Guide D'aménagement Des Points Durs
Guide D'aménagement Des Points Durs
Guide D'aménagement Des Points Durs
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT
GUIDE D’AMENAGEMENT
DES POINTS DURS
EDITION 1997
GUIDE D’AMENAGEMENT
DES POINTS DURS
SOMMAIRE
PREAMBULE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
-3-
CHAPITRE VI : LES CARACTERISTIQUES GENERALES DES
AMENAGEMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
1 - Caractéristiques en plan et en profil en long . . . . . . . . . . . .38
2 - Profils en travers types . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39
-4-
ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59
- Au chapitre II
- Au chapitre IV
1 - Grille de décision du critère de qualification pour
la détermination des niveaux de service . . . . . . . . . . . . . . .88
2 - Nature des sols constituant la surface de roulement . . . . .89
3 - Exemple de calcul de détermination du niveau de service . . .90
- Au chapitre V
1 - Note méthodologique de la DRCR pour les études
routières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93
- Au chapitre VIII
1 - Mode d’informations des schémas linéaires . . . . . . . . . . .103
-5-
PRÉAMBULE
-6-
6- La notion de niveaux de service présentée dans le guide ne doit
être prise en compte que pour mesurer l'amélioration apportée par les
aménagements.
-7-
CHAPITRE I
• Les franchissements
Les franchissements pris en compte comme points durs sont ceux qui
sont susceptibles d'apporter une gêne importante au trafic en saison
sèche ou l'empêcher en saison pluvieuse.
Dans cette catégorie on distingue :
- Les oueds qui, en saison sèche, provoquent pour les véhicules
des ensablements ou des conditions de roulance difficiles et
qui, en saison pluvieuse, empêchent totalement le trafic ;
- Les écoulements transversaux (Chaaba) qui comportent, bien
qu'à moindre échelle, les mêmes inconvénients que les oueds ;
- Les dayas (ou bas fonds) qui, en saison des pluies, sont inondées
devenant ainsi non circulables jusqu'à leur complet assèchement.
• Les affleurements rocheux
Ceux-ci constitués par l'apparition en surface de la roche sous-
jacente entraînent des conditions de roulance difficiles et pénalisantes
pour les pneumatiques ainsi que pour l'ensemble des organes
mécaniques des véhicules et en réduisent la vitesse.
• Les ensablements
Dans les zones arides, désertiques ou dunaires, les ensablements qui
envahissent la piste peuvent présenter en fonction de l'accumulation
sableuse, une gène plus ou moins grande pour la progression des
véhicules ou, dans certaines conditions, constituer un obstacle au trafic.
- 10 -
• Les pentes longitudinales
Dans les zones de montagne et vallonnées, les pentes longitudinales
du profil en long supérieures à 15% qui règnent en continu sur une
longueur supérieure à 1000 ml constituent une gêne pour les véhicules.
• Les têtes de chat
Certaines surfaces de roulement qui sont constituées de matériaux
grossiers présentent des irrégularités de surface entraînant des
inconvénients similaires à ceux des affleurements rocheux.
• Anciennes surfaces de roulement dégradées
Ces surfaces comportant des nids de poule, des ornières ou autres
départs de matériaux, rendent la roulance difficile et pénalisante au
niveau des véhicules.
Ces deux derniers points durs ne concernent que des pistes déjà
aménagées.
• Insuffisance de portance
On considère qu'une zone constitue un point dur en portance lorsque
les véhicules ne peuvent circuler sans créer des ornières importantes
pouvant aller jusqu'à l'immobilisation du véhicule. C'est le cas :
- des sols fins limoneux et argileux (d’indice de plasticité faible à
moyen) en période de pluie ou en zone irriguée ou inondable,
- des sols sableux propres,
- des sols graveleux ou sableux à matrice limoneuse ou argileuse
(à pourcentage de fines supérieur à 20 ou 30%) en période de
pluie prolongée ou en zone inondable.
• Traficabilité difficile ou dangereuse
On considère qu'une zone constitue un point dur en traficabilité quand
un véhicule circule très difficilement (par manque d'adhérence) ou très
dangereusement (par glissance) sur la surface existante. C'est le cas:
- des sols de surface argileux ou schisto-argileux ou marnovallonnées,
- 11 -
- des sols sableux même légèrement limoneux ou graveleux,
- des sols fortement plastiques, en période de pluie.
• Instabilité des sols de pentes
On considère qu'une zone constitue un point dur quand elle est située
dans des sols de pentes sujets à des instabilités provoquant des
coupures de trafic, soit par éboulements de matériaux sur la piste, soit par
effondrement ou glissement de la plate-forme. C'est le cas notamment :
- des éboulis de pentes en terrain vallonné ou montagneux,
- des versants marneux en terrain vallonné ou montagneux.
Dans le cas des éboulis de pente, les coupures sont liées aux pluies
et concernent des sections ponctuelles.
Dans le cas des versants marneux, les coupures peuvent intervenir
pratiquement en toute saison et affecter des zones beaucoup plus
importantes.
• Erosions
On considère qu'une zone constitue un point dur lorsque par suite
d'érosions:
- la largeur de la plate-forme est réduite,
- la surface de la plate-forme est encombrée ou ravinée,
- et que son état ne permet plus la circulation des véhicules.
Cette situation de point dur est fréquente dans le cas :
- des sols sableux et des sols limoneux faiblement cohérents dès
que les pentes dépassent 3 à 5%,
- des sols graveleux et des sols d'altération marneuse ou schisteuse
en zone de relief vallonné ou montagneux ou en pied de relief.
Dans le cas des sols sableux, les dégâts provoqués peuvent être très
importants et rapides, même pour des pluviosités assez faibles, par
suite de la concentration des écoulements de surface.
Dans le cas des sols graveleux ou d'altération, l'évolution des
dégradations est généralement plus lente.
- 12 -
CHAPITRE II
- 14 -
Les plateaux à relief assez plat ne sont généralement parcourus que
par des petits cours d'eau intermittents, mais qui peuvent lors des
pluies importantes provoquer des dégâts plus au moins graves selon
la nature des sols.
Les reliefs vallonnés se caractérisent par une succession de déclivités
le long desquelles les écoulements lors des pluies, peuvent provoquer
des érosions et où des passages d'eau concentrés (type chaâba)
peuvent nécessiter des équipements spécifiques.
En relief montagneux, les pentes et les sols en place peuvent être à
l'origine des problèmes d'érosion et d'instabilités de talus.
