Le document discute de l'importance d'annoncer la vérité aux patients atteints de cancer de manière adaptée et empathique à chaque étape de leur maladie, dans le cadre d'une relation de confiance avec leur médecin. Il souligne la nécessité d'écouter les patients et de respecter leurs volontés.
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27 juin 2005 / N° 320 Agora Formation XXX J - ??
DIRE LA VERITE AU MALADE…
EDITO - Le plan cancer La maladie cancéreuse est souvent une maladie longue. Le risque potentiel annoncé en 2003 a d’évolution fatale est parfois connu dès le moment du diagnostic. Le pacte de initié une expérimen- confiance doit s’établir dès le début et il faut tout mettre en oeuvre pour le main- tation visant à amé- tenir tout au long de l’évolution de la maladie. liorer les conditions Dire, mais quoi ? La vérité n’est pas monolithique. Elle est constituée de multi- d’annonce du cancer. ples informations, de moments différents. Au cours de l’évolution d’un cancer, elle Cette expérimenta- passe par plusieurs phases critiques : l’annonce du diagnostic, l’échec thérapeuti- tion devrait être que, l’entrée dans la phase de soins palliatifs de fin de vie. Il ne suffit pas de dire, ultérieurement géné- il faut aussi – surtout ? - écouter en respectant les volontés du malade. Le malade ralisée à l’ensemble et sa famille doivent percevoir que tout ce qu’il faut faire le sera dans le cadre de du territoire. ce pacte de confiance, à toutes les étapes de la maladie, phases ultimes de la vie - Code de déontolo- comprises. Sans oublier ce que rappelait Claude Roy : « Si la révélation à un ma- gie, article 35 : « Le lade de la gravité de son état aggrave encore celui-ci, lui impose une souffrance médecin doit à la morale qui l'affaiblit davantage, n'aide en rien à le soigner et à le guérir, mais au personne qu'il exa- contraire l'enfonce, il est évidemment criminel de lui asséner la vérité »1. mine, qu'il soigne, Comment le dire ? L’information en cancérologie a un contenu parfaitement qu'il conseille une défini : elle porte sur le diagnostic, les modalités, les inconvénients, les risques du information loyale, traitement, les résultats escomptés de ce traitement, et plus tard sur l’évaluation claire et appropriée de ces résultats. Le médecin connaît cette information en termes techniques et sur son état, les statistiques. Il doit la « traduire » pour ce qui concerne individuellement le ma- investigations et les lade. Entre la vérité statistique et la vérité individuelle, il n’y a pas de « recette » soins qu'il lui pro- qui permette de gérer la situation. « On peut recommander de créer les conditions pose »… d’une relation authentique, modulable dans le temps, comportant un juste équili- - … à nuancer immé- bre entre une ‘humilité véridique’ et une ‘compétence rassurante’. »2. diatement ; et adap- Le droit du patient à l’information a-t-il induit de nouvelles pratiques ? ter à la demande du Chaque situation est unique et ne se reproduira jamais à l’identique. Cependant, patient. Primum non le groupe de travail de l'ANAES3 a redéfini un cadre général pour l’information à nocere. délivrer : contenu adapté, validé (y compris sous forme écrite), prenant en - Formuler la vérité compte les risques thérapeutiques, intelligible au patient, intégrée comme un ne relève pas seule- élément des soins. Elle a tout intérêt à être précoce, centrée sur « une relation ment de l’informa- thérapeutique qui a pour corollaire la perception d’un contrat de ‘non-abandon’ »2. tion, mais surtout de Formuler la vérité n’est pas seulement informer, mais aussi communiquer. La la communication. La communication se réalise dans l'espace de la relation de soin. La vérité se trouve communication se être plus facile à porter si elle est partagée. réalise dans l'espace JP VALLEE de la relation de 1. Roy, Claude. La fleur du temps. Paris: Gallimard; 1988. soin. La vérité se 2. Colin R, Hacpille L. Apprendre à informer les malades atteints de pathologies graves. Accessible à l’adresse trouve être plus fa- http://www.univ-rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=4&LANGUE=0 3. Anaes. Information aux patients. Recommandations destinées aux médecins. Anaes mars 2000. cile à porter si elle est partagée.
Le journal f@xé de l’UnaformeC
www.unaformec.org La FMC au fil de l’actualité 261 rue de Paris 93556 Prochain numéro : Montreuil Cedex Tél 01 43 63 80 00