Cours EIE 2020

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 86

Cours E I E

Etude d’impact sur l’environnement

Réalisé par:
Mme Alaoui Rajae

2016/2017
Généralité

Cadre juridique et institutionnel

La situation de départ

Evaluation des impacts d’un projet

Mesures de mitigation

Programme de suivi et de surveillance


DEFINITIONS
• Écosystème :
Ensemble dynamique d’organismes vivants en interaction entre eux
et avec leur milieu environnant non vivant, qui forme une unité
fonctionnelle.

• Développement durable :
Formule qui vise à réconcilier le développement économique et
social, la protection de l’environnement et la conservation des
ressources naturelles. Il vise trois objectifs : maintenir l’intégrité de
l’environnement et de l’utilisation durable des espèces et des
écosystèmes, améliorer l’équité sociale et améliorer l’efficacité
économique, pour le bénéfice des générations présentes et futures.
• Diversité biologique ( biodiversité ) :
« Variété et abondance des organismes vivants de toute origine. Cela
comprend la diversité des écosystèmes, qu’ils soient terrestres,
aquatiques ou marins. »
• Environnement :
Au sens de la Loi sur la qualité de l’environnement : « l’eau,
l’atmosphère et le sol ou toute combinaison de l’un ou de l’autre
ou, d’une manière générale, le milieu ambiant avec lequel les
espèces vivantes entretiennent des relations dynamiques ». Le
concept de milieu ambiant est une reconnaissance que
l’environnement est aussi constitué d’éléments « humains ». Il
désigne en effet l’ensemble des objets matériels, des êtres
vivants, des ressources et des systèmes physiques, chimiques,
biologiques, sociaux, économiques et culturels, où les éléments
sont en état constant d’interdépendance les uns par rapport aux
autres. L’environnement réfère donc à une notion globale; il
comprend les écosystèmes, les populations humaines et
l’ensemble de leur composantes qui contribuent à la qualité de la
vie.
• Évaluation environnementale :
Activité qui intègre des considérations d’environnement
et des perceptions du milieu à la planification des projets,
permettant ainsi de les réaliser tout en assurant la
protection et la conservation des milieux de vie. Le
processus permet de colliger, de traiter, d’analyser et
d’interpréter les impacts afin d’évaluer l’acceptabilité
environnementale des projets et de préparer les décisions
et leur mise en œuvre.
• Impacts cumulatifs :
Incidences additives ou interactives induisant sur l’environnement
biophysique ou humain, des changements brusques ou progressifs dans
le temps et dans l’espace. La considération des impacts cumulatifs d’une
intervention fait référence à l’évaluation de la potentialité de son tout ou
de ses parties d’aggraver ou d’ajouter à un phénomène particulier.
• Impacts synergiques :
Résultat de l’association de plusieurs facteurs ou impacts qui concourent
à un effet donné. Considérés individuellement, ces facteurs ou impacts
peuvent présenter peu d’intérêt, alors qu’ils prennent une dimension
significative lorsque conjugués. Les effets synergiques doivent être
considérés selon deux niveaux : la synergie entre les répercussions
propres à une intervention et la synergie entre les répercussions
individuelles ou conjuguées d’une intervention et le milieu
d’implantation.
• Mesures de compensation :
Ensemble de moyens destinés à compenser des impacts résiduels
attribuables à la mise en œuvre d’un projet. Elles comprennent des
indemnités matérielles ou financières pour des dommages subis ou des
espaces perdus ( ex. aménagement d’espaces nouveaux, contribution
pour la réalisation de projets pour les résidents) ou divers moyens pour
reconstituer des habitats ou des éléments valorisés de l’écosystème (ex.
aménagement d’une passe migratoire, mise en valeur d’une ressource).
• Parties prenantes :
Réfère à l’ensemble des intervenants concernés par l’évaluation
environnementale d’un projet, tant les initiateurs, les ministères, le
monde municipal, les organismes non-gouvernementaux que le public en
général et les générations futures
• Solutions de rechange :
Différentes possibilités, au point de vue fonctionnel, d’atteindre les
mêmes objectifs et de répondre aux mêmes problèmes ou besoins à
l’origine du projet. Par exemple, les solutions de rechange pour une
centrale hydroélectrique pourraient être une centrale nucléaire,
l’importation d’énergie électrique, les économies d’énergie et la
production d’énergie à partir de ressources renouvelables autres que
l’eau.
• Variantes de réalisation :
Différents moyens susceptibles d’assurer la réalisation d’un projet, qu’ils
s’expriment en termes de localisation géographique (site, corridor, zone),
de disponibilité technologiques (procédés, techniques de construction,
modes d’exploitation) ou de techniques opérationnelles (actions,
mesures, programmes, gestion).
• Approche intégrée ou systémique :
Démarche systématique et interdisciplinaire qui permet de tenir
compte de toutes les dimensions pertinentes et significatives de
l’environnement et plus particulièrement des relations et des
interactions entre les différents éléments de l’écosystème et
entre les différents impacts. Cette approche nécessite le recours
à des méthodes permettant une intégration adéquate de
l’ensemble des facteurs environnementaux, y compris les
consultations.
• Aucune perte nette d’habitat :
Principe de travail en vertu duquel on essaie d’adopter des
mesures de compensation, telle la création de nouveaux
habitats, de façon à prévenir une diminution des ressources
attribuable à la perte ou à l’endommagement des habitats.
DEFINITION : EIE