• Sols de surface
Dans le cas des pistes, la circulation s'effectue généralement
directement sur les sols de surface. La connaissance des sols
rencontrés en surface (ou sur le premier mètre) permet d'apprécier
leur comportement géotechnique et d'évaluer les problèmes
éventuels concernant :
- la portance des sols à sec ou présence d'eau
- la stabilité des sols (notamment dès que les pentes sont ≥ 20% )
- l'érodabilité du sol
- la traficabilité au regard de l'adhérence sol pneumatique
- la difficulté de terrassement (sol rocheux par exemple).
2- MATÉRIAUX
- 15 -
Pour répondre à cet objectif, on est amené à exploiter en premier
lieu des gisements meubles et, si ceux-ci sont trop loin ou inexistants,
on peut penser à l'utilisation des roches semi tendres dont
l'exploitation peut se faire à un coût raisonnable.
Sont donnés ci-après :
- Un tableau qui donne par région quelques indications sur les
matériaux rentrant dans ces catégories,
- Les principales caractéristiques géotechniques et d’emploi des
matériaux jugés utilisables.
De plus, en annexe II.3 sont présentées, pour chaque région et par
DTP, les principales caractéristiques de ces matériaux déterminées à
partir des quelques données existantes exploitées.
Enfin, en annexe II.4 sont présentées, quatre fiches techniques
décrivant les conditions d'utilisation de chacun de ces matériaux.
Ces conditions sont définies à partir de critères concernant :
- La granulométrie
- La propreté
- Eventuellement la fragmentabilité et la dégradabilité
et ceci en fonction des conditions climatiques.
- 16 -
Roches tendres
Matériaux
TV roulé TV villa- TV de Dépôt Tuf et
d’oued franchien brèches de Encroûtement Calcaire et grès
préfracturées Piémont Calcaire schisteux
calcarénite calcaire Schiste
Région grès
marneux quartzitique
ORIENTAL XX O O O X
CENTRE NORD XX XX X O X X
- 17 -
CENTRE SUD XX X XX X O O X O
NORD OUEST XX XX X O X XX X X
CENTRE XX X XO XX XX XX O
TENSIFT XX X XX O XX XO
SUD XX X O
• Tout-venant villafranchien
Définition : Ce sont des matériaux naturels de dépôt d'âge
villafranchien. Ils sont situés dans la plaine de Gharb principalement.
Les matériaux sont roulés et d'origine diverses, ce qui conduit à
rencontrer des gisements très hétérogènes.
Le tableau ci-après regroupe les principales caractéristiques observées.
GRANULOMETRE PROPRETE DURETE
- tout-venant continu à bosse - très variable - très variable
sableuse 0 < IP < 25 à 30 LA de 20 à 45
- Dmax de 80 à 120 mm
- pourcentage de fines variable
de 5 à 20 %
- 18 -
Utilisation : Ces matériaux meubles peuvent avoir les mêmes
utilisations que les T.V. d'oued cependant leur utilisation en couche de
roulement peut faire l'objet de réserves (voir annexe II.4 - fiche n°1).
• Tout-venant de brèches
Définition : Ce sont des matériaux naturels qui se présentent sous forme
de massifs très fracturés et qui produisent des éléments naturellement
anguleux d’où leur nom de matériaux naturellement fracturés. Ils sont
généralement d’origine calcaire dolomitique, voire quartzitique. Le
tableau ci-après regroupe les principales caractéristiques observées.
GRANULOMETRE PROPRETE DURETE
- tout-venant assez - matériau dolomitique IP - matériau dolomitique:
continu non mesurable à faible LA de 25 à 30
- Dmax inférieur à 100 mm - matériau quartzitique - matériau quartzitique :
- pourcentage de fines IP de 10 à 20 LA de 15 à 22
supérieur à 10 %
Utilisation : Ces matériaux meubles peuvent être utilisés en remblai
sans restriction et en couche de roulement peuvent avoir des
comportements très satisfaisants compte tenu de leur angularité (voir
annexe II.4 fiche n°2).
• Dépôts de piémonts
Définition : Ce sont des matériaux naturels constitués par des dépôts
provenant d’éboulements en pied de massif rocheux. Ils sont par
conséquent anguleux. Leur extraction peut parfois présenter des
difficultés liées à la présence de nappes piégées.
Le tableau ci-après regroupe les principales caractéristiques observées.
GRANULOMETRE PROPRETE DURETE
- parfois très grossiers - matrice variable de - variable selon la
sableuse nature de la roche
- seuls les matériaux à (propre) à argileuse mère
Dmax <200mm sont (plastique)
utilisables
- 19 -
Utilisation : Ces matériaux peuvent présenter des difficultés de mise
en œuvre en remblai et nécessitent pour leur emploi en couche de
roulement une sélection (voir annexe II.4 – fiche n°2).
• Tufs et encroûtements calcaires
Définition : Ces sont des matériaux riches en éléments carbonatés
(pourcentage de CaCO3 > 50%).
Ils se présentent en couche de faible épaisseur (généralement de 1 à 3 m)
sous forme de :
- soit matériaux fins pulvérulents
- soit matériaux à éléments graveleux plus ou moins indurés
- soit blocs indurés généralement plats
Ces trois formes peuvent être rencontrées dans le même site. Ils sont
extraits au bulle ou au ripper.
Le tableau ci-après regroupe les principales caractéristiques observées.
Utilisation : Ces matériaux, quelle que soit leur forme, peuvent être
employés en remblai. Leur utilisation en couche de roulement doit
GRANULOMETRE PROPRETE DURETE
- granulométrie évolutive - IP de 0 à 25 mais le - variable
selon le pourcentage comportement est lié à la - très faible pour les
d’éléments indurés teneur en CaCO3 éléments les moins
indurés
- moyenne pour les
encroûtements
tenir compte de leur teneur en CaCO3 et de certaines caractéristiques
mécaniques comme indiqué en annexe II.4 – fiche n°4.
• Roches tendres
Définition : On peut classer dans cette catégorie tous les matériaux
rocheux assez tendres tels que :
- schiste
- grès (calcarénite et autres)
- calcaire marneux
Le tableau ci-après regroupe les principales caractéristiques observées.
- 20 -
GRANULOMETRE PROPRETE DURETE
- dépend du type de la - les schistes et les calcaires - les grès présentent
roche, du mode évoluent en fournissant des des duretés faibles à
d’extraction et fines plastiques très faibles
d’élaboration - les grès donnent des matériaux - les schistes et les
non plastiques généralement calcaires ont des
duretés moyennes à
faibles
Utilisation : Ces matériaux peuvent être employés en remblai aux
conditions du CPC. Etant donné la diversité de leur comportement,
leur emploi en couche de roulement peut être envisagé aux conditions
indiquées à l’annexe II.4 (fiche n°4).
