MecaChap9 (MouvSol) ExoSup

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Problèmes sur le chapitre 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - ex9.

1 -
Exercices concernant principalement l’équiprojectivité des vitesses (§ 9.1.2.) . . . . . . . . . . . . . - ex9.1 -
Exercices concernant principalement la méthode analytique (§ 9.3.2.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - ex9.3 -
Exercices utilisant la méthode du C.I.R. (§ 9.3.3.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - ex9.9 -
Exercices utilisant la méthode de Willis (§ 9A.2.4.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - ex9.13 -
Exercices utilisant la dérivée de la position (mouvement simple du point) . . . . . . . . . . . . . . . - ex9.19 -
Exercices récapitulatifs utilisant une combinaison de diverses méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . - ex9.20 -

Version du 8 mars 2021 (13h30)


Problèmes sur le chapitre 9

Les différentes manières de résoudre les problèmes de cinématique du solide sont :


1) La méthode analytique (§ 9.3.2. et § 9.4.2.) : si on veut obtenir la vitesse et/ou l’accélération
en fonction du temps;
2) La méthode du C.I.R. (§ 9.3.3.) : méthode plus rapide lorsqu’on veut obtenir la vitesse et/ou
l’accélération en un instant donné;
3) L’équiprojectivité des vitesses (§ 9.1.2.) et les relations de Roger (§ 9.3.4.) : utile lorsqu’on
connaît la vitesse d’un point du solide ainsi que la direction de la vitesse d’un autre point du
même solide. Les relations de Roger sont aussi valables pour l’accélération.
4) La méthode de Willis (§ 9A.2.4.) : utile dans les trains d’engrenages.
5) Sans oublier ... la dérivée de la position.

Il va s’en dire que le plus souvent on combinera plusieurs méthodes afin d’arriver plus
rapidement aux résultats demandés.

Remarque :
Même si les exercices sont proposés pour une méthode, rien n’empêche de résoudre
ceux-ci d’une façon différente.

Exercices concernant principalement l’équiprojectivité des vitesses (§ 9.1.2.)

91.01. Dans un mécanisme à coulisse, le coulisseau A se déplace


le long de la manivelle OC lorsque celle-ci pivote autour
de l’axe O, perpendiculairement au plan de la figure, et
entraîne la tige AB qui glisse dans un galet de guide
vertical K. La distance OK = l . Déterminer la vitesse du
coulisseau A par rapport à la manivelle OC en fonction de
rotation n de la manivelle.

Réponse : Impossible en utilisant la propriété de


l’équiprojectivité des vitesses. A n’est pas
solidaire de OC .
 ϕ l sin ϕ
v A OC = suivant OC
cos 2 ϕ

91.02. Dans le système bielle-manivelle ci-


contre, la manivelle OB (rayon
r = 40 mm ) tourne à une vitesse de
3000 t/min. La bielle a une longueur
l = 120 mm .
Pour θ = 0 et θ = π 2 , déterminer la
vitesse du pied de bielle A par
équiprojectivité des vitesses.


Réponses : θ =0  vA = 0

θ =π 2  v A = 12.57 m s ( pmh → pmb)

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91.03. La droite AB se déplace dans le plan de la figure, son
extrémité A restant en contact avec la demi-circonférence

CAD . La droite elle-même passe toujours par le point fixe
C du diamètre CD . Déterminer la vitesse vC du point de la
droite qui coïncide avec le point C à l’instant où le rayon
OA est perpendiculaire à CD sachant que la vitesse du
point A à cet instant est de 4 m/s.

Réponse : v C = 2.83 m s

91.04. La lame mobile L d’une cisaille à


métal est actionnée par le
mécanisme articulé AOBD.
Déterminer la vitesse de
l’articulation D et la vitesse
angulaire de l’élément BD si,
dans la position indiquée dans la
figure, la vitesse angulaire du
levier AB est de 2 s-1.
OB = 5 cm , O1 D = 10 cm .

