a failli être écrasé par
une auto  ; la conductrice de la voiture est une jeune star. Pour la
retrouver au studio, Picratt se livre à mille fantaisies, courses,
batailles, baignades...
Picratt passe-partout (2b) (9/1923).
Picratt coiffeur (2b) (11/1923). Fox (peut-être Straight from the Farm,
1922).
Sc.  : Picratt, dégoûté de ses modestes fonctions – il est en effet
garçon de ferme –, quitte son village et se place comme serveur dans
un restaurant de nuit. Le voyage n’est pas sans incidents et, arrivé à
destination, il s’aperçoit que son nouveau métier ne comporte pas
que des agréments. Et c’est avec bonheur qu’il retourne au village.
Picratt et le cachalot (2b) (11/1923). Fox.
Picratt au palace (2b) (4/1924). Fox.
Picratt ravaleur (2b) (6/1924). Fox.
Picratt se marie (2b) (7/1924).
Picratt épicier (2b) (9/1924).
Sc.  : Beaucoup d’amusants détails  : ainsi, un chien déchire un
oreiller sur un toit et en projette les plumes dans l’espace. À travers
ses fenêtres, Picratt s’imagine qu’il neige, mais voit le soleil chaque
fois qu’il parvient à la porte. Citons aussi le gourmand qui a avalé
une éponge bien gênante. Comme il a bu copieusement, elle gonfle
formidablement ! Il ne doit son salut qu’à Picratt qui s’assoit sur lui
et fait jaillir un jet d’eau de la bouche du mal heureux. Suit enfin une
homérique course aux bandits au cours de laquelle Picratt dépasse
d’Artagnan en rêve.
Picratt papou (2b) (10/1924) Fox.
La lignée des Picratt (2b) (11/1924). Fox.
Picratt et les voleurs (2b) (12/1924). Fox.
Picratt et son double (2b) (1/1925) – Peut-être His Bitter Half, 1924-Fox.
Sc.  : Picratt souffrant d’une rage de dents emploie mille moyens
extraordinaires pour extraire la mauvaise molaire. Un coup de poing
d’une noire outragée seul y réussit. Parti pour la Californie, il
rencontre la grande vedette d’un studio qui lui ressemble d’une
façon frappante. Quelques scènes comiques en résultent jusqu’au
moment où Picratt revient dans son pays natal.
Picratt calicot (2b) (5/1925). Fox.
Sc.  : Picratt est amoureux de la secrétaire de son patron, marchand
de nouveautés  ; il se livre à mille facéties dans le magasin qu’il
saccage, à des acrobaties le long d’une corniche à l’instar de H. Lloyd
et, en définitive, fait rire le public.
Picratt en folie (2b) (10/1925).
Le Cycliste cyclone (2b) (12/1926).
Encore de l’audace (2b) (3/1927).
Amour, esprit et charleston (2b) (4/1927).
Amours et fantomes.
Docteur Phalzar.
Une drôle d’histoire, L’intrépide jockey ou Picratt jockey.
Picratt danseuse ou Picratt bayadère.
Une aventure piquante (2b) – sans doute Red Pepper-(Catalogue
Kodascope).
Chaude journée (Catalogue Pathé-Baby 9,5).

2. LONGS MÉTRAGES :

1924

The Garden of Weeds – R : James Cruze.


50 À partir de 1927, ASJ, apparaît sans discontinuer dans un nombre
impressionnant de westerns (137 recensés !) ainsi que dans :

1927

American Beauty – R Richard Wallace, – I : Billie Dove.

1929

She Goes to War – R : Henry King.


The Dance of life – R : John Cromwell et Edward Sutherland.

1930

HellHarbor – R : Henry King.


1931

Aloha – R. Albert Rogell.

1932

Fame Street – R : Louis King.

1933

HisPrivate Secretary – R : Philip H. Whitman, – I : John Wayne.

1934

Public Stenographer – R. Lew Collins.

1940

Lil’Abner – R. Albert S. Rogell.

NOTES
1. Robert FLOREY, Filmland, Paris, Ed. Cinémagazine, p. 223.
2.Ibid., p. 225.
3. Ce passage consacré à la carrière cinématographique d’AL St. John repose sur l’article de
Buck RAINEY, « From K.K. To Cow-Boy Sidekick », in Classic Images, n° 155, mai 1988, pp. C3-C5.
4. Robert F LOREY , op. cit., p. 227.
5. Petr KRAL, Le Burlesque ou Parade des somnambules, Paris, Stock, 1986, p. 97.
6. Petr K RAL , op. cit., p. 268.
7. Robert FLOREY, Hollywood d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Ed. Prisma, 1948, p. 124.
Bobby Vernon

1 Bobby Vernon, peut-être d’origine française – son véritable nom était


Silvion De Jardins – est né à Chicago le 9 mars 1897. Sa mère (1875–
1970), actrice de cinéma sous le nom de Dorothy Vernon, ou D. Baird,
ou enfin D. Burns après son mariage avec le metteur en scène Harry
Burns, était née en Allemagne ; elle tourna dix longs métrages entre
1924 et 1930 ; en particulier, elle apparut aux côtés de Johnny Hines
dans Conductor 1492 (1924).
2 Après avoir été vendeur de journaux, Bobby débute très jeune en
Californie dans des comédies musicales. En 1913 1 il entre à
l’Universal où Harry McCoy et Max Asher étaient alors les vedettes
de la série «  Mike and Jake  ». B. Vernon tourne avec eux et Louise
Fazenda de nombreuses comédies et, lorsque McCoy part à la
Keystone, il le remplace. Vernon passe à la Keystone-Triangle en
1915 : il fait partie de la bande des Keystone Cops de Mack Sennett,
puis monte en grade et devient le partenaire privilégié de Gloria
Swanson. En 1917, il quitte Sennett pour travailler avec Albert E.
Christie, d’abord pour L-KO Universal puis pour Educational et
Paramount où il tourne les Bobby Vernon Comedies jusqu’en 1929. Il
travaille aussi pour Vitaphone et R.K.O. En 1930, on le retrouve
superviseur de comédies (pour W.C. Fields, Bing Crosby) à la
Paramount. Particularité  : il a tourné très peu de longs métrages,
trois seulement semble-t-il. Il meurt à Hollywood d’une crise
cardiaque le 28 juin 1939. Il était marié à l’actrice Frances Lee.
3 Petit (1,60 mètre) et léger (61 kilos si l’on en croit le Who’s Who on the
Screen de 1920), les yeux bleus, les cheveux châtain clair bien
gominés, Bobby fait partie de la catégorie des comiques imberbes.
Pendant toute sa carrière (1913– 1932), il incarnera les jeunes
premiers, mais sa période de gloire reste celle des Bobby Vernon
Comedies tournées entre 1918 et 1929 pour Albert E. Christie.

BOBBY VERNON, L’AMOUREUX CONTRARIÉ


4 Ce jeune premier de comédie, petit homme à l’œil clair, agité et
agile, ce séducteur fanfaron, l’un des plus beaux fleurons de l’écurie
d’Albert Christie, fut une fort populaire vedette du burlesque dès
1915 et jusqu’à l’arrivée du parlant. Tout au long de ses vingt ans de
carrière (1913– 1932) et des 210 films que nous avons pu recenser, il
est presque toujours apparu dans le même rôle : celui d’un amoureux
malchanceux ou maladroit. Parions que s’il avait mesuré 20
centimètres de plus, il aurait fait une carrière à la Rudolph
Valentino, car Bobby jouissait d’un physique agréable – un visage
rieur, éclairé par des yeux clairs et un sourire charmeur –, mais il
étai petit (1,60 mètre)... Il se vit donc attribuer les rôles de jeune
premier comique dans lesquels s’illustrèrent les Charley Chase, Neal
Burns, Eddie Quillan, etc.
5 Bobby fait ses premières armes à l’Universal aux côtés de comédiens
doués tels que le ventripotent Max Asher, la grimacière Louise
Fazenda, Harry McCoy, Gale Henry, William Franey... Une solide
équipe qui tourne à grande vitesse (un ou deux films en lb par
semaine) sous la direction d’Allen Curtis. Lorsque Bobby passe à la
Triangle-Keystone pour rejoindre Mack Sennett, il a donc déjà une
sérieuse expérience du burlesque. Sennett, avec son flair habituel, a
sans doute détecté en B. Vernon un acteur comique de haut niveau ;
de plus, il lui parait intéressant d’opposer ce physique de lutin
séducteur à des silhouettes plus massives ou plus sévères, telles que
Ford Sterling, Harry Gribbon ou Wallace Beery.
6 À son arrivée chez Sennett, voici donc Bobby prêt à incarner le
personnage qu’il va conserver durant toute sa carrière. Dès son
second film à la Triangle-Keystone (His Father’s Footsteps, 1915), il joue
un amoureux contrarié  : Bobby doit échafauder un plan tortueux
pour obliger son père (F. Sterling) – un monsieur trop entreprenant –
et sa mère (Polly Moran) – une dame à principe – à le laisser convoler
avec sa jolie voisine (Marie Prevost). Cette situation, parfois
scabreuse puisque Sterling tente avec conviction de séduire sa future
belle-fille, n’effraye pas Sennett chez qui la famille est souvent
rudement mise à mal. B. Vernon retrouve un rôle similaire dès le
début de l’année suivante avec His Pride and Shame (1916) où Ford
Sterling, chef de la police locale, se trouve derechef son géniteur.
Cette fois, les manières assez efféminées de Bobby indisposent le
beau-père et, pour gagner la main de la brune Juanita Hansen, il doit
effectuer de véritables exploits de super-héros  : capture de voleurs,
sauvetage de sa promise, etc.
7 Ce thème de l’éternel fiancé en butte à l’hostilité de la génération
précédente sera repris dans Hearts and Sparks (1916) où Bobby,
bricoleur de génie, est condamné à gagner une course de voitures
pour obtenir le consentement du papa. A Social Cub (1916) montre
encore un Bobby amoureux, mais confronté à un rival, tandis que,
dans Teddy at the Throttle ( 1917), il hésite entre deux jeunes filles et
sera la victime du complot ourdi par le sauvage Wallace Beery.
Cependant, chez Sennett, ces intrigues très conventionnelles
constituent seulement le cadre nécessaire pour intégrer les éléments
burlesques qu’il affectionne, par exemple une course de tacots en
folie (Hearts and Sparks) ou une parodie de serials du style « Tie’em to
the rails ! » (Teddy al the Throttle).
8 Il en sera autrement chez Christie pour lequel B. Vernon va tourner à
partir de 1918. Ce producteur va profiter de la notoriété naissante
acquise par Vernon chez Sennett pour exploiter à fond ce
personnage d’amoureux à problèmes en imaginant toutes les
variantes possibles, y compris les plus délirantes. Le comique de ces
films demeure donc essentiellement un comique de situations. La
trame générale reste pratiquement la même de film en film  : Bobby
est amoureux (fiancé ou jeune marié)  ; un événement (héritage,
hypothèque etc.) ou un personnage (beau-père, belle-mère, rival...)
font obstacle à son bonheur. Bobby, preux chevalier, doit affronter
cette épreuve, véritable rite initiatique, pour accéder à la félicité
parfaite. Chez Christie, le comique va résider d’abord dans le type
d’obstacle – souvent farfelu, comme nous le verrons – que va
rencontrer Bobby, mais surtout dans la méthode, tout aussi loufoque,
qu’il va adopter pour surmonter cette épreuve, et dans les
complications qui vont en résulter. Plus la solution est baroque, plus
elle est génératrice d’imbroglios inextricables et de quiproquos
catastrophiques. Généralement, ces diverses péripéties conduisent B.
Vernon au bord du gouffre : le voici tombé de Charybde en Scylla et
sa situation parait bien désespérée. Mais la Providence – en
l’occurrence l’inépuisable imagination des scénaristes – veille et,
miraculeusement, tout rentre dans l’ordre...
9 Marriage by Proxi (1918), un des premiers films tournés par Vernon
chez Christie, suit pas à pas le schéma que nous avons indiqué.
Cependant, l’épreuve que Bobby doit affronter est ici double : d’une
part, il doit, pour des raisons financières (récupération d’un
héritage), se marier dans les deux mois, et, d’autre part, il lui faut
convaincre sa jeune fiancée de ne pas attendre d’avoir 18 ans pour
convoler (c’est-à-dire six mois de plus). La solution – assez folle –
consiste à remplacer la jeune promise par sa sœur. Cette usurpation
d’identité entraîne un certain nombre de troubles et, comme bien
souvent, la troupe au grand complet se retrouve au poste de police ;
mais les dieux veillent et la jeune écervelée, source de tous les
problèmes, arrivera assez tôt pour que toutes les difficultés
disparaissent comme par enchantement. Dans Sea Sirens (1919),
Bobby doit forcer le consentement du père de sa fiancée  : problème
classique que l’on résout par un chantage peu glorieux ; Bobby jette
son futur beau-père dans les bras de jolies baigneuses et, pour
étouffer le scandale, ce dernier accepte le mariage. Autre épreuve  :
comment se débarrasser d’une belle-mère envahissante, qui perturbe
l’intimité du couple, lorsque l’on est jeune marié ? La solution tient
du coup de billard  : attaquons le problème par la bande, faisons la
cour à la maman et la jalousie de l’épouse fera le reste (Bobby, sa
femme et sa belle-mère, T.O.N.I.). Dans Avance à l’allumage (T.O.N.I.),
Bobby résout encore son problème par l’absurde : timide, il n’ose pas
demander la main de sa fiancée  ; la solution consistera à proclamer
partout que les deux amoureux sont déjà mariés...
10 Il arrive parfois que Bobby le romantique tombe amoureux d’un
visage entrevu ou d’un simple portrait au dos d’une montre (Watch
Out, 1925) dont il est accidentellement le possesseur. L’épreuve
consiste cette fois à retrouver le propriétaire de ce précieux bijou
dans l’espoir de gagner le cœur de la belle. Cette histoire d’amour
fou est à la base d’un des meilleurs films de B. Vernon  : ce dernier
reconnaît dans la rue la jeune fille du portrait et la suit dans un
grand magasin, puis la perd comme dans un cauchemar  ; une série
d’événements s’enchaînent  : la montre s’accroche
malencontreusement à un lustre, puis s’envole, pendue à un ballon
rouge  ; Bobby essaye en vain de la rattraper, déclenche une alerte
d’incendie et une cataracte d’eau ; enfin après une course poursuite
en voiture – car des voleurs s’intéressent aussi à cette fameuse
montre -, il parviendra à ramener l’objet à son propriétaire et à
séduire la belle. Vernon fait preuve tout au long du film d’une
superbe ingéniosité pour lutter contre la malchance qui s’acharne
contre lui depuis qu’il a entre les mains cette montre quasi magique,
qui finalement lui apportera le bonheur.
11 Dans les cas les plus désespérés, – si, par exemple, les parents de la
jeune fille sont intraitables –, Bobby n’hésite pas à recourir à des
méthodes brutales pour résoudre ses problèmes de cœur. Par
exemple, dans A Barnyard Cavalier (1922), Bobby, inspiré par la
lecture des Trois Mousquetaires, enlève à cheval sa dulcinée. De même,
dans Une cure salutaire (T.O.N.I.), ne parvenant pas à triompher d’un
rival fortuné, il enlève tout simplement la jeune fille objet du litige.
12 L’épreuve peut tenir quelquefois du pari stupide : Bobby et son rival
en amour conviennent que le premier des deux arrivé au domicile de
la jolie Frances Lee aura le droit de l’épouser, sans d’ailleurs
demander l’avis de la belle (Jail Birdies, 1927)... Pour corser l’affaire, le
père de la jeune fille est aliéniste et cherche à faire enfermer le
prétendant qui n’est pas à son goût – Bobby Vernon, bien sûr. Fort
heureusement, Frances Lee n’est pas de l’avis de son père  ! Autre
type de contrainte  : dans Bobby chauffeur émérite (T.O.N.I.), notre
héros est obligé, pour sauvegarder son amour, de satisfaire les envies
de son beau-frère  : acheter une voiture alors que Bobby, en bon
bourgeois, voulait avec cet argent meubler son appartement. Le voici
donc au volant et l’épreuve sera surtout pour ses passagers. Enfin,
dans Tie That Bull (1927), Bobby se propose de rattraper un dangereux
évadé dans le but d’épater sa fiancée. Variante originale  : l’épreuve
est ici imposée par l’intéressé lui-même ; fanfaronnade sans doute, et
aussi inconscience. Grâce à beaucoup de chance, Bobby parviendra
finalement à ses fins après plusieurs arrestations, presque toutes
suivies d’évasions...
13 Dans tous ces films, les caractéristiques principales de Vernon sont
le dynamisme et la ténacité. Cependant, il convient d’ajouter à ces
deux qualités un brin d’inconscience, voire de naïveté, et une
certaine prétention : ce fanfaron ne craint personne de loin, mais, au
pied du mur, il est plus opportuniste que téméraire. Cependant, dans
certains de ses films, il semble que Christie se soit amusé à modifier
plus ou moins, quelquefois même à inverser, le schéma classique de
l’amoureux qui doit faire ses preuves. Ainsi, dans Plumb Crazy (1923),
pour obtenir la main de la jeune fille, il accomplit cette fois un
exploit négatif, autrement dit il engendre une catastrophe  : Bobby
incarne un ouvrier immigré – ce qui est déjà assez peu banal chez
Christie – qui hérite accidentellement de la carte professionnelle
d’un plombier  ; le voici donc embarqué, sans aucune qualification,
chez un client en pleine réception pour réparer une fuite dans la
cave  ; les initiatives de Bobby en matière de plomberie tournent au
drame : les invités asphyxiés, puis aspergés, prennent congé avec des
airs pincés  ; le client, ravi d’être débarrassé de ces importuns,
félicite Bobby, le rémunère largement et du coup, le patron de notre
héros qui assistait au désastre lui donne sa fille en prime !
14 Ailleurs, Vernon sera présenté comme un timide jeune homme,
amoureux en puissance, et l’épreuve consistera, classiquement, à
séduire une belle inconnue rencontrée dans la rue, mais cette fois
Bobby va échouer (Wife Shy, 1926) par maladresse et par malchance :
dans cette excellente comédie, Bobby apprend à séduire les filles
grâce aux conseils précis d’un ami jeune marié. Sauver une
demoiselle d’un grave danger est certainement l’un des moyens les
plus sûrs pour se l’attacher  ; Bobby dispose des peaux de banane
sous les jolis pieds de Frances Lee, mais la manœuvre ne conduit pas
au résultat espéré : il récolte une paire de gifles et se fait arrêter par
un policeman ; son ami le tire de ce mauvais pas, et le hasard le met
encore en présence de la même fille qui, persuadée d’avoir à faire à
un satyre, s’évanouit de saisissement. Bobby, embarqué à nouveau au
poste et libéré par son copain, met des œillères comme un vieux
canasson pour ne plus voir les femmes dans la rue. Bien entendu, il
tombera encore sur Frances Lee et les mêmes événements se
reproduisent dans un savant crescendo  : cris, poursuites, etc.
Frances Lee se révèle être la jeune épouse de son ami, mais – pour
sauver une happy end bien compromise – elle a une sœur fort
séduisante dont Bobby s’accommode immédiatement. Dans cette
comédie très bien construite, Bobby est donc présenté comme une
victime du sexe faible, tandis que Frances Lee, qui incarne la femme
type, apparaît comme une hystérique, totalement inaccessible et
parfaitement incompréhensive. Notre héros reste donc l’amoureux
romantique – certes maladroit – que nous connaissons, mais en
quête d’une femme qui n’existe pas, car la fin est évidemment très
artificiellement plaquée. Le film reste donc, très inhabituellement,
sur une impression d’échec.
15 Cette misogynie se retrouve dans Athanase garde-bébé (T.O.N.I.) où
Bobby, rebaptisé Athanase dans la version française, est condamné
par une épouse autoritaire à jouer les baby-sitters tandis que
Madame est de sortie. Cette situation, qui semble bien banale
aujourd’hui, paraît atteindre Bobby dans sa virilité même : il ne peut
s’empêcher d’aller faire un tour à son club, emmenant avec lui son
rejeton qui, évidemment, va en profiter pour disparaître
mystérieusement. La fin – hautement morale ! – remet le couple dans
le droit chemin  : c’est désormais l’épouse qui gardera Bébé. Les
ligues féministes frémiront à la vision de cette œuvre vertueuse...
16 Par esprit de compensation, sans doute, Christie n’hésite cependant
pas à donner parfois le beau rôle au sexe faible et à ridiculiser notre
héros.  : dans Brigadier, vous avez raison (T.O.N.I.), Bobby, incorrigible
joueur, se sert de l’argent qu’il a récolté pour la Croix-Rouge  ; sa
femme organisera une fausse descente de police dans son tripot pour
lui donner une leçon. D’ailleurs, la vie en couple est-elle bien le
paradis  ? Dans Bobby manque de courage (T.O.N.I.), nous retrouvons
bien Bobby en fiancé classique au début du film, mais la suite est
plus originale  : le voici endormi, rêvant sa future vie conjugale.
Tableau cauchemardesque ! À son réveil, Bobby s’enfuit vers des îles
lointaines... Cette fois, l’épreuve à surmonter, c’est le mariage lui-
même et Bobby recule devant cet ultime et décisif examen...
17 Tous les metteurs en scène chevronnés qui dirigèrent Bobby Vernon
– Al Christie lui-même au début, puis William Beaudine, Scott
Sidney, Gilbert Pratt, Walter Graham – ont su mettre en valeur ces
situations burlesques et imprimer à toutes ces comédies le rythme
rapide qui s’imposait : poursuites et acrobaties diverses se succèdent
avec bonheur. Mais, à la différence des films produits par Sennett,
dans les Christie Comedies, certains types de gags purement visuels,
fondés par exemple sur le détournement de fonction d’un objet ou
sur le non-sens, demeurent assez rares. Cependant, quelques
trouvailles de génie parsèment ces films  : dans Choose Your Weapons
(1922), Bobby, qui doit sauver une jeune fille prisonnière dans un
palais d’opérette (on reconnaît le schéma traditionnel des comédies
de Vernon), se trouve poursuivi par une meute d’hommes en armes
dans d’immenses salles de réception ; il se glisse sous un vaste tapis,
progresse comme un taupe et ses agresseurs l’imitent aussitôt  : une
colonne serpente comme un gros ver aveugle sous l’épais tapis à la
recherche de Bobby  ; ce dernier les attend à la sortie pour les
assommer un par un. Watch Out (1925), par ailleurs fertile en
spectaculaires cascades comme nous l’avons déjà signalé, se termine
par un gag digne de Sennett  : au cours d’une poursuite en voiture,
celle de Bobby est détruite et il se retrouve sur le toit du véhicule
ennemi, tenant encore le volant et sa barre de direction : après avoir
inséré celle-ci à travers le toit de la voiture, Bobby parvient – non
sans anicroches – à la diriger à son gré... jusque dans la salle à
manger de ). Duffy ! La dernière image montre Bobby pendu par les
bras au chambranle d’une porte ; sa fiancée va chercher une échelle,
la dresse contre lui, et grimpe pour l’embrasser. Dans Wife Shy (1926),
on notera un gag assez scabreux comme on en trouve chez Charley
Chase  : Bobby, qui a répandu en vain une douzaine de peaux de
banane sous les pas de Frances Lee, la poursuit de ses assiduités, en
brandissant innocemment un de ces fruits à la main, ce qui achève
de convaincre la dame qu’elle a affaire à un vrai obsédé...
18 De film en film, Bobby Vernon a su composer, avec l’aide de l’équipe
d’Al Christie, un type de personnage bien particulier, ce qui est la
caractéristique des grands comiques. Ce jeune don juan, que rien ne
décourage, est tenace et même un brin teigneux car sa persévérance
le rend parfois insupportable. Content de lui, un peu prétentieux, il
fanfaronne loin des réalités-, c’est vrai qu’il sait tout faire  : se
déguiser, faire l’acrobate ou manier le colt comme Buffalo Bill lui-
même. Devant le danger, il est moins agressif, quelquefois un peu
lâche même, mais sa bonne étoile lui permet de surmonter les
épreuves les plus inattendues. Éminemment sympathique parce que
profondément humain, Bobby Vernon demeure aujourd’hui encore
l’une des figures les plus populaires du cinéma burlesque.

FILMOGRAPHIE
SOUS LE NOM DE SILVION DE JARDINS :
1913

19 Joker Comedies-Universal (lb, – R : Allen Curtis) :


13.8 – The Great Towel Robbery – I  : Max Asher, Lee Morris, Billie
Bennett.
4.10 – His Priceless Treasure – I  : Max Asher, Allen Curtis, Eddie
Boland, Billie Bennett, F.C. Law.
11.10 – Thou Shalt not Rubber (l/2b) – I  : Louise Fazenda, Max Asher,
Lee Morris, Billier Benett, Adelaide Bronti.
25.10 – The Cheese Special – I : Max Asher, Lee Morris, Louise Fazenda,
Hank Mann.
29.10 – The Tramp Dentists – I : Max Asher, Lee Morris, Eddie Boland,
Joseph Singleton.
15.11 – Almost an Actress – I  : Louise Fazenda, Max Asher, Eddie
Holland, Lee Morris, Lon Chaney.

SOUS LE NOM DE BOBBY VERNON :

1913

20 Joker Comedies-Universal (lb, – R  : Allen Curtis sauf mention


spéciale) :
1. 11 – Throwing the Bull – I : Max Asher, Lee Morris, Billie Bennett.
5.11 – Mike and Jake Go Fishing – I : Louise Fazenda, Harry McCoy, Max
Asher.
8.11 – Love and Limburger – I : Lee Morris, Lorena Foster, Max Asher.
12.11 – Mike and Jake among the Cannibals – I  : Louise Fazenda, Harry
McCoy, Max Asher.
15.11 – Mike and Jake at College – I : Louise Fazenda, Harry McCoy, Max
Asher.
19.11 – Mike and Jake at the Beach – I  : Louise Fazenda, Harry McCoy,
Max Asher.
29.11 – Lazy Louis – I : Louise Fazenda, Max Asher.
3.12- Mike and Jake in The Wild, Wild West – I  : Louise Fazenda, Harry
McCoy, Max Asher.
10.12 – Mike and Jake in Mexico – I : Louise Fazenda, Max Asher, Harry
McCoy, Charles McCoombs.
13.12 – The Joy Rider – I : Louise Fazenda, Max Asher, Harry McCoy.
17.12 – Mike and Jake as Heroes – I : Louise Fazenda, Max Asher, Harry
McCoy.
20.12 – For Art and Love – I : Louise Fazenda, Max Asher, Harry McCoy.
24.12 – Mike and Jake as Pugilists – I : Louise Fazenda, Max Asher, Harry
McCoy, Charles McCoombs, J.R. Lewis.
27.12 – She Should Worry (l/2b) – I : Louise Fazenda, Max Asher.
31.12 – Mike and Jake in Society – I : Louise Fazenda, Max Asher, Harry
McCoy.

1914

7.1 – Mike and Jake Live Close to Nature – I : Louise Fazenda, Max Asher,
Harry McCoy.
10.1 – Some Nightmare (l/2b) – I : Louise Fazenda, Max Asher.
14.1- Saving the Child – I : Louise Fazenda, Max Asher ;
17.1 – The Mystery of a Taxi Cab (2b) – I  : Max Asher, Harry McCoy,
Louise Fazenda.
24.1 – Heaven Will Protect the Working Girl – I  : Louise Fazenda, Max
Asher.
29.1 – A Freak Temperance Wave – I : Louise Fazenda, Max Asher, |ane
Day.
31.1 – How Bobby Called Her Bluff (Edison film).
31.1 – In the Year 2014 – I : Louise Fazenda, Max Asher, Jane Day.
4.2 – Love and Politics – I : Louise Fazenda, Max Asher, Sam Kaufman.
7.2 – The Midnight Alarm – I : Louise Fazenda, Max Asher, Gale Henry.
14.2 — Chicken Chasers – I  : Louise Fazenda, Max Asher, Gale Henry,
William Franey, Charles McCoombs.
21.2 – The Tenderhearted Sheriff – I : Louise Fazenda, Max Asher, Gale
Henry, Ralph McComas.
7.3 – A Mexico Mix (2b) – I : Louise Fazenda, Max Asher.
11.3- Traffic Souls – I : Louise Fazenda, Max Asher.
21.3 — Mike and Jake Go in for Matrimony – I  : Louise Fazenda, Max
Asher, Midred Wallace.
28.3 – The Headwaiter – I : Louise Fazenda, Max Asher.
11.4 – Schultz the Paperhanger – I : Louise Fazenda, Max Asher.
15.4 – Mike and Jake in the Clutch of Circumstances – I  : Max Asher,
Louise Fazenda, Harry McCoy, William Franey, Al Fredericks, Ralph
McComas.
25.4 – The Sharps Want a Flat – I : Louise Fazenda, Max Asher.
2.5 – Buck Sharpers ou The « Bucket » Sharpers – I : Louise Fazenda, Max
Asher, William Franey, Ralph McComas.
9.5 – Schultz the Barber – I  : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey, Gale Henry, Ralph McComas.
3.6 – Their First Anniversary – I  : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey.
6.6 – Love and Electricity (2b) – I : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey, Gale Henry.
10.6 – Mike Searching for His Long-Lost Brother – I  : Louise Fazenda,
Max Asher, William Franey, Ralph McComas.
17.6 – The Fatal Letter – I : Louise Fazenda, Max Asher, William Franey,
Ralph McComas, Gale Henry.
4.7 – Captain Kid’s Priceless Treasure – I  : Louise Fazenda, Max Asher,
William Franey, Gale Henry.
10.7 – The Great Universal Mystery – R  : Allan Dwan – I  : toutes le
vedettes de l’Universal.
11.7 – Love, Roses and Trousers – I : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey, Gale Henry.
18.7 – His Wife’s Family – I  : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey, Gale Henry, Queenie Rosson.
25.7 – The Polo Champions – I  : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey, Gale Henry, Sam Kaufman.
1.8 – Wifies’ Busy Day – I : Louise Fazenda, Max Asher, Gale Henry.
8.8 – That’s Fair Enough – I  : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey, Gale Henry, Sam Kaufman.
15.8 – What Happened to Shultz  ? – I  : Louise Fazenda, Max Asher,
William Franey, Gale Henry, Sam Kaufman.
29.8- Well ! Well ! – I : Louise Fazenda, Max Asher, Gale Henry.
5.9 – Oh  ! What’s the Use  ? – I  : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey, Gale Henry.
12.9 – Jam and Jealousy (1/2b) – R : ? – I : Louise Fazenda, Max Asher,
William Franey, Gale Henry, L. Harris.
19.9 – Love and Graft (2b) – I  : Louise Fazenda, Max Asher, William
Franey.
21 Universal Rex :
The Hungry Actors (1b) – I  : Harold Lloyd, Martha Maddox, Roy
Stewart, Neely Edwards, Jane Novak.

1915

22 Universal Big U :


4.2 – Her Bargain (2b) – R/Sc. : Sydney Ayres, – I : Sydney Ayres, Doris
Pawn, Val Paul, Wilbur Highby.
11.2 – The Vaudry Jewels (2b) – R : Gutton L. King, – I : Edna Maison,
Ray Gallagher, Eugene Derne.
23 Universal Powers :
29.4 – A Family Affair (1b) – R  : Clarence Badger, – I  : Fred Adrath,
Carmen Phillips, Lule Warrenton, Eddie Boland.
24 Universal Broadway-Bosworth :
6.9 – Utile Brother of the Rich (5b) – R  : Otis Turner, – Sc.  : Joseph M.
Patterson – I  : Hobart Bosworth, Jane Novak, Hobart Henley, Maude
George, Albert Mac Quarrie, Carl Von Schiller, Edmund Brown,
Walter Belasco, William Clark Jr., Jane Bernoudy.
25 Joker Comedies-Universal :
18.9 – He Couldn’t Fool His Mother-In-Law (I b) – R/Sc. : Allen Curtis, –
I : Max Asher, Lillian Peacock, William Franey, Gale Henry.
25.9 – He Couldn’t Support His Wife (1b) – R/Sc.  : Allen Curtis, – I  :
William Franey, Gale Henry.
2.10 – An Innocent Villain (1b) – R  : Allen Curtis, – I  : Edith Payne,
Margaret Whistler, Eddie Boland.
26 Universal Special :
14.4 – The Black Box (serial en 15 episodes) – R  : Otis Turner, – I  :
Herbert Rawlinson, Anna Little, William Worthington.
27 Keystone-Triangle :
14.11 – Fickle Fattys Fall (Fatty et la plon-geuse) (2b) – voir
filmographie de R. Arbuckle.
28.11 – His Father’s Footsteps (Bobby veut se marier) (2b) – R  : Ford
Sterling and Charles Parrott, – I : Ford Sterling, Polly Moran, Charley
Chase, May Emory, Guy Woodward, Fritz Schade, Marie Prevost,
Cecile Evans, Virginia Fox.
Sc. : « B.V. aime sa voisine Arlette et veut se marier avec elle a toute
force. Le père du jeune homme, sur les instances de sa femme, se
rend chez Arlette pour lui reprocher d’accaparer son fils. Mais à son
tour, papa est séduit par les charmes captivants de la belle fille.
Oubliant les vertus de ses ancêtres, il se jette aux genoux d’Ariette et
la supplie d’accepter à souper au café Royal. Le soir même, il feint un
violent mal de tête et envoie sa femme et son fils au cinéma tandis
qu’il se rend au Royal en compagnie d’Ariette. La fine mouche avait
trouvé moyen de glisser un billet à Bobby lui annonçant qu’elle
soupe avec son père au Royal. B.V. laisse tomber par mégarde le
billet au cinéma. Sa mère exprime le désir d’aller souper au Royal
avec son fils. On devine le reste : Papa est surpris en train de danser
la crapouillette et une scène de ménage a lieu. Mais B.V. innocente
son père en disant que toute cette scène n’était qu’une comédie
arrangée avec son père pour forcer la maman à donner son
consentement au mariage avec Arlette. Sur ces entrefaites, le feu
prend, communiqué par une lampe. Arlette sauve la mère et de ce
fait tout le monde est d’accord  ; le mariage a lieu sur le champ  »
(C.C., 2/11/1918).
19.12 – Fatty and the Broadway Stars (2b) – voir filmographie de R.
Arbuckle.
26.12 – The Hunt (Polyte le groom) (2b) – R : Ford Sterling et Charles
Parrott, – I  : Ford Sterling, Polly Moran, May Emory, Fritz Schade,
Guy Woodward, Frank Opperman, Dorothey Hagart.
Catalogue Blackhawk.

1916

6.2 – His Pride and Shame (2b) – R : Ford Sterling et Charles Parrott, –
I : Ford Sterling, Guy Woodward, Juanita Hansen, Bobby Dunn, James
Donnelly, Robert Eddy, James Rowe, Frank Hayes.
Sc. : « G. Woodward (maire de la ville) nourrit d’excellents rapports
avec Ford Sterling (chef de la police) et leurs enfants respectifs (J.
Hansen et B.V.) sont fiancés. Mais les manières efféminées de B.V.,
qui revient du collège, choquent le maire et ce dernier refuse son
consentement. Le chef d’une bande de voleurs (B. Dunn) s’évade de
prison avec l’aide d’un complice et tire sur le bureau du maire. Le
maire se cache dans les toilettes tandis que Sterling se réfugie sur
une conduite d’eau chaude. La chaleur lui fait lâcher prise : il tombe
sur le voleur et l’assomme. Fier d’avoir arrêté seul le malfaiteur, il
fait sortir le maire de sa cachette. Le voleur, visité par B.V. dans sa
cellule, lui prend ses vêtements et s’enfuit en le laissant en prison.
Le maire et le chef de la police sont irrités par la stupidité de B.V.,
mais ce dernier les guide jusqu’à la tanière des voleurs qui ont
enlevé la fille du maire. Sterling et Woodward, déguisés en voleurs,
se tirent dessus par erreur. Cependant, ). Hansen se sauve par le toit
de la chambre où elle était enfermée et B.V. vient la délivrer avec
une échelle. Après de nombreuses péripéties, les deux jeunes gens
rejoignent la maison de la jeune fille. Sterling, capturé par les
voleurs, se voit contraint à porter une bombe dans la maison du
maire pour la faire sauter. Peu de temps avant l’explosion,
Woodward, Sterling et Vernon s’échappent, mais ce dernier se
souvient d’avoir enfermé sa fiancée dans sa chambre. Il court à la
maison et parvient à la délivrer  ; il gagne ainsi sa main  » (Davide
Turconi, op. cit., p. 205). (d.v.)
28 Universal Powers :
20.5 – Their Social Smash (1b) – R/Sc. : Harry Wulze, – I : Dan Russel,
Mrs Plater, Marcia Moore, Miss Nathen.
29 Keystone-Triangle :
23.4 – A Dash of Courage (2b) – R : Charles Parrott, – I : Harry Gribbon,
Wallace Beery, Guy Woodward, Gloria Swanson, William Mason,
Frank Opperman.
Sc.  : H. Gribbon et sa bande de voleurs prennent connaissance d’un
télégramme qui mandate un commissaire de police pour rassembler
des fonds pour une «  maison des vieux policiers  ». Gribbon se
substitue à lui et commence à collecter de l’argent chez les plus
riches de ses concitoyens. Ses hommes ont chloroformé les vrais
policiers et endossé leurs uniformes. Les victimes de l’escroquerie de
Gribbon font appel à la loi et ce sont les faux policiers qui leur
conseillent d’attendre pour prendre le voleur sur le fait. Pendant ce
temps, les vrais policiers se réveillent et le film se termine par une
poursuite endiablée en voiture.
4.6 – Hearts and Sparks (Cœurs et étincelles) (2b) – R : Charles Parrott,
– I  : Gloria Swanson, Hank Mann, Nick Cogley, Billie Bennett, Tom
Kennedy, Joe Lee.
Sc.  : Un inventeur (B.V.) construit une auto téléguidée par radio. Il
est fiancé à G. Swanson, la fille de N. Cogley qui a des problèmes
d’argent  : il a en effet hypothéqué sa maison pour emprunter à H.
Mann. Ce dernier propose d’annuler l’hypothèque si Cogley lui
accorde la main de sa fille. Le père consent, se réservant d’attendre
l’issue d’une course de voitures à laquelle B.V. doit participer  : s’il
gagne, il pourra épouser G. Swanson et payer l’hypothèque. Mann
paye alors deux malfaiteurs pour incendier le garage de B.V., mais le
système radio sauve la voiture en la faisant sortir automatiquement
du garage. Le jour de la course, Mann enferme B.V. dans un grenier
sans se douter que, de cet endroit, B.V. peut téléguider sa machine. Il
gagne la course avec plusieurs tours d’avance. Cependant, les
malfaiteurs avaient réussi à piéger à l’explosif le compteur de
vitesse, ce qui donne lieu à un final à suspense. (d.v.)
16.7 – A Social Cub (2b) – R  : Clarence Badger, – I  : Gloria Swanson,
Reggie Morris, Elizabeth DeWitt, Harry Gribbon, Joseph Swickard,
Della Pringle, Blanche Payson, Miss Maxanie.
« Une gracieuse jeune fille est attirée dans un auberge douteuse par
un mauvais sujet très élégant. Voilà la base de cette comédie assez
peu piquante et encore moins originale... Un jeune homme plutôt
timide (B.V.) et une jeune fille (G. Swanson) sont fiancés et vivent
avec leurs parents dans une auberge. Un ami de collège (R. Morris)
leur rend visite et décide immédiatement de voler G. Swanson à son
fiancé. Vernon hausse le ton, mais tout ce qu’il obtient de Gloria,
c’est la restitution de sa bague de fiançailles. Celles-ci sont rompues
et tous deux manifestent leur irritation en s’en-voyant des billets
caustiques, mais avant que ces derniers arrivent à destination, les
deux amoureux seront réconciliés car Gloria a découvert que Morris
n’est qu’un bon à rien. Swanson et B.V. s’embrassent à la fin sous les
yeux ravis des parents » (MOT., 26/8/1916).
13.8 – The Danger Girl ou Love on Skates (2b) (Bobby et sa compagnie) –
R : Clarence Badger, – I : Gloria Swanson, Helen Bray, Myrtle Lind.
Catalogue Blackhawk (d.v.)
1.10 – Haystacks and Steeples (2b) – R  : Clarence Badger, – I  : Gloria
Swanson, Reggie Morris, Delia Pringle, Eva Thatcher, George Felix,
Helen Bray, Joseph Swickard.
30 Universal-Victor Comedies :
4.11 – Kitty from the City ou Kitty from Kansas City (1b)- R/Sc.  : Harry
Wulze, – I : Marcia Moore, Lou Dunbar, Miss Perry, Dan Russell.

1917

31 Keystone-Triangle :
11.2 – The Nick of Time Baby (2b) – R  : Clarence Badger, – I  : Gloria
Swanson, Tom Kennedy, Baby Boulden, le chien Teddy. Copie aux
Archives du cinéma danois (Copenhague).
15.4 -Teddy at the Throttle (2b) (Les tribulations de Bobby) (2b) -R  :
Clarence Badger, – I  : Gloria Swanson, Wallace Beery, Blanche
Phillips, May Emory, le chien Teddy.
Sc. : Bobby hésite entre deux jeunes filles : Gloria Dawn (G. Swanson)
qui possède un gros chien (Teddy) et une Junon qui a la tête de plus
que lui (May Emory). W. Beery, le vilain, fait tout pour favoriser le
mariage avec cette dernière pour que Gloria, qu’il veut épouser,
hérite d’une grosse fortune. Au cours d’une soirée, May et Bobby font
un superbe numéro de danse, mais Bobby reste toujours amoureux
de Gloria qui a découvert les manigances de W. Beery. May enferme
Gloria et enlève Bobby pour un mariage éclair.
Gloria téléphone au notaire qui prend aussitôt le train. Une tornade
éclate : la voiture de Bobby s’enlise, Gloria et W. Beery galopent sous
la pluie. Gloria renvoie Bobby et, le lendemain, W. Beery qui a peur
d’aller en prison attache Gloria sur les rails du chemin de fer ; Gloria
siffle Teddy qui avertit Bobby, puis les conducteurs du train, qui
s’arrêtera à temps. Le méchant est arrêté et les deux amoureux,
perchés à l’avant de la locomotive, s’embrassent.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
1.7 – Whose Baby (2b) – R : Clarence Badger, – I : Gloria Swanson, Ethel
Teare, Tom Kennedy, Charles Bennett, William Irving, Phyllis Haver,
Ed Kennedy, Vera Steadman, Roxana McGowan. (d.v.)
Sc.  : Gloria Swanson, monitice de sport (  ?) dans une institution de
jeunes filles, est mariée secrètement à B.V. Une servante noire élève
leur bébé. Le père de Gloria revient inopinément de Bornéo, et veut
marier sa fille avec un grand escogriffe. B.V. décide alors d’enlever
Gloria un soir d’orage. Mais la tempète se déchaîne et perturbe ses
plans. Le bébé évite de peu la noyade ; le père de Gloria découvre le
mariage secret et accepte son gendre.
Catalogue Pathéscope 9.5 incomplet (1b) (d.v.)
30.9 – The Sultans Wife (Une veuve inconsolable) (2b) – R  : Clarence
Badger, – I  : Gloria Swanson, Joseph Callahan, Phyllis Haver, Gonda
Durand, Roxana McGowan, Blanche Payson, le chien Teddy.
Sc. : B.V. et Gloria Swanson voyagent aux Indes avec leur père. Gloria
attire l’attention d’un sultan qui fait le projet de l’enlever pour son
harem. Pour tromper le sultan, B.V. et Gloria échangent leurs
vêtements. B.V. se retrouve dans le harem, ce qui entraîne toutes
sortes de complications. Grâce à Teddy, B.V. se tirera de ce mauvais
pas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1918

32 Christie Comedies-Al Christie Films Co. :


12.1 – Five to Five (1d) – R/Sc.  : Al Christie, – I  : Ethel Lynne, Harry
Edwards.
12.2 – Mum’s the Word (1b) – R : Al Christie, – I : Dorothy Dane.
25.2 – The House That Jack Built (1b) – R/Sc. : Al Christie, – I : Dorothy
Dane.
1.3 – In the Dark (1b)- R/Sc.  : Al Christie, – I  : Ethel Lynne, Betty
Compson.
33 SunshineComedie-Fox :
15.3 – A Self-Made Lady (2b) – R  : Henry Lehrman, – I  : Dot Farley,
Edgar Kennedy, John Rand.
34 Christie Comedies Al Christie Films Co. :
22.4 – Here Comes the Groom (1b) – R : Al Christie, – I : Betty Compson,
Dorothy Dane, Ethel Lynne.
29.4 – Somebody’s Baby (1b) – R  : Al Christie, – I  : Betty Compson,
Dorothy Dane, Billy Mason.
2.5 – In and Out (1b) – R  : Al Christie, – I  : Elinor Field, George B.
French. 4.5 – By Orange Aid (Les oranges de Maud [ ?]) (1b) – R/Sc. : Al
Christie, – I : Elinor Field, Dorothy Dane.
10.5 – Love and a Gold Brick (1b) – R  : Al Christie, – I  : Elinor Field,
Dorothy Dane, Ethel Lynne.
20.5 – Their Breezy Affair (1b) – R  : Al Christie, – I  : Billy Mason,
Dorothy Dane, Ethel Lynne.
21.5 – A Regular Patsy (1b) – R  : Al Christie, – I  : Billy Mason, Elinor
Field, Dorothy Dane.
17.6 – Some Romeo (1b) – R  : Al Christie, – I  : Elinor Field, Dorothy
Dane. 8.7 – Efficiency (1b) – R : Al Christie, – I : Dorothy Dane.
15.7 – Just Like Dad (1b) – R : Al Christie, – I : Dorothy Dane.
22.7 – This Way Out (1b) – R : Al Christie, – I : Ethel Lynne.
19.8 – Does Your Sweetheart Flirt ? (Les flirts de Dolly |[ ?]) (1b) – R : Al
Christie, – I : Dorothy Dane.
30.9 – Oh, Bobby How Could You  ? (1b) – R  : Al Christie, – I  : Dorothy
Dane.
35 Strand Comedies-Caulfield Photoplay :
1.10 – Keep Her Smiling (Rira bien qui rira le dernier [  ?]) (1b) – R  :
Scott Sidney, – I : Elinor Field.
36 Al Christie Films Co-Christie Comedies :
5.10 – Marriage by Proxy (Marié par procuration) (1b) – R : Al Christie,
– I : Dorothy Dane.
Sc.  : «  Georges (B.V.) entre en possession de l’héritage laissé par sa
tante s’il est marié dans les deux mois suivant l’ouverture du
testament. La chose semble simple, Georges étant fiancé à la
charmante Nelly (D. Dane). Mais il avait compté sans le caractère
fantasque de celle-ci qui refuse de se marier avant ses 18 ans révolus,
c’est-à-dire dans six mois. Un beau matin, Georges s’aperçoit que
dans quelques heures les deux mois se seront écoulés et que
l’héritage de sa tante va lui échapper. 11 conte sa mésaventure au
père de Nelly, qui trouve rien de mieux que de la remplacer par sa
sœur pour cette cérémonie. Le mariage est célébré sans difficulté...
Mais un policeman vient troubler la fête et, après une poursuite
pleine de péripéties, la nouvelle mariée est conduite au poste de
police. Pourtant, tout finira bien. Un coup de téléphone mettra Nelly
au courant  ; elle arrivera à temps pour signer les papiers de
l’héritage, pardonnera le subterfuge et, accompagnée de Georges et
de son père, va recevoir, en personne cette fois, la bénédiction du
pasteur. » (C.C., 7/5/1921).
7.10 – Why Get a Divorce (Bobby veut divorcer ([  ?]) (1b) – R  : Al
Christie, – I : Dorothy Dane.
14.10 – Three Hours Late (1d) – R : Al Christie, – I : Dorothy Dane.
21.10 – My Husbands Flirt (1b) – R  : Al Christie, – I  : Dorothy Dane.
26.10 – Some Cave Man (1d) – R : Al Christie, – I : Dorothy Dane.
30.10 – Just Plain Folks (1d) – R : Al Christie, – I : Dorothy Dane.
4.11- Two’s Company (1b) – R : Al Christie, – I : Dorothy Dane.
10.12 – Johnny, Go Get’Em (1b) – R : Al Christie, – I : Dorothy Dane.

1919

6.1 – Five Hundred or Bust (1b).


28.2 – Welcome Home (1b) – R : Al Christie, -
I : Dorothy Devore, Earl Rodney.
3.3 – Bobby Comes Marching Home (1b).
12.3 – Lost-a Bridegroom (1b) – R : Al Christie, – I : Dorothy Devore.
17.3 – Oh, What a Night (1b) – R : Al Christie, – I : Dorothy Devore.
19.3 – Marrying Molly ( lb) – R : Al Christie, – I : Dorothy Devore.
22.3 – Four of a Kind (1d) – R : Al Christie, – I : Dorothy Devore.
22.3 – Good Gracious Bobby (1b) – R  : Al Christie, – I  : Patricia
Palmer, Francis Feeney, George French, Roscoe Karn, Dorothy Devore
(?).
Sc. : Un veuf, son fils et un de ses copains reçoivent trois jeunes filles
qui doivent avoir pour chaperon une certaine Mrs Benton. Cette
personne étant retenue, les deux jeunes gens proposent à un de leurs
amis (B.V.) de la remplacer. Ce dernier, déguisé en dame de
compagnie, prend goût à son rôle, séduit une des filles ainsi que le
père esseulé. La vérité éclate à l’arrivée de la vraie Mrs Benton, mais
tout se termine bien avec la formation de quatre couples
d’amoureux. Catalogue Blackhawk.
1.4 – A Rustic Romeo (1b) – R  : William Beaudine, – I  : Vera
Steadman.
12.4 – Sea Sirens (1b) – R : William Beaudine, – I : Patricia Palmer.
Sc.  : B.V., artiste amateur, peint des baigneuses sur une plage. Le
père de sa fiancée refuse sa main à Bobby tant qu’il n’aura pas vendu
un de ses tableaux. Aussi, avec la complicité des autres baigneuses,
Bobby organise des flirts pour son futur beau-père et en profite pour
le peindre dans des situations compromettantes. Quand le père voit
le tableau, il est forcé non seulement de l’acheter, mais aussi de bénir
le mariage de sa fille. Copie à la bibliothèque du Congrès
(Washington).
17.4 – Too Many Wives (1d) – R  : Al Christie, – I  : Dorothy Devore,
Harry Ham.
21.4 – Kiss the Bride (1d) – R : Scott Sidney, – I : Dorothy Devore.
« Comédie domestique basée sur des quiproquos : ainsi la rencontre
répétée et accidentelle d’une bonne et d’un portier d’hôtel.
L’intrigue se développe autour d’une confusion de sexe avec des
allusions à l’homosexualité féminine  » (Paolo Usai Cherchi,
Griffithiana n° 51-52, octobre 1994, p. 182).
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
37 Nestor Comedies-Universal :
26.4 – He Was not a Lady (1b) – R/Sc. : Harry White, – I : Marcia Moore.
38 Christie Comedies – I Christie Film Co. :
12.5 – Oh, My Dear (1b) – R  : Al Christie, – I  : Patricia Palmer, James
Liddy.
17.5 – Can Wives Be Trusted  ? (1b) – R  : Al Christie, – I  : Ethel Lynne,
James Harrison. Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
1.6 – He Who Be Hesitates (1b) – R : William Beaudine, – I : Ethel Lynne.
9.6 – There Goes the Groom (1b) – R : Al Christie, – I : Lucille Hutton.
16.6 – Cupids Hold-Up (1b) – R : Al Christie, – I : Lucille Hutton.
Sc. : « B.B., acteur dramatique dans la troupe Christie, est sans cesse
contrarié par les acteurs comiques de l’équipe. On le prend pour un
voleur lorsqu’il fait la cour à une figurante (L. Hutton). Des
séquences intéressantes dans les studios Christie  » (Robert Farr,
Griffithiana, n° 51-52, octobre 1994, p. 174).
16.7 – Love – in a Hurry (1b) – R  : Al Christie, – I  : Dorothy Devore.
(d.v.)
10.8 – His Master’s Voice (1b) – R : Al Christie, – I : Alma Bennett.
1.10 – All Jazzed Up (1d) – R : William Watson, -I : Helen Darling.
Sc.  : B.V. est en voyage de noces à Los Angeles. Les jeunes mariés
descendent dans un grand hôtel qui les éblouit. Les deux amoureux
se disputent  : la jeune femme (H. Darling) part faire du tourisme et
emprunte le fameux funiculaire Angel Flight tandis que B.V, chez le
notaire, se fait voler son argent. Les voleurs cachent l’argent dans
une voiture  : c’est celle de B.V.  ! De retour à l’hôtel, ce dernier
trouve un mot de sa femme disant qu’elle l’attend au Angel Flight
« L’envol de l’ange » : il croit qu’elle s’est suicidée et essaye en vain
de se tuer à son tour. Un policier lui explique sa méprise. Il retrouve
sa femme au funiculaire et son argent dans la voiture.
Copie super-8 (d.v.)
?.11 – Bobbys Baby (1b).
?. 11 – Her Bear Escape (1b) – R : Scott Sidney.

1920

29.3 – Fair but False (1d) – R : Al Christie.


?.3 – Petticoats and Pants (2b) – R  : Al Christie, – I  : Victor Rodman,
Elinor Field, Helen Darling.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
1.4 – Watch Your Step, Mother (1b) – R  : William Beaudine, – I  : Vera
Steadman.
39 Christie Comedies-Educational :
29.4 – Kiss Mc Caroline (2b) – R  : Al Christie, – I  : Charlotte Merriam,
Vera Steadman, Neal Burns, Eugene Corey, Teddy Sampson.
11.9 – Seven Bald Pates (Chauve qui peut) (2b) – R : William Beaudine,
– I : Dorothy Devore, Victor Rodman, Francis Feeney.
2.10 – A Homespan Hero ou A Howe Made Hero (2b) – I : Helen Darling,
Vera Steadman, George Ford.
31.10 – Going through the Rye (2b) – R. William Beaudine, – I  : Vera
Steadman, Eugene Corey, Jack Henderson.
12.12 – Back from the Front (2b) – R  : William Beaudine, – I  : Vera
Steadman, Laura La Plante, Neal Burns, William Sloan, Francis
Feeney.

1921

By Hook or Crook (2b).


30.1 – Oujia Did It (1b) – R : Frederick Sullivan.
28.2 – Hey, – Rube ! (2b) – R  : Harold Beaudine  ; – I  : Helen Darling,
Thornton Edwards, Gus Leonard.
27.3 – Dead Easy (1b) – R : William Beaudine, – I : Earl Rodney, – Irene
Dalton.
10.4 – Short and Snappy (2b) – R  : William Beaudine, – I  : Billy
Bletcher, Vera Steadman, Gus Edwards, Eddie Barry.
2.10 – Exit Quietly (2b) – R  : Frederick Sullivan, – I  : Vera Steadman.
(d.v.) Copie au musée d’Art moderne (New York).
30.10 – Pare and Simple (2b) – R  : William Beaudine, – I  : Josephine
Hill, Ward Caufield, Victor Rodman, Virginia Ware.
27.11 – Fresh from the Farm (2b) – R : William Beaudine, – I : Josephine
Hill, George Pearce, Victor Rodman.

1922

8.1 – A Barnyard Cavalier (Les trois mousquetaires) (2b) – R  : Al


Christie, – I  : Viola Daniel, Victor Rodman, Ward Caufield, Neal
Burns.
Sc.  : Jack (B.V.), champion du village au lancer du fer à cheval, est
amoureux de Jane (V. Daniel), son amie d’enfance, fille du plus riche
fermier du coin. Il a un rival, Peter Black. Jack accompagne sa
dulcinée faire des courses, lui porte son panier, mais le père
n’apprécie guère cet amoureux. Jack lance à Jane un chou-fleur sur
lequel il a inscrit un rendez-vous. Ils se retrouvent dans un champ
de maïs près d’un épouvantail, mais les deux amoureux sont surpris
par le père et le rival. Jack doit s’enfuir sous les menaces. Chez lui, il
lit Les Trois Mousquetaires avant de s’endormir et rêve. Le voici en
d’Artagnan, se battant contre les gardes du Cardinal avec l’aide des
trois mousquetaires. Le fermier et sa fille Jane habitent un palais
princier et le mariage avec Peter est décidé. Jane envoie un message
à son amoureux qui saute sur son cheval et arrive à la rescousse. Il
parvient à empêcher le mariage après une série de combats
meurtriers, aidé par les mousquetaires. Puis il enlève la jeune fille
sur son cheval... Jack se réveille chevauchant son traversin. Avec ses
amis il décide de réaliser son rêve, mais le père de Jane, au courant
du projet, l’accueille à coups de fusil : ses amis se sauvent et la jeune
fille est enfermée dans sa chambre : nouant ses draps, elle parvient à
descendre par la fenêtre et s’enfuit à cheval avec Jack. (d.v.)
19.2 – Hokus Pocus (2b) – R  : Harold Beaudine, – I  : Josephine Hill,
Victor Rodman, Alice Maison, Henry Murdock.
9.4 – Tis the Bull (2b) – R : Harold Beaudine, – I : Alice Maison, Victor
Rodman, Earl Rodney, Ward Caufield.
4.6 – A Hickory Hick (2b) – R : Harold Beaudine, – I : Charlotte Stevens,
Tom O’ Brien, William Irving.
17.9 – Pardon My Glove (2b) – R  : William Beaudine, – I  : Vera
Steadman, Zack Williams, Tom O’Brien, Ward Caufield, George
Pearce.
5.11 – Choose Your Weapons (2b) – R  : Al Christie, – I  : Charlotte
Stevens, Earl Rodney, Maude Traux, Lincolm Plumer.
Sc. : Un faux roi moustachu, en réalité boucher kasher des bas-fonds
de New York, embauché par petites annonces, va bientôt épouser la
belle princesse qui règne sur un royaume d’opérette. B.V. est
amoureux de la jeune fille (Ch. Stevens) et jure de la tirer de ce
mauvais pas. Déguisé sous un uniforme militaire et affublé d’une
paire de fausses moustaches, il pénètre dans le palais et se bat au
sabre contre une foule de dignitaires et de gardes. Un gag original :
B.V. poursuivi se fourre sous un immense tapis et progresse comme
une taupe  ; la meute de ses assaillants l’imite et un long convoi
ondulant comme un gros ver progresse sous le tapis ; B.V. sort de là
et assomme un à un ses poursuivants. B.V. parviendra évidemment à
quitter le palais avec la jolie princesse. (d.v., incomplet)
17.12 – In Dutch (2b) – R  : Harold Beaudine, – I  : Charlotte Stevens,
William Irving, George Pearce.

1923

4.2 – Second Childhood (2b) – R  : Harold Beaudine, – I  : Earl Rodney,


Babe London, Lincoln Plumer, Charlotte Stevens, Lois Leslie.
Copie au musée George-Eastman (Rochester, États-Unis).
3.6 – Plumb Crazy (Une affaire de fuites) (2b) – R  : Scott Sidney, – I  :
Diane Thompson, Tommy O’Brien, Ward Caufield.
Sc.  : B.V, ouvrier immigré, casse la croûte en compagnie d’un petit
singe. Après une dispute avec un copain qui en veut à son sandwich,
B.V. se voit dépossédé de sa carte de travail ; heureusement, le singe
a volé celle de son collègue, plombier. C’est à ce titre que B.V. est
embauché par un patron imprudent. Ce dernier le présente à sa fille
et les deux jeunes gens tombent immédiatement amoureux l’un de
l’autre. B.V. part en mission réparer une fuite dans la cave d’un
particulier qui donne une réception. La lampe à souder fait des
dégâts  : B.V. inonde de fumée la salle de bal, ce qui provoque une
panique générale. La maîtresse de maison appelle le patron de B.V.
pour se plaindre et il arrive aussitôt. B.V. continue à sévir dans la
cave et branche l’eau sur les conduites de gaz : arrosage général des
invités qui prennent congé avec des airs pincés. À la surprise
générale, le maître de maison félicite B.V. (sans doute pour l’avoir
débarrassé des invités...) et le paye grassement. Le patron est aux
anges et accepte le mariage avec sa fille. Mais le vrai plombier
poursuivi par la police, débarque le jour de la cérémonie : il veut la
place de Bobby ! Après une série de poursuites et de courses en tout
sens, Bobby parviendra à faire arrêter son rival et à épouser la jeune
fille. (d.v.)
6.7 – Take Your Choice (2b) – R : Scott Sidney, – I : Charlotte Stevens,
Harry Dunkinson, Ward Caufield, William Irving, Diane Thompson,
Natalie Johnson, Margaret Clous, Gladys Baxter.
30.9 – Hold Everything (2b) – R  : Scott Sidney, – I  : Vera Steadman,
George Hall. Catalogue Morcraft.
18.11 – A Perfect 36 (2b) – R : Al Christie, – I : James Harrison, Lincoln
Plumer, Teddy Sampson, Patricia Palmer, Ward Caufield.

1924
13.1 – Ride’Em Cowboy (2b) – R  : Al Christie – I  : Charlotte Stevens,
Tom Murray, Bill Chapman.
23.3 Reno or Bust (Amour, police et orgue) (2b) – R : Archie Mayo, – I :
Diane Thompson, Lila Leslie, Victor Rodman, Billy Bletcher, Budd
Fine.
(d.v.)
4.5 – Corn Fed (2b) – R  : Gil Pratt, – I  : Diane Thompson, Victor
Rodman, Jack Duffy, George B. French, Lincoln Plummer, George
Williams.
(d.v.)
14.9- bright Lights (2b) – R  : Walter Graham, – I  : Jay Belasco, Anne
Cornwall.
9.11 – High Gear (2b) – R  : Archie Mayo, – I  : Marion Harlan, Lincoln
Plummer, William Irving, George Williams.

1925

4.1 – French Pastry (2b) – R  : Harold Beaudine, – I  : Anne Cornwall,


William Irving, Eddie Baker.
1.3 – Great Guns (2b) – R  : Harold Beaudine, – I  : Marion Harlan,
William Irving, Eddie Baker, Margaret Cullington Fitzroy.
22.3 – Love Goofy (2b) – R : Jimmy Adams.
19.4 – Don’t Pinch ou Brass Buttons (2b) – R  : Walter Graham, – I  :
Victor Rodman, Molly Malone, Billy Bletcher, Eddie Baker, William
Blaisdell.
14.6 – Air Tight (2b) – R  : Harold Beaudine, – I  : Charlotte Stevens,
Ward Caufield, Eddie Baker.
(d.v.)
6.9 -Watch Out (Contre la montre) (2b) – R  : William Watson – I  :
Frances Lee, Jack Duffy, Victor Rodman.
Sc.  : J. Duffy collectionne les montres et vient d’acquérir un
exemplaire unique : une montre de laboureur. Un vilain barbu paye
deux truands pour lui dérober l’objet. À la suite d’une rencontre un
peu brutale au coin d’une rue, Bobby se retrouve possesseur de cette
montre. À l’intérieur se trouve le portrait de la fille de J. Duffy (F.
Lee) et Bobby la reconnaît dans un magasin. Il essaye de lui rendre la
montre  : cependant, loin d’y réussir, il provoque une série de
catastrophes. Il se rend chez la jeune fille, mais les voleurs
subtilisent l’objet. Bobby finit par enlever F. Lee et, à la suite d’une
course folle en voiture, la ramène avec la montre à son père.
Catalogue Connaissance du cinéma.
1.11 – Slippery Feet (La bourse ou l’habit) (2b) – R : Harold Beaudine, –
I : Frances Lee, George Hall, Blanche Payson.
Sc.  : Dans une soirée mondaine, on danse avec un orchestre
entièrement féminin. B.V. effectue un numéro d’imitations pour
distraire les invités (entre autres, Napoléon). Son rival lui suggère de
se faire la tête d’un bandit évadé et fixe la fausse moustache (et le
melon) de Bobby avec de la colle extra-forte. Le vrai voleur fait
irruption avec un revolver et terrorise les invités. La police débarque
et B.V., ne pouvant ôter ses postiches est arrêté. Enfermé dans une
cellule, il y rencontre un complice du bandit qui le fait évader. Le
vrai voleur redébarque à son tour dans la soirée mondaine et
rançonne les invités. B.V. arrive lui aussi et les invités ne savent plus
quel est le vrai et le faux, ce qui donne lieu à de nombreux
quiproquos. B.V. effectue le numéro classique de la glace brisée avec
son sosie et finit par le faire arrêter.
Catalogue Connaissance du cinéma.
27.12 – Yes, Yes, Babette ou Oo-La-La (2b) – R  : Earl Rodney, – I  :
Frances Lee, William Irving, Yola D’Avril.

1926
28.2 – Page Me (2b) – R  : William Watson, – I  : Frances Lee, William
Irving, William Blaisdell. (d.v.)
11.4 – Broken China (Pas de quartier pour les Chinois ou Quartier
chinois) (2b) – R : Earl Rodney, – I : Frances Lee, William Blaisdell.
Sc.  : B.V., policeman, est de service tout seul au quartier chinois.
Installé sur un tonneau, il est victime des farces des enfants (pétards,
etc.). À la suite d’une explosion, il se retrouve assis sur l’embrasure
d’une fenêtre aux côtés d’un fumeur d’opium. Drogué par la fumée, il
saute et tombe sur un Chinois, puis est bombardé de pots de fleurs.
Une bouche d’incendie (qui camoufle un périscope) le surveille. B.V.
finit par tomber, par une bouche d’égout, dans une cave qu’il explore
prudemment. Il enflamme les moustaches d’un mandarin qui le
poursuit  ; les escaliers sont truqués et les marches s’abaissent sur
commande  : B.V. a du mal à s’échapper et doit se déguiser en
bouddha. Une voiture de police débarque dans le quartier avec une
jeune fille (F. Lee) qui ne tarde pas à disparaître dans les sous-sols.
B.V. la défend contre les Chinois et la séduit. Finalement, il réussit à
expédier vers les agents tous les Chinois les uns après les autres et
sera félicité pour son efficacité.
Catalogue Connaissance du cinéma. (d.v.)
13.6 – Till We Eat Again (2b) – R : Earl Rodney, – I : Frances Lee, Rose
Gore.
15.8 – Dummy Love (2b) – R  : Harold Beaudine, – I  : Frances Lee,
Thelma Daniels, Jack Duffy, Eddie Baker, George Hall.
26.9 – Wife Shy (Cherchez la femme) (2b) – R  : William Watson, – I  :
Frances Lee.
Sc.  : Bobby rend visite à un vieil ami de collège qui lui explique
comment séduire une jeune fille  : il faut la tirer d’un mauvais pas.
Bobby essaye la technique sur une jolie brune (F. Lee) en provoquant
quelques incidents. Il ne réussit qu’à se faire emprisonner pour
harcèlement. Son ami le délivre, mais il retombe sur F. Lee dans
l’immeuble où habite son copain. La jeune personne hurle et Bobby
se retrouve emprisonné. Ce schéma se répète plusieurs fois jusqu’au
moment où l’on s’aperçoit que la jolie brune est la femme de son
copain. Heureusement, cette dernière a une charmante sœur
célibataire qui convient tout à fait à Bobby. Catalogue Connaissance
du cinéma. (d.v.)
21.11 – Hoot Mon ! (2b) – R : Harold Beaudine, – I : Frances Lee, Eddie
Baker, Jack Duffy, William Irving.
26.12 – Sure Fire (2b) – R : Earl Rodney, – I : Frances Lee.

1927

8.2 – Duck Out (2b) – R  : William Watson, – I  : Frances Lee, William


Irving. Catalogue Morcraft. (d.v.)
10.4 – Jail Birdies (Une prison pour deux [  ?]) (2b) – R  : William
Graham, – I  : Frances Lee, Billy Engle, Eddie Baker, Tom Dempsey,
George Hall, George Burton, Phil Salvadore, Jack Gray, Bob North,
George O’Dell, Charles Maker.
Sc. : « Deux amis doivent se marier et, pour rire, on les met derrière
les barreaux d’une prison, enterrant ainsi leur vie de garçon. Mais ils
s’aperçoivent qu’ils aiment la même jeune fille. Elle sera à qui
arrivera le premier chez elle. Course insensée chez son père, médecin
aliéniste, qui, naturellement, tâchera de faire enfermer comme fou le
fiancé dont il ne veut pas pour sa fille, car ce dernier insiste trop.
Mais les goûts de sa fille ne vont pas avec les siens et elle préfère le
soi-disant aliéné. Poursuites folles, déguisements, chutes, noyades,
fuites en auto, en yacht, à brouette, presque en sous-marin, c’est une
macédoine, un méli-mélo divertissant... » (C.C., 28/4/1928).
29.4 – Tie That Bull (Extra muros) (2b) – R : Robert Kerr, – I : Frances
Lee.
Sc. : Un voleur s’est échappé. B.V. promet à sa fiancée de le rattraper
et prend le train avec un énorme appareil de photo. Sur le quai,
encombré, il a des ennuis avec une jeune fille. Il parvient cependant
à photographier le voleur, mais provoque une explosion qui l’éjecte
du train. Après une poursuite, il arrête le voleur accidentellement,
mais ce dernier s’évade encore et jure de se venger. Il se rend chez la
fiancée de Bobby, tandis que celui-ci, affolé, se cache dans la cave. Le
bandit découvre enfin Bobby et une poursuite dans l’appartement
s’engage. Tout le monde se retrouve au grenier : le plafond s’effondre
et assomme le voleur qui parvient encore à s’évader. Bobby se
retrouve dans le même taxi que le voleur et réussit enfin, grâce à sa
chance, à l’arrêter.
Catalogue Connaissance du cinéma. (d.v.)
17.7 – Dead Easy (2b)-R : Harold Beaudine.
40 Paramount-Al Christie Comedies :
13.8 – Shortsocks (2b) – R : Harold Beaudine – I : Frances Lee.
(d.v.)
17.9 – Crazy to Fly (Bien faire pour la séduire) (2b) – R  : Harold
Beaudine.
(d.v.)
22.10 – Wedding Wows (2b) – R : Harold Beaudine.
3.12 – Splash Yourself (2b) – R  : Harold Beaudine, – I  : Eddie Baker,
William Blaisdell, Billy Engle.
Sc.  : B.V. et E. Baker sont deux émigrants suédois sur un bateau. Ce
dernier vole la carte de débarquement de Bobby, qui la récupère
grâce à un petit chien. Employé comme plombier par W. Blaisdell, il
sème la panique chez une cliente qui fait du spiritisme avec des
amis  : inondation, eau dans le gaz et inversement. Le mari de la
cliente, le petit Billy Engle, ravi que toute l’assemblée prenne la
fuite, récompense largement B.V. qui peut ainsi se marier avec la
fille du patron. Remake de Plumb Crazy (1923).
Catalogue Morcraft (incomplet, Ib). (d.v.)
41 Our Gang Comedies – Hal Roach MGM :
19.11 – Heebee Jeebees (2b) – R : Anthony Mack.

1928

42 Al Christie Comedies-Paramount :
28.1 – Save the Pieces (2b) – R : William Watson.
10.3 – Sweeties (2b) – R : Arvid E. Gillstrom. (d.v.)
21.4 – Bugs, My Dear ! (2b) – R : William Watson.
2.6 – Holder Cowboy (2b) – R : William Watson, – I : Frances Lee, Jack
Duffy ( ?), Stella Adams, Jack Singleton.
Sc.  : Cactus Pete (J. Duffy  ?) et sa femme (S. Adams) vont fêter les
fiançailles de leur fille (F. Lee) avec J. Singleton. Ils reçoivent une
lettre qui annonce, venant de Snake Gulch dans l’Ouest, l’arrivée du
fils d’un de leurs amis. L’intrusion de ce « cow boy » (B. Vernon) ne
leur plaît pas. Dans le train, B.V. menace le contrôleur avec un soi-
disant revolver qui n’est en réalité qu’un distributeur de cigarettes.
Puis il fait arrêter un bandit de grand chemin et emprunte son habit
de cow-boy. C’est dans cette tenue qu’il débarque à la réception des
fiançailles. Le nouveau venu fait le malin et se fait éjecter par les
domestiques. Il tombe sur une dame qui lui explique qu’elle est
mariée au fiancé, J. Singleton, qui n’est qu’un affreux escroc. B.V.
parvient à s’infiltrer sous la table pendant le repas, mais il est encore
jeté dehors. Des policiers qui font leur ronde le renvoient
brutalement à l’intérieur. Le manège se reproduit plusieurs fois. À la
fin B.V. parvient à entrer avec l’épouse légitime qui flanque une
correction à son mari. B.V., en smoking, impressionne la famille et la
jeune fille, F. Lee, qui se consolera dans ses bras.
D’après une copie 8 millimètres incomplète (1b). (d.v.)
11.8 – Stop Kidding (2b) – R : William Holland.
22.9 – The Sock Exchange (2b) – R : Harold Beaudine.
(d.v.)
3.11 – Hot Sparks (2b) – R : William Watson.
Sc. : B.V. a hérité de son oncle une statue d’Indien grandeur nature.
Son logeur la lui achète pour 20 dollars. B.V. croit qu’elle n’a aucune
valeur, mais quand il sait qu’elle vaut de l’or, il se lance à la
poursuite de l’escroc. La voiture de ce dernier heurte celle d’un
Indien. B.V. prend le vrai Indien pour la statue et l’emporte sur un
diable, puis il ramène le tout chez un collectionneur pourvu d’une
jolie fille. Ce dernier achète l’« objet », mais veut l’électrocuter pour
le protéger des vers. L’Indien réagit vivement et se réveille en
sautant partout. B.V. rend l’argent et est jeté dehors par le
collectionneur, mais où est l’Indien de bois ?
8.12 – Footloose Wommen (2b) – R : Arvid Gillstrom.

1929

12.1 – Why Gorillas Leave Home (2b) – R : Arvid E. Gillstrom.


16.2 – His Angel Child (1b) – R : Eddie Baker. (d.v.)
16.3 – Turn Him Loose (2b) – R : Eddie Baker.
13.4 – Sappy Service (2b) – R : Eddie Baker, – I : Vera Steadman, Tom
Dempsey.
Sc. : B.V., employé chez un avocat, est chargé d’amener au tribunal, à
trois heures précises, un chirurgien qui doit divorcer. Pour pénétrer
dans l’hôpital, il simule un accident, puis se déguise en infirmière,
enfin se retrouve sur le point d’être opéré de l’appendicite. Il se
sauve en pulvérisant de l’éther sur les infirmiers et sur le chirurgien
qu’il emmène sur un lit à roulettes jusqu’au tribunal après une
course folle à travers la ville. Là, il apprend que l’épouse ne veut
plus divorcer et s’endort lui même à l’éther.
Nouveau remake d’un scénario très classique, repris par exemple
dans Un témoin capital avec Clyde Cook (prod. Hal Roach). Catalogue
Blackhawk. (d.v.)

FILMS PARLANTS :

1930

43 Vitaphone :
Bobby Vernon in Cry Baby ou Cry Baby (1b).

1931

44 Mack Sennett-Educational :
1.2 – One Ward to Go (2b) – R : William Beaudine, – I : Marjorie Beebe,
Frank Eastman, Dot Farley, Cyril Chadwick, – Ray English, Ernie
Alexander, George Gray, Jack Dillon, Marvin Lobach.
45 RKO-Pathé :
15.6 – Stout Heart and Willing Hands (2b) – R  : Bryan Foy, – I  : Frank
Fay, Lew Cody, Laura La Plante, Alec B. Francis, Mary Carr, Owen
Moore, Matt Moore, Tom Moore, Eddie Quillan, Ford Sterling, Mack
Swain, Chester Conklin, Clyde Cook, James Finlayson, Hank Mann.
SneerLuck (L.M.) – R : Bruce Mitchell.

1932

46 Al Christie-Vanity-Educational :
21.2 -That Rascal (2b) – R : Al Christie, – I : Harry Barris.
7.8 – Ship A-Hooey ! (2b) – R : Harry J. Edwards, – I : Glenn Tryon.
(d.v.)
47 Paramount :
12.7 Make Me a Star (9b) – R : William Beaudine, – I : Stuart Irwin, loan
Blondell, Zasu Pitts, Ben Turpin.
T.O.N.I. :
Minute papillon ! (2b) (Catalogue Connaissance du cinéma).
Bobby est trop aimé (2b) (3/1918) Triangle-Keystone.
Brigadier, vous avez raison (9/1920).
Sc. : B.V. a parié avec sa femme qu’il toucherait parmi ses amis plus
d’argent qu’elle pour le comité de la Croix-Rouge. La journée est
presque achevée et B.V. mène la fête avec 200 dollars d’avance. Mais
il a un défaut, c’est un joueur et sa femme le sait. Il ne peut résister à
la tentation d’aller au tripot le soir. Sa femme se déguise en brigadier
de police et, avec quelques amis également déguisés, fait irruption
dans la salle de jeu. Le scandale va éclater, mais avec de l’argent tout
s’arrange. Tard dans la nuit, quand B.V. totalise ses recettes, il
comprend enfin le tour qu’on lui a joué.
Bobby s’amuse (2b) (12/1920) – R : William Beaudine.
Bobby est encombrant (1b) (3/1921).
Bobby, sa femme et sa belle-mère (3/1921 ).
Sc. : B.V, récemment marié, ne peut se débarrasser d’une belle-mère
gênante qui s’implante chez lui et prétend mener son ménage à sa
guise. Sur le conseil d’un ami, B.V. imagine de faire à sa belle-mère
une cour déguisée et de se montrer plein de prévenances. La femme
de B.V. en conçoit une jalousie justifiée et renvoie la belle-mère. B.V.
dévoile alors à sa femme le procédé ingénieux qui lui a permis de
rester seule avec elle.
Bobby mangue de courage (4/1921) – peut-être : Lost a Bridegroom ou He
Who Hesitates.
Sc.  : La coquette fiancée de B.V. s’attarde aux soins de sa toilette
tandis que B.V, qui lui apporte sa bague de fiançailles, s’impatiente
au salon. Le temps passe, en vain les cigarettes succèdent aux
cigarettes, B.V. baille, s’endort dans un fauteuil et nous assistons au
rêve le plus abracadabrant qui soit, pour notre plaisir et au grand
dam de la tardive fiancée, car, au réveil, B.V. dégoûté du mariage tel
qu’il vient de le voir en rêve ment effrontément, assure qu’il a oublié
la bague de fiançailles et s’enfuit malgré les larmes de sa fiancée. Il
part, dit-il, étudier le problème du mariage et de la repopulation à
Honolulu.
Bobby est incorrigible (5/1921) – peut-être  : Two’s a Company ou Too
Many Wifes.
Sc.  : B.V. se trouve aux prises avec deux flirts qu’une fâcheuse
coïncidence fait demeurer dans la même maison. Le voilà dans
l’obligation de les demander toutes les deux en mariage, et, de ce
fait, il aura deux fiancées. Tout se découvrira et se terminera en
poursuite. Etant parvenu à s’échapper, il tombera de Charybde en
Scylla, car, à peine dans la rue, et pas encore remis de ses émotions,
il tombe en arrêt devant le minois d’une charmante jeune fille et le
flirt recommence.
Bobby veut divorcer (6/1921 ).
Unpari original (7/19211.
Bobby chauffeur émérite (7/1921).
Sc. : Après avoir obtenu la main d’une charmante jeune fille, B.V. se
trouve dans l’obligation, pour donner satisfaction à son irascible
futur beau-frère, d acheter une auto au lieu d’un mobilier. Les flirts de
Dolly (8/1921).
Un mari à combinaisons (9/1921 ).
Rira bien qui rira le dernier (11/1921) – peut-être Keep Her Smiling, 1918.
Unjoyeux anniversaire (11/1921).
Athanase garde-bébé (12/1921).
Sc. : Athanase est un papa mué, par la volonté de sa femme, en bonne
d’enfant. On a beau être père, on n’en est pas moins homme. Les amis
réclament ce père de famille modèle et le voilà parti au club
emmenant avec lui le bébé puisque Madame passe ses journées à
faire du tricot pour les soldats  ! L’enfant disparaît  ! Le jeu des
poursuites commence et dure... Lorsqu’il cessera, Bébé une fois
retrouvé, Madame, dégoûtée de son amie et du tricot, jurera, mais un
peu tard, que c’est elle désormais qui gardera Bébé. Mais sera-t-il
mieux gardé pour cela ?
Excentric’s music hall (3/1922).
Bobby a de la veine (6/1922).
Bobby et le régime sec (9/1922).
La 300 hp de Bobby (2b) (12/1922).
B.V. y joue le rôle d’un écolier.
Avance à l’allumage (5/1923).
Sc.  : B.V. et Lily font croire à leur famille qu’ils sont mariés et cela
parce que B.V., très timide, n’ose pas avouer aux parents de Lily qu’il
veut épouser leur fille !
Imbroglio, complications... pasteur et finalement véritable mariage.
Celourdaudde Bobby (2b) (7/1923).
Unecure salutaire (2b) (9/1923) – peut-être Fresh from the Farm, 1921.
Sc. : Né flemmard, B.V. a trouvé un moyen ingénieux de ne pas s’en
faire en actionnant mécaniquement toutes les machines de son
patron au moyen d’un vieux tacot acheté aux puces. Amoureux de
Lily Faceblett, fille du fermier chez qui il est employé, B.V. est
persuadé qu’il obtiendra sa main lorsqu’un jeune dandy de la ville
Ralph Rigodon, arrive au village pour se mettre au vert. Le père
Faceblett, qui sait tirer parti de tout, confie Ralph à Bobby afin que
le jeune dandy puisse revenir rapidement à la santé en contribuant
aux travaux de la ferme. Un jour que le shérif de l’endroit vient
demander le remboursement d’une créance au père Faceblett, celui-
ci ne peut payer. Rigodon, qui s’est amouraché de Lily, propose au
fermier de liquider sa dette et de s’associer avec lui. Le jour de la fête
du village, Faceblett profite de la circonstance pour célébrer le
mariage de sa fille et de son associé. Après la cérémonie, B. V,
désespéré de perdre l’objet de ses amours, enlève Lily. Le pasteur de
l’endroit veut bien les marier malgré l’opposition du père Faceblett
et la célébration a lieu au nez et à la barbe de Rigodon, le
malheureux rival de B.V.
Catalogue Pathé Baby 9.5 :
Mariage à la vapeur (3 X 20 m) (peut-être extrait de Love in a Hurry,
1919.)
Sc. : Si Bobby, jeune célibataire, n’est pas marié dans une heure, son
oncle le déshérite. Bobby bouscule les événements et finit par
prononcer le «  oui  » sacramentel juste au moment où la pendule
sonne l’heure fatale. Bobby est un heureux homme : en une heure, il
aura trouvé la fortune et l’amour.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., p. 243.
Troisième partie: les héros du
«séries»
Jimmy Adams

1 Né le 4 octobre 1888 à Paterson (New Jersey), James Adams semble


avoir débuté dans la carrière cinématographique en 1917 à la Fox au
côté de Lloyd Hamilton. En 1919, on le retrouve chez Universal pour
qui il tourne quelques films en vedette jusqu’en 1920, date à laquelle
il passe chez Educational où on lui connaît comme partenaire Lige
Conley. Avec Sid Smith (qui rejoindra plus tard Mack Sennett), il
forme ensuite le tandem vedette de la série des Hallroom Boys pour
C.B.C. Film Corp., mais il sera remplacé vers le milieu de l’année
1922 par George Williams. En 1923, il travaille pour Christie-
Educational 1 , puis en 1927 pour Christie-Paramount jusqu’en 1928.
Avec Marvin Hatley et Frank Gage, il fonde un trio musical (les
Ranch Boys) qui apparaîtra dans six comédies de Charley Chase. Il
meurt d’un accident cardiaque le 19 décembre 1933 à Glendale
(Californie).
2 Jimmy Adams a connu en France un certain succès comme en
témoigne le nombre relativement important de ses films distribués
en format réduit, aussi bien en 8 millimètres qu’en 9,5. Le crâne
assez dégarni, une fine moustache, mince de stature, Jimmy Adams
porte volontiers un melon gris et des pantalons trop courts. Dans A
Fresh Start (1920), son partenaire est Frank Coleman (baptisé Flip
dans les copies distribuées par Pathé)  : tous deux, à peine sortis de
prison, jouent au pickpocket avec le gardien qui les libère. Plus tard,
Jimmy, habillé à la Max Linder (habit et haut-de-forme) marivaude
avec la femme (Marvel Rea) d’un riche et gras bourgeois ; Flip sert de
doublure lorsque le mari jaloux est en vue. Tout le monde se
retrouve à l’hôtel du Zoo et, bien entendu, Jimmy échoue dans la
chambre de la jeune femme  ; enfin, à la suite de poursuites
hystériques et grâce à une échelle capricieuse, les lions pénètrent
dans les lieux du drame...
3 Bang ! (1921) est une parodie de western : Jimmy et Flip sont réveillés
dans leur cabane par un savant bricolage qui permet de préparer le
breakfast tout en restant au lit ; puis suivent une série de gags assez
sadiques dont les victimes sont un splendide chat à poil long et un
petit chien  : le minet, dont la queue est coincée dans la commande
du store, se retrouve pendu en haut de la fenêtre, puis les deux
bêtes, fourrées sous les draps de lit, se livrent à une furieuse
bataille  ; enfin, elles s’emprisonnent dans un oreiller, ainsi agité de
soubresauts mystérieux  ; le toutou, qui auparavant a été inondé de
crème, en sort emplumé et flageolant... Plus loin, Jimmy est en
rivalité amoureuse avec un shérif-adjoint (en réalité un dangereux
hors-la-loi)  : assis face à face pour prendre leur café, chacun tire à
son tour la table pour que l’autre verse le liquide brûlant sur ses
genoux... Flip, ami maladroit de Jimmy, finit quand même par sauver
ce dernier de la pendaison... Dans Holy Smoke, qui date de la même
année, Jimmy est avec son compère, le gros Charles Gairman,
employé dans un hôtel. Le patron est victime d’un escroc qui vole la
police d’assurance, puis met le feu à l’hôtel. Jimmy sauve la situation
en retrouvant le précieux document. Un curieux ascenseur double,
l’un servant de contrepoids à l’autre, est à l’origine de gags
originaux : ainsi, un client écrasé par cet engin démoniaque, ressort
nanifié (gag repris dans Liberty, 1929, avec Laurel et Hardy).
4 Enfin, dans Meet the Folks, plus tardif puis qu’il fut tourné pour Al
Christie en 1927, apparaît un Jimmy au comique beaucoup plus
sophistiqué  : il s’agit encore d’une parodie de western, mais le
scénario et les gags sont plus élaborés. Le début est brillant : Jimmy
(James Pettingill), élégant hypocondriaque, va rejoindre par le train
son oncle dans l’Ouest sauvage  : il surveille son pouls, sa
température, pulvérise du désinfectant dans le wagon, puis finit par
se placer une pince à linge sur le nez... La suite est une très libre
adaptation de Romeo et Juliette, car les Pettingill et les Blake (dont fait
partie la jolie Gayle Lloyd) se livrent une perpétuelle guérilla. Jimmy,
pour être admis dans la famille, est soumis au test de GuillaumeTell ;
le tireur louche désespérément, mais Jimmy, pris d’une crise
d’éternuements, s’en tire... Pendant la rituelle fusillade entre les
deux camps, Jimmy et Gayle se réfugient dans une cabane qu’ils
déplacent à leur gré, finissant par tomber sur le toit d’un wagon en
marche. Cette excellente comédie, réalisée par Robert Kerr, montre
que Christie savait aussi produire des films de mouvement.
5 Jimmy Adams n’avait certes pas créé un personnage très original,
mais son physique «  ordinaire» permettait au spectateur de
s’identifier facilement à lui. Sans agressivité, mais débrouillard, très
attiré par le beau sexe, il avait su aisément gagner la sympathie des
spectateurs.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1917

6 Sunshine Comedies-Fox :
11.11 – Roaring Lions and Wedding Bells (2b) – R  : William Campbell, –
I : Lloyd Hamilton.
1918

3.2 – Hungry Lions in a Hospital (2b) – R  : Jack White, – I  : Lloyd


Hamilton.
7.4 – A Waiter’s Wasted Life (2b) – R : Jack White et William Watson, –
I : Lloyd Hamilton.
28.7 – A Tight Squeeze (2b) – R  : Jack White et William Watson, – I  :
Lloyd Hamilton.
22.9 – Roaring Lions on the Midnight Express (2b) – R : Henry Lehrman, –
I : Lloyd Hamilton.
17.11 – Mongrels (2b) – R : Jack White, – I : Lloyd Hamilton.
29.12 – The Son of a Hun (2b) – R : Jack White, – I : Lloyd Hamilton.

1919

23.2 – His Musical Sneeze (2b) – R : Jack White, – I : Lloyd Hamilton.
7 Century Comedies-Stern Brothers-Universal (R/Sc.  :
FredFishback) :
10.4 – A Jungle Gentleman (2b)  ; 3.9 – A Village Venus (2b)  ; 1.10 –
Chasing Her Future (2b) ; 5.11 – Africa Lions and American Beauties
(2b) ; 15.12 – The Good Chip Rock’n Rye (2b) ; 22.12 – Weak Heart and
Wild Lions (2b).

1920

12.1 – A Baby Doll Bandit (2b) ; 9.2 – Over the Transom (2b) ; 30.8 – Movie
Hero (2b).
8 Mermaid Comedies-Educational :
?.7 – A Fresh Start (Gare aux fauves ou Prenez garde aux lions) (2b) –
R  : Jack White (Catalogue Pathescope 9,5 et Film-Office)  ; 29.9 –
Nonsense (2b) – R : Jack White ;
20.10 – Dynamite (1b) – R  : G.W. Pratt, – I  : Lloyd Hamilton, Ray
Berger, Iva Brown – presence de J.A. non confirmee (Catalogue
Pathescope 9,5).

1921

27.2 – Holy Smoke (2b) – R  : Jack White (Catalogue Collectors Club,


sous le titre Hotel Hysteria, incomplet, lb) I : Charles Gairman, Eleanor
Lynn  ; 27.3 – Bang  ! (Vive le FarWest) (2b) – R. Jack White (copie 8
mm) ; 31.7 – Sunless Sunday (2b)-R  : Jack White  ; 1.12 – Free and Easy
(2b) – R : Jack White, – I : Lige Conley.

1922

9 Hallroom Boys Comedies – Federated Film Exchanges (I  : Sid


Smith, 2b) :
6.1 – Nobody’s Baby – R  : Herman C. Raymaker  ; 23.1 – From Soup to
Nuts – R  : Noel M. Smith  ;  ?.2 – Beware of Blondes – R. Noel M.
Smith ; ?.2 – Better Late Than Never – R  : Herman C. Raymaker;  ?.2 –
Game Birds – R : Noel M. Smith ; 24.3 – The Dentist – R. Noel M. Smith ;
6.4 – Breaking into Jail – R  : Noel M. Smith  ; 25.5 – No Money to Guide
Him – R : Noel M. Smith.
10 Mermaid Comedies-Educational :
3.10 – The Steeplechaser (2b) – R : Jack White, – I : Lige Conley, Eleanor
Lynn.
11 Cameo Comedies-Educational (2b – R  : Fred Hibbard – I  : Virginia
Vance) ;
12.11 – Crash  ; 26.11 – Pitter, Patter -, 10.12 – Once Over  ; 24.12 –
Harry Up.
12 Mermaid Comedies-Educational :
31.12 – A Good Scout (2b) – R ; Jack White.
1923

13 Cameo Comedies-Educational (1 b – R : Fred Hibbard – I : Virginia


Vance) ;
7.1 – Ouch  ; 21.1 – Tea n’Tea  ; 4.2 – Bumps  ; 18.2 – Dog Sense  ; 4.3 –
Broke -, 18.3 – Oh ! Sister.
14 Christie Comedies-Educational :
8.4 – Green as Grass (Du désordre dans l’arrivée) (2b) – R : Scott Sidney
– Sc.  : Walter Graham, – I  : Charlotte Merriam, William Irving,
William Chapman, George B. French.
15 Cameo Comedies-Educational (1 b – R : Fred Hibbard – I : Virginia
Vance) :
15.4 – The Dude ; 29.4 – Trafic.
16 Christie Comedies-Educational (2b) :
20.5 – Roll Along – R : Al Christie – Sc. : Robert Hall ; 14.10 – Done in Oil
(Une bonne affaire) – R : Scott Sidney – Sc. : Walter Graham, – I : Babe
London, Charlotte Merriam, George Burton, George B. French
(Catalogue Connaissance du Cinéma, d.v.) ; 16.12 – Black and Blue – R :
Harold Beaudine – Sc.  : Frank R. Conklin, – I  : Victor Rodman, Lila
Leslie, Ward Caulfield, George Burton.

1924

10.2 – Aggravatin’ Papa – R. Harold Beaudine – Sc.  : Robert Hall, – I  :


Duane Thompson, George Pearce, Budd Fine; 6.4 – Safe and Sane – R :
Harold Beaudine – Sc.  : Robert Hall  ; 18.5 – Nerve Tonic (Par ici la
sortie)-R : Harold Beaudine – Sc. : Walter Graham, – I : Marie Astaire,
Jay Belasco, George Pearce (copie super-8)  ; 24.8 – Savage Love – R  :
Scott Sidney – Sc.  : Keena Thompson, – I  : James Harrison, Vera
Steadman, Lila Leslie, Harry Dunkinson, Earl Rodney, Natalie
Johnson, Jack Duffy ; 2.11 – Why Hurry : ? – R : Harold Beaudine – Sc. :
Frank R. Conklin, – I  : Kathlenn Myers, Baby Bunting, Eddie Baker,
Natalie Johnson, Ward Caulfield.

1925

18.1 – Step Fast – R  : Harold Beaudine – Sc.  : Frank R. Conklin, – I  :


William Irving, George Williams, Vera Steadman, Billy Bletcher,
Budd Fine  ; 22.3 – Love Goofy – R : Gil Pratt ou Jimmy Adams – Sc.  :
Keene Thompson, – I  : Molly Malone, Billy Bletcher, Eddie Baker,
Lincoln Plummer  ; 31.5 — Sit Tight – R  : Harold Beaudine, – I  :
Kathleen Myers, George Williams, Ray Gallagher, Eddie Baker ; 27.9 –
Be Careful – R : Harold Beaudine ; 29.11 – Fair but Foolish R  : William
Watson. (d.v.)

1926

17 Jimmy Adams Comedies-Al Christie (2b) :


24.1 – For Sadie’s Sake – R  : Harold Beaudine – Sc.  : Frank R. Conklin
(copie 8 mm, d.v.)  ; 4.3 – Whoa Emma – R  : Robert Thornby  ; 9.5 –
Gimme Strength – R. William Watson – Sc. : Sig Selig, – I : Kalla Pasha,
Molly Malone ; 7.6 – Chase Yourself – R : William Watson – Sc. : Frank
R. Conklin ; 29.8 – Beauty a la Mud – R : Harold Beaudine-Sc. : Sig Selig
(catalogue Blackhawk, d.v.) ; 31.10 – Shell Socked ou Shell Locked – R  :
Walter Graham – Sc. : Frank R. Conklin.

1927

2.1- Wild and Woozy – R : Harold Beaudine – Sc. : Sig Selig ; 13.3 – Here
Comes Precious – R  : Earle Rodney – Sc.  : Hal Conklin  ; 22.5 – No
Sparking – R -. Harold Beaudine – Sc.  : Hal Conklin  ; 10.7 – Meet the
Folks – R  : Robert Kerr – Sc.  : Hal Conklin, – I  : Gayle Lloyd (copie
super-8).
18 Al Christie Comedies-Paramount (2b) :
27.8 – Dr. Quack – R  : Robert Kerr – Sc.  : Hal Conklin  ; 8.10 – Oh,
Mummy – R : Harold Beaudine – Sc. : Sig Selig ; 19.11 – Ocean Blues –
R : Robert Kerr – Sc. : Sig Selig ; 31.12 -Swiss Movements – R : Robert
Kerr-Sc. : Hal Conklin (copie 8 mm).

1928

11.2 – Holy Mackerel ! – R : Harold Beaudine – Sc. : Frank R. Conklin ;


24.3 – Love Shy – R : Harold Beaudine – Sc.  : Sig Selig  ; 28.4 – Goofy
Ghosts – R : Harold Beaudine-Sc. : Sig Selig (d.v.) ; 16.6 – Slippery Heels
– R : Harold Beaudine – Sc. : Sig Selig.

FILMS PARLANTS :

1930

The Rolling Stone (2b).


19 Hal Roach-MGM :
27.12 – High C’s (2b) – R : James W. Horne, – I : Charley Chase.

1931

25.4 – Rough Seas (2b) – R : James Parrott, – I : Charley Chase.

1932

30.1 – The Tabasco Kid (2b) – R : James W. Horne, – I : Charley Chase.

1933

3.6 – Arabian Nights (2b) – R : Charles Parrott, – I : Charley Chase.
2.9 – Sherman Said It (2b) – R : Charles Parrott, – I : Charley Chase.
21.10 – Midsummer Mush (2b) – R : Charles Parrott, – I : Charley Chase.
T.O.N.I. :
20 Catalogue Pathéscope 9,5 :
An Accidental Champion (1b)
21 Catalogue Connaissance du cinéma :
Une bonne affaire
Un tonton farceur

2. LONGS MÉTRAGES :

1924

Triumph (8b) – R : Cecil B. De Mille – Sc. : Jeanie MacPherson.


Hold YourBreath (Une femme a osé ou En hauteur) (6b) – R  : Scott
Sidney, – I  : Dorothy Devore, Max Davidson, Walter Hiers, Tully
Marshall, Priscilla Bonner, James Harrison, Lincoln Plummer, Rose
Gore, Patricia Palmer, Jay Belasco, George Pearce, Victor Rodman,
Budd Fine, Eddie Baker, D. Carter.
Catalogue Kodascope (incomplet, 3b) 1925
Stop Flirting (6b) – R : Scott Sidney – Sc. : Joseph Famham.

1926

Herman O’ War (6b) – R : Frank Urson – Sc. : Charles Logue.

1928

The Farmer’s Daughter (6b) – R  : Norman Taurog et Arthur Rosson –


Sc. : Gilbert W. Pratt.

1929

The Office Scandal (7b) – R : Paul L. Stein – Sc. : Paul Gangelin et Jack
Jungmeyer, – I : Phyllis Haver.

1930

The Grand Parade (8b) – R : Fred Newmeyer – Sc. : Edmund Goulding.
COMME REALISATEUR SEULEMENT :

22 Juvenile Comedies-Universal :
1.11.1922 Ginger Face (2b) – I : Johnny Fox.

NOTES
1. Richards M. R OBERTS , « Past Humour, Present Laughter, the Comedy Film Industry 1914-
1945 », in Classic Images, n° 212, février 1993, pp. 42-44 et p. 56.
James Aubrey

1 Né à Bolton (G-B.) le 23 octobre 1887, Jimmy Aubrey débute, comme


Chaplin et beaucoup d’autres, dans la compagnie Fred Karno, jouant
en particulier le fameux sketch « A Night in an English Music Hall »
1 . En tournée aux USA avec cette troupe, il se laisser tenter par le

cinéma et, en 1915, tourne ses premiers films en vedette aux côtés de
Walter Kendig dans les Starlight Comedies produites par United
Service (Heinie and Louie Series). L’année suivante, il travaille pour
la Vitagraph pendant plusieurs mois sous la direction d’un jeune
metteur en scène débutant, Larry Semon. Puis, en 1919, toujours
chez Vitagraph dont il est devenu une des vedettes comiques, il fait
équipe avec Oliver «  Babe  » Hardy jusqu’en 1921. En 1923-1924, il
apparaît dans quelques comédies en deux bobines pour Selznick,
puis tourne pour la Standard Cinema Company les Jimmy Aubrey
Comedies sous la direction de Joe Rock. Il continuera sa carrière
comme acteur de composition dans un grand nombre de films
dramatiques ou comiques jusqu’en 1953 et meurt le 2 septembre
1983 à Woodland Hills (Californie). Surnommé en France Fridolin (en
Italie, Fridolen), c’est un personnage assez petit et râblé. Les
collectionneurs avisés le reconnaîtront dans L’Hypnotiseur hypnotisé
(1b), version abrégée de Hypnotized (1925), qui figurait au catalogue
de Film-Office. Coiffé d’un melon gris orné d’une plume et très
maquillé (visage blanc, épais sourcils noirs, large moustache), Jimmy
Aubrey explore une mystérieuse demeure  : il voit un bras sortir de
l’ombre pour allumer sa bougie, qui explosera un peu plus tard...
Puis il découvre une jeune fille prisonnière qu’il essaye de tirer
d’affaire  ; un fakir tente de l’hypnotiser, mais Jimmy l’imite et c’est
lui qui endort son vis à vis. Un autre magicien apparaît et Jimmy
reprend son manège, son rusé adversaire se cache derrière une glace
et notre héros s’auto-hypnotise et s’effondre... Le film se termine par
une solide bagarre entre le fakir et Jimmy, tous deux (mal) réveillés :
le méchant épuise ses forces à tabasser un mannequin que le malin
Jimmy lui a collé dans les bras, puis ce dernier n’a plus qu’à souffler
sur le fakir qui s’allonge en douceur sur le parquet...
2 Agressif et sans complexe, Jimmy Aubrey rappelle un peu le Chariot
de la Keystone. Son jeu, cependant, diffère profondément par des
gestes plus lents et plus mesurés, loin de la frénésie chaplinesque.

FILMOGRAPHIE
COURTS MÉTRAGES :

1915

3 Starlight Comedies-Mittenthal Film Company (Heinie and Louie


Series, 1b — R inconnu, – I : Walter Kendig)
25.3 – Ach Louie ; 1.4 – Oh You Popp ; 8.4 – Loves Lunacy-, 15.4 – Stung ;
22.4 – You Need a Doctor  ; 29.4 – Jealousy, 6.5 – The Fortune Tellers  ;
13.5 – Tough Luck ; 20.5 – The Ghost Fakirs ; 27.5 – Love and Pies, 3.6 –
Amateur Night  ; 10.6 – Hernie’s Millions  ; 17.6 – The Hungry Boarders  ;
24.6 – The Black Statue  ; 1.7 – They’re in Again  ; 10.7 – She’s a Pippin  ;
12.7 – Laughing Cas ; 24.7 – Safety First ; 7.8 – Bold Bad Boys ; 21.8 – The
Sky Is the Limit  ; 4.9 – A Merry Chase  ; 11.9 – Monkey Shines  ; 8.9 –
Matrimonial Bliss, 25.9 – Hot Stuff  ; 2.10 – Considerable Milk  ; 7.10 –
Pretty Rough on Aunty, 16.10- Wilful Wallops for Wealth  ; 30.10 –
Doughnuts ; 6.11 – Flats and Sharps ; 13.11 – Bungling Burglar’s Burgle  ;
20.11 – All Dolled Up ; 27.11 – A Squabble for a Squab ; 4.12 – Hot Heads
and Cold Feet  ; 11.12- Deep Dyed Dubs  ; 18.12 – More Deadly Than the
Male ; 25.12 – The Board-Bill Dodgers.

1916

1.1 – Chasing’Em Out the Open ; 8.1 – Ach ! Such Crimes ! ; 15.1 – From Bad
to Worse ; 29.1 — Shooting at Random, 7.2 – Hapless Happenings  ; 21.2 –
Starved to Death in a Restaurant ; 6.3 – Gleeful Guardians  ; 5.4 – Skylight
Sleep  ; 19.4 – Ladykillers  ; 1.5 – Trouble Enough  ; 15.5 – Reckless
Wrestlers ; 12.6 – An Awful Romance.
4 Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé (Heinie and Louie Series) :
28.8 – Caught in a Jam (Fridolin dans la puree [ ?])(1b)
5 Vitagraph (1b – R/Sc. : Larry Semon) :
11.12 – Rah ! Rah ! Rah ! ; 25.12 – Shanks and Chilvary.

1917

22.1 – Big Buf–fs and Bowling Balls  ; 5.3 – Masks and Mishaps  ; 12.3 –
Footlights and Fakers  ; 10.4 – Flatheads and Flivvers  ; 29.7 – Shells and
Shivers ; 18.8 – Boasts and Boldness ; 1.9 – Worries and Wobbles.

1918

10.7 – Big Boobs and Bathing Beauties (2b) (Voir filmographie de Larry
Semon).

1919

6 Jimmy Aubrey Comedies-Vitagraph : (2b, – I : Oliver Hardy) :


?2 – Soapsuds and Sapheads – R : Jay A. Jowe.
24.3 – Jazz and Jailbirds – R : Jay A. Howe.
13.5 – Tootsies and Tamales – R : Noel Mason Smith – Sc. : Bud Ross et
Oliver Hardy.
31.5 – Healthy and Happy – R : Noel Mason Smith.
28.6 – Flips and Flops – R : Noel Mason Smith.
18.7- Mules and Mortgages – R : Jay A. Howe.
12.8 – Yaps and Yokels – R/Sc. : Noel Mason Smith.
6.9 – Mates and Models – R –. Noel Mason Smith.
27.9 – Squabs and Squabbles – R : Noel Mason Smith.
31.10- Bungs and Bunglers – R : Noel Mason Smith.
28.11- Switches and Sweeties – R : Noel Mason Smith.

1920

7.1 – Dames and Dentists (Fridolin dentiste) – R : Noel Mason Smith.
16.2 – Maids and Muslin – R : Noel Mason Smith.
12.3 – Squeaks and Squawks – R : Noel Mason Smith.
10.5 – Fists and Fodder- R/Sc. : less Robbins.
23.4 – Pals and Pugs – R/Sc. : less Robbins.
27.5 – He Laughs Last – R/Sc. : less Robbins.
20.7 – Springtime – R/Sc. : Jess Robbins.
26.8 – The Decorator – R/Sc. : Jess Robbins.
?. 10 – The Trouble Hunter-R/Sc. : Jess Robbins.
2.10 – The Backyard – R/Sc. : Jess Robbins.
?. 11 – His Jonah Day – R/Sc. : Jess Robbins.
11.12 – The Mysterious Stranger – R/Sc. : Jess Robbins.
7 Century Comedies-Stern Brothers-Universal :
14.6 – Lion’s Jaws and Kitten’s Paws (2b) – R/Sc. : William Watson.

1921

8 Jimmy Aubrey Comedies-Vitagraph (2b) :


10.1 – The Nuisance – R/Sc. : less Robbins – I : Oliver Hardy.
2.4 – The Blizzard – R/Sc. : less Robbins – I : Oliver Hardy.
?4 – The Tourist – R/Sc. : Jess Robbins – I : Oliver Hardy.
26.2 – A Charmed Life – R : Jimmy Aubrey et Vincent McDermott.
24.7 – The Chicken Parade – R. John Smith et Mort Peeples.
10.9 – Tenderfoot Luck – R : John Smith et Mort Peeples.
11.9- The Riot – R : Jimmy Aubrey et Charles Avery.
20.11 – The Messenger – R : Jimmy Aubrey et Charles Avery.
20.11 – The Applicant – R : Jimmy Aubrey et Charles Avery.

1922

9 Larry Semon Comedies-Vitagraph – (2b) :


15.8 – Golf R : Tom Buckingham et Larry Semon.

1923

22.1– The Counter Jumper – R  : Larry Semon. (Voir filmographie de


Larry Semon.)
10 Vitagraph :
1.3- Forward March (2b) – R/Sc. : John Smith.
11 Selznick (2b) :
The Hayseed ; The Logbbygow.

1924

The Buttinsky.
12 Jimmy Aubrey Series – Standard Cinema (1b) – R  : Joe Rock sauf
mention spéciale) :
1.3 – The Lunatic  ; 1.3 – The Mechanic  ; 1.5 – A Ghostly Night  ; 1.6 –
Perfect Pest : 1.7 – The Box Car Limited ; 1.8 – The Trouble Maker ; 10.8 –
Pretty Soft  ; 20.8 – Cave Inn Sheik  ; 15.10- Poll Woo – R  : Zion Meyers  ;
15.12 – Heebie Jeebie.
1925

En 2 b :
15.1 – Hypnotized (L’hypnotiseur hypnotise) – R : Harry Sweet.
Catalogue Film Office (incomplet, 1b).
15.2 – Oh, What a Flirt ! – R. Percy Pembroke.
15.3 – Helping Hand.
15.4 – He Who Gets Crowned – I : Marcel Perez, Helen Kesler.
15.5 – Meet the Ambassador.
15.6 – Home Scouts – R : Harry Sweet.
15.7 – Etiquette – R : Harry Sweet.
15.8 – Booh Bozo.
15.9 – Saving a Safe.

1927

13 Blue Bird Comedies-Universal :


18.7 – The Tale of a Shirt (1b) – R : Max Kimmich.
14 Jimmmy Aubrey Comedies-Artclass (2b) :
19.9 – Alibi Alley.
31.10 – Excess Relatives (2b) – R : Max Gold.
12.12 – Dizzy Dale.

1928

23.1 – Sooner or Later.


5.3 – Have a Heart.
15 Educational :
12.2 – A Simple Sap (2b) – R : Larry Semon et Hampton Del Ruth, – I :
L. Semon.
16 Hal Roach-Pathé :
TheirPurple Moment (2b) – R : James Parrott, – I : S. Laurel et O. Hardy.
FILMS PARLANTS :

1929

That’s my Wife (2b) – R : Lloyd French, – I : S. Laurel et O. Hardy.

1930

17 Follies Comedies-Pathé :
6.8 – Two Fresh Eggs (2b) – R : Monte Carter, – I : Al St. John.
T.O.N.I.
La Conquêtede Fridolin (1915).
Fridolin détective (19I5).
Fridolin s’en va-t-en guerre (1915).
LeMariage de Fridolin (1916).
Fridolin fermier par amour ( 1/1921 ).
Fridolin vainqueur (2/1921 ) (2b).
Fridolin déménageur (3/1921) (2b).
Fridolin chef de rayon (3/1921) (2b).
Fridolin et les rapaces (6/1921) (2b).
Fridolin à Trou-sur-Mer (7/1921) (2b).
Fridolin shérif par intérim ( 10/1921 ).
Fridolin balayeur (12/1921).
Fridolin toréador (12/1921).
Fridolin agent de police (3/1922).
Fridolin et les escrocs (8/1922).
Fridolin messager (6/1923) (2b).
Fridolin protecteur (8/1923) (2b).
Fridolin contre Melé-Cass (12/1923) (2b).
Fridolin sous l’orage (3/1924) (2b).
Fridolin chez les chercheurs d’or (9/1924).
Fridolin en villégiature (6/1925) (2b).
Fridolin espion (10/1925) (2b).
Ah ! les femmes ! (8/1926).
D’unbout à l’autre du train (2b) (Catalogue Pathé-Baby 9,5).
18 Nombreux longs métrages jusqu’en 1953, dont :

1925

BashfulBuccaneer (Ceux qui veillent) – R : Harry J. Brown.


The Gold Hunters (L’appel de l’or) – R : Paul Hurst.
Who’sYourFriend – R : Forrest K. Sheldon. 1926
The Call of Klondike – R : Oscar Apfel.
The Gallant Fool – R : Duke Worn.
The LastAlarm – R : Oscar Apfel.
The Winning Wallop – R : Charles Hutchinson. 1927
Pirates of the Sky – R : Charles Andrew.
When Seconds Count – R : Oscar Apfel, – I : Billy Sullivan.
The Down Grade – R : Charles Hutchinson, – I : William Fairbanks.
Wilful Youth – R : Dallas M. Fitzerald. Better Days – R : Frank Mattison.
The Down Grade – R : Charles Hutchinson. Ladies Beware – R : Charles
Giblyn.

1928

The Look-Out Girl – R : Dallas M. Fitzerald.


A Gentleman Preferred – R : Athur Hotaling.
The Little Wild Girl – R : Frank Mattison.
The Girl He Dindn’t Buy – R : Dallas Fitzgerald.
Out with the Tide – R : Charles Hutchinson.

1929

China Slaver – R : Frank S. Mattison.


1930

TheGrand Parade – R : Fred Newmeyer.

1934

Sons of the Deserts – R : William Seiter.

1948

Jiggs and Maggie in Society – R : Ed. Cline.

1953

Dangerous When Wet – R : Charles Walters.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., p. 20.
Charles R. Bowers

1 Né à Cresco (Iowa) en 1889, Charles Bowers serait le fils d’une


comtesse française et d’un médecin irlandais, du moins si l’on en
croit une biographie parue en 1928 et probablement dictée par
l’auteur lui-même 1 ... À 5 ans il rencontre un ancien acrobate qui
lui apprend un numéro de funambule. Un an plus tard, un directeur
de cirque le remarque, l’enlève et l’emmène en tournée avec sa
troupe, sans l’accord de ses parents semble-t-il. Il jouera ainsi les
enfants prodiges (acrobate équilibriste) pendant deux ans jusqu’à ce
que son oncle retrouve sa trace et parvienne à négocier son retour au
bercail  ! Son père, traumatisé par sa disparition, est décédé et, à 9
ans, Charles devient soutien de famille. Très jeune, le voilà donc
contraint de pratiquer les petits métiers pour gagner un peu
d’argent  : garçon d’ascenseur, jardinier, employé de magasin etc.. Il
n’a pas 10 ans lorsque sa famille vient s’installer à Pueblo (Colorado),
où il continue à travailler à divers emplois  : livreur de journaux,
garçon de course chez un architecte, le soir, placeur dans un théâtre
et même à l’occasion acteur s’il y a un rôle d’enfant dans la pièce. Le
dimanche, il reprend son numéro de funambule dans les foires. Au
cours d’une fête, il est victime d’un accident en aidant au lancement
d’un ballon et se retrouve à l’hôpital. Là, il fait connaissance avec un
jockey qui le propulse dans le monde des courses. Le voici engagé
comme jockey titulaire à Denver. Un an plus tard, il se lance dans le
dressage des chevaux sauvages, mais un mustang trop nerveux le
désarçonne et Charles se fracture le crâne. Aussitôt remis, il entre
dans un cirque à Chicago, où il fait son numéro de funambule
prenant de plus en plus de risques ; il échappe à un grave accident et
cette fois renonce à ce métier dangereux. Bowers se retrouve
empaqueteur, mais pour peu de temps, car il se tourne maintenant
vers le théâtre où il débute comme acteur, puis passe régisseur et
costumier-décorateur. Un de ses décors est remarqué et il est engagé
par une agence de publicité.
2 Après avoir travaillé dans deux autres firme similaires, il signe un
contrat avec l’American Lithograph Company  ; il est chargé par la
Chambre de commerce de Jersey City de réaliser des fresques. Il
publie aussi des caricatures dans le Jersey City Journal, dessine pour le
Chicago Tribune, le Chicago Star et le Newark Evening News.
3 C’est en 1912, à l’âge de 23 ans, qu’il se lance dans le dessin animé :
il transpose à l’écran des B.D. célèbres, comme les Katzenjammer Kids
(en France  : Pirn, Pam, Poum), Happy Hooligan, Jerry on the Job et
Bringing Up Father (en France  : La Famille Illico). Le premier studio de
Bowers (Mutt and Jeff, – Inc.) est fondé en 1916 et produit une série
fameuse avec les personnages créés par Bud Fisher (Mutt et Jeff). Le
studio s’associe avec Raoul Barré, puis avec Fisher lui-même pour
accroître sa production. Bowers est chargé spécialement des
scénarios et distribue le travail. Toute une équipe dirigée par Dick
Friel travaille à l’animation. Bowers signera environ 200 à 250 films
de la série. En 1918, Raoul Barré quitte le studio et c’est Bowers qui
en prend la direction. Cependant, accusé de fraude, il est rapidement
évincé au profit de Dick Friel. Un mois plus tard, Bowers annonce
que, avec l’aide de quelques dissidents, il va produire des « Mutt and
Jeff  » dans son propre studio à Mount Vernon (New Jersey). Vers
1920, il déménage son studio à Fordham (État de New York). Un
étage est réservé à des films plus personnels  : Bowers fait quelques
essais de films d’animation avec marionnettes. Pourtant, ce n’est
qu’en 1924 qu’il réalise ses premières comédies dans son studio
d’Astoria, à Long Island. Il y met en scène à la fois des personnages
vivants et des objets animés image par image. Simultanément, il
ouvre le studio Queen Plaza pour produire encore des «  Mutt and
Jeff  ». Six mois plus tard, Gillette, Gould et Harrisson reprennent le
studio sous le nom de The Associated Animation Studio et Bowers
abandonne définitivement le dessin animé. En 1926-1927, Bowers
tourne en tant que metteur en scène (en collaboration avec un
caméraman, Harold L. Muller), scénariste et acteur une série de 14
comédies en 2 bobines, produites par R.C. Picture Corp. Puis, en
1928, il est le principal actionnaire des Bowers Comedies et paraît
dans 6 comédies dirigées par H.L. Muller. Bowers met au point un
procédé permettant des trucages originaux, écrit les scénarios, fait le
caméraman, etc.
4 On perd ensuite sa trace  : un seul film en 1930 (It’s a Bird, qui
fascinera André Breton). En 1935, on retrouve Bowers chez Universal,
travaillant comme réalisateur de dessins animés pour Walter Lantz
et créant le personnage de Dumb Duck. On sait aussi que, jusqu’en
1940, il tourne des films publicitaires (la plupart perdus),
notamment pour la bière Pride Of Newark (P.O.N.), la cire Jonhson et
la Petroleum Industry. Par ailleurs, il écrit des livres pour enfants et
met au point un Bowers’s Movie Book, appareil de projection sans
pellicules... Il réalise son dernier film en 1940, Wild Oysters (1b), pour
les studios Max Fleisher. Gravement malade dès 1941, il doit arrêter
toute activité et meurt le 25 novembre 1946 dans le New Jersey.
5 Redécouvert par la cinémathèque de Toulouse, Charles Bowers est
véritablement un des grands noms du cinéma burlesque. Son
originalité – mêler intimement le slapstick et le cinéma d’animation –,
il la doit certainement à sa formation de « cartoonist ». Le surnom de
Bricolo, que lui attribuèrent les distributeurs français, était, pour
une fois, assez justifié, car les activités de Bowers acteur, et
généralement co-réalisateur et scénariste, sont toujours centrées sur
des inventions mirobolantes  : robot au savoir-faire universel,
procédé de greffe miraculeuse ou plus prosaïquement oeufs
incassables, peaux de banane antidérapantes, etc. Quant aux
séquences tournées image par image, d’une étonnante perfection
technique, ce sont des chefs-d’oeuvre d’imagination et de poésie  :
une voiture qui couve et engendre des petits modèles réduits, une
plante à chats, un oiseau qui se nourrit de ferraille et pond des
automobiles, etc.
6 Mais laissons la plume à Raymond Borde qui fut une des premiers à
reconnaître le génie de Ch. Bowers et à le situer parfaitement dans
son époque : « Bowers qui est-ce ? D’abord un inventeur. Bricolo, le
bricoleur impénitent, c’est le portrait de Bowers lui-même
travaillant à ses bricolos. Il intervient à une époque où la machine
fascine l’humanité. Dans l’inconscient collectif, les pistons, les
leviers, l’acier qui coule des hauts fourneaux et les postes à galène
dessinent la même image d’un avenir radieux. De toute part, de La
ligne générale à L’âge des machines et de la subversion Dada, au lyrisme
de Walter Ruttman, une utopie joue à plein. Communiste ou
capitaliste, russe ou américaine, la technique est mobilisante et
dynamisante. Nous sommes à ce carrefour des années vingt et trente
où la mécanique était devenue un immense alibi.
7 Or Charlie Bowers invente. Il est à la fois le bouffon dérisoire et le
chantre modeste de cette épopée. Il participe et il rigole. Une des
énigmes est donc de savoir ce qu’il pensait réellement de
l’assemblage de boulons, des rivets, du métal. Y croyait-il 2  ?»
8 André Martin écrivait quant à lui :
9 «  Bricolo nous ramène à l’enthousiasme de la mécanique qui s’est
emparé de l’Amérique, avec l’entrée en force des machines destinées
au grand public, que ce soit l’automobile en 1922 ou le grille-pain
électrique en 1926. Le clavecin nerveux du slapstick nous a proposé à
ce moment une superbe parodie de cette nouvelle révolution
industrielle et de ses arts ménagers, que ce soit avec les remises en
question des grands systèmes ferroviaires ou météorologiques de
Buster Keaton, les plus modernes installations domestiques de Snub
Pollard ou les chantiers ingénieux des jeunes héros de la série Our
Gang 3 . »
10 Mais, bien avant ces historiens du cinéma, le poète espagnol Rafaël
Alberti rendait en 1929 un hommage frénétique à Bowers dans un
texte intitulé «  Charles Bowers inventor  » dont nous citerons
seulement les quatre derniers vers :
11 « Mécanique.
12 Amour.
13 Poésie.
14 Oh 4  ! »
15 Enfin, signalons qu’André Breton, qui ne pouvait être insensible à
l’imagination surréaliste de ce cinéaste, a classé It’s a Bird (1930)
parmi les rares films qu’il conserve dans son musée imaginaire aux
côtés de King-Kong, Nosferatu et The Gold Rush.

FILMOGRAPHIE
1926

16 Wirlwind Comedies-R.-C. Pictures Corp. :


11.4  – Не Done His Best (Les trucs de Bricolo [  ?]) (2b) – R/Sc.  : Ch.
Bowers, H.L. Muller et Ted Sears, – I : Charles Bowers.
Sc. : Bricolo va demander la main de la jeune fille qu’il aime. Le père
de celle-ci, le prenant pour le nouveau plongeur, ne veut écouter
aucune explication et l’envoie à la cuisine. La grève est décidée et
Bricolo remplace à lui seul tout le personnel. Il finit par détruire le
restaurant, en fonde un autre où tous les employés sont remplacés
par une machine. Elle fait office de cuisinier, garçon, plongeur, etc. Il
suffit de pousser les boutons et les tables sont dressées, les plats
servis fumants, les clients satisfaits. De petits cochons entrent par un
bout et par l’autre bout sortent, cuites et couvertes de sauce, les
côtelettes et les saucisses. Mais au moment où, très fier, il croit avoir
enfin conquis sa fiancée, il apprend que la jeune fille est destinée à
un autre mari et, navré, reprend le chemin de son village. (D’après
Cinémagazine du 10/3/1928 et C.C. du 10/3/1928.) Pas de copie
connue.
4.10 – Edged on (Pour épater les poules) (2b) – R/Sc. :Ch. Bowers, H.L.
Muller et Ted Sears, – I : Charles Bowers.
Sc.  : Bricolo travaille à la fabrication d’oeufs incassables. Pensant
avoir trouvé la solution, il essaye d’intéresser plusieurs hommes
d’affaires à son idée, mais en vain. Au cours de ses pérégrinations, il
rencontre une cousine qui l’emmène dans sa ferme où il pourra
travailler tranquillement à son invention. Il construit sa machine en
dérobant des objets hétéroclites un peu partout (pédalier de vélo,
gonds, robinets, etc.). La machine, très complexe, semble fonctionner
et Bricolo convoque le syndicat des éleveurs de poule, mais il a du
mal à trouver des oeufs. Un panier d’œufs est laissé dans une
voiture  : ceux-ci éclosent et il en sort une foule de petites autos.
Bricolo trouve enfin une poule qui vient pondre dans une caisse de
dynamite qu’elle a l’habitude de picorer. Il prend l’œuf et rejoint les
officiels pour faire sa démonstration. L’œuf est placé sur une
enclume, le secrétaire du syndicat frappe d’un grand coup de
marteau... et c’est l’explosion.
1.11  – A Wild Roomer (Un original locataire ou Un inventeur
acharné) – R : Ch. Bowers, H.L. Muller – Sc. : Ch. Bowers, H.L. Muller
et Ted Sears, – I : Charles Bowers.
Sc.  : La pension Horace est le siège de phénomènes anormaux
(déplacement d’objets). Au premier étage, Bowers met au point une
machine merveilleuse. Un télégramme l’appelle pour l’ouverture du
testament de son grand-père. Bowers apprend qu’il hérite de sa
fortune à condition qu’il fasse, dans les 48 heures, la démonstration
que sa machine fonctionne. Dans le cas contraire, l’argent reviendra
à son oncle. Chez lui, Bowers explique à sa logeuse le
fonctionnement de sa machine fort complexe. Deux bras en sortent,
construisant une poupée qui s’anime, puis un écureuil apparaît et
toutes ces marionnettes disparaissent enfin dans la machine. Bowers
téléphone à son oncle que sa machine est au point et qu’il va la lui
porter, tandis que ce dernier achète des grenades pour saboter
l’engin. Pour sortir sa machine, Bowers est obligé de défoncer les
murs de la pension  ; il s’élance dans les rues au volant de l’engin.
L’oncle le bombarde de grenades, mais sans succès. Arrivé à
destination, Bowers montre son invention à sa jolie cousine et à sa
mère qui, tandis que les deux jeunes gens flirtent, appuie sur les
boutons de commande de la machine. Celle-ci emprisonne l’oncle, le
rase, lui fait un shampooing, etc., et finit par le laisser choir dans la
mer. L’oncle revient ruisselant et donne à Bowers un coup sur le
crâne à l’aide d’un gros poisson.
Catalogue Pathé-Baby 9,5 (2b) sous le titre Bricolo inventeur
9.11 – Fatal Footstep (Le roi du charleston) (2b)  – R/Sc.  : H.L. Muller,
Ch. Bowers et Ted Sears, – I : Charles Bowers.
Sc.  : La mode de la danse a atteint un petit village de la campagne.
Un concours de danse est organisé, mais les anciens ne peuvent
accepter une telle folie. Cependant Charlie a une arme secrète pour
gagner le concours. (Jan Zaalberg, Griffithiana, n° 51-52, octobre 1994,
p. 178.) « Bowers, garçon de ferme et fanatique du charleston, jure de
gagner le titre de roi du charleston au concours de danse qui doit
avoir lieu prochainement. La danseuse Pepita Tumafole épousera le
vainqueur. Après de multiples avatars, Bowers invente des souliers
extraordinaires qui lui permettent de gagner le titre et la bourse
destinés au vainqueur» (C.C., 14/4/1928).
27.12  – Now You Tell One (Non, tu exagères) (2b)  – R  : Ch. Bowers et
H.L. Muller – Sc. : Ch. Bowers, H.L. Muller et Ted Sears, – I : Charles
Bowers.
Sc. : Le Club des menteurs se réunit à Tumbluff. Chacun raconte son
histoire sous la forme d’un flash back. C’est le tour de Bricolo  : il a
inventé un procédé de greffe universelle, une liqueur qui « suffirait
pour faire pousser un peuplier sur un manche de brosse ». Une paille
glissée dans ses cheveux devient un chapeau de paille, une autre
plantée dans un pot devient un lacet et s’enfile dans ses chaussures.
Parti à la campagne pour vendre son invention, Bowers fait une
démonstration sur une plante qui pousse à grande vitesse sous les
vêtements d’un paysan. Une jeune femme a des problèmes avec des
souris et des rats (ces derniers tirent à coups de revolver sur le
chat  !)  : Charlie greffe des rameaux sur une plante en pot et les
branches se transforment en chats (blanc, noir, gris, etc.). Il déclare
son amour à la jeune femme, mais le mari survient et chasse Bricolo.
Retour au Club.

1927
24.1  – Manu a Slip (2b)  – R  : Ch. Bowers and H.L. Muller-Sc.  : Ch.
Bowers, H.L. Muller et Ted Sears, – I : Charles Bowers.
Pas de copie connue.
21.2  – Enough Is Plenty (2b)  – R  : Ch. Bowers et H.L. Muller,  – I  :
Charles Bowers.
Pas de copie connue.
18.3  – Gone Again (2b)  – R  : Ch. Bowers and H.L. Muller Sc.  : Ch.
Bowers, H.L. Muller et Ted Sears, – I : Charles Bowers.
Pas de copie connue.
21.3- When Squirrels Leave Horne (2b) – R : Ch. Bowers et H.L. Muller, –
I : Charles Bowers. Pas de copie connue.
28.3 – Shoosh (2b) – R : Ch. Bowers et H.L. Muller, – I : Charles Bowers.
Pas de copie connue.
18.4  – He Couldn’t Help It (2b)  – R. et Prod.  : Ch. Bowers et H.L.
Muller, – I : Charles Bowers.
Pas de copie connue.
16.5 – The Vanishing Villain (2b) – R : Ch. Bowers et H.L. Muller – Sc. :
Ch. Bowers, H.L. Muller et Ted Sears, Prod : Ch. Bowers – I : Charles
Bowers.
Pas de copie connue.
13.6  – Sleamed Up (2b)  – R  : Ch. Bowers et H.L. Muller,  – I  : Charley
Bowers.
Pas de copie connue.
11.7 – Nothing Doing (2b) – R et Prod. : Ch. Bowers et H.L. Muller, – I :
Charley Bowers, Kewpie Morgan.
Sc. : « Charlie devient flic afin de demander la main de sa bien-aimée
dont le père est chef de la police locale. Scènes d’animation avec une
bataille entre un chien et un chat» (Lorenzo Codelli, Griffithiana, n°
51-52, octobre 1994, p. 185).

1928

17 Bowers Comedy-Bowers Company Corp.-Educational :


1.1  – There It Is (2b)  – R  : H.L. Muller,  – I  : Charles Bowers, Buster
Brodie, Melbourne McDowell, Kathryn McGuire.
«  La maison paraît hantée  : on dirait Scotland Yard  : le quartier
général des détectives (parmi eux, un taon !) est précisément un cour
écossaise où les enquêteurs en jupe patrouillent, la loupe à la main...
Des prises de vue image par image et du surréalisme à gogo» (Paolo
Cherchi Usai, Griffithiana, n° 51-52, octobre 1994, p. 191).
18.2 – Say A-h ! (2b) – R : H.L. Muller, – I : Charles Bowers, J. Gordon
Russell, Jean Douglas, Eddie Dunn, Buster Brody, Kewpie Morgan,
Ray Turner.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
17.3  – Whoozit (2b)  – R  : H.L. Muller,  – I  : Charles Bowers, Emily
Gerdes, Ted Lorch, Anne Brodie.
Pas de copie connue.
30.5 – You’ll Be Sorry (2b) – R : H.L. Muller, – I : Charles Bowers, Betty
Cauldwell, Jack Lipson.
Pas de copie connue.
23.7  – Hop Off (2b)  – R  : H. L. Muller,  – I  : Charles Bowers, Yvonne
Howell, Dan Mason, Robert Graves.
Pas de copie connue.
29.7 – Goofy Birds (2b)  – R  : H.L. Muller,  – I  : Charles Bowers, Buster
Brody.
Pas de copie connue.

1930
It’s a Bird (2b) – R : H.L. Muller, Animation : Ch. Bowers – I : Charles
Bowers.
Sc. : Charlie explique à la radio comment il a trouvé un moyen pour
faire disparaître les déchets métalliques. Il vide un camion de
déménagement pour y mettre de la ferraille. Le camion livre ce
chargement à une cliente mécontente. Un naturaliste explique à
Bowers comment on peut attraper l’oiseau qui se nourrit de métal : il
faut jouer de la musique. Bowers part en Afrique, traînant une cage,
des musiciens, des tables, etc. Sur place, un ver de terre apparaît  :
Bowers le maquille pour qu’il paraisse métallique et s’en sert comme
appât. Le volatile est capturé et ramené aux Etats Unis. Bowers
continue son récit à la radio  ; l’oiseau se nourrit de morceaux de
voiture, puis pond un oeuf d’où sort une petite auto qui grandit et
devient une vraie voiture. Bowers déclare  : «  On va se faire des
millions de dollars...» et l’oiseau répond : « Je ponds un oeuf tous les
deux ans ! » Catalogue Morcraft.

1935-1936
Réalisateur de dessins animés avec Walter Landtz, pour Universal.

1939

18 Prod. Petroleum Industry Exhibition :


Pete Roleum and His Cousins (1b)  – Prod./Sc.  : Joseph Losey  –
Animation  : Ch. Bowers  – Marionnettes  : les Frères Bunin  –
Conception : Howard Bay.

1940

19 Studio Max Fleischer, Série « Animated Antic » :


Wild Ousters (1b)  – R  : Ch. Bowers  – Prod  : J. H. Hoffberg. Film
entièrement d’animation.
Sc. : Un chat et un chien, tous deux habillés drôlement, sont dans un
appartement. Un souris pointe son nez. La famille souris s éveille et
le chat est à l’affût. Une souris perce un trou dans une planche, y
passe la queue du chat et fait un noeud avec celle-ci. Le chat, ainsi
immobilisé, et le chien se querellent. Une souris s’introduit dans la
bouteille de lait et la vide. Des huîtres, énervées par le bruit,
s’attaquent à un souriceau qui rentre précipitamment au logis,
poursuivi par les huîtres. Une huître attaque maintenant le chat,
toujours coincé, mais qui finit par se libérer en arrachant la planche
à laquelle il était attaché.
T.O.N.I. :
Bricolo inventeur (1b).
(Il s’agit d’un film différent du Bricolo inventeur distribué par Pathé-
Baby  ; une copie, probablement incomplète, est conservée par les
Service d’archives du film)
Sc.  : Bricolo a mis au point une machine servant à assouplir les
bottines, mais les essais sont catastrophiques et le client gifle
l’inventeur. Cependant, sa belle-mère essaye de convaincre un
homme d’affaires de s’intéresser à ces inventions. Bricolo cherche un
système pour rendre les peaux de bananes antidérapantes. Chez lui,
ses initiatives conduisent à des drames  : ainsi, l’eau de la baignoire
gèle pendant que le mari prend son bain. Bricolo observe les peaux
de banane avec un microscope géant et fait quelques essais
infructueux de liquide antidérapant. Le laitier en fait les frais, puis
des visiteurs et un encaisseur venu chercher le loyer. Le dernier
essai est le bon. L’homme d’affaires donne un chèque de 50  000
dollars, mais un policier l’embarque avec la belle-mère : c’est un fou
évadé d’un asile.

NOTES
1. La biographie de Ch. Bowers repose sur les articles de Louise B EAUDET et Raymond B ORDE,
«  Charles R. Bowers ou le mariage du slapstick et de l’animation», in Les Dossiers de la
Cinémathèque, n° 8, Cinémathèque québécoise et Cinémathèque de Toulouse, 1980.
2. Raymond B ORDE, op. cit., « Une découverte », p. 4.
3. André MARTIN, in Banc-Titre, n° 1-2, 1978.
4. Rafaël A LBERTI , in Poesia 1927-1967, Madrid, Aguilar, 1972, pp. 431-432.
Neal Burns

1 Né le 26 juin 1890 à Bristol (Pensylvanie), Neal Burns est tout


d’abord acteur de théâtre. Il débute au cinéma en 1914 dans les
comédies de David Horsley 1 , distribuées par Universal, puis, en
décembre 1914, passe à la Nestor Films sous la direction d’Horace
Davey et devient vite une des vedettes de l’équipe d’Albert Christie.
En 1916, ce dernier, accompagné de toutes ses stars, abandonne la
Nestor pour fonder la Christie Film Company. Comme les débuts sont
difficiles, Neal Burns la quitte quelques mois pour revenir à la
Nestor, mais à la fin de la guerre de 14-18 on le retrouve, après un
bref passage chez Sennett, dans l’équipe d’Al Christie avec qui il
restera jusqu’à l’apparition du parlant. A partir de 1929, il se met à
diriger ses propres films. Il meurt à Los Angeles le 3 octobre 1969
d’une crise cardiaque.
2 C’est un jeune homme élégant et sympathique, portant lunettes, tout
à fait dans le style d’Harold Lloyd : débrouillard, ingénieux, agile, il
ne cède jamais devant l’adversité. Dans Mister Wife (Un ménage très
moderne, 1926), comédie tout à fait caractéristique du style d’Al
Christie, Mme Neal Burns, mécontente de son sort de ménagère,
prend la place de son mari au bureau tandis que ce dernier joue
l’homme au foyer. Le résultat sera évidemment catastrophique  :
inondation due à un emploi maladroit de la machine à laver, dégâts
causés par le chien, effondrement du plancher tandis que le bébé,
miraculeusement épargné, parvient à survivre dans les gravats.
Christie exploite ici d’une manière fort astucieuse une veine
relativement moderne et féministe : l’Homo americanus est totalement
inefficace dans la vie domestique tandis que son épouse le remplace
parfaitement dans son travail de bureau.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1914

3 David Horsley Prod. :


Plusieurs films non identifiés.

1915

4 Nestor Comedies-Universal :
8.2 – It Happened While He Fished (2b) – R : Horace Davey.
23.2 – Nellie, the Pride of the Firehouse (2b) – R : Horace Davey.
26.2 – Taking Her Measure (1d) – R : Horace Davey.
12.3 – His Wife’s Husband (1b) – R : Albert E. Christie.
19.3 – Down on the Farm (1b) – R : Albert E. Christie.
20.3 – In a Jackpot (1b) – R : Eddie Lyons.
23.3 – It Happened on a Friday (1b) – R : Albert E. Christie.
10.4 – When a Man’s Fickle (1b) – R : Horace Davey.
13.4 – A Mixed Up Elopement (1b) – R : Albert E. Christie.
16.4 – All in the Same Boat 11 b) – R : Albert E. Christie.
17.4 – His Neighbor’s Wife (1b) – R : Albert E. Christie.
23.4 – Two Hearts and a Ship (1b) – R : Albert E. Christie.
4.5 – Caught by a Thread (1b) – R : Albert E. Christie.
18.5 – When Cupid Crossed the Bay (1b) – R : Albert E. Christie.
26.5 – Brocken Hearts an Pledges (1b) – R  : Horace Davey ou John G.
Blystone.
28.5 – With Father’s Help (1b) – R : Albert E. Christie.
5.6 – Their Friend, the Burglar (2b) – R : Albert E. Christie.
8.6 – Almost a Widow (1b) – R : Horace Davey.
15.6 – On His Wedding Day (1b) – R : Horace Davey.
29.6 – When Hubby Grew Jealous (1b) – R : Horace Davey.
12.7 – When Father Had the Gout (1b) – R : Horace Davey.
19.7-There’s Many a Slip (1b) – R : Horace Davey.
29.7 – The Tale of His Pants (1b) – R : Horace Davey.
30.8 – A Maid and a Man (1b) – R : Horace Davey.
18.9 – Molly’s Malady (1b) – R : Horace Davey.
20.9 – It Almost Happened (1b) – R : Horace Davey.
8.10 – Those Kids and Cupid (1b) – R : Horace Davey.
15.10 – And the Best Man Won (1b) – R : Horace Davey.
18.10 – One Cylinder Courtship (1b) – R : Horace Davey.
Catalogue Blackhawk.
26.10 – Circumstantial Scandal (1b) – R : Horace Davey.
13.11 – Father’s Lucky Escape (1b) – R : Horace Davey.
15.11 – A Looney Love Affair (1b) – R : Horace Davey.
22.11- When Father Was the Goat (1b) – R : Horace Davey.
26.11 – Saved by a Skirt (1b) – R : Horace Davey.
29.11 – Operation Cupid (1b) – R. Horace Davey.
13.12 – Her Speedy Affair (1b) – R : Horace Davey.
25.12 – When Three Is a Crowd (1b) – R : Horace Davey.

1916

5.1- Her Hero Maid (1b) – R : Horace Davey.


10.1 – The Boy, the Girl and the Auto (1b) – R : Horace Davey.
17.1 – Putting Her Foot In (1b) – R : Horace Davey.
7.2 – Mixed Kids (1b) – R : Horace Davey.
21.2 – The Disappearing Groom (1b) – R : Horace Davey.
3.3 – The Lion’s Breath (1b) – R : Horace Davey.
13.3 – Love and Vaccination (1b) – R : Albert E. Christie.
17.3 – Across the Hall (1b) – R : Horace Davey.
24.3 – The Wrong Bird (1b) – R : Horace Davey.
31.3 – He Almost Eloped (1b)- R/Sc. : Albert E. Christie.
2.4 – How Times Do Change (1b) – R : Albert E. Christie.
7.4 – A Leap Year Tangle (1b) – R : Albert E. Christie.
14.4 – Some Honeymoon (1b) – R : Albert E. Christie.
21.4 – Eddie’s Night Out (1b) – R : Albert E. Christie.
1.5 – Her Hero Maid (1b) – R : Horace Davey.
5.5 – Lem’s College Career (2b) – R : Albert E. Christie.
12.5 – Never Lie to Your Wife (1b) – R : Horace Davey.
19.5 – The Wooing of Aunt Jemina (1b) – R : Horace Davey.
20.5 – The Janitor’s Busy Day (1b) – R : Albert E. Christie.
26.5 – Love and Brass Buttons (1b) – R : Albert E. Christie.
2.6 – Good Night, Nurse (1b) – R : Horace Davey.
9.6 – Twixt Love and the Iceman (1b) – R : Albert E. Christie.
13.6 – Almost a Scandal (1b) – R : Albert E. Christie.
26.6 – The Browns See the Fair (1b) – R : Horace Davey.
6.10 – Wanted-a Husband (1b) – R : Horace Davey.
16.10-The Making over of Mother (2b) – R : Horace Davey.
23.10 – He Loved the Ladies (1b) – R : Horace Davey.
6.11 – A Brass Buttoned Romance (2b) – R : Horace Davey.
20.11 – Some Kid (2b) – R : Albert E. Christie.
4.12 — The Sea Nymphs (1b) – R : Horace Davey.
18.12 – Hist ! at Six o’clock (2b) – R : Albert E. Christie.
30.12 – Cupid’s Uppercut (2b) – R : Horace Davey.
5 Christie Comedies-Christie Films Co. :
18.9 – (?) A Seminary Scandal – R. Albert E. Christie.
25.9 – His Baby – R : Horace Davey.
6 CUB Comedies-Christie Films Co. (toutes en 1b) :
7.10 – Won by a Fowl – R. William Beaudine.
13.10 – Innoculating Hubby – R. Alfred Santell ( ?).
14.10 – Those Primitive Days.
20.10 – He Would’nt Tip.
21.10 – That Doggone Baby.
27.10 – Lovers and Lunatics.
28.10 – Dad’s Masterpiece.
28.10 – When Clubs Were Trumps.
3.11 – Nearly a Hero.
17.11 – Her Sun-Kissed Hero.

1917

7 Christie Comedies-Christie Films Co. :


1.1 – His Model Wife (1b) – R : Albert E. Christie.
8.1 – Her Crooked Career (1b) – R : Albert E. Christie.
22.1 – His Friend, the Chauffeur (1b) – R : Albert E. Christie.
5.2 – Small Change (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
7.2 – Five Little Widows (2b) – R : Albert E. Christie.
19.2 – Hubby’s Night Out (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
21.2 – Out for the Coin (2b) – R : Louis Chaudet.
12.3 – His Flirting Ways (1b) – R : Albert E. Christie.
19.3 – Sauce for the Goose (1b) – R : Albert E. Christie.
26.3 – Clothes and the Man (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
2.4 – Suspended Sentence (1b) – R : Horace Davey.
7.4 – Father Was Right (1b) – R : Albert E. Christie.
16.4 – Love and the Ice Man (1b) – R : Albert E. Christie.
20.4 – Putting Her Fool in It (1b) – R : Horace Davey.
23.4 – Practical What You Р r еас h (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
30.4 – Father’s Bright Idea (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
28.5 – His Last Pill (1b) – R : Albert E. Christie.
4.6 – Those Wedding Bells (1b) – R : Horace Davey.
18.6 – A Bold Bad Knight (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
20.6 – The Milky Way (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
30.6 – A Lucky Slip (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
9.7 – The Fourteenth Man (1b) – R : Albert E. Christie ( ?).
12.8 – Won in a Cabaret (1b) – R : Albert E. Christie.
18.12 – Too Much Elephant (1b).