- 21 -
GRANULOMETRE PROPRETE DURETE
- soit o/d (produits de - généralement plasticité - liée à la roche
scalpage ou de déchets élevée et/ou fort exploitée
miniers par ex.) pourcentage de fines pour
- soit d/D (produits d’écrétage) les o/d
avec D généralement
important
- 22 -
CHAPITRE III
2- TRAFIC INITIAL
- 24 -
Ces comptages seront réalisés sur 7 jours consécutifs ou, tout au
moins 3 jours consécutifs, le jour 2 étant le jour de marché.
Pour que ces comptages du trafic initial soient représentatifs de la
situation avant aménagement, il convient de les réaliser en dehors de
toutes périodes exceptionnelles (fêtes...).
- 25 -
L’annexe III.1 donne par zones de pluviosité homogène le nombre de
jours de pluie à prendre en compte dans l’application de la formule.
b) les aménagement à réaliser ne peuvent pas supprimer d’une façon
permanente les temps de coupure. Il convient donc d’affecter à ces
aménagements un coefficient d’efficacité B.
Le tableau ci-après donne les coefficients B affectés aux différents
types d’aménagements en fonction des types de relief. Le coefficient
à prendre en compte pour un ensemble d’aménagements sera celui
correspondant à l’aménagement le moins efficace.
Remarque :
Ce trafic Tc doit être considéré comme déterminé par excès car on
peut en effet admettre qu’avant aménagement, les trafics empêchés
par les coupures se reportaient en tout ou partie sur les périodes sans
coupure, s’apparentant ainsi à des trafics différés.
- 26 -
4- TRAFIC GENERE PAR L’AUGMENTATION DES PRODUCTIONS
RURALES
CLIMAT
RELIEF Humide Semi humide Aride Désertique
Plaine 50% 40% 20% -
Plateaux 40% 30% 10% -
Vallonné 20% 20% 10% 5%
Montagneux 20% 10% 5% 5%
- 27 -
- le nombre de chefs lieux de Communes : C2
- le nombre de souks directement desservis par la piste : S
- le nombre de dispensaires D de la zone d’influence de la
piste : D
- le nombre d’écoles desservies par la piste : E
Chacun de ces paramètres sera exprimé en nombre entier.
Le trafic moyen journalier généré par les besoins socio-administratifs
Ts sera obtenu par application de la formule :
Dans laquelle :
- 0,30 : est le pourcentage moyen de véhicules affecté au transport
des passagers constaté dans Ti
-6 : est le nombre moyen de passagers par véhicule.
- 28 -
CHAPITRE IV
Le niveau de service des pistes sera défini, d’une part, par un critère
qualitatif prenant en compte les temps de coupures et, d’autre part,
par un critère de traficabilité intégrant, au niveau du trafic les notions
de sécurité et le coût d’exploitation des véhicules.
• Critère qualitatif des temps de coupures
Ce critère qualitatif comportera trois classes de niveau : A, B et C
telles que définies ci-après :
Il est donné en annexe V.1 la grille de décision qui conduit aux seuils
définis dans le tableau.
• Critère de traficabilité
Ce critère de traficabilité noté de 0 à 5 fait intervenir les éléments
géométriques et géotechniques ci-après :
❏ Largeur roulable
On entend par largeur roulable ‘’L’’, la largeur moyenne circulable de
la plate-forme.
Ce critère traduit la gêne imposée ou la facilité donnée à la circulation
libre et notamment dans les manoeuvres de croisement et de
dépassement.
- 30 -
Il est évident que cette gêne ou facilité est également fonction du
volume de trafic.
Il est donné au tableau ci-après les notes attribuées aux largeurs
roulables en fonction des trois classes de trafic prises en compte :
- 31 -
NATURES SURFACE 0 < T < 20 20 < T < 50 50 < T < 150
DE ROULEMENT H-h a-d H-h a-d H-h a-d
Sols fins cohérents 2 3 1 2 1 0
Sols fins propres 1 0 1 0 0 0
Graveleux cohérents 5 5 5 4 4 3
Graveleux propres (1) 4 3 4 2 3 1
- 32 -
CHAPITRE V
LES ETUDES
1- ORGANISATION DES ÉTUDES
Les études d’aménagement des points durs des pistes existantes se
réalisent normalement en deux phases :
Phase 1 : étude de définition
Phase 2 : étude d’exécution
Ces études doivent être réalisées selon la méthodologie fixée par la
DRCR dans la circulaire n° 2141/915/22/8 jointe en annexe V.1.
Elles seront approuvées par la Direction Régionale des Travaux
Publics qui peut demander avis et assistance aux Services centraux
en cas de difficultés.
Après remise de l’étude d’exécution, la DTP prépare la fiche
technique à soumettre à la DRTP accompagnée de l’étude
d’exécution. Après approbation de la fiche technique par la DRTP, la
DTP établit le CPS des travaux.
La DRCR élaborera une étude modèle pour l’aménagement des
points durs.
- 34 -
• Détermination du niveau de service de la piste avant aménagement
des points durs, suivant la méthodologie définie au chapitre IV.
• Recueil d’informations concernant les possibilités en matériaux
locaux,
- types et caractéristiques,
- distance approximative de transport.
• Détermination des niveaux de service prévus après aménagement
des points durs. Compte tenu des variantes envisageables au niveau:
- des esquisses d’aménagements des points durs,
- des ressources en matéraiux,
et par application des critères déterminants des niveaux de service.
On évalue le(s) niveau(x) de service prévu(s) après aménagement
pour les différentes variantes envisagées.
• Evaluation financière sommaire des esquisses de solution
d’aménagement proposées.
• Consistance de l’étude d’exécution
La DRTP au vu de l’étude de définition fixe la (les) variante(s)
retenue(s) pour les aménagements.
L’étude d’exécution donne les composantes techniques des solutions
d’aménagement à réaliser pour l’élimination des points durs en
effectuant :
- les travaux topographiques nécessaires
- l’étude géotechnique pour affiner en cas de besoin la
connaissance du point dur,
- les prospections de matériaux locaux pour réalisation des
remblais et des couches de roulement avec identification de
leurs caractéristiques géotechniques.