• Une étude d'impact est une étude technique qui vise à


apprécier les conséquences de toutes natures,
notamment environnementales d'un projet pour tenter
d'en limiter, atténuer ou compenser les impacts négatifs.
PROBLEMATIQUE:
• Avec l’avènement de la construction des grands chantiers
des projets tels que lotissement, complexes fonciers,
routes, autoroutes, Barrages, etc. Le Maroc se trouve
confronter à un problème environnemental qui marque
son territoire d’une manière notable et souvent
irréversible. Ces activités constituent par ailleurs une
atteinte aux ressources et au milieu naturel.
• L’activité humaine a de tout temps impliqué une atteinte
à l’environnement ou tout au moins interagi avec la
nature. La pollution des eaux est devenue évidente,
quelques actions législatives ont été entreprises
ponctuellement.
• Et quelles solutions peut-on préconiser pour atténuer ces
impactes ?
• Pour y remédier l’étude d’impact sur l’environnement apparaît
comme un outil de planification moderne et précieux pour contrôler
les projets et leur intégration dans l’environnement
• Les déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics est un
grand problème qu’affrontent les professionnels du secteur au
quotidien. Leur production est cinq fois supérieure aux déchets
ménagers.
• Le chiffre est au niveau mondial. Les entreprises du bâtiment et des
travaux publics produisent cinq fois plus de déchets que les ménages.
Un chiffre énorme vu jusqu’à présent, aucune action n’a été prise
pour la régulation de ce secteur qui se développe en parallèle avec la
croissance du secteur de la construction.
• Mais quelles sont les spécificités des déchets du secteur
du BTP ? Ces derniers se caractérisent par leur très
grande diversité dans la taille, dans la concentration et
dans la fréquence des chantiers et donc dans la
production des déchets dans le temps et dans l'espace. Ils
sont dans leur majorité des déchets inertes, c’est-à-dire
qu’ils sont étroitement associés à la source avec des
déchets du second œuvre dans le cas des chantiers de
démolition et de réhabilitation de bâtiments.
• Sont-ils dangereux ? En principe non, puisque les déchets
du BTP sont composés au fond de déchets inertes, donc
non dangereux. Mais du fait du manque de place sur les
chantiers, d'un défaut d'information, il arrive
fréquemment que des déchets spéciaux (type peinture,
solvant) soient déposés à nu et contamineront le
voisinage Oued, nappe phréatique, etc.
• Sur le plan international et pour la protection du
patrimoine, des ressources des lois ont été érigé
spécialement pour les études d’impact sur
l’environnement. Mais qu’en est il du Maroc?
• De tout temps, l’homme s’est préoccupé de son
environnement naturel. Toutes les civilisations anciennes
ont eu conscience de la nécessité de faire corps avec
l’environnement. L’étude d’impact sur l’environnement
étudie précisément toutes les modifications, définitives
et temporaires, affectant n’importe quel composant du
système écologique sur un périmètre donné et donc les
actions d’aménagement doivent se faire de manière à
préserver le milieu vital et le paysage.
Schématisation des impactes générés :