1918

8 Mack Sennett-Paramount :
27.1 – His Hidden Purpose (2b) – R  : Eddie Cline et Clarence Badger.
(d.v.)
9 Christie Comedies-Christie Films Co. :
1.5 – Betty’s Adventure (2b) – R : Albert E. Christie.
10 Stern Brothers-Century Comedies (distribué par Longacre) :
3.4 – What’s the Matter with Father ? (2b) – R : Edwin Frazee ou John G.
Blystone.
11 Century Comedies – Stern Brothers – Universal (2b) – R : John G.
Blystone :
27.6 – Тhе Сhоо Choo Love.
13.8 – Hey, Doctor ! ou Banana.
12 Nestor Comedies-Universal :
8.4 – Hickory Hiram (2b) – R/Sc. : Edwin Frazee.
13 L-KO Comedies-Universal :
3.7 – Phoney Photos (2b) – R/Sc. : Edwin Frazee.
14 Capitol Comedies-National Film Corp. of America ; Goldwyn :
14.7 – Bill’s Knock Out (2b) – R : Louis Chaudet ou Alfred Santell.

1919

15 Star Comedies-Universal (1b) :


16.6 – Stop, Cease, Hesitate ! – R : Alfred Santell.
30.6 – Happy Returns – R : Jack Dillon.
14.7 – Temporary Alimony – R : Alfred Santell ou Jack Dillon.
28.7 – The Tea Hound – R : Jack Dillon.
16 Christie Comedies-Christie Films Co. :
?.12 – Go West Yoang Man (2b) – R : Albert E. Christie
17 OKEH Komedies-Universal (lb – R : Al Santell) :
12.8 – Too Tired ou Two Tired.
8.9 – As You Were.
6.10 – One Lovely Night.
17.11 – Babies Is Babies.
29.12 – Seeing Things.
18 Capitol Comedies-National Film Corp. of America ; Goldwyn :
?.12 – Darn That Stocking (2b) – R : Jack Laver.

1920

19 Christie Comedies-Christie Films Co. :


1.1 – Save Me, Sadie (2b) – R : William Beaudine.
20 Christie Comedies-Educational (2b) :
29.4 – Kiss Me Caroline – R : Al Christie.
20.9 – Oat for the Night – R : Reggie Morris.
10.10 – Shuffle the Queens – R : William Beaudine.
18.10 – Bringing up Father – R : Reggie Morris.
28.11 – Wedding Blues – R : William Beaudine.
12.12 – Back from the Front – R. William Beaudine.
26.12 – Sand Witches – R : William Beaudine.
21 Capitol Comedies-National Film Corp. of America ; Goldwyn (2b) :
11.1 – Two Dollars, Please – R : Franklin Hall.
22.2 – One Dollar Down – R : Mark Goldaine.
21.3 – Matrimoniacs – R : Mark Goldaine.
18.4 – A Flu in the Ointment – R : Mark Goldaine.
16.5 – Treat’Em Kind – R : Mark Goldaine.
3.6 – A Sleepless Night.
22 Star Comedies-Universal (1b) – R : Al Santell :
5.7 – Pills for Papa.
20.9 – Rings and Things.

1921

23 Christie Comedies-Educational (2b) :


20.1 – Movie Mad – R : William Beaudine.
27.3 – A Red Hot Love – R : Scott Sidney.
24.4 – Sneakers.
7.6 – Man Vs Women – R : Al Christie (?).
21.8 – Oh, Buddy ! – R : William Beaudine.
16.10 – A Pair of Sexes – R : Frederick Sullivan.
25.12 – No Parking – R : Al Christie ou Scott Sidney. Southern Exposure
– R : Ford Sterling ( ?).

1922

8.1 – A Barnyard Cavalier – R. Albert E. Christie (d.v.).


5.2 – A Rambling Romeo – R : Scott Sidney.
19.3 – Oh, Promise Me ! – R : Scott Sidney.
7.5 – Any Old Port – R –. Scott Sidney.
18.6 – Bucking Broadway (La bergère des folies) – R : Scott Sidney.
Catalogue Connaissance du cinema.
3.9 – That Son of Sheik – R. Scott Sidney.
22.9 – Ocean Swells – R : Scott Sidney.
3.12 – The Chased Bride – R : William Beaudine.

1923

21.1 – Be Yourself – R : Al Christie.


18.3 – Hot Water – R : Harold Beaudine.
17.6 – Back to the Woods – R : Scott Sidney.
4.11 – Fool Proof – R : Harold Beaudine.
30.12 – Call the Wagon – R. Al Christie ou Scott Sidney.

1924

24.2 – Busy Buddies – R : Al Christie. (d.v).


9.3 – Getting Gertie’s Goat – R : Al Christie ou Scott Sidney.
20.4 – Dandy Lions – R : Archie Mayo.
1.6 – Tootsie Wootsie (L’art d’être papa) – R  : Scott Sidney ou Archie
Mayo. Catalogue Connaissance du Cinéma.
28.9 – Court Plaster-R. Gil Pratt. (d.v.)
7.12- Easy Pickings – R : Archie Mayo.
20.12 – He Married His Wife – R : Harold Beaudine.

1925

31.1 – Sea Legs – R : Gil Pratt. (d.v.)


11.4 – Why Hesitate ? – R : Archie Mayo.
28.6 – Call a Cop – R : Walter Graham.
30.8 – Soup to Nuts – R : William H. Watson.
13.12 – My Swedie – R : Harold Beaudine.

1926
21.2 – Run Tin Can (1b) – R : Robert Thornby
30.5 – Papa’s Pest – R : William H. Watson.
4.7 – Mister Wife (Un ménage très moderne) – R : Harold Beaudine.
Catalogue Connaissance du Cinéma. (d.v.)
8.8 – The Daffy Dill – R. William H. Watson.
14.11 – Dodging Trouble – R : Harold Beaudine.
10.12 – Break Away – R : Harold Beaudine.

1927

27.3 – Cash and Carry – R : Arvid E. Gillstrom.


12.6 – Giddy Gobblers – R : Arvid E. Gillstrom.
24 Christie Comedies-Paramount (2b) :
3.9 – French Friend – R : Arvid E. Gillstrom.
26.11 – Mad Scrambles – R : Arvid E. Gillstrom.
Catalogue Morcraft.

1928

18.2 – Just the Type – R : Harold Beaudine.


7.7 – Slick Slickers – R : Arvid E. Gillstrom.
Catalogue Morcraft.
25.8 – Hot Scotch – R : Jack Duffy.
6.10- Loose Change – R : Harold Beaudine.
28.12 – Should Scotchmen Marry ? – R : William Holland.

1929

2.3-Are Scotchmen Tight ?-R : Neal Burns.


30.3 – Single Bliss – R : Eddie Baker.
6.4 – Reckless Rosie – R : Neal Burns.
4.5 – Stage-Struck Susie – R : Neal Burns.
FILMS PARLANTS :

1931

25 Al Christie-Vanity Educational :
28.1 – College Cuties (2b) – R : Neal Burns.

1934

26 Columbia :
18.9 – Men in Black (2b) – R : Raymond McCarey I : Les trois Stooges.
T.O.N.I. :
Deux futurs, c’est imparfait (2b).

2. LONGS MÉTRAGES :

1920

Mary’s Ankle (5b) – R : Lloyd Ingraham.

1929

Divorce Made Easy (7b) – R  : Neal Burns (2 versions  : l’une muette,


l’autre sonore).

1931

Sob Sister (7b) – R : Alfred Santell.

1934

Behold My Wife (7b) – R : Mitchel Leisen.


Sixof a Kind (7b) – R : Leo McCarey.

1935
The Gay Deception (9b) – R  : William Wyler. Redheads on Parade (9b) –
R : Norman McLeod.

1936

Early to Bed (8b) – R : Norman McLeod.

1938

The Devil’s Party (7b) – R : Raymond McCarey.


Little Miss Roughneck (6b) – R : Aubrey Scotto.
When G-Men Step in (6b) – R : C.C. Coleman.
GunLaw (6b) – R : David Howard.

1939

The Story of Vernon and Irene Castle – R : H.C. Potter.

1946

The Pace of Marble (7b) – R : William Beaudine.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., p. 32.
Sydney Chaplin

1 Fils de Hannah Chaplin, mère de Charlie Chaplin, et de son premier


mari, Sydney (ou Sidney) naît à Cape Town (Afrique du Sud) le 17
mars 1885. Il fait ses débuts sur scène alors qu’il n’est qu’un tout
jeune enfant. Puis il s’engage comme marin et part pour l’Australie
sur un voilier. En 1901, il revient à la scène et commence déjà à
s’occuper de la carrière de son demi-frère cadet Charlie, qui apparaît
déjà comme un surdoué. Sydney entre dans la troupe de Fred Karno
en 1905 et fait partie des «  Mummings Birds  ». Il fait alors engager
son frère Charlie qui n’a que 8 ans. Ce n’est que lorsque Charlie
Chaplin quitte Mack Sennett et la Keystone que Sydney fera ses
débuts au cinéma : en 1914, il entre donc chez Sennett 1 . Il crée le
personnage de Gussle (en France, Julot) et devient vite une vedette.
En 1917, il quitte cependant la Keystone pour se consacrer à la
défense des intérêts de son frère et tourne avec lui
occasionnellement (Shoulder Arms, 1918, où il joue le Kaiser ; Pay Day,
1922, etc.). En janvier 1918, il abandonne sa charge à Alfred Reeves et
paraît sur les écrans comme acteur ou producteur. Il travaille
successivement pour la Paramount, la First National et la Warner.
Cependant, il a des ennuis aux États-Unis avec la police des mœurs,
tout comme son demi-frère ; on l’accuse d’avoir séduit une mineure
de 16 ans. Il doit quitter les États-Unis et vient se réfugier en France,
à Nice, où il demeurera jusqu’à sa mort le 15 avril 1965.
2 Coiffé d’un chapeau mou, la moustache en croc, Sydney revêt
généralement un accoutrement qui ressemble fort à celui de son
frère. Ses mimiques elles aussi, sa façon de monter l’escalier, de
prendre un virage sont visiblement copiées sur le même modèle.
Julot ne serait-il qu’une pâle démarcation du génial Chariot  ?
Certainement non. Julot n’est pas un vagabond, mais plutôt un
bourgeois, vivant et pittoresque, et particulièrement coureur...
3 Louis Delluc écrivait à son sujet :
4 «  Excessif, agile, élégant, Sydney exploite les traditions du music-
hall avec une ingéniosité, une personnalité qui méritent mieux 2 . »
5 Dans Gussle’sWayward Path (1915), il revient de la chasse accompagné
d’un minuscule petit chien qu’il accroche au porte – manteau avec
son fusil, en arrivant chez lui. Sa femme, une impressionnante
mégère, lui transmet un télégramme qui le convoque à une réunion.
Le voici préparant son sac de voyage, dont il finit par arracher le
fond à force de le bourrer à coups de pied. Sa femme décroche le
chien toujours pendu et, pour le venger, accroche à sa place son mari
qui pédale dans le vide et gesticule avec ardeur. Le pasteur et son
épouse sont en visite et Sydney retrouve la terre ferme : il en profite
pour lutiner la jolie femme de chambre. Enfin, le voici parti à la gare,
mais sa moitié soupçonneuse le suit à distance. Le sac sans fond de
Julot lui permet de dérober les bagages d’un voyageur, puis, posant
ledit sac à malices sur l’éventaire d’un marchand ambulant, il vole
sans danger, et pour les beaux yeux d’une jeune femme, plusieurs
sacs de sucreries. La dame séduite l’accompagne dans le train tandis
que son épouse, toujours en chasse, s’installe dans le compartiment
voisin et flirte avec un inconnu  : Sydney, dont la jalousie s’est
éveillée, coiffe la tête des deux galants avec son sac fourre-tout, et
cogne...
6 Dans A Submarine Pirate (1915), qu’il met en scène lui-même avec son
complice Charles Avery, Syd incarne un serveur de restaurant peu
scrupuleux, mais malin, puisqu’il arrive à voler le sous-marin d’un
de ses clients  ! Au début du film – premier long métrage (4b) de la
Triangle-Keystone – Syd fait une éblouissante démonstration
d’adresse avec des assiettes, des bouteilles, etc., puis sert un client
d’une manière peu orthodoxe en transportant couvert, plats et mets
dans ses vastes poches ou dans son pantalon...

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1914

7 Keystone-Mutual :
21.11 Fatty’s Wine Party (1d) – R : Roscoe Arbuckle.
28.12 – Gussle, the Golfer (Julot champion de golf) (1b) – R  : Del
Henderson.

1915

7.1 – Giddy, Gay and Ticklish (1b) – R : Nick Cogley.


4.1 – Hushing the Scandal (1b) – R : Del Henderson.
25.2 – That Springtime Feeling (Julot fait une conquête) (1b) – R  : Del
Henderson.
12.3 – His Luckless Love (1b) – R : Del Henderson
29.3 – Gussle’s Day of Rest (L’escapade de Julot) (2b) – R  : Del
Henderson.
26.4 – Gussle Rivals Jonah (Joseph et Julot rivaux d’amour) (2b) – R  :
Del Henderson.
?.4 – Gussle’s Wayward Path (Julot séducteur [  ?]) (1b) – R  : Charles
Avery.
Catalogue Blackhawk.
3.5 – Gussle’s Backward Way (Julot dans la montagne) (1d) – R : Charles
Avery.
2.8 – A Lover’s Los ! Control (Julot et le coiffeur)
(2b) – R : Charles Avery.
8 Triangle-Keystone :
( ?) Gussle Tied to Trouble (Julot au parc) (1b) – R : Charles Avery.
26.12 – A Submarine Pirate (Le sous-marin pirate) (4b) – R  : Charles
Avery et Syd Chaplin.
Catalogue Blackhawk en version abrégée (3b) (d.v.).

1916

( ?) No One to guide Him (Julot en voyage) (2b).

1918

9 First National :
14.4 – A Dog’s Life (Une vie de chien) (4b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)
20.10 – Shoulder Arms (Chariot soldat) (4b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)
15.12 – The Bond (1b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)

1922

2.4 – Pay Day (Jour de paye) (2b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)
25.8 – The Pilgrim (Le pèlerin) (3b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)

1929

Hello, Frisco (1b) – R : Slim Summerville.


T.O.N.I.
Julot à bord (l1/1921).
Julot aux Galeries Farfouillettes (3/1922).
Julot fait la fête (2/1922).
L’IrascibleÉpoux d’Ugène (4/1924).

2. LONGS MÉTRAGES :

1921

King, Queenand Joker (Un coup d’État) – R : E. Mason Hopper.

1923

HerTemporary Husband – R : John McDermott.


The Rendez-Vous – R : Marshall Neilan.

1924

The Perfect Flapper – R – John Francis Dillon.


The Galloping Fish (Les deux Agénor) – R : Del Andrews.

1925

The Man on the Box – R : Charles F. Riesner. (d.v.)


Charley’s Aunt (La marraine de Charley) – R : E. Mason Hopper.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1926

Oh ! What a Nurse – R : Charles F. Riesner.


The Better’Ole (Le bourreau des cœurs) – R : Charles Riesner.

1927

The Fortune Hunter – R. Charles F. Riesner.


The Missing Link – R : Charles F. Riesner.

1928
A Little Bit of Fluff – R : Jess Robbins.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., pp. 44-45.
2. Louis DELLUC, in Bonsoir, 21 août 1923.
Andy Clyde

1 Né le 25 mars 1892 à Blairgewril (Écosse), Andy débute dans le


vaudeville, puis est engagé chez Mack Sennett en 1919 grâce à son
ami et compatriote James Finlayson 1 . Rapidement, il forme avec
Billy Bevan un tandem parfaitement rodé, puis, en 1928-1929, est
associé à Harry Gribbon. Assez rarement en vedette, il incarne des
rôles très variés  : clochard ahuri, inventeur farfelu, père plus ou
moins libidineux, vieux juge ronchon. Andy passe, en 1932, chez
Educational, puis à la Columbia en 1934 pour laquelle il continuera à
tourner des «  shorts  » en 2 bobines. A partir de 1943, il apparaît
également dans des courts métrages pour plusieurs compagnies
(United Artists, Monogram, RKO, Columbia) jusqu’en 1956, ce qui
semble le record absolu de longévité pour un acteur burlesque… En
1943, il se met aussi, comme Al St. John, à jouer les rôles comiques
dans les westerns. En 1960, il tourne pour la TV américaine dans la
série «  No Time for Sergeants  ». Marié à Elsie Tarron, une des
Bathing Beauties de Mack Sennett, il meurt le 18 mai 1967 à Los
Angeles.
2 Comme son ami écossais James Finlayson, il présente la particularité
de jouer, presque dès ses débuts, les quinquagénaires ou les vieux
messieurs  : affublé d’une abondante moustache plus ou moins
blanchie par l’âge ou le maquillage, les cheveux en bataille, il jette
un regard candide par-dessus ses lunettes rondes. Toujours victime
des pires ennuis, il garde malgré tout une certaine sérénité qui
l’aidera à surmonter les difficultés.
3 Chauffeur, ça va chauffer (sans doute A Taxi Scandai, 1928) est une
comédie tardive assez typique du style d’Andy Clyde. Ce dernier,
chauffeur de taxi, est le souffre-douleur de sa belle-mère  : ainsi,
réfugié dans sa chambre, la solide gaillarde le défenestre et Andy fait
le yo-yo, suspendu par ses bretelles… Chaque fois qu’il remonte et se
trouve à portée de la mégère, il reçoit un coup de rouleau à
pâtisserie sur le crâne. Le lendemain, Andy charge un couple, qui
l’invite à faire du patin à roulettes avec lui. Pendant qu’il fait ses
débuts sur la piste de skating, sa femme et sa belle-mère
reconnaissent le taxi abandonné. Justement, Andy raccompagne une
jolie fille… Après les manifestations réprobatrices des deux viragos,
un gangster poursuivi par la police contraint Andy, sous la menace, à
l’embarquer dans son véhicule. Une triple poursuite commence avec
le taxi, les agents et les deux femmes installées péniblement dans
une minuscule auto. Cette dernière enfile une buse et reste coincée à
l’intérieur, puis l’ensemble se met à rouler… La voiture, comme ivre,
sort de là en zigzaguant, puis passe, grâce à un joli trucage, dans une
bouche d’égout pour jaillir un peu plus loin d’une autre ; enfin, elle
est catapultée sur le toit du taxi d’Andy. Ce dernier passe entre deux
tramways qui se croisent, et les deux véhicules, aplatis, ressortent en
cahotant… Ce Mack Sennett, déjà un peu décadent, reprend,
notamment dans les poursuites automobiles, de nombreux gags
classiques dont l’effet est assuré. Andy, bien que vedette du film,
reste assez discret : éternelle victime de la fatalité et du sexe faible,
c’est plus à sa bonne étoile qu’à son ingéniosité qu’il doit sa survie…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1921

4 Mack Sennett-Paramount :
6.2 – On a Summer’s Day (2b) – R : A1bert Austin.
5 Mack Sennett-Associated First National
6 (2b) :
24.7 – Hard Knocks and Love Taps – R : Roy Del Ruth.

1922

13.4 – Step Forward – R : Gus Meins.


2.9 – Bow Wow (Ouah ! Ouah !) – R : Fred W. Jackman.

1923

7 Mack Sennett-Pathé (2b) :


2.9 – Pitfalls of a Big City – R : J. A. Waldron.
14.10 – Asleep at the Switch (L’as du rail) – R : Roy Del Ruth.
2.12- Flip Flops – R : Roy Del Ruth.

1924

27.1 – One Spooky Night – R : Roy Del Ruth.


3.2 – Picking Peaches – R : Erle C. Kenton. (d.v.)
24.2 – The Halfback of Notre-Dame (Une partie de football
mouvementée) – R : Del Lord. (d.v.)
2.3 – Smile Please – R : Roy Del Ruth. (d.v.)
23.3 – Scarem Much – R : Del Lord.
30.3 – Shanghaied Lovers (En bordée) – R : Roy Del Ruth.
30.3 – The Hollywood Kid (Un gosse à Hollywood) – R  : Roy del Ruth.
(d.v.)
18.4 – Black Oxfords – R : Del Lord.
27.4 – Flickering Youth – R : Erle C. Kenton.
15.6 – The Lion and the Souse (Prenez garde au lion) – R  : Harry
Edwards.
22.6 – His New Mama (Sa nouvelle maman) – R : Roy Del Ruth. (d.v.)
10.8 – Wall Street Blues (Finances, finances) – R : Del Lord. (d.v.)
17.8 – The First Hundred Years – R : F. Richard Jones.
24.8 – East of Water Plug – R. Francis J. Martin.
7.9 – Lizzies of the Field (La course endiablée) – R : Del Lord. (d.v.)
21.9 – Little Robinson Corkscrew – R : Ralph Cedar.
5.10 – Wandering West Lines – R. Ralph Cedar.
12.10 – The Hansom Cabman (Cochers et ricochets) – R  : Harry
Edwards.
19.10 – Riders of the Purple Cows – R : Ralph Cedar.
2.11 – Galloping Bungalows (Le bungalow galopant) – R : Del Lord.
Catalogue Film-Office.
9.11 – All Night Long – R : Harry Edwards. (d.v.)
30.11 – The Cannon Ball Express (Le train de deux heures) – R  : Del
Lord.
28.12 – Bull and Sand (Toréador, prend garde ou La reine sanglante) –
R : Del Lord.
Catalogue Film Office (incomplet, 1b).

1925

11.1 – Dangerous Curves Behind – R : Robert Kerr et Ferris Hartman.


22.2 – Water Wagons (L’auto sous-marine) – R : Mack Sennett.
Catalogue Blackhawk.
1.3 – A Raspberry Romance – R : Lloyd Bacon.
21.3 – Giddap ! – R : Del Lord.
Catalogue Collectors Club (incomplet, 1b).
18.4 – The Lion’s Whiskers – R : Del Lord. (d.v.)
12.5 – Skinners in Silk – R : Del Lord.
14.6 – Super-Hooper-Dyne Lizzies (Oscar est ingénieux) – R : Del Lord.
Catalogues Blackhawk et Film-Office. (d.v.)
19.7 – Sneezing Beezers (Amour et piqûres d’abeilles) – R. Del Lord.
26.7 – Cupid’s Boots – R : Ed Kennedy.
9.8 – The Iron Nag (Dans un fauteuil) – R : Del Lord. (d.v.)
16.8 – Lucky Stars – R : Harry Edwards. (d.v.)
30.8 – Butter Fingers (Le roi du base-ball) – R : Del Lord.
11.10 – Over There-Abouts – R. Arthur Rosson.
25.10 – A Sweet Pickle – R. Arthur Rosson.
1.11 – Dangerous Curves Behind – R. Eddie Cline.
8.11 – The Soapsuds Lady (Ça mousse) – R : Del Lord.
22.11 – Isn’t Love Cuckoo ? – R : Lloyd Bacon.
29.11 – There He Goes – R : Harry Edwards.
13.12 – From Rag to Britches – R : Del Lord.

1926

24.1 – Whispering Whiskers (Le rêve de Billy) – R : Del Lord. (d.v.)
14.2 – Trimmed in Gold (Une vraie mine d’or) – R : Del Lord.
Catalogue Film-Office (incomplet, 1b).
7.3 – Circus to Dag (En quatrième vitesse) – R : Del Lord. (d.v.)
Catalogue Blackhawk.
28.3 – Wandering Willies (Billy est plein d’astuce) – R : Del Lord. (d.v.)
4.4 – Hoofed at the Altar – R : Wesley Ruggles et Arthur Ripley.
18.4 – Hayfoot, Strawfoot – R. Gil Pratt et Jefferson Moffitt.
9.5 – Fight Night – R : Gil Pratt et Jefferson Moffitt. (d.v.)
30.5 – A Yankee Doodle Duke – R. Charles Lamont.
20.6 – Ice Cold Cocos (La glace est rompue) – R : Del Lord. (d.v.)
11.7 – A Sea Dog’s Tale (Billy prend le large) – R : Del Lord. (d.v.)
29.9 – The Prodigal Bridegroom (Nuit de noces) – R  : Clarence Badger.
(d.v.)
3.10 – Love’s Last Laugh – R : Del Lord.
14.11 – Smith’s Uncle – R : Gil Pratt.
8 Christie Comedies-Educational (2b) :
26.12 – Sure Fire – R : Earl Rodney.

1927

9 Mack Sennett-Pathé (2b) :


9.1 – Smith’s Pets – R : Alf Goulding.
16.1 – Pass the Dumplings – R. Larry Semon.
6.2 – Smith’s Customer – R : Lloyd Bacon.
6.3 – Smith’s New Horne – R : Alf Goulding.
13.3 – The Jolly Jilter (Don juan d’occasion) – R : Eddie Cline. (d.v.)
20.3 – A Small Town Princess – R : Eddie Cline.
3.4 – Smith’s Surprise – R. Gil Pratt.
24.4 – Broke in China (Une scabreuse affaire) – R : Eddie Cline.
Catalogues Film-Office et Blackhawk. (d.v.)
24.4 – Catalina, Here I Come (Une femme qui sait nager ou Amour,
vacances et espadon) – R : Earl Rodney.
Catalogue Pathé-Baby 9.5.
1.5 – Smith’s Kindergarten – R : Alf Goulding.
29.5 – Smith’s Fishing Trip – R. Alf Goulding.
5.6 – The Pride of Pikeville – R : Alf Goulding. (d.v.)
21.8 – Smith’s Candy Shop – R : Alf Goulding.
4.9 – The Golf Nut (2b) – R : Harry Edwards.
2.10 – A Gold Digger of Weepah (Billy chercheur d’or) – R  : Harry
Edwards.
30.10 – Sale-a Bungalow (Pavillon à vendre) – R : Earl Rodney.
27.11 – The Bull Fighter – R : Earl Rodney.
11.12 – Smith’s Modiste Shop – R. Alf Goulding.
25.12 – Love in a Police Station (Amour et sergents de ville) – R  : Earl
Rodney. (d.v.)
10 Skylark Comedies-Bray productions :
1.9 – Fresh and Devil (2b) – R : Glen Lambert.

1928

11 Mack Sennett-Pathé (2b) :


15.1 – Run, Girl, Run – R : Alf Goulding. (d.v.)
22.1 – The Beach Club – R : Harry Edwards.
29.1 – Love at First Flight – R : Eddie Cline.
5.2 – Smith’s Army Life – R. Alf Goulding.
19.2 – The Best Man (Le meilleur gagne) – R : Harry Edwards. (d.v.).
26.2 – The Swim Princess (A l’eau, Princesse) – R : Alf Goulding.
18.3 – The Bicycle Flirt – R : Harry Edwards. 1.4 – Smith’s Restaurant –
R : Phil Whitman.
5.8 – The Girl from Nowhere – R : Harry Edwards.
12.8 – His Unlucky Night – R : Harry Edwards.
2.9 – Taxi for Two (Taxi pour deux) – R : Del Lord.
30.9 – Soldier Man (3b) – R : Harry Edwards. (d.v.)
14.10 – The Bargain Hunt – R. Phil Whitman.
28.10 – A Taxi Scandal (Chauffeur, ça va chauffer [ ?]) – R : Del Lord.
Catalogue Pathé-Baby 9,5 (incomplet, 1b)
9.12 – The Lion’s Roar (Le lion qui rugit) – R  : Mack Sennett et Harry
Edwards. (d.v.)
23.12 – Taxi Beauties (Beautés en location) – R : Del Lord. (d.v.)
12 Mack Sennett-Educational :
9.12 – The Lion’s Roar (2b) – R/Sc. : Mack Sennett.

1929
13 Mack Sennett-Pathé (2b) :
6.1 – Clunked in the Corner – R : Harry Edwards.
13.1 – The Bride’s Relations – R : Mack Sennett.
Catalogue Blackhawk.
29.1 – « Uncle Tom » – R : Phil Whitman.
3.2 – Calling Hubby’s Bluff – R. Harry Edwards.
17.2 – Taxi Spooks – R : Del Lord.
3.3 – Ladies Must Eat – R : Harry Edwards.
24.3 – The Rodeo – R : Alf Goulding.
28.4 – The Night Watchman’s Mistake – R. Harry Edwards.
12.5 – The New Aunt – R : Earle Rodney.
19.5 – Don’t Get Jealous – R : Phil Whitman.
9.6 – Caught in a Taxi – R : Del Lord.
23.6 – Close Shave – R  : Harry Edwards. (Copie 8 millimètres
incomplète, 1b)
14 Mack Sennett-Educational (2b – R  : Mack Sennett sauf mention
spéciale) :
16.2 – The Old Barn.
24.2 – Whirls and Girls.
10.3 – Broadway Blues.
7.4 – The Bee’s Buzz.
12.5 -The Big Palooka.
9.6 – Girl Crazy.
30.6 – Jazz Mammas.
21.7 — The Barber’s Daughter.
11.8 – The Constabule.
1.9 – The Lunkhead.
22.9 – The Golfers.
13.10 – A Hollywood Star.
31.10 – Clancy at the Bat – R : Earl Rodney.
24.11 – The New Halfback.
22.12 – Uppercut O’Brien – R : Earl Rodney. De 1930 à 1956, plus de
130 comédies en 2b.
T.O.N.I. :
Quel pétrin ! (1b).
Andy n’a pas de chance (2b) – R : Harry Edwards.
Un gendre comme il faut (2b).
Le Prestige de l’uniforme (2b).

2. LONGS MÉTRAGES :

1927

The Girl from Everywhere (4b) – R : Eddie Cline.

1928

The Goodby Kiss – R : Mack Sennett.


The Branded Man – R : Scott Pembroke.
Should a Girl Marry ? – R : Scott Pembroke.
Ships and the Night – R. Duke Worne.
Blindfold – R : Charles Klein.

DE 1930 A 1955, NOMBREUX LONGS MÉTRAGES DONT :

1930

Midnight Daddies – R : Mack Sennett.

1932

Hypnotized (7b) – R : Mack Sennett.


MillionDollar Legs (Folies olympiques) – R : Eddie Cline.

1934
The Little Minister – R : Richard Wallace.

1935

Annie Oakley (La gloire du cirque) – R : George Stevens.

1939

It’s a Wonderful World (La vie est merveilleuse) – R : Frank Capra.

1942

This Above All (Ames rebelles) – R : Anatole Litvack.

1945

RoughlySpeaking – R : Michael Curtiz.

1955

The Road to Denver (Colorado Saloon) – R : Joseph Kane (dernier film).

NOTES
1. Ted O KUDA et Edward W ATZ , The Columbia Comedy Shorts, Jefferson, McFarland, 1986, p. 206.
Chester Conklin

1 Jules Cowles, alias Chester Conklin, est né le 11 janvier 1886 à


Oskaloosa (Iowa). En 1895, son enfance est marquée par un drame : sa
mère est trouvée morte, brûlée vive, ses vêtements imb1bés d’huile,
dans un jardin voisin de sa maison. On conclut d’abord à un suicide,
mais, un peu plusS tard, son père est inculpé pour meurtre, puis,
après deux procès, finalement acquitté. Chester restera toujours
profondément marqué par ce drame 1 .
2 À 11 ans, avec un de ses copains, il quitte sa ville natale à bord d’un
camion de livraison de lait. On le retrouve à Des Moines à l’hôtel
Kirkwood où il est embauché comme groom. À 17 ans, il vit à Omaha
(Nebraska) : il travaille dans un bureau, mais consacre ses loisirs au
théâtre. Il sera aussi un moment boulanger chez un Allemand
moustachu avant de se lancer dans le vaudeville et de devenir clown
au Al G. Barnes Circus 2 . En 1912, ce cirque passe à Venice
(Californie) et Charles Ray, qu’il a connu en faisant du vaudeville et
qui est déjà une vedette de l’écran, lui suggère de faire du cinéma.
Chester débute donc à la Biograph, puis passe chez Sennett à la
Keystone en 1913 où il est engagé à 3 dollars par jour pour figurer
dans les Keystone Cops. Peu à peu, il joue des rôles plus importants
et crée trois personnages  : Fish Face, Droppington et Walrus. En
1920, après une dispute avec John A. Waldron, directeur des studios
Keystone, il signe à la Fox pour tourner dans les Sunshine Comedies.
En 1925-1926, il paraît dans les Blue R1bbon Comedies de Joe Rock
(Standard Cinema), puis entre 1926 et 1927, tourne avec Hank Mann
dans une série pour la Tennek Film Company. Dans les années trente,
on le verra dans les Chester Conklin Comedies de la Paramount et
enfin, à partir de 1938, dans les « shorts » de la Columbia. Il apparaît
également dans de très nombreux longs métrages  : dès 1923, dans
Greeds d’Erich von Stroheim, puis dans de nombreuses comédies
(avec W.C. Fields, Adolphe Menjou, etc.), des westerns pour la First
National ou la Warner, et enfin aux côtés de Chaplin, dont il fut un
ami fidèle, dans Modern Times (1936) et The Great Dictator (1940). Son
dernier film date de 1966. Marié une première fois en 1913, il
divorce en 1933 pour épouser en 1934 Margherita Rouse, qui décède
en 1937. Il se marie une troisième fois en 1949 avec Valda C. Genesse,
et une quatrième fois avec l’actrice lunes Ayres Gunther en 1965. 11
meurt à Van Nuys (Californie) le 11 octobre 1971.
3 Surnommé en France d’abord Joseph, puis Casimir, il porte une
splendide paire de moustaches à la gauloise (d’où son nom aux États-
Unis  : Albert Walrus – Albert le Gaulois), sa marque personnelle,
qu’il baptisait son «  passe-bouillon  » (soup-strainer). Il aurait
emprunté cet ornement au boulanger d’Omaha avec qui il avait
travaillé dans sa jeunesse. Une fois passé à la Fox-Sunshine, il sera
rebaptisé en France, Gaspard. Chester porte généralement le
classique melon et revêt des vêtements à la fois amples et trop
courts. Petit, agressif et doué de talents acrobatiques, il rivalise avec
Chaplin sur le plan des culbutes et cabrioles. Il était d’après Mack
Sennett d’un naturel assez farceur : on raconte qu’il proposa un jour
son aide à Mabel Normand pour traverser une énorme flaque de
boue  ; Chester y étendit galamment sa veste et pria Mabel de
s’avancer  ; celle-ci s’immergea complètement dans un trou fangeux
que Chester avait soigneusement préparé à son intention… Dans une
interview au Los Angeles Times (mai 1963), il déclarait que, malgré les
nombreuses cascades qu’il avait effectuées durant sa carrière, «  il
n’avait été blessé qu’une fois  : en faisant un show pour la Croix –
Rouge pendant la Première Guerre mondiale ! ».
4 Albert Walrus est un personnage typiquement sennettien  :
généralement survolté et à la limite de l’hystérie, il donne l1bre
cours à ses impulsions les plus primitives un peu à la manière de
Harpo Marx. Dans The Cannon Ball (1915), Walrus, émissaire du
ministère de l’Extérieur (sic), visite une fabrique d’explosifs. Habillé
d’une redingote noire et coiffé d’un haut-de-forme, qu’il porte
comme tous ses couvre-chefs très en arrière sur le crâne, il est
accompagné par deux sbires qui préfigurent les Dupond-Dupont
d’Hergé  : un couple de moustachus tout de noir vêtus portant le
melon rituel… mais l’un est grand, le second petit… Ils sont à
l’origine des meilleurs gags du film  : leurs gestes sont
rigoureusement identiques et lorsqu’ils prennent une directive de
leur chef, ils tournent avec ensemble leur melon de 90 degrés. Quant
à Chester, il commence par fouiner dans la poudrerie, jongle avec les
bombes, puis est séduit par une jeune femme mariée qui lui refuse
ses faveurs. Conklin bascule alors dans la démence la plus totale –
est-ce l’amour fou  ? – si bien qu’avec l’aide de ses deux acolytes, il
enlève la fille et son mari, enferme ce dernier dans la poudrière et
bombarde le tout avec un canon. Les Keystone Cops alertés arrivent
sur les lieux : un flic en chemise accroché à un boulet, comme jadis
le baron de Crac, survole le champ de bataille ; puis c’est Chester qui
est poursuivi par un projectile. Le canon, trop chargé, explose et
s’envole avec son artilleur, fracasse le viaduc sur lequel s’étaient
installés imprudemment les trois affreux (Chester et ses deux
agents). La voiture des flics bascule dans le vide et toute la troupe se
retrouve, comme souvent chez Sennett, pataugeant dans l’eau.
5 Dans Love, Speed and Thrills (1915), le chasseur Conklin tombe, dans la
forêt, sur une jolie fille mariée à Mack Swain, et encore une fois perd
la tête : il enlève la dame sur le side-car du facteur, poursuivi par les
incontournables Keystone Cops. Chester est toujours un redoutable
démon dans Dizzy Hearts and Daring Heights (1916)  : cette fois, il
espionne un atelier d’aéroplanes que dirige Nick Cogley. Il
commence par enfermer un rival dans les W-C du train, poursuit
évidemment la fille de Cogley de ses assiduités aussi bien sur terre
que dans les airs. Evincé, il se venge en sabotant le prototype et en
faisant sauter la cheminée de l’usine. Comme on peut en juger,
Conklin a pratiquement toujours le même type de rôle  : c’est un
vilain et minable petit bonhomme, coureur et hystérique, mais qui,
malgré tout, reste sympathique car iconoclaste  : il cocufie les
bourgeois, laisse exprimer l1brement sa l1bido, brave et ridiculise
les forces de l’ordre… même lorsqu’il en fait partie, comme dans His
Hidden Purpose (1918). Dans ce film, Albert Walrus est en effet policier
et promis à Marie Prevost par son père (Gene Rogers). Mais
l’amoureux de Marie (Neal Burns) se déguise en veuve pour tromper
l’ennemi, puis un évadé (Cliff Bowes) qui a des comptes à régler avec
Walrus revêt lui aussi des habits féminins, ce qui entraîne une série
de quiproquos dont Walrus sera la victime (tout comme le
spectateur, car il a du mal à s’y reconnaître parmi ces travestis…). Ce
dernier – passionné ou enragé ? – enlève une jeune personne pour se
marier, mais ce n’est évidemment par celle qu’il souhaitait… Une
fusillade clôt ce film dément et le policier Walrus se retrouve en
prison…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :
1912

6 Biograph :
24.8 – Through Dumb Luck (1b) – R : Del Henderson.

1913

7 Keystone-Mutual (1b) :
21.4 – Cupid in a Dental Parlor (Amour et rage de dents) – R  : Henry
Lehrman.
19.5 – Hubby’s Job- R : Henry Lehrman.
3.7 – Rastus and the Game-Cock (Rastus et le coq de bataille) – R : Mack
Sennett.
25.7 – Get Rich Quick – R : Henry Lehrman.
8 Biograph :
28.7 – Just Kids (1b) – R : Del Henderson.
9 Majestic :
27.12 – Mrs Brown’s Burglar.

1914

10 Keystone-Mutual :
2.2 – Making a Living (Pour gagner sa vie) (1b) – R  : Henry Lehrman.
(d.v.)
3.2 – Love and Dynamite (1b) – R : Mack Sennett.
9.2 – Mabel’s Strange Predicament (L’étrange aventure de Mabel) (1b) –
R : Mack Sennett et Henry Lehrman. (d.v.)
28.2 – Between Showers (Chariot et le parapluie) (1b) – R  : Henry
Lehrman. (d.v.)
9.3 – Tango Tangles (Chariot danseur) (1b) – R : Mack Sennett. (d.v.)
11.3 – Finnegan’s Bomb (1b) – R : Georges Nichols.
26.3 – Cruel, Cruel Love (Chariot marquis) (1b) – R  : George Nichols.
(d.v.)
18.4 – Mabel at the Wheel (Chariot et Mabel au volant) (1b) – R : Mabel
Normand et Mack Sennett. (d.v.)
20.4 – Twenty Minutes of Love (Chariot et le chronomètre) (1b) – R  :
Mack Sennett. (d.v.)
27.4 – Caught in a Cabaret (Chariot garçon de café) (1b) – R  : Ch.
Chaplin et Mabel Normand. (d.v.)
6.6 – A Rowboat Romance (1d) – R : Charles Avery.
13.6 – Mabel’s Busy Day (Chariot et les saucisses) (1b) – R : Ch. Chaplin
et Mabel Normand. (d.v.)
16.7 – Mabel’s New Job (2b) – R : George Nichols.
23.7 – Those Happy Days (1b) – R : Roscoe Arbuckle et Eddie Dillon.
10.8 – The Face on the Barroom Floor (Chariot peintre) (1b) – R  : Ch.
Chaplin. (d.v.)
15.8 – Such a Cook (1b) (Le cuisinier est amoureux) – R  : Charles
Parrott. (d.v.)
27.8 – The Masquerader (Chariot grande coquette) (1b) – R  :Ch.
Chaplin. (d.v.)
3.9 – The Baggage Smashers (1d) – R : Walter Wright.
28.9 – Hard Cider (1b) – R : Walter Wright.
10.10 – Those Love Pangs (1b) – R : Ch. Chaplin. (d.v.)
12.10 – The Anglers (1d) – R : Charles Parrott.
22.10 – ( ?) The Love of Thief (Joseph, amuse-toi) (1b).
26.10 – Dough and Dynamite (Chariot mitron) (2b) – R  : Ch. Chaplin.
(d.v.)
29.10 – Gentlemen of Nerve (Chariot et Mabel aux courses) (1b) – R  :
Ch.Chaplin. (d.v.)
5.11 – Curses ! They Remarked (1b) – R : Del Henderson.
9.11 – His Talented Wife (1b) – R : Charles Parrott.
14.11 – How Heroes Are Made (1b) – R : Charles Parrott.
19.11 – The Noise of Bombs (Joseph Anarchiste) (1d) – R  : Charles
Parrott.
23.11 – His Taking Ways (1b) – R : Walter Wright.
26.11 – His Halted Career (1b) – R : Walter Wright.
10.12 – The Plumber (Joseph plombier) (1b) – R : Del Henderson.
17.12 – Hogan’s Annuals Spree (1b) – R : Charles Avery.
21.12 – Wild West Love (Joseph Cow-Boy) (1b) – R : Charles Parrott.
26.12 – His Second Chidhood (Alcide gouvernante) (1b) – R  : Charles
Avery.

1915

4.1 – Hushing the Scandal (Joseph grand couturier) (2b) – R  : Del


Henderson.
16.1 – Hash House Mashers (1b) – R : Nick Cogley et Edwin Frazee.
1.2 – The Horne Breakers (2b) – R : Walter Wright.
8.2 – A Bird’s a Bird (2b) – R : Edwin Frazee.
11.2 – Rum and Wallpaper (2b) – R : Charles Avery.
14.2 – Mabel’s and Fatty’s Wash Day (La lessive de Mabel) (2b) – R  :
Mabel Normand et Eddie Dillon.
18.2 – Mabel’s and Fatty’s Simple Life (La belle amie de Fatty) (2b) – R :
Mabel Normand et Eddie Dillon.
18.2 – Love, Speed and Thrills (Les tribulations d’Ambroise) (1b) – R  :
Del Henderson.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
20.2 – Hearts and Planets (Cœurs et planètes) (1b) – R : Charles Parrott.
(d.v.)
1.3 – Ambrose’s Sour Grapes (Ambroise et les soeurs jumelles) (2b) – R :
Walter Wright.
12.3 – His Luckless Love (2b) – R : Del Henderson.
22.3 – One Night Stand (1b) – R : Horace McCoy. (d.v.)
5.4 – Droppington’s Devilish Dream ou Droppington’s Devilish Deed (1b) –
R : Del Henderson.
12.4 – Droppington’s Family Tree (Joseph veut se marier ou Le fils de
Joseph) (2b) – R : Del Henderson. (d.v.)
15.4 – Do – Re-Mi-Fa ou Do – Re-Mi-Boom (Pour les beaux yeux d’une
étoile [ ?]) (2b) – R : Charles Parrott.
26.4 – Gussle Rivals Jonah (La rivalité de Joseph et de Julot) (2b) – R  :
Del Henderson.
13.5 – Crossed Love and Swords (Joseph veut épouser Maggie) (1d) – R :
F. Richard Jones.
18.5 – Settled at the Seaside (2b) – R : Walter Wright.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
2.6 – A Hash House Fraud (2b) – R : Edwin Frazee.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
14.6 – The Cannon Ball (2b) – R : Charles Parrott. Catalogue Blackhawk.
(d.v.)
12.7 – When Ambrose Dared Walrus (Le défi d’Ambroise) (2b) – R  :
Walter Wright.
16.8 – The Battle of Ambrose and Walrus (La bataille d’Ambroise et de
Joseph) (2b) – R : W. Wright.
11 Triangle-Keystone (2b) :
21.11 – Saved by Wireless (Sauvé par la T.S.F.) – R : Walter Wright.
5.12 – The Best of Ennemies (Un tas d’ennuis) – R : Frank Griffith.
19.12 – Fatty and the Broadway Stars – R. Roscoe Arbuckle.
12 Joker Comedies-Universal :
20.11 – Dad’s Awful Crime (2b) – R : Allen Curtis.

1916

13 Triangle-Keystone (2b) :
2.2 – Dizzy Heigths and Daring Hearts (Joseph pilote) – R  : Walter
Wright.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
27.2 – Cinders of Love (Joseph pompier) – R : Walter Wright.
16.4 – Bucking Society – R : Harry Williams et William S. Campbell.
5.7 – His First False Step – R : William S. Campbell.
20.10 – A Tugboat Romeo (Instructeur insubmersible) – R  : Harry
Williams et William S. Campbell.
The House Boat (2b).
14 Joker Comedies-Universal :
12.8 – She Wrote a Play and Played It (2b) – R : Allen Curtis.
21.10 – Beans and Bullets (2b) – R. William Beaudine.
28.10 – A Crooked Mix-Up (1b) – R : William Beaudine.

1917

20.1 – When Damon Fell for Pythias (2b) – R : William Beaudine.
21.4 – Take Back Your Wife (1b) – R : William Beaudine.
15 Triangle-Keystone (2b) :
11.3 – Dodging His Doom – R : Harry Williams.
22.4 – Secrets of a Beauty Parlor – R : Harry Williams.
10.6 – Т h е Betrayal of Maggie (Maggie est trop naïve) – R  : Mack
Sennett.
15.7 – A Clever Dummy (Le mannequin baladeur) – R  : Herman
Raymaker.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
19.8 – Тhе Pawnbroker’s Heart (Casimir est sans pitié) – R : Eddie Cline.
16 Mack Sennett-Paramount (2b) :
29.7 – Thirst.
3.11 – Тhе Pullman Bride (La noce à Boursouflé) – R : Clarence Badger.
2.12 – An International Sneak (Casimir et la formule secrète) – R : Fred
Fishback et Hampton Del Ruth.

1918

27.1 – His Hidden Purpose – R : Eddie Cline et Clarence Badger.


Catalogue Collectors Club (incomplet, 1b). (d.v.)
2.2 – It Pays to Exercise – R. P. Richard Jones.
6.5 – His Smothered Love – R : Eddie Cline.
15.7 – Ladies First  ! (Joseph le séducteur) – R  : Ray Grainger et
Hampton Del Ruth.
22.9 – Sleuths (Casimir détective) – R : F. Richard Jones.
6.10 – Beware of Boarders – R : Fred Fishback.
25.11 – Her First Mistake – R. : Walter Wright.
19.12 – Тhе Village Chestnut (L’idiot du village) – R : Walter Wright et
Ray Griffith.
17 Sunshine Comedies-Fox :
13.3 – Her Private Husband (2b) – R : Frank C. Griffin
18 Nestor Comedies – Universal :
29.4 – It’s a Cruel World (1b) – R : Allen С. Curtis.
19 Mack Sennett-L1berty Special-Paramount :
5.10 – It’s а С inch (l/2b) – R : Mack Sennett.

1919

20 Mack Sennett-Paramount (2b) :


9.3 – Т h е Village Smithy – R : F. Richard Jones.
13.4 – The Foolish Age (Vite, mariez-vous) – R : F. Richard Jones.
27.4 – The Little Widow – R : Mal St. Clair et Bert Roach.
11.5 – When Love Is Blind – R : Eddie Cline.
25.5 – Love’s False Faces (Les surprises du dancing) – R  : F. Richard
Jones.
17.8 – A Lady’s Tailor – R : Erle C. Kenton ;
21 Sunshine Comedies-Fox :
23.11 – Back to Nature Girls (2b) – R : John G. Blystone.

1920

22 Mack Sennett-Paramount :
2.5 – Fresh from the City (2b) – R : Walter Wright.
23 Sunshine Comedies-Fox (2b) :
4.1 – Chicken a la Cabaret – R : Victor Heerman.
20.3 – His Private Wife – R : John G. Blystone.
 ?.3 – Her Private Husband – R : Frank C. Griffin.
 ?.4 – The Great Nickel Robbery – R : John G. Blystone.
 ?.5 – Dangerous Eyes – R : John G. Blystone.
 ?.5 – Should Dummies Wed ? – R : Roy Del Ruth.
24 Special Picture (2b) :
10.7 – Horne Rule.
14.11 – Who Am I ?

1921

25 Sunshine Comedies-Fox (2b) :


 ?. 11 – A Perfect Villain – R : Erle C. Kenton.

1922

15.1 – False Alarm – R : Erle C. Kenton.


2.2 – Hold the Line – R : Slim Summerville.
26.3 – Laughing Gas – R : Erle C. Kenton.
9.4 – Piper – R : Erle C. Kenton.
23.4 – His Wife’s Son – R : Edgar Kennedy.
15.10 – Step Lively, Please – R : Edgar Kennedy.
10.12 – The Fresh Heir – R : Edgar Kennedy.
The Wise Duck – R :Tom Buckingham.

1923

4.3 – Clothes and Oil – R : Erle C. Kenton.

1925

26 Blue Ribbon Comedies-Joe Rock :


20.9 – Lame Brains (2b) – R : Jay A. Howe. (d.v.)
27 Gold Metal Comedies-Samuel Bischoff :
20.9 – Play Ball (2b) – R : Albert Herman.
28 Hal Roach-Pathé :
18.10 – Cuckoo Love (2b) – R : Fred Guiol.
Quelques comédies pour Paramount en 1932, puis de 1938 à 1943
pour Columbia.
T.O.N.I.
29 Keystone :
Joseph cow-boy (2b) (2/1918).
Joseph, assure-toi (2b) (8/1917).
30 Sunshine Comedies-Fox :
Gaspard Colignon (2b) (5/1923).
Gaspard chez les anges (2b) (1/1924).
La Femme de Tag-heul (2b) (2/1926).

2. LONGS MÉTRAGES :

1914
Tillie’s Punctured Romance (Le roman comique de Chariot et de Lolotte)
(6b) – R : Mack Sennett. (d.v.)

1919

Yankee Doodle in Berlin ou The Kaiser’s Last Squeal (5b) – R : F. Richard
Jones.

1921

Skirts (Dudule, fils de la femme à barbe) (5b) – R/Sc.  : Hampton Del


Ruth.

1923

А nn а Christie – R : John Griffith.


Desire – R : Rowland Lee.
Souls for Sale – R : Rupert Hughes.
Tea-with a Kick – R : Earle C. Kenton.
Greeds (Les rapaces) – R : Erich von Stroheim.

1924

The Galloping Fish (Les deux Agénor) – R : Del Andrews.


Another’s Man Wife – R : Bruce Mitchell.
The Fire Patrol – R : Hunt Stromberg.
North of Nevada – R : Albert Rogell.
George Washington, Jr – R : Mal St. Clair.

1925

A Woman of the World – R. Malcolm St. Clair.


Battling Bunyon – R : Paul Hurst.
The Great Jewel Robbery – R : John Ince.
The Great Love – R : Marshall Neilan.
The Masked Bride – R. Christie Cabanne.
Ma Neighbor’s Wife – R : Clarence Geldert.
One Year to Live – R : Irving Cummings.
The Phantom of the Opera (Le fantôme de l’Opéra) – R : Rupert Julian.
The Pleasure Buyers – R : Chet Withey.
Under the Rouge – R : Lewis H. Moomaw.
Where Was I ? – R : William Seiter.
The Winding Stair – R : John Griffith Wray.

1926

Say It Again – R : Gregory La Cava.


We’re in the Navy Now (Les chevaliers de la flotte) – R  : Eddie
Sutherland.
The Duchess of Buffalo – R : John F. Dillon.
Midnight Lovers – R : John F. Dillon.
Behind the Front – R. Eddie Sutherland.
Fascinating Youth – R : Sam Wood.
The Lady of the Harem – R : Raoul Walsh.
The Nervous Wreck (Le neurasthénique) – R : Scott Sidney.
A Social Celebrity (Au suivant de ces messieurs) – R : Malcolm St. Clair.
The Wilderness Woman – R : Howard Higgin.

1927

McFadden’s Flats (Appartements à louer) – R : Richard Wallace.


Tell It to Sweeney (Au bout du quai) – R : Gregory La Cava.
The Cabaret (La danseuse de minuit) – R : Robert Vignola.
Two Flaming Youth (Le Don Juan du cirque) – R : John Waters.
A Kiss in a Taxi (Quel séducteur !) – R : Clarence Badger.
Rubber Heels – R : Victor Heerman.

1928
The Big Noise – R : Allan Dwan.
Gentlemen Prefer Blondes (Les hommes préfèrent les blondes) – R  :
Malcolm St. Clair.
Vanity – R : Frank Turtle.
Fools for Luck – R : Charles Reisner.
Tilde’s Punctured Romance – R. Eddie Sutherland.
The Haunted House – R : Benjamin Christensen.
Feel MY Pulse – R : Gregory La Cava.
Drums of the Desert – R : John Waters.
Taxi 13 (Taxi 13) – R : Marshall Neilan.
1929 Fast Company – R. Eddie Sutherland.
The Show of Shows – R : John Adolfi.
Stairs of Sand – R : Otto Brower.
The Sudio Murder Mystery – R. Frank Tuttle.
Sunset Pass – R : Otto Brower.
The Virginian – R : Victor Fleming.
Marquis Preferred – R : Frank Tuttle.
The House of Horror – R. Benjamin Christensen.

DE 1930 A 1966, NOMBREUX LONGS MÉTRAGES, DONT :

1931

Her Majesty Love – R : William Dierterlé.

1933

Hallelujah, I’m a Bum ! – R : Lewis Milestone – I : H. Langdon.

1936

Modern Times (Les temps modernes) – R : Charles Chaplin.

1937
Everyday’s a Holiday (Fifi peau de pêche) – R : Eddie Sutherland.

1939

Hollywood Cavalcade (Hotel à vendre) – R : Irving Cummings.

1940

The Great Dictator (Le dictateur) – R : Charles Chaplin.

1947

The Perils of Pauline (Les exploits de Pearl White) – R  : George


Marshall.

1949

The Beautiful Blonde from Bashful Bend (Mamzelle Mitraillette) – R  :


Preston Sturges.

1966

A Big Hand for the Little Lady – R : Fielder Cook (dernier film).

NOTES
1. Nick L AMBERTO , «  A Lonely Boy Who Never Came Back to Iowa  », in Des Moines Sunday
Register, 16/2/1969 (reproduit in Classic Film Collectors, n° 24, été 1969, p. 15).
2. Blair MILLER, op. cit., pp. 52-53.
Lige Conley

1 Lige Conley est né à Los Angeles le 5 décembre 1899. Il dessine


d’abord des bandes dessinées comme Larry Semon et se lance ensuite
dans le vaudeville 1 . Il semble qu’il débute au cinéma à la Triangle-
Keystone en 1916 sous le nom de Lige Crommie. On le trouve ensuite,
en 1918, chez Hal Roach, puis, en 1920, il réapparaît au générique de
quelques films produits par Mack Sennett et, l’année suivante,
Educational le prend sous contrat. Au début, il est le partenaire de
Jimmy Adams, puis devient lui-même vedette à part entière. En
1926-1927, il tourne pour la Fox dans les Imperial Comedies et
quelques films pour Mack Sennett chez qui il s’essaie à la mise en
scène. Il meurt à Los Angeles le 11 décembre 1937.
2 Petit, nerveux, deux mèches de ses cheveux bouclés sur le front, Lige
Conley est un comique sous pression dans le style de Larry Semon ou
de Lupino Lane, et qui nous paraît aujourd’hui injustement oublié.
Deux de ses films sont assez connus et facilement accessibles
aujourd’hui  : Fast and Furious (Un premier commis intrépide) et Air
Pockets, tous deux de 1924. Dans le premier, employé dans un
magasin, il fabrique des galettes bien lourdes à digérer avec un
mélange de farine et de ciment. À noter aussi une séance d’essayage
de chaussures assez pittoresque et une séquence d’animation (des
œufs pas très frais) à la Charlie Bowers. Le film se termine par une
poursuite avec quelques gags très classiques (il s’agit de récupérer
l’argent volé à la caisse), mais bien venus. Lige Conley incarne, dans
Air Pockets, un inventeur farfelu (encore un  !) qui propose à un
groupe de financiers une voiture démontable contenue dans une
caisse de dimensions relativement réduites. Ladite caisse est fixée
sur une légère carriole que tire un cheval famélique. Lige et son
épouse trônent au sommet de l’édifice et, chaque fois que sa grosse
belle-mère essaye de monter, le coursier se cabre et la charrette
bascule. Le voyage pour arriver chez le banquier est émaillé
d’acrobaties diverses  : chutes, poursuite avec une brouette où est
juchée une échelle en équilibre, balançoire sur le dos d’une voiture,
etc. Arrivés miraculeusement à bon port, l’inventeur et son épouse
montent le véhicule sous les yeux attentifs des commanditaires, mais
un coup de vent intempestif désintègre l’engin. Toute l’équipe de
Conley bat en retraite sur l’automobile remontée à la hâte et dans le
désordre…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1916

3 Triangle-Keystone (2b) :
9.4 – His Last Laugh – R. : Walter Wright.
27.9 – Dollars and Sense ou The Twins – R : Walter Wright. (d.v.)

1917

4.3 – A Janitor’s Vengeance – R : Del Henderson.


18.3 – Her Circus Knight – R : Walter Wright.
23.9 – The Late Lamented – R : Harry Williams.

1918
4 Rolin Comedies-Hal Roach :
24.2 – One Night Stand (2b) – R : Hal E. Roach.

1920

5 Associated First National Corp. :


A Twilight Baby (3b) – R : Jack White.
6 Mermaid Comedies-Educational (2b, – R : Jack White) :
 ?.7 – A Fresh Start.
29.9 – Nonsense.
7 Mack Sennett-Paramount (2b) :
18.5 – Great Scott ! – R : Charles Murray.
17.10 – My Goodness – R. Erle C. Kenton.

1921

9.1 – Dabbling in Art – R : Erle C. Kenton.


6.2 – On a Summer’s Day – R : Albert Austin.
20.2 – The Unhappy Finish – R. James Davis.
8.3 – Wedding Bells Out of Tune – R. Malcolm St. Clair.
20.3 – Sweetheart Days – R : Malcolm St. Clair.
24.4 – Astray from the Steerage – R : Frank Powell.
8 Mack Sennett-Associated Producers (2b) :
6.3 – Made in the Kitchen – R : Noël Smith.
8.5 – She Sighted by the Seaside – R : Erle C. Kenton.
9 Mermaid Comedies-Educational (2b) :
27.2 – Holy Smoke – R : Jack White.
27.3 – Bang ! – R : Jack White.
25.9 – The Vagrant – R : Hugh Fay.
23.10 – For Land’s Sake.
11.12 – Free and Easy – R : Jack White ou R.J. Walter.
10 Century Comedies-Stern Brothers-Universal :
27.7 – Whizbang (2b) – R : Fred Fishback.

1922

11 Joue dans les Juvenile Comedies (Jack White, Educational).


12 Mermaid Comedies-Educational (2b) :
12.2 – Step This Way – R : Jack White.
16.4 – Spooks (2b) – R : Preston Black.
14.5 – Danger – R : – R. J. Walter ( ?).
16.7 – Rapid Fire – R : R. J. Walter ( ?).
13.8 – Treasure Bound – R : Jack White.
10.9 – Look out Below – R : R.J. Walter ( ?).
8.10 – The Steeplechaser – R : Jules White.
5.11 – Blazes – R : Del Lord.
3.12 – High Power – R : Jack White.
13 Mack Sennett-Associated Producers, First National :
 ?10 – Horne Made Movies (2b) – R : Raymond Grey et Gus Meins.

1923

14 Mermaid Comedies-Educational (2b) :


28.1 – Casey Jones, Jr. – R : Jack White ou Del Lord.
1.3 – Kick Out – R : Del Lord.
11.3 – Hold Tight – R : Jack White.
29.4 – Cold Chills – R : Robert Kerr et Del Lord.
27.5 – This Way Out – R : Jack White.
24.6 – Three Strikes – R : Jack White.
22.7 – Back Fire.
12.8 – The Busher.
23.9 – High Life – R : Hugh Fay.
28.10 – Running Wild – R : Norman Taurog.
9.12 – Exit Caesar – R : Robert Kerr.
Under Cover – R : Roy Clements.

1924

3.2 – Neck and Neck – R : Fred Hibbard.


2.3 – Wide Open – R : Fred Hibbard.
13.4 – Midnight Blues – R. Norman Taurog.
27.4 – There He Goes – R : Norman Taurog.
25.5 – Air Pockets – R : Fred Hibbards.
Copies 8 millimetres et super-8 (d.v.)
13.7 – Wedding Showers – R : Lloyd Bacon.
10.8 – Pigskin – R. Norman Taurog.
7.9 – Wild Games – R : Norman Taurog.
12.10 – Fast and Furious (Un premier commis intrépide) – R : Norman
Taurog.
Catalogue Connaissance du cinema. (d.v.)
30.11 – What a Night ! – R : Norman Taurog.
21.12 – Motor Mad – R : Norman Taurog.
15 Mack Sennett-Pathé (2b) :
31.10 – Movie Fans – R : Erle C. Kenton.

1925

16 Mermaid Comedies-Educational (2b) :


1.2 – Step Lightly – R. Norman Taurog.
15.3 – Hello Hollywood – R : Norman Taurog.
26.4 – Wide Awake – R : Norman Taurog.
24.5 – Hello, Goodbye – R : Norman Taurog.
7.7 – Below Zero – R : Norman Taurog.
9.8 – Beware – R : Stephen Roberts.
6.9 – Pleasure Bound – R : Norman Taurog.
25.10 – Spot Light – R : Norman Taurog.
29.11 – On Edge – R : Norman Taurog.
20.12 – Cheap Skates – R : Norman Taurog.
( ?) – Rough and Ready – R : Norman Taurog.

1926

31.1 – Lickety Split – R : Norman Taurog.


7.3 – Light Housekeeping – R : Stephen Roberts.
18.4 – The Tin Ghost – R : Stephen Roberts.
9.5 – Going Crazy – R : Charles Lamont.
20.6 – Who’s My Wife ? – R : Stephen Roberts.
10.7 – Who Hit Me ? – R : Stephen Roberts.
1.8 – Solid Gold – R : Stephen Roberts.
22.8 – Kiss Papa – R : Stephen Roberts.
17 Animal Comedies-Fox :
5.12 – Batling Kangaroo (2b) – R : Jules White.
18 Hal Roach-Pathé :
3.1 – A Punch in the Nose (2b) – R : Jay A. Howe.
19 Imperial Comedies-Fox (2b) :
2.5 – Matrimony Blues – R : Lex Neal.
5.9 – The Steeplechasers – R : Lex Neal.
31.10 – King of the Kitchen – R. Alf Austin.

1927

13.2 – Slippery Silks – R : Jules White.


20 Mack Sennett-Pathé (2b) :
28.8 – Love’s Languid Lure – R (seulement) : Lige Conley.
16.10 – Smith’s Cook – R : Alf Goulding (co scénariste seulement).
13.11 – Smith’s Cousin – R : Alf Goulding (co scénariste seulement).

1927

24.4 – Catalina, Here I Corne – R  : Earle Rodney (co scénariste


seulement)

1928

29.1 – Love at First Flight – R : Eddie Cline.

FILMS PARLANTS :

1930

21 Lloyd Hamilton Talking Comedies-Educational (2b) :


25.5 – Good Morning Sheriff – R : Alf Goulding.
29.6 – Honk Your Horn – R : Alf Goulding.

2. LONGS MÉTRAGES :

1921

A Small Town Idol (7b) – R : Erle C. Kenton.

1937

Born Reckless (6b) – R : Malcolm St. Clair.


She Had to Eat (7b) – R : Malcolm St. Clair.

1938

Sally, Irene and Mary (9b) – R : William A. Seiter.


NOTES
1. Herb G ORDON , « Speaking of Silents, Lige Conley », in Classic Images, n° 69, mai 1980, pp. 36-
Clyde Cook

1 Né le 16 décembre 1891 à Port McQuarrie (Australie), Clyde Cook


émigre avec sa famille aux Etats-Unis dès son plus jeune âge. À 12
ans il travaille déjà dans un cirque comme clown et danseur
acrobatique, puis fait le tour du monde en présentant un numéro de
danse excentrique. On le verra ainsi en 1913 à Paris aux Folies-
Bergère dans la revue « Valse éternelle ». Il semble qu’il débute comme
clown vedette aux États-Unis avec la troupe des Ziegfeld Follies au
New York Hippodrome ; son show dure 30 semaines et se termine le
27 mars 1920. Son succès est tel que, le lendemain, il est engagé par
la Fox, part pour Hollywood, signe son contrat pour les William Fox
Studios et dès, le 1er avril, commence à travailler sous la supervision
de Hampton Del Ruth 1 . Son arrivée dans les studios de la Fox est
précédée d’une publicité tapageuse  : dans le Moving Picture World (2
septembre 1920, p. 96), on trouve un long article à la gloire de cette
nouvelle recrue, intitulé «  Les jambes en caoutchouc de Clyde Cook
s’agitent frénétiquement dans la comédie de la Fox Kiss Mc Quick ». On
y lit en particulier :
2 «  Clyde Cook n’est pas un simple contorsionniste. Chaque geste est
chargé d’une fantastique signification. Tout ce qu’il fait a un sens.
Quand il remue l’oreille gauche, il le fait sciemment, judicieusement,
malicieusement ou astucieusement  ; jamais simplement. Quand il
tombe en bas d’un escalier, il le fait avec enthousiasme, verve,
aisance et éclat, etc. »
3 Clyde Cook tourne alors de nombreuses Sunshine Comedies qui vont
lui conférer une certaine notoriété. Il a comme partenaire Chester
Conklin – transfuge de chez Sennett –, Jimmy Savo et Slim
Summerville. Il quitte la Fox, remplacé par Lupino Lane, et tourne
alors pour Educational, puis fin 1923 pour Hal Roach  : il est le
partenaire de Snub Pollard, Oliver Hardy, Jimmy Finlayson, Noah
Young, sous la direction de Stan Laurel, James Parrott, etc. En 1927-
1928, en tandem avec Louise Fazenda, il est la vedette de longs
métrages burlesques très populaires. Par ailleurs, à partir de 1920, il
mène simultanément une carrière d’acteur dramatique et apparaît
ainsi dans de nombreux longs métrages. Clyde Cook cesse son
activité cinématographique en 1953 et meurt le 13 août 1984 dans sa
maison de Carpinteria en Californie.
4 Baptisé en France « Dudule » et spécialiste, selon J-P. Coursodon 2 ,
du strabisme convergent, Clyde Cook, petit homme maigre et
grimacier, était très apprécié par certains critiques. Ainsi M-A.
Levinson écrivait dans le numéro spécial du Crapouillot (1927)
consacré au cinéma :
5 «  Chariot est le premier artiste de notre époque. Keaton est
ingénieux, sans plus (je préfère d’ailleurs et de beaucoup Dudule). »
6 Ses films ont un succès considérable et Cinémagazine donne des
comptes-rendus succincts mais dithyrambiques de ses courts
métrages. Lucien Doublon écrit par exemple :
7 « Je crois que Clyde Cook, que nous connaissons depuis peu sous le
nom de Dudule, conquerra facilement une très grande place dans les
programmes parisiens. Après Chariot  ? Avant  ? Peut-être  ! C’est en
tout cas un comique à froid, qui sait déchaîner le rire 3 . »
8 De même, Henry Poulaille, dans son livre sur Chaplin, déclarait :
9 « Clyde Cook, Dudule, est le meilleur humoriste depuis Fatty. Il sait
surprendre et lui non plus ne rit pas. C’est un véritable comique, on
devrait présenter ses bandes plus souvent 4 . »
10 Il est très difficile, hélas, de trouver actuellement des copies de ses
films, même en vidéo. Un témoin capital (T.O.N.I.), court métrage de
Hal Roach qui doit dater des années trente, permet cependant de
voir évoluer un Clyde Cook un peu vieilli mais toujours aussi souple
qu’une liane. Il est chargé de remettre au Dr Carbone (Edgar
Kennedy) une sommation à comparaître ce jour, devant le tribunal, à
15 heures, précises. Après s’être fait éjecter de l’hôpital à plusieurs
reprises par des infirmiers musclés (dont Billy Gilbert), Clyde joue au
blessé grave en se couchant sous une ambulance à l’arrêt et, passant
ses deux jambes derrière son cou, simule un traumatisme profond et
parvient momentanément à pénétrer dans la clinique. Puis,
marchand plié en deux, la tête entre les jambes, il s’affuble d’un faux
crâne qui n’est autre qu’un ballon d’enfant et s’envole lorsque
l’infirmière lui ôte son chapeau… Enfin, Cook parvient à ses fins
grâce à un pulvérisateur rempli d’éther  : tout l’hôpital plonge dans
un sommeil bien mérité et le Dr Carbone, après un voyage
mouvementé sur un lit à roulettes, sera à l’heure dite devant ses
juges.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1908

11 (en Australie)
His Only Chance – 1 : Marie Baird.
1920

12 Sunshine Comedies-Fox (2b) :


1.9 – Chase Me – R : John G. Blystone ou Roy Del Ruth – I : Olive Tell,
Edgar Kennedy, Dave Morris, Glen Cavender.
12.10 – Don’t Tickle ou Kiss Me Quick (Dudule et son flirt) – R : John G.
Blystone.
10.11 – The Huntsman (Dudule chasseur) – R : John G. Blystone.

1921

17.1 – All Wrong – R : John G. Blystone.


10.5 – The Guide (Dudule alpiniste) – R : John G. Blystone. (d.v.)
15.7 – The Sailor (Dudule marin) – R : John G. Blystone.
18.7 – The jockey (Dudule à dada) – R : John G. Blystone.
  ?. 12 – The Chauffeur ou The Haunted House (Dudule chauffeur) – R  :
John G. Blystone – I : Edgar Kennedy.
The Detective (Dudule détective) – R : John G. Blystone.

1922

20.8 – Splitting Hairs (Dudule coiffeur) – R : Erle C. Kenton.


21.8 – The Eskimo (Dudule explorateur ou Dudule Nounouk) – R : Slim
Summerville.
2.9 – The Toreador (Dudule toréador) – R  : John G. Blystone – I  : Jim
Donnelly, Lois Scott, Edgar Kennedy.
5.11 – Lazzy Bones – R : John G. Blystone.
14.12 – High and Dry – R : Slim Summerville.

1923

7.4 – The Mist (Dudule rapin) – R : Slim Summerville.


19.8 – The Cyclist (Dudule champion) – R : Slim Summerville.
18.11 – Wet and Weary (Dudule dans la flotte) – R : Slim Summerville.

1924

26.1 – The Orphan (Dudule orphelin) – R : Slim Summerville.


13 Clyde Cook Educational-Lou Anger (2b) :
10.2 – The Broncho Express – R : Albert Austin.
23.3 – The Misfit ou Under Orders – R : Clyde Cook et Albert Austin.
31.8 – The Pinhead – R : Slim Summerville.
14 Hal Roach Pathé :
23.12 – Join the Circus (1b) – R : George Jeske – I : Snub Pollard.

1925

4.10 – Moonlight and Noses (2b) – R : Stan Laurel.


4.11 – Should Sailors Marry ? (2b) – R  : James Parrott et Jess Robbins.
(d.v.)
19.12 – Starvation Blues (Les deux clochards ou Dudule et les deux
clochards) (2b) – R : Richard Wallace – I : Syd Crossley, Tiny Sanford,
Cesare Gravina.
Catalogue Kodascope.

1926

17.1 – What’s the Word Comma to ? (2b) – R : Richard Wallace.
6.2 – The Old War Horse (2b) – R : George Jeske – I : Snub Pollard.
21.2 – Wandering Papas (2b) – R : Stan Laurel – I : Oliver Hardy.
Catalogue Blackhawk.
28.3 – Wife Tamers (2b) – R : James Horne.
2.5 – Scared Stiff (2b) – R : James Horne.
6.6 – He Forgot to Remeber (2b) – R : Tom Buckingham.
Navy Gravy (2b) – R : James Parrott.
1928

11.3 – Galloping Ghosts (2b) – R : James Parrott.


15 Vitaphone :
Lucky in Love (2b) – R : Bryan Foy.

FILMS PARLANTS

1932

16 Taxi Boy Series – Hal Roach-MGM :


14.9 – What Price Taxi  ? (2b) – R  : Del Lord – I  : Franklin Pangborn,
Billy Gilbert, Ben Blue.
T.O.N.I. :
17 Catalogue Kodascope :
Le Cuisinier aérodynamique (2b).
La Joie de vivre (1b).
18 Catalogue Film Office (incomplet) :
Un témoin capital (1b) – 1 : Edgar Kennedy.
19 Catalogue Pathé Baby 9,5 :
La Nouvelle Recrue.
Dudule est mauvais soldat (4 x 20 m).
Dudule à la caserne (1b).
Dudule soldat (1923).
Ces quatre derniers titres correspondent sans doute à des extraits
différents du même film.
Dudule apprenti guerrier (1920).
Dudule dans la mistoufle (11/1921).
Dudule, l’âne et l’hercule (12/1921).
Dudule a des visions (12/1923).
Dudule et Ali Baba (2b) (12/1923).
Madame Dudule (2b) (11/1924).
Dudule et les obèses (2b) (3/1925).

2. LONGS METRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1921

Skirts (Dudule, fils de la femme à barbe) (5b) – R/Sc.  : Hampton Del


Ruth – I : Chester Conklin, Polly Moran, Glen Cavender, Ed. Kennedy,
S. Summerville, Harry McCoy, Billy Armstrong, Bobby Dunn, Laura
La Varnie, Alice Davenport, Tom Kennedy, Jack Cooper.

1927

A Sailor Sweetheart – R : Lloyd Bacon – I : Louise Fazenda.


Domestic Troubles – R : Ray Enright – I : Louise Fazenda.

1928

Pau as You Enter – R : Lloyd Bacon – I : Louise Fazenda.


Five and Ten Cent Annie – R : Roy Del-Ruth – I : Louise Fazenda.

1932

Blondies of the Follies – R : Ed. Goulding.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., pp. 53-55.
2. Jean-Pierre COURSODON, « Les comiques américains », in Cinéma 60, n° 50, octobre 1960, p. 80.
3. Lucien Doublon, in Cinémagazine, n° 10, 10/3/1922.
4. Henry POULAILLE, Charlie Chaplin, Paris, Grasset, 1927, pp. 44-45.
Max Davidson

1 Né à Berlin le 23 mai 1875, Max Davidson passe son enfance en


Allemagne puis émigre vers les Etats-Unis où il commence une
carrière théâtrale en 1895 en jouant dans des mélodrames tels que
Fighting Fate, The Bowery Newsgirl, Billy the Kid et Alias Jimmy Valentine.
En 1912 1 , il débute au cinéma à la Biograph, passe à la Reliance-
Majestic, puis à la Komic Pictures, dont le directeur artistique était
Herbert Yates ; pour cette maison de production, il apparaît dans la
série «  Etheland Bill  » (sous la direction de Eddie Dillon) en
compagnie de Fay Tincher – qui fut surnommée «  The Feminine
Chaplin » et devint une vedette d’Al Christie – et Elmer Booth. Max
incarne aussi Izzy Brown, un époux malheureux, dans la série des
Izzy Comedies. Puis, après un bref passage à la Keystone, il travaille
en indépendant pour de nombreuses compagnies. En 1926, il rejoint
l’équipe d’Hai Roach et devient une des vedettes les plus originales
de la maison. Il continue à tourner des comédies de court métrage
pour diverses compagnies (RKO, Columbia, etc.) jusqu’en 1940 et
meurt le 4 septembre 1950 à Woodland Hills (Californie).
2 De taille moyenne, plutôt mince, pourvu d’une abondante tignasse
noire ou grise et les yeux bleus, il apparaît généralement barbu,
jouant dès ses débuts le classique Juif coléreux et cupide : il semble
cependant difficile de porter un jugement sur ses premiers films,
pour la plupart inaccessibles ou définitivement perdus. Par contre,
les comédies de la période Hal Roach sont bien connues des
amateurs  : Max va trouver là son heure de gloire en tournant des
scénarios sur mesure concoctés par une équipe bien rodée. Le
comique est fondé essentiellement sur les travers mythiques dont se
trouvent traditionnellement accusés les Israélites, principalement
l’avarice, mais ce personnage à la Popeck reste éminemment
sympathique. Hal Roach prétendait 2 cependant que «  la seule
raison qui l’avait amené à arrêter cette série, c’était que la
communauté juive s’était insurgée »…
3 Dans Should Husbands Corne First  ? (1927), réalisé par Leo McCarey,
Max s’apprête à épouser une veuve de 40 ans, mais les enfants de
celle-ci veulent à tout prix empêcher cette union. Lors de la
première visite du fiancé, ils s’acharnent à se faire passer pour une
famille de cinglés  : les deux frères font une série d’apparitions
burlesques et loufoques qui affolent le brave Max. Puis ils lui font
croire que leur mère a empoisonné le potage de son mari pour s’en
débarrasser. Justement, il y a du potage au dîner, et les comploteurs
ont ajouté de l’essence dans l’assiette de Max. Ce dernier fait des
grimaces inquiètes et, constatant que sa pitance active violemment
le feu de la cheminée, commence à comprendre qu’il est victime
d’une machination. Le mariage a pourtant lieu. Les deux enfants
têtus, et obstinés, tentent une dernière manœuvre : l’aîné se déguise
en père outragé et le plus jeune (Spec O’Donnell), costumé en héroïne
de mélodrame et tenant dans ses bras un bébé noir blanchi à la
farine, joue « Séduite et abandonnée ». Les invités édifiés reprennent
vite leurs cadeaux de mariage… Mais pendant que les deux frères
content leur feuilleton (ce qui nous vaut trois savoureux flash-
backs), l’un perd sa moustache, l’autre découvre les fesses noires du
négrillon… et la vérité éclate. Dans Call of the Cuckoo (1927), autre
excellente production de Hal Roach, Max achète une belle maison,
mais il va de déception en déception  : rien ne fonctionne et tout se
détraque. De plus, un asile de fous n’est pas loin et ses pensionnaires
(une drôle d’équipe  : Laurel et Hardy, Charley Chase, Jimmy
Finlayson !) envahissent les pelouses… Max n’a pas fini de s’énerver…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1912

4 Biograph :
1.8 – The Narrow Road (1B) – R : D.W. Griffith.

1913

9.10 – Scenting a Terrible Crime (1/2b) – R : Edward Dillon.

1914

5 Reliance-Mutual :
21.2 – An Interrupted Seance (1b) – R : Edward Dillon.
(R : ?, tous en 1b) :
20.5 – Izzy the Operator ; 24.6 – Izzy’s Night Out ; 1.7 – Izzy, the Detective ;
8.7 – How Izzy Was Saved  ; 15.7 – How Izzy Stuck to His Post  ; 22.7 –
Izzy and the Diamond  ; 5.8 – Izzy and his Rival  ; 19.8 – Izzy Gets the
Wrong Bottle.
6 Komic-Mutual : (R : Edward Dillon, tous en 1b) :
25.3 – After Her Dough  ; 29.4 (  ?) – Izzy and the Bandit  ; 24.5 – Nell’s
Eugenic Wedding  ; 7.6 – The Last Drink of Whiskey  ; 14.6 – Hubby to the
Rescue  ; 30.8 – Bill Organizes a Union  ; 6.9 – The Mascot  ; 13.9 – In
Business for Himself ; 4.10 – The Million Dollar Bride ; 11.10 – Bill Spoils a
Vacation ; 18.10 – Dizzy Joe’s Career ; 25.10 – Bill loins the WWW’S ; 1.11 –
Casey’s Vendetta  ; 15.11 – Oat Again-In Again  ; 22.11 – Ethel Has a
Steady ; 6.12 – Mr. Hadley’s Uncle ; 13.12 – The House Breakers ; 27.12 –
The Record Breaker.

1915

17.1 – A Flyer in Spring Water ; 31.1 – Cupid and the Pest ; 7.2 – Bill Turns
Valet, 14.2 – Music Hath Charms  ; 28.2 – A Costly Exchange  ; 17.2 – Bill
Gives a Smoker  ; 14.3 – Caught by the Handle  ; 21.3 – Ethel’s Doggone
Luck ; 8.4 – Ethel’s New Dress ; 25.4 – Horne Again ! ; 30.5 – Gasoline Gas ;
6.6 – Bold and Brave ; 27.6 – Beautiful Love  ; 4.7 – Mr.’s Wallack Wallet  ;
18.7 – A Chase by Moonlight  ; 25.7 – Safety First  ; 1.8 – The Deacon’s
Whiskers  ; 15.8 – The Fatal Finger Prints  ; 22.8 – Faithful to the Finish  ;
29.8 – Shocking Stocking ; 5.9 – Over and Back ; 12.9 – The Jinx on Jenks.
7 Keystone-Mutual :
 ?. 1 – A Dark Lovers Play (1b) – R : Ed Frazee et Nick Cogley.
11.3 – Love in Armor (1b) – R : Nick Cogley.
8.4 – The Rent jumper (1b) – R : Frank Griffin.
26.4 – Love, Loot and Crash (2b) – R : Nick Cogley.

1916

12.3 – A Village Vampire (La course au collier) (2b) – R : Edwin Frazee.
8 Fine Art Film Co :
13.8 – Puppets (2b) – R : Tod Browning.
9 Vitagraph :
18.8 – ( ?) A Villainous Villain (2b) – R/Sc. : Larry Semon.

1923

10 Christie Comedies-Educational :
3.6 – Plume Crazy (2b) – R : Harold Beaudine.
1924

11 Century Comedies-Stern Brothers-Universal :


27.8 – Eat and Run (2b) – R : A1bert Herman.

1926

12 Hal Roach-Pathé (2b) :


23.5 – Don Key ou Son of Burro – R : Grover Jones et Hal Yates.
13.6 – Long Fliv the King – R : Leo McCarey. (d.v.)
31.10 – Get’Em Young – R : Fred Guiol.
7.11 – Raggedy Rose (3b) – R : Stan Laurel et Richard Wallace. (d.v.)
13 Mack Sennett-Pathé :
19.12 – Kitty from Killarney (2b) – R : Eddie Cline ou Arthur Rossen.

1927

14 Hal Roach-Pathé (2b) :


2.1 – Anything Once – R : F. Richard Jones ou Hal Yates.
20.2 – Why Girls Say No – R : Leo McCarey.
8.5 – Jewish Prudence ou Prudence (Prudence) – R : Leo McCarey.
Catalogue Kodascope.
3.7 – Don’t Tell Everything – R : Leo McCarey.
23.10 – Should Second Husbands Come First ? – R : Leo McCarey.
Copie 8 millimetres.
18.12 – Flaming Fathers – R : Leo McCarey.
15 Hal Roach-MGM (2b) :
17.9 – What Every Iceman Knows – R : Hal Yates.
15.10 – Call of the Cuckoos – R : Clyde Bruckman. (d.v.)
12.11 – Love’Em and Feed’Em – R : Clyde Bruckman.
10.12 – Fighting Fathers – R : Fred Guiol.
16 Metro :
( ?) Glad Rags (2b) – R : Hugh Fay.

1928

17 Hal Roach-MGM (2b) :


7.1 – PASS the Gravy – R : Fred Guiol.
4.2 – Dumb Daddies – R : Hal Yates.
3.3 – Came the Dawn – R : Arch Heath.
31.3 – Blow by Blow – R : James Parrott.
28.4 – Tell It to the Judge – R : Fred Guiol.
26.5 – Should Women Drive ? – R : Hal Yates.
15.9 – That Night – R : Arch Heath.
13.10 – Do Gentlemen Snore ? – R : Arch Heath.
27.10 – All Parts – R : Hal Yates.
10.11 – The Boy Friend – R : Fred Guiol.
8.12 – Feed’Em and Weep – R : Fred Guiol.
18 Cameo Comedies-Educational :
23.9 ( ?) – Wife Trouble (2b) – R : Wallace MacDonald.

1929

19 Hal Roach-MGM (2b) :


5.1 – Going Ga-Ga – R : Fred Guiol.

FILMS PARLANTS :
11.5 – Hardy Gurdy – R : Hal Roach.
7.12 – Moan and Groan Inc. – R  : Robert McGowan (Série Our Gang).
(d.v.)
28.12 – Great Gobs – R : Warren Doane.
1930

3.5 – The Shrimp – R : Charles Rogers.


T.O.N.I.
Jacob et fils (2b).
Le Devoir d’un père (2b).
Catalogue Kodascope.

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE)

1916

Don Quixote (Don Quichotte) (5b) – R : Edward Dillon.


Sunshine Dad (5b) – R : Edward Dillon.
Mr Goode, (tie Samaritan (5b) – R : Edward Dillon.
Intolerance (14b) – R : D.W. Griffith.
The Heiress at the Coffee Dan’s (5b) – R : Edward Dillon.

1917

A Daughter of the Poor – R : Edward Dillon.

1918

The Hun Within – R : Chester Whithey.

1919

The Mother and the Law (7b) – R : D.W. Griffith.


The Hoodlum (7b) – R : Sidney Franklin.

1921

NoWoman Knows (7b) – R : Tod Browning.


The Idle Rich (5b) – R : Maxwell Karger.
1922

The Right That Failed (5b) – R : Bayard Veiller.


Second Hand Rose (5b) – R : Lloyd Ingraham.
Remembrance (6b) – R : Rupert Highes.

1923

The Darling of New-York – R : King Baggot.


The Extra Girl (Vedette d’occasion) (6b) – R : Mack Sennett.
The Ghost Patrol – R : Nat Ross.
The Rendez-vous – R : Marshall Neilan.

1924

Hold Your Breath (Une femme a osé ou En hauteur) – R : Scott Sidney.
Fool’s Highway (7b) – R : Irving Cummings.
Untamed Youth (5b) – R : Emile Chautard.

1925

The Ragman (Marchand d’habits) (6b) – R : Eddie Cline.


Hogan’s Alley (7b) – R : Roy Del Ruth.
Old Clothes (Vieux habits… Vieux amis) (6b) – R : Eddie Cline.
Justice of the Far North (6b) – R : Norman Dawn.

1926

The Johnstown Flood (6b) – R : Irving Cummings.


Into Her Kingdom (7b) – R : Svend Gade.
Sunshine of Paradise Alley (7b) – R : Jack Nelson.

1927

Hotel Imperial (8b) – R : Maurice Stiller.


Cheaters (6b) – R : Oscar Apfel.
Pleasure before Business (6b) – R : Frank Strayer.

1929

So This Is College (11b) – R : Sam Wood.

1942

Reap the Wind – R. Cecil B. De Mille (dernier film).

NOTES
1. Robert F ARR , « Max Davidson, Hollywood Mensh », in Griffithiana, n° 55-56, septembre 1997,
pp. 107-149.
2. Leonard M ALTIN et Richard W. B AN , The Little Rascals, New York, Crown Trade Paperback,
1992, p. 90.
Billy Dooley

1 Né le 8 février 1893 à Chicago, Billy Dooley fut d’abord danseur


excentrique et acrobate de cirque (spécialité  : le vélo). Il débuta au
cinéma en 1925 avec Al Christie 1 et, après avoir tenu des rôles
secondaires, devint une authentique vedette de la maison (avec pour
partenaire féminine Vera Steadman) en créant un personnage
original : un marin grimacier et acrobate. Il mourut à Los Angeles le
4 août 1938.
2 Un de ses films les plus connus – et les plus réussis – est sans doute
Sailor Beware (1927). Débarquant avec son uniforme à l’envers (col
marin sous le menton  !), Billy va porter un cadeau inattendu à sa
fiancée (V. Steadman)  : un cochon d’Inde. Cependant, le quotidien
local annonce qu’un de ces rongeurs, échappé d’un laboratoire, est
porteur d’un virus fatal. Le conducteur du taxi qui charge les deux
individus est pris de panique  ; Billy monte alors dans un tram et,
très communicatif, sort l’animal de sa boîte pour le montrer à ses
voisins  : tous les passagers, y compris le conducteur, jaillissent du
véhicule en marche à l’exception d’un Écossais qui ne veut pas avoir
payé son voyage pour rien. Le tramway fou dévale les rues, mais Billy
parvient à le stopper et arrive chez sa fiancée. Un solide gaillard
(Eddie Baker), son rival, l’attend pour lui faire sa fête, mais il suffit à
Billy d’exhiber son cadeau pour qu’Eddie prenne la fuite. Le final est
bien enlevé  : la brigade sanitaire, protégée par des masques à gaz,
intervient armée de pulvérisateurs destinés à endormir l’inoffensive
bête  : nous assistons à une bataille à coups de nuages soporifiques
dont les victimes sont évidemment E. Baker, Max Asher (le père de
Vera) et finalement tout l’escadron d’infirmiers, car Billy s’est
emparé de l’arme fatale…
3 Easy Curves, tourné la même année, se déroule dans une maison de
haute couture. Billy, amoureux d’un mannequin (V. Steadman), fait
une apparition remarquée en plein défilé de modèles et se heurte à
l’incompréhension du patron qui recevra en récompense plusieurs
cornets de glace sur le crâne. La présentation de mode sera très
agitée  ; on notera en particulier un bombardement en règle (cible  :
Billy) par une série de potiches de plus en plus monstrueuses, que
Billy évite avec élégance (sauf la dernière  !), mais qui atteignent
cependant un objectif imprévu.
4 Dans Campus Cuties (1928), V. Steadman a emprunté l’uniforme
d’apparat de son amiral de père et Billy est chargé de le récupérer.
Deux flics stupides (pléonasme dans l’univers du burlesque), dont le
solide William Blaisdell, lui compliquent la tâche et déclenchent une
poursuite loufoque, Billy s’étant enfui en voiture…
5 Rough Dried, plus tardif (1929), est original par le fait que Billy n’est
plus qu’un marin démobilisé : il apparaît donc sans son uniforme et,
de plus, marié et non plus fiancé… Chargé de faire fonctionner un
lave-linge, Billy va bien entendu répandre des cataractes sur le
locataire du niveau inférieur, un pianiste qui, à chaque accord,
reçoit une averse sur sa romantique chevelure. Le propriétaire
intervient et arrête les jets d’eau musicaux. Puis un livreur dépose
assez brutalement une énorme caisse : un nuage de plâtre embrume
notre artiste qui, cette fois, s’exerçait à l’hélicon. Pour ouvrir le
colis, Billy se saisit d’une scie et le spectateur tremble : évidemment,
il découpe aussi le plancher et le mystérieux contenu (un
réfrigérateur  ?) passe directement à l’étage du dessous. Billy
dissimule le trou avec un tapis car le propriétaire arrive. Ce dernier
pose un pied autoritaire et autorisé sur le cache-misère et passe à la
trappe, suivi bien vite par Billy. On reconnaît dans cette excellente
comédie de très nombreux emprunts à Mister Wife, tourné par Neal
Burns pour Christie en 1926.
6 Débrouillard, mais un peu ahuri, et très attiré par les dames, on a pu
dire de lui que c’était « une sorte de croisement entre Harry Langdon
et Slim Summerville 2   ». De Langdon, il a en effet le visage et
quelques expressions, et de Slim, la souplesse et la minceur. Grâce à
ses talents d’acrobates, Billy Dooley se meut avec une étonnante
fluidité  : on n’oubliera pas sa façon de monter les escaliers en se
dandinant comme un pingouin, les jambes raides et écartées. Une
autre de ses spécialités consistait à tordre sa bouche de façon à faire
un huit…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS METRAGES :

1925

7 Al Christie Comedies-Educational (2b, – R : William H. Watson sauf


mention spéciale) :
4.10 – A Misfit Sailor.
8.11 – A Goofy Gob. (d.v.)

1926

17.1 – A Salty Sap.


25.4 – Shore Shy. (d.v.)
19.9 – A Dippy Tar.
24.10 – A Briny Boop. (d.v.)
12.12 – Have Courage.

1927

20.2 – Sailor Beware. (d.v.)


24.4 – Dumb Belles.
26.6 – Wild Wallops.
8 Al Christie Comedies-Paramount (2b, – R : William H. Watson sauf
mention spéciale) :
20.8 – Row, Sailor, Row.
24.9 – A Moony Mariner.
12.11 – Easy Curves. (d.v.)
17.12 – Dizzy Sights. (d.v.)

1928

4.2 – Water Buys.


7.4 – Campus Cuties.
26.5 – A Gallant Gob.
14.7 – Sea Food.
18.8 – The Dizzy Diver. (d.v.)
29.9 – Oriental Hugs – R : Albert E. Christie
10.11 – A She-Going Sailor.
15.12 – Gobs of Love – R : Albert E. Christie.
Old Wives Who Knew – R : Billy Dooley.

1929

19.1 – Happy Heels – R : Norman Mc Leod. (d.v.)


23.2 – Off the Deck.
23.3 – Crazy Doings – R : Edward Baker. (d.v.)
20.4 – Rough Dried – R : William Holland.
FILMS PARLANTS :

1931

9 Educational :
27.12 – Smart Work (2b) – R : William Goodrich (Roscoe Arbuckle).

1934

10 Columbia :
6.4 – Fishing for Trouble (2b) – R : Sam White.
Sea Food, Crazy Doing, Campus Cuties, Dizzy Sights, Rough Dried, Sailor
Beware, Easy Curves ont été distribués en 8 millimètres en version plus
ou moins condensée.
T.O.N.I. :
Une mission délicate (2b) (sans doute Sailor Beware).

2. LONGS METRAGES :

1927

The Moving Guest (5b) – R : Morris S. Schlank ( ?).

DE 1932 À 1938, NOMBREUX FILMS DONT :


1934

Treasure Island (L’île aux trésors) – R : Victor Fleming.

1936

Anything Goes – R : Lewis Milestone.


Little Lord Fauntleroy (Le petit lord Fontleroy) – R : John Cromwell.

1937
A Star Is Born (Une étoile est née) – R : William A. Wellman.

1938

Call of the Yukon – R : B. Reeves Eason.


The Marines Are Here – R : Phil Rosen.

NOTES
1. Richard ROBERTS, « Al Christie », in Classic images, n° 212, février 1993, pp. 42, 44-45 et 56.
2.Ibid., p. 44.
Louise Fazenda

1 Née à Lafayette (Indiana) le 17 juin 1889, Louise Fazenda était la fille


d’un boulanger pâtissier basque. Après avoir étudié dans une high
school a Los Angeles, elle se prépare à faire ses études à l’université
lorsque le commerce paternel fait faillite. Une voisine qui travaille à
l’Universal lui propose de l’y accompagner pour chercher du travail.
Elle est engagée. Son premier rôle 1 (dans A House Divided de Wilfrid
Lucas, 1913) sera celui d’une domestique noire dans un film
dramatique. Bien vite, ses talents comiques sont reconnus et elle
tourne dans les Joker Comedies (productions Universal) avec Max
Asher 2 , vedette comique de la maison, puis avec Bobby Vernon. En
1915, remarquée par Ford Sterling qui la présente à Sennett, elle
entre à la Keystone pour travailler sous la direction de Mack Sennett
et, l’année suivante, se marie à un des metteurs en scène de la
maison, Noel Mason Smith, avec qui elle restera jusqu’en 1926 (un an
plus tard, elle épousera le producteur Hal Wallis). Polly Moran étant
malade, Louise la remplace et devient vite une vedette. Dès 1922, elle
apparaît en outre dans des comédies de long métrage pour la First
National ou la Warner. En 1927-1928, elle forme un tandem comique
avec Clyde Cook pour la Warner. Dans les années 1930-1931, elle
revient aux «  shorts  » en tournant, pour la Standard Cinema
Corporation, les Louise Fazenda Series. Sa dernière apparition sur les
écrans date de 1939 avec The Old Maid (La vieille fille) d’Edmund
Goulding aux côtés de Bette Davis. Elle consacre la fin de sa vie aux
enfants handicapés et meurt le 17 avril 1962 d’une hémorragie
cérébrale à Beverly Hills (Californie).
2 Louise Fazenda, «  la femme la plus prodigieuse révélée à l’écran  »,
comme l’écrivait Biaise Cendrars 3 , fut baptisée en France à ses
débuts Maggie (comme aux États-Unis) et devint ensuite Philomène.
En Italie, c’était Bartolomea ou Filomena. Louis Delluc écrivait à son
sujet :
3 «  Louise Fazenda représente le type même de cet introuvable
phénomène : un clown féminin. On a essayé plusieurs fois de nous en
révéler. Ça n’a pas réussi. Je crois que maintenant c’est fait. L.
Fazenda interprète ces personnages loufoques où l’on vit la
déplorable Totoche et où s’amusa, pour un temps, Mabel Normand
[…]. Louise Fazenda doit, au contraire, accentuer la nudité de ces
procédés. L’humour et la bouffonnerie de Ch. Chaplin, qui devaient
le mener plus loin, doivent aller aussi aigu qu’il se peut. L. Fazenda
est drôle. Sera-t-elle le Little Tich des femmes et de l’écran ? Elle est
dirigée par un maître entre les maîtres du rire, M. Sennett 4 . »
4 Cette jeune personne, une des plus fortes personnalités du cinéma
burlesque, pouvait jouer tous les rôles féminins classiques de la
comédie  : les vamps, les jeunes filles refoulées, les épouses jalouses
et vindicatives ou les serviteurs dévoués. Brune et mince, elle
n’hésitait pas à s’enlaidir par des grimaces simiesques et des
coiffures ridicules (généralement de longues tresses). Chez Sennett,
elle a subi la dure loi générale : les culbutes et cabrioles n’étaient pas
seulement réservées aux hommes…
5 Dans A HashHouseFraud (1915), affublée d’une perruque frisée blonde,
elle joue une caissière de charme dans un restaurant en perdition
tenu par un longiligne escroc (Frank Hayes). Pour mieux vendre son
fonds de commerce, ce dernier invite une bande de clochards à qui il
promet un repas gratuit  : le lieu semblera ainsi très fréquenté  ! L.
Fazenda, ondulante, aguiche les clients, mais aussi le nouveau
propriétaire. Plus tard, enlevée par son expatron en fuite, elle est
victime d’un bain forcé et épouse le gros cuisinier  ! Une Fazenda
plus classique – longues tresses brunes et vêtements ordinaires –
apparaît dans Fatty’s Tintype Tangle (1915)  : elle est la femme d’un
aventurier de l’Alaska (Ed. Kennedy) à la recherche d’un logement.
Le couple sera hébergé par Minta Durfee, la bien-aimée de Fatty ; à la
suite de quiproquos, Louise se retrouve sous la douche en compagnie
de Fatty, situation qui n’est guère appréciée par Ed. Kennedy et
engendre une homérique bataille entre les deux hommes. Dans Her
Torpedoed Love (1917), Louise incarne cette fois une cuisinière (gros
chignon, cheveux tirés) qui n’hésite pas à effectuer quelques
exercices de haute voltige  : poursuivie par le maître d’hôtel (Ford
Sterling) qui veut lui soutirer son argent, elle effectue en
rebondissant sur son lit une spectaculaire pirouette pour échapper à
l’étreinte de l’affreux… Plus tard, elle fait un numéro de fildeférriste
sur une corde à linge, mais, soyons honnête, le plan général suggère
que Philomène est sans doute doublée…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1913

6 Joker Comedies-Universal :
4.1 – A House Divided (3b) – R : Wilfrid Lucas.
7.1 – The Romance of the Utah Pioneers (2b) – R : Charles Farney.
16.8 – Poor Jake’s Demise (1b) – R : Allen Curtis.
7 15 films avec Bobby Vernon (voir filmographie de B. Vernon).
1914

8 (R : Allen Curtis, tous en lb, sauf mention spéciale)


21.1 – Mike and Jake Join the Army ; 22.8 – The Diamond Nippers ; 3.10 –
In the Clutches of the Villain (l/2b) ; 7.10 – The Baseball Pans of Fanville ;
10.10 Cruel, Cruel World ; 17.10 – Across the Court.
9 35 films avec Bobby Vernon (voir filmographie de B. Vernon).
10 Sterling Company – Universal :
8.4 – The Butler’s Busted Romance (1b) – R : David Kirkland.
11 Joker Comedies-Universal (1b, – R : Allen Curtis) :
31.10 – When Their Wives Joined the Regiment ; 14.11 – De-Feet of Father ;
21.11 – The Battle of the Nations ; 21.11 – He Married Her Anyhow, 28.11
– A Dream of a Painting  ; 5.12 – Love Disguised  ; 19.12 Lizzie’s Fortune  ;
19.12 – His Doctor’s Orders.

1915

9.1 – Hubby’s Cure ; 1.2 – The Blank Note ;


6.2 – Won with Dynamite ; 13.3 – The Water Cure.
12 Sterling Company-Universal :
13.3 – Raindrops and Girls (1b).
13 Keystone-Mutual (1b sauf mention spéciale) :
9.1 – Only a Farmer’s Daughter (Maggie fermière) – R : Nick Cogley.
1.3 – Wilful Ambrose – R : Mack Sennett.
15.3 – Ambrose’s Little Hatchet (Ambroise cowboy) – R : Mack Sennett.
25.3 – Ambrose’s Fury (La fureur d’Ambroise) – R : Mack Sennett.
3.4 – Ambrose’s Lofty Perch – R : Mack Sennett.
17.4 – Ambrose’s Nasty Temper – R : Walter Wright.
29.4 – A Bear Affair – R : Mack Sennett
13.5 – Crossed Love and Swords (Joseph veut épouser Maggie).
29.5 – A Versatile Villain (Un féroce armateur) – R : Frank Griffin.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
2.6 – A Hash House Fraud – R : Mack Sennett.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
26.7 – Fatty’s Tintype Tangle (2b) – R : Roscoe Arbuckle.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
14 Triangle-Keystone (2b) :
7.11 – A Game Old Knight – R : F. Richard Jones.
12.12 – The Great Vacuum Robbery (Ingénieux filous ou Déménagement
gratis) – R : F. Richard Jones.

1916

22.1 – A Movie Star – R : Fred Fishback.


Catalogue Blackhawk. (d.v.)
6.2 – His Hereafter (Maggie hérite) – R : F. Richard Jones.
5.3 – The Judge (Une audience orageuse) – R : F. Richard Jones.
19.3 – A Love Riot – R : F. Richard Jones.
2.4 – A Bath House Blunder – R : Del Henderson.
2.5 – Her Marble Heart – R : F. Richard Jones.
11.8 – Pills of Perils – R : F. Richard Jones.
19.8 – The Feathered Nest ou The Girl Guardian (Un nid douillet) – R  :
Frank Griffin. (d.v.)
15.9 – Maid Mad (Blondine, la jolie bonne [ ?] – R : Frank Griffin.
Catalogue Blackhawk.
31.10 – Bombs ! – R : Frank C. Griffin.

1917

25.2 – Maggie’s First False Step (Maggie danseuse ! – R : Frank Griffin.
25.3 – Her Fame and Shame (Les débuts d’une vedette) – R  : Frank
Griffin.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
13.5 – Her Torpedoed Love – R :Charles Parrott.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
10.6 – The Betrayal of Maggie (Maggie est trop naïve).
29.7 – Thirst.
12.8 – Lost-a Cook (Ambroise cuisinier) – R : F. Richard Jones. (d.v.)
9.9 – His Precious Life (Son premier amour).
15 Mack Sennett-Paramount (2b) :
12.10 – Are Waitresses Safe ? (Les déboires de Philomène) – R : Victor
Heerman et Hampton Del Ruth.

1918

13.1 – The Kitchen Lady (Philomène fille de salle) – R : Eddie Cline.
25.3 – Those Athlelic Girls (Le gymnase en folie) – R  : Eddie Cline et
Hampton Del Ruth.
1.7 – Her Screen Idol – R : Eddie Cline.
 ?.8 – It’s a Cinch (l/2b) (film de propaganda pour la Grande Guerre).
26.8 – The Summer Girls (A la plage ou Plaisirs d’été) – R : Eddie Cline.
24.11 – Her First Mistake – R : Walter Wright.
29.12 – The Village Chestnut (L’idiot du village) – R : Walter Wright et
Ray Griffith.

1919

9.2 – Rip and Stick Tailor (La petite dame d’à côté) – R  : William
Watson et Malcolm St. Clair.
9.3 – The Village Smithy – R : F. Richard Jones.
13.4 – The Foolish Age (Vite, mariez-nous) – R : F. Richard Jones.
8.6 – Hearts and Flowers (Dites-le avec des fleurs) – R : Eddie Cline.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
3.8 – Treating’Em Rough – R : Frederick Jackman.
14.9 – Back to the Kitchen (Une bonne place) – R : Reggie Morris.
26.10 – Salome Vs Shenandoah (Casimir perd la tête) – R  : Erle C.
Kenton.
16 Eff and Eff Prod. :
( ?) Bullin the Bullsheviki (4b) – R/Sc. : Frank Donovan.
17 Mack Sennett Sol Lesser :
10.5 – Why Beaches Are Popular (1b) – R : F. Richard Jones.

1920

18 Mack Sennett-Paramount (2b) :


18.1 – The Star Boarder (Restaurant de luxe) – R : James Davis.
25.3 – Let’er Go (Qui va a la chasse) – R : James Davis.
18.4 – The Gingham Girl – R : James Davis.
27.6 – You Wouldn’t Believe It – R : Erle C. Kenton.
4.7 – The Quack Doctor – R : George Gray et Billy Bevan.
19.9 – It’s a Boy ! – R : Noel M. Smith.
17.10 – My Goodness – R : Erle C. Kenton.
28.11 – A Fireside Brewer – R : Noel M. Smith.
26.12 – Bungalow Troubles (Un locataire ahurissant) – R  : Albert
Austin.

1921

6.3 – Wedding Bells Out of Tune – R : Malcolm St. Clair.


24.4 – Astray from the Steerage – R : Frank Powell.
19 Mack Sennett-Associated Producers :
6.3 – Made in the Kitchen (2b) – R : Noel M. Smith.
20 DNC :
The Love Egg ( ?b)
A Rural Cinderella ( ?b) – R : Jack Duffy.
1922

21 Mack Sennett-First National (2b) :


17.6 – Oh Daddy  ! ou Ma and Pa (Ah, la belle famille  !) – R  : Roy Del
Ruth.
15.7 – Homemade Movies (Le cinema chez soi) – R : Gus Meins.
2.9 – Bow Wow (Ouah ! Ouah !) – R : Fred W. Jackson.

1923

22 Mermaid Comedies-Educational (2b) :


11.2 – Pest of the Storm Country – R : Robert Kerr.
29.4 – Cold Chills – R : Robert Kerr et Del Lord.

1924

29.6 – Dizzy Daisy – R : Fred Hibbard.


30.11 – What a Night – R : Norman Taurog.

1925

24.5 – Hello Goodby – R : Norman Taurog.

FILM PARLANT :

1929

23 Paramount :
Faro Nell ou In Old Californy (2b) – R : William Watson.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
T.O.N.I. :
Le Nouveau Riche (4/1919).
Une joyeuse école (6/1919).
2. LONGS METRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1920

Down on the Farm (Un mariage mouvementé) (5b) – R : Erle C. Kenton
et Ray Grey.
Married life (En famille) (5b) – R : Erle C. Kenton.

1921

A Small Town Idol (7b) – R : Erle C. Kenton.

1922

The Beauty Shop – R : Ed. Dillon.

1923

Quincy Adams Sawyer – R : Clarence Badger.


Tea-With a Kick – R : Erle C. Kenton.

1924

The Galloping Fish (Les deux Agénor) – R : Del Andrews.


Lighthouse by the Sea – R : Malcolm St. Clair.

1925

A Broadway Butterfly – R : William Beaudine ;


Cheaper to Marry – R : Robert Z. Leonard.
Déclassée (Les deux méthodes) – R : Robert Vignola ;
Hogan’s Alley – R : Roy Del Ruth.
The Love Hour – R : Herman Raymaker.
The Night Club (Raymond ne veut plus de femmes) – R : Frank Orson
et Paul Iribe.
1926

The Lady of the Harem (Sultane) – R : Raoul Walsh.


The Footloose Widow – R : Roy Del Ruth.
Millionaires – R : Herman Raymaker.
Miss Nobody (Vagabond malgré elle) – R : Lambert Hillyer.

1927

The Red Mill (7b) – R : William Goodrich (Roscoe Arbuckle).


TheCradle Snatchers – R : Howard Hawks.
Finger Prints – R : Lloyd Bacon.
The Gay Old Bird – R : Herman Raymaker.
Simple Sis (Grande sœur) – R :Herman Raymaker.
A Sailor’s Sweetheart – R : Lloyd Bacon I : Clyde Cook.
Babe Comes Home – R : Ted Wilde.

1928

The Terror – R : Roy Del Ruth (premier film parlant de L.F.).
Domestic Troubles (Avec la bonne !) – R : Ray
Enright – I : Clyde Cook.
Tillie’s Punctured Romance – R : Eddie
Sutherland – I : W.C. Fields.
Vamping Venus – R : Eddie Cline.
Pay as You Enter – R : Lloyd Bacon – I : Clyde Cook.
Five and Ten-Cent Annie – R : Roy Del Ruth – I : Clyde Cook.
Heart to Heart – R : William Beaudine.
Riley the Cop – R : John Ford.
Noah’s Ark (L’arche de Noé) – R : Michael Curtiz.

1929

Stark Mad – R : Lloyd Bacon.


The House of Horror – R : Benjamin Christensen.
Hard to Get – R : William Beaudine.

1939

The Old Maid (La vieille fille) – R : Edmund Goulding (dernier film).

NOTES
1. Allen CORLISS, in Photoplay, avril 1918, reproduit dans Griffithiana, n° 12-15, octobre 1983, pp.
99-101.
2. Blair MILLER, op. cit., p. 84.
3. Blaise CENDRARS, Pompon, Paris, Denoël, 1927.
4. Louis DELLUC, in Paris-Midi, 21/6/1919.
William Franey

1 William (Billy) Franey est né à Chicago (Illinois) le 23 juin 1889. Il


débute en 1913 à l’Universal Joker 1 en compagnie de Bobby Vernon
et tourne pour cette maison jusqu’en 1918, puis il devient la vedette,
pour Reelcraft Films Corp., d’une série de films en une bobine sous la
direction de George Jeske et Tom LaRose. À partir des années vingt, il
ne joue que des rôles de second plan et apparaît dans de nombreux
westerns jusqu’en 1940. Il meurt le 6 décembre 1940 à Los Angeles.
2 Ce petit homme trapu au visage carré, classiquement moustachu, est
le héros de The Bath Dub (1921), un des rares films accessibles de cet
excellent comédien, bien oublié aujourd’hui. Il incarne un inventeur
venu au secours de l’Hotel Kazazus, au bord de la catastrophe. En
effet, le jour de l’ouverture, tout le personnel démissionne et les
sanitaires ne sont pas installés… Billy propose au patron une
baignoire téléguidée par téléphone et particulièrement perfectionnée
(« Il ne lui manque que la parole », nous informe un intertitre). Mais
lorsque plusieurs personnes veulent prendre un bain au même
moment, la situation se complique  : la baignoire – pièce unique –
occupée par un digne personnage à favoris, passe d’une chambre à
l’autre, circule dans les couloirs, prend l’ascenseur et emmène
jusque dans le hall son locataire très justement courroucé. Les
clients ameutés exigent le départ de l’inventeur…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1914

3 Joker Comedies-Universal (R  : Allen Curtis, 1b sauf mention


spéciale) :
15.4 – Mike and Jake in the Clutch of Circumstances ; 3.10 – In the Clutches
of the Villain (l/2b)  ; 10.10 – Cruel, Cruel World  !  ; 17.10 – Across the
Court ; 31.10 – When Their Wives Joined the Regiment (2b)  ; 14.11 – The
De-Feet of Father (1/2b)  ; 21.11 – The Battle of the Nations  ; 5.12 – A
Dream of Painting (l/2b)  ; 12.12 – Love Disguised (l/2b)  ; 19.12 – His
Doctor’s Order.
4 Nestor Comedies-Universal :
28.11 – He Married Her Anyhow – R : Albert E. Christie.
5 (Plusieurs films avec Bobby Vernon, voir filmographie de ce dernier.)

1915

6 (R : Allen Curtis, tous en 1b sauf mention spéciale.)


16.1 – Hubby’s Cure ; 21.1 – He Fells in Love with His Mother in Law ; 23.1
– Fools and Pajamas, 1.2 – The Blank Note  ; 6.2 – He Cured His Gout
(l/2b) ; 9.2 – The Plumber Wins the Girl ; 13.2 – Won with Dynamite ; 15.2
– Fooling Father ; 20.2 – Love and Law, 22.2 – The Lady Doctor of Grizzly
Bear  ; 27.2 – Saved by a Shower  ; 1.3 – The Water Cure  ; 8.3 – Back to
School Days ; 13.3 – Schultz’s Lady Friend ; 20.3 – The Rejuvenation of Liza
Jane ; 5.4 – Wedding Bells Shall Ring ; 17.4 – The Way He Won the Widow ;
19.4 – The Fatal Kiss ; 26.4 – Over the Bounding Waves ; 1.5 – Cy Perkins in
The City of Delusion – R : Roy McCray ; 17.5 – A Day at the San Diego Fair,
24.5 – Hiram’s Inheritance ; 27.5 – Lady Baffles and Detective Duck in « the
Great Egg Mystery » ; 5.6 – The Lover’s Lucky Predicament ; 7.6 – How Billy
Got His Rise, 10.6 – Lady Baffles and Detective Duck in «  The Sign of the
Sacred Safety Pin  »  ; 24.6 – Lady Baffles and Detective Duck in ‘The 18
Carrot Mystery’ ; 5.7 – Right Off the Reel ; 8.7 – Lady Baffles and Detective
Duck in « Lady Baffles Aids Cupid » ; 17.7 – Freaks ; 22.7 – Lady Baffles and
Detective Duck in « The Signal of the Three Socks » ; 24.7 – A Duel at Dawn ;
7.8 – Their Bewitched Elopement ; 14.8 – A Dip in the Water, 19.8 – Lady
Baffles and Detective Duck in « The Dread Society of the Sacred Sausage » ;
29.8 – The Bravest of the Brave ; 11.9 – At the Beach Incognito ; 18.9 – He
Couldn’t Fool His Mother in Law, 25.9 – He Could’nt Support His Wife (2b) ;
30.9 – Lady Baffles and Detective Ducks in « The Ore Mystery » (2b) ; 9.10 –
No Babies Allowed ; 14.10 – Lady Baffles and Detective Duck in « When the
Wells Went Dry » ; 16.10 – Millionnaire for a Minute ; 23.10 – Pete’s Awful
Crime ; 28.10 – Lady Baffles and Detective Duck in « The Last Roll Call »  ;
6.11 – 20th Century Susie  ; 20.11 – Chills and Chickens  ; 25.11 – Lady
Baffles and Detective Duck in « Kidnapping the Kings Kids » ; 27.11 – Dad’s
Awful Deed  ; 4.12 – Mrs. Prune’s Boarding House  ; 11.12 – Slightly
Mistaken ; 18.12 – The Opera Singer’s Romance ou Stage Truck.

1916

7 (R : Allen Curtis jusqu’au 7.10 inclus, tous en 1b)


1.1 – Lemonade Aids Cupid  ; 8.1 – Those Female Haters  ; 12.1 – Leap and
Look Thereafter   ; 29.1 – Mrs. Green’s Mistake   ; 5.2 – Wanted – a Piano
Tuner  ; 3.3 – Love Laughs at the Law , 19.3 – Muchly Married  ; 25.3 – It
Nearly Happened ou Fifty-Fifty   ; 8.4 – His Highness the Janitor   ; 15.4 –
Hubby Puts One Over  ; 29.4 – The Jitney Driver’s Romance  ; 6.5 – A Perfect
Match ou I Plus I Makes 2 ; 13.5 – A Wife for a Ransom  ; 20.5 – A Raffle for
a Husband  ; 27.5 – A Stage Villain  ; 3.6 – A Dark Suspicion  ; 17.6 – Love
Quarantined  ; 24.6 – The Fall of Deacon Stillwaters  ; 1.7 – Bashful Charlie’s
Proposal   ; 15.7 – The Harem Scarem Deacon   ; 22.7 – She Was Some
Vampire  ; 24.7 – An All Around Cure  ; 29.7 – I’ve Got Your Number  ; 5.8 –
Kate’s Love Knots ou Kate’s Affinities  ; 12.8 – She Wrote a Play and Played It
 ; 19.8 – Soup and Nuts  ; 24.8 – You Want Something   ?  ; 2.9 – A Marriage
for Revenge  ; 2.9 – Т h е Elixir of Life  ; 9.9 – The Deacon Stops the Show
16.9 – In Onion There Is Strength  ; 23.9 – Musical Madness  ; 30.9 – Т h е
Inspector’s Double  ; 7.10 – Father Gets in Wrong .
8 À partir de 21.10, – R : William Beaudine, sauf mention spéciale, tous
en 1b :
21.10 – Beans and Bullets , 28.10 – A Crooked Mix-Up  ; 4.11 – A Shadowed
Shadow   ; 11.11 – In Love with a Fireman   ; 18.11 – Their First Arrest   ;
23.11 – Jags and Jealousy  ; 25.11 – A Janitor’s Vendetta  ; 2.12 – Scrappily
Married  ; 9.12 – Т h е Tramp Chief  ; 16.12 – Their Dark Secret .

1917

9 R : William Beaudine, sauf mention spéciale, tous en 1b sauf mention


spéciale :
6.1 – Love in Suspense  ; 7.1 – Cave Man Stuff – R  : Allen Curtis  ; 13.1
Mines and Matrimony  ; 20.1 – Barred from the Bar  ; 20.1 – When Damon
Fell for Pythias  ; 27.1 – Love Me, Love My Biscuits  ; – 3.2 – His Coming Out
Party , 10.2 – Out for th е Dough  ; 17.2 – Mule Mates  ; 24.2 – Rosie’s
Rancho  ; 3.3 – Passing th е Grip  ; 10.3 – Wanta Make a Dollar ?  ; 17.3 –
Art Aches  ; 24.3 – Whose Baby   ?  ; 31.3 – What the – ?  ; 7.4 – А Воо b for
Luck  ; 13.4 – Т h е Careless Cop  ; 21.4 – Та k е Вас h Your Wife  ; 28.4 – Т
h е Leak  ; 5.5 – Left in the Soup  ; 12.5 – Т h е Man with a Package  ; 19.5 –
Т h е Onion Hero ou Т h е Last Scent  ; 26.5 – Т h е Boss of th е Family  ; 2.6
– Uneasy Money  ; 10.6 – One Damp Day  ; 23.6 – A Burglar’s Bride  ; 25.6 –
His Fatal Beauty  ; 19.7 – Some Nurse – R  : Allen Curtis  ; 21.7 – He Had
‘Em Buffaloed   ; 28.7 – Canning, the Cannibal King   ; 2.8 – Т h е Battling
Bellboy  ; 11.8 – O-My ! Т h е Tent Mover   ; 18.8 – Out Again, In Again   ;
20.8 – Mrs Adams – Manager – R : Allen Curtis ; 25.8 – Behind the Map –
R : Allen Curtis ; 27.8 – Why They Left Home  ; 3.9 – Officer, Call a Cop  ;
10.9 – Nearly a Queen (2b) – R  : Allen Curtis  ; 10.9 – Short Shirts and
Deep Waters – R  : Allen Curtis  ; 17.9 – Hawaiian Nuts   ; 24.9 – Т h е
Fountain of Trouble  ; 24.9 – Marbel Heads – R : Allen Curtis ; 1.10 – Her
Naughty Choice – R  : Allen Curtis  ; 1.10 – Т h е Masked Marvels – R  :
Allen Curtis ; 8.10 – Т h е Wart on th е Wire – R : Allen Curtis ; 15.10 – Т
h е Cross-Eyed Submarine (3b) – R : Allen Curtis ; 15.10 – Who Done It ?
(copie 8 millimetres sous le titre Moviemad) ; 22.10 – Т h е Tightwad –
R : Allen Curtis ; 29.10 – I Quit ! – R : Allen Curtis ; 26.11 – Water on the
Brain – R  :Allen Curtis  ; 11.12 – Т h е Shame of the Bullcon – R  : Allen
Curtis ; 27.12 – Secret Servants .

1918

10 Joker Comedies-Universal (R : Allen Curtis) : 21.1 – Who’s to Blame


 ? (1b) ; 29.4 – It’s a Cruel World (1b) ; 10.6 – Butter Again (2b) ; 24.6 – Т h
е Borrowed Baby (1b).
11 Nestor Comedies-Universal (lb, – R : William Beaudine). :
19.8 – Т h е Pie Eyed Piper .

1919

16.2 – Mixed Wives.


12 Sunshine Comedies-Fox (2b, – R : John G. Blystone.) :
26.10 – Yellow Dog Са tch е r .

1920

 ?.2 – Her Naughty Wink.


13 Reelcraft Pictures Corp. :
Т h е Cameraman (1b) – R : Grover Jones – I : Charles Post. (d.v.)
 ?.5 – Т h е Water Plug (1b). (d.v.)

1921
Тhе Вath Dub ou Тhе Ваth Tub (1b).
Catalogues Morcraft et Blackhawk. (d.v.)
14 Century Comedies-Stern Brothers-Universal :
22.6 – Custard’s Last Stand (2b) – R : William Watson. (d.v.)

1923

15 Halroomboys Comedies (11 films en 2b non identifiés)

1924

16 Sandford Productions (2b, – R : Frank Morrow.) :


Billy’s WeekEnd.
Captivating Cannibals.
Bring on the Circus.
17 Century Comedies-Stern Brothers-Universal :
25.5 – The Flower Girl (2b) – R : Herman C. Raymaker.
18 Hysterical History Comedies-Universal (1b, – R : Bryan Foy) :
25.8 – Columbus and Isabella.
8.9 – Benjamin Franklin.

1925

19 Prod. ? :
Salute (2b)
Catalogue Morcraft.
Why Worry ? (2b)
Catalogue Blackhawk.
20 Sunshine Comedies-Fox :
8.3 – The Butterfly Man (2b) – R : Lewis Seiler.

1926
21 Blue Bird Comedies-Universal :
22.11 – Business Worries (1b) – R : Slim Summerville.
Date inconnue :
The Janitor (1b). (d.v.)
The Chef (1b). (d.v.)

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1921

A Knight of the West (5b) – R : Robert McKenzie.

1923

Tea – with a Kick (6b) – R : Erle C. Kenton.

1928

Five and Ten Cent Annie – R :Roy Del Ruth.

1929

The Broadway Hoofer – R : George Archaimbaud.

1938s

Bringing Up Baby (L’impossible Mr. Bébé) – R : Howard Hawks.

1939

The Story of Vernon and Irene Castle (La grande farandole) – R  : H. C.


Potter.
Comme metteur en scène (pour Universal Bison) :
13.11.1915 – What the River Foretold (3b) – CoR : Joseph J. Franz.
NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., p. 93.
Raymond Griffith

1 Né le 23 janvier 1887 à Boston (Massachusetts), Raymond Griffith fait


ses études au St. Anselms College (N. H.). Il débute sur les planches
dès l’âge de 8 ans avec une troupe d’acrobates, passe un an au cirque
Barnum and Balley, puis joue dans des comédies musicales, des
drames ou des pantomimes 1 . Dans la revue Photoplay, Herbert Howe
raconte cette anecdote dramatique sur son enfance :
2 « Enfant, il perd sa voix en jouant The Witching Hour. Son rôle exigeait
que chaque soir il poussât des cris sous la menace d’une correction.
Cette nuit-là, il courut, se recroquevilla comme l’exigeait le metteur
en scène. Le public entendit un cri perçant comme il reculait devant
le fouet et ce fut tout. La terreur qu’exprimait le visage de l’enfant
était vraie : il était subitement devenu muet. Il ne put prononcer un
mot après ce cri […]. Il recouvra la parole si lentement que, pendant
des années, sa voix ne fut qu’un murmure et il ne retrouva jamais la
pleine possession de ses moyens qu’exigeait une carrière théâtrale 2
. »
3 Ainsi, Ray est condamné à abandonner le théâtre. Cependant, il
retourne sur scène par le vaudeville et entreprend une tournée en
Europe en faisant de la pantomime. Revenu aux États-Unis, il
poursuit sa carrière malgré sa voix défaillante. Il semble que ce soit
au cours d’une tournée en Californie qu’il prend contact avec le
cinéma. Il entame donc une carrière cinématographique en 1915 en
travaillant pour la Kalem pendant quelques mois, mais aucune trace
de son passage n’a été retrouvée dans les archives de cette
compagnie. La même année, il signe un contrat avec la L-KO où il
restera pendant près d’un an. Au cours du printemps 1916, en
compagnie de Hank Mann et d’autres, il rejoint Mack Sennett avec
qui il va travailler pendant un an encore. En neuf mois, il tourne
trois comédies seulement, ce qui laisse penser qu’il fait aussi office
de gagman ou de scénariste pour d’autres films. L’année suivante,
après avoir tourné un unique film pour la Fox, il travaille de
nouveau avec Mack Sennett, pour un seul film encore, car Sennett
quitte la Triangle en juin 1917. Le président de la Triangle décide de
lancer les Triangle Comedies avec Reggie Morris comme metteur en
scène et Ray comme acteur, gagman et scénariste. Au cours de cette
période il tourne son premier long métrage (The Follies Girls). Fin
1917, il avait été mobilisé, puis réformé temporairement à cause de
sa voix. Il est rappelé sous les drapeaux peu avant la fin de la guerre,
puis, démobilisé, revient travailler avec Sennett pour la Paramount à
la fin de 1918 : il collabore à de nombreux scénarios, trouve des gags
et semble renoncer à paraître devant les caméras. En juin 1919, il
signe un contrat avec Sennett, renouvelable tous les six mois, comme
scénariste à 250 dollars par semaine. Il redevient acteur pour un
petit rôle dans The Crossroads of New York (1922), mais, fin juin 1921,
son contrat n’est plus renouvelé. Ray rejoint alors le producteur-
réalisateur Marshall Neilan avec qui il tourne une série de longs
métrages en tant qu’acteur, mais pour de petits rôles seulement. Il
est très probable que Neilan l’utilise aussi comme gagman.
4 En mars 1923, il signe un contrat de longue durée avec Samuel
Goldwyn. Sans être toujours la vedette de ces films, il joue
néanmoins des rôles importants. Fin 1923, il tourne avec Tod
Browning pour l’Universal White Tiger après une brouille avec
Goldwyn. L’année suivante, il fera cependant un dernier film pour
lui avant de passer à la Famous Players-Lasky (Paramount). Raymond
Griffith devient alors une grande vedette. Citons Albert Bonneau,
romancier populaire et critique de cinéma :
5 «  Les réalisateurs yankees s’aperçurent que Raymond Griffith était
particulièrement doué pour la comédie-vaudeville. Il fut engagé par
Goldwyn qui tenta un essai en lui faisant jouer le principal rôle
d’une amusante parodie du roman-cinéma  : Le Regard infernal (Red
Lights). Dans ce film, l’artiste campait un personnage de Sherlock
Holmes paraissant et disparaissant à volonté, induisant et séduisant
comme le héros célèbre de Conan Doyle et ne redoutant pas les
atteintes d’une bande organisée de malfaiteurs… Le film s’achevait à
l’intérieur d’un wagon entraîné sur une pente qui aboutissait,
évidemment, à un gouffre ! Fort heureusement, le véhicule s’arrêtait
au bord même de l’abîme et, durant cette folle randonnée, Raymond
Griffith avait su animer une suite de scènes irrésistiblement drôles.
Dorénavant, son véritable personnage était trouvé, il n’avait plus
qu’à s’engager résolument dans le genre comique ou parodique.
6 C’est alors que la Paramount contracta avec l’amusant artiste et lui
fit créer des films de tout premier ordre… Il a su créer un type qui
restera, celui du jeune homme auquel surviennent les avatars les
plus inattendus. Il existe de ces êtres qui, alors qu’ils s’y attendent le
moins, ou bien héritent d’une fortune considérable, où se voient
enlever leur fiancée le matin même de leur mariage, ou sont obligés,
par les lois de l’amitié, de débrouiller des situations inextricables.
Raymond Griffith silhouette ces malheureux. Son allure rappelle
parfois Max Linder. Il est, en effet, habillé comme notre grand
comique, chapeau haut-de-forme, frac ou jaquette, gants beurre frais,
petite moustache, rien n’y manque ! 3  »
7 C’est avec la Paramount que Griffith tourne ses meilleurs films et
devient une vedette à part entière. En janvier 1928, il se marie avec
l’actrice Bertha Mann  ; elle a 31 ans et Ray en avoue 32 (  !). Ils
passent leur lune de miel en Europe. À son retour, en 1929, il signe
un contrat pour une douzaine de comédies en deux bobines, toujours
avec la Paramount, mais deux seulement seront tournées pour des
raisons inconnues. Le parlant ne semble pourtant pas l’handicaper
car sa voix cassée passe bien dans les micros. Il tourne un dernier
film en 1930 (All Quiet on the Western Front), sous la direction de Lewis
Milestone, jouant un soldat français. Sans raisons apparentes, il
abandonne sa carrière d’acteur, mais il reste à Hollywood où il
travaille comme superviseur de production ou producteur associé. Il
meurt d’une crise cardiaque le 25 novembre 1957.
8 Avec son haut-de-forme et sa fine moustache, R. Griffith évoque
indiscutablement Max Linder. Comme lui, c’est un élégant séducteur,
qui par son astuce et son adresse se sort merveilleusement des
situations les plus difficiles. D. Turconi a pu écrire qu’il était l’exacte
antithèse de Langdon : « Au lieu d’être sans défense et pathétique, il
(R.G.) est vif et adroit 4 . »

FILMOGRAPHIE
I. COMME ACTEUR :

1. COURTS MÉTRAGES :

1915

9 L-KO Comedies-Universal :
5.9 – Gertie’s J о y Ride (1b) – R  : Henry Lehrman – I  : Gertrude Selby,
Hank Mann, Reggie Morris.
25.9 – Scandal in the Family (2b) – R  : Henry Lehrman – I  : Gertrude
Selby, Hank Mann, Dick Smith, Reggie Morris, Charlie Winninger ( ?).
13.10 – Under New Management (2b) – R : Henry Lehrman – I : Gertrude
Selby, Gene Rogers, Alice Howell, Fatty Voss.
27.10 – Tears and Sunshine (1b) – R : Henry Lehrman – I : Gene Rogers,
Alice Howell, Gertrude Selby.
21.11 – Ready for Reno (1b) – R : Craig Hutchinson – I : Peggy Pearce,
Dan Russell, FattyVoss.
5.12 – A Saphead’s Revenge (1b) – R  : Craig Hutchinson – I  : Peggy
Pearce, Dan Russell.
5.12 – Blackmail in a Hospital (1b) – R  : Craig Hutchinson – I  : Peggy
Pearce, Dan Russell.
25.12 – A Scandal at Sea (1b) – R : Craig Hutchinson – I : Louise Orth,
Dan Russel.

1916

9.1 – Billy’s Reformation (2b) – R : Harry Edwards ( ?) – I : Billy Ritchie,
Louise Orth, Reggie Morris.
23.1 – Mr. McIdiot’s Assassination (2b) – R : Craig Hutchinson – I : Dan
Russell, Louise Orth.
Sc.  : McIdiot (R.G.) est un jeune homme que sa petite amie a
abandonné car elle est tombée amoureuse d’un autre. McIdiot décide
d’en finir avec la vie, mais doit-il se tuer ou se faire tuer ? Il décide
de se suicider, mais, au moment de plonger dans un lac, il voit des
crocodiles affamés et change d’avis. Il devient le chef d’une bande de
criminels et demande à l’un d’eux de l’assassiner dans les douze
heures. Pendant ce temps, la jeune fille a changé d’avis et supplie
R.G. de lui pardonner. Il recherche le bandit pour rompre le contrat,
mais ne peut le trouver. Après une série de péripéties, tout finit par
s’arranger.
30.1 – Cupid at the Polo Game (1d) – I : Louise Orth, Dan Russell.
6.2 A September Mourning (2b) – R  : Henry Lehrman – I  : Charles
Winninger, Gertrude Selby, Henry Lehrman, Gene Rogers.
16.2 – Elevating Father (2b) I : Louise Orth, Dan Russell.
1.3 – Blue Blood and Black Skin (2b) – I : Dan Russell, Louise Orth.
3.5 – The Bankruptcy of Boggs and Schultz (1b) – I  : Dick Smith, Anna
Darling, Alice Howell, Phil Dunham.
10.5 – The Great Smash (3b) – I : Dick Smith, Alice Howell, Billy Bevan.
24.5 – A Busted Honeymoon (1b) – I : Alice Howell, FattyVoss.
14.6 – How Stars Are Made (2b) – I  : Alice Howell, Dick Smith, Fatty
Voss.
28.6 – (  ?) Pirates of the Air (2b) – I  : Fatty Voss, Alice Howell, Phil
Dunham, Billy Bevan, Joe Moore.
10 Triangle-Keystone :
2.4 – A Bath House Blunder (2b) – R  : Del Henderson –I  : Mae Busch,
Joseph Belmont, Polly Moran, Frank Hayes, Blanche Payson, Don
Likes, Hank Mann, Earle Kenton, Harry Booker, Charles Murray,
Louise Fazenda, Del Henderson, Eddie Chandler.
9.7 – The Surf Girl (2b) – R : Harry Edwards – I : Julia Faye, Dale Fuller,
Fritz Schade, Al Kaufman, Ivy Crosthwaite, Earle Kenton, Glen
Cavender, Albert T. Gillespie.
Le film se déroule dans une station balnéaire avec de nombreuses
attractions foraines.
11.9 – A Scoundrel’s Toll (2b) – R : Glen Cavender – I : Edgar Kennedy,
Mary Thurman, Dale Fuller, Raymond Russell, Frank Hayes, Miss
Sunshine, Pat Kelly, Bert Gillespie, Phyllis Allen, Marie Prevost, Jim
Donovan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1917

11 Fox :
30.4 – An Aerial Joy Ride (2b) – R/Sc. : Charles Reed – I : Joe Swickard,
Annette De Foe, George Uttal, Jack Abbott, Harry Moody.
20.5 – A Royal Rogue (2b) – R : Robert Kerr et Ferris Hartman – I : Billy
Armstrong, Juanita Hansen, Hal Cooley, Jack Henderson, Martha Rick,
Raymond Russell.
Sc.  : Deux amoureux, rivaux, essayent de conquerir le cœur de
Juanita Hansen, tandis qu’un comte fait la cour a leur riche tante.
12 Triangle-Keystone :
27.5 – His Social Rise (1b) – R : Reggie Morris – I : Reggie Morris, Cecile
Arnold, Marianna de la Torre, James Rowe, Alice Davenport.
17.6 – His Speedy Finish (1b) – R : Reggie Morris – I : Hugh Fay, Eleanor
Field, Earle C. Kenton, James Rowe, Jack Perrin.
8.7 – His Thankles Job (1b) – R  : Reggie Morris – I  : Lloyd Bacon,
Eleanor Field.
22.7 – His Fatal Move (1b) – R : Reggie Morris – I : Eleanor Field, Larry
Lindon, Lloyd Bacon, Marianna de la Torre.
19.8 – His Hidden Talent (1b) – R  : Reggie Morris – I  : Vera Reynolds,
James Rowe, Phyllis Daniels, Mario Bianchi, Marianna de la Torre.
20.9 – His Foothill Folly (1b) – R  : Reggie Morris – I  : Eleanor Field,
Frank Bond.
30.9 – Caught in the End (1b) – R : Charles Avery – I : Ruth Churchill,
Eddie Sutherland, William Irving, Vera Reynolds. 7.10 – ( ?) Half and
Half (1b) – R : Reggie Morris – I : Harry Deep, Eleanor Field, Jim Rowe,
Lallah Rookh Hart, Pat Kelley, George Jeske.
11.11 – False to the Finish (Le couturier flirte) (1b) – R : Reggie Morris –
I : Myrtle Lind, Martin Kinney, Lallah Rookh Hart, Alatia Marton. ( ?)
Blood and Thunder (1b) – R  : Reggie Morris – I  : Franklyn Bond, Rose
Carter, Т.Н. Gowland, Martin Linsey.

1918
6.1 – ( ?) A Matrimonial Breaker (1b) – R : Reggie Morris – I : Franklyn
Bond, Rose Carter, Jay Dwiggins, William Irving, Pat Kelly, Martin
Kinney, Myrtle Lind, Caroline Rankin.
27.1 – Rained by a Dumbwaiter (2b).
17.2 – His Double Life (1b) – R  : Harry Edwards – I  : Claire Anderson,
Dorothy Hagar, Alice Davenport, Jack Henderson, Chris Richards,
Fred Mack.
17.2 – (  ?) Their Undercover Capers (1b) – I  : Myrtle Lind (  ?), Martin
Kinney ( ?), Lallah Rookh Hart ( ?), Alatia Marton ( ?).
17.3 – Mud (2b) – R : William Beaudine, I : Max Asher, Peggy Pearce.
21.4 – Their Neighbor’s Baby (2b) – R  : Harry Edwards – I  : Fritzie
Ridgeway, Rae Godfrey, Charles Dorian, Josey Jacobs, Barbara
Connelly.
13 Mack Sennett-Paramount :
19.12 – ( ?) The Village Chestnut (2b) – R : Walter Wright et Ray Griffith
– I  : Chester Conklin, Louise Fazenda, Myrtle Lind, Paddy McGuire,
Eva Thatcher, Al McKinnon, George Gray, Hughie Mack, Harriet
Hammond, Gene Rogers, Pat Kelly.

1927

14 Famous Players-Lasky :
2.3 – Post Mortem (2b) – R  : Leslie Pearce – I  : Tom Kennedy, Mabel
Forrest.
7.9 – Тhе Sleeping Porch (2b) – R : Leslie Pearce – I : Barbara Leonard,
John Litel.

2. LONGS MÉTRAGES :

1918

15 Triangle Film Соrp :


2.6 – Т h е Red-Haired Cupid (5b) – R  : Cliff Smith – I  : Roy Stewart,
Charles Dorian, Peggy Pearce, Aaron Edwards, Walter Perry.

1919

27.4 – Т h е Follies Girl (5b) – R : Jack Dillon – I : Olive Thomas, Wallace
MacDonald, William V. Along, Claire McDowell, J.P. Wild, Lee Phelps.

1922

16 Mack Sennett Associated First National Pictures :


21.5 – The Crossroads of New York (6b) – R  : F. Richard Jones – Sc.  :
Mack Sennett, Ray Griffith et John Grey – I  : George O’Hara, Noah
Berry, Ethel Grey Terry, Billy Bevan, Herbert Standing, Dot Farley,
Eddie Gribbon, Kathryn McGuire, Robert Cain, Mildred une, Charles
Murray.
17 Prod. Marshall Neilan :
27.5 – Fools First (6b) – R  : Marshall Neilan – I  : Richard Dix, Claire
Windsor, Clyde Gillingwater, George Siegmann, Helen Lynch,
Shannon Day, George Dromgold, Leo White, Robert Brower.
Drame. R.G. joue le rôle d’un chef de bande.
4.12 – Her Man (7b) – R : Marshall Neilan et Frank Urson – I : Leatrice
Joy, Matt Moore, George Barnum, Josephine Crowell, Helen Lynch,
Richard Wayne, Tom Wilson, George Dromgold.

1923

18 Prod. Rupert Hughes :


27.3 – Souls for Sale (8b) – R/Sc.  : Rupert Hughes – I  : Eleanor
Boardman, Mae Busch, Barbara La Marr, Richard Dix, Frank Mayo.
Courte apparition de R.G. parmi les célébrités.
19 Prod. Samuel Goldwyn :
9.9 – Red Lights (Le regard infernal) (7b) – R  : Clarence Badger – I  :
Marie Prevost, Johnnie Walker, Alice Lake, Dagmar Godowsky,
William Worthington, Frank Elliot, Lionel Belmore, Jean Hersholt,
George Reed, Charles B. Murphy, Charles West.
Comédie policière. R.G. joue le détective qui trouvera la solution de
l’énigme et permettra ainsi une fin heureuse.
23.9 – The Eternal Three (7b) – R  : Marshall Neilan – I  : Hobart
Bosworth, Claire Windsor, Bessie Love, George Cooper, Tom Gallery,
Helen Lynch.
R.G. joue le rôle du fils adoptif d’un célèbre chirurgien dont il essaye
de séduire la jeune femme après avoir séduit sa secrétaire.
21.10 – The Day of Faith (7b) – R  : Tod Browning – I  : Eleanor
Boardman, F. Tyrone Power, Ford Sterling, Charles Conklin, Ruby
Lafayette, Jane Mercer.
R.G. joue un journaliste cynique payé pour discréditer le travail
d’une jeune fille qui travaille pour des œuvres de bienfaisance. Il
finira par la défendre et par l’aider dans ses entreprises.
20 Universal :
17.12 – White Tiger (7b) – R  : Tod Browning – I  : Priscilla Dean, Matt
Moore, Wallace Beery.
R.G. fait partie d’une bande d’escrocs avec P. Dean et W. Beery. Il
s’aperçoit à la fin qu’il est le frère de P. Dean et que W. Beery a
assassiné leur père. (d.v.)

1924

21 Prod. B.P. Schulberg :


29.2 – Poisoned Paradise (7b) – R : Louis Gasnier – I : Kenneth Harlan,
Clara Bow, Barbara Tennant, André de Béranger, Carmel Myers,
Joseph Swickard.
22 Prod. Samuel Goldwyn :
2.3 – Nellie, the Beautiful Cloak Model (7b) – R : Emmett Flynn – I : Claire
Windsor, Betsy Ann Hale, Edmund Lowe, Mae Busch, Lew Cody,
Hobarth Bosworth, Lilyan Tashman. Mélodrame.
23 Famous Players-Lasky :
23.3 – The Dawn of a Tomorrow (6b) – R  : George Melford – I  :
Jacqueline Logan, David Torrence, Ronald Bottomley, Harris Gordon,
Guy Oliver, Alma Bennett.
Mélodrame. R.G. joue un dandy.
22.6 – Changing Husbands (Souvent femme varie) (7b) – R  : Frank
Urson et Paul Iribe – I : Leatrice Joy, Victor Varconi, Julia Faye, ZaSu
Pitts, Helen Dunbar, William Boy.
Comédie : Deux couples échangent leur partenaire. Les deux femmes
sont jouées par L. Joy.
24.8 – Lily of the Dust (7b) – R : Dimitri Buchowetski – I : Pola Negri,
Ben Lyon, Noah Berry, Jeanette Daudet, William. Kelly.
R.G. joue un séducteur.
13.10 – Open All Night (6b) – R :Paul Bern – I : Viola Dana, Jetta Coudai,
Adolphe Menjou, Maurice B. Flynn, Gale Henry, Jack Giddins, Charles
Puffy.