 
Réponses : v D = 0.0867 m s ; ω BD = 0.867 rad s

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Exercices concernant principalement la méthode analytique (§ 9.3.2. et § 9.4.2.)

92.01. Une bobine, composée d’un cylindre de rayon


r1 et de deux flasques de rayon r2, est posée sur
une surface horizontale. Un fil est enroulé sur la
partie cylindrique; il quitte la bobine
horizontalement, entre l’axe de la bobine et la
surface horizontale. On tire l’extrémité libre du

fil avec une vitesse u constante.
a) A quelle vitesse se déplace l’axe de la
bobine ? Quelle est la vitesse angulaire de la
bobine ?
b) Quelle est la vitesse et l’accélération du
point A de la bobine ?

  r2  u
Réponses : a) v O = u ; ω bob =
r2 − r1 r2 − r1
2
     u 
b) v A = 2 v O ( sens de u ) ; a A =   r2 de A → O
 r2 − r1 

92.02. Les deux roues (1) et (2) ont même rayon r = 0.3 m ; la roue (1) est
immobile, alors que la roue (2) est entraînée par la manivelle O1O2 ,
qui tourne à une vitesse angulaire de 5 tours par minute. La roue (2)
roule sans glisser sur la roue (1). Au temps t = 0 , le point M de (2)
se trouve en M0.
Déterminer la vitesse et l’accélération de M pour θ = π 4 .

 
Réponses : v M = 0.240 m s ; a M = 0.242 m s 2

92.03. Le plateau (2) entraîneur d’un variateur de vitesse à friction


tourne à vitesse constante (360 tours/min; r2 = 20 cm ). Le
galet (1) entraîné se déplace vers la droite suivant la loi
d = 0.5 t (d en cm, t en s; r1 = 5 cm ). Déterminer :
a) l’accélération angulaire du galet;
b) l’accélération d’un point sur la périphérie du galet, à
l’instant où d = r1 .

 2
Réponses : a) ε 1 = 12
. π rad s

(720 π )
2
+ (6 π ) cm s 2
2 2
b) a =

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92.04. Le centre O d’une roue roulant sans glisser sur un rail
rectiligne possède à un instant donné une vitesse scalaire
 
v O = 1 m s et une accélération a O = 2 m s 2 . Le rayon de
la roue vaut r = 0.2 m . Déterminer la vitesse et l’accélération
du point B, extrémité du diamètre horizontal perpendiculaire
à OP , ainsi que l’accélération du point P, point de contact
avec le rail.
 
Réponses : a) v B = 2 m s ; a B = 13 m s 2

b) a P = 5 m s 2 de P → O

92.05. Un chariot se déplace horizontalement vers la



droite, avec une accélération a 0 = 49.3 cm s 2 . Il
porte un moteur électrique dont le rotor tourne en
période de démarrage, suivant la loi θ = t 2 (θ en
rad, t en s). Le rayon du rotor est de 20 cm. Au
temps t = 1 s , le point M du rotor occupe la
position représentée sur le dessin. Calculer son
accélération absolue pour t = 1 s .


Réponse : a M a = 0.746 m s 2 , verticale vers le haut

92.06. La barre AB qui mesure 3 m de longueur se déplace


en restant constamment appuyée en C sur un rouleau.
L’extrémité A parcourt une trajectoire horizontale
selon la loi x A = 1 + t [m] . On demande :
 
a) de calculer v B et a B pour t = 1 s ;
 
b) de calculer v M et a M pour t = 1 s , sachant que
M est le point milieu de la barre AB .