peuvent schématiquement se classer en trois voir quatre groupes


1 / mésologie : air, eau, sol, bruit
2/ l’occupation du sol : Activités homme/biosphère
3/ Patrimoine
4/ Ressources et déchets
• Il y a d’abord les impacts mettant directement en danger
les bases de la vie, la survie et la santé de l’homme et de
la biosphère, en affectant un milieu vital traité sous
l’appellation mésologie : air, eau, sol, bruit. Pour ces
domaines, la protection de l’environnement est assurée
par le respect de valeurs limites d’émissions et
d’émissions contenues dans la réglementation
garantissant la santé des individus et de la biosphère,
ainsi que la fertilité des sols
deuxième groupe d’impacts
• porte sur l’occupation du sol , en tant que support et reflet
des activités de l’homme et de la biosphère. En effet tout
projet de construction empiète sur l’espace préexistant,
et modifie le champ des activités qui s’y déroulent. Les
activités de l’homme occupent une large partie du
territoire : activités économiques (Agriculture,
exploitation forestière), résidences (sites construits)
déplacement et loisir
• Pour les domaines de l’environnement regroupés sous ce
terme « occupation du sol », forêt, agriculture,
infrastructure/sites bâtis (Route, chemin de fer, ouvrages,
etc.), milieux naturels en tant que surface, la démarche
doit être différente de celle de la mésologie car l’impact
provoqué par un chantier est presque toujours total. En
effet, l’intervention lors du début d’une construction
entraîne toujours la destruction du milieu préexistant
pour permettre la réalisation de la nouvelle installation.
• La dimension de la surface prélevée, sa situation
géographique ainsi que son environnement jouent
également un rôle. C’est sur la base des deux éléments,
emprise en mètres carrés et qualité, que sera établi le
concept des mesures de protection indispensables pour
diminuer, supprimer ou compenser les atteintes. Ces
mesures peuvent être la conservation de l’état existant, la
création de nouvelles conditions permettant la protection
maximale, ou la compensation des atteintes sur un autre
site. Elles doivent rendre Le projet compatible avec les
exigences de la protection de l’environnement.
EIE PATRIMOINE

• Un troisième groupe d’impact réuni sous la notion du


patrimoine porte sur les atteintes au patrimoine naturel
et historique tel que milieux naturels, sites
archéologiques, sites bâtis et paysage. Les actions à
prévoir servent à préserver le patrimoine par sa
conservation ou, si ce n’est pas possible, par des mesures
de compensation sur place ou par la création de nouveaux
éléments de valeur comparable. La réduction de l
»impacte d’une installation porte parfois sur la mise en
valeur d’un objet.
Ressources et déchets

• Un quatrième groupe concerne les ressources et déchets.