1925

24 Independent Pictures Corp. :


 ?.2 – When Winter Went (5b) – R : Reginald Morris – I : Billy Franey,
Jack Duffy, Jack Ackroyd, Charlotte Merriam, Eddie Baker, Margaret
Cullington.
25 Famous Players-Lasky :
26.1 – Miss Bluebeard (7b) – R : Frank Tuttle – I : Bebe Daniels, Robert
Frazer, Kenneth Mackenna, Martha Madison, Diane Kane, Lawrence
d’Orsay, Florence Billings, Ivan Simpson.
2.2 – Forty Winks (Raymond, le chien et la jarretière) (7b) – R : Frank
Urson et Paul Iribe – I  : Viola Dana, Theodore Roberts, Cyril
Chadwick, Anna May Wong, William Boyd.
Sc.  : R.G. (Lord Chumley) est un lord anglais qui n’est pas aussi fou
qu’il le paraît.
27.4 – The Night Club (Raymond ne veut plus de femmes) (6b) – R  :
Frank Urson et Paulk Iribe – I : Vera Reynolds, Wallace Beery, Louise
Fazenda.
Sc.  : Trompé une fois «  et avec quel sans-gêne  !  » par une femme,
Raymond a juré de ne plus avoir désormais aucune relation féminine.
Mais, hélas, son notaire lui apprend qu’il hérite de la grosse somme,
à condition d’épouser une jeune fille désignée dans le testament. Il se
contente de fuir pour éviter jusqu’à une discussion concernant cette
clause. Dans sa fuite, il rencontre des femmes, beaucoup de femmes
et de fort jolies  ; il rencontre surtout, sans la connaître, sa fiancée
future. Il en tombe amoureux ; elle aussi, pour le détester d’ailleurs
quand elle apprendra son nom. Désespéré, R.G., pour lui prouver son
amour, va mourir, et c’est très difficile… aussi difficile que de rester
vivant quand il voudra échapper à la mort. Les péripéties de cette
lutte, tantôt pour la mort, tantôt pour la vie, sont inénarrables.
Enfin, tout se termine pour le mieux.
D’après un catalogue Kodascope (version abrégée en 5b)  ; catalogue
Milestone Movies. (d.v.)
26.6 – Paths to Paradise (Ce mystérieux Raymond) (7b) – R  : Clarence
Badger – I : Betty Compson, Tom Santshi, Bert Woodruff, Fred Kesley.
Sc.  : R.G., voleur international, essaye de dérober un célèbre
diamant, mais B. Compson est aussi sur l’affaire… (d.v.)
26 Prod. Louis B. Mayer :
9.8 – Fine Clothes (8b) – R  : John M. Stahl -1  : Lewis Stone, Percy
Marmont, Alam Rubens, Eileen Percy, William V. Mong, John Merkyl,
Otis Harlan.
R.G. incarne un employé sans scrupules qui part avec la femme et les
économies de son patron.
27 Famous Players-Lasky :
5.10 – A Regular Fellow (Raymond, fils de roi) (5b) – R  : Edward
Sutherland – I : Mary Brian, F. Tyrone Power, Edgar Norton, Nigle De
Brulier, Gustav Von Seyffertitz, Kathleen Kirkham.

1926

11.1 – Hands up (Raymond s’en va-t-en guerre) (6b) – R  : Clarence


Badger – I : Marion Nixon, Virginia Lee Corbin, Mack Swain, Montagu
Love, George Billings, Noble Johnson, Charles K. French.
Sc.  : Les sudistes et les nordistes, ayant besoin de regarnir leurs
réserves d’or, dépêchent des émissaires à une lointaine mine d’or.
L’émissaire des nordistes, officier jusqu’au bout des ongles, part
pour les mines en cherchant à s’imposer aux hommes susceptibles de
l’aider dans sa mission. L’émissaire des sudistes (R.G.), élégamment
vêtu d’une cape et d’un chapeau haut de forme, galant jusqu’au pied
du poteau d’exécution, ne cherche qu’à s’imposer aux jeunes et jolies
femmes qu’il rencontre, nombreuses sur son chemin. Enfin, un beau
matin, après avoir fait sauter la mine d’or, notre héros va se lancer
sur la route avec un chargement, mais les chevaux n’étaient pas
attelés… et nous le retrouvons la corde au cou quand, brusquement,
sudistes et nordistes se déclarent… la paix !
D’après un catalogues Kodascope (version 8 millimètres abrégée en
5b) ; catalogue Film Classic Exchange. (d.v.)
3.5 – Wet Paint (6b) – R  : Arthur Rosson, I  : Helen Costello, Bryant
Washburn, Natalie Kingston, Henry Holker.
25.9 – You’d Be Surprised (6b) – R  : Arthur Rosson – I  : Dorothy
Sebastian, Earle Williams, Edward Martindell.
R.G. incarne un coroner qui s’occupe d’une affaire de meurtre.

1927

7.5 – Wedding Bills (Raymond, garçon d’honneur) (6b) – R  : Erle C.


Kenton – I  : Anne Sheridan, Hallam Cooley, Iris Stuart, Louis Stem,
Edgar Kennedy, John Steppling.
18.6 – Time to Love (Raymond veut se marier) (5b) – R : Frank Tuttle –
I  : William Powell, Vera Voronina, Joseph Swickard, Mario Carillo,
Pierre De Ramey, Helene Giere, Alfred Sabato.
28 Fox :
31.3 – Trent’s Last Case (6b) – R  : Howard Hawks – I  : Donald Crisp,
Raymond Hutton, Marceline Day, Lawrence Gray, Nicholas
Soussanin, Anita Garvin, Ed. Kennedy.

FILM PARLANT :

1930

29 Prod. Carl Laemmle Jr. :


29.4 – All Quiet on the Western Front (À l’ouest rien de nouveau) (14b) –
R : Lewis Milestone – I : Louis Wolheim, Lew Ayres, John Wray, Slim
Summerville, Russell Gleason, William Bakewell, Scott Kolk.
R.G. incarne un soldat français mourant.
T.O.N.I. :
Raymond et Juliette

II. COMME SCÉNARISTE, ADAPTATEUR OU METTEUR EN


SCÈNE :

1918

30 Mack Sennett-Paramount :
15.12 – Hide and Seek Detectives (Cache-Cache détectives) (2b) – R  :
Walter Wright et Ray Griffith – I  : Ben Turpin, Charles Lynn, Marie
Prevost.

1920

25.4 – Down on the Farm (5b) – R : Earle C. Kenton, Ray Gray (ou Grey)
et F. Richard Jones – Sc. : Ray Griffith, Ray Gray et Mack Sennett.
14.6 – Married Life (5b) – R : Erle C. Kenton – Assistants : Ray Griffith,
Reggie Morris.

1921

13.2 – A Small Town Idol (7b) – R : Erle C. Kenton – Sc. : Mack Sennett,
Ray Griffith, John Grey.
22.5 – Horne Talent (5b) – R : Mack Sennett et James E. Abbe – Sc. : Ray
Griffith ( ?).

1923

31 Prod. Douglas MacLean :


30.9 – Going Up (6b) – R : Lloyd Ingraham – Sc. : Ray Griffith.

1924

10.2 – The Yankee Consul (6b) – R  : James W. Horne – Adapt.  : Ray


Griffith et Lewis Milestone.
31.8 – Never Say Die (6b) – R  : George J. Crone – Sc.  : Ray Griffith et
Wade Boteler.
NOTES
1. La biographie et la filmographie de R. Griffith reposent sur l’article de Davide TURCONI,
« Another Griffith », in Griffithiana n° 40/42, octobre 1991, pp. 5-46.
2. Herbert HOWE, Photoplay, mai 1925. Cité par Davide Turconi in « Another Griffith », op. cit., p.
33.
3. Albert B ONNEAU, in Cinémagazine, 30/9/1925.
4. Davide TURCONI, op. cit., p. 41.
Lloyd Hamilton

1 Né le 19 août 1891 à Oakland (Californie), Lloyd Hamilton était le fils


d’un respectable attorney 1 . Malgré l’opposition de sa famille il se
lance, vers 1908-1909, dans le show-business  : il fait d’abord du
théâtre et on le voit dans des pièces à succès comme Le Prisonnier de
Zenda ou Monsieur Beaucaire ; puis il débute au cinéma dans les Lubin
Comedies vers 1912. En 1913, il tourne pour la St Louis Company
(Frontiers Films) et peu à peu se met à jouer des rôles importants. En
1914, il se marie avec l’actrice Ethel Floyd et, en juillet, signe à la
Kalem où il restera jusqu’en 1917. C’est déjà une vedette : entouré de
Ruth Roland, future reine des serials, et de Marshall Neilan, qui est
aussi réalisateur, il participe aux scénarios comme gagman. À la fin
de 1914, Lloyd fait équipe avec Bud Duncan et le tandem Ham et Bud
connaît un grand succès. Il dirige alors lui-même certains de ses
films et en écrit les scénarios.
2 En septembre 1915, victime d’une fracture multiple à la jambe
gauche pendant un tournage, il se voit contraint d’arrêter toute
activité. Il reprend le chemin des studios en février 1916 bien que
souffrant encore de fractures mal réduites et continue à faire équipe
avec Bud Duncan jusqu’en août 1917. Ham signe alors pour la Fox-
Sunshine où il va tourner sous la direction d’Henry Lehrman en
compagnie de Jimmy Adams. Fin 1919, Ham et Henry Lehrman
passent tous deux à la First National.
3 La popularité de Lloyd Hamilton, toujours croissante, lui permet
d’avoir un contrôle presque complet de ses films. En 1920, il tourne
pour Educational (Mermaid Comedies) où il est dirigé par Charles
Parrott (Charley Chase) qui lui voue une grande admiration, mais des
frictions apparaissent alors avec son producteur Jack White. En 1924,
il tourne un long métrage dramatique (His Darker Self) dirigé par Jack
Noble où il joue un détective amateur. Porté sur la boisson, Ham
commence à avoir des ennuis sérieux  : le 3 septembre 1924, il est
arrêté pour ivresse sur plainte de ses voisins. En 1925, il divorce et
sa vie amoureuse devient de plus en plus agitée. Il travaille sous la
direction de Fatty (William Goodrich), de Norman Taurog, mais une
vie privée désastreuse le perturbe profondément. À partir de 1926-
1927 la qualité de ses films baisse considérablement. Après un bref
remariage avec la comédienne Irène Walton, un scandale se produit :
le 26 mars 1927, il organise une party au Crescent-Club d’Hollywood
et Eddie Diggino, un champion de boxe, y est assassiné à coups de
couteau. Ham, tout comme Fatty quelques années plus tôt, va être,
pour un temps, banni des écrans  : Educational résilie son contrat.
Après un an de chômage, il débute dans le parlant avec un long
métrage de H. Wilcox (Black Waters, 1929). Educational le reprend
sous contrat : ce seront les Hamilton Talking Comedies, dirigées par
Harry D. Edwards. Mais la crise touche aussi le cinéma : son contrat
est encore résilié en 1931. Ham tourne alors cinq «  shorts  » pour
Universal, mais il continue à boire sec. Le 27 septembre 1931, heurté
par une voiture, sa jambe gauche est à nouveau fracturée. Il restera
plus d’un an sans tourner  ; en novembre 1931, il se casse la jambe
droite en allant voir son ami l’acteur Rex Lease… Souffrant d’une
cirrhose du foie, il tourne cependant quatre comédies pour Mack
Sennett jusqu’en 1933. Le 5 octobre 1933, il est arrêté et emprisonné
pour ivresse sur la voie publique ; on le relâche le lendemain. Moins
de deux semaines plus tard, il récidive… À la fin de l’année, il tourne
encore un film avec Billy Bevan (Pop’s Pal), mais il doit être doublé
pour la moindre cascade. Fin 1934, miné par l’alcoolisme, il est
hospitalisé et sombre dans le coma ; il meurt le 19 janvier 1935.
4 Baptisé en France Onésime, ou Dodoche (  ?), Ham, sans faire partie
des «  poids lourds  » comme Frank Alexander ou Fatty Arbuckle,
présentait un certaine tendance à l’embonpoint  ; d’ailleurs, il avait
débuté dans des rôles de « heavy ». Malgré sa taille (1,83 mètre), sa
figure ronde aux traits un peu ingrats et mal dessinés lui donne un
air enfantin et boudeur que soulignent ses yeux clairs. Il semble
sortir à peine de l’adolescence comme le suggèrent ses vêtements –
pantalon trop court, melon maladroitement posé sur le haut de son
crâne – ainsi que son visage imberbe, son regard candide, sa coupe
de cheveux… Il marche droit et raide, avec l’assurance inconsciente
de la jeunesse. Ham jouait volontiers les jeunes gens complexés,
encore sous la coupe des parents et peu à l’aise devant les jeunes
filles. Ses réactions devant les problèmes divers qu’il avait à
résoudre étaient généralement surprenantes, pleines de fantaisie et
d’imagination. Véritable novateur, Lloyd Hamilton avait su créer un
type de comique vraiment original et possédait parmi ses collègues
de fidèles admirateurs. Buster Keaton disait de Ham : « C’est un des
personnages les plus drôles du cinéma muet  », et Charley Chase le
considérait comme son maître. En France, baptisé le plus souvent
Onésime, il connut une gloire très limitée ; il apparaît dans un petit
film Pathé-Baby (4x10m) intitulé Le Voyage de Bigorno (T.O.N.I.), où il
prend le train avec son chien.
5 Dans Dynamite (1920), distribué par Pathéscope en Angleterre, Ham
est employé dans une fabrique d’explosifs dirigée par le Dr Ben Zeen,
inventeur d’une nouvelle et surprenante poudre à canon. Les gags
sont classiques  : une poule picore de la dynamite et pond un œuf
détonnant  ; Ham boit de la nitroglycérine et crache feu et fumées…
Le comique réside surtout dans le personnage du héros qui traverse
les diverses péripéties (enlèvement, poursuites, chutes) avec une
certaine sérénité inconsciente. The Simp, qui date de la même année,
nous présente un Lloyd Hamilton presque adolescent, habitant chez
ses parents : pour rentrer chez lui sans être remarqué, il attache des
coussins sous ses pieds. En rivalité avec Otto Fries pour conquérir le
cœur de Marvel Rea, Ham sèche le chien mouillé de cette dernière
d’une manière peu orthodoxe. Enfin, invité dans une mission, Ham
chante en cœur en compagnie de quelques clochards  ; O. Fries
dérobe le produit de la quête, assomme Ham et, les bras glissés sous
ses aisselles, l’anime de mouvements comiques (une scène analogue
se trouve dans A Dog’s Life, 1917, de Chaplin). Enfin, dans Moonshine
(1921), réalisé par son ami Charles Parrott, Ham continue la tradition
familiale en distribuant de l’alcool clandestin. Toujours persécuté
par Otto Fries, il refuse assez lâchement le combat, puis s’entraîne en
boxant un mannequin censé représenter le méchant Otto et auquel
bientôt se substituera le vrai O. Fries. À noter de nombreux gags,
souvent d’un goût douteux, utilisant les animaux. Ainsi, comme Ham
fait le facteur pour distribuer l’alcool illégal, il répand partout le
précieux liquide car le tonneau est percé  : les poissons sautent de
joie, le cheval titube, le chat se saoule à mort, coince sa tête dans une
cruche et affole les populations… La police finit par arrêter Ham
après de nombreuses péripéties.

FILMOGRAPHIE 2

1. COURTS MÉTRAGES :

1913
6 Lubin Company :
Aucun titre connu.
7 Frontiers Films (St Louis Motion Picture Co.)-Universal :
31.7 – A Hasty Jilting (1b) – I  : Dot Farley, Victoria Forde, Joseph J.
Franz.
Un jeune soupirant se foule la cheville avant un bal.
25.9 – The Village Pest (1b) –I : Dot Farley.
Wallie (L.H.) rend tout le monde fou grâce à ses tours de magie.
30.10 – The Spirits Walk (1b) – I  : Evelyn (Eva) Thatcher, Joseph J.
Franz, Buck Connors (  ?). Pour se débarrasser d’un soupirant
importun, Eloïse l’invite à dormir dans une maison hantée.
29.11 – The Secret of Balanced Rock (1b). Western.
6.12 – The Circuit Rider of the Hills (1b) – I : Joseph J. Franz.
Western.
13.12 – Out of His Class (1b).
Western.
20.12 – His Better Half (1b) – I : Eva Thatcher. Drame.
27.12 – His Father (1b) – I : Edythe Sterling, Hampton Del Ruth, Betty
Burbridge, Joseph. Franz.
Western.

1914

3.1 – The Winning Stroke (1b) – I : Hampton Del Ruth, Edythe Sterling,
Joseph J. Franz, Mr. Burbridge, Mr. Chambers.
Western.
10.1 – Cross Roads (1b) – I  : Edythe Sterling, Hampton Del Ruth,
Joseph J. Franz.
Western.
24.1 – Abide with Me (1b) – I  : Mae Wells, Edythe Sterling, Arthur
Allardt, Joseph J. Franz.
Western.
31.1 – The Turning Point (1b) – I  : Edythe Sterling, Arthur Allardt,
Joseph J. Franz.
Western.
7.2 – Pat Yourself in His Place (1b) – I : Edythe Sterling, Arthur Allardt,
Joseph J. Franz.
Western.
21.2 – The Fatal Card (1b) – I : Charles Huber, Arthur Allardt, Joseph J.
Franz.
Western.
28.2 – So Shall Ye Reap (1b) – I  : Edythe Sterling, Arthur Allardt,
Joseph J. Franz, Willis L. Robards.
5.3 – Pretzel Captures the Smugglers (1b) – I : Mae Wells, Walter Rogers,
Harry Russell, Betty Burbridge.
Western comique : Pretzel (L.H.) est le chef d’une folle patrouille qui
garde la frontière.
12.3 – The Colonel of the Nutts (1b) – I : Harry Russell, Betty Burbridge,
James S. Douglass.
Le colonel Pretzel (L.H.) est propriétaire du «  Cuckooville County
Nutt Factory », un asile de fous.
19.3 – Colonel Custard’s Last Stand (1b) – I  : Harry Russell, Betty
Burbridge, James S. Douglass, Mae Wells.
Western comique : Col. Custard (L.M.) entame une guerre contre les
Indiens au moment où il essaye de rompre l’idylle de sa fille.
26.3 – Black Hands and Dirty Money (1b) – I : Walter Rogers, Mae Wells,
Betty Burbridge, James S. Douglass.
Le capitaine Pretzel (L.H.) essaye de détruire le gang de la main
noire.
4.2 – Why Kentucky Went Dry (1b) La filmographie repose sur l’article
de Robert FARR, «  Lloyd Hamilton Filmography  », in Griffithiana, n°
44-45, 1992, pp. 217-230. I  : Walter Rogers, Mae Wells, Betty
Burbridge, James S. Douglass.
Le colonel Bourbon (L.H.) et le colonel Sourmash luttent à la fois
contre des douaniers et l’un contre l’autre.
9.4 – Pretzel’s Baby (1b) – I  : Walter Rogers, Mae Wells, Betty
Burbridge.
Pretzel (L.H), chef de la police, a des problèmes avec son épouse et
avec des faux-monnayeurs.
16.4 – That Cuckooville Horse Race (1b).
Pretzel et Schnitzel s’entendent pour organiser une course de
chevaux, mais chacun drogue le cheval de l’autre.
23.4 – A Neighborly Quarrel (1b) – I  : Walter Rogers, Mae Wells, Betty
Burbridge, Roy Weddle.
Pretzel et Schnitzel se battent pour une fille.
30.4 – Cuckooville Goes Skating (1b) – I  : Walter Rogers, May Wells,
Charles Hagenios, May Cruze.
Pretzel monte une piste de patin à roulettes dans sa ville.
7.5 – Whistling Hiram (1b) – I  : May Wells, May Cruze, James S.
Douglass, Walter Rogers, Roy Weddle.
Hiram (L.H.) flirte avec une femme mariée.
14.5 – Dad’s Allowance (1b) – I : James S. Douglass, May Cruze, Walter
Rogers.
Le père Huckleberry (L.H.) coupe les vivres à ses enfants pour leur
donner une leçon.
21.5 – Johnnie from Jonesboro (1b) – I : Walter Rogers, May Wells, May
Cruze, Roy Weddle.
Johnnie Jones (L.H.) et son père, épiciers, tombent amoureux d’une
veuve et de sa fille.
28.5 – Hiram and Zeke Masquerade (1b) – R : James S. Douglass, – I : May
Wells, May Cruze, Roy Weddle.
De retour à la patinoire de Cuckooville, Hiram (L.H.) et Zeke se font
passer pour le meilleur couple de patineurs du monde.
8 Kalem-General Film Co. :
31.7 – The Deadly Battle at Hicksville (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  :
Marshall Neilan, Ruth Roland, John E. Brennan.
Deux rivaux en amour s’affrontent au cours de la guerre de
Sécession.
7.8 – ( ?) Don’t Monney with the Buzzsaw (1b) – R : Marshall Neilan, – I :
Marshall Neilan,
Ruth Roland, John E. Brennan, Laura Oakley, Victor Rottman.
L.H. pourrait y tenir un petit rôle de flic (non confirmé).
14.8 – A Substitute for Pants (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  : Marshall
Neilan, Ruth Roland, John E. Brennan.
Deux hommes politiques sont en compétition pour une élection et
pour gagner le cœur d’une fille.
21.8 – Sherlock Bonehead (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  : Marshall
Neilan, Ruth Roland, John E. Brennan, Chance E. Ward, Dick Rosson.
Deux détectives sont en compétition pour gagner la récompense
offerte après l’enlèvement du capitaine Kidd.
28.8 – When Men Wear Skirts (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  : Marshall
Neilan, Ruth Roland, John E. Brennan, Fanny Yantis.
Malentendus romanesques dans la boutique d’un barbier.
11.9 – Ham, the Lineman (1b) – R/Sc.  : Marshall Neilan, – I  : Marshall
Neilan, Chance E. Ward, George Drumgold, Victor Rottman.
Ham, employé du téléphone, flirte avec une dame mariée.
2.10 – The Slavery of Foxicus (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  : Marshall
Neilan, Ruth Roland, H.L. Forbes, Victor Rottman.
Amours et trahisons dans la Rome antique.
Filmé à Santa Barbara.
9.10 – The Tattered Duke (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  : Marshall
Neilan, Ruth Roland, Bud Duncan, Lucille Kellar, Chance E. Ward,
Dick Rossen, Alice West.
Greasy Bill (L.H.) se fait passer pour un personnage d’une famille
royale.
16.10 – Si’s Wonderful Mineral Spring (1b) – R/Sc. : Marshall Neilan, – I :
Marshall Neilan, Ruth Roland, F. Fralick, H.L. Forbes.
Deux rivaux se battent pour une source et une fille.
30.10 – Ham and the Villian Factory (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  :
Marshall Neilan, Ruth Roland, Victor Rottman.
Un rêve étrange conduit à une confusion très romanesque.
3.11 – Lizzie, the Life Saver (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  : Marshall
Neilan, Ruth Roland, Frank Lanning, Bud Duncan.
Le nouveau job de Lizzie, sauveteur, déclenche une compétition
entre ses prétendants qui veulent tous se faire sauver de la noyade
par elle.
13.11 – Ham, the Piano Mover (1b) – R/Sc  : Marshall Neilan, – I  :
Marshall Neilan, Ruth Roland, Dick Rossen, Bud Duncan.
Ham et Bud, déménageurs de pianos, sont impliqués dans les ennuis
familiaux d’un couple de jeunes mariés.
17.11 – The Peach at the Beach (1b) – R  : Marshall Neilan, – I  : Ruth
Roland, Bud Duncan, Lucille Kellar, Chance E. Ward, Dick Rosson.
Un cinéaste amateur déclenche sur la plage des problèmes familiaux.
27.11 – Ham, the Iceman (1b) – R/Sc.  : Marshall Neilan, – I  : Marshall
Neilan, Laura Woods, Bud Duncan, Ruth Roland, Porter Strong,
Juanita Sponsler.
Ham est un don juan incorrigible et cela le conduit à sa perte.
1.12 – Bud, Bill and the Waiter (1b) – R/Sc.  : Marshall Neilan, – I  :
Marshall Neilan, Bud Duncan, Ruth Roland.
Dans un salon de restaurant, où Ham et Bud sont serveurs, le coup
classique de la mouche sur la viande ne produit pas les résultats
attendus.
11.12 – The Bold Banditti and the Rah Rah Boys (1b) – R  : Marshall
Neilan, – I  : Porter Strong, Alfred von Harder, Jack Dillon, Frank
Lanning. Des gangsters et des étudiants quadrillent le collège de
Harvard.
15.12 – Cupid Backs the Winners (1b) – R/Sc.  : Marshall Neilan, – I  :
Ruth Roland, Fay Brierly, Bud Duncan, Tom Hayes.
Cupidon sème le désordre dans un ménage.
22.12 – The Winning Whiskers (1b) – R/Sc.  : Marshall Neilan, – I  : Bud
Duncan, Marin Sais.
Parodie des romans policiers populaires.
25.12 – The Reformation of Ham (1b) – R/Sc.  : Marshall Neilan, – I  :
Richard Coleman, Harry Hoffman, Bud Duncan.
Deux marins ont des mésaventures comiques à Kulangsu (Chine) ; ils
se battent contre des pirates et Ham se bat contre une bouteille.
29.12 – Love Oil & Grease (1b) – R/Sc. : Marshall Neilan, – I : Marshall
Neilan, Bud Duncan, Ruth Roland, Tim Welsh.
Ham et Bud jouent des rôles secondaires  : deux mécaniciens
stupides. (d.v).

1915

26.1 – A Model Wife (l/2b) – R : Marshall Neilan, – I : Marshall Neilan,
Ruth Roland, Victor Rottman, Helen Norman, H.L. Forbes. La femme
de Ham doit poser pour un artiste après avoir perdu sa pension
alimentaire au bridge.
12.2 – Ham and the Sausage Factory (1b) – I  : Bud Duncan, Charles
Inslee.
Ham et Bud sont bouchers et font des saussisses avec des petits
chiens.
19.2 – A Melodious Mixup (1b) – R : Chance E. Ward, – I : Bud Duncan,
Ethel Teare, Gerald Miller.
Ham et Bud, musiciens, tombent tous deux amoureux d’une femme
mariée.
26.2 – Ham and the Jitney Bas (1b) – R : Bud Duncan – I : Bud Duncan.
Ham et Bud achètent une vieille auto pour 15 dollars et lancent un
service de taxi à 5 cents.
9 Ham Comedies-Kalem :
16.3 – Ham at the Garbage Gentleman’s Ball (1b) – R  : Chance E. Ward,
Sc.  : Hamilton et Duncan, – I  : Bud Duncan, Marin Sais, Charles
Inslee.
Ham et Bud se battent pour obtenir les faveurs de la reine du bal des
« Garbage Gentlemen. »
23.3 – Ham among the Redskins (1b) – R  : Chance E. Ward – Sc.  :
Hamilton et Duncan, – I  : Bud Duncan, Charles Inslee, Marin Sais.
Ham et Bud se lancent dans la carrière de chasseur d’Indiens
professionnel.
30.3 – Ham in the Harem (1b) – R : Chance E. Ward, – I : Bud Duncan,
Charles Inslee, Marin Sais, Martin Kinney.
Ham et Bud, cireurs de chaussures, se mettent à dos un sultan en
courtisant sa favorite, Fatima. (d.v.)
6.4 – Ham’s Harrowing Duel (1b) – R : Chance E. Ward, – I : Bud Duncan,
Marin Sais, Charles Inslee.
Ham est recruté pour rendre un mari jaloux.
13.4 – The «  Pollywogs  » Picnic (1b) – R  : Chance E. Ward, – I  : Bud
Duncan, Charles Inslee, Marin Sais, William Planett.
Au pique-nique des membre de l’ordre des «  United Pollywogs  »,
Ham se fait passer pour un policier des renseignements généraux.
20.4 – Lotta Coin’s Ghost (1b) – R : Chance E. Ward – Sc. : Hamilton et
Duncan – I : Bud Duncan, Charles Inslee, Marin Sais.
Ham et Bud, deux cambrioleurs, essayent de voler un collier de
valeur.
27.4 – The Phoney Cannibal (1b) – R : Chance E. Ward – Sc. : Hamilton
et Duncan, – I  : Bud Duncan, Charles Inslee, Martin Kinney, Marin
Sais.
Voyant un missionnaire ramasser de l’argent pour un cannibale
converti, Ham essaye de faire passer Bud pour un sauvage. (d.v.)
4.5 – Ham’s Easy Eats (1b) – R  : Chance E. Ward, – I  : Bud Duncan,
Hylda Sloman, Agnes Copelin.
Deux mendiants, Ham et Bud, ont des aventures comiques au cours
de leur quête de nourriture.
11.5 – Rushing the Lunch Counter (1b) – R  : Chance E. Ward, – I  : Bud
Duncan, Fernandez Galvez, George Drumgold.
Ham et Bud sèment la pagaille au comptoir d’un self-service.
18.5 – The Liberty Party (1b) – R  : Chance E. Ward, – I  : Bud Duncan,
Gus Alexander, Martha Mattox.
Ham et Bud, deux prisonniers en cavale, posent du papier peint.
25.5 – Ham, the Detective (1b) – R : Chance E. Ward, – I : Bud Duncan,
Fernandez Galvez, Gus Alexander.
Ham, moderne Sherlock Holmes, et Bud – Watson – essayent de
capturer le bandit Giuseppe le Noir.
1.6 – Ham in the Nut Factory (1b) – R  : Chance E. Ward, – I  : Bud
Duncan, George E. Pearce, Fernandez Galvez, Ethel Teare, Martin
Kinney, George Drumgold.
Ham et Bud travaillent dans un asile de fous.
8.6 – Ham at the Fair ou Ham’s Giddy Outing (1b) – R : Chance E. Ward, –
I : Bud Duncan, Ethel Teare, George Drumgold.
Ham et Bud visitent l’Exposition Panama-Pacific de San Diego et sont
piégés par une jolie artiste qui est un escroc.
15.6 – Raskey’s Road Show (1b) – R : Chance E. Ward, – I : Bud Duncan,
Fernandez Galvez, Ethel Teare, Martin Kinney, Myrtle Sterling. Ham
et Bud tombent amoureux d’artistes de cirque. (d.v.)
22.6 – In High Society (1b) – R  : Chance E. Ward, – I  : Bud Duncan,
Fernandez Galvez, Ethel Teare, Walter Reid, Hylda Hollis, Jack W.
McDermott.
Ham et Bud déchirent une magnifique robe de bal au cours d’un
cambriolage.
29.6 – The Merry Moving Men ou On Tramp (1b) – R : Chance E. Ward, –
I : Bud Duncan, George Browins, Ethel Teare, George Drumgold.
Ham et Bud, déménageurs, feraient mieux d’entrer dans un cirque !
6.7 – Some Romance ! (1b) – R : Frank Howard Clark, – I : Bud Duncan,
Ethel Teare, John Brownell, John McDermott, Harry De Roy. Ham,
balayeur de rues, se fait passer pour un noble après avoir retrouvé
un collier perdu. (d.v.)
13.7 – A Flashlight Flivver (1b) – I : Bud Duncan, Ethel Teare, Margaret
Key, Bobbie Turnbull.
Bud ruine Ham qui s’est établi photographe.
20.7 – The Spook Raisers (1b) – I  : Bud Duncan, Harry Griffith, Ethel
Teare, Myrtle (Myrta) Sterling.
Ham et Bud sont les aides d’un spirite louche.
27.7 – Ham, the Statue ou The Toilers (1b) – I : Bud Duncan, Ethel Teare,
Jack Sheehan. Pour séduire une artiste, Bud et Ham posent pour des
statues de gladiateurs romains.
3.8 – The Hypnotic Monkey (1b) – I  : Bud Duncan, Ethel Teare,
Fernandez Galvez. Ham croit avoir changé accidentellement Bud en
singe.
10.8 – The Winning Wash (1b) – R  : Rube Miller, – I  : Bud Duncan,).
Clifford, Harry Griffith, Ethel Teare.
Comédie qui a pour cadre une laverie chinoise ; on a perdu une liasse
de billets de banque.
17.8 – Ham at the Beach (1b) – R/Sc.  : Rube Miller, – I  : Bud Duncan,
Ethel Teare, Harry Griffith, J. Clifford.
Ham et Bud rivalisent pour séduire une soubrette du nom de Fifi.
24.8 – Ham and the Experiment (1b) – R : Rube Miller, – I : Bud Duncan,
Ethel Teare, Betty Teare, Lucille West, Martin Kinney, Fernandez
Galvez, Margaret Keys.
Ham et Bud, «  martyrs de la science  », testent un philtre d’amour
expérimental.
7.12 – Minnie the Tiger (1b) – R : William Beaudine, – I : Bud Duncan,
Ethel Teare, Charles Inslee, Harry Griffith.
Ham combat un tigre mangeur d’homme et séduit le cœur d’Ethel.

1916

15.2 – Ham Takes a Chance (1b) – R : Rube Miller, – I : Bud Duncan, Gus
Leonard, Jack MacDermott.
Ham et Bud sont machinistes dans un théâtre et jouent dans un
vaudeville.
22.2 – Ham, the Diver (1b) – R  : William Beaudine, – 1  : Bud Duncan,
Ethel Teare, Jack MacDermott, Juanita Sponsler.
Ham se fait engager comme scaphandrier, mais a la malchance
d’avoir Bud pour pompeur.
29.2 – Winning the Widow ou Ham and the Husband (1b) – R  : William
Beaudine, – I  : Bud Duncan, Jack MacDermott, Adoni Fovieri, Gus
Leonard, Martin Kinney.
Ham et Bud tombent amoureux d’une veuve dont le mari est encore
vivant !
7.3 – Maybe Moonshine (1b) – R : William Beaudine, – I : Bud Duncan,
Adoni Fovieri, Porter Strong, Gordon Griffith, Wesley Barry, Mignon
Fovieri.
Les familles de Ham et de Bud ne s’entendent pas, mais elles
décident de s’unir contre un contrôleur des fraudes.
14.3 – Ham Agrees with Sherman (1b) – I : Bud Duncan, Porter Strong,
Norma Nicholls.
Ham et Bud sont abattus sur le territoire ennemi et menacés par une
belle espionne.
21.3 – For Sweet Charity (1b) – I : Bud Duncan, Porter Strong, Norma
Nicholls, A. Edmondson, Julie Cruze, Juanita Sponsler.
Ham et Bud sèment la pagaille à une vente de charité.
28.3 – Ham and the Hermit’s Daughter (1b) – I  : Bud Duncan, Porter
Strong, Norma Nicholls, Julie Cruze, Victor Rottman.
Ham et Bud tombent amoureux de la sœur d’un ermite et sont
expédiés à « 999 999 miles » dans les airs par le père.
4.4 – From Alter to Halter (1b) – I : Bud Duncan, Myrta Sterling, Norma
Nicholls. Ham et Bud sont menés par le bout du nez par leurs
épouses, mais Ham apprend comment devenir dominateur.
11.4 – Millionnaires by Mistake (1b) – I : Bud Duncan, Norma Nicholls.
Ham et Bud héritent d’un million de dollars et sont assaillis par les
chercheurs d’or, les escrocs et les aventurières.
18.4 – Ham and Preparedness (1b) – I  : Bud Duncan, Juanita Sponsler,
Norma Nicholls. Ham et Bud sont pris dans la révolution mexicaine.
25.4 – Ham’s Waterloo (1b) – R  : Harry Edwards, – I  : Bud Duncan,
Norma Nicholls.
Ham et Bud se battent pour les droits matrimoniaux à l’aide d’une
lance d’incendie.
2.5 – Ham and the Masked Marvel (1b) – R  : Harry Edwards, – I  : Bud
Duncan, Norma Nicholls.
Ham est un lutteur forcé de se battre contre le mari de la femme avec
laquelle il flirte. Bud est son second.
9.5 – The Tank Town Troupe (1b) – R : Harry Edwards, – I : Bud Duncan,
Norma Nicholls, A. Edmondson.
Les frères Balance (Ham et Bud) sont en conflit avec la fille du shérif.
23.5 – Ham’s Busy Day (1b) – R  : Harry Edwards, – I  : Bud Duncan,
Norma Nicholls, A. Edmondson.
Bud est hospitalisé et passe du bon temps avec l’infirmière, lorsque
Ham essaye de mettre son grain de sel.
30.5 – A Bunch of Flivvers (1b) – R : L. Hamilton ( ?), – I : Bud Duncan,
A. Edmondson, Norma Nicholls.
En poursuivant Norma, Ham et Bud démolissent successivement
plusieurs tacots.
6.6 – Midnight at the Old Mill (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – 1  : Bud
Duncan, A. Edmondson.
Ham et Bud travaillent pour un docteur étrange qui fait de curieuses
expériences. 13.6 – The Alaskan Mouse Hound (1b) – R : L. Hamilton ( ?),
– I : Bud Duncan, A. Edmondson.
20.6 – The Beggar and His Child (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – I  : Bud
Duncan, A. Edmondson, Mrs. Dunlap.
Ham confie à Bud un enfant abandonné.
27.6 – Ham, the Explorer (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – I  : Bud Duncan,
Eileen Godsay.
Ham et Bud, deux clochards qui font les poubelles, partent pour
l’Afrique à la recherche d’un trésor.
4.7 – The Peach Pickers (1b) – R : L. Hamilton ( ?), – I : Bud Duncan, A.
Edmondson, Eileen Godsay, Freddie Fraelick.
Ham et Bud sont deux coureurs de jupons qui se mettent à dos « Big
Bill ».
11.7 – The Baggage Smashers (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – I  : Bud
Duncan, Freddie Fraelick, Eileen Godsay, A. Edmondson, Mrs.
Dunlap.
Ham et Bud sont porteurs de bagages dans une rude ville de l’Ouest
pour être près d’une jolie télégraphiste.
18.7 – The Great Detective (1b) – R : L. Hamilton ( ?), – I : Bud Duncan,
A. Edmondson, Eileen Godsay.
Ham, détective privé, est chargé de suivre le mari de Mrs Worry.
25.7 – Ham’s Whirlwind Finish (1b) – R  : Harry Edwards (  ?) et L.
Hamilton ( ?), I : Bud Duncan, A. Edmondson, Ethel Teare.
Ham et Bud se mettent à dos des émigrés italiens lorsqu’ils sont pris
comme cuisiniers par une équipe de terrassiers. (d.v.)
1.8 – The Heart Menders (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – I  : Bud Duncan,
Ethel Teare.
Ham et Bud, portiers, se font passer pour des avocats spécialistes des
divorces.
8.8 – Good Evening, Judge ! (1b) – R : L. Hamilton ( ?), – I : Bud Duncan,
Ethel Teare, A. Edmondson.
Ham et Bud deviennent des délinquants lorsqu’ils prennent en main
un bureau de prêteur sur gages, qui est en réalité un repaire de
recéleurs.
15.8 – Hams Strategy ou The Donkey Did It (1b) – R : L. Hamilton ( ?), – I :
Bud Duncan, Ethel Teare, A. Edmondson.
Ham emmène Ethel faire une promenade sur un âne récalcitrant et se
voit attaqué par Bud.
22.8 – Star Boarders (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – I  : Bud Duncan, A.
Edmondson, Ethel Teare, Myrta Sterling.
Renvoyés pour ne pas avoir payé leur note, Ham et Bud dépouillent
une pension de famille de tout son mobilier. (d.v.)
29.8 – Ham in the Drug Store (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – I  : Bud
Duncan, A. Edmondson, Ethel Teare
Ham et Bud font marcher une pharmacie  ; les résultats sont
désastreux.
5.9 – Ham the Fortune Teller (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – I  : Bud
Duncan, A. Edmondson, Ethel Teare.
Ham et Bud se transforment en gitans diseurs de bonne aventure.
12.9 – Patented by Ham (1b) – R : L. Hamilton ( ?), – I : Bud Duncan, A.
Edmondson, Ethel Teare.
Ham invente un nouveau substitut de l’essence  : il fait pousser la
voiture par Bud.
19.9 – The Mud Cure (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan, A.
Edmondson, Ethel Teare.
Bud fait un rêve fou sur le fauteuil d’un dentiste.
26.9 – Bumping the Bumps (1b) – R : L. Hamilton ( ?), – I : Bud Duncan,
A. Edmondson, Ethel Teare.
Ham se fait passer pour un phrénologue pour faire échouer les
amours de Bud.
3.10 – One Step Too Far (1b) – R  : L. Hamilton (  ?), – I  : Bud Duncan,
Ethel Teare.
Ham et Bud se trouvent dans des camps opposés de la légalité.
10.10 – The Love Magnet (1b) – R : L. Hamilton ( ?), – I : Bud Duncan, A.
Edmondson, Ethel Teare.
Ham et Bud ont un aimant qui attire les jolies femmes, mais quand
on inverse la polarité, il attire les vieilles biques.
17.10 – A Sauerkraut Symphony (1b) – R  : L. Hamilton, – 1  : Bud
Duncan, A. Edmondson, Ethel Teare, Henry Murdoch. À l’usine de
choucroute Spondolix, Ham et Bud luttent pour le cœur d’Ethel.
24.10 – The Bogus Booking Agents (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud
Duncan, Ethel Teare.
Ham et Bud prennent en main une agence de location et acceptent
5 000 dollars pour empêcher Ethel de monter sur scène.
31.10 – The Merry Motor Menders (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud
Duncan, Ethel Teare, Henry Murdoch.
Propriétaires d’un garage, Ham et Bud raccolent les clients en
crevant les pneus des voitures qui passent.
7.11 – A Desperate Duel (1b) – R : L. Hamilton, – I : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Ham se bat en duel avec un Français pour les beaux yeux d’Ethel.
14.11 – The New Salesmen (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan,
Henry Murdoch, Ethel Teare.
Après avoir pris le détective d’un magasin pour un voleur, Ham et
Bud deviennent voyageurs de commerce.
21.11 – Rival Fakers (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Ham et Bud sont grooms ; ils aident une jolie vendeuse ambulante de
médecines.
28.11 – Dudes for a Day (1b) – R : L. Hamilton, – I : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare, A. Edmondson.
Ham et Bud deviennent hommes-sandwiches pour Kluck’s Klassy
Klothes.
5.12 – Jailbirds (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Ham et Bud subissent la colère de Rol L. Flush, le roi des joueurs,
mais tout change lorsqu’ils deviennent ses geoliers.
12.12 – The Iceman and the Artist (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud
Duncan, Ethel Teare.
Après s’être rendu compte que les livreurs de glace étaient
populaires chez les dames, Ham et Bud montent un magasin à leur
compte.
19.12 – The Fatal Violin (1b) – R : L. Hamilton, – I : Bud Duncan, Henry
Murdoch (Hamilton ne joue pas dans ce film).
Bud est mêlé à une bande d’anarchistes et joue sur un violon piégé à
une soirée mondaine.
26.12 – The Quest of the Golden Goat (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud
Duncan, Henry Murdoch, Ethel Teare (Hamilton ne joue pas dans ce
film).
Bud vole la Chèvre d’Or, objet culte d’une secte.

1917

2.1 – That Terrible Tenderfoot (1b) – R : L. Hamilton, – I : Bud Duncan
(Hamilton ne joue pas dans ce film).
Bud est employé comme « videur » dans un saloon de l’Ouest.
9.1 – Rival Romeos (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Une agence matrimoniale envoient Ham et Bud dans un parc pour
rencontrer la même fille.
16.1 – Cupid’s Caddies (1b) – R : L. Hamilton, – I : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Ham et Bud jouent les marieurs pour le prince Poppycock.
23.1 – The Blundering Blacksmiths (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud
Duncan, Henry Murdoch, Ethel Teare.
Ham est forgeron  ; il tord les barres de fer pour en faire des fers à
cheval.
30.1 – The Safety Pin Smugglers (1b) – R : L. Hamilton, – I : Bud Duncan,
Henry Murdoch, Ethel Teare.
Travaillant séparément, Ham et Bud essayent d’arrêter une bande de
contrebandiers.
6.2 – Ghost Hounds (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Pour avoir volé des poulets, Ham et Bud sont condamnés à passer
une nuit dans une maison hantée.
13.2 – The Model Janitor (1b) – R : L. Hamilton, – I : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Ham pose en indien comme modèle pour un peintre.
20.2 – A Flyer in Flapjacks (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan,
Henry Murdoch, Ethel Teare.
Afin de tourner la loi, Ham et Bud se mettent à vendre des crêpes.
(d.v.)
5.3 – Efficiency Experts ? (1b) – R : Al Santell, – I : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Ham et Bud inventent une tondeuse à gazon automatique et folle.
17.3 – Bulk or Bullets  ? (1b) – R  : Al Santell, – I  : Bud Duncan, Henry
Murdoch, Ethel Teare.
Ham est un torero sans peur et Bud est son matador fidèle.
25.3 – The Bogus Bride (1b) – R  : Al Santell, – I  : Bud Duncan, Henry
Murdoch.
La ville de Pottsville offre une récompense au premier couple qui se
mariera ; aussi, Ham et Bud s’y mettent…
7.4 – A Misfit Millionaire (1b) – R  : Al Santell, (1d) I  : Bud Duncan,
Henry Murdoch.
Ham est propriétaire de la Swell Dishwasher Cie et Bud est son
modeste garçon de bureau.
14.4 – The Deadly Doughnut (1b) – R  : Al Santell, – I  : Bud Duncan,
Henry Murdoch. Ham et Bud, boulangers, mélangent de la dynamite
à la pâte ; le résultat est désastreux.
28.4 – Hard Times in Hardscrapple (1b) – R  : Al Santell, – I  : Bud
Duncan, Henry Murdoch. Ham et Bud achètent un restaurant dans
une ville de l’Ouest.
28.4 – Doubles and Troubles (1b) – R  : Al Santell, – I  : Bud Duncan,
Henry Murdoch. Ham et Bud se font des ennemis lorsqu’ils adoptent
la profession de « videur ».
12.5 – Bandits, Beware  ! ou Bandit, Beware  ! (1b) – R  : Al Santell, – I  :
Bud Duncan, Henry Murdoch.
Ham et Bud viennent à l’aide d’une riche jeune fille aux prises avec
des bandits de grand chemin.
26.5 – A Menagerie Mixup (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan,
Henry Murdoch, John Steppling, Edythe Sterling. Ham et Bud se font
passer pour des ours échappés et se retrouvent dans une caverne.
2.6 – The Hobo Raid (1b) – R  : Al Santell, – I  : Bud Duncan, Henry
Murdoch, John Steppling, Edythe Sterling.
Ham et Bud défendent la fille d’un fermier contre une bande de
vagabonds.
23.6 – A Day Out of Jail (1b) – R  : Al Santell et L. Hamilton, – I  : Bud
Duncan, Henry Murdoch, Juanita Sponsler, John Steppling. Ham et
Bud s’échappent de prison et Ham est employé comme policeman.
30.6 – Seaside Romeos (1b) – R  : L. Hamilton, – I  : Bud Duncan, John
Steppling, Juanita Sponsler, Henry Murdoch.
Dans l’île de Silken Seaweed, Ham rêve de trésors ensevelis et de
jolies filles.
3.10 – Politics in Pumpkin Center (1b) – R : Al Santell, – I : Bud Duncan,
Henry Murdoch, Juanita Sponsler, John Steppling.
Ham est maire, chef des pompiers, etc. dans une petite ville. Bud est
son assistant.
10.10 – The Boot and the Loot (1b) – R  : Al Santell – I  : Bud Duncan,
Henry Murdoch, Edythe Sterling, John Steppling.
Ham échange à un Italien l’uniforme volé d’un conducteur de
tramway contre une boutique de cireur de chaussures. Plus tard,
Ham et Bud traquent un voleur dans la résidence d’un millionnaire.
17.10 – A Whirlwind of Whisfers (1b) – R : Al Santell, – I : Bud Duncan,
Marin Sais, R.E. Bradbury, Edward Clisbee.
Bud et Ham, détectives, suivent un homme chez un barbier.
24.10 – The Onion Magnate’s Revenge (1b) – R  : Al Santell, – I  : Bud
Duncan, John Steppling, Edward Clisbee, True Boardman ( ?).
Ham et Bud s’en prennent au roi de l’oignon qui ne peut pas payer sa
note.
31.10 – The Bathtub Bandit (1b) – R : Al Santell, – I : Bud Duncan, John
Steppling, True Boardman (  ?), R.E. Bradbury, Juanita Sponsler,
Henry Murdoch.
Ham et Bud sont flics  ; ils capturent un voleur qui a la manie des
baignoires.
10 Sunshine Comedies-Fox (supervisé et produit par Henry Lehrman) :
11.11 – Roaring Lions and Wedding Bells (2b) – R : William Campbell et
Jack White, – I  : Mildred Lee, Charles Dorety, Jack Richardson, less
Welden, Jimmy Adams ( ?), Mario Bianchi ( ?), Tom Wilson ( ?).
Un soupirant rejeté envoie un lion comme cadeau de mariage.
23.12 – ( ?) Damaged-No Goods (2b) – R : Jay A. Howe et Jack White, – I :
Gertrude Selby, Mildred Lee, Dave Morris ( ?).

1918

3.2 – Hungry Lions in a Hospital (2b) – R : Jack White – I : Mildred Lee,
Jimmy Adams, Tom Wilson, les lions Ethel et Gene.
Des lions échappés créent la pagaille dans un hôpital.
7.4 – A Waiter’s Wasted Life (2b) – R : Jack White et William H. Watson,
– I : Jimmy Adams, Eileen Percy, Anita Burrell, Tom Kennedy.
Un condamné échappé se réfugie dans le restaurant où Ham travaille
comme serveur.
28.7 – A Tight Squeeze (2b) – R : Jack White et William H. Watson, – I :
Ethel Teare, Jimmy Adams, Charles Dorety, Dave Morris, Tom
Kennedy, Frank Coleman, Fritz Schade, Frank Hays, Hazel Dean, Mae
Eccleston. Ham, garçon de ferme, est la victime d’une foule
d’animaux.
22.9 – Roaring Lions on the Midnight Express (L’express de minuit) (2b) –
R  : Henry Lehrman, – I  : Hugh Fay, Jimmy Adams, Billie Ritchie,
Monty Banks, Dave Morris, Frank Coleman, Slim Summerville, Jack
Cooper, Sylvia Day, Mae Eccleston, Charles Dudley.
Ham joue le petit rôle  : un Noir, chef de train d’un convoi qui
transporte des lions.
17.11 – Mongrels (2b) – R  : Jack White, – I  : Gertrude Selby, Charles
Dorety, Jimmy Adams, Dave Morris.
Ham se bat contre des espions dans une usine de munitions.
29.12 – The Son of a Hun (2b) – R  : Jack White, – I  : Gertrude Selby,
Charles Dorety, Jimmy Adams, Dave Morris.
Le jour de son mariage, Ham est aux prises avec des espions
allemands.

1919

23.2 – His Musical Sneeze (2b) – R  : Jack White, – I  : Virginia Rappe,


Glen Cavender, Frank Coleman, Jimmy Adams.
Deux rivaux se disputent les faveurs de Virginia au cours d’une
partie de chasse.

1920

11 Associated First National :


24.1 – A Twilight Baby (3b) – R : Jack White, – I : Virginia Rappe, Billie
Ritchie, Harry Todd, Charles Dorety, Harry McCoy, Lige Conley. Ham,
toujours poltron, mis en prison pour contrebande d’alcool, est
relâché et cherche à gagner l’affection de Virginia.
12 Mermaid Comedies-Educational :
7.8 – Duck Inn (2b) – R  : Gilbert W. Pratt, – I  : Marvel Rea, Monty
Banks.
Deux membres d’un club de chasseurs de canards se disputent la
même femme.
20.10 – Dynamite (2b) – R  : Gilbert W. Pratt, – I  : Ray Berger, Iva
Brown, Joe Murphy, Larry Bowes, Jess Welden, Jimmie Adams ( ?).
Ham travaille dans une usine d’explosifs. Catalogue Pathescope,
incomplet (1b).
24.10 – The Simp (2b) – R : Owen Davis et Arthur Roche, – I : Marvel
Rea, Otto Fries, Jess Welden.
Ham et Otto sont en compétition pour obtenir les faveurs de Marvel.
Copie 8 millimètres. (d.v.)
21.11 – April Fool (2b) – R  : Charles Parrott, – I  : Bee Monson, Otto
Fries, Charles Parrott.
Ham, enlevé, est contraint à s’engager dans l’équipage d’un bateau
dont le capitaine est un rude gaillard.

1921

9.4 – Moonshine (2b) – R : Charles Parrott, – I : Otto Fries, Bee Monson,
Bill White, Charles Parrott.
Ham, traficant d’alcool plutôt rustaud, essaye d’éviter les
contrôleurs fédéraux.
Copie 8 millimètres. (d.v.)
24.4 – The Greenhorn (2b) – R : Charles Riesner.
Ham joue un paysan poursuivi par les bolchevistes. Il se déguise en
femme et en noir.
13 Henry Lehrman Comedies-Associated First National :
  ?.7 – A Game Lady (2b) – R : Noel M. Smith, – I : Phil Dunham.
Des chasseurs de canards se lancent dans une grande poursuite.
14 Mermaid Comedies-Educational :
14.8 – Robinson Crusoe, Ltd (2b) – R : Jack White, – I : Irene Dalton.
Ham fait naufrage et arrive sur une île habitée par des sauvages peu
accueillants.
15.9 – The Vagrant (2b) – R  : Hugh Fay, – I  : Hugh Fay, Tom Wilson,
Lige Conley, Irene Dalton, Frank Coleman.
Afin d’éviter d’être arrêté pour vagabondage, Ham essaye de
conserver un travail.
20.11 – The Advisor (2b) – R : Hugh Fay, – I : Irene Dalton.
Ham joue un avocat ; son client, condamné, veut se venger.

1922

15.1 – Rolling Stones (2b) – R  : Hugh Fay, – I  : Bobby de Vilbiss, Coy


Watson Jr., Irene Dalton.
12.3 – The Rainmaker – (2b) – R : Hugh Fay, – I : Irene Dalton.
18.6 – Poor boy (2b) – R : Hugh Fay, – I : Irene Dalton.
15 Hamilton Comedies-Educational :
24.9 – The Speeder (2b) – R : Lloyd Bacon et Hugh Fay, I : Lloyd Bacon,
Hugh Fay, Ruth Hiatt.
Ham passe son temps à faire des économies pour acheter une voiture
neuve.
19.11 – The Educator (2b) – R  : Lloyd Bacon, – I  : Lloyd Bacon, Ruth
Hiatt, Otto Fries, Orrai Humphrey.
Ham est le nouvel instituteur de l’école.

1923

14.1 – No Luck (2b) – R : Lloyd Bacon et Hugh Fay, – I : Ruth Hiatt, Coy
Watson Jr., Tom McGuire, Bobby de Vilbiss, Tom Kennedy, Lloyd
Bacon, Hugh Fay, Estella Hickman.
25.2 – Extra ! Extra  ! (Dodoche reporter) (2b) – R  : Lloyd Bacon, – I  :
Ruth Hiatt, Russell Joy, Charlie Force ( ?), Lloyd Bacon.
Ham est photographe dans un journal, mais il ressemble à un
anarchiste.
25.3 – Uneasy Feet (2b) – R : Noel Smith ( ?).
En visitant la ville, un garçon de la campagne (Ham) doit remplacer
ses habits usés sous l’œil soupçonneux d’un flic.
13.5 – F.O.B. (2b) – R  : Lloyd Bacon, – I  : Ed. Kennedy, Lloyd Bacon,
Lew Morrison, C.L. Davidson, Eddie Flaif, Bill White, le chien Buddy.
Après avoir pollué le réservoir d’eau de Philyburg, Ham et son chien
sont forcés de quitter la ville en compagnie de vagabonds.
16 Hamilton Comedies-Educational :
9.9 – The Optimist (L’optimiste) (2b) – R  : Gilbert W. Pratt, – I  : Ruth
Hiatt, Hank Mann, Lloyd Bacon, Percy Hildebrand, Andrew Arbuckle,
Del Lorice.
Catalogue Kodascope.

1924

13.1 – My Friend (2b) – R : Fred Hibbard, – I : Ruth Hiatt.


Ham, ancien soldat, est assailli par des chiens.
24.2 – Lonesome (2b) – R : Gilbert W. Pratt, – I : Ruth Hiatt.
La sœur et la mère de Ham sont à sa recherche après vingt ans
d’absence.
6.4 – Killing Time (Professeur d’élégance) (2b) – R : Fred Hibbard, – I :
Ruth Hiatt, Lloyd Bacon, June Marlowe, Dick Sutherland.
Ham, conducteur d’un camion de livraison de lait, enseigne les
bonnes manières à un gardien de troupeau nouveau riche.
Catalogue Kodascope.
11.5 – Going East (2b) – R  : Fred Hibbard, – I  : Ruth Hiatt, Dick
Sutherland.
Comédie se déroulant dans un train se dirigeant vers l’Est.
8.6 – Good Morning (Onésime n’a pas de chance) (2b) – R : Lloyd Bacon,
– I : Ruth Hiatt, Dick Sutherland, Lloyd Bacon.
Un jeune journaliste sauve le chien d’une jeune fille et est invité à
une vente de charité. (d.v.)
21.9 – Jonah Jones (2b) – R/Sc.  : Fred Hibbard, – I  : Babe London,
Dorothy Seastrom, Dick Sutherland.
Ham, garçon de la campagne, se trouve mêlé à un mariage dans la
haute société.
23.11 – Crushed (2b) – R/Sc.  : Fred Hibbard, – I  : Dorothy Seastrom,
Blanche Payson, Ford Sterling, Robert McKenzie, Tommy Hicks.
Ham et son canard sèment la pagaille dans le métro.

1925

8.2 – Hooked (2b) – R/Sc.  : Fred Hibbard, – I  : Dorothy Seastrom,


Kewpie Morgan, Dick Sutherland, Tommy Hicks.
Après une partie de pêche manquée, Ham arraisonne par maladresse
le paquebot de Dorothy.
8.3 – Half a Hero (2b) – R/Sc.  : Fred Hibbard, – I  : William Horn,
Dorothy Seastrom, Babe London.
Ham, flic pourri, doit faire l’arbitre dans un combat professionnel.
15.3 – Hello Hollywood (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Lige Conley,
Lee Moran, Cliff Bowes, Otto Fries, Virginia Vance, Jack Lloyd, Robert
Kortman.
Lige essaye de s’introduire à Hollywood et rencontre L.H. dans un
studio de cinéma.
3.5 – King Cotton (2b) – R : Hugh Fay, – I : Dorothy Seastrom, William
Dwyer, Glen Cavender.
Ham, ramasseur de coton, perd ses vêtements et est forcé de se
déguiser en femme et en Noir.
19.7 – Waiting (2b) – R  : Stephen Roberts, – I  : Ruth Hiatt, Glen
Cavender, Otto Fries, Jack Lloyd, Bill Blaisdell.
Ham emmène sa petite amie et son rival au restaurant où il travaille
comme plongeur et serveur.
4.10 – The Movies (2b) – R/Sc. : William Goodrich, – I : Marcella Daly,
Arthur Thalasso, Frank Jonasson, Glen Cavender, Florence Lee,
Robert Brower.
Ham double l’acteur Lloyd Hamilton à Hollywood.
6.12 – Framed (2b) – R : Stephen Roberts, – I : Ruth Hiatt, James Kelly,
Virginia Vance Otto Fries, Peg O’Neill.
Ham détruit le studio d’un photographe, et déjoue un cambriolage.

1926

7.2 – Careful Please (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Marcella Daly,
Dick Sutherland, Louise Carver, Eddie Boland, Stanley Blystone,
Leslie Sutherland.
Ham est encaisseur dans un quartier difficile et il tombe amoureux
d’une vamp.
4.4 – Nobody’s Business (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Stanley
Blystone, Dick Sutherland, Eddie Boland, Helen McNair, James Kelly.
Ham vend du café corsé dans sa petite boutique sur la plage.
6.6 – Nothing Matters (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Anita Garvin,
Stanley Blystone.
Ham, détective privé, suit une bande d’escrocs jusque dans une
fumerie d’opium.
27.6 – Here Comes Charlie (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Stanley
Blystone, Virginia Vance, Glen Cavender.
Ham trouve un boulot de balayeur dans un endroit où règne le chaos.
25.7 – Move Along (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Glen Cavender,
Helen Foster, Jack Lloyd, Otto Fries, Anita Garvin.
Ham, vagabond, ne cesse de voyager pour éviter d’être arrêté.
29.8 – Jolly Tars (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Grace Dalton, Dick
Sutherland, Phil Dunham, Henry Murdoch.
Ham se trompe d’autobus et se trouve enrôlé dans la marine.
17.10 – Teacher, Teacher (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Bobby
Burns, Aileen Lopez, Johnny Sinclair, Henry Murdoch.
Au bal de l’école où il enseigne, Ham se bat contre des étudiants
indisciplinés.
17 Lupino Lane Comedies-Educational :
28.11 – Movieland (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog – I  : Lupino Lane,
Kathryn McGuire, Wallace Lupino, Glen Cavender, Tom O’Grady.
L. Lane, riche héritier, tente de s’introduire dans un studio pour voir
sa bien-aimée. Il rencontre Ham quelques instants. Catalogue Perry.
(d.v.)
18 Lloyd Hamilton Corp.-Educational :
12.12 – One Sunday Morning (2b) – R/Sc.  : William Goodrich, – I  :
Estelle Bradley, Stanley Blystone.
Ham essaye de sortir sa famille un dimanche, mais il ne peut arriver
à faire démarrer sa nouvelle voiture.

1927

30.1 – Peaceful Oscar (2b) R. : William Goodrich, – I : Blanche Payson,
Billy Hampton, Toy Gallagher, Henry Murdoch, Chick Collins.
Ham a le béguin pour sa femme de chambre, mais, lorsque sa femme
la renvoie, il doit prendre sa place.
13.3 – Somebody’s Fault (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Estelle
Bradley, Bob Kortman, Eva Thatcher, Al Thompson, Vincent Cullen.
Assistant d’un électricien, Ham est un danger vivant… (d.v.)
1.5 – Breezing Along (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Estelle Bradley,
Robert Graves, Eva Thatcher, Al Thompson, Vincent Cullen.
Grâce à une agence de placement, Ham trouve un boulot de maître
d’hôtel. Catalogue Blackhawk. (d.v.)
19.6 – Goose Flesh (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Estelle Bradley,
Fred Spencer, Al Thompson, Richard Carter, Henry Murdoch.
Ham est détective  ; un escroc essaye de l’effrayer pour le chasser
d’une maison hantée.
31.7 – His Better Half (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Estelle
Bradley, Glen Cavender, Al Thompson, Blanche Payson, Henry
Murdoch.
Ham cherche en vain une épouse pour Glen  ; il finit par en trouver
une pour lui-même.
4.9 – At Ease (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Estelle Bradley,
Stanley Blystone, Al Thompson, Glen Cavender.
Ham, nouvelle recrue, a des problèmes avec l’armée.
30.10 – New Wrinkles (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Henry
Murdoch, Toy Gallagher, Al Thompson, Phil Dunham, Elfie Fay,
George Davis, Glen Cavender, Blanche Payson.
Un combat épique pour remplacer le chapeau perdu de Ham.
18.12 – Papa’s Boy (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Robert Graves,
Glen Cavender, Al Thompson, Blanche Payson.
Ham est obsédé par sa collection de papillons et cela pose de
nombreux problèmes.

1928

5.2 – Always a Gentleman (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Stanley


Blystone, Ena Gregory, Al Thompson, Jack Miller.
Après une partie de golf loufoque, Ham se retrouve dans un asile de
fous.
18.3 – Between Jobs (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Marjorie Moore,
Glen Cavender, Al Thompson, Stanley Blystone, Jack Miller.
Pour éviter d’être arrêté, Ham doit trouver un boulot  ; il devient
charpentier.
22.4 – Blazing Away (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Kewpie
Morgan, Lucille Hutton, Al Thompson.
Ham et Kewpie sont deux chauffeurs de taxi rivaux ; ils sont aussi en
compétition comme joueurs de football et comme soupirants.
17.6 – A Home Made Man (2b) – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Lucille
Hutton, Kewpie Morgan.
Ham trouve un travail de barman et de moniteur de gymnastique
dans une centre de remise en forme.
22.7 – Listen Сhildren (2b) – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Jack Miller, Al
Thompson, Jackie Levine.
À l’académie militaire où il enseigne, Ham est submergé par les
problèmes que lui posent sa voiture et les frais qu’elle occasionne.
19 Van Beuren Corp. – Pathé :
24.10 – No Sale (2b) – R  : George Marshall, I  : Donald Haines, Jackie
Combs, Maude Truax, Joseph Belmont.
Basé sur la B.D. célèbre de « La famille Smith » de Walter Burns. La
famille Smith essaye de vendre sa maison. L.H., en guest star, joue le
rôle d’un acheteur éventuel.
20 FILMS PARLANTS :

1929

21 Lloyd Hamilton Talking Comedies-Educational :


5.5 – His Big Minute (2b) – R  : William Watson et Gilbert Pratt, – I  :
Gladys McConnell, Ivan Christy, Bert Woodruff, Glen Cavender, Fred
Peters.
Ham est un amoureux inexpérimenté qui essaye de séduire la sœur
de deux rudes cow-boys.
7.7 – Don’t Be Nervous (2b) – R  : William Watson, – I  : Rita LeRoy,
Mahlon Hamilton.
Ham joue deux rôles, dont celui d’un gangster.
18.8 – His Baby Daze (2b) – R : Gilbert Pratt ( ?) – I : Little Billy (Curtis),
Eddie Barry, Glen Cavender, Martie Martell, Jimmie Hertz.
Ham est le valet de chambre d’un millionnaire  ; il doit le protéger
contre un nain escroc qui se fait passer pour un enfant.
29.9 – Peaceful Alley (2b) – R  : Alf Goulding, – I  : Douglas Scott,
Adrienne Dore.
Ham vient en aide à Pinky, un enfant abandonné qui va devenir
riche.
10.11 – Toot Sweet (2b) – R : Alf Goulding, – I : Lena Malena, Will Hays,
Jackie Taylor’s Orchestra.
Ham achète une nouvelle voiture pour impressionner une fille qui
est amoureuse d’un danseur apache.
22.12 – Grass Skirts (2b) – R : Alf Goulding – I : Ruth Hiatt, Fred Peters,
Beatrice Blinn, Will Hays.
En route pour Waikiki, Ruth veut épouser Ham (qui a le mal de mer)
dans le but de rejoindre au plus vite le Club des veuves joyeuses.

1930

22 Tiffany Productions :
The Voice of Hollywood (1b) – R  : Louis Lewyn – I.  : Walter Hiers,
Carlotta King, Dorothy Burgess, Leatrice Joy, Ruth Hiatt.
Ham est l’invité de cette petite revue.
23 Lloyd Hamilton Talking Comedies-Educational :
9.2 – Camera Shy (2b) – R : Gilbert Pratt, – I : Ruth Hiatt, Harry Woods,
Will Hays, Natalie Joyce.
Ham perturbe une compagnie cinématographique qui tourne en
extérieur un scénario stupide de sa composition.
16.3 – Polished Ivory (2b) – R : Alf Goulding, – I : Tom Kennedy, Stella
Adams, Billy Engle.
Ham, engagé pour livrer un piano, le met en miettes.
27.4 – Follow the Swallow (2b) – R : Alf Goulding, – I : Ruth Hiatt, Bill
Barty, Will Hays.
À la plage, un malicieux petit enfant de 2 ans sème le trouble.
25.5 – Good Morning Sheriff (2b) – R : Alf Goulding, – I : John C. Fowler,
Ruth Hiatt, Eddie Baker, Lige Conley.
Ham, shérif, capture Black Jack, le célèbre hors-la-loi.
29.6 – Honk Your Horn (2b) – R : Alf Goulding, – I : Lige Conley, Alyce
McCormick, Eddie Baker.
Ham, propriétaire d’un cirque de puces, essaye de racoler des clients
pour le garage de L. Conley.
24 Richfield Oil-Electrical Research Products Inc. :
 ?.7 – Service Wins Again (2b) – I : Eddie Baker.
25 Lloyd Hamilton Talking Comedies-Educational :
3.8 – Prize Puppies (2b) – R  : Alf Goulding, – I  : Will Hays, Harry
Fenwick, Stella Adams.
Ham est juge dans un concours de chiens.
5.10 – Won by a Neck (2b) – R  : William Goodrich, – I  : Ruth Hiatt,
Addie McPhail.
Ham, détective novice, essaye de capturer le bandit «  One Shot
Louie ».
30.11 – Up a Tree (2b) – R  : William Goodrich, – I  : Del Henderson,
Addie McPhail.
Ham, que sa femme mène par le bout du nez, devient célèbre en
battant le record de durée de station assise sous un arbre.

1930/1931 ( ?)

26 Cavalcade Film Corp. :


Wedding Belles (2b  ?) – R  : Sam Newfield, – I  : Jack Del Rio, Eddie
Gribbon, Arthur Housman, Gertrude Astor.
Ham s’embarque comme passager clandestin sur un bateau pour
rejoindre sa bien-aimée.

1931

27 Lloyd Hamilton Talking Comedies-Educational :


18.1 – Marriage Rows (2b) – R/Sc. : William Goodrich, – I : Al St. John,
Addie McFail, Doris Deane, Edna Marion.
Pour guérir Ham de sa jalousie, sa femme simule une aventure avec
un autre homme.
8.3 – Ex-Plumber (2b) – R/Sc.  : William Goodrich, – I  : Addie McFail,
Stanley Blystone, Mitchell Lewis, Amber Norman, Polly Christie.
Ham, plombier, simule un mariage avec une riche cliente.
28 Lloyd Hamilton Comedies-Educational :
22.4 – No Privacy (2b) – R : Harry J. Edwards.
Ham, quoique pauvre, essaye de séduire la fille d’un banquier.
3.6 – Hello Napoleon (2b) – R : Harry J. Edwards.
Après avoir été interné dans un asile pour une piqûre d’abeille, Ham
est victime d’un fou qui se prend pour un docteur.
22.7 – Howdy Mate (2b) – R : Harry). Edwards.
À bord d’un cargo, Ham se met à dos le capitaine et son second.
30.9 – An Apple a Day (2b) – R : Harry J. Edwards.
Ham, vendeur de pommes, rend furieux un mari jaloux.

1932

24.2 – Robinson Crusoe and Son (2b) – R : Harry J. Edwards.


Ham raconte à son fils ses aventures sur une île déserte.
Remake de Robinson Crusoe, Ltd (1921).
29 Mack Sennett Comedies-Paramount :
4.11 – False Impressions (2b) – R  : Leslie Pearce, – I  : Marjorie Beebe,
Edmund Burns, Dorothy Granger, Marvin Lobach, William McCall,
Bud Jamison.
Ham inonde la robe de bal de Marjorie qui a été engagée comme
femme de chambre.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
16.12 – Doubling in the Quickies (2b) – R  : Babe Stafford, – I  : Marjorie
Beebe, Aggie Herring, Ted Strobach, Bud Jamison.
Ham suit Marjorie à Hollywood où elle est engagée comme
cascadeuse.
23.12 – The lion and the House (2b) – R  : Babe Stafford, – I  : Arthur
Stone, Babe Kane, Aggie Herring.
Un lion tombe en parachute dans la maison de Ham décorée de neuf.

1933

10.2 – Too Many Highballs (2b) – R  : Clyde Bruckman, – I  : Marjorie


Beebe, Tom Dugan, Aggie Herring, Bud Jamison, Joe Bordeau.
Ham est arrêté pour conduite en état d’ivresse et pour avoir
« empoisonné » son beau-frère.
30 Paramount :
8.9 – Hollywood on Parade (1b) – I : Buster Crabbe, Mae West, Cecil B.
de Mille, Groucho, Chico et Zeppo Marx.
Apparition de Ham en guest star.
31 Mermaid Comedies-Educational :
29.12 – Pop’s Pal (2b) – R : Harry J. Edwards, – I : Billy Bevan, George
Bickel, John Harron, Josephine Hull.
Ham veut employer J. Harron, mais il est terrorisé par le père et le
beau-père du garçon.

1934
32 Educational :
12.1 – An Old Gypsy Custom (2b) – R : Harry J. Edwards – I : Andy Clyde,
John Cheenan, Addie McPhail, Cecilia Parker, Fern Emmett, Spec
O’Donnell, Betty Boyd, Chiquita De Montes.
Andy se trouve mêlé à des gitans ; Ham, shérif, est à la recherche de
voleurs de cochons.

1935

33 M.G.M. – Colortone Musical :


30.1 – Starnight at the Coconut Grove (2b) – I  : Leo Carillo, El Brendel,
Mary Pickford, Bing Crosby, Gary Cooper, Arlene Judge, Toby Wing,
Raquel Torres, Johny Mack Brown.
Courte apparition de Ham en danseur de hula.
T.O.N.I.
Onésime se dégourdit (4/1925).
Vous n’aurez pas ma fille (2b) (10/1925).
Une idylle humide (2b) (1/1926).
L’Illusionniste (2b) (5/1927).
Madame est servie (Catalogue Connaissance du cinéma).

2. LONGS MÉTRAGES :

1920

Occasionnally Yours ou The Mischief Man (5b) – R : James W. Horne.

1923

Hollywood (8b) – R : James Cruze.

1924

His Darker Self (5b) – R : Jack Noble (il existe une version en 2b).
A Self-Made Failure (8b) – R : William Beaudine.

1929

Black Waters (8b) – R : Marshall Neilan.


Tanned legs (7b) – R : Marshall Neilan.
The Show of Shows (15b) – R : John
G. Adolfi.

1930

Are You There ? (6b) – R : Hamilton McFadden.

NOTES
1. La biographie de L. Hamilton repose sur les articles suivants :
BO BERGLUND, « Lloyd Hamilton : His Film Beginnings)), in Griffithiana,
n° 44-45, 1992, pp. 189-192.
Richard M. ROBERTS, « Lloyd Hamilton : Silent Comedy’s Poor Soul »,
in Griffithiana, n° 44-45, 1992, pp. 196-206.
2. La filmographie repose sur l’article de Robert FARR, «  Lloyd Hamilton Filmography  », in
Griffithiana, n° 44-45, 1992, pp. 217-230.
Oliver Hardy

1 Norvell Hardy est né à Harlem (Géorgie) le 18 janvier 1892. À la mort


de son père Oliver, homme de loi, on ajoute son prénom à celui du
très jeune bambin (il n’a que 18 mois) 1 .Il sera élevé essentiellement
par ses deux sœurs dans un petit hôtel (le Baldwin Hotel) que sa
mère a acheté à Madison (Géorgie). C’est un enfant facile et doux, qui
présente déjà une tendance à l’embonpoint. Doté d’une jolie voix, dès
l’âge de 8 ans il rejoint une troupe de chanteurs, les Ménestrels de
Coburn. Plus tard, il fait un court séjour dans une école militaire,
étudie simultanément le droit – pour suivre l’exemple paternel – et
le chant à Atlanta. Il commence à monter sur scène pour faire du
vaudeville ou à jouer dans des showboats. Avec trois copains, il forme
un groupe de chanteurs, le Twentieth Century Four et abandonne
finalement ses études.
2 À 18 ans, il quitte Madison pour Milledgeville où il ouvre un cinéma
car cet art nouveau le fascine. En 1913, il décide d’aller à Jacksonville
en Floride, où La Lubin Company a son siège, et tourne fébrilement
de courtes comédies (des «  split reels  », environ 1/2 bobine). Il
parvient ensuite à se faire embaucher pour jouer les «  gros durs  ».
Surnommé « Babe », il paraît dans une quantité impressionnante de
films, presque tous aujourd’hui perdus, produits par Arthur D.
Hotaling, et ses partenaires sont Raymond McKee, Mae Hotely,
épouse du producteur, et Billy Bowers. C’est au cours de cette même
année 1913 qu’a lieu son premier mariage (avec Madelyn Saloshin).
Fin 1914, Oliver va à New York et cherche en vain à tourner. Il
revient à Jacksonville au printemps 1915 jusqu’à la fermeture de la
Lubin en août 1915. Un nouveau voyage à New York lui permet de
tourner quelques films pour diverses compagnies  : Casino Star
Comedies, StarLight, Edison et Wharton Brothers Inc. En novembre
1915 apparaissent les VIM Comedies.
3 Hardy figure tout d’abord dans la série «  Pokes and Jabbs  » (avec
Walter Stull et Bobby Burns comme vedettes), puis une nouvelle
série est lancée : « Plump and Runt » où cette fois Hardy (Plump) est
en vedette aux côtés de Billy Ruge (Runt), un petit homme trapu,
ancien clown et acrobate de cirque 2 . Puis Hardy est associé à Kate
Price jusqu’en 1917. La même année, la V1M est dissoute à la suite
d’un conflit entre les fondateurs, Mark Dintenfass et Louis Burstein.
Ce dernier fonde la King Bee et fait tourner Billy West en compagnie
d’Oliver Hardy. Les studios sont installés à Jacksonville, mais, fin
1917, la King Bee déménage en Californie jusqu’en 1918. En
décembre 1918, Babe travaille pour L-KO Motion Picture, puis rejoint
la Vitagraph où il joue avec Jimmy Aubrey (Fridolin) et Larry Semon
(Zigoto). Lorsque ce dernier quitte la Vitagraph en 1923, il laisse
Oliver Hardy sans contrat. Oliver travaille encore avec Semon pour la
Larry Semon Chadwick Promotion Corp. (dernière apparition en
1925), puis tourne quelques films avec Bobby Ray pour Arrow Film
Corp. On le verra même aux côtés d’une vedette de western, Buck
Jones, dans The Gentle Cyclone (1926) pour la Fox. Il tourne aussi avec
Mack Sennett et finalement signe un contrat avec Hal Roach le 26
février 1926.
4 Cependant, dès 1925, il apparaît dans l’équipe de Hal Roach sous la
direction de Stan Laurel (Yes, Yes Nanette avec Jimmy Finlayson).
Cette rencontre marque le début d’une fructueuse collaboration que
Hal Roach saura exploiter avec beaucoup d’intelligence. En 1921,
Oliver s’est remarié avec Myrtle Lee qui va sombrer rapidement dans
l’alcoolisme (il divorcera en 1937 seulement). Il se console dans les
bras de Viola Morse. C’est aussi à cette époque qu’il entre dans la
franc-maçonnerie. En 1939, il se lie avec la script-girl de The Flying
Deuces, Lucille Jones, qu’il épousera le 7 mars 1940. Il meurt le 7 août
1957 d’une congestion cérébrale, à North Hollywood, après être resté
paralysé pendant un an.
5 En dehors de ses problèmes sentimentaux, il semble avoir une vie
calme et paisible, passionné par le golf et les courses de chevaux. La
qualité qui domine chez Oliver, c’est la modestie  : il ne s’est jamais
présenté comme un créateur, mais seulement comme un interprète,
docile et ouvert à toutes les suggestions.
6 Peu de films de Hardy datant de la période 1914-1916 ont survécu.
Hungry Hearts (Cœurs affamés, 1916), fait partie des rescapés. Hardy y
est associé à Billy Ruge, un petit homme épais qui forme avec lui un
couple curieux. Les deux lascars, des rapins à la recherche de clients,
se disputent les faveurs d’une riche veuve, mais Hardy renonce pour
un joli modèle. Il incarne ici un personnage ridicule, certes, mais
plutôt sympathique. Il n’en est pas de même lorsque Hardy est
associé à Bobby Ray. Ce dernier, petit bonhomme mince, au visage
étroit et perpétuellement ahuri, est sans cesse persécuté par un
Hardy agressif, prétentieux et cruel. Babe Hardy et Bobby Ray sont
tous deux groom dans un grand hôtel dans l’excellent Hop to It
(1925) : lorsqu’une jolie cliente arrive (Janet Dawn), Hardy se réserve
deux petites valises et colle quatre énormes malles sur le dos de son
collègue. Comme toujours, sa tyrannie se retournera contre lui : une
malle dégringole de cet échafaudage ambulant et vient s’encastrer
sur son crâne. Bobby est contraint de le dégager à la hache… Plus
tard arrive un client pachydermique (le monstrueux Frank
Alexander) qui donne un royal pourboire à Bobby. Oliver essaye, en
vain, de le lui subtiliser, puis simule un incendie pour cambrioler la
chambre du voyageur prodigue. Il parvient à dérober une précieuse
sacoche, puis la perd et enfin, poursuivi par la police, tombe du toit
de l’hôtel. Il se relève un peu groggy et Bobby en profite pour le
mettre en fuite. Les deux compères ont des relations analogues dans
Stick Around (1925), où ils tapissent un asile de fou – c’est B. Ray qui
fait (mal) l’essentiel du travail – et dans Hey, Taxi  ! (1925) où,
amoureux de la même jeune fille que son ami, B. Ray passe son temps
à fuir un Hardy déchaîné. Oliver essaye donc d’imposer sa loi par la
force, tandis que Bobby le rusé profite de circonstances favorables
(hasards ou maladresses) pour tirer son épingle du jeu. Le sourcil
broussailleux, le cheveu en bataille, outrageusement maquillé, Hardy
gardera ce rôle négatif de méchant dans les films qu’il tournera avec
Larry Semon.
7 Dès son arrivée chez Hal Roach, Hardy va apparaître dans des rôles
plus variés et incarner des personnages plus nuancés. Déjà, au cours
de son bref passage chez Sennett, Hardy n’est plus le même  : dans
Crazy to Act (1927), c’est un élégant, jeune et riche homme d’affaire
qui, pour séduire une jolie fille, finance un film dont elle sera la
vedette. Hardy n’apprécie guère les longues scènes d’amour avec le
jeune premier et s’agite nerveusement sur son fauteuil auprès du
metteur en scène. Ce dernier s’avère fort calamiteux et massacre les
morceaux de bravoure. Lors de la projection des rushes, Hardy,
furibond, éclate et, voyant que sa jeune promise ne sera jamais une
star, l’enlève en taxi pour l’épouser séance tenante. Mais le véhicule,
conduit par le jeune premier amoureux, roule sans fin sur un plateau
tournant tandis que défile un décor peint… Hardy, victime des faux-
semblants du cinéma, devra laisser sa place au jeune et souriant
rival… Comme on peut en juger, Hardy demeure certes un
personnage ridicule, mais joyeux et plutôt sympathique. Chez Hal
Roach, Hardy sera un des partenaires épiso-diques de Charley Chase,
incarnant tour à tour avec un égal bonheur un beau-frère
hypocondriaque (Isn’t Life Terrible  ?, 1925), un officier d’opérette
(Long Fliv the King, 1926) ou un chauffeur de taxi irascible (Bromo and
Juliet, 1926). Ce n’est qu’en 1927, grâce à sa rencontre avec Stan
Laurel, que son personnage va évoluer pour devenir celui que l’on
sait  : l’inséparable compagnon de Laurel, prétentieux, charmeur,
gaffeur, mais assez inoffensif… et si sympathique.

FILMOGRAPHIE 3

8 (Oliver Hardy en solo)

1. COURTS MÉTRAGES :

1914

9 Lubin Manufacturing Company :


(en « split reel », approximativement l/2b, sauf mention spéciale) :
Prod. : Arthur D. Hotaling
21.4 – Outwitting Dad – R  : Arthur D. Hotaling, – I  : Billy Bowers,
Frances Ne Moyer, Raymond McKee.
5.5 – Casey’s Birthday – I : Charles Barney, Mae Hotely, Billy Bowers.
9.5 – Building a Fire – I : Mae Hotely, Julia Calhoun, Jerold Hevener.
19.5 – He Won a Ranch – R  : Arthur D. Hotaling, – I  : Jerold Hevener,
Raymond McKee, James Hodges.
26.5 – For Two Pins – R  : Arthur D. Hotaling, – I  : Jimmy Hodges,
Marguerite Ne Moyer, Raymond McKee.
26.5 – The Particular Cow-Boys – R : Arthur D. Hotaling, – I : Frances Ne
Moyer, Raymond McKee, Ben Walker.
30.5 – A Tango Tragedy – I  : Billy Bowers, Frances Ne Moyer, James
Hodges, Raymond McKee, Julia Calhoun.
2.6 – A Brewerytown Romance – R  : Frank C. Griffin, – I  : Eva Bell,
Raymond McKee, Frank C. Griffin.
6.6 – The Female Cop – R  : Jerold T. Hevener, – I  : Mae Hotely, Julia
Calhoun.
16.6 – Good Cider – R : J. A. Murphy, – I : James Levering, Ben Walker,
Billy Bowers, Julia Calhoun.
20.6 – Lony May K Wave – R : J.A. Murphy, – I : Raymond McKee, Mae
Hotely, Marguerite Ne Moyer, Ed Lawrence, Ben Walker.
27.6 – His Sadden Recovery – I  : Eloisa Willard, Frances Ne Moyer,
Marguerite Ne Moyer, Julia Calhoun.
27.6 – Who’s Boss – I  : Harry Lorraine, Mae Hotely, Billy Bowers, Ben
Walker.
4.7 – The Kidnapped Bride – R : Frank C. Griffin, – I : Eva Bell, Raymond
McKee, Frank C. Griffin.
21.7 – Worms Will Turn – R : Frank C. Griffin, – I : Raymond McKee, Ed.
Lawrence, Julia Calhoun.
1.8 – The Rise of the Johnsons – R : John A. Murphy, – I : John Edwards,
Mattie Edwards.
11.8 – He Wanted Work – I  : John Edwards, Mattie Edwards, Billy
Bowers.
15.8 – They Bought a Boat – I : Roy Byron, C.W. Ritchie, Ed Lawrence,
James Levering, Billy Bowers.
18.8 – Back to the Farm (1b) – R : Will Louis, – I : Herbert Tracey, Roy
Byron, Eloise Willard, Mabel Paige.
22.8 – Making Auntie Welcome – R  : Will Louis, – I  : Vincente De
Pascale, Virginia Capen, Raymond McKee, Eva Bell.
1.9 – Т h е Green Alarm – R  : Frank C. Griffin, – I  : Billy Bowers,
Raymond McKee, Frank C. Griffin.
1.9 – Never Too Old – R : J.A. Murphy, – I : Marguerite Ne Moyer, James
Levering, J.A.Murphy.
5.9 – A Fool There Was (1b) – R  : Frank C. Griffin, – I  : Jerold T.
Hevener, Mabel Paige, Frank С. Griffin.
19.9 – Pins Are lucky – R : Frank C. Griffin, – I : Billy Bowers, Frances
Ne Moyer, Raymond McKee.
29.9 – Jealous James – I : Jerold T. Hevener, Marguerite Ne Moyer, Eva
Bell, Herbert Tracy, Raymond McKee.
10.10 – When the Ham Turned (1b) – R  : Frank C. Griffin, I  : Raymond
McKee, Ed Lawrence, C.W. Ritchie.
17.10 – Т h е Smuggler’s Daughter (1b) – R : J.T. Hevener, – I : Raymond
McKee, Eva Bell, James Levering, Bill Hopkins, John Edwards, Frances
Ne Moyer.
27.10 – She Married for Love – I : Pasqualina DeVoe, Eva Bell, Raymond
McKee, Harry Lorraine, Mae Sheppard.
31.10 – Т h е Soubrette and The Simp – R  : Jerold T. Hevener, – I : Mabel
Paige, Don Ferrandou.
7.11 – Т h е Honor of the Force – R : Frank C. Griffin, – I : C.W. Ritchie,
Roy Byron, Raymond McKee.
7.11 – Kidnapping the Kid – R : J.A. Murphy, – I : Harry Loraine, Billy
Bowers.
17.11 – She Was th е Oth е r – R : Arthur D. Hotaling, – I : Ed Lawrence,
Mabel Paige.
21.11 – Т h е Daddy of Т h ет All – I  : Herbert Tracy, Eva Bell, Roy
Byron, Harry Loraine, V. Pascale, Billy Bowers, James Levering.
24.11 – Mother’s Baby Boy – I  : Eva Bell, Nellie Farran, Don Ferrando,
Burt Butcher, Roy Byron.
5.12 – He Wanted His Pants – I : Raymond McKee.
8.12 – Dobs at th е Sh о r е – R : Frank C. Griffin, – I : Frank C. Griffin,
Frances Ne Moyer, Raymond McKee, Don Ferrando.
12.12 – Т h е Fresh Air Cure – I  : Vincente De Pascale, Eva Bell, Herbert
Tracy, Roy Byron, Billy Bowers.
15.12 – Weary Willie’s Rag (1b) – R : Will Louis, – I : Harry Loraine, Ben
Walker.

1915

2.1 – What He Forgot – R. Jerold T. Hevener, – I  : J.T. Hevener, Mae


Hotely, Eloise Willard, George Welch, Royal Byron, Nellie Farron.
5.1 – They Looked Alike – R  : Frank C. Griffin, – I  : C. W. Ritchie,
Raymond McKee, Harry Loraine.
Catalogue Perry sous le titre : The Keystone Cops (!).
16.1 – Spaghetti and lottery – R : Will Louis, – I : Will Louis, Vincente
De Pascale, Royal Byron, Harry Loraine, Harry Rice, Pete Bell.
19.1 – Cupid’s Target – R  : Jerold T. Hevener, – I  : Frances Ne Moyer,
Jerold T. Hevener, C.W. Ritchie.
19.1 – Gus and the Anarchists – R : J.A. Murphy, – I : Charles W. Ritchie,
Frances Ne Moyer.
23.1 – Shoddy the Tailor (1b) – R  : Will Louis, – I  : Raymond McKee,
Harry Loraine, Mabel Paige, Nellie Farran, Eva Bell, Frances Ne
Moyer.
20.3 – The Prize Baby – R  : Jerold T. Hevener, – I  : Raymond McKee,
Billy Bowers, Frances Ne Moyer.
23.4 – An Expensive Visit (1b) – R  : Will Louis, – I  : Ed Lawrence,
Raymond McKee, Ben Walker, Charles W. Ritchie.
13.4 – Cleaning Time – R : Will Louis, – I : Eva Bell.
20.4 – Mixed Flats (1b) – R  : Will Louis, – I  : Ben Walker, Frances Ne
Moyer, Mabel Paige, Nellie Farran, Ed Lawrence, Bill Hopkins.
1.5 – Safety Worst (1b) – R  : Jerold T. Hevener, – I  : Raymond McKee,
Frances Ne Moyer.
4.5 – The Twin Sister – R. Arthur D. Hotaling, – I : Mae Hotely.
11.5 – Who Stole the Doggies ? – I : Frances Ne Moyer, Harry Loraine.
18.5 – A lucky Strike (1b) – R  : Arthur D. Hotaling, – I  : Mae Hotely,
Cora Walker, Frances Ne Moyer, Jerold T. Hevener, Ed Lawrence,
Raymond McKee, Ben Walker.
25.5 – Mathilda’s legacy (1b) – R : Arthur D. Hotaling, I : Mae Hotely, Ed
Lawrence, Jerold T. Hevener.
15.6 – Capturing Bad Bill – I  : Raymond McKee, Mabel Paige, Ben
Walker.
29.6 – Her Choice (1b) – R  : Alfred G. Price, – I  : Mae Hotely, Ed
Lawrence, Frances Ne Moyer, Raymond McKee, Jerold T. Hevener,
Ben Walker.
6.7 – Cannibal King – R  : Arthur D. Hotaling, – I  : Frances Ne Moyer,
Harry Loraine, J. Frank Glendon, Frank C. Griffin.
13.7 – What a Cinch – R : Will Louis, – I : Raymond McKee, Frances Ne
Moyer, Billy Bowers.
17.8 – The Dead Letter – R : Will Louis, – I : Frances Ne Moyer, Vincent
De Pascale, Charles Richtie.
31.8 – Avenging Bill – R : Arthur D. Hotaling, – I : Mabel Paige, Royal
Byron, Eloise Willard.
31.8 – The Haunted Hat – R : Will Louis, – I : Will Louis, le chat Pussie.
14.9 – Babe’s School Days – R : Will Louis, – I : James Levering.
10 Victor-Universal :
17.5 – Baby (2b) – R  : Harry T. Myers, – I  : Rosemary Theby, May
Hotely.
11 Edison Manufacturing Company :
7.7 – It May Be You (1b) – R : Will Louis, I : Arthur Housman, Andrew J.
Clark, Dallas Welford, Mabel Dwight, Maxine Brown, Charles Ascott,
Caroline Rankin, Jessie Stevens, Harry Eytinge, Gladys Leslie, Julian
Reed, Jean Dumar.
28.7 – Poor Baby (1b) – R  : Will Louis, – I  : Raymond McKee, Lucille
Allen, Leonora Van Benschoten, Guido Colucci, Alice Grey, Harry
Eytinge, Andrew J. Clark, Caroline Rankin.
4.8 – Not Much Force (1b) – R : Will Louis – I : Julian Reed, Lou Gorey,
Raymond McKee, Jean Dumar, Callas Welford, Caroline Rankin.
25.8 – Clothes Makes the Man (1b) – R  : Will Louis, – I  : Raymond
McKee, Yale Benner, Jean Dumar, Guido Colucci, Maxine Brown,
James Harris, Alice Grey.
1.9 – The Simp and the Sophomores (1b) – R : Will Louis, – I : Raymond
McKee, Harry Eytinge, Arthur Housman, Jean Dumar.
12 Wharton Brothers-Pathé :
News Aventures of J. Rufus Wallingford. (R : Theodore Wharton)
1èr épisode :
4.10 – Bungalow Bungle (2b) – I : Burr McIntosh (J.R. Wallingford), Max
Figman, Lolita Robertson, Eddie O’Connor, Harry Mainhall, Malcolm
Head, Lawrence Wood.
2e épisode :
11.10 – Three Rings and a Coat (2b) – I  : Burr McIntosh, Max Figman,
Lolita Robertson, Eddie O’Connor, Harry Mainhall, Malcolm Head,
Lawrence Wood.
3e épisode :
18.10 – A Rheumatic Joint (2b) – I : Burr Mcintosh, Max Figman, Lolita
Robertson, Eddie O’Connor, Harry Mainhall, Malcolm Head, Lawrence
Wood, Harry Carr.
5e épisode :
1.11 – The Lilac Splash (2b) – I  : Burr Mcintosh, Max Figman, Lolita
Robertson, Allan Mumane.
13 Casino Star Picture-Gaumont :
17.10 – Ethel’s Romeos (1b) – R : Edwin Middleton, – I : Fayette Perry,
Bud Ross, Eddie Boulden, Herbert Stanley, Madge Orlamond.
14 Starlight Comedies-Mittenthal Film Cie-Pathé :
23.10 – Fatty’s Fatal Fun (1b).
15 Novelty-Mutual :
10.11 – Something in Her Eye (1b) – I : Billie Rhodes.
6.12 – A Janitor’s Joyful Job (1b) – I : Fatty Voss.
16 Wizard Comedies-World Film Corp. :
  ?. 11 – The Crazy Clock Maker (1b) – R  : Jerome T. Hevener, – I  :
«  Sliding  » Bill Jackson, Betty Holton, Mabel Paige, Myra Brooke,
Billy Bowers, Charles Richtie, Clay Grant, Hod Weston, Walter
Schimpf, Beatrice Miller, Ray Ford.
17 VIM Comedies ; série « Pokes and Jabbs » :
[1b] – R  : Bobby Burns et Walter Stull, – I  : Bobby Burns (Jabbs),
Walter Stull (Pokes), Ethel Burton, Edna Reynolds, Spook Hanson,
Billy Ruge.
12.11 – The Midnight Prowlers, 26.11 – Pressing Business  ; 3.12 – Love,
Pepper and Sweets –, 10.12 – Strangled Harmony ; 17.12 – Speed Kings ;
24.12 – Mixed and Fired ; 31.12 – Ups and Downs (sans Billy Ruge).

1916

7.1 – This Way Out, 14.1 – Chickens (sans Edna Reynolds)  ; 21.1 –
Frenzied Finance (sans Edna Reynolds) ; 28.1 – Busied Hearts (sans Edna
Reynolds).
18 VIM Comedies ; série « Plump and Runt » :
[lb] – R : Will Louis – I : Billy Ruge (Runt), Oliver Hardy (Plump).
27.1 – A Special Delivery.
13.2 – A Sticky Affair – I : Elsie McLeod, Billy Bletcher.
17.2 – One Too Many – I  : Billy Bletcher, Edna Reynolds, Madeline
Hardy, Joe Cohen.
2.3 – The Serenade (1b) – R : Will Louis – I : Billy Ruge, Billy Bletcher,
Florence McLoughlin.
16.3 – Nerve and Gasoline – I : Florence McLoughlin.
30.3 – Their Vacation – I : Bert Tracy, Florence McLoughlin.
6.4 – Mamma’s Boy – I : Bert Tracy.
13.4 – The Battle Royal – I : Elsie McLeod, Billy Bletcher, Will Louis.
20.4 – All for a Girl – I : Elsie McLeod.
27.4 – What’s Sauce for the Goose – I : Elsie McLeod.
4.5 – The Brave Ones – I : Billy Bletcher, Elsie McLeod.
11.5 – The Water Cure – I : Elsie MacLeod, Florence McLoughlin, Edna
Reynolds, Bert Tracy, Joe Cohen.
18.5 – Thirty Days – I  : Elsie MacLeod, Florence McLoughlin, Bert
Tracy.
25.5 – Baby Doll – I : Elsie MacLeod.
1.6 – The Schemers – I : Elsie MacLeod, Florence McLoughlin ;
8.6 – Sea Dogs – I : Bert Tracy, Ray Godfrey.
15.6 – Hungry Hearts (Cœurs affamés) – I  : Bert Tracy, Ray Godfrey,
Edna Reynolds. (d.v.)
22.6 – Never Again – I  : Bert Tracy, Florence McLoughlin, Helen
Gilmore, Ray Godfrey.
29.6 – Better Halves – I : Florence McLoughlin, Ray Godfrey.
6.7 – A Day School – I  : Bert Tracy, Ray Godfrey, Joe Cohen, Anna
Mingus.
13.7 – Spaghetti – I : Bert Tracy, Ray Godfrey, Joe Cohen, Harry Burns.
20.7 – Aunt Bill – I : Billy Bletcher, Bert Tracy, Ray Godfrey, Florence
McLoughlin.
27.7 – The Heroes – I : Bert Tracy, Ray Godfrey, Joe Cohen.
3.8 – Human Hounds – I  : Bert Tracy, Ray Godfrey, Joe Cohen, Mudge
Cohen ;
10.8 – Dreamy Knights – I : Bert Tracy, Ray Godfrey.
17.8 – Life Savers – I  : Bert Tracy, Ray Godfrey, Dad Bates, Helen
Gilmore.
24.8 – Their Honeymoon – I  : Ray Godfrey, Edna Reynolds, Frank
Hanson.
31.8 – An Aerial Joyride – I : Ray Godfrey.
7.9 – Side-Tracked – I : Robin Williamson, Melba Andrews.
14.9 – Stranded – I : Bert Tracy, Ray Godfrey, Frank Hanson, Florence
McLoughlin, Robin Williamson.
21.9 – Love and Duty – I  : Bert Tracy, Ray Godfrey, Florence
McLoughlin.
28.9 – The Reformers – I  : Bert Tracy, Ray Godfrey, Florence
McLoughlin, Edna Reynolds.
5.10 – Royal Blood – I : Bert Tracy, Ray Godfrey, Florence McLoughlin,
Edna Reynolds.
12.10 – The Candy Trail – I : Bert Tracy, Florence McLoughlin.
19.10 – A Precious Parcel – I : Florence McLoughlin, Edna Reynolds.
26.10 – A Maid to Order – I  : Florence McLoughlin, Kate Price,
Raymond McKee. En tandem avec Kate Price, 1b :
2.11 – Twin Flats – R : Babe Hardy ( ?), – I : Raymond McKee, Florence
McLoughlin.
9.11 – A Warm Reception – R  : Babe Hardy (  ?) – I  : Florence
McLoughlin, Joe Cohen.
16.11 – Pipe Dreams – R : Will Louis – I : Joe Cohen, Edna Reynolds.
23.11 – Mother’s Child – R  : Will Louis – I  : Joe Cohen, Florence
McLoughlin.
30.11 – Prize Winners – R : Babe Hardy ( ?) – I : Billy Ruge.
6.12 – The Guilty Ones – R : Babe Hardy – I : Billy Ruge.
21.12 – He Winked and Won – R  : Babe Hardy – I  : Ethel Burton,
Florence McLoughlin.
28.12 – Fat and Fickle (1b) – R : Babe Hardy – I : Ethel Burton, Florence
McLoughlin.
19 VIM Comedies  ; série «  Pokes and Jabbs  » (avec Walter Stull et
Bobby Burns) :
21.4 – Hired and Fired (1b) – R : W. Stull et B. Burns, – I : Ethel Burton,
Florence McLoughlin.
25.8 – The Tryout (1b) – R  : W. Stull et B. Bums, – I  : Ethel Burton,
Robin Williamson, Harry Naughton, Spook Hanson.
20 VIM Comedies ; série « Bungles » :
(1b), – R et – I : Fernandez Perez (Marcel Perez) = Bungles
10.2 – Bungles’ Rainy Day.
24.2 – Bungles Enforces the Law – I : Elsie McLeod.
9.3 – Bungles’ Elopement – I : Elsie McLeod.
23.3 – Bungles Lands a Job – I : Elsie McLeod.
21 Lubin Manufacturing Company :
1.7 – Edison Bugg’s Invention (l/2b) – R  : Jerold T. Hevener, – I  :
Raymond McKee, Jerold T. Hevener.
8.7 – A Terrible Tragedy (1/2b) – R : Jerold T. Hevener, – I : Bill Bowers,
Jerold T. Hevener, Nellie Farron.
29.7 – It Happened in Pikersville (1b) – R  : Jerold T. Hevener, – I  :
Raymond McKee, Charles W. Richtie, Billy Bowers, Harry Loraine,
Mabel Paige, Ben Walker, Burt Bucher.

1917

22 VIM Comedies :
4.1 – The Boycotted Baby R. Babe Hardy, – I : Kate Price.
25.1 – The Love Bugs (1b) – R  : Babe Hardy, – I  : Ethel Burton, Kate
Price, Joe Cohen, Florence McLoughlin.
1.2 – The Other Girl – R  : Babe Hardy, – I  : Ethel Burton, Florence
McLoughlin.
 ?.2 – A Mix-Up in Hearts (1b) – R : Babe Hardy, – I : Ethel Burton.
24.3 – Wanted-a Bad Man (1b) – R : Babe Hardy, – I : Ethel Burton, Bud
Ross.
23 King Bee Comedies-King Bee Films Corp. :
(2b, R : Arvid E. Gillstrom, – I : Billy West) :
15.5 – Back Stage – I : Ethel Burton, Leo White, Florence McLoughlin,
Polly Van, Joe Cohen, Budd Ross, Ethelyn Gibson.
1.6 – The Hero – I  : Ethel Burton, Leo White, Florence McLoughlin,
Polly Van, Joe Cohen, Budd Ross, Frank Lasnler, Ben Ross, Frank
Bates.
15.6 – Dough-Nuts ou The Bakery – I  : Ethel Burton, Leo White,
Florence McLoughlin, Joe Cohen, Budd Ross, Frank Bates.
1.7 – Cupid’s Rival ou The Mist – I  : Ethel Burton, Leo White, Florence
McLoughlin, Joe Cohen, Budd Ross, Ethelyn Gibson (copie 8
millimetres). (d.v.)
15.7 – The Villain – I  : Leo White, Florence McLoughlin, Joe Cohen,
Budd Ross, Ethelyn Gibson.
1.8 – The Millionnaire – I : Leo White, Florence McLoughlin, Polly Van,
Joe Cohen, Budd Ross, Ethelyn Gibson, June Walker.
15.8 – The Goat ou The Genius – I  : Leo White, Florence McLoughlin,
Joe Cohen, Budd Ross, Ethelyn Gibson, Agnes Neilsen.
1.9 – The Fly Cop ou The Modist – I : Leo White, Ellen Burford, Charles
Slattery, Budd Ross, Ethelyn Gibson.
15.9 – The Star Boarder ou The Chief Cook – I : Leo White, Ellen Burford,
Blanche White, Budd Ross, Ethelyn Gibson. (d.v.)
15.10 – The Candy Kid – I  : Leo White, Leatrice Joy, Gladys Varden,
Ellen Burford, Martha Dean, Naomie Burstein, Budd Ross, Ethelyn
Gibson.
1.11 – The Hobo ou The Stationmaster – I  : Leo White, Budd Ross,
Virginia Clark.
Catalogue Morcraft.
15.11 – The Pest ou The Meddler – I  : Ethlyn Gibson, Budd Ross, Leo
White.
1.12 – The Bandmaster ou The Musician.
15.12 – The Slave – I  : Leo White, Budd Ross, Leatrice Joy, Gladys
Varden, Ethel Cassity, Ellen Burford, Martha Dean, Ethlyn Gibson, Joe
Bordeau.

1918

1.1 – The Stranger ou The Prospector – I  : Leatrice Joy, Budd Ross, Leo
White.
15.1 – The Barber ou His Day Out – I  : Leatrice Joy, Budd Ross, Leo
White, Joe Bordeau, Sim Cole, Don Likes, Billy Quirk. (d.v.)
15.2 – The Rogue – I : Ethel Burton, Budd Ross, Leo White, Rosemary
Theby, Joe Bordeau, Don Likes.
1.3 – The Orderly – I : Leatrice Joy, Budd Ross, Leo White, Joe Bordeau,
Ethel Burton.
15.3 – The Scholar – I  : Leatrice Joy, Leo White, Ethel Burton, Joe
Bordeau.
1.4 – The Messenger I  : Leatrice Joy, Leo White, (oe Bordeau, Ethel
Burton.
24 A partir du film suivant 2b, – R : Charles Parrott, – I : Billy West.
1.5 – The Handy Man ;
1.6 – Bright and Early ;
15.6 – The Straight and Narrow ;
1.7 – Playmates ;
15.7 – ( ?) Beauties in Distress.
(Voir pour ces 5 derniers films la filmographie de Charley Parrott-
Chase.)
25 L-KO Comedies-Universal (2b) :
14.8 – Business Before Honesty – R : Charles Parrott, – I : Harry Gibson,
Eddie Barry, May Emory.
4.10 – Т h е Chef.
13.10 – Hello Trousble – R : Charles Parrott, – I : Peggy Prevost, Billy
Armstrong, Bartine Buckett.
9.11 – Painless Love – R : Charles Parrott, – I : Billy Armstrong, Charles
Inslee, Peggy Prevost.
4.12 – The King of the Kitchen (2b) – R  : Frank C. Griffin, – I  : Harry
Gribbon, Rose Gore, Eva Novak, Mae Emory, Billy Armstrong, Merta
Sterling.
26 Sunshine Comedies-Fox :
24.11 – Choose Your Exit (2b) – R : Charles Parrott, – I : Billy West.

1919

27 Bull’s Eye Corp. :


18.1 – He’s in Again (2b) – R  : Charles Parrott, -I  : Billy West, Leo
White, Ethlyn Gibson, Charles Parrott, Budd Ross.
28 L-KO Comedies-Universal :
22.1 – Т h е Freckled Fish (2b) – R  : Joseph Le Brandt, – I  : Chai Hong,
Eva Novak (série « Charlie From the Orient »)
29.1 – Hop the Bellhop (2b) – R : Charles Parrott, – I : Billy Armstrong,
Bobby Ray, Billy Armstrong.
26.2 – Lions and Ladies (2b) – R : Frank Griffin, – I : Harry Mann, Rose
Gore, Bobby Dunn.
13.3 – Hearts in Hock (2b) – R : Charles Parrott, – I : Peggy Prevost, Jack
Henderson, Bartine Buckett, Billy Armstrong.
29 Jimmy Aubrey Comedies-Vitagraph :
(2b, – I : Jimmy Aubrey)
 ?.2 – Soapsuds and Sapheads – R : Jay.A. Howe.
24.3 – Jazz and Jailbirds – R  : Jay A. Howe, – I  : Dick Smith, Dorothy
Vernon, Dorothy Wolbert, less Weldon.
13.5 – Tootsies and Tamales – R : Noel Mason Smith, – I : Maud Emory,
Budd Ross, Dick Smith.
31.5 – Healthy and Happy – R : Noel Mason Smith, – I : Dick Smith.
28.6 – Flips and Flops – R : Noel Mason Smith, – I : Dick Smith.
18.7 – Mules and Mortgages – R  : Jay A. Howe, – I  : Maude Emory, le
chimpanzé Snookums.
12.8 – Yaps and Yokels – R : Noel Mason Smith, – I : Dick Smith.
6.9 – Mates and Models – R : Noel Mason Smith, – I : Dick Smith, Maud
Emory.
27.9 – Squabs and Squabbles – R : Noel Mason Smith, – I : Dick Smith.
31.10 – Bungs and Bunglers – R : Noel Mason Smith, – I : Dick Smith.
28.11 – Switches and Sweeties – R : Noel Mason Smith, – I : Dick Smith.
30 Big V Special Comedies-Vitagraph :
(2b, – R/Sc. : Larry Semon, – I : Larry Semon)
 ?.9 – Dull Care ; 1. 12 – The Head Waiter.
(Pour ces deux films, voir la filmographie de Larry Semon.)

1920

31 Jimmy Aubrey Comedies-Vitagraph :


(2b, – I : Jimmy Aubrey)
7.1 – Dames and Dentists – R : Noel Mason Smith. – I : Dick Smith.
16.2 – Maids and Muslin – R : Noel Mason Smith.
12.3 – Squeaks and Squawks – R : Noel Mason Smith, – I : Dixie Lamont,
Dick Dickinson.
10.4 – Fists and Fodder – R  : Jess Robbins, – I  : Leo White, Dixie
Lamont.
23.4 – Pals and Pugs – R : Jess Robbins, – I : Dixie Lamont, Leo White.
27.5 – He Laughs Last – R : Jess Robbins, – I : Dixie Lamont.
20.7 – Springtime – R : Jess Robbins, – I : Dixie Lamont, Evelyn Nelson.
26.8 – The Decorator – R  : Jess Robbins, – I  : Catherine Myers, Jack
Lloyd, Evelyn Nelson.
2.10 – The Backyard – R  : Jess Robbins, – I  : Jack Ackroyd, Kathleen
Myers, Evelyn Nelson, Jack Duffy.
  ?10 – The Trouble Hunter – R  : Jess Robbins, – I  : Evelyn Nelson,
Kathleen Myers.
 ?.11 – His Jonah Day – R : Jess Robbins, – I : Evelyn Nelson, Rosa Gore,
Estelle Harrison, Jack Lloyd, George Fox.
11.12 – The Mysterious Stranger – R : Jess Robbins, – I : Maude Emory,
Vincent McDermott.
32 Larry Semon Comedies Vitagraph :
17.4 – ( ?) The Fly Cop.
15.8 – Т h е Stage Hand.
(Pour ces deux films, voir la filmographie de Larry Semon.)
33 Reelcraft Pictures :
 ?.4 – Distilled Love (2b) – I : Alice Howell, Dick Smith, Rae Godfrey.
34 Royal Comedies Reelcraft Pictures :
30.10 – Married to Order (2b) – R : Charles Parrott.
1re bobine distribuée sous le titre His Оnе Ambition, 2e bobine  : All Is
Fair.
(Voir filmographie de Charley Parrott-Chase)
35 Sun-Lite Comedies-Metro :
 ?.12 – Т h е Lucky Dog (2b) – R : less Robins. Copie Super-8

1921
36 Jimmy Aubrey Comedies-Vitagraph :
(2b, – R : Jess Robbins – I : Jimmy Aubrey)
10.1 – The Nuisance – I : Rosa Gore, Leila McCarthy, Jack Lloyd, George
Fox.
14.2 – The Blizzard – I : Maude Emory, Vincent McDermott, Jack Lloyd.
29.4 – The Tourist – I : Zella Ingraham.
37 Larry Semon Comedies-Vitagraph :
10.3 – The Rent Collector ; 10.7 – The Fall Guy ;
1.9 – The Bakery ; 18.9 – The Bell Hop.

1922

1.1 – The Sawmill ; 19.3 – The Show ; 25.4 – ( ?) The Sleuth ; 11.6 – A Pair
of Kings ; 15.8 – Golf ; ?.12 – The Agent.

1923

22.1 – The Counter Jumpers  ; 25.1 – No Wedding Bells  ; 17.3 – The


Barnyard ; 2.5 – The Midnight Cabaret ; 14.8 – The Gown Shop ; 16.10 –
Lightning Love ; 10.12 – Horseshoes.

1924

10.3 – Trouble Brewing.


38 Chadwick Pictures-First National :
23.9 – Her Boy Friend ; 16.11 – Kid Speed ou The Four Wheeled Terror.
(Voir la filmographie de Larry Semon.)
39 Imperial Comedies-Fox :
23.11 – ( ?) Roaring Lions at Horne (2b) – R : Benjamin Stoloff.

1925

40 Mirthquake Comedies -Cumberland Prod. Arrow Pictures :


15.3 – Rivals (2b) – R  : Ward Hayes, – I  : Billy West, Ethlyn Gibson,
Ernie Young.
1.4 – Hey, Taxi ! (2b) – R : Ted Burnsteen, – I : Bobby Ray. (d.v.)
1.5 – Stick Around ou The Paperhanger’s Helper (2b) – R : Ward Hayes, –
I : Bobby Ray, Harry McCoy, Hazel Newman.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
15.6 – Fiddlin’ Around (2b) – I : Billy West, Ethlyn Gibson.
1.7 – Hop to It  ! (2b) – R/Sc.  : Ted Burnsten, – I  : Bobby Ray, Janet
Dawn, Frank Alexander.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
15.7 – The Joke’s on You (2b) – R/Sc.  : Ralph Cedar, – I  : Billy West,
Ethlyn Gibson.
1.10 – They All Fall (2b) – R/Sc. : Ralph Cedar, – I : Bobby Ray.
41 Hal Roach-Pathé :
17.5 – Wild Papa (2b) – R  : Jay A. Howe, – I  : Frank Butler, Katherine
Grant, Laura Roessing, Sidney D’Albrook, George Rowe, Jules Mendel.
5.7 – Isn’t Life Terrible ? (2b) (voir filmographie de Ch. Chase).
8.11 – Should Sailors Marry ? (2b) – R : James Parrott, – I : Clyde Cook,
Noah Young, Fay Holderness, Martha Sleeper, William Gillespie,
Helen Gilmore.
29.11 – Laughing Ladies (2b) – R : James Horne, – I : Lucien Littlefield,
Katherine Grant, Tyler Brooke, Gertrude Astor, Sammy Brooks,
Martha Sleeper, William Gillespie, Bull Montana, Helen Gilmore.
21.2 – Wandering Papas (2b) (voir filmographie de Stan Laurel).
20.7 – Yes, Yes, Nanette (1b) (id.).
42 Sunshine Comedies-Fox :
5.4 – Neptune’s Stepdaughter (2b) – R : Max Gold.

1926

43 Imperial Comedies-Fox :
7.2 – A Bankrupt Honeymoon (2b) – R  : Lewis Seiler, – I  : Harold
Goodwin, Shirley Palmer, Frank Beal, Harry Dunkinson, Sidney
Bracey.
44 Hal Roach Pathé :
18.4 – Madame Mystery (2b) (voir filmographie de S. Laurel).
16.5 – Say It with Babies (2b) – R : Fred Guiol, – I : Glenn Tryon, Vivien
Oakland, Martha Sleeper, Jackie «  Husky  » Hanes, Eva Novak, Sam
Brooks, Helen Gilmore, Gus Scherffrath.
13.6 – Long Fliv the King (2b) (voir filmographie de Ch. Chase).
4.7 – Thundering Pleas (2b) (voir série « Our Gang »).
25.7 – Along Came Auntie (2b) – R  : Fred Guiol, – I  : Glenn Tryon,
Vivien Oakland, Tyler Brooke, Martha Sleeper, Lucy Beaumont.
22.8 – Crazy Like a Fox (2b) (voir filmographie de Ch. Chase).
19.9 – Bromo and Juliet (2b) (id).
14.11 – Be Your Age (2b) (id).
5.12 – The Nickel Hopper (3b) – R  : F. Richard Jones, – I  : Mabel
Normand.
20.12 – ( ?) 45 Minutes from Hollywood (2b) – R : Fred Guiol.

1927

20.1 – Should Men Walk Horne ? ou Two Thieves in a Brooch (2b) – R : Leo
McCarey, – I : Mabel Normand.
23.1 – Two Time Mama (2b) – R : Fred Guiol, – I : Tyler Brooke, Anita
Garvin, Glenn Tryon, Gale Henry, Jackie Hanes.
20.2 – Why Girls Say No (2b) – R  : Leo McCarey, – I  : Marjorie Daw,
Creighton Hale, Anne Brody, Spec O’Donnell, Jess Devorska.
24.2 – Honorable Mr. Buggs (2b) – R  : Fred Wood Jackman, – I  : Matt
Moore, Anna May Wong, Martha Sleeper, Laura LaVarnie.
45 Mack Sennett Pathé :
15.5 – Crazy to Act (L’envers du cinema) (2b) – R  : Earl Rodney, – I  :
Matty Kemp, Mildred June, Sunshine Hart, Dave Morris, Thelma Hill,
Barney Hellum, Jack Cooper, Ronald Tilley.
Copie 8 millimetres
46 Hal Roach-Pathé :
19.6 – Fluttering Hearts (2b) (voir filmographie de Charley Chase).
26.6 – Baby Brother (2b) – R  : Anthony Mack et Charles Oelze (voir
série « Our Gang ») ;
17.10 – Love’Em and Feed’Em (2b) – R  : Clyde Bruckman, – I  : Max
Davidson, Martha Sleeper.

1928

11.3 – Galloping Ghosts (2b) – R  : James Parrott, – I  : John T. Murray,


Vivien Oakland, James Finlayson, Ora Carew, Fred Malatesta.
7.4 – Barnum and Ringling Inc. (2b) – R  : Robert McGowan (voir série
« Our Gang »)

1938

47 MGM :
28.5 – Hollywood Handicap (1b) – R  : Buster Keaton, – I  : L’Original
Sing Band, Charles Ruggles, Mickey Rooney, June Collier, etc.
T.O.N.I.
La Tête contre les murs (2b).
Catalogue Connaissance du cinéma
VIM Comedies :
( ?) Godasse chasseur de fauves (1b) (7/1917).
( ?) Polochon modèle d’artiste (1b) (7/1917).
( ?) Les Idées matrimoniales de Polochon (1b) (7/1917).
( ?) La Fiancée de Polochon (1b) (12/1917).
( ?) La Ruse de Polochon (1b) (12/1917).
( ?) Polochon et Godasse dans une tragédie au music-hall (1b) (12/1917).
( ?) Polochon détective (1b) (2/1918).
( ?) Polochon arbitre (1b) (2/1918).
( ?) Polochon et les verts (1b) (1/1918).
( ?) La Déveine de Polochon (1b) (2/1918).
( ?) Polochon et les hercules (1b) (3/1918).
( ?) Polochon veut faire du cinéma (1b) (3/1918).
( ?) Godasse et Polochon chapeliers (1b) (12/1918).

2. LONGS MÉTRAGES :

1920

Straight from the Shoulder – R : W.S. Van Dyke, – I : Buck Jones.

1922

Fortune’s Mask (5b) – R : Robert Ensminger.


The Little Wildcat (5b) – R : David David.

1923

Quicksands (7b) – R : Jack Conway. Rex, King of the Wild Horses (Sans loi)
(6b) – R : F. Richard Jones.

1924

The Girl in the Limousine (6b) – R : Larry Semon et Noel Smith.

1925

The Wizard of Oz (7b) – R : Larry Semon.


A Perfect Clown (6b) – R : Larry Semon et Fred Newmeyer.

1926
Stop, Look and Listen (6b) – R : Larry Semon.
The Gentle Cyclone (5b) – R : W.S. Van Dyke.

1927

No Man’s Law (7b) – R : Fred W. Jackman.

1939

Zenobia ou It’s Spring Again (8b) – R  : Gordon Douglas, – I  : Harry


Langdon.

1949

The Fighting Kentuckian (9b) – R/Sc. : George Waggner.

1950

Riding High (8b) – R : Frank Capra.

NOTES
1. La biographie d’O. Hardy repose sur les ouvrages suivants :
Bruce CROWTHER, Laurel and Hardy, Clown Princes of Comedy, Londres, Columbus Book, 1987.
John MCCABE, Mr. Laurel and Mr. Hardy, Londres, Robson, 1976.
2. Le tandem « Godasse et Polochon », dont les films furent distribués en France de 1917 à 1919
environ, était, d’après le Courrier cinématographique, la vedette des VIM Comedies. « Godasse
et Polochon  » pourraient donc être les surnoms français d’O. Hardy et B. Ruge. Notons
cependant qu’on a retrouvé un Godasse fumiste (datant de 1912) produit par l’Eclipse avec
Raimu comme vedette.
3. La filmographie repose sur l’ouvrage de Rob STONE, Laurel or Hardy, Temecula (Californie),
Split Reel Books, 1996, pp. 2-396.
Gale Henry

1 Née à Bear Valley (Californie) le 15 avril 1893 1 , Gail Trowbridge


Henry fait ses études à Los Angeles avant de travailler pendant trois
ans pour la Los Angeles Temple Opera Company. Elle débute au
cinéma en 1914 à l’Universal Joker avec Max Asher, Bobby Vernon et
plus tard Billy Franley. Fin 1917, elle rejoint Universal L-KO et, en
1918, tourne en vedette les Model Comedies (2b) distribuées par
Reelcraft Picture Corp. et produites par les studios de la Bull’s Eye à
Santa Monica 2 . Son mari, Bruno Becker, en est le producteur. Ses
films sont diffusés avec succès en France, où elle est baptisée
Pulchérie. Vers 1925, Gale passe chez Hal Roach où elle est la
partenaire de Charley Chase. Elle se marie trois fois  : après Bruno
Becker, elle épouse Henry R. East, dresseur d’un célèbre chien
(nommé Asta) de la MGM, et enfin Erine Nedr. Gale mourut d’une
pneumonie à Palmdale (Californie), le 17 juin 1972.
2 Cette brune aux yeux noirs et aux cheveux courts, au nez busqué, au
visage pointu, grimacière à souhait, possédait un vrai tempérament
comique. Elle joue les jeunes filles volages dans un de ses premiers
films, Who Done It  ? (1917), aux côtés de Billy Franley, massif et
moustachu amoureux trompé. Ce dernier poursuit Gale et son rival
jusque dans une salle de cinéma où il déclenche un vrai scandale. Un
des rares films disponibles de la série des Pulchérie (The Detectress,
1922) nous révèle une Gale Henry différente  : dynamique et
téméraire, elle apparaît cette fois coiffée d’un petit chignon sous un
ridicule chapeau à plumes  : Lizzie (G. Henry) court derrière un
voleur (Eddie Baker) qui a dérobé les plans d’un génial inventeur (il
s’agit de lunettes magiques permettant de voir avec quoi sont
fabriqués les chop sueys !) sans savoir que le vaurien a dissimulé le
précieux document dans la poche même de la détective. Gale, aidée
par un flic ahuri (l’étonnant Mi1burn Morante aux épaules carrées),
poursuit le voleur jusque dans le quartier chinois. Cette alerte
comédie fait regretter l’oubli dans lequel ont sombré Pulchérie et ses
complices.
3 Il semble que, dans les années vingt, Pulchérie ait fortement
impressionné certains surréalistes  : Benjamin Péret publia même
dans le numéro de mai 1923 de Littérature un scénario, plutôt
délirant, intitulé « Pulchérie veut une auto », inspiré visiblement par
les aventures de la pétulante Gale Henry.
4 Plus tard, Gale fit merveille dans les comédies que Leo McCarey
tourna pour Hal Roach avec comme vedette Charley Chase. On
n’oubliera pas ses apparitions irrésistibles dans His Wooden Wedding
(1925) ou dans Mighty Like a Moose (1926).

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1914

5 Joker Comedies-Universal :
(R : Allen Curtis, tous en 1b, sauf mention spéciale)
7.2 – The Midnight Alarm  ; 14.2 – Chicken Chasers  ; 21.2 – The Tender
Hearted Sheriff ; 7.4 – Universal Ike Has His Ups and Downs R  :  ?  ; 9.5 –
Schultz, the Barber ; 12.5 – A Dream Of a Painting (1/2 b) ; 6.6 – Love and
Electricity (2b)  ; 9.6 – Universal Ike junior Is Kept from Being an Actor –
R : ? ; 17.6 – The Fatal Utter ; 4.7 – Captain Kid’s Priceless Treasure ; 11.7 –
Love Roses and Trousers  ; 18.7 – His Wife’s Family  ; 25.7 – The Polo
Champions ; 1.8 – Wifies’ Busy Day, 8.8 – That’s Fair Enough ; 15.8 – What
Happened to Schultz ? ; 22.8 – The Diamond Nippers ; 29.8 – Well ! Well ! ;
5.9 – Oh ! What’s the Use ? R : ? ; 12.9 – Jam and Jalousy (l/2b) ; 3.10 – In
the Clutches of the Villain ; 7.10 – The Baseball Fans of Fanville  ; 10.10 –
Cruel, Cruel World ! ; 31.10 – When Their Wives joined the Regiment ou the
Force (2b)  ; 14.11 – The De-Feet of Father  ; 21.11 – The Battle of the
Nations ; 12.12 – Love Disguised (l/2b).
6 Nestor-Universal :
10.7 – The Great Universal Mystery (1b) – R : Allan Dwan.

1915

7 Joker Comedies-Universal :
(R : Allen Curtis, tous en 1b, sauf mention spéciale)
2.1 – The Blank Note (2b)  ; 16.1 – Hubby’s Cure  ; 23.1 – Fools and
Pajamas ; 31.1 – He Fell in Love with His Mother in Law ; 9.2 – The Plumber
Wins the Girl ; 13.2 – Won with Dynamite ; 15.2 – Fooling Father ; 20.2 –
Love and Law ; 27.2 – Saved by a Shower  ; 1.3 – The Water Care  ; 8.3 –
School Days ; 13.3 – Schultz’s Lady Friend ; 20.3 – The Rejuvenation of Liza
Jane ; 5.4 – Wedding Bells Shall Ring ; 17.4 – The Way He Won the Widow,
19.4 – The Fatal Kiss  ; 26.4 – Over the Bounding Waves  ; 29.4 – The
Runaway Auto ; 1.5 – Cy Perkins in the City of Delusion – R : Roy McGray ;
17.5 – A Day at the San Diego Fair  ; 22.5 – The Lady Doctor of Grizzly
Gulch ; 24.5 – Hiram’s Inheritance ; 27.5 – Lady Baffels and Detective Duck
in «  The Great Egg Robery » ; 5.6 – The Lovers Lucky Predicament ; 7.6 –
How Billy Got His Raise, 10.6 – Lady Baffels and Detective Duck in «  The
Sign of the Sacred Safety Pin  »  ; 14.6 – A Duke for a Day  ; 19.6 – At the
Bingville Booster’s Barbecue  ; 24.6 – Lady Baffels and Detective Duck in
« The 18 Carrot Mystery » ; 26.6 – When Schultz Led the Orchestra ; 5.7 –
Right Off the Reel ; 5.7 – The Wrong Label ; 8.7 – Lady Baffels and Detective
Duck in « Baffles Aids Cupid » ; – Freaks ; 22.7 – Lady Baffels and Detective
Duck in « The Signal of the Three Socks » ; 24.7 – A Duel at Dawn ; 31.7 – 20
th Century Rosie  ; 31.7 – The Village Smithy ; 3.8 – Lady Baffles and The
Detective Duck in « Saved by a Scent » ; 7.8 – Their Bewitched Elopement ;
14.8 – A Dip in the Water ; 19.8 – Lady Baffels and Detective Duck in « The
Dread Society of the Scared Sausage » ; 28.8 – The Bravest of the Brave ; 4.9
– When Hiram Went to the City ; 11.9 – At the Beach Incognito ; 18.9 – He
Couldn’t Fool His Mother in Law ; 25.9 – He Could’nt Support His Wife ; 30.9
– Lady Baffels and Detective Duck in « The Ore Mystery » (2b) ; 9.10 – No
Babies Allowed  ; 14.10 – Lady Baffels and Detective Duck in «  When the
Wells Went Dry » ; 16.10 – A Millionaire for a Minute ; 23.10 – Pete’s Awful
Crime ; 28.10 – Lady Baffels and Detective Duck in « The Last Roll » ; 6.11 –
Twentieth Century Susie ; 12.11 – Chills and Chickens ; 25.11 – Lady Baffels
and Detective Duck in « Kidnapping The King’s Kids » ; 4.12 – Mrs. Prune’s
Boarding House  ; 11.12 – Slightly Mistaken  ; 18.12 – The Opera Singer’s
Romance ou Stage Truck.

1916

1.1 – Lemonade Aids Cupid ; 8.1 – Those Female Haters ; 12.1 – Leap and
Look Thereafter  ; 29.1 – Mrs. Green’s Mistake  ; 5.2 – Wanted a Piano
Tuner  ; 3.3 – Love Laughs at the Law  ; 19.3 – Muchly Married  ; 25.3 It
Nearly Happened ou Fifty-Fifty  ; 8.4 – His Highness, the Janitor  ; 15.4 –
Hubby Pats One over ; 29.4 – The Jitney Driver’s Romance ; 6.5 – A Perfect
Match ou I Plus I Makes 2 ; 13.5 – A Wife for a Ransom ; 20.5 – A Raffle for
a Husband ; 27.5 – A Stage Villain  ; 3.6 – A Dark Suspicion  ; 17.6 – Love
Quarantined ; 24.6 – The Fall of Deacon Stillwaters ; 1.7 – Bashful Charley’s
Proposal  ; 15.7 – The Harem Scarem Deacon  ; 22.7 – She Was Some
Vampire ; 24.7 – An All Around Cure ; 29.7 – I’ve Got Yer Number  ; 5.8 –
Kate’s Lover’s Nots ou Kate’s Affinities ; 12.8 – She Wrote a Play and Played
It ; 19.8 – Soap and Nats ; 24.8 – You Want Something ? ; 2.9 – A Marriage
for Revenge ; 9.9 – The Deacon Stops the Show  ; 13.9 – Muchly Married  ;
16.9 – In Onion There Is Strength  ; 23.9 – Musical Madness  ; 30.9 – The
Inspector’s Double ; 7.10 – Father Gets in Wrong.
(R : William Beaudine, tous en 1b sauf mention spéciale) ;
21.10 – Beans and Bullets ; 28.10 – A Crooked Mix-Up ; 4.11 – A Shadowed
Shadow ; 11.11 – In Love with a Fireman, 18.11 – Their First Arrest ; 23.11
– Jays and Jealousy  ; 25.11 – A Janitor’s Vendetta  ; 2.12 – Scrapily
Married ; 9.12 – The Tramp Chief, 16.12 – Their Secret.

1917

(1b, – R : William Beaudine sauf mention spéciale) :


6.1 – Love in Suspense ; 7.1 – Cave Man Stuff – R : Allen Curtis ; 13.1 –
Mines and Matrimony ; 20.1 – Barred from the Bar ; 20.1 – When Damon
Fell for Pythias ; 27.1 – Love Me, Love My Biscuits ; 3.2 – His Coming Out
Party  ; 10.2 – Out for the Dough  ; 17.2 – Mule Mates  ; 24.2 – Rosie’s
Rancho ; 3.3 – Passing the Grip ; 10.3 – Wanta Make a Dollar ? ; 17.3 – Art
Aches ; 24.3 – Whose Baby ? ; 31.3 – What the — ? ; 7.4 – A Boob for Luck ;
13.4 – The Careless Cop  ; 21.4 – Take Back Your Wife  ; 5.5 – Left in the
Soup ; 12.5 – The Man with a Package ; 19.5 – The Onion Hero ou The Last
Scent  ; 26.5 – The Boss of the Family  ; 9.6 – Simple Sapho – R  : Allen
Curtis  ; 10.6 – One Damp Day  ; 23.6 – A Burglar’s Bride, 7.7 – The
Twitching Hour – R : Allen Curtis ; 14.7 – Kitchinella – R : Allen Curtis ;
19.7 – Some Nurse – R : Allen Curtis ; 28.7 – The Soubrette – R : Phillips
Smalley (l/2b) ; 2.8 – The Battling Bellboy ; 4.8 – The Stinger Stung – R  :
Allen Curtis  ; 11.8 – The Vamp of the Camp – R  : Allen Curtis  ; 20.8 –
Mrs. Madam, Manager – R : Allen Curtis ; 27.8 – Bustling into Society – R :
Allen Curtis ; 3.9 – A Gale of Verse ; 9.9 – Back to the Kitchen – R : Allen
Curtis ; 10.9 – Nearly a Queen – R : Allen Curtis ; 10.9 – Short Skirts and
Deep Water – R : Allen Curtis ; 17.9 – Hawaiian Nuts ; 17.9 – Circus Sarah
– R : Allen Curtis ; 24.9 – Marble Heads – R ; Allen Curtis ; 24.9 – The
Fountain of Trouble ; 1.10 – Her Naughty Choice – R ; Allen Curtis ; 1.10 –
The Masked Marvels – R ; Allen Curtis ; 8.10 – The Wart on the Wire – R :
Allen Curtis ; 15.10 – The Cross-Eyed Submarine (3b) ; 15.10 – Who Done
It  ? (copie 8 millimètres sous le titre Moviemad)  ; 17.10 – Across the
Court – R : Allen Curtis ; 22.10 – Tightwad – R : Allen Curtis ; 29.10 – I
Quit  !  ; 12.11 – The Shame of the Bullcon – R  : Allen Curtis  ; 26.11 –
Water on the Brain – R ; Allen Curtis ; 17.12 – Secret Servants.

1918

(R : Allen Curtis, tous en 1b sauf mention spéciale) :


7.1 – Caveman Stuff ; 21.1 – Who’s to Blame ? ; 25.3 – Nothing but Nerve
(2b) ; 29.4 – It’s a Cruel World ; 27.5 – Who’s Your Wife  ?  ; 10.6 – Butter
Again ; 24.6 – The Borrowed Baby.
8 L-KO Comedies-Universal :
6.3 – A Flyer in Folly (1b) – R : Robert Kerr ; 20.3 – Cooks and Crooks (1b)
– R : James Davis ; 3.4 – Gowns and Girls (2b) – R : James Davis ; 10.4 –
Saved from a Vamp (2b) ; 24.4 – A Rural Riot (2b) – R : James Davis ; 8.5
– Her Movie Madness (2b) – R : Robert Kerr.

1919

9 Bull’s Eye Films (2b) :


 ?.4 – Stung ; ?.12 – Ham An- Sup. : Bruno Becker ; ?.12 – This Way Out –
R : Archer MacMackin ; The Wild Woman – R : Bruno Becker.

1920

 ?. 1 – Legends of the Wilderness.


10 Reelcraft Pictures Corp.-Model Comedies (2b) :
Her First Flame (d.v.) ; Heirlooms ; Help ! ; The Movies.
1922

The Detectress (Pulchérie détective) (2b) – R : Eddie Baker ou Hap. H.


Ward. Catalogue Blackhawk (d.v.)

1923

The Sheik of Hollywood (2b ?) – I : Victor Potel.

1925

11 Christie Comedies-Educational :
30.8 – Soup to Nuts (2b) – R : William Watson.
12 Standard Comedies-Joe Rock :
29.11 – All Tied Up (2b) – R : Slim Summerville.
13 Hal Roach-Pathé (2b) :
20.12 – His Wooden Wedding – R : Leo McCarey. (d.v.)

1926

18.7 – Mighty Like a Moose – R : Leo McCarey. (d.v.)


14 Standard Comedies-Joe Rock ; R-C Pictures Corp. :
Plusieurs films non identifiés
15 Blue Ribbon Comedies-Joe Rock :
7.3 – A Fraternity Mix-Up (2b) – R : Percy Pembroke.

1927

16 Christie Comedies-Educational :
16.1 – Breakaway (2b) – R : Harold Beaudine.
17 Hal Roach-Pathé (2b) :
23.1 – Two-Time Mama – R : Fred Guiol.
16.3 – One Mama Man ou Watch It – R : James Parrott.
15.5 – Bigger and Better Blondes – R : James Parrott.
14.8 – What Women Did for Me – R : James Parrott.
27.10 – All Parts – R : Hal Yates.

1928

18 Paramount Famous Lasky :


Long Hose (2b) – R : William Watson.

1929

19 Hal Roach-Pathé (2b) :


25.5 – The Big Squawk – R : Warren H. Doane.
Films parlants

1931

26.9 – Skip the Maloo – R : James Parrott.

1932

19.11 – Now We’ll Tell One – R : James Parrott. (d.v.)


24.12 – Mr Bride – R : James Parrott.

1933

9.12 – Luncheon at Twelve – R : Charles Parrott.


T.O.N.I. : (Universal L-KO)
Pulchérie, fille de ferme (1920) ( ?).
Pulchérie, cuisinière par amour (2b) (1920) ( ?).
Pulchérie bonne à tout faire (12/1920).
Pulchérie et son garage (1/1921).
Pulchérie au dancing (1b) (1/1921).
Pulchérie conducteur de tramway (2b) (2/1921).
Pulchérie boxe (4/1921).
Pulchérie grande dame (4/1921).
Pulchérie à l’école (5/1921).
Pulchérie et l’agent Bbajul (5/1921).
Pulchérie en auto (8/1921).
Pulchérie sur le sable (8/1921).
Pulchérie n’a pas de chance (10/1921).
Pulchérie et l’agent (2b) (5/1922).
Pulchérie en famille (2b) (5/1922).

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1921

A Knight of the West (5b) – R : Robert McKenzie.

1923

Tea with a Kick (6b) – R : Erle C. Kenton.

1924

Open all Night (6b) – R : Paul Bern.

1927

Stranded (6b) – R : Phil Rosen.

1929

Darkened Rooms – R : Louis Gasnier.


NOTES
1. John T HAYER , « Star Screen of 1916, Gale Henry », in Classic Film Collector, n° 58, printemps
1978, p. 8.
2. Blair MILLER, op. cit., p. 109.
Walter Hiers

1 Walter Hiers est né le 18 juillet 1893 à Cordele (Géorgie). Il fait ses


études à la Savannah High School en Géorgie, puis à la Peekskill
Military Academy et débute dans le vaudeville. Il commence sa
carrière cinématographique chez Reliance-Majestic, puis passe à la
Lubin and Thanhouser où il tourne les Falstaff Comedies. Il paraît
dans des longs métrages pour la Metro, puis en 1919 pour la
Paramount. En 1924, il revient aux courts métrages : il est la vedette
des Walter Hiers Comedies pour Al Christie. Il meurt d’une
pneumonie le 27 février 1933.
2 Walter fait partie de la catégorie des poids lourds (il pesait 220
livres) tout comme Roscoe Arbuckle (qu’il remplaça dans Sixty Cents
an Hour en 1923 après le scandale de la mort de V. Rappe), Hughie
Mack, Frank Alexander et tant d’autres. Le crâne un peu dégarni, il
affiche un physique de commis voyageur débonnaire et bon vivant.
Dans Wireless Lizzies (1926), il met au point un système de
téléguidage pour les automobiles, mais son rival (William Irving)
sabote sa démonstration en public. Désespéré, Hiers choisit alors de
partir en enlevant sa bien-aimée (Duane Thompson) au nez et à la
barbe de Jack Duffy, son père. Cependant W. Irving dérobe le système
de télécommande et contrôle la voiture des amoureux en lui faisant
exécuter maintes manœuvres inattendues… Walter Hiers, qui n’avait
pas une personnalité fracassante, resta une des (nombreuses)
vedettes mineures de l’écurie Al Christie.
FILMOGRAPHIE
I. COURTS MÉTRAGES :

1914

3 Lubin :
An Innocent Victim (1b) – R : Arthur D. Hotaling.

1916

4 Falstaff Comedies-Tanhouser :
(1b – R : Arthur Ellery)
Dad’s Darling Daughters  ; 3.1 – Optimistic Oriental Occults  ; 10.2 – The
Snow Storm and Sunshine  ; 17.2 – Perkins Peace Party  ; 9.3 – Ambitious
Awkward Andy, 14.3 – Theodore’s Terrible Thirst  ; 16.3 – Rupert’s Rube
Relation ; 28.3 – Paul’s Political Pull ; 3.4 – Ruining Randall’s Reputation ;
17.4 – The Sailor’s Smiling Spirit ; 8.5 – The Kiddie’s Captain Kid  ; 27.5 –
Sammy’s Semi-Suicide ; 17.6 – Doughnuts.

1924

5 Walter Hiers Comedies-Al Christie-Educational (2b) :


5.10 – Short Change – R : Scott Sidney.
30.11 – A Fat Chance – R : Scott Sidney.

1925

25.1 – Good Spirits – R : Archie Mayo.


29.3 – A Roarin’ Romeo – R : Archie Mayo. (d.v.)
10.5 – Tender Feet – R : Archie Mayo.
5.7 – On Bridget ! – R : Archie Mayo.
13.9 – Off His Beat – R : Archie Mayo.
15.11 – Hot Doggie – R : Earl Rodney.

1926

3.1 – Weak but Willing – R : Earle Rodney. (d.v.)


7.3 – Wireless Lizzie (L’auto en folie) – R : Earle Rodney.
Catalogues Perry (incomplet, 1b), Kodascope (incomplet, 1b). (d.v.)
8.4 – Fresh Faces – R : Harold Beaudine.
20.6 – Hitchin’Up – R : Walter Graham.

1928

6 Chadwick :
12.2 – A Simple Sap (2b) – R : Larry Semon.

FILMS PARLANTS :

1930

7 Tiffany Prod. :
The Voice of Hollywood (1b) – R : Louis Lewyn.

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1915

TheLabyrinth (5b) – R : E. Mason Hopper.


Just Out of College (5b) – R : George Irving.

1916

Seventeen (5b) – R : Robert G. Vignola.

1917

Life’s Whirpool (5b) – R : Lionel Barrymore.


Brown of Harvard (6b) – R : Harry Beaumont.

1918

Out Little Wife (6b) – R : Eddie Dillon.


The Accidental Honeymoon (5b) – R : Leonce Perret.
Waifs (5b) – R : Scott Sidney.

1919

Experimental Marriage (5b) – R : Robert G. Vignola.


The Lamb and the Lion (5b) – R : Francis J. Grandon.
Leave It to Suzan (5b) – R : Clarence G. Badger.

1920

Her Sturdy Oak (7b) – R : Marshall Neilan.


The Snob (Train Spécial) (7b) – R : Sam Wood.
Mrs. Temple’s Telegram (5b) – R : James Cruze.
The Fourteenth Man – R : Harry Beaumont.
Going Horne (6b) – R : Harry Beaumont.
So Long Letty (6b) – R : Albert E. Christie.

1921

Sham (6b) – R : Thomas Heffron.


A Kiss in Time (5b) – R : Thomas Heffron.

1922

The Ghost Breakers (La chasse aux fantômes) – R : Alfred E. Green.
Bought and Paid for (6b) – R : William C. de Mille.
Is Matrimony Failure ? R : James Cruze.
Her Gilded Cage (6b) – R : Sam Wood.
1923

Sixty Cents an Hour (Un dépensier) (6b) – R : Joseph Henabery.


Mr Billings Spends His Dime (6b) – R : Wesley Ruggles.
Hollywood (Gai, gai, marions-nous) (8b) – R : James Cruze.

1924

The Triflers (7b) – R : Louis Gasnier.


Along Came Ruth (La demoiselle du magasin) (9b) – R : Eddie Cline.
Fair Week (Lâchez tout) (5b) – R : Roy Wagner.
Hold Your Breath (Une femme a osé) (5b) – R : Scott Sidney. (d.v.)

1925

Excuse Me (Le train de 6h49) R : Alf Goulding.

1926

Hold That Lion (6b) – R : William Beaudine.

1927

Husband Hunters (6b) – R : John G. Adolfi.


The Wrong Mr. Wright (7b) – R : Scott Sidney.
Beware of Widows (6b) – R : Wesley Ruggles.
Naughty (6b) – R : Hampton Del Ruth.
A Racing Romeo (7b) – R : Sam Wood.
Blondes by Choice (5b) – R : Hampton Del Ruth.