   
Réponses : a) v B ( t = 1 s) = 0.732 1x − 0.537 1y ; a B ( t = 1 s) = 0.495 m s 2
   
b) v M ( t = 1 s ) = 0.866 1x − 0.269 1y ; a M ( t = 1 s) = 0.247 m s 2

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92.07. Un étau limeur à bielle et manivelle (retour rapide) est représenté ci-
contre. Sachant que la vitesse de coupe de l’outil, lorsque la bielle DMH
se trouve confondue avec l’axe DAE , est de 20 m/min.
a) Trouver la vitesse angulaire instantanée (supposée constante) de
la manivelle AM à cet instant.
b) Trouver la vitesse instantanée de l’outil dans la course de retour
lorsque H repasse en E (mouvement de droite à gauche).
c) Que vaut alors l’accélération du point H ?

Réponses : a) ω m = 139
. rad s

b) Lorsque H est en E : v outil = 0.78 m s
 
c) a E = 0

92.08. Un carrousel est conçu de la manière suivante :



< un grand plateau circulaire tourne à vitesse ω 1 = 2 π rad s ;
< un petit plateau circulaire, de centre N, à distance a = 2 m de O,
de rayon b = 1 m , tourne autour de son centre à vitesse ω2, en
sens opposé à ω1.
a) Que doit valoir ω2 pour que le point du petit disque situé
géométriquement en C ait une vitesse nulle (roulement sans
glissement sur le pointillé considéré comme fixe).
b) Dans ce cas, que vaut la norme de l’accélération absolue d’un
point du pourtour du petit plateau ? A-t-elle un maximum ?

Réponses : a) ω 2 = 6 π rad s
 2 a
b) a M a = ω 1 b 2 + a 2 + 2 a b cos(ω 2 t )
b

aC a = 24 π 2 m s 2 de C → O
max

92.09. Deux disques identiques de rayon r sont reliés par une


articulation cylindrique A. Le disque (1) tourne autour d’un
axe horizontal fixe O suivant la loi ϕ = ϕ (t ) . Le disque (2)
tourne autour d’un axe horizontal A suivant la loi ψ = ψ (t ) .
Les axes O et A sont perpendiculaires au plan de la figure.
Trouver la vitesse du centre C du disque (2).
Les angles n et ψ sont comptés à partir de la verticale dans le
sens contraire des aiguilles d’une montre.


Réponse : v C = r ϕ 2 + ψ 2 + 2 ϕ ψ cos(ϕ − ψ )

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92.10. Soit une locomotive à deux essieux reliés
par une barre AB , dont M est le point
milieu, reliant les manivelles OA et
O ′B . Si les roues I et II roulent sans
glisser sur le rail, déterminer la vitesse et
l’accélération du point M pour les quatre
positions A1, A2, A3 et A4.
Données :
r2 = 0.4 m , OA = O ′B = r1 = 0.2 m

La vitesse de la locomotive est donnée par v O = 2 t + 1 [m s] (horizontal); en t = 0 , A est en
1.
 
Réponses : 1) v M 1 = 15
. m s; aM 1 = 3.25 m s 2
 
2) v M 2 = 2.09 m s ; aM 2 = 2.59 m s 2
 
3) v M 3 = 123
. m s; aM 3 = 7.59 m s 2
 
4) v M 4 = 3.27 m s ; aM 4 = 12.71 m s 2

92.11. Le levier O ′A oscille sous l’action de la tige AB


fixée en B à la jante d’un volant de 40 cm de diamètre
et qui tourne avec une accélération angulaire de 6
rad/s2. La vitesse angulaire instantanée du volant est
de 60 tours/min lorsque la tige se trouve dans la
position représentée sur la figure. Calculer la vitesse et
l’accélération de A pour l’instant donné.
Données :
AB = 60 cm ; O ′A = 60 cm ; OB = 20 cm .


Réponses : v A = 0.4 π m s
  4 
. 1t + π 2 1n
a A = 12
15

92.12. Un pignon de rayon r = 12 cm est entraîné par la manivelle


OO ′ = 24 cm cm tournant autour de l’axe O d’un pignon fixe de
même rayon; la manivelle tourne avec une accélération angulaire

ε 0 = 8 s − 2 , sa vitesse angulaire à l’instant donné étant

ω 0 = 2 s− 1.
Déterminer :
a) l’accélération du point M du pignon mobile quand il est
confondu à l’instant donné avec le point de contact avec le
pignon fixe;
b) l’accélération du point M’ du pignon mobile diamétralement
opposé à M défini en a).