Bien que ces domaines puissent être intégrés à la
description du projet, il est préférable de traiter les
questions de ressources utilisées par l’installation et les
déchets produits séparément.
II-CADRE LEGISLATIF ET
INSTITUTIONNEL DU PROJET :
Plusieurs textes de lois en vigueur sont en relation avec
EIE et ce depuis le protectorat, ce pendant ces textes
sont insuffisants c’est ainsi que le système des EIE a été
mis en œuvre au Maroc d’une manière progressive à
travers plusieurs étapes. Entre 1994 et 2003, des EIE ont
été réalisées d’une manière volontaire par les promoteurs
de projets ou sollicitées par des bailleurs de fonds
internationaux ou pour des raisons de sensibilité
particulière d’un milieu récepteur d’un projet ou pour un
arbitrage d’avis discordants concernant l’occupation des
sols.
• La deuxième étape, entre 2003 et 2008, a débuté par
l’adoption de la Loi n° 12-03 relative aux EIE, devenue la
référence législative d’application du principe de l’étude
d’impact. Même en l’absence de textes d’application de
cette Loi, une procédure d’examen des EIE s’est installée
au niveau national.
2-2. Cadre institutionnel :
• Plusieurs acteurs sont impliqués directement ou
indirectement dans la réalisation de ce projet, d’où
l’importance d’une bonne coordination des parties
prenantes à travers ses phases de préparation, de
construction, d’exploitation et de suivi. Parmi des
principaux acteurs dans le secteur de l’exploitation des
carrières nous citons :
• Le Ministère des Energies et des Mines, de l’eau et de
l’environnement et son Secrétariat d’Etat à l’eau
représentée par l’Agence du bassin Hydraulique de Sebou
a pour mandat :
• a- Elaborer le plan directeur d’aménagement intégré des
ressources en eau relevant de sa zone d’action.
• b- Veiller à l’application du plan directeur d’aménagement
intégré des ressources en eau à l’intérieur de sa zone
d’action.
• c- Délivrer les autorisations et concession d’utilisation du
domaine public hydraulique prévues dans le plan directeur
d’aménagement intégré des ressources en eau de sa zone
d’action.
• d- Fournir toute aide financière et toute prestation de service,
notamment d’assistance technique, aux personnes publiques ou
privées qui en faisant la demande, soit pour prévenir la pollution des
ressources en eau, soit en vue d’un aménagement ou d’une
utilisation du domaine hydraulique.
• e- Réaliser toutes les mesures piézométrique et de jaugeages ainsi
que les études hydrologiques, hydrogéologique, de planification et
de gestion de l’eau tant au plan quantitatif que qualitatif.
• f- Réaliser toutes les mesures de qualité et d’appliquer les
dispositions de la présente loi et des lois en vigueur relatives à la
protection des ressources en eau et à la restauration de leur qualité,
en collaboration avec l’autorité gouvernementale chargée de
l’environnement.
• Le Ministère de l’intérieur représenté par Mr le Wali, le
Gouverneur, ou son représentant, intervient en tant que
coordinateur des actions menées par les différents
acteurs locaux dans le domaine de prévention du risque
d’inondation. En effet les gouverneurs sont les premiers
concernés pour :
• g- Définir l’air d’impact du projet comme défini sur plan
comme mentionné à l’article 2 du décret.
• h- Date d’ouverture et de fermeture de l’enquête et les
endroits de consultation des dossiers de consultation.
• i- Le registre des remarques et observation des
populations, les noms et qualités du président et des
membres de l’équipe chargé de l’enquête conformément
à l’article N° 4 du décret n° 2-04-564 du 20/11/08.
• Le Ministère d’Equipement, Transport et de la
Logistique qui donne l’autorisation définitive des
carrières.
Les Ministères membres du comité régionale des
études d’impact sur l’environnement qui est présidé par
le wali de la région devant abriter le projet ou son
représentant et comprend le représentant régional de
chacune des autorités gouvernementales chargées de :
l'équipement et transport ; l'aménagement de l'espace ;
l'urbanisme ; le tourisme ; l'énergie et des mines ; l'eau ;
l'environnement ; la santé ; l'agriculture ; la pêche
maritime ; l'industrie ; la justice et d'un représentant
régional du haut-commissariat aux eaux et forêts et à la
lutte contre la désertification. Ce comité donne l’avis pour
l’acceptabilité environnementale du projet.
ETUDE D’IMPACTE DE
L’ENVIRONNEMENT

FIN PARTIE JURIDIQUE


Schématisation sectorielle des
impacts
• Dans le cas des domaines de la mésologie nous y plaçons
l’étude d’impact sur l’atmosphère ( air et bruit), sur les
eaux (superficielle et souterraine) et sur le sol ( pollution
des sols). Dans ces cas la protection de l’environnement
est assurée par le respect des valeurs limites d’immissions
contenues dans les lois garantissant la santé des individus
et de la biosphère ainsi que la fertilité du sol. Autres: le
processus physico chimique par lequel les impacts d’un
projet les affectent
Enquête préliminaire et cahier de charge du rapport d’impact
Méthodologie cas mésologie
Méthodologie occupation du sol
Méthodologie cas Patrimoine
Méthodologie
Attenuation
Atténuation
Atténuation
Cas d’un Tunnel
Cas d’un tunnel

• Procédure de l'Enquête publique
• Le dossier de l’enquête publique (EP) doit être préparé par le pétitionnaire,
attaché à la demande d’ouverture de l’enquête publique et déposé au
secrétariat permanent du comité régional des études d’impact sur
l’environnement (SCR) qui assure également le secrétariat des commissions
des enquêtes publiques (SCEP). Il doit comprendre les documents suivants,
établis en langue arabe et française :
• Une fiche descriptive faisant ressortir les principales caractéristiques
techniques du projet soumis à l’enquête publique ;
• Un projet de résumé (en langue arabe et/ou française et/ou amazigh), clair et
compréhensible pour le public, des informations et des principales données
contenues dans l'étude d'impact sur l'environnement concernée par
l'enquête publique, notamment celles relatives aux impacts positifs et
négatifs du projet sur l'environnement ainsi que les mesures envisagées pour
supprimer, réduire ou compenser les conséquences dommageables du projet
sur l'environnement
• Un plan de situation désignant les limites de la zone d'impact prévisible du
projet.