1928

A Woman Against the World (6b) – R : George Archainbaud.

1931
A Private Scandal (8b) – R : Charles Hutchinson.

1932

Dancers in the Dark (8b) – R : David Burton.


70 000 Witnesses (7b) – R : Ralph Murphy (dernier film).
Alice Howell

1 Alice Clark est née à New York le 5 mai 1888. En 1914, elle débute à
la Keystone aux côtés de Chariot après avoir fait du vaudeville avec
son mari (le couple « Howell and Smith »), puis en 1915 elle tourne
une série en vedette à la L-KO 1 .En France, on la surnomme alors
Lolotte. Au printemps 1917, elle signe avec les frères Stern pour
paraître dans des Century et des Howl Comedies sous la direction de
John G. Blystone. Elle est alors rebaptisée Totoche en France. En juin
1920, la Century Company déménage à Los Angeles et les films sont
distribués par Longacre Distributing Company, puis par Reelcraft. En
1921, Reelcraft a des problèmes financiers et Alice Howell passe chez
Universal où elle sera dirigée principalement par William Watson et
Richard Smith. Elle abandonne le cinéma vers 1926 et meurt à Los
Angeles le 11 avril 1961.
2 Le 21 juin 1916, Edgar Costil (du Comptoir Ciné-Location) écrivait à
Louis Feuillade :
3 « Les Américains ont déjà amorcé le genre comique-femme avec une
nouvelle série Totoche qui débute cette semaine. Nous y retrouvons
les mêmes effets que dans les films de Chariot, joués cette fois par
une femme qui a le défaut d’être vulgaire 2 … »
4 Autre jugement sévère, celui de Louis Delluc qui l’appelait «  la
déplorable Totoche 3  ». Cependant, nous nous devons de tenter une
réhabilitation d’Alice Howell : ses deux films que nous avons pu voir
(One Wet Night, 1924, et Under a Spell, 1925) nous révèlent une
avenante jeune femme bien en chair, au visage rond couronné d’une
imposante chevelure frisée, qui, sans vulgarité particulière, possède
un incontestable tempérament comique. Dans One Wet Night, mariée à
Neely Edwards, elle reçoit un couple d’ami  ; un fusil que l’on ne
croyait pas chargé crève accidentellement une conduite d’eau et le
film va développer le thème classique de l’inondation incontrôlable…
Dans Under a Spell, elle soupçonne son époux (toujours Neely
Edwards) d’avoir une liaison et engage un hypnotiseur pour
connaître la vérité  ; pour commencer, ce dernier persuade le mari
qu’il est un singe, mais l’expérience ne réussit que trop : N. Edwards
s’évade dans la nature après avoir assommé le magnétiseur… Alice
Howell, la petite bourgeoise aux yeux vifs, se lance avec
détermination à la poursuite du mari-gorille aidée de son valet (Bert
Roach).
5 La sœur d’Alice Howell, Yvonne, fut actrice chez Mack Sennett, et
par la suite épousa le réalisateur George Stevens.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1914

6 Keystone-Mutual :
17.4 – Caught in a Cabaret (2b) – R  : Mabel Normand et Ch. Chaplin.
(d.v.)
4.5 – Caught in the Rain (1b) – R : Mack Sennett. (d.v.)
11.6 – The Knock-Out (2b) – R : Mack Sennett. (d.v.)
20.6 – Mabel’s Married Life (1b) – R  : Charles Chaplin et Mabel
Normand. (d.v.)
9.7 – Laughing Gas (1b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)
1.8 – The Property Man (2b) – R : Ch. Chaplin.
26.10 – Snot in the Excitement (1b) – R : Del Henderson.
7.11 – His Musical Career (1b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)
14.11 – Tillies Punctured Romance (6b) – R : Mack Sennett. (d.v.)
7.12 – His Preshistoric Past (2b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)

1915

7 L-KO Comedies-Universal :
21.2 – Their Last Haul (1b) – R : John G. Blystone.
17.3 – Rough but Romantic (2b) – R : John G. Blystone.
21.7 – A Curse of a Name (1b) – R : David Kirkland.
28.7 – Life and Moving Pictures (2b) – R : Henry Lehrman.
4.8 – In the Claw of the Law (2b).
13.10 – Under New Management (1b) – R : Henry Lehrman.
20.10 – Room and Board – a Dollar and a Half (2b) – R : Henry Lehrman.
27.10 – Tears and Sunshine (1b) – R : Henry Lehrman ( ?).
7.11 – Cupid and the Scrup Lady (1b).
7.11 – Her Ups and Downs (1b).
8.11 – Silk Hose and High Pressure (3b) – R : Henry Lehrman.
8.12 – Sin on the Sabbath (2b).
12.12 – Lizzie’s Shattered Dreams (1b).
22.12 – From Beanery to Billions (2b).

1916

16.1 – Flirtation à la Carte (1b).


30.1 – Cupid at the Polo Game (1b).
9.2 – Her Naughty Eyes (1b).
27.2 – Dad’s Dollars and Dirty Doings (2b).
16.4 – Т h е Double’s Troubles (2b).
3.5 – The Bankruptcy of Boggs and Schultz (1b) – R : John G. Blystone.
10.5 – The Great Smash (3b).
24.5 – A Busted Honeymoon (1b) – R : John G. Blystone.
17.6 – How Stars Are Made (2b) – R : John G. Blystone.
28.6 – Pirates of the Air (2b) – R : John G. Blystone.
25.7 – Lizzie’s Lingering Love (3b) – R : Henry Lehrman.
16.8 – The Mother-in-Law (2b)
9.9 – Unhand Me, Villain ! (3b) – R : John G ; Blystone.
12.9 – Tillie’s Terrible Tumbles (3b) – R : John G. Blystone.
11.11 – Alice in Society (3b) – R : John G. Blystone.
1.12 – Tattle Tale Alice (1b).
Alice of the Sawdust (2b) – R : John G. Blystone.

1917

8 Century Comedies – Longacre Co :


(2b, – R : John G. Blystone)
1.09 – Balloonatics (Lolotte en ballon).
1.10 – Automaniacs.
1.11 – Neptune’s Naughty Daughter.
1.12 – Her Bare Back Career.
30.12 – She Did Her Bit.
9 Fox Comedies :
23.4 – His Love Fight (2b) – R : Hank Mann.

1918

10 Century Comedies-Universal (2b) :


14.2 – Oh ! Baby ! – R : John G. Blystone.
 ?3 – What’s the Matter with Father – R : John G. Blystone.
29.5 – Her Unmarried Life – R : John G. Blystone.
26.6 – In Dutch – R : John G. Blystone.
17.7 – Choo Choo Love – R : John G. Blystone.
13.8 – Hey, Doctor ! ou Banana – R :John G. Blystone.
14.8 – Bowlede Out – R : James Davis.
28.8 – Hoot ! Toot ! – R : James Davis.
11.9 – Cupid Vs Art – R : Vin Moore.
9.10 – Untamed Ladies.
18.12 – The Cabbage Queen – I : Hughie Mack.

1919

12.3 – Society Stuff – R : Vin Moore.


15.3 – Behind the Front – I : Hughie Mack.
11 L-КО Comedies-Universal :
9.8 – Beauty and the Boob (1b).

1920

12 Reelcraft Picture Corp. :


 ?.4 – Distilled Love (2b)
2.5 – Her Lucky Day (2b).
 ?.5 – Her Bargain Day (2b) – R : Frederick J. Ireland.
 ?.5 – Cinderella Cinders (2b) – R : Frederick J. Ireland.
Catalogue Blackhawk.
2.6 – Rubes and Romance (2b).
2.9 – Lunatics in Politics (2b) – R : Dick Smith.
 ?.9 – Convict’s Happy Bride (2b).
11.9 – Good Night, Nurse (1b).

1922

Honor of the Sawdust.


Her Horseshoe Obligation.
1923

Тhе Elite of Hollywood.

1924

13 Universal Comedies :
5.4 – Marry When Young (1b) – R : William H. Watson.
12.4 – Spring of 1964 (1b) – R : William H. Watson.
14.4 – One Wet Night (1b) – R/Sc.  : William H. Watson. (Catalogue
Blackhawk)
19.5 – Wh у Pay Your Rent  ?(1b) – R : William H. Watson.
2.6 – Rest in Pieces (1b) – R : William H. Watson.
23.6 – Why Be Jealous ? (1b) – R : William H. Watson.
2.7 – Bluffing Bluffers (1b) – R : William H. Watson.
19.7 – Patching Things Up (1b) – R : William H. Watson.
23.7 – Women’s Rights (1b) – R : William H. Watson.
4.8 – Fair and Windy (1b) – R : William H. Watson.
18.8 – Way Up North (2b) – R : William H. Watson.
1.9 – That’s the Spirit (1b) – R : William H. Watson.
17.9 – The Came Hunter (1b) – R : William H. Watson.
13.10 – Mind Your Doctor (1b) – R : Richard Smith.
10.11 – Green Tees (1b) – R : Richard Smith.
8.12 – Horse Play (1b) – R : Richard Smith.

1925

5.1 – Under a Spell (1b) – R : Richard Smith. (Catalogue Blackhawk)


2.2 – The Lost Chord (1b) – R : Richard Smith.
14 Bull’s Eye Comedies-Universal (1b) :
2.3 – Papa’s Pet – R : William H. Watson.
9.3 – Black Gold Bricks – R : Richard Smith.
23.3 – Tenting Out – R : Richard Smith.
30.3 – Sleeping Sickness – R : Richard Smith.
6.4 – A Nice Pickle – R : Richard Smith.

1926

15 Imperial Comedies-Fox :
28.10 – Madame Dynamite (1b) – R : Gene Ford et Zion Myers.
T.O.N.I.
16 L-KO-Universal :
L’enlèvement de Totoche (3/1917).
La lune de miel de Totoche (1b) (4/1917).
Totoche en aéro (2b) (5/1917).
Totoche au bal (2b) (9/1917).
Totoche va dans le monde (2b) (10/1917).
Totoche joue le drame (2b) (12/1917).
Une belle journée (2b) (Catalogue Connaissance du cinéma).

2. LONGS MÉTRAGES :

1922

Love Is an Awful Thing – R/Sc. : Victor Heerman.

1923

Wandering Daughters – R/Sc. : James Young.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit, pp. 112-114.
2. Cité par Francis LACASSIN, in Maitre des lions et maitre des vampires, Louis Feuillade, Paris, Pierre
Bordas et Fils, 1995, p. 224.
3. Louis DELLUC, in Paris-Midi du 21/6/1919.
Lupino Lane

1 Henry George Lupino 1 est né à Londres le 16 juin 1892 d’une


famille d’acteurs d’origine italienne  : les Lupino, célèbre troupe de
smarionnettistes, avaient émigré dès le XVIIe siècle, puis s’étaient
illustrés au music-hall. Le père, Henry Charles, épousa une Lane,
famille célèbre de la scène anglaise, et eut deux fils  : Henry George
qui adopta comme pseudonyme les noms de ses deux géniteurs
(Lupino Lane) et Wallace qui comme son frère fit une carrière
cinématographique. Le petit Henry George suit les traces de son père
et débute à trois ans à Birmingham dans une pantomime pour une
soirée de bienfaisance. À sept ans, il est déjà professionnel et
apparaît dans un sketch, Le Petit Chaperon rouge, au Shakespeare
Theatre de Liverpool. Après des tournées en Europe, on le verra de
1915 à 1917 dans plusieurs comédies musicales  : Watch Your Step,
Follow the Crowd, We’re All in T, Extra Special, What a Catch.
2 Il semble que L. Lane ait fait ses débuts au cinéma dès 1913 en
apparaissant dans des « shorts » pour O.G. Film Company, mais c’est
seulement en 1915 qu’il tourne en vedette dans les studios de
Clapham Park à Londres pour Davison Film Sales. Il incarne Little
Nip (surnom qu’il gardera), souvent aux côtés de Violet Blythe qu’il
épouse en 1917 et avec qui il restera toute sa vie. En 1918, il est la
vedette d’une série de comédies un peu fantastiques, où abondent les
effets spéciaux, réalisées pour Homeland Globe. Cependant, il
poursuit une brillante carrière au music-hall  : en 1919, il incarne
Coucourbi dans Afgar, qu’il jouera à Broadway, un an plus tard, au
Century Theatre ; revenu à Londres, il est Pekoe dans Aladdin.
3 En 1922, William Fox lui propose de tourner aux États-Unis dans une
série de comédies : il débarque à Hollywood au printemps et apparaît
dans son premier film américain, The Broker, dirigé par John G.
Blystone. Il tourne quatre films qui reçoivent un accueil assez tiède.
Cependant, Fox lui fait confiance dans un long métrage, A Friendly
Husband (1/1/1923), dont il est la vedette en compagnie de A1berta
Vaughn. Malgré le succès modéré de ce film, il tourne encore deux
longs métrages, dont Isn’t Life Wonderful  ? (1/12/1924) sous la
direction de D.W. Griffith. Il y incarne un pauvre acteur de music-
hall que recueillent Carol Dempster et sa famille. En 1925, Lupino
passe chez Educational, où il va rester pendant quatre ans de 1925 à
1929. Immédiatement, les Lupino Lane Comedies (en 2b), réalisées
par Charles Lamont, Norman Taurog, Mark Sandrich, William
Goodrich (Fatty Arbuckle) ou enfin par Lupino Lane lui-même, ont
un énorme succès. Il continue toutefois à monter sur scène en
Angleterre  : en janvier 1926, il joue Ko-Ko dans The Mikado à New
Oxford et en juin apparaît dans Turned Up à Londres. De retour aux
États-Unis fin 1926, il continue à tourner pour Educational avec son
frère Wallace Lupino à qui sont dévolus les rôles de grand méchant.
Wallace fait parallèlement une carrière indépendante en étant la
vedette de quelques Cameo Comedies, toujours pour Educational. En
mai 1928, Lupino Lane se met à diriger lui-même ses comédies pour
Educational sous le pseudonyme de Henry W. George. Il tourne alors
ses meilleurs films  : Roaming Romeo (1928), parodie hilarante des
péplums, et surtout Only Mc (1929), inspiré du sketch de Fred Karno
A Night in an English Music-Hall que Chaplin avait déjà repris dans A
Night in The Show (1915). Un peu à la manière de Keaton dans The
Playhouse, Lupino Lane incarne, dans Only Me, vingt-quatre rôles
différents  : le classique spectateur éméché, tous les numéros
successifs, le public et même le bébé qui apparaît dans un
mélodrame…
4 Ses premiers films parlants sont, en revanche, d’un niveau très
inférieur et Lupino, conscient de ses limites, abandonne le slapstick
pour jouer généralement des rôles secondaires dans des comédies de
long métrage. C’est ainsi qu’on le verra aux côtés de Maurice
Chevalier dont il est le timide maître d’hôtel dans The Love Parade
(1929) de Ernst Lubitsch, puis dans plusieurs films pour la Warner
Bros. En 1930, avec son frère Wallace, il revient dans son pays natal
où il est resté très populaire, tandis que l’Amérique commence à
l’oublier. Il remonte sur scène dans Silver Wings, devient metteur en
scène (il dirige en particulier son cousin Stanley Lupino, père d’Ida
Lupino), puis en 1931 joue The One Girl au London Hippodrome et
Golden Boy au Coliseum de Londres. En 1935-1936, il tourne quatre
comédies musicales pour les St. George’s Pictures et, en 1937,
obtient un énorme succès sur scène avec Me and my Girl au Victoria
Palace. En 1939, ce show est transformé en film, rebaptisé The
Lambeth Walk, du nom de l’air le plus célèbre de cette comédie
musicale. Il meurt le 10 novembre 1959 à l’âge de 67 ans.
5 Connu en France par son prénom Lupino, ce comique acrobate
demeure aujourd’hui assez méconnu, d’autant qu’une partie de son
œuvre semble à jamais perdue  : le nombre de ses courts métrages
encore accessibles n’atteint sans doute pas la vingtaine…
6 Bien que né en Angleterre, Lupino ne possède certes pas le flegme
britannique : ses origines italiennes l’emportent ; son style rappelle à
la fois celui de Larry Semon et celui d’Al St. John  : une agitation
désordonnée ponctuée de chutes et d’acrobaties qui défient les lois
de la physique. Ce petit homme brun (1, 60 mètre) porte
généralement une mèche spiralée soigneusement plaquée sur le côté
droit de son front  ; mince et souple, il joue de son corps avec une
subtile dextérité  : après un grand écart, il reprend, sans effort
apparent, une position naturelle en remontant ses jambes en
douceur ; ou bien, il fait une cabriole arrière en se tenant un instant
verticalement sur la tête et imprimant à son corps une rotation
complète de 360 degrés. Dans un ouvrage publié en 1945, How to Be a
Comedian, Lupino Lane décrit, dessins à l’appui, quelques-uns de ces
périlleux exercices…
7 Assurément, le personnage créé par Lupino manque sérieusement
d’épaisseur psychologique, mais le slapstick n’a que faire des
élucubrations cérébrales. Ce pantin hors norme confère à ses films
une vitalité débordante et une certaine magie poétique, toutes deux
liées à ses performances acrobatiques. Dans Maid in Morroco (1925),
peintre en voyage de noces au Maroc, Lupino se trouve dans un
harem, poursuivi par les zélés et cruels serviteurs du sultan  : on le
voit ainsi courir sur les montants d’un portail arrondi de style
mauresque, se retrouver la tête en bas et achever tranquillement le
tour complet pour repartir aussitôt avec la meute à ses trousses. Plus
loin, il effectue une longue glissade sur un tapis  ; enfin, emportant
une favorite dans ses bras, il entreprend une véritable course de
haies dans les ruelles de la ville. Auparavant, déguisé en bayadère, il
a exécuté un numéro de danse aussi original qu’acrobatique devant
les yeux du sultan médusé (Wallace Lupino).
8 Sword Points (1928) nous présente un assortiment particulièrement
varié de gags acrobatiques : Lupino, serveur dans une taverne, lance
d’un seul geste six chopes  ; celles-ci vont se disposer
miraculeusement sous six bouteilles de vin qui, débouchées
simultanément d’un adroit coup d’épée, remplissent chaque
récipient. Plus tard, descendu à la cave, chopes en main, pour se
ravitailler, il est bombardé de tous côtés par des barils et des
bouteilles  ; il s’arrange pour les ouvrir, inondant le cellier et,
nageant dans l’alcool, remplit les chopes qu’il tenait à la main, puis
remonte dans la salle trempé, mais sa mission accomplie. Enfin, lors
du duel final avec l’infernal vicomte (W. Lupino), ce dernier brise la
pointe de son épée et, aussitôt, toujours chevaleresque, Lupino casse
la sienne… Le manège se répète plusieurs fois, si bien que le duel se
termine uniquement avec les gardes des épées…
9 Dans Monty of the Mounted (1927), Lupino reprend un gag éprouvé de
music-hall  : après une bagarre spectaculaire avec des bandits, il
tente d’endosser son manteau ; il enfile la manche droite tandis que
l’un des voleurs enfile la gauche sans qu’il s’en aperçoive. Cette
situation donne lieu à quelques gags réjouissants  : Lupino sort une
cigarette, et la main du bandit l’allume  ; Lupino prend peu à peu
conscience que son bras gauche est un peu trop indépendant, en
particulier lorsque ce dernier commence à lui torturer le nez et les
yeux…
10 Enfin dans Roaming Romeo (1928), parodie des péplums antiques et
peut-être le meilleur film de la série, deux esclaves (Lupino et son
frère Wallace) sont poursuivis dans le palais de l’empereur par sa
garde personnelle. Au cours de leur fuite, ils brisent deux statues et
aussitôt prennent leur place sur le piédestal, adoptant, à chaque
coup d’oeil des gardes, des postures aussi pittoresques que variées…
Comme le montrent ces quelques exemples, le comique de Lupino
Lane n’est pas uniquement fondé sur ses exceptionnelles qualités
d’acrobate  : l’équipe de Jack White, producteur de la série, a su
parsemer ces films de gags burlesques bien adaptés au style de
Lupino. Notons par ailleurs que, avant de passer lui-même derrière
la caméra, il fut parfaitement servi par certains réalisateurs, au
premier rang desquels il faut placer William Goodrich-Roscoe
Arbuckle. Ainsi dans The Fighting Dude (1925), le frêle Lupino, rival
d’amour du solide Wallace Lupino, défie ce dernier pour un combat
singulier ; Wallace, dans la pièce voisine, enlève calmement sa bague,
la confie au maître d’hôtel, lisse ses cheveux et quitte la pièce.
L’écran reste vide quelques instants, puis Wallace sort,
imperturbable, et récupère sa bague. Cette audacieuse ellipse donne
à ce combat invisible et inégal un humour savoureux, tout à fait
original. Une redécouverte de Lupino, l’homme caoutchouc,
s’impose. Ce petit bonhomme, pur produit du music-hall anglais,
était inimitable et unique. Il l’est resté…

FILMOGRAPHIE 2

I. COMME ACTEUR OU ACTEUR ET RÉALISATEUR :

1. COURTS MÉTRAGES :

EN GRANDE-BRETAGNE :

1913

11 O.G. Film Company :


Aucun titre connu.

1915

12 Prod. John Bull pour Davison Film Sales (tous en 1b) :


?.9 – His Cooling Courtship ; ?. 10 – Nipper’s Busy Holiday ou His Busy
Holiday.
Homeland-Globe :
 ?.9 – The Man in Possession (3b) – R : W.P. Kellino – I : Billy Mason ( ?),
Winifred Delevanty, Blanche Bella.

1916
13 Davison Film Sales (tous en 1b) :
  ?. 1 – Nipper and the Curate ou The Curate  ;  ?. 8 – Nipper’s Busy Bee
Time.
14 Homeland-Butcher :
  ?. 10 – A Wife in a Hurry (3b) – R  : W.P. Kellino – I  : Winifred
Delevanti, Blanche Kellino, Will Kellino, Fred Toose.
15 Homeland-Globe :
 ?. 12 – The Dummy (2b) – R : W.P. Kellino – I : Winifred Delevanti.

1917

  ?.4 – Hullo : Who’s Your Lady Friend  ? (2b1/2) – R  : W.P. Kellino – I  :


Violet Blythe, Winifred Delevanti, Blanche Bella.
  ?.5 – The Missing Link – R  : (2b1/2) – R  : W.P. Kellino – I  : Winifred
Delevanti, Blanche Bella, Will Kellino.
 ?.7 – Splash Mc Nicely (2b) – R : W.P. Kellino – I : Winifred Delevanti,
Viola Marriott.

1918.

Série The «  Blunders of Mr. Butterburn  » (Mr. Butterburn  : L. Lane,


tous en 2b) :
 ?.5 – Т h е Unexpected Treasure – R : Fred Rains – I : Wallace Lupino.
 ?.5 – Trips and Tribunals – R : Fred Rains – I : Judd Green.
 ?.5 – His Busy Day.
 ?.5 – His Salad Days.
 ?.5 – Love and Lobster.

1919

16 Globe :
 ?.6 ou 7 – A Dreamland Frolic (2b).
L.L. reprend le personnage de Nipper.

1920

17 Ideal :
 ?. 11 — A Lot about a Lottery (2b).
  ?. 11 – A Night Out and A Day In (2b) – I  : Eric Blore, Florence Vie, J.
Monichouse, Dmitri Vetter.
 ?.12 – Clarence, Crooksand and Chivalry (2b).

AUX ÉTATS-UNIS :

1922

18 Lupino Lane Comedies-Fox :


(2b – R :John G. Blystone)
 ?.3 – The Broker.
10.8 – The Reporter.
L.L. incarne un reporter qui couvre la révolution au Mexique.
8.10 – The Pirate.
L.L. joue un troubadour dans la Venise d’autrefois.
19.11 – My Hero.
Un timide garçon de la ville est expédié dans l’Ouest par son père.
(Ces premiers films de la Fox sont considérés actuellement comme
perdus).

1925

19 Lupino Lane Comedies-Educational (2b) :


11.10 – Maid in Morroco – R  : Charles Lamont, – I  : Violet Blythe,
Wallace Lupino, Helen Foster, Otto Fries.
Sc.  : Un peintre (L.L.) est en voyage de noces au Maroc. Son épouse
(V. Blythe) est enlevée par le sultan pour être séquestrée dans son
harem. L.L. réussit à pénétrer dans le palais et à tirer son épouse de
ce mauvais pas.Catalogue Perry, incomplet (1b). (d.v.)
6.12 – The Fighting Dude – R/Sc. : William Goodrich (Roscoe Arbuckle),
– I : Wallace Lupino, Virginia Vance, Glen Cavender, George Davis.
Sc. : Riche mais un peu gringalet, L.L. voit sa fiancée convoitée par le
solide et athlétique W. Lupino. L.L. défie à plusieurs reprises son
rival et chaque fois attrape une superbe dérouillée malgré ses
acrobaties. Enfin il provoque W. Lupino au golf : le match se termine
encore par un furieux combat sur le green, mais à la vue de deux
golfeurs qui se battent aussi pour une fille, ils deviennent
subitement raisonnables. (d.v.)

1926

7.2 – Time Flies – R  : Jess (ou Jesse) Robbins, – I  : Wallace Lupino,


Virginia Vance, Gwendolyn Lee, Otto Fries.
Sc.  : L.L. incarne grand-père Lupino, son fils et son petit-fils. Le
premier sauve la vie de W. Lupino au cours d’un duel. Ce dernier lui
donne une montre en or pour lui porter chance. Le fils en hérite,
puis le petit-fils, qui découvre que le porteur de la montre hérite
d’une grande fortune. Malheureusement, un couple d’escrocs enlève
L.L. pour lui voler la montre et récupérer le magot. (d.v.)
Variations sur le thème de Grandma’s Boy (l922) de Harold Lloyd.
21.3 – Fool’s Luck – R/Sc.  : William Goodrich, – I  : Virginia Vance,
George Davis, Jack Lloyd, Wallace Lupino.
Sc.  : Nip (L.L), millionnaire, perd toute sa fortune, puis la regagne
sur un coup de chance.
16.5 – His Private Life – R/Sc.  : William Goodrich, – I  : George Davis,
Wallace Lupino, Glen Cavender, George Davis.
Sc. : L.L., riche dandy, est incorporé dans l’armée et se retrouve sous
les ordres de son ancien valet de chambre (G. Davis) devenu sergent.
(d.v.)
28.11 – Movieland – R/Sc.  : Norman Taurog, – I  : Wallace Lupino,
Kathryn McGuire, Glen Cavender, Tom O’Grady, Lloyd Hamilton. Sc. :
Un riche célibataire (L.L.) est amoureux d’une vedette de cinéma qui
repousse ses avances. L.L. réussit à pénétrer dans le studio où tourne
la vedette et perturbe les équipes en plein travail. Courte apparition
de Lloyd Hamilton, jouant son propre rôle.
Catalogue Perry. (d.v.)

1927

16.1 – Howdy Duke (Une réception mouvementée) – R/Sc.  : Norman


Taurog, – I  : Wallace Lupino, Glen Cavender, Karthryn McGuire,
Charles Meakin, Frona Hale.
Sc. : Wallace Lupino a un vendeur de journaux qui se fait passer pour
un personnage de sang royal pour discréditer son romantique rival.
L.L. joue un double rôle : le duc de Worcestershire et le vendeur de
journaux « Nip ».
Catalogue Connaissance du cinéma. (d.v.)
20.2 – Drama De Luxe – R/Sc. : Norman Taurog, – I : Kathryn McGuire,
Wallace Lupino, Glen Cavender, Bob Kortman.
Sc. : L.L. perd toute sa fortune à la Bourse et trouve du travail dans
une troupe théâtrale. L.L. y fait un grand numéro d’équilibre
acrobatique en voulant poser une affiche contre une palissade, alors
que le sol est particulièrement boueux : l’échelle s’enfonce, le papier
se déchire et enfin la palissade s’effondre, révélant un précipice
impressionnant…
Catalogue Castle Film sous le titre Wrong Way Willie, incomplet (1b).
(d.v.)
27.4 – Naughty Boy – R/Sc.  : Charles Lamont, – I  : Robert Graves,
Kathryn McGuire, Blanche Payson, Wallace Lupino.
Sc.  : Nip (L.L.) doit se faire passer pour un enfant pour affoler la
petite amie de son père et lui faire croire que ce dernier est un tout
jeune homme.
(d.v.)
29.5 – Who’s Afraid – R  : Charles Lamont – Sc.  : Lupino Lane, – I  :
Kathryn McGuire, Robert Graves, Wallace Lupino.
Sc.  : Enfermé dans un Musée de l’Horreur, L.L. empêche un vol et
reçoit une récompense.
(d.v.)
24.7 – Monty of the Mounted – R : Charles Lamont – Sc. : Lupino Lane, –
I : Wallace Lupino, Estelle Bradley, Glen Cavender. Sc. : Monty (L.L.)
est une nouvelle recrue de la Police Montée. Le sergent Walker
l’envoie capturer le méchant Black Pete (W. Lupino) qui est le demi-
frère du sergent. L.L. trouve Black Pete et son gang dans une taverne
et déclenche une spectaculaire bagarre. À cet instant apparaît le
sergent Walker déguisé en Black Pete ( !), ce qui complique la tâche
de Monty. Ce dernier parvient enfin à ficeler acrobatiquement Black
Pete à un arbre. (d.v.)
18.9 – A Half-Pint Hero – R : Charles Lamont, – I : Wallace Lupino, Toy
Gallagher.
Sc.  : Deux pompiers rivaux luttent pour sauver la fille dont ils sont
amoureux.
6.11 – Some Seoul – R  : Mark Sandrich, – I  : Wallace Lupino, Estelle
Bradley.
Sc. : Nip (L.L.) est recruté par un groupe de pionniers pour qu’il les
défende contre les Indiens.
25.12 – Hello Sailor – R : Mark Sandrich, – I : Wallace Lupino, Charlene
Aber, Minniela Aber.
Sc.  : Deux matelots (L.L. et W. Lupino) s’échappent pendant une
escale pour voir une fille dont ils sont tous deux amoureux. En
réalité, ce sont deux jumelles… Le film se termine par une mise à sac
de l’appartement des deux filles. (d.v.)

1928

12.2 – Swords Points – R  : Mark Sandrich, – I  : Wallace Lupino, Jack


Lloyd, Thelma Salter.
Sc. : L.L. est serveur dans une taverne où un diabolique vicomte (W.
Lupino) complote contre le roi. Il fera échouer les tentatives du
vicomte qui veut intercepter le messager du roi. La taverne, pleine
de portes secrètes, de cachettes et de trappes, est le siège d’un
pittoresque combat à l’épée entre L.L. et son frère Walter. (d.v.)
25.3 – Listen Sister – R : Clem Beauchamp ou James Iones, – I : Wallace
Lupino, Glen Cavender, Phil Dunham.
Sc.  : Nip (L.L.) prend la place de sa sœur jumelle (également jouée
par L.L.) au pensionnat.
6.5 – Fandango – R  : Henry W. George (L.L), – I  : Wallace Lupino,
Marjorie Moore, Anita Garvin.
Sc.  : Dans un pays imaginaire (Bullonia) le Señor Lane conquiert sa
fiancée par des sérénades et en faisant le toréador.
17.6 – Hectic Days – R : Henry W. George, – I : Thelma Salter, Stanley
Blystone, Jack Miller.
Sc. : Un homme de l’Ouest, Nip (L.L), conquiert le cœur de T. Salter
en capturant le méchant Black Tom.
29.7 – Roaming Romeo ou Bending Hur (L’as des gladiateurs) – R  :
Henry W. George, -1  : Wallace Lupino, Anita Garvin, Stanley
Blystone.
Sc. : L.L. (Nipibus) et W.L. sont deux esclaves enchaînés à leur aviron
sur une galère, mais la rame de L.L. est très courte et ne touche pas
l’eau, ce qui facilite le travail… Tous deux s’échappent, volent les
habits de deux gladiateurs et pénètrent dans le palais de l’empereur.
Ils sont obligés de se battre contre d’autres gladiateurs  : L.L. tombe
sur un géant qu’il parvient, grâce à ses acrobaties, à précipiter dans
une mare  : le géant rétrécit à l’eau et il se transforme en nain.
Proclamé vainqueur, L. L touche sa récompense  : la pulpeuse Anita
Garvin. Mais celle-ci est la favorite de l’empereur et les deux
compères s’enfuient, poursuivis par les gardes. Ils retournent à leur
galère, trouvant que la vie d’esclave est moins pénible… (d.v.)
9.9 – Pirates Beware (Lupino pirate) – R  : Henry W. George, – I  :
Wallace Lupino, Betty Boyd.
Sc. : Nip (L.L.), serveur dans une taverne, est enlevé et poursuivi par
la Reine des pirates, Betty Black.
28.10 – Fisticuffs – R  : Henry W. George, – I  : Wallace Lupino, Harry
Dunkinson, Ruth Eddings.
Sc. : Nip (L.L.), apprenti forgeron, doit monter sur le ring à la place
de « Battling Smithy ».
9.12 – Be My King (Lupino roi) – R  : Henry W. George, – I  : Wallace
Lupino.
Sc.  : L.L. et W. Lupino sont deux marins naufragés sur une île
peuplée d’animaux sauvages et d’indigènes peu accueillant et
anthropophages. Ils essayeront de séduire les populations par
quelques jolis numéros de danse qui rappellent leur brillant passé au
music-hall.
Copie super-8, catalogue Castle Films sous le titre Two’s for the Pot,
incomplet (1b). (d.v.)

1929

20.1 – Only Me – R : Henry W. George, – I : Walter Lupino.


Remake de A Night in an English Music-Hall, fameux sketch de Fred
Karno. L.L. joue 24 rôles  : un gentleman drogué, le guichetier, un
enfant espiègle, son oncle, le présentateur, un jongleur, un danseur,
un trapéziste, un chanteur soprano, le chef d’orchestre, le flûtiste, le
tuba, le contrebassiste, le chauffeur de taxi, un lutteur, son
entraîneur, les quatre membres du quartet, le marin, le vilain, le
bébé et sa mère (dans le mélodrame), etc.
17.3 – Summer Saps – R : Henry W. George, – I : Sybil Grove, Blanche
Payson, Wallace Lupino.
Sc. : Une sortie en famille sur la plage tourne à la catastrophe car il
pleut pendant deux semaines sans discontinuer.
28.4 – Good Night Nurse – R  : Henry W. George, – I  : Wallace Lupino,
Fay Holderness, Eleanor Frederick, Muriel Evans.
Sc. : Nip (L.L.) est le malade (dépression nerveuse) et W. Lupino est le
docteur (fou). Reprise de sketchs classiques du music-hall. Le film se
termine dans un asile d’aliéné où L.L. fait des ravages. (d.v.)
2.6 – Battling Sisters – R : Henry W. George, – I : Betty Boyd, Marjorie
Jennings, Wallace Lupino, Violet Blythe.
Sc. : Dans un monde futur (nous sommes en 1980), les femmes font la
guerre et les hommes portent des robes. (d.v.)
21.7 – Joy Land – R  : Henry W. George, – I  : Wallace Lupino, Muriel
Evans.
Sc.  : Employé dans un magasin de jouets et réparateur de poupées,
Nip (L.L.) rêve que les jouets prennent vie.

FILMS PARLANTS :

21.4 – Ship Mates – R : Henry W. George, – I : Wallace Lupino, Stanley
Blystone, Charlotte Merriam, Francis Martin, Tom Whitley.
Sc.  : Le matelot Nip (L.L.) crée du désordre à bord en jouant de la
musique et en lançant des tartes à la crème.
14.7 – Buying a Gun – R  : Henry W. George, – I  : Wallace Lupino,
Charline Burt, George Burton.
Sc.  : Dans le magasin de chasse où il essaye d’acheter un fusil, le
millionnaire D’Arcy s’avère une menace pour L.L. et pour les autres.
8.9 – Fire Proof (Lupino pompier [  ?]) (2b) – R  : Charles Lamont, – I  :
Wallace Lupino, Betty Caldwell, Lorraine Rivera.
Sc. : Le pompier débile Clarence (L.L.) sauve sa fiancée du feu.
17.11 – Purely Circonstantial – R  : Henry W. George, – I  : Wallace
Lupino, Phyllis Crane, Stanley Blystone, Betty Boyd, Blanche Payson.
Sc.  : La lune de miel de L.L. avec P. Crane est perturbée par un
militaire revêche (S. Blystone) qui est jaloux de sa femme (B. Boyd).
(d.v.)

1930

20 Vitaphone Corp.-Warner Bros. :


11.7 – Evolution of the Dance (2b).
T.O.N.I.
Lupino foudre de guerre (5/1923).
Lupino visage pâle (2b) (1/1924).
21 Sunshine Comedies-Fox :
Une partie de plaisir (4b) (7/1924) (peut-être A Friendly Husband).
Des congés impayables (2b) (Catalogue Connaissance du cinéma.)

2. LONGS MÉTRAGES :

AUX ÉTATS-UNIS :

1923

A Friendly Husband (Une partie de plaisir [  ?]) (5b) – R  : John G.


Blystone, – I : A1berta Vaughn, Eva Thatcher.
Aventures d’une famille qui fait du camping en voiture.
1924

The Ziegfeld Follies of 1924 – I : Will Rogers, Ann Pendington.


Isn’t Life Wonderful – R : D.W Griffith.

1929

The Love Parade (Parade d’amour) – R : Ernst Lubitsch.


The Show of Shows – R : John G. Adolfi.

1930

Bride of the Regiment – R : John Francis Dillon.


Golden Dawn – R : Ray Enright.

EN GRANDE-BRETAGNE :

The Yellow Mask – R : Henry Lachman.

1931

Never Touble Trouble – R : Lupino Lane.


No Lady – R/Sc. : Lupino Lane.

1933

A Southern Maid – R : Harry Hughes, – I : Bebe Daniels.

1935

Trust the Navy – R : Henry W. George, – I : Wallace Lupino.


Who’s Your Father ? – R : Henry W. George, – I : James Finlayson.
The Deputy Drummer – R : Henry W. George, – I : Wallace Lupino.

1936

Hot News – R : W.P. Kellino, – I : Wallace Lupino ;


1939

The Lambeth Walk – R : A1beit de Courville, – I : Wallace Lupino.

1940

Lights Out in Europe – R ; Herbert Kline.

II. COMME RÉALISATEUR SEULEMENT :

1. COURT MÉTRAGE :

1928

22 Cameo Comedy-Educational :
3.6 – Crown Me (1b) – I : Walter Lupino.

2. LONGS MÉTRAGES (EN G.B.) :

1931

Love Lies – I : Stanley et Wallace Lupino.


The Love Race Sc. : L. Lane – I : Stanley Wallace et Ida Lupino.

1932

The Innocents of Chicago.


Old Spanish Customers – I : Wallace Lupino.
Maid of the Mountains – I : Wallace Lupino.

1933

Letting in the Sunshine.


Oh ! What a Duchess ! ou My Old Duchess.
NOTES
1. La biographie de L. Lane repose sur l’article de Richard M. ROBERTS, « Lupino Lane, Music
Hall Comedian », in Classic Image, n° 256, octobre 1996, pp. 22-25.
2. La filmographie est tirée de Robert FARR, Joe MOORE et Richard M. ROBERTS, «  The
Filmography of Lupino Lane », in Classic Images, n° 257, novembre 1996, pp. C7-C9.
Fred Mace

1 Né le 22 août 1878 à Philadelphie (Pennsylvanie), Fred Mace obtient


son diplôme de dentiste en 1898 ; il ouvre un cabinet dentaire à Érié
(Pennsylvanie) où il travaille pendant treize mois 1 .Puis, en 1910, il
abandonne cette activité pour jouer dans des comédies musicales : il
débute à la Wilbur Opera Company, paraît dans l’opérette Florodora
avant de partir jouer à Londres pour un an. De retour aux États-Unis,
Fred fait partie de la Piff, Paff, Pouff Company pendant plusieurs
années au côté d’Eddie Foy. En mai 1911, il entre à la Biograph grâce
à Mack Sennett et devient rapidement la vedette de films en 1/2 ou I
bobine en compagnie de Mabel Normand. Il est aussi le partenaire de
M. Sennett dans une série où les deux compères incarnent deux
détectives pas très dégourdis. En 1912, Mace est engagé par Carl
Laemmle, actionnaire principal de l’Imperial Motion Picture (IMP),
pour qui il tourne deux comédies qui n’ont pas le succès escompté. À
la fin de la même année, il revient chez Sennett, puis fonde sa propre
compagnie en avril 1913, l’Appolo Films (avec Bud Duncan comme
partenaire), entreprise qui se soldera par un échec. Il tourne pour
Majestic, GEM, University, monte ensuite la Fred Mace Feature Film
Company qui ne connaîtra pas non plus le succès. En juillet 1915, le
revoici dans l’équipe Sennett pour tourner quelques films dont
l’excellent Bathtub Perils. En 1917, on le retrouve à New York où il
joue encore dans l’opérette Florodora. Sa femme, Marguerite Marsh, le
quitte pour un autre acteur ; Mace ne se remet pas de cette rupture :
accablé, en outre, par des soucis financiers, il meurt dans des
circonstances mal éclaircies (attaque d’apoplexie ou suicide ?) le 21
février 1917 à l’hôtel Astor de New York.
2 De corpulence moyenne, Fred Mace se distinguait par un visage rond
et souriant et une calvitie naissante. Dans un de ses derniers films,
probablement son meilleur, Bathtub Perils (1916), il joue un patron
d’hôtel assez maniéré et très attiré par les dames. Son épouse, la
petite Dale Fuller, le surveille de près, lui colle un plumeau dans les
mains, mais ne parvient pas à le neutraliser. Elle trouve enfin la
solution : Fred est conduit dans sa chambre, prié de se déshabiller et
d’enfiler un peignoir tandis que ses habits sont séquestrés dans une
malle. Hélas, Fred coince son peignoir dans une porte  : il est
contraint de se promener en sous-vêtements devant un couple en
pleine lune de miel et finit même par se trouver en tête à tête avec la
jeune mariée. Le mari (Hugh Fay), jaloux comme un tigre, use
volontiers du revolver à N coups. Fred se réfugie dans un lit
escamotable, inépuisable source de gags. Ce meuble rétif finit par
traverser la cloison pour se retrouver dans la chambre voisine. Mace,
en fuite, se cache dans une malle qui sera, comme il se doit, livrée
aux jeunes mariés. Nouvelle salve de coups de feu. Cette fois, les
tuyauteries d’eau sont percées et un puissant jet traverse le champ
de bataille. Mace, à la cave, essaye de réparer, mais inverse,
classiquement, l’eau et le gaz. Le feu se joint à l’inondation : la « Fire
Patrol  » débarque. Le final est digne des plus grands Sennett  : du
grand escalier de l’hôtel dévalent des trombes d’eau  ; deux
embarcations improvisées (une baignoire avec la jeune mariée et un
bahut avec Fred Mace comme passagers respectifs) sont emportés par
les flots jusque dans la rue et… dans l’océan, tandis que la police
maritime est en alerte. Un scénario qui aurait très bien convenu à
Fatty… On verra aussi Fred Mace, souvent affublé d’un (faux ?) ventre
rebondi, jouer les gros benêts comme dans The Bangville Police (1913)
où il est le shérif de la police locale.

FILMOGRAPHIE
1909

3 Biograph :
8.3 – A Foots Revenge (l/2b) – R : D.W. Griffith.

1910
22.1 – The Call (1b) – R : D.W. Griffith.
6.9 – A Knot in the Plot (l/2b) – R : Frank Powell.
13.10 – A Lucky Toothache (Oh  ! Ce mal de dent) (1b) – R  : Mack
Sennett et Del Henderson.

1911
Through Darkened Vales (1/b) – R : D.W. Griffith.
3.7 – The Wonderful Eye (L’œil de la conscience) (l/2b) – R  : Mack
Sennett.
20.7 – Jinx Joins the Temperance Club (1b) – R : Mack Sennett.
31.7 – Mr. Pecks Goes Calling (2b) – R : Mack Sennett et Del Henderson.
13.8 – The Baron (l/2b) – R : Mack Sennett.
21.8 – $500 Reward (1/2b) – R : Mack Sennett.
21.8 – The Diving Girl (Mabel plongeuse) (1b) – R : Mack Sennett.
9.9 – The Long Road (1b) – R : D.W. Griffith.
11.9 – The Lucky Horseshow (1b) – R : Mack Sennett.
21.9 – When Wifey Holds the Purse Strings (1b) – R : Mack Sennett et Del
Henderson.
21.9 – A Convenient Burglar (1b) – R : Mack Sennett.
2.10 – Too Many Burglars (Trop de cambrioleurs) (1b) – R  : Mack
Sennett.
12.10 – Josh’s Suicide (1b) – R : Henry Lehrman.
12.10 – Trailing the Counterfeiter (1b) – R : Mack Sennett.
23.10 – Through His Wife Picture (Le portrait de Mabel) (1b) – R : Mack
Sennett.
2.11 – Their First Divorce Case (1b) – R : Mack Sennett.
2.11 – A Victim of Circumstances (1/2b) – R : Henry Lehrman.
11.11 – The Village Hero (Le héros du village) (l/2b) – R : Mack Sennett.
13.11 – The Dooley’s Scheme (1/2b) – R : Mack Sennett.
4.12 – Abe Gets Even with Father (l/2b) – R : Mack Sennett.
4.12 – Why He Gave Up (l/2b) – R : Mack Sennett.
25.12 – Caught with the Goods (l/2b) – R : Mack Sennett.
25.12 – A Mix-Up in Raincoats (l/2b) – R : Mack Sennett.

1912
(R : Mack Sennett, tous en l/2b)
15.1 – The Brave and the Bold, 25.1 – With a Kodak ; 19.2 – Got a Match ?
(Donnez-moi du feu) ; 5.2 – A Near Tragedy ; 11.3 — A Spanish Dilemma ;
11.3 – The Engagement Ring ; 21.3 – A Voice from the Deep (La voix de
l’abîme)  ; 21.3 – Hot Stuff  ; 1.4 – Those Hicksville Boys (Leurs idôles)  ;
11.4 – Their First Kidnapping Case ; 11.4 – Help ! Help ! ; 22.4 – The Brave
Hunter ; 2.5 – The Leading Man ; 2.5 – The Fickle Spaniard ; 13.5 – When
the Fire Bells Rang (Quand on crie au feu)  ; 23.5 – A Close Call  ; 23.5 –
Helen’s Marriage, 3.6 – Algy, the Watchman ; 13.6 – Katchem Kate (Mabel
et les dynamiteurs) ; 13.6 – Neighbors ; 24.6 – A Dash through he Clouds ;
4.7 – One Round O’Brien (O’Brien l’invincible)  ; 15.7 – His Own Fault  ;
15.7 – The Speed Demon ; 25.7 – The Would-Be Shriner.
4 IMP Universal : (tous en 1/2b) :
28.9 – Lie Not to Your Wife ; 28.12 – A Widow’s Wiles.
5 Keystone-Mutual :
(R : Mack Sennett, tous en l/2b sauf mention spéciale)
23.9 – Cohen Collects a Debt ; 23.9 – The Water Nymph (La sirène) ; 30.9 –
Riley and Shultz ; 30.9 – The New Neighbor ; 7 10 – The Beating He Needs ;
7.10 – Pedro’s Dilemma (Mabel au Far-West)  ; 14.10 – Stolen Glory (La
gloire de la nation) ; 21.10 – The Ambitious Butler ; 28.10 – The Grocery
Clerk’s Romance ; 4.11 – Mabel’s Lovers (Les amoureux de Mabel) ; 4.11 –
At It Again (Mabel remet ça) ; 11.11 – The Deacon’s Troubles. ; 11.11 – A
Temperamental Husband (Un mari jaloux) (1b) ; 18.11 – Mr Fix It ou Mr.
Fixier ; 25.11 – A Desperate Lover ; 25.11 – A Bear Escape ; 2.12 – Pat’s Day
Off ; 2.12 – Brown’s Seance ; 9.12 – A Family Mix Up ; 9.12 – A Midnight
Elopment ; 16.12 – Mabel’s Adventures (Les aventures de Mabel) ; 23.12
– Hoffmeyer’s Legacy ; 23.12 – The Drummer’s Vacation ; 30.12 – Mabel’s
Stratagem (L’idée de Mabel).
Fred Mace aurait en outre dirigé pour IMP les films suivants :
The Helping Hand  ; The Lie  ; The Tankville Constable  ; Shunk City Fire
Company  ; The Section Foreman  ; Lonesome Miss Wiggs  ; Women Always
Pay  ; Let Willie Do It  ; Henpecked Ike, The Maid’s Stratagem  ; The Wrong
Wait  ; How Shorty Won Out  ; Harts In Conflict  ; The Heart of Gypsy  ; How
Jones Saw the Ball Game ; The Kidnapping of Dolly ; A Happy Family ; Her
Burglar  ; Lie not to Your Wife  ; He Had but Fifty Cents  ; The Postman  ;
Yvonne, the Foreign Spy  ; Half Shot  ; When Cupid Runs Wild  ; A Widow’s
Wiles ; Society Day at Piping Rock ; The See-Saw of Life ; A Spicy Time ; The
Grey Sentimental.

1913

6 Biograph :
4.1 – The Bite of a Snake (1b) – R : Eddie Dillon.
7 Keystone-Mutual :
6.1 – Saving Mabel’s Dad (l/2b) – R : Mack Sennett.
6.1 – A Double Wedding (l/2b) – R : Mack Sennett.
13.1 – The Care That Failed (l/2sb).
3.2 – The Elite Ball (l/2b) – R : Mack Sennett.
3.2 – Just Brown’s luck (l/2b) – R : Mack Sennett.
6.2 – The Battle of Who Run (Mabel sen va-t-en guerre) (1/2b) – R  :
Mack Sennett.
10.2 – The Jealous Waiter (l/2b) – R : Henry Lehrman.
10.2 – The Stolen Purse (l/2b) – R : Mack Sennett.
13.2 – Her Birthday Present (l/2b) – R : Mack Sennett.
13.2 – Mabel’s Heroes (l/2b) – R : George Nichols.
17.2 – Heinze’s Resurrection (Deux bons copains) (1b) – R  : Mack
Sennett.
20.2 – A landlord’s Troubles (l/2b) – R : George Nichols.
20.2 – Forced Bravery (l/2b) – R : George Nichols.
24.2 – The Professor’s Daughter (l/2b) – R : Mack Sennett.
27.2 – A Red Hot Romance (l/2b) – R : Mack Sennett.
3.3 – A Deaf Burglar (l/2b) – R : Henry Lehrman.
27.2 – A Doctored Affair (l/2b) – R : Henry Lehrman.
3.3 – The Sleuth’s Last Stand (l/2b) – R : Mack Sennett.
6.3 – The Sleuths at the Floral Parade (Une bombe sous les fleurs) (l/2b)
– R : Mack Sennett.
6.3 – A Rural Third Degree (l/2b) – R : Mack Sennett.
10.3 – A Strong Revenge (Mabel en soiree) (l/2b) – R : Mack Sennett.
13.3 – Foiling Fickle Father (l/2b) – R : George Nichols.
17.3 – The Man Next Door (l/2b) – R : Mack Sennett.
20.3 – A Wife Wanted (l/2b) – R : Henry Lehrman.
20.3 – The Rube and the Baron (Dandy et paysanne) (l/2b) – R  : Mack
Sennett.
24.3 – Jenny’s Pearls (l/2b) – R : Henry Lehrman.
27.3 – At Twelve O’clock (l/2b) – R : Mack Sennett.
31.3 – Her New Beau (l/2b) – R : Mack Sennett.
7.4 – Those Good Old Days (1b) – R : Mack Sennett.
10.4 – Father’s Choice (l/2b) – R : George Nichols.
10.4 – A Game of Poker (1b) – R : Mack Sennett.
24.4 – The Bangville Police (Les policiers du village) (l/2b) – R  : Mack
Sennett.
5.5 – Algie on the Force (l/2b) – R : Henry Lehrman.
8.5 – The Darktown Belle (l/2b) – R : Henry Lehrman.
15.5 – Their First Execution (L’exécution manquée) (l/2b) – R  : Mack
Sennett.
29.5 – The Gangster (Fatty et le voleur) (1b) – R : Henry Lehrman.
19.6 – The Tale of a Black Eye (l/2b) – R : Henry Lehrman.
3.7 – Rastus and the Game-Cock (Rastus et le coq de bataille) (1b) – R :
Mack Sennett.
21.8 – The Firebugs (Etincelles) (1b) – R : Mack Sennett.
7.8 – A Game of Pool (1b) – R : Mack Sennett.
22.9 – When Dreams Come True (l/2b) – R : George Nichols.
29.9 – The Bowling Match (1b) – R : Mack Sennett.
Catalogue Perry. (d.v.)
9.10 – Schnitz the Tailor (Le tailleur est ailleurs) (1b) – R  : Mack
Sennett.
8 Majestic (tous en 1b) :
14.6 – Mimosa’s Sweetheart ; 21.6 – The Tongue Mark ; 6.7 – One Round
O’Brien Comes Back ; 19.7 – Gold Creek Mining ; 19.7 – His Way of Winning
Her ; 16.8 – A Devilish Doctor ; 16.8 – The Doctor’s Ruse, 16.8 – A Horse on
Fred ; 26.8 – One Round O’Brien’s Flirtation.
9 Poncho Prod. :
5.4 – The Grey Sentinel (2b) – R : Burton King.
10 Vitagraph :
6.9 – Old Moddington’s Daughters (1b) – R : William J. Bowman.
11 Apollo Company (I : Marguerite Loveridge = Marguerite Marsh, tous
en 1b) :
6.9 – The Turkish Bath ; 4.10 – Fred’s Trained Nurse ; 4.10 – Love Me, Love
My Dog ; 4.10 – The Speed Bear ; 5.10 – The Rube Boss ; 18.10 – Katchem
and Killem ; 19.10 – One Round O’Brien Comes East ; 26.10 – Football Fred
and Teeth  ; 2.11 – His Nobs the Plumber  ; 9.11 – Freddy Loosebelt from
America ; 16.11 – Fred’s Waterloo ; 23.11 – The Mexican Sleep Producer,
7.12 – Fred Goes in for Horses ; 21.12 – Fred’s I.O.U. ; 28.12 – The Fresh
Freshman ; 30.12 – Her Husband and My Wife.

1914
10.1 – The Tale of a Shirt ; 8.2 – One Round O’Brien in the Ring again ; 15.2
– Black Hand Conspiracy  ; 22.2 – Up in the Air over Sadie  ; 1.3 – Village
School Days ; 8.3 – Rafferty’s Raffle ; 15.3 – Dad’s Terrible Match ; 22.3 – A
Parcel Post Auto ; 29.3 – The Battle of Chili and Beans  ; 5.4 – Apollo Fred
Sees the Point ; 12.4 – Some Bull’s Daughter ; 19.4 – Up and Down ; 24.4 –
Apollo Fred Becomes a Homeseeker  ; 3.5 – The Cheese of Police ; 20.6 – A
Pair of Queens.
12 University Films :
20.6 – Very Much Alive (1b).
13 Flamingo Pictures :
26.12 – Without Hope (1b) – R : Fred Mace.

1915

14 Triangle-Keystone :
7.11 – My Valet (Le nouveau valet) (3b) – R : Mack Sennett.
5.12 – A Janitor Wife’s Temptation (2b) – R : Del Henderson.
19.12 – Crooked to the End (2b) – R : Edwin Frazee.
15 Brady-World :
27.3 – What Hapened to Jones (5b) – R : Travers Vale.

1916

16 Keystone-Triangle (2b) :
30.1 – Love Will Conquer – R : Edwin Frazee. 12.3 – A Village Vampire (La
course au collier ou L’express en danger) – R : Edwin Frazee.
26.3 – An Oily Scoundrel (Un visqueux goujat) – R : Edwin Frazee.
11.4 – His Last Scent – R : Edwin Frazee.
 ?.5 – The Love Cornet – R : Walter Wright.
7.6 – Bathtub Perils (L’hôtel du déluge) – R : Edwin Frazee.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
7.9 – The Fire Chief ou A Lovers Might (2b) – R : Harry Edwards.

1918
14.4 – Mr. Briggs Closes the House – R : William Beaudine.

NOTES
1. Billy H. D OYLE , op. cit., pp. 47-49.
Hank Mann

1 David W. Lieberman 1 , alias Hank Mann, est né à New York le 28 mai


1887. Il débute sans doute dans le vaudeville – on dit même qu’il fut
acrobate, spécialiste du trapèze volant – avant d’être peintre
d’enseignes pour le tabac Bull Durham. Tout en travaillant, perché
sur une échelle dans une rue, il assiste au tournage d’une comédie de
la Biograph. Il se sent alors attiré par le cinéma et entre dans
l’équipe de Mack Sennett en 1912. Rebaptisé Hank Mann, il fait
partie de la fameuse troupe des Keystone Cops où ses qualités de
gymnaste lui confèrent une place toute particulière : il se spécialise
dans les acrobaties dangereuses (échelles, toits, voitures en marche,
etc.). En 1914, il quitte Sennett en compagnie de Ford Sterling et
d’Henry Lehrman, puis revient à la Keystone pour rejoindre ensuite
la L-KO où il tourne en compagnie de Billy Ritchie, un des imitateurs
de Chaplin. Il revient encore à la Keystone en 1916, puis, en 1917,
passe à la Fox (Sunshine Comedies) où il a pour partenaire Vernon
Dent (qui signera chez Mack Sennett un peu plus tard) et se lance
dans la mise en scène. En 1919-1920, il apparaît dans une série de
vingt-six films en 2 bobines pour Arrow Film Corporation (Morris
Shlank) avec Madge Kirby, Vernon Dent et, comme réalisateurs, Tom
Gibson, Hank Mann lui-même, puis Fred Windermeier et Herman
Raymaker. Il sera alors baptisé en France Bill Bockey ou Bilboquet.
Dans les années vingt, il travaille aussi comme scénariste pour Lloyd
Hamilton puis, vers 1925-1926, joue en tandem avec Chester Conklin
pour la Tennek Film Corporation. Il tourne dans des longs métrages
jusqu’en 1959 et apparaît en particulier dans trois films de Chaplin :
City Lights (le boxeur), Modern Times (le voisin de cellule) et The Great
Dictator (l’ordonnance). En 1947, il devient chef maquilleur à la
Warner et finalement termine sa vie en tenant un petit bar en
Californie à Sierra Madre. Il meurt le 25 novembre 1971 à l’hôpital de
South Pasadena (Californie) à l’âge de 84 ans. Brun, l’œil sombre et
même éteint, sous ses épais sourcils, de taille moyenne (1,74 mètre)
et plutôt mince, il était surtout reconnaissable par son énorme
moustache en balai-brosse et son air de chien battu. Her Man Hero
(1919) est un des rares films de Bill Bockey accessibles aux amateurs.
Hank y incarne un clochard romantique qui a repéré une jeune
femme en détresse à la fenêtre d’un immeuble : il escalade la façade,
mais le mari vigilant lui balance un pot de fleur sur l’occiput. Têtu, il
pénètre tout de même dans l’appartement qui est gardé par deux
Turcs d’opérette. La jeune femme prisonnière (Madge Kirby) fait
partie du harem d’un sultan barbu. Hank se déguise en bayadère, fait
la danse du ventre, puis, après quelques poursuites où les portes
pivotantes et les trappes à bascule jouent un rôle important, la police
arrive sur les lieux et délivre le harem tout entier. Hank, assommé
dans la bagarre, est réconforté par les douces mains de M. Kirby,
mais il se réveille secoué par un policier  : ce n’était évidemment
qu’un rêve…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

2 Biographique :
24.8 – Through Dumb Luck (1b) – R : Del Henderson.

1913
3 Keystone-Mutual :
4 Petits rôles dans les films suivants :
A Bad Game ; The Bangville Police ; Barney Oldfield’s Ride for a Life  ; The
Champion ; The Chief’s Predicament  ; Cohen Saves the Flag  ; A Dollar Did
It  ; Fatty Joins the Force  ; The Foreman and the Jury  ; The Gangster  ;
Heinze’s Resurrection  ; He Would a’Hunting Go  ; His Chum, the Baron  ;
Jenny’s Pearls ; The Land Salesman ; Love and Pain ; Murphy’s I.O.U.  ; The
New Baby ; The Riot ; Safe in Jail  ; Small Time Act  ; That Ragtime Band  ;
Their First Execution  ; Their Husbands  ; Toplitsky and Company  ; A Wife
Wanted ; A Life in the Balance ; Zuzu the Band Leader ; Algy on the Force  ;
The Waiter’s Picnic ; Out and In ; Chip Off the Old Block.

1914

In the Clutches of the Gang  ; Mabel’s Strange Predicament  ; Caught in a


Cabaret ; The Alarm ; The Knock-Out ; Mabel’s Married Life  ; The Face on
the Barroom Floor  ; Tilde’s Punctured Romance  ; Barnyard Flirtations  ; A
Brand New Hero ; Chicken Chasers ; Fatty’s Finish ; Fatty’s Jonah Day  ; He
Loved the Ladies ; High Spots on Broadway ; His Preshistoric Past ; Mabel’s
Latest Prank ; Mabel’s Stormy Love Affair ; A Misplaced Foot ; The Passing
of Izzy  ; The Sky Pirate  ; Stout Hearts but Week Knees  ; A Thief Catcher  ;
Twenty Minutes of Love ; Won in a Closet.
5 L-KO Universal :
1.11 – Partners in Crime (1b) – R : Henry Lehrman – I : Billie Ritchie.
27.12 – The Manicure Girl (1b) – R : Henry Lehrman – I : Billie Ritchie.

1915

6.1 – Cupid in a Hospital (1b) – R : Henry Lehrman.


8.2 – A Bird’s a Bird (1b) – R : Edwin Frazee.
10.2 – Father Was a Loafer (1b) – R : Henry Lehrman.
17.2 – Almost a Scandal (1b).
21.2 – Their Last Haul (1b) – R : John G. Blystone.
17.3 – Rough but Romantic (1b) – R :John G. Blystone.
28.3 – A Change in Lovers (1b) – R : John G. Blystone.
14.4 – Under the Table (2b) – R : John G. Blystone.
28.4 – Shaved in Mexico (1b) – R : John G. Blystone.
12.5 – A Stool Pigeon’s Revenge (1b) – R : John G. Blystone.
26.5 – Broken Hearts and Pledges (1b) – R : John G. Blystone.
7.7 – The Child Needed a Mother (1b) – R : John G. Blystone.
15.8 – Love on an Empty Stomach (1b) – R : John G. Blystone.
22.8 – A Tale of Twenty Stories (2b) – R : Vin Moore.
31.8 – Vendetta in a Hospital (3b).
5.9 – Gertie’s Joy Ride (1b) – R : Edwin Frazee.
15.9 – No Flirting Allowed (1b).
19.9 – Beach Birds (1b) – R : Hank Mann.
22.9 – Scandal in the Family (2b) – R : Henry Lehrman.
3.10 – A Mortgage on His Daughter (1b) – R : Henry Lehrman.
10.10 – A Bathhouse Tragedy (2b) – R : Henry Lehrman et Edwin Frazee.
24.10 – Poor but Dishonest (1b).
31.10 – Father’s First Murder (1b).
17.11 – Disguised but Discovered (1b).
6 Keystone-Mutual :
Petit rôle dans : Fatty and Mabel Viewing the World Fair at San Francisco ;
Fatty’s New Role  ; Foiled by Fido  ; Gussle Rivals Jonah  ; A Lucky Leap  ;
Mabel’s and Fatty’s Married Life  ; Miss Fatty’s Seaside Lovers  ; Oar Dare
Devil Chief ; A Rascal of Wolfish Ways ; That Utile Band of Gold ; A Versatile
Villain.
7 Triangle-Keystone (2b) :
Petit rôle dans : Fatty and the Broadway Stars ; The Hunt.

1916
Petit rôle dans  : A Bath House Blander  ; A Dash of Courage  ; Mabel and
Fatty’s Simple Life ; Mabel’s and Fatty’s Wash Day ; Gussle Tied to Trouble.
Rôle important dans :
16.1 – A Modern Enoch Arden (L’outrage) – R  : Clarence Badger et
Charles Avery.
12.3 – The Village Blacksmith R. Hank Mann.
9.4 – His Bread and Butter (Le restaurant modèle) – R : Eddie Cline.
4.6 – Hearts and Sparks (Cœurs et étincelles) – R : Charles Parrott.

1917

8 Sunshine Comedies-Fox (2b) :


Rôle vedette ou important dans :
28.1 – His Ticklish Job (Les aventures d’Agénor) – R/Sc.  : Charles
Parrott.
11.2 – There’s Many a Fool (Agénor a la vie dure) – R/Sc.  : Charles
Parrott ( ?).
14.2 – Chased into Love R : Charles Parrott.
15.2 – The Cloud Puncher (Perceur de nuages) – R/Sc. : Charles Parrott.
26.2 – A Bon-Bon Riot (Bill Bockey, confiseur par amour) – R/Sc. : Hank
Mann.
3.3 – His Merry Mix-Up (Noctambules) – R/Sc. : Charles Parrott.
15.4 – The Film Spoilers – R/Sc. : Charles Parrott.
23.4 – His Love Fight R : Hank Mann.
13.5 – His Bomb Policy (Les secrets de l’inventeur) – R/Sc.  : Charles
Parrott.
28.5 – Suds of Love – R : Jay A. Howe.
25.6 – His Final Blow-Out – R : Hank Mann – I : Max Asher.
29.7 – Bing-Bang – R/Sc. : Charles Parrott.
6.8 – A Domestic Hound – R : Hank Mann.
9 L-KO-Universal (1b) :
14.2 – The End of a Perfect Day.
20.3 – Love on Crutches – R : John G. Blystone.

1918

10 Mack Sennett-Paramount (2b) :


3.6 – Love Loops the Loop – R : Walter Wright et Hampton Del Ruth.
17.6 – Two Tough Tenderfeet – R  : F. Richard Jones et Hampton Del
Ruth.

Août 1919-1920

11 Hank Mann Comedies-Morris Shlank-Arrow Films :


12 26 films en vedette en 1b ou 2b avec Madge Kirby, dont :
  ?.12 . 1919 – A Harem Hero ou Her Man Hero (Bill Bockey au harem)
(1b) – R : Tom Gibson.
(copie S8)
15.2.1920 – A Roaming Romeo (2b) – R : Hank Mann.
28.2.1920 – Broken Bubbles (2b) – R : Hank Mann.
1.3.1920 – A Knock-out (2b).
13.3.1920 – The Blacksmith (1b).
10.4.1920 – A Gum Riot – R : Tom Gibson.
Bell Hop ou Hopping Bell (Le gros de la troupe).
The Janitor (Bill Bockey concierge) (1b) – R : Clem Beauchamp. (copie
8 millimètres).
Paper, Paste and Poultry.
Mystic Mush.
For Heavens Sake.
An Eye for Figures.
The Paperhanger (Bill Bockey et les rouleaux de papier).
Don’t Change Your Mrs.
The Lost Detective.
The Messenger (Bill Bockey commissionnaire).
Burlesque on DR. Jeckyll and Mr. Hyde.
When The Spirit Moves (1b) – R : Charles Parrott.

1923

13 Hamilton Comedies-Educational :
9.9 – The Optimist (L’optimiste) (2b) – R : Gilbert W. Pratt – I   : Lloyd
Hamilton.
Catalogue Kodascope.
14 Mermaid Comedies-Educational (2b) :
11.11 – Uncle Sam –R : Fred Hibbard.

1924

3.2 – Neck and Neck – R : Fred Hibbard.

1925

15 Christie Comedies-Educational :
27.12 – Yes, Yes, Babette (2b) – R : Earl Rodney.
16 Married Life Series-Fox (non confirmé, 2b) :
30.8 – A Business Engagement – R : Albert Ray.
11.10 – All Abroad – R : Albert Ray.
22.11 – The Peacemakers – R : Albert Ray.

1926

3.1 – His Own Lawyer – R : Tom Buckingham.


14.2 – A Woman of Letters – R : Albert Ray.
28.3 – Moving Day – R : Albert Ray.
9.5 – Too Many Relations – R : Albert Ray.
20.6 – The Family Picnic – R : Albert Ray.
12.9 – Easy Payments – R : Tom Buckingham.
24.10 – Not to Be Trusted – R : Tom Buckingham.
19.12 – Back to Mother – R : Harry Sweet.
17 Sava Comedies (2b) :
The Gold Brush ; Hur Ben ; Stage Shy, The Vulgar Boatman ; Wanderers of
the Wetland.
18 Christie Comedies-Educational :
14.3 – Whoa, Emma (2b) – R : Robert Thornby.
19 Blue Ribbon Comedies-Joe Rock :
25.7 – Adorable Dora (2b) – R : Harry Sweet.

1927

20 Married Life Series-Fox (non confirmé, 2b) :


3.1 – An Old Flame – R : Harry Sweet.
 ?.3 – The Last Word – R : Tom Buckingham.
1.5 – Just a Husband – R : Harry Sweet.
5.6 – Rumors for Rent – R : Harry Sweet.
3.7 – Her Silent Wow – R : Jess Robins.

FILMS PARLANTS :

1931

21 Masquer’s Club of Hollywood :


Stout Hearts and Willing Hands (2b) – R : Bryan Foy.
Hank Mann apparaît dans des comédies de court métrage, tournées
pour la Columbia, jusqu’en 1944.
T.O.N.I. :
Bill Bockey garçon de restaurant (peut-être  : His Bread and Butter)
(1920).
Bill Bockey homme d’équipe (9/1920).
Bill Bockey gagne le grand prix (10/1920).
Bill Bockey chez le dentiste (11/1920).
Bill Bockey sculpteur par intérim (4/1921) (1b).
Bill Bockey forgeron sentimental (peut-être  : The Village Blacksmith)
(5/1921).
Bill Bockey et les jolies baigneuses (4/1922).
Bill Bockey au gymnase (2b) (2/1924).
Un homme à la place (2b) (2/1926).
Saucisses et mannequins – Prod.  : Mack Sennett, – I  : Bud Jamison, les
Bathing Beauties.
Le Vainqueur de marathon.

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1923

Don’t Marry for Money – R : Clarence Brown.


Hollywood – R : James Cruze.
Lights Out – R : Alfred Santell.
The Near Lady – R : Herbert Blache.

1924

Riders Up – R : Irving Cummings.

1925

The Arizona Romeo – R : Edmund Mortimer.

1926

Wings of the Storm – R : John G. Blystone.

1927
Smile, Brother, Smile – R. John Dillon.
When Danger Calls – R :Charles Hutchinson.

1929

The Fall of Eve – R :Frank R. Strayer.

1930

Sinner’s Holiday – R : John G. Adolfi.

1931

Annabelle’s Affairs – R : Alfred Werker.


City Lights (Les lumières de la ville) – R : Charles Chaplin.

1932

Me and My Gal – R : Raoul Walsh.


Million Dollar Legs (Folies olympiques) – R : Eddie Cline.
Riding for justice – R : William Wyler.
Shop Angel – R : E. Mason Hopper.
The Strange Love of Molly Louvain (L’étrange passion de Molly Louvain)
– R : Michael Curtiz.
Scarface (Scarface) – R : Howard Hawks.

1933

Sailor’s Luck (Amour de marin) – R : Raoul Walsh.

1934

The Girl from Missouri (Une étrange aventure) – R : Jack Conway.

1935

The Big Broadcast of 1936 – R : Norman Taurog.


The Devil Is a Woman (La femme et le pantin) – R : Josef von Sternberg.
Metropolitan – R : Richard Boleslawski.
The Barbary Coast (Ville sans loi) – R : Howard Hawks.

1936

Give Us This Night (Le chanteur de Naples) – R : Alexander Hall.


Modern Times (Les temps modernes) – R : Charles Chaplin.
The Preview Murder Mystery (L’homme sans visage) – R : Robert Florey.
Reunion – R : Norman Taurog.

1937

Ali Baba Goes to Town – R : David Butler.


Fair Warning – R : Norman Foster.
Saratoga (Saratoga) – R : Jack Conway.
Wife, Doctor and Nurse (Jeux de dames) – R : Walter Lang.
Time Out for Romance – R : Malcolm St. Clair.
On the Avenue (Sur l’avenue) – R : Roy Del Ruth.

1938

Hold That Co-Ed – R : George Marshall.

1939

Charlie Chan in Reno – R : Norman Foster.


Mr. Moto Takes a Vacation – R : Norman Foster.
Mr. Smith Goes to Washington (Mr. Smith au Sénat) – R : Frank Capra.

1940

Lil’Abner – R : Albert S. Rogell.

1941
The Great Dictator (Le dictateur) – R : Charles Chaplin.
The Maltese Falcon (Le faucon maltais) – R : John Huston.
Nine Lives Are Not Enough – R : Edward Sutherland.

1942

King’s Row (Crimes sans châtiment) – R : Sam Wood.


Larceny Inc. – R : Lloyd Bacon.

1943

Dancing Masters (Maîtres de ballet) – R : Malcolm St. Clair.


Phantom of the Opera (Le fantôme de l’Opéra) – R : Arthur Lubin.

1944

Arsenic and Old Laces (Arsenic et vieilles dentelles) – R : Frank Capra.

1947

The Perils of Pauline (Les exploits de Pearl White) – R  : George


Marshall.

1948

When My Baby Smiles at Me – R : Walter Lang.

1951

My Favourite Spy (Espionne de mon cœur) – R : Norman McLeod.

1952

Son of Paleface (Le fils de Visage Pâle) – R : Frank Tashlin.

1954

Three Hours to Kill (Trois heures pour tuer) – R : Alfred Werker.
1955

Abbott and Costello Meet the Keystone Cops – R : Charles Lamont.
Abbot and Costello Meet the Mummy – R : Charles Lamont.

1956

Partners (Le trouillard du Far West) – R : Norman Taurog.

1957

Man of a Thousand Faces (L’homme aux mille visages) – R  : Joseph


Peyney.

1959

Rock-A-Bye Baby (Trois bébés sur les bras) – R : Frank Tashlin.

1960

The Last Train from Gun-Hill (Le dernier train de Gun Hill) – John
Sturges (dernier film).

NOTES
1. George K ATCHMER , « Remember the Silents », in Classic Images, n° 219, septembre 1993, p. 52.
Charlie Murray

1 Né à Laurel (Indiana) aux États-Unis le 22 juin 1872 dans une famille


d’origine allemande, Charlie fait ses études à Cincinnati (Ohio) 1 . Il
fait ses débuts à 11 ans dans un cirque, le Prof. Crocker’s Horse
Show, mais sa carrière s’arrête à la suite d’un accident : assommé par
un poney trop nerveux lors d’une représentation à Columbus (Ohio),
il doit rentrer chez lui par le train et, comme il n’a ni argent ni
billet, il est mis en prison… Dès sa sortie, il travaille pour un medicine
show avec un certain White Cloud qui se prétend indien mais qui en
réalité est né à Copenhague ! Selon d’autres sources, il aurait débuté
comme clown à 9 ans à Cincinnati sous la direction de John Harlin
dans le John Robinson Circus.
2 À 20 ans, il se lance dans le vaudeville en créant, avec Ollie Mack
(Oliver Trumbull) un duo musical baptisé Murray et Mack. Lorsque le
tandem se sépare, en 1911, Charlie commence à tourner pour la
Biograph avec Griffith  : le réalisateur Del Henderson l’embauche
pour jouer les maris jaloux. Il tourne un très grand nombre de
comédies (des « split reelers », petits films d’environ 1/2 b) à raison
de plusieurs par semaine. En 1914, il passe ensuite à la Keystone sous
la direction de Sennett  : il va incarner alors, jusqu’en 1922, le
personnage de Hogan (en France, Alcide). On le surnomme le « Lens
Squirrel ». Dans les années 1926 à 1933, sa popularité atteindra son
apogée dans les Cohen and Kelly Series, longs métrages tournés pour
Universal, le rôle du Juif Cohen étant tenu par George Sidney (futur
metteur en scène) et celui de l’Irlandais Kelly par Ch. Murray. La
série est reprise, en courts métrages cette fois, par la Columbia, en
1934. On le verra aussi faire très souvent équipe avec la célèbre
femme shérif Polly Moran. Il meurt d’une pneumonie le 29 juillet
1941.
3 Connu en France sous le nom d’Alcide (période Mack Sennett),
Charlie Murray joue volontiers les époux vindicatifs ; une mèche en
bataille sur le front, le menton en avant, il est du genre coléreux… et
surtout grimacier. Ses mimiques étaient célèbres  ; la plus connue
«  qui suggère une frustration grincheuse était obtenue en aspirant
ses lèvres de telle façon que son long nez touchait presque son
menton en caoutchouc  ; dans la grimace inverse, ses lèvres
s’incurvaient vers le haut et ses yeux roulaient légèrement dans
leurs orbites, lui donnant l’allure d’un imbécile heureux qui vient
d’être condamné à passer sa vie dans un harem 2  ».
4 Dans The Plumber (1914), Alcide – petite moustache et chapeau rond
blanc-incarne un plombier fort décontracté  : appelé pour réparer la
classique fuite d’eau dans une salle de bains, il descend à la cave
avec la femme de chambre et lui montre à plusieurs reprises
comment couper l’eau et la rétablir, provoquant à chaque fois un
nouvel arrosage du maître des lieux  ; puis, oubliant la lampe à
souder devant une canalisation, il remonte dans la salle de bains, une
bouteille à la main, après avoir testé la qualité des vins de son
client ; le voici maintenant en train de se faire réchauffer son repas
tout en effectuant une soudure sous les yeux de la soubrette et de sa
patronne auxquelles, émoustillé par l’alcool, il fait une cour plus que
directe  ; mais la lampe à souder oubliée a fait son œuvre et la cave
n’est plus qu’un lac sur lequel surnagent quelques vieux cadres  ;
Alcide rame sur une épave tandis que son réchaud met le feu au
premier étage ; la « Fire Patrol » débarque dans l’affolement général.
Enfin, dans la cave inondée, le client malchanceux et Alcide se
livrent à une bataille homérique… Dans ce film tout à fait
caractéristique du style Sennett, Murray campe un personnage haut
en couleur : au début calme et sûr de lui, il devient, après quelques
rasades de vin, un satyre déchaîné et incontrôlable…
5 Sur le plan humain, Charlie Murray était un homme pais1ble, calme
et affable, très apprécié de ses partenaires, tous plus jeunes que lui
(du moins chez Sennett). Auprès de Mabel Normand, il joua le rôle
du père protecteur qu’elle n’avait jamais eu (cf. la biographie de
Mabel). Dévoué, cet homme de cœur était toujours prêt à présider
des galas de bienfaisance (par exemple, pendant la guerre, au
bénéfice de la Croix-Rouge).

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1912

6 Biograph (R : Del Henderson sauf mention spéciale, 1b) :


Like the Cat ; They Came Back ; Mr Crouch at the Seashore ; Through Dumb
Luck ; Getting Rid Of Trouble ; Love’s Messenger ; A Mixed Affair ; The Line
at Hogan’s ; A Ten-Karat Hero ; A Limited Divorce ; At the Basket Picnic ; A
Real-Estate Deal  ; His Auto’s Maiden Trip – R  : John T. Dillon  ; The
Clubman and the Crook  ; Their Idols  ; Hoist on Is Own Petard  ; A
Disappointed Mama – R : ?

1913

All Hail to the King ; Almost a Wild Man ; An Absent Minded Burglar ; Look
not upon the Wine  ; A Delivery Package  ; Tighwad’s Predicament  ; The
Power of the Camera ; The Old Gray Mare ; Edwin Masquerades ; Their One
Good Suit, An « Uncle Tow’s Cabin » Troupe ; A Horse on Bill, He Had a Guess
Coming ; A Ragtime Romance ; A Daylight Burglar ; Frappe Love ; A Rainy
Day ; The King and the Copper  ; Anthony O’Sullivan  ; Cinderella and the
Boob ; Highbrow Love ; Slippery Sam Repents ; lust Kids ; Red Hicks Defies
the World, Jenks Becomes a Desperate Character, The Rise and Fall of Mc
Doo ; The Mothering Heart – R  : D.W. Griffith  ; Mister Jefferson Green  ;
Faust and the Lily ; An Old Maid’s Deception ; A Sea Dog’s Love ; The Noisy
Suitors  ; The Suffragette Minstrels, Father’s Chicken Dinner, Objections
Overruled ; The Lady in Black ; Edwin’s Badge of Honor ; Baby Indisposed ;
The Reformer ou The Lost Art of Minding One’s Business – R  : D.W.
Griffith ; His Hoodoo – R : Eddie Dillon ; For the Son of the House.
(R : Eddie Dillon, 1b) :
The End of the World  ; With the Aid of Phrenology  ; Dyed but not Dead  ;
Scenting a Terrible Crime  ; Never Known to Smile  ; Mc Gann and His
Octette  ; The Winning Punch  ; A Fallen Hero  ; An Evening with Wilder
Spender  ; A Barber Cure  ; Boarders and Bombs  ; In the Hand of the Black
Hands ; Mixed Nuts ; He’s a Lawyer ; The Somnambulists ; Bink’s Vacation ;
How the Day Was Saved ; Shelley’s Skeleton.
7 Keystone-Mutual :
Getting Rid of Trouble (1b) – R : Mack Sennett.
7.7 – Safe in Jail (1b) – R : Mack Sennett.
31.7 – Professor Bean’s Removal (Le voisin de Mabel) (1b) – R  : Henry
Lehrman.
4.8 – The Riot (Le complot manqué) – R : Mack Sennett.
21.8 – The Firebugs (Etincelles) (2b) – R : Mack Sennett.
20.10 – Two Old Tars (1b) – R : Mack Sennett.
27.10 – The Janitor (1b) – R : Henry Lehrman. What Father Saw (1b) – R :
George Nichols.

1914
8 Biograph (1b) :
How They Struck Oil – R : Del Henderson.
Skelley Bugs a Hotel – R. Eddie Dillon.
Because of a Hat – R : Eddie Dillon.
Skelley and the Turkey – R : Eddie Dillon.
Skelley’s Birthday – R. Eddie Dillon.
9 Keystone-Mutual :
7.2 – One Thousand to one Shot (l/2b) – R : Mack Sennett.
11.4 – The Passing of Izzy (1b) – R : George Nichols.
11.5 – Finnegan’s Bomb ou Finningan’s Bomb (1b) – R : George Nichols.
25.5 – The Fatal Flirtation (1b) – R : Mack Sennett.
4.6 – Her Friend the Bandit (1b) – R : Mack Sennett.
20.6 – Mabel’s Married Life (1b) – R : Charlie Chaplin. (d.v.)
4.7 – Love and Bullets (1b) – R : Del Henderson. (d.v.)
27.7 – Soldiers of Misfortune (1b) – R : Del Henderson.
13.8 – Recreation (1b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)
15.8 – Such a Cook (Le cuisinier est amoureux) (1b) – R  : Charles
Parrott.
27.8 – The Masquerader (1b) – R : Charles Chaplin. (d.v.)
12.10 – The Anglers (1b) – R : Charles Parrott.
24.10 – Stout Hearts but Weak Knees (1b) – R : Mack Sennett.
1.11 – The Plumber (1b) – R : Del Henderson.
Catalogue Blackhawk.
9.11 – His Talented Wife (1b) – R : Charles Parrott.
14.11 – Tillie’s Punctured Romance (Le roman comique de Chariot et de
Lolotte) (6b) – R : Mack Sennett. (d.v.)
19.11 – The Noise of Bombs (Joseph anarchiste) (1b) – R  : Charles
Parrott.
3.12 – Hogan’s annual Spree (1b) – R : Charles Avery.
26.12 – His Second Childhood (Alcide gouvernante) (2b). (d.v.)
1915

2.1 – Hogan’s Wild Oats (l/2b) – R : Charles Avery.


9.1 – Only a Farmer’s Daughter (Maggie fermière) (1b) – R  : F. Richard
Jones.
11.1 – Rum and Wall Paper (Alcide peintre en bâtiment) (1b) – R  :
Charles Avery.
21.1 – Hogan’s Mussy Job (1b) – R : Charles Avery.
1.2 – Hogan’s Romance Upset (1b). (d.v.) – R : Charles Avery.
4.2 – Hogan the Porter (Alcide concierge ou Alcide portier) (1b) – R  :
Charles Avery.
15.2 – Hogan’s Aristocratic Dream (Le rêve d’Alcide) (2b) – R  : Charles
Avery.
27.2 – Hogan out West (Alcide au Far-West) (1b). (d.v.) – R  : Charles
Avery.
6.3 – From Patches to Plenty (1b) – R : Walter Wright.
13.3 – Beating Hearts and Carpets (1b).
183 – Caught in the Act (1b).
22.3 – A One Night Stand (1b) – R : Horace McCoy.
12.4 – The Beauty Bunglers (Alcide manucure) (1b) – R : Charles Avery.
26.4 – Their Social Splash (1b). (d.v.) – R : Arvid Gilstrom.
31.5 – Those College Girls (Une joyeuse école) (2b). (d.v.)
3.6 – Merely a Married Man (1b) – R : Charles Avery.
10 Triangle-Keystone (2b) :
7.11 – A Game Old Knight – R : F. Richard Jones.
21.11 – Her Painted Hero (Vermicel artiste peintre) – R  : F. Richard
Jones.
12.12 – The Great Vacuum Robery (Ingénieux filous ou Déménagement
gratis) – R : Harry Williams et Clarence Badger.
19.12 – Fatty and the Broadway Stars – R : Roscoe Arbuckle.
1916

23.1 – A Movie Star – R : Fred Fishback. (d.v.)


30.1 – His Hereafter (Maggie hérite) – R : F. Richard Jones.
6.2 – Fido’s Fate – R : Frank Griffin.
5.3 – The Judge (Une audience orageuse) – R : F. Richard Jones ( ?).
19.3 – A Love Riot – R : F. Richard Jones.
2.4 – A Bath House Blunder – R. Del Henderson.
7.5 – Her Marble Heart – R : F. Richard Jones.
11.8 – Pills of Peril – R : F. Richard Jones.
19.8 – The Feathered Nest (Un nid douillet) – R : F. Richard Jones. (d.v.)
15.9 – Maid Mad (Blondine, la jolie bonne) – R : Frank Griffin. (d.v.)
17.12 – Bombs ! – R : Frank Griffin.

1917

25.2 – Maggie’s First False Step (Maggie danseuse) – R  : Frank Griffin.


(d.v.)
25.3 – Her Fame and Shame – R : Frank Griffin. (d.v.)
10.6 – The Betrayal of Maggie (Maggie est trop naïve) – R  : Frank
Griffin.
9.9 – His Precious Life (Son premier amour) – R : Herman C. Raymaker.
11 Mack Sennett-Paramount (2b) :
7.10 – A Bedroom Blunder (La chambre n° 23) – R : Eddie Cline. (d.v.)
21.10 – Roping Her Romeo (La femme shérif [ ?]) – R : Fred Fishback.
17.12 – That Night (Amour et spiritisme [  ?]) – R  : Eddie Cline et
Hampton Del Ruth.

1918

 ?.2 – It Pays to Exercise (2b) – R : Richard Jones et Hampton Del Ruth.
3.2 – Watch Your Neighbor (Surveillez votre voisin) – R  : Victor
Heerman et Hampton Del Ruth.
8.4 – Friend Husband – R : Walter Wright et Hampton Del Ruth.
3.6 – Love Loops the Loop (Lulu, la reine du tourbillon) – R  : Walter
Wright et Hampton Del Ruth.
29.7 – Her Blighted Love – R : Walter Wright et Hampton Del Ruth.
8.9 – His Wife’s Friend – R : Walter Wright.
20.10 – Whose Little Wife Are You ? (Petitpon, Fricotin et Compagnie) –
R : Eddie Cline.
15.12 – Hide and Seek, Detectives (Cache-Cache détectives) – R  : Eddie
Cline.

1919

26.1 – Never Too Old (La jolie manucure) – R : F. Richard Jones.
23.3 – Reilly’s Wash Day (Amour et eau de cuisine) – R  : F. Richard
Jones.
11.5 – When Love Is Blind – R : Eddie Cline.
6.7 – Trying to Get Along – R : F. Richard Jones.
20.7 – Among Those Present (Faisons la cour à Pélagie) – R : F. Richard
Jones.
17.8 – The Dentist – R : F. Richard Jones.
31.8 – Uncle Tom without a Cabin (La cause de l’oncle Tom) – R  : Ray
Hunt.
12.10 – Up in Alf’s Place (Vingtième étage ou Le Troisième Larron) – R :
F. Richard Jones. Catalogue Film-Office 9,5 incomplet (1b).
26.10 – Salome Vs Shenandoah (Casimir perd la tête) – R  : Erle C.
Kenton et Ray Grey.
21.12 – The Speak-Easy – R : F. Richard Jones.

1920
4.4 – Gee Whiz (Gee Whiz) – R : F. Richard Jones.
6.6 – By Golly ! – R : Charlie Murray.
15.8 – Great Scott ! (Jim a trop de cœur) – R : Charles Murray.
5.9 – Don’t Weaken – R : Malcolm St. Clair.
3.10 – His Youthful Fancy – R : Malcolm St. Clair.
31.10 – Movie Fans – R : Erle C. Kenton.

1921

20.2 – The Unhappy Finish – R : James Davis.


12 Mack Sennett-Associated Producers :
22.5 – Home Talent (4b) – R : James Abbe.
24.7 – Hard Knocks and Love Taps (2b) – R : Roy Del Ruth.

1922

13 All Stars Comedies-C.C. Burr ; Hodkinson Corp. (2b) :


3.12 – Faint Hearts – R : Gregory La Cava.
31.12 – A Social Error – R : Gregory La Cava.

1923

28.1 – Т h е Four Orphans – R : Gregory La Cava.


25.2 – Fatal Photo – R : Richard Thorpe.
25.3 – The Busy Body – R : Gregory La Cava.
22.4 – The Pill Pounder (Un compte d’apothicaire) – R  : Gregory La
Cava.
20.5 – So This Is Hamlet – R : Gregory La Cava.
17.6 – Helpful Hogan – R : Gregory La Cava.
15.7 – Wild and Wicked – R : Gregory La Cava.
12.8 – The Fiddling Fool – R  : Gregory La Cava. The Nuisance – R  :
Gregory La Cava.
9.9 – Pat’s Patents – R : Richard Thorpe.
 ?. 10 – Fearless Flannigan.

1924

14 Mack Sennett Pathé (2b) :


23.3 – Scarem Much – R : Del Lord.
20.4 – The Hollywood Kid (Un gosse à Hollywood) – R : Roy Del Ruth.
Catalogue Film Office. (d.v.)
27.4 – Flickering Youth – R : Erle C. Kenton.

1925

15 Hal Roach-Pathe :
Somewhere in Somewhere (2b) – R : James W. Horne.

1927

16 Mack Sennett-Pathé :
25.12 – Love in a Police Station (2b) – R : Earle Rodney. (d.v.)
Courts métrages sonores pour Educational (1930-1931) et pour
Columbia (1934-1935).
T.O.N.I.
17 All Star Comedies :
A la manière de Doug (2b) (10/1923) – I  : Mary Anderson, Raymond
McKee.
Mon pere est somnambule (2b) (10/1923) – I : Mary Anderson, Raymond
McKee.
Bouzu onde incarné (2b) (9/1924).

2. LONGS MÉTRAGES :
Puppy Love – R : William Neill
1919

Yankee Doodle in Berlin (5b) – R : F. Richard Jones.

1920

Love, Honor and Behave (5b) R : F. Richard Jones et Erle C. Kenton.
Down on the Farm (5b) – R : Erle C. Kenton et Ray Grey.
Married Life (5b) – R : Erle C. Kenton.

1921

A Small Town Idol (7b) – R : Erle C. Kenton.

1922

The Crosssroads of New York (6b) – R : F. Richard Jones.

1923

Luck – R : Charles Hines.


Bright Lights of Broadway – R : Webster Campbell.
The Life of Riley (7b) – R : William Beaudine.

1924

Painted People – R : Clarence Badger.


Lilies of the Field – R : John F. Dillon.
Empty Hearts – R : Alfred Santell.
Sundown – R : Lawrence Trimble et Harry O. Hoyt.
The Girl in the Limousine – R : Larry Semon.
The Fire Patrol – R : Hunt Stromberg.
The Mine with the Iron Door R : Sam Wood.
Fool’s Highway (7b) – R : Irving Cummings.

1925
Percy (Percy) – R : R. William Neill.
The Wizard of Oz – R : Larry Semon.
White Fang (Croc Blanc) – R : Lawrence Trimble.
Classified – R : Alfred Santell.
Who Cares – R : David Kirkland.
Fighting the Flames – R : Reeves Eason.
Why Women Love – R : Edwin Carews.
Paint and Powder – R : Hunt Stromberg.
My Son – R : Edwin Carews.

1926

Mike (Micky) – R : Marshall Neilson.


The Reckless Lady – R : Howard Higgin.
The Cohens and Kellys (Cohen, Kelly et Cie) – R : Harry Pollard.
Irene – R : Alfred E. Green.
Her Second Chance R : Lambert Hillyer.
The Boob – R : William Wellman.
Sweet Ladies – R : Alfred Santell.
Subway Sadie – R : Alfred Santell.
Paradise – R : Irwin Willat.
Mismates – R : Charles Brabin.
Steel Prefered – R : James Hogan.
The Silent Lover – R : George Archainbaud.
The Masked Woman – R : Silvano Balboni.

1927

McFadden’s Flats (Appartements a louer) – R : Richard Wallace.


Lost at the Front (Perdu au front) – R : Del Lord.
The Poor Nut – R : Richard Wallace.
The Life of Riley – R : William Beaudin.
The Gorilla (Le gorille) – R : Alfred Santell.
The Cohens and Kellys in Paris – R : William Beaudine.
Flying Romeos – R : Mervyn Le Roy.

1928

Vamping Venus – R : Eddie Cline.


The Head Man – R : Eddie Cline.
Do Your Duty – R : William Beaudine.

DE 1930 A 1942, NOMBREUX FILMS DONT :

1930

Clancy in Wall Street – R : Ted Wilde.


The Cohens and Kellys in Scotland – R : Williams James Craft.

1931

The Cohens and Kellys in Africa – R : Vin Moore.

1932

The Cohens and Kellys in Hollywood – R : John F. Dillon.


Hypnotized – R : Mack Sennett.

1933

The Cohens and Kellys in Trouble – R : George Stevens.

1936

Circus Girl – R : John A. Auer.

1938

Breaking the Ice – R : Edward F. Cline.


1942

Women Arn’t Angels – R : Lawrence Huntington (dernier film).

NOTES
1. George K ATCHMER , « Anyone’s Favorite Comedian, Charlie Murray », in Classic Images, n° 170,
août 1989, pp. C12-C14, et n° 171, septembre 1989, pp. 42-44.
2. George K ATCHMER , Classic Images, n° 171, p. 42.
Mabel Normand

1 La charmante et fragile Mabel Normand, une des grandes vedettes


comiques du cinéma burlesque, eut un destin assez tragique. Elle
était la fille d’une Irlandaise, Mary Drury, et d’un pianiste canadien,
français d’origine, Claude G. Normand, dont la mère Adrienne
Normand avait été actrice en France. Mabel naquit soit à Boston, soit
à Atlanta, soit encore à Staten Island dans l’état de New York suivant
les sources 1 … Sa date de naissance elle-même reste mal connue : le
19 novembre 1895 (ou 1894) ou, plus probablement, d’après sa
famille le 9 novembre 1892.
2 Si l’on en croit ses déclarations, elle aurait été élevée jusqu’à l’âge de
13 ans au couvent St Mary à Northwest Port (Massachusetts) et
voulait devenir religieuse. La réalité est sans doute moins sage  :
d’après la journaliste Adela Rogers St. Johns, elle serait l’une des six
ou sept enfants d’un pianiste itinérant pour vaudeville. Trois d’entre
eux seulement survécurent  : Claude Jr., Gladys et Mabel. Plus ou
moins abandonnée, cette dernière aurait passé une grande partie de
son enfance dans des orphelinats de New York. Il est donc très
probable que, comme Chaplin, elle eut une enfance malheureuse avec
un père absent. Manifestant très jeune une vitalité et une
détermination hors du commun, Mabel va lutter pour sortir de la
misère et gagner rapidement sa vie. Grâce à son physique agréable,
elle est engagée dans un magazine féminin, puis travaille comme
modèle pour des peintres et des illustrateurs (en particulier Charles
Dana Gison et James Montgomery Flagg). Un de ses collègues, Frank
Lanning, qui posait comme cow-boy pour des calendriers, lui
conseille de faire du cinéma. Elle parvient à entrer à la Biograph en
1910, puis, lorsque cette compagnie va tourner en Californie, elle
travaille pour la Vitagraph où elle incarne Betty, partenaire du
tandem vedette John Bunny-Flora Finch. Fin 1911, sur les
recommandations de Mack Sennett, elle est réengagée à la Biograph
où elle tourne sous la direction de D.W. Griffith. En 1912, Mabel est
devenu déjà une des vedettes de la maison, lorsque Mack Sennett
l’emmène en Californie où il va fonder sa compagnie, la Keystone.
Avec Sennett commence alors une longue et tumultueuse idylle : de
quinze ans plus vieux qu’elle, Mack, jaloux et possessif, sera non
seulement l’amant passionné dont elle rêvait, mais aussi le père qui
lui avait fait défaut dans son enfance. Ce protecteur amoureux, mais
hélas infidèle, permettra à Mabel de trouver cependant une
équil1bre certain et de s’épanouir pleinement : ces quelques années
à la Keystone furent les plus heureuses de sa vie. C’est alors une
jeune femme enjouée et charmeuse, un peu frivole, certes, mais qui
manifeste un désir enfantin et touchant de s’instruire  : elle avait –
dit-on – comme livres de chevet une Histoire du Parlement britannique
et une Grammaire française. D’après Sennett, elle pouvait, en même
temps, déguster un cornet de glaces et lire Freud. Tous les employés
de la Keystone l’adoraient et lui faisaient un peu la cour. C’est ainsi
que, suivant la tradition, Mabel inventa le fameux gag de la tarte à la
crème : une boulangerie, près des studios, fournissait des gâteaux au
personnel ; Mabel arriva un jour sur le plateau une tarte à la main et,
comme un machiniste se faisait un peu trop entreprenant, elle lui
écrasa la tarte sur la figure à la grande joie de tous les témoins. Mack
Sennett eut vent de la scène et la trouva fort drôle  ; il décida
d’utiliser le gag dans son prochain film.
3 Mabel avait un sens inné du burlesque et savait déceler, peut-être
même mieux que Sennett, les tempéraments comiques. C’est elle, par
exemple, qui imposa Roscoe « Fatty » Arbuckle que le patron voulait
renvoyer. Le couple Sennett-Normand, quoique illégitime, est
reconnu par tous, mais lorsque Mrs Sinnott, la mère dominatrice de
Mack, vient de son Canada natal rendre visite à son fils, l’accueil
qu’elle réserve à Mabel est plutôt glacé : elle n’a pas envoyé son fils
aux États-Unis pour qu’il se laisse embobiner par une petite actrice…
Mabel, horrifiée, constate que devant sa mère Mack redevient un
tout petit garçon passif et obéissant. Pendant toute la durée du
séjour de Mrs Sinnott, Mack n’aura aucun contact avec Mabel. Fort
heureusement, la mère abusive repart vers le Nord et la vie reprend
son cours normal. Les relations entre les deux amoureux sont
cependant toujours aussi difficiles  : Mack promet cent fois le
mariage, mais recule toujours au dernier moment  ; il fait surveiller
Mabel, l’espionne, contrôle son emploi du temps tandis que celle-ci
flirte avec les jeunes acteurs pour le rendre jaloux.
4 Cependant, la carrière cinématographique de Mabel se déroule
parfaitement  : elle tourne d’abord avec Sennett comme partenaire,
puis avec Ford Sterling qui joue généralement les amoureux
éconduits comme dans Barney Oldfield’s Race for a Life, parodie des
mélodrames de l’époque. Puis elle fait équipe avec Chaplin qui arrive
à la Keystone en 1914. Les rapports avec Chariot sont cependant
difficiles  : il trouve qu’elle n’a aucune expérience de la scène, et
surtout n’accepte pas d’être dirigé par une femme, car Mabel a des
idées très précises sur le style qu’elle veut imposer à ses comédies et
passe de plus en plus souvent derrière la caméra. Le tournage de
Mabel at the Wheel, parodie des thrillers de Pearl White, ne se déroule
pas très bien et Sennett est obligé de terminer le film lui-même.
Mabel’s Married Life, cependant, sera co-dirigé par Mabel et Chaplin.
Après le départ de Chariot, le tandem Fatty-Mabel, qui deviendra
très populaire, se forme  : Fatty, c’est l’amoureux sympathique et
maladroit, Mabel, la jeune fille charmante et spontanée mais aux
réactions quelquefois brutales…
5 Fatty et sa femme, l’actrice Minta Durfee, sont des amis intimes du
couple Sennett-Normand. Ils essayent toujours d’apaiser les disputes
de ce couple turbulent. Les quatre amis se retrouvent souvent à
dîner, accompagnés parfois des nouvelles recrues de Mack comme
Anne Luther et la pétulante (comme on le verra) Mae Busch. Enfin,
Mack se décide : le mariage est annoncé pour le mois de juillet 1915.
Mabel, qui nage dans l’allégresse, achète le trousseau avec Minta,
mais le drame va éclater un dimanche soir  : Mack est de sortie et,
tandis que Mabel lit dans son appartement, le téléphone sonne. C’est
Anne Luther qui, d’une voix étranglée, déclare seulement  : «  Passe
tout de suite à l’hôtel de Mack.  » Mabel, qui imagine le pire, la
rappelle et lui demande de l’emmener en voiture. C’est Mack lui-
même qui viendra ouvrir la porte de sa chambre lorsque Mabel
frappe  ; elle découvre, sur le sofa, Mae Busch en déshabillé noir…
Celle-ci saisit un vase sur la cheminée et le lance au visage de Mabel
qui s’écroule, le front ensanglanté. Sennett se précipite, mais Mabel
le repousse et se fait emmener en taxi chez les Arbuckle. La blessure
est grave  ; Mabel sombre dans le coma et, transportée à l’hôpital,
sera rapidement opérée. Toute l’équipe est bouleversée et cesse
spontanément le travail, ce qui provoque la colère du patron. Charlie
Murray, le plus ancien (il a près de 50 ans) et qui aime Mabel comme
sa propre fille, saisit Mack par le col du veston et lui lance : « Si cette
petite meurt, espèce de fils de pute, tu as intérêt à ne plus mettre les
pieds ici ! » Mabel ne mourra pas, mais ne sera plus jamais la même :
au choc psychologique s’ajoute un traumatisme réel. Trois mois de
convalescence sont nécessaires. Mabel sort enfin de l’hôpital, mais
elle est très affa1blie et déprimée. Refusant toutes les invitations,
elle renvoie les cadeaux que Mack lui fait parvenir. Pour vaincre ses
insomnies, elle prend de la cocaïne et se met à boire. Elle tient
cependant à honorer son contrat jusqu’à la fin (hiver 1916), mais,
sitôt l1bre, elle quitte Sennett et travaille pour Samuel Goldwyn. Ses
nouveaux films n’ont hélas pas le succès attendu. Mack Sennett, la
voyant en difficulté, l’engage pour un long métrage en 1921 (Molly’O).
Le tournage sera une dure épreuve pour Mabel qui souffre de
violents maux de tête et qui, de plus, est atteinte par la tuberculose.
Pendant le tournage de Suzanna (1922), elle se lie avec William
Desmond Taylor de la Paramount, un Irlandais cultivé et assez imbu
de lui-même. Plus âgé que Mabel, il jouera encore auprès d’elle le
rôle d’un père ; il la conseille dans ses lectures et éprouve pour elle
un véritable amour, platonique semble-t-il. Le 1er février 1922, Mabel
passe la soirée chez Taylor qui lui montre les derniers livres qu’il a
achetés, puis elle regagne son appartement. Le lendemain, on
retrouve Taylor assassiné d’un coup de revolver. Mabel est
innocentée mais on ne connaîtra jamais le coupable. La carrière de
Mabel va se ressentir profondément de ce fait divers tragique.
Cependant, The Extra Girl (1923) connaît un grand succès, mais, hélas,
un nouveau scandale éclate déjà  : au début de l’année 1924, Mabel
rend visite à Edna Purviance et à son ami le milliardaire Courtland S.
Dines. Il semble que ce dernier ait prononcé quelques phrases
insultantes à l’égard de Mabel, et son chauffeur, un repris de justice
qui, selon les psychiatres, «  avait pour Mabel un amour profond et
spirituel », tira un coup de revolver sur Dines pour venger l’affront
fait à sa maîtresse. Ce dernier survécut, refusa de porter plainte,
mais le scandale demeura. La carrière de Mabel devient ensuite très
chaotique. À partir de février 1926, elle tourne quelques «  shorts  »
pour Hal Roach, puis abandonne l’écran définitivement. En
septembre 1926, Mabel se marie avec l’acteur de cinéma Lew Cody et
meurt quelques années plus tard à Monrovia (Californie), le 23
février 1930, minée par l’alcool, la drogue et la tuberculose.
6 Dans un genre – le burlesque – où les vedettes féminines avaient
souvent un physique plutôt ingrat (ainsi Flora Finch, la partenaire
de John Bunny à la Vitagraph, était grande et maigre), la petite
«  Keystone Girl  » fut sans doute la première à avoir su concilier
grâce et drôlerie. Dans ses premiers films, comme The Bowling Match
(1913), elle se contente souvent d’apporter un peu de fraîcheur à la
farce burlesque  : «  supporter  » de Ford Sterling, le champion de
bowling, elle saute de joie à chaque exploit avec beaucoup de naturel
et de grâce. Cette frêle jeune femme avait en outre la capacité de
conserver son charme dans des scènes comiques au cours desquelles
elle manifestait une surprenante vitalité et une énergie quelquefois
difficilement canalisée. Ses réactions souvent violentes et
démesurées contrastaient avec sa frêle silhouette de jeune fille de
bonne famille. Elle avait d’autre part le pouvoir de modifier en
quelques instants les expressions de son visage, passant du rire à
l’émotion en quelques secondes. Ainsi, dans The Bangville Police
(1913) où elle tient un rôle essentiel, Mabel a cru voir des vagabonds
dans la grange et déclenche donc l’arrivée de la police. Nous verrons
alors une Mabel tour à tour inquiète et affolée, puis rassurée et enfin
ravie lorsqu’elle s’aperçoit que c’est la naissance d’un petit veau qui
est à l’origine de son angoisse. Enfin, élevée dans un milieu de
musiciens, Mabel savait, comme une danseuse, jouer avec tout son
corps comme pouvait le faire, avec génie, Chaplin.

FILMOGRAPHIE 2

1. COURTS MÉTRAGES :
1911

7 Vitagraph :
Betty Becomes a Maid (1b).
The Indiscretions of Betty (1/2b).
Troublesome Secretary (1/2b).
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Picciola (1/2b).
When a Man’s Married His Trouble Begins (1/2b).
His Mother (1/2b).
A Dead Man’s Honor (1b) ;
The Changing of Silas Warner (1b).
Over the Garden Wall (1b).
The Subduing of Mrs. Nag (1b) – R : Geo D. Baker.
How Berty Won the School (1/2b).
8 Biograph :
21.8 – The Diving Girl (Mabel plongeuse) (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
31.8 – The Baron (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie conservée.
The Squaw’s Love (1/2b) – R  : D.W. Griffith  ; Copie au musée d’Art
moderne de New York ; Catalogue Blackhawk.
Her Awakening (1b) – R : D.W.Griffith.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
The Making of a Man (1b) – R : D.W. Griffith.
Copie conservée.
The Unveiling (1b) – R : D.W. Griffith et T.P. Bayer.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
23.10 – Through His Wife’s Picture (Le portrait de Mabel) (1/2b) – R  :
Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
2.11 – A Victim of Circumstances (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
4.12 – Why He Gave Up (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
Saved from Himself (1b) – R : D.W. Griffith.
Copie au musée d’Art moderne de New York.

1912

The Eternal Mother (1b) – R/Sc.  : D.W. Griffith  ; Copie au musée d’Art
moderne de New York.
The Mender of Nets (1b) – R : D.W.Griffith.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
19.2 – The Fatal Chocolate (Amour et chocolat) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
11.3 – A Spanish Dilemma (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
11.3 – The Engagement Ring (1/2b) – R  : Mack Sennett Sc.  : Mabel
Normand ;
Copie au musée d’Art moderne de New York.
21.3 – Hot Stuff (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
1.4 – Oh  ! Those Eyes  ! (Pour les beaux yeux de Mabel) (1/2b) – R  :
Mack Sennett ;
Copie au musée d’Art moderne de New York.
11.4 – Help, Help (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
22.4 – The Brave Hunter (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
2.5 – The Fickle Spaniard (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
13.5 – The Furs (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
When Kinds Were the Law (1/2) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
23.5 – Helens Marriage (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
3.6 – Tomboy Bessy (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
13.6 – Katchem Kate (Mabel et les dynamiteurs) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
13.6 – Neighbors (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
24.6 – A Dash through the Clouds (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
5.8 – The Tourists (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
5.8 – What the Doctor Ordered (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
15.8 – The Interrupted Elopment (L’enlèvement de Mabel) (1/2b) – R  :
Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
15.8 – The Tragedy of a Dress Suit (2b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
26.8 – Mr. Crouch at the Seashore (1/2b) – R : Del Henderson.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
He Must Have a Wife (1/2b) – R : Mack Sennett ( ?).
Copie au musée d’Art moderne de New York.
9 Keystone-Mutual :
23.9 – Cohen Collects a Debt (1/2b) – R : Mack Sennett.
23.9 – The Water Nymph (La sirène) (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie à la Em Gee Film Library, Los Angeles. (d.v.)
30.9 – The New Neighbor (Le nouveau voisin) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
7.10 – Pedro’s Dilemma (Mabel au Far-West) (1/2b) – R : Mack Sennett.
14.10 – Stolen Glory (La gloire de la nation) (1b) – R : Mack Sennett.
21.10 – The Ambitious Butler (1/2b) – R : Mack Sennett.
21.10 – The Flirting Husband (Querelles de ménage) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
28.10 – The Grocery Clerk’s Romance (1/2) – R : Mack Sennett.
Catalogue Blackhawk.
28.10 – At Coney Island (Cohen à Coney Island) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
4.11 – Mabel’s Lovers (Les amoureux de Mabel) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
4.11 – At It Again (Mabel remet ça) (1/2b) – R : Mack Sennett.
11.11 – The Deacon’s Trouble (1/2b) – R : George Nichols.
11.11 – A Temperamental Husband (Un mari jaloux) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
18.11 – The Rivals (Les prétendants de Mabel) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
18.11 – Mr Fix-It (1/2b) – R : Mack Sennett.
25.11 – A Desperate Lover (1/2b) – R : George Nichols.
2.12 – Brown’s Seance (1/2b) – R : Mack Sennett.
2.12 – Pat’s Day Off (1/2b) – R : Mack Sennett.
9.12 – A Family Mix-Up (1/2b) – R : Mack Sennett.
9.12 – A Midnight Elopment (Le parc des soupirs) (1/2b) – R  : George
Nichols.
16.12 – Mabel’s Adventures (Les aventures de Mabel) (1/2b) – R : Mack
Sennett.
23.12 – The Drummer’s Vacation (1/2b) – R : Mack Sennett.
30.12 – The Duel (1/2b) – R : Mack Sennett.
30.12 – Mabel’s Stratagem (L’idée de Mabel) (1/2b) – R  : George
Nichols.
Catalogue Blackhawk.

1913

6.1 – Saving Mabel’s Dad (1/2b) – R : Mack Sennett.


13.1 – The Care That Failed (1/2b) – R : George Nichols.
Copie au National Film Archive (Londres).
27.1 – The Mistaken Masher (1/2b) – R : Mack Sennett.
27.1 – The Deacon Outwitted (1/2b) – R : Henry Lehrman.
3.2 – Just Brown’s Luck (1/2b) – R : Mack Sennett.
6.2 – The Battle of Who Ran (Mabel s’en va-t-en guerre) (1/2b) – R  :
Mack Sennett.
13.2 – Mabel’s Heroes (Les hesitations de Mabel) (1/2b) – R  : George
Nichols.
17.2 – Heinze’s Resurrection (Deux bons copains) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
24.2 – The Professor’s Daughter (1/2b) – R : Mack Sennett.
24.2 – A Tangled Affair (1/2b) – R : Henry Lehrman.
27.2 – A Red Hot Romance (1/2b) – R : Mack Sennett.
27.2 – A Doctored Affair (1/2b) – R : Henry Lehrman.
3.3 – The Sleuth’s at the Floral Parade (Une bombe sous les fleurs) (1/2b)
– R : Mack Sennett.
6.3 – A Rural Third Degree (1/2b) – R : George Nichols.
10.3 – A Strong Revenge (Mabel en soiree) (1b) – R : Mack Sennett.
Copie à la Em Gee Library (Los Angeles) (d.v.).
13.3 – Foiling Fickle Father (1/2b) – R : Mabel Normand ( ?).
20.3 – The Rube and the Baron (Dandy et paysanne) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
27.3 – At Twelve O’Clock (1b) – R : Mack Sennett.
31.3 – Her New Beau (1/2b) – R : Mack Sennett.
3.4 – Hide and Seek (1/2b) – R : George Nichols.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington, USA).
7.4 – Those Good Old Days (1b) – R : Mack Sennett.
10.4 – Father’s Choice (1/2b) – R : Mack Sennett.
24.4 – The Bangville Police (Les policiers du village) (1/2b) – R : Henry
Lehrman.
Catalogues Blackhawk et Perry. (d.v.).
1.5 – That Ragtime Band (Le jazz de Mabel) (1b) – R : Mack Sennett.
Copie à la Em Gee Film Library (Los Angeles). (d.v.)
8.5 – A Little Hero (Mabel et le singe) (1/2b) – R : George Nichols.
12.5 – Mabel’s Awful Mistake (La méprise de Mabel) (1b) – R  : Mack
Sennett.
Copie au musée George-Eastman (Rochester).
19.5 – Hubby’s Job (La jolie sténographe) (1/2b) – R  : Mack Sennett
( ?).
22.5 – The Foreman of the Jury (Allo ! Mabel) (1b) – R : Mack Sennett.
2.6 – Barney Oldfield’s Race for a Life (La course infernale ou Mabel
l’échappe belle) (1b) – R : Mack Sennett.
Catalogues Blackhawk et Connaissance du cinéma. (d.v.)
5.6 – Passions, He Had Three (1/2b) – R : Henry Lehrman.
9.6 – The Hanson Driver (Le cocher de Mabel) (1/2b) – R  : Mack
Sennett.
12.6 – The Speed Queen (La course de Mabel) (1b) – R : Mack Sennett.
16.6 – The Waiter’s Picnic (Mabel et le caramel) (1b) – R : Mack Sennett.
30.6 – For Love of Mabel (Pour l’amour de Mabel) (1b) – R  : Henry
Lehrman.
10.7 – The Telltale Light (Le club des casca-morts) ( ?) (1b) – R : Mack
Sennett.
17.7 – A Noise from the Deep (Mabel au fond de l’eau) (1b) – R  : Mack
Sennett.
Copie conservée.
21.7 – Love and Courage (1/2b) – R : Henry Lehrman.
31.7 – Professor Bean’s Removal (Le voisin de Mabel) (1b) – R  : Henry
Lehrman.
7.8 – The Riot (Le complot manqué) (1b) – R : Mack Sennett.
25.8 – Baby Day (1b) – R : Wilfred Lucas.
28.8 – Mabel’s New Hero (Le héros de Mabel) (1b) – R : Mack Sennett.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
8.9 – Mabel’s Dramatic Career (Mabel fait du cinéma) (1b) – R  : Mack
Sennett.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
11.9 – The Gypsy Queen (La reine des bohémiens)(1b) – R  : Mack
Sennett.
18.9 – The Faithful Taxicab (1b) – R : Mack Sennett.
22.9 – When Dreams Come True (1b) – R : Mack Sennett.
Copie au musée George-Eastman (Rochester).
29.9 – The Bowling Match (Un match de quilles) (1b) – R  : Mack
Sennett.
Catalogue Perry.
30.10 – The Speed Kings (Mabel aux courses) (1b) – R : Wilfred Lucas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
6.11 – Love Sickness at Sea (Mabel a le mal de mer) (1b) – R  : Mack
Sennett.
20.11 – A Muddy Romance (Idylle vaseuse) (1b) – R : Mack Sennett.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
27.11 – Cohen Saves the Flag (Cohen sauve l’armée) (1b) – R  : Mack
Sennett. (d.v.)
15.12 – The Gusher (La source pétrolière) (1/2b) – R : Mack Sennett.
Copie au Film Museum (Munich, RFA).
18.12 – Fatty’s Flirtation (Les flirts de Fatty) (1/2b) – R  : George
Nichols.
  ?. 12 – Zuzu, the Band Leader (Mabel tambour-major) (2b) – R  : Mack
Sennett.
Copie conservée.
27.12 – The Champion (1b) – R : Henry Lehrman.

1914

1.1 – A Misplaced Foot (Des pieds et des mains) (1/2b) – R  : Wilfred


Lucas.
1.1 – A Glimpse of Los Angeles (1/2b) – R : Wilfred Lucas.
5.1 – Mabel’s Stormy Love Affair (Les amours de Mabel) (1b) – R : George
Nichols.
22.1 – Won in a Closet (La cabine de Mabel) (1b) – R : Mabel Normand.
31.1 – Mabel’s Bear Escape (Mabel et l’ours brun) (1b) – R  : Mabel
Normand.
9.2 – Mabel’s Strange Predicament (L’étrange aventure de Mabel) (1b) –
R : Mack Sennett et Henry Lehrman. (d.v.)
21.2 – Love and Gasoline (Amour et automobile) (1b) – R  : Mabel
Normand.
6.4 – Mack at It Again (1b) – R : Mack Sennett.
18.4 – Mabel at the Wheel (Chariot et Mabel au volant) (2b) – R : Mabel
Normand et Mack Sennett. (d.v.)
23.4 – Where Hazel Met the Villain (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
27.4 – Caught in a Cabaret (Chariot garçon de café) (2b) – R  : Mabel
Normand et Charlie Chaplin. (d.v.)
16.5 – Mabel’s Nerve (Mabel fait des siennes) (1b) – R : George Nichols.
28.5 – The Alarm (L’alarme des pompiers) (2b) – R : Roscoe Arbuckle.
1.6 – The Fatal Maillet (Le maillet de Chariot) (1b) – R : Mack Sennett.
(d.v.)
4.6 – Her Friend, the Bandit (Le flirt de Mabel) (1b) – R : Ch. Chaplin et
Mabel Normand. (d.v.)
13.6 – Mabel’s Busy Day (Chariot et les saucisses) (1b) – R  : Mabel
Normand et Charlie Chaplin. (d.v.)
20.6 – Mabel’s Married Life (Chariot et le mannequin) (1b) – R  : Mabel
Normand et Charlie Chaplin. (d.v.)
16.7 – Mabel’s New Job (Le nouveau prétendant de Mabel) (2b) – R  :
George Nichols.
20.8 – Those Country Kids (Mabel et Fatty à la campagne) (1b) – R  :
Roscoe Arbuckle.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington) et au National Film
Archive (Londres).
10.9 – Mabel’s Latest Prank (Une espièglerie de Mabel) (1b) – R : Mack
Sennett et Mabel Normand.
12.9 – Mabel’s Blunder (1b) – R/Sc : Mabel Normand.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
8.10 – Hello Mabel ou On a Busy Wire (2b) – R : Mabel Normand.
29.10 – Gentlemen of Nerve (Chariot et Mabel aux courses) (1b) – R : Ch.
Chaplin. (d.v.)
2.11 – Lovers’ Post Office (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
9.11 – His Trusting Place (Chariot papa) (2b) – R : Ch. Chaplin. (d.v.)
14.11 – How Heroes Are Made (1b) – R : Charles Parrott.
Copie à la la Bibliothèque du Congrès (Washington).
Catalogue Blackhawk.
16.11 – Fatty’s Jonah Day (Fatty et son sosie) (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle.
Copie au musée d’Art moderne de New York.
21.11 – Fatty’s Wine Party (Fatty fait des fredaines) (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle.
23.11 – The Sea Nymphs (Mabel et le cachalot) (2b) – R  : Roscoe
Arbuckle.
Copie au Film Museum (Munich, RFA).
5.12 – Getting Acquainted (Chariot et Mabel en promenade) (1b) – R  :
Ch. Chaplin. (d.v.)

1915

14.1 – Mabel’s and Patty’s Wash Day (La lessive de Mabel) (1b) – R  :
Roscoe Arbuckle.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington, USA). (d.v.)
18.1 – Mabel’s and Fatty’s Simple Life (La belle amie de Fatty) (2b) – R :
Roscoe Arbuckle.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington). (d.v.)
23.1 – Fatty And Mabel at the San Diego Exposition (Fatty et Mabel
visitent l’exposition) (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington).
28.1 – Mabel, Fatty and the Law (Mabel épouse Fatty) (1b) – R : Roscoe
Arbuckle.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington). (d.v.)
11.2 – Mabel’s and Fatty’s Married Life (Fatty et Mabel se marient) (1b) –
R : Roscoe Arbuckle.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington). (d.v.)
15.3 – That Little Band of Gold (Fatty et Mabel à l’opéra) (2b) – R  :
Roscoe Arbuckle.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington).
Wished on Mabel (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington).
22.4 – Fatty And Mabel Viewing the World’s Fair at San Francisco (1b) – R :
Roscoe Arbuckle.
Catalogue Blackhawk.
1.5 – Mabel’s Wilful Way (La volonté de Mabel) (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle.
Copie conservée.
26.4 – Their Social Splash (1b) – R : Arvid Gillstrom. (d.v.)
3.6 – Mabel Lost and Won (Le flirt de Mabel) (1b) – R : Mabel Normand.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington).
21.6 – The Little Teacher ou Small Town Bully (Mabel institutrice) (2b) –
R : Mack Sennett ;
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington). (d.v.)
10 Triangle-Keystone :
7.11 – Ma Valet (Le nouveau valet) (3b) R : Mack Sennett.
Copie au musée George-Eastman (Rochester, USA).
14.11 – Stolen Magic (Le couturier flirte) (2b) – R : Mack Sennett.

1916

9.1 – Fatty and Mabel Adrift (Fatty et Mabel à la mer) (3b) – R : Roscoe
Arbuckle.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
30.1 – He Did and He Didn’t ou Love and Lobsters (Le cauchemard de
Fatty) (2b) – R : Roscoe Arbuckle.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
20.2 – Bright Lights ou The Lare of Broadway (Pour l’amour de Mabel)
(2b) – R : Roscoe Arbuckle.

1926
11 Hal Roach-Pathé :
7.11 – Raggedy Rose (3b) – R : Richard Wallace et Stan Laurel.
Catalogue Film Classic Exchange. (d.v.)
5.12 – The Nickel Hopper (3b) – R : F. Richard Jones. (d.v.)

1927

2.1 – Anything Once (2b) – R : F. Richard Jones. (d.v.)


30.1 – Should Men Walk Home (2b) – R : Leo McCarey.
Copie conservée.
27.2 – One Hour Married (2b) – R  : Jerome Strong – Sup.  : Richard
Wallace.

2. LONGS MÉTRAGES :

1914

12 Keystone :
Tillie’s Punctured Romance (Le roman comique de Chariot et de Lolotte)
(6b) – R : Mack Sennett. (d.v.)

1918

13 Mack Sennett-Paramount :
Mickey (Mickey) (7b) – R : F. Richard Jones. (d.v.)
14 Samuel Goldwyn :
Dodging a Million (Le mystérieux héritage d’Anabella) (6b) – R : George
Lane Tucker.
Joan of Plattsburg (5b) – R : George Lane Tucker.
The Venus Model (5b) – R : Clarence Badger.
The Floor Below (6b) – R : Clarence Badger.
Back to the Woods (5b) – R : George Irving.
Peck’s Bad Girl ou Oh, Oh Mabel ! (Le petit démon du village) (5b) – R :
Charles Giblyn.
A Perfect 36 (5b) – R : Charles Giblyn.

1919

Sis Hopkins (5b) – R : Clarence Badger.


The Pest (6b) – R : Christie Cabanne.
When Doctors Disagree (5b) – R : Victor L. Schertzinger.
Upstairs (5b) – R : Victor L. Schertzinger.
Jinx (5b) – R : Victor L. Schertzinger

1920

Pinto (5b) – R : Victor L. Schertzinger.


The Slim Princess (La princesse est trop maigre) (6b) – R  : Victor L.
Schertzinger.

1921

What Happened to Rosa (La jolie Castillane) – R : Victor L. Schertzinger.


Catalogue Thunderbird (en version réduite 4b). (d.v.)
15 Mack Sennett :
Molly O’ (Molly ou Rêve de 16 ans) (8b) – R : F. Richard Jones.

1922

16 Goldwyn :
Head Over Heels (5b) – R : Victor L. Schertzinger.
17 Triangle-Photocraft Productions (tourné en 1915) :
Oh ! Mabel Behave (5b) – R : Mack Sennett.
18 Mack-Sennett-Allied Producers and Distributors :
Suzanna (Suzanna) (8b) – R : F. Richard Jones.
1923

19 Mack Sennett Associated Exhibitors :


The Extra-Girl (Vedette d’occasion) (6b) – R : F. Richard Jones.
Catalogue Blackhawk (d.v.)
Les copies de tous ces longs métrages ont été conservées à
l’exception de Suzanna. Seule une copie incomplète (la 3e bobine
manque) de Molly’O existe au Gosfilmofond de Moscou.

NOTES
1. La biographie de M. Normand repose essentiellement sur l’ouvrage de Stuart ODERMAN, op.
cit.
2. La filmographie repose sur l’ouvrage de William Thomas SHERMAN, Mabel Norman, a Source
Book to Her Life and Films, éd. par l’auteur, 1994.
George Ovey

1 George Overton Odell 1 , dit George Ovey, est né à Trenton (Missouri)


le 13 décembre 1870. Après ses études primaires, il fait de la comédie
musicale et du vaudeville avec les Beach and Bowers Minstrels. Il
apparaît dans des pièces connues comme Knight for a Day, Forty Vive
Minutes from Broadway, The Time, The Place and the Girl. David Horsley
le remarque et le lance dans le cinéma en juin 1915 : Ovey entre à la
MIN-A Company. Un de ses premiers films – The Fighting Kid – connaît
un énorme succès et on baptise notre vedette Jerry (en France,
Georget). En août 1915, la MIN-A devient la CUB Pictures (CUB
Comedies), George Ovey demeurant la principale star de la maison.
Ses films, en une bobine, sont dirigés par Milton H. Fahrney  ; Ovey
est entouré de Louis Fitzroy, Goldie Goldwell, Gordon MacGregor et
de Louise Horner, son épouse. En 1916, Ovey abandonne la comédie
pour tourner des films plus dramatiques (Jerry and the Counterfeiters,
Jerry and the Bandits, Jerry and the Blackhanders, etc.). Un peu plus tard,
en 1919, devant la désaffection du public lassé de ces comédies
répétitives, Horsley arrête la production de films avec Ovey en
vedette. Ce dernier signe alors à la Gayety-Christie Film Company et
continue à tourner les aventures de Jerry. Après quelques films pour
Universal (série «  Fight and Win  » en deux bobines avec le boxeur
Jack Dempsey), Ovey abandonne pratiquement le burlesque pour
jouer les utilités dans des longs métrages. On le verra en particulier
incarner Plum Pudding dans Alice in Wonderland (N. McLeod, 1933).
Notons aussi sa présence dans un seriai, Strings of Steel (1926), avec
William Desmond. Dans les années trente, il apparaît dans les
comédies en deux bobines de la Columbia et, jusqu’à sa mort à
Hollywood le 13 septembre 1951, dans de nombreux longs métrages.
2 Habillé d’un pantalon à carreaux, d’une chemise rayée et coiffé d’un
chapeau rond, Ovey a donc connu une courte gloire avant la guerre
de 14-18  ; on le baptisa alors «  The Funniest Man in America  ». En
France, il obtint un certain succès dans les années 1917 à 1920 : nous
avons pu en effet recenser 39 films de Georget sortis à Paris pendant
ces trois années. Il semble, hélas, que peu de ces films aient survécu.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1915

3 MIN-A (Made in America) Comedies :


(1b – R : Milton H. Fahrney sauf mention spéciale)
Principaux partenaires : George George, Claire Anderson, Tom Riley,
Goldie Colwell, Louis Fitzroy, Gordon McGregor. 3.6 – Life’s Mysteries ;
12.6 – Father Forgot ; 17.6 – A Mix-Up in Males ; 26.6 – The Stolen Case  ;
3.7 – A Harmless Flirtation ; 10.7 – A Nights Lodging ; 17.7 – The Fighting
Kid ; 24.7 – On the Job ; 31.7 – He’s Again ; 5.8 – Waking Up Father.
4 CUB Comedies-Christie Film Company :
(1b – R : Milton H. Fahrney sauf mention spéciale) :
19.8 – Little Hero ; 26.8 – Jerry’s Busy Day ; 2.9 – Making Matters Worse  ;
9.9 – Jerry and the Gunman ; 17.9 – The Knock-Out (Georget champion de
boxe [ ?]) ; 24.9 – The Treasure Box ; 2.10 – The Oriental Spasm ; 8.10 – A
Change of Luck  ; 15.10 – Taking a Chance, 22.10 – The Little Detective  ;
30.10 – Jerry to the Rescue  ; 5.11 – Who’s Who ou Twin Brides  ; 12.11 –
The Double Cross ; 19.11 – The Fighting Four ; 26.11 – A Deal in Indians  ;
4.12 – A Shot Gun Romance ; 10.12 – Doctor Jerry ; 17.12 – The Hold Up ;
25.12 – Hearts and Clubs ; 31.12 – Jerry in Mexico (Georget et le Mexicain) ;
31.12 – Jerry’s Revenge (Georget se venge).

1916

7.1 – Jerry in the Movies (Georget fait du cinéma)  ; 21.1 – The Girl of His
Dreams ; 29.1 – Around the World ; 11.2 – Jerry’s Millions (Les millions de
Georget) ; 19.2 – Too Proud to Fight (Georget est trop fier pour se battre)  ;
25.2 – Going Up  ; 3.3 – The Desperate Chance  ; 10.3 – Jerry’s Big Game  ;
24.3 – On the Rampage ; 1.4 – Jerry and the Smugglers, 7.4 – The Winning
Punch  ; 28.4 – The Traitor  ; 29.4 – The Conquering Hero  ; 12.5 – Jerry’s
Perfect Day  ; 26.5 – Preparedness  ; 10.6 – Jerry’s Big Lark (Georget
mystificateur [  ?])  ; 16.6 – Jerry and the Moonshiners  ; 23.6 – Jerry’s Red
Hot Trail  ; 24.6 – Jerry’s Elopement  ; 30.6 – Jerry’s Big Haul  ; 7.7 – The
Merry Mix-Up ; 14.7 – The Hero of E-Z Ranch ; 21.7 – Jerry’s Startagem (Le
stratagème de Georget) ; 28.7 – The Masqued Ball ; 2.8 – When Jerry Came
to Town ; 11.8 – Jerry’s Celebration ; 18.8 – Jerry and the Counterfeiters  ;
25.8 – The Rookies ; 1.9 – Jerry and the Bandit (Georget et le bandit) ; 5.9 –
Jerry’s Wirlwind ; 9.9 – Making Things Hum, 11.9 – Movie Struck ; 16.9 –
Jerry and the Blackhanders  ; 1.11 – Jerry’s Winning Way  ; 24.11 – Jerry’s
Double Header.

1917

18.1 – Jerry’s Big Doings  ; 25.1 – Jerry and the Outlaws (Georget et les
brigands [ ?]) ; 1.2 – Jerry and His Pal (L’ami de Georget) ; 8.2 – Jerry’s
Big Raid  ; 15.2 – Jerry’s Big Mystery  ; 28.2 – Jerry’s Brilliant Scheme
(L’infaillible combinaison de Georget [ ?]) ; 1.3 – Jerry’s Romance ; 8.3 –
Jerry’s Flying Target ou The Flying Target ; 22.3 – Minding Baby (Georget
bonne d’enfant) ; 22.3 – Jerry’s Triple Alliance ; 29.3 – Be Sure Your Right ;
5.4 – Lady Detective (Georget femme detective)  ; 12.4 – The Gypsy
Prince ; 19.4 – Somewhere in the Mountains ; 26.4 – The Ransom  ; 7.5 –
Jerry’s Trial  ; 12.5 – Jerry’s Picnic (Pique-nique chez Georget)  ; 19.5 –
Jerry’s Finishing Touch ; 26.5 – Jerry Joins the Army (Georget s’engage)  ;
2.6 – Jerry’s Master Stroke ; 7.6 – There and Back ; 14.6 – Jerry’s Get-Away ;
21.6 – Jerry’s Red Hot Trail ; 30.6 – Jerry’s Hopeless Tangle ; 7.7 – Jerry’s
Gentle Nursing ; 14.7 – Jerry at the Waldorf ; 21.7 – Jerry’s Star Bout ; 26.7
– Red, White and Blew ; 4.8 – Jerry’s Big Stunt (Le truc de Georget) ; 11.8 –
Jerry on the Railroad ; 17.8 – Beach Nuts ; 25.8 – Jerry on the Farm ; 1.9 –
Jerry’s Eugenic Marriage ; 8.9 – Jerry Tries Again ; 13.9 – Jerry’s Whirlwind
Finish ; 20.9 – Officer Jerry ; 26.9 – Jerry’s Big Deal ; 6.10 – Jerry in Yodel
Land ; 13.10 – Jerry and the Bully ; 20.10 – Jerry’s jam ; 27.10 – Jerry’s Soft
Snap ; 3.11 – Jerry and the Vampire ; 10.11 – Jerry’s Lucky Day (Ce veinard
de Georget)  ; 17.11 – Jerry’s Burning Fight ; 24.11 – Jerry’s Victory – R  :
Charles E. Bartlett ; 1.12 – Jerry and the Burglars ; 8.12 – Jerry Takes Gas
– R  : Charles E. Bartlett  ; 15.12 – Jerry’s Boarding House (Georget paie
son loyer) ; 22.12 – Jerry’s Double Cross – R : Charles E. Bartlett ; 28.12
– Jerry’s Best Friend (Le meilleur ami de Georget) – R : Charles Bartlett.

1919

5 OKEH Comedies-Universal :
13.10 – Regular Cut-Ups (1b) – R/Sc. : Charles Morris.
15.12 – His Unlucky Blunder (1b) – R/Sc. : Charles Morris.
6 Gayety Comedies-Christie Films Co. (I  : Lillian Biron, 2b sauf
mention spéciale) :
10.11 – Dropped into Scandal – R : Craig Hutchinson.
 ?. 11 Dark and Cloudy.

1920

15.1 – Ruled by Love ; 21.1 – Fireman, Save My Gal ! ; 28.1 – Ladies Must
Dance  ; 9.2 – Why Cooks Go Cuckoo  ; 9.3 – The Fatal Wallop  ; Good
Morning, Nurse  ; Silk Stockings  ; 29.4 – Hip, Hip Hipnotism  ; 3.7 – Wild
Lions and Ferocious Cheese – R  : William H. Watson  ; Cursed By His
Cleverness (1b).
7 Rainbow Comedies-Universal :
5.6 – Should Waiters Marry ? (2b) – R/Sc. : Thomas Buckingham.

1921-1922

8 Folly Comedies-Pacific Film Producing Co. :


(I : Vernon Dent)
Pas de titres connus.

1923

9 Juvenile Comedies-Educational :
2.9 – Yankee Spirit (2b) – R : Norman Taurog.
10 Cameo Comedies-Educational (1b) :
28.10 – Heads-Up – R : Fred Hibbard.
9.12 – Under Covers – R : Norman Taurog.
11 Mermaid Comedies-Educational (2b) :
11.11 – Uncle Sam – R : Fred Hibbard.

1924

3.2 – Neck and Neck – R : Fred Hibbard.


2.3 – Wide Open – R : Fred Hibbard
12 Fight and Win Series-Universal Jewel (2b – R : Erle C. Kenton, – I :
Jack Dempsey) :
2.6 – Winning His Way  ; 7.7 – A Society Knock-Out  ; 21.7 – West of the
Water Bucket ; 4.8 – So This Is Paris ? ; 18.8 – All’s Swell on the Ocean ; 1.9
– Bring Him in ; 15.9 – The Title Holder ; 29.9 – Town Hall Tonight ; 13.10
– Health Farm Wallop ; 27.10 – K.O. for Cupid.
1926

13 Animal Comedies-Fox :
5.12 – Battling Kangaroo (2b) – R : Jules White.
T.O.N.I. (tous en 1b) :
Georget courtise la bonne (11/1917).
Le cauchemar de Georget (2/1918).
Georget baron (2/1918).
Georget en soirée (3/1918).
Georget et ses copains (8/1918).
Georget fait des excès de vitesse (8/1918).
L’horrible forfait de Georget (8/1918).
Georget a bon cœur (10/1918).
La dernière thune de Georget.
Georget cherche un emploi (1/1919).
Georget maître de cérémonie (3/1919).
Georget et la fille del’antiquaire (4/1919).
Georget dîne a l’œil (5/1919).
Georget déménage (1/1920).
Georget bécaniste (1/1920).
Le désespoir d’amour de Georget (1/1920).
Georget fait un remplacement (2/1920).
Georget cambrioleur malgrélui (2/1920).
On demande un opérateur (1/1922).

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1926

The Sporting Lover – R : Alan Hale.


Arizona Sweepstakes – R : Cifford S. Smith ;
1927

Better Days – R : Frank Mattison.


My Friend from India – R : E. Mason Hopper.

1930

Hit the Deck – R : Roy Rowland.

1933

Alice in Wonderland (Alice au pays des merveilles) – R  : Norman Z.


McLeod.

1934

Servant’s Entrance (Entrée des employés) – R : Frank Lloyd.


Six Day Bike Rider – R : Lloyd Bacon.

1936

Cain and Mabel (Caïn et Mabel) – R : Lloyd Bacon.


The Golden Arrow – R : Alfred E. Green.

1937

A Girl with Ideas – R : S. Sylvan Simon.


True Confession – R : Wesley Ruggles.
Wells Fargo (Une nation en marche) – R : Frank Lloyd.

1938

Little Tough Guys in Society – R : Erle C. Kenton.


There Goes My Heart (Le pauvre millionnaire) – R : Norman Z. McLeod.

1939
Daughters Courageous (Filles courageuses) – R : Michael Curtiz.
You Can’t Cheat an Honest Man (Sans peur et sans reproche) – R  :
George Marshall.

1940

A Dispatch from Reuters (Une dépêche Reuters) – R : William Dieterle.


Edison the Man (La vie de Thomas Edison) – R : Clarence Brown ;

1941

Unholy Partners – R : Mervyn Le Roy.

1949

The Stratum Story (Un homme change son destin) – R : Sam Wood.

1951

Sealed Cargo (L’équipage fantôme) – R : Alfred Werker.

NOTES
1. Billy D OYLE , « Lost Players : George Ovey », in Classic Images, n° 169, juillet 1989, pp. 24-26.
Billie Rhodes

1 Née à San Francisco le 15 août 1894, Billie débute comme chanteuse


dès l’âge de 11 ans au Novelty Theatre dans sa ville natale. Puis, à 13
ans, elle joue dans des mélodrames et participe à de nombreuses
tournées. Elle débute au cinéma à la Kalem en 1911-1912 grâce à
George Melford 1 , puis elle retourne sur scène jusqu’en 1915, date à
laquelle elle signe à la Nestor dans l’équipe d’Al Christie. Baptisée la
Nestor Girl, elle devient rapidement la vedette de la maison. Puis, en
1917, elle tourne les Strand Comedies, distribuées par la Mutual et
produites par Caulfield Photoplay Company et, en 1919, apparaît
dans des longs métrages pour la National Film Corporation, dont elle
épousera plus tard le président, «  Smiling  » Bill Parsons. Dans les
années vingt, elle joue aussi dans les films de Joe Rock et abandonne
le cinéma vers 1924 pour revenir au music-hall. Elle meurt à Los
Angeles, le 12 mars 1988.
2 Grande, jolie, les cheveux noirs tombant en longues anglaises sur les
épaules, B. Rhodes joue des rôles à la Mabel Normand  : active et
dynamique, elle prend la situation en main et ne se laisse pas
dominer par l’adversité. Ainsi, dans A Two Cylinder Courtship (1917),
habillée en salopette, Billie répare la voiture en panne de son
amoureux (Jay Belasco), mais son père proteste  : elle ferait mieux
d’aller herser le pré. Pour donner une leçon à ce père abusif, les deux
amoureux prennent la fuite en voiture après avoir saboté celle du
papa. En ville, les deux jeunes gens trouvent un pasteur décidé à les
marier, mais, hélas, c’est un ami des parents de Billie et il cloître les
fugitifs dans une chambre. Ceux-ci parviennent pourtant à
s’échapper, enferment le père et le pasteur hypocrite dans la pièce.
Ces derniers serviront de témoins involontaires à leur mariage,
célébré par un pasteur plus compréhensif : l’occasion d’un très beau
plan en contre-plongée, pris de la fenêtre de la chambre, qui montre
que la profondeur de champ n’avait aucun secret pour Scott Sidney,
le réalisateur.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1913

3 Kalem :
18.10 – Daughter of the Underworld (2b).
15.11 – The Perils of the Sea (2b) – R : Sidney Olcott et George Melford.
27.12 – The Big Horn Massacre (2b) – R : Paul Hurst.

1914

11.4 – A Race with the Limited (1b).

