EXERCICE 30.7-: Optique Ondulatoire

Physique
OPTIQUE ONDULATOIRE
EXERCICE D’ ORAL
-EXERCICE 30.7-
• ENONCE :
« Miroir de LLoyd »
On considère un faisceau parallèle de lumière

polarisée perpendiculairement au plan
(1) d'incidence sur un miroir plan.
z La source est monochromatique, dans le
domaine des infrarouges: λ = 500 µ m
(2) M détecteur Un détecteur I.R, placé sur un axe Oz
infrarouge perpendiculaire au plan du miroir, peut donc
θ I superposer une onde "directe" (rayon 1) et
o une onde réfléchie (rayon 2), tout en donnant
une détection quadratique.
• Le faisceau incident fait un angle θ = 10° avec le plan du miroir.
1) Dans cette question, le miroir est supposé parfaitement réfléchissant.
Rappeler la condition que doit vérifier le champ électrique en z = 0 ; en déduire que l’onde
incidente subit un déphasage de π lors de la réflexion sur le miroir.
Déterminer l’ordre d’interférence p ( z ) au point M.
Quelle est la forme des franges ? Calculer l’interfrange i.
Quel est l’intérêt de travailler en infrarouge ?
2) On suppose maintenant que le coefficient de réflexion en intensité du miroir vaut : R = 0,85 .
Calculer le contraste des franges obtenues et conclure.
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OPTIQUE ONDULATOIRE
EXERCICE D’ ORAL
• CORRIGE :
« Miroir de LLoyd »
1) • Le miroir étant supposé parfait, le champ électrique est nul dans sa couche métallique ; la
composante tangentielle du champ électrique étant toujours continue et le champ étant ici
purement tangentiel (polarisation perpendiculaire au plan d’incidence), le champ total sera nul en
! ! ! ! !
z=0 ⇒ Ei + Er = 0 ; puisque Er = − Er en z = 0 , on obtient un déphasage de π à la réflexion.
• Raisonnons sur la figure suivante :
(1) Calculons la différence de marche entre les rayons
z (1) et (2); d'après le théorème de Malus, le plan
H passant par les points I et H est un plan d'onde .
M On a donc : δ 2géom = IM − HM
(2) 2θ
/1
Il faudra rajouter une différence de marche d'une
α
θ I θ demie longueur d'onde, pour tenir compte de la
o réflexion sur le miroir.
On a :α = π − π / 2 − 2θ = π / 2 − 2θ ⇒ IM fait un angle 2θ avec HM ; il vient alors :
z z cos 2θ z z
IM = et HM = IM × cos 2θ = ⇒ δ 2 /1 = (1 − cos 2θ ) = × 2sin 2 θ = 2 z sin θ
géom
sin θ sin θ sin θ sin θ

2sin θ 1
D’où : δ 2 /1 = 2 z sin θ + λ / 2 ⇒ p( z ) = z+
λ 2
• Les franges sont les lieux des points correspondant à un même éclairement, donc à un même
ordre d’interférence ⇒ ici, on a z = cste ⇒ les franges sont des droites parallèles à l’arête du
miroir (celle qui est perpendiculaire au plan d’incidence).
λ
L’interfrange correspond à : ∆p = 1 ⇒ i = ∆z = A.N : i = 1, 44 mm
2sin θ
Rq1 : les infrarouges correspondent à de grandes longueurs d’ondes, ce qui permet d’obtenir
des franges bien espacées (dans le visible, il faudrait nettement diminuer l’angle θ pour espérer
le même espacement).
Rq2 : on a une frange sombre en z = 0 ; la source primaire (à l’infini) et la source secondaire
(son symétrique par rapport au plan du miroir) sont cohérentes (ce sont 2 « parties » d’un
même train d’onde qui interfèrent), mais en opposition de phase).
2) Il faut revenir à la « première » formule du cours concernant l’éclairement donné par 2

sources cohérentes, mais d’intensité différente :
Ε( z ) = Ε1 + Ε2 + 2 Ε1Ε2 × cos[2π p( z )] avec : Ε2 = R × Ε1 ; il vient :
Ε max − Ε min 2 R
Εmax = Ε1 (1 + R) + 2Ε1 R et Εmax = Ε1 (1 + R) − 2Ε1 R ⇒ C= =
Εmax + Εmin 1 + R
A.N : C = 99, 7%
Rq : les franges sont très bien contrastées, malgré un coefficient de réflexion pas très élevé :
ceci montre que le contraste est plus sensible à d’autres facteurs comme le fait de travailler avec
des sources étendues ou non monochromatiques.
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On considère un faisceau parallèle de lumière

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sin θ sin θ sin θ sin θ

2) Il faut revenir à la « première » formule du cours concernant l’éclairement donné par 2

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