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 
Réponses : a) a M = 96 cm s 2 de O → O ′ b) a M = 480 cm s 2 de O ′ → O

92.13. Le centre O d’une roue roulant sans glisser sur un rail



rectiligne possède une accélération a O = 2 m s 2 . Le
rayon de la roue vaut r = 0.2 m . A l’instant t = 0 , la
roue est à l’arrêt.
a) Déterminer, en fonction du temps, la vitesse et
l’accélération du point B, extrémité du diamètre
horizontal perpendiculaire à OP .
b) Déterminer l’accélération du point P, point de
contact avec le rail.

         4 t2   
Réponses : a) si 1x / / v O et 1y ⊥ v O : v B = 2 t 1x − 2 t 1y ; a B =  2 −  1x − 2 1y
 r 
 4 t2 
b) a P = 1y
r

92.14. Un mécanisme dessiné ci-contre


est utilisé pour pousser des petites
boites de leur position de stockage
sur un convoyeur. Au moment
initial, OD et BC sont en
position verticale. BC tourne à
vitesse constante dans le sens
horlogique pour effectuer un tour
toutes les deux secondes. Pour la
position dessinée, déterminer la
vitesse angulaire de chacune des
barres ainsi que la vitesse à
laquelle la boîte est poussée
horizontalement sur le convoyeur.
  
Réponses : ω OA = 3 π 11 rad s ; ω BA = π 11 rad s ; ω DE = 0 rad s
 18 π
vE = r horizontal, vers la droite
11

92.15. La roue (1) de rayon r1 = 0.3 m est immobile. La roue (2) de


rayon r2 = 015. m est entraînée par la manivelle (3) qui
tourne à une vitesse de 5 tours par minute. La roue (2) roule
sans glisser sur la roue (1). Au temps t = 0 , le point M de (2)
se trouve en Mo. Déterminer les lois de vitesse et
d’accélération de M, en fonction de t. Dessiner
(approximativement) la trajectoire de M.

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   π  
Réponses : v M = 0.075 π  1 − cos t   1t
  3 
π  
− 0.075 π sin t  1n
3 
 π    π  
a M = 0.0375 π 2 sin t  +  0.075 π 2 − 0.0375 π 2 cos t   1n
6    6 
 
Avec : 1n de O’ vers O et 1t z à OO′

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Exercices utilisant la méthode du C.I.R. (§ 9.3.3.)

93.01. A l’aide du treuil différentiel représenté


ci-contre, on désire soulever la masse D

à la vitesse verticale v E = 10 cm s .
Avec quelle vitesse angulaire faudra-t-il
tourner la manivelle de ce treuil ?
On donne : r1 = 15 cm et r2 = 25 cm .


Réponse : ω = 2 rad s

93.02. Une roue de rayon r = 0.2 m roule sans glisser sur un rail
horizontal. Son centre A se déplace à la vitesse scalaire

v A = 0.2 t en m/s.
a) Calculer, à l’instant t = 2 s , l’accélération de B, point
supérieur de la roue à cet instant.
b) Trouver la base et la roulante du mouvement, quand la
roue roule sans glisser. Discuter le cas où il y a
glissement.

Réponses : a) a B = 0.89 m s 2
b) S’il n’y a pas glissement, la base est confondue avec le plan horizontal, et la
roulante est confondue avec la circonférence du cylindre; s’il y a glissement,
 
alors v A ≠ ω r : la base est alors une droite parallèle au plan horizontal,
 
et distante de r = v A ω de celui- ci; la roulante est dans ces conditions un
 
cercle de rayon v A ω .