1915

4 Nestor Comedies-Universal :
12.1 – A Maid by Proxy (1b) – R : A1bert E. Christie.
16.2 – If Might Have Been Serious (1b) – R : A1bert E. Christie.
23.2 – Nellie, the Pride of the Fire House (1b) – R : Horace Davey.
26.2 – Taking Her Measure (1b) – R : Horace Davey.
12.3 – His Wife’s Husband (1b) – R : Horace Davey.
19.3 – Down on the Farm (1b) – R : A1bert E. Christie.
23.3 – It Happened on Friday (1b) – R : A1bert E. Christie.
2.4 – His Only Pants (2b) – R : Horace Davey.
9.4 – The Baby’s Fault (1b) – R : A1bert E. Christie.
13.4 – A Mixed-Up Elopement (1b) – R : A1bert E. Christie.
16.4 – All in the Same Boat (1b) – R : A1bert E. Christie.
27.4 – His Nobs, the Duke (1b) – R : Horace Davey.
30.4 – Her Friend, the Milkman (2b) – R : Eddie Lyons.
7.5 – Almost a King (1b) – R : A1bert E. Christie.
7.5 – Wanted-a Chaperone (1b) – R : Eddie Lyons.
14.5 – Following Father’s Footsteps (2b) – R : A1bert E. Christie.
18.5 – When Cupid Cross the Bay (1b) – R : A1bert E. Christie.
28.5 – With Father’s Help (1b) – R : A1bert E. Christie.
1.6 – Too Many Crooks (1b) – R : A1bert E. Christie.
5.6 – Their Friend, the Burglar (1b) – R : A1bert E. Christie.
15.6 – On His Wedding Day (1b) – R : Horace Davey.
29.6 – When Hubby Grew Jealous (1b) – R : Horace Davey.
6.7 – When Their Dads Fell for (1b) – R : Horace Davey.
12.7 – When Father Had the Gout (1b) – R : Horace Davey.
13.7 – Something in Her Eye (1b).
19.7 – There’s Many a Slip (1b) – R : Horace Davey.
29.7 – The Tale of His Pants (1b) – R : A1bert E. Christie.
30.7 – The Rise and Fail of Officer (1b) – R : Horace Davey.
2.8 – It Happened While He Fished (1b) – R : Horace Davey.
9.8 – Dan Cupid-Fixer (1b) – R : Horace Davey.
20.8 – Kids and Corsets (1b) – R : Horace Davey.
23.8 – His Lucky Vacation (1b) – R : Horace Davey.
30.8 – A Maid and a Man (1b) – R : Horace Davey.
10.9 – He Fell in a Cabaret (2b) – R : Edmund Breese.
18.9 – Molly’s Malady (1b) – R : Horace Davey.
20.9 – It Almost Happened (1b) – R : Horace Davey.
4.10 – When a Man’s Fickle (1b) – R : Horace Davey.
15.10 – And the Best Man Won (1b) – R : Horace Davey.
18.10 – A One Cylinder Courtship (1b) – R : Horace Davey.
29.10 – The Frame-Up on Dad (1b) – R : Horace Davey.
1.11 – Circumstantial Scandal (1b) – R : Horace Davey.
5.11 – Father’s Helping Hand (1b) – R : Horace Davey.
8.11 – Those Kids and Cupid (1b) – R : Horace Davey ;
8.11 – ( ?) Three Kids and a Cupid (1b).
13.11 – Father’s Luck Escape (1b) – R : Horace Davey.
15.11 – A Looney Love Affair (1b) – R : Horace Davey.
19.11 – Wanted-a Leading Lady (1b) – R : A1bert E. Christie.
22.11 – When Father Was the Goat (1b) – R : Horace Davey.
26.11 – Saved by a Skirt (1b) – R : Horace Davey.
29.11 – Operating on Cupid (1b) – R : Horace Davey.
10.12 – Keeping It Dark (2b) – R : Horace Davey.
13.12 – Her Speedy Affair (2b) – R : Horace Davey.
25.12 – When Three Is a Crowd (1b) – R : Horace Davey.
5 L-KO Comedies-Universal :
31.1 – After Her Millions (3b) – R : Henry Lehrman.
6 Novelty-Mutual :
10.11 – Something in Her Eye (1b) – I : Oliver Hardy.

1916

7 Nestor Comedies-Universal :
10.1 – The Boy, The Girl and the Auto (1b) – R : Horace Davey.
7.2 – Mixed Kids (1b) – R : Horace Davey.
21.2 – The Disappearing Groom (1b) – R : Horace Davey.
3.3 – The Lion’s Breath (1b) – R : Horace Davey.
6.3 – Their Only Son (1b) – R : Horace Davey.
8.3 – Daredevil Bill (1b) – R : Horace Davey.
17.3 – Across the Hall (1b) – R : Horace Davey.
24.3 – The Wrong Bird (1b) – R : Horace Davey.
31.3 – He Almost Eloped (1b) – R : A1bert E. Christie.
3.4 – How Times Do Change (1b) – R : A1bert E. Christie.
10.4 – Putting Her Foot into It (1b) – R : A1bert E. Christie.
14.4 – Some Honeymoon (1b) – R : A1bert E. Christie.
1.5 – Her Hero Maid (1b) – R : Horace Davey.
12.5 – Never Lie to Your Wife (1b) – R : A1bert E. Christie.
20.5 – The janitor’s Busy Day (1b) – R : A1bert E. Christie.
26.5 – Love and Brass Buttons (1b) – R : Horace Davey.
2.6 – Good Night, Nurse (1b) – R : Horace Davey.
5.6 – Never Again, Eddie ! (1b) – R : A1bert E. Christie.
9.6 – Twixt Love and the Iceman (1b) – R : Horace Davey.
12.6 – Their Awful Predicament (1b) – R : Horace Davey.
23.6 – What Could the Poor Girl Do ? (2b) – R : Eddie Lyons.
16.7 – Henry’s Little Kid (1b) – R : A1bert E. Christie
3.11 – His Wooden Leg (1b) – R : Horace Davey.
8 Christie Comedies-Christie Films Co. :
25.9 – His Baby (1b) – R : Horace Davey.
2.10 – By the Sad Sea Waves (1b) – R : A1bert E. Christie.
4.11 – His Wedding Night (1b) – R : A1bert E. Christie.
13.11 – His Friend, the Elephant (1b) – R : A1bert E. Christie.
27.11 – Tramp, Tramp, Tramp (1b) – R : A1bert E. Christie.
11.12 – Miss Billie Buttons (1b) – R : A1bert E. Christie.
18.12 – Hist ! at Six O’clock (1b) – R : A1bert E. Christie.
9 CUB Comedies-Christie Films Co. (1b) :
18.9 – A Seminary Scandal.
23.9 – Catch That Burglar.
6.10 – Oh ! for a Caveman.
7.10 – That Wonderful Wife – R : A1bert E. Christie.
7.10 – Won by a Fowl – R : A1bert E. Christie.
14.10 – Their College Capers – R : A1bert E. Christie.
31.10 – The Deacon’s Widow.
11.11 Her Blushing Bride – R : A1bert E. Christie.
10 Centaur Comedies-Universal :
7.10 – Foiled (2b) – R : A1bert E. Christie.

1917

11 Christie Comedies-Christie Films Co. :


1.1 – His Model Wife (1b) – R : A1bert E. Christie.
15.1 – Black Hands and Soapsuds (1b) – R : A1bert E. Christie.
3.2 – A Gay Deceiver (1b) – R : A1bert E. Christie.
15.2 – Bride and Gloom (2b) – R : A1bert E. Christie.
17.2 – Oh ! for a Wife (1b) – R : Horace Davey.
10.3 – Kidding Sister (1b) – R : Horace Davey.
24.3 – His Flirting Days (1b) – R : A1bert E. Christie.
7.4 – Clothes and the Man (1b) – R : A1bert E. Christie.
21.4 – Twice the Same Place (1b) – R : Horace Davey.
12 Nestor Comedies-Universal :
20.4 – Putting Her Foot in It (1b) – R : Horace Davey.
9.6 – Who’s Looney, Now ? (2b) – R : A1bert E. Christie.
13 Strand Comedies-Caulfield Photoplay Co. :
(1b, R probable, sauf mention contraire  : Scott Sidney, Sup.  : Al
Christie)
14.4 – Her Hero  ; 16.4 – Her Helping Hand  ; 18.4 – When Mary Took the
Count  ; 25.4 – And in Walked Uncle  ; 2.5 – Kleptomaniacs
(Kleptomaniacs) ; 9.5 – The Great American Game (À l’américaine) ; 16.5
– Miss Trixie of the Follies ; 23.5 – Two of a Kind ; 30.5 – Bluffing Father ;
2.10 – Some Nurse R  : Allen Curtis  ; 9.10 – Firing Father  ; 16.10 – For
Sweet Charity  ; 23.10 – And Along Came Mary  ; 30.10 – A Two Cylinder
Courtship (Catalogue Blackhawk) ; 6.11 – Mary’s Merry Mix-Up ; 13.11 –
Her Doy-Gone Dog  ; 20.11 – A Maid to Order  ; 27.11 – Tom, Dick and
Harry ; 4.12 – Just Kidding ; 11.12 – Putting One Over, 18.12 – Little Miss
Fixer ; 25.12 – Mary’s Boomerang.
14 L-KO Comedies-Universal :
5.5 – Scrambled Hearts (1b).

1918

15 Strand Comedies-Caulfield Photoplay Co :


(1b, R probable, sauf mention spéciale  : Scott Sidney – Sup.  : Al
Christie)
2.1 – Her Awful Fix  ; 8.1 – A Peach and a Pill  ; 15.1 – Burglars   ; 22.1 –
Their Little Kid ; 29.1 – Somebody’s Widow, 5.2 – Her Friend Brown ; 12.2 –
Т hr ее Times and Out  ; 19.2 – Miss Cinderella (Miss Cendrillon) ; 26.2 –
Up in the Air  ; 5.3 – Waltzing Around ; 12.3 – Finishing Mary  ; 19.3 – His
Quafer Girl  ; 26.3 – Up She Goes  ; 2.4 – She Couldn’t Grow Up ; 9.4 – For
Art’s Safe   ; 16.4 – Her Helping Hand, 23.4 – Mary’s Frame Up   ; 30.4 –
Spotted  ; 7.5 – Over the Garden Wall ; 14.5 – Her Terrible Time  ; 21.5 – My
Lady Nicotine ; 28.5 – Her Rustic Romeo  ; 4.6 – What the Wind Did, 11.6 –
By Fowl Means  ; 18.6 – Beware of Blondes  ; 25.6 – Her Spooney Affair ; 2.7
– Miss Informed ; 9.7 – Her Disengagement Ring ; 16.7 – Life Mother Made  ;
23.7 – On Her Account ; 30.7 – She Almost Proposed.
16 Capitol Comedies-National Film Corp. :
(2b – R : Louis Chaudet et/ou Al Santell)
6.5 – Bill’s Baby.
20.5 – Bill’s Predicament.
14.7 – Bill’s Knock Out.
1923

17 Distribué par Grand-Asher :


10.11 – Mark It Paid (2b) – R : Alf Goulding, – I : Joe Rock.
T.O.N.I. :
18 Strand Comedies :
La Robe courte (1b) (9/1919) ;
Agréables vacances (1b) (11/1919).
Subterfuge amoureux (1b) (11/1919).
La Saltimbanque (1b) (11/1919).
Les Deux Arts et l’Artiste (1b) (12/1919).
La Leçon de mécanique (1/1920).
Les Clients du Coq Bleu (2/1920).
Mon oncle avait raison (3/1920).
Le Maître baigneur (3/1920).
Les Jumeaux (3/1920).
Un élève modèle (3/1920).
19 Prod. ? :
Polly, garçon manqué (2b) (9/1926) – I : William Collier.
Allah ! La ! (1/1927) – I : Joe Rock.

2. LONGS MÉTRAGES :

1919

The Blue Bonnet (6b) – R : Louis Chaudet.


Hoop-La (5b) – R : Louis Chaudet.
The Lamb and the Lion (5b) – R : Francis J. Grandon.
The Love Call (5b) – R : Louis Chaudet.
The Girl of My Dreams (5b) – R : Louis Chaudet.
In Search of Arcady (5b) – R : Bertram Bracken.
1920

Miss Nobody (5b) – R : Francis J. Grandon.


His Pajama Girl – R : Harry Edwards.

1921

The Star Reporter (6b) – R : Duke Wome.

1924

Fires of Youth (5b) – R : Rupert Julian.


Leave It to Gerry (6b) – R : Arvid E. Gillstrom.

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., pp. 208-209.
Will Rogers

1 William Penn Adair Rogers est né le 4 novembre 1879 à Oologah


(Oklahoma) en plein territoire indien 1  ; sa mère avait d’ailleurs un
quart de sang cherokee, ce dont Will était très fier, et son père fut un
des premiers colons de la région. Fasciné par les cow-boys, Will va
devenir un roi du lasso : en 1902, il fait partie du Texas lack’s Wild
West Show où on l’a surnommé « Cherokee Kid ». Marié en 1908 avec
Betty Blake, il continue à travailler dans le show-business, par
exemple pour les Ziegfeld Follies. Il débute au cinéma en 1918 avec
Samuel Goldwyn (Laughing Bill Hyde) pour qui il tournera jusqu’en
1922. Cette année-là, il produit trois films dont il est la vedette et
qui seront distribués par Pathé : The Ropin’ Fool, Fruits of Faith et One
Day in 365, puis il tourne pour Hodkinson The Headless Horseman. Dans
un référendum organisé par le maire de New York (M. Hylan), Will
Rogers arrive en tête des acteurs les plus populaires, devant Chaplin
et Tom Mix. En 1923, il signe chez Hal Roach et apparaît jusqu’en
1924 dans une série de comédies qui ont un succès modéré, avec
pour partenaire principal Marie Mosquini. Trois ans plus tard, il fait
un voyage en Europe et tourne des documentaires produits par C.S.
Clancey. En 1929, Will travaille pour la Fox  ; ses films ont une
énorme succès et, dans les années trente, il devient un des acteurs
préférés de John Ford. Très populaire, il écrit des livres, donne des
conférences, fait de la radio. Sa carrière va s’arrêter brutalement : il
meurt dans un accident d’avion près de South Barrow (Alaska), le 15
août 1935.
2 La contribution de Will Rogers au cinéma burlesque se limite à la
quinzaine de courts métrages tournés entre 1922 et 1924 pour Hal
Roach. Will Rogers y incarne généralement un campagnard assez
fruste, mais doué d’un solide bon sens et d’une certaine dose
d’humour. Dans Going to Congress (1924), il est désigné comme
candidat au Congrès par des hommes d’affaires véreux.
3 Après une campagne particulièrement terre à terre (son programme :
«  Ce qu’il faut, c’est la pluie  ») et un brin raciste (quand il faut
embrasser un bébé noir, il prétend qu’il a autre chose à faire), il est
élu et, sitôt arrivé à Washington, se fait voler sa montre par un
pickpocket ! Dans The Cake Eater (1924), il joue un cow-boy ahuri dans
un ranch dirigé par deux vieilles filles amoureuses de lui. Son
meilleur film reste sans doute Big Moments for Little Pictures (1924),
suite de parodies très réussies (burlesque, drame, aventure) avec en
particulier un pastiche fort drôle des comédies de Mack Sennett.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :
1922

4 Will Rogers Comedies – Will Rogers Pathé :


29.10 – The Ropin’ Fool (2b) – R : Clarence Badgers.
24.12 – Fruits of Faith (3b) – R : Clarence Badgers

1923

5 Will Rogers Comedies – Hal Roach-Pathé (2b) :


14.10 – Jus’ Passin’ Thru – R : Charles Parrott.
11.11 – Hustlin’ Hank – R  : Percy Pembroke (et Charles Parrott, non
crédité).
Catalogue Blackhawk.
9.12 – Uncensored Movies – R : Roy Clements. (Copie S8)

1924

6.1 – Two Wagons, Both Covered – R : Robert Wagner.


2.2 – The Cow Boy Sheik ou Sheik – R : Jay A. Howe.
2.3 – The Cake Eater – R : Jay A. Howe.
Catalogue Blackhawk.
30.3 – Big Moments for Little Pictures – R : Jay A. Howe.
Catalogue Blackhawk.
27.4 – Highbrow Stuff – R : Robert Wagner.
24.5 – Going to Congress – R : Robert Wagner.
Catalogue Blackhawk.
22.6 – Don’t Park There ou No Parking There (Défense de stationner) – R :
Fred Guiol et Robert Wagner.
Catalogues Blackhawk et Kodascope.
29.6 – Jubilo, Jr. R : Robert McGowan (série « Our Gang »).
19.7 – Our Congressman – R : Robert Wagner.
Catalogue Blackhawk.
17.8 – A Truthful Liar – R : Hampton Del Ruth.
28.9 – Gee Whiz Genevieve – R : Jay A. Howe et Percy Pembroke.
T.O.N.I. :
Le chapeau de ma tante (2b) (Catalogue Kodascope).

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1918

Laughing Bill Hyde (6b) – R : Robert Henley.


1919

Almost Husband – R : Clarence Badger.


Jubilo – R : Clarence Badger.

1920

Cupid the Cowpuncher – R : Clarence Badger.


Honest Hutch – R : Clarence Badger.
Jess’ Call Me Jim – R : Clarence Badger.
The Strange Boarder – R : Clarence Badger.
Water, Water Everywhere – R : Clarence Badger.

1921

Boys Will Be Boys – R : Clarence Badger.


Guile of Women – R : Clarence Badger.
A Poor Relation – R : Clarence Badger.
An Unwilling Hero – R : Clarence Badger.

1922

Doubling for Romeo – R : Clarence Badger.


One Glorious Day – R : James Cruze.

1923

The Headless Horseman – R : Edward Venturini.


Hollywood – R : James Cruze.

1927

Tip Toes (Petite étoile) – R : Herbert Wilcox (en G.B).


A Texas Steer – R : Richard Wallace.

1929
They Had to See Paris – R : Frank Borzage.
Happy Days – R : Benjamin Stoloff.
À partir de 1930, nombreux films parlants.

NOTES
1. John S TOVALL , « The Films of Will Rogers » in Classic Film Collector, n° 58, printemps 1978, p.
48.
Sid Smith

1 Sidney C. Smith, né à Faribault (États-Unis) le 28 février 1893, semble


avoir débuté sa carrière cinématographique à la Selig en 1914. En
1919-1920, il tourne avec Paul Parrot les Holly Comedies (produites
pat Alkire Photoplays) puis apparaît dans les Hallroom Boys
Comedies, tenant le rôle de Ferdie, aux côtés de Harry McCoy
(Percy). Il joue ensuite dans les Billy West Comedies et, en 1924, on
retrouve Sid en vedette chez Educational en compagnie de Jimmy
Adams ou de Cliff Bowes. Entré dans l’équipe de Mack Sennett au
cours de la même année, il figure aux côtés de Billy Bevan et d’Andy
Clyde dans quelques excellentes comédies comme le fameux
Galloping Bungalows (1924). Il tournera ensuite pour la Fox (Imperial
Comedies), puis dans les Sava Comedies et enfin pour Paramount. Il
meurt prématurément le 4 juillet 1928 à Los Angeles.
2 Surnommé en France d’abord Punch, puis Placide ou Anatole, Sid
Smith rappelle Monty Banks et Al Cooke par son physique  : taille
moyenne, fine moustache, c’est un garçon élégant et mince qui
incarne généralement les amoureux maladroits mais débrouillards.
Ainsi, dans Out Bound (1924), il n’a plus d’argent pour payer son
loyer : pour s’enfuir avec sa garde-robe, Sid enfile tous ses habits les
uns sur les autres, ce qui le rend semblable à quelque monstrueux
Bibendum. Repéré par sa logeuse, il file accroché à l’arrière d’une
voiture et se retrouve dans un entrepôt de camions. Là, comme l’un
des conducteurs (Cliff Bowes, qui, à vélo, fait des excentricités sur la
route) est en retard, il se fait embaucher comme chauffeur. Sid
conduit alors un camion pourvu de deux longues poutres qui
dépassent largement à l’arrière. En reculant, il embarque, par une
fenêtre et sur ces brancards improvisés, le lit où, justement, le vrai
chauffeur (C. Bowes) se faisait soigner par un vieux docteur chenu.
Après une promenade dans la ville, le lit se retrouve au-dessus du
vide au bord d’une falaise, tandis que le médecin consciencieux,
galopant derrière le véhicule, a rejoint le malade en péril, suivi
bientôt par Sid. Après un numéro d’acrobaties digne d’Harold Lloyd,
tout le monde se retrouve dans une mare pleine de crocodiles…
3 À la suite de son passage chez Sennett, où il est classé généralement
parmi les vilains, il retrouve des rôles sympathiques, comme dans
She Beast (1926) où il est marié à une imposante matrone qui le
dépasse d’une bonne tête. Assistée par un valet de chambre très
assorti (le géant Art Hammond), elle cloître son mari à la maison en
compagnie de leur petite fille. Sid, pour distraire cette dernière, lui
lit une histoire de pirates que nous voyons se dérouler sur l’écran.
Leur chef, Blue Bird, n’est autre que Sid lui-même, toujours coiffé de
son haut-de-forme, et son équipage est formé de jolies jeunes filles
court-vêtues. Une naufragée (Bess True) est récupérée par l’équipage,
mais cette dame, dont Sid tombe amoureux illico, sème la
perturbation. Lorsque l’épouse revient à son domicile, elle retrouve
Sid endormi et le précipite par la fenêtre… Sid, allongé sur la pelouse
de son jardin, sort alors son livre et retourne dans son univers
imaginaire…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1914
4 Selig Polyscope :
19.9 – You Never Can Tell (1b) – R : Norval Mac Gregor.
24.10 – At the Transfer Corner R : Norval Mac Gregor.
29.10 – Garrison’s Finish (3b) – R : Francis J. Grandon.
14.11 – The Mysterious Black Box (1b) – R : Norval Mac Gregor.
21.11 – A Surprise Party (1b) – R : Norval Mac Gregor.
19.12 – Which Ham Is Schnappsmeyer’s (1b) – R : Norval Mac Gregor.
19.12 – One Kiss (1b) – R : Norval Mac Gregor.
19.12 – The Tail af a Coat (1b) – R : Norval Mac Gregor.
A Cow Fancier (1b) – R : Norval Mac Gregor.

1915

9.1 – Wipe Yer Feet (1b) – R : Norval Mac Gregor.


28.8 – The Master of the Bengals (1b) – R : Louis Chaudet.
9.10 – The Landing of the Hose Reel (3b) – R : Marshall Neilan.
6.11 – The Comeback of Percy (2b) – R : Marshall Neillan.
4.12 – The Run of Percy (2b) – R : Sidney Smith.
18.12 – Perkin’s Pep Producer (2b) – R : Sidney Smith.

1916

1.1 – Spooks (2b) – R : Marshall Neilan.


1.1 – The Manicure Girl (1b) – R : King Burton.
22.1 – Apple Butter (1b) – R : Sidney Smith.
26.2 – A Safe Riot (1b) – R : Sidney Smith.
26.2 – Virtue Triumphant (3b) – R : Robert Daly.
15.4 – No Sir-ee Bob ! (1b) – R : Sidney Smith.
20.5 – A Boarding House Ham (1b) – R : Thomas Pearson.
30.5 – The Hard Way (36) – R : Thomas Heffron.
8.7 – The Return (3b) – R : Thomas Heffron.
12.8 – The Gold Ship (3b) – R : Frank Beal.
7.10 – In the House of the Chief (3b) – R : Thomas Heffron.
4.11 – Small Town Stuff (3b) – R : Norval MacGregor.
When Circus Came to Town (1b) – R : Sid Smith.

1917

3.2 – Cupid’s Touchdown (1b) – R : Frank Beal.


24.2 – Cupid’s Thumb-Print (2b) – R : Otis B. Thayer.
24.3 – No Place Like Home (?b) – R : Nerval MacGregor.
5 Keystone-Triangle (2b) :
4.3 – A Film Exposure – R : Harry McCoy.
27.5 – Oriental Love – R : Walter Wright.
17.6 – Skidding Hearts – R : Walter Wright.
5.8 – His Uncle Dudley – R : F. Richard Jones.
6 Selig :
19.5 – Rescuing Uncle (2b) – R : Norval Mac Gregor.

1919-1920

7 Holly Comedies – Alkire Photoplays – Bull’s Eye Films :


26 films (  ?) en 1b avec Paul Parrott comme partenaire (R  : Robert
Kerr) dont :
His First Flat Tire.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
An Auto Nut.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
8 Sunshine Comedies-Fox :
 ?.7 – Ten Nights in a Barroom (2b) – R : Eddie Cline.
9 Hallroom Boys Comedies-Hallroom Boys Photoplays Inc. (2b) :
24.6 – Back on the Farm.
9.9 – All Balled Up – R : Harry Williams.
15.11 – Hired and Fired – R : Harry Williams.
1.12 – A Close Shave – R : Gil Pratt.
Catalogue Pathéscope, 9,5.

1921

21.1 – A Dog-Gone Mix-Up – R : Herman Raymaker.


4.2 – In Again-Out Again – R : Gil Pratt.
18.2 – High and Dry – R : Gil Pratt.
4.3 – Tough Luck – R/Sc. : Tom Buckingham.
18.3 – In Bad Again – R : Herman Raymaker.
 ?.4 – False Roomers – R : Herman – Raymaker.
 ?.4 – Their Dizzy Finish – R : Noel M. Smith.
 ?.5 – Circus Heroes – R : Herman Raymaker.
 ?.5 – A Chili Romance – R : James Davis.
 ?.6 – Friday the 13th – R : Herman Raymaker.
 ?.6 – Whe Should Worry – R : James Davis.
 ?.7 – We’ll Get You Yet – R : James Davis.
Catalogue Pathéscope, 9,5.
 ?.7 – After the Dough – R : Herman Raymaker.
2.9 – Meet the Wife – R : Herman Raymaker.
7.9 – Put and Take – R : Herman Raymaker.
15.9 – Beach Nuts – R : Herman Raymaker.
Catalogue Pathéscope, 9,5.
11.10 – Stars and Stripes – R : Herman Raymaker.
20.10 – Start Something – R : Noel M. Smith.
9.11 – At Your Service – R : Noel M. Smith.
22.11 – Matinee Idols – R : Herman Raymaker.
2.12 – Taking Chances – R : Herman Raymaker.
9.12 – Step on It – R : Noel M. Smith.
Two Faces West – R : Herman Raymaker.
Catalogue Pathéscope, 9,5.
10 Welcome Comedies ou Monty Banks Comedies-Warner :
 ?.6 – Bride and Gloom (2b) – R : Gilbert W. Pratt.
11 Century Comedies-Universal :
13.4 – Harem Skarem (2b) – R : William Watson.

1922

12 Hallroom Boys Comedies – Hallroom Boys Photoplays Inc. (2b –


I : Jimmy Adams) :
6.1 – Nobody’s Baby – R : Herman Raymaker.
23.1 – From Soup to Nuts – R : Noel M. Smith.
?.2 – Beware of the Blondes – R : Noel M. Smith.
?.2 – Better Late Than Never – R : Herman C. Raymaker.
?.3 – Game Birds – R : Noel M. Smith.
24.3 – The Dentist – R : Noel M. Smith.
6.4 – Breaking into Jail – R : Noel M. Smith.
25.5 – No Money to Guide Him – R : Noel M. Smith.
5.10 – A Tailor-Made Chauffeur – R : Noël M. Smith.
Catalogue Pathéscope, 9,5.
13 Billy West Comedies – King Bee Comedy Corp. (2b) :
1.9 – Still Going Strong – R : Noel Smith.
Catalogue Pathéscope, 9,5.
21.9 – The New Mama – R : Alfred Santell.
19.10 – The Spirit of ‘23 – R : Noel M. Smith.
9.11 – All at Sea – R : Alfred Santell.
18.11 – The Dumb Waiters – R : Noël M. Smith.
6.12 – High Flyers – R : Alfred Santell.
Catalogue Pathéscope, 9,5.
14 Sunshine Comedies-Fox (2b) :
1.10 – Dandy Dan-He’s a Detective – R : Noel M. Smith.
26.11 – Cupid’s Elephant – R : Noel M. Smith.
15 CBC Films :
My Mistake (2b) – R : Alfred Santell.

1923

16 Billy West Comedies-King Bee Comedy Corp. (2b) :


1.1 – Briddle Grooms – R : Noel M. Smith.
15.1 – West Is East – R : Alfred Santell.
1.2 – Holy Smoke – R : Noel M. Smith.
15.2 – Full O’Pep – R : Noel M. Smith.
5.3 – Day by Day in Every Way – R : Harry Edwards.
21.3 – Oh Ma – the Rent-Taker – R : Harry Edwards.
9.4 – Only a Husband – R : Alfred Santell.
18.5 – Ham and Yeggs – R : Harry Edwards.
4.6 – Monkeying Around – R : Alfred Santell.
16.7 – Seaside Simps – R : Harry Williams ( ?).
17 Sid Smith Comedies – Grant-Asher Distribution Corp. (2b) :
30.8 – Mama’s Baby Boy – R : Archie Mayo.
30.8 – Don’t Play Hookey – R : Archie Mayo.
20.10 – The Lucky Rube – R : Hugh Fay, I : Duane Thompson.
20.10 – Hollywood Bound ! – R : Charles Lamont.
19.11 – Hats – R : Hugh Fay.
29.12 – Winning Out – R : Hugh Fay.
18 Educational :
( ?) Dugan of the Dugout.
( ?) Top Sargent Mulligan.
19 Fox :
9.9 – Up in the Air (2b) – R : Tom Buckingham.

1924

20 Cameo Comedies-Educational (1b) :


24.1 – Paris Lights – R : Albert Ray.
3.2 – Oh ! Girls !
17.2 – Here and There – R : Lee Moran.
2.3 – Oh, Captain – R : Albert Ray.
16.3 – Cave Inn – R : Albert Ray.
30.3 – Bargain Day – R : Albert Ray.
13.4 – Dusty Dollars – R : Albert Ray.
27.4 – Fold Up – R : Arvid E. Gillstrom.
11.5 – Out Bound (Un mauvais quart d’heure) – R : Harry Edwards.
Catalogues Blackhawk et Connaissance du cinéma, (d.v.)
25.5 – Powder Marks – R : Albert Ray.
8.6 – Lunch Brigade – R : Albert Ray.
22.6 – Family Fits – R : Arvid E. Gillstrom.
6.7 – Pardon Us – R : Albert Ray.
20.7 – Head On – R : Albert Ray.
3.8 – Turn About – R : Albert Ray.
17.8 – Good News – R : Arvid E. Gillstrom.
31.8 – Drenched – R : Albert Ray.
28.9 – Cheer Up – R : Stephen Roberts.
26.10 – No Foolin’ – R : Albert Ray.
9.11 – Go Easy – R : Albert Ray.
7.12 – Watch Your Step – R : Albert Ray.
21 Sid Smith Comedies – Grant-Asher Distribution Corp. :
7.4 – Big Game (2b) – R : Charles Lamont.
22 Fox-Imperial Comedies :
17.8 – Sweet Papa (2b) – R : Henry Lehrman.
23 Mack Sennett Pathé (2b) :
18.5 – Black Oxford (Feu des quat’fers) – R : Del Lord.
15.6 – The Lion and the Souse (Prenez garde au lion) – R  : Harry
Edwards.
Catalogue Connaissance du cinéma.
10.8 – Wall Street Blues (Finances, Finances) – R : Del Lord, (d.v.)
7.9 – Lizzie of the Field (La course endiablée) – R : Del Lord, (d.v.)
2.11 – Galloping Bungalows (Le bungalow galopant) – R : Del Lord.
Catalogue Cinémathèque pour vous.
30.11 – The Cannonball Express – R : Del Lord.
28.12 – Bull and Sand (Toréador, prends garde) – R : Del Lord.
Catalogue Film-Office (incomplet, 1b).

1925

22.2 – Water Wagons – R. Del Lord.


Catalogue Blackhawk.
29.3 – Plain Clothes – R : Harry Edwards.
24 Imperial Comedies-Fox (2b) :
4.1 – The Sleepwalker – R : Lewis Seiler.
23.8 – On the Go – R : Lewis Seiler.
6.9 – Sweet Marie – R : Benjamin Stoloff.
18.10 – The Heart Breakers (Placide briseur de cœur) – R : Ben Stoloff.
1.11 – Strong for Love – R : Lewis Seiler.
29.11 – Control Yourself (Placide s’énerve) – R : Robert Kerr.
27.12 – The Flying Fool (Placide s’envole) – R : Lewis Seiler.
( ?) Fun’s Fun.
25 Sunshine Comedies-Fox :
8.3 – The Butterfly Man (2b) – R : Lewis Seiler.
1926

26 Imperial Comedies-Fox :
24.1 – A Flaming Affair (2b) – R : Lex Neal.
27 Mack Sennett-Pathé :
28.3 – Wandering Waistlines (2b) – R : Del Lord.
28 Sava Comedies (2b) :
All for the Nurse.
The Banana King.
North of 67/8 – R : Sid Smith.
Baby’s Irish Nose – R : Sid Smith.
29 Prod. ? :
The She Beast (2b).
Catalogue Morcraft.

1927

30 Christie Comedies-Paramount :
3.9 – French Fried (2b) – R : Arvid Gillstrom.

1927-1928

31 William Pizor Prods. (2b) :


Heave-Ho I : Teddy Reavis. (d.v.)
Lunches and Punches, (d.v.) Copie 8 millimètres.
One Spooky Night.
T.O.N.I.
Le Maréchal Punch (5/1925).
Punch au studio (6/1925).
Punch fait un héritage (7/1925).
Le Fantôme de l’opérette (12/1925) (parodie du Fantôme de l’opéra).
Placide au volant (2b) (2/1926).
Placide neurasthénique (2b) (5/1926).
Placide guerrier (2b) (6/1926). Fox
Placide pompier (2b) (7/1926).
Le Pasteur pasteurisant (2b) (8/1926).
L’Apprenti champion (2b) (catalogue Connaissance du cinéma).
Sid sauveteur.
32 Catalogue Pathé-Buky 9.5 :
Anatole vendu aux enchères (1b).
Anatole chez les forains (l/2b).

2. LONGS METRAGES :

1915

The Rosary (7b) – R : Colin Campbell.

1916

The Ne’er Do Well (10b) – R : Colin Campbell.

1920

Kismet (9b) –s R : Louis Gasnier.


Ford Sterling

1 George F. Stitch, alias Ford Sterling, est né à La Crosse dans le


Wisconsin le 3 novembre 1880. Il fait ses débuts dans la vie active
comme acrobate dans un cirque avec les «  Flying Leos  », les plus
célèbres trapézistes de l'époque. Puis, sous le nom de Keno, il fait
une carrière de clown au John Robinson Circus avant de monter sur
scène à New York dans des spectacles de vaudeville. On le verra en
particulier dans l'opérette Side Walk Chatter à Broadway 1 . Il entre à
la Biograph en 1911 pour faire du cinéma sous la direction de Mack
Sennett et devient immédiatement un des interprètes favoris du
génial Canadien, se spécialisant dès ses débuts dans les rôles de Juifs
(Cohen), d'Allemands (Heinze ou Hoffmeyer) ou d'Irlandais… Il fait
aussi partie des Keystone Cops dont il est le chef en alternance avec
Fred Mace. En 1914, l'arrivée de Chaplin porte ombrage à sa gloire :
le producteur Fred Balshofer le persuade de quitter Mack Sennett
pour travailler chez Carl Laemmle (Universal). Ford Sterling, Henry
Lehrman, Robert Thornby, Paul Jacobs (Little Billy) et quelques
autres abandonnent la Keystone et, en février 1914, le contrat de
création de la Sterling Film Company est signé. Comme ses films
obtiennent un certain succès, Sterling, qui touchait 250 dollars par
semaine, se voit gratifier d'une prime exceptionnelle de 1 200 dollars
qu'il s'empresse de dépenser à New York. À son retour, des disputes
éclatent avec Lehrman et le tournage n'avance pas (1/2 bobine
seulement en deux semaines  !)  : Lehrman est mis à la porte. George
Jeske, venu lui aussi de la Keystone et futur réalisateur, fait des
imitations de Sterling si réussies que Balshofer pense que, s'il évite
les gros plans, le public ne verra pas la différence  : il renvoie donc
aussi Sterling et fait un savant montage de prises non utilisées
d'anciens films de Sterling et de séquences jouées par G. Jeske en
plan général  ; un certain nombre de fausses Sterling Comedies sont
ainsi distribuées 2 .
2 Après cet échec, Ford Sterling revient rapidement (en 1915) chez
Sennett, d'autant plus facilement que Chaplin est parti à l'Essanay.
Ford s'intéresse alors à la mise en scène, soit seul, soit en compagnie
de Charles Parrott ; il joue encore les Juifs cupides et irasc1bles. Fin
1916, il passe à la Fox, puis revient encore chez Sennett. En 1919, il
tourne aussi pour Universal-L-KO puis, en 1920, quitte une fois de
plus Sennett pour tourner sous la direction de Reggie Morris dans
les Special Comedies. En 1921, le revoici chez Sennett, mais, à la
suite de dissensions avec ce dernier, il ne joue plus que des rôles
secondaires. En 1925, il abandonne les films en deux bobines pour se
consacrer uniquement aux longs métrages  ; ce sont le plus souvent
des comédies qu'il tourne pour la Paramount ou la First National en
compagnie de Bebe Daniels, Wallace Beery ou Esther Ralston. Il
continue sa carrière cinématographique jusqu'en 1935 (dernier film :
Black Sheep de Allan Dwan), perd une jambe dans un accident et
meurt oublié le 13 octobre 1939.
3 De taille moyenne, il ne porte pas de moustache, mais, le plus
souvent, une petite barbiche, touffe de poils hirsutes plantée sur un
menton arrogant. À ses débuts chez Sennett, il incarne des
personnages très fidèles aux archétypes traditionnels  : Juif coléreux
et âpre au gain (Cohen) ou traître germanique (Schultz, Hoffmeyer),
il fait alors partie des vilains… Mais quand il est à la tête des
Keystone Cops, il est seulement ridicule, inefficace et faiseur
d'embrouilles.
4 Lorsqu'il quitte Sennett pour la première fois, en 1914, il tourne
sous la direction de H. Lehrman Sergent Hofmeyer (avec un seul f,
cette fois  !) où il apparaît toujours dans le même type de rôle  : un
flic, vis1blement d'origine allemande et d'une moralité douteuse.
Son jeu très gesticulatoire et assez appuyé, ponctué de grimaces en
tout genre, n'a pas non plus changé. En revanche le scénario, linéaire
et sans surprise, est beaucoup moins élaboré que chez Sennett : Ford,
policier de base, chipe la petite voiture d'un gosse pour son fils,
mais, comble de malchance, la victime n'est autre que le fils du chef
de la police !
5 Dans Our Dare Devil Chief (1915), tourné l'année suivante pour Sennett,
Sterling joue cette fois les amoureux contrariés  : fiancé à la fille du
maire, Ford est manipulé par deux escrocs. L'un d'eux (Al St. John)
l'enferme dans un cag1bi avec sa promise, tandis que le père
débarque. Ford se défend lâchement en accusant la jeune fille de
l'avoir entraîné dans ce lieu propice aux étreintes furtives. En retour,
il reçoit une gifle et se fait jeter dehors. Pour se débarrasser de lui,
les voleurs lui envoient une bombe dissimulée dans un paquet
cadeau. Ford, toujours retors et voulant gagner la sympathie du
maire à peu de frais, adresse le paquet – sans l'avoir ouvert  ! – à ce
dernier. Le colis piégé finira par exploser et détruira la maison du
maire. Toute la fin du film est fondée sur une idée démente (à la
Sennett !) : pour négocier avec les bandits, Ford envoie un émissaire
avec qui il s'encorde pour qu'il ne lui échappe pas… Cette précaution
peu banale conduit à une série d'exercices d'équil1bre, de
suspensions (par la fenêtre ou dans les escaliers) et de descentes
verticales du meilleur effet, d'autant plus que le complice de Ford
est remplacé bientôt par le maire lui-même.
6 Dans Her Torpedoed Love (1917), à nouveau sous la houlette de
Sennett, Ford a changé le physique de son personnage, mais pas son
âme qui reste toujours aussi démoniaque. Il joue cette fois un maître
d'hôtel imberbe qui veut récupérer l'héritage que le vieux Harry
Booker a laissé à sa cuisinière (Louise Fazenda). À cette fin, il essaye,
en vain, de se débarrasser du mari de Louise (le gras et brutal
Wayland Trask). Le film se termine par une délirante poursuite avec
les incontournables Keystone Cops dont Ford fut si souvent le chef…

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1911

7 Biograph (l/2b – R : Mack Sennett) :


1.6 – A Dutch Gold Mine (La mine d'or du Far West)  ; 11.9 – The Lucky
Horse Shoe  ; 2.10 – Too Many Burglars (Trop de cambrioleurs)  ; 23.10 –
The inventor's Secret  ; 4.12 – Abe Gets Even with Father  ; 14.12 – Taking
His Medicine ; 25.12 – A Mix-Up in Raincoats.

1912

15.1 – Did Mother Get Her Wish ?  ; 19.2 – The Fatal Chocolate (Amour et
chocolat) ; 15.8 – An Interrupted Elopment (L'enlèvement de Mabel) ; 15.8
– The Tragedy of a Dress Suit ; ( ?) Stern Papa (1b).
8 Keystone-Mutual (l/2b, R : Mack Sennett) :
23.9 – Cohen Collects a Debt ; 23.9 – The Water Nymph (La sirène) ; 30.9 –
Riley and Shultz ; 30.9 – The New Neighbor ; 7.10 – The Beating He Need ;
7.10 – Pedro's Dilemma (Mabel au Far-West)  ; 14.10 – Stolen Glory (La
gloire de la nation)  ; 21.10 – The Ambitious Butler  ; 21.10 – The Flirting
Husband ; 28.10 – The Grocery Clerk's Romance ; 28.10 – At Coney Island
(Cohen à Coney Island)  ; 4.11 – At It Again (Mabel remet ça)  ; 4.11 –
Mabel's Lovers (Les amoureux de Mabel)  ; 11.11 – The Deacon's Trouble  ;
11.11 – A Temperamental Husband (Un mari jaloux)  ; 18.11 – The Rivals
(Les prétendants de Mabel) ; 18.11 – Mr Fix It ou Mr Fixier ; 25.11 – A Bear
Escape ; 2.12 – Brown's Seance  ; 2.12 – Pat's Day Off ; 9.12 – A Midnight
Elopment ; 16.12 – Mabel's Adventures (Les aventures de Mabel) ; 23.12 –
Hoffmeyer's Legacy.

1913

(R : Mack Sennett, l/2b sauf mention spéciale) :


6.1 – Saving Mabel's Dad ; 6.1 – A Double Wedding ; 13.1 – The Cure That
Failed ; 13.1 – How Hiram Won Out ( ?b) ; 20.1 – For Lizzie's Safe ; 27.1 –
The Mistaken Masher ; 3.2 – The Elite Ball ; 3.2 – Just Brown's Luck ; 6.2 –
The Battle of Who Run (Mabel s'en va-t-en guerre)  ; 10.2 – The Stolen
Purse  ; 13.2 – Mabel's Heroes  ; 17.2 – Heinze's Resurrection (Deux bons
copains) ; 24.2 – The Professor's Daughter ; 27.2 – A Doctored Affair ; 27.2
– A Red Hot Romance ; 6.3 – The Sleuths at the Floral Parade (Une bombe
sous les fleurs)  ; 10.3 – A Strong Revenge (Mabel en soirée) (1b)  ; 13.3 –
The Two Widows ; 13.3 – Foiling Fickle Father ; 17.3 – The Man Next Door ;
20.3 – The Rube and the Baron (Dandy et paysanne)  ; 24.3 – The Chief's
Predicament ; 27.3 – At Twelve O'clock ; 31.3 – On His Wedding Day ; 3.4 –
Hide and Seek ; 3.4 – The Land Salesman ; 7.4 – Those Gold Old Days (1b) ;
10.4 – Father's Choice  ; 17.4 – A Dollar Did It (1b)  ; 10.4 – A Game of
Poker ; 17.4 – Murphy's I.O.U. (La permission de Murphy) ; 24.4 – A Fishy
Affair  ; 28.4 – The New Conductor  ; 1.5 – That Ragtime Band (Le jazz de
Mabel) (1b) ; 5.5 – Algie on the Force (1b) ; 5.5 – His Ups and Downs ; 12.5
– Mabel's Awful Mistake (La méprise de Mabel) (1b) ; 22.5 – The Foreman
and the Jury (Allo, Mabel) (1b)  ; 29.5 – The Gangster (Fatty et le voleur)
(1b) ; 26.5 – Toplitsky and Co (1b) (d.v.) ; 2.6 – Barney Oldfield's Race for a
Life (La course infernale) (1b) (Catalogue Blackhawk, d.v.)  ; 5.6 – Help !
Help ! Hydrophobia ! ; 9.6 – The Hansom Driver ; 12.6 – The Speed Queen
(La course de Mabel) (1b) ; 16.6 – The Waiter's Picnic (Mabel et le caramel)
(1b)  ; 19.6 – Out and In  ; 23.6 – Peeping Pete (Par le trou de la serrure)
(d.v.) ; 26.6 – His Crooked Career (2/3b) ; 30.6 – For Love of Mabel (Pour
l'amour de Mabel) (1b) ; 7.7 – Safe in Jail ; 14.7 – Love and Rubbish (Amour
et décombres) (1b) (Catalogue Blackhawk, d.v.)  ; 21.7 – The Peddler  ;
31.7 – Professor Bean's Removal (Le voisin de Mabel) (1b)  ; 4.8 – Cohen's
Outing (1b)  ; 4.8 – The Riot (Le complot manqué) (1b)  ; 7.8 – A Game of
Pool ; 21.8 – The Firebugs (Etincelles) (2b) ; 25.8 – Baby Day ; 8.9 – Mabel's
Dramatic Career (Mabel fait du cinéma) (1b) ; 18.9 – The Faithful Taxicab
(1b) ; 22.9 – When Dreams Come True (1b) ; 29.9 – The Bowling Match (Un
match de quilles) (1b) (Catalogue Perry)  ; 9.10 – Schnitz the Tailor (Le
tailleur est ailleurs) (1b) ; 16.10 – A Healthy Neighborhood (Un dangereux
voisinage) (1b)  ; 20.10 – Two Old Tars (1b)  ; 27.10 – The Janitor (1b)  ;
30.10 – The Speed Kings (Mabel aux courses) (1b) ; 6.11 – Love Sickness at
Sea (Mabel a le mal de mer) (1b) ; 20.11 – A Muddy Romance (Catalogues
Blackhawk et Perry, d.v.)  ; 27.11 – Cohen Saves the Flag (Cohen sauve
l'armée) (1b) ; ?.11 – Zuzu the Band Leader (Mabel tambour-major) (2b)  ;
15.12 – The Gusher  ; 18.12 – Fatty's Flirtation (Les flirts de Fatty) (1b)  ;
22.12 – A Bad Game (Un jeu de vilains) (1b) ; 25.12 – Some Nerve (1b).

1914

1.1 – A Misplaced Foot (1b) – R : Mack Sennett.


3.1 – Love and Dynamite (Amour et explosifs) (1b).
17.1 – In the Clutches of the Gang (Les bandits du village) (2b) – R  :
George Nichols.
19.1 – Too Many Brides (1b).
16.2 – Raffles, Gentleman Burglar (Les méfaits d'un gentleman-
cambrioleur) (2b).
28.2 – Between Showers (Chariot et le parapluie) (1b) – R  : Henry
Lehrman. (d.v.)
9.3 – Tango Jangles (Chariot danseur) (1b) – R : Mack Sennett. (d.v.)
17.8 – That Minstrel Man (2b) – R : Eddie Dillon.
9 Sterling Films-Universal :
5.3 – A False Beauty (2b) – R : Ford Sterling.
23.4 – Love and Vengeance (2b) – R : Henry Lehrman.
30.4 – The Fatal Wedding (Moche se marie ( ?)) (2b) – R : Ford Sterling.
7.5 – Sergeant Hofmeyer (2b) – R : Henry Lehrman.
Catalogue Blackhawk.
14.5 – Papa's Boy (1b) – R : Henry Lehrman.
11.6 – When Smaltz Loves (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
4.6 – Schnitz (ou Snitz) Joins the Force (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
18.6 – A Jealous Husband (2b) – R : Ford Sterling( ?).
23.6 – The Flirt (1b).
2.7 – The Crash (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
9.7 – Snookee's Flirtation (2b) – R : Ford Sterling( ?).
6.8 – A Dramatic Mistake (2b).
13.8 – At Three O'clock (1b) – R : David Kirkland.
17.8 – A Dramatic Escape (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
20.8 – His Wife's Flirtation (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
24.8 – A Rural Affair (1b).
27.8 – Snookee's Disguise (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
3.9 – A Bogus Baron (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
24.9 – A Shooting Match (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
8.10 – Hypnotic Power (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
12.10 – The Close Call (1b).
15.l0 – Heinie's Outing (1b).
19.10 – Carmen's Washday (1b).
22.10 – Secret Service Schnitz (ou Snitz) (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
26.10 – Snookee's Day Off (2b) – R : Ford Sterling ( ?).
9.11 – An Ill Wind (1b).
16.11 – A Bear Escape (1b).
23.11 – Black Hands (1b).
10.12 – His New Job (1b).
11.12 – The Dog Raffles (1b).
21.12 – Carmen's Romance (1b).
10 Universal Boy Series-Universal :
30.7 – The Universal Boy N° 2 (1b).

1915

11 Sterling Films-Universal :
22.4 – His Smashing Carreer (1b) – R : Ford Sterling.
12 Keystone-Mutual :
15.3 – That Little Band of Gold (Fatty et Mabel à l'opéra) (2b) – R  :
Roscoe Arbuckle.
10.5 – Our Dare Devil Chief (Le capitaine fait la bombe) (2b) – R  :
Charles Parrott.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
20.5 – He Wouldn't Stay Down (1b) – R : Charles Parrott.
29.5 – A Versatile Villain (Un féroce armateur) (1b) – R : Mack Sennett.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
5.7 – Court House Crooks (2b) – R : Charles Parrott.
19.7 – Dirty Work in a Laundry ou Desperate Scoundrels (Les amoureux de
la blanchisserie ou Les amoureux de la blanchisseuse) (2b) – R  :
Charles Parrott.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
23.8 – Only a Messenger Boy (2b) – R : Charles Parrott.
13 Triangle-Keystone (2b) :
28.11 – His Father's Footsteps (Un danseur incorrigible) – R  : Ford
Sterling et Charles Parrott.
19.12 – Fatty and the Broadway Stars (Fatty au théâtre) – R  : Roscoe
Arbuckle.
26.12 – The Hunt (Polyte, le groom) – R  : Ford Sterling et Charles
Parrott.

1916

6.2 – His Pride and Shame – R : Ford Sterling et Charles Parrott.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
23.4 – The Snow Cure (Cure de neige) – R : Arvid Gillstrom.
25.6 – His Wild Oats (Un mariage par le cinéma) – R : Ford Sterling et
Clarence Badger.
30.8 – His Lying Heart ou The Manicurist – R : Ford Sterling et Charles
Avery.

1917

18.2 – Stars and Bars – R : Victor Heerman.


25.3 – Done in Oil – R : Charles Avery.
1.4 – Pinched in the Finish – R : Walter Wright et Harry Williams.
29.4 – A Maiden's Trust – R : Victor Heerman.
13.5 – Her Torpedoed Love – R : Frank Griffin.
Catalogue Blackhawk.

1918

14 Mack Sennett Paramount (2b) :


1.7 – Her Screen Idol – R : Eddie Cline.
26.8 – The Summer Girls (À la plage) – R : Eddie Cline.
6.10 – Beware of Boarders – R : Fred Fishback.
It's a Cinch (l/2b).
15 Sunshine Comedies-Fox :
2.6 – Wild Women and Tame Lions (2b) – R : William S. Campbell.
1919

16 L KO Comedies-Universal :
8.1 – Fools and Duels (2b) – R : Henry Lehrman.
17 Mack Sennett-Paramount (2b) :
23.2 – East Lynne with Variations – R : Eddie Cline.
27.4 – The Little Widow – R : Malcolm St. Clair.
8.6 – Hearts and Flowers (Dites-le avec des fleurs) – R : Eddie Cline
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
6.7 – Trying to Gel Along – R : F. Richard Jones.
20.7 – Among Those Present (Les amours de Pélagie) – R  : Erle C.
Kenton et Ray Grey.
3.8 – Treatin'Em Rough – R : Frederick W. Jackman.
17.8 – A Lady's Tailor – R : Erle C. Kenton et Ray Grey.
31.8 – Uncle Tom without the Cabin (La cause de l'oncle Tom) – R : Ray
Hunt.
26.10 – Salome Vs Shenandoah – R : Erle C. Kenton et Ray Grey.
9.11 – His Last False Step (L'enlèvement de Miss Pinguett ( ?)) – R : F.
Richard Jones.
18 Mack Sennett Sol Lesser :
10.5 – Why Beaches Are Popular (1b) – R : F. Richard Jones.

1920

19 Mack Sennett-Paramount (2b) :


9.2 – Rip and Stitch, Tailors – R  : William H. Watson et Malcolm St.
Clair.
15.2 – Ten Dollars or Ten Days – R : Walter Wright, (d.v.)
2.5 – Fresh from the City – R : Walter Wright.
6.6 – By Golly ! – R : Charles Murray.
15.8 – Great Scott ! – R : Charles Murray.
5.9 – Don't Weaken – R : Malcolm St. Clair.
3.10 – His Youthful Fancy – R : Malcolm St. Clair.
31.10 – Movie Fans – R : Erle C. Kenton.
14.11 – Fickle Fancy – R : Erle C. Kenton.

1921

20.2 – The Unhappy Finish – R : James Davis.

1922

20 Mack Sennett-Associated First National :


17.6 – Ma and Pa (2b) – R/Sc. : Roy Del Ruth.

1924

21 Hamilton Comedies-Educational :
23.11 – Crushed (2b) – R/Sc. : Fred Hibbard.

FILMS PARLANTS :

1931

22 Masker's Club of Hollywood-RKO-Pathé :


Stout Hearts and Willing Hands (2b) – R : Bryan Foy.

1935

23 Warner Bros. :
Keystone Hotel (2b) – R : Ralph Staub.
Catalogue Derann.

2. LONGS MÉTRAGES :

1919
Yankee Doodle in Berlin (5b) – R : F. Richard Jones. (d.v.)

1920

Married Life (En famille) (5b) – R : Erle C. Kenton.


Love, Honor and Behave (5b) – R : F. Richard Jones et Erle C. Kenton.

1922

Oh, Mabel Behave (5b) – R : Mack Sennett et Ford Sterling.


The Strangers Banquet – R : Donn Byrne.

1923

The Brass Bottle – R : Maurice Tourneur.


The Day of Faith – R : Tod Browning.
Hollywood – R : James Cruze.
The Destroying Angel – R : W.S. Van Dyke.
The Spoilers – R : Lambert Hillyer.

1924

He Who Gets Slapped (Larmes de clown) – R : Victor Sjöstrom.


Wild Orange – R : King Vidor.
Galloping Fish (Les deux Agénor) – R : Del Andrews.
Love and Glory – R : Rupert Julian.
So Big – R : Charles Brabin.
The Woman on the Jury – R : Harry O. Hoyt.

1925

My Lady's Lip – R : James P. Hogan.


Daddy's Gone a-Hunting – R : Frank Borzage.
Steppin'Out – R : Frank Strayer.
The Trouble with Wives (Lorsqu'on est trois) – R : Malcolm St. Clair.
Stage Truck – R : Allan Dwan.

1926

Mike – R : Marshall Neilan.


The Road to Glory – R : Howard Hawks.
Stranded in Paris – R : Arthur Rosson.
The American Venus (Vénus moderne) – R : Frank Tuttle.
Miss Brewster's Millions (L'amour joue et gagne ou Milliardaire) – R  :
Clarence Badger.
Good and Naughty (Mademoiselle Cendrillon) – R : Malcolm St. Clair.
The Show-Off (Moi) – R : Malcolm St. Clair.
Everybody's Acting (Les cinq tuteurs d'Ellen) – R : Marshall Neilson.

1927

Drums of the Desert (Le tambour du desert) – R : John Waters.


For the Love of Mike – R : Frank Capra.
Casey at the Bat (Le chevalier de la balle) – R : Monty Price.
The Trunk Mystery – R : Frank Hall Crane.
Figures Don't Die (Mon patron et moi) – R : Edward Sutherland.

1928

That's My Daddy – R : Fred Newmeyer.


Gentlemen Prefer Blondes (Les hommes préfèrent les blondes) – R  :
Malcolm St. Clair.
Sporting Goods (C'est le costume) – R : Malcolm St. Clair.
Wife Savers (Suivez le guide) – R : Ralph Cedar.
Chicken a la King (Les fruits défendus) – R : Henry Lehrman.
Oh Kay ! – R : Mervyn Le Roy.

1929
Fall of Eve – R : Frank Strayer.
Girl in the Show – R : Edgar Selwyn.
Sally – R. John F. Dillon.
Spring Is Here – R : John F. Dillon.
Showgirl in Hollywood – R : Merwyn Le Roy.

DE 1930 A 1935, UNE DIZAINE DE FILMS DONT :

1930

Bride of the Regiment – R : John F. Dillon.

1931

Her Majesty Love – R : William Dieterle.

1933

Alice in Wonderland (Alice au pays des merveilles) – R  : Norman


McLeod.

1935

Black Sheep – R : Allan Dwan (dernier film).

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., pp. 225-227.
2. Gene F ERNETT , « The Historic Film Studios ; Balshofer "Sterling Quality" », in Classic Images,
n° 142, avril 1987, pp. 32, Clet C2.
Slim Summerville

1 George J. Summerville est né à Albuquerque (Nouveau-Mexique) le


10 juin 1892 1 . Il perd sa mère à 5 ans et passe son enfance à
Chatham (Ontario), puis quitte le foyer familial à 16 ans et exerce
divers métiers  : mineur, ouvrier dans une scierie, dans un atelier
d’usinage, etc. Edgar Kennedy facilite son entrée chez Sennett en
1912  : il fera lui aussi partie des Keystone Cops. Il débute en
décembre dans Hoffmeyer’s Legacy en compagnie de Ford Sterling et
de Fred Mace, mais son premier rôle sera crédité seulement en 1914.
Il apparaît aux côtés de Chaplin, Chester Conklin, Charlie Murray,
Louise Fazenda, Polly Moran, Ben Turpin etc. À cause de sa
silhouette élancée, il est surnommé Slim (en France, Vermicel ou
Vermicelle). Vers la fin de 1918, il signe à la Fox où il passe derrière
la caméra pour diriger, entre autres, Clyde Cook. Puis, en décembre
1923, il travaille pour Universal et forme un tandem comique avec
Bobby Dunn, signant le plus souvent la mise en scène de ses films. Il
dirige les Blue Bird Comedies puis, en 1924, travaille aussi pour
Educational – où il reforme un tandem avec Bobby Dunn – et en 1926,
pour F.B.O. Il joue des seconds rôles dans de nombreux longs
métrages comiques ou dramatiques, mais revient à la comédie en
1930, chez Universal, pour tourner les Slim Summerville Comedies
avec Eddie Gribbon comme partenaire. Il apparaît pour la dernière
fois (on estime qu’il a figuré dans plus de 630 films  !) dans The
Hoodlum Saint (1946) qu’il tourne peu de temps avant sa mort,
survenue le 5 janvier 1946.
2 Les amateurs de Vermicel se sentent aujourd’hui frustrés : il est bien
difficile de trouver actuellement, même en vidéo, un film avec Slim
en vedette. Cependant, le longiligne Slim tient un rôle important
dans Those College Girls (1915) : il y incarne un groom farceur, affublé
d’un uniforme trop court, dans une pension pour étudiantes dont il
persécute le portier (Ch. Murray). Ayant fixé un rendez-vous à une
des pensionnaires, il s’y rend, vêtu d’un complet veston trop ample,
et une collégienne jalouse lui noircit la face pendant qu’il s’accorde
un petit somme de sorte que personne – pas même sa dulcinée – ne
le reconnaît. Pour corser l’affaire, à la suite de tumultueuses
péripéties, son crâne se trouve emprisonné dans un vase. Sa petite
amie finira par le retrouver, mais il sera honteusement chassé de la
pension... Certaines comédies de Slim font rêver l’amateur de
slapstick : à propos de Hold Me Tight (1920), on peut lire en effet dans
la revue italienne Griffithiana, à la suite d’une projection de ce film
aux Journées du cinéma muet de Pordenone :
3 «  Que serait-il arrivé si Luis Bunuel avait vu ce film  ? Peut-être se
serait-il lancé dans le slapstick car ce film est de loin la plus folle des
comédies surréalistes du programme. C’est un film dévastateur avec
des tornades à l’intérieur des maisons, des miroirs truqués et une
fille qui fait marcher sa voiture sous l’eau 2 . »

FILMOGRAPHIE 3

I. COMME ACTEUR ou ACTEUR ET RÉALISATEUR :


1) COURTS METRAGES :

1914

4 Keystone-Mutual :
11.6 – The Knock Out (Chariot et Fatty sur le ring) (2b) – R  : Mack
Sennett. (d.v.)
13.6 – Mabel’s Busy Day (Chariot et les saucisses) (1b) – R  : Charles
Chaplin et Mabel Normand, (d.v.)
25.6 – Fatty and the Heiress (1b) – R : Roscoe Arbuckle et Eddie Dillon.
9.7 – Laughing Gas (Chariot dentiste) (1b) – R : Charles Chaplin, (d.v.)
27.7 – Soldiers of Misfortune (1b) – R. Del Henderson.
10.9 – Mabel’s Latest Prank (Une espièglerie de Mabel) (1b) – R : Mack
Sennett.
21.9 – He Loves the Ladies (Vermicel aime les femmes) (1b) – R : Mack
Sennett.
Premier film en vedette.
12.10 – The Anglers (1b) – R : Charles Parrott.
15.10 – The High Spots on Broadway (Du haut des gratte-ciel) (1b) – R :
Mack Sennett.
24.10 – Stout Heart but Weak Knees (1b) – R : Mack Sennett.
26.10 – Dough and Dynamite (Chariot mitron) (2b) – R  : Charles
Chaplin, (d.v.)
29.10 – Gentlemen of Nerve (Chariot et Mabel aux courses) (1b)-R  :
Charles Chaplin, (d.v.)
31.10 – Cursed by His Beauty (1b) – R : Del Henderson.
14.11 – How Heroes Are Made (1b) – R : Charles Parrott.
14.11 – Tilde’s Punctured Romance (Le roman comique de Chariot et de
Lolotte) (6b) – R : Mack Sennett. (d.v.)
19.11 – The Noise of Bombs (Joseph anarchiste) (1b) – R  : Charles
Parrott.
10.12 – The Plumber (1b) – R : Del Henderson.
12.12 – Ambrose’s First Falsehood (Le mensonge d’Ambroise) (1b) – R :
Del Henderson.
21.12 – Wild West Love (Joseph cow-boy) (1b) – R : Charles Parrott.
28.12 – Gussle the Golfer (Julot champion de golf) (1b) – R  : Del
Henderson.

1915

4.1 – Her Winning Punch (1b) – R : Charles Parrott.


1.2 – The Home Breakers (1b) – R : Walter Wright.
8.2 – A Bird’s a Bird (1b) – R : Ed. Frazee.
22.2 – A Lucky Leap (1b) – R/Sc. : Ed. Frazee.
13.3 – Beating Hearts and Carpets (Vermicel batteur de tapis) (1b) –
R/Sc. : Ed. Frazee.
29.3 – Gussle’s Day of Rest (L’escapade de Julot) (2b) – R  : Del
Henderson.
26.4 – Their Social Splash (1b) – R : Arvid Gillstrom.
8.5 – A Human Hound’s Triumph (La vengeance d’Ambroise) (1b) – R :
Charles Parrott.
10.5 – Crossed Love and Swords (Joseph veut épouser Maggie) (1b) – R :
F. Richard Jones.
31.5 – Those College Girls (Une joyeuse école) (2b) – Sup.  : Mack
Sennett.
Catalogue Blackhawk.
7.6 – Those Bitter Sweets (Charmants sourires) (1b)-R : F. Richard Jones.
12.6 – Merely a Married Man (1b) – R : Charles Avery.
14.6 – A Home Breaking Hound (L’intrépide Ambroise) (1b) – R : Charles
Parrott.
9.8 – A Rascal’s Wolfish Way (L’enlèvement de Miss Terry) (2b) – R/Sc. :
Ed. Frazee et F. Richard Jones.
5 Triangle-Keystone (2b) :
7.11 – A Game Old Knight R : F. Richard Jones.
21.11 – Her Painted Hero (Vermicel artiste peintre) – R  : F. Richard
Jones.
21.11 – Saved by Wireless R : Walter Wright.
21.12 – The Great Vacuum Robbery (Ingénieux filous ou On déménage
gratis) – R : Harry Williams et Clarence Badger.
19.12 – Fatty and the Broadway Stars – R : Roscoe Arbuckle.

1916

27.2 – Cinders of Love (Joseph pompier) – R : Walter Wright.


9.3 – Gipsy Joe – R : Clarence Badger.
9.4 – His Bread and Butter (Le restaurant modèle) – R : Eddie Cline.
16.4 – Bucking Society – R-. William Campbell.
23.4 – The Snow Cure – R. Arvid Gillstrom.
4.6 – Hearts and Sparks – R : Charles Parrott.
10.10 – His Busted Trust (Vermicel boxeur) – R : Eddie Cline.
30.10 – The Winning Punch – R. Eddie Cline.

1917

4.3 – Villa of the Movies – R : Eddie Cline.


25.3 – Her Fame and Shame (Les débuts d’une vedette) – R  : Frank
Griffith, (d.v.)
24.6 – The Dog Catcher ou A Dog Catcher’s Love (Médor et Vermicel) – R  :
Eddie Cline.
19.8 – The Pawnbroker’s Heart – R. Eddie Cline.
9.9 – His Precious Life (Son premier amour) – R : Herman C. Raymaker.
6 Mack Sennett-Paramount (2b) :
7.10 – A Bedroom Blunder (La chambre n° 23) – R : Eddie Cline.
21.10 – Roping Her Romeo (La femme shérif [ ?]) – R : Fred Fishback et
Hampton Del Ruth.
17.11 – Are Waitresses Safe ? (Les déboires de Philomène) – R : Erle C.
Kenton et Ray Grey.
1918

13.1 – The Kitchen Lady (Philomène, fille de salle) – R : Eddie Cline et
Hampton Del Ruth.
27.1 – His Hidden Purpose – R : Eddie Cline et Clarence Badger, (d.v.)
24.2 – It Pays to Exercise – R : F. Richard Jones et Hampton Del Ruth.
25.3 – Those Athletic Girls – R. Eddie Cline et Hampton Del Ruth.
6.5 – His Smothered Love – R : Eddie Cline et Hampton Del Ruth.
7 Sunshine Comedies-Fox (2b) :
25.8 – A High Diver’s Last Kiss – R : Noël M. Smith.
22.9 – Roaring Lions on the Midnight Express (Le train de minuit) – R  :
Henry Lehrman.

1919

8 Big V-Vitagraph (2b) :


27.1 – Footballs and Frauds – R : Jay A. Howe.
2.6 – Wild Waves and Women – R. William S. Campbell.

1920

9 Sunshine Comedies-Fox (2b) :


1.2 – Sheriff Nell’s Comeback.
?.4 – Training for Husbands – R. Eddie Cline.
7.8 – Ten Nights without a Bar Room (Dix nuits sans boire) – R  : Eddie
Cline.
4.9 – Mary’s Little Lobster – R. Eddie Cline.
6.11 – Hold Me Tight – R. Slim Summerville et Del Lord.
 ?. 11 – Pretty Baby – R : John G. Blystone.

1921

2.12 – One Moment Please – R : Slim Summerville.


1923

10 Universal Comedies (1b) :


31.12 – The Rivals – R : William Watson, – I : Bobby Dunn.

1924

William Tell – R : Bryan Foy.


14.1 – Why Wait ? – R : Slim Summerville, – I : Bobby Dunn.
31.1 – Easy Work – I : Bobby Dunn.
11.2 – Easy Money – R : Slim Summerville, – I : Bobby Dunn.
(2b, – R : Slim Summerville – I : Bobby Dunn) :
10.3 – Keap Healthy.
24.3 – Ship Ahoy.
21.4-Green Grocers.
28.4 – Politics.
26.5 – Case Dismissed.
12.5 – My Little Brother.
16.6 – Miners of Twenty-One.
30.6-The Cry Baby.
29.9 – Hello Frisco.

1925

11 Paraît dans les Gump Comedies (Samuel Van Ronkel Productions).


12 Blue Ribbon Comedies-foe Rock (2b) :
13.12 – A Peaceful Riot – R : Marcel Perez.

1926

2.5 – She’s a Prince.

1927
13 Blue Bird Comedies-Universal (1b, – R : Richard Smith) :
7.2 – Oh, What a Kick !
7.3 – Why Mules Leave Home.
6.6 – Red Suspenders.
14 Nombreuses comédies de court métrage pour Universal (1930-1932)
et Columbia (1943-1944)
T.O.N.I. :
Héros malgré lui (1b).
Catalogue Kodascope

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1921

Skirts (Dudule et la femme à barbe) (5b) – R/Sc. : Hampton Del Ruth.

1927

The Wreck of the Hesperus (7b) – R : Pathé-De Mille et Elmer Clifton.
The Chinese Parrott (Le perroquet chinois) (7b) – R : Paul Leni.

1929

The Last Warning (Le dernier avertissement) (8b) – R : Paul Leni.
Strong Boy (6b) – R : John Ford.
One Hysterical Night (5b) – R : James
Craft.
Tiger Rose (6b) – R : George Fitzmaurice.
Nombreux films parlants jusqu’en 1946.

II. COMME RÉALISATEUR SEULEMENT :

COURTS MÉTRAGES :
1921

15 Sunshine Comedies-Fox (2b) :


2.12 – Pardon Me

1922

2.1 – Hold the Lion – I : Jimmy Savo


20.3 – The Barnstormers – CoR : Del Lord
12.11 – The Rand Romeo.
16 Clyde Cook Comedies-Fox (2b) :
27.8 – The Eskimo (Dudule explorateur) ;
24.12 – High and Dry.

1923

17 Sunshine Comedies-Fox (2b) :


21.1 – The Five Fifteen –, 23.9 – Unreal News Reel  ; 18.11 — Rough
Sailing ; 16.12 – The Riding Master.
18 Clyde Cook Comedies-Fox (2b) :
4.2 – The Artist ; 19.8 – The Cyclist –, 18.11 – Wet and Weary.

1924

20.1 – The Orphan.


19 Sunshine Comedies-Fox (2b) :
25.5 – Sad but True –, 8.6 – Unreal News Reels N° 3  ; 7.9 – Unreal News
Reels N° 4 ;
20 Imperial Comedies-Fox (2b) :
13.8 – The Pinhead ; 26.10 – Her Ball and Chain.

1925
3.5 – When Dumb-Belles Ring.
21 Blue Bird Comedies-Universal (1b) :
19.10 – Absent-Minded – I : Neely Edwards
2.11 – Back to Nature – I : Charles Puffy
16.11 – A Free Ride – I : Arthur Lake
14.12 – Faint Heart – I : Charles Puffy
22 Standard Comedies-Joe Rock (2b) :
29.11 – All Tied Up – I : les trois Fatty

1926

24.1 – In the Air – I : les trois Fatty


23 Blue Bird Comedies-Universal (1b) :
25.1 – Badly Broke – I : Charles Puffy
22.2 – The Perfect Lie – I : Neely Edwards
1.3 – A Dumb Friend – I : Arthur Lake
22.3 – Tune Up – I : Charles Puffy
12.4 – A Bed-Time Story – I : Arthur Lake
19.4 – Taking the Heir – I : Charles Puffy
Films suivants – I : Arthur Lake
3.5 – A Swell Affair ; 5.7 – Papa’s Mama ; 26.7 – The Village Cut-Up ; 19.8
– Opery House Tonight  ; 6.9 – Don’t Be a Dummy  ; 27.9 – Tiddly Winks-,
18.10 – Wanted – a Bride  ; 8.11 – Too Much Sleep  ; 22.11 – Business
Worries ; 13.12 – Switching Sleepers.

1927

3.1 – Honeymoon Quickstep.


Films suivants – I : Arthur Lake
24.1 – Hop Along ; 21.2 – Meet the Husband ;
28.3 – Jailhown Blues  ; 25.4 – In Again, Out Again  ; 23.5 – The Midnight
Bum ; 22.8 – A Run for His Money.

1929

24 Toots and Casper Series-Larry Darmour  ; Standard Cinema


Corp. (2b) :
23.6 – Who’s the Boss ; 21.7 – Don’t Say Ain’t.
25 Universal :
Série « Horace in Hollywood » (2b).

NOTES
1. La biographie de S. Summerville repose sur l’ouvrage de George A. KATCHMER, Eighty Silent
Stars, Jefferson, McFarland, 1991, pp. 541-544.
2. Paolo CHERCHI USAI, Griffithiana, n° 51-52, octobre 1994, p. 181.
3. La fimographie repose sur l’article de Richard E. B RAFF, « Slim Summerville Filmography » in
Eighty Silent Stars, op. cit., pp. 551-556.
Mack Swain

1 Né le 16 février 1876 à Salt Lake City dans une famille de pionniers


mormons, Mack Swain 1 fait partie d’une troupe musicale d’enfants
dès l’âge de 7 ans. À 15 ans, il part en tournée avec le Martin Josey
Minstrel Show. En 1900, on le trouve à la Kempton and Graves Stock
Cie à Chicago. Il débute au cinéma en 1913 à la Keystone avec Mack
Sennett qu’il a connu en faisant du théâtre et, sous la direction de
Fred Fishback, il crée le personnage d’Ambrose (en France,
Ambroise). En 1917, il passe à la L-KO de Lehrman où il fonde la
Mack Swain Company ; il tourne des comédies en deux bobines dont
Ambrose est le héros puis, en 1919, une série de courts métrages
pour la Fox-Sunshine. La même année, il travaille pour Frohman
Amusement Company (Poppy Comedies) et paraît dans une nouvelle
série d’Ambrose. L’année suivante, il figure dans les Jean Perry
Comedies (Herald Production) et ce jusqu’en 1921, date à laquelle il
travaille pour la Fox. Sa carrière s’achève alors rapidement  : à la
suite d’une dispute avec un producteur, il est placé sur la liste noire
et écarté des écrans. Heureusement, Chaplin le fait jouer dans The
Cold Rush (1925), ce qui relancera sa carrière. Il tourne son dernier
film (Midnight Patrol) en 1932 et meurt le 25 août 1935 d’une
hémorragie interne.
2 Grand (1,88 mètre) et lourd (plus de 140 kilos), le visage rond et l’œil
noir, il compose, à ses débuts chez Sennett, des personnages assez
primaires : ridicule et antipathique, coléreux et brutal, on le verra en
particulier aux côtés de Chaplin ou de Fatty. Ainsi, dans The Knock-
Out (1914), il incarne un bookmaker plutôt louche, qui menace Fatty
des pires ennuis s’il perd son match de boxe. Un peu plus tard, il
crée le personnage d’Ambroise ; il porte alors un maquillage chargé
et très caractéristique : une très épaisse moustache dessinée, le tour
des yeux noirci et une mèche de cheveux qui descend sur son front
jusqu’à la racine du nez. Le personnage, généralement ridicule, va
cependant présenter un côté positif : ce gros benêt, tout compte fait
plus bête que méchant, essaye de se défendre ou même de rendre
service à son prochain... Dans Love, Speed and Thrills (1915), Ambrose,
marié à Minta Durfee, vit à la campagne dans une maison isolée.
Chester Conklin, chasseur de putois, débraillé et toujours à la
recherche d’une aventure, a une altercation avec le gros Mack. Il se
fait soigner par son épouse qui se laisse compter fleurette, mais,
comme Chester se montre un peu trop pressant, celle-ci se rebiffe.
Chester l’enlève dans le side-car du facteur. Swain, qui n’a pas ici le
rôle principal, n’apparaît pas tellement comme un personnage
ridicule, mais comme un mari jaloux, violent et vindicatif, et assez
débrouillard... Mack est la vedette de A Movie Star (1916) où Ambrose
se montre cette fois sous son véritable jour  : devenu une star de
l’écran, Ambrose revient au pays pour assister à la projection d’un de
ses films. Installé à côté d’une jolie admiratrice, il donne avec
ostentation le signal des applaudissements alors que nous voyons –
film dans le film – de larges extraits de « The Big Hearted Jack », un
western parodique dont Ambrose est le héros. Harry McCoy fait un
étonnant numéro d’homme-orchestre  : il accompagne le film au
piano et l’agrémente de bruitages divers. À la sortie, tandis que Mack
signe des autographes aux jeunes filles, sa femme – une imposante
matrone – débarque accompagnée de ses deux enfants et emmène le
mari sous une volée de coups de parapluie. Vaniteux, couard et
coureur, tels sont les trois adjectifs qui qualifient Ambrose... Dans
His Naughty Thought (1917), Ambrose, nouvellement marié avec Polly
Moran, hérite d’un restaurant. Après avoir renvoyé stupidement tout
le personnel, il se fait voler l’argent de la caisse (grâce à un
aspirateur bien placé...), puis se laisse escroquer par une vamp qui le
séduit et l’attire dans son appartement. Mais l’énergique Polly
intervient et déclenche la bagarre-poursuite finale. Les Keystone
Cops, sur leur véhicule tout terrain, arrivent en renversant
successivement tous les poteaux télégraphiques dans le plus pur
style Sennett. Comme on peut en juger, le personnage d’Ambrose n’a
pas changé... Ajoutons seulement le qualificatif de borné aux trois
précédents. Heroic Ambrose (1920), tourné pour Frohman
Amusements et non plus pour Sennett, accentue encore le côté benêt
d’Ambrose  : sur une plage, notre héros se baigne en compagnie de
jolies filles qui font, chacune à leur tour, des démonstrations de
plongeon «  artistique  ». Ambrose courtise une jolie blonde (Lottie
Cruze), mais les parents de cette dernière n’apprécient guère cet
éléphantesque amoureux. Heureusement, Mack sauvera de la noyade
– avec plus de chance que d’adresse et de courage – la demoiselle et
obtiendra le consentement de la famille... Enfin, grâce à Chaplin, il va
incarner quelques personnages plus complexes et plus dignes de son
talent, comme le tartufe de The Pilgrin (1923).

FILMOGRAPHIE
1. COURTS METRAGES :

1913

3 Keystone-Mutual :
24.11 – Fatty Joins the Force (1b) – R : George Nichols.
1914

19.1 — Too Many Brides (1b).


12.2 – A Robust Roméo (1b) – R : Del Henderson.
21.2 – Love and Gasoline (1b) – R. Del Henderson.
9.4 – The Fatal High (1b) – R : Del Henderson.
18.4 – Mabel at the Wheel (Chariot et Mabel au volant) (2b) – R : Mack
Sennett et Mabel Normand, (d.v.)
27.4 – Caught in a Cabaret (Chariot garçon de café) (1b) – R  : Mabel
Normand et Ch. Chaplin, (d.v.)
4.5 – Caught in the Rain (Chariot est encombrant) (1b) – R  : Ch.
Chaplin, (d.v.)
7.5-A Busy Day (Madame Chariot) (1b) – R :Ch. Chaplin, (d.v.)
16.5 – Mabel’s Nerve (1b) – R : George Nichols.
1.6 – The Fatal Mallet (Le maillet de Chariot) (1b) – R  : Ch. Chaplin,
(d.v.)
11.6 – The Knock-Out (Chariot et Fatty dans le ring) (2b) – R  : Mack
Sennett. (d.v.)
18.6 – A Missing Bride (1b) – R : Henry Lehrman.
20.6 – Mabel’s Married Life (Chariot et le mannequin) (1b) – R  : Ch.
Chaplin, (d.v.)
22.6 – The Eavesdropper (1b) – R : Del Henderson.
29.6 – Caught in Tights (1b) – R : Del Henderson.
4.7 – Love and Bullets (1b) – R : Del Henderson.
6.7 – Rowboat Romance (2b) – R : Charles Avery.
9.7 – Laughing Gas (Chariot dentiste) (1b) – R : Ch. Chaplin, (d.v.)
20.7 – The Fatal Sweet Tooth (1b) – R : Walter Wright.
23.7 – Those Happy Days (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
1.8 – The Property Man (1b) – R : Charles Chaplin.
8.8 – A Coat’s Tale (1b) – R : Walter Wright.
10.8 – The Face on the Bar Room Floor (1b) – R : Charles Chaplin.
22.8 – Caught in a Flue (1b) – R : Walter Wright.
3.9 – The Baggage Smasher (1b) – R : Walter Wright.
8.9 – Mabel’s Dramatic Career (1b) – R : Mack Senett.
28.9 – Hard Cider (1b) – R : Walter Wright.
29.10 – Fatty’s Jonah Day (1b) – R. Roscoe arbuckle.
29.10 – Gentlemen of Nerve (Chariot et Mabel aux courses) (1b) – R : Ch.
Chaplin, (d.v.)
7.11 – His Musical Career (Chariot déménageur) (1b) – R : Ch. Chaplin,
(d.v.)
9.11 – His Trysting Place (Chariot papa) (2b) – R : Ch. Chaplin, (d.v.)
23.11 – The Sea Nymphs (Mabel et le cachalot) (2b) – R : Mack Sennett.
23.11 – His Taking Day (1b) – R : Walter Wright.
30.11 – Leading Lizzie Atray (La belle-mère de Fatty) (1b) – R  : Roscoe
Arbuckle.
5.12 – Getting Acquainted (Chariot et Mabel en promenade) (1b) – R :
Ch. Chaplin, (d.v.)
7.12 – His Prehistoric Past (Chariot roi) (2b) – R : Ch. Chaplin, (d.v.)
7.12 – Other People’s Business (2b) – R : Del Henderson.
12.12 – Ambrose First Falsehood (Le mensonge d’Ambroise) (1b) – R  :
Del Henderson.
28.12 – Gussle the Golfer (Julot champion de golf) (2b) – R  : Del
Henderson.

1915

2.1 – A Dark Lover’s Play (2b) – R : Edwin Frazee.


18.1 – Love, Speed and Thrills (Les tribulations d’Ambroise) (1b) – R  :
Del Henderson. Catalogue Collectors Club, (d.v.)
1.2 – The Home Breakers (2b) – R : Mack Sennett.
18.2 – Ye Olden Grafter (2b) – R : Walter Wright.
1.3 – Ambrose’s Sour Grapes (Ambroise et les sœurs jumelles) (2b) – R :
Walter Wright, (d.v.)
1.3 – Wilful Ambrose (Les volontés d’Ambroise) (1b) – R  : Walter
Wright, (d.v.)
6.3 – From Patches to Plenty (Ambroise millionnaire) (  ?)) (1b) – R  :
Walter Wright.
15.3 – Ambrose’s Little Hatchet (Ambroise cowboy) (1b) – R  : Walter
Wright.
18.3 – Settled at the Seaside (1b) – R : Walter Wright.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
25.3 – Ambrose’s Fury (La fureur d’Ambroise) (1b) – R : Walter Wright,
(d.v.)
3.4 – Ambrose’s Lofty Perch (1b) – R : Walter Wright, (d.v.)
17.4 – Ambrose’s Nasty Temper (Ambroise le tombeur) (1b) – R : Walter
Wright.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
8.5 – A Human Hound’s Triumph (La vengeance d’Ambroise) (1b) – R :
Charles Parrott.
10.5 – Our Dare Devil Chief (Le capitaine fait la bombe) (2b) – R : Charles
Parrott.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
3.6 – Mabel Lost and Won (Le flirt de Mabel) (2b) – R : Mabel Normand.
14.6 – A Home Breaking Hound (L’intrépide Ambroise) (2b) – R : Charles
Parrott. (d.v.)
12.7 – When Ambrose Dared Walrus (Le défi d’Ambroise) (2b). (d.v.)
16.8 – The Battle of Ambrose and Walrus (La bataille d’Ambrose et de
Joseph) (2b) – R : Walter Wright.
4 Triangle-Keystone (2b) :
21.11 – Saved by Wireless (Sauvé par la T.S.F.) – R : Walter Wright.
5.12 – The Best of Ennemies (Un tas d’ennuis) – R : Frank Griffith.
19.12 – Fatty and the Broadway Stars – R : Roscoe Arbuckle.

1916

16.1 – A Modern Enoch Arden (L’outrage) – R  : Clarence Badger et


Charles Avery.
23.1 – A Movie Star (Ambroise vedette de cinéma) – R : Fred Fishback.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
30.1 – Love Will Conquer – R : Edwin Frazee.
18.2 – His Auto-Ruination (L’héroique Ambroise) – R : Fred Fishback.
26.3 – By Stork Delivery – R : Fred Fishback.
30.4 – His Bitter Pill R : Fred Fishback.
12.6 – Safety First Ambrose (Ambroise Shérif) – R : Fred Fishback.
13.6 – Ambrose’s Cup of Woe (Ambroise et le modèle) – R  : Fred
Fishback et Herman Raymaker.
16.6 – Mad Cap Ambrose (2b) – R : Fred Fishback. (d.v.)
25.6 – His Wild Oats (Un mariage par le cinéma) – R : Ford Sterling et
Clarence Badger.
13.8 – The Danger Girl– R-. Clarence Badger.
5.9 – Vampire Ambrose – R : Fred Fishback.
6.10 – Ambrose’s Rapid Rise – R-. Fred Fishback. (d.v.)

1917

6.5 – His Naughty Thought (Le nouveau chopin d’Ambroise) – R : Fred
Fishback.
27.5 – Oriental Love (2b) – R  : Walter Wright. Catalogue Collectors
Club, (d.v.)
29.7 – Thirst.
Catalogue Blackhawk.
12.8 – Lost – a Cook (Ambroise cuisinier) – R : Del Lord.
23.9 – The Late Lamented – R : Harry Williams.
5 Sennett-Paramount :
3.11 – The Pulllman Bride (La noce à Boursouflé) (2b) – R  : Clarence
Badger et Hampton Del Ruth.
6 L-KO Comedies-Universal :
26.12 – Ambrose’s Icy Love (1b) – R : William S. Fredericks.

1918

26.1 – Home Run Ambrose (2b) – R : William S. Fredericks.


27.2 – Ambrose, the Lion Hearted (2b) – R : William S. Fredericks.
6.3 – Ambrose and His Widow (2b) – R : William S. Fredericks.
27.3 – Sherlock Ambrose (Ambroise détective) (2b) – R  : William S.
Fredericks.
17.4 – Aventurous Ambrose (2b) – R : William S. Fredericks.

1918-1920

7 Poppy Comedies-Frohman Amusement Co. :


Diplomatic Ambrose (La diplomatie d’Ambroise) (1b).
Ambrose’s Golf Career (Ambroise champion de golf) (2b).
The Lunatic (1b).
Ambrose’s Day Off (2b) – R : William S. Fredericks.
Daddy Ambrose (1b) – R : Herman C. Raymaker.
Heroic Ambrose (1b 1/2).
Catalogue Blackhawk.
Nimrod Ambrose (2b).
Ambrose and the Bathing Girls (2b).
Ambrose’sWinning Ways (2b).
Ambrose Is Bad (2b).
All Wrong with Ambrose (2b).
Ambrose in Turkey (Ambroise revient de Turquie) (2b).
Ambrose’s Bungled Bungalow (2b). Innocent Ambrose (2b).
Ambrose’sVacation (Les vacances d’Ambroise) (2b).
Ambrose’sMatrimonial Mix-Up (2b).
Baffled Ambrose (2b).
Ambrose the Doctor (2b).
Ambrose’s Visit (2b).
Gemini Ambrose (2b).
Foxy Ambrose (1b) – R : Herman C. Raymaker.
8 United Artists :
ADay’s Pleasure (Une journée de plaisir) (2b) – R : Ch. Chaplin, (d.v.)

1919

9 Sunshine Comedies-Fox :
26.1 – Ob, What a Knight ! (2b) – R : Henry Lehrman.
23.3 – Money Talks (2b) – R : Fred Fishback.

1920

10 Jean Perry Comedies :


Full O’Spirits (2b).

1921

11 First National :
25.9 – The Iddle Class (Chariot et le masque de fer) (2b) – R  : Charles
Chaplin, (d.v.)

1922

2.4 – Pay Day (lour de paie) (2b) – R : Charles Chaplin, (d.v.)

1923
26.4 – The Pilgrin (Le pèlerin) (3b) – R : Charles Chaplin, (d.v.)
12 Mermaid Comedies-Educational :
27.5 – This Way Out (2b) – R : Jack White.
13 Mack Sennett-Pathé :
2.9 – Pittsfall of a Big City (2b) – R : John A. Waldron.

1926

14 Hal Roach-Pathé :
11.4 – Ukulele Sheik (2b) – R : Fred Guiol.

1927

15 Mack Sennett-Pathé :
4.12 – The Girl from Everywhere ou Hold That Pose (4b) – R : Eddie Cline.
25.12 – Love in a Police Station (2b) – R : Earle Rodney.

1928

5.8 – The Girl from Nowhere (2b) – R : Harry Edwards.

FILMS PARLANTS :

1931

16 Masquer’s Club Short-RKO :


Stout Hearts and Willing Hands (2b) – R : Bryan Foy.

1932

The Midnight Patrol (2b) – R : Walter Weems.


17 Sennett-Paramount :
5.6 – Lighthouse Love (2b) – R : Michael Delmer.
T.O.N.I.
Ambroise hérite (2b) (Keystone) (2/1918).
Ambroise au collège (1b 1/2) (11/1918).
Ambroise millionnaire (2/1919).
Ambroise hôtelier (3/1919).
Ambroise forçat (3/1919).
Ambroise est un mari galant (3/1920).
Ambroise est débrouillard (3/1920).
Ambroise satyre mondain (2/1921) (2b).
Petite pluie abat grand vent (12/1921) – I : L. Fazenda.
Ambroise mystifié (1/1922).

2. LONGS MÉTRAGES :

1914

Tillie’s Punctured Romance (Le roman comique de Chariot et de Lolotte)


– R : Mack Sennett.

1918

Her Decision (5b) – R : Jack Conway

1925

The Gold Rush (La ruée vers l’or) – R : Ch. Chaplin.

1926

Hand’s Up (Raymond s’en va-t-en guerre) – R : Clarence Badger.


Sea Horses (Chevaux marins) – R : Allan Dwan.
Footloose Widows– R. Roy Del Ruth.
Kiki (Kiki) – R : Clarence Brown.
The Torrent-R. Monta Bell.
Her Big Night – R : Melville W. Brown.
Honestythe Best Policy – R : Chester Bennett.
The Nervous Wreck (Le neurasthénique) – R : Scott Sidney.
Whisperig Wires – R : Albert Ray.

1927

Finnegan’s Ball – R : Hogan.


Mockery – R : Benjamin Christensen.
The Beloved Rogue – R : Alan Crosland.
See in Your Jail – R : Joseph Henabery.
Becky – R : John P. McCarthy.
My Best Girl – R : Sam Taylor.
The Shamrock and the Rose – R : lack Nelson
(Catalogue Regent Films).
A Texas Steer – R : Richard Wallace.
The Tired Business Man – R. Allen Dale.

1928

Caught in the Fog – R : H. Bretherton.


Gentlemen Prefer Blondes (Les hommes préfèrent les blondes) – R  :
Malcolm St. Clair.
Tillie’s Punctured Romance – R : Eddie Sutherland.

1929

TheLast Warning (Le dernier avertissement) – R : Paul Leni.


The Cohens and Kellys in Atlantic City – R : William James Craft.
The Locked Door – R : George Fitzmaurice.
Marianne – R : Robert Z. Leonard.

1930

The Sea Bat – R : Wesley Ruggles.


Redemption – R : Fred Niblo.

1931

Finnand Hattie – R : Norman Taurog.

NOTES
1. Herb G ORDON , « The Original Big Mack », in The Classic Film Collector, n° 60, hiver 1978, p. 30.
Glenn Tryon

1 Né le 14 septembre 1894 à Julietta (Idaho), Glenn Tryon est la vedette


d’une série de comédies d’Haï Roach tournées de 1924 à 1927. Il
travaille ensuite pour Universal-Jewel et joue dans de nombreuses
comédies de long métrage. En 1933, il commence à écrire des
scénarios et, l’année suivante, devient réalisateur pour RKO ou la
Paramount. Enfin, en 1940, il est aussi producteur de films de série
B. Il décède le 18 avril 1970 à Los Angeles (Californie). Surnommé
Doggy chez Pathé-Baby (France) et Billy chez Pathéscope (G.-B.).
2 Grand, brun, élancé, c’est le prototype du jeune cadre dynamique
américain. Dans Meet the Missus (1924), Glenn – avec son épouse et
son chien – reçoit ses patrons à dîner. Le scénario paraît sortir tout
droit du feuilleton TV Ma sorcière bien-aimée... La soirée sera, en effet,
très agitée : la bonne (noire) a vidé la carafe de whisky et le remplace
par du kérosène  ; du coup, le cocktail préparé par le maître de
maison s’avère difficile à avaler. Cela nous vaut une excellente
séquence où les convives, la bouche pleine, hésitent à déglutir le
mélange détonant. Le directeur, involontairement, finit par boire le
breuvage et est pris immédiatement de convulsions. Il se réfugie, par
effraction, chez la voisine qui, affolée, appelle au secours. Glenn
débarque et tabasse son patron avant de le reconnaître... Les deux
associés finissent par repartir en stop, car on a volé leur voiture...
tandis que la bonne dévore le repas abandonné.
3 On retrouvera quelques années plus tard Glenn Tryon en vedette aux
côtés de Fay Holderness dans le chef-d’œuvre de Paul Fejos Lonesome
(1928), dont le début – réveil en catastrophe, petit déjeuner pris sur
le pouce, bousculade dans le métro – est un peu dans l’esprit des
comédies de Roach ou de Christie de la fin du muet.

FILMOGRAPHIE
1. COURTS MÉTRAGES :

1923

4 Hal Roach-Pathé :
24.12 – The Big Idea (1b) – R : George Jeske.

1924

20.1 – Smithy (2b) – R : George Jeske.


12.10 – The Goofy Age (2b) – R : Ted Wilde et Fred Guiol.
26.10 – The Batling Orioles (4b) – R : Ted Wilde et Fred Guiol. (d.v.)
7.12 – Meet the Missus (Une charmante soirée) (2b) – R : Roy Clements
et Fred Guiol.
Catalogue Connaissance du cinéma, (d.v.)

1925

4.1 – The Wages of Tin (2b) – R : Roy Clements.


29.3 – A Sailor Papa (2b) – R : Ted Wilde.
29.3 – The Haunted Honeymoon (2b) – R : Ted Wilde ou Fred Guiol.
26.4 – Whose Baby Are You ? ou Hold My Baby (2b) – R : James W. Home.
24.5 – Tell It to a Policeman (2b) – R : Fred Guiol. (d.v.)
21.6 – Thundering Landlords (2b) – R : James W. Home.
19.7 – Daddy Goes a Grunting (2b) – R : James W. Home.
9.8 – Madame Sans lane (2b) – R : James W. Home.
18.10 – Cuckoo Love (2b) – R : Fred Guiol.
22.11 – Papa Be Good (2b) – R : Fred Guiol.
27.12 – Flamming Flappers (Cœurs enflammés) (2b) – R/Sc.  : Fred
Guiol.

1926

13.1 – Long Pants (2b) – R : Fred Guiol.


31.1 – The Hug Bug (2b)-R : Fred Guiol.
11.4 – Ukulele Sheiks (2b) – R : Fred Guiol.
29.5 – Say It with Babies (2b) – R : Fred Guiol.
20.6 – The Cow’s Kimono (2b) – R : Fred Guiol.
31.7 – Along Came Auntie (2b) – R : Fred Guiol. (d.v.)
26.12 – 45 Minutes from Hollywood (2b) – R : Fred Guiol. (d.v.)

1927

23.1 – Two-Time Mama (2b) – R : Fred Guiol.

FILMS PARLANTS :

1930

5 Al Christie Comedies-Paramount :
(2b) – R : Harry Edwards :
7.8 – Ship A-Hooey ; 23.10 – Honneymoon Beach.
T.O.N.I. :
Catalogue Pathé-Baby, 9,5 : Doggy bonne d’enfant (1b).
Doggy marin (peut-être A Sailor Papa) (1b).
Doggy boit l’obstacle (1b).

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :


1924

White Sheep (6b) – R : Hal Roach.

1927

The Poor Nut (Le prince des cacahuètes)


(7b) – R : Richard Wallace.
The Denver Dude (6b) – R : B. Reeves Eason.
Painting the Town (6b) – R : Williams James Craft.
A Hero for a Night (Plus fort que Lindberg) (6b) – R  : William James
Craft, (d.v.)
TwoGirls Wanted (La petite bonne) (7b) – R : Alfred E Green.

1928

Thanks for the Buggy Ride (6b) – R : William B. Seitz.


Hot Heels (6b) – R : William James Craft.
Lonesome (Solitude) – R : Paul Fejos.
GateCrasher (6b) – R : William James Craft.
How to Handle Women (6b) – R : William James Craft.

1929

Broadway (Broadway) (12b) – R : Paul Fejos.


ItCan Be Done (7b) – R : Fred Newmeyer.
Skinner Steps Out (8b) – R : William James Craft.
The Kid’s Clever (6b) – R : William James Craft.
Barnum Was Right (5b) – R : Del Lord.
HalfMarriage (7b) – R : William James Craft.
Nombreux films parlants jusqu’en 1951.
Les imitateurs de Charlot

1 Dans les années 1915-1920, le personnage du petit vagabond créé par


Chaplin connaît un immense succès dans le monde entier : « Partout,
des artistes de cirque, des piétons de défilés carnavalesques et des
fous se déguisaient en lui. Fétiche, les femmes se l’épinglaient. Jouet,
les enfants le berçaient. Peint, découpé, il figurait sur les boutiques
et dans les marques de fabrique, énormité mythologique ou
mimologique de cette gloire 1 . »
2 La silhouette de Chariot, aisément reconnaissable, est utilisée très
rapidement à des fins publicitaires pour lancer des produits aussi
variés qu’inattendus (comme une crème pour l’entretien des cuirs !).
On vend des jouets, des marionnettes qui représentent Chariot, des
jeux (en particulier des jeux de massacre) où il apparaît. En 1920,
Mon Journal, hebdomadaire pour enfants édité par Hachette, publie
une B.D. anonyme qui raconte les aventures de Charlet, lequel bien
entendu ressemble trait pour trait à Chariot. Thomen dessine pour
les éditions Offenstadt Les Aventures de Chariot, bien connues des
collectionneurs, et le personnage est repris après la guerre par les
dessinateurs J-C. Forest et Mat.
3 Ce prodigieux engouement tente les gens de cinéma, toujours à la
recherche d’un succès facile  : des imitateurs de Chariot vont
rapidement apparaître sur les écrans du monde entier. Chaque pays,
ou presque, aura son faux Chariot. Ces faussaires adoptent sans
vergogne la tenue classique du petit homme et singent avec plus ou
moins de bonheur sa démarche et ses grimaces. Les scénarios sont
quelquefois des démarquages purs et simples des films de Chaplin.

LES TROIS BILLY


4 Les plus célèbres de ces imitateurs sont incontestablement Billy
Ritchie, Billy (ou Billie) – Reeves et Billy West, que l’on a coutume
d’appeler les trois Billy 2 .

Billy Ritchie

5 Billy Ritchie demeure sans doute, chronologiquement, le premier


imitateur de Chaplin. Henry ‘Pathé’Lehrman, qui avait dirigé Chaplin
lors de ses débuts à la Keystone, quitte cette compagnie (Mack
Sennett) en 1914 pour travailler chez Universal, puis fonde une autre
société de production de comédies, la L-KO. Conscient du succès de
Chaplin, Lehrman cherche un acteur capable de l’imiter d’assez près.
Il choisira Billy Ritchie, un acteur de music-hall né à Glasgow
(Ecosse) le 14 septembre 1878, qui avait travaillé comme Chaplin
dans la troupe de Fred Karno où il était spécialisé dans les rôles
d’ivrogne (en particulier dans le sketch Mumming Birds). Arrivé aux
États-Unis en 1905, Ritchie tourne son premier film, Love and
Surgery, en 1914 avec Harry Bergman, Henry Lehrman lui-même et
Gertrude Selby  ; il est dirigé, comme pour les treize suivants
(jusqu’en février 1915) par Henry Lehrman. Puis il apparaît dans 35
comédies sous la direction de Harry J. Edwards. En 1916, Lehrman,
renvoyé des studios de la L-KO par Abe Stern, va travailler à la Fox
(Sunshine Comedies) où il est rejoint en 1917 par Billy Ritchie avec
qui il va encore tourner. On a peu d’informations sur ces films, mais
il est probable que Richie continue à y imiter Chaplin. En 1919, la
carrière de Ritchie est brisée à la suite d’un accident de tournage. Il
récupère cependant et reprend le chemin des studios, mais, mordu
par une autruche en jouant dans une comédie animalière, il doit
alors se contenter de petits rôles et meurt de ses blessures le 6 juillet
1921.
6 D’après les photos qui subsistent de Billy Ritchie, ce dernier apparaît
comme une réplique exacte de Chaplin, mais, selon B. Berglund 3 , il
ne sut jamais retrouver la démarche si particulière de son modèle  ;
de plus, ses films étaient d’un niveau comique assez primaire.

Billy Reeves

7 Au printemps 1915, la compagnie Lubin engage Billy Reeves, qui,


comme Ritchie, vient de la troupe Fred Karno où il jouait lui aussi,
entre autres, les ivrognes. Reeves, né à Londres en 1864, a déjà
derrière lui une longue carrière de mime et d’acrobate commencée
dès l’âge de 7 ans avec des tournées dans le monde entier. En
particulier, il apparaît en vedette dans les Ziegfeld Follies en 1908 et
1909. Acrobate, clown, dresseur d’animaux, cet excellent patineur
fait partie de la célèbre troupe des Fletcher’s Skaters. Il fait ses
débuts au cinéma dans la compagnie fondée par Ford Sterling (la
Sterling Film) en 1915, puis, après avoir tourné un seul film, en avril
1915 il est engagé par la Lubin pour laquelle il tourne 48 comédies
en une bobine (jusqu’en avril 1916) en compagnie de Patsy de Forest,
Mae Hotely, etc. Ces films sont réalisés généralement en Floride à
Jacksonville et dirigés par Arthur D. Hotaling jusqu’à la fin de 1915,
puis par Earl Metcalfe. Lubin exigea que B. Reeves soit une fidèle
copie de Chaplin, mais Reeves refusa et gagna la partie. En fait,
Reeves, toujours classé dans les histoires du cinéma parmi les
imitateurs de Chariot, ne fut pas un vrai plagiaire  : tout au plus
peut-on lui reprocher d’avoir copié ses scénarios, souvent inspirés
des pantomimes de Fred Karno. Ainsi, The Club Man (22 mai 1915),
qui annonce One A.M. (Chariot rentre tard, 1916), est à l’origine un
célèbre sketch de chez Karno. Reeves n’a donc pas adopté la tenue de
Chariot : il porte généralement un melon gris, un parapluie mince et
souple, une veste et des pantalons larges et déformés. Ses films ne
sont pas très accessibles et les deux seuls que nous avons pu voir (A
Day on the Force, 1915, et A Ready Made Maid, 1916, où il se déguise en
bonne) nous révèlent une silhouette trapue, assez volumineuse, bien
différente de celle de Chariot mais incontestablement dotée d’un
tempérament comique. Après cette incursion dans le cinéma, Reeves
revient au vaudeville. Il meurt le 29 décembre 1943 à Ixworth dans le
Suffolk (G.-B.).

Billy West

8 Le troisième Billy, c’est Billy West (né le 21 septembre 1895 en


Russie), qui s’appelait en réalité Roy B. Weissberg. À l’âge de 2 ans, il
débarque de sa Russie natale à Chicago avec ses parents. Son père
gagne sa vie en faisant du porte-à-porte et Billy fait ses débuts dans
le vaudeville au Aaron Jones Vaudeville Palace de Chicago en 1909
sous le nom de William B. West. Il commence à imiter Chariot sous
l’impulsion de son agent Ralph Kittering et fait son numéro pour le
United Theater Circuit. Il semble qu’il débute au cinéma en 1910 à la
Biograph, puis il tourne pour Majestic et Reliance. Remarqué par
Levinson et Symonds, il est engagé comme vedette dans les Smile
and Laugh Comedies à 350 dollars par semaine. Un troisième larron
se joint à eux, Jaffee, et la compagnie prend le nom de Joy Film
Company. Un seul film sera tourné avec Billy West avant que son
contrat soit vendu en 1916 à Unicorn Film Corp, que dirige Ike
Schenk. Trois films seront alors tournés et distribués par une filiale
d’Unicorn, la Belmont Film Company. Unicorn vendit ensuite le
contrat de West à la Caws Comedy Company qui travaillait avec la
King Bee Film Company. Billy gagne alors 750 dollars par semaine et
est dirigé par un ancien de la Keystone, Arvid E. Gillstrom. Les
imitations de Chariot commencent donc vers 1917, sans doute avec
Back Stage (15 mai 1917), film en deux bobines produit par la King
Bee. Ses partenaires sont Leo White (spécialisé dans les rôles de
noble outragé chez Chaplin), Ethel Burton, Oliver ‘Babe’Hardy et
Ethel Gibson. Jusqu’en juillet 1918, il tourne avec la même équipe. La
plupart de ces films sont projetés en France où le héros est baptisé
Billy. Au cours de l’été 1918, West quitte la King Bee pour la Bull’s
Eye où il est dirigé par Charles Parrott (Charley Chase) – souvent
également scénariste – en compagnie de Leo White, F.P. Heck et Ethel
Gibson. Après Haunted Hearts (1919), il semble qu’il arrête
définitivement ses imitations de Chariot. Il sera remplacé à la Bull’s
Eye par Harry Mann. B. West continue une carrière d’acteur  : en
1921, B. il apparaît dans une série de comédies produite par Joan
Film Sales Incorporated (un film en 2b par mois) ; de 1922 à 1923, il
tourne les Billy West Comedies à nouveau pour King Bee Comedy
Corp., puis, de 1923 à 1925, il travaille pour Arrow Pictures à la fois
comme acteur et producteur. Enfin, Billy est la vedette des Broadway
Comedies qu’il dirige à l’occasion, et produit par ailleurs, toujours
pour Arrow, les Mirthquake Comedies avec Bobby Ray comme
vedette. Il termine sa carrière comme régisseur : il fut en particulier
le régisseur de Robert Florey dans Monsieur Verdoux (1947) et
pendant le tournage, Chaplin fit semblant de ne pas le reconnaître 4
. Il meurt le 21 juillet 1975 à Los Angeles.
9 B. West n’est pas inconnu des collectionneurs puisque quelques-uns
de ses films sont accessibles, comme Cupid’s Rival (1917), The Hobo
(1917) et Ship Ahoy (1919). En visionnant ces films, on peut constater
que la ressemblance de West avec Chariot est souvent hallucinante :
la silhouette, la démarche, le maquillage, les mimiques, tout est
presque parfait. Il manque hélas le rythme et la créativité de
Chaplin, l’originalité des gags, la rigueur de la construction. Les
comédies de West sont souvent des remakes de ceux de Chaplin  :
Backstage (15 mai 1917) de The Property Man (Chariot garçon de
théâtre) – (1er août 1914), The Hero (1er juin 1917) de Caught in a
Cabaret (Chariot est encombrant) – (27 avril 1914), Dough Nuts (15 juin
1917) de Dough and Dynamite (Chariot mitron) – (26 octobre 1914).
Cependant, The Hobo possède un scénario original et un niveau
comique tout à fait acceptable, grâce aussi à la présence de
comédiens confirmés comme Oliver Hardy et Leo White. Billy West
est incontestablement, et de l’avis de tous les spécialistes, le meilleur
imitateur de Chaplin.

AUTRES IMITATEURS AMERICAINS


10 À côté des trois Billy, il y eut, aux États-Unis, un certain nombre
d’imitateurs peu connus à la carrière plus ou moins éphémère.

Bobby Dunn

11 Il convient d’abord de donner une place particulière à Bobby Dunn,


baptisé en France Charley, qui imita plus ou moins Chariot dans les
années vingt. Né en 1891 à Milwaukee (Wisconsin), Bobby était
spécialiste des plongées à cheval dans le show du Dr. Carver. Il
débute au cinéma en 1915 à la Keystone sous la direction de Mack
Sennett et fait partie de la première équipe des Keystone Cops. Petit
et musclé, on le voit souvent associé à son ami, le longiligne Slim
Summerville. Après quelques films pour L-KO sous la direction de
Robert Kerr avec Edgar Kennedy, il passe à la Fox, puis devient une
vedette de Arrow Film Corp. en 1922 (Mirthquake Comedies). D’après
H. Poulaille :
12 « Ce Charley, coiffé d’un melon, portait la moustache, coupée un peu
à la Chariot, mais en plus fournie. Il tentait d’être lui-même, mais en
le voyant, on évoquait, malgré tout, Chariot à la silhouette plus
nette, aux gestes plus vrais 5 . »
13 Enfin, Dunn retrouve son ami Slim Summerville à l’Universal en
1924. Il travaille aussi pour Hal Roach, faisant quelques apparitions
dans les films de Laurel et Hardy et meurt le 27 juin 1966 à
Hollywood.
14 The Fast Mail-Man (1922), un des rares films de Bobby Dunn assez
facilement accessible, nous révèle un personnage qui présente
effectivement beaucoup de ressemblance avec Chariot  : petit, une
courte moustache, coiffé du classique melon, vêtu d’un costume
sombre plutôt étriqué, Bobby évoque bien Chaplin comme l’écrit H.
Poulaille. Dans ce film, Bobby incarne un facteur particulièrement
dynamique qui ne se trouve jamais pris au dépourvu  : il commence
sa tournée en vidant une boîte au lettres d’où sortent
miraculeusement une demi-douzaine de personnages, puis une
longue cage pleine de canards... Plus tard, il attrape
acrobatiquement paquets et lettres que lui jette un employé. Le film
se termine par une très classique course de voitures dont le 1er prix
sera la jolie Helen Dale, fille d’un notable du coin. Le rival de Bobby
(Gerry O’Dell) sème mille embûches, mais notre facteur réussit à finir
en tête. Hélas, il tombe en panne à un mètre de la ligne d’arrivée et
perd la course et la jeune fille...

Ray Hughes

15 Ray Hughes, dont les films semblent actuellement perdus à


l’exception d’un ou deux titres, a imité Chaplin en particulier dans
Love and Lunch (1917) dirigé par William Seiter pour Pyramid
Comedies ; il s’agit d’un démarquage de His New Job (Chariot débute,
1915). Hughes avait été découvert dans un théâtre de Boston par
Arthur Werner et Charles Abrams, les propriétaires de Pyramid.
Devant le succès de ses films, ils font signer à Ray Hughes un contrat
de longue durée. Les films connurent un tel engouement qu’ils
furent vendus dans toute l’Europe. En France, où ses comédies furent
distribués en 1919, il semble qu’il ait été surnommé Kikset.

Harold Lloyd

16 On a l’habitude de faire aussi figurer, parmi les imitateurs de


Chariot, le Harold Lloyd débutant de la série des « Lonesome Luke »
(1916). En vérité, il ne s’agit pas ici d’un plagiat  : H. Lloyd n’a pas
copié servilement la tenue de Chariot ; il se contente de s’inspirer de
son style de jeu, comme on peut en juger par exemple en voyant Luke
the Candy Cut-Up (1916) où ses gesticulations et ses mimiques
rappellent effectivement Chaplin.

Harry Siegel

17 Harry Siegel gagna un concours de sosie de Chariot et tourna pour la


Banner Film et Cie un seul et unique film, semble-t-il : A Movie Nut,
qui fut distribué à l’automne 1915.

Charles Amador

18 Charles (ou Carlos) Amador (1896-1974) était né à Mexico. Il fut


engagé au cours du deuxième semestre de 1918 pour remplacer Billy
West qui quittait la King Bee pour la Bull’s Eye. Il tourna deux films
dont les titres n’ont pas été retrouvés, où il imitait West imitant
Chaplin ! On sait seulement qu’Amador fit distribuer un de ses films
en prenant comme pseudonyme Charles Aplin, ce qui déplut
beaucoup à Chaplin... En 1919, Amador fut le scénariste de Larry
Semon à la Vitagraph et tourna avec lui quelques films comme
acteur (par exemple Scamps and Scandals, 1919). Il semble qu’ensuite
il soit apparu, toujours sous le nom de Charles Aplin, dans une série
de comédies pour la Western Feature.

Chai Hong « Charlie from the Orient »

19 Plus original, un Chinois nommé Chai Hong fit carrière aux États-
Unis sous le nom de «  Charlie from the Orient  ». D’avril 1919 à
février 1920, il tourna pour L-KO, puis pour la Rainbow, 9 films.
D’après D. Turconi 6 , il semble cependant que Chai Hong n’ait pas
voulu faire une vraie imitation de Chariot, mais se soit simplement
approprié son nom.
20 Signalons enfin que Sammy Burns, vedette des Vogue Comedies de la
Mutual, tourna un film intitulé en France Une admiratrice de Chariot
(2b), produit par American Film Company.

LES « CHARLOT » DE L’ÉTRANGER


21 En Allemagne, un certain Charlie Kaplin apparut dans Chariot fait la
noce. Par ailleurs, Ernst Bosser, en compagnie d’une imitatrice d’Edna
Purviance (Klara Kronburger), singea Chaplin dans Bobby Bluff. Il
semble bien que, malgré les affirmations de B. Berglund 7 , E. Bosser
et C. Kaplin soient deux personnes différentes.
22 En France, nous avions André Séchan (mort en 1924). Il s’illustra
dans de nombreuses imitations (Max Linder, par exemple) et parodia
Chariot dans Le Rêve d’André, accompagné d’un enfant qui était
habillé comme Jackie Coogan dans The Kid. Il créa par ailleurs le
personnage comique de Fritzigli dans une série de films  : Fritzigli
cherche un logement  ; Anniversaire mouvementé  ; Fritzigli, c’est l’idéal  ;
Friztigli et la vague de courage...
23 En France encore, le producteur Alex Nalpas avait découvert un sosie
de Chaplin, un certain M. Jack. Il avait aussi engagé Marga Rey
comme partenaire et se proposait de faire une série de 12 films avec
ces deux artistes. Il semble que ce projet n’ait avorté et qu’aucune
bande n’ait été tournée.
24 Enfin Biscot, avant d’être la vedette comique de Gaumont dans les
années 1920-1921, faisait sur la scène des Folies-Bergère, en 1916,
des imitations fort réussies de Chariot. La même année, Jacques
Feyder qui tournait une parodie du serial américain «  La main qui
étreint » (The Clutching Hand de Louis Gasnier, 1915), intitulée avec à
propos Le Pied qui étreint, fit incarner à Biscot le chef de
l’organisation criminelle  : «  l’homme au mouchoir rouge  » se
démasquait à la fin, révélant sa véritable identité. C’était Chariot 8  !
25 De plus, outre Kikset, déjà cité, un certain Cépalui apparut, imitant
Chariot, dans quelques films distribués par Askala en 1917-1918  :
Une carrière difficile (novembre 1917), Cépalui fait une conquête
(décembre 1917), Cépalui fait la lessive (janvier 1918), Cépalui a bon
cœur (février 1918). Il ne nous a pas été possible de trouver quel
acteur (français ou plus probablement américain) se cachait derrière
ce surnom.
26 En Espagne, berceau de la tauromachie, le matador Enrique Molina
torée sous le nom de Chariot  ! Toute sa quadrilla (picadors,
banderilleros et peons) est habillée du classique habit de lumière,
mais Molina porte la tenue de Chariot  : melon, pantalons larges,
petite moustache, canne qui se transforme en épée au moment de la
mise à mort. Traité avec mépris par les aficionados, il eut un énorme
succès dans les arènes malgré l’opposition des amateurs de corridas
traditionnelles. Il se produisit en Espagne et au Portugal, puis en
Amérique du Sud. Au printemps 1920, Molina tourna à Los Angeles
un seul film, semble-t-il, avec toute son équipe : The Suicide of Chariot
(1b). Il fit lui-même la mise en scène et en écrivit le scénario.
27 Plus prés de nous, dans le temps du moins, un long métrage intitulé
Chinese Chaplin and the Kung Fu Kid in Laughing Times fut tourné à Hong
Kong en 1981 avec Dean Sakie dans le rôle du Chaplin Chinois.
28 L’Australie, la Nouvelle-Zélande, le lapon et la Chine avaient aussi,
d’après B. Berglund 9 , leurs propres imitateurs de Chariot...

LES « CHARLOT » FÉMININS ET ENFANTS


29 Minerva Courtney, une Américaine, imita Chariot dans trois films.
Metteur en scène, scénariste et actrice, elle travaillait pour la
Metropolis Film. Ces trois films furent distribués en juillet 1915 et il
semble que leurs succès ait été très limité car il n’y eut pas de suite.
Le premier, Miss Minerva Courtney in Her Impersonation of Charles
Chaplin, était un remake, plan par plan, de The Champion (1915) 10 .
30 En Angleterre, Florence Turner, qui avait sa propre maison de
production, revêtit la défroque de Chariot, mais il semble que celle-
ci se soit contentée de tournées dans des music-halls.
31 Les enfants aussi imitèrent Chariot  : en 1916, Joseph Monahan
parodia Charlie Chaplin’s Burlesque on Carmen (1916) pour la Juvenile
Film Corporation sous la direction de James Fitzpatrick  : un petit
garçon, Chip, s’endormait et rêvait qu’il était Chariot.

DESSINS ANIMÉS
32 Charlie’s Busted Romance fut réalisé par John C. Terry et H.M. Shields
pour la Movca Film Service (31/1/1916) ; on y voyait non seulement
Chariot, mais aussi Fatty et Mabel. La série des Charlie continua et 12
films au total furent tournés, tous en 1916. Pat Sullivan et Otto
Messmer mirent en scène Chariot dans plusieurs films en 1918  ;
citons par exemple How Charlie Captured the Kaiser et Over the Rhine
with Charlie.

PROCÈS ET CONTROVERSES
33 Chaplin ne pouvait rester sans réaction devant cette avalanche de
contrefaçons plus ou moins réussies. Dès novembre 1917, il engage
des poursuites :
34 « La Otis Litograph, la Motion Picture Film et la Big A Film, ainsi que
divers individus se virent notifier l’interdiction permanente d’imiter
Chaplin et de diffuser des films où il était censé apparaître 11 . »
35 Un autre faux Chariot, The Fall of Rummy-Nuffs (produit par F.F.F.
Amusement Corp.), fut interdit. Enfin Charlie in a Harem, Charlie in a
Son of the Gods (produit par New Appolo Feature Films Cie) furent
aussi retirés de l’affiche. D’autres procès eurent lieu en novembre
1918 qui conduisirent, entre autres, à interdire Charlie in the Trenchs.
En 1922, Chaplin assigna en justice Carlos Amador (Ch. Aplin), qui se
défendit en attaquant : il déclara que c’était Chaplin le plagiaire, car
il avait lui-même imité Billy Ritchie, créateur en 1903 chez Karno du
rôle de l’ivrogne dans un sketch intitulé Mumming Birds que Chaplin
reprit à son répertoire et dont il tira One A.M. (1915). Chaplin fut
débouté en partie et Amador put continuer à tourner à condition de
ne pas emprunter le nom de Chaplin.
36 Ainsi donc, Chaplin aura été plagié sur les cinq continents  ; les
pseudo-Chariot auront assurément essayé toutes les variantes
possibles  : hommes ou femmes, jeunes ou vieux, gros ou maigres,
tous auront voulu imiter l’inimitable. Ils n’auront été, somme toute,
avec plus ou moins de bonheur, que les singes de Chariot auxquels
manquait l’étincelle du maître.

FILMOGRAPHIE 12

1. BILLY RITCHIE

1914

37 L-KO Comedies-Universal (1b) :


38 (Principaux acteurs : Gertrude Selby, Henry Bergman)
25.10 – Love and Surgery – R/Sc. : Henry Lehrman.
1.11 – Partners in Crime – R. Henry Lehrman ( ?).
8.11 – The Fatal Marriage – R : Henry Lehrman.
15.11 – Lizzy’s Escape – R : Henry Lehrman.
22.11 – The Groom’s Doom.
29.11 – The Blighted Spaniard – R : Henry Lehrman.
13.12 – The Rural Demons – R. Henry Lehrman.
27.12 – The Manicure Girl – R : Henry Lehrman ( ?).

1915

39 Nestor Comedies-Universal :
2.1 – When His Lordship Proposed (1b) – R : Albert E. Christie.
40 L-KO Comedies-Universal (1b sauf mention spéciale) :
16.1 – Cupid in a Hospital – R : Henry Lehrman.
10.1 – Through a Knot Hole.
13.1 – Thou Shalt not Flirt – R : Henri Lehrman.
24.1 – The Death of Simon Legree – R : Henry Lehrman.
31.1 – After Her Millions (3b) – R : Henry Lehrman.
3.2 – The Butcher’s Bride.
10.2 – Father Was a Loafer – R : Henry Lehrman.
12.2 – All Aboard (2b) – R : Henry Lehrman.
17.2 – Almost a Scandal.
28.2 – The Avenging Dentist (2b) – R : Harry Edwards.
3.3 – Bill’s New Pal – R : Harry Edwards.
7.3 – In and Out of Society.
31.3 – Hearts and Flames (2b) – R : Harry Edwards.
7.4 – The Fatal Note (1b) – R : Harry Edwards.
14.4 – Under the Table (2b) – R : John G. Blystone.
25.4 – Poor Policy – R : Harry Edwards.
5.5 – Father Was Neutral – R : Harry Edwards.
19.5 – Love and Sour Notes – R : John G. Blystone.
9.6 – Bill’s Blighted Career (2b) – R : Harry Edwards.
4.7 – The Curse of Work (2b) – R : Harry Edwards.
18.7 – A Doomed Hero (2b).
28.7 – Life and Moving Picture (2b) – R : Henri Lehrman.
9.8 – A Vendetta in a Hospital (3b).
11.8 – Hello, Bill ! – R : Harry Edwards.
29.9 – Married on Credit.
20.10 – Room and Board – a Dollar and a Half (2b) – R : Henry Lehrman.
8.11 – Silk Hose and High Pressure (3b) – R : Henry Lehrman ;
24.11 – Stolen Hearts and Nickels (2b).
8.12 – Sin on the Sabbath (2b).

1916

9.1 – Billy’s Reformation (3b) – R : Harry Edwards ( ?).


26.1 – Knocks and Opportunities (2b).
20.2 – Twenty Minutes at the Fair.
6.3 – False Friends and Fire Alarm (2b).
19.3 – Love Wires and Live Sparks (3b).
20.3 – A Friend, but a Star Boarder.
22.3 – Scars and Stripes Forever (2b).
19.4 – A Meeting for a Cheating.
26.4 – Bill’s Narrow Escape (2b).
7.6 – Billie’s Waterloo ou Billy’s Waterloo.
19.7 – A Bold, Bald Breeze.
21.8 – ( ?) The Temper-Mental Mother-In-Law (2b).
6.9 – Crooked from the Start (2b) – R : John G. Blystone.
20.9 – Cold Hearts and Hot Flame (2b).
18.10 – Safety First.
22.10 – She Wanted a Ford.
22.11 – Where Is My Wife ? (2b).

1917

6.5 – Scrambled Hearts.


41 Fox Comedies :
19.3 – The House of Terrible Scandals (3b) – R/Sc. : Henry Lehrman.
42 Sunshine Comedies-Fox :
9.12 – His Smashing Career (2b) – R : Henry Lehrman.

1918

22.9 – Roaring Lions on the Midnight Express (2b) – R : Henry Lehrman.
15.12 – The Fatal Marriage (2b) – R : Henry Lehrman.

1920

43 Associated First National :


24.1 – A Twilight Baby (3b) – R : Preston Black.

2. BILLY REEVES
1915

44 Sterling Coledies-Universal :
6.5 – Counting out the Count (1b).
45 Lubin :
(1b – R  : Arthur Hotaling – I  : Patsy De Forest, Mae Hotely, Jack
O’Neill, Bobby Williamson, Harry Nelson, Billy Potter, Charles
Griffiths, Jonnie Doyle, Mary Hartwell, Amy Forrest, Amy Webb) :
15.5 – The Substitute ; 22.5 – The Club Man ; 29.5 – Out for a Stroll ; 6.6 –
The New Butler ; 12.6 – Nearly a Prize Fighter ; 19.6 – A Safe Investment ;
26.6 – Just Life Kids ; 3.7-A Day on the Force ; 10.7 – The New Valet ; 17.7
– Wifie’s Ma Comes Back ; 24.7 – When Wife Sleeps ; 31.7 – Billies Heiress ;
7.8 – Billie’s Debut  ; 14.8 – Her Romeo  ; 21.8 – The Life Guard  ; 28.8 –
Billie Joins the Navy  ; 4.9 – An Awful Artist  ; 11.9 – Quennie of the Nile  ;
18.9 – The Golden Oyster ; 25.9 – Captain Kid and Ditto ; 2.10 – The Cello
Champion ; 9.10 – Think of the Money ; 16.10 – The Price of Pies ; 23.10 –
Playing Horse ; 30.10 – His Body Guard ; 6.11 – The Cellar Spy.
(R : Earl Metcalfe – I : Carrie Reynolds, Arthur Matthess, Jessie Terry,
Patsy De Forrest, Charles Griffiths) :
13.11 – His Three Brides, 20.11 – The Wife’s New Lid, 27.11 – Blaming the
Dutch ou Ducking the Blame  ; 4.12 – And the Parrott Said...  ?  ; 11.12 –
Bashful Billie, 25.12 – An Unwilling Burglar ; 25.12 – No Smoking.

1916

1.1 – A Ready Made Maid ; 15.1 – A Skate for a Bride ; 22.1 – Insomnia  ;
29.1 – Cured ; 5.2 – The Election Bet ; 12.2 – Billie’s Lucky Bill ; 19.2 – A
Temporary Husband  ; 26.2 – Billie’s Revenge  ; 4.3 – Hamlet Made Over  ;
18.3 – Dare Devil Bill ; 25.3 – Love One Another ; 1.4 – Billie’s Double ; 15.4
– Mr. Housekeeper ; 22.4 – Millionaire Billie.

3. BILLY WEST
1910

46 Biograph (1b) :
3.4 – Up a Tree (1b) – R ; Franck Powell.
6.9 – A Knot in the Plot – R : Frank Powell.

1912

31.7 – His Own Fault – R : Mack Sennett.


47 Edison (1b) :
27.4 – Blinks and Jinks, Attorney at Law.
4.9 – The Grandfather.
48 Universal Gem :
3.12 – Apartment Number 13 (1b).
49 Prod. GEM :
7.12 – Apartment n° 13 (1b).

1913

50 Vitagraph (1b) :
1.11 – The Kings Men – R : W.J. Bauman.

1914

51 Majestic (2b) :
10.1 – Sorority Initiation.
14.2 – Fate’s Decree.
5.3 – A Body in the Trunk – R : John O’Brien.
7.3 – The Stronger Hand.
13.3 – The Emerald Brooch – R. Lloyd Ingraham.
17.10 – For Her Father Sake – R : John O’Brien.
14.11 – The Niggard – R : Donald Crisp.
5.12 – Her Brave Hero – R : Robert G. Vignola.
12.12 – The Old Maid – R : John O’Brien.

1915

2.1 – His Lesson.


9.1 – Vengeance Is Mine.
23.1 – On the Table Top.
21.3 – The Last Card – R : Lloyd Ingraham.
29.5 – The Living Death.
21.8 – The Little Cupids – R : S.A et G.M. Franklin.
52 Reliance (2b) :
27.2 – The Man with a Record – R : George Siegman.
7.8 – The Noon Hour.
25.9 – Merely Players.

1916

53 Unicorn (2b) :
30.12 – His Married Life – R : Edwin McKim.
30.12 – His Waiting Career.
54 Highgrade Films (2b) :
 ?. 12 – Boarders and Bombs.

1917

55 Billy West Comedies – King Bee Comedy Corp. (2b) :


(2b – R : Arvid E. Gillstrom.) :
Début des imitations de Chaplin.
15.5 – Back Stage.
1.6 – The Hero, (d.v.)
15.6 – Dough-Nuts ou The Bakery.
1.7 – Cupid’s Rival ou The Artist, (d.v.)
15.7 – The Villain.
1.8 – The Millionnaire.
15.8 – The Goat ou The Genius.
1.9 – The Flu Cop ou The Modiste (Billy détective [ ?]).
15.9 – The Chief Cook ou The Star Boarder. (d.v.)
15.10 – The Candy Kid.
1.11 – The Hobo (Un vagabond).
Catalogue Morcraft. (d.v.)
15.11 – The Pest ou The Meddler.
1.12 – The Bandmaster ou The Musician.
15.12 – The Slave.
56 Prod. Belmont :
26.2 – A Hotel Mix-Up – R : Arvid E. Gillstrom.

1918

57 Billy West Comedies-King Bee comedy Corp. (2b) :


1.1 – The Stranger ou The Prospector.
15.1 – His Dag Out ou The Barber, (d.v.)
15.2 – The Rogue.
1.3 – The Orderly.
15.3 – The Scholar.
1.4 – The Messenger.
(R : Charles Parrott) :
1.5 – The Handy Man.
1.6 – Bright and Early.
15.6 – Straight and Narrow.
1.7 – Playmates.
15.7 – ( ?) Beauties in Distress.
58 Highgrade Film (2b) :
 ?.6 – Billy in Harness
 ?.6 – Billy in Society
59 Sunshine Comedies-Fox (2b) :
25.11 – Choose Your Exit – R : Charles Parrott.

1919

60 Bull’s Eye-Universal (2b) :


(2b-R : Charles Parrott) :
11.1 – A Rolling Stone.
18.1 – He’s in Again.
27.2 – The Chauffeur (Le gai chauffeur).
28.2 – Ship Ahoy ou The Inspector.
Catalogue Blachawk. (d.v.)
18.3 – Lured.
10.4 – Flirts.
15.6 – Coppers and Scent.
18.7 – Out of Tune.
28.8 – Haunted Hearts.
Fin ( ?) des imitations de Chaplin.
 ?.12 – Her Nitro Night.
17.12 – Blue Blood and Bevo – R : ?
 ?.12 – HotDogs – R : ?
 ?. 12 – A Scented Romance – R : ?

1920

15.1 – Bone Dry – R : ?


 ?.1 – A Rural Romance
$ 1 000 Short – R : ?
61 Reelcraft Photoplay Co. (2b) :
 ?.5 – Happys Days
 ?.5 – Strike Breaker (Billy Briseur de grève)
 ?.6 – The Dreamer
 ?.6 – Hands Up

1921

62 Joan Sales Company (2b) :


Italian Love (2b) – I : Ethelyn Gibson, (d.v.)
Don’t Be Foolish. (d.v.)
63 Star Comedies-Universal (1b) :
21.11 – The Line’s Busy (1b) – R : Craig Hutchinson, (d.v.)

1922

64 Billy West Comedies – King Bee Comedy Corp. (2b) :


1.9 – Still Going Strong – R : Noel M. Smith.
21.9 – The New Mama – R : Alfred Santell.
19.10 – The Spirit of ‘23 – R : Noel M. Smith.
9.11 – All at Sea – R : Alfred Santell.
18.11 – The Dumb Waiters – R. Noel M. Smith.
6.12 – High Flyers – R : Alfred Santell.

1923

1.1 – Briddle Grooms – R : Noel M. Smith.


15.1 – West Is East – R : Alfred Santell.
1.2 – Holy Smoke – R : Noel M. Smith.
15.2 – Full o’ Pep – R : Noel M. Smith ;
5.3 – Day by Day in Every Day – R : Harry Edwards.
21.3 – Oh Ma-the Rent-Taker – R : Harry Edwards.
9.4 – Only a Husband – R : Alfred Santell.
25.4 – Tin Knights in a Hallroom – R : Alfred Santell.
18.5 – Haw and Yeggs – R : Harry Edwards.
4.6 – Monkeying Around – R : Alfred Santell.
6.7 – Seaside Simps.
65 Broadway Comedies-Arrow Films (2b sauf mention spéciale) :
1.1 – Pay Up – R : Ward Hayes.
1.6 – Two after One (1b) – R : Billy West.
1.9 – Don’t Slip – R : Ward Hayes.
1.11 – Be Yourself.
3.11 – Hello, Bill – R/Sc. : Billy West.

1924

1.2 – Hello Stranger – R : Ward Hayes.


29.2 – Not Wanted – R : Billy West.
1.3 – The Nervous Reporter – R. Will Hayes.
7.5 – Oh, Billy ! – R : Jess Robbins.
15.5 – Dyin’for Love – R : Billy West.
15.8 – That’s That – R : Richard Thorpe.
1.10 – One Exciting Evening – R : R.N. Smith.
15.10 – Love – R : Billy West.
15.11 – Meet Father – R : Jess Robbins.
15.12 – Watch Out – R : Mark Goldaine.

1925

6.1 – Two After One – R : Billy West.


15.1 – Believe Me – R : George Jeske.
15.2 – Hard Hearted Husbands – R : Ward Hayes.
15.3 – Rivals – R : Ward Hayes.
15.4 – Copper Butt-Ins.
16.5 – West Is West – R : Jess Robbins.
15.6 – Fiddlin’Around – R : Jess Robbins.
18.7 – The Jokes on You – R : Ralph Cedar.
15.8 – That’s All – R : Billy West.

1924-1925

Hard Boiled Yeggs (Un héritier encombrant) (2b) – R/Sc  : Percy


Pembroke I : Ethelyne Gibson.
Catalogue Connaissance du cinéma, (d.v.)
So Long, Bill (2b) – R : Edward I. Luddy.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1926

Danger Ahead (2b).


Catalogue Thunderbird.
Thrilling Youth – R : Grover Jones.

1928

66 Imperial Comedies-Fox (2b, – R : Billy West) :


6.1 – Hold Your Hat.
8.4 – Old Wives Who Knew.
27.5 – Jack and Jilted.
67 Adventures of Van Bibber in Society-Fox (2b) :
10.6 – A Knight of Daze – R : Billy West

FILMS PARLANTS :

1934

68 Columbia (2b) :
20.11 – Perfectly Mismated – R : James W. Home.
1935

15.6 – Do Your Stuff – R : James Parrott.


Date inconnue :
Trouble Shooter (2b). (d.v.)
Love on the Skids (2b). (d.v.)
T.O.N.I. :
Le Client de la mère Lanfrit (2b) [9/1919] (Bull’s Eye).
Serveur, danseur, boxeur amateur (2b) 110/19191 (Bull’s Eye).
Billy balayeur consciencieux (2b) (3/1921).
Bllygarçon de ferme (4/1921).
Billy veut divorcer (6/1921).
Billy ne perd pas le nord (6/1921).
Billy acteur malgré lui (6/1921) [sans doute Back Stage, 1917].
Billy chauffeur émérite (6/1921) [sans doute The Chauffeur, 1919].
Le chapeau de Billy (6/1921).
Billy limier de la P.J. (7/1921) [sans doute The Inspector, I919].
Un gros malin (12/1921).
Billy à l’institut de beauté (12/1921).
Les Mains dans les poches (3/1922).
Les Amoureux de contrebande (3/1922).
Billy manque de cran (4/1922).
Billy garçon d’honneur (4/1922).
Billy en a marre (4/1922).
On enlève ma fille (4/1922).
Billy hérite (4/1922).
Abominations et détonations (4/1922).
Le Placier tenace (4/1922).
Billy dieu d’amour (5/1922).
Billy va fort (7/1922).
Billy victime du mariage (8/1922).
L’Irrésistible Billy (2/1923).
Un fils à papa (5/1927).
Tiens-toi Billy (9/1927).

4. BOBBY DUNN

1. COURTS METRAGES :

1914

69 Sterling Comedies-Universal :
21.9 – In and Out (3b) – R : David Kirkland.

1915

70 Keystone-Mutual :
13.2 – Hogan’s Romance Upset (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
15.2 – Hogan’s Aristocratic Dream (2b) – R : Charles Avery.
2.6 – A Hash House Fraud (1b) – R : Edwin Frazee.
7.6 – Those Bitter Sweets (1b) – R : F. Richard Jones.
9.8 – A Rascal of Wolfish Ways (2b) – R : Edwin Frazee.
71 Triangle-Keystone (2b) :
28.11 – Fickle Fatty’s Fall – R : Roscoe Arbuckle.

1916

6.2 – His Pride and Shame – R. Ford Sterling et Charles Parrott.


18.2 – His Auto Ruination (2b) – R : Fred Fishback.
26.3 – By Stork Delivery (2b) – R : Fred Fishback.
9.4 – His Bread and Butter – R : Eddie Cline.
10.5 – Our Daredevil Chief – R : Charles Parrott.
29.5 – A Versatile Villain – R/Sc. : Edwin Frazee.
7.6 – Bubbles of Trouble (2b) – R : Eddie Cline.
 ?.10 – The Winning Punch – R : Eddie Cline.
20.12 – His Busted Trust – R : Eddie Cline.

1917

4.3 – Villa of the Movies – R : Eddie Cline.


22.4 – Secrets of a Beauty Parlor – R : Harry Williams.
72 L-KO Comedies-Universal :
5.12 – A Hero for a Minute (1b) – R : Robert Kerr.

1918

30.1 – Barbarous Plots (2b) – R : Jason Davis.


73 Sunshine Comedies-Fox :
25.8 – A High Diver’s Last Kiss (1b) – R : Noel M. Smith.

1919

74 L-KO Comedies-Universal (2b) :


26.2 – Lions and Ladies – R : Frank Griffin.
5.3 – A Ragtime Romance – R : Noël Smith.
75 Mack Sennett-Paramount (2b) :
23.2 – East Lynne with Variations – R : F. Richard Jones.
76 Sunshine Comedies-Fox (2b) :
28.9 – His Naughty Wife – R : Victor Heerman.

1920

 ?.6 – Monkey Business – R : Eddie Cline.


 ?.8 – Mary’s Little Lobster – R : Eddie Cline.
 ?.8 – Slipping Feet – R : John G. Blystone.
 ?. 11 – Pretty Baby – R : John G. Blystone.
1921

 ?.2 – His Fiery Beat – R : Del Lord.

1922

77 Mack Sennett First National (2b) :


 ?. I – Be Reasonable – R : Roy Del Ruth.
78 Mirthquake Comedies-Arrow Films :
2.4 – Fresh Paint (2b) – R : Ed. Lyons.
24.4 – Hands Up (2b) – R : Eugene De Rue.
9.6 – All Wrong (1b) – R : Ed. Lyons.
30.6 – Give Me Air (2b) – R : Eugene De Rue.
25.7 – No Luck (2b) – R : Eugene De Rue.
  ?.9 – The Fast Mail-Man (Facteur express) (2b) – R  : Eugene De Rue.
(d.v.)
Salt Air (2b) – R : Eugene De Due.
Our Alley (2b).

1923

30.6 – Hot Foot (2b) – R : Eugene De Rue.


30.7 – Oh, Shoot (2b) – R : Eugene De Rue.
1.8 – No Danger (2b) – R : Eugene De Rue.
15.11 – All Is Lost (2b) – R : Ward Hayes, (d.v.)
79 Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
16.5 – Ain’t Love Awful ? – R : Eugene De Rue.
80 Universal Comedies (1b) :
31.12 – The Rivals – R : William H. Watson.
81 Arrow Films-Mirthquake Comedies (2b) :
4.9 – Oh ! Teatcher ! – R : Eugene De Rue.
1924

7.1 – Why Wait ? – R : Slim Summerville.


31.1 – Easy Work – R : Slim Summerville.
11.2 – Easy Money – R : Slim Summerville.
10.3 – Keep Healthy – R : Slim Summerville.
24.3 – Ship Ahoy – R : Slim Summerville.
21.4 – Green Grocers – R : Slim Summerville.
28.4 – Politics – R : Slim Summerville.
12.5 – My Little Brother – R : William H. Watson.
26.5 – Case Dismissed – R : Slim Summerville.
16.6 – Miners over Twenty – One – R : Slim Summerville.
30.6 – Cry Baby – R : Slim Summerville.
29.9 – Hello Frisco – R : Slim Summerville.
82 Arrow Films :
15.1 – This Way Out (2b) – R : Eugene De Rue.
28.1 – A Fake Alarm (2b)-R : Eugene De Rue.
1.3 – Unmounted Policeman (2b) – R : Ed. Lyons.
2.4 – My Error (2b) – R : Ed. Lyons.
15.5 – Dyin’for Love (2b) – R : Billy West.
1.6 – Once a Boob (1b) – R : Eugene De Rue.
1.6 – Flapper Fever (2b) – R : Ward Hayes.
15.7 – I’m Cured (2b) – R : Eugene De Rue.
15.8 – The Dumb Waiter (2b) – R : Eugene De Rue.
26.12 – Love Awful (1b).
83 Sunshine Comedies-Fox (2b) :
7.9 – Unreal News Reel N° 4 – R : Slim Summerville.

1925

84 Fox (2b) :
1.1 – On the Go – R : Lewis Seiler.
85 Arrow Films (2b) :
2.1 – So Simple – R : George Jeske.

1927

86 Hal Roach M.G.M. (2b) :


Why Girls Love Sailors – R : Fred Guiol.

1929

Bacon Grabbers – R : Lewis Foster.

FILMS PARLANTS :

1932

87 Educational (2b) :
The Big Flash – R : Arvid E. Gillstrom.

1933

88 Hal Roach M.G.M. (2b) :


Me and My Pal – R : Charles Rogers et Lloyd French.

1934

Them Thar Hills – R : Charles Rogers.

1935

Tit for Tat – R : Charles Rogers.


The Fixed Uppers – R : Charles Rogers.
89 Warner Bros. (2b) :
Keystone Hotel – R : Ralph Staub.
Date inconnue :
The General Store (2b). (d.v.)
Plumber’s Helper (2b). (d.v.)
90 T.O.N.I. :
Charleymécano (1b) (7/1917).
Charley cuisinier (1b) (12/1917).
Charley et lamaison hantée (1b) (1/1918).
Charley et les ondines (1b) (2/1918).
Charley chauffeur d’auto (1b) (3/1918).
Charley à l’école (1b) (5/1918).
LesDangers de la grande ville (1b) (5/1918).
Charley et la piste des bonbons acidulés (1b) (5/1919).
Charley au « family house » (1b) (6/1919).
Charley et l’ardente Andalouse (1b) (6/1919).
Charley a des visions (1b) (7/1919).
Charley, prince du sang (1b) (8/1919).
(Il n’est pas certain que ces «  Charley  », sortis entre 1917 et 1919,
aient pour vedette Bobby Dunn).
Charley s’en balance (1b) (10/1923) Arrow films.
Charley héros malgré lui (1b) (10/1923) Arrow films.
Charley se lance (1b) (11/1923) Arrow films.
Charley, l’orphelin (1b) (11/1923) Arrow films.
Les avatars de Charley (1b) (11/1923) Arrow films.
Charley et son gosse (2b) (2/1924).
Charley fait le flambard (2b) (3/1924).
Charley et les revenants (2b) (6/1924).
Charley l’endiablé (2b) (6/1924).
Catalogue Kodascope : Un esprit inventif (2b).
LaPart du lion (2b).
Une bonne leçon (2b).
Attention à la peinture (2b) – I : Fay Holderness.
Catalogue Connaissance du cinéma : Amour et carburateur.

5. RAY HUGHES

1917

91 Pyramid Comedies (2b – R : William Seiter) :


 ?.12 – In and Out.
 ?. 12 – Beach Birds.
 ?. 12 – Love and Lunch.
 ?. 12 – Beauties and Bombs.
T.O.N.I. :
( ?) Kikset aux bains de mer (2b) (3/1919).
( ?) Kikset flirte (2b) (4/1919).
( ?) Kikset barman ambulant (2b) (4/1919).
( ?) Kikset infirmier par amour (2b) (4/1919).
( ?) Kikset au bal masqué (2b) (5/1919).
( ?) Kikset bonne à tout faire (2b) (7/1919).

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1921

Skirts (5b) – R : Hampton Del Ruth.

1926

The Thrill Hunter (6b) – R : Eugene De Rue.


When the Wife’s away (6b) – R : Frank Strayer.

1931

Pardon Us (6b) – R : James Parrott.


1932

Million Dollar Legs (7b) – R : Nick Grinde.

1934

Broadway Bill (11b) — R : Frank Capra.

1935

BonnieScotland (9b) – R : James W. Horne.


George White’s Scandals (9b) – R. Robert Thornton.
Here Comes Cookie (7b) – R : Norman McLeod.
Reheads on Parade (9b) – R : Norman McLeod.

1936

The Bohemian Girl (7b) – R : James W. Home et Charles Rogers.


OurRelations (6b.) – R : Harry Lachman.
Mr. Deed Goes to Town (12b) – R : Frank Capra.

1937

Way Out West (7b) – R : James W. Horne.

6. CHAI HONG « CHARLIE FROM THE ORIENT »

1918

92 L-KO Comedies-Universal (2b) :


19.6 – Romance and Dynamite – R : James D. Davis.
24.7 – A Clean Sweep.
2.10 – Nuts and Noodles – R : James D. Davis.