DESCRIPTION DU PROJET
• Consistance
• Description du projet
• Localisation du site (Coordonnées Lambert, plan de situation)
• Titre foncier
• Surface du site
• Plan de masse, plan côté
• Besoin en eau
• Assainissement liquide
• Planning de réalisation du projet
• Budget prévisionnel
Description du milieu
• Délimitation et justification du champ de l’aire de l’étude
• Milieu physique (Topographie, géologie, hydrogéologie,
hydrologie, qualité des eaux, climatologie)
• Milieu biologique (aires et sites protégés, faune, flore)
• Milieu humain (Activités économiques, culturels, agricoles,
bien matériels, équipements et infrastructures,
alimentation
en eau potable, électrification, assainissement liquide,
assainissement solide)
Analyse des impacts et mesures
d’atténuation
• Prise en compte des préoccupations environnementales à toutes les phases de
réalisation du projet, depuis sa conception jusqu’au démantèlement, en passant par
son exploitation
• Prise en compte de l’ensemble des composantes des milieux
naturel et humain susceptibles d’être affectées par le projet

• Evaluation des impacts positifs et négatifs du projet

• Evaluation des mesures recommandées pour consolider les


impacts positifs identifiés

• Evaluation des mesures recommandées pour supprimer, réduire ou compenser les


conséquences dommageables

• Identification du projet sur l’environnement


TERMES DE REFERENCES ETUDE D’IMPACT SUR
L’ENVIRONNEMENT D’UN LOTISSEMENT URBAIN

• 1. Identité du projet
• Intitulé du projet : lieu avec Titre foncier, commune,
délégation,
• Nom et coordonnées du promoteur
• Nom et coordinateur du bureau d’études,
topographe,etc
2. Caractérisation du projet
• Contexte du projet et sa justification :
• • Situation du projet : plan de situation du projet avec emplacement
exact Du projet par rapport à la zone environnante et indication de
l’accès avec point de repère
• • Cadre réglementaire et conformité du projet de lotissement avec
les points de gestion du développement urbain : SDA, PAU, PAD,
• existence de zones de servitude,… ; la zone d’étude fait t-elle partie
d’une vaste opération ayant déjà fait l’objet d’un étude d’impact sur
l’environnement, …
• Justification du projet, notamment, le type de logement, le type
d’équipements, etc… par rapport au cadre réglementaire et à la zone
environnante
Description du projet :
• • Localisation du projet sur extrait du plan d’aménagement (avec
nomenclature et spécificités des zones mentionnées sur l’extrait) ;
• • Description du projet et de son importance accompagnée d’un
plan de masse du lotissement avec mention de l’affectation des
lots : nombre de lots, superficie totale, part de la superficie
réservées aux habitations, à la voirie, aux équipements, aux
espaces verts ou autre ;
• • Dimensionnement de principales caractéristiques structurelles de
la conception du lotissement ; desserte en infrastructures (voiries,
assainissement, drainage des eaux pluviales, eau potable ;
électrification, téléphone,…) ; réalisation d’équipements collectifs,
• construction de logements,… ;
• • Description de la nature et l’importance des travaux à effectuer :
• arrachage d’arbres, excavation, nivellement, remblaiement,
destruction de bâtiments existants,…
• • Durée et planning des travaux d’aménagement
3. Description de l’état initiale du site