93.03. Deux règles parallèles se déplacent dans le même sens



avec des vitesses constantes v1 = 10 m s et

v2 = 2 m s .
Elles enserrent un disque de rayon r = 0.4 m qui roule
entre elles sans glisser. Déterminer :
a) la vitesse linéaire du centre du disque;
b) la vitesse angulaire du disque;
c) l’accélération des points A et B du disque.
 
Mêmes questions mais avec v1 de sens contraire à v 2 .

 
Réponses : a) v 0 = 6 m s b) ω P = 10 rad s
 
c) a A = 40 m s 2 (de A → O) ; a B = 40 m s 2 (de B → O)
 
v1 de sens contraire à v 2 :
  
a) v 0 = 4 m s (dans le sens de v1 ) b) ω P = 15 rad s
 
c) a A = 90 m s 2 (de A → O) ; a B = 90 m s 2 (de B → O)

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93.04. Déterminer la vitesse du centre G de la poulie mobile
de rayon r, ainsi que sa vitesse angulaire ω lorsque la

masse m1 monte avec une vitesse v1 = 1 cm s , alors
que la masse m2 descend avec une vitesse

v 2 = 18
. cm s .
On suppose que, pendant le mouvement, le fil ne
glisse pas sur la poulie mobile et que les brins sont
verticaux.
 
Réponses : v G = 0.4 cm s ; ω = 14
. r rad s
(r en cm)

93.05. Un treuil est constitué de deux tambours liés de rayons r1 et r2.


Lorsqu’il tourne à la vitesse angulaire ω, le câble s’enroule sur r1
et se déroule de r2, ce qui communique à la poulie qui porte le
crochet un mouvement de rotation et de translation.
Données : n = 150 tr min
r1 = 200 mm ; r2 = 150 mm ; r3 = 175 mm .
Déterminer les vitesses et accélérations absolues des points G et
E.
 
Réponses : v G = 0.39 m s ; v E = 2.78 m s
 
a G = 0 ; a E = 43.21 m s 2 (de E → G )

93.06. Un système possède une manivelle OA entraînant une bielle


AB . Au point médian C de la bielle est articulé l’élément
CD ; ce dernier est lui-même articulé à l’élément DE qui
peut tourner autour de l’axe E. Déterminer la vitesse
angulaire instantanée de l’élément DE , dans la position du
système indiquée sur la figure, si les points B et E sont situés

sur la même verticale; la vitesse angulaire constante ω de
la manivelle OA est de 8 s!1; OA = 25 cm ; DE = 100 cm ;
AC = 30 cm ; ∠ CDE = 90° ; ∠ BED = 30 ° . Calculer
l’accélération du point C.
 
Réponses : ω DE = 0.5 rad s ; a C = 19.33 m s 2

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93.07. Un mécanisme de type “Transat”, articulé en A, B, C et D, voit son
angle θ suivre la loi θ = π 4 − t 12 (schéma représenté en t = 0 ).
On donne AB = CD = 1 m .
a) On demande d’établir la vitesse du point E, milieu de CD , en
t = 0.
b) Déterminer aussi l’équation de la base du mouvement de CD
et en déduire la roulante.
c) Après combien de temps le montant BC sera-t-il vertical ?
d) Que vaudra alors la vitesse du point E ?


Réponses : a) v E ( t = 0) = 1 12 s b) 2 x 2 + 4 y 2 = 1 (Ox ≡ A → B ) ; roulante : même

ellipse construite sur CD


 1
c) t = 5.35 s d) v E ( t = 5.35) = s
2 6

93.08. Un train d’engrenages intérieurs est


composé de deux roues cylindriques
représentées ci-contre par leurs cercles
primitifs 1 et 2. La roue 2 est entraînée
en rotation par la manivelle O1O2 qui
tourne à une vitesse uniforme de
5 tr/min. Cette roue 2 roule sans glisser à
l’intérieur de la roue 1 qui est immobile.
Au temps t = 0 , le point M se trouve en
Mo. On donne les diamètres primitifs
d 1 = 600 mm et d 2 = 200 mm . On
demande de déterminer la vitesse et
l’accélération de M pour θ = π 4 .