1919
15.1 – Charlie the Little Daredevil – R : Alf Goulding.
22.1 – The Freckled Fish – R : Joseph Le Brandt, I : Oliver Hardy.
3.2 – Charlie in Turkey (1b) – R : Alf Goulding.
93 Nestor Comedies – Universal :
19.3 – Charlie Treats’Em Rough (1b).
94 L-KO Comedies-Universal (2b) :
9.4 – A Movie Riot (2b) – R : Charles Butchinson.
7.5 – Good Night, Turk ! (2b) – R : James D. Davis.
9.7 – A Pair of Deuces (2b) – R : Alf Goulding.
20.8 – Charlie the Hero (2b) – R : Jim Davis.
24.9 – An Oriental Romeo (ou Rome) – R : less Robbins.
95 Pathé (2b) :
19.8 – The Girl and the Gangster – R/Sc. : Artur Gray.
96 Universal (2b) :
29.10 – ( ?) The Popular Villain – R : Kit Howe.
97 Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
1.12 – A Barnyard Romance – R : Jess Robbins.
31.12 — Charlie Gets a Job – R : Jess Robbins.

1920

13.3 – Over the Ocean Waves – R/Sc. : Jess Robbins.

7. MINERVA COURTNEY

1915

98 Metropolis Film Manufacturing Company :


(2b – R/Sc. : Minerva Courtney) :
15.7 – Minerva Courtney in Her Impersonation of Charles Chaplin.
Catalogues JEF Films sous le titre SweetPatootie (incomplet, 1b) et
Morcraft (2b).
22.7 – Minerva Courtney as Chaplin Putting in over.
29.7 – Minerva Courtney as Chaplin in Her Job in the Laundry.

NOTES
1. Jacques AUDIBERTI, « Le mur du fond », in Écrits sur le cinéma, Paris, Éd. Cahiers du cinéma,
1996, p. 9.
2. L’essentiel de ce chapitre repose sur les articles de Bo B ERGLUND, « Chaplin, I tre Billy e altri
imitatori, le scimmie de Chaplin », in Cinegraphie 3, Transeuropa, 1991, pp. 142-147 et Davide
TURCONI, «  Riflessi di Chaplin, plagi, parodie, contrafazzione, le scimmie de Chaplin  », in
Cinegraphie 3, op. cit., pp. 129-141.
3. Bo B ERGLUND , op. cit., p. 144.
4. Robert Florey, lettre à Raymond Borde, archives de la cinémathèque de Toulouse.
5. Henri POULAILLE, Chariot, Paris, Grasset, 1927, p. 127.
6. David TURCONI, op. cit., p. 135.
7. Bo B ERGLUND , op. cit., p. 142.
8. Francis LACASSIN, Maître des lions et maître des vampires, Louis Feuillade, Paris, Pierre Bordas,
1995, p. 136.
9. Bo B ERGLUND , op. cit., p. 142.
10. Bo B ERGLUND, « Un Chaplin al femminile », in Griffithiana, n° 32-33, septembre 1988, pp. 93-
96.
11. David ROBINSON, op. cit., p. 145.
12. Les filmographies (à l’exception de celle de B. Dunn) reposent essentiellement sur l’article
de Davide TURCONI, filmographie in «  Le scimmie di Chaplin  », op. cit., pp. 148-163. De
nombreuses corrections ont été apportées à la filmographie de B. West.
Les « Kid series »

1 Les comédies jouées par des enfants forment un genre très prisé dans
les pays anglo-saxons, beaucoup moins semble-t-il en France où
même la série phare des «  Little Rascals  » (Our Gang) ne connut
jamais le succès triomphal qu’elle eut aux États-Unis. Hal Roach
paraît être l’  » inventeur  » de ce type de comédies  : dès 1913, son
premier film met en scène deux enfants espiègles, mais, comme cette
expérience est un échec, Roach abandonne le filon.
2 Cependant, en octobre 1913, Mack Sennett lance, bien avant les
«  Little Rascals  », une série (les Kid’s Pictures ou Kid Stock
Company) dont le héros est un très jeune garçon baptisé Little Billy,
interprété par Paul Jacobs, entouré de Thelma Slater et de Matty
Roubert, généralement sous la direction de Robert Thornby. Paul
Jacobs (né le 31 juillet 1910 à Laclede, Idaho), avait été découvert par
Henry « Pathé » Lehrman en 1913 1 . Little Billy’s Triumph (1914), un
de ses premiers films en vedette à l’âge de 4 ans, permet de se faire
une idée du ton de ces comédies : Little Billy, un joli petit enfant aux
longs cheveux bouclés retombant sur le front, est la victime de
vilains garnements. Afin d’acheter des marionnettes, et monter un
spectacle, ces derniers volent l’argent qu’on lui a donné pour acheter
des glaces. Little Billy se vengera en emportant la recette et
s’empiffrera d’ice-creams sous l’œil attendri d’un flic. Lorsque
Lehrman quitte Sennett en 1914 pour travailler avec Fred Balshofer à
l’Universal, il emmène avec lui Little Billy et son metteur en scène
Robert Thornby. La carrière du jeune prodige continuera alors
quelque temps : on le verra par exemple aux côtés de Ford Sterling
dans Sergent Hofmeyer (1915) ; Thornby réalisera quelques films de la
même veine avec P. Jacobs et Olivia (ou Olive) Johnson, transfuge de
la Keystone (Lizzies Watery Grave, 1915) ; puis Jacobs va tourner avec
les frères Franklin, spécialistes de films pour enfants à la Fox (voir
infra) –, on le retrouvera enfin avec Mack Sennett à la Triangle-
Keystone où il sera le partenaire de Mack Swain.
3 Plus tard, en 1923, devant le phénoménal succès de «  Our Gang  »,
Mack Sennett annonça qu’il avait l’intention de produire pour Pathé
une nouvelle série dont les héros seraient des enfants et des
animaux. Cette série ne verra jamais le jour. Sennett se contentera de
tourner une parodie fort réjouissante de ce type de films avec The
Hollywood Kid (1924), un des classiques du burlesque.
4 La Fox, avec ses Sunshine Kiddies, est sans doute la première maison
de production à imposer sur le marché une série jouée par des
enfants. Ce sont des courts et des longs métrages, produits et réalisés
par deux frères – Sidney et Chester Franklin –, qui sont destinés à un
public enfantin et non à un public adulte (à la différence de la série
«  Our Gang  » qui vise tous les publics). Ces films furent à l’origine,
en 1915, réalisés en association avec D.W. Griffith : citons The Rivals
(1b), The Doll-House Mystery (2b), Let Katie Do It (5b) et, en 1916, Sister
of Six avec Bessie Love. Puis, fin 1916, les frères Franklin passent à la
Fox. Les films qu’ils tournent alors sont essentiellement des contes
ou des histoires classiques (Jack and the Beanstalk, Treasure Island,
Aladin and His Wonderful Lamp, Babes in the Woods, The Mikado, Ali-Baba
and the Forty Thieves), joués par Francis Carpenter, Virginia Lee
Corbin, Raymond Lee, Buddy et Gertrude Messinger. La série s’arrête
définitivement fin 1917 2 .
5 Dans les années vingt, profitant aussi du succès de « Our Gang », de
nombreuses maisons lancent des Kid Series : Johnny Jones, ancienne
vedette des frères Franklin à la Fox incarne le rôle principal des
Edgar Comedies (12 films produits de 1920 à 1921 par Samuel
Goldwyn) aux côtés de Buddy Messinger (sa bête noire). Puis Johnny
passe chez Pathé et tourne les Johnny Jones Comedies (1922). Quant à
Buddy Messinger (1907-1965), il est le héros des Buddy Messinger
Comedies de la Broadway Distribution Corporation. Enfin, citons les
Reg’lar Kids de J.M. Winkler, les séries Hey Fella’s (Davis Distribution
Division) et Kid Noah (Pinella Films), les Kiddies Kute Comedies
(Eureka Production), les Kiddies Troupers, les McDougal Alley Kids
(Bray Productions Inc.) lancées par Joe Rock, les U.S. Bunch
Comedies 3 , etc. En Angleterre, la British Screen Production sort la
série des Hoo-Ray Kids avec comme vedette Jackie Ray (1917-1975).
6 Educational se lance dans ce genre en 1924 avec les Juvenile
Comedies et des acteurs venus de Our Gang  : Peggy Cartwright et
Bennie Alexander (1911-1969). Norman Taurog assure le plus
souvent la mise en scène. Puis, en 1926-1927, cette même maison de
production tourne les Big Boy Comedies avec le jeune Malcolm
Sebastian ou Sabiston 4 (né le 4/11/1923), baptisé Big Boy (en
France, Doublemètre ou Quatr’Sous chez Pathé-Baby), sous la
direction de Jules White, Jack White ou Charles Lamont. Un chien qui
rapporte (T.O.N.I.) est un excellent exemple des productions du « Big
Boy  », jeune garçon à l’œil malicieux  : son petit chien, responsable
des malheurs d’une dame, est condamné, en guise de punition, à être
vendu. Après quelques essais infructueux pour se débarrasser de
l’animal, les deux complices (Big Boy et son chien) se retrouvent
dans le salon de leur victime et c’est le début d’une mise à sac très
réussie... Dans les années trente, Educational persévère en
produisant les très médiocres Baby Burlesks avec Shirley Temple.
7 Une autre maison de production (Stern Brothers) obtint aussi un
certain succès avec les Baby Peggy Series 5 qui connurent une
certaine notoriété en France où la jeune héroïne était connue sous le
nom de Peggy. Baby Peggy était jouée par la jeune Peggy
Montgomery qui tournera son premier long métrage, The Darling of
New York, en 1923. Un peu plus tard, cette maison lança les
Newlywed and Their Baby Series. Enfin, les frères Stern produisirent
les Buster Brown Series, d’après la célèbre B.D. de R.F Outcault créée
en 1902 pour le New York Herald  ; réalisés au début par Gus Meins,
joués par Doreen Turner, ces films furent de vrais réussites. Ils furent
distribués en France en format réduit par Kodascope (Buster Boxeur,
Buster l’échappe belle, etc.). On pouvait y suivre les mésaventures du
petit Buster Brown accompagné de son fidèle bouledogue Tige et de
son non moins fidèle négrillon... Signalons que Edison
Manufacturing Company avait déjà produit en 1914 une série de 8
dessins animés dont le héros était Buster Brown 6 .
8 Enfin, il ne faut pas oublier les Mickey McGuire Series 7 . Ces films
reposaient essentiellement sur leur vedette, Joe Yule, qui deviendra
plus tard Mickey Rooney. Cette série, qui continuera au début du
parlant, était encore inspirée par une B.D. très populaire
« Toonerville Folks » et était produite par Larry Darmour. Un cigare
aux lèvres, chapeauté de noir, chemise à carreau et pantalon à
bretelles, Joe Yule y singeait les adultes avec beaucoup d’application.
Dans Un éléphant paresseux (T.O.N.I.), il s’intéressait à un chien
martyrisé par son maître ; apparaissaient ensuite un chat, un canard,
une souris (mécanique) et un éléphant. Comme on le voit, les
animaux jouaient un rôle important dans ce type de films. Un
excellent gag récurrent apparaît dans Mickey’s Movies (1928)  : les
enfants assistent au tournage d’un film et le metteur en scène – du
genre coléreux – jette violemment son couvre-chef sur le sol en signe
de mécontentement. Son assistante immédiatement pose sur sa tête
un nouveau chapeau. Le «  director  » réitère son geste, l’assistante
aussi, etc. et le manège se reproduit à plusieurs reprises. Lorsque les
enfants, à leur tour, se lancent dans le tournage d’un film, Joe Yule –
le réalisateur – va imiter ce curieux ballet jusqu’à ce que sa petite
collaboratrice le bombarde et l’ensevelisse littéralement sous les
chapeaux. Joe Yule fut baptisé Poussinet chez Pathé-Baby, qui
distribua plusieurs de ses films en versions plus ou moins tronquées.
Notons au passage que Mickey Rooney (tout comme Shirley Temple)
avaient essayé vainement de se faire embaucher dans l’équipe de
«  Our Gang  », mais Hal Roach avait trouvé ces deux candidats
inaptes, les jugeant trop cabotins et pas assez naturels...

LES LITTLE RASCALS ET LA SERIE « OUR


GANG »
9 Hal Roach, qui voulait absolument se démarquer des productions de
son grand rival Mack Sennett, décide en 1922 de produire une série
qui sera (presque !) entièrement jouée par des enfants 8 . C’est un de
ses plus anciens rêves : il va s’investir totalement dans ces films qui
lui tiennent particulièrement à cœur, écrivant lui-même les
scénarios pendant toute la période du muet. La réalisation est
assurée par Robert McGowan. Cet ancien pompier de Denver,
accidenté et pensionné, s’est reconverti comme accessoiriste à
l’Universal, puis est devenu réalisateur chez Christie et à la
Paramount où il a rencontré Charles Parrott qui l’a emmené lui-
même chez Roach. Par ailleurs, Charles Parrott, qui a toute la
confiance de Roach, supervise les premiers titres. Plus tard, Bob
McGowan va laisser progressivement la place à son neveu (chez
Roach, le cinéma est une affaire de famille  !) Anthony Mack, qui
cependant se révélera moins talentueux que son oncle. L’équipe
comprend en outre H.M. Walker, un ancien cartooniste et journaliste
sportif, qui rédige les intertitres, Tom McNamara, auteur de la B.D.
«  U.S. Boys  », qui travaille sur les scénarios avec Roach et Charley
Oelze – ancien de l’Universal comme McGowan – assistant metteur en
scène.
10 La première bande de gamins de « Our Gang » comprend :
11 Ernie « Sunshine » Morrison (né le 20 décembre 1912), un jeune Noir
déjà très connu par les nombreux films tournés en compagnie de
Snub Pollard, Harold Lloyd, Paul Parrott ou Eddie Boland, et
surnommé en France « L’Afrique ».
12 Jackie Condon (1918-1973, 78 films), un garçon aux cheveux
ébouriffés et aux traits fin.
13 Peggy Cartwright, une jolie petite fille brune aux cheveux longs.
14 Mickey Daniels (né le 11 octobre 1914, 49 films), un rouquin au
visage constellé de tâches de rousseurs. C’est le véritable meneur de
la bande. Il sera (mal) remplacé à son départ par Jackie Cooper.
15 Mary Kornman (1917-1973, 41 films), une blonde qui est la fille d’un
photographe de Roach, Gene Kornman.
16 Et la mule Dinah...
17 Puis viennent s’ajouter rapidement Andy Samuel (né le 10 avril 1909)
qui imita brillament Chaplin dans The Big Show et Jubilo Jr. et tourna
90 films de la série ; « Farina » Hoskins (née le 9 août 1920), un petit
Noir qui détient le record de participation avec 105 films  ; Jackie
Davis (90 films), frère cadet de Mildred Davis et donc beau-frère
d’Harold Lloyd, et le gros Joe Cobb (né le 10 octobre 1913, 86 films).
Plus tard, d’autres «  vedettes  » apparurent, parmi lesquelles Jean
Darling (née le 23 septembre 1922, 35 films), une très jolie petite fille
blonde aux yeux bleus, « Wheezer » Hutchins (né le 29 mars 1925, 58
films), Mary Ann Jackson (née le 14 janvier 1923, 32 films) avec ses
taches de rousseur et ses cheveux courts, sans oublier le chien Pete...
18 Cette série – les Hal Roach’s Rascals –, souvent rebaptisée «  Our
Gang  » du nom d’un de leurs premiers films, va battre tous les
records de longévité  : elle comprend 221 titres de 1922 à 1944. À
l’arrivée du parlant, Roach essaye de conserver l’esprit slapstick,
ajoutant des effets sonores souvent bien venus. Bob Mc Gowan et A.
Mack passent la main à Gus Meins pour la réalisation, puis Gordon
Douglas, George Sidney, Ed Cahn prennent le relais, tandis que les
enfants qui ont grandi sont peu à peu remplacés  : Jackie Cooper,
Dickie Moore, Scotty Beckett, Alfalfa Spanky, etc. font leur
apparition. On peut considérer toutefois que l’âge d’or de la série
correspond à la période muette entre 1922 et 1929.
19 Comme l’indique leur nom (rascal = vaurien), les Little Rascals ne
sont pas des enfants de choeur. Quel que soit leur milieu social, que
leur parents soient fortunés ou non, leur principal objectif consiste à
chercher à satisfaire leurs désirs sans se soucier des retombées. Le
résultat se révèle le plus souvent accablant pour l’entourage  :
maisons dévastées, pique-niques gâchés, rues livrées aux animaux
plus ou moins domestiques, compartiments de train envahis par des
insectes, spectacles sabotés, hôpitaux sinistrés, magasins anéantis,
etc. Ces gosses possèdent vraiment tous les droits dans leurs films,
ce qui sans doute constitue une des raisons du succès délirant de la
série  : enfants bien élevés et parents à principes, calés dans leurs
fauteuils de cinéma, assistent avec délectation à ces catastrophes
ménagères ou municipales, défoulant ainsi leurs instincts les plus
primitifs. Il est vrai que ces enfants font preuve d’une imagination
séduisante lorsqu’il s’agit de donner du piment à leur petite vie
provinciale. Deux règles essentielles orientent cette série débridée.
En premier lieu, les petits héros tentent de copier à tout prix les
manières des adultes. Ainsi, on organise un match de boxe, des jeux
Olympiques, des courses ; on monte une ligne de chemin de fer, une
brigade de pompiers ou de policiers ; on retapisse une maison... Cela
se termine toujours par un désastre, mais les enfants ont passé une
bonne après-midi.
20 Le deuxième thème développe fréquemment la recherche de moyens
financiers... Généralement, c’est dans une louable intention : acheter
des jouets pour les enfants des quartiers pauvres, aider la mère d’un
des membres de la bande, entretenir une équipe sportive. Pour
ramasser des dollars, les moyens sont limités  : faire le cireur de
bottes (pour les garçons) ou la manucure (pour les filles), organiser
un spectacle (cirque, théâtre...). Encore une fois, leur débrouillardise
et leur culot permettent d’obtenir des résultats étonnants à tous les
points de vue. Ces enfants ne respectent pas grand-chose, et surtout
pas leurs semblables  : l’un d’eux vend un bébé à un copain en mal
d’affection  ; d’autres, embauchés comme baby-sitters, montent un
concours de bébés avec les enfants dont ils ont la charge. Rarement –
mais encore trop souvent, hélas ! – larmoyante et moralisatrice, cette
série reste cependant mésestimée en France, bien qu’un grand
nombre de titres aient été diffusés en format réduit, soit par
Kodascope, soit par Pathé-Baby en version souvent condensée, soit
enfin par Connaissance du cinéma qui édita un des meilleurs films
de la série : Thundering Fleas (Un mariage mouvementé). On y voit en
particulier une noce tout entière saisie par la danse de Saint-Guy
après avoir été visitée par un chien porteur de puces savantes...
21 Enfin, notons que cet univers enfantin ne connaît pas le racisme. Les
petits enfants noirs des deux sexes n’ont aucune difficulté à
s’intégrer à la bande. Ils sont aussi malins et farceurs que leurs
homologues blancs. Ceci est assez étonnant si l’on se réfère à l’image
classique du Noir que donnent les comédies de l’époque chez Harold
Lloyd (produites par le même Roach) ou chez Mack Sennett  : dans
ces films, le Noir incarne toujours un petit travailleur tout à fait au
bas de l’échelle sociale (cireur, balayeur, domestique...) dont les
caractéristiques générales sont la couardise et la crédulité.
22 Grâce à son côté anarchiste, souvent tempéré par une fin
moralisatrice, cette série a su séduire et même passionner le public
américain. Ces enfants donnent l’image d’une société moderne sans
barrière raciale ni sociale, où chacun – en principe – a un jour sa
chance et où l’esprit d’entreprise, même s’il conduit à un désordre
momentané, trouve toujours sa récompense.

FILMOGRAPHIE
1. PAUL JACOBS (LITTLE BILLY)

1913

23 Keystone-Mutual :
2.10 – Billy Dodges Bill (1b). – R : Robert Thornby.
6.10 – Across the Alley (1/2b).
17.11 – Our Children (1b) – R : Robert Thornby.
1 er film de la Kid Stock Company 9
3.12 – The Speed Kings (1b) – R : Wilfred
Lucas I : Mabel Normand.
4.12 – The Rogue’s Gallery (l/2b).
11.12 – The Horse Thief (1b).
15.12 – Willie Minds the Dog (l/2b).
20.12 – His Sister’s Kids (1b) – R : Robert Thornby.

1914
29.1 – Little Billy’s Triumph (1b) – R : Robert Thornby.
Catalogue Blackhawk.
 ?.2 – Little Billy’s Strategy (1b) – R : Robert Thornby ;
7.2 – Kid Auto Races at Venice (1b) – R  : Mack Sennett et Henry
Lehrman – I : Ch. Chaplin.
26.2 – Little Billy’s City Cousin (1b) – R : Robert Thornby.
30.3 – A Back Yard Theater (1b) – R : Robert Thornby.
25.4 – Bowery Boys (1b).
20.8 – Those Country Kids (1b) – R : Roscoe Arbuckle.
24 Sterling Kid Comedies-Universal (1b) :
18.5 – Billy’s Riot ; 15.6 – Kids ; 29.6 – It’s a Boy ; 6.7 – Billy’s Vacation  ;
16.7 – A Beach Romance ; 3.8 – A Race for Life –, 20.8 – Lost in the Studio ;
7.9 – The Broken Doll ; 28.9 – The Battle ; 7.12 – Billy’s Charge  ; 21.12 –
Carmen’s Romance.

1915

7.1 – Olive’s Love Affair (1/2b) ; 25.3 – Olive’s Pet.


25 Sterling Comedies-Universal :
7.5 – Sergeant Hofmeyer (1b) – R : Henry Lehrman.
26 L-KO Comedies-Universal (1b) : 1.12 – Lizzie’s Watery Grave.

1916

23.4 – Little Billys Shool Days.


27 Triangle-Keystone (2b) :
13.6 – Ambrose’s Cup of Woe – R : Fred Fishback et Herman Raymaker.

1917

3.6 – Cactus Nell – R : Fred Fishback.


29.7 – Thirst – I : Mack Swain.
12.8 – Lost a-Cook – I : Mack Swain.

2. JOHNNY JONES (ALFRED PEIL JR.)

28 (né le 18 novembre 1907, décédé le 7 novembre 1962)

1920

29 Edgar Comedies-Samuel Goldwyn (2b) : Edgar and the Teacher’s Pet ;


Edgar Takes the Cake ; Edgar’s Hamlet ; Edgar’s Jonah Day, Edgar’s Sunday
Courtship  ;  ?.9 – Edgar’s Camp Out  ;  ?.10 – Edgar the Explorer  ;  ?.12 –
Edgar’s Little Saw ; ?. 12 – Get-Rich-Quick Edgar.

1921

  ?.l – Edgar’s Country Cousin  ;  ?.  ! – Edgar’s Feast Day  ;  ?.4 – Edgar the
Detective.

1922

30 Johnny Jones Comedies – J.M. McDonald Prod.-Pathé (2b) :


(R : Mason N. Litson – I : Johnny Jones, Gertrude Messinger)
20.7 – Supply and Demand  ; 27.8 – Makin’Movies  ; 24.9 – For Rent-
Haunted ; 22.10 – Broadcasting Night Life in Hollywood ; 19.11 – The Big
Scoop ; 17.12 – Wanted a Story.

1923

14.1 – Stung !

3. LES JUVENILE COMEDIES

31 Juvenile Comedies-Educational :
(2b, – I : Peggy Cartwright, Bennie Alexander)
1923

2.9 – Yankee Spirit R : Norman Taurog.


21.10 – Three Cheers – R : Roger Keene ;
23.12 – Over the Fence – R : Arvid Gillstrom.

1924

17.2 – About Face – R : Arvid Gillstrom.


30.3 – Barnum, Jr. – R : Arvid Gillstrom.
25.5 – Junior Partner – R : Arvid Gillstrom.
31.8 – Oh, Teacher – R : Fred Hibbard.
19.10 – Dirty Hands – R : Fred Hibbard.
14.12 – Goat Getters – R : William S. Campbell et Jules White.

1925

15.2 – Wildcat Willie – R : Arvid Gillstrom.


3.5 – Dragon Alley – R : Arvid Gillstrom.
21.6 – Baby Blues – R : Jules White.
(2b, – R : Charles Lamont – I : Malcolm Sebastian « Big Boy ») :
18.10 – Baby Be Good ; 6.12 – Bachelor’s Babies.

1926

14.2 – Sea Scamps  ; 4.4 – Raisin’Cain  ; 23.5 – Bear Cats  ; 18.7 – Excess
Bagage ; 5.9 – My Kid ; 7.11 – Open Spaces.

1927

9.1 – Funny Face ; 6.3 – Grandpa’s Boy ; 8.5 – Atta Baby, 3.7 – Kid Tricks.
32 Juvenile Big Boy Comedies-Educational :
(2b, – R : Charles Lamont – I : Malcolm Sebastian)
2.10 – She’s a Boy, 27.11 – Shamrock Alley (d.v.) ; 25.12 – Angel Eyes.
1928

19.2 – Chilly Days ; 8.4 – No Fare ; 27.5 – Navy Beans ; 24.6 – The Gloom
Chaser ; 5.8 – Kid Hayseed ; 2.9 – Hot Luck ; 14.10 – Come to Papa ; 16.12
– Follow Teacher.

1929

3.2 – The Fixer ; 24.3 – Ginger Snaps (d.v.) ;


5.5 – Joy Tonic ; 16.6 – Helter Skelter ; 4.8 – Sole Support.
Non daté :
On the Train, (d.v.)
T.O.N.I.
Un chien qui rapporte (2b).
Pathé-Baby, 9,5 :
Epicier en bas âge (2b).
Quatr’sous agent matrimonial (1b) [peut-être Angel Eyes, 1927].
Quatr’sous sort sans sa bonne (2b).

4. BABY PEGGY MONTGOMERY

1921

33 Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :


9.3 – Her Circus Man – R : James Davis.
20.4 – On with the Show – R : James Davis.
27.4 – Kid’s Pal – R : Tom Buckingham.
18.5 – Playmates – R : Fred Fishback.
8.6 – On Account – R : Tom Buckingham.
15.6 – Pals – R : Tom Buckingham.
20.7 – Third Class Male – R : William Watson.
17.8 – Clean Up – R : William Watson.
24.8 – Golfing – R : Fred Fishback.
14.9 – Brownies Little Venus – R : Fred Hibbard.
28.9 – A Week Off – R : Fred Hibbard.
5.10 – Brownies Baby Doll – R : Alf Goulding.
19.10 – Seashore Shapes – R : Fred Hibbard.
16.11 – A Muddy Bride – R : Fred Hibbard.
30.11 – Teddy’s Goat – R : Fred Hibbard.
7.12 – Get Rich Quick Peggy – R : Alf Goulding.
28.12 – Chums – R : Fred Hibbard.

1922

25.1 – Circus Clowns – R : Fred Hibbard.


15.2 – Little Miss Mischief – R : Arvid Gillstrom.
15.3 – Peggy Behave – R : Arvid Gillstrom.
24.5 – The Little Rascal – R : Arvid Gillstrom.

1923

28.3 – Peg O’the Movies – R : Alf Goulding.


25.4 – Sweetie – R : Alf Goulding.
30.5 – The Kid Reporter – R : Alf Goulding.
27.6 – Taking Orders – R : Arvid Gillstrom.
25.7 – Tips – R : Arvid Gillstrom.
29.8 – Carmen, Jr. – R : Alf Goulding ;
29.9 – Nobody’s Darling ou Orphan – R : Alf Goulding.
31.10 – Little Miss Hollywood – R : Albert Herman.
28.11 – Miles of Smiles – R : Alf Goulding.
26.12 – Hansel and Gretel – R : Alf Goulding.

1924

30.1 – Such Is Life – R : Alf Goulding.


27.2 – Peg O’the Mounted – R : Alf Goulding.
34 Baby Peggy Comedies-Universal (2b) :
11.5 – Our Pet – R : Herman Raymaker.
25.5 – Flower Girl – R : Herman Raymaker.
8.6 – Stepping Some – R : Arvid Gillstrom.
22.6 – Poor Kid – R : Arvid Gillstrom.
7.7 – Jack and the Beanstalk – R. Alf Goulding.

1925

12.6 – Little Red Riding Hood – R : Alf Goulding.


Née à Rock Island (Illinois), Peggy Montgomery – aujourd’hui Diana
Serra Cary – a tourné de 1924 à 1929, 21 longs métrages,
généralement des westerns. Citons : Captain January (– R : Eddie Cline,
1924, d.v.), The Family Secret (– R  : William Seiter, 1924, d.v.), April
Fool (– R  : Nat Ross, 1926, d.v.) et Brand of Courage (– R  : Bruce
Mitchell, 2b, 1928).

5. DOREEN TURNER (BUSTER BROWN)

1921

35 Campbell Comedies – Campbell Comedy Corp. :


(2b, – R : William S. Campbell) :
25.9 – The Stork’s Mistake  ; 30.10 – A Nick Time Hero, 27.11 – Stolen
Glory ; 25.12 – Assorted Heroes.

1922

29.1 – Schoolday Love ; 26.2 – Monkey Shines ; 2.4 – A Ray Do/I Romance ;
14.5 – A Penny Reward ; 11.6 – A False Alarm ; 9.7 – Circus Days ; 24.9 – A
Ring Tail Romance.

1925
36 Buster Brown Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
23.9 – Educating Buster – R : Charles Lamont.
28.10 – Buster Be Good – R/Sc : Charles Lamont.
25.11 – Oh ! Buster ! – R : Gus Meins.
23.12 – Buster’s Nightmare – R : Gus Meins.

1926

(R : Gus Meins) :


13.1 – Buster’s Bust-Up ; 24.2 – Buster’s Nose Dive ; 17.3 – Buster’s Hunting
Party ; 14.4 – Buster’s Skyrocket ; 12.5 – Buster’s Mix-Up ; 10.6 – Buster’s
Heart Beats ; 21.7 – Buster’s Orphan Party ; 18.8 – Buster Helps Dad ; 6.9 –
Buster’s Girl Friend  ; 3.10 – Busier, Watch Tige  ; 1.11 – Buster’s Narrow
Escape ; 6.12 – Buster’s Prize Winner.

1927

(R  : Gus Meins sauf mention spéciale)  : 1.4 – Look Out Buster  !  ; 6.6 –
Buster’s Frame-Up ; 4.7 – Buster’s Initiation ; 21.7 – Buster’s Picnic ; 29.7 –
Buster’s Sleigh Ride  ; 1.8 – Buster’s Handicap  ; 23.8 – Buster’s Dark
Mystery  ; 29.8 – Buster, Don’t Forget  ; 14.9 – Buster, Come on  ! – R  :
Francis Corby ; 12.10 – Buster’s Home Life – R : Francis Corby ; 16.11 –
Buster, What’s Next ? ; 4.12 – Run Buster ! – R : Francis Corby.

1928

(– R : Francis Corby sauf mention spéciale) :


111 – Buster’s Big Chance ; 8.2 – Buster Steps Out ; 14.3 – Buster Shows off –
R : Roland Asher ; 11.4 – That’s That ; 23.5 – Buster’s Whippet Race.
(R : Sam Newfield) :
19.6 – Buster Minds the Baby ; 25.7 – Good Scout Buster ; 15.8 – Busting
Buster  ; 19.9 – Half-Back Buster, 17.10 – Buster Trims Up  ; 14.11 –
Teacher’s Pest ; 12.12 – Watch the Birdie.
1929

(R : Sam Newfield sauf mention spéciale) :


9.1 – Out at Home  ; 6.2 – Have Patience  ; 6.3 – Knockout Buster (Buster
boxeur [ ?]) – R : Francis Corby ; 3.4 – Tige’s Girl Friend ; 1.5 – Magic ;
29.5 – Delivering the Goods  ; 26.6 – Buster’s Choice  ; 26.6 – Buster’s
Spools ; 24.7 – Getting Buster’s Oat – R : Gus Meins ; 21.8 – Stop Barking.

6. MICKEY MCGUIRE
Mickey McGuire Comedies (2b, – I : Joe Yule, alias Mickey Rooney) :

1927

37 Larry Darmour Prod.-R.C. Pictures Corp. :


4.9 – Mickey’s Circus (Poussinet s’amuse) – R : Albert Herman, (d.v.)
3.10 – Mickey’s Pals – R : Albert Herman, (d.v.)
7.11 – Mickey’s Eleven – R ; Albert Herman. (d.v.)
5.12 – Mickey’s Battle (Le poulain de Poussinet [  ?]). – R  : Albert
Herman
Catalogues Regent Films et Pathé-Baby, 9,5. (incomplet)

1928
2.4 – Mickey’s Little Eva – R : Albert Herman.
Catalogue Regent Films.
7.5 – Mickey’s Wild West – R : Earl Montgomery.
4.6 – Mickey in Love (Poussinet fait des grâces [  ?]) – R  : Earl
Montgomery.
2.7 – Mickey’s Triumph – R : Earl Montgomery.
7.8 – Mickey Babies (Poussinet nourrice sèche) – R : Earl Montgomery.
38 Larry Darmour – F.B.O. Prod. :
6.2 – Mickey in School – R : Albert Herman.
5.3 – Mickey’s Nine – R : Albert Herman.
39 Larry Darmour – Standard Cinema Corp. :
2.9 – Mickey’s Movies (Poussinet fait du cinéma) – R  : Earl
Montgomery.
Catalogues Regent Films et Pathé-Baby, 9,5 (incomplet), (d.v.)
30.9 – Mickey’s Rivals – R : Albert Herman.
29.10 – Mickey the Detective – R. Albert Herman.
25.11 – Mickey’s Athlets – R : Albert Herman.
23.12 – Mickey’s Big Game Hunt (Poussinet terreur du gibier [ ?]) – R :
Albert Herman.

1929
(R : Albert Herman) :
30.1 – Mickey’s Great Idea (d.v.)  ; 17.2 – Mickey’s Explorers  ; 17.3 –
Mickey’s Menagerie (Poussinet et sa ménagerie)  ; 14.4 – Mickey’s Last
Chance ; 9.6 – Mickey’s Northwest Mounted ; 7.7 – Mickey’s Initiation.
Films parlants :
12.5 – Mickey’s Brown Derby (d.v.) ; 18.8 – Mickey’s Midnight Follies.

1930
(R : Albert Herman) :
29.1 – Mickey’s Strategy  ; 30.7 – Mickey’s Merry Men  ; 17.8 – Mickey’s
Winners ; 24.10 – Mickey’s Musketeers.

1931
(R : Albert Herman sauf mention spéciale) :
7.2 – Mickey’s Stampede  ; 12.4 – Mickey’s Crusaders  ; 25.6 – Mickey’s
Rebellion ; 15.7 – Mickey’s Diplomacy ; 19.12 – Mickey’s Helping Hand – R :
J.A. Duffy ; 26.12 – Mickey’s Side Line – R : J.A. Duffy.

1932

40 4.2 – Mickey’s Holiday – R. J.A. Duffy.


41 T.O.N.I. :
42 Pathé-Baby, 9,5 :
43 Poussinet a le double muscle. 4x20 m
44 Poussinet chasse les grands fauves. 5x20 m
45 Quand Poussinet travaille. 10 m
46 Poussinet s’occupe. 2x20 m
47 Poussinet a une vie agitée. 2x20 m
48 Poussinet et son chien. 3x10 m
49 Poussinet faitdu sport. 3x20 m
50 Poussinetgarçon livreur. 20 m
51 Poussinetmalade pour rire. 4x20 m
52 Poussinetchef de chantier. 3x20 m
53 Poussinet, acteur de music-hall. 2x20 m
54 Poussinet, Bob et Cie. 4x20 m
55 Poussinetpauvre pécheur (1b).
56 Poussinetartiste capillaire. 5x20 m
57 Poussinet aviateur. 5x20 m
58 Poussinet etle pot au lait. 20 m
59 Les Nuitsblanches de Poussinet. 4x20 m
60 Poussinethardi navigateur. 3x20 m
61 Poussinetn’a pas le beau rôle. 20 m
7. SERIE « OUR GANG » 10

62 (les films sont présentés par ordre chronologique de tournage, la


date précédant le titre du film étant toujours celle de sortie du film
aux États-Unis.)

1922

63 Hal Roach-Pathé :
5.11 – Our Gang (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Pour sauver de la faillite le magasin de la mère de l’un des
membres de l’équipe, les enfants organisent un spectacle d’animaux
domestiques pour attirer les clients.
(Pas de copie connue).
8.10 – Fire Fighters (Avec les pompiers [ ?]) (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Le gang monte une escouade de pompiers avec un véhicule tiré
par un chien  ; ils interviennent à la première fumée, mais ce n’est
que la vapeur d’une bouilloire et ils l’arrosent avec leur pompe qui,
par erreur, contient de l’alcool de contrebande...
26.11 – Young Sherlocks (2b) – R : Robert McGowan et Tom McNamara.
Sc.  : J. Condon et E. Morrison, apprentis détectives, parviennent,
avec l’aide de leur mule Dinah, à sauver une jeune fille enlevée par
un gangster.
10.9 – One Terrible Day (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Un dame honorable décide d’emmener le gang en excursion
dans sa voiture. La journée sera un vrai cauchemar pour cette
personne dévouée, mais inconsciente.
31.12 – A Quiet Street (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Le gang s’apprête à accueillir à sa façon un nouveau gosse dans
le quartier et participera, par hasard, à l’arrestation d’un gangster
notoire.
3.12 – Saturday Morning (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Quatre enfants qui n’aiment pas les samedis matin décident de
construire un radeau et de jouer aux pirates comme Huckleberry
Finn, (d.v.)

1923

25.2 – The Big Show (Le grand cinéma) (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Le gang assiste et participe aux festivités locales  : animaux
dressés, imitations d’acteurs célèbres par les enfants. À la fin, l’un
des gosses – exclu de la bande parce que trop jeune – se venge en
libérant les animaux de la ménagerie.
Catalogue Morcraft.
18.2 – The Cobbler (2b) – R : Tom McNamara.
Sc.  : Une vieille dame qui a touché sa pension offre un pique-nique
en voiture au gang. Le véhicule tombe en panne et la journée sera
fertile en incidents.
28.1 – The Champeen (Négritina poids plume) (2b) – R  : Robert
McGowan.
Sc.  : E. Morrison, qui a besoin d’argent pour payer une amende,
organise un combat de boxe entre deux gamins. Ces derniers
s’unissent contre un rival trop élégant.
Catalogue Pathé-Baby, incomplet (1b).
8.4 – Boy to Board (2b) – R : Tom McNamara.
Sc.  : Aidès par le mari (Pop Malone) d’une institutrice avare, les
jeunes pensionnaires s’enfuient de l’école et se réfugient dans la
maison d’un gangster qu’ils font arrêter. P. Malone, auréolé de
gloire, prendra le pensionnat en main.
18.3 – A Pleasant journey (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : E. Morrison et Farina, cireurs de chaussure trop entreprenants,
sont poursuivis par la police jusqu’à la gare où ils trouvent le reste
de la bande. Là ils prennent la place de fugueurs qui doivent être
rapatriés à San Francisco. Le voyage sera pittoresque.
13.5 – Giants Vs Yanks (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : La bande s’entraîne au base-ball dans une maison mise en
quarantaine car le bébé a une maladie contagieuse. Pendant une
semaine, ils mettent la maison à sac jusqu’au moment où l’on
s’aperçoit que la maladie n’est pas contagieuse. Ils sont jetés dehors.
3.6 – Back Stage (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. La bande rencontre une troupe de vaudeville qui l’invite à
assister à une représentation au théâtre local. Sans le vouloir, les
gosses sabotent la soirée.
1.7 – Dogs of War (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande livre une bataille rangée à coups de tomates près d’un
studio de cinéma. Ils finissent par y pénétrer, sèment la pagaille et
sabotent le tournage d’un film. À noter la présence de H. Lloyd, de
Jobyna Ralston et du réalisateur Fred Newmeyer dans leurs propres
rôles.
29.7 – Lodge Night (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Un nouveau garçon débarque et la bande lui fait subir une
initiation. Au cours de la «  cérémonie  », la bande tombe sur des
voleurs d’auto. J. Condon et Farina sont enlevés en voiture, tandis
que la bande les poursuit. Les enfants toucheront la récompense
pour avoir aidé à l’arrestation des voleurs.
16.11 – Fast Company (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Mickey Daniels échange ses vêtements avec un petit riche et se
rend à sa place à son hôtel où la bande le rejoint pour mettre un peu
d’animation...
(Pas de copie connue)
 ?.10 – Stage Fright (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Pour aider la population affamée de Trombonie, un escroc, le
prince Dalmar El Faro, fait jouer une pièce par la bande. Au dernier
acte, J. Condon accroche des pétards à la queue d’une vache et
termine le spectacle par un vrai feu d’artifice.
26.8 – July Days (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Le forgeron du coin construit une trottinette à voile pour la
bande. Mickey fait la cour à Mary et l’emmène dans une voiture tirée
par une chèvre. Pour lui plaire, il s’habille avec une armure de
fortune et joue au chevalier.
16.12 – Sunday Calm (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Les enfants doivent participer à un pique-nique avec leur
famille. Ils s’arrangent pour semer leurs parents qui ne les rejoignent
qu’au moment où éclate un terrible orage.
23.9 – No Noise (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Mickey, malade, est hospitalisé et ne peut participer au match
de football. La bande va pratiquer ce sport à l’hôpital et sème la
pagaille. Les enfants sont capturés et soignés à l’huile de castor,
(d.v.)
 ?.11 – Derby Day (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : La bande, fascinée par les courses de chevaux, organise une
course avec une mule, une vache, une chèvre et un chien. Le derby se
termine en course à pied, gagnée par Farina.
Catalogue Morcraft.

1924

13.1 – Tire Trouble (2b) – R : Robert McGowan.


Sc. : La bande emmène en balade, sur son taxi autopropulsé, un vieux
monsieur que l’on dit très malade. Ce dernier en reviendra en grande
forme et tout à fait guéri.
10.2 – Big Business (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : La bande ouvre une boutique de coiffeur avec cireur et
manucure. Les clients en sortent en piteux état ; Mickey sera une des
victimes : sa mère s’évanouit en le voyant.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
9.3 – The Buccaneers (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande joue aux pirates, mais le radeau dérive en pleine mer.
Un bateau sauve les naufragés, mais ils s’échappent et retournent
dans leur embarcation jusqu’à ce que la police les rende à leur
famille
6.4 – Seein’ Things (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Après un gros repas, Farina fait un étrange cauchemar  :
poursuivi par les gosses, qui sont devenus des géants, il est victime
d’une série de catastrophes, (d.v.)
4.5 – Commencement Day (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : À la fête de fin d’année de l’école, les enfants se distinguent en
faisant des farces. Farina tombe dans un puits et, pour finir, l’un
d’eux lâche un essaim d’abeilles dans la salle de classe, (d.v.)
27.7 – It’s a Bear (Une grande chasse) (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande va dans les bois pour chasser... le cochon ou tout autre
animal. Ils tombent sur deux ours et Joe Cobb s’enfuit en perdant son
pantalon.
Catalogue Kodascope.
1.6 – Cradle Robbers (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande présente le gros Joe à un concours d’enfants et gagne le
prix du plus gros bébé, mais le subterfuge est découvert. Les gosses
montent ensuite leur propre concours avec des bébés dont on leur
avait confié la garde.
Catalogue Morcraft.
29.6 – Jubilo Jr. (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Jubilo (Will Rogers), qui tourne un film, se souvient en un flash-
back comment, enfant, il avait monté un cirque pour acheter un
cadeau à sa mère. Apparition de Ch. Chase en metteur en scène.
24.8 – High Society (Nestor dans le monde ou De bons petits diables)
(2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Nestor (Mickey Daniels) est adopté par une riche tante. La bande
débarque dans la maison de celle-ci et entreprend une mise à sac en
règle de l’habitation. À son retour, la tante renonce et renvoie
Mickey avec la bande.
Catalogue Kodascope. (d.v.)
21.9 – The Sun Down Limited (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : La bande construit son propre chemin de fer sur une voie
abandonnée. Un rival sabote l’entreprise et tout se termine par un
déraillement.
Catalogue Morcraft.
19.10 – Everyman for Himself (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Il faut trouver de l’argent pour aider l’équipe d’athlétisme  : la
bande cire les chaussures des parents. Mickey se bagarre avec un
nouveau venu ; en réalité, ce sont deux jumeaux qui finiront par être
adoptés par la bande, (d.v.)
24.12 – The Mysterious Mystery (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Un gosse de riche est kidnappé : Mickey et toute la bande jouent
au détective. Un pigeon voyageur doit apporter la rançon  ; Mickey,
Joe et Farina le suivent en avion et parviennent à faire arrêter les
gangsters.

1925

11.1 – The Big Town ou In New York (New York) (2b) – R  : Robert
McGowan.
Sc. : La bande visite New York à bord d’un autobus volé. La police les
renvoie chez eux par le train  ; là, ils libèrent un flot d’insectes
provenant de la collection d’un entomologiste.
Catalogue Kodascope.
8.2 – Circus Fever (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Un cirque doit donner une unique représentation en matinée.
Mickey, Jackie et Joe font semblant d’être malade pour ne pas aller à
l’école et assister au spectacle. La ruse ne trompe pas le médecin et
l’instituteur donne des billets gratuits à toute la classe.
8.3 – Dog Days (Un défi impossible à relever) (2b) – R  : Robert
McGowan.
Sc. : Un membre de la bande a un chien bien entraîné qu’il pense être
le meilleur. Mary invite tous les enfants à une fête au cours de
laquelle un des chiens disparaît. On le retrouve avec une portée de
chiots. (Pas de copie connue.)
Catalogue Kodascope, incomplet (1b).
5.4 – The Love Bug (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : La bande va voir Eugène «  Pineapple  » Jackson qui est groom
dans un grand salon de coiffure. Toute l’équipe met la main à la pâte
avec des succès divers. Le patron appelle un policier pour sauver le
salon de la destruction totale.
31.5 – Ask Grandma (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : La mère de Mickey veut le garder à la maison tandis que la
bande (avec Mary, sa petite amie) s’amuse devant ses fenêtres. Avec
l’aide de sa grand-mère, Mickey parvient à s’échapper et sur ses
conseils, il passe à tabac son rival qui appelle son père au secours.
Heureusement, la grand-mère intervient encore...
3.5 – Shootin’ Injuns (Fantasmagories [ ?])(2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande sort la nuit pour aller chasser les Indiens. Il pleut et ils
doivent se réfugier dans une maison «  magnétique  », destinée à un
parc d’attraction. Ils auront quelques frayeurs, mais les parents, à
leur tour, en connaîtront de plus intenses en les retrouvant dans ce
palais du mystère.
Catalogue Kodascope.
28.6 – Official Officers (Policiers en herbe) (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : La bande est embauchée par un policier compréhensif pour
maintenir la loi et l’ordre, et aussi pour rendre les gens heureux. Les
enfants prennent leur boulot au sérieux et font arrêter un ancien flic
renvoyé de la police.
Catalogue Kodascope.
23.8 – Mary, Queen of Tots (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La petite Mary est riche et sa gouvernante, trop sévère, jette ses
poupées. Les gosses du gang qui ressemblent à quatre de ses
poupées, débarquent dans la maison. La gouvernante appelle la
police qui ne trouve que les quatre poupées et pense que la
gouvernante est folle, (d.v.)
26.7 – Boys Will Be Joys (Luna-park improvisé) (2b) – R  : Robert
McGowan.
Sc.  : La bande parvient à convaincre un PDG de faire un parc
d’attraction sur le terrain prévu pour une nouvelle usine. Catalogue
Kodascope.
1.11 – Better Movies (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande veut faire du cinéma, mais il manque la caméra. L’un
d’eux apporte une caméra d’amateur. Le film est tourné, mais la
première se terminera mal. (d.v.)
27.9 – Your Own Back Yard (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Farina veut jouer avec des enfants blancs, mais est repoussé sans
cesse. La bande a des échantillons gratuits de dentifrice et les essaye
sur des chiens qui, écumant, sont pris pour des bêtes enragées et
sont pourchassés par la police.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington).
6.12 – One Wild Ride (Sans moteur, sans frein) (2b) – R  : Robert
McGowan.
Sc.  : La bande a récupéré une vieille voiture sans moteur qui sera
remorquée en haut d’une côte pour avoir de l’élan. Farina emprunte
le véhicule pour une course folle qui se termine sur un chariot plein
de pastèques.
Catalogue Kodascope. (d.v.)

1926

10.1 – Good Cheer (2b) – R : Robert McGowan.


Sc. : C’est Noël et la bande essaye de gagner de l’argent pour jouer au
Père Noël dans les quartiers pauvres. Les gosses aident à capturer
des bootleggers déguisés en Père Noël.
14.2 – Buried Treasure (Le trésor des pirates) (2b) – R  : Robert
McGowan.
Sc. : Dans une île, la bande est à la recherche du trésor du capitaine
Kidd. Une équipe de tournage essaye de les effrayer, mais ce sont les
cinéastes qui seront les victimes du gang.
Catalogue Kodascope. (d.v.)
21.3 – Monkey Business (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Au cours d’une fugue, Farina devient le copain d’un singe
échappé. Ce dernier, après avoir bu de l’alcool, sème la terreur dans
la ville, puis conduit lui-même la voiture de police dans une course
folle, (d.v.)
25.4 – Baby Clothes (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : Afin de lui soutirer de l’argent, un couple fait croire à l’oncle de
l’un des époux qu’il a deux enfants. Ce dernier étant annoncé, Joe et
Mickey sont recrutés pour tenir les rôles, mais il y aura des
complications car la bande tout entière s’en mêle.
30.5 – Uncle Tom’s Uncle (Le casse de l’oncle Tom) (2b) – R  : Robert
McGowan.
Sc.  : La bande joue La Case de l’oncle Tom dans la grange de Mickey
devant un parterre d’enfants fort indisciplinés qui bombardent les
acteurs de projectiles divers.
Catalogue Blackhawk.
18.6 – Thundering Fleas (Un mariage mouvementé) (2b) – R  : Robert
McGowan.
Sc.  : Le chien de Farina, Magnolia, enlève sur son dos les puces
savantes d’un cirque. Au mariage de la sœur aînée de Mary, Magnolia
lâche ses pensionnaires qui sautent sur la noce tout entière... À noter
la présence d’Oliver Hardy en policier et de Ch. Chase en invité de la
noce. Catalogue Cinémathèque pour vous et Pathé-Baby (sous le titre
Pipique et ses sœurs), (d.v.)
8.8 – Shivering Spooks (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande s’attaque au professeur Fleece, un mage escroc qui les
empêche de jouer au base-ball. Les gosses pénètrent dans sa cave et
déjouent les pièges du professeur et de sa bande jusqu’à l’arrivée
d’un détective, (d.v.)
12.9 – The Fourth Alarm (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : La bande, adoptée par le chef des pompiers, constitue une
escouade junior pour lutter contre l’incendie. Un feu se déclare et les
enfants empêchent l’explosion d’un dépôt de dynamite.
Catalogue Morcraft.
21.11 – War Feathers (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande va visiter une vraie ville de l’Ouest. Dans un ranch, les
enfants sont aux prises avec un trio de bandits qu’ils parviendront à
capturer avec l’aide de la chance, (d.v.)
19.12 – Telling Whoppers (2b) – R : Robert McGowan et Anthony Mack.
Sc. : Un certain Toughey (le petit Johnny Downs) terrorise la bande.
Joe et Farina sont chargés de le neutraliser et, comme Toughey
semble avoir quitté la ville, ils inventent de rocambolesques
aventures. Lorsque Toughey, qui avait simplement perdu ses
vêtements, est de retour, la situation se complique.

1927

13.2 – Seeing the World (Les globe-trotters) (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : J. Finlayson, instituteur, emmène toute la bande en voyage en
Europe. À Londres, apparition éclair de Stan Laurel. Final sur la tour
Eiffel où Farina fait des acrobaties. Mais ce n’était qu’un rêve...
Catalogues Blackhawk et Kodascope.
16.1 – Bring Home the Turkey (2b) – R  : Robert McGowan et Anthony
Mack.
Sc.  : La bande, maltraitée dans un orphelinat, appelle à son secours
Oncle Tom (Tom Wilson) qui, les aide à s’échapper. Les enfants
seront rattrapés, mais placés dans une institution moderne et
agréable.
13.3 – The Years Old (2b) – R : Anthony Mack.
Sc. : La bande est invitée par Jackie pour son anniversaire, et comme
c’est aussi celui de Joe, ce dernier est de la fête. 11 arrive avec un
gâteau surprise plein de savon et de clous  ; Farina lui offre un chat
qui est en réalité une moufette.
17.4 – Love My Dog (Drame à la fourrière) (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Par suite d’une épidémie de rage, les chiens errants sont
capturés. Celui de Farina est emmené à la fourrière et il doit trouver
5 dollars pour le libérer. Il parviendra à sauver son chien de la
chambre à gaz.
Catalogue Kodascope.
15.5 – Tired Business Men (Joe se venge) (2b) – R  : Anthony Mack et
Charles Oelze.
Sc. : La bande transforme une vieille grange en « Manhattan Club ».
Joe, fils de policeman, n’est pas accepté comme membre. Un pilleur
de banque, réfugié au Club, sera capturé par les gosses.
Catalogues Morcraft et Kodascope.
 ?.6 – Baby Brother (2b) – R : Anthony Mack et Charles Oelze.
Sc.  : Joe, fils unique, s’ennuie et voudrait un petit frère. Pour 3
dollars, Farina lui vend un bébé noir, mais qu’il a peint en blanc. La
couleur part au lavage et la maman récupère son bébé. Pour le
consoler, les parents de Joe lui offrent un poney.
6.11 – Chicken Feed (2b) – R : Anthony Mack et Charles Oelze.
Sc.  : Après une séance de magie, Joe joue au prestidigitateur et
transforme Jannie Mango Hoskins en singe, qui lui même semble
devenir un chat, puis un ours et enfin un poulet qu’un vagabond va
dévorer. Les plumes restantes suffiront pour ressusciter Mango... à la
grande frayeur de la bande.
11.9 – Olympic Games (2b) – R : Anthony Mack.
Sc.  : La bande organise une série de compétitions athlétiques qui
sont perturbées par le petit Wheezer. Les jeux Olympiques se
terminent par une bagarre générale.
Catalogue Morcraft.
26.6 – The Glorious Fourth (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Farina achète une fusée qui va créer un vrai feu d’artifice. Le
chien Pansy avale un tas de pilules explosives et tout le monde
prend la fuite, mais il recrache rageusement ses pilules une par une,
provoquant seulement des mini-explosions.

1928

1.1 – Playin’Hookey (2b) – R : Anthony Mack.


Sc.  : Pansy, le chien de Bobby Wheezer’Hutchkins, fait des bêtise,
mais il est engagé pour faire du cinéma. La bande s’infiltre dans les
studios tandis que Pansy fait des dégâts sur le plateau. Les agents de
sécurité essayent de se débarrasser des enfants, qui les accueillent à
coups de tartes à la crème.
26.2 – The Smile Wins (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La mère de Farina, blanchisseuse peu fortunée, a des problèmes
financiers : il faut trouver de l’argent pour le loyer. La bande vient à
son aide  : les enfants forent un puits pour trouver du pétrole et
sauvent la situation.
64 Hal Roach – M.G.M. :
24.9.1927 – Yale Vs Harvard (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande se met au football américain.
(Pas de copie connue.)
22.10.1927 – The Old Wallop (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Wheezer, vedette de cinéma, boxe tout le monde sur le nez, y
compris son frère. Farina, les flics et ses parents le regardent en
disant : « Quel solide bébé ! » Puis la bande se retrouve sur un gratte-
ciel en construction où Farina a de nombreux problèmes.
(Pas de copie connue.)
19.11.1927 – Heebee Jeebees (2b) – R : Anthony Mack.
Sc. : Un magicien jette un sort sur chaque membre de la bande et sur
le policier du village. Chacun d’eux se trouve affublé des
caractéristiques d’un animal.
(Pas de copie connue.)
17.12.1927 – Dog Heaven (2b) – R : Anthony Mack.
Sc. : Joe croit que son chien Pete a poussé dans le lac sa petite amie.
Il l’abandonne, mais un autre chien, copain de Pete, l’aide à
retrouver la confiance en son chien : en réalité, Pete a sauvé la petite
fille de la noyade.
14.1.1928 – Spook Spoofing (Chez les revenants [  ?]) (3b) – R  : Robert
McGowan.
Sc.  : Pour effrayer Farina qui est superstitieux, la bande monte une
série de farces à base de fantômes dans un cimetière. Mais une
éclipse de soleil et un orage mettent en déroute toute l’équipe.
Catalogues Kodascope et Blackhawk. (d.v.)
11.2– Rainy Days (2b) – R : Anthony Mack.
Sc.  : Wheezer et Jean Darling ont crayonné sur les murs de leur
maison et on fait appel à la bande pour retapisser. Après son passage,
la maison est dévastée, submergée de colle et de papiers.
10.3 – Edison, Marconi and Co (2b) – R : Anthony Mack.
Sc. : Une bande de jeunes inventeurs, dont Jay R. Smith est le chef et
Wheezer l’assistant, construit une voiture originale qui ressemble à
un sous-marin.
(Pas de copie connue.)
7.4 – Barnum and Ringling, Inc. (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La bande organise un spectacle avec des animaux exotiques dans
le hall d’un grand hôtel où Farina est groom. Le détective de l’hôtel
arrête le show qui se transforme en une chasse à travers tout
l’établissement. Apparition d’Oliver Hardy en ivrogne.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
15.5 – Fair and Muddy (2b) – R : Charley Oeze.
Sc. : Une vieille fille qui veut adopter la bande les emmène en auto.
Les gosses détruisent la voiture, font démissionner le chauffeur et se
battent avec une autre bande de garçons plus âgés.
(Pas de copie connue.)
2.6 – Crazy House (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Jean Darling invite toute la bande pour passer une après-midi
chez elle mais son père a rempli la maison de farces et attrapes en
prévision du 1er avril. L’un des gosses finit par déclencher une
alarme et les flics débarquent.
22.9 – Growing Pains (2b) – R : Anthony Mack
Sc. : La bande corrige Mary Ann Jackson qui est une petite peste. Elle
choisit Wheezer pour la défendre et lui fait prendre de l’huile de foie
de morue pour qu’il devienne très grand. Le miracle se produit  : le
géant d’un cirque de passage remplacera Wheezer.
(Pas de copie connue.)
20.10 – Old Gray Hoss (2b) – R : Anthony Mack.
Sc  : Les enfants aident un vieux cocher qui se bat contre
uncocurrent, propriétaire d’un taxi. Catalogue Blackhawk (d.v.)
17.11 – School Begins (2b) – R : Anthony Mack.
Sc. : C’est la fin des vacances et les gosses reprennent le travail avec
d’autant moins d’enthousiasme qu’un cirque est de passage. Des
phoques s’en échappent et viennent perturber l’école.
(Pas de copie connue)
15.12 – The Spanking Age (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Wheezer et Mary Ann, dont le père est inventeur, sont
persécutés par leur belle-mère. Grâce au chien Pete, ils volent un
gâteau au chocolat, puis organisent un goûter avec toute la bande. Le
père, à son retour, a vendu un brevet et part avec ses deux enfants.

1929

12.2 – Election Day (2b) – R : Anthony Mack.


Sc.  : Après plusieurs tentatives infructueuses, Farina et sa sœur
Pleurisy parviennent à se sauver pour aller en ville un jour
d’élection. Ils sont pris dans une bataille rangée entre la police et des
politiciens pourris.
Catalogue Blackhawk.
9.2 – Noisy Noises (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Joe a mal aux dents et doit garder son petit frère Rupert avec
l’aide de la bande. Sa mère lui donne un dollar pour aller se faire
arracher la dent mais la bande, aidée par le chien Pete, se charge de
l’opération.
9.3 – The Holy Terror (2b) – R : Anthony Mack.
(Pas de copie connue.)
6.4 – Wiggle Your Ears (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Harry Spear sait remuer ses oreilles et M.A. Jackson en est
émerveillée. Joe, amoureux de Mary, essaye vainement d’imiter
Harry. Ce dernier est séduit par Jean Darling et Mary se déguise en
vamp pour le reconquérir, mais en vain. Joe arrive enfin à remuer les
oreilles et gagne les faveurs de Mary.
Catalogues Morcraft et Blackhawk. (d.v.)
4.5 – Fast Freight (2b) – R  : Anthony Mack. Sc.  : La bande, emmenée
par Farina, veut aller en Californie (où les rues sont pavées d’or) par
le train. À la suite d’une invasion d’insectes, ils quittent le train, se
retrouvent dans une vieille maison isolée qu’ils croient hantée. Le
shérif les ramènera.
1.6 – Little Mother (2b) – R : Robert McGowan.
Sc. : La maman de Wheezee et de Beezer (Donnie Smith) est morte et
Mary Ann s’occupe d’eux, mais ils sont bien bruyants et empêchent
Joe de dormir. Miracle : la maman reparaît ; c’est en réalité sa sœur
jumelle qui va élever les enfants.
14.9 – Cat, Dog and Co (2b) – R : Anthony Mack.
Sc.  : Joe, Harry Spear et Farina font des courses de voiture à chien.
On leur explique qu’il faut être bon avec les animaux et le gang
décide de libérer tous les animaux de la ville. Une fin fantastique  :
des animaux géants envahissent les rues.
Catalogue Blackhawk.
9.11 – Saturdays Lesson (2b) – R : Robert McGowan.
Sc.  : Les enfants sont obligés de rester à la maison pour faire le
ménage. Les mères ont promis que le diable les emporterait s’ils
n’obéissaient pas. Un homme déguisé en diable s’amuse justement à
affoler les enfants qui, du coup, travaillent avec ardeur, mais le chien
Pete n’est pas dupe et attrape le faux diable par la queue, (d.v.)

FILMS PARLANTS :

1929 :

Small Talk (3b) – R : Robert McGowan. (d.v.)


Rail Roadin’ (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Boxing Gloves (2b) – R : Anthony Mack.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Lazy Days (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Bouncing Babies (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Moan and Groan, Inc. (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1930

ShiveringShakespeare (2b) – R : Anthony Mack.


Catalogue Blackhawk. (d.v.)
The First Seven Years (2b) – R : Robert McGowan. (d.v.)
When the Wind Blows (2b) – R : James W. Home, (d.v.)
Bear Shooters (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
ATough Winter (2b) – R : Robert McGowan. (d.v.)
Pups Is Pups (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Teacher’s Pel (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
School’s Out (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1931

Helping Grandma (2b) – R : Robert McGowan. (d.v.)


Love Business (2b) – R : Robert McGowan. (d.v.)
Little Lady (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk.
Bargain Day (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk.
Fly MY Kite (2b) – R : Robert McGowan. (d.v.)
Big Ears (2b) – R : Robert McGowan.
Shiver My Timbers (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk.
Dogs Is Dogs (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk.

1932

Readin’and Writin’ (2b) – R : Robert McGowan.


Free Eats (2b) – R : Raymond McCarey. (d.v.)
Spanky (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Choo-Choo ! (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
The Pooch (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk.
Hook and Ladder (2b) – R : Robert McGowan. (d.v.)
Copie super-8.
FreeWheeling (2b) – R : Robert McGowan. (d.v.)
Birthday Blues (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk.
A Ladan’a Lamp (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1933

Fish Hooky (2b) – R : Robert McGowan.


Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Forgotten Babies (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
The Kid from Borneo (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Mush and Milk (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Bedtime Worries (2b) – R : Robert McGowan. (d.v.)
Wild Poses (2b) – R : Robert McGowan.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1934

Hi’Neighbor ! (2b) – R : Gus Meins.


Catalogue Blackhawk. (d.v.)
For Pete’s Safe (2b) – R : Gus Meins.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
The First Round Up (2b) – R : Gus Meins.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Honkey Donkey (2b) – R : Gus Meins.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Mike Fright (2b) – R : Gus Meins. (d.v.)
Washee Irone (2b) – R : James Parrott.
Catalogue Blackhawk.
Mama’sLittle Pirate (2b) – R : Gus Meins.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Shrimps for a Day (2b) – R : Gus Meins.

1935

Anniversary Trouble (2b) – R : Gus Meins.


Catalogue Blackhawk.
Beginner’s Luck (2b) – R : Gus Meins.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Teacher’s Beau (2b) – R : Gus Meins. (d.v.)
Sprucin’up (2b) – R : Gus Meins.
Catalogue Blackhawk.
The Lucky Corner (2b) – R : Gus Meins. (d.v.)
Little Papa (2b) – R : Gus Meins. (d.v.)
Little Sinner (2b) – R : Gus Meins.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Our Gang Follies of 1936 (2b) – R. Gus Meins.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1936

DivotDigger (2b) – R : Robert McGowan.


Catalogue Blackhawk. (d.v.)
The Pinch Singer (2b) – R : Fred Newmeyer.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
SecondChildhood (2b) – R : Gus Meins.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
ArborDays (2b) – R : Fred Newmeyer. (d.v.)
Bored of Education (1b) – R : Gordon Douglas, (d.v.)
Two Two Young (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Pay as You Exist (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Spooky Hooky (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk.
General Spanky (6 426 pieds) – R : Gordon Douglas et Fred Newmeyer.

1937

Reunion in Rythm (1b) – R : Gordon Douglas.


Catalogue Blackhawk.
Glove Taps (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Heartsand Thumps (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Three Smart Boys (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Rushin’ Ballet (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Roamin’ Holiday (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Night’ n’Gale (1b) – R : Gordon Douglas.
Fishy Tales (1b) – R : Gordon Douglas. (d.v.)
Framing Youth (1b) – R : Gordon Douglas, (d.v.)
The Pigskin Palooka (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Mailand Female (1b) – R : Fred Newmeyer. (d.v.)
Our Gang Follies of 1938 (2b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)

1938
Canned Fishing (1b) – R : Gordon Douglas.
Bear Facts (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Three Men in a Tub (1b) – R : Nate Watts.
Camethe Brawn (lb) – R : Gordon Douglas. (d.v.)
Feed’ Emand Weep (1b) – R : Gordon Douglas, (d.v.)
The AwfulTooth (1b) – R : Nate Watts.
Catalogue Blackhawk.
Hide and Shriek (1b) – R : Gordon Douglas.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
65 MGM :
TheLittle Ranger (1b) – R : Gordon Douglas.
Party Fever (1b) – R : George Sidney.
Aladin’s Lantern (1b) – R : Gordon Douglas.
Men in Fright (1b) – R. George Sidney.
Football Romeo (1b) – R : George Sidney.
Practical Jokers (1b) – R : George Sidney.

1939

Alfalfa’s Aunt (1b) – R : George Sidney.


TinyTroubles (1b) – R : George Sidney.
Duel Personalities (1b) – R : George Sidney.
Clown Princes (1b) – R : George Sidney.
CousinWilbur (1b) – R : George Sidney.
Joy Scouts (1b) – R : Edward Cahn.
Dog Daze (1b) – R : George Sidney.
Auto Antics (1b) – R : Edward Cahn.
Captain Spanky’s Show Boat (1b) – R : Edward Cahn.
Dad for a Day (1b) – R : Edward Cahn.
Time Out for Lessons (1b) – R : Edward Cahn et Bud Murray.
1940

Alfalfa’sTroubles (1b) – R : Edward Cahn.


Bubbling Troubles (1b) – R : Edward Cahn.
The Big Premiere (1b) – R : Edward Cahn.
All about Hash (1b) – R : Edward Cahn.
The New Pupil (1b) – R : Edward Cahn.
Coin’ Fishin’ (1b) – R : Edward Cahn.
Good Bad Boys (1b) – R : Edward Cahn.
Waldo’s Last Stand (1b) – R : Edward Cahn et Steven Granger.
Kiddie Kure (1b) – R : Edward Cahn.

1941

Fightin’ Fools (1b) – R : Edward Cahn.


Baby Blues (1b) – R : Edward Cahn.
Ye Olde Minstrels (1b) – R : Edward Cahn et Bud Murray.
Come Back, Miss Pips (1b) – R : Edward Cahn.
1-2-3 Go ! (1b) – R : Edward Cahn.
RobotWreck (1b) – R : Edward Cahn.
Helping Hands (1b) – R : Edward Cahn.
Wedding Worries (1b) – R : Edward Cahn.

1942

Melodies Old and New (1b) – R : Edward Cahn.


Going to Press (1b) – R : Edward Cahn.
Don’t Lie (1b) – R : Edward Cahn.
Surprised Parties (1b) – R : Edward Cahn.
Doin’ Their Bit (1b) – R : Edward Cahn et Herbert Glazer.
Rover’s BigChance (1b) – R : Edward Cahn.
Mighty Like a Goat (1b) – R : Edward Cahn.
Unexpected Riches (1b) – R : Edward Cahn.
1943

Benjamin Franklin Jr. (1b) – R : Edward Cahn.


Family Troubles (1b) – R : Edward Cahn.
Election Daze (1b) – R : Herbert Glazer.
Calling All Kids (1b) — R : Sam Baewitz.
Farm Hands (1b) – R : Herbert Glazer.
Little Miss Pinkerton (1b) – R : Herbert Glazer.
Three Smart Guys (1b) – R : Edward Cahn.

1944

Radio Bugs (1b) – R : Cyril Endfield.


Dancing Romeo (1b) – R : Cyril Endfield.
Taie of a Dog (1b) – R : Cyril Endfield.
T.O.N.I. :
Quitte pour la peur (2b).
Vive la paix.
À l’ouest du nouveau.
Un bon gardien.
Une drôle de bombe.
Mickey aux champs.
Qui bien se porte.
T’as bonne mine.
66 Pathé-Baby, 9,5 :
Négritina a faim (1b) 10 m.
Négritina fait l’oie (1b) 3x10m.
Négritina présidente du club des C.C.K. 10 m.
Négritina et Cie.
Roscoe « Fatty » Arbuckle en tournée à Atlantic City vers 1927. © Agence Keystone

Charlie Bowers dans Egged On (Pour épater les poules), 1926. © Cinémathèque de
Toulouse
Mae Busch vers 1925.
© Agence Keystone

Walter Hiers et son épouse Adah McWilliams. © Agence Keystone


Sydney Chaplin (à gauche) et son frère Charles dans Pay Day, 1922. © Roy Export
Company Establishment

Clyde Cook et Louise Fazenda dans Pay as You Enter, 1928. © Agence Rue des Archives
Max Davidson (allongé) dans Do Gentlemen Snore ?, 1928. © Agence Rue des Archives

Chester Conklin, Leo White et Ben Turpin. Photo publicitaire pour Keystone Hotel, 1935.
© Agence Keystone
Mary Thurman, Louise Fazenda et Charles Murray dans The Betrayal of Maggie, 1917. ©
Agence Rue des Archives
Charles Chaplin et Mack Swain dans The Cold Rush, 1925. © Roy Export Company
Establishment

Louise Fazenda et Ford Sterling (au centre) dans The Summer Girls, 1918. À droite, en
canotier, Erle Kenton. © Agence Rue des Archives
Photo publicitaire pour les « Snub » Pollard Comedies : au centre, S. Pollard ; à droite, le
producteur Hal Roach. © Agence Rue des Archives
Marie Mosquini et Harry « Snub » Pollard dans un film de Hal Roach, non identifié. ©
Agence Rue des Archives

Le Hongrois Karl Huszar, dit Charles Puffy, vedette comique de l’Universal. © Agence
Keystone
Larry Semon à l’hôtel Astor de New York avant la première de The Wizard of Oz, 1925. ©
Agence Keystone
Affiche Pathé pour The Anvil Chorus, avec Snub Pollard et Noah Young, 1922. © Agence
Rue des Archives

Affiche Pathé pour Dig Up, avec Snub Pollard et Marie Mosquini, 1923. © Agence Rue
des Archives
Affiche Pathé pour Wife Tamers, avec Clyde Cook (en haut à gauche], Lionel Barrymore
et Vivien Oakland, 1926. © Agence Rue des Archives
Affiche de la Keystone-Triangle pour The Betrayal of Maggie, 1917. © Agence Rue des
Archives

NOTES
1. Blair MILLER, op. cit., pp. 11
2. Kevin BROWNLOW , «  I film per ragazzi dei fratelli Franklin  » in Griffithiana, n° 32/33,
septembre 1988, pp. 49-56.
3. Leonard MALTIN et Richard W. B ANN , The Little Rascals, New York, Crown Trade
Papersbacks, 1992, p. 6.
4. D’après John H OLMSTROM ( The Moving Picture Boys, Norwich, Michael Russell Ed., 1996, p.
119), son vrai nom serait Malcolm Williams ; il avait débuté dès l’âge de un an dans Bread et
dans Three Weeks (1924).
5. Blair MILLER, op. cit., p. 41.
6. I bid., pp. 76-77.
7. Leonard MALTIN et Richard W. B ANN , op. cit., p. 7.
8.Ibid., pp. 1-10.
9. David TURCONI, op. cit., p. 162.
10. La filmographie repose sur : Leonard MALTIN et Richard W. B ANN, op. cit., pp. 10-227.
Dictionnaire des petits maîtres du
Burlesque

A
1 ADAMS (Jimmy)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 373.
2 ALEXANDER (Bennie)
Voir 3e partie : Les Kid Series, pp. 579 et 585.
3 ALEXANDER (Frank « Fatty »)
Voir FATTY (les trois).
4 ALT (Alexandre)
Né dans l’État de New York le 8 octobre 1897. Décédé le 8 février
1992 à Santa Monica (Californie). Avant de devenir une vedette de
l’Universal, Al Alt semble débuter en 1923 dans les Hallroom Boy
Comedies (il joue le rôle de Percy) aux côtés de Jimmy Aubrey et de
Bud Jamison. Physiquement, il ressemble assez à Monty Banks avec,
néanmoins, un visage plus allongé  : élégant, arborant volontiers le
canotier et la lavallière, il porte une fine moustache et des lunettes
rondes. Dans Speed, (1927), Al Alt, mécanicien-inventeur, a construit
une voiture dans son garage avec l’aide de son chien, dressé à lui
apporter ses outils, et participe à une course dont, naturellement, il
sera le vainqueur.
1. COURTS MÉTRAGES :

1923

Hallroom Boy Comedies (11 films)

1924

Tuxedo Reel Comedies-Educational :


27.10 – Stupid, but Brave (2b) – R : Al St. John.
Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
3.3 – Don’t Worry – R/Sc. : :William H. Watson ; 23.4 – Pretty Plungers –
R/Sc. : Noel Smith ; 7.5 – Taxi ! Taxi ! – R/Sc. : Noel Smith ; 21.5 – The
Tired Business Men – R/Sc. : Edward – I. Luddy ; 14.6 – Fearless Fools –
R/Sc.  : Noel Smith  ; 25.6 – A Royal Pair – R/Sc.  : Noel Smith  ; 13.8 –
Scared Stiff – R/Sc.  : Al Herman  ; 27.8 – Eat and Run – R/Sc.  : Al
Herman ; 15.10 – Sahara Blues – R : Noël Smith ; 22.10 – Some Tomboy –
R  : Edward I. Luddy  ; 26.11 – Dancing Daisies – R/Sc.  : Al Herman  ;
10.12 – Harem Follies – R/Sc. : Edward – I. Luddy.
Mack Sennett-Pathé :
30.11 – The Cannonball Express – R : Del Lord.

1925

Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :


7.1 – Looking Down – R/Sc. : less – Robbins ; 18.2 – A Dangerous Peach –
R/Sc. : Jess – Robins ; 4.3 – Don’t Worry – R/Sc. : William H. Watson ;
15.4 – Getting Trimmed – R/Sc. : Edward – I. Luddy ; 13.5 – The Queen of
Aces – R/Sc. : William H. Watson ; 3.6 – Speak Freely – R/Sc. : William
H. Watson  ; 8.7 – A Rough Party – R/Sc.  : Charles – Lamont  ; 12.8 –
Paging a Wife – R/Sc.  : Charles Lamont  ; 10.10 – Piping Hot – R/Sc.  :
Charles Lamont ; 3.12 – Scandal Hunters – R/Sc. : Jess Robbins.
Gold Metal Comedies-Samuel Bischoff (2b) :
20.12 – Cured Hams – R : George Jeske.

1926

Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b, – R  : Charles


Lamont) :
10.3 – Al’s Troubles –, 6.5 – Helpful Al  ; 17.6 – Accidents Can Happen  ;
16.7 – Thanks for the Boat Ride ; 25.8 – Her Ambition.
Radiant Comedies – Rayart (2b) :
?.9 – On the Jump – R  : Charles Lamont  ;  ?. 11 – Moving Guests – R  :
Robert Furer ; ?. 12 – The Million Dollar Derby – R : Robert Furer.

1927

?.1 – Radio Love – R  : Robert Furer  ;  ?.2 – Baby Faces – R  : Robert


Furer ; ?.3 – Never Again – R : Robert Furer ; Speed – R : Bobby Ray.

1929

Cameo Comedies-Educational (2b, – R : Francis J. Martin) :


30.6 – Rubbing It in ; 14.7 – Lucky Breaks ; 28.7 – Contented Wifes.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
7.7 – Top Speed – R : Charles Lamont T.O.N.I. :
Charleston, gérant d’hôtel (2b) (6/1926) [Universal].

2. LONGS MÉTRAGES :
1927 The Price of a Good Time (7b) – R : Lois Weber.
1928 Devil Dogs (6b) – R : Fred Windermere.
1929 Top Speed (8b) – R : Mervyn Le Roy.
5 ANIMAUX
Domestiques ou sauvages, ils tiennent une place importante dans de
nombreuses comédies burlesques. Certains d’entre eux furent
presque aussi célèbres que leurs partenaires humains.
Les chiens
Parmi ces animaux, classiquement fidèles et dévoués, quelquefois
farceurs, il y eut quelques vedettes incontestées : une des premières
fut sans doute la chienne savante de la Vitagraph, Jean (baptisée en
France Ginette). Chez Hal Roach, Pete the Pup 1 , un gros
bouledogue avec un curieux anneau noir autour de l’œil droit
(résultat d’un savant maquillage), débuta dans The Freshman (1925)
avec Harold Lloyd, puis joua un chien dénommé Tige dans la série
des Buster Brown (1925-1927) et repassa chez Roach pour tourner
dans la série « Our Gang » où il remplaça Pal (encore un bouledogue).
Ledit Pal avait débuté dans les Married Life Series de la Fox, puis en
1922 avait tourné dans les Juvenile Comedies (Educational), les
Century Comedies (Stern Brothers) pour apparaître dans «  Our
Gang  » en 1924 dans The Buccaneers. En 1927, remplacé chez Roach
par Pete, il continua sa brillante carrière à la Fox dans les Animal
Fox Comedies et les Imperial Comedies. Si l’on en croit Robert Florey
2 , le chien savant Pal était français ! Il aurait été amené aux États-

Unis par un certain Harry Lucenay.


Brownie, « The Wonder Dog », le chien qui – entre autres – joue du
piano, fut pour l’Universal, la vedette d’une série (46 films en 2b) qui
dura de 1919 à 1923. Peter « The Great », autre chien star, joua dans
les Christie Comedies, puis dans les Baby Peggy Series (cf. les Kid
Series, p. 580). Buddy, autre chien vedette, semble avoir débuté en
1923 dans les Hamilton Comedies chez Educational, puis il tourna de
1925 à 1927 dans les Christie Comedies et fut le partenaire de
Charley Chase chez Roach. Enfin, chez Sennett, Fido, le brave et gros
chien de Fatty, était spécialiste des courses éperdues et des
sauvetages (cf. filmographie de R. Arbuckle) tandis que le petit fox
Cameo (baptisé en France Victor) était du genre farceur et
débrouillard  : lors d’une mémorable partie de poker, il donne de
précieux conseils à B. Bevan dans Nip and Tuck (1923). Teddy, un
danois, avait le même caractère joueur, mais était quelquefois un peu
teigneux. D’après Florey  : «  Le chien Teddy a son dressing-room
comme les grandes stars. Les murs de sa chambre sont couverts de
photos d’étoiles dédicacées au bon gros toutou 3  »
À partir de 1916, Fatty eut ensuite pour compagnon Luke, qui le
suivit à la Comique. Enfin, toujours chez Sennett, la famille Smith de
la célèbre série avait, outre une petite fille, un gros chien danois qui
fut joué successivement par Cap et Balto.
L es chats
Contrairement aux chiens, ils ont presque toujours un rôle assez
négatif. Eternelles victimes du sadisme non avoué des auteurs, ils
sont souvent malmenés, voire torturés. Dissimulés dans des objets
divers (chaussette, chapeau) qu’ils animent de mouvements
désordonnés, ils sèment la frayeur, en particulier chez les gens de
couleur  !Peu de chats ont laissé un nom dans le cinéma burlesque.
Seul le matou de chez Sennett, Pepper, est sorti de l’anonymat  :
c’était un bel animal au poil ras et gris, mais le noir et blanc ne
permet pas aujourd’hui de préciser s’il s’agissait d’un chartreux ou
d’un british blue... Pepper apparaît en particulier aux côtés de L.
Fazenda et de B. Turpin dans Are Waitresses Safe  ? (1917). Toujours
d’après Florey, «  Le chat noir Pepper est assuré pour une somme
considérable. En outre, il ne fait jamais les exercices périlleux, ayant
spécialement un double pour cet office 4  »
L es chevaux
Arabia, pour la Fox (Imperial Comedies, 1923) et Queenie pour
l’Universal (Century Comedies, 1922) sont les seuls noms que nous
avons relevés dans les comédies burlesques.
Les mules
Vedette à part entière de «  Our Gang  » (Hal Roach), Dinah la mule
apparaît dès le premier film de la série, en 1922. Maude figurait dans
les Century Comedies (Universal) de 1922 à 1923. Fanny opérait chez
Universal dans les Blue Bird Comedies...
Les singes
Snooky « The Humazee » fut la vedette des treize Chester Comedies
(1920-1923) pour Educational sous la direction de William S.
Campbell, puis il tourna trois Snooky Comedies, toujours pour la
même maison en compagnie d’un couple de singes baptisés Tom et
Jerry. Citons aussi les Monkey Comedy Series (Fox), six films réalisés
en 1924-1925 et dont les héros étaient trois singes (Max, Moritz et
Pep). Ce trio avait tourné auparavant en 1923 dans les Sunshine
Comedies et dans les Imperial Comedies (Fox) de 1923 à 1924. Le
chimpanzé Elmer apparut dans quelques comédies de la série « Our
Gang ».
Les lions
Le célèbre et placide lion de Mack Sennett, Numa, parut en
particulier dans The Hollywood Kid (1924) où on le voit assis sur le
bureau du patron et dans Circus to Day (1926) où il caresse le dos
dénudé de la jolie Madeline Hurlock. Mais était-ce bien la même
bête  ? Les Century Lions (Universal) sont les vedettes de vingt-sept
Century Comedies en 2b de 1919 à 1922. Signalons que les lions –
ainsi que d’autres animaux sauvages anonymes, tels que phoques,
autruches, boas, etc. apparaissent fréquemment dans les films de
Jimmy Adams et de L. Hamilton, mais aussi avec Paul Parrott et
beaucoup d’autres.
Enfin, il convient de citer les Dippy Doo Dads Comedies (1923-1924),
produites par Hal Roach et dirigées par Len Powers, exclusivement
jouées par des animaux, les Animal Comedies de la Fox (1926-1928)
où, apparaissent kangourous et éléphants, et les Barnyard Animal
Series, produites par Larry Darmour pour Standard Cinema Corp.
(1928-1929), jouées par les animaux de la ferme.
6 ARBUCKLE (Roscoe « Fatty »)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 127.
7 ARTHUR (Johnny)
Né à Scottdale (Pensylvanie) le 20 mai 1883, il eut sa période de
gloire entre 1925 et 1928 en tournant en vedette pour Educational
dix-huit films en 2b (Tuxedo Comedies). Il meurt le 31 décembre
1951 à Woodland Hills (Californie).
Portant une étroite moustache, quelquefois des lunettes, les cheveux
soigneusement gominés, c’est un comédien élégant qui rappelle un
peu Max Linder. Dans Home Cured (« Plus mort que vif », 1926), il joue
un malade imaginaire qui se jette sur les médicaments soldés dans
les pharmacies. Pour le guérir de sa névrose, le médecin lui annonce
que sa fin est proche, tandis que sa femme se console devant lui avec
son meilleur ami. Johnny finit par sauter du lit et retrouve l’amour
de sa femme. Scénario classique repris par Charley Chase dans Calling
All Doctors (1937).

COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :


Tuxedo Comedies-Educational (2b) :

1925

20.9 – The Tourist – R : William Goodrich (Roscoe Arbuckle).


22.11 – Cleaning Up – R : William Goodrich.

1926

17.1 – My Stars (L’amour en vedette) – R : William Goodrich.


14.3 – Home Cured (Plus mort que vif) – R : William Goodrich, (d.v.)
2.5 – Mr. Cinderella – R : Norman Taurog.
4.7 – Honest Injur – R : Norman Taurog.
10.10 – The Humdinger – R : Norman Taurog.
15.8 – Open House – R : Charles Lamont.
5.12 – Close Shaves – R : Charles Lamont.

1927

6.2 – Wedding Yells – R : Charles Lamont.


1.4 – The Draw-Back – R : Norman Taurog.
5.6 – Her Husky Hero – R : Norman Taurog.
28.8 – Live News – R : Charles Lamont.
13.11 – Scared Silly – R : Charles Lamont.

1928

22.1 – Wildcat Valley – R : Charles Lamont.


4.3 – Visitors Welcome – R : Harry Sweet.
29.4 – Slippery Head – R : Norman Taurog.
15.7 – Blondes Beware – R : Norman Taurog. Dans les années trente, J.
Arthur apparaît dans la série «  Our Gang  » de Hal – Roach  :
Anniversary Trouble (1935)  ; Feed ‘Em and Weep (1937)  ; Night’n Gales
(1937) où il joue le père de la jeune Darla Hood.
8 ASHER (Max)
Né à Oakland (Californie) en 1880, Max débute dans le show-business
comme concierge et balayeur dans un théâtre d’Oakland 5 . Puis il
joue de petits rôles et finit par se faire engager pour faire du
vaudeville dans les petits théâtres californiens. En 1912, il fait un
bref séjour chez Mack Sennett, puis, à partir de 1913, est loué à Carl
Laemmle de l’Universal pour apparaître dans les comédies de
« l’Universal-Joker » et de l’Universal-Powers. Associé à Harry McCoy
(série « Mike and Jake »), il devient la vedette comique de la maison
sous la direction d’Allen Curtis. Lorsque McCoy passe chez Sennett
en 1914, il est remplacé par Bobby Vernon. En octobre 1914, Max
Asher fait partie de l’équipe des Sterling Comedies que vient de
créer l’Universal pour Ford Sterling, puis, après leur échec, il revient
aux Powers Comedies. Universal lance alors les Max Asher Comedies
qui ont un succès certain. Après un bref retour à la scène, Max
tourne, pour la Vitagraph, une série de courts métrages produits par
Earl Montgomery et Joe Rock. À partir de 1920, il joue de petits rôles
comiques pour différentes maisons de production : en 1926-1929, il
apparaît dans les Let George Do It Comedies (produites par les Stern
Brothers pour Universal) et, en 1927, dans les Snub Pollard Series
(Artclass). À l’arrivée du parlant, Asher se reconvertit peu à peu et
devient maquilleur. Il meurt à Hollywood (Californie) le 15 avril
1957. Max fut un grand professionnel du cinéma burlesque qui
travailla pour tous les grands producteurs, de Sennett à Roach.
Grand et bedonnant, le visage grimaçant et plutôt sévère, il savait
utiliser à merveille son physique de gros bourgeois.

I. COURTS MÉTRAGES :

1913

Universal-Powers (1b) :
13.6 – The Great Towel Robbery ; 17.9 – The Pearl of the Golden West.
IMP Comedies-Universal (l/2b) :
4.10 – His Priceless Treasure – R  : Allen Curtis  ; 11.10 – Thou Shalt not
Rubber.
Joker Comedies-Universal (R  : Allen Curtis  ; tous en 1b sauf
mention spéciale) :
16.8 – Poor Jake’s Demise (I/2b)  ; 23.8 – The Statue (l/2b)  ; 29.10 – The
Tramp Dentists ; 19.11 – Mike and Jake at the Reach ; 25.10 – The Cheese
Special ; 1.11 – Throwing the Bull, 15.11 – Mike and Jake at College ; 29.11
– Lazy Louis  ; 5.11 – Mike and Jake Go Fishing  ; 12.11 – Mike and Jake
among the Cannibals  ; 15.11 – Almost an Actress  ; 22.11 – The Stinger
Stung ; 3.12 – Mike and Jake in the Wild, Wild West ; 6.12 – A Pair of Bears
(l/2b) ; 10.12 – Mike and Jake in Mexico ; 13.12 – The Joy Ridders ; 17.12 –
Mike and Jake as Heroes ; 20.12 – For Art and Love ; 24.12 – Mike and Jake
as Pugilists ; 27.12 – She Should Worry ; 30.12 – Mike and Jake in Society.

1914

7.1 – Mike and Jake Close to the Nature ; 10.1 – Some Nightmare  ; 14.1 –
Saving the Child ; 17.1 – The Mystery of a Taxi Cab ; 21.1 – Mike and Jake
in the Army  ; 24.1 – Heaven Will Protect a Working Girl  ; 28.1 – A Freak
Temperance Wave ; 31.1 – In the Year 2014 ; 4.2 – Love and Politics ; – 7.2
– The Midnight Alarm, 14.2 – Chicken Chasers ; 21.2 – The Tender Hearted
Sheriff ; 7.3 – A Mexico Mix ; 21.3 – Mike and Jake Go in for Matrimony  ;
28.3 – The Head Waiter 11.4 – Schultz the Paperhanger ; 15.4 – Mike and
Jake in the Clutch of Circumstances ; 25.4 – The Sharps Want a Flat ; 2.5 –
The Bucket Sharpers  ; 9.5 – Schultz the Barber :3.6 – Their First
Anniversary ; 6.6 – Love and Electricity ; 10.6 – Mike Searches for His Long
– Lost Brother  ; 17.6 – The Fatal Letter  ; 4.7 – Captain Kid’s Priceless
Treasure ; – 11.7 Love Roses and Trousers ; 18.7 – His Wife’s Family ; 25.7
– The Polo Champions ; 1.8 – Wifies’ Busy Day ; 8.8 – That’s Fair Enough  ;
15.8 – What Happened to Schultz ? ; 22.8 – The Diamond Nippers ; 29.8 –
Well ! Well ! ; 5.9 – Oh ! What’s the Use ? ; 12.9 – Jam and Jealousy ; 19.9 –
Love and Graft  ; 21.9 – In and Out (3b)  ; 3.10 – In the Clutches of the
Villain ; 17.10 – Across the Court ; 12.12 – Love Disguised.
Sterling Comedies-Universal :
5.10 – Myer’s Mistake ; 5.11 – Dot’s Chaperone ; 26.11 – Dot’s Elopement ;
3.12 – Love, Luck and Candy.

1915
Joker Comedies-Universal (R : Allen Curtis ; tous en lb sauf mention
spéciale) :
9.2 – The Plumber Wins the Girl ; 15.2 – Fooling Father ; 27.2 – Saved by
Shower ; 8.3 – School Days  ; 8.3 – Back to School Days  ; 13.3 – Schultz’s
Lady Friend  ; 20.3 – The Rejuvenation of Liza lane  ; 5.4 – Wedding Bells
Shall Ring ; 17.4 – The Way He Won the Widow ; 19.4 – The Fatal Kiss ;
29.4 – The Runaway Auto ; 26.4 – Over the Bounding Waves ; 17.5 – A Day
at the San Francisco Fair  ; 225 – The Lady Doctor and the Grizzly Gulch  ;
24.5 – Hiram’s Inheritance  ; 27.5 – Lady Baffles and Detective Duck in
« The Great Egg Robbery » (2b)  ; 5.6 – The Lover’s Lucky Predicament ;
7.6 – How Billy Got His Raise ; 10.6 – Lady Baffles and Detective Duck in
« The Sign of the Sacred Safety Pin » (2b) ; 14.6 – A Duke for a Day ; 19.6 –
At the Bingville Booster’s Barbecue ; 24.6 – Lady Baffles and Detective Duck
in «  The 18 Carroll Mystery  » (2b)  ; 26.6 – When Schultz Led the
Orchestra  ; 28.6 – The Mechanical Man  ; 5.7 – Right Off the Reel  ; 8.7 –
Lady Baffles and Detective Duck in «  Baffles Aids Cupid  » (2b)  ; 17.7 –
Freaks ; 22.7 – Lady Baffles and Detective Duck in « The Signal of the Three
Socks  » (2b)  ; 24.7 – A Duel at Dawn  ; 31.7 – The Village Smithy ; 3.8 –
Lady Baffles and Detective Duck in « Saved by a Scent » (2b)  ; 7.8 – Their
Bewitched Elopment, 14.8 – A Dip In the Water  ; 19.8 – Lady Baffles and
Detective Duck in « The Dread Society of the Sacred Sausage » (2b) ; 28.8 –
The Bravest of the Brave  ; 4.9 – When Hiram Went to City, 11.9 – At the
Beach Incognito ; 18.9 – He Could not Fool His Mothe-In-Law ; 30.9 – Lady
Baffles and Detective Duck in « The Ore Mystery » (2b) ; 9.10 – No Babies
Allowed ; 14.10 – Lady Baffles and Detective Duck in « When the Wells Went
Dry  » (2b)  ; 16.10 – A Millionnaire for a Minute (Catalogue Morcraft)  ;
23.10 – Pete’s Awful Crime  ; 28.10 – Lady Baffles and Detective Duck in
« The Last Roll » (2b) ; 20.11 – Chills and Chickens ; 25.11 – Lady Baffles
and Detective Duck in « Kidnapping the King’s Kid  » (2b)  ; 27.11 – Dad’s
Awful Deed  ; 4.12 – Mrs. Prune’s Boarding House  ; 11.12 – Slightly
Mistaken ; 18.12 – The Opera Singer’s Romance ou Stage Truck.

1916

1.1 – Lemonade Aids Cupid ; 8.1 – Those Female Haters ; 24.8 – You Want
Something ?

1917

Victor Comedies-Universal (R : Craig Hutchinson ; 1b sauf mention


spéciale) :
27.8 – Scandal Everywhere (2b) ; 3.9 – The Curse of Flirting Heart ; 10.9 –
\n the Clutches of the Milk ; 17.9 – Marathon Maniacs ; 1.10 – Kicked in the
Kitchen, 8.10 – Rainstorms and Brainstorms  ; 22.10 – A Wise Dummy  ;
29.10 – A Devil with the Wimmin.
Fox Comedies (2b) :
22.1 – Brainstorm – R : Harry Edwards ; 28.5 – Suds of Love – R : Jay A.
Howe ; 25.6 – His Final Blow – R : OutHank Mann.

1918

Vitagraph (R : Jay A. Howe ; 1b) :


7.1 – Bonds and Banners ; 14.1 – Maimed in the Hospital ; 6.5 – Laws and
Outlaws.
Keystone-Mutual (2b) :
17.3 – Mud – R : William Beaudine.

1920

Vitagraph (2b) :
Footprints – R : Grover Jones.

1921
Hallroom Boys Comedies (2b) :
7.1 This Is the Life.
Prod. W.H. Hodkinson (2b) :
2.10 – Rip Van Winkle – R : Ward Lascelle.

1923

Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b, – R  : Alf


Goulding) :
8.2 – Peg O’the Movies ; 25.4 – Sweetie.

1924

3.3 – Don’t Worry (2b) – R : William W. Watson.


Blue Ribbon Comedies-Joe Rock (2b) :
13.12 – A Peaceful Riot – R : Marcel Perez.

1925

Century Comedies-Stem Brothers-Universal :


31.1 – His First Degree (2b) – R : Edward I. Luddy.

1926

Apparaît dans les Let George Do It Comedies (Universal) avec Syd


Sailor.
Charley Chase Comedies-Hal Roach-Pathé (2b) :
22.8 – Crazy Like a Fox – R : Leo McCarey.

1927

Snub Pollard Series – Artclass (R : James Davis, 2b) :


26.1 – The Fire ; 30.3 – All Wet ; Once Over – R : ?
Christie Comedies-Educational (2b) :
20.2 – Sailor Beware – R : William Watson.
Vitagraph (2b) :
6.11 – Present Arms – R  : E.I. Luddy. Apparaît dans la série «  What
Happened to Jane  »  ? (Stern Brothers) avec Thelma Daniels (1926-
1927).

2. NOMBREUX LONGS MÉTRAGES DE 1921 A 1934


DONT :

1921

The Silver Car (6b) – R : David Smith.

1922

The Ladder Jinx (6b) – R : less Robbins.

1923

At Devil George (5b) – R : Aston Dearholt.


Slow asLightening (5b) – R : Grover Jones.

1924

The Shooting of Dan McGrew (7b) – R : Clarence Badger.

1925

Heir-Loons – R : Grover Jones.

1926

We’re in the Navy Now (6b) – R : Edward Sutherland.

1927

Lost atthe Front (6b) – R : Del Lord.


Play Safe – R : Monty Banks.
She’s My Baby (6b) – R : Fred Windermere.

1928

Burning Up Broadway (6b) – R : Phil Rosen.


1929 Snowboat (12b) – R : Harry Pollard.
The Kid’s Clever (6b) – R : William J. Craft.
9 AUBREY (James)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 378.

B
10 BAKER (Eddie)
Né à Davis (WV) le 17 novembre 1897, Eddie apparaît dès 1918 dans
les Model Comedies (Universal) avec Gale Henry comme partenaire.
En 1920 il tourne, pour la même maison, dans les Rainbow Comedies
et passe ensuite chez Al Christie, puis chez Hal Roach où il est le
partenaire de Stan Laurel (Smithy, 1924) et de Charley Chase (Powder
and Smoke, 1924  ; Hard Knock, 1924, etc.). Il revient chez Christie en
1925 où il est associé au matelot excentrique Billy Dooley jusqu’en
1927. Il tourne quelques comédies en deux bobines pour la Columbia
dans les années cinquante et meurt à Los Angeles le 4 février 1968.
Assez large, trapu, le visage rond, il porte une petite moustache et
joue plutôt les mauvais garçons.
11 BANKS (Monty)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 315.
12 BEAUCHAMP (Clem) [alias DREW Jerry]
Clem Beauchamp, alias Jerry Drew, est né à Bloomfield (Iowa) le 26
août 1898. Il travaille avec Griffith dès 1918. D’abord cascadeur, il
devint acteur puis directeur de production et réalisateur. Sa période
de gloire se situe en 1926-1928, où il est la vedette de comédies pour
Educational. Marié pendant quelques années à la troublante Anita
Garvin. Décédé le 14 novembre 1992 à Santa Rosa (Californie).
Très élégant, coiffé souvent d’un haut-de-forme, noeud papillon au
col, œillet à la boutonnière, il a un visage triangulaire aux traits fins
orné d’une mince moustache. C’est un homme à femmes, sémillant et
charmeur. On le reconnaît parfaitement sur quelques photos du
catalogue Pathé-Baby dans Brioche voyage (1b) et Brioche et son bottier
(1b), ce qui laisse supposer que Brioche (Arthur) était sur surnom
français... Dans Hot Lightenings (Un hôtel du tonnerre, 1927), Clem est
le neveu de la patronne d’un grand hôtel ; toujours aussi coureur de
jupons, il flirte avec les clientes et a des problèmes avec le détective
de l’établissement. Après les classiques jeux de cache-cache avec le
mari, la tante et le détective, un orage apocalyptique éclate qui
conduit à un final digne des meilleurs Mack Sennett.

COURTS MÉTRAGES :

I. Comme acteur :

1926

Cameo Comedies-Educational (1b) :


Sous le nom de Clem Beauchamp  : 6.6 – Meet My Dog – R  : Jules
White  ; 12.6 – The Radio Bug – R  : Stephen Roberts  ; 20.6 – Hold’Er
Sheriff – R  : Stephen Roberts  ; 4.7 – Hanging Fire – R  : Stephen
Roberts ; 18.7 – Squirrel Food – R : Stephen Roberts ; 1.8 – Don’t Miss –
R : Stephen Roberts.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
20.6 – Who’s My Wife ? – R  : Stephen Roberts  ; 1.8 – Solide Gold – R  :
Stephen Roberts ; 22.8 – Kiss Papa – R : Stephen Roberts ; 2.10 – Pink
Elephants – R  : Stephen Roberts  ; 21.10 – Midnight Follies – R  : James
Jones ; 1.11 – Flaming Romance – R : Stephen Roberts.

1927

(R : Stephen Roberts) :


2.1 – High Sea Blues ; 8.2 – Listen Lena ; 6.3 – Hot Lightening (d.v.) ; 3.4 –
Brainstorm  ; 24.4 – Jungle Heat (d.v.)  ; 6.5 – Queens Wild  ; 7.6 – No
Cheating.
Sous le nom de Jerry Drew :
25.9 – Fox Tales – R : Stephen Roberts ; 7.10 – Sure Cure – R : Stephen
Roberts ; 6.11 – Brunettes Prefer Gentlemen – R : Charles Lamont.

1928

29.1 – High Strung – R  : Mark Sandrich  ; 11.3 – Indiscrete Pete – R  :


Harry Sweet ; 8.7 – Ladies Preferred – R : Charles Lamont ; 19.8 – Just
Dandy – R : Stephen Roberts.

1929

Sous le nom de Clem Beauchamp :


Ideal Comedies-Jack White Corp. (2b)  : Only Her Husband – R  :
Charles Lamont. T.O.N.I. : Brioche sera vedette (1b) ; Brioche voyage (1b) ;
Le cauchemar de Brioche (1b)  ; Brioche et son bottier (1b) (Pathé-Baby,
9,5). Longs métrages jusqu’en 1936.

II. Comme réalisateur :

1919 ou 1920

Hank Mann Comedies-Arrow Films :


The Janitor (Bill Boquey concierge)

1926
Educational :
26.9 – Kiss Me Kate (1b)  ; 10.10 – Plumb Goofy (1b)  ; 19.12 – Mister
Chump (1b).

1927

13.2 – Listen Una (2b) ; 13.3 – A Perfect Day (1b).

1928

25.3 – Listen Sister (2b) – 1 : Lupino Lane.


13 BEERY (Wallace)
Wallace Beery est né à Kansas City (Missouri) le 1er avril 1885 6 . Fils
d’un policier municipal, il ne se passionne ni pour les études, ni
pour les leçons de piano qu’on lui impose et, dèsl’âge de 15 ans, il
quitte le foyer familial pour Saintt Louis, puis Chicago, et trouve
enfin du travail dans une ferme de l’Illinois. Avec l’argent gagné, il
s’achète une superbe paire de souliers jaunes dont il est très fieR : il
revient même dans sa famille six semaines plus tard pour les faire
admirer !L’enfant prodigue est bien accueilli et, après avoir payé un
costume neuf à son fils, son père lui trouve du travail comme
mécanicien dans les Chemins de fer de Santa Fe. Un cirque est de
passage  : Wallace, fasciné par les éléphants, parvient à se faire
embaucher à 3,50 dollars la semaine pour s’occuper du troupeau. Au
bout de trois ans, il est responsable des 26 éléphants du Forepaugh –
Sells Circus. A New York, où le cirque est de passage, Beery, qui a
une belle voix de basse, se fait engager comme boy dans une revue.
C’est le début d’une carrière théâtrale  : il paraît dans quelques
comédies musicales comme Babes in Toyland et, vers 1905, devient la
vedette de The Yankee Tourist. En 1913, tandis qu’il joue à Chicago
dans un show, les studios Essanay lui proposent de faire un essai
pour le cinéma. Engagé, il devient rapidement la vedette des Sweedie
Comedies où, travesti en bonne suédoise (!), il a pour principal
partenaire Ben Turpin. En 1915, Gloria Swanson, alors âgée de 16
ans, se présente au studio avec sa mère pour faire de la figuration.
Beery tombe immédiatement amoureux de Gloria  ; il fera de son
mieux pour favoriser la carrière de sa bien-aimée, et la fait engager à
l’Essanay. La même année, cette compagnie installe ses studios à
Niles en Californie, mais, après quelques mois, arrête sa production.
Beery ne reste pas longtemps au chômage : il travaille d’abord pour
Universal où il dirige en particulier Carter De Haven dans la série
« Timothy Dobbs, That’s Me », puis est embauché par Mack Sennett à
125 dollars par semaine. Gloria Swanson, qui a rejoint Beery en
Californie, est aussi engagée, mais à 75 dollars par semaine
seulement. Ils seront tous deux associés à Bobby Vernon dans
plusieurs comédies. En 1916, Wallace et Gloria se marient et
resteront ensemble deux ans seulement : le divorce sera prononcé en
1918, mais ils demeureront bons amis. Abandonnant peu à peu le
burlesque tout comme Gloria Swanson, W. Beery va tourner
alternativement des rôles dramatiques (films de guerre, westerns) et
comiques en tandem avec Raymond Hatton (1926-1928). Il s’adapte
bien au parlant et continue une brillante carrière sous la direction de
E. Goulding, M. Le Roy, George Cukor, Clarence Brown, etc. De 1932 à
1935, il fait partie des dix vedettes les mieux payées de Hollywood,
tourne son dernier film en 1948 pour MGM (Big Jack) et meurt d’une
crise cardiaque le 15 avril 1949 à Los Angeles. Grand (1,85 mètre) et
massif (102 Kilos), la mèche en bataille, la bouche un peu molle, de
petits yeux porcins, il a l’allure d’un vaurien assez rustre. L’écrivain
et correspondant de guerre Richard Harding Davis l’avait baptisé
«  face de courge  »... Il composa une assez surprenante bonne
suédoise dans la série des Sweedie, et triompha rapidement dans les
rôles de gangsters, d’ivrognes... ou de shérifs. Un de ses rôles les plus
marquants est sans doute celui de l’imprévisible professeur
Challenger dans The Lost Word (1925).

1. COURTS MÉTRAGES :

1913

Essanay (1b) :
23.8 – His Athletic Wife ; 30.8 – Mr. Dippy Dipped ; 13.9 – Sweet Revenge,
20.9 – Love Incognito ; 27.9 – A Successful Failure ; 4.10 – Dad’s Insanity ;
18.10 – Day by Day, 15.11 – The Usual Way  ; 16.11 – Their Wives
Incognito ; 29.11 – Kitty’s Knight ; 6.12 – Smithy Grandma’s Party ; 13.12 –
Hello, Trouble ; 20.12 – At the Old Maid’s Call.

1914

(Tous en 1b sauf mention spéciale) 7.1 – A Foot of Romance  ; 12.1 –


Looking for Trouble ; 4.2 – Into Society and Out ; 18.2 – One-Two-Three  ;
21.2 – Mrs. Manleu’s Baby ; 7.3 – The Girl, the Cop and the Burglar ; 14.3 –
Oh ! Doctor ; 28.3 – A Queer Quarantine ; 8.4 – The Bargain Hunters ; 17.4 –
The Winner (2b) ; 22.4 – Wrong All Around ; 25.4 – Ups and Downs ; 29.4 –
Curing a Husband ; 6.5 – Making Him Over ; 13.5 – Three Little Powders  ;
20.5 – Actor Finney’s Finish ; 27.5 – Pat Casey’s Case ; 3.6 – Beans ; 10.6 –
This Is the Life ; 17.6 – The Fable of the Brash Drummer and the Nectarine ;
17.6 – Grass Country Goes Dry, 24.6 – The Epidemic  ; 13.7 – Sweedie the
Swater  ; 15.7 – The Fable of Napoleon and the Bumps – R/Sc.  : George
Ade ; 22.7 – The Prevailing Craze ; 22.7 – The of the Higher Education That
Was Too Much for the Old Man – R/Sc. : George Ade ; 27.7 – The Fable of
the Coming Champion Who Was Delayed – R/Sc.  : George Ade  ; 29.7 –
Sweedie and the Lord, 1.8 – In and Out ; 10.8 – Topsy – Turvy Sweedie ; ?.8
– The Fable of the Busy Business Boy and the Droppers-ln – R/Sc. : George
Ade ; 17.8 – Sweedie and the Double Exposure ; 24.8 – Sweedie Springs a
Surprise ; 31.8 – Love and Soda – Sc. : E. Mason Hopper ; 7.9 – When the
Knights Were Bold  ; 14.9 – The Joblot Recruits, 21.9 – Sweedie’s Skate  ;
28.9 – Sweedie’s Cleanup  ; 2.10 – Golf Link Champion «  Chick  » Evans
Links with Sweedie ; 5.10 – The Fickleness of Sweedie ; 12.10 – Sweedies
Learns to Swim (d.v.) ; 19.10 – She Landed a Big One ; 26.10 – Rivalry and
War, 2.11 – The Laundress ; 9.11 – Sweedie and the Trouble Maker ; 11.11
– Three Boiled Down Fables – R/Sc.  : George Ade  ; 16.11 – Countless
Sweedie ; 28.11 – Sweedie at the Fair ; 30.11 – A Maid of War ; 1.12 – The
Fable of Bushlleague Lover Who Failed to Qualify – R/Sc.  : George Ade  ;
5.12 – Sweedie and the Hypnotist  ; 7.12 – Cheering a Husband  ; 14.12 –
Madam Double X ; 21.12 – Their Cheap Vacation ; 28.12 – Sweedie Collects
for Charity  ; 30.12 – Two Dinky Dramas of a Non-Serious Kind – R/Sc.  :
George Ade.

1915

4.1 – Sweedie and the Sultan’s Present  ; 11.1 – Sweedie’s Suicide  ; 18.1 –
Sweedie and the Dog ; 25.1 – Two Hearts That Beat as Ten ; 1.2 – The New
Teacher  ; 8.2 – Sweedies Goes to College – R :R.F. Baker  ; 15.2 – The
Victor  ; 13.2 – A Pound for a Pound  ; 20.2 – Ain’t It the Truth  ; 1.3 –
Sweedie’s Hopeless Love  ; 8.3 – Father’s New Maid  ; 15.3 – Love and
Trouble ; 22.3 – Sweedie’s Learns to Ride ; 25.3 – The Roystering Blades  ;
29.3 – Curiosity  ; 15.4 – The Bouquet  ; 22.4 – Done in Wax  ; 13.5 –
Sweedie’s in Vaudeville ; 20.5 – Sweedie’s Hero  ; 29.5 – The Slim Princess
(4b) – R  : E.H. Calvert  ; 10.6 – Sweedie’s Finish  ; 17.5 – The Broken
Pledge ; 8.7 – Education.

1916

Universal Powers (1b) :


6.7 – The Janitor – R/Sc. : Wallace Beery.
Victor Comedies-Universal (1b, – R/Sc. :Wallace Beery) :
28.7 – Just a Few Little Things ; 10.11 – Sweedie, the Janitor  ; 17.11 – A
Capable Lady Cook.
Universal :
Du 14.8 au 16.10 Série « Timothy Dobbs, That’s Me » :
10 films en lb réalisés par W. Beery avec Carter De Haven (voir à ce
nom) et Robert Milash. W. Beery ne joue pas dans cette série.
Keystone-Triangle :
23.4 – A Dash of Courage (2b) – R : Charles Parrott.

1917

Victor Comedies-Universal (1b) :


2.1 – Bombs and Banknotes – R : WallaceBeery.
Keystone-Triangle (2b) :
7.3 – Maggie’s First False Step – R  : Frank Griffith  ; 15.4 – Teddy at the
Throttle – R : Clarence Badger ; 9.6 – Cactus Nell – R : Fred Fishback ;
15.7 – A Clever Dummy – R : Herman Raymaker.
Mack Sennett-Paramount (2b) :
29.12 – That Night – R : Eddie Cline et Hampton Del Ruth.

1918

Nestor Comedies-Universal (1b) :


2.5 – A Bathhouse Scandal – R : Wallace Beery.

1919

6.1 – She Wasn’t Hungry, But – (R seulement)  ; 20.1 – Only a Janitor –


R/Sc. : Wallace Beery ; 24.3 – A Beach Nul – R/Sc. : Wallace Beery.

1921

Selig-Rork (2b, – R : Bertram Bracken) :


12.8 – The Northern Trail ; 4.9 – The Policeman and the Baby, 24.10 – The
Ne’er to Return Road ; ?. 11 – Sleeping Acres – , 15.11 – The White Mouse.

FILMS PARLANTS :

1931

National Vaudeville Association (1b) :


The Stolen Jools – R : George Hill. (Catalogue Blackhawk, d.v.)

1935

MGM (1b) :
Jackie Cooper’s Christmas.

2. LONGS MÉTRAGES (118 FILMS), PRINCIPAUX TITRES :

1917

Patria – R  : Theodore et Leopold Wharton (15 épisodes  : tous en 2b


sauf le premier en 3b)
The Little American (La petite Américaine) – R : Cecil B. De Mille.

1919

Soldiers ofFortune (Le dictateur) – R : Allan Dwan.


Victory (Une victoire) – R : Maurice Tourneur.
Life Line (La ligne de vie) – R : Maurice Tourneur.

1920

The Virgin of Stambul (La vierge d’Istanbul) – R : Tod Browning.


The Last of Mohicans (Le dernier des Mohicans) – R : Maurice Tourneur
et Clarence Brown.
813 – R : Scott Sidney.
1921

The Four Horsemenof the Apocalypse (Les quatre cavaliers de


l’Apocalypse) – R : Rex Ingram.

1922

Wild Honey – R  : Wesley Ruggles. Robin Hood (Robin des bois) – R  :


Allan Dwan.

1923

Drifting – R : Tod Browning.


The Three Ages (Les trois âges) – R : Buster Keaton.
The White Tiger – R : Tod Browning.

1924

The Signal Tower – R : Clarence Brown.


The Red Lily – R : Fred Niblo.

1925

Coming Through – R  : Edward Sutherland. The Lost World (Le monde


perdu) – R : Harry O’Hoyt.
The Pony Express (Pony Express) – R : James Cruze.

1926

The Wanderer – R : Raoul Walsh.


Behind the Front – R : Edward Sutherland.
We’re in the Navy Now – R : Edward Sutherland.

1927

Casey at the Bat (Le chevalier de la balle) – R : Monte Price.


Fireman, Save My Child (Sapeur... sans reproche) – R  : Edward
Sutherland.

1928

Wife Savers (Suivez le guide) – R : Ralph Cedar.


The Big Killing – R.F. Richard Jones.
Beggars of Life (Les mendiants de la vie) – R : William A. Wellman.
Nombreux films parlants jusqu’en 1949.
14 BENNETT (Alma)
Née à Seattle (Washington), le 9 avril 1904, Alma Bennett débute
chez Al Christie en 1919. Puis elle tourne avec Larry Semon et, à
partir de 1925, dans l’équipe de Mack Sennett. Elle décède le 16
septembre 1958 à Los Angeles (Californie). Grande, brune, les
cheveux courts, cette jolie jeune femme est l’héroïne d’Une fine
mouche (sans doute Lookling for Trouble)  : elle se promène portant,
sans le savoir, un collier volé et sera poursuivie durant tout le film
par des malfaiteurs qui veulent récupérer leur butin. Après une
excellente séquence où Alma déambule sur un trottoir en essayant de
semer les voleurs, notre héroïne s’illustre dans des acrobaties
diverses, sautant d’une voiture en marche à une autre, faisant de la
barre fixe, etc.

I. COURTS MÉTRAGES :

1919

Al Christie Comedies (1b) :


?.10 – His Master Voice – R : Albert Christie.
Star Comedies-Universal (1b, – R/Sc. et – I  : Eddie Lyons et Lee
Moran) :
27.5 – His Friend’s Trip, 4.9 – Somebody Lied.
1920

17.5 – Too Many Burglars.


Universal :
16.5 – Thieve’s Clothes ou Circumstantial Evidence (2b) – R  : Mack V.
Wright.

1924

Larry Semon Comedies-Chadwick Prod. (2b) :


23.9 – Her Boy Friend – R : Larry Semon et Noel M. Smith.

1925

Mack Sennett-Pathé (2b) :


23.8 – Don’t Tell Dad – R  : Gil Pratt  ; 25.10 – A Sweet Pickle – R  : Art
Rosson.

1926

4.3 – Meet My Girl – R : Lloyd Bacon ; 19.12 – A Blonde’s Revenge – R  :


Del Lord.

1927

30.1 – A Hollywood Hero – R :Harry Edwards  ; 13.2 – The Plumber’s


Daughter – R  : Larry Semon  ; 13.3 – The lolly Jitter – R  : Eddie Cline  ;
24.4 – Broke in China – R : Eddie Cline ; 24.4 – Catalina, Here I Come – R :
Earle Rodney ; 4.9 – The Golf Nut – R : Harry Edwards ; 2.10 – A Cold
Digger of Weepah – R  :Harry Edwards  ; 23.10 – Daddy Boy – R  : Harry
Edwards ; 11.12 – Smith’s Modist Shop – R : Alf Goulding.

1928
19.2 – The Best Man – R : Harry Edwards ; 23.9 – The Campus Carmen –
R : Alf Goulding ; 30.9 – Motor Boy Mamas – R : Harry Edwards ; 2.12 –
Hubby’S Week-End Trip – R  : Harry Edwards  ; 9.12 – The Burglar – R  :
Phil Whitman.

1929

27.1 – Uncle Tow – R : Phil Whitman ; 9.5 – Don’t Get Jealous – R : Phil
Whitman.
Mack Sennett Educational :
9.6 – Girl Crazy – R : Alf Goulding.
date inconnue :
Looking for Trouble (Une fine mouche) (2b) (d.v.)

2. PRINCIPAUX LONGS MÉTRAGES :

1923

Man’s Size (5b) – R : Howard M. Mitchell.

1924

Triumph (Triomphe) – R : Cecil B. De Mille.


The Dawn ofTomorrow (6b) – R : George Melford.

1925

The Light of Western Stars (La ruée sauvage) – R : William K. Howard.
TheSilent Lover – R : George Archainbaud.

1927

Long Pants (6b) – R : Frank Capra, I : Harry Langdon.

1929
Midnight Daddies (6b) – R : Mack Sennett.
TheGood-Bye Kiss – R : Mack Sennett.
15 BEVAN (Billy)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 59.
16 BLETCHER (Billy)
« Poke and Jabbs » avec Bobbie Burns et Walter Skull, et « Plump and
Runt  » avec Oliver Hardy et Billy Rudge. En 1916, avec sa femme
Arlene Roberts, il revient à la Vitagraph comme assistant-metteur en
scène et passe ensuite à la Keystone. De 1917 à 1919, il tourne dans
les Gayety Comedies (R  : Craig Hutchinson) et, de 1920 à 1930,
travaille pour diverses maisons de production : on le verra dans les
Christie Comedies (1921 et 1925), les Universal Comedies (1924), les
Animal Comedies (Fox, 1928). Il tourne aussi quelques films avec
Laurel et Hardy. En 1933, il apparaît avec les Tax1boys en compagnie
de Billy Gilbert (né en 1894 et décédé en 1971) qui fit l’essentiel de
sa carrière pendant le parlant. Hal Roach essaya de lancer ce
nouveau tandem (Bletcher – Gilbert) pour rivaliser avec Laurel et
Hardy  : ce furent les très éphémères Schmaltz Brothers 7 que l’on
vit en 1933 dans Rhapsody in Brew (R  : B. Gilbert) qui fut un échec.
Bletcher tourna ensuite quelques comédies en deux bobines pour la
Columbia et travailla pour les studios Disney, prêtant sa voix à des
personnages de cartoons comme le Grand Méchant Loup dans Three
Little Pigs. Il mourut le 5 janvier 1979 à Los Angeles.
Plutôt petit, élégant, coiffé d’un canotier, le visage orné d’une fine
moustache, il ressemble un peu à Charley Chase et joue presque
toujours les seconds rôles. Dans les années trente, sa moustache
s’épaissit.
17 BOOKER (Harry)
Né dans le Kentucky en 1850, cet ancien acteur de vaudeville (il
faisait partie du duo Canfield et Booker) rejoint la Keystone en 1915
8 à l’âge où certains prennent leur retraite. Il apparaît dans de très
nombreuses comédies, comme The feathered Nest (1916) où il a comme
partenaires Louise Fazenda et le gros Wayland Trask. En 1920, il
tourne dans les Sunshine Comedies de la Fox et meurt à San Diego
(Californie) le 28 juin 1924.
Ce petit homme aux jambes courtes et torses, qui fait toujours des
grimaces horribles, était chez Sennett le spécialiste des rôles de
vieillards ridicules (fermiers, flics etc.).
18 BOLAND (Edward « Bo »)
Né à San Francisco le 27 décembre 1885, Eddie Boland apparaît dès
1913 pour Universal dans les Joker Comedies. En 1920, il tourne dans
les Rolin Comedies d’Hal Roach et sera le partenaire de Snub Pollard
avant d’être la vedette de quelques films. En 1922, il joue aussi dans
les Star Comedies pour Universal, puis en 1923 et jusqu’en 1927,
travaille pour Educational (Cameo, Juvenile, Hamilton, Mermaid
Comedies), et décède à Los Angeles le 3 février 1935. Le visage
allongé orné d’une fine moustache, de grandes oreilles un peu
décollées, il joue plutôt les hommes du monde. Dans On Their Way
(1921), il fait du camping en compagnie de sa femme, avec une
voiture spécialement (et très originalement) équipée de gadgets  :
casseroles dans le capot, poulets vivants dans la malle... Il sera aux
prises avec une bande de redoutables romanichels parmi lesquels on
reconnaît l’inénarrable George Rowe.

I. COURTS MÉTRAGES :

1914

Joker Comedies-Universal (R : Allen Curtis) :


4.3 – Sheridan’s Pride (1b)  ; 25.3 – Pay the Rent (2b)  : 16.5 – The
Fascinating Eye (1b)  ; 23.9 – Jane’s Lovers (l/2b)  ; 14.10 – On again, Off
again Finnegan (2b) ; 21.10 – The Countless Count (1b) ; 18.11 – His Night
Out (2b).

1915

(1b, sauf mention spéciale) :


4.1 – Two of a Kind (2b) – R  : Allen Curtis  ; 15.3 – Refugees (2b) – R  :
Archer McMackin ; 27.3 – Dixie’s Day Off – R : Archer McMakin ; 10.4 –
Fares, Please ! – R : Craig Hutchinson ; 12.4 – Skipper Simpson’s Daughter
– R : Archer McMakin ; 29.4 – A Family Affair – R  : Clarence Badger  ;
3.5 – She Winked (l/2b) – R  : Archer McMakin  ; 15.5 – Nothing Ever
Happens Right – R  : Roy McCray  ; 29.5 – No Soup (l/2b) – R  : Roy
McCray ; 31.5 – Hearts and Clubs – R : Roy McCray ; 2.10 – An Innocent
Villain – R : Harry Wulze ; 2.12 – Like Father, Like Son (2b) – R : Allen
Curtis.
L-KO Comedies-Universal (1b) :
24.4 – The Adventures of Uncle.
Universal :
13.5 – Adventures of Peg O’the Ring – R : Francis Ford et Jacques Jaccard
(serial en 15 épisodes).

1916

IMP Comedies-Universal (1b) :


9.5 – When a Wife Worries – R : Hal Clotworthy.

1918

L-KO Comedies-Universal (2b) :


2.10 – Nuts and Noodles – R : James D. Davis.

1920

Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé (1b) :


24.2 – Getting His Goat – R : Charles Parrott (?) I : Snub Pollard ; 24.2 –
Raise the Rent – R  : Charles Parrott ou Fred Newmeyer I  : Snub
Pollard  ; 11.3 – Flat Broke – R  : Charles Parrott (?) I  : Snub Pollard  ;
15.6 – Drink Hearty – R : arles Parrott (?) I : Snub Pollard ; 23.6 – Grab
the Ghost – R :Alf Goulding 1 : Snub Pollard ; 3.10 – June Madness – R :
Nick Barrows (?) ; 14.11 – The Sandman – R  : Bruce Gordon  ; 17.10 –
Alias Aladin – R  : Nick Barrows  ; 31.10 – Mania’s Boy – R  : Nick
Barrows ; 28.11 – Queens Up ; 12.12 – R : Greek Meets Greek – R :Bruce
Gordon ; 26.12 – The Sleepy Head – R : Bruce Gordon.

1921

9.1 – Pinning It On – R : Nick Barrows ; 16.1 – Burglar’s Bold – R : Nick
Barrows  ; 6.2 – Oh, Promise Me  ; 20.2 – Prince Pistachio – R  :Nick
Barrows  ; 6.3 – Paint and Powder – R  :Nick Barrows  ; 20.3 – Running
Wild – R  : Bruce Gordon  ; 3.4 – The Love Lesson – R  : Nick Barrows  ;
17.4 – Hobgoblins – R  : Barrows  ; 1.5 – Hurry West  ; 15.5 – A Straight
Crook – R : Nick Barrows ; 3.6 – Whirl O’the West – R  : Charles Parrott
(?) I : Snub Pollard ; 23.8 – Stop Kidding – R : Nick Barrows ; 11.9 – On
Their Way – R  : Nick Barrows (d.v.)  ; 25.9 – The Chink – R  : Nick
Barrows ; 9.10 – Sweet By and By – R : Robert Kerr ; 23.10 – Late Hours
– R : Nick Barrows.

1922

Star Comedies-Universal (avec E. Boland en vedette, 1b, – R : Craig


Hutchinson) :
23.1 – The News Maker ; 30.1 – The Fake Quake ; 6.2 – Watch Your Wallet ;
20.2 – Friday the 13 th ; 13.2 – Both Booths ; 27.2 – A Bottle Baby.
Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé (1b) :
18.6 – Good Morning Judge – R  : Nick Barrows  ; 25.6 – Many Happy
Returns – R : Robert Kerr ; 2.7 – The Man Haters – R : Nick Barrows ;
9.7 – The Late Lamented – R :Robert Eddy.

1923

Cameo Comedies-Educational (1b) :


5.8 – Wrecks – R : Fred Hibbard.

1924

Arrow Films (2b) :


12.7 – I’m. Cured – R : Eugene De Rue.
Juvenile Comedies-Educational (2b) :
31.8 – Oh, Teacher – R : Fred Hibbard.

1925

Mermaid Comedies-Educational (2b) :


29.11 – On Edge – R : Norman Taurog.

1926

Hamilton Comedies-Educational (2 b, – R Norman Taurog) :


7.2 – Careful Please ; , 4.4 – Nobody’s Business ; 6.6 – Nothing Matter.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
20.6 – Who’s My Wife ? – R : Stephen Roberts ; 23.7 – Buzzie Lizzie – R :
Jack White.

1929

Paramount (2b) :
24.2 – Love Spats – R : William Holland ; 14.3 – Single Blues – R : Eddie
Baker ; Are Scotchmen Tight ? – R : Neal Burns.
T.O.N.I. :
Paquinos habille d’un rien (1b).
2. LONGS MÉTRAGES :

1922

Oliver Twist (8b) – R : Frank Lloyd.

1923

TheFace on the Barroom Floor (6b) – R : Francis Ford.


Within the Law (8b) – R : Frank Lloyd.
Little Miss Crusoe (7b) – R : Eddie Cline.
Long Live the King (10b) – R : Victor Schertzinger.

1925

AGentleman Roughneck (5b) – R : Grover Jones.

1926

Unknown Danger (5b) – R : Grover Jones.


Hard Boiled (6b) – R : John G. Blystone.
The Kid Brother (8b) – R : Ted Wilde.

1927

Sunrise (L’aurore) (10b) – R : F.W. Murnau.

1928

Making the Varsity (7b) – R : Cliff Wheeler.


Manhattan Knights (7b) – R : Burton King.

1929

The Last Performance – R  : Paul Fejos  ; Nombreux films parlants de


1930 à 1937.
19 BOWERS (Charlie)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 382.
20 BOWES (Clifford)
Né à Pueblo (Colorado) le 14 novembre 1894, Cliff Bowes eut une
carrière bien remplie (plus de 80 films en vedette). Il débute, comme
tant d’autres, chez Sennett en 1915, puis on le voit à la Fox, et, en
1919, dans les Century Comedies (Stern Brothers). Il tourne ensuite
dans les Star Comedies pour Universal en 1921 et passe chez
Educational en 1923  : il apparaît dans les Cameo Comedies et les
Mermaid Comedies. Il meurt le 6 juillet 1929.
Type du jeune premier élégant et bien bâti, il possède un visage
régulier, mais très expressif. Bowes se révèle un excellent acrobate
comme on peut en juger dans Out Bound (1924), où il fait équipe avec
Sid Smith  : vêtu d’un élégant costume de cycliste, il accomplit, sur
son vélo, un numéro que n’aurait pas désavoué Al St. John,
s’accrochant aux voitures qui le doublent, attrapant au vol un plat
porté par un mitron, sautant dans une auto en marche... Dans Weak
Knees (1925), il incarne un séducteur maladroit qui commence par
arroser d’essence la voiture en flammes du père de sa fiancée
(Virginia Vance), puis réussit à s’introduire chez elle pour s’opposer
à un faux comte qui veut aussi sa main. Poursuites, quiproquos...
Cliff finit par enlever la jeune fille dans un tapis, mais il s’apercevra
plus tard que c’est le père qu il a kidnappé.

COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :

1918

Mack Sennett-Paramount (2b) :


27.1 – His Hidden Purpose – R : Eddie Cline et Clarence Badger.

1920
Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
9.2 – Old Little Brownie – R :William H. Watson ; 1.3 – Red Hot Finish –
R/Sc.  : William H. Watson  ; 8.11 – Lyin’ Tamer – R/SC.  : Charles
(Chuck) Reisner ; 8.12 – A Lucky Dog’s Day – R/Sc. : William H. Watson.

1921

5.1 – Happy Daze – R : Charles Reisner.


Star Comedies-Universal (1b) :
31.10 – Back Stage – R : William H. Watson ; 14.11 – Should Stepmothers
Ttriffle ? – R : William H. Watson ; 18.11 – Ice Box Pirates – R : William
H. Watson ; 5.12 – Heart Breakers – R : William H.Watson.

1923

Mermaid Comedies-Educational (2b) :


11.2 – Pest of the Storm Country – R :Robert Kerr.
28.10 – Running Wild – R : Norman Taurog.
Cameo Comedies-Educational (1b) :
13.5 – Exit Stranger – R  :Fred Hibbard  ; 10.6 – Between Showers – R  :
Fred Hibbard  ; 8.7 – Tail Light – R  : Fred Hibbard  ; 22.7 – Plus and
Minus – R : Fred Hibbard ; 5.8 – Wrecks – R : Fred Hibbard ; 19.8 – West
Is West – R : Fred Hibbard ; 2.9 – His New Papa – R : Fred Hibbard ; 19.9
– Moving – R  : Fred Hibbard  ; 30.9 – The Limit – R  : Fred Hibbard  ;
14.10 – Simple Sadie – R  : Gil Pratt  ; 28.10 – Heads Up – R  : Fred
Hibbard ; 11.11 – Hang On – R : Fred Hibbard ; 25.11 – Hot Sparks – R :
Norman Taurog  ; 9.12 – Under Covers – R  : Norman Taurog  ; 23.12 –
Film Foolish – R : Norman Taurog.

1924

6.1 – Don’t Hesitate – R : Albert Ray ; 24.1 – Paris Lights – R : Gil Pratt ;
3.2 – Oh  ! Girls  ! – R  : Albert Ray  ; 17.2 – Here and There – R  :Lee
Moran ; 2.3 – Oh ! Captain – R : Albert Ray ; 16.3 – Cave Inn – R : Albert
Ray  ; 30.3 – Bargain Day – R  : Albert Ray  ; 13.4 – Dusty Dollars – R  :
Harry Edwards  ; 23.4 – Fold Up – R  : Albert Ray  ; 11.5 – Out Bound –
R :Harry Edwards (d.v) ; 25.5 – Powder Marks – R  : Albert Ray  ; 8.6 –
Lunch Brigade – , 22.6 – Family Fits – R : Arvid Gillstrom ; 6.7 – Pardon
Us (1b) – R : Albert Ray ; 20.7 – Head On – R : Albert Ray ; 3.8 – Turn
About – R : Albert Ray ; 17.8 – Good News ; 31.8 – Drenched – R :Albert
Ray  ; 14.9 – Don’t Fail – R  : Lloyd Bacon  ; 28.9 – Cheer Up – R  :
Stephen Roberts  ; 12.10 – Desert Blues – R  : Albert Ray  ; 26.10 – No
Foolin’ – R  : Albert Ray  ; 9.11 – Go Easy – R  : Albert Ray  ; 23.11 –
Empty Heads – R  : Lloyd Bacon  ; 7.12 – Watch Your Pep – R  : Albert
Ray ; 21.12 – CutLoose – R : Albert Ray.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
3.2 – Neck and Neck – R : Fred Hibbard ; 29.6 – Dizzy Daisy – R : Fred
Hibbard.

1925

15.3 – Hello Hollywood – R : Norman Taurog.


Cameo Comedies-Educational (1b) :
3.1 – Have Mercy – R  : Stephen Roberts  ; 7.1 – The Mad Rush – R  :
Albert Ray  ; 1.2 – Weak Knees – R  : Albert Ray (d.v.)  ; 15.2 – Have a
Heart – R : Albert Ray ; 1.3 – Welcome Danger – R : Albert Ray ; 15.3 –
High Hopes – R : James Davis ; 29.3 – Merrymakers – R : Lloyd Bacon ;
12.4 – Inside Out – R : Albert Ray ; 26.4 – Ship Shape – R : Albert Ray ;
10.5 – Rock Bottom – R : Albert Ray ; 24.5 – Wild Waves – R : Stephen
Roberts ; 7.6 – Fun’s Fun – R : Albert Ray ; 21.6 – Wake Up – R : Albert
Ray ; 5.7 – Never Fear – R : Albert Ray ; 19.7 – Permit Me – R  : Albert
Ray  ; 2.8 – Look Out – R  : Albert Ray  ; 13.9 – In Deep – R  : Charles
Lamont  ; 11.10 – Dog Daze – R  : Charles Lamont  ; 8.11 – Sweet and
Pretty – R : Jess Robbins ; 22.11 – Hot Feet – R : Hugh Fay ; 6.12 – Slow
Down – R : Jess Robbins ; 20.12 – What’s Up – R : Jess Robbins.
Biff Comedies-Van Pelt Brothers (2b) :
10.9 – Six Miles to Go – R : Ernest Van Pelt.

1926

Cameo Comedies-Educational (1b) :


3.1 – Sky Hooks – R  : Jess Robbins  ; 17.1 – Brotherly Love – R  : Jess
Robbins ; 14.2 – Keep Trying – R  :Zion Myers  ; 28.2 – Don’t Stop – R  :
Jules White  ; 14.3 – Quick Service – R  : Jules White  ; 28.3 – Scratching
Through – R : Jules White ; 11.4 – Tonight’s the Night – R : Jules White ;
25.4 – Somebody’s Wrong – R : Jules White ; 9.5 – Who’s Boss ? – R : Jules
White ; 6.6 – Meet My Dog – R : Jules White ; 20.6 – Holder Sheriff – R :
Stephen Roberts  ; 4.7 – Hanging Fire – R  : Stephen Roberts  ; 18.7 –
Squirrel Food – R : Jules White ; 1.8 – Don’t Miss – R : Stephen Roberts.

1927

31.7 – Hold Fast – R : Mark Sandrich.

1929

10.2 – Served Hot – R : Francis J. Martin.


21 BUNNY (John )
Né à New York le 21 septembre 1863, John Bunny était le fils d’un
officier de marine anglais 9 . Employé dans un magasin, puis acteur
de théâtre, il débute au cinéma en 1910 à la Vitagraph où il fera
toute sa carrière. Associé à ses débuts à Mabel Normand (1911) et à
l’imposante Kate Price, il devient rapidement la vedette de
nombreuses comédies (plus de 80) très populaires, tournées à la
cadence d’une par semaine. Ventru, les traits épais, pourvu d’un gros
nez, le cheveu rare, il est associé ensuite à une jeune femme maigre
et longue, au visage en lame de couteau, Flora Finch, qui forme ainsi
avec lui un couple aussi désassorti que pittoresque. En 1911, il
participe à Vanity Fair, film de prestige de la Vitagraph, aux côtés
d’Helen Gardner, puis, en 1913, incarne Pickwick dans Pickwick
Papers (3b). Il meurt prématurément de la maladie de Bright, le 26
avril 1915, après avoir tourné plus de 150 comédies.
Flora FINCH, née dans le Sussex le 17 juin 1869, avait commencé sa
carrière cinématographique en Angleterre. Après la mort de Bunny,
elle travailla successivement pour la Biograph, Pathé – Thanhouser,
la Fora-Finch Company (1917), la Flagg-Paramount, Educational, où
elle parut dans les Torchy Comedies (1922), et Hodkinson
Corporation (All Star Comedies, 1922). Décédée le 4 janvier 1940. Il
est difficile aujourd’hui de voir un film du tandem Bunny-Finch.
Avec A Cure for Pokeritis (1912), un des rares films qui ait survécu à la
politique destructrice de la Vitagraph, on peut juger de la différence
de ton entre les comédies de cette maison de production et celles de
Sennett ou de Roach. Ici, les acteurs, sans maquillages outranciers ou
accoutrements ridicules, ne sont plus des marionnettes et animent
avec une certaine sobriété un scénario relativement réaliste et
vraisemblable ; les gags de type slapstick sont totalement absents et il
faut reconnaître que le succès obtenu par ces films paraît
aujourd’hui assez surprenant, tant leur vis comica s’est émoussée...
Dans ce film, Bunny incarne un invétéré joueur de poker que sa
femme (F. Finch) essaye de corriger en faisant effectuer une fausse
descente de police dans le tripot où son mari se réunit avec ses amis.
La fin reste ouverte, mais le spectateur est prêt à parier que Bunny
recommencera à dilapider son argent... Enfin, dans Stenographer
Wanted (1912), «  Bunny et ses collègues reçoivent des candidates
dactylos  : leurs femmes surgissent alors dans le bureau pour exiger
que l’emploi échoie à la plus laide des postulantes, qui n’est autre
que Finch elle – même 10  ». Comme on le voit, Flora Finch joue les
mégères acariâtres et John Bunny les gros maris hypocrites, couple
classique que l’on retrouvera plus tard avec Hardy et son épouse...
22 BURKE (Johnny)
Ce comique tardif fut une vedette de Mack Sennett dans les années
1927-1930. L’air ahuri et niais, il essayait de ressembler
physiquement à Harry Langdon, incarnant des braves garçons un peu
simples d’esprit et intimidés par les femmes. On le verra souvent
associé à la petite Daphné Pollard, comme dans Campus Vamp (1928) :
il y joue une espèce de factotum dans un collège de jeunes filles,
aidant par exemple Daphné – amoureuse de lui – à faire le ménage
dans les chambres. Dans Clunked on the Corner (Labille voleur de
bijoux), (1929), qui figurait au catalogue Kodascope, il est aux prises
avec un redoutable bandit (Vernon Dent). Ce dernier essaye de
récupérer un collier de perles volé qu’une jolie complice (Carmelita
Geraghty) en difficulté a glissé dans la poche de Johnny. Situation
classique qui permet à Sennett de reprendre des gags éprouvés.

1. COURTS MÉTRAGES :

1927

Mack Sennett-Pathé (2b) :


6.2 – Smith’s Customer – R  : Lloyd Bacon  ; 2.10 – A Gold Digger of
Weepah – R : Harry Edwards ; 23.10 – Daddy Boy, 16.10 – Smith’s Cook
– R : Alf Goulding ; (?) A Finished Actor – R : Mack Sennett.

1928

16.9 – A Dumb Waiter (2b) – R  : Harry Edwards  ; 11.11 – A Jim Jam


Janitor – R  : Harry Edwards  ; 25.11 – The Campus Vamp – R  : Harry
Edwards ; films de la série « The Smith Family ».
Mack Sennett-Educational :
9.12 – The Lion’s Roar (2b) – R : Sc. : Mack Sennett.

1929

Mack Sennett-Pathé (2b) :


6.1 – Clunked on the Corner (Labille voleur de bijoux) – R  : Harry
Edwards  ; 3.3 – Ladies Must Eat – R  : Harry Edwards  ; 31.3 –
Matchmaking Mamas (Je veux marier ma fille) – R  : Harry Edwards  ;
28.4 – The Night Watchman’s Mistake – R  : Harry Edwards  ; 23.6 – A
Close Shave – R : Harry Edwards.
Mack Sennett-Educational (2b) :
13.1 – The Bride’s Relation – R : Mack Sennett ; 16.2 – The Old Barn – R :
Mack Sennett ; 10.3 – Broadway Blues – R : Mack Sennett.

FILMS PARLANTS :

1930

23.3 – He Trumped Her Ace – R : Leslie Pearce.


Quelques courts métrages en 2b pour Paramount.

2. LONG MÉTRAGE :
1928 The Good-Bye Kiss (9b) – R : Mack Sennett.
23 BURNS (Neal)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 389.
24 BUSCH (Mae)
Mae est née à Melbourne le 19 janvier 1901 dans une famille
d’artistes  : sa mère était chanteuse d’opéra et son père chef
d’orchestre de l’Australian Symphony Orchestra 11 . Emigrée aux
Etats-Unis en 1905, elle est élevée dans une pension religieuse du
New Jersey et débute au cinéma dès 1912 dans The Agitator. Elle fait
également du music-hall aux côtés d’Eddie Foy, un comique très
populaire. En 1915, Mabel Normand la présente à Mack Sennett au
cours d’une visite à Los Angeles  : engagée pour figurer parmi les
Bathing Beauties, elle va travailler à la Keystone pendant plusieurs
années. Sa liaison avec Mack Sennett marque le début de la descente
aux enfers de Mabel Normand (voir la biographie de cette dernière).
Mariée avec l’acteur Frank McDonald en 1917, elle divorce en 1924,
ayant entamé une carrière d’actrice dramatique sous la direction de
metteurs en scène de renom tels von Stroheim, Sjöstrom, Tourneur
et Tod Browning. Cependant une dépression nerveuse arrête
momentanément sa carrière. Puis Hal Roach l’embauche dans son
équipe  : elle sera une des partenaires favorites de Laurel et Hardy
avec qui elle tournera 13 films. Elle meurt le 19 avril 1946 à l’hôpital
de San Fernando Valley (Californie).

1. COURTS MÉTRAGES :

1912

American prod, (1b) :


The Agitator – R : Allan Dwan.

1915

Keystone-Mutual (lb sauf mention spéciale) : 11.3 – Love in Armor –


R : Nick Cogley ; 13.3 – Beating Hearts and Carpets – R : Edwin Frazee ;
22.3 – One Night Stand (2b) – R : Horace McCoy ; 8.4 – The Rent lumpers
(2b) – R : Nick Cogley ; 23.5 – Those College Girls (2b) ; 3.6 – Merely a
Married Man – R : Charles Avery ; 9.8 – A Rascal of Wolfish Wags (2b) –
R : F. Richard Jones.
Triangle-Keystone (2b, sauf mention spéciale)  : 14.11 – A Favorite
Fool – R  : Mack Sennett  ; 5.12 – The Best of Ennemies – R  : Frank
Griffin.

1916

2.1 – The Worst of Friends – R  : Frank Griffin  ; 11.2 – Better Late Than
Never – R  : Frank Griffin  ; 13.2 – Because He Loved Her – R  : Del
Henderson (d.v)  ; 5.3 – Wife and Auto Troubles – R  : Del Henderson
(d.v) ; 18.3 – Settled at the Seaside (1b) – R : Walter Wright (d.v.) ; 2.4 –
A Bath House Blunder – R : Del Henderson.

1917

IMP-Universal (2b) :
23.2 – The Folly of Fanchette – R : John McDermott.