L’étude d’exécution présente pour chaque point dur :
- la solution retenue avec le descriptif des travaux et la note de
calcul éventuelle,
- 35 -
- l’avant métré et le devis estimatif.
Elle comprend de plus la préparation d’un cahier des charges ’’CPS’’
pour ces travaux.
Enfin, selon le cas une implantation du tracé sur le point dur est à
réaliser par la DTP après approbation finale du projet.
CHAPITRE VI
- 38 -
2- PROFILS EN TRAVERS TYPES
e
Figure n° 1 h
PLATEAUX
L 2.00
3% 3%
Figure n° 2
L
3% 3%
30
- 39 -
VALLONNEES
L 2.00 1.00
Figure n° 3
3% 3%
TN graveleux
L(m) 4 6 8
L 1.50 1.00
3% 3%
TN marneux
MONTAGNEUX
L 1.50 1.00
Figure n° 4
3%
- 40 -
CHAPITRE VII
• Sols plastiques
Pour le traitement des zones à traficabilité difficile ou dangereuse,
- 42 -
caractérisées par la présence en surface de sols plastiques à très
plastiques à structure fortement cohérente (non poinçonnables) qui
entraînent de la glissance, il est nécessaire de prévoir l’apport d’une
couche de roulement d’épaisseur minimum de 15 cm.
Une solution intermédiaire peut éventuellement être utilisée : cloutage
en période humide par répandage en surface de pierre de dimension
d/D (D inférieur à 60 mm) avec compactage pour enchâssement dans
la partie superficielle de la surface de roulement existante.
• Affleurement rocheux, tête de chat, anciennes surfaces
dégradées
Le traitement de ces zones implique l’apport d’un matériau. Pour
réduire l’épaisseur nécessaire, on effectue un reprofilage préalable
lorsque cela est possible (tête de chat, tôle ondulée, ornières, etc...).
Dans le cas des affleurements rocheux, on pourra, si nécessaire, passer
par une couche intermédiaire avant la pose de la couche de roulement.
L’épaisseur minimale de la couche de roulement est de 15 cm.
- 43 -
Les ouvrages linéaires (fossés) seront traités par revêtement (voir
VII.5).
Pour les exutoires avals des écoulements transversaux, la lutte anti-
érosion sera réalisée par mise en œuvre de protections gabionnées
telles que décrites en VII.5.
5- LES OUVRAGES
Les ouvrages décrits ci-après font partie des aménagements car ils
permettent, soit de traiter les franchissements qui constituent des
points
de coupure du trafic, soit de participer à la protection de la plate-forme
circulable.
• Les buses
Ce type d’ouvrage situé sous la plate-forme est destiné à faire
transiter l’eau d’un côté à l’autre de la piste. Il peut aussi constituer un
ouvrage de franchissement. Les principales composantes et
caractéristiques de ce type d’ouvrage sont décrites ci-après.
Si le trafic à la mise en service après aménagement est égal à la
valeur haute de la classe de trafic prise en compte, la longueur de
l’ouvrage busé devra être compatible à la largeur du remblai
nécessaire à l’établissement de la plate-forme de classe de trafic
immédiatement supérieure.
- 44 -
- en béton armé ou en maçonnerie
- en perrés maçonnés sur talus
- en gabions
• Les dalots
Ce type d’ouvrage situé sous la plate-forme a la même fonction que
l’ouvrage busé décrit ci-avant et a des capacités de débit plus importantes.
Il peut être réalisé en béton armé ou en maçonnerie et béton armé.
Les dispositions constructives de ce type d’ouvrage sont disponibles
dans le dossier pilote CAD 90 et CADMEF 96.
Ces ouvrages ayant une durée de vie importante seront, quelle que
soit la classe de trafic considérée, réalisés en 8 mètres de long.
• Les radiers
Ce type d’ouvrage est établi sur le fond des franchissements et est
adapté aux oueds qui restent à sec pendant une partie importante de
l’année. De nature submersible, il peut être circulé jusqu’à un certain
débit et ne permet donc pas la suppression totale d’une coupure. Leurs
dispositions constructives sont données au dossier pilote SUB 78.
Ces ouvrages pour des raisons de sécurité, seront réalisés à double
voie (7 mètres de largeur circulable).
• Les ponceaux
Ce type d’ouvrage nécessite des investissements importants; aussi leur
réalisation ne doit être envisagée que si le lit d’oued à franchir est en eau
de façon pérenne et que la solution radier s’avère inapplicable. D’autre
part, pour réduire l’importance de l’investissement, il est possible, si le
trafic est inférieur à 50 v/j, de limiter la largeur du tablier à une voie.
Les dispositions constructives de ces ouvrages relèvent d’études
spécifiques qui doivent être menées par le Service des ouvrages d’art.
• Les fossés longitudinaux
Ce type d’ouvrage destiné à recueillir les eaux de ruissellement,
contribue à la conservation de la plate-forme et peut avoir les
caractéristiques ci-après.
- 45 -
Figure n° 6
- 46 -
Longueur critique maximale ( en ml)
Pentes Sables fins ou Argile Graves limoneuses Graviers
(%) limons sableux Limons compacte ou argileuses et tufs
A B A B A B A B A B
0.5 310 260 550 530 550 420 780 700 1100 1065
1 110 100 230 205 510 420 780 700 1100 1065
2 40 50 80 85 180 165 620 510 1100 1065
3 20 30 40 50 100 105 340 310 700 590
4 25 30 40 60 80 220 220 455 410
5 20 20 35 45 60 160 165 325 305
6 30 30 50 120 135 250 245
8 20 20 40 80 100 160 170
10 30 55 80 110 140
• Les soutènements
Ce type d'ouvrage participe à la protection de la plate-forme et peut
avoir les fonctions schématisées ci-après :
- 47 -
Mur de Soutènement
Mur de pied
Figure n° 7
- 48 -
CHAPITRE VIII
1- NÉCESSITÉ DE LA SURVEILLANCE
- 50 -
similaire pour le réseau des pistes rurales. Les orientations
préconisées dans le présent chapitre regroupent les éléments
fondamentaux qui, à terme seront nécessaires à l’établissement d’une
politique d’entretien.