• Délimitation du périmètre d’étude : description succincte du


périmètre sur plan à échelle adéquate mentionnant la
topographie, l’hydrographie, les voies et réseaux divers, les
ouvrages existants,…
• Environnement socio-économique
• • Utilisation actuelle du site d’implantation du lotissement ;
Condition de l’environnement à proximité du projet de
lotissement :
• agglomération, zones urbaines de récréation, zones
d’activités, zones industrielles, zones naturelles, zone
urbanisées construites, degrés d’équipement de ce zones
(réseaux d’assainissements, d’électricité,
d’eau potable et autres),…
• Environnement naturel
• • Description du site : morphologie, topographie, couverture
végétale, paysage… éléments dominants et/ou particuliers (par
exemple : pente, inondation , accès, débordement de cours
d’eau, proximité d’une zone sensible,…) ;
• • Description des sols et sous-sol de la zone concernée ;
• • Réseau hydrographique : description des cours d’eau et plan
d’eau
• (largeur, longueur, éloignement par rapport au projet, niveau du
projet par rapport au réseau,…) ;
• • Les eaux souterraines : description de l’état des nappes
souterraines (profondeur et utilisation actuelle usage agricole,
domestique,industriel,…) ;
• • Les données climatiques : vents et pluviométrie
• 4- Analyse des impacts du projet sur l’environnement
et mesures
envisaqées pour réduire, voire les supprimer

• Les impacts pendant les travaux : identification et évaluation des


impacts
du chantier sur l’environnement (émission des poussières, bruits,
déchets
solides répartis par nature et volume,…) et description et analyse
détaillée
des mesures proposées pour les atténuer avec justification (arrosage
pour
les poussières, mesures d’atténuation des décibels et respect des
horaires
de travail pour le bruit, collectée, lieu de stockage et destination finale
(décharge, recyclage,…) pour les déchets solides,… ;

• L’assainissement : estimation du volume des eaux usées produites et
description détaillée de la solution d’assainissement choisie : réseau
interne et raccordement au réseau Principal si la zone est susceptible
d’être assainie ou
description de la solution choisie avec précision des caractéristiques et du
dimensionnement des ouvrages, de la périodicité de l’entretien, du
gestionnaire de ces ouvrages, du devenir des eaux usées,…. Avec plans
et schémas à l’appui ;
• Les eaux pluviales : description détaillées du mode de drainage, de
collecte et d’évacuation des eaux pluviales avec schémas à l’appui de
devenir de ces eaux (exutoire) ; évaluation des éventuels apports en
amont et description alors des ouvrages d’interception et d’évacuation ;
• Les déchets solides : estimation sommaire de la production des
déchets
solides et mesures éventuelles pour en faciliter la collecte (réservation
d’espace adéquats pour containers ou autre) ;
• Le paysage : programmation d’espace verts,
emplacement et superficie,
types de plantation ;
• Autres : en cas d’éléments particuliers de
l’environnement du site, comme
par exemple voir si le site ou autres est susceptible d’être
inonder , fournir une description détaillée des mesures
d’atténuation proposées.
• Planning d’exécution des mesures avec estimation des
coûts
• Les déchets solides : estimation sommaire de la production
des déchets solides et mesures éventuelles pour en faciliter
la collecte (réservation d’espace adéquats pour containers
ou autre) ;
• Le paysage : programmation d’espace verts, emplacement
et superficie,
• types de plantation ;
• Autres : en cas d’éléments particuliers de l’environnement
du site, comme
• par exemple l’inondation du site ou autres, fournir une
description
• détaillée des mesures d’atténuation proposées.
• Planning d’exécution des mesures avec estimation des
coûts
Récapitulatif
Les points à relever sont donc :
• Nuisances
• Mesures d’atténuation
• Responsables
• Date de réalisation
• Nature
1- En matière de nuisance :
pendant la réalisation : Poussière, Bruits, Déchets solides de
construction et autres, Déchets liquides : eaux sanitaires,
huiles usagées,…
• Pendant la phase d’exploitation, Production d’eau usées,
Eau pluviales ,déchets solides ,urbanisation du paysage,
autres.
• 2- Messure d’atténuation: pendant le chantier
• Arrosage
• Horaire de travail
• Collecte, stokage et destination finale
• Assainissement, collecte et évacuation des huiles usagers
• Messure d’atténuation: pendant la phase d’exploitation
• Réseau d’assainissement interne raccordement ou
solution individuelle
• Collecte et évacuation des eaux pluviales
• Réservation d’espace pour container
• Programmation plantation et entretien d’espace vert
• 5- Résumé de l’étude
• Faire un récapitulatif succinct de toutes les composantes
de l’étude
• 6-
• 6. Pièces à fournir en annexe de l’Etude d’Impact sur l’Environnent