1927

Hal Roach-Pathé (2b, 1 : Laurel et Hardy) :


12.6 – Love’Em and Weep – R : Fred Guiol.

1928

Hal Roach-MGM (2b, I : Laurel et Hardy) :


Unaccustomed as WeAre – R : Lewis Foster et Hal Roach.
FILMS PARLANTS :

1931

Come Cleans – R : James W. Home.

1934

The Private Life of Oliver the Eight (3b) – R : Lloyd French ; Going Bye-Bye
– R  : Charles Rogers  ; Them Thar Hills – R  : Charles Rogers  ; The Live
Ghost – R : Charles Rogers.
1935

Tit for Tat – R : Charles Rogers ; The Fixed Uppers – R : Charles Rogers.

1941

Columbia (2b) :
French FriedPatootie – R : Jules White.

2. LONGS MÉTRAGES :

1919

The Grim Game (Un reportage tragique) (9b) – R : Irving Willet.
The Man Hunter (6b) – R : Frank Lloyd.

1920

The Devil’s Pass Key (Le passe – partout du Diable) (6b) – R : Erich von
Stroheim.
HerHusband’s Friend (5b) – R : Fred Niblo.

1921

The Love Charm (5b) – R : Thomas Heffron. A Parisian Scandal (5b) – R :
George Cox.

1922

Foolish Wives (Folies de femmes) (10b) – R : Erich von Stroheim.


Her Own Money (5b) – R : Joseph Henabery.
Pardon My Nerve (5b) – R : Reaves Eason.
Brothers under the Skin (6b) – R : Mason Hopper.
Only a Shop Girl (7b) – R : Edward J. Le Saint.
The Christian (Calvaire d’apôtre) (8b) – R : Maurice Tourneur.
1923

Souls for Sale (Ames à vendre) (8b) – R : Rupert Hughes.

1924

The Shooting of Dan McGrew (7b) – R : Clarence Badger.


Broken Barriers (6b) – R : Reginald Barker.
Bread (7b) – R : Victor Schertzinger.
The Trifflers (7b) – R : Louis Gasnier.
Nellie the BeautifulCloak Model (7b) – R : Emmett Flynn.
Name the Man (Le glaive et la loi) (8b) – R : Victor Sjöstrom.
Married Flirts (7b) – R : Robert G. Vignola.
AWoman Who Sinned (7b) – R : Finnis Fox.

1925

The Unholy Three (Le club des trois) (7b) – R : Tod Browning.
Time, the Comedian (5b) – R : Robert Z. Leonard.
Frivorous Sal (8b) – R : Victor Schertzinger. Camille of the Barbary Coast
(6b) – R : Hugh Dierker.

1926

Miracle of Life (5b) – R : S.E.V. Taylor.


The Nut Cracker (6b) – R : Lloyd Ingraham.
Fools of Fashion (7b) – R : James McKay.
The Truthful Sex (6b) – R : Richard Thomas.

1927

The Perch of the Devil (7b) – R : King Baggot.


Tonguesof Scandal (6b) – R : Roy Clements.
Beauty Shoppers (6b) – R : Louis Gasnier.
1928

Ride of Colorado.
San Francisco Nights (7b) – R : William Neill.
Fazil (L’insoumise) (7b) – R : Howard Hawks.
Black Butterflies (7b) – R : James Home.
While the City Sleeps (9b) – R : lack Conway.
Sisters on Eve (6b) – R : Scott Pembroke.

1929

Alibi ou The Perfect Alibi (10b) – R : Roland West.


A Man’sMan (Un homme) (8b) – R : James Cruze.
Nombreux longs métrages de 1930 à 1946.

C
25 CARNEY (Augustus)
Après le classique vaudeville, Carney débute à l’Essanay en 1910
dans les Hank and Lank Comedies avec Victor Potel comme
partenaire 12 , puis crée le personnage très populaire d’«  Alkali
Ike », toujours pour Essanay, dans les Snakeville Comedies. Il quitte
ensuite l’Essanay à la suite d’un refus d’augmentation de salaire et
passe à l’Universal où il sera «  Universal Ike  » sous la direction
d’Harry Edwards (32 Universal Joker Comedies en lb)  : le premier
film (Universal Ike Gets a Goat) est distribué le 3 mars 1914 et le
dernier (Mary Green’s Husband), le 13 octobre 1914. Dans cette série,
il a pour partenaires Ray Gallagher et Louise Glaum. En mai 1914, il
quitte l’Universal et tourne dans les Luna Comedies (Albuquerque
Film Company) Hickville’s Diamond Mystery (9 mars 1915, – R : Archer
McMakin). Sa carrière cinématographique s’arrête en 1915.
26 CARTWRIGHT (Peggy)
Voir 3e partie : Les Kid Series, p. 585.
27 CARVER (Louise)
Née à Davenport (Iowa) le 9 juin 1868, elle débute sans doute vers
1917 dans les Klever Comedies avec Victor Moore, puis tourne de
nombreux films chez Sennett (1924-1928). Son physique ingrat lui
impose de jouer les mégères (bonnes insupportables, belles-mères
exigeantes...) aux côtés de Murray (The Hollywood Kid. 1924), Langdon
(The First Hundred Years, 1924), Bevan (Ice Cold Cocos, 1926) ou
Turpin (The Prodigal Bridegroom, 1926). On la verra ensuite avec Jack
Cooper dans Daze of 49 (Skylark Comedies, Bray Prod., 1928) où elle
incarne une logeuse tyrannique et amoureuse. Elle apparaît dans les
comédies de la Columbia dans les années trente. Décédée à Los
Angeles le 19 janvier 1956.
28 CAVENDER (Glen)
Né à Tucson (Arizona) le 19 septembre 1883, Glen Cavender est
d’abord acteur et metteur en scène à la St. Louis Motion Picture
Company avant de passer à l’Universal, puis à la Keystone où il fait
partie des Keystone Cops. Chez Sennett, il se remet à la mise en
scène. En 1919-1920, il tourne comme acteur dans les Sunshine
Comedies (Fox), puis de 1922 à 1924 dans les Century Comedies
(Stern Brothers) et, de 1925 à 1928, pour Educational (Mermaid,
Hamilton, Tuxedo et Dorothy Devore Comedies). Il apparaît aussi
dans les longs métrages de Fatty en 1926. On le reverra cependant
dans l’équipe Mack Sennett pour The Golf Nut (1927). Il meurt à Los
Angeles le 9 février 1962.
29 CHAPLIN (Sydney)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 395.
30 CHASE (Charley)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 171.
31 CLYDE (Andy)
Voir 3e partie : Les héros de séries p. 399.
32 COGLEY (Nick)
Né en 1868 à New York, Cogley fait ses premières armes au théâtre. Il
entre à la Keystone dès sa fondation en 1913 après avoir fait ses
débuts cinématographiques à la Selig vers 1910. Acteur et surtout
metteur en scène, il participe à de nombreuses comédies chez
Sennett. De 1920 à 1921, il joue dans les Edgar Comedies (Goldwyn).
Décédé le 20 mai 1936 à Santa Monica (Californie).
Acteur de second plan chez Sennett : petit et gros, il joue les notables
et porte souvent la moustache en croc.
33 COLLINS (Monty ou Monte)
Né le 3 décembre 1898 à New York, il fait ses débuts dans un cirque
avant d’être figurant en 1920 dans Forty Minutes from Broadway. Il
tient ensuite des petits rôles auprès de Keaton (Our Hospitality, 1923)
ou dans des films dramatiques (The King of Kings, 1927). Plus tard, de
1927 à 1929, il est la vedette de plusieurs Cameo Comedies, Tuxedo
Comedies et Mermaid Comedies (Educational). Il travaille à partir de
1934 pour la Columbia et fait une nouvelle carrière dans les
comédies en 2 b produites par Jules White  : il tourne en particulier
de 1935 à 1938 les Collins et Kennedy Series (avec pour partenaire
Tom Kennedy). Il écrit également des scénarios, tourne des longs
métrages, puis quitte la Columbia en 1947. Décédé le 1er juin 1951 à
North Hollywood. Grand, efflanqué, le nez un peu fort souligné d’une
fine moustache, l’œil vif, il apparaît dans Hot Sports (1929) en
tandem avec Vernon Dent, ils incarnent deux plombiers qui viennent
perturber une soirée mondaine. Dans ce petit film, bien enlevé, un
excellent gag : chaque fois qu’un chanteur à voix ouvre largement sa
bouche, M. Collins y expédie un grain de raisin ou même une
banane... Le couple formé avec le massif V. Dent (ainsi que de
nombreux gags) rappelle Laurel et Hardy.

COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :

1927

Cameo Comedies-Educational (1b) :


6.11 – Rest Day – R : Jules White  ; 4.12 – It’s Me – R  : Harry Sweet  ;
18.12 – Fall In – R : Jules White.

1928

1.1 – Wedding Slips – R : Jules White  ; 12.2 – A Mysterious Night – R :


Zion Myers ; 26.2 – Pretty Baby – R :Jules White ; 25.3 – Spring Has Came
– R  : Jules White  ; 22.4 – Off Balance – R  : Jules White  ; 20.5 – Three
Tough Onions – R : Jules White ; 17.6 – Sailor Boy– R : Jules White ; 15.7
– The Lost Laugh – R : Stephen Roberts ; 12.8 – He Tried to Please – R :
Harry Sweet ; 26.8 – Troubles Galore – R : Francis J. Martin.
Tuxedo Comedies-Educational (2b) :
22.1 – Wildcat Valley – R : Charles Lamont.
Dorothy Devore Comedies-Educational (2b) :
25.3 – Circus Blues – R : Charles Lamont.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
13.5 – At It Again – R  : Norman Taurog  ; 10.6 – Who’s Lyin’  ? – R  :
Stephen Roberts  ; 29.7 – Leaping Luck – R  : Stephen Roberts  ; 30.9 –
Polar Perils – R : Stephen Roberts ; 11.11 – Hold That Monkey – R : ules
White ; 23.12 – Social Prestige – R : Stephen Roberts. 1929
10.2 – Whoopee Boy – R  : Stephen Roberts  ; 24.3 – Parlor Pests – R  :
Stephen Roberts  ; 5.5 – Those Two Boys – R  : Stephen Roberts  ; 2.6 –
Household Blues – R  : Jules White  ; 16.6 – What a Day – R  : Stephen
Roberts ; 28.7 – Honeymooniacs – R : Stephen Roberts (d.v) ; 11.8 – Hot
Sports – R  : Jules White (catalogue Blackhawk, d.v)  ; Anybody’s Goat
(catalogue Morcraft).
Nombreux courts métrages parlants jusqu’en 1955. T.O.N.I. :
Descheveux dans la soupe (catalogue Connaissance du cinéma).
34 COMPSON (Betty)
Née à Beaver (Utah) le 18 mars 1897, Betty Compson débute au
cinéma en 1916 après une courte carrière dans le vaudeville. Elle
travaille d’abord chez Al Christie, apparaissant dans les CUB
Comedies et les
Christie Comedies jusqu’en 1921. Elle est aussi la partenaire de Fatty
Arbuckle dans The Sheriff (1918), puis elle passe chez Universal et aux
studios Paralta-Artclass. Elle tournera ensuite de nombreux longs
métrages, abandonnant le cinéma burlesque. Elle meurt le 18 avril
1974 à Glendale (Californie).
35 CONKLIN (Charles « Heinie »)
Né à San Francisco le 16 juillet 1880, il débute à la Keystone en 1915
après avoir fait du vaudeville. En 1917, il tourne dans les Fox
Comedies, puis dans les Sunshine Comedies (1918), toujours pour la
Fox. De retour dans l’équipe Sennett en 1919, il y restera jusqu’en
1921. L’année suivante, il apparaît encore dans des Sunshine
Comedies et dans les Imperial Comedies de la Fox (1922-1924).
trente, il est recruté dans l’équipe des « Columbia Comedy Shorts »
par lack White et joue dans de nombreux films. Décédé le 30 juillet
1959 à Los Angeles.
36 CONKLIN (Chester)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 404.
37 CONLEY (Lige)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 412.
38 COOK (Clyde)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 416.
39 COOKE (Albert G. « Al »)
Né à Los Angeles en 1882, il semble débuter chez Sennett en 1919
dans de petits rôles, puis devient la vedette de R-C Pictures Corp. de
1924 à 1929, tournant plus d’une centaine de films en 2b pour cette
maison de production distribuée par F.B.O. Il meurt le 6 juillet 1935
à Santa Monica. Al Cooke, dit «  Cookie  », ressemble beaucoup à
Monty Banks physiquement  : petit, élégant, le visage rond pourvu
d’une courte moustache ; son style de comique est aussi très proche
de celui de Banks. Dans All Washed Up («  Comme deux gouttes
d’eau  », 1928), Cookie est aux prises avec un sosie, un P-D-G.
déprimé, prêt à se suicider. Les deux hommes échangent leur rôle  :
Al Cooke se retrouve dans la luxueuse demeure du businessman et
s’intéresse de près à l’épouse de son sosie. Mais le vrai mari
débarque et, pour savoir lequel des deux préfère la dame, les sosies
font semblant de se tuer en duel. L’épouse s’enfuit avec un ami de
son mari...

COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :


Mack Sennett-Paramount (petits rôles, 2b) :

1919

His Last False Step ; Salome Vs Shenandoah ; The Speak-Easy.

1920

By Golly ! ; Don’t Weaken ; Fickle Fancy ; Fresh from the City, Great Scott ! ;
Movie Fans  ; My Goodness  ; The Quack Doctor  ; Bungalow Troubles  ;
Dabbling in Art.

1921
Hard Knocks and Love Taps ; The Unhappy Finish.
Mack Sennett-First National :
Love and Doughnuts ; Love’s Outcast.

1922

Be Reasonable ; Bow Wow ; Gymnasium Jim ; On Patrol.


Mack Sennett-Pathé :

1923

Nip and Tuck.

1924

Telephone Girl Comedies – R-C Pictures Corp. (2b) :


2.3 – Julius Sees Her – R  : Malcolm St. Clair  ; 16.3 – When Knighthood
Was in Tower –R  : Malcolm St. Clair  ; 30.3 – Money to Burns – R  :
Malcolm St. Clair ; 13.4 – Sherlock’s Home – R : Malcolm St. Clair ; 27.4
– King Leary – R : Malcolm St. Clair ; 115 – William Tells –R : Malcolm St.
Clair  ; 25.5 – For the Love of Mix –R  : Malcolm St. Clair  ; 8.6 – Square
Sex – R : Malcolm St. Clair ; 22.6 – Bee’s Knees – R : Malcolm St. Clair ;
6.7 – Love and Learn – R  : Percy Pembroke  ; 20.7 – Faster Foster – R  :
Herman RayMaker ; 3.8 – Never Say Never – R : Percy Pembroke.
Go-Getter Series – R-C Pictures Corp. (2b, – R : Del Andrews) :
14.9 – Getting Going ; 28.9 – In the Knicker Time ; 12.10 – And Never the
Trains Shall Meet ; 26.10 – A Kick for Cinderella ; 9.11 – Fire When Ready ;
23.11 – A Miss in the Dark ; 7.12 – The Going of Cumming ; 1.12 – Who’s
Hooligan.

1925

4.1 – Playing with the Fire  ; 18.1 – The Sleeping Cutie  ; 1.2 – Ain’t Love
Grand ; 15.2 – The Way of a Maid.
Pacemakers Series – R-C Pictures Corp. (2b, – R : Wesley Ruggles) :
1.3 – Welcome Granger, 15.3 – He Who Gets Rapped ; 29.3 – Merton of the
Goofies  ; 12.4 – The Great Decide  ; 26.4 – The Fast Male  ; 105 – The
Covered Flagon ; 24.5 – Madam Sans Gin ; 7.6 – Three Bases East  ; 21.6 –
The Merry Kiddo  ; 5.7 – What Price Gloria  ?  ; 19.7 – Do Coo-Coo  ; 2.8 –
Miss Me Again.
The Adventures of Mazie – R-C Pictures Corp.(2b, – R  : Ralph
Cedar) :
3.9 – Amazing Mazie  ; 27.9 – The Constant Simp  ; 11.10 – Or What Have
You ; 25.10 – Mazies Won’t Tell ; 8.11 – So’s Your Old Man ; 22.11 – Pike’s
Pique ; 6.12 – Tea for Toomey ; 20.12 – The Vanishing Armenian.

1925

3.1 – High but not Handsome  ; 17.1 – Little Andy Looney  ; 31.1 – A Snitch
in Time  ; 14.2 – Mazie’s Married .

1926

Fighting Hearts Series – R-C Pictures Corp.(2b, – R : Ralph Cedar) :


1.3 – Roll Your Own ; 14.3 – It’s a Buoy ; 28.3 – Plane Jane ; 11.4 – Sock Me
to Sleep ; 25.4 – Smouldering Tires ; 9.5 – Whiskering Chorus ; 23.5 – The
Lighting Slider ; 6.6 – The Big Charade ; 20.6 – Up and Wooing ; 4.7 – When
Sally’s Irish Rose ; 18.7 – Twelve Smiles Out  ; 1.8 – All’s Swell That Ends
Swell.
Bill Grim’s Progress – R-C Pictures Corp. (2b) :
1.9 – The Lady of Lyons, N.Y. – R  : Ralph Cedar  ; 6.9 – The Fight That
Failed – R : Ralph Cedar ; 12.9 – Where’s There a Bill – R : Ralph Cedar ;
29.9 – The Last of His Face – R : Ralph Cedar ; 10.10 – When a Man’s Fan –
R : Arvid Gillstrom ; 24.10 – The Midnight Son – R : Arvid Gillstrom ;
7.11 – Bruisers and Losers – R  : Arvid Gillstrom  ; 21.11 – Little Miss
Bluffit – R : Arvid Gillstrom ; 5.12 – Ladies Prefer Brunettes – R : Arvid
Gillstrom ; 19.12 – Assorted Nuts – R : Arvid Gillstrom ; 16.1 – A Knight
Before Christmas – R : Arvid Gillstrom.

1927

The Wisecrackers – R-C Pictures Corp. (2b) :


30.1 – The Artist Brawl – R : Del Andrews ; 13.2 – Turkish Howls – R : Del
Andrews ; 27.2
– Love at First Fight – R  : Del Andrews  ; 13.3 – Oily Bird – R  : Del
Andrews ; 27.3 – Cry and Get It ; 10.4 – A Chin He Loved to Touch ; 24.4 –
Shy Knees ; 8.5 – Not So Big ; 22.5 – The Better Role ; 5.6 – A Socle in Time ;
19.6 – Bo’s Guest ; 13.7 – A Kick in the dark.
The Beauty Parlor Series – R-C Pictures Corp. (2b) :
3.8 – The Beauty Parlor – R : Arvid Gillstrom et Reggie Morris ; 10.8 –
The Permanent Rave – R : Reggie Morris ; 17.8 – The Last Nose of Summer
– R  : Arvid Gillstrom  ; 24.8 – Boys Will Be Girls – R  : Reggie Morris  ;
31.8 – Helene of Troy, N.Y. – R  : Arvid Gillstrom  ; 7.9 – Toupay or not
Toupay – R  : Reggie Morris  ; 14.9 – Chin He Loved to Lift – R  : Reggie
Morris  ; 21.9 – Fresh Air Friends – R  : Arvid Gillstrom  ; 28.9 – Peter’s
Pan – R  : Reggie Morris  ; 5.10 – The Beloved Rouge – R  : Arvid
Gillstrom ; 12.10 – New Faces for Old – R : Reggie Morris ; 19.10 – She
Troupes to Conquer – R : Arvid Gillstrom.

1928

Karnival Komedies – Larry Darmour R-C Pictures Corp. (2b, – R :


Albert Herman) :
23.1 – A Social Error ; 6.2 – All Washed Up (Comme deux gouttes d’eau)
(d.v.)  ; 5.3 – Too Many Hisses  ; 19.3 – Top Puts  ; 2.4 – Are Husband
People ?  ; 16.4 – My Kingdom for a Hearse  ; 30.4 – After the Squall Is
Over14.5 – Restless Bachelors ; 28 5 – Silk Sock Hall ; 11.6 – Come Meal  ;
25.6 – Almost a Gentleman.
Hysterical History Comedies-Universal (1b) :
20.2 – Rah ! Rah ! Rexie ! – R : Albert Herman.
Jewel Comedies-Universal (2b) :
7.10 – Watch Your Pep – R : Ralph Cedar et Albert Herman.
The Racing Blood Series- Larry Darmour R-C Pictures Corp. (2b, –
R : Ralph Cedar et Albert Herman) :
26.8 – Jessie’s James ; 2.9 – The Wages of Synthetic ; 9.9 – You Just Know
She Dares ‘Em  ; 19.9 – The Arabian Fights  ; 23.9 – Ruth Is Stanger Than
Fiction  ; 30.9 – The Sweet Buy and Buy ; 14.10 – Mild but She Satisfies  ;
24.10 – That Wild Irish Pose  ; 27.10 – The Six Best Fellows  ;  ?. 11 – The
Naughty Forties – R : Ralph Cedar ; ?. 11 – Broadway Ladies.
40 COOPER (Jack)
De 1918 à 1920, c’est une des vedettes des Sunshine Comedies de la
Fox. En 1923, il fait un bref séjour dans les Century Comedies des
frères Stem et passe chez Sennett avec qui il restera jusqu’en 1928.
On le vena dans Down to the Sea in Shoes (1923), The Wild Goose
Chaser (1925), A Rasberry Romance (1925), Love’s Languid Lure (1925)  ;
il est également le partenaire de Langdon dans ses premiers films –
Picking Peaches (1924), Smile Please (1924), His New Mama – (1924) et
celui d’Alice Day (Love and Kisses, 1925). Puis il apparaît dans les
Happiness Comedies («  Hairbreath Harry Series  », produites par les
frères West), comme Danger Ahead (1927). De 1928 à 1929, il incarne
un chauffeur de taxi ahuri dans une série de films réalisés par Del
Lord, toujours pour Mack Sennett : Taxi for Two ; A Taxi Scandal ; Taxi
beauties ; Taxi Spooks ; Caught in a Taxi. De 1927 à 1928, il tourne aussi
dans les Skylark Comedies (Bray Production Inc.). Il est ainsi la
vedettes de Daze of 49 (1928, – R  : Glen Lambert, copie 8
millimètres)  : pour fuir sa logeuse, amoureuse de lui mais si peu
avenante (Louise Carver), Jack part chercher de l’or dans une ville de
l’Ouest sur la foi d’un journal du siècle dernier... Il y rencontrera un
vieux mineur et sa fille (Nita Cavalier), mais ne pourra éviter de
retomber dans les griffes de Louise... Le front dégarni, il porte
généralement une large moustache aussi noire que ses épais sourcils.
Dans Tax1beauties (1928), il passe son temps à conduire de jolies
filles soit à un institut de beauté, soit sur la plage. Là, sort de son
taxi une cohorte sans fin de demoiselles en tenue de bain. J. Cooper
passe lui-même un (ridicule) maillot et va faire le malin à la piscine ;
un ballon bien envoyé lui fera avaler son cigare. C’est déjà du Sennett
un peu décadent, l’intérêt du film étant davantage centré sur
l’anatomie agréable, quoique démodée, des Bathing Beauties que sur
l’originalité des gags...
41 CORNWALL (Ann)
Née le 17 janvier 1897 à Brooklyn, elle est la vedette féminine de
plusieurs Christie Comedies dans les années 1924-1928 : Bright Lights
(1924), French Pastry (1925), Hold Still, Cool Off (1926), Chicken Feathers
(1927), Fighting Fanny, Halfback Hannah, Love’s Young Scream (Et que ça
saute !, 1928). Elle est également la partenaire de Buster Keaton dans
College (1927).
Décédée le 2 mars 1980 à Van Nuys (Californie).
42 COURTNEY (Minerva)
Voir 3e partie : Les imitateurs de Chariot, p. 568 et 577.

D
43 DANIELS (Veronique « Bebe »)
Bebe est née à Dallas (Texas) le 14 janvier 1901. Son grand-père était
consul à Buenos Aires et sa mère était d’origine espagnole. Elle
commence une carrière théâtrale dès l’âge de 4 ans en jouant dans
Richard III de Shakespeare aux côtés de ses parents, tous deux
comédiens 13 , et débute au cinéma à la Selig Polyscope Company où
elle tient des rôles d’enfant. Puis elle tourne pour IMP, Pathé, Kalem
et les studios de Thomas Ince. A 14 ans, elle est déjà la partenaire
d’Harold Lloyd dans la série des «  Lonesome Luke  » (plus de 200
films de 1915 à 1916). En 1919, elle abandonne Hal Roach et la Rolin
pour travailler avec Cecil B. De Mille et sera remplacée par Mildred
Davis. Son dernier film avec Lloyd sera Captain Kidd’s Kids (1919). Elle
signe ensuite un contrat avec la Famous-Players-Lasky et tourne de
nombreuses comédies de long métrage. Elle meurt d’une hémorragie
cérébrale le 16 mars 1971 à Londres.
Brune aux yeux noirs, dynamique et charmeuse, elle reste la
partenaire idéale d’Harold Lloyd.
44 DAVENPORT (Alice)
Née à New York le 29 février 1864, Alice débute à la Nestor Films en
1911 avec sa fille Dorothy, puis entre à la Keystone dès 1912. En
1914, elle tourne avec Chaplin (de Making a Living à Tillie’s Punctured
Romance) et se spécialise dans les rôles de belle-mère ou d’épouse
acariâtre. En 1916, elle tourne pour la Kalem (Trapping the Bachelor,
Counting out the Count, films en lb dirigés par William Beaudine) et, en
1920, passe chez Fox où elle apparaît dans les Sunshine Comedies.
Décédée le 24 juin 1936 à Los Angeles.
45 DAVIDSON (Max)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 420.
46 DAVIS (Mildred)
Née à Philadelphie le 22 février 1901, elle entame une carrière
cinématographique chez Hal Roach en 1919. Remplaçant Bebe
Daniels, elle est la partenaire de Harold Lloyd à partir de From Hand
to Mouth (1919) et jusqu’à Safety Last (1923). Mariée à Harold Lloyd,
elle continue à tourner pour Roach, associée à Snub Pollard et à
Charley Chase (Mama Behave, 1926). Décédée le 18 août 1969 à Los
Angeles.
Petite jeune fille aux yeux clairs et aux longs cheveux bouclés,
Mildred n’avait pas le dynamisme ni le charme coquin de Bebe
Daniels. Un peu fade et trop effacée, elle avait avec Lloyd des rôles
assez conventionnels d’ingénue sans grand caractère.
47 DAY (Alice)
Voir GRAVES (Ralph).
48 DE HAVEN (Carter)
Né à Chicago le 5 octobre 1886, Carter De Haven apparaît dès 1916
avec Robert Milash dans la série « Timothy Dobbs, That’s Me » pour
Universal. Puis, en 1919-1920, on le voit dans les Capitol Comedies et
dans les Paramount-De Haven Comedies et il se lance dans la mise en
scène. De 1922 à 1923, il est la vedette des Carter De Haven
Comedies. Assistant metteur en scène de Chaplin dans Modern Times
(1936), il tient un petit rôle (un ambassadeur) dans The Great Dictator
(1940). Décédé le 20 juillet 1977 à Los Angeles.

COURTS METRAGES SEULEMENT :

1916

Série Timothy Dobbs, That’s Me-Universal (2b, – R  : Wallace


Beery, – I : C. De Haven et Robert Milash) :
14.8 – The Sody Clerk ; 21.8 – A Thousand $ a Week ; 28.8 – He Becomes a
Cop ; 4.9 – From the Rogues’ Gallery ; 11.9 – Hired and Fired  ; 18.8 – He
Almost Lands an Angel ; 25.9 – A Hero by Proxy ; 2.10 – Borrowed Plumes ;
9.10 – Breaking into Society ; 16.10 – Fame at Last.

1917

Victor Comedies-Universal (2b sauf mention spéciale, – R  : Carter


De Haven) :
9.1 – A Gentleman of Nerve (1b) ; 19.1 – His Little Room Mate ; 15.2 – The
Losing Winner  ; 13.7 – Kicked Out  ; 19.4 – The Topsy Turvy Twins – R  :
Richard Stanton  ; 3.8 – Where Are My Trousers  ?  ; 20.8 – A Five Foot
Ruler.

1918

Nestor Comedies-Universal (2b, – R : Wallace Beery) :


2.5 – A Bathouse Scandal ; 14.10 – Perils of the Parlor.

1919

Capitol Comedies-National Film Corp. (2b, – R : William Seiter) :


1.6 – In a Pinch ; 29.6 – Their Day of Rest ; 27.7 – After the Bawl ; 24.8 –
Close to Nature ; 21.9 – Honeymooning ; 19.10 – Why Divorce ?  ; 16.11 –
Moving Day, 14.12 – The Little Dears ; 28.12 – A Sure Sure.

1920

8.2 – Excess Baggage – R  : Harry Edwards  ; 7.3 – Forget-Me-Not – R  :


Robert McGowan  ; 4.4 – Rare Bits – R  : Harry Edwards  ; 2.5 – What
Could Be Sweeter ? – R : Carter De Haven.
DeHaven Comedies-Paramount (2b, – R : Charles Parrott) :
Hoodooed ; Teasing the Soil ; Spring ; Beating Cheaters ; A Model Husband ;
Vacation Time ; Never Again ; Kids Is Kids ; Spirits. (voir filmographie de
Charley Chase) Star Comedies-Universal (1b) :
6.11 – Am I Dreaming ? – R : Carter De Haven.

1922

Carter De Haven Comedies – R-C Pictures Corp. (2b, – R  : Mal St.


Clair) :
3.9 – Their First Vacation ; 1.10 – Twin Husbands ; 29.10 – Entertaining the
Boss ; 26.11 – Keep’Em Home.
1923

21.1 – Christmas – R : Mal St Clair ; 18.2 – A Waggin’ Tale – R : Carter De
Haven  ; 18.3 – Say It With Diamonds –R  : Carter De Haven  ; 15.4 –
Private-Keep off – R  : Carter De Haven  ; 13.5 – Borrowed Trouble – R  :
Carter De Haven ; 10.6 – Rice and Old Shoes – R : Carter De Haven ; 8.7
– The Panic’s On – R : Carter De Haven.
49 DENT (Vernon)
Né le 16 février 1895 à San Jose (Californie) où il fit ses études,
Vernon Dent 14 débute sur les planches avec une troupe
d’amateurs. Comme il possède une belle voix de ténor, il forme un
trio vocal avec Fred Bell et Harry Highsmith, et chante au Jewel City
Café de Seal Beach, toujours en Californie. Hank Mann le remarque et
le fait entrer chez Arrow en décembre 1919 : Vernon Dent jouera de
petits rôles dans des comédies dont Hank est la vedette. Puis, en
1921, il tourne dans les Folly Comedies, distribuées par Pacific Film
and Co, où il tient le rôle principal. La série s’arrête à la fin de
l’année et Dent travaille alors en indépendant pour plusieurs
maisons de production comme la Fox, avec qui il tourne son premier
long métrage (Hail the Woman, 1921, avec Florence Vidor). Il travaille
également pour Vitagraph aux côtés de Larry Semon. Au printemps
1923, il entre aux studios Sennett où il tourne de très nombreux
courts métrages, en particulier avec Harry Langdon comme
partenaire. Lorsqu’il est maquillé, il est le sosie exact d’un sévère
critique de théâtre de l’époque, Alexander Woolcott, avec ses
cheveux plaqués sur le crâne, sa petite moustache et ses grosses
lunettes d’écaille. Cette ressemblance, qu’il cultive avec soin, est une
des clefs de son succès. Lorsque Langdon quitte Sennett, Dent tourne
avec Ralph Graves et Thelma Parr, ou avec Billy Bevan dont il est le
souffre – douleur, et dans la série de la «  Famille Smith  ». Il reste
avec Sennett jusqu’en 1932, puis travaille pour Educational (où il
reforme un tandem avec Harry Langdon), pour Paramount et, en
1935, pour Columbia où il va trouver les trois Stooges, Charley Chase
et Andy Clyde. Il continuera à tourner des courts métrages comiques
jusqu’en 1957 malgré de graves ennuis de santé (à partir de 1954, il
commence à perdre la vue) et meurt d’une crise cardiaque le 4
novembre 1963 à Hollywood.
De taille moyenne (1,75 mètre), puissant et massif (125 kilos), Vernon
Dent fait partie de la catégorie des grands méchants qui servent de
faire-valoir aux vedettes du burlesque. Avec son cou de taureau, son
regard inquiétant, son allure décidée, il est l’antithèse parfaite du
frêle Langdon aux yeux candides, aux gestes inachevés et incertains :
cette association fonctionna parfaitement et c’est avec Dent que
Langdon tournera de petits chefs-d’oeuvre tels que All Night Long
(1924) ou Saturday Afternoon (1926).

1. COURTS MÉTRAGES :

1920

Hank Mann Comedies-Arrow Films :


Broken Bubbles (1b) – R : Hank Mann ; A Roaming Romeo (1b) – R : Hank
Mann ; When the Spirit Moves (2b) – R : Charles Parrott.

1921

Folly Comedies-Pacific Film and Cie :


Aucun titre connu.

1922

Larry Semon Comedies-Vitagraph :


15.8 – Golf – R : Larry Semon et Tom Buckingham.

1924
Mack Sennett-Pathé (2b, sauf mention spéciale) :
3.2 – Picking Peaches – R : Erle C. Kenton – 1 : Harry Langdon ; 24.2 –
The Half-Back of Notre-Dame – R : Del Lord ; 20.4 – The Hollywood Kid –
R : Roy Del Ruth ; 10.5 – Black Oxfords –R : Del Lord ; 15.6 – The Lion
and the Souse – R  : Harry Edwards  ; 24.8 – East of Water Plug – R  : F.
Richard Jones  ; 10.8 – Wall Street Blues – R  : Del Lord  ; 21.9 – Little
Robinson Corkscrew – R : Ralph Cedar ; 19.10 – Riders of he Purple Cows
– R  : Ralph Cedar  ; 9.11 – All Night Long – R  : Harry Edwards – 1  :
Harry Langdon ; 16.11 – Loves Sweet Piffle – R : Edgar Kennedy ; 7.12 –
Feet of Mud – R : Harry Edwards – 1 : Harry Langdon ; 23.12 – Bull and
Sand (Toréador prends garde) – R : Del Lord.

1925

1.2 – Boobs in the Woods – R :Harry Edwards – I : Harry Langdon ; 8.2 –
The Beloved Bozo – R : Eddie Cline ; 1.3 – His Marriage Wow – R : Harry
Edwards – I : Harry Langdon ; 29.3 – Plain Clothes – R : Harry Edwards
– I : Harry Langdon ; 26.4 – Remember When ? – R : Harry Edwards – I :
Harry Langdon  ; 16.8 – Lucky Stars – R  : Harry Edwards – I  : Harry
Langdon  ; 20.9 – Hurry, Doctor  ! – R  : Lloyd Bacon  ; 27.9 – Love and
Kisses – R : Eddie Cline ; 15.11 – Take Your Time – R : Lloyd Bacon ;
29.11 – There He Goes (3b) – R : Harry Edwards.

1926

31.1 – Saturday Afternoon (3b) – R  : Harry Edwards – I  : Harry


Langdon  ; 7.2 – Funnymooners – R  : Lloyd Bacon  ; 11.7 – A Sea Dog’s
Tale – R : Del Lord ; 8.8 – Hubby’s
Quiet Little Game – – R : Del Lord ; 5.9 Hoboken to Hollywood – R  : Del
Lord ; 29.9 – The Prodigal Bridegroom R : Lloyd Bacon ; 31.10 – Masked
Mamas – R : Del Lord ; 28.11 – The Divorce Dodger – R : Del Lord ; 19.12
– A Blonde’s Revenge – R  : Del Lord  ; 26.12 Flirty Four – Flushers – R  :
Eddie Cline. Rôles dans la série « The Smith Family ».
Christie Comedies-Educational (2b) :
12.12 – Have Courage – R : William Watson.

1927

Mack Sennett-Pathé (2b) :


23.1 – Should Sleepwalkers Marry ? – R  : Del Lord  ; 20.2 – Peaches and
Plumbers – R  : Eddie Cline  ; 12.6 – Cured in the Excitement – R  ; Del
Lord ; 4.9 – The Golf Nut – R : Harry Edwards ; 2.10 – A Gold Digger of
Weepah – R ; Harry Edwards ; 16.10 – Smith’s Cook – R : Alf Goulding ;
30.10 – For Sale a Bungalow – R : Earle Rodney ; 27.11 – Fiddlesticks –
R : Harry Edwards – 1 : Harry Langdon ; 27. II – The Bull Fighter – R :
Earle Rodney ; 11.12 – Smith’s Modiste Shop – R : Alf Goulding.
Hal Roach-Pathé(2b) :
6.3 – A One Mama Man – R : James Parrott.

1928

Mack Sennett-Pathé (2b) :


22.1 – The Beach Club – R : Harry Edwards ; 19.2 – The Best Man – R  :
Harry Edwards  ; 18.3 – The Bicycle Flirt – R  : Vernon Smith et Phil
Whitman  ; 12.8 – His Unlucky Night – R  : Harry Edwards  ; 16.9 – A
Dumb Waiter – R : Harry Edwards ; 30.9 – Soldier Man (3b) – R : Harry
Edwards – I  : Harry Langdon  ; 30.9 – Motor Boat Mamas – R  : Harry
Edwards ; 4.11 – Hubby’s Latest Alibi – R : Phil Whitman ; 11.11 – A Jim
Jam Janitor – R : Harry Edwards ; 25.11 – The Campus Vamp – R : Harry
Edwards ; 2.12 – Hubby’s Week-End Trip – R : Harry Edwards.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
10.6 – Who’s Lyin’ ? – R : Stephen Roberts.
Cameo Comedies-Educational :
16.12 – Murder Will out (1b) – R  : Jules White  ; 30.12 – In the Morning
(2b) – R : Francis J. Martin.
Adventures of Van Bibber in Society-Fox (2b) :
22.7 – His Favorite Wife – R : Orville Dull.
Imperial Comedies-Fox (2b) :
19.8 – Her Mother’s Back – R : Jasper Blystone et Gene Forde.

1929

Mack Sennett-Pathé (2b) :


3.2 – Calling Hubby’s Bluff – R : Harry Edwards ; 24.2 – Button My Back –
R : Phil Whitman ; 3.3 – Ladies Must Eat – R  : Harry Edwards  ; 17.3 –
Foolish Husbands – R  : Phil Whitman  ; 21.4 – Pink Pajamas – R  : Phil
Whitman  ; 2.5 – Don’t Get Jealous – R  : Phil Whitman  ; 23.6 – A Close
Shave – R  : Harry Edwards  ; 21.7 – The Barber’s Daughter – R  : Mack
Sennett.
Mack Sennett-Educational (2b) :
16.2 – The Old Barn – R  : Mack Sennett  ; 9.6 – Girl Crazy – R  : Mack
Sennett ; 16.6 – Motoring Manias – R : Phil Whitman.
Cameo Comedies-Educational (1b) :
13.1 – What a Trip (Les plaisirs de la pêche) – R  : Francis J. Martin
(catalogue Connaissance du cinéma) ; 2.6 – Household Blues – R : Jules
White.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
10.2 – Whoopee Boys – R  : Stephen Roberts  ; 24.3 – Parlor Pests – R  :
Stephen Roberts  ; 21.4 – Howling Hollywood – R  : James Jones
(catalogue Morcraft)  ; 5.5 – Those Two Boys – R  : Stephen Roberts  ;
16.6 – What a Day – R : Stephen Roberts ; 11.8 – Hot Sports – R  : Jules
White  ; The Talkies – R  : Stephen Roberts  ; Tickeless Business – R  :
Stephen Roberts.
Comédies de courts métrages jusqu’en 1955.
2. LONGS MÉTRAGES :

1921

Hail the Woman (8b) – R : John Griffith Wray.

1923

Soulof the Beast (5b) – R : John Griffith Wray.


TheExtra-Girl (Vedette d’occasion) (6b) – R : F. Richard Jones.

1927

His First Flame (5b) – R : Harry Edwards I : Harry Langdon.

1928

Golf Widows (6b) – R : Erle C. Kenton.


TheCameraman (Le cameraman) (8b) – R : Edward Sedgwick.
Nombreux longs métrages jusqu’en 1951.
50 DEVORE (Dorothy)
Alma Inez Williams, alias Dorothy Devore, est née à For Worth
(Texas) le 22 juin 1899. Elle est tout d’abord comédienne amateur
puis, à 17 ans, débute au cinéma chez Al Christie où elle devient une
vedette et gagne jusqu’à 1 500 dollars par semaine 15 . Comme on lui
refuse une augmentation (elle exige 2  500 dollars par semaine), elle
rachète son contrat, passe à la Warner et travaille également comme
indépendante, tournant des films avec le chien Rin-Tin-Tin. Enfin,
elle signe chez Educational pour qui elle tourne, de 1927 à 1929, des
comédies romanesques. Grâce à son statut de vedette, elle choisit les
scénarios, son metteur en scène et ses partenaires. Elle abandonne
pratiquement le cinéma à l’arrivée du parlant et meurt le 10
septembre 1976 à Woodland Hills (Californie).
Dans Hold Your Breath (1924), distribué en France par Kodascope en
version abrégée (3b) sous le titre En hauteur, elle est fiancée au gros
Walter Hiers et veut aider son frère malade et sa belle-soeur dans le
besoin. Remplaçant son frère à son journal, elle est chargée
d’interviewer un milliardaire acariâtre qui vient d’acheter un collier
de 50  000 dollars. Dorothy parvient à pénétrer chez le riche
grincheux, mais un petit singe dérobe le bijou  : D.D. se lance à sa
poursuite sur la corniche de l’immeuble. Cela nous vaut un long
numéro d’acrobaties à la Harold Lloyd, tandis qu’en bas, dans la rue,
Max Davidson, fidèle à son personnage, loue des pliants et des
longues vues pour que les badauds puissent apprécier
confortablement le spectacle.

1. COURTS MÉTRAGES :

1918

Star Comedies-Universal (lb, – R : Eddie Lyons et Lee Moran) :


12.1 – How’s Your Husband  ?  ; 27.6 – Marry My Wife  ; 1.9 – The House
Cleaning Horrors ; 9.9 – The Extra Bridegroom ; 28.9 – Please Hit Me ; 5.10 –
Frenzied Film ; 18.11 – Maid Wanted ; 10.12 – The Price of a Rotten Time ;
21.12 – Camping Out ; 28.12 – Swat the Flirt.

1919

20.1 – Sing, Rosa, Sing ! ; 28.7 – All in the Swim.


Al Christie Comedies-Christie Films Co. (1b) :
20.1 – Good Gracious, Bobby – R  : l Christie (?)  ; 27.1 – You Couldn’t
Blame Her – R  : Al Christie (?)  ; 10.2 – Salvation Sue – R  : Al Christie
(?) ; 17.2 – Four of a Kind – R : Al Christie (?) ; 24.2 – Welcome Home –
R  : Al Christie (?)  ; 17.3 – Oh, What a Night ! – R  : Al Christie  ; 24.3 –
Brides for Two – R  : William Beaudine  ; 31.3 – Marrying Molly – R  :
William Beaudine ; 14.4 – Lost – a Bridegroom – R : Scott Sidney ; 5.5 –
Too Many Wives– R  : Al Christie (?)  ; 26.5 – Kiss the Bride– R  : Scott
Sidney  ; 19.5 – Oh, Susie, Be Careful– R  : Scott Sidney  ; 16.6 – A Full
House – R  : Al Christie (?)  ; 30.6 – Anybody’s Wife – R  : Al Christie
(?) ; ?.7 A Flirt There Was – R : Al Christie (?) ; ?.8 – A Cheerful Liar – R :
Al Christie (?) ; ?. 10 – Love – in a Hurry – R : Al Christie (?) ; ?. 11 – Her
Bear Escape– R : Scott Sidney ; ?. 12 – ‘Twas Midnight.
Star Comedies-Universal :
9.6 – All in the Swim (1b) – R : Eddie Lyons et Lee Moran.

1920

Al Christie Film-Educational (2b, sauf mention spéciale) :


?.8 – Seven Bald Pates – R : William Beaudine.

1921

2.1 – Movie Mad – R : Al Christie (?) ; ?2 – Man Versus – Woman – R : Al
Christie (?) ; (?) Mind Your Business (1b) – R : Al Christie ; (?) Naughty
Mary Brown (1b) – R : Al Christie ; 13.3 – The Reckless Sex (1b) – R : Al
Christie ; 24.4 – Sneakers (Ib) – R : Al Christie (?) ; 7.8 – Nothing Like It
– R  : Al Christie  ; (?) Paying Patients– R  : Al Christie  ; 13.11 – Saving
Sister Susie– R : Scott Sidney.

1922

22.1 – One Stormy Night– R : Harold Beaudine ; 19.3 – Oh, Promise Me –
R  : Scott Sidney  ; 23.4 – Fair Enough– R  : Al Christie  ; 2.7 – Mile-a-
Minute Mary – R : Harold Beaudine ; 1.10 – Let’Er Run– R : Al Christie ;
19.11 – Chop Suey– R : Scott Sidney ;

1923
7.1 – Hazel from Hollywood– R : Scott Sidney ; 4.3 – Babies Welcome– R :
Scott Sidney  ; 6.5 – Winter Has Came – R  : Al Christie  ; 16.9 – Navy
Blues– R  : Harold Beaudine  ; 2.12 – Kidding Kate – R  : Al Christie
(catalogue Morcraft).
Pathé-Hal Roach (2b) :
17.6 – Pick and Shovel– R : George Jeske.

1924

Christie Comedies-Educational (2b) :


27.1 – Stay Single– R  : Scott Sidney  ; 9.3 – Getting Gertie’s Goat (Une
simple formalité) – R  : Scott Sidney, (catalogue Connaissance du
cinéma)

1925

Stan Laurel Series-Joe Rock ; Standard Cinema Corp. (2b) :


Somewhere in Wrong ; The Snow Hawk ; The Sleuth (voir filmographie de
Stan Laurel).

1927

Dorothy Devore Comedies-Educational (2b, – R : Norman Taurog) :


28.8 – Up In Arms ; 9.10 – Kilties ; 20.11 – The little Rube.

1928

15.1 – Cutie. (2b, – R : Charles Lamont) : 25.3 – Circus Blues ; 3.6 – Rah,
Rah, Rah ; 7.10 – Companionate Service ; 5.11 – Misplaced Husbands.

1929

17.2 – Auntie’s Mistake.


Date inconnue : Know Thy Wife, (d.v.)
2. LONGS MÉTRAGES :

1918

String Beans (5b) – R  : Victor Schertzinger. Law of the North (5b) – R  :


Irvin V. Willat.

1920

Forty Minutes from Broadway (6b) – R : Joseph De Grasse.

1921

The Magnificent Brute (5b) – R : Robert Thornby.

1923

When Odds Are Even (5b) – R : James Flood.

1924

Hold Your Breath (Une femme a osé) (6b) – R  : Scott Sidney. (Version
abrégée en 8 millimètres (3b) Kodascope sous le titre En hauteur). The
Narrow Street (7b) – R : William Beaudine. The Tomboy (6b) – R : David
Kirkland. (d.v.)

1925

The Broadway Butterfly – R : William Beaudine. How Baxter Butted in– R :
William Beaudine. Three Weeks in Paris (6b) – R  : Roy Del Ruth. His
Majesty, Bunker Bean (7b) – R : Harry Beaumont. Who Cares ? (6b) – R :
David Kirkland. Fighting the Flames (6b) – R : Reeves Eason. The Prairie
Wife (7b) – R : Huge Ballin.

1926
The Gilded Highway (7b) – R  : James Stuart Blackton. The Social
Highwayman (7b) – R  : William Beaudine. The Man Upstairs (6b) – R  :
Roy Del Ruth. Senor Daredevil (Senor Risque – Tout) (7b) – R : Albert S.
Rogell. Money to Burn (6b) – R : Walter Lang.

1927

The First Night (6b) – R : Richard Thorpe. Better Days (7b) – R : Frank S.
Mattison. The Wrong Mr Right– R  : Scott Sidney. Mountains of
Manhattan (6b) – R : James P. Hogan.

1928

NoBaby Wanted ou The Baby Mother (6b) – R : John Harvey.


Dernier long métrage en 1939.
51 DOOLEY (Billy)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 425.
52 DRESSLER (Mary)
Leila Koerber est née à Cobourg (Canada) le 9 novembre 1869. Elle
débute sur les planches à 14 ans et entre à la Keystone en 1914 16 .
Elle est une des vedettes de Tillie’s Punctured Romance (R  : Mack
Sennett) où elle joue l’insupportable épouse de Chariot. Elle passe
ensuite à la Lubin où elle paraît dans des longs métrages comiques.
En 1917, elle tourne huit films en 2b pour la Dressier Producing
Company (distribuée par Goldwyn). Le premier de la série (The
Scrublady) est réalisé et écrit par Vincent
Bryan avec, aux côtés de Marie Dressler, Florence Hamilton, Fred
Hallen et Harriet Ross. Elle travaille aussi pour la World (Tillie Wakes
Up, 1917). En 1929, elle apparaît dans un long métrage produit pour
la M.G.M., Jiggs and Maggie, avec pour partenaire Polly Moran et J.
Farrell Mac Donald. Dans ce film, inspiré de la fameuse B.D. de Geo
McManus «  Binging Up Father  » (La famille Illico), Marie Dressier
tient le rôle de la servante. Elle continue sa carrière à l’arrivée du
parlant, souvent en compagnie de Polly Moran (voir à ce nom).
Décédée à Santa Barbara (Californie) le 28 novembre 1934. C’était une
dame assez forte, au visage carré, condamnée par son physique, aux
rôles ingrats de belle-mère ou de mégère.
53 DREW (Jerry)
Voir BEAUCHAMP (Clem).
54 DUFFY (Jack)
Jack Duffy (né à Pawtucket le 4 septembre 1882) débute sur scène
dans les théâtres de New York. Il semble qu’il se lance dans le cinéma
vers 1913 à l’Universal – Nestor sous la direction d’Al Christie. Duffy
travaillera ensuite pour la Metro, Vitagraph, Fox, Arrow, Hal-Roach-
Pathé... A partir de 1925 et jusqu’à l’apparition du parlant, il reste
fidèle à Albert Christie et devient alors une des vedettes de la maison
en tournant une série où il incarne Sandy McCuff, un vieil Écossais
avare. En réalité, il a seulement la quarantaine et c’est le maquilleur
qui, l’affublant d’une belle barbe blanche, fait de lui un vieux
monsieur, irascible et agité, « incarnation vivante du fermier Alfalfa
17   ». Dans les années trente, il arrête pratiquement sa carrière

d’acteur pour devenir maquilleur et meurt à Los Angeles le 23 juillet


1939.

1. COURTS MÉTRAGES :

1913

Nestor Comedies-Universal (2b) :

1916

28.4 – The Newlyweds’ Mix-Up – R : Eddie Lyons.


5.12 – Locked Out at Twelve– R : Al E. Christie.
1919

Metro Pictures (2b) :


14.4 – Blackie’s Redemption – R : John Ince.

1921

Christie Comedies-Educational (2b) :


17.4 – Dummy Love – R : Harry Beaudine ; 18.9 – Say Uncle – R : Al E.
Christie.
California Picture Corp. (2b) :
10.9 – Country Chickens– R : Erle C. Kenton.
13.11 – A Rural Cinderella. 1922
Star Comedies-Universal (2b) :
14.8 – Simply Shocking– R : Reggie Morris.

1923

Larry Semon Comedies-Vitagraph (2b) :


22.1 – The Counter Jumpers – R : Larry Semon.
Sunshine Comedies-Fox (2b) :
26.8 – Jungle Pals – R : Lewis Seiler.

1924

Imperial Comedies-Fox (2b) :


13.1 – Schools Pals – R : Lewis Seiler.
Christie Comedies-Educational (2b) :
4.5 – Cornfed – R : Gil Pratt ; 15.6 – Grandpas Girl– R : Gil Pratt ; 24.8 –
Savage Love– R : Scott Sidney ; 28.9 –1 Court Plaster– R : Gil Pratt ; 30.9
– Hold Everything– R : Scott Sidney.
Eddie Lyons Comedies-Arrow Films (2b) :
1.9 – Her Other Husband – R : Eddie Lyons.
1925

Christie Comedies-Educational (2b) :


25.1 – Good Spirits – R  : Archie Mayo  ; 31.1 – Sea Legs– R  : Gil Pratt  ;
29.3 – A Rarin’ Romeo– R  : Archie Mayo  ; 26.4 – Why Hesitate  ? – R  :
Archie Mayo ; 6.9 – Watch Out– R : William H. Watson ; 13.9 – Off His
Beat – R : Archie Mayo ; 15.12 – (?) Madame Behave.

1926

3.1 – Weak but Willing– R  : Archie Mayo  ; 17.1 – A Salty Sap – R  :


William H. Watson  ; 7.3 – Wireless Lizzie (Les surprises du radio
guidage) – R : Earl Rodney ; 28.3 – Dancing Lady– R : Harry Beaudine ;
9.5 – Gimmie Strength – R  : Harry Beaudine  ; 20.6 – Hitchin’up – R  :
Walter Graham ; 4.7 – Mister Wife – R : Harry Beaudine ; 15.8 – Dummy
Love– R : Harry Beaudine ; 5.9 – Uppercuts – R : Walter Graham ; 19.9 –
A Dippy Tar– R : William H. Watson ; 10.10 – Hold Still – R : William H.
Watson (d.v.) ; 21.11 – Hoot Mon ! – R : Harry Beaudine ; 19.12 – Cool
Off –R : William H. Watson.

1927

16.1 – Breakaway – R  : Harry Beaudine  ; 27.2 – Chicken Feathers – R  :


Walter Graham (d.v.) ; 24.4 – Dumb Belles – R : William H. Watson ; 1.5
– A Queer Duck – R : Harry Beaudine ; 12.6 – Giddy Gobblers –R : Albert
E. Christie.
Christie Comedies-Paramount (2b) :
1.10 – Hot Papa – R : Albert E. Christie ; 24.12 – Nifty Nags – R : Albert
E. Christie.

1928

21.1 – Fighting Fanny – R : Robert Kerr ; 17.3 – Long Nose – R : William
H. Watson (d.v.) ; 30.3 – Stop Flirting– R : Scott Sidney ; 17.4 – Lay on,
Mac Duff – R : Eddie Lyons ; 12.5 – Love’s Young Scream – R : William H.
Watson ; 9.6 – Say Uncle – R : Albert E. Christie ; 25.8 – Hot Scotch – R :
Albert E. Christie (d.v.)  ; 6.10 – Loose Change – R  : Harry Beaudine  ;
12.12 – Should Scotchmen Marry ? – R : William H. Watson.

1929

2.2 – Papa Spank – R  : Neal Burns  ; 2.3 – Are Scotchmen Tight  ? – R  :


Neal Burns ; 30.3 – Single Bliss – R : Eddie Baker ; 6.4 – Reckless Rosie –
R : Neal Burns ; 27.4 – Love Spats – R : William Holland.
Date inconnue :
Quiet and Peace (2b).

2. LONGS MÉTRAGES :

1919

Lord and Lady Algy (6b) – R : Harry Beaumont.

1930

Sally – R : John Francis Dillon


Nombreux longs métrages jusqu’en 1937.
55 DUNCAN (Albert E. « Bud »)
Albert E. Duncan, né à New York le 31 octobre 1883, débute dans le
vaudeville, puis passe au cinéma dès 1911 chez Universal-Nestor
(production Al Christie) en jouant dans la série «  Mutt and Jeff  »,
basée sur la célèbre bande dessinée de Bud Fisher (il tient – dans
deux films seulement – le rôle de Jeff 18 ). Bud travaille ensuite pour
la Biograph où, de 1912 à 1913, il joue avec Fred Mace dans les
Apollo Comedies. Il fait ensuite un voyage mouvementé au Mexique
au cours duquel il essaye de réaliser un documentaire, puis tourne
pour la Kalem à partir de 1914 avec John Brennan et Ruth Rolland
sous la direction de Marshall Neilan. Il s’associe ensuite à Lloyd
Hamilton (le duo Ham et Bud), mais, en août 1915, Ham doit s’arrêter
pour raison de santé et Bud tourne seul 24 films jusqu’en décembre
1915. La série continue avec les deux comédiens en 1916 pour
s’arrêter définitivement en octobre 1917. Duncan figure ensuite dans
les Clover Comedies (produites par National Films) et dans une série
pour Reelcraft’s Shiller Production Company. En 1928-1929, il
tourne pour la Standard en compagnie de Thelma Hill une série
inspirée par un comic strip «  Toots and Casper  », et enfin en 1940 il
incarnera Snuffy Smith, autre héros de B.D., pour la Monogram. Il
meurt à Los Angeles le 26 novembre 1960.
Petit (1,50 mètre), grassouillet, il faisait avec Lloyd Hamilton (1,83
mètre) un couple original qui eut un certain succès, (voir aussi à L.
Hamilton, p. 445)

1. COURTS MÉTRAGES :

1912

Biograph (l/2b, – R : Del Henderson) :


1.3 – Among Club Fellows ; 15.3 – A Delivery Package ; 28.12 – Bill Bogg’s
Windfall.

1913

3.1 – A Queer Elopement (1b) – R : Eddie Dillon ; 8.3 – The Spring of Life
(l/2b) – R  : Frank Powell  ; 5.5 – Frappe Love (l/2b) – R  : Del
Henderson  ; 10.5 – A Rainy Day (l/2b) – R  : Tony O’Sullivan  ; 24.5 –
Trimmers Trimmed (l/2b) – R : Del Henderson ; 6.5 – Just Kids (l/2b) –
R  : Del Henderson  ; 6.9 – Red Hicks Defies the World (l/2b) – R  : Del
Henderson ; 19.6 – Almost a Wildman (l/2b) – R : Del Henderson ; 23.6 –
Mister Jefferson Green (l/2b) – R  : Del Henderson  ; 23.6 – A
Compromising Complication (l/2b) – R  : Del Henderson  ; 4.8 – The
Widow’s Kids (l/2b) – R : Del Henderson.
Apollo :
11.2 – His Nobs, The Plumber ; 11.9 – Freddy Loosebelt from Africa ; 5.10 –
The Rube Boss.
Kalem :
9.11 – Romance a la Carte.

1914

Edison :
21.2 – Cheese Mining (l/2b) – R : Charles H. France.
Kalem (1b) :
Plusieurs films avec L. Hamilton (voir filmographie de L. Hamilton,
p. 448)

1915

11.1 – Guardian Angel ; 16.1 – Cooky’s Adventure – R : Chance E. Ward ;


7.3 – The Hopi Raiders ; 15.3 – The Bandits of Macaroni ; 31.8 – Mixing It
up ; 18.9 – Double Crossing Marmaduke– R : Rube Miller ; 25.9 – Foiled ;
19.10 – Adam’s Ancesters ; 23.10 – The Knaves of the Night ; 30.10 – Diana
of the Farm ; 1.11 – Getting Father’s Goat ; 6.11 – Hoodoo’s Busy Day ; 9.11
– Nearly a Bride ; 13.11 – Oh, Doctor ! ; 25.11 – Only a Country Girl ; 14.12
– Almost a King, 18.12 – The Caretaker’s Daughter  ; 25.12 – The Missing
Mummy et 3 films avec L. Hamilton (voir filmographie de L.
Hamilton)
Ham Comedies-Kalem (1b) :
25 films avec L. Hamilton (voir filmographie de L. Hamilton)
Apollo (1b) :
15.3 – Dad’s Terrible Match.

1916
Ham Comedies-Kalem (1b) :
45 films avec L. Hamilton (voir filmographie de L. Hamilton)

1917

25 films avec L. Hamilton (voir filmographie de L. Hamilton)


Kalem (1b) :
2.1 – The Terrible Tender Foot– R :.Lloyd Hamilton

1918

Clover Comedies-National film Corp. (1  : Dot Farley, Kewpie


Morgan)
Pas de titres connus.

1919 (?)

Série pour la Reelcraft’s Shiller Production Company

1927

Cameo Comedies-Educational (1b) :


16.1 – Dear Season – R : Nate Watt

1928

Toots and Casper Series – Standard Cinema Corp. (2b) :


19.9 – Fooling Casper – R : St. Elmo Bryce ; 14.10 – What a Wife – R : St.
Elmo Bryce ;
11.11 – The Family Meal Ticket– R  : St. Elmo Bryce  ; 9.12 – Casper’s
Week-End – R : St. Elmo Bryce.

1929

6.1 – Smile, Battercup, Smile– R : St. Elmo Bryce (d.v.) ; 3.2 – Big Hearted
Toots – R  : St. Elmo Bryce  ; 3.3 – Casper’s Night out – R  : Albert
Herman ; 31.3 – Toots’ Big Idea – R : Albert Herman ; 28.4 – Spareribs
Reforms – R  : Albert Herman  ; 26.5 – His Wife’s Secret – R  : Albert
Herman  ; 23.6 – Who’s the Boss  ? – R  : George Summerville  ; 21.7 –
Don’t Sag Ain’t – R : George Summerville.
T.O.N.I. :
Un fier-à- bras

2. LONGS MÉTRAGES :

1917

The Cruise of the Make-Believes (5b) – R : George Melford

1919

Maggie Pepper (5b) – R : Chester Withey

1927

TheHaunted Ship (5b) – R : Forrest K. Sheldon


56 DUNHAM (Philip Gray « Phil »)
Né à Londres le 23 avril 1885, il débute probablement en 1915 dans
les Kalem Comedies. En 1916, il est acteur à la L-KO jusqu’en 1919 et
réalise quelques films, notamment en 1917. Puis il paraît dans les
Century Comedies (Productions Stern Brothers, distribuées par
Universal) et les Rainbow Comedies (1919-1920) d’Universal. De 1922
à 1927, il tourne pour Educational dans les Juvenile, Cameo,
Mermaid et Tuxedo Comedies où il sera en particulier le partenaire
de Lige Conley.
Dans les années trente, il apparaît dans quelques «  shorts  » de la
Columbia. Décédé à Los Angeles le 5 août 1972. C’était un comédien
élégant et fin, pourvu d’une fine moustache, souvent réduit à jouer
les seconds rôles.
57 DUNN (Bobby)
Voir 3e partie : Les imitateurs de Chariot, p. 564 et 574.
58 DURFEE (Minta)
Née à Los Angeles en 1897. Epouse et partenaire de Roscoe « Fatty »
Arbuckle (Voir 2e partie  : Roscoe Arbuckle, p. 127). Après avoir
abandonné le cinéma, elle dirigea un magasin de vêtements. Décédée
en 1975.

F
59 FABRE Marcel
Voir PEREZ (Marcel)
60 FARLEY (Dot)
Née à Chicago le 6 février 1881 19 , Dot Farley semble débuter à la
Lubin en 1913  : elle est la partenaire de L. Hamilton dans ses
premiers films. La même année, elle travaille pour l’Essanay avant de
passer avec Alan Dwan et quelques autres à la « Flying A » (American
Film Manufacturing Company) où elle tourne comédies et westerns.
De 1914 à 1915, Dot devient la vedette, en compagnie d’Augustus
Carney, des Luna Comedies (Albuquerque Film Manufacturing
Company), 27 films en 1 ou 1/2 b, réalisés par Archer McMackin et
distribués par Warner. En 1915, elle apparaît dans les MinA
Comedies, les Kuku Comedies (avec Sammy Burns), puis en 1917
dans les Sunshine Comedies (Fox) en compagnie de Billy Ritchie et
Henry Lehrman. Vers 1918, elle est encore la vedette des Clover
Comedies (National Film Corp.) avec Bud Duncan et le gros Kewpie
Morgan, puis, en 1919, elle figure dans quelques Century Comedies
(Stern Brothers) avant de passer chez Mack Sennett (1921-1927) où
elle sera la partenaire de Ben Turpin et de Billy Bevan. Elle meurt le
21 mai 1971 à Woodland Hills (Californie).
61 FATTY (les trois)
Les Standard Comedies produites de 1925 à 1928 par Joe Rock pour
R-C Pictures Corp. avaient pour héros trois énormes personnages. Le
plus connu était Frank Alexander (né le 25 mai 1879, décédé le 8
septembre 1937) qui débuta à la Keystone avec Mack Sennett, puis
passa à la Fox (Sunshine Comedies) en 1917 et enfin à la Vitagraph en
1918 où il fut le partenaire de Larry Semon. Les deux autres poids
lourds étaient Hilliard Karr et Kewpie Ross. Il furent surnommés, en
France, les trois Fatty, et quelques-uns de leurs films furent
distribués en version plus ou moins complète par Pathé-Baby. Les
gags des trois Fatty reposent principalement sur le poids de ces trois
personnages qui doit au total frôler le quintal  : voitures effondrées,
bateaux submergés, sièges enfoncés, etc. Dans Campus Romeos (1927),
ils se retrouvent dans une maison truquée farcie de squelettes
animés et de monstres velus  : pour fuir ce lieu maudit, ils sautent
tous trois par la fenêtre, équipés de minuscules ailes... L’atterrissage
sera rude.

1. COURTS METRAGES :

1925

Standard Comedies-Joe Rock (2b) :


6.9 – Tailoring– R  : James Davis (d.v)  ; 4.10 – Three Wise Goofs – R  :
James Davis ; 1.11 – On the Link – R : James Davis ; 29.11 – All Tied Up –
R : George (Slim) Summerville. (d.v.)

1926
24.1 – In the Air– R  :George (Slim) Summerville  ; 21.2 – Heavy Love –
R  : Percy Pembroke  ; 21.3 – A Beauty Parlor– R  : James Davis  ; 18.4 –
Honeymoon Feet– R : Gil Pratt ; 16.5 – The Heavy Parade– R : Gil Pratt ;
13.6 – Three of a Kind– R  : Harry Sweet  ; 11.7 – Wedding Daze ; 20.8 –
Galloping Ghosts– R  : Ralph Cedar  ; 28.8 – Back Fire  ; 18.10 – Heavy
Fullbacks  ; 15.11 – The Vulgar Yachtman– R  : Marcel Perez  ; 13.12 –
Heavyation– R :Francis Corby.

1927

10.1 – Three Glad Men– R  : il Pratt  ; 7.2 – The Unsocial Three– R  : Gil
Pratt ; 7.3 – Old Tin Sides (Une fine équipe) – R : Gil Pratt (d.v.) ; 4.4 –
You’re Next – R : Gil Pratt ; 2.5 – Heavy Hickers– R : Gil Pratt ; 30.5 –
What Price Dough– R : Gil Pratt ; 27.6 – How High Is up – R : Gil Pratt ;
25.7 – Campus Romeos– R  : Gil Pratt (Copie 8 millimètres)  ; 11.9 –
Wanderers of the Waistline – R  : Albert Herman  ; 10.10 – Tanks of the
Wabash– R  : Albert Herman  ; 14.11 – Fleshy Devils – R  : Albert
Herman ; 12.12 – Three Missing Links – R :Albert Herman, (d.v.)

1928

9.1 – Panting Papas– R  : Albert Herman  ; 13.2 – Oui, Oui, Heidelberg–


R  : Earl T. Montgomery  ; 12.3 – The Happy Trio – R  : Earl T.
Montgomery  ; 9.4 – All Afike – R  : Earl T. Montgomery  ; 14.5 – Big
Berthas– R  : Earl T. Montgomery  ; 11.6 – Heavy Infants– R  : Earl T.
Montgomery  ; 9.7 – Standing Pat – R  : Earl T. Montgomery  ; 14.8 –
Joyful Day– R : Earl T. Montgomery.
T.O.N.I. :
Des vacances à tout casser.
Catalogue Pathé-Baby, 9,5 :
Le Tramway en délire (1b) ; Trop lourds (2b) ; Les Deux Équipes (2b).
62 FAZENDA (Louise)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 428.
63 FIELDS (W.C)
Né à Philadelphie le 29 janvier 1880, William Claude Dakenfield sort
en grande partie du cadre que nous nous sommes fixé puisque c’est
surtout avec le parlant qu’il connut la notoriété 20 . Cependant,
signalons qu’il débuta en 1915 au cinéma dans les Casino Star
Comedies pour Gaumont  : son premier film, Pool Sharks (1b)
(19/9/1915), réalisé par Edwin Middleton, figurait au catalogue
Blackhawk. Il tourna ensuite His Lordship’s Dilemma (R  : William
Haddock, 1b) et revint ensuite au music-hall jusqu’en 1924, date à
laquelle il commença à tourner une série de longs métrages  : Janice
Meredith (R : E. Mason Hopper, 1924), Sally of the Sawdust (Sally fille de
cirque – R : D.W. Griffith), 1925, That Royal Girl (Détresses – R : D.W.
Griffith, 1925), It’s an Old Army Game (R  : Edward Sutherland, 1926),
So’s Your Old Man (Aïe, mes aïeux – R : G. La Cava, 1926), The Potters
(R : Fred Newmeyer, 1927), Running Wild Dans la peau du lion – R : G.
La Cava, 1927), The Flaming Youths (R : John Walters), Tillie’s Punctured
Romance (R : E. Sutherland, 1928) et Fools for Luck (R : Charles Riesner,
1928). Suivirent de nombreux longs métrages parlants.
Enfin, signalons cinq excellents courts métrages (2b) produits par
Sennett pour Paramount et tous d.v. :
22.10.1930 – The Golf Specialist– R : Monte Brice.
22.10.1931 – The Dentist– R : Leslie Pearce.
3.3.1933 – A Fatal Glass of Beer – R : Clyde Bruckman.
21.4.1934 – The Pharmacist – R : Arthur Ripley.
28.7 1934 – The Barber Shop– R : Arthur Ripley.
Décédé le 15 avril 1949 à Los Angeles.
Déjà, dans Pool Sharks (1915), on trouve le Fields iconoclaste et sans
scrupule des années trente : il se bat sauvagement avec son rival en
amour – doigts dans les yeux, dans la bouche, – etc. puis le défie au
billard, ce qui donne lieu à des séquences d’animation où les boules
de Fields empruntent de miraculeux circuits pour arriver à leur
but... Le rival finira la tête dans un tonneau.
64 FINCH (Flora)
Voir BUNNY (John).
65 FINLAYSON (James)
James Henderson Finlayson est né à Falkirk (Ecosse) le 27 août 1887.
Il débute sur les planches dans son pays natal avec son compatriote
Andy Clyde 21 , puis part aux États-Unis en 1911 et apparaît à New
York dans une pièce de Graham Moffat, Bunty Pulls the Strings, qu’il a
déjà jouée en Grande Bretagne. Après le classique vaudeville, il entre
chez Sennett en 1919, fait partie des Keystone Cops, puis tourne en
compagnie de Charlie Murray, Billy Bevan, Louise Fazenda, etc. En
1920, il apparaît aussi dans une série de comédies avec Dorothy
Mackaill (Torchy Comedies) pour Mastodon Films. En 1922, il quitte
Sennett et travaille pour différents studios ; il rejoint enfin l’équipe
d’Hal Roach en 1923. Fin’ y joue surtout les faire-valoir  : d’abord
avec Snub Pollard (Beaucitron), puis avec Stan Laurel, Charley Chase,
Clyde Cook et enfin avec le tandem Laurel et Hardy. Il tourne
cependant quelques films en vedette pour Roach, notamment sous la
direction de Stan Laurel. Décédé le 9 octobre 1953 à Los Angeles
d’une crise cardiaque
Sa calvitie précoce lui fait incarner dès ses débuts des rôles de
quadra – ou de quinquagénaire. Ses colères et sa parfaite pratique du
«  slow-burn  » aux côtés de Laurel et Hardy le rendront immortel à
jamais. Il est aussi l’inventeur du « double take » que Robert Florey
décrivait ainsi :
« Finlayson, le comédien écossais, avait créé le regard dit du "double
take". Il fixait d’abord un acteur dans les yeux, puis, tournant
rapidement la tête d’un air indifférent, regardait un autre artiste
l’espace d’une seconde et ramenait ensuite rapidement ses yeux sur
le premier individu en lui faisant une grimace et comme s’il venait
seulement de s’apercevoir de sa présence 22  »
Dans In the Grease (1925), un des rares films où il tient le rôle
principal, Fin’, visiblement veuf ou divorcé, prépare le breakfast
pour son fils, puis le fait lever pour qu’il parte à l’école. Le garçonnet
revient en se plaignant des mauvais traitements de son maître. Fin’
l’accompagne, pénètre dans la salle de classe et trouve l’instituteur
avec un œil poché. Celui – ci abandonne son poste et cède la place à
Fin’. La classe est plutôt agitée : avions en papier, jets de cerise à la
fronde... Puis la monitrice de gym fait son entrée et les élèves sont
très intéressés par ses jolies jambes. Fin’, qui exécute les
mouvements avec les élèves, fait craquer son pantalon et le recoud
derrière un paravent, mais un élève glisse un essaim d’abeilles au
fond de sa culotte. Bref, J.F. constate que l’éducation de ces petits
monstres n’est pas une sinécure. Un film à projeter aux associations
de parents d’élèves...

1. COURTS MÉTRAGES :

1918

Films Muets
Century Comedies-Stern Brothers-Universal (1b) :
17.7 – Hey Doctor ou Banana– R : John G. Blystone.
L-KO Comedies-Universal (1b) :
23.11 – Painless Love.

1919

Mack Sennett-Paramount (2b, – R : F. Richard Jones) :


9.3 – The Village Smithy, 13.4 – The Foolish Age ; 6.5 – Love’s False Faces.
1920

27.6 – You Wouldn’t Believe It – R : Erle C. Kenton ; 15.8 – Great Scott ! –
R : Charles Murray ; 5.9 – Don’t Weaken – R : Mal St. Clair ; 17.10 – My
Goodness– R : Noel Smith ; 28.11 – A Fireside Brewer – R : Noel Smith ;
26.12 – Bungalow Troubles– R : Albert Austin.
Torchy Comedies-Mastodon Films (2b) :
11.7 – Torchy ; ?.8 – Torchy Comes Through ; 5.9 – Torchy in High ; 3.10 –
Torchy’s Millions  ; 14.11 – Torchy Turns Cupid  ; 19.12 – Torchy Double
Triumph.

1921

Mack Sennett-Paramount (4b) :


22.5 – Home Talent –R : James Abee.
Mack Sennett-Associated First National (2b) :
8.5 – She Sighed by the Seaside– R : Erle C. Kenton ; 17.7 – Love’s Outcast
– R : John W. Waldron ; 15.9 – Love and Doughnuts – R : Roy Del Ruth.

1922

9.1 – Bright Eyes – R  : Mal St. Clair  ; 9.5 – Gymnasium Jim – R  : F.


Richard Jones  ; 17.6 – Ma and Pa – R  : Roy Del Ruth  ; 15.7 – Home
Made Movies – R : Ray Grey et Gus Meins, 23.9 – When Summer Comes –
R : Roy Del Ruth.
Stan Laurel Comedies-Metro (3b) :
13.11 – Mud and Sand– R : Gil Pratt.
Sunshine Comedies-Fox (2b) :
21.5 – The Wise Duck – R : Tom Buckingham.

1923

Mack Sennett-Pathé (2b) :


8.7 – Where Is My Wandering Boy This Evening ? – R : J.A. Waldron ; 2.9 –
Pitfalls of a Big City – R : J.A. Waldron.
Stan Laurel Comedies-Metro (2b) :
12.2 – When Knights Were Cold – R : Frank Fouce ; 13.3 – The Handy Man
– R : Robert Kerr.
Hal Roach-Pathé (2b, sauf mention spéciale) : 4.3 – Before the Public–
R  : Charles Parrott  ; 29.4 – The Noon Whistle (1b) – R  : George Jeske  ;
29.4 – California or Bust– R : Craig Hutchinson ; 13.5 – White Wings – R :
George Jeske ; 27.5 – Sold at Auction – R : Charles Parrott ; 17.6 – Pick
and Shovel (1b) – R  : George Jeske  ; 24.6 – The Courtship Of Mike
Sandwich – R : Charles Parrott ; 19.8 – The Mystery Man– R : Hugh Fay ;
14.9 – The Walk-Out– R : George Jeske ; 19.9 – A Man about Town (1b) –
R  : George Jeske  ; 30.9 – Roughest Africa – R  : Ralph Cedar  ; 28.10 –
Frozen Hearts – R  : Jay A. Howe  ; 4.11 – The Whole Truth– R  : Ralph
Cedar ; 25.11 – The Soilers – R : Ralph Cedar ; 9.12 – Schorching Sands
(1b) ; 23.12 – Mother’s low (Ib) – R : Ralph Cedar.

1924

Hal Roach-Pathé (2b, sauf mention spéciale) : 4.1 – The Wages of Tin –
R : Roy Clements ; 20.1 – Smithy– R : George Jeske ; 17.2 – Postage Due
– R  : George Jeske  ; 16.3 – Zeb Vs Paprika – R  : Ralph Cedar  ; 13.4
Brothers under the Chin (1b) – R : Ralph Cedar ; 11.5 – Near Dublin – R :
Ralph Cedar ; 1.6 – Before Taking ; 8.6 – Rupert of Hee-Haw – R : Percy
Pembroke ; 13.7 – Why Husbands Go Mad ; 16.7 – Wide Open Spaces – R :
George Jeske  ; 19.7 – Our Congressman – R  : Robert WagneR  : 2.8 –
Short Kilts (1b) – R : George Jeske ; 9.11 – Hot Heels – R : George Jeske.
Mack Sennett-Pathé (2b) :
20.4 – The Hollywood Kid – R : Roy Del Ruth.

1925
Hal Roach-Pathé (2b) :
15.3 – Hard Boiled– R : Leo Mc Carey ; 29.3 – The Haunted Honeymoon –
R : Fred Guiol et Ted Wilde ; 12.4 – Are Husbands Human ? – R : Nick
Barrows  ; 24.5 – Tell It to a Policeman – R  : Fred Guiol  ; 24.5 – Sure
Mike  ! – R  : Fred Guiol  ; 21.6 – Thundering Landlords– R  : James W.
Home ; 21.6 – In the Grease – R : Jay.A. Howe (Catalogue Blackhawk) ;
28.6 – Official Officers – R : Robert McGowan (série « Our Gang ») ; 5.7
– Chasing the Chasers– R : Stan Laurel ; 19.7 – Yes, Yes Nanette– R : Stan
Laurel et Clarence Hennecke  ; 2.8 – Innocent Husbands – R  : Leo
McCarey  ; 9.8 – Madame Sans lane– R  : James W. Home  ; 23.8 – Mary,
Queen of Tots – R  : Robert McGowan (série «  Our Gang  »)  ; 13.9 –
Unfriendlly Ennemies– R : Stan Laurel ; 4.10 – Moonlight and Noses – R :
Stan Laurel ; 11.10 – The Caretaker’s Daughter– R : Leo McCarey ; 18.10
– Cuckoo Love – R  : Fred Guiol  ; 27.12 – Flaming Flappers – R  : Fred
Guiol.

1926

3.1 – Punch in the Nose– R  : Jay A. Howe  ; 17.1 – What’s the World
Coming to  ? – R  : E. Richard Wallace  ; 7.2 – Your Husbands Past – R  :
Fred Guiol ; 14.3 – Dizzy Dadies – R : E. Richard Wallace ; 28.3 – Wife
Tamers – R  : James W. Home  ; 11.4 – Ukulele Sheiks – R  : Fred Guiol  ;
18.4 – Madame Mystery – R  : Stan Laurel  ; 23.5 – Don Key ou Son of
Burro– R : Grover Jones et Hal Yates ; 27.6 – Never Too Old – R  : Stan
Laurel et Richard Wallace  ; 18.7 – Thundering Fleas – R  : Robert
McGowan (série «  Our Gang  »)  ; 1.8 – The Merry Widower – R  : Stan
Laurel et Richard Wallace  ; 5.9 – Should Husbands Pay  ? – R  : F.
Richard Jones ; 3.10 – Wise Guys Prefer Brunette – R : Stan Laurel ; 7.11
– Raggedy Rose (3b) – R  : Stan Laurel et Richard Wallace  ; 5.12 – The
Nickel Hopper (3b) – R  : F. Richard Wallace  ; 26.12 – 45 Minutes from
Broadway– R : Fred Guiol.
1927

2.1 – Anything Once – R : Hal Yates ou F. Richard Jones ; 13.2 – Seeing
the World – R : Robert McGowan (série « Our Gang ») ; 27.2 – One Hour
Married – R  : Jerome Storm  ; 10.4 – Forgotten Sweeties – R  : James
Parrott  ; 12.6 – Love’Em and Weep – R  : Fred Guiol  ; 3.7 – Don’t Tell
Everything – R  : Leo McCarey  ; 28.8 – With Love and Hisses – R  : Fred
Guiol.
Hal Roach-MGM (2b) :
17.8 – Sugar Daddies – R  : Fred Guiol  ; 21.9 – The Second Hundred
Wears– R  : Fred Guiol  ; 15.10 – Call of the Cuckoo – R  : Clyde
Bruckman ; 17.10 – Hats off – R : Hal Yates ;
20.11 – Do Detective Thinks ? (2b) – R : Fred Guiol.

1928

15.1 – Should Tall Men Marry ? (2b) – R : Clyde Bruckman ; 12.2 – Flying
Elephants– R : Frank Butler ;11.3 – Galloping Ghosts– R : James Parrott.
Imperial Comedies-Fox (2b) :
8.4 – Old Wives Who Knew – R : Billy West.

1929

Hal Roach-MGM (2b, sauf mention spéciale) :


28.1 – Liberty – R : Leo McCarey ; 4.5 – Fast Freight – R : Anthony Mack
(série «  Our Gang  »)  ; 27.6 – Big Business – R  : James W. Home  ; 29.7
Men O’War – R : Lewis Foster.
FILMS PARLANTS :
11.9 – The Hoosegow – R : James Parrott.

1930

6.1 – Night Owls – R : James Parrott ; 8.12 – Another Fine Mess (3b) – R :
James Parrott. 1931
3.3 – Chicken Go Home (3b) – R : James W. Home ; 27.4 – Our Wife – R :
James W. Home ; 23.5 – One of the Smiths (3b) – R : James Parrott ; 5.10
– One Good Turn – R : James W. Home ; 19.12 – A Hasty Marriage – R  :
James Parrott.
Masquer’s Club of Hollywood-RKO (2b) :
Stout Hearts and Willing Hands – R : Bryan Foy.
RKO Pathé (2b) :
Oh  ! Oh  ! Cleopatra – R  : Joseph Santell  ; False Roomers – R  : Mark
Sandrich ; A Melon Drama– R : Mark Sandrich ; Scratch as Catch Can –
R : Mark Sandrich.

1932

Hal Roach-MGM (2b, sauf mention spéciale) : 26.5 – The Chimp (3b) –
R : James Parrott ; 3.9 – Young Ironsides – R : Gil Pratt ; 12.9 – Scram–
R : Raymond McCarey.
RKO-Pathé :
(?) The Iceman’s Ball – R : Mark Sandrich.
(?) The Millionnaire Cat – R : Mark Sandrich.

1933

Hal Roach-MGM (2b) :


Me and My Pal – R : Charles Rogers et Lloyd French.
His Silent Racket – R : Charles Parrott. 1935
Thicker Than Water – R : James W. Home.

2. LONGS MÉTRAGES :

1920

Down on the Farm (5b) – R : Erle C. Kenton. Married Life (5b) – R : Erle C.
Kenton.
1921

A Small Town Idol (7b) – R : Erle C. Kenton.


1922
The Crossroads of New York (6b) – R : F. Richard Jones ;

1923

Rex, King of the Wild Horse (Sans loi) (5b) – R : F. Richard Jones.

1927

A Man’s Law – R : Fred Jackson.

1928

Ladies Be Good – R : Richard Wallace.


Show Girl– R : Alfred Santell.
Ladies in a Turkish Bath – R  : Edward Cline. Bachelor’s Paradise – R  :
George Archainbaud.

1929

Two Weeks off – R  : William Beaudine. Hard to Get– R  : William


Beaudine. Wall Street – R : R. William Neill.
De 1930 à 1951 nombreux longs métrages.
66 FOXE (Earle)
Né à Oxford (Oklahoma) le 25 décembre 1891, Earle Foxe débute en
1912 à la Kalem et, de 1924 à 1927, sera la vedette d’une série de
comédies pour la Fox («  Adventures of Van Bibber in Society  »). Il
bénéficia, en France, d’un surnom très élaboré  : «  Napoléon César,
baron de La Panouille » ! Décédé à Los Angeles le 10 décembre 1973.
Les films de La Panouille restent, de nos jours, peu accessibles... Par
ailleurs, Earle Foxe paraît ignoré des historiens du cinéma. Pourtant,
un surréaliste, Benjamin Péret, écrivait en 1926, sur The Last Man on
the Earth (1924), quelques lignes très élogieuses que nous citons in
extenso  : «  Nous sommes en 1942  ! L’existence telle que nous la
concevons en 1926 paraît à nos petits-enfants aussi primitive que
celle des naturels de la région du Zambèze. À force d’entraînement,
les hommes sont devenus des athlètes complets et les femmes ont
tellement raccourci leurs robes qu’elles n’ont plus que des chemises.
L’avion est à peu près le seul moyen de locomotion utilisé. Une
épidémie épouvantable s’abat sur l’humanité. Le "masculitis", un
microbe terrible, s’est abattu sur l’homme adulte. Tous les mâles au-
dessus de 14 ans sont impitoyablement fauchés. Bientôt, l’homme a
disparu de la surface du globe. Seuls subsistent quelques rares
enfants en bas âge, choyés comme des animaux de luxe. Cependant,
un peu avant cette hécatombe, un descendant du baron de La
Panouille, amoureux fou de la jeune Rosie Brown, voulut l’épouser,
mais la cruelle lui rit au nez. De désespoir, La Panouille résolut
d’aller vivre dans une forêt vierge.
1950 ! Plus un homme sur la terre. Des expéditions féminines parties
à la recherche des hommes reviennent bredouilles. Cependant, des
femmes – bandits découvrent le baron de La Panouille dans sa forêt
vierge. Il est vendu aux enchères et naturellement il est "acquis par
l’État".
Mais, dans la foule, le baron de La Panouille aperçoit Rosie qu’il aime
toujours, et menace de se tuer si on ne le laisse pas l’épouser. Le
mariage a lieu et, au printemps suivant, naissent deux jumeaux
Remus et Romulus.
Le Dernier Homme surla terre est l’un des meilleurs films qu’il m’ait été
donné de voir. Certes, il appartient à cette "veine" si décriée des
films comiques, mais là, l’invention et la poésie se rejoignent et, en
ce qui me concerne, j’avoue avoir vu ce film sans rire
"extérieurement". Cependant la succession des images, des tableaux
m’a rempli d’une joie, d’une émotion intense. On ne peut, en
présence de ce film, qu’invoquer un criterium poétique, car c’est
vraiment de poésie qu’il s’agit et de la plus profonde, celle qui va au
– delà du rire et touche ce qu’il y a de plus secret, de plus intime en
vous, cette poésie qui est par rapport à l’amour ce que l’humour est
à la vie 23  »

1. COURTS METRAGES :

1912

Kalem (1b) :
16.11 – The Tell-Tale Message

1913

Reliance (4b) :
18.4 – The Fire Coward – R : James Kirkwood.
Kalem :
4.1 – The Sawmill Hazard (1b)  ; 4.5 – The Scimitar of the Prophet (1b)  ;
11.7 – Rosemary, That’s for Remembrance (2b) – R : Francis J. Grandon.

1914

Reliance :
18.4 – The Floor Above (4b) – R : James Kirkwood.
17.10 – The Girl in the Shack (1b).
Kalem (1b) :
4.5 – The Pursuit of the Smugglers (1b).
L-KO Comedies-Universal (3b) :
11.9 – Silk Hose and High Pressure (3b) – R : Henry Lehrman.
Selig (1b) :
14.10 – The hover’s Gift (Ib) – R : George Nichols.
Keystone-Mutual (1b) :
16.10 – Shot in the Excitement (1b) – R : Del Henderson.

1915

Selig (2b, sauf mention spéciale) :


17.2 – The Eternal Duel – R : Bertram Bracken ; 19.6 – His Father’s Rifle
(3b) – R  : E. J. Le Saint  ; 24.10 – The Lost Messenger– R  : George
Nichols ; 12.11 – Jungle Justice (1b) – R : William Robert Daly ; 12.11 –
Locked In– R : George Nichols.

1916

19.2 – The Black Orchid– R : George Nichols. 1917


L-KO Comedies-Universal (2b) :
7.7 – Alice in Sawdust – R : John G. Blystone.

1921

Ziegfeld-Equity Films (2b) :


15.5 – The Black Panther’s Cub.

1922

Samuel Goldwyn (3b) :


25.3 – Vanity Fair – R : Hugh Ballin.

1924

Adventures of Van Bibber in Society-Fox (2b) :


24.8 – The Fight – R : George E. Marshall ; 17.9 – The Race– R : George
E. Marshall  ; 14.9 – The Hunt – R  : George E. Marshall  ; 9.11 – Paul
Jones, Jr – R  : George E. Marshall  ; 7.12 – The Burglar (La Panouille
cambrioleur) – R : George E. Marshall.
1925

18.1 – The Guest of Honor – R : Robert Kerr ; 15.2 – A Spanish Romeo (La
Panouillle toréador [?]) – R : George E. Marshall ; 22.3 – The Amateur
Detective (La Panouille détective) – R  : Robert Kerr  ; 16.4 – The Big
Game Hunter (La Panouille chez les fauves) – R : George E. Marshall ;
16.4 – The Sky jumper – R : George E. Marshall ; 1.11 – The Wrestler (La
Panouille lutteur) – R : George E. Marshall ; 13.12 – A Parisian Knight–
R : George E. Marshall.

1926

31.1 – The Feud (La Panouille en vendetta [?]) – R : Robert Kerr ; 14.3
– The Reporter (La Panouille journaliste) (2b) – R : Lewis SeileR : 25.4 –
The Mad Race (La Panouille en auto [?]) – R  : Ben Stoloff  ; 6.6 – Rah,
Rah, Heidelberg – R  : Lewis Seiler  ; 29.9 – The Swimming Instructor (La
Panouille maître-nageur) – R  : Albert Austin  ; 10.10 – King Bozo– R  :
Robert Kerr ; 21.11 – Tennis Wizard (La Panouille champion de tennis)
– R : Orville Dull.

1927

2.1 – Motorboat Demon – R : Jesse Robbins ; 13.2 – A Society Architect–


R : Robert Kerr ; 10.4 – Car Shy –R : Orville Dull ; 14.4 – Not the Type –
R : Jesse Robbins ; 19.6 – A Hot Potato– R : Jesse Robbins.
T.O.N.I. :
La Panouille dompte les flots (Ib). Catalogue Pathé-Baby 9,5.
La Panouille aviateur (2b). (1/1926).
La Panouille skieur (2b). (4/1926).

2. LONGS MÉTRAGES :

1914
Home Sweet Home (5b) – R : D.W. Griffith.

1916

TheTrail of Lonesome Pine (5b) – R : Cecil B. De Mille.

1917

The Dream Girl (5b) – R : Cecil B. De Mille. The Fatal Ring (serial en 20
épisodes de 2b) – R : George Seitz.
Panthea (5b) – R : Allan Dwan.

1924

The Last Man on the Earth (Le dernier homme sur terre) (9b) – R : Lewis
Seiler. Oh, You Tony (7b) – R : John G. Blystone.

1925

Wages for Wives (7b) – R : Frank Borzage.

1926

A Trip toChinatown (6b) – R : Robert Kerr.

1927

Upstream (6b) – R : John Ford.


Slaves of Beauty (6b) – R : John G. Blystone.
Ladies Must Dress (6b) – R : Victor Heerman.

1928

Four Sons (Les quatre fils) (10b) – R : John Ford.


Sailors’ Wives (7b) – R : Joseph Henabery.
TheHangman’s House (La maison du bourreau) (7b) – R : John Ford.
1929

Through Different Eyes (6b) – R : John G. Blystone.


New Year’s Eve (7b) – R : Henry Lehrman.
Fugitives (6b) – R : William Beaudine.
De 1930 à 1946, nombreux films.
67 FRANEY (William)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 433.
68 FRIES (Otto)
Né à Saint. Louis (Missouri) le 28 octobre 1887, Otto Fries tourne de
1920 à 1928 pour Educational dans les Mermaid Comedies. Il joue les
méchants avec Lige Conley ou Lloyd Hamilton, ou des rôles
secondaires en compagnie de Lillian Hackett, Jack Lloyd, Spencer
Bell et Harry Trask. De 1927 à 1928, il apparaît dans les Snub Pollard
Comedies (série Art Class) avec Marvin Lobach. En 1928, on le
retrouve chez Mack Sennett (Taxi for Two) et dans la série «  The
Smith Family » (1927-1928). Décédé le 15 septembre 1938.

G
69 GARVIN (Anita)
Née à New York, le 11 février 1906, elle apparaît dans les Christie
Comedies dès 1924. En 1926-1927, elle tourne pour Jack White dans
plusieurs Mermaid Comedies, des Hamilton Comedies et des Tuxedo
Comedies, puis en 1926 devient une des vedettes féminines d’Hal
Roach  : elle sera la pétulante partenaire de Charley Chase, puis de
Laurel et Hardy (Flying Elephants, 1928). On la verra aussi dans un film
de la série « Our Gang » (The Old Wallop, 1927), dans l’excellent A Pair
of Tights (1928) avec Ed. Kennedy, puis, en 1934, dans quelques
comédies en 2b de la Columbia. Anita, brune aux yeux de braise, fut
pendant quelques années l’épouse de Clem Beauchamp. Décédée le 7
juillet 1994 à Woodland Hills.
70 GORDON (Eddie)
Né en 1886, c’est une des vedettes des Century Comedies (Stern
Brothers) de 1925 à 1926. Puis Eddie tourne dans les Sava Comedies
et les Tennek Comedies. Décédé le 20 novembre 1938 à Los Angeles.
Mince, le visage allongé, il portait une courte mais épaisse
moustache.

COURTS MÉTRAGES :

1925

Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :


21.1 – Her Daily Dozen – R  : Edward I. Luddy  ; 1.4 – Puzzled by
Crosswords – R : Charles Lamont ; 6.5 – Itching for Revenge – R : Noel
M. Smith ; 10.6 – Kicked About – R : Noel M. Smith ; 22.7 – The Polo Kid
– R  : Jess Robbins  ; 26.8 – Crying for Love– R  : Noel M. Smith  ; 9.9 –
Officer N° 13 – R : Edward I. Luddy ; 31.10 – A Taxi War – R : Noel M.
Smith ; 16.12 – Captain Suds – R : Noel M. Smith.

1926

10.2 – Crowning the Count– R : less Robbins ; 31.3 – A Flivver Vacation –
R : Noel M. Smith.
Sava Comedies (2b) :
Gypying the Gyps ; The Married Widow.
Tennek Comedies (2b) :
The Wise Quacker.
71 GRAVES (Ralph) et DAY (Alice)
Né à Cleveland (Ohio) le 23 janvier 1900, Ralph Graves débute à
l’Essanay, puis travaille chez Griffith de 1918 à 1922. De 1924 à 1926,
il tourne, chez Mack Sennett, vingt-deux films en vedette, les Ralph
Graves Comedies. Au début, il a pour partenaire Alice Day, puis est
associé à Ruth Taylor. Il poursuit ensuite sa carrière à la MGM, puis à
la Columbia. Décédé le 18 février 1977 à Santa Barbara (Californie).
Grand et athlétique, il joue les jeunes premiers dans les comédies
sentimentales un peu décadentes que produit Sennett à partir du
milieu des années vingt.
Alice Day, née le 7 novembre 1906 à Colorado Springs (Colorado),
débute dans les Century Comedies, puis devient chez Sennett la star
féminine des films de Harry Langdon. Elle sera aussi la vedette des
Alice Day Comedies – toujours pour Mack Sennett – dont deux seront
dirigées par Larry Semon, victime de difficultés financières. Décédée
le 25 mai 1995.

COURTS MÉTRAGES :

I) Ralph Graves :

Ralph Graves Comedies-Mack Sennett-Pathé (2b) :

1924

24.8 – East of Waterplug– R  : Francis J. Martin  ; 21.9 – Little Robinson


Corkscrew – R  : Ralph Cedar  ; 19.10 – Riders of the Purple Cows– R  :
Ralph Cedar ; 16.11 – Love’s Sweet Piffle– R : Edgar Kennedy ; 14.12 –
Off His Trolley – R : Eddie Cline (d.v.)

1925

11.1 – The Plumber – R : Eddie Cline ; 8.2 – The Beloved Bozo – R : Eddie
Cline ; 8.3 – Bashful Jim – R : Eddie Cline ; 5.4 – Breaking the Ice – R  :
Lloyd Bacon  ; 3.5 – He Who Gets Smacked– R  : Lloyd Bacon  ; 31.5 –
Good Morning, Nurse – R : Lloyd Bacon ; 26.7 – Cupid Boots– R  : Edgar
Kennedy ; 23.8 – Don’t Tell Dad– R : Gil Pratt ; 20.9 – Hurry Doctor ! – R :
Edgar Kennedy  ; 18.10 – Good Morning, Madam– R  : Lloyd Bacon  ;
15.11 – Take Your Time – R  : Lloyd Bacon  ; 13.12 – The Window
Dummy– R : Lloyd Bacon.

1926
10.1 – Wide Open Faces – R  : Lloyd Bacon  ; 7.2 – Funnymooners – R  :
Lloyd Bacon ; 7.3 – Meet My Girl– R : Lloyd Bacon ; 4.4 – Hoofed at the
Altar– R : Arthur Ripley et Wesley Ruggles (Catalogue Morcraft) ; 30.5
– A Yankee Doodle Duke – R : Charles Lamont (Catalogue Morcraft).

II) Alice Day :

1923

Century Comedies-Stren Brothers-Universal (2b) :


12.12 – My Pal – R : Albert Herman.

1924

Harry Langdon Comedies-Mack Sennett-Pathé (2b) :


30.3 – Shangaied Lovers– R : Roy Del Ruth.
27.4 – Flickering Youth– R : Erle C. Kenton.
25.5 – The Cat’s Meow – R : Roy Del Ruth.
22.6 – His New Mamma – R : Roy Del Ruth.
17.8 – The First Hundred Years – R.F. Richard Jones.
Tourne dans les Ralph Graves Comedies de East of Waterplug
(24.8.1924) à Breaking The Ice (5.4.1925).

1925

Mack Sennett-Pathé (2b) :


25.1 – Honeymoon Hardship – R : Ralph Cedar.
Mack Sennett-Alice Day Comedies (2b) :
2.8 – Tee for Two– R : Eddie Cline ; 30.8 – Cold Turkey– R : Eddie Cline ;
27.9 – Love and Kisses – R  : Eddie Cline  ; 25.10 – A Sweet Pickle– R  :
Arthur Rosson ; 22.11 – A Soapsuds Lady – R : Arthur Rosson ; 20.12 –
Hotsy Totsy – R : Alf Goulding.

1926

17.1 – Hot Cafes for Two – R : Alf Goulding ; 14.2 – Goose Land – R : Alf
Goulding  ; 14.3 – Spanking Breezes – R  : Eddie Cline  ; 11.4 – A Love
Sundae – R : Eddie Cline ; 9.5 – The Ghost of Folly – R : Eddie Cline ; 6.6
– Puppy Lovetime – R  : Eddie Cline  ; 1.8 – Alice Be Good – R  : Eddie
Cline  ; 29.8 – Her Actor Friend– R  : Eddie Cline  ; 29.9 – The Perils of
Petersboro – R  : Earl Rodney  ; 24.10 – Should Husbands Marry  ? – R  :
Eddie Cline ; 21.11 – Hesitating Horses – R : Eddie Cline ; 19.12 – Kitty
from Killarney– R : Eddie Cline.

1927

16.1 – Pass the Dumpling – R : Larry Semon ; 13.2 – Plumber’s Daughter –
R : Larry Semon ; 13.3 – A Dozen Socks– R : Earl Rodney.
72 GREGORY (Ena)
Marion Douglas (Ena Gregory), née à Sydney le 18 avril 1906, débute
très jeune en 1920 dans les Rainbow Comedies (Universal), puis
tourne dans les Century Comedies. En 1923 – 1924 elle est la
partenaire de Stan Laurel chez Hal Roach : Man about Town, Roughest
Africa, etc. ainsi que de Monty Banks (Grand-Asher) : Paging Love, The
Covered Schooner, etc. Elle sera ensuite celle de Charley Chase : A Ten
Minute Egg, Seeing Nellie Home, Accidental Accidents (1924) chez Roach.
Décédée le 13 juin 1993 à Laguna Beach (Californie).
73 GRIBBON (Eddie)
Né à New York le 3 janvier 1890. Après le classique vaudeville, il
débute en 1917 dans les Christie Comedies, puis passe à la Keystone
vers 1919 24 . Décédé à Los Angeles le 28 septembre 1965. «  Eddie
Gribbon était notre comique préféré. C’est lui qui avait inventé la
fameuse grimace, adoptée depuis par tous les clowns des studios.
Elle consistait à porter une main, en forme de conque, près de sa
bouche ouverte, tandis que, pointant l’index de l’autre main dans la
direction de son partenaire, il l’agitait devant sa figure en faisant
rouler les yeux. Il avait l’air de dire  : “Il m’est impossible de parler
en la présence de cet individu mais c’est lui le coupable, méfiez-
vous !” 25  »
Grand et gros (il pesait près de 95 kilos), il jouait des rôles de
composition qu’il chargeait avec outrance. Chez Sennett, on l’avait
baptisé « Silk Hat » car il portait très souvent le haut-de-forme.

I. COURTS MÉTRAGES :

1917

Christie Comedies-Christie Films Co. (1b) :


28.7 – Down by the Sea – R : Al Christie ; ?.8 – Her Merry Mix-Up ; ? 8 –
Crazy by Proxy  ; 1.10 – Local Color  ; 22.10 – Almost Bigamist – R  : Al
Christie ; 26.11 – Betty Wakes Up – R : Al Christie.

1918

Keystone-Triangle (2b) :
The Iceman’s Bride.

1919

20.7 – Among Those Present – R : Erle C. Kenton et Ray Grey.


21.12 – The Speak Easy – R : F. Richard Jones.

1920

4.4 – Gee Whiz– R : :F. Richard Jones  ; A Film johnny – R  : Vin Moore  ;
15.4 – Ten Dollars or Ten Days.
1921

16.4 – Officer Cupid – R  : Frank Powell  ; 22.5 – Home Talent (4b) – R  :


James Abee ; 26.6 – Call a Cop (2b) – R : Mal St. Clair.
Christie Comedies-Educational (1b) :
14.8 – A Smokey Love Affair – R  : Al Christie. 1943 – 1944. courts
métrages pour la Columbia

2. LONGS MÉTRAGES :

1920

LoveHonor and Behave (5b) – R : F. Richard Jones et Erle C. Kenton.

1921

Molly O (8b) – R : F. Richard Jones.


A Small Town Idol (5b) – R : Erle C. Kenton.

1922

The Village Blacksmith (Le forgeron du village) (9b) – R : John Ford.
ATailor Made-Man (9b) – R : Joseph De Grasse.
A Self Made Man (5b) – R : J.F. Dillon.
The Crossroads of New – York (6b) – R : F. Richard Jones.
AliasJulius Caesar (5b) – R : Charles Ray.
Oliver Twist (8b) – R : Frank Lloyd.
Hoodman Blind (6b) – R : John Ford.
ThePoor Worm (5b) – R : Henry Lehrman.
Double Dealing (5b) – R : Henry Lehrman.
Captain Fly – By – Night (5b) – R : William K. Howard.

1926

The Bat (9b) – R : William C. Menzies.


Hard Boiled (6b) – R : |ohn G. Blystone (?).

1927

Streets of Shangaï (6b) – R : Louis Gasnier.


United State Smith (7b) – R : Joseph Henabery.

1929

So Long Letty (6b) – R : Lloyd Bacon.


The Tide of Empire (8b) – R : Allan Dwan.
Midnight Daddies (6b) – R : Mack Sennett.
The Mysterious Island (10b) – R : Lucien Hubbard.
Two Weeks Off (7b) – R : William Beaudine.
The Shakedown (7b) – R : William Wyler.
Honeymoon (7b) – R : William Wyler.
Longs métrages parlants jusqu’en 1951.
74 GRIBBON (Harry)
Frère aîné d’Eddie Gribbon, Harry est né à New York le 3 janvier
1885, il commence sa carrière cinématographique à la L-KO en 1915,
puis passe à la Keystone. Il est fidèle à Mack Sennett jusqu’en 1920,
puis tourne pour Educational, Fox et Universal. De retour chez
Sennett en 1923, il restera avec lui jusque dans les années trente. Il
meurt à Los Angeles le 28 juillet 1961.
Grand et fort, élégant, il joue volontiers de ses yeux clairs qu’il roule
pour exprimer la colère ou l’angoisse. Vedette de Caught with the
Goods (1918), il porte l’habit et le huit-reflets pour séduire la fille du
patron d’un grand magasin. Son rival, chef de rayon, s’arrange pour
faire passer Harry pour un voleur alors que c’est une jeune
kleptomane qui est la coupable...

1. COURTS MÉTRAGES :
1915

Keystone-Mutual :
23.1 – Fatty and Mabel at the San Diego Exposition (l/2b) – R  : Roscoe
Arbuckle ; 28.1 – Mabel, Fatty and the Law (1b) – R : Roscoe Arbuckle ;
18.2 – Ye Olden Grafter (1/2b) – R : Del Henderson ; 1.3 – Ambrose’s Sour
Grapes (2b) – R : Walter Wright ; 26.4 – Their Social Splash (1b)  ; 3.4 –
Gussle’s Backward Way (2b) – R  : Charles Avery  ; 19.12 – Fatty and the
Broadway Stars (2b) – R : Roscoe Arbuckle.
L-KO Comedies-Universal (1b, sauf mention spéciale) :
28.5 – Mister Flirt in Wrong (2b) – R  : Vin Moore  ; 6.6 – Park johnnies ;
20.6 – Blue Blood and Yellow Backs (2b)R  : David Kirkland  ; 23.6 – A
Dismantled Beauty ; 21.7 – A Curse of a Name– R : David Kirkland ; 28.7 –
Life and Moving Pictures (2b)  ; 4.8 – In the Claw of the Law, 26.9 –
Avenged by a Fish ; 17.10 – Does Flirting Pay ? ; 3.11 – The Iddle Rich (2b).
Keystone-Triangle (2b, sauf mention spéciale) :
5.12 – A janitor’s Wife Temptation– R : Del Henderson.

1916

2.1 – The Great Pearl Tangle – R  : Del Henderson  ; 2.1 – The Worst of
Friends– R : Frank Griffin 23.1 – Perils of Park –R : Del Henderson ; 23.1
– A Movie Star – R  : Fred Fishback  ; 30.1 – Love Will Conquer– R  :
Edward Frazee ; 18.2 – His Auto Ruination – R : Fred Fishback ; 23.4 – A
Dash of Courage – R : Charles Parrott ; 24.4 – Love, Loot and Crash (1b) –
R : Nick Cogley (Catalogue Blackhawk) ; 25.6 – His Wild Oats – R : Ford
Sterling et Clarence Badger ; 2.8 – A Social Cub– R : Clarence Badger ;
9.9 – A Lover’s Might ou The Fire Chief – R : Harry Edwards.
L-KO Comedies-Universal (2b) :
2.3 – Caught on a Skyscraper – R : Vin Moore.

1917
Keystone-Triangle (2b) :
18.2 – Stars and Bars – R : Fichter Herman ; 1.4 – Pinched at the Finish ;
29.4 – A Maiden’s Trust ; 26.8 – Two Crooks – R : Victor Heerman.

1918

20.1 – Dimple and Danger.


10.3 – Did She Do Wrong – R  : Reggie Morris. 17.3 – Caught with the
Goods– R : Nick Cogley (catalogue Blackhawk, d.v.).
Mack Sennett-Paramount (2b, sauf mention spéciale) :
8.4 – Friend Husband – R : Walter Wright ; 6.5 – His Smothered Love – R :
Eddie Cline ; 15.6 – Ladies First – R : Fred Fishback et Ray Grainger.
L-KOComedies-Universal (2b) :
14.8 – Business Before Honesty – R  : Charles Parrott  ; 18.9 – A Pullman
Blunder– R : Craig Hutchinson ; 4.12 – King of the Kitchen– R : Frank C.
Griffin ; 25.12 – Work or Fight – R : Craig Hutchinson.

1919

Mack Sennett-Paramount (2b) :


9.2 – Rip and Stitch Taylors – R  : William H. Watson et Mal St. Clair  ;
14.8 – Among Those Present – R : Erle C. Kenton et Ray Grey.
Sunshine Comedies-Fox (2b) :
28.9 – His Naughty Wife – R : Victor Heerman.

1920

Mack Sennett-Paramount (2b) :


14.9 – Fickle Fancy – R : Erle C. Kenton.
Sunshine Comedies-Fox (2b) :
?.8 – Slipping Feet – R : John G. Blystone.
Christie Comedies-Educational (2b) :
5.9 – Don’t Blame the Stork– R : James Clemens.
1921

27.2 – Scrappily Married– R : Al Christie.


Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
20.4 – On with the Show– R : James D. Davis.
Star Comedies-Universal (2b, sauf mention spéciale) :
22.8 – Twelve Hours to Live (Ib) – R : William H. Watson ; 12.9 – Where Is
My Wandering Wife ? – R : William H. Watson ; 26.9 – Should Husbands
Do Housework  ? – R  : William H. Watson  ; 10.10 – Should Husband’s
Mind babies ? – R : William H. Watson.

1923

Mack Sennett-Pathé (2b) :


12.8 – Nip and Tuck– R : Roy Del Ruth ; 9.9 – Skylarking – R : Roy Del
Ruth ; 7.10 – Down to the Sea in Shoes– R : Roy Del Ruth ; 25.11 – The
Dare Devil – R : Del Lord ; 30.12 – Inbab the Sailor– R : Erle C. Kenton.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
11.2 – Pest of the Storm Country – R : Robert Kerr ; 29.4 – Cold Chills –
R : Robert Kerr et Del Lord.

1924

Mack Sennett-Pathé (2b) :


6.1 – Ten Dollars or Ten Days– R : Del Lord ; 27.1 – One Spooky Night – R :
Del Lord  ; 24.4 – The Half-Back Of Notre-Dame (Un rugbyman sur les
dents) – R : Del Lord.

1928

Mack Sennett-Educational (2b, – R  : Mack Sennett, sauf mention


spéciale) :
9.12 – The Lion’s Roar.
1929

13.1 – The Bride’s Relation ; 24.2 – Whirls and Girls ; 7.4 – The Bee’s Buzz ;
2.5 – The Big Palooka ; 9.6 – Girl Crazy ; 30.6 – Jazz Mamas  ; 11.8 – The
Constabule  ; 1.9 – The Lunkhead  ; 22.9 – The Golfers  ; 13.10 – A
Hollywood Star  ; 3.11 – Clancy at the Bat, 24.11 – The New Half-back  ;
22.12 – Uppercut O’Brien – R : Earl Rodney.
Courts métrages pour Educational jusqu’en 1937.

2. NOMBREUX LONGS MÉTRAGES, DONT :

1920

Downon the Farm (5b) – R : Erle C. Kenton. Love, Honor and Behave (5b) –
R : Erle C. Kenton et F. Richard Jones.

1921

12Hours to Live – R : James Davis.

1923

The Extra Girl (6b) – R : Mack Sennett.

1927

Knockout Reilly (7b) – R : Malcolm St. Clair.

1928

TheCameraman (L’opérateur) (8b) – R  : Edgard Sedwick, I  : Buster


Keaton.
Show People (7b) – R : Malcolm St. Clair.
75 GRIFFITH (Raymond)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 437.
H
76 HAMILTON (Lloyd)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 445.
77 HANSEN (Juanita)
Née le 3 mars 1895 à Des Moines (Iowa), Juanita Hansen 26 débute
avec Griffith (Martyrs of the Alama) puis passe à la Keystone avec Mack
Sennett en 1916. Cette charmante blonde aux yeux bleus, dont le
physique rappelle celui d’Edna Purviance, appartient à la troupe des
Bathing Beauties et paraît dans un grand nombre de comédies comme
A Clever Dummy (1917). Elle est aussi l’actrice principale de Black Eyes
and Blue (1916, – R : Robert Kerr, catalogue Blackhawk) produit pour
la Triangle-Keystone, où elle est aux prises avec Billy Armstrong,
séducteur patenté qui imite visiblement Max Linder. Elle est aussi
une vedette de serials avec The Secret of the Submarine (1916) et The
Jungle Princess (1920). Sa carrière est brisée par un accident peu
banal : à New York, après une averse, elle met sa tête sous un robinet
d’eau brûlante et perd tous ses cheveux  ; elle se met alors à se
droguer. Le cycle infernal désintoxication-rechute commence  ; elle
abandonne le cinéma pour divers métiers  : son dernier emploi sera
dans une compagnie de chemin de fer. Elle meurt le 29 septembre
1961.
78 HARDY (Oliver « Babe »)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 463.
79 HAVER (Phyllis)
Née à Douglas (Texas) le 6 janvier 1899, cette délicate blonde aux
yeux clairs 27 fait partie de l’équipe Sennett dès 1916 et débute
avec les Bathing Beauties. Puis elle tourne avec Ben Turpin dans de
nombreuses comédies (voir filmographie de Turpin) et quitte
Sennett vers 1924. Partenaire de B. Keaton dans The Baloonatic (1923),
elle arrête sa carrière en 1929 avec Thunder pour se marier avec le
millionnaire William Seeman. Décédée le 19 novembre 1960.
80 HENRY (Gale)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 475.
81 HIATT (Ruth)
Voir SMITH (famille).
82 HIERS (Walter)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 480.
83 HINES (Johnny)
Né à Golden (Colorado) le 25 juillet 1895, J. Hines commence sa
carrière artistique sur scène dès 1905 à New York dans The Babes and
the Baron 28 . On le verra ensuite dans Babe in Toyland en 1906 puis il
fait une carrière honorable au théâtre. Il débute au cinéma en 1914
dans un film de Ralph Ince, Lincoln the Lover (1b), puis tourne pour
World Picture avec Marie Dressier (The Meal Ticket,2b)  ; Maurice
Tourneur le dirige dans 8 films. Il tourne aussi sous la direction
d’Emile Chautard, toujours pour World. Jusqu’en 1919, il joue dans
des longs métrages des rôles importants. En 1919, il revient à
Broadway pour une pièce de théâtre (Just a Minute) dans laquelle C.C.
Burr, associé à la Famous Players Lasky, le remarque  : il l’engage
comme vedette pour une série de courts métrages comiques, les
Torchy Comedies, qui seront distribuées par Master Film pour
Educational, la vedette féminine étant la piquante Dorothy Mackaill.
Après le succès de ces comédies – qui s’arrêtent en 1922 – , Hines
décide de se lancer dans le long métrage. Jusqu’à l’arrivée du
parlant, il tourne 18 comédies  : 6 d’entre elles sont disponibles en
vidéo et sont, dit-on, d’un très bon niveau. Il continuera à tourner
après l’arrivée du parlant, mais seulement des rôles de second plan.
Décédé à Los Angeles le 24 octobre 1970.

1. COURTS MÉTRAGES :

1914

Vitagraph (1b) :
5.2 – Lincoln the Lover – R : Ralph Ince.

1915

World Pictures (2b) :


15.5 – The Meal Ticket – 1 : Marie Dressier.

1917

Tillie Wakes Up (3b) – R  : Harry Davenport – 1  : Marie Dressier


(catalogue Blackhawk)

1920

Torchy Comedies-Master-Educational (R  : C.C. Burr [?], 1b sauf


mention particulière) :
11.7 – Torchy ; ?.8 – Torchy Cornes Through ; 5.9 – Torchy in High ; 3.10 –
Torchy’s Millions ; 14.11 – Torchy Turns Cupid ; 19.12 – Torchy s Double
Triumph.

1921

23.1 – Torchy Mixes In ; 20.2 – Torchy’s Night Hood ; 20.3 – Torchy’s Big
Lead  ; 16.4 – Torchy’s Knighthood  ; 27.4 – Crowning Torchy  ; 15.5 –
Torchy’s Promotion ; 18.9 – Dog-Gone Torchy ; 16.10 – Torchy a la Carte ;
20.11 – Torchy’s Frame Up ; 18.12 – Torchy Takes a Chance.

1922
22.1 – Battlin’ Torchy  ; 26.3 – Torchy and Orange Blossom (2b)  ; 30.4 –
Torchy’s Ghost (2b)  ; 28.5 – Torchy’s Hold Up (2b)  ; 25.6 – Torchy Steps
Out (2b) ; 30.7 – Torchy’s Nut Sunday (2b) ; 27.8 – Torchy’s Feud (2b).

1930

Educational (2b) :
Johnny’sWeek – End– R : William Watson.
En 1940, il tourne dans les « Pete Smith Speciality » (lb, – R : Johnny
Hines) pour MGM.

2. LONGS MÉTRAGES :

1914

The Man of the Hour (La treizième heure) (5b) – R : Maurice Tourneur.
The Wishing Ring (Fille de pirates) (5b) – R : Maurice Tourneur.
As YeSow (5b) – R : Frank H. Crane.
Alias Jimmy Valentine (5b) – R : Maurice Tourneur.
TheArrival of Perpetua (5b) – R : Emile Chautard.
TheFamily Cupboard (5b) – R : Frank H. Crane.
The Man Who Found Hilmself (5b) – R : Frank H. Crane.
AButterfly on the Wheel (Insouciance) (5b) – R : Maurice Tourneur.
The GreyMask (5b) – R : Frank H. Crane.
TheCub (5b) – R : Maurice Tourneur.
Little Miss Brown (4b) – R : James Young.

1916

The Pawn of Fate (La folle chimère) (5b) – R : Maurice Tourneur.
Miss Petticoats (5b) – R : Harley Knoles.
All Man (5b) – R : Emile Chautard.

1917
A Girl’s Folly (5b) – R : Maurice Tourneur.
The Dancer’s Peril (5b) – R : Travers Vale.
Man’sWoman (5b) – R : Travers Vale.
YankeePluck (5b) – R : George Archainbaud.
Youth (b) – R : Romaine Fielding.

1918

The Studio Girl (5b) – R : Charles Giblyn.


Neighbors (5b) – R : Frank H. Crane.
The Golden Wall (5b) – R : Del Henderson.
Merely Players (5b) – R : Oscar Apfel.
The Powder and the Glory (5b) – R : Lawrence Windon.
Just Sylvia (5b) – R : Travers Vale.

1919

What Love Forgives (5b) – R : Henry N. Vekroff.


Heart of Gold (5b) – R : Travers Vale.
The Little Intruder (5b) – R : Oscar Apfel.
Three Green Eyes (5b) – R : Del Henderson.
Eastward Ho !(5b) – R : Emmett J. Flynn.

1921

Burn’Em Up Barnes (6b) – R : Geo. André Béranger(d.v).

1922

Sure Fire Flint (7b) – R : Del Henderson.

1923

Luck (7b) – R  : Charles Hines. Little Johnny Jones (7b) – R  : Arthur


Rosson.
1924

Conductor 1492 (7b) – R : Charles Hines (d.v.).


The Speed Spook (7b) – R : Charles Hines (d.v.).

1925

The Crackerjack (7b) – R : Charles Hines (d.v.).


The Early Bird (7b) – R : Charles Hines (d.v).
The Line Wire (8b) – R : Charles Hines (d.v.).

1926

The Brown Derby (7b) – R : Charles Hines.


Rainbow Riley (7b) – R : Charles Hines.
Stepping Along (7b) – R : Charles Hines.

1927

All Aboard (7b) – R : Charles Hines.


Home Made (7b) – R : Charles Hines.
WhitePant Willie (7b) – R : Charles Hines.

1928

Chinatown Charlie (7b) – R : Charles Hines.


The Wright Idea (7b) – R : Charles Hines.
84 HONG (Ray « Charlie from the Orient »)
Voir 3e partie : Les imitateurs de Chariot, p. 565 et 573.
85 HORTON (Edward Everett)
Né à Brooklyn le 18 mars 1887, ce comique tardif est la vedette des
Edward Everett Horton Comedies (Hollywood Productions 1927-
1928). Décédé le 29 septembre 1970 à Encino (Californie).
COURTS MÉTRAGES :

1927

Hollywood Prod. – Paramount (2b) : 1.8 – No Publicity – R : Nick Barrow.


5.11 – Find the King– R : Jay A. Howe.

1928

7.1 – Dad’s Choice – R : Jay A. Howe (catalogue Morcraft).


3.3 – Behind the Counter – R : Jay A. Howe.
19.5 – Horse Shy– R : Jay A. Howe (catalogue Morcraft).
30.6 – Scrambled Weddings– R : Nick Barrow.
15.9 – Vacation Waves– R : Nick Barrow (catalogue Morcraft).
20.10 – Call Again– R : Jay A. Howe.
86 HOTELY (Mae)
Née dans le Maryland le 7 octobre 1872, Mae était l’épouse de
l’acteur, réalisateur et scénariste Arthur D. Hotaling qui travaillait
pour la Lubin Company depuis 1896. Engagée comme comédienne,
elle simplifie son nom en Hotely et joue des rôles nombreux et variés
de 1909 à 1916 aux côtés de Billy Reeves, Raymond McKee (Gay
Times Comedies, 1913) et Oliver Hardy. Elle abandonne le cinéma en
1929 après Girls Who Dare. Arthur Hotaling meurt le 16 juillet 1937 et
son épouse, le 6 avril 1954 à Coronado (Californie).
87 HOWELL (Alice)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 483.
88 HUGHES (Ray)
Voir 3e partie : Les imitateurs de Chariot, p. 565 et 573.
89 HURLOCK (Madeline)
Née à Federalsburg (MD) le 12 décembre 1899, cette ancienne
écuyère de cirque est une des vedettes féminines de l’équipe Sennett
de 1923 à 1928. Partenaire de Billy Bevan, de Ben Turpin et de lack
Cooper, cette jolie jeune femme brune, aux cheveux courts et au
profil très pur, joue auss1bien les ingénues que les vamps. Décédée à
New York le 4 avril 1989.

J
90 JACOBS (Paul « Little Billy »)
Voir 3e partie : Les Kid Series, p. 578 et 584.
91 JAMISON (William Edwards « Bud »)
Né à Vallejo (Californie) le 15 février 1894, il fait d’abord du
vaudeville avant d’entrer à l’Essanay (en 1914 ou 1915) où il est le
partenaire de Chaplin. Puis, de 1917 à 1918, il paraît dans la série
des « Lonesome Luke » (Rolin Comedies de Roach). De 1920 à 1922, il
tourne, – toujours des seconds rôles –, dans les Century Comedies
(Stern Brothers) et les Rainbow Comedies (Universal) et apparaît
ensuite dans les Hallroom Boy Comedies (1923), les Imperial
Comedies (1923-1928), toujours pour Universal, ainsi que dans les
Sunshine Comedies et les O’Henry Stories de la Fox. En 1927-1928, il
travaille pour Mack Sennett (A Hollywood Hero et Bulls and Bears) et
avec H. Lloyd (Play Safe, 1927). Plus tard, dans les années trente, on le
verra chez Hal Roach aux côtés de Laurel et Hardy, ZaSu Pitts,
Thelma Todd, Charley Chase, Edgar Kennedy, etc. Il rejoint l’équipe
des courts métrages comiques de la Columbia et tourne en
particulier avec Andy Clyde et les trois Stooges. Jusqu’à sa mort, il
jouera aux côtés de ces trois sympathiques cinglés, le plus souvent
les rôles de flic débonnaire de type irlandais. Décédé le 30 septembre
1944 à Los Angeles.
92 JONES (Johnny)
Voir 3e partie : Les Kid Series, p. 579 et 584.
93 JOYCE (Natalie)
Née à Norfolk (VA) en 1902, elle est une des vedettes féminines des
Christie Comedies de 1923 à 1927. On la verra ensuite dans les
Imperial Comedies (Universal), puis de 1928 à 1929 dans les Tired
Business Man Series produite par Mack Sennett avec Billy Bevan en
vedette. Décédée le 9 novembre 1992 à San Diego (Californie).

K
94 KENNEDY (Edgar)
Edgar Livingston Kennedy, né le 26 avril 1890 près de Monterey
(Californie), débute au cinéma à la Biograph 29 . En 1912, il rejoint la
Keystone et fait partie des Keystone Cops  ; il tourne avec Chaplin,
Mack Swain, Ford Sterling, etc. puis passe ensuite à la Fox vers 1918
et quitte provisoirement le cinéma pour devenir boxeur
professionnel : il aurait même rencontré Jack Dempsey à ses débuts !
Quelques mois plus tard, il revient au cinéma et travaille pour la L-
KO ou il est associé à Bobby Dunn sous la direction de Robert Kerr.
Vers 1927, on le trouve dans l’équipe d’Hal Roach où il est un des
partenaires attitrés de Laurel et Hardy. Il est aussi, à l’occasion,
metteur en scène et vedette de nombreuses comédies.
Grand et solide, le crâne dégarni, le visage généralement impassible,
E.K. n’a pas des réactions très rapides ce qui ne les empêche pas
d’être violentes et incontrôlables. On se souviendra en particulier de
ses mésaventures en voiture avec deux jeunes personnes (Anita
Garvin et Marion Byron) qu’il a séduites avec l’aide d’un copain (A
Pair of Tights, 1928) : Marion est chargée de rapporter quatre cornets
de glace jusqu’au véhicule  ; un passant, un chien, puis un client
irritable vont rendre cette mission impossible et ce parfait chef-
d’oeuvre se termine par une apocalypse digne des meilleurs Laurel et
Hardy. Edgar sera ensuite un des souffre-douleur du célèbre tandem
dans bon nombre de films, jouant généralement les flics peu
compréhensifs. Il assurera lui-même la mise en scène de deux des
plus belles réussites du tandem  : From Soup to Nuts (1927) et You’ll
Darn Tootin’ (1928). Ce grand serviteur du burlesque, à qui est
attribué l’invention du «  slow burn  », meurt le 9 novembre 1948 à
Los Angeles.

I. COMME ACTEUR

COURTS MÉTRAGES :

1912

Keystone-Mutual (lb, sauf mention spéciale)  : 21.12 – Hoffmeyer’s


Legacy – R : Mack Sennett.

1913

10.2 – The Jealous Waiter– R  : Henry Lehrman  ; 13.2 – Mabel’s Heroes–


R  : George Nichols  ; 17.2 – Heinze’s Resurrection– R  : Mack Sennett  ;
19.2 – A Thief Catcher– R : Henry Lehrman ; 1.3 – A Landlord’s Trouble –
R  : George Nichols  ; 22.3 – The Chief’s Predicament – R  : George
Nichols  ; 29.3 – Hide and Seak – R  : George Nichols  ; 12.4 – A Life in
Balance – R  : Mack Sennett  ; 26.4 – His Chum, the Baron – R  : George
Nichols  ; 12.5 – Mabel’s Awful Mistake– R  : Mack Sennett  ; 24.5 –
Toplitsky and Company – R  : George Nichols  ; 23.9 – Cohen Saves the
Flag– R : Mack Sennett ; 27.10 – The Janitor– R : Henry Lehrman ; 8.12
– A Ride for a Bride– R : George Nichols ; 22.12 – A Bad Game – R : Mack
Sennett ; 25.12 – Some Nerve – R : Mack Sennett.

1914
5.1 – Mabel’s Stormy Love Affair– R  : George Nichols  ; 22.1 – In the
Clutch of the Gang – R  : George Nichols  ; 22.1 – Won in a Closet– R  :
George Nichols ; 16.3 – His Favorite Pastime – R : George Nichols ; 26.3
– Cruel, Cruel Love ou Lord Helpus – R  : George Nichols  ; 4.4 – The Star
Boarder– R  : George Nichols  ; 19.3 – Wished on Mabel – R  : Roscoe
Arbuckle ; 20.4 – Twenty Minutes of Love – R : Joseph Madden ; 27.4 –
Caught in a Cabaret (2b) – R  : Ch. Chaplin et Mabel Normand  ; I2.6 –
The Fatal Mallet– R : Ch. Chaplin et Mack Sennett ; 11.6 – The Knock –
Out (2b) – R : Mack Sennett ; 13.6 – Mabel’s Busy Day – R : Ch. Chaplin
et Mabel Normand ; 7.9 – The Rounders (2b) – R : Ch. Chaplin ; 10.10 –
Those Love Pants – R : Ch. Chaplin ; 26.10 – Dough and Dynamite (2b) –
R  : Charles Chaplin  ; 29.10 – Gentlemen of Nerve (2b) – R  : Charles
Chaplin  ; 19.11 – The Noise of Bombs – R  : Charles Parrott  ; 5.12 –
Getting Acquainted– R  : Charles Chaplin  ; 12.12 – Ambrose First
Falsehood– R : Del Henderson.

1915

10.2 – Forced Bravery– R : George Nichols ; 18.3 – His Luckless Love – R :
Del Henderson ; 26.4 – Gussle Rivals Jonah (2b) – R  : Del Henderson  ;
1.5 – Mabel’s Wilful Day–R  : Roscoe Arbuckle et Mabel Normand (?)  ;
8.5 – Gussle Tied to Trouble (2b) – R  : Charles Avery  ; 10.5 – Our
Daredevil Chief (2b) – R  : Charles Parrott  ; 15.5 – Miss Fatty’s Seaside
Lovers (1b) – R  : Roscoe Arbuckle  ; 28.6 – Foiled by Fido (2b) – R  :
Roscoe Abuckle  ; 26.7 – Fatty’s Tintype Tangle (2b) – R  : Roscoe
Arbuckle ; 2.8 – A Lover’s Lost Control (2b) – R : Mack Sennett ; 16.8 –
The Battle of Ambrose and Walrus (2b) – R : Walter Wright.
Triangle-Keystone (2b) :
6.11 – A Game Old Knight– R  : F. Richard Jones  ; 27.11 – A Janitor’s
Wife’s Temptation – R  : Del Henderson  ; 12.12 – The Geat Vacuum
Robbery– R : Harry Williams et Clarence Badger ; 19.12 – Fatty and the
Broadway Stars – R  : Roscoe Arbuckle  ; 22.12 – Fickle Fatty’s Fall– R  :
Roscoe Arbuckle ; 28.12 – A Submarine Pirate (4b) – R : Charles Avery.

1916

6.2 – His Hereafter – R  : F. Richard Jones  ; 19.4 – Bucking Society– R  :


William Campbell et Harry Williams  ; 30.4 – His Bitter Pill– R  : Fred
Fishback ; 10.6 – Ambrose’s Cup of Woe– R :Fred Fishback et Herman C.
Raymaker  ; 16.7 – Mad Cap Ambrose – R  : Fred Fishback  ; 29.8 – The
Winning Punch – R :Eddie Cline ; 8.10 – Bombs – R : Frank Griffin ; 9.11
– A Scoundrel’s Toll – R :Glen Cavender.

1917

25.3 – Her Fame and Shame – R  : Frank Griffin  ; 13.5 – Her Torpedoed
Love – R : Frank Griffin ; 27.5 – Oriental Love – R : Walter Wright ; 17.6
– Skidding Hearts– R : Walter Wright ; 1.7 – Whose Baby ? R : Clarence
Badger.
L-KOComedies-Universal (1b) :
5.12 – A Hero for a Minute – R : Robert Kerr.

1918

Sunshine Comedies-Fox (2b) :


21.2 – The Roaming Bathtub – R  : Frank Griffin  ; 15.3 – A Self-Made
Lady– R : David Kirkland.
Mack Sennett-Paramount (2b) :
3.8 – Treatin’ Em Rough – R  : Frederick Q. Jackman  ; 11.8 – She Loved
Him Plenty– R :F. Richard Jones

1920

Sunshine Comedies-Fox (2b) :


?.2 – Her Naughty Wink – R : John G. Blystone ; 3.4 – A Lightweight Lover
– R Roy Del Ruth ; ?.7 – TnrouaA the Keyhole – R Roy Del Ruth ; 16.10
– Chase Me – R  : Roy Del Ruth  ; 28.11 – The Huntsman – R John G.
Blystone.
Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
6.9 – You Tell’Em, I Roar– R : William H. Watson.

1921

Clyde Cook Comedies-Fox (2b, – R : John G. Blystone) :


24.7 – The Sailor ; ? 12 – The Chauffeur ou The Haunted House.

1922

Sunshine Comedies-Fox (2b) :


27.8 – The Eskimo– R : Slim Summerville ; 2.9 – The Toreador– R : John
G. Blystone ;
5.11 – Lazy Bones– R : John G. Blystone ; 14.12 – High and Dry – R : Slim
Summerville

1923

Hamilton Comedies-Educational (2b) :


13.5 – F.O.B. – R : Lloyd Bacon et Hugh Fay.
Sunshine Comedies-Fox (2b, – R : Slim Summerville) :
19.8 – The Cyclist ; 18.11 – Wet and Weary.

1924

Universal :
27.2 – Big Bow Blue (?b)
Clyde Cook Comedies-Educational (2b, – R : Clyde Cook) :
10.2 – The Broncho Express ; 23.3 – Misfit ou Under Orders.
Educational (2b) :
22.6 – Hot Air – R : Norman Taurog.

1928

Hal Roach-MGM (2b) :


28.1 – Leaving’Em Laughing – R : Clyde A. Bruckman ; 18.2 – The Family
Group –R  :Fred Guiol  ; 25.2 – The Finishing Touch – R  : Clyde A.
Bruckman ; 14.4 – Limousine Love – R :Fred Guiol ; 12.5 – The Fight Pest
– R : Fred Guiol ; 1.9 – imagine My Embarassement – R : Hal Yates ; 8.9 –
Should Married Men Go Home ? – R : James Parrott ; 29.9 – Is Everybody
Happ ? – R : Hal Yates ; 27.10 – All Parts –R : Hal Yates ; 3.11 – Two Tars
– R  : James Parrott  ; 24.11 – The Booster – R  : Hal Yates  ; 8.12 –
Feed’Em and Weep – R  : Fred Guiol  ; 10.12 – A Pair of Tights – R :Hal
Yates (catalogue Blackhawk)  ; 11.12 – Chasing Husbands – R  : James
Parrott.

1929

5.1 – Going Ga-Ga – R : James W. Home ; 19.1 – Ruby Love ou Ruby Lips –
R  : James Parrott  ; 16.2 – Off to Buffalo –R  : James W. Home  ; 2.3 –
When Money Comes – R : Hal Roach ; 4.5 – Unaccustomed as We Are – R :
Lewis Foster ,2.6 – Hurdy Gurdy – R : Hal Roach ; 29.7 – Dad’s Day – R :
Hal Roach ; 10.8 – A Perfect Day – R : James Parrott ; 17.8 – Hotter Than
Hot – R : Lewis Foster ; 7.9 – Crazy Feet – R : Warren Doane (sonore) ;
19.10 – Bacon Grabbers – R : Lewis Foster ; 7.12 – Moan and Groan, Inc. –
R  : Robert McGowan (série «  Our Gang  »)  ; 14.12 – Angora Love – R  :
Lewis Foster ;18.12 – Great Guns – R : Warren Doane.
Courts métrages sonores pour Hal Roach, puis RKO-Radio et RKO-
Pathé jusqu’en 1946.

LONGS MÉTRAGES :

1914
Tillie’s Punctured Romance (6b) – R : Mack Sennett.

1916

BlueStreak (5b) – R : William Night.

1921

Skirts (5b) – R : John Blystone.

1925

His People – R : Edward Sloman.

1929

Trent’s Last Case (6b) – R : Howard Hawks. They Had to See Paris (9b) –
R : Frank Borzage.
WelcomeDanger (11b) – R : Clyde Bruckman.
De 1931 à 1948, nombreux longs métrages.

II. COMME RÉALISATEUR :

1922

Sunshine Comedies-Fox (2b) :


23.4 – His Wife’s Son ; 18.6 – Safe in the Navy ; 15.10 – Step Lively, Please ;
10.12 – The Fresh Heir

1924

Mack Sennett-Pathé (2b) :


14.9 – Three Foolish Weeks – CoR  : Reggie Morris  ; 26.10 – The Reel
Virginian ; 16.11 – Love’s Sweet Piffle.

1925
12.4 – The Marriage Circus – CoR : Reggie Morris ; 26.7 – Cupid’s Boots ;
20.9 – Hurry, Doctor !

1926

Blue-Bird Comedies-Universal (1b) :


6.1 – Prep School ; 27.1 – Hot Dog  ; 28.4 – A Couple of Skates  ; 24.5 –
Separated Sweethearts  ; 20.9 – Two Dollars, Please  ; 11.10 – Olga’s
Boatman ; 1.11 – For Cryin’ out Loud.

1927

13.6 – Do or Diet ; 20.6 – Doctor’s Prefer Brunettes. 1928


Hal Roach-MGM (2b) :
24.3 – From Soup to Nuts.

1929

21.4 – You’re Darn Tootin’.

1930

19.4 – All Teed Up  ; 24.5 – Fighty Million Husbands – CoR  : James W.
Home
95 KING (Charles)
Né à Dallas (Texas) le 21 février 1895, Ch. King tourne en 1922 dans
les Universal Comedies puis, de 1925 à 1926, dans les Century
Comedies (Stern Brothers). Toujours pour les frères Stern, il est la
vedette des Excuse Maker Comedies (1926-1927) et des Mike and Ike
Comedies (1927-1928). Enfin, il tourne deux films de la série «  Our
Gang » (1928) pour Roach ; il abandonne ensuite le burlesque pour le
western.
Dans Which Is Which (1926), Ch. King incarne un jeune homme élégant
et mince, mais visiblement peu fortuné. Comme un créancier se
présente, il ouvre la fenêtre et se met à jouer du saxophone. En
retour, il est bombardé de projectiles variés (chaussures, chapeaux,
raquettes de tennis, etc.) qu’il rassemble dans un grand sac pour
vendre le tout à un brocanteur, ce qui lui permet de payer ses dettes.
Le père de sa fiancée est le sosie d’un redoutable cambrioleur et ce
classique scénario permet nombre de quiproquos tout aussi
traditionnels. En particulier, nous n’échappons pas au numéro du
faux miroir, exécuté par les deux sosies. Chales King imite Chase –
dont il a la silhouette (et la moustache) – avec un certain talent, mais
l’absence de gags originaux se fait cruellement sentir...

COURTS MÉTRAGES :

1922

Universal Comedies (1b) :


6.11 – A Bully Pair – R : Gil Pratt.

1925

Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :


12.8 – Paging a Wife – R : Charles Lamont ; 16.9 – Too Much mother-In-
Law – R : Noel M. Smith ; 23.9 – Educating Buster – R : Charles Lamont.

1926

27.1 – Helpful Al – R  : Charles Lamont  ; 24.5 – Yearning for Love – R  :


Edward I. Luddy
The Excuse Makers Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
11.4 – Keeping His Word – R : Percy Pembroke ; 28.4 – Too Many Babies
– R  : Percy Pembroke  ; 26.5 – Honeymooning with Ma – R  : Percy
Pembroke  ; 9.5 – What’ll You Have ? – R  : Francis Corby  ; 3.6 – Motor
Trouble – R  : Percy Pembroke  ; 22.7 – Some More Excuses – R  : Scott
Pembroke  ; 16.8 – Jane’s Honeymoon – R  : Charles Lamont  ; 29.9 –
Love’s Hurdle – R  : Francis Corby  ; 13.10 – Which Is Which – R  : Sam
Newfield (Copie 8 millimètres)  ; 10.11 – Please Excuse Me – R  : Sam
Newfield  ; 8.12 – Second Hand Excuse – R  : Francis Corby. 22.12.
Snookums’ Merry Christmas (2b) – R : Gus Meins (Newlyweds and Their
Baby series)

1927

9.2 – What’s Your Hurry ? – R : Scott Pembroke ; 23.3 – Be My Wife – R :
Francis Corby ; 11.4 – Keeping His Word – R : Scott Pembroke ; 10.5 –
She’s My Cousin – R : Francis Corby ; 8.6 – That’s no Excuse – R : Scott
Pembroke  ; 29.6 – My Mistake – R  : Sam Newfield  ; 13.7 – What an
Excuse ! – R : Sam Newfield ; 24.8 – Please Don’t : – R : Scott Pembroke.
Mike and Ike Comedies-Stern Brothers-Universal (2b, – R  :
Francis Corby) :
21.9 – Dancing Fools ; 19.10 – All for Uncle ; 23.11 – Oh, Mabel ! ; 21.12 –
There’s a Will.
Ch. King apparaît aussi dans la série « What Happened to Jane ? » (2
films).

1928

18.1 – Dates for Two  ; 22.2 – What a Party, 21.3 – No Blondes Allowed  ;
18.4 – Taking the Count.
Série The Little Rascals-Hal Roach-MGM (2b) :
7.4 – Barnum and Ringling, Inc. – R  : Robert McGowan  ; 5.5 – Fair and
Muddy – R : Charles Oelze.
96 KINGSTON (Natalie)
Née à Vallejo (Californie) le 19 mai 1905, N. Kingston est une des
vedettes féminines de Mack Sennett de 1924 à 1926 ; elle apparaît en
particulier aux côtés de Ben Turpin, Ralph Graves et Harry Langdon.
Décédée à West Hills (Californie) le 2 février 1991.
97 KIRTLEY (Virginia)
Née à Bowling Green (Kentucky) le 11 novembre 1883, elle débute sur
scène au Burbank Theatre à Los Angeles en 1910. En 1912, elle entre
chez IMP, puis l’année suivante à la Keystone et devient la partenaire
de Chariot débutant (Making a Living, A Film Johnnie, Tango Tangles,
1914). Chez Sennett, elle apparaît encore dans The Woman Haters,
Chicken Chasers, A Flirt’s Mistake, Too Many Brides, A Bathing Beauty. En
1915, elle passe à l’American Company où elle sera la vedette des
films d’Irving Cummings, Joseph Harris et Webster Campbell. Au
milieu de la même année, elle signe chez Selig pour trois ans et
tourne des films non burlesques avec Robyn Adair pour partenaire.
Son dernier film sera Who Shall Take My Life (1918). Mariée en 1917
avec le populaire comique Eddie Lyons, elle abandonne sa carrière
d’actrice pour collaborer aux scénarios des films de son mari (comme
The Nightcap). Après la mort de ce dernier, en 1926, elle essaye sans
succès un retour à l’écran. Décédée le 19 juillet 1956 à Sherman Oaks
(Californie).