CLIMAT
H h a d
Relief
0<T<50 50<T<150 0<T<50 50<T<150 0<T<50 50<T<150 0<T<50 50<T<150
Plaine 1 2 1 2 0,5 1 - -
Plateau 1 2 1 2 0,5 1 0,5 0,5
Vallonné 1 2 2 2 - - - -
montagneux 1 2 2 2 1 1 0,5 0,5
- 51 -
4- PÉRIODE DES RELEVÉS D’ÉTAT
Pour les fréquences définies en VIII.3, les relevés d’état devront être
réalisés aux périodes indiquées au tableau ci-après :
Climat
Fréquence H h a d
0,5 Juillet Juillet Octobre Octobre
1 Juillet Juillet Octobre -
2 Janv et Juil Janv et Juil - -
5- TECHNIQUES D’ENTRETIEN
- 52 -
6- EXPLOITATION DES RELEVÉS D’ÉTATS
- 53 -
- de mieux dimensionner les programmations ultérieures,
- d’établir les budgets prévisionnels d’entretien,
- de constituer les données nécessaires à l’établissement à
terme d’une politique générale de l’entretien des pistes à
l’échelon provincial et régional.
- 54 -
CHAPITRE IX
2 - TERRASSEMENTS
- 56 -
• Article 20 :
- 20.1 : n’est applicable qu’aux remblais derrière les maçonneries,
- 20.2 : pour les remblais courants outre les caractéristiques
géométriques on procédera au contrôle des compacités en fin
de travaux.
3 - COUCHE DE ROULEMENT
• Nature et provenance
Au niveau des points durs où une couche de roulement est prévue, le
CPC doit, à partir des études géotechniques du projet d’exécution
définir la nature et la provenance du ou des matériaux locaux d’apport
qui doivent constituer cette couche de roulement.
Pour les matériaux de couche de roulement on pourra se référer aux
matériaux décrits au chapitre II.2, et à l’annexe II.4.
Comme on l’a vu dans le chapitre I.2, les matériaux locaux présentant
des caractéristiques qui ne permettent pas d’atteindre toujours des
performances "idéales". Lors de l’étude, le BE doit indiquer les
problèmes d’entretien spécifiques que chacun peut poser.
• Conditions de mise en œuvre
Pour les couches de roulement le CPS doit préciser les conditions de
mise en œuvre des matériaux retenus :
• le Dmax admis (sans jamais dépasser 80mm)
• l’épaisseur de mise en œuvre (20 cm au minimum)
• les compacités à atteindre (92 à 95% de l’OPM)
• le respect des profils en travers (pente transversale)
• les tolérances de nivellement (± 3cm).
L’entrepreneur devra soumettre à l’agrément de l’Administration les
moyens de mise en œuvre qu’il compte utiliser pour :
• l’approvisionnement des matériaux
• le réglage
• le compactage
- 57 -
• l’arrosage
Les contrôles de conformité des moyens ont lieu en début de travaux.
Les contrôles de conformité des spécifications ont lieu en fin de
travaux.
4 - DOSSIER DE RECOLLEMENT
- 58 -
ANNEXES
ANNEXE II.1
IDENTIFICATION SOMMAIRE DE
L’ENVIRONNEMENT PAR REGION
• Région Oriental
• Région Centre Nord
• Région Centre Sud
• Région Nord Ouest
• Région Centre
• Région Tensift
• Région Sud
ORIENTAL ANNEXE II.1
- 62 -
Guercif :
(Taourirt, Elayoune Missoure h Sable graveleux et alluvions Portant
Moulouya) grossières
Plateau Moulouya (Taza-Missour) H Marne sol fin argileux,calcaire Peu portant et portant
encroûté, limon caillouteux
- 63 -
Vallonnée Cheraga - Taounate -
Fès Sebou - Ouerha H,h Marne instable
- 64 -
gros blocs
Montagneux Haut Atlas a,h Calcaire et schiste Stable (exception des éboulis et érosion)
(Midelt / Errachidia)
- 65 -
Plateau Maamoura h Sable, sable argileux, argile Erosion des sables
- 66 -
- Azilal h Limon et calcaire caillouteux portant
Montagneux - Ben Slimane (Massif central) h Schiste, calcaire quartzite Schiste assez bon, mais peut
Schiste et calcaire être instable et érodable
- Beni Mellal (Moyen Atlas) H Calcaire et schiste Plutôt stable, mais avec quelques
-Azilal (Moyen Atlas) H Calcaire et schiste zones érodables et éboulis assez
sains (érosion et éboulis)
TENSIFT ANNEXE II.1
- 67 -
- Chichaoua a, h Grave sablo-limoneux
- Chemaia a, h Sols caillouteux à limoneux ˝
˝
- Youssoufia
- 68 -
caillouteux
ESPAGNE MER
MEDITERRANNEE
TANGER ● NADOR
TETOUAN ●
●
LARACHE ● ●
HOCEIMA
●
● ● OUJDA
KENITRA CHAOUNE TAZA
●
RABAT ●
●
OCEAN CASABLANCA ● ● MEKNES ●
FIGUIG
ATLANTIQUE EL JADIDA ● SETTAT
●
● KHENIFRA
●
AZILAL
KHOURIBGA● ●
ERRACHIDIA
SAFI ● BENI MELLAL
●
MARRAKECH ●
ESSAOUIRA ● ● OUARZAZATE
●
AGADIR ● TAROUDANT
●
TIZNIT
● TATA
●
GUELMIM
TAN TAN
ILES CANARIES ●
TARFAYA ●
LAAYOUNE ●
● SMARA
BOUJDOUR ●
- 69 -
ANNEXE II.3
• Région Oriental
• Région Centre Nord
• Région Centre Sud
• Région Nord Ouest
• Région Centre
• Région Tensift
• Région Sud
ORIENTAL ANNEXE II.3
- 72 -
- Tout-venant d’Oued déficit de plasticité
- Calcaire tendre
- 73 -
Tout-venant Sans trop de problèmes élimination
naturellement fracturée D’origine calcaire tendre et plastique de gros éléments
Moyennement plastique et dureté correct Problème éventuel de gros éléments
TAOUNATE Tout-venant d’Oued moyenne
Tout-venant - D’origine calcaire motennement plastique Sans trop de problème
naturellement fracturé et de faible dureté
- D’origine dolomitique faiblement plastique Déficit éventuel de plasticité avec
FES et de dureté moyenne élimination de gros éléments
Problème éventuelde gros éléments
Tout-venant d’Oued - Matériaux plastiques et dureté moyenne et de plasticité
D’origine schisteux légèrement plastique Problème éventuel de gros éléments
Tout-venant d’Oued de dureté faible à non moyenne de plus éventuel déficit de plasticité
AL HOUCEIMA D’origine quartzitique faiblement plastique Problème éventuel de gros éléments
à non plastique et déficit éventuel de plasticité