 
Réponses : v M (θ = π 4 ) = 0194
. m s ; a M (θ = π 4 ) = 0.081 m s 2

93.09. La bague extérieure d’un roulement à bille est


solidaire d’un bâti de machine. Sa bague intérieure est
solidaire d’un arbre tournant à 1500 tr/min.
a) On demande la vitesse du centre d’une bille de ce
roulement, ainsi que sa vitesse de rotation nB en
tours/min.
b) Quelle est l’accélération du point de la surface de
la bille se trouvant en contact avec la bague
intérieure ?

Réponses : a) v O′ = π m s ; n = 6 000 tr min

b) a = 177.8 π 2 m s 2 de O → O ′

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93.10. Déterminer la vitesse et l’accélération du piston
E du mécanisme de commande d’une pompe
dans la position indiquée sur la figure. La
manivelle OA tourne à une vitesse angulaire
constante de 2 rad/s.
On donne :
OA = 20 cm et O1 D = O1 B = 40 cm .


Réponses : v E = 0.462 m s

a E = 0.486 m s 2

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Exercices utilisant la méthode de Willis (§ 9A.2.4.)

94.01. Dans une transmission planétaire, le


pignon (1) de rayon r1 est immobile,
tandis que la manivelle (4) tourne à une

vitesse angulaire ω 4 (positive).
Déterminer la vitesse angulaire absolue

ω 3 du pignon (3).

   r 
Réponse : ω 3 = ω 4 1 − 1 
 r3 
Le sens est fixé par les
rayons des roues (1) et
(3)

94.02. Pour obtenir une grande vitesse angulaire du pignon


(1), on utilise le dispositif de la figure suivante. La

manivelle (4) tourne autour de O1 avec la vitesse ω 4 .
Elle porte en O2 une roue (2) montée librement sur son
axe. La roue (2) roule sans glissement à l’intérieur
d’une circonférence fixe (3). Elle entraîne par
frottement sans glissement la roue (1) qui entraîne le
dispositif d’utilisation (meule par exemple) à une

vitesse ω 1 .
Partant de r3, calculer, de 2 manières différentes, la
valeur de r1 si on veut obtenir un rapport ω 1 ω 4 = 12 .

r3
Réponse : r1 =
11

94.03. La manivelle (3) entraîne le pignon (2) qui engrène


intérieurement dans la roue (1) fixe. La vitesse
angulaire, constante, de (3) est de 300 tr/min. Les
nombres de dents sont respectivement :
Z1 = 105 dents et Z 2 = 21 dents , module m = 3 .
a) Calculer la distance O1O2 .
b) La vitesse angulaire absolue de (2) et la vitesse
angulaire relative de (2) par rapport à la manivelle
(3) (par 2 méthodes différentes).
c) Calculer l’accélération du point A appartenant au
pignon (2).

Réponses : a) O1 O2 = 126 mm

b) ω 2 = 125.7 rad s

(sens horlogique); ω 2 3 = 157.1 rad s (sens horlogique)

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c) a A = 622.1 m s 2 de A vers O2

94.04. Soit le réducteur de vitesse à train épicycloïdal cylindrique avec chaîne cinématique
supplémentaire entre les satellites représenté sur le schéma ci-dessous.

Caractéristiques des engrenages :


Z 3 = 200 dents ; Z 4 = 137 dents ; Z 5 = 99 dents ; Z 6 = 125 dents ; Z 7 = 101 dents ;
Z 8 = 40 dents ; Z 9 = 73 dents ; Z10 = 100 dents .
Calculer le rapport des vitesses ω 3 ω 2 .

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Réponse : ω 3 ω 2 = 10 − 8

94.05. Un train d’engrenages épicycloïdal est


représenté sur la figure ci-contre.
Trouvez la relation entre la vitesse
angulaire de sortie ωd et la vitesse
angulaire d’entrée Ω.