• Plan de situation clair à échelle adaptée (avec indication de l’accès et


• points de repère) ;
• Extrait du PAU avec emplacement du lotissement + nomenclature
(extrait
• du règlement d’urbanisme correspondant aux zones présentes sur le
plan);
• Plan de masse du lotissement avec affectation des lots ;
• Plan côté du terrain ;
• Schémas et plan relatifs à la solution d’assainissement ;
• Schémas et plan relatifs à la collecte et à l’évacuation des eaux pluviales
• Attestation sur l’assainissement du lotissement
• Avis circonstancié de certaines administrations en cas de particularité du
site : par exemple avis de la DAH en cas de proximité d’un oued,…
• Copie du cahier des charges
La situation de départ
La situation du projet:

Borne X Y
B1 concasseur 572192.893 319190.874
B2 concasseur 572351.641 319381.034
B3 site 572374.420 318780.700
B4 site 572297.483 318694.509
P1&
La gestion des prêts (téléphones route 572182.750
cartes SIM) 319505.380

69
Choix du site ?
Raison d’être du projet
Aperçu géologique: Aperçu hydrogéologique: Pluviométrie:
Aspect socio-économique et démographique :

8461 habitants
1500 ménagers
475 km²

Population

Végétation Ressources économiques


Evaluation des impacts du projet

Phase de réhabilitation

Phase d’exploitation

Phase de construction
Phase de construction Phase d’exploitation Phase de réhabilitation
Les impacts générés au cours de la phase
de construction
le Sol A
L’air
L’Air et émissions sonores B
Le climat sonore

la faune et la flore C

le paysage D
Habitation

le milieu humain E
Socio-économique

le climat F
Les impacts générés au cours de la phase
d’exploitation

le Sol A

L’Air et émissions sonores B

la faune et la flore C

le climat E

la nappe phréatique F

le milieu humain G
Les impacts générés au cours de la phase
de réhabilitation

Déchets
Bruits
Poussières
+
ordures
MESURES DE MITIGATION
Phase de construction Phase d’exploitation Phase de réhabilitation

Implantation d’un écran végétal.


Eviter le débordement des engins hors zone.
Eviter le déversement de produits pollution. Répartition des poubelles au niveau
du site
Phase de construction

Eviter de travailler la nuit et le weekend.


l’humidification des fronts de travaux.
fonctionnement des engins de 7h à 16h.
Maintenir les engins en bon état,
Arrosage des pistes.
Choisir les engins les moins bruyants.
Bâchage des camions
MESURES DE MITIGATION
Phase de construction Phase d’exploitation Phase de réhabilitation

Amélioration de l’image du site


Les déchets domestiques et solides doivent Phase d’exploitation par la mise en place de travaux
être collectés convenablement et acheminés paysagers importants.
vers la décharge de la commune.

Arrosage des voies de circulation et des stocks. Méthode d’exploitation en pente douce.
 Lavage des véhicules. Respecter la profondeur exigé de
Port des masques anti-poussière pour 1m .
les ouvriers.
MESURES DE MITIGATION
Phase de construction Phase d’exploitation Phase de réhabilitation

Gestion des déchets liquides

Phase d’exploitation

Exemple de toilettes chimiques


MESURES DE MITIGATION
Phase de construction Phase d’exploitation Phase de réhabilitation

Gestion des déchets solides :

Phase d’exploitation

Les quantités des déchets estimées.


MESURES DE MITIGATION
Phase de construction Phase d’exploitation Phase de réhabilitation

Phase d’exploitation

Schéma de réaménagement du lieu d’extraction


Programme de suivi et de surveillance
Cadre juridique et institutionnel

La loi 12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement


La loi 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement
Loi 10-95 sur l’eau
Loi 13-03 relative à la lutte contre la pollution de l’air
Loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets solides et à leur élimination
Loi 12-90 relative à l’urbanisme.
Assurer le respect des recommandations faites sur la préservation
De l’environnement

Contrôler les différents paramètres liées a l’environnement du


site étudié

Assurer l’équilibre hydrodynamique du cours d’eau

Elaborer et suivre un plan de surveillance

Assurer la remise en état des lieux

Vous aimerez peut-être aussi