CENTRE - SUD ANNEXE II.3
- 74 -
ERRACHIDIA d’Oued dureté moyenne éventuel de plasticité
Tout-venant roulé Plasticité faible à moyenne et Problème éventuel de gros blocs
KHENIFRA d’Oued dureté moyenne et déficit de plasticité
Roches massives D’origine calcaire, dureté moyenne Déficit éventuel de plasticité-extraction
tendres et plasticité faible mécanisée éventuelle
Tout- venant D’origine calcaire, plasticité faible à Déficit éventuel de plasticité-extraction
IFRANE naturellement fracturé moyenne, dureté faible à moyenne mécanisée Portable
et roche massive
NORD - OUEST
ANNEXE II.3
- 75 -
LARACHE - Villafranchien - Plasticité moyenne - Problème de gros éléments et de IP
- Grès dunaires - Dureté très faible et plasticité faible - Extraction mécanise, déficit IP
à nulle
TANGER - Maccay Radio - Dureté très faible et plasticité faible - Extraction mécanisée eventuelle,
à forte problème de plasticité (déficit)
- Grès dunaires - Dureté faible - Problème de gros éléments et de IP
- Tout-venant d’Oued - Plasticité faible à moyenne
- Eboulis
TETOUAN - Tout-venant roulé - Plasticité moyenne à faible - Problème de gros éléments et de IP
- Brèches calcaires - Plasticité moyenne à faible - Problèmes eventuel de gros éléments
et de plasticité
- Tout-venant d’Oued - Alluvions grossiers à matrice - Problème de gros éléments et de IP
limono-sableuse
CHEFCHAOUEN - Brèches calcaires - Plasticité moyenne à faible - Défidcit éventuel de plasticité et problème
de gros éléments
- Schistes et éboulis
REGION DU CENTRE ANNEXE II.3
- 76 -
naturellement moyenne duretée convenable de plasticités
- Marno calcaire - Duretée moyenne à faible Extraction mécanisée-prob. plasticité
SETTAT - Tout-venant d’oued - Plasticité moyenne à faible Problème gros éléments-déficit plasticité
- Calcarénite et tuf - Idem casablanca Idem casablanca
- Tuf gravéleux rose - plasticité et CaCo3 vriables Extraction mécanisée éventuel
BEN - Calcarénite - Idem casablanca - Idem casablanca
SLIMANE - Eboulis
- TV naturellement - d’origine calcaire, plasticité - Problème de gros blocs
fracturé et duretée variable
BENI - Schiste
MELLAL - TV roulé d’Oued - Dureté moyenne, plasticité moyenne - Gros éléments et déficit plasticité
à faible
- Calcaire marneux - Dureté moyenne à faible, plasticité - Problème de gros blocs
moyenne
AZILAL - Tout-venant roulé - Plasticité moyenne à faible Problème de gros éléments et déficit
- pierre de ramasage de plasticité
- Schiste - Dureté faible
TENSIFT ANNEXE II.3
- 77 -
- Tout-venant d’oued - Plasticité moyenne à faible Problème éventuel de gros éléments et
déficit de plasticité
ESSAOUIRA - Tuf graveleux
- Marno-calcaire - Dureté moyenne à faible, plasticité Exploitation mécanisée
moyenne
- Grès dunaires - Dureté moyenne à faible, propre ˝ ˝ ˝
- Tout-venant d’oued - Plasticité moyenne à faible Problèmes de gros éléments et de plasticité
- Stérile de carrière -˝ ˝ ˝ Problème de plasticité
MARRAKECH - Schiste
- Tout-venant de piémont
- Pierre de ramassage
- Encroûtement calcaire
SUD ANNEXE II.3
AGADIR - Tout-venant d’oued - Plasticité moyenne à faible Problème gros éléments et plasticité
- Calcaire tendre
- Tuf et encroûtement calcaire
- 78 -
- Reg
GUELMIME - Pierre de ramassage
- Encroûtements
- Tout-venant d’oued
OUARZAZATE - Pierre de ramassage
- Reg
ANNEXE II.4
A/ - UTILISATION EN REMBLAI
A.1. Critère
- respect du CPC
A.2. Problèmes rencontrés
- difficultés de contrôle de mise en œuvre pour les matériaux
grossiers (voir Directive de contrôle des terrassements).
b). Critère 2 :
Condition Zone climatique H-h a-d
1 m x IP 300 à 1000
2 m >20%
3 IP 10 à 20 10 à 25
m : pourcentage de passants à 0,42 mm
- 80 -
FICHE N° 2: - Tout-venant de brèches
- Dépôts de piémonts
- Stérile d’extraction de carrières (roche massives, mines)
A/ - UTILISATION EN REMBLAI
A.1. Critère
Respect du CPC
A.2. Problèmes rencontrés
- Difficulté de contrôle de mise en œuvre pour les matériaux
grossiers (voir Directive de contrôle des terrassement)
b). Critère 2 :
Condition Zone climatique H-h a-d
1 m x IP 200 à 1000
2 m >20%
3 IP 8 à 20 10 à 25
m : pourcentage de passants à 0,42 mm
- 81 -
FICHE N° 3: - Tuf en encroûtements calcaires
A/ - UTILISATION EN REMBLAI
A.1. Critère
- respect du CPC
A.2. Problèmes rencontrés
- Nécessité d’élimination des éléments de croûtes calcaires
plats de grande dimension.
maximum optimum
Dmax (1) mm 60 20 - 31,5
(1) : dimension prévisible après compactage
b) Critère 2 :
Si CaCo3 > 70 %, il suffit de vérifier :
pour m 20 à 50 51 à 75
IP 8 à 23 6 à 15
m : pourcentage de passants à 0,42 mm
- 82 -
FICHE N° 4: - Roches tendres
4.1 - Schiste et calcaire marneux
4.2 - Grès calcaire – calcarénites et arènes...
A- Utilisation en remblai
Se référer au CPC
B- Utilisation en couche de roulement
Critère 1 :
Critère 2 :
- 83 -
4.2. GRÈS CALCAIRE – CALCARÉNITE – ARÈNES
A/ - Utilisation en remblai
Se référer au CPC
B/ - Utilisation en couche de roulement
b) Critère 2 :
- 84 -
ANNEXE III.1
Carte de pluviosité homogène
●
●
●
● ● ● ●
●● CHAOUEN
● ●
● ●
●
●
● ● ●
● ● ●
●
●
● ●
●
●
●
●
●
●
● ●
●
● ● ●
●
●
●
● ● ●
●
●
●
● ●
● ●
●
● ●
●
●
●
●
● ●
- 85 -
ANNEXE III.2
Exemple de calcul du trafic Ta après aménagements
DONNÉES
1. Calcul de Tc :
Tc = Ci x B x Ti / 365
b) Coefficient d’efficacité
Le tableau de la page 19 donne, en fonction des aménagements
prévus, le coefficient d’efficacité = 0,7 (radier).