L
98 LAKE (Alice)
Née à Brooklyn (N.Y.) le 12 septembre 1895, A. Lake ressemblait
beaucoup physiquement à Minta Durfee, la première épouse de Fatty
Arbuckle : même taille, mêmes cheveux châtain foncé et mêmes yeux
sombres. Elle débute comme danseuse au Waldorf Hotel à New York à
l’âge de 15 ans, puis joue quelques petits rôles à la Vitagraph. Enfin,
chez Sennett, elle est la partenaire favorite de Fatty à partir de The
Moonshiners (1916). Elle suit ce dernier à la Comique et tourne avec
lui jusqu’à la fin de 1919. La même année, elle apparaît encore dans
Cupid’s Day Off (R : E. Cline) pour Sennett et dans une Christie Comedy
(Shades of Shakespeare, – R  : A. Christie). Décédée le 15 novembre
1967.
99 LAKE (Arthur)
Né à Corbin (Kentucky) le 17 avril 1905, Arthur Lake accomplit toute
sa carrière de comique à l’Universal. En 1924-1925 il apparaît dans
les Universal Comedies, puis, l’année suivante, tourne dans les Bull’s
Eye Comedies. Puis il sera la vedette de plusieurs séries  : de 1925 à
1927 les Blue – Bird Comedies, de 1927 à 1929 les Drug Store Cowboy
Comedies et la série « Horace in Hollywood », et enfin de 1929 à 1930
les Arthur Lake Comedies. Décédé le 9 janvier 1987 à Indiana Wells
(Californie).
(Voir aussi à Slim Summerville).
100 LANE (Lupino)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 487.
101 LAUREL (Stanley Jefferson)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 253.
102 LOBACH, ou LOBACK, ou LOBECK (Marvin)
Né à Tacoma (Washington) le 21 novembre 1896, cet imposant
personnage tourne avec Mack Sennett de 1924 à 1926 (Off His Trolley,
The Plumber, A Harem Knight avec B. Turpin), puis, associé à Snub
Pollard, forme un tandem qui préfigure Laurel et Hardy dans les
Snub Pollard Series (Artclass, 1927-1928). Décédé le 18 juillet 1938.
(Voir aussi à Snub Pollard).
103 LOMBARD (Carole ou Carol)
Jane Alice Peters, alias Carole Lombard 30 , est née à Ford Wayne
(Indiana) le 6 octobre 1908. Très sportive (volley – ball, tennis), elle
est engagée à 12 ans par Allan Dwan pour tourner avec lui A Perfect
Crime (1920). En 1925, elle est remarquée au cours d’un exhibition de
danse et signe à la Fox où elle apparaîtra dans : Marriage in Transit et
dans deux westerns : Hearts and Spurs (R : W. Van Dyke) et Durand of
the Bad Lands. Elle jouera aussi un petit rôle dans The Road of Glory de
H. Hawks. Après un accident d’auto où elle a la joue déchiquetée, la
Fox annule son contrat. En 1927, elle fait un essai chez Mack Sennett,
qui l’embauche. Elle tourne dans les Smith Family Series, puis en
1928 dans un certain nombre de comédies assez inégales. Elle sera
ensuite la vedette de nombreux longs métrages (comme To Be or not
To Be de E. Lubitsch) qui lui assureront la notoriété. Elle meurt dans
un accident d’avion le 16 janvier 1942.

COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :


Mack Sennett-Pathé (2b) :

1927

18.9 – Smith’s Pony – R : Alf Goulding ; 2.10 – A Cold Digger of Weepah
Karen – R : Harry Edwards ; 4.12 – The Girl from Everywhere (4b) – R :
Eddie Cline.

1928

15.1 – Run, Girl, Run (Une petite femme très sport) – R : Alf Goulding
(Catalogue Blackhawk, d.v.)  ; 22.1 – The Beach Club – R  : Harry
Edwards  ; 5.2 – Smith’s Army Life – R  : Alf Goulding  ; 19.2 – The Best
Man – R : Harry Edwards ; 26.2 – The Swim Princess – R : Alf Goulding ;
18.3 – The Bicycle Flirt – R : Harry Edwards ; 31.3 – Matchmaking Mama
(Je veux marier ma fille) – R : Harry Edwards (Catalogue Kodascope) ;
1.4 – Smith’s Restaurant – R  : Phil Whitman  ; 5.8 – The Girl from
Nowhere – R  : Harry Edwards (d.v)  ; 12.8 – His Unlucky Night – R  :
Harry Edwards ; 19.8 – Smith’s Restaurant – R : Phil Whitman ; 23.9 –
The Campus Carmen (Bravo Toro) – R  : Alf Goulding (Catalogue
Morcraft) ; 25.9 – The Campus Vamp – R : Harry Edwards (Catalogues
Blackhawk et Morcraft, d. v.)  ; 30.9 – Motorboat Mamas – R  : Harry
Edwards ; 2.12 – Hubby’s Week- End Trip – R : Harry Edwards.

1929

31.3 – Matchmaking Mama – R : Harry Edwards ; 19.5 – Don’t Get jealous
– R : Phil Whitman.
104 LONDON (Jean « Babe »)
Née à Des Moines (Iowa) en 1901, cette corpulente dame tourne
d’abord dans les Century Comedies pour les frères Stern, puis dans
les Christie Comedies (1923-1924). De 1924 à 1927, elle travaille
surtout pour Educational et apparaît dans les Tuxedo Comedies, les
Hamilton Comedies, les Mermaid Comedies (où elle est la partenaire
de Al St. John dans Red Pepper) et les Dorothy Devore Comedies. On
la verra aussi en 1931 dans Our Wife (R : James W. Horne) où Hardy,
son fiancé, se retrouve (presque) marié avec Laurel par suite d’une
bévue de Ben Turpin... Décédée le 29 novembre 1980 à Woodland
Hills (Californie).
105 LUPINO (Wallace)
Né à Edimbourg (Ecosse) le 23 janvier 1898, Walter est le frère cadet
de Lupino Lane. Après une carrière au music-hall en Grande-
Bretagne, il accompagne son frère à Hollywood en 1922 et débute
dans les Juvenile Comedies pour Educational. Il tourne ensuite
régulièrement dans les Lupino Lane Comedies  : il y incarne le plus
souvent le «  vilain  » de service, mais forme quelquefois avec son
frère un duo sympathique de marins en goguette (« Nip et Wally »).
Il est aussi la vedette de quelques Cameo et Tuxedo Comedies,
toujours pour Educational. Revenu en Angleterre avec son frère en
1930, il meurt à Ashford (Middlesex) le 11 octobre 1961.
COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :
Tous produits par Educational :

1922

Apparitions dans des Juvenile Comedies.

1926

Cameo Comedies (1b) :


5.12 – Sweet Baby – R : Hugh Fay.
Tuxedo Comedies (2b) :
5.12 – Close Shaves – R : Charles Lamont.

1927

Cameo Comedies (1b) :


27.3 – First Prize – R  : Norman Taurog. 8.5 – Aunties Aunt – R  : Sam
Newfield. 25.9 – Off Again – R : Robert Dillon.
Tuxedo Comedies (2b) :
10.4 – The Draw – Back – R : Norman Taurog.

1928

Cameo Comedies (1b) :


15.1 – All Set – R : Harry Sweet.
26.2 – Pretty Bab – R : Jules White.
5.5 – Never too Late – R : Jules White.
3.6 – Crown Me – R : Henry W. George (L. Lane).
15.7 – The Lost Laugh – R : Stephen Roberts.
29.7 – Hard Work (Un week-end carabiné) – R : Jules White (d.v.).
Dorothy Devore Comedies (2b) :
3.6 – Rah, Rah, Rah ! – R : Norman Taurog.
Juvenile-Big Boy Comedies (2b) :
8.4 – No Fare – R : Charles Lamont.

1929

Tuxedo Comedies (2b) :


6.1 – Husbands Must Play – R  : Jules White. (Pour les films tournés
avec son frère Lupino Lane, voir la filmographie de ce dernier, p.
487.)
106 LYONS (Eddie)
Né le 25 novembre 1886 à Beardston (Illinois), Lyons est d’abord
figurant à la Biograph, puis travaille pour IMP et à la Nestor de David
Horsley où il est associé à Lee Moran sous la direction d’Al Christie
31 . En 1916, ils deviennent les deux grandes vedettes comiques de

la Nestor ; aussi, lorsque Christie quitte cette compagnie, il emmène


avec lui le tandem. Cependant, Horsley réussit à ramener dans son
giron le couple Lyons-Moran en créant pour eux les Star Comedies
(94 films en lb) qui s’échelonnent de 1918 à 1920, date à laquelle les
deux comédiens se séparent. Ces films étaient le plus souvent mis en
scène par Lyons et Moran eux-mêmes, ou par Lyons seul. Ils se
retrouvent très épisodiquement dans quelques Jewels Comedies
(1921) des frères Stem. Puis Lyons tourne chez Arrow les Eddie Lyons
Comedies (23 films réalisés de 1921 à 1924 par E. Lyons lui-même,
quelquefois aidé d’Eugène De Rue). Marié en 1917 avec l’actrice et
scénariste Virginia Kirtley, Lyons meurt prématurément d’une
tumeur au cerveau le 30 août 1926 à Pasadena.
De son côté Lee Moran, né le 23 juin 1890 à Chicago, continue sa
carrière  : en 1922, il tourne dans les Century Comedies (17 films).
Puis, de 1923 à 1925, il paraît dans les Mermaid Comedies
(Educational)  ; en 1924, on le verra dans Pain as You Enter (Sunshine
Comedy, Fox), Upon the Farm (Imperial Comedie, Fox), et en 1925 dans
Salute (Blue Ribbon Comedy de )oe Rock). Il meurt le 24 avril 1961 à
Woodland Hills (Californie).

M
107 MACE (Fred)
Voir 2e partie : Les héros de séries, p. 486.
108 MACK (Hughie)
Né le 26 novembre 1884 à Brooklyn (N.Y.), Hughie McGowan fut tout
d’abord employé des pompes funèbres. Il débute à la Vitagraph en
1912 avec |ohn Bunny 32 . De 1913 à 1915, il devient une vedette et
tourne une série de comédies en une bobine où il est souvent baptisé
Fatty (Fatty’s Affair of Honor, 1913  ; Fatty on the Job, 1914  ; Fatty’s
Sweatheart, 1914) vu son embonpoint, tout comme Roscoe Arbuckle. A
la mort de |ohn Bunny, en 1915, il devient le comique numéro un de
la Vitagraph. En 1916, il fait équipe avec Patsy De Forest et tourne
sous la direction d’un nouveau venu, Lawrence Semon – le futur
Zigoto – , les Hughie Mack Comedies. On le retrouve ensuite en 1917
à la L-KO avec Gale Henry et Bobby Dunn, puis en 1919 chez Sennett-
Paramount, et enfin en 1920 dans l’équipe d’Hal Roach. Il meurt à
Santa Monica (Californie) le 13 octobre 1927. Son surnom en France
pourrait être Bouboule (époque Vitagraph). (Voir aussi à Larry
Semon)

1. COURTS MÉTRAGES :

1912

Vitagraph (1b, sauf mention spéciale) :


4.9 – Captain Barnacle’s Legacy – R  : Van Dyke Brooke  ; 8.10 – The
Grandmother – R : Ralph Ince ; 11.11 – Captain Barnacle, Reformer – R :
Van Dyke Brooke  ; 22.11 – The Servant Problem ou How Mr. Bullington
Ran the House – R : Bert Engels ; 30.11 – O’Hara, Squatter and Philosopher
– R : Van Dyke Brooke ; 2.12 – The Absent Minded Valet – R : Frederick
Thompson ; 4.12 – The Curio Hunter – R : Ralph Ince ; 30.12 – Planting
The Spring Garden – R : William Humphrey.

1913

31.1 – How Fatty Mad Good – R : Ralph Ince (Catalogue Morcraft) ; 1.2 –
It Made Him Mad – R  : James Young  ; 3.2 – Cutey and the Twins – R  :
James Young ; 10.2 – A Trap to Catch a Burglar – R : Van Dyke Brooke ;
14.2 – The Man Higher Up – R  : Frederick Thompson  ; 3.3 – O’Hara
Goodchild – R : Van Dyke Brooke ; 15.3 – The Dog-House Builders – R  :
James Young ; 22.3 – Getting Up a Practice – R : William V. Ranous ; 1.4
– O’Hara Helps Cupid – R : Van Dyke Brooke ; 10.4 – Cutey and the Chorus
Girls – R  : James Young  ; 11.4 – Wanted a Strong Man – R  : Van Dyke
Brooke ; 17.4 – Sleuthing – R : Bert Angeles ; 6.5 – Omen and Oracles –
R : Bert Angeles ; 14.5 – Two Souls with but a Single Though ou A Maiden
and Three Men ou Two Hearts That Beat as One – R : Bert Angeles ; 14.5 –
Two’s a Company, Three’s a Crowd – R : Ralph Ince ; 20.5 – The Amateur
Lion Tamer – R : Frederic Thompson ; 24.5 – If Dreams Come Through ou
Who’d Have Thunk It ? – R  : George D. Baker  ; 3.6 – There to One – R  :
Bert Angeles  ; 7.6 – The Circus Menagerie Broke Loose ou Wild Beasts at
Large ou When the Menagerie Broke Loose – R :Frederic Thompson ; 17.6
– The Coming of Gretchen – R : Bert Angeles ; 24.6 – No Sweets – R : Van
Dyke Brooke  ; 30.6 – Roughing the Cub – R  : Bert Angeles  ; 9.7 – A
Millinery Bomb (I/2b) – R : Wilfred North ; 23.7 – An Error in Kidnapping
– R  : Frederick Thompson  ; 22.8 Playing the Pipers – R  : William
Humphrey ; 25.8 When Classes Are not Glasses – R  : Van Dyke Brooke  ;
27.8 – Which Way Did He Go  ?(l/2b) – R  : George D. Baker: 19.9– John
Tobin’s Sweetheart – R : George D. Baker – 31.10 – Fatty’s Affair of Honor
– R : Ralph Ince ; 5.11 – The Hodoo Umbrella (l/2b) – R : Bert Angeles ;
7.11 – Flaming Hearts – R  : George D. Baker  ; 12.11 – An Elopement at
Home – R : Van Dyke Brooke ; 20.12 – The Ancient Order of Good Fellow
(2b) – R  : Harry Lambert  ; 24.12 – The Honorable Algernoon – R  : Van
Dyke Brooke.

1914

27.1 – Pickles, Art and Sauerkraut (2b) – R  : James Young  ; 28.1 –


Scotland Forever – R : Harry Lambert ; 4.2 – How Burke and Murke Made
Good – R :Harry Lambert ; 18.2 – Fatty on the Job – R : Ralph Ince ; 25.2
– The Hero (3/4 b) – R  : Frederic Thompson  ; 6.3 – The Speeder’s
Revenge – R : Wilfrid North ; 1.4 – Stage Truck – R :Ned Finley ; 6.4 –
Cherry (2/3b) – R  : James Young  ; 13.4 – The New Stenographer – R  :
Wilfrid North  ; 20.5 – The Adventure of the Rival Undertaken – R  : Lee
Beggs ; 6.6 – Too Many Husband’s (2b) – R : Sidney Drew ; 10.6 – The
Widow Of Red-Rock – R : Wallie Van ; 2.9 – The Lost Cord – R : Wilfrid
North ; 9.9 – The Band Leader – R : Edmund F. Stratton ; 21.9 – The Win
(K) Some Widow – R : Edmund F. Stratton ; 16.10 – Fatty’s Sweetheart –
R  : Ralph Ince  ; 21.11 – Mary \ane Entertains (2b) – R  : George D.
Baker  ; 6.12 – C.O.D. (4b) – R  : Tefft Johnson  ; 25.12 – Sweeney’s
Christmas Bird – R : George D. Baker.

1915

8.1 – The Smoking out of Bella Butts – R  : George D. Baker  ; 23.1 – War
(2b) – R : George D. Baker ; 26.2 – A Man of Parts – R : Wally Van ; 29.5
– Jane Was Worth It (2b) – R : George D. Baker ; 11.6 – Fair, Fat and Saucy
– R : Jay Williams ; 22.6 – Meet Me at Seven ou Victor’s at Seven (3b) – R :
Jay Williams  ; 19.7 – The Highwayman – R  : Wally Van  ; 30.7 – Some
Duel – R : George D. Baker ; 7.8 – Pat Hogan Deceased (2b) – R : George
D. Baker  ; 14.8 – Heavy Villains (3b) – R  : George D. Baker  ; 2.10 – A
Queen for an Hour (2b) – R : George D. Baker ; 4.10 – The Dust of Egypt
(6b) – R  : George D. Baker  ; 27.10 – Itsky the Inventor ou The Patent
Alarm Clock – R  : Jay Williams  ; 30.10 – Jane Was with It (2b) – R  :
George D. Baker  ; 10.11 – Hats Is Hats – R  : Wally Van  ; 17.11 – The
Counts ou Count’Em – R/Sc. : Ralph Ince ; 2.12 – The Sultan of Zulon (2b)
– R  : Wally Van  ; 11.12 – Hughey of the Circus (2b) – R  : Wally Van  ;
20.12 – The Patent Food Conveyn – R : Jay Williams.

1916

3.1 – When Hooligan and Dooligan Ran for Mayor (2b) – R  : Wally Van  ;
31.1 – A Night Out – R  : George D. Baker  ; 21.2 – Hughey, the Process
Server – R : Wally Van.
De Tubby Turns the Table (3.3) à Shanks and Chivalry (25.12)  : 33 films
en 1b avec – R : Larry Semon (voir filmographie de Larry Semon).

1917

De Speed and Spunk (1.1) à Hazard and Home Runs (16.4) : 17 films en Ib
avec – R : Larry Semon (voir filmographie de Larry Semon).
Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
14.8 – Bawled Out (2b) – R : Noel M. Smith ; 9.10 – Entamed Ladies (2b) –
R : James Davis.
L-KO Comedies-Universal (2b) :
14.11 – Hula, Hula Hughie – R : James Davis

1918

19.1 – The Torpedo Pirates – R : Noel M. Smith ; 30.1 – Barbarous Plot –
R  : James Davis et Robert Kerr  ; 13.2 – Pearls and Girls – R  : James
Davis ; 6.3 – A Flyer in Folly – R :Robert Kerr ; 20.3 – Cooks and Crooks –
R : James Davis ; 27.3 – Sherlock Ambrose – R : William Frederick ; 3.4
– Gowns and Girls – R  : James Davis  ; 10.4 – Saved from a Vamp – R  :
James Davis  ; 24.4 – A Rural Riot – R  : James Davis  ; 8.5 – Her Movie
Madness – R : Robert Kerr ; 15.5 – Pretty Babies – R : James Davis ; 10.8
– The Geezer of Berlin – R : Arthur D. Hotaling.
Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
29.5 – Her Unmarried Life – R : John G. Blystone ; 17.7 – The Choo Choo
Love – R : John G. Blystone ; 14.8 – Bawled Out – R : James Davis ; 28.8
– Hoot ! Hoot ! – R : James Davis ; 9.10 – Untamed Ladies ; 18.12 – Cupid
Vs Art – R : Vin Moore ; 18.12 – The Cabbage Queen – R : Vin Moore.

1919

15.3 – Behind the Front – R  : Vin Moore  ; 3.3 – Society Stuff – R  : Vin
Moore ; 14.5 – In Bad All Around – R : William Watson.
L-KO Comedies-Universal :
11.6 – All Jazzed Up (1b) – R : William Watson ; 20.8 – Charlie the Hero
(2b) – R : Alf Goulding.
Mack Sennett-Paramount (2b) :
9.2 – Rip and Stitch Taylors – R : William H. Watson et Mal St. Clair.

1920

Rolin Comedies-Hal Roach-Pathé (1b) :


23.6 – Don’t Rock the Boat – R : Charles Parrott ; 19.9 – Go as You Please
– R : Alf Goulding.

1921

13.2 – Open Another Bottle – R : Alf Goulding ;


10.4 – Rush Orders – R : Alf Goulding.
T.O.N.I. :
Vitagraph :
Bouboule fait du sport (1b) (3/1917)  ; Bouboule cambrioleur (1b)
(5/1917)  ; Bouboule ravisseur (1b) (7/1917)  ; Bouboule victorieux (1b)
(8/1917)  ; Bouboule policeman (1b) (8/1917)  ; Bouboule amoureux (1b)
(9/1917) ; Bouboule est brave (1b) (10/1917) ; Bouboule est généreux (1b)
(11/1917) ; Bouboule est fiancé (1b) (11/1917) ; Bouboule fête la Noël (1b)
(12/1917)  ; Bouboule boxeur (1b) (12/1917)  ; Bouboule sauveteur (1b)
(3/1918).

2. LONGS MÉTRAGES :

1920

Seeing It Through (5b) – R : M. Mitchell.

1922

Trifling Women (Le suprême rendez – vous) (9b) – R : Rex Ingram.

1923

Going up (6b) – R : Lloyd Ingraham.


Reno (7b) – R : Rupert Hughes.

1925

Greed (Les rapaces) (11b) – R : Eric Von Stroheim.


The MerryWidow (La veuve joyeuse) (10b) – R : Eric Von Stroheim.
AWoman’s Faith (7b) – R : Edward Laemmle.

1926

MareNostrum (Mare Nostrum) (10b) – R : Rex Ingram.

1927

WhereTrails Begin (6b) – R : Noel M. Smith.


TheArizona Whirlwind (5b) – R : William H. Craft.

1928
Four Sons (Les quatre fils) (10b) – R : John Ford.
TheWedding March (La symphonie nuptiale) (11b) – R  : Erich von
Stroheim.
109 MANDY (Jerry)
Né à Utica (N.Y.) le 5 juin 1892, Jerry Mandy fut une des vedettes
mineures d’Hal Roach. En 1926, on le voit dans Dog Shy (avec Charlie
Chase) et dans quelques Roach Star Comedies  : Don Key ou Son of
Burro (R  : Grover Jones et Hal Yates), Cow’s Kimono (R  : Fred Guiol),
The Merry Widower (R  : Stan Laurel et Richard Wallace), puis dans
Thundering Fleas (série «  Our Gang  »). En 1928, il tourne quelques
Cameo Comedies (Educational)  : All in Fun (R  : Francis J. Martin),
Playful Papas (R  : Francis J. Martin) et Four Wheel Breaks (R  : Jules
White). Décédé à Los Angeles le 1er mai 1945.
110 MANN (Hank)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 501.
111 MASON (Dan)
Né à Syracuse (N.Y.) le 9 février 1857, Mason tourne pour la
Compagnie Edison de 1913 à 1915 en compagnie de William
Wadsworth, Gertrude McCoy et Arthur Housman. De 1920 à 1922, il
est la vedette, pour la Lubin, de la Toonerville Trolley Serie : 17 films
en 2 bobines inspirés d’une célèbre B.D. de Fontaine Fox. Ces films
étaient dirigés par Ira Lowry tandis que Wilma Wild, Robert
Maximilian, Helen Gerould Rose et Wilma Wilcox entouraient Dan
Mason qui incarnait le conducteur, «  The Skipper  », d’un autobus
remorqué par un cheval dans une petite ville. Le premier de la série,
The Toonerville Trolley That Meets all Trains, fut distribué en septembre
1920. Seuls 7 films de la série ont été retrouvés à ce jour, The
Shipper’s Narrow Escape, Toonerville’s Boozem Friends, The Skipper’s
Flirtation, Toonerville Follies, Toonerville Tactics, The Skipper’s Treasure
Garden, Toonerville’s Fire Brigade. Dan Mason, qui avait 63 ans au début
de la série, incarne un vieux bonhomme, long et mince, pourvu
d’une longue et hirsute barbe blanche, et coiffé d’un képi. D’août
1922 à mai 1923, il incarne «  Pop’Tuttle  » pour la Gerson Pictures
Corporation  : cette nouvelle série, les Plump Center Comedies, se
déroulait dans une ville imaginaire (Plump Center) et était réalisée
par Robert Eddy avec, outre la vedette Dan Mason, Wilma Hervey,
Oliver J. Eckhart et Helen Howell  : Pop’Tuttle’s One Horse Play,
Pop’Tuttle’s Movie Queen, Pop’Tuttle’s Clever Catch, Pop’Tuttle Fire Chief,
Pop’Tuttle’s Grass Widow, Pop’Tuttle Deteckative, Pop’Tuttle’s Last Shot,
Pop’Tuttle’s Pole Cat Plot, Pop’Tuttle’s Lost Control, Pop’Tuttle’s Lost Nerve,
Pop’Tuttle’s Russian Rumor, Pop’Tuttle’s Tac-Tics. Décédé à Bersville
(N.Y.) le 6 juillet 1929.
112 McCOY (Harry)
Né à Philadelphie le 10 décembre 1889, McCoy débute au théâtre en
1910 avant de tourner dans les Joker Comedies de l’Universal en
1913 avec Max Asher, sous la direction d’Allen Curtis (Mike and Jake
Comedies). Après son départ à la Keystone en 1914, il sera remplacé
par Bobby Vernon. Avec Mack Sennett, il joue un peu tous les rôles
(surtout les jeunes gens) et apparaît dans la plupart des films de
Chariot. En 1916, il tourne deux films en vedette : His Last Laugh (2b,
– R  : Walter Wright) et She Loved a Sailor (2b, – R  : Victor Heerman),
et, l’année suivante, His Wife’s Friend (2b, – R : Walter Wright). Il passe
à la Fox en 1919 et tourne dans les Sunshine Comedies (His Naughty
Wife, 2b, – R  : Victor Heerman). De 1920 à 1921, il tient le rôle de
Percy dans les Hallroom Boys Comedies, puis, de 1924 à 1925, il
apparaît dans les Century Comedies des Stern Brothers et dans
plusieurs Arrow Comedies. Il meurt à Los Angeles le 1er septembre
1937. On peut le voir en pleine action dans Stick Around (1925) avec
Oliver Hardy et Bobby Ray, incarnant le directeur d’un asile
psychiatrique  : brun, une fine moustache, le front dégagé et le
cheveu court, il s’agite, plus excité que ses pensionnaires...
113 McGUIRE (Kathryn)
Née à Pretoria (Illinois) le 6 décembre 1903, K. McGuire débute très
jeune chez Mack Sennett vers 1922  : on la verra en particulier dans
The Shreik of Araby avec Ben Turpin et Ma and Pa avec Billy Bevan. Elle
quitte Sennett en 1925 et joue dans les O’Henry Stories (Fox), puis
devient la partenaire de Lupino Lane chez Educational (Movieland,
1926). Elle tourne ensuite dans les Tuxedo Comedies et les Dorothy
Devore Comedies, toujours pour Educational. Elle est aussi la
partenaire de Charley Bowers dans There It Is (1928) et de Buster
Keaton dans The Navigator et Sherlock Junior. Enfin, elle tourne des
westerns avec Tom Mix et Hoot Gibson, Jusqu’en 1930, date de son
mariage avec l’agent littéraire George Landy, elle apparaît dans
environ 50 longs métrages (The Crossroads of New York, Woman of
Bronze,The Girl on the Pullman, Lost Zeppelin, Lilac Time, Synthetic Sin,
Naughty but Nice, etc.), puis elle abandonne l’écran définitivement et
meurt le 10 octobre 1978 à Los Angeles.
114 McGUIRE (Paddy)
Cet ancien clown débute au cinéma avec Chaplin à l’Essanay en 1915
(The Champion, A Jitney Elopment, The Tramp, By the Sea, Work, The Bank,
Shangaied), puis en 1916 incarne Bungling Bill, le partenaire de Ben
Turpin dans les Vogue Comedies (cf. filmographie de Turpin) et,
jusqu’en 1917, apparaît dans de très nombreuses comédies pour
Vogue Films Inc. Il travaille ensuite pour la Triangle-Keystone.
Paddy était spécialisé dans les rôles de «  rube  », – provincial
lourdaud – , ou d’Irlandais 33 .
115 McKEE (Raymond)
Voir SMITH (Famille).
116 McKEEN (Lawrence « Sunny »)
Né à Los Angeles le Ier septembre 1924, ce bébé baptisé en France
«  Petit Chou  », par Pathé-Baby, débute très jeune dans les Married
Life Series (1925-1927) de la Fox en compagnie de Kathryn Perry,
David Butler et Arthur Housman. On le reconnaît à sa coiffure  : ses
cheveux sont rassemblés en une longue houppe dressée sur le front
comme une crête. Il apparaît aussi dans la série « Let George Do It »
aux côtés de Sid Saylord (voir à ce nom). Il tourne ensuite dans les
Junior Jewel (1928) et meurt à l’âge de 8 ans, le 2 avril 1933.
117 MEHAFFEY (Blanche)
Née à Cincinnati (Ohio) le 28 juillet 1908, elle tourne de 1922 à 1924
pour Mack Sennett (Ma and Pa avec Billy Bevan, 1922). En 1924, elle
entre dans l’équipe d’Hal Roach et devient la partenaire de Charley
Chase (At First Sight, Powder and Smoke, etc.). Jusqu’en 1926 elle,
tourne dans les Roach Star Comedies avec Glenn Tryon (Meet the
Missus, 1924) ou Clyde Cook (Should Sailors Marry ?, 1925). Décédée à
Los Angeles le 31 mars 1968.
118 MELVILLE (Rose)
Née à Terre Haute (Indiana) le 30 janvier 1873, Rose Melville monte
sur les planches dès 1889. Elle joue avec sa soeur Ida un spectacle
(Zed) où elle incarne Sis’ Hopkins 34 , un personnage qu’elle a
imaginé et qui devient immédiatement très célèbre  : une jeune
fermière gauche et dégingandée, pourvue de longues tresses, coiffée
d’un bonnet de paille et habillée d’un tablier de guingan. Sis’ Hopkins
devient vite un spectacle de vaudeville, puis une pièce de théâtre. En
1916, la Kalem lance une série avec Sis’ Hopkins comme vedette : le
premier film (A Leap Year Wooing) est présenté le 3 mars 1916. Aux
côtés de Rose Melville, on trouve Frank Minzey, Arthur Alberson,
Olive West, Richard Purdon (le père), Henry Murdock et Madge
Kennedy. La série semble compter vingt films, tous dirigés par
Robert Ellis, et s’arrête en septembre 1916 avec A Double Elopment. Le
rôle de Sis’ Hopkins sera repris par Mabel Normand en 1919 pour
Samuel Goldwyn. Rose Melville meurt à Lake George (N.Y.) le 8
octobre 1946.
119 MINEAU (Charlotte)
De 1914 à 1915, elle tourne dans les «  Essanay Fables  », sous la
direction de Richard Foster Baker, puis en 1915 devient la partenaire
de Chaplin, toujours à l’Essanay, en compagnie de Leo White, Ben
Turpin et Bud Jamison. En 1924, on la retrouve chez Mack Sennett
dans les Ralph Graves Comedies (Little Robinson Corkscrew). Puis, de
1924 à 1925, elle est associée à Harry Langdon (The Hanson Cabman,
The Sea Squawk). Elle passe ensuite chez Hal Roach et tourne de 1925
à 1927 dans les Roach Star Comedies et dans la série «  Our Gang  »
(Baby Clothes, 1926).
120 MONTANA (Louis, « Bull »)
Né à Voglera (Italie) le 16 mai 1887 35 , il débute au cinéma aux
côtés de Douglas Fairbanks (Thirty Days, East to Make Money, etc.), puis
tourne pour la Metro sous la direction de Hunt Stromberg (A Ladie’s
Man, A Punctured Prince, Glad Rags, Rob’Em Good et The Two Twins) et
deux films avec Stan Laurel (Mud and Sand, 1922, et When Knights Were
Cold, 1923). Il incarne le cardinal Richelieu dans The Three Must-Get-
There (L’étroit mousquetaire) de Max Linden En 1926, Bull est le
partenaire de Larry Semon dans Stop, Look and Listen (1926), puis
travaille essentiellement pour Hal Roach ; ce solide gaillard, grand et
costaud, est un des comédiens favoris de Charley Chase entre 1925 et
1929. Décédé à Los Angeles le 24 janvier 1950.
121 MONTGOMERY (« Baby » Peggy)
Voir 3e partie : Les Kid Series, p. 580 et 586.
122 MOORE (Victor)
Né à Hammonton (New Jersey), le 24 février 1876, ancien acteur de
vaudeville 36 , Victor Moore débute dans les Lasky Productions en
1915 : SNOBS, The Clown, Chimmie Fadden. Puis, de 1916 à 1918, Moore
est la vedette des Klever Comedies, créées tout exprès pour lui
(Klever Pictures Inc. pour Paramount), films en lb, dirigés par Harry
Jackson ou, le plus souvent, par Chester De Vonde, avec Emma Little
field. Ces comédies vont connaître un énorme succès  : «  Aucun
artiste actuel ne possède vraisemblablement le talent de Moore pour
faire rire et pleurer à la fois. Ses comédies valent les plus réussies,
|...| il peut, en un instant, accomplir une petit geste qui vous
désolera tellement pour lui que vous ne saurez comment réagir, mais
vous réagissez, et vous éclatez de rire en regardant son nouveau jeu
de scène 37  » Décédé le 23 juillet 1962.
123 MORAN (Lee)
Voir LYONS (Eddie).
124 MORAN (Polly)
Née à Chicago le 28 juin 1883, cette actrice de vaudeville débute au
cinéma à la Keystone en 1913. Elle paraît aux côtés de Ben Turpin,
Charlie Murray, Marie Dressier, créant le fameux personnage de Nell,
la femme – shérif (Roping Her Romeo, Taming Target Center, Sheriff Nell’s
Tussle, 1918, tous avec Ben Turpin). On la verra aussi avec Paul Jacobs
(Little Billy) sous la direction de Robert Thornby. En 1919-1920, elle
tourne plusieurs Sunshine Comedies (Fox) avec Clyde Cook, Chester
Conklin, Billie Rhodes (Sheriff Nell’s Comeback, 1920, – R : Eddie Cline).
De 1921 à 1922, elle joue dans les Hallroom Boys Comedies et dans
les Carnival Comedies avec « Smiling Bill » Jones comme partenaire
(C.B.C. Film Sales Corp). Elle est aussi la partenaire de Charley Chase
dans Are Brunette Safe ? (1927). A la fin des années vingt, elle tourne
une série, « Min and Bill », pour M.G.M. avec Mary Dressier. En 1929,
toujours avec M. Dressier, elle apparaît dans Dangerous Female (2b,
catalogue Blackhawk) produit par Al Christie pour Paramount et
dans un long métrage, Jiggs and Maggie, inspiré d’une B.D. de Geo
McManus. Enfin, elle est la vedette de deux «  shorts  » pour la
Columbia (1936-1937). Décédée le 25 janvier 1952 à Los Angeles.
Avec Louise Fazenda, Polly fut, chez Sennett, une des grandes
vedettes féminines du burlesque. Trapue, athlétique, elle monte à
cheval avec assurance et ne recule pas devant les cascades.
125 MORANTE (Milburn)
Né à San Francisco le 6 avril 1887, Morante fait d’abord du
vaudeville : il forme un trio, « The Three Morantes », avec son père
Joe et son frère Al 38 . Milburn débute au cinéma dans les Jokers
Comedies d’Universal en compagnie de Max Asher et de Gale Henry.
En 1919, il tourne ensuite les Model Comedies dont la vedette est
Gale Henry, puis fonde les Mercury Comedies (distribuées par Bull’s
Eye) où il tient le rôle principal sous la direction de Grover Jones. En
décembre 1919, les Mercury Comedies deviennent les Morante
Comedies et démarrent en mars 1920, distribuées par Reelcraft Corp.
Puis Morante fait banqueroute et tourne successivement dans les
Federated Comedies (1922-1923), les Crescent Comedies (Production
Morris R. Schlank) et enfin pour Sovereign Feature Corp. (production
J.C. Cook). Décédé le 28 janvier 1964 à Pacoima (Californie). Milbum
Morante, que l’on remarque en policier dément dans The Detectes
(1922) aux côtés de Gale Henry, a su créer un personnage comique
très original avec ses épaules carrées et son visage somnambulique.
126 MORGAN (Kewpie)
Kewpie Morgan débute dans les Clover Comedies pour la National
Film Corp. en compagnie de Bud Duncan et de Dot Farley. Puis, en
1920, il tourne dans les Sunshine Comedies (Fox) avant de passer
chez Sennett en 1922. Il est alors le partenaire de Ben Turpin (The
Daredevil, 1923) et de Billy Bevan (From Rag to Britches, 1925 ; Trimmed
in Gold, 1926  ; Circus to Day, 1926). Il fait quelques incursions chez
Educational  : Stupid but Brave (1924) avec Al St. John, et Hooked
(1925), Blazing Away (1928), A Home Made Man (1928) avec Lloyd
Hamilton. En 1926, il tourne plusieurs comédies chez Roach (A Punch
in the Nose, Don Key) puis avec Charley Bowers (Say Ah-H  ; Whoozit,
1928). Kewpie Morgan fait partie des grands (et gros) méchants.
127 MOSQUINI (Marie)
Née à Los Angeles le 3 décembre 1902, Marie Mosquini fait toute sa
carrière de comédienne burlesque chez Hal Roach où elle débute dès
1918 en étant la partenaire attitrée de Harry «  Snub  » Pollard
(Beaucitron) jusqu’en 1924. Elle tourne aussi avec Will Rogers (Jus’
Passin’ Thru’, 1923) et plus tard avec Charley Chase (1924-1925).
Décédée à Los Angeles le 21 février 1983.
Solide brune aux yeux noirs et aux cheveux courts, elle ne joue pas
souvent les ingénues, mais plutôt les jeunes filles délurées et
hyperactives.
128 MURRAY (Charlie)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 507.

N
129 NORMAND (Mabel)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 513.

O
130 OVEY (George)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 523.

P
131 PARROTT (Charles)
Voir CHASE (Charley).
132 PARROTT (Paul)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 215.
133 PARSON (« Smiling » Billy)
Né à Middletown, le 14 août 1878, Billy Parson fait d’abord divers
métiers (médecin, assureur) avant de se lancer dans le cinéma. En
1915, il monte la National Film Corporation of America, dont le
premier succès est Tarzan of the Apes. Puis Parson apparaît dans les
MinA Comedies, créées par David Horsley, que ce dernier abandonne
à la National Film Corp. Le premier film de la série est Beached and
Bleached (21 octobre 1915, – R : Louis Chaudet, lb). Parson va ensuite
tourner dans les MinA Comedies jusqu’en 1916 (dernier film  : A
Misfit Baron). De 1918 à 1919, Billy joue dans les Capitol Comedies :
33 films en 2b, dirigés par Louis Chaudet, William Seiter, Al Santell
ou Mark Goldaine. Décédé le 28 septembre 1919.
134 PASHA (Kalla)
Né à New York en 1879, Kalla tourne chez Mack Sennett dès 1922. Il
est alors le partenaire de Langdon (Shangaïed Lovers, The Cat’s Meow,
1924), de Ben Turpin (Yukon Jake, 1924), d’Alice Day (Hotsy Totsy,
1925). Puis il joue dans les Imperial Comedies et les Sunshine
Comedies (Fox). De 1926 à 1927, il fait partie de l’équipe d’Al
Christie, puis, en 1928, apparaît aux côtés de Charley Chase dans The
Booster et Chasing Husbands. Décédé à Talmage (Californie) le 10 juin
1933.
Trapu, ventru, barbu et le cheveu frisé, il est condamné aux rôles de
« vilains » exotiques (sultans, pirates, etc.)
135 PERCY (Eileen)
Née à Belfast (Eire) le 21 août 1900, Eileen Percy tourne pour la Fox
dans les Sunshine Comedies (Waiter’s Wasted Life, 2b, – R  : William
Watson et lack White, 1918) et est surnommée en France Ginette. On
la voit ensuite chez Roach dans les Roach Star Comedies (Scared Stiff,
2b, – R : James W. Home, 1926). Décédée le 29 juillet 1973 à Beverly
Hills.
136 PEREZ (Marcel Fernandez) ou FABRE (Marcel)
Ancien clown dans un cirque, cet Hispano – Français est, à Rome
pour Ambrosio Film, la vedette de la série des Robinet (1909-1915),
soit environ 150 films 39 . Ces films sont projetés avec succès aux
États-Unis et Perez est engagé par la VIM. Début 1916, il tourne avec
Elsie Mac Leod une série de VIM Comedies où il incarne le
personnage de Bungles  : Bungles Rainy Days, Bungles Enforces the Law,
Bungles Elopment, Bungles Lands a job. Puis, de juillet à décembre 1916,
il tourne, pour Eagle Film Company, les Tweedledum and
Tweedledee Comedies avec sa femme Babette Perez comme
partenaire  : Tweedledum Torpedoed Cupid, Tweedledum Plays the Hero,
Tweedledum’s Busy Night, A Lucky Tramp, Lend Me Your Wife, A Bath Tub
Elopment, A Shortsighted Crime, Somewhere in Mexico, The Burlesque Show,
Tweedledum’s Scrambled Honeymoon. De décembre 1917 jusqu’en 1920,
il apparaît dans les Twede Dan Comedies pour la (ester Company
sous la direction de William Seiter. Dans les année vingt, il travaille
pour diverses compagnies  : Pasha, Sanford et Arrow, dirigeant
quelques westerns avec Pete Morrison en vedette. Pendant un
tournage, il tombe sur les dents d’un râteau. Victime du tétanos, il
est amputé d’une jambe et doit abandonner sa carrière d’acteur. Il
devient scénariste et réalisateur à l’Universal : il dirige un des films
des Trois Fatty et une comédie de la Puffy – Cohen Serie. Décédé en
1929.
137 POLLARD (Daphné)
Voir POLLARD (Harry « Snub »)
138 POLLARD (Harry « Snub »)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 223.
139 POTEL (Victor)
Né à Lafayette (Indiana) le 12 octobre 1889, le grand et dégingandé
Victor Potel est d’abord décorateur, voyageur de commerce, puis
mannequin de mode avant de se lancer en 1910 dans le cinéma à
l’Essanay, recruté par Broncho Bill Anderson  : il joue ainsi avec
Augustus Carney dans les Hank and Lank Comediesy 40 . De 1914 à
1915, il apparaît dans les Snakeville Comedies (1b), toujours pour
Essanay, où il incarne le personnage vedette de Slippery Slim sous la
direction de Roy Clements. A ses côté  : Harry Todd (Mustang Pete),
Margaret Joslin (Sophie Clutts), Fred Church (Coyotte Simpson et
Rawhide Bill). Le premier film de cette longue série sera The
Awakening of Snakeville (présenté le 2 janvier 1914) et le dernier,
Snakeville ‘s Eugenic Marriage (sorti le 18 novembre 1915). Puis, de
1915 à 1916, Potel tourne dans les Imperial Comedies (Universal) et
pour la Fox (1917)  ; en 1924, on le verra dans les Telephone Girl
Comedies (R-C Picture), en 1925 dans Rembrandt (R  : Bryan Foy, 2b,
Hysterical History Comedies) et en 1927 dans Two Arabian Nights (R :
Al Nathan, 2b, Sunkist Comedies). Il continue à tourner jusqu’à sa
mort, le 8 mars 1947.
140 PREVOST (Marie)
Née Mary Bickford Dunn le 6 novembre 1998 à Sarnia dans l’Ontario
(Canada) 41 , elle était la fille d’un champion d’athlétisme. Après
avoir passé son enfance à Denver, à la mort de son père elle s’installe
avec sa sœur Peggy à Los Angeles. Toutes deux se lancent dans le
cinéma. Mary entre chez Sennett en 1917 et devient une des Bathing
Beauties. Ses dons acrobatiques et son physique agréable lui
permettent de percer rapidement. Petite et ronde, elle a de grands
yeux bleus et une abondante chevelure châtain foncé. Avec Phyllis
Haver, elle devient l’une des vedettes de l’équipe, tournant avec B.
Turpin, Ch. Conklin, F. Sterling pour partenaires. En 1921-1922 elle
tourne huit longs métrages pour Universal. Puis, jusqu’à la fin de sa
carrière, elle travaille essentiellement pour la Warner Bros. À
l’arrivée du parlant, Marie, reléguée dans des seconds rôles, prend
du poids, supporte mal les régimes amaigrissants et sombre dans
l’alcoolisme. Le 21 janvier 1937, entendant les hurlements de son
chien, ses voisins enfoncent la porte de son appartement  ; on la
découvre sur son lit, morte d’une crise d’éthylisme aiguë, les jambes
couvertes de morsures.
Sa sœur Peggy Prevost fit aussi une petite carrière
cinématographique : elle tourna en particulier des comédies sous la
direction de Charles Parrott pour L-KO Century en 1918 (voir
filmographie de Ch. Chase).

1. COURTS MÉTRAGES :

1915

Keystone-Triangle (2b) :
28.11 – His Father Footstep – R : Ford Sterling et Charles Parrott.

1916

13.2 – Better Late Than Never – R  : Frank Griffin  ; 29.9 – A Scoundrel’s


Toll – R : Glen Cavender.

1917

8.4 – Her Nature Dance – R  : William S. Campbell (premier film en


vedette) ; 22.4 – Secrets of a Beauty Parlor – R : Harry Williams ; 26.8 –
Two Crooks.
1918

Mack Sennett Paramount (2b) :


27.1 – His Hidden Purpose – R :Eddie Cline et Clarence Badger ; 25.3 –
Those Athletic Girls – R :Eddie Cline et Hampton Del Ruth ; 8.4 – Friend
Husbands – R  : Walter Wright et Hampton Del Ruth  ; 6.5 – His
Smothered Love – R  : Eddie Cline  ; 1.7 – Her Screen Idol – R  : Eddie
Cline  ; 29.7 – Her Blighted Love – R  : Walter Wright et Hampton Del
Ruth ; 6.7 – She Loved Him Plenty – R : F. Richard Jones et Hampton Del
Ruth ; 22.9 – Sleuths ! – R : F. Richard Jones ; 17.11 – Whose Little Wife
Are You ? – R : Eddie Cline ; 15.12 – Hide and Sick Detectives – R : Eddie
Cline  ; 29.12 – The Village Chestnut – R  : Walter Wright et Raymond
Griffith.

1919

26.1 – Never too Old – R : F Richard Jones ; 9.2 – Rip and Stitch Tailors –
R :Mal St. Clair et William H. Watson ; 23.2 – East Lynne with Variations
– R : Eddie Cline ; 23.3 – Reilly’s Wash Day – R : F. Richard Jones ; 10.5
– Why Beaches Are Popular (1b)  ; 11.5 – When Love Is Blind – R  : Eddie
Cline ; 25.5 – Love’s False Face – R : F. Richard Jones ; 31.8 – Uncle Tom
Without the Cabin – R  : Ray Hunt  ; 22.8 – Up in Alf’s Place – R  : F.
Richard Jones  ; 17.8 – The Dentist – R  : F. Richard Jones  ; 26.10 –
Salome Vs Shenandoah – R  : Erle C. Kenton et Ray Grey  ; 21.12 – The
Speak Easy – R : F. Richard Jones.

1920

2.5 – Fresh from the City – R  : Walter Wright  ; 27.6 – You Wouldn’t
Believe It ! – R : Erle C. Kenton ; 3.10 – His Youthful Fancy – R : Erle C.
Kenton ; 31.10 – Movie Fans – R : Erle C. Kenton ; 14.11 – Fickle Fancy –
R : Erle C. Kenton ; 12.12 – Dabbling in Art – R : Erle C. Kenton.
1921

6.2 – On a Summer’s Day – R : Albert Austin ; 6.3 – Wedding Bells out of
Tune – R : Malcolm St. Clair.
Mack Sennett – Associated Producers (2b) :
6.2 – Call a Cop – R : Malcolm St. Clair ; 8.5 – She Sighed at the Seaside
– R : Erle C. Kenton

1924

Mack Sennett-Pathé (2b) :


20.4 – The Hollywood Kid – R : Roy Del Ruth.

1935

Warner Bros. (2b) :


Keystone Hotel – R : Ralph Staub.

2. LONGS MÉTRAGES (LISTE PARTIELLE) :

1919

Yankee Doodle in Berlin – R : F. Richard Jones. (d.v.)

1920

Down on the Farm – R : F. Richard Jones et Ray Grey.


Love, Honor and Behave – R : F. Richard Jones et Erle C. Kenton.

1921

ASmall Town Idol – R : Erle C. Kenton, (d.v.)

1922

The DangerousLittle Demon – R : Clarence Badger.


The Crossroads of New York – R : F. Richard Jones.
1923

Brass – R : Sydney Franklin.


The Wanters – R : John Stahl.
The Beautiful and Damned – R : Sydney Franklin.

1924

The Marriage Circle (Comédiennes) – R : Ernst Lubitsch.


How to Educate a Wife – R : Monta Bell.
Tarnish – R : George Fitzmaurice.
The Three Women (Trois femmes) – R : Ernst Lubitsch.
Cornered – R : William Beaudine.
The Lover of Camille – R : Harry Beaumont.

1925

Recompense – R : Harry Beaumont.


Kiss Me Again (Embrassez-moi) – R : Ernst Lubitsch.

1928

The Racket – R : Lewis Milestone.

1929

The Godless Girl (Les damnés du cœur) – R : Cecil B. De Mille.

1931

Hell Divers (Les plongeurs de l’enfer) – R : George Hill.


141 PRICE (Kate)
Née en Irlande dans le comté de Cork, le 13 février 1872, Kate Price
fait du vaudeville dès 1894, puis se lance dans le cinéma en 1910 à la
Vitagraph 42 – premier film : Jack Fat and Jim Slim at Coney Island (1b)
avec John Bunny. En 1915, elle est la vedette des Kate Price
Comedies, toujours à la Vitagraph. Après un passage à la Keystone en
1916 (dont nous n’avons pas retrouvé trace), elle tourne pour la
Lubin dans les VIM Comedies avec Oliver Hardy, puis avec l’équipe
de Rosemary Theby, Harry Myers et Raymond McKee. En 1917, elle
joue dans Sparkle (1b) avec Billy Ruge pour Jaxon Film Company et
dans Good Night, Nurse !avec Fatty et Keaton (Comique Films). Enfin,
elle travaille pour les compagnies Aircraft, Fairbanks, American et
Fox. Décédée le 4 janvier 1943.
De forte corpulence, le visage rond et les cheveux bouclés, Kate Price
formait avec Oliver Hardy un tandem de poids.
142 PUFFY (Charles)
Karl Huszar-Pufty (alias Charles Puffy) est né à Budapest (Hongrie) le
3 novembre 1882. Pesant près de 150 kilos, c’est une des grosses
vedettes comiques de l’Universal de 1925 à 1928. Il apparaît d’abord
dans les Bull’s Eye Comedies (une dizaine de films en Ib), puis dans
les Blue Ribbon Comedies (souvent sous la direction de George
«  Slim  » Summerville) et enfin dans les Puffy-Cohen Series (6 films
en 2b, 1928) sous la direction d’Harry Sweet, Ralph Cedar ou Marcel
Perez. Il joue aussi le rôle du bouffon dans The Man Who Laughs (1928)
de Paul Leni. Décédé en 1942. (Voir aussi à Slim Summerville).
143 PURVIANCE (Edna Olga)
Edna Olga Purviance est née à Lovelock (Nevada), dans l’Ouest
américain, le 21 octobre 1894. Sa famille est aisée – son père est
copropriétaire de plusieurs entreprises minières – et son enfance,
heureuse et sans nuages. Edna fait ses études à San Francisco, puis,
désirant gagner sa vie, elle trouve une place de secrétaire chez un
industriel de cette ville. Mais le travail de bureau ne l’épanouit guère
et, à la première occasion, elle l’abandonne. Étudiante au collège de
Lovelock (Nevada), elle fait connaissance avec un petit jeune homme
mince et très séduisant qui est déjà une vedette de cinéma à la
Keystone  : Charlie Chaplin. Ce denier trouve Edna photogénique et
attirante ; il engage dans sa troupe cette ravissante jeune fille blonde
aux yeux clairs. Malgré des débuts difficiles – Chaplin est très
exigeant avec ses comédiens –, cette collaboration durera jusqu’en
1923 avec A Woman of Paris. Edna figurera dans tous les films de
Chaplin de cette période (excepté One A.M. où ce dernier fait un one-
man-show  !) et restera l’éternelle fiancée – le plus souvent
inaccessible – de Chariot. Notons qu’elle est néanmoins son épouse
dans un film  : A Day’s Pleasure (1919). Sa carrière s’arrête
pratiquement lorsque Chaplin l’abandonne : deux longs métrages en
1926, dont un tourné en France (Éducation de prince). Enfin, Chaplin,
toujours fidèle dans ses amitiés, lui donne un petit rôle dans
Monsieur Verdoux (1947) et dans Limelight (1952). Elle meurt le 13
janvier 1958. Edna Purviance restera à jamais la partenaire idéale de
Chariot. Grâce à son jeu sobre et à sa sensibilité, elle jouait à
merveille les jeunes filles abandonnées comme dans The Tramp
(1915), mais elle pouvait aussi incarner avec beaucoup de charme et
de fantaisie des rôles plus inattendus comme dans Behind the Screen
(1916) où, vêtue d’une salopette, elle se fait passer pour un
machiniste.

FILMOGRAPHIE
1914
Keystone-Mutual (2b) :
28.1 – Between Showers – R : Henry Lehrman.
26.3 – Cruel, Cruel World – R : George Nichols.
Tous les films qui suivent, sauf exception signalée, sont mis en scène
par Charles Chaplin.
1915
Essanay (2b) :
1.2 – His New lob ; 5.3 – The Champion ; 12.3 – In the Park ; 23.3 – Jitney
Elopment  ; 2.6 – Work  ; 7.4 – The Tramp  ; 26.4 – By the Sea  ; 7.7 – A
Woman ; 9.8 – The Bank ; 27.9 – Shangaied ; 2.11 – A Night at the Show.

1916
27.3 – Police.
Lone Star-Mutual (2b) :
15.5 – The FloorMaker ; 12.6 – The Fireman ; 10.7 – The Vagabond ; 4.9 –
The Count ; 2.10 – The Pawnshop ; 13.11 – Behind the Screen ; 4.12 – The
Rink ; 5.12 – A Burlesque on Carmen (4b).

1917
22.1 – Easy Steet ; 16.4 – The Cure ; I7.6 – The Immigrant  ; 22.10 – The
Adventurer.

1918
First National (2b) :
10.2 – Shoulder Arms ; 12.4 – A Dog’s Life (3b).
Essanay (2b) :
23.7 – Triple Trouble.

1919
First National (2b) :
4.6 – Sunnyside ; 20.11 – A Day’s Pleasure.

1920
17.1 – The Kid (6b).

1921
6.9 – The Idle Class.

1922
13.3 – Pay Day.

1923
10.1 – A Woman of Paris (8b) ; 24.1 – The Pilgrim (3b).

192
A Woman of the Sea ou The Sea Gull – R : Josef von Sternberg.
Ce film, produit par Chaplin, ne fut jamais distribué et semble avoir
disparu à jamais.

1928
Éducation de prince (L.M.) – R : Henri Diamant – Berger.

1947
23.7 – Monsieur Verdoux (12b).

1952
23.10 – Limelight (14b).

Q
144 QUILLAN (Eddie)
Né le 31 mars 1907 à Philadelphie, E. Quillan 43 débute dans le
vaudeville à l’âge de 7 ans avec ses frères et sa sœur, puis il joue à
l’Orpheum Theatre de Los Angeles en 1925. Son père lui fait tourner
un bout d’essai pour Sennett, qui l’engage aussitôt  : il travaillera
deux ans environ sous sa direction, tournant une vingtaine de courts
métrages avec pour partenaire Madeline Hurlock et surtout Alice
Day. Eddie rompt ensuite son contrat, bien que Sennett l’ai fait
passer de 65 à 175 dollars par semaine : le scénario de son prochain
film ne lui convient pas. Après deux films pour Educational, il
tourne des comédies de long métrage, sous la direction de Cecil B. De
Mille, Leo McCarey, etc. En 1934, il tient son premier rôle
dramatique (Mutiny of the Bounty, aux côtés de Clark Gable). Eddie
Quillan revient au court métrage en 1948 pour tourner quelques
comédies produites par la Columbia avec Wally Vernon comme
partenaire. Il poursuit sa carrière cinématographique jusqu’en 1970 ;
on le verra aussi dans des séries TV. comme « Columbo », « Mannix »
ou «  La petite maison dans la prairie  ». Il meurt à Burbank
(Californie) le 19 juillet 1990.
Jeune homme élégant et fin, il avait un visage presque asiatique avec
ses yeux noirs en pente et ses pommettes hautes. Venu au cinéma
vers la fin de l’âge d’or du slapstick, sa filmographie dans ce domaine
est assez réduite et on ne peut que le regretter, car ce fut sans aucun
doute le jeune premier le plus élégant et le plus étrange de tout le
cinéma burlesque.

COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :

1926

Alice Day Comedies-Mack Sennett-Pathé (2b) :


11.4 – A Love Sundae – R  : Edward Cline  ; 9.5 – The Ghost of Folly –
R :Eddie Cline ; 6.6 – Puppy Love Time – R : Eddie Cline ; 8.8 – Alice Be
Good – R : Eddie Cline ; 29.8 – Her Actor Friend – R :Eddie Cline ; 26.9 –
The Perils of Petersboro – R  : Earl Rodney  ; 24.10 – Should Husbands
Marry ? – R : Eddie Cline ; 21.11 – Hesitating Horses – R : Eddie Cline ;

1927

2.1 – Kitty from Killarney – R : Eddie Cline ; 23.1 – Pass the Dumpling –
R : Larry Semon ; 20.2 – The Plumber’s Daughter – R : Larry Semon ; 3.4
– A Dozen Socke – R : Earl Rodney.
Mack Sennett Comedies-Pathé (2b) :
24.4 – Catalina, Here I Come (Vacances, amour et espadon) – R  : Earle
Rodney (catalogue Pathé-Baby, 9,5, d.v.)  ; 7.8 – College Kidoo – R  :
Earle Rodney (catalogue Morcraft, d.v.) ; 4.9 – The Golf Nut – R : Harry
Edwards ; 30.10 – For Sale a Bungalow – R : Earle Rodney ; 27.11 – The
Bull Fighter – R :Earle Rodney ; 5.12 Love in a Police Station – R : Earle
Rodney, (copie 8 millimètres incomplète sous le titre The Joy Riders,
d.v.).
Cameo Comedies-Educational (2b) :
20.11 – Ain’t Nature Grant – R :Stephen Roberts.
Mermaid Comedies-Educational (2b) :
27.11 – Red Hot Bullets – R  : Stephen Roberts. De 1948 à 1956 courts
métrages pour la Columbia.
145 QUIRK (William « Billy » A.)
Né le 29 mars 1873 à Jersey City (New Jersey), Billy Quirk 44 débute
sur scène en août 1896, puis travaille chez Pathé et à la Biograph où
il fait partie de l’écurie de D.W. Griffith en compagnie de Mary
Pickford, Lionel Barrymore, jouant dans de nombreux westerns à
partir de 1909. Il quitte la Biograph en 1910 pour la Solax Company
où il tourne des comédies en vedette. En 1912, il passe à l’Universal-
IMP de Carl Laemmle pour créer les Billy Quirk Gem Comedies qui
démarrent au début de 1913. Puis, en 1914, il travaille pour la
Vitagraph sous la direction de Lee Beggs, apparaissant dans une série
de films dont il est encore la vedette avec Constance Talmage ; on le
baptise Billy (il gardera ce nom en France). Cependant, sa popularité
décroît rapidement dans les années 1915-1916. En 1918, on le voit
dans His Day Out aux côtés de Billy West (King Bee Comedy Corp.),
puis il dirige les Black Diamond Comedies et, en octobre 1919,
travaille pour la Eastern Film Company. En 1920, il tente de se
suicider à la suite d’une dépression nerveuse, sort de l’hôpital le 10
février 1920 et reprend son activité  : il est alors la vedette des
Sunlite Comedies, distribuées par Reelcraft Picture Corporation
(Bride and Gloom, 1921) ; cependant, il sombre dans l’alcoolisme et le
succès l’abandonne peu à peu. La même année, il tourne cinq courts
métrages pour la Truart Pictures avec Minta Durfee, la femme de
Roscoe «  Fatty  » Arbuckle, au chômage après le scandale qu’a
soulevé son mari. Il meurt le 20 avril 1926.

R
146 RALSTON (Jobyna)
Jobyna Ralston 45 , née le 21 novembre 1900 à South Pittsburg
(Tennessee), se marie à 16 ans avec un ami d’enfance, mais divorce
rapidement. Sa mère, photographe professionnelle, remarque que sa
fille est très photogénique, Jobyna s’installe avec sa famille à New
York, suit des cours de danse et se fait engager comme danseuse. En
tournée à Los Angeles, elle décroche un petit rôle en 1922 dans The
Call of Home pour R.C. Pictures, puis elle tourne avec Max Linder dans
The Three Must-Get-There «  L’étroit mousquetaire  » avant d’entrer
dans l’équipe d’Hal Roach où elle sera la partenaire attitrée de Paul
Parrott dans une série de comédies en une bobine Simultanément,
elle tourne six longs métrages en vedette avec Harold Lloyd comme
partenaire. Mariée à l’acteur Richard Arlen en janvier 1927, elle
continue à tourner des comédies sous la direction de Fatty Arbuckle,
Frank Capra, Sam Wood, etc. Elle arrête sa carrière en 1931 pour se
consacrer à sa famille et meurt le 22 janvier 1967.
Avec ses longues anglaises brunes qui cas – cadaient sur ses épaules,
Jobyna, partenaire de plusieurs grandes vedettes comiques (P.
Parrott, M. Linder, H. Lloyd, E. Cantor), fut une des plus jolies et des
plus talentueuses jeunes premières du cinéma burlesque.

1. COURTS MÉTRAGES

1923

Série The Little Rascals-Hal Roach-Pathé (2b) :


1.7 – Dogs of the War – R : Robert McGowan

1922-1925

Paul Parrott Comedies-Hal Roach-Pathé (1b) :


(voir filmographie de P. Parrott, p. 215.)

2. LONGS MÉTRAGES :

1922

The Call of Home (6b) – R : Louis J. Gasnier The Three Must – Get – There
(L’étroit mousquetaire) (5b) – R/Sc. : Max Linder

1923

Why Worry  ? (Faut pas s’en faire) (6b) – R  : Fred Newmeyer et Sam
Taylor – I : Harold Lloyd. (d.v.)

1924
GirlShy (Ça te la coupe) (8b) – R : Fred Newmeyer et Sam Taylor – 1 :
Harold Lloyd. (d.v.)
Hot Water (Oh  !Ces belles-mères!) (5b) – R  : Fred Newmeyer et Sam
Taylor – I : Harold Lloyd. (d.v.)

1925

The Freshman (Vive le sport) (7b) – R : Fred Newmeyer et Sam Taylor –
1 : Harold Lloyd. (d.v.)

1926

For Heaven’s Sake (Pour l’amour du ciel) (6b) – R  : Sam Taylor – h


Harold Lloyd. (d.v.)
Sweet Daddies (7b) – R  : Alfred Santell. Gigolo (8b) – R  : William K.
Howard.

1927

The KidBrother (Le petit frère) (8b) – R : Ted Wilde – I : Harold Lloyd.
(Copie 8 millimètres, d.v.)
Wings (Ailes) (13b) – R : William A. Wellman.
Special Delivery (L’as des PTT) (6b) – R : William Goodrich, – 1 : Eddie
Cantor. Lightning (7b) – R : James C. McKay.
Racing Romeo (7b) – R : Sam Wood.
Pretty Clothes (6b) – R : Phil Rosen.
Little Mickey Grogan (6b) – R : Leo Meehan.

1928

TheNight Flyer (7b) – R : Walter Lang.


TheCount of Ten (6b) – R : James Flood.
Black Butterflies (7b) – R : James W. Home.
The Big Hope (7b) – R : James W. Home.
The Toilers (8b) – R : Reginald Baker.
The Power of Press (7b) – R : Frank Capra.

1929

Some Mother’sBoy (6b) – R : Duke Worne.


TheCollege Coquette (6b) – R : George Archainbaud.

1930

Rough Waters (6b) – R : John Daumery.


147 RAY (Bobby)
Bobby Ray semble débuter au cinéma chez Arrow Films avec Oliver
« Babe » Hardy comme partenaire, puis tourne en vedette les Rayart-
Radiant Comedies (1926-1927). À l’arrivée du parlant, il se
reconvertit en assistant-metteur en scène ou en directeur de
production. Petit, mince le visage allongé et l’air ahuri, il forme un
couple très disparate avec son éternel bourreau Oliver Hardy. Dans
Hey  ! Taxi  !(Un chauffeur de taxi amoureux), il fuit sans arrêt un
Hardy furieux car tous deux sont amoureux de la même fille. Au
cours de cette poursuite, il déploie beaucoup d’astuce et un peu de
magie : dans un entrepôt de tonneaux où il s’est réfugié, Ray se cache
dans un fût, se déplace avec lui, puis passe mystérieusement dans un
autre, effectuant un ballet sans logique qui affole complètement un
Hardy stupéfait. Dans Howdy judge (1926), où il est seul en vedette,
Bobby commet quelques excentricités en voiture et récolte un bon
nombre de P.V. Devant le juge, il imagine une invraisemblable
histoire : persécuté par des bandits le jour de son mariage, il aurait
oublié d’abord sa licence, puis les alliances, donnant lieu ainsi à des
courses – poursuites originales à pied, à cheval et en voiture...

COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :


1925

Mirthquake Comedies-Arrow Pictures (2b, – 1 : Oliver Hardy)


1.4 – Hey ! Taxi ! (Un chauffeur de taxi amoureux) (d.v.)  ; 1.5 – Stick
Around ou The Paperhanger’s Helper – R : Ward Hughes (d.v.) ; 1.7 – Hop
to It (Chasseur, sachez chasser) – R  : Ted Burnsten (catalogue
Blackhawk, d.v.) ; 1.10 – They All Fall – R : Ralph Cedar.

1926

Rayart-Radiant Comedies – Morris R. Schlank  ; Rayait Pictures


Corp. (2b) :
1.3 – Bonehead Bobby ; 1.4 – Howdy judge (copie 8 millimètres)  ; 1.5 –
Her Hunter Hero  ; 1.6 – Don’t Kid Me  ; 1.7 – One P.M.  ; 1.8 – The Stupid
Prince ; 1.9 – Dizzy Days ; 1.10 – My Baby – R : Arthur Hotaling ; 1.11 –
The Flirting Fool – R : Arthur Hotaling ; 1.12 – The Channel Swim – R  :
James Davis.

1927

24.1 – Great the Wife – R : Robert Kerr ; 1.2 – Turkish Bath – R : Robert
Furer  ;  ?.3 – Fighting BarbeR :Speed – R  : Bobby Ray. Date inconnue  :
Neuralgia (Bobby garçon épicier) (1b)
T.O.N.I. :
Conduite intérieure (2b) (4/1927).
148 REEVES (Billie)
Voir 3e partie : Les imitateurs de Chariot, p. 562 et 570.
149 RHODES (Billy)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 527.
150 RITCHIE (Billy)
Voir 3e partie : Les imitateurs de Chariot, p. 562 et 569.
151 ROACH (Bert)
Né à Washington D.C. le 21 août 1891, Egbert Roach 46 débute dans
une comédie musicale en 1907, puis il se lance dans le cinéma avec
l’équipe d’Al Christie et passe chez Sennett vers 1914  : il apparaît
dans Fatty’s Magic Pants, puis dans The Youngest of the Family, The
Lawyer’s Secret et Dinty’s Daring Dash (1916), Beach Nuts et Roped into
Scandal (1917), A Yankee Doodle in Berlin (1919), The Millionnaire et A
Small Town Idol (1921 ), etc. Il a travaillé aussi pour Reliance,
Majestic, L-KO (1916-1917), les Universal-Star Comedies (1921-1922)
et les Universal Comedies (1922-1925). Bert tourne ensuite de
nombreux films d’action et des westerns parmi lesquels Duel in the
Sun (1946) de K. Vidor. Il meurt le 16 février 1971.
Bert Roach, qui pesait 220 livres, faisait partie de la catégorie « gros
benêts » : il fut le maître d’hôtel ahuri et moustachu du couple Neely
Edwards-Alice Howell dans les Universal Comedies (1924-1925).
152 ROCK (Joe)
Voir 1re partie : Les producteurs, p. 48.
153 ROGERS (Will)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 532.
154 RUGE (Billy)
Voir HARDY (Oliver)
155 RUSSELL (Dan)
Né à Birmingham (G-B.) en 1875, ce gros comédien fut une vedette de
la L-KO de 1915 à 1919. Parmi ses films sortis en France, où il fut
baptisé Lapilule, citons :
21.11.1915 – Ready for Reno (Lapilule veut divorcer) (1b).
30.8.1916 – The Right Car but the Wrong Berth (Lapilule en voyage [?])
(1b).
1.11.1916 – Terrors of a Turkish Bad (Lapilule au hammam) (2b).
1.11.1916 – Terrors of a Turkish Bad (Lapilule au hammam) (2b)
27.12.1916 – Perils of a Plumber (Lapilule plombier) (2b?).
17.1.1917 – Heartsick at Sea (Lapilule a le mal de mer) (1b).
28.2.1917 – Spike’s Bizzy Bike (Lapilule à vélo) (2b).
2.5.1917 – The Cabaret Scratch (Lapilule au cabaret) (1b).
En 1919, il tourne Lonesome Husbands and Loose Lions (R  : William
Watson, 2b) pour les Stern Brothers (Century Comedies). Décédé à
Dallas le 19 mars 1925.
T.O.N.I.  : Lapilule veut divorcer (7/1917), Lapilule chauffeur (12/1917),
L’Aventure de Lapilule (7/1917), Lapilule flirte (5/1917), Lapilule fait des
siennes (3/1917), Le Sosie de Lapilule (12/1917), Le Client de Lapilule
(11/1917), Lapilule est ingénieux (3/1918), Le Courage de Lapilule
(8/1917).

S
156 ST. JOHN (Alfred)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 335.
157 SANDFORD (Stanley J. « Tiny »)
Né à Osage (Iowa) le 26 février 1894, Tiny Sandford apparaît dès 1922
dans les Universal Comedies (Once to Every Boy, lb, – R  : W. Scott
Darling). Puis, en 1925, il tourne pour la Fox dans les Married Life
Series et passe dans l’équipe d’Hal Roach. On le verra aux côtés de
Charley Chase dans Plain and Fancy Girls (1925), The Sting of Slings
(1927), The Family Group (1928) et Movie Night (1929), avec Clyde Cook
dans Starvation Blues (1925), dans la série «  Our Gang  » (Baby Clothes
1926, Shivering Spooks 1926, Love My Dog, 1927) et enfin avec Laurel et
Hardy dans un grand nombre de films (Sailors Beware 1927, Flying
Elephants 1928, etc.). Dans les années trente, il apparaît dans
quelques comédies en 2b de la Columbia. Décédé le 29 octobre 1961 à
Los Angeles (Californie). Spécialisé dans les rôles de flic irascible et
borné, ce personnage massif fut un des plus brillants partenaires du
célèbre tandem Laurel et Hardy avec James Finlayson et Charlie Hall.
158 SAYLORD (Syd ou Sid)
Né à Chicago le 24 mai 1895, Syd fréquente tout d’abord le Chicago
Art Institute 47 , s’intéresse aux arts et à l’athlétisme. Avant de se
lancer dans le cinéma, il fait du théâtre pendant quatorze ans, jouant
dans des comédies ou des drames. Sid Saylor tourne ensuite de 1926
à 1929 (avec Ethlyne Clair et Sunny McKeen) une série de films en 2b
inspirées par une célèbre B.D. («  Snookums  ») de Geo McManus, le
père de la célèbre « Famille Illico ». Cette série, les Let George Do It
Comedies, produite par les Stern Brothers pour Universal, comprend
41 films réalisés par Francis Corby, Charles Lamont, Scott Pembroke,
Gus Meins ou Sam Newfield. Elle ne semble pas avoir obtenu
beaucoup de succès en France car nous n’avons trouvé aucune
allusion à ces films dans la presse spécialisée. Sid tourne ensuite
dans les Sid Saylor Comedies, toujours pour Universal (huit films en
2b de 1929 à 1930). Sid Saylor apparaît aussi en 1929 dans un film de
la série «  Our Gang  »  : Cat, Dog and Co. Il tourne enfin dans de
nombreux longs métrages (environ 80 dont 26 westerns)  : dès 1929,
Shangaï Rose (pour Rayart) et lust off Broadway (pour Chesterfied),
puis trois serials  : The Lost jungle et Mystery Moutain (tous deux en
1934 pour Mascot Pictures) et Brenda Starr, Reporter (1945, pour
Columbia). Décédé le 21 décembre 1962 à Los Angeles.
Reconnaissable par son sourire timide et son air un peu affecté, sa
spécialité était un rapide mouvement de va – et – vient de la pomme
d’Adam dans les moments difficiles.
159 SEBASTIAN ou SABISTON (Malcolm « Big Boy »)
Voir 3e partie : Les Kid Series, p. 579 et 585.
160 SELBY (Gertrude)
Née en 1896 en Pennsylvanie, elle débute en 1914 à la L-KO sous la
direction d’Henry Lehrman dans Love and Surgery (2b). Elle est la
première comédienne embauchée par cette maison de production
pour laquelle elle travaillera jusqu’en 1917, puis elle passera à la Fox
où elle tournera dans les Sunshine Comedies.
161 SEMON (Larry)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 283.
162 SENNETT (Mack)
Voir 1re partie : Les producteurs, p. 25.
163 SLEEPER (Martha)
Née à Lake Bluff (Illinois) le 24 janvier 1904, elle semble débuter au
cinéma dans les Century Comedies des frères Stern en 1924. La même
année, elle passe dans l’équipe d’Hal Roach où elle restera jusqu’en
1928. Elle fut, avant tout, une des partenaires privilégiées de Charley
Chase, mais elle apparut aussi dans la série «  Our  » Gang, dans les
Roach Comedies et aux côtés de Clyde Cook. Décédée le 25 mars 1983
à Beaufort (Caroline du Sud).
164 SMITH (la Famille)
Vers le milieu de l’année 1926, Mack Sennett lance les Smith Family
Comedies qui content les petits ennuis d’une famille d’Américains
moyens  : le père (Raymond McKee), son épouse (Ruth Hiatt), leur
petite fille (Mary Ann Jackson) et leur chien. La série, mise en scène
au début par Eddie Cline, comprend trente comédies en deux
bobines, s’échelonnant de juillet 1926 à juin 1929.
Raymond McKee (7/12/1892 – 3/10/1984) débute vers 1913 à la
Lubin dans les Gay Time Comedies avec Mae Hotely, puis en 1914
tourne aux côtés d’Oliver Hardy  ; en 1916, il joue dans les VIM
Comedies, puis en 1922 dans les All Star Comedies produites par C.C.
Burr pour Hodkinson Corp., avant de passer chez Sennett vers 1925.
Ruth Hiatt (6/1/1906 – 21/4/1994) venait de chez Educational où
elle avait tourné, entre autres, avec Lloyd Hamilton dès 1922. Elle
signa chez Sennett vers 1926 pour être la partenaire de Harry
Langdon dans Saturday Afternoon avant d’être la vedette de la Smith
Family. Enfin, la jeune Mary Ann Jackson (née le 24/1/1923 à Los
Angeles) avait commencé sa carrière cinématographique en figurant,
au début de l’année 1926, dans les Alice Day Comedies de Mack
Sennett. En 1928, elle passa dans l’équipe de « Our Gang » chez Hal
Roach avec qui elle tourna 32 films.
Mack Sennett-Pathé (2b) :

1926

25.7 – Smith’s Baby – R :Eddie Cline ; 22.8 – Smith’s Vacation – R : Eddie
Cline ; 19.9 – Smith’s Landlord – R :Eddie Cline (d. v) ; 3.10 – Smith’s
Last Laugh, 17.10 – Smith’s Visitor – R :Gil Pratt ; 14,11 – Smith’s Uncle –
R  :Gil Pratt  ; 12.12 – Smith’s Picnic – R  : Harry Edwards, (catalogue
Morcraft).

1927

9.1 – Smith’s Pets – R  : Alf Goulding  ; 6.2 – Smith’s Customers (Soyez


notre invité) – R : Lloyd Bacon (catalogue Connaissance du cinéma) ;
17.4 – Smith’s New Home – R : Alf Goulding ; 24.4 – Smith’s Surprise – R :
Gil Pratt ; 1.5 – Smith’s Kindergarten – R :Alf Goulding ; 29.5 – Smith’s
Fishing Trip – R  : Alf Goulding  ; 21.8 – Smith’s Candy Shop – R  : Alf
Goulding (catalogue Morcraft)  ; 18.9 – Smith’s Pony – R  :Alf
Goulding  ; 16.10 – Smith’s Cook – R  : Alf Goulding  ; 13.11 – Smith’s
Cousin – R  : Alf Goulding  ; 11.12 – Smith’s Modiste Shop – R  : Alf
Goulding.

1928
8.1 – Smith’s Holiday – R : Alf Goulding ; 5.2 – Smith’s Army Life – R : Alf
Goulding ; 4.3 – Smith’s Farm Days – R : Phil Whitman ; 19.8 – Smith’s
Restaurant – R : Phil Whitman ; 26.8 – The Chicken – R : Phil Whitman ;
14.10 – Smith’s Bargain ou The Bargain Hunt – R : Phil Whitman ; 21.10
– Catalina Rowboat Race – R  : Phil Whitman  ; 9.12 – The Burglar – R  :
Phil Whitman.

1929

20.1 – Baby Birthday – R : Phil Whitman ; 27.1 – Uncle Tom – R : Phil
Whitman ; 24.3 – The Rodeo – R : Alf Goulding ; 12.5 – The New Aunt –
R : Earl Rodney, (d.v.)
165 SMITH (Sid)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 535.
166 STEADMAN (Vera)
Née à Monterey (Californie) le 21 juin 1900, elle débute à 19 ans dans
les Star Comedies (Universal), puis, en 1920, elle passe dans l’équipe
d’Al Christie où elle devient une des grandes vedettes des Christie
Comedies. C’est, en particulier, la partenaire attitrée de Billy Dooley.
Elle quitte Christie en 1927. Décédée le 14 décembre 1966 à Long
Beach (Californie).
167 STERLING (Ford)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 540.
168 SUMMERVILLE (George « Slim »)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 547.
169 SWAIN (Mack)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 552.
170 SWEET (Harry)
Né dans le Colorado en 1901, Harry Sweet débute à l’Universal dans
les Rainbow Comedies, puis, jusqu’en 1924, devient la vedette des
Century Comedies produites par les frères Stern. En 1923-1924, il
tourne aussi des comédies pour la Fox (Imperial Comedies et
Sunshine Comedies), puis devient réalisateur (1927-1928) et dirige
en particulier Charles Puffy.
Décédé le 18 juin 1933 à Big Bear (Californie).
Oublié et pratiquement invisible de nos jours, Harry Sweet fait partie
de l’abondante cohorte des comiques à « revisiter ».

COURTS MÉTRAGES SEULEMENT :

1919

L-KO Comedies-Universal (2b) :


24.9 – An Oriental Romeo (ou Rome) – R/Sc. :Jess Robbins.
Rainbow Comedies-Universal (2b) :
8.10 – (?) Dainty Damosels and Bogus Counts – R : Walter Stevens

1920

15.3 – A Roaring Love Affair – R/Sc.  : Jess Robbins  ; 21.6 – A He-Male


Vamp – R/Sc. : William Watson.
Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
19.3 – Over the Ocean Wave ; 14.6 – Lion’s Jaws and Kitten’s Paws – R/Sc. :
William Watson  ; 4.10 – Shotgun Wedding – R/Sc.  : Fred Fishback  ;
15.12 – Tails Win – R/Sc. : William Watson.

1921

19.1 – Fire Bugs – R/Sc.  : Fred Fishback  ; 9.2 – Fresh from the Farm –
R/Sc.  : Tom Buckingham  ; 16.2 – Leaping Lions and jailbirds – R/Sc.  :
William Watson  ; 2.3 – The Dog Doctor – R/Sc.  : Fred Fishback  ; 9.3 –
Her Circus Man – R/Sc. : James Davis ; 6.4 – Tough Luck – R/Sc.  : Tom
Buckingham  ; 13.4 – Harem Skarem – R/Sc.  : William Watson  ; 4.5 –
The Country Heir – R/Sc.  : William Watson  ; 25.5 – A Dollar’s Worth –
R/Sc. : Tom Buckingham ; 1.6 – For Sale – R/Sc. : Tom Buckingham ;
13.7 – Smart Alec – R/Sc. : Tom Buckingham ; 10.8 – In Again – R/Sc. :
Tom Buckingham  ; 7.9 – Stealin’ Home – R/Sc.  : Alf Goulding  ; 21.9 –
High Life – R/Sc. : Alf Goulding ; 12.10 – Mama’s Cowpuncher – R/Sc.  :
Alf Goulding  ; 23.11 – Playing Possum – R/Sc.  : Alf Goulding  ; 21.12 –
Dumb Bell – R/Sc. : Tom Buckingham.

1922

4.1 – Shipwrecked among Animals – R/Sc. : Alf Goulding ; 13.1 – An Idle


Roomer – R/Sc.  : Arvid Gillstrom  ; 8.2 – Horse Sense – R/Sc.  : Fred
Hibbard  ; 8.3 – One Horse Town –– R/Sc.  : Tom Buckingham  ; 29.3 –
Two of a Kind – R/Sc. : Tom Buckingham ; 1.4 – No Brains – R/Sc. : Tom
Buckingham  ; 17.5 – Off His Beal – R/Sc.  : Tom Buckingham  ; 14.6 –
Speed’Em Up – R/Sc.  : Arvid E. Gillstrom  ; 20.7 – Hello Mars – R/Sc.  :
Alf Goulding  ; 16.8 – Bath Day – R/Sc.  : Fred Hibbard  ; 27.9 – The
Kickin’ Fool – R/Sc.  : Tom Buckingham  ; 28.12 – Hee Haw – R/Sc.  : Al
Raymaker.

1923

Imperial Comedies-Fox (2b, – R : Tom Buckingham) :


19.8 – The Rainstorm ; 16.9 – The Two Johns ; 7.10 – Up in the AiR :2.12 –
Arabia’s Last Alarm.
Sunshine Comedies-Fox (2b) :
13.5 – Roaring Lions and Steamship – R  : Tom Buckingham  ; 30.12 –
Spring Fever – R : Archie Mayo.

1924

17.8 – Stretching the Truth – R  : Benjamin Stoloff  ; 2.11 – The Nickel


Plated West – R  : Albert Herman  ; 14.12 – The Milk Bottle Bandits – R  :
Harry Sweet
Century Comedies-Stern Brothers-Universal (2b) :
23.1 – Own a Lot – R/Sc.  : Noel M. Smith  ; 12.3 – That Oriental Game –
R/Sc. : Noel M. Smith ; 9.4 – Checking Out – R/Sc. : Noel M. Smith.

T
171 TEARE (Ethel)
Née à Phoenix (Arizona) le 11 janvier 1894, Ethel tourne tout d’abord
les Ethel Teare Comedies pour la Biograph sous la direction de
William Beaudine ; en 1914, elle passe à la Kalem, puis, en 1917, à la
Keystone avec Mack Sennett. Elle tourne aux côtés de Ben Turpin
(Roping Her Romeo, 1917), Chester Conklin (An International Sneak,
1917), Louise Fazenda (Those Athletic Girls, 1918). En 1918, E. Teare
signe à la Fox pour jouer dans les Sunshines Comedies jusqu’en 1921.
En 1924, elle apparaît dans Anthony and Cleopatra (R  :Brian Foy), des
Hysterical History Comedies produites pour Universal. Décédée à San
Mateo (Californie) le 4 mars 1959.
172 THEBY (Rosemary)
Née à Saint Louis (Missouri) le 8 avril 1885 48 , elle débute sur scène
à New York en 1910, puis rejoint la Vitagraph en 1912 (premier film :
The Wagon) où elle fait des débuts prometteurs. En 1913, on lui offre
un rôle vedette à la Reliance et, l’année suivante, R. Theby passe à la
Lubin où elle tourne de nombreuses comédies à succès en 1 ou 2b
sous la direction de Harry C. Myers avec qui elle se marie. En 1916,
ils signent tous deux à la VIM, puis tournent pour Pathé. Après 1917,
ils ne travailleront que rarement ensemble. R. Theby tourne avec
Billy West à la King-Bee, puis joue dans de nombreux longs métrages
(serials, drames, aventures) jusqu’en 1935, mais seulement des rôles
de second plan. Après la mort de son mari en 1938, on perd
complètement sa trace.
173 THURMAN (Mary)
Née le 27 avril 1894 à Richfield (Utah), Mary Thurman, diplômée de
l’Université, commençait une carrière d’enseignante dans une école
près d’Ogden lorsque, en 1916, elle fut remarquée dans un hôtel de
Los Angeles par un metteur en scène de l’équipe Griffith. Elle tourne
alors avec Douglas Fairbanks (Double Trouble et The Lamb), puis signe
chez Sennett à la Keystone. De 1916 à 1918, souvent associée à
Charlie Murray, elle apparaît dans His Last Laugh, His First False Step,
Pinched in the Finish, The Betrayal of Maggie, A Bedroom Blunder, Watch
Your Neighbour. Mais elle préfère le drame à la comédie et quitte
Sennett en 1918. Elle va travailler en particulier sous la direction
d’Allan Dwan (1920-1921) et sera la vedette de nombreux films
d’aventure. Elle meurt prématurément le 22 décembre 1925.
174 TINCHER (Fay)
Née à Topeka (Kansas) le 17 avril 1884, Fay Tincher 49 fait du music-
hall jusqu’en 1906, date de la mort de son père ; elle part alors avec
sa soeur pour l’étranger pendant trois ans. A son retour, elle fait du
vaudeville et, remarquée pour sa ressemblance avec Mabel Normand,
est engagée par Griffith pour The Battle of Sexes 1914), un drame avec
Lillian Gish. Cependant Griffith pressent qu’elle est plus douée pour
la comédie. De 1914 à 1915, Fay tourne les Komic comedies pour la
Mutual avec Elmer Booth et Max Davidson sous la direction
d’Edward Dillon et sur des scenarios d’Anita Loos. Elle incarne Ethel
dans les Ethel and Bill Series, une secrétaire plutôt détendue qui
mâche interminablement son chewing-gum. En 1916, elle signe pour
Fine-Arts et joue Dulcinée dans Don Quixotte de DeWolf Hopper, qui
connaît un gros succès, et sur cette lancée, tourne plusieurs films
avec lui. On la surnomme alors « The Feminine Chaplin ». Fay passe à
la Triangle la même année et apparaît dans les Fay Tincher Triangle
Comedies, puis elle tourne pour la Fox et revient ensuite à la
Triangle. De 1918 à 1921, elle est la vedette de nombreuses Christie
Comedies. En 1923, l’Universal réalise un série inspirée d’une B.D.
connue, « The Gumps » de Sidney Smith : Fay y joue le rôle de Min,
la femme d’Andy Gump qu’incarne Joe Murphy. La série, qui
comprend 47 films en 2b, durera jusqu’en 1928. A la fin de sa vie, F.
Tincher ne jouera que des rôles secondaires et, après Dangerous Van
McGrew (1930), elle abandonne le cinéma et quitte Hollywood. Elle
meurt le 11 octobre 1983 dans l’anonymat le plus complet.
Les yeux noirs, les cheveux courts et bouclés, le visage très expressif,
Fay Tincher avait un vrai tempérament d’actrice comique, talent que
le public sut reconnaître et apprécier.

COURTS METRAGES SEULEMENT :

1914

Komic Comedies-Mutual (1b) :


After Her Dough Victims of Speed ; The Fatal Dress Suit ; The Last Drop of
Whiskey ; Hubby to Rescue ; The Deceiver Bill’s Job to Smiley ; Bill Takes a
Lady to Lunch – Never Again ; Ethel’s Teacher : A Physical Culture Romance ;
Bill-N°4 ; Bill Organizes a Union, The Mascot ; Bill Goes into Business for
Himself ; Foiled Again ; Bill Manages a Fighter ; The Million Dollar Bride ; Bill
Spoils a Vacation  ; Dizzy Joe’s Career  ; Bill loins the W.W.W.’S  ; Casey’s
Vendetta  ; Ethel’s Roof Party, Out Again, in Again  ; Ethel Has a Steady  ; A
Corner in Hats  ; The Record Breakers  ; Mr Hadley’s Uncle  ; The
Housebreakers ; Bill and Ethel at the Ball.

1915
Ethel’s First Case ; Love and Business ; A Flyer in Spring Water ; A Flurry in
Art  ; Cupid and the Pest  ; Bill Turns Valet  ; Music Hath Charms  ; A Costly
Exchange ; Bill Gives a SmokeR :Caught by a Handle ; Ethel’s Doggone Luck ;
By Fair Means or Fowl ; Ethel’s New Dress ; Home Again ; Ethel’s Romance ;
Gasoline Gus  ; Brave and Bold  ; Undwinding It  ; When Breezes Blow
Beautiful  ; Love Mr Wallace’s Wallet, Beppo the Barber  ; A Chase by
Moonlight  ; Safety First  ; The Deacon’s Whiskers  ; Father Love  ; The Fatal
Finger Prints, Faithful to the Finish ; Shocking Stocking ; Over and Back.

1919

Christie Comedies-Christie Film Co (2b) :


28.4 – Sally’s Blighted Career – R : Al Christie ; 25.5 – Rowdy Ann – R : Al
Christie (d.v.) ; ?.6 – Mary Moves in – R : Al Christie ; ?.8 – Dangerous
Nan McGrew ; 1.12 Go – West Young Woman – R : Al Christie.

1920

Christie Comedies-Educational (2b) :


?.7 – A Seaside Siren – R  : William Beaudine  ; 19.9 – Striking Models –
R  : Reggie Morris  ; 26.12 – Dining Room, Kitchen and Sink – R  : Scott
Sidney.

1923

Gumps Comedies-Universal (2b, – R : Norman Taurog) :


17.9 – Uncle Bim’s Gift ; 15.10 – Watch Papa ; 12.11 – Oh, What a Day ! ;
17.12 – Aggravatn’ Mama.

1924

24.1 – Oh ! Min ! – R : Norman Taurog ; 5.5 – Whaf’s the Use – R : Erle C.
Kenton ; 2.6 –
Andy’s Temptation – R : Erle C. Kenton ; 7.7 – A Day of Rest – R : Erle C.
Kenton ; 4.8 – Westbound – R : Erle C. Kenton ; 6.10 – Andy’s Hat in the
Ring – R : Norman Taurog ; 2.11 – Andy’s Stump Speech – R  : Norman
Taurog.
175 TRYON (Glen)
Voir 3e partie : Les héros de séries, p. 558.
176 TURNER (Doreen)
Voir 3e partie : Les Kid Series, p. 580 et 586.
177 TURPIN (Ben)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 87.

V
178 VERNON (Bobby)
Voir 2e partie : Dix célébrités, p. 351.
179 VOSS (Frank « Fatty »)
Né dans l’Illinois le 12 octobre 1888, Fatty Voss fut une des vedettes
de la L-KO : de 1914 à 1917, il tourna avec Billy Ritchie, Louise Orth
et Gertrude Selby. Il est probable que c’est lui qui, en France, fut
baptisé «  Bouftout  », allusion à son physique volumineux. Il meurt
prématurément à Los Angeles le 22 avril 1917.

COURTS METRAGES :

1914

L-KO-Universal (1b, sauf mention spéciale) :


1.11 – Partners in Crime.

1915
19.5 – Love and Sour Notes – R : John G. Blystone ; 6.6 – Park Johnnies ;
4.8 – In the Claw of the Law  ; 8.8 – Shot in the Bar-Room ou Itching for
Revenge  ; 1.9 – A Game of Love  ; 15.9 – No Flirting Allowed  ; 10.10 – A
Bathhouse Tragedy (2b) – R/Sc.  : Henry Lehrman  ; 13.10 – Under New
Management (2b) – R : Henry Lehrman ; 31.10 – Beach Birds ; 7.11 – Her
Ups and Downs  ; 7.11 – Cupid and the Scrub Lady  ; 21.11 – Ready for
Reno  ; 12.12 – Lizzies Shattered Dreams  ; 19.12 – The Doomed Groom  ;
26.12 – Greed and Gasoline – R : Reggie Morris.

1916

2.1 – Pants and Petticoats  ; 12.1 – Gertie’s Busy Day  ; 16.1 – Flirting à la
Carte ; 2.2 – Sea Dogs and Land Rats ; 23.4 – Little Billy’s School Days ; 24.5
– A Busted Honeymoon – R  : John G. Blystone  ; 17.6 – How Stars Are
Made (2b) ; 25.6 – Dirty Work in a Beanery ; 28.6 – Pirates of the Air (2b) –
R : John G. Blystone ; 5.7 – A Gambler’s Gambol ; 25.7 – Lizzie’s Lingering
Love (3b) – R : Henry Lehrman ; 9.9 – Unhand Me, Villain ! – R : John G.
Blystone ; 12.9 – Tillie’s Terrible Tumbles (3b) – R  : John G. Blystone  ;
7.11 – Alice in Society (3b) – R  : John G. Blystone  ; 6.12 – The High
Diver’s Curse (2b).

1917

16.2 – Brave Little Waldo  ; 7.3 – Fatty’s Feature Fillum (2b) – R  : Fatty
Voss ; 8.4 – Crooks and Crocodiles.
T.O.N.I.  : Bouftout au FarWest (1b) (5/1917), La Famille à Bouftout (2b)
(12/1917), Bouftout sur la plage (2b) (1/1918), Le Terrible Bouftout (2b)
(2/1918), Bouftout fait des conquêtes (3/1918).

W
180 WADSWORTH (William)
Né à Pigeon Cove (MA) le 7 juin 1874, il débute à la Edison Company
en 1912 et joue le «  vilain  » dans le premier serial de l’histoire du
cinéma (What Happened to Mary, 1912) avant de devenir une vedette
comique de cette compagnie aux côtés de Gertrude McCoy et Arthur
Houseman. Il était connu en France sous le nom de Népomucène
Lemarieux. Décédé à Brooklyn le 6 juin 1950.
T.O.N.I. :
Népomucène et la belle actrice, Népomucène et le mannequin, Les
Expériences sentimentales de Népomucène Lemarieux (en deux parties).
181 WEST (Billy)
Voir 3e partie : Les imitateurs de Chariot, p. 563 et 571.
182 WHITE (Leo)
Né à Graudenz (Allemagne) le 10 novembre 1882, Leo White 50 fait
d’abord du théâtre à la Frohman Stage Company et chez Fred Karno,
puis tourne pour Essanay en 1914 : il joue dans la série des Sweedie
avec Wallace Beery et Ben Turpin. On le verra ensuite dans les films
que Chaplin réalise pour cette compagnie en 1915 et 1916. Pour
Essanay, il monte la version en 4b de Burlesque on Carmen, ainsi que
Triple Trouble (Les avatars de Chariot), réalisé à partir d’un film
abandonné par Chaplin et de scènes coupées au montage de Police. En
1917, il joue aux côtés de Billy West, célèbre imitateur de Chariot, et
d’Oliver Hardy, d’abord pour la King Bee, puis, l’année suivante,
pour la Bull’s Eye Film Corp. Il apparaît ensuite dans les George Ade
Comedies et enfin en 1923 chez Hal Roach où il sera le partenaire
d’Harold Lloyd dans Why Worry ? (1923). Plus tard, il figure dans de
nombreux westerns ou dans des films d’aventures (dernier film  :
Yankee Doodle Dandy, 1942). Il meurt à Los Angeles le 20 septembre
1948.
Agité et arrogant, ce frêle petit homme restera dans la mémoire des
amateurs de burlesque sous les traits de l’immortel «  comte La
Purée » (dans la version française) de The Count (Chariot et le comte,
1916).

Y
183 YULE (Joe, alias ROONEY Mickey)
Voir 3e partie : Les Kid Series, p. 580 et 587.

NOTES
1. Leonard MALTIN et Richard W. B ANN, op. cit., pp. 281 – 283.
2. Robert FLOREY, Hollywood d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Ed. Prisma, 1948, p. 129.
3. Robert FLOREY, Filmland, Paris, Ed. de Cinémagazine, 1923, p. 208.
4. Robert F LOREY , op. cit., p. 208.
5. Blair MILLER, op. cit., p . 19.
6. George W. KATCHMER , op. cit., pp. 49-56.
7. Scott J OHNSON , « The Schmaltz Brothers », in Classic Images, n° 123, octobre 1985, pp. 16-17.
8. Blair MILLER, op. cit., p. 27.
9. Blair MILLER, op. cit., pp. 30-32
10. L’Encyclopédie du cinéma, Bruxelles, Ed. Atals, 1984, t. IX, p. 2380.
11. Bruce C ROWTHER , Laurel and Hardy, Clown Princes of Hollywood, London, Columbus Book,
1987, p. 159.
12. Blair MILLER, op. cit., pp. 38-39.
13. 1. Blair MILLER, op. cit., p. 57.
14. Ted O KUDA et Ed W ALZ , « Always in the Foreground, Vernon Dent », in Classic Film Collector,
n° 52, hiver 1976, pp. 52-53.
15. Blair MILLER, op. cit., pp. 60.
16. Blair MILLER, op. cit., pp. 61-62.
17. Richard R OBERTS , « Al Christie », in Classic Images, n° 212, février 1993, p. 44.
18. Bo B ERGLUND , « Lloyd Hamilton : Silent Comedy’s Poor Soul », in Griffithiana, n° 44-45, p.
191.
19. George Katchmer, « Remember the Silents : Dot Farley », in Classic Images, n° 223, janvier
1994, p. 47.
20. Donald D RESCHNER , The Films of W.C. Fields, New York, Citadel, 1966.
21. Bruce C ROWTHER , op. cit., pp. 157-158.
22. 4. Robert FLOREY, Hollywood d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Prisma, 1948, p. 125.
23. Benjamin PERET, L’Humanité, 20 mars 1926, cité dans les Œuvres complètes, Paris, Corti, t.
VII, p. 110.
24. George K ATCHMER , «  Remeber the Silents  : Eddie Gribbon  », in Classic Images, n° 246,
décembre 1995, pp. 48-49.
25. Robert F LOREY , op. cit., pp. 124-125.
26. George K ATCHMER , «  Remember the Silents  : Juanita Hansen  », in Classic Images, n° 233,
janvier 1994, p. 56.
27. John F. T HAYLER « Star Screen of 1916 », in Classic Film Collector, n° 58, printemps 1978, p. 8.
28. George K ATCHMER , « Happy-Go-Lucky, Forgotten Johnny Hines », in Classic Images, n° 142,
avril 1987, pp. 44-45 et 61.
29. Blair MILLER, op. cit., pp. 122-124.
30. Karen B URROUGH HANNSBERRY , « Gone too Soon », in Classic Images, n° 231, septembre 1994,
pp. 12 – 14 et 26.
31. Blair MILLER, op. cit., p. 155.
32. Blair MILLER, op. cit., p. 161.
33. Blair Miller, op. cit., pp. 159-161.
34.Ibid., pp. 164-165.
35. George K ATCHMER , «  Remember the Silents  : Bull Montana  », in Classic Images, n° 234,
décembre 1994, pp. 41 – 42.
36. Blair MILLER, op. cit., pp. 169-170.
37. M.P.W., février 1917, p. 1046.
38. Blair MILLER, op. cit., pp. 171.
39. Aldo B ERNARDINI , « I comici del cinema muto italiano », in Griffithiana, n° 24/25, octobre
1985, pp. 116 – 121.
40. Billy H. D OYLE , « Lost Players : Victor Potel », in Classic Images, n° 155, mai 1988, pp. C26 –
28.
41. Eve G OLDEN , « The Beautiful and the Damned », in Classic Images, n° 234, décembre 1994,
pp. 22 et 32.
42. Blair MILLER, op. cit., p. 202.
43. Joe C OLLURA , « Eddie Qillan, Mr Personality », in Classic Images, n° 142, avril 1987, pp. 29 –
31.
44. George K ATCHMER , « Remember the Silents : Billy Quirk », in Classic Images, n° 235, Janvier
1995, pp. 37-38.
45. Anthony W ALKER , « Joby of the Long Brown Curls : Jobyna Ralston », in The Silent Film
Newsletter, suppl., vol. I, n° 7, septembre 1993, pp. 1-12.
46. George K ATCHMER , « Remember the Silents : Bert Roach », in Classic Images, n° 239, mai
1995, p. 5.
47. Ken L AW , « Sidekick Comedian, Character Actor Syd Taylor », in Classic Images. n° 107, mai
1981, pp. 58-59.
48. Billy H. D OYLE , « Rosemary Theby », in Classic Images, n° 170, août 1969, pp. 50-51.
49. Billy H. D OYLE , « Lost Players : Fay Tincher », in Classic Images, n° 165, mars 1989, pp. 33-35.
50. George K ATCHMER , «  Remember the Silents  : Leo White  », in Classic Images, n° 234,
décembre 1994, p. 40
Annexe 1
Maisons de production de vidéocassettes spécialisées dans le
Burlesque

1 A-I Video
P.O. Box 8808, Michigan City IN 46360, États-Unis.
2 Ciné-Horizon
8, rue Pradier, 75019, Paris.
3 Grapevine Video
P.O. Box 46161, Phoenix AZ 85063, États-Unis.
4 Lobster Films
13, rue Lacharrière, 75011, Paris.
5 L.S. Video Inc.
P.O. Box 415 Dept.C, Carmel, IN 46032, États-Unis.
6 Movies-Select Video
Prinsengracht 546, 1017 KK Amsterdam, Pays-Bas.
7 Nostalgia Archiv Ltd
4676 Lakeview Avenue, Suite 113, Yorba Linda, CA 92686, États-Unis.
8 Paramount Home Video
5555 Melrose Avenue, Hollywood, CA 90038, États-Unis.
9 Republic Home Video
12636 Beatrice Street, Los Angeles, CA 900660930, États-Unis.
10 Video Classic
Box 293, White River Junction, VT 05001 – 293, États-Unis.
11 Video Library Inc.
6117 Carpenter Ave., North Hollywood, CA 91606, États-Unis.
12 Video Treasures
500 Kirts Blvd, Troy, MI 48084, États-Unis.
13 Video Yesterday
Box C, Sandy Hoot, CT 06482, États-Unis.
14 Vintage Video
P.O. Box 53, Leeds Point, N.J. 08220, États-Unis.
Annexe 2
Notices sur les principaux réalisateurs

AVERY (Charles Bradford)


1 Né à Chicago (Illinois) le 28 mai 1873, c’est un des plus anciens
réalisateurs de la Keystone. Comme Nick Cogley, Wilfred Lucas, Del
Henderson et Glen Cavender – ses collègues chez Sennett –, il débute
comme acteur venu de la Bison, il fait partie de la première équipe
des Keystone Cops. De 1914 à 1916, il dirige Fatty, Charles Murray,
Sidney Chaplin (série des « Gussle »). Décédé le 23 juillet 1926 à Los
Angeles.

BACON (Lloyd Francis)


2 Né à San Francisco (Californie), le 16 janvier 1890, il fait ses études
au collège de Santa Clara (Californie), puis débute comme acteur à
l’Essanay vers 1915  : il joue dans A Quiet Little Game, Snakeville’s
Champion, deux films dirigés par Roy Clements, et avec Chariot dans
The Champion, \n the Park et The Tramp. L’année suivante, il tourne
encore avec Chaplin pour la Mutual  : The Rink, Behind the Screen et
Easy Street (1917). En 1916, il tient le rôle principal dans A Corner in
Cotton produit par Fred Balshoffer. Puis il passe à la mise en scène et
dirige Lloyd Hamilton de 1922 à 1924 ainsi que quelques Cameo
Comedies (Empty Heads, 1924, Moneymakers, 1925) pour Educational
avant de travailler pour Sennett de 1925 à 1927, tournant en
particulier plusieurs comédies avec Ralph Graves. Il entre ensuite à
la Warner et réalise des longs métrages de divers genres. Décédé le
15 novembre 1955.

BADGER (Clarence)
3 Né à San Francisco en 1880, il était, dans cette ville, copropriétaire
d’une entreprise de reproduction par photogravure. Le tremblement
de terre de 1906 détruit son usine et, contraint à se reconvertir, il
travaille dans une maison d’édition et, simultanément, écrit des
sujets pour le cinéma (Vitagraph et Universal). Il est alors embauché
par Universal comme scénariste et travaille avec l’équipe qui réalise
les Joker Comedies (Allen Curtis, Max Asher, Louise Fazenda, Bobby
Vernon, etc.). En octobre 1915, Hampton Del Ruth le recrute pour
Mack Sennett et il devient réalisateur à la Keystone. Il y dirige Gloria
Swanson, Wallace Beery et B. Vernon, puis quitte Sennett en 1917
pour Goldwyn. Il tournera de nombreux longs métrages de 1918 à
1939, par exemple des comédies avec Will Rogers, Raymond Griffith
(Hands Up, 1926) et Clara Bow (It, 1927). Décédé le 17 juin 1964 à
Sydney (Australie).

BEAUDINE (William)
4 Né le 5 janvier 1892 à New York, il débute en 1909 comme
accessoiriste chez Griffith avec comme assistant Henry Lehrman. À
partir de 1912, il devient réalisateur, dirige Lloyd Hamilton et Bud
Duncan (Ham and Bud Comedies) pour la Kalem (1915-1916), puis,
pour Universal, Ethel Teare, Max Asher, Gale Henry (1916-1917) et
Billy Franey (1916-1917) en alternance avec Allen Curtis. De 1919 à
1922, il travaille pour Al Christie, puis passe chez Hal Roach. À partir
de 1922, il réalise également des longs métrages  : 175 films dont
Little Annie Rooney (La petite Annie, 1921) avec Mary Pickford, The Old
Fashioned Way (La parade du rire, 1934) avec W.C. Fields. Décédé le 18
mars 1970 à Conoga Park (Californie). Harold Beaudine
(probablement son frère) fut aussi réalisateur chez Christie de 1922 à
1928.

BLYSTONE (John G.)


5 Né à Rice Lake (Wisconsin) le 2 décembre 1892, il débute en 1912 à
l’Universal où il restera trois ans en pratiquant un peu tous les
métiers. Puis il passe à la L-KO où il dirige de nombreux films (1915-
1916) avec Alice Howell et Gladys Varden. Devenu directeur général
de la L-KO, il engage Bobby Dunn, Edgar Kennedy, puis les metteurs
en scène Robert Kerr et Noel Mason Smith. De 1917 à 1918, il réalise
plusieurs Century Comedies pour les frères Stern, puis, en février
1919, passe à la Fox – où il restera jusqu’en 1923 – et tourne les
Sunshine Comedies. Il dirige en particulier Tom Mix, Clyde Cook
(1921-1922) et Lupino Lane (1922). Co-réalisateur de Our Hospitality
(Les lois de l’hospitalité, 1923) avec Buster Keaton, il met en scène,
un peu plus tard, deux longs métrages de Laurel et Hardy (Swiss
Miss et Blockhead, 1938). Décédé à Berverly Hills (Californie) le 6 août
1938.

BRUCKMAN (Clyde)
6 Né en 1895, Bruckman collabore tout d’abord avec Buster Keaton
(1921-1924) pour l’écriture des scénarios de ses films (Three Ages,
1923  ; Our Hospitality, 1923  ; Sherlock Jr., 1924  ; The Navigator, 1924).
Puis il co-dirige avec Keaton The General (1926) et réalise ensuite des
comédies en 2b pour Hal Roach, en particulier les meilleurs films de
Laurel et Hardy : Love’Em and Weep, Putting Pants on Philip, Battle of the
Century (1927), Leave’Fm Laughin’, The Finishing Touch (1928) et Call of
the Cuckoo avec Max Davidson (1928). Il met aussi en scène deux
excellents longs métrages de Monty Banks (Horses Shoes, 1927, et A
Perfect Gentleman, 1928) et les trois premiers films sonores de Harold
Lloyd. Il dirige W.C. Fields dans A Fatal Glass of Beer (1933) et The Man
on a Flying Trapeze (1935). En 1934, il réalise des «  shorts  » pour la
Columbia (en particulier avec les trois Stooges), puis en 1940 écrit
des scénarios pour Universal avant de travailler pour la télévision  :
The Buster Keaton Show (1952) et The Abbott and Costello Show (1953). Au
chômage, il se suicide en 1955 dans une salle de restaurant avec un
revolver emprunté à Keaton, en laissant ce mot  : «  )e n’ai pas assez
d’argent pour payer la note.. »

CAMPBELL (William S.)


7 Scénariste et réalisateur de Sennett de 1916 à 1918 à la Keystone où
il dirige en particulier Chester Conklin, il travaille ensuite à la Fox
Sunshine (1918), puis pour Universal (1919-1920) où il réalise les
Jewell Comedies. Il passe ensuite chez Educational où il tourne les
Chester Comedies (1920) et les Campbell Comedies (1921-1922) avec
Baby John Henry.

CAPRA (Frank)
8 Né à Bisquino (Sicile) le 18 mai 1897, il émigre avec sa famille aux
États-Unis en 1907. Après une enfance difficile, il fait des études
d’ingénieur chimiste au California Technical College (le futur
CalTech). Dès 1922 il tourne, pour les studios Fireside, un petit film
(2b) non burlesque, Fultah Fisher’s Boarding House, tiré d’un poème de
R. Kipling, puis travaille à San Francisco pour le Walterball
Laboratory comme développeur, puis monteur. Capra est engagé
ensuite comme accessoiriste par Robert Eddy, réalisateur de
comédies. Après six mois chez Roach comme gagman pour la série
« Our Gang », il entre chez Sennett en 1924 et devient le scénariste et
gagman de Langdon. Il travaille aussi pour Ben Turpin (The Wild
Goose Chaser et The Marriage Circus, 1925), Billy Bevan (Super-Hooper-
Dyne Lizzies, 1925), Ralph Graves (Cupid’s Boots, 1925), etc. Lorsque
Harry Langdon quitte Sennett en 1926 pour la First National, il
emmène avec lui Capra, Arthur Ripley (scénariste) et Harry Edwards
(réalisateur). Capra travaille sur le premier long métrage de
Langdon, Tramp, Tramp, Tramp (Plein les bottes, 1926) réalisé par H.
Edwards, puis met en scène lui-même The Strong Man (L’athlète
incomplet, 1926) et Long Pants (Sa première culotte, 1927). Il dirige
aussi Ford Sterling, Claudette Colbert et George Sidney dans For the
Love of Mike (1927). Après un court retour chez Sennett chez qui il
écrit des scénarios pour Carole Lombard (The Swim Princess, 1928) et
pour la Famille Smith (The Burglar, 1928), il signe un contrat avec
Harry Cohn pour la Columbia et dirige de nombreux films qui n’ont
plus une inspiration véritablement burlesque  : c’est la naissance de
la comédie américaine dont il sera un des plus talentueux
représentants. Décédé le 3 septembre 1991.

CEDAR ou CEDER (Ralph)


9 Né le 2 février 1898 à Marinette (Wisconsin), c’est le prototype du
réalisateur polyvalent. Cedar semble débuter comme metteur en
scène chez Hal Roach vers 1922 et restera dans son équipe jusqu’en
1925, dirigeant en particulier Stan Laurel. On le trouve ensuite chez
Mack Sennett, réalisant quelques films avec Ralph Graves (1925-
1926), puis en 1925 à la Fox-Sunshine. Il tourne ensuite, pour R-C
Pictures Corp., les séries «  The Adventures of Mazie  » avec Alberta
Vaughn (1925 – 26), «  Bill Grim’s Progress  » (1926), et «  Fighting
Hearts » (1926). En 1927, il travaille pour les frères West (une Winnie
Winkle Comedy) et l’année suivante dirige plusieurs titres des
Racing Blood Series pour Standard Cinema Corp., des comédies avec
Charles Puffy pour Universal, et des Barbey Google Comedies (1928-
1929) pour Larry Darmour. Décédé à Los Angeles le 29 novembre
1951.

CLINE (Edward F.)


10 Né le 7 novembre 1892 à Kenosha (Wisconsin), il entre chez Sennett
comme acteur vers 1915, puis devient assistant et enfin réalisateur
Eddie dirige, entre autres, Ben Turpin (The Pawnbroker’s Heart, 1917).
Il quitte Sennett en 1919 pour la Fox-Sunshine pour laquelle il
réalise des comédies jusqu’en 1921. Simultanément, de 1920 à 1923,
il travaille avec B. Keaton sur 17 courts métrages (de One Week à Day’s
Dreams) et sur un long métrage (The Three Ages, 1923). De retour chez
Sennett (1924-1927), Cline dirige les comédies de Ralph Graves (1924
– 1925), des «  Famille Smith  » (1926) et des films avec Alice Day
(1925-1927). Il continue à réaliser des comédies après l’arrivée du
parlant et devient un des meilleurs spécialistes du long métrage
burlesque : il dirigera les meilleurs films de W.C. Fields et le tandem
comique Olsen et Johnson. Décédé le 22 mai 1962 à Los Angeles.

CURTIS (Allen)
11 Né à New York en 1879, c’est le réalisateur attitré des comédies de
l’Universal Film Manufacturing Company : à partir de 1913, les Joker
Comedies (avec Max Asher, Louise Fazenda, Bobby Vernon), puis les
Star Comedies (1920 – 1921). Décédé le 2 novembre 1961 à Santa
Monica (Californie).

DEL RUTH (Hampton)


12 Né le 7 septembre 1879 dans le Delaware, il fait ses études à
l’université d’Oxford, puis écrit des scénarios pour la New York
Motion Picture Company. Acteur à la Lubin en 1914 aux côtés de
Lloyd Hamilton, il devient monteur et superviseur chez Fox en 1920
pour les Sunshine Comedies. Puis il est «  business manager  » chez
Sennett et dirige à l’occasion quelques films (en particulier avec
Langdon en 1923). En 1924, il réalise une comédie de Will Rogers
pour Roach et, en 1928, met en scène Larry Semon dans A Simple Sap.
Décédé à Woodland Hills (Californie) le 15 mai 1958.

DEL RUTH (Roy)


13 Né à Philadelphie le 18 octobre 1895, frère cadet de Hampton, il est
d’abord journaliste puis entre chez Sennett comme acteur et gagman
en 1915. Il tourne quelques Sunshine Comedies en 1920 pour la Fox
où il travaille avec son frère, essentiellement comme monteur. Puis il
réalise pour Sennett de nombreuses mises en scène entre 1921 et
1924, dirigeant Ben Turpin, et plusieurs films de Langdon. En 1925,
Roy tourne encore pour la Fox, puis passe à la Warner. Décédé le 14
avril 1961 à Los Angeles.

EDWARDS (Harry)
14 Né à London (Canada) en 1889, il débute comme accessoiriste à
l’Universal en 1913. En 1914, il dirige toutes les Universal Ike
Comedies (42 films en lb) avec Augustus Carney, puis, de 1914 à
1915, on le retrouve réalisateur à la L-KO. L’année suivante, il tourne
plusieurs Fox Comedies et quelques films de Lloyd Hamilton (Ham
and Bud Series) pour la Kalem. En 1920, il met en scène pour
Universal plusieurs Capitol et Star Comedies. En 1923, il dirige Billy
West pour la King Bee. De 1923 à 1924, il travaille pour les frères
Stern (plusieurs Century Comedies), pour Educational (Cameo
Comedies) et dirige Monty Banks à plusieurs reprises. Edwards entre
dans l’équipe Sennett en 1924 et y restera jusqu’en 1928. Il y réalise
les meilleurs films d’Harry Langdon et quelques films de la série
«  Famille Smith  ». Cependant, il continue simultanément à tourner
pour Universal (deux films de la série The Collegians, 1926, et une
comédie de Sid Saylor, (1930). Devenu alcoolique, il travaille en
indépendant pour Universal, Paramount, puis entre dans l’équipe de
Jack White à la Columbia en 1939. Il y dirige les trois Stooges, Andy
Clyde, etc. mais les résultats sont médiocres. Il meurt à Los Angeles
le 26 mai 1952 d’un empoisonnement au tétrachlorure de carbone.

FISHBACK ou FISCHBACH (Fred)


15 Né à Bucarest (Roumanie) en 1894, il fait ses études à New York, puis
entre chez Sennett où il dirige Mack Swain et Polly Moran (1916-
1917). Après avoir travaillé pour la Fox-Sunshine en 1919, il tourne
pour Universal des Jewel Comedies (1919-1920), des Rainbow
Comedies (1920) et des Century Comedies (1920-1921). Décédé à Los
Angeles le 6 janvier 1925.

GILLSTROM (Arvid E.)


16 Né à Gothenberg (Suède) en 1889, cet ancien ingénieur des mines
devient cascadeur au cinéma, puis assistant-réalisateur à la Kalem.
En 1916, il réalise quelques films pour la Keystone et, l’année
suivante, passe à la King Bee où il devient directeur général des
studios  : il dirige Billy West et Ethel Marie Burton (Mme Gillstrom)
jusqu’en avril 1918 avant d’être remplacé par Charles Parrott. Il va
ensuite tourner des Century Comedies (1922-1924) et des Baby Peggy
Comedies (1924) pour les frères Stern, des Juvenile Comedies (1923-
1924) et une Cameo Comedy pour Educational, puis, pour R-C
Picture, la série des Bill Grim’s Progress. Enfin de 1927 à 1929, il
travaille pour Al Christie. Décédé à Los Angeles le 21 mai 1935.

GOULDING (Allfred)
17 Né à Melbourne le 26 janvier 1896, Goulding semble débuter comme
réalisateur à l’Universal en 1919 avec une Rainbow Comedy  ; il
travaille ensuite pour Hal Roach  : plusieurs Rolin Comedies (1919-
1920), dont un film avec Harold Lloyd (Haunted Spooks, 1920). De 1921
à 1925, il tourne pour les frères Stern (Century Comedies, 1921-1923,
et Baby Peggy Comedies, 1924-1925). Il dirige aussi un film de Monty
Banks en 1923. De 1925 à 1928, il travaille pour Sennett, réalisant
plusieurs films avec Alice Day (1925) et 11 films de la série « Famille
Smith  » (1927-1928). En 1940, il dirige un des meilleurs longs
métrages de Laurel et Hardy, Chumps at Oxford. Décédé à Los Angeles
le 25 avril 1972.

GUIOL (Fred)
18 Né en 1898 à San Francisco, il débute comme accessoiriste chez
Griffith, puis devient un des metteurs en scène les plus côtés de
l’équipe Roach avec qui il travaille à partir de 1925. Il dirige en
particulier Will Rogers, Glenn Tryon, plusieurs films de Charley
Chase de 1927 à 1928 et quelques – uns des meilleurs Laurel et
Hardy. Dans les années trente, il tourne avec Harry Langdon (The
Fighting Parson, 1930) et le tandem comique Wheeler et Woolsey (The
Rainmakers, 1935). Décédé à Bishop (Californie) le 23 mai 1964.

HEERMAN (Victor)
19 Né le 27 août 1892 à Barnes (G-B.), il émigre aux États-Unis et ouvre
une boutique de costumes de théâtre. En 1901, il travaille dans les
studios de l’Union Square American Mutoscope, puis pour les
Thanhouser Film Company et Kinemacolor Film Company (1909), et
enfin à la Mutual Film Company. Il part ensuite en Californie et signe
avec Henri Lehrman à l’Universal – L-KO  : il est monteur, écrivain,
gagman, puis enfin réalisateur et prend la place de Lehrman à la tête
des studios Universal-Lehrman pendant la maladie de ce dernier (six
mois). Lorsque Henry «  Pathé  » est de retour, il s’attribue un film
dirigé par Heerman  ; ce dernier proteste  : il est aussitôt renvoyé...
Heerman travaille alors chez Sennett (1916-1917) et dirige Glen
Cavender, Louise Fazenda, Ben Turpin et Slim Summerville. Puis
Heerman quitte Sennett et s’engage dans la marine, car la guerre a
éclaté. A son retour, il travaille pour la Fox-Sunshine (1919) comme
metteur en scène ou scénariste. Dans les années trente, il dirige les
Marx Brothers (Animal Crackers, 1930), puis devient scénariste,
abandonnant la mise en scène. En 1940, une dispute avec Joseph
Schenck le décide à renoncer au cinéma. Décédé à Los Angeles le 3
novembre 1977.

HERMAN (Albert)
20 Né en Ecosse le 25 février 1887, c’est un des réalisateurs attitrés des
Sunshine Comedies pour la Fox (1921-1925) et des Century Comedies
(Stern Brothers) de 1923 à 1925. Il tourne ensuite pour divers
producteurs, petits ou grands  : les West Brothers (les Hairbreadth
Comedies, 1926), Bray Production (Fisical Culture Series, 1926-1927),
R-C Picture Corporation (les McGuire Comedies, 1927-1928, avec Joe
Yule, alias Mickey Rooney), Larry Darmour (Karnival Komedies,
1928, et Toots and Casper Series, 1929), Standard Cinema
Corporation (Racing Blood Series, 1928) et quatre Standard Comedies
(les Trois Fatty, 1927). Décédé à Los Angeles le 2 juillet 1967.

HORNE (James W.)


21 Né à San Francisco le 14 décembre 1881, il entre chez Hal Roach
comme réalisateur en 1925 et dirige Charley Chase (1929), puis des
longs métrages de Laurel et Hardy. Il tourne ensuite avec Keaton en
1927 (College), puis se spécialise dans les films d’aventures et les
serials pour la Columbia. Décédé le 29 juin 1942 à Los Angeles.

HOWE (Jay A.)


22 Réalisateur à la L-KO dès 1917, il travaille ensuite pour les Rainbow
Comedies chez Universal (1919-1920), puis entre dans l’équipe d’Hal
Roach en 1922 où il restera jusqu’en 1926. Il y dirige en particulier
Stan Laurel (Frozen Hearts, 1923), plusieurs comédies de Snub Pollard
(It’s a Gift, 1923), 14 (sur 23) Spat Family Comedies et 4 films de Will
Rogers. En 1927 – 1928, il met en scène les comédies d’Edward
Everett Horton pour la Paramount.

JESKE (George)
23 Né en 1891, il débute à la Keystone comme acteur puis, en 1914,
travaille avec Fred Balshofer et Ford Sterling pour Universal, imitant
s1bien ce dernier qu’il le remplace dans certains films. De 1922 à
1926, il est metteur en scène dans l’équipe d’Hal Roach  : il dirige
Stan Laurel et de nombreuses comédies de Snub Pollard (1923). En
1925, il tourne des Gold Metal Comedies pour Samuel Bischoff.
Décédé le 28 octobre 1951 à Los Angeles.

JONES (F. Richard)


24 Né à Saint Louis le 7 septembre 1893, il débute comme chef de
production à la Keystone. Il dirige des films pour Sennett de 1915 à
1924 et réalise en particulier Mickey (1918), un long métrage de
Mabel Normand, Yankee Doodle in Berlin (1919) et Love, Honor and
Behave (1920). Il travaille aussi pour la Fox-Sunshine en 1918. Dick
passe ensuite chez Roach (il devient directeur des studios) où il
restera jusqu’en 1927 : il dirige Stan Laurel et supervise les comédies
de Laurel et Hardy. Il arrête sa carrière à l’arrivée du parlant. Décédé
à Los Angeles le 14 décembre 1930.

KENTON (Erle C.)


25 Né à Norboro (Maryland) le 1er août 1896, il entre à la Keystone en
1913 comme acteur et devient assistant puis, en 1919, metteur en
scène et réalise des films pour Sennett jusqu’en 1924  ; il dirige en
particulier Harry Langdon. Il travaille aussi pour la Fox (Sunshine
Comedies) de 1921 à 1923. Dans les années trente, il se distingue
dans le film fantastique. Décédé à Glendale (Californie) le 28 janvier
1980.
KERR (Robert)
26 Né à Burlington (Connecticut) en 1885, il débute comme acteur et
réalisateur à la Triangle-Keystone pour Mack Sennett en 1916, puis
passe à la L-KO (1917-1918). Il dirige ensuite le tandem Paul Parrott
– Sid Smith pour Alkire – Photoplays (1919-1920). De 1921 à 1922, il
réalise pour Hal Roach plusieurs Rolin Comedies. Puis on le retrouve
en 1923 chez Educational où il tourne des Mermaid Comedies et,
l’année suivante, chez les frères Stem (deux Century Comedies). A
partir de 1925, il travaille pour la Fox  : Imperial Comedies (1925),
puis O’Henry Stories (1926), Adventures of Van Bibber in Society
(avec Earle Foxe, 1925-1927). En 1927, il dirige les Gumps Comedies
pour Universal, puis tourne des Christie Comedies (1927-1928).
Comme beaucoup de ses confrères, Kerr a donc travaillé un peu pour
tous les producteurs... Décédé à Porterville (Californie) le 5
septembre 1960.

LA CAVA (Gregory)
27 Né le 10 mars 1892 à Townanda (Pennsylvanie), La Cava débute dans
le burlesque en dirigeant en 1922 quelques All Star Comedies pour
C.C. Burr. Il réalise aussi plusieurs Buster Brown Comedies pour les
frères Stern en 1928-1929. Simultanément, dès 1927, il tourne des
comédies de long métrage : Running Wild avec W.C. Field, Feel My Pulse
(1928) avec Bebe Daniels. Il devient ensuite une des grandes figures
de la comédie américaine. Décédé à Malibu Beach le 1er mars 1952.

LAMONT (Charles)
28 Né à San Francisco le 5 mai 1895, cet ancien comédien semble
débuter comme réalisateur vers 1924 chez les frères Stern pour
Universal  : il dirige des Century Comedies (1924-1926) et deux
Buster Brown Comedies. Puis il travaille chez Educational : il tourne
des Cameo et des Tuxedo Comedies (1925 – 1929), des Juvenile et
Juvenile Big Boy Comedies (1925-1929) et dirige Lupino Lane (1925-
1929), Dorothy Devore (1927-1929). Il tourne aussi pour Universal la
série «  Ma and Pa Kettle  ». Lamont a donc partagé sa carrière entre
Universal et Educational, mais il a aussi réalisé en 1926 un film pour
Sennett avec Raph Graves. Il sera plus tard le metteur en scène
attitré d’Abbott et Costello. Décédé à Woodland Hills (Californie) le
11 septembre 1993.

LORD (Delmar)
29 Né à Grimsley (Canada) le 7 octobre 1894, il débute comme cascadeur
et doublure de William Collier, puis devient figurant et acteur à la
Keystone où il conduit le fourgon des Keystone Cops, passe ensuite à
la Fox-Sunshine où il dirige Bobby Dunn et Glen Cavender. Il tourne
ensuite des Cameo Comedies pour Educational (1922), puis signe un
contrat avec Sennett pour qui il réalise des films de 1923 à 1929 ; en
particulier, il dirige les meilleurs films de Billy Bevan avec leurs
inénarrables poursuites. Très apprécié, Del était le réalisateur le
mieux payé de l’équipe Sennett. Dans les années 1927-1928, travaille
aussi pour la First National, puis pour l’United Artists et
Educational. En 1929, il revient chez Sennett pour qui il dirige les
comédies de Jack Cooper. En 1930, il travaille en indépendant,
toujours pour Sennett, pour la First National (Vitaphone Varieties) et
pour Hal Roach (plusieurs Tax1boy Comedies avec Monte Blues et
Billy Gilbert). En 1932, il est de nouveau sous contrat chez Sennett,
mais lorsque ce dernier fait faillite en 1933, il ne parvient pas à
trouver du travail et devient vendeur de voitures d’occasion à Studio
City. Jules White, qui dirige le département des «  shorts  » à la
Columbia, l’engage  : Del Lord tournera jusqu’en 1949 de très
nombreuses comédies avec Andy Clyde, les trois Stooges, Charley
Chase, El Brendel, Harry Langdon, etc. Enfin, en 1952, il réalise
Paradise for Buster avec B. Keaton, un moyen métrage de 39 minutes
pour Wilding Picture Corp. Delmar Lord est un des maîtres du
slapstick  : imaginatif et débordant de vie, il n’a pas son pareil pour
filmer les poursuites et les cascades les plus spectaculaires  ; il
s’adapta bien au parlant, conservant toujours une prédilection pour
les gags visuels. Décédé le 23 mars 1970 à Calabasas (Californie).

MARSHALL (George)
30 Né à Chicago (Illinois) le 29 décembre 1891, il fait ses études à la St.
John Academy de Deerfield (Wisconsin) et à l’université de Chicago.
Il est ensuite figurant à l’Universal (1913) en compagnie d’Harold
Lloyd, puis assistant – réalisateur, toujours chez Universal. Mobilisé
en France dans les services photographiques de l’armée pendant la
guerre de 14-18, il réalise, à son retour, les serials de Ruth Roland
pour Pathé et des longs métrages pour la Fox. Il supervise tous les
courts métrages de la Fox entre 1925 et 1928 et dirige Earle Foxe (La
Panouille) dans la série «  Van Bibber in Society  ». Pour Pathé, il
tourne les Smitty Comedies. Il sera ensuite réalisateur chez Hal
Roach (Pack Up Your Trouble, 1932, avec Laurel et Hardy) et aura une
longue carrière très variée pendant le parlant. Décédé le 17 février
1975 à Los Angeles.

McCAREY (Leo)
31 Né le 3 octobre 1898 à Los Angeles, il entre chez Hal Roach en 1924,
réalise ou supervise les Charley Chase Comedies (1924-1926), dirige
Mabel Normand puis tourne les meilleures comédies de Laurel et
Hardy, notamment le fameux Big Business (1929). En 1929, il écrit un
scenario pour Harry Langdon (Sky Boy) puis, restant lui aussi fidèle à
la comédie, dirige Eddie Cantor (Kid from Spain, 1932), les frères Marx
(Duck Soup, 1933), WC. Fields (Six of a Kind ; 1933, Ruggles of Red Cap,
1934), Harold Lloyd (The Milky Way, 1935), etc. Décédé le 5 juillet
1969 à Santa Monica (Californie). L’apport de ce grand créateur à
l’équipe de Hal Roach fut considérable. Son frère Raymond fut aussi
metteur en scène et travailla en particulier dans les années trente
pour la Columbia.

MEINS (Gus)
32 Né en Allemagne en 1893, il semble faire ses débuts de réalisateur en
1922 en tournant un film pour Sennett. Pour les frères Stern, il
réalise de 1925 à 1929 de nombreuses Buster Brown Comedies, tous
les films des séries «  Keeping Up with the Joneses  » (1927-1928) et
« Let George Do It » (1927-1929). Il met en scène aussi des Mike and
Ike Comedies (1928-1929) pour les frères Stern. Décédé le 4 juillet
1940.

MORRIS (Reginald)
33 Né le 25 juillet 1886 dans le New jersey, Reggie est d’abord acteur
chez Sennett et devient ensuite metteur en scène vers 1915 pour la
L-KO. En 1919, il tourne pour la Fox (Sunshine Comedies) puis,
l’année suivante, réalise deux comédies pour Al Christie et, en 1922,
quelques films pour Universal. Il revient chez Sennett comme
metteur en scène en 1925, tournant de nombreux films en co
réalisation avec Edgar Kennedy. En 1927, Reggie dirige les Beauty
Parlor Series pour R-C Picture Corp. Décédé à Los Angeles le 16
février 1928.

NEILANI (Marshall)
34 Né le 11 avril 1891 à San Bernadino (Californie), il travaille à Los
Angeles pour Belasco et pour Barney Bernard, deux compagnies
cinématographiques. De 1909 à 1910, il est employé comme
chauffeur de D.W. Griffith, puis devient acteur à la Kalem et joue
dans les Ruth Roland Comedies. En 1912, il rencontre Allan Dwan,
réalisateur à l’American Film Company, qui l’embauche pour jouer
les utilités dans ses westerns, mais, en novembre 1912, Dwan passe à
l’Universal et Neilan revient à la Kalem pour jouer encore avec Ruth
Roland et dans les John Brennan Comedies. En 1913, Neilan travaille
pendant une courte période pour la Biograph à New York, puis
revient à la Kalem où il devient enfin metteur en scène. Marié en
décembre 1913 avec l’actrice Gertrude Bambrick, il dirige les
Roland-Brennan Comedies et les Ham and Bud Comedies (L. Hamiton
et B. Duncan) jusqu’en 1915. En octobre 1915, il passe à la Selig
comme scénariste et réalisateur, mais, comme il refuse de tourner les
westerns de Tom Mix, il est renvoyé. Fin 1916, il est de retour à New
York et dirige Blanche Sweet, Mary Pickford (Rebecca of Sunnybrook
Farm, The Little Princess, etc.) pour la Lasky Company. Divorcé en 1921,
il se remarie avec Blanche Sweet en 1922. Alcoolique, il ne s’adaptera
pas au parlant. Ce pionnier du cinéma burlesque meurt à Woodland
Hills (Californie) le 27 octobre 1958.

NEWFIELD (Sam)
35 Né en 1899, il débute comme metteur en scène en tournant les
Excuse Maker Comedies pour les frères Stern (1926-1927). Il réalise
aussi, pour les mêmes producteurs, des films des séries « Let George
Do It  » (1927-1928), «  What Happened to Jane  » (1926-1927) et des
Mike and Ike Comedies (1929). Il travaille également pour
Educational (Cameo Comedies, 1927) et pour Universal (Arthur Lake
Comedies, 1929, et Sid Saylor Comedies, 1929). Prolifique, il se
spécialisera ensuite dans le western de série B (en particulier avec Al
St. John). Décédé en 1964.

NICHOLS (George)
36 Né en 1864 à Los Angeles, il débute à la Keystone comme acteur,
cascadeur, puis gagman et enfin metteur en scène en 1914, dirigeant
Chaplin dans His Favorite Pastime, puis Ford Sterling. Il passe ensuite
à la L-KO que vient de fonder Lehrman en 1914. Décédé le 20
septembre 1927 à Rockford (Illinois).

PRATT (Gilbert W.)


37 Né à Providence (Rhode Island) en 1891, il réalise de 1919 à 1920 les
fameuses Hallroom Boys Comedies tirées de la B.D. de H. McGill
parue dans le Telegram. En 1921-1922, il dirige Al St. John pour la Fox
et Monty Banks pour la Warner. En 1922, il tourne des Star et des
Universal Comedies pour Universal, puis l’année suivante travaille
pour Educational : Cameo et Hamilton Comedies. De 1924 à 1925, Gil
réalise de nombreuses comédies pour Al Christie, puis entre dans
l’équipe de Sennett  : il y dirige Ralph Graves (1925) et quelques
«  Famille Smith  » (1926-1927). De plus, il tourne 11 Standard
Comedies (les Trois Fatty) en 1926. Un peu comme R. Kerr, Pratt aura
donc travaillé pour tous les grands producteurs du burlesque, à
l’exception cette fois d’Hal Roach... Décédé à Los Angeles le 10
décembre 1954.

RAYMAKER (Herman C.)


38 Né à Oakland, le 21 janvier 1893, il est réalisateur à la Triangle-
Keystone dès 1917 (A Clever Dummy avec Ben Turpin) et tourne
ensuite plusieurs films avec Monty Banks pour la Warner (1920-
1921) ainsi que des Hallroom Boys Comedies (1921-1922). En 1923, il
travaille pour les frères Stern  : Century Comedies, Baby Peggy
Comedies (1924), et de nouveau avec Monty Banks (1923-1924) dont
il est le metteur en scène favori. Décédé à Oceanside (Californie) le 6
mars 1944.

SANDRICH (Mark)
39 Né en 1910, il dirige pour la Fox plusieurs Animal Comedies (1926-
1928), puis travaille pour Educational (Cameo Comedies, 1928) et
tourne trois films avec Lupino Lane (1927). Il débute dans le long
métrage en 1928 et s’illustre dans la comédie musicale. Décédé en
1945.

SANTELL (Alfred)
40 Né le 14 septembre 1895 à San Francisco, il étudie l’architecture à
Los Angeles, puis écrit des scénarios pour la Lubin où il entre comme
décorateur et comédien. Il tourne, comme acteur, des courts
métrages comiques pour l’American Film Company, puis pour la
Kalem où il débute comme réalisateur en 1917. En 1918, il réalise
plusieurs Capitol Comedies en collaboration avec Louis Chaudet,
puis l’année suivante des Okeh Comedies et des Star Comedies (1920)
pour Universal. De 1922 à 1923, il dirige Billy West et travaille aussi
pour Hal Roach. Décédé à Salinas (Californie) le 19 juin 1981.

ST. CLAIR (Malcolm)


41 Né à Los Angeles le 17 mai 1897, journaliste et dessinateur, il est
ensuite, dès 1915, acteur chez Sennett pour la Triangle-Keystone. Il
apparaît en particulier dans A la Cabaret (R : Walter Wright, 1916). Il
devient réalisateur chez Sennett en 1919 et tourne de nombreux
films jusqu’en 1922 (Don’t Weaken, 1920 ; Call a Cop, 1921 ; Bright Eyes,
1922, etc.). Pendant la même période, il réalise aussi des films pour
Universal (Rainbow Comedies) et Fox (Sunshine Comedies) et assiste
Keaton dans The Goat (1921) et The Blacksmith (1922). En 1924,
Malcolm tourne pour FBO Studios les séries «  Fighting Blood  » et
«  Téléphone Girl  », et pour Universal Jewel, la série «  The Leather
Pushers  » (1922-1924). En 1924-1925, il travaillera pour la Warner.
Dans les années trente, il dirige quelques longs métrages de Laurel et
Hardy. Décédé à Pasadena le 1er juin 1952.

SMITH (Noel Mason)


42 Né le 22 mai 1895 à Rockland (Maine), il débute en 1913 comme
assistant-metteur en scène à la L-KO de 1917 à 1919. Il travaille
ensuite en 1918 à la Fox-Sunshine, puis de 1920 à 1921 chez Sennett
où il rencontre Louise Fazenda qui sera un temps son épouse. En
1922, il revient à la Fox-Sunshine, puis tourne des Hallroom Boys
Comedies (1922), travaille aussi pour les Stern Brothers (Century
Comedies de 1920 à 1926), et tourne deux films avec Larry Semon
(Her Boy Friend et Kid Speed, 1924). Décédé à Los Angeles le 20
septembre 1955.

SWEET (Harry)
43 Né dans le Colorado en 1901, il est réalisateur chez Sennett et à la
Fox-Sunshine dès 1924. Puis il travaille pour plusieurs compagnies :
l’Universal avec des Blue Bird Comedies (1926-1927) et des films de
la série «  Puffy-Cohen  » (1928), la Fox avec les Married Life Series
(1926-1927), Joe Rock avec les Blue Ribbon Comedies (1926) et
quelques films pour Educational. Décédé à Big Bear (Californie) le 18
juin 1933.

TAUROG (Norman)
44 Né le 23 février 1899 à Chicago (Illinois), Taurog monte sur les
planches à 14 ans pour jouer Un bon petit diable, et la même année
débute au cinéma sous la direction de Ince pour IMP. En 1917, il est
engagé chez Vitagraph comme accessoiriste, puis gagman et enfin
assistant. Il devient réalisateur avec Larry Semon et codirige
plusieurs films avec lui (1920-1924). Il travaille aussi pour Fox-
Sunshine (1924) et pour Universal  : les Gumps Comedies avec Joe
Murphy (1923-1924). Il tourne ensuite, pour Educational, un grand
nombre de films  : Cameo Comedies (1923-1928), Tuxedo Comedies
(1926-1928), Dorothy Devore Comedies (1927-1929) et Hamilton
Comedies (1926-1928). Il reste fidèle au burlesque à l’arrivée du
parlant, dirigeant en particulier le tandem Dean Martin – Jerry
Lewis. Décédé le 7 avril 1981 à Rancho Mirage (Californie).

THORNBY (Robert)
45 Né à New York le 27 mars 1888, il débute à la Vitagraph, puis dirige
«  Little Billy  » (le jeune Paul Jacobs) à la Keystone dans une Kid
Serie. En 1914, il quitte Sennett avec Ford Sterling et quelques
autres pour travailler chez Universal. Il sera rapidement renvoyé et
sa carrière sera compromise. Décédé le 6 mars 1953 à Los Angeles.

WALLACE (Richard E.)


46 Né en 1894, il est d’abord monteur chez Sennett, puis devient
metteur en scène vers 1925 chez Hal Roach : il tourne en particulier
deux films avec Clyde Cook (1925) et deux avec Mabel Normand
(1926). Simultanément, en 1925-1926, il dirige plusieurs Blue-Bird
Comedies pour Universal. Il tourne également des longs métrages
dès 1926 et continuera jusqu’en 1945. Décédé en 1951.

WATSON (William H.)


47 Né à Montréal (Canada) le 3 janvier 1896, il débute en 1918 à la Fox-
Sunshine comme réalisateur, puis travaille essentiellement pour
Universal et, de 1919 à 1920, pour Hal Roach (Rolin Comedies). Chez
Universal, il dirige plusieurs Century Comedies (1919-1921) des
frères Stern, des Rainbow Comedies (1920), des Star Comedies (1921-
1922), une Jewel Comedie (1921) et de très nombreuses Universal
Comedies (1922-1925). De 1925 à 1928, il réalise de nombreux films
pour Al Christie. Décédé à Los Angeles le 20 janvier 1967.

WRIGHT (Walter)
48 En 1902, Wright ouvre des Nickelodeons à Pittsburgh avec un associé
puis, de 1907 à 1912, s’intéresse à la photographie en relief, et enfin
commence une carrière de metteur en scène en dirigeant un western
pour la Wright Film Company avant de travailler pour la Keystone de
1915 à 1920  : Hushing the Scandal, The Cannon Ball, Saved by Wireless,
Dizzy Heights and Daring Hearts, etc. Il y dirige en particulier Chester
Conklin.
Annexe 3
Les comédiens burlesques américains et leurs surnoms français

1 Adrien = Paul Parrott (chez Pathé-Baby)


2 L’Afrique = Ernie « Sunshine » Morrison
3 Agénor = Hank Mann à ses débuts ( ?)
4 Alcide = Charlie Murray
5 Ambroise = Mack Swain
6 Anatole = Sid Smith (chez Pathé-Baby)
7 Andoche = Ben Turpin
8 Andy = Andy Clyde
9 Babylas = Snub Pollard ( ?)
10 Bagoutin = Stan Laurel (chez Pathé-Baby)
11 Beaucitron = Snub Pollard
12 Bill = Bill Parsons
13 Bill Bockey ou Bilboquet = Hank Mann
14 Billy = Billy West, Billy Quirk ou Billy Bevan
15 Bobby = Bobby Vernon ou Bobby Ray
16 Bouboule = Hughey Mack ( ?)
17 Bouftout = Fatty Voss ( ?)
18 Bricolo = Charley Bowers
19 Brioche (Arthur) = Clem Beauchamp (Jerry Drew)
20 Calouchon ou Calouchard = Ben Turpin
21 Casimir = Ben Turpin et Chester Conklin
22 Charley = Bobby Dunn
23 Charlie = Charley Chase
24 Chariot = Charlie Chaplin
25 Cohen = Ford Sterling
26 Dodoche = Loyd Hamilton ( ?)
27 Doggy = Glenn Tryon (chez Pathé-Baby)
28 Doublemètre = Malcolm Sebastian ou Sabiston (Big Boy)
29 Dudule = Clyde Cook
30 Fatty = Roscoe Arbuckle
31 Fridolin = Jimmy Aubrey
32 Frigo = Buster Keaton
33 Gaspard = Chester Conklin
34 Georget = George Ovey
35 Godasse et Polochon = Billy Ruge ( ?) et Oliver Hardy ( ?)
36 Joseph = Chester Conklin
37 Julot = Sydney Chaplin
38 Labille = Johnny Burke
39 La Panouille (Napoléon César, baron de) = Earle Foxe
40 Lapilule = Dan Russell
41 Lui = Harold Lloyd
42 Lupino = Lupino Lane
43 Mabel = Mabel Normand
44 Maggie = Louise Fazenda
45 Malec = Buster Keaton
46 Narcisse = Ben Turpin
47 Negritina = Farina Hoskins (chez Pathé-Baby)
48 Nenuphar = Charley Chase (à ses débuts [ ?])
49 Onesime = Lloyd Hamilton
50 Oscar = Billy Bevan (chez Pathé-Baby)
51 Philomène = Louise Fazenda
52 Picotin = Stan Laurel
53 Picratt = Al St. John
54 Placide = Sid Smith
55 Ploum = Monty Banks
56 Poussinet = Joe Yule, alias Mickey Rooney (chez Pathé-Baby)
57 Petit Chou = Lawrence « Sunny » McKeen Jr. (chez Pathé-Baby)
58 Pulchérie = Gale Henry
59 Punch = Sid Smith
60 Quatr’Sous = Malcolm Sebastian (chez Pathé-Baby)
61 Raymond = Raymond Griffith
62 Rigolo = Stan Laurel
63 Sid = Sid Smith
64 Vermicel ou Vermicelle = Slim Summerville
65 Zigoto = Larry Semon
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