2. Calcul de Tr :
Tr = 0,45 Ti x C
La zone climatique concernée est semi humide et les services
provinciaux du développement rural estiment les possibilités
d’accroissement des productions à 10 % (tableau de la page 20).
- 86 -
Tr = 0,45 x 45 x 0,10 = 2 v/j
3. Calcul de Ts
4. Calcul final de Ta
Ta = Ti + Tc +Tr + Ts
Ta = 45 + 4 + 2 + 5 = 56 v/j
- 87 -
ANNEXE IV.1
Grille de décision du critère de qualification pour la
détermination des niveaux de services
Ca = Ci (1 – B)
Dans laquelle :
Ca = jours de coupures résiduels après aménagements
Ci = jours de coupures initiaux
B = Coefficient d’efficacité de l’aménagement le moins performant.
- 88 -
ANNEXE IV.2
Nature des sols constituant la surface de roulement
- 89 -
ANNEXE IV.3
Exemple de calcul de détermination du niveau de service
DONNÉES :
3m 6m 5,5m 3m 4m
PK0 5 7 9 12 15
8km 17 7km 5
arrondie à 1
- 90 -
b) Note pente (P)
- 91 -
d) Pondération de la note de traficabilité :
Les résultats donnés en a, b et c ci-dessus, fixent après pondération
la note de traficabilité soit par section de classe ou pour l’ensemble de
l’itinéraire par application de la formule N = 0,4 L + 0,3 P + 0,3 S.
PK 0 - PK 8 PK 8 – PK 15
n = (0,4x2,1) + (0,3x4) + (0,3x3,4) = 3,1 n = (0,4x0,7) + (0,2x1,9) + (0,3x1) = 0,9
arrondie à ③ arrondie à ①
PK 0 – PK 15
N= (0,4x1) + (0,3x3) + (0,3x2) = 1,9
arrondie à ➁
e) Niveau de service :
Le niveau de service de chaque section sera :
- PK 0 – PK 8 = B 3
- PK 8 – PK 15 = B 1
Le niveau de service de l’ensemble de la piste (PK 0 – PK 15) sera de
B2.
- 92 -
ANNEXE V.1
NOTE MÉTHODOLOGIQUE
DE LA DIRECTION DES ROUTES POUR
LES ÉTUDES ROUTIÈRES
- 94 -
- 95 -
ETUDES D’AMENAGEMENT
OU DE CONSTRUCTION DE ROUTES
PROVINCIALES A FAIBLE TRAFIC
• Contexte
Dans le cadre du programme national de construction de routes
rurales prévu d’être lancé en 1995 ainsi que dans le cadre des actions
en partenariat, il est envisagé de réaliser d’importants travaux
d’aménagement et de construction de routes. Les études de
nombreuses opérations programmées à court terme ne sont pas
encore disponibles.
Les Cahiers des Prescriptions Communes applicables aux études
routières prévoient la réalisation des études en trois phases (Etude de
définition, Avant projet et Projet d’exécution) et définissent la
consistance de chaque phase. La pratique a montré que le strict
respect de leurs prescriptions nécessite un délai d’études très long,
incompatible avec la programmation des travaux.
Pour alléger la procédure actuelle, tout en préservant la qualité des
études des dérogations à certaines clauses du CPC des études sont
introduite pour certains projets..
• Champ d’application
La présente démarche est applicable aux routes provinciales ou
communales à faible trafic dont le tracé suit pratiquement une piste
existante et qui sont situées dans les zones où les aspects
géotechniques et hydrologiques sont facilement maîtrisables.
L’application de cette démarche à une route donnée doit être justifiée
dans l’étude de définition .
- 96 -
• Description de la démarche
Dans la présente méthodologie on distingue deux catégories d’études :
• les études d’aménagement de piste ;
• les études de construction de routes neuves.
A- Phases d’études
- 97 -
• choix des normes ;
• proposition et esquisse de solutions d’aménagements avec
estimation de coûts,
• choix d’une option de réalisation des travaux (en régie ou à
l’entreprise) ;
• propositions pour la phase suivante de l’étude ;
Pour mener cette phase d’étude, il est recommandé d’établir un
schéma itinéraire bien renseigné de la piste à aménager, sur la base
d’une sortie sur le terrain à laquelle participeraient la RTP, la DTP le
LPEE et un consultant (de préférence celui qui réalisera les études
techniques ultérieures).
b- Consistance des études de projet d’exécution
L’étude de projet d’exécution doit aboutir à la production d’un dossier
de projet donnant tous les détails nécessaires à la réalisation des
travaux. Ces détails sont à préciser pour chaque point dur à aménager.
Les éléments d’étude sont les suivants :
- travaux topographiques,
- étude géotechnique,
- étude géométrique (calage de la ligne rouge, définition des
profils en travers, définition des terrassements),
- étude des ouvrages,
- avant métré,
- devis estimatif,
- préparation d’un cahier de charge pour les travaux,
- implantation du tracé ou des ouvrages.
1.2 – Dévolution des études
Pour la réalisation des études d’aménagement de piste, il est
recommandé de :
- établir l’étude de définition par les services de la DTP ou de
la RTP sur la base des données à recueillir localement et
d’une sortie terrain avec RTP/DTP/LPEE/BE.
- faire faire le projet d’exécution par un consultant ou par les
services de la RTP si ces derniers disposent des
compétences et moyens nécessaires .
- 98 -
Pour la consultation des Bureaux d’Etudes privés, la procédure
d’appel d’offres restreint est souhaitable.
1.3 – Règles de conception et choix de techniques
Dans les études d’aménagement de piste l’on veillera à choisir les
règles ou normes les plus ‘’lâches’’ permettant d’améliorer le niveau
de service de la route au moindre coût. De même les techniques
utilisant les matériaux locaux et à forte intensité de main d’œuvre
seront recherchées.
Ainsi les règles suivantes sont recommandées :
a- Caractéristiques géométriques
• suivre le tracé de la piste existante tant que c’est possible ;
• mener les études de rectification de tracé selon l’instruction REFT ;
• adopter une pente transversale de 4 %, identique à celles des
accotements.
• chercher toute adaptation locale même si elle déroge à l’instruction
susvisée moyennant une justification.
b- Dimensionnement de chaussée
En cas de proposition d’un aménagement de plate-forme avec la
construction des premières couches de chaussée, il sera fait
application du catalogue de structures de chaussées pour les classes
de trafic T4 et T5 avec l’utilisation de matériaux locaux type GNC,
GND ou MHN.
c- Ouvrages
Les calculs de débouché d’ouvrages sont à faire sur la base de débit
de crue décennal.
Des passages à gué (en radier submersible) peuvent être prévus pour
supprimer des points de coupure ou améliorer la traversée.
Pour tout ouvrage d’assainissement la dimension minimale à adopter
est celle d’une buse de diamètre 80 cm.
1.4 – Acquisition de terrains
Dans la mesure du possible on essayera de suivre le tracé existant
pour éviter des procédures d’acquisition de nouveaux terrains qui sont
souvent très longues.
- 99 -
1.5- Approbation des études
Les études d’aménagements de piste (études de définition et études
détaillées) seront approuvées par le Directeur Régional des Travaux
Publics (voir circuit d’approbation ci-joint).
Il appartient au RTP d’apprécier la nécessité de soumettre à
l’approbation de la DRCR ou demander l’assistance des services
centraux pour les études présentant certaines difficultés.
A- Phases d’études
La consistance des études est celle définie dans les CPC applicables
aux études routières pour les phases d’études de définition et de
projet d’exécution.
L’étude de définition doit conclure à la nécessité de réaliser un avant
projet ou de passer directement à la phase projet d’exécution. Dans
ce dernier cas, l’étude de définition doit arrêter le tracé.
La composition des dossiers est celle donnée par l’instruction sur la
- 100 -
composition des dossiers de projet des autoroutes et routes de rase
campagne pour les phases de l’étude. Ces dossiers seront complétés
éventuellement par des plans donnant le tracé retenu.
2.2 – Dévolution des études
Pour la réalisation des études de construction de routes provinciales
ou communales à faible trafic, il est recommandé de :
• établir l’étude de définition par les services de la DTP ou de la RTP
• confier les études du projet d’exécution aux bureaux d’études privés.
La consultation des bureaux d’études se fera de préférence par appel
d’offre restreint.
2.3 – Règles de conception
Les études de construction de route provinciale ou communale à
faible trafic seront conçues dans le sens de l’économie et d’un
aménagement progressif permettant l’amélioration des
caractéristiques de la route selon l’évolution du trafic.
Les règles suivantes sont recommandées pour la conception de ces
études:
a- Caractéristiques géométriques
• épouser le tracé de la piste existante tant que c’est possible
• appliquer l’instruction REFT pour l’étude de tracé
b- Dimensionnement de chaussée
Pour le dimensionnement des couches de chaussée, il sera fait
application du catalogue de structures de chaussée pour les classes
de trafic T4 et T5 avec l’utilisation de matériaux locaux type GNC,
GND ou MHN.
c- Ouvrages
Les règles de conception des ouvrages d’art seront identiques à
celles des autres catégories de routes.
Pour les ouvrages d’assainissement le diamètre des buses doit être
supérieur à 80 cm.
- 101 -
2.4 – Acquisition de terrain
Les dossiers d’acquisition de nouveaux terrains éventuels doivent
être préparés en même temps que les dossiers du projet d’exécution.
2.5 – Approbation des études
Les études de routes provinciales ou communales à faible trafic à
construire seront approuvées par le Directeur Régionale des Travaux
Publics (voir circuit d’approbation ci-joint).
A l’issue de l’approbation du projet d’exécution, l’implantation du tracé
doit être réceptionnée.
Il appartient au RTP d’apprécier la nécessité de soumettre à
l’approbation de la DRCR ou de demander l’assistance des services
centraux pour les études présentant certaines difficultés.
- 102 -
ANNEXE VIII.1
• CADRE 1
• CADRE 2
- 104 -
- les ornières qui seront positionnées et quantifiées suivant deux
classes de profondeur moyenne (h < 5 cm et h > 5 cm),
- la tôle ondulée qui sera positionnée et quantifiée par son amplitude
moyenne suivant deux classes (a < 5 cm et a > 5 cm)
- les ravinements transversaux ou longitudinaux qui seront
positionnées par zone et quantifiés suivant l’échelle : faibles, moyens
ou importants en fonction de la gêne qu’ils apportent à la circulation
ou du risque qu'ils représentent pour la pérennité de la surface.
c) Assainissement
L’assainissement liste les principaux aménagements existants
(fossés, buses, dalots) en donne leur position, leurs caractéristiques
et leurs états.
- Les fossés seront notés propres ou comblés
- Les buses et dalots seront définis respectivement par leur diamètre
ou dimensions et notés propres ou obstrués
- Les exutoires seront notés propres ou comblés.
d) Franchissements
Cette rubrique indique en position les radiers ou ponceaux existants,
en donne les caractéristiques dimensionnelles et leurs états.
- Les radiers seront caractérisés par leur longueur et leur état noté
bon, moyen ou mauvais (B, MOY, MAU)
- Les ponceaux seront relevés en dimensionnement et en état.
• CADRE 3
Il est donné ci-après un exemple de schéma linéaire comportant une situation d’état
et les travaux types d’entretien à réaliser.
- 105 -
SCHEMA LINEAIRE
Piste n°................. Relief Pluviométrie Trafic ANNEXE VIII.1
pk 1 2 3 4 5
Agglomération
et carrefours X
ETATS au
Plate-formeD/R ou D/6 TN/5 R/6 TN
Talus G/ravinements
Murs de soutènement ok ok
Surface de roulement brèches TV
Nids de poule 7
Ornières 15 cm
Tôle ondulée 10
Ravinements moyens
Assainissement
Fossés D/G Det G comblés
Buses et dalots O 80 1X2 bouché
Exutoires bouché
Franchissements
- 106 -
Radiers Néant
Ponceaux Néant
TRAVAUX A REAL 5
Plateforme D/R
Talus reprises 50 m3
Murs de soutènement
Surface de roulement
Nids de poule PàT
Ornières reprof-appro 100m3
Tole ondulé reprofilage
Ravinements appro 50m3
Assainissement
Fossés D/G curage
Buses et dalots cura
Exutoires cura
Franchissements
Radiers
Ponceaux
- 107 -
- 108 -
- 109 -
.
- 110 -
- 111 -
- 112 -
- 113 -