Réponse : ω d = Ω (1 − r )
Z Z
r = 1 3 : raison de
Z2 Z4
l’engrenage

94.06. Treuil-Palan de pont roulant. Le palan d’un


pont roulant (voir figure ci-contre) est
constitué d’un moteur, réducteur, tambour,
câble, poulie et crochet de levage. Le
crochet est porté par la poulie sur laquelle
s’enroule le câble :
< un des brins du câble est fixé au bâti du
moteur-réducteur;
< l’autre s’enroule sur le tambour qui est
solidaire de l’arbre de sortie du
réducteur.

Le réducteur (voir plan ci-dessous) a pour


entrée la pièce 1, pour sortie la pièce 7, et pour bâti 0 les pièces 10, 11 et 12.

Un frein bloque automatiquement l’arbre d’entrée 1 lorsque le moteur est inactif. Dans ces
conditions :
< les ressorts 25 poussent le plateau d’acier 22;
< les garnitures gauches de frein solidaires du plateau 22, et les garnitures droites de frein
solidaires du plateau 24, bloquent alors entre elles le disque 23 et empêchent la rotation de

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l’arbre d’entrée 1.

Lorsqu’on désire enrouler ou dérouler du câble, on alimente simultanément le moteur et le


bobinage placé à l’intérieur de 21. Dans ces conditions :
< le champ magnétique crée attire alors le plateau 22 qui comprime les ressorts 25 et libère le
disque 23.

Caractéristiques des engrenages

Nombre Module Diamètre


de dents m primitif
Z dp
en mm

Train 1 Pignon arbré 1 21 2


Pignon rapporté 2 51 2
Couronne 10d 123 2
Train 2 Pignon arbré 4 23 3
Pignon rapporté 5 34 3
Couronne 10g 91 3

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Schéma cinématique de S. Génouël (TD22) (09/03/2010)

Quel est le rapport de réduction total ? (par la méthode de Willis et celle du CIR)

 Z1 Z 4 
Réponse : ω 7 = ω1   = ω1 1
 ( Z +Z ) ( Z +Z )  34
 10d 1 10 g 4 

94.07. Un moto-réducteur à axe vertical est donné par le dessin, vue en coupe, ci-dessous. Les
caractéristiques des roues dentées sont :
Z1 = 20 dents ; Z 2 = 48 dents ; Z 3 = 16 dents ; Z 4 = 52 dents ; Z 5 = 14 dents ;
Z 6 = 34 dents ; Z 7 = 82 dents ; Module : m = 35. .
a) Dégager le schéma définissant la chaîne cinématique du réducteur.
b) Si le moteur (arbre 1) tourne à raison de 1500 tr/min, déterminer la vitesse de rotation
effectuée par l’arbre mené 8 (Rapport de réduction).

Réponses : a)

35
b) n8 = 1500 × = 28 tr min
1872

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94.07.

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Exercices utilisant la dérivée de la position (mouvement simple du point)

95.01. Déterminer la relation exprimant la vitesse verticale v de la voiture en fonction de θ. Le piston


sort du cylindre à la vitesse u constante.

2 2
 2 u b + l − 2 b l cosθ
Réponse : v =
l tan θ

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Exercices récapitulatifs utilisant une combinaison de diverses méthodes

9S.01. Le mécanisme à maneton et glissière permet de


transformer un mouvement circulaire uniforme

(vitesse angulaire constante ω 1 = 2 π rad s )
en un mouvement circulaire alternatif varié

(vitesse angulaire instantanée ω 2 ).
 π π
a) Calculer v M pour : θ 1 = ; θ2 = ;
4 2
θ3 = π .

b) Pour quelle valeur de θ la vitesse v M
s’annule-t-elle ?
π
c) Que l’accélération de M pour θ 2 = ?
2
π  π 
Réponses : a) θ 1 =  v M = 0.612 m s ; θ 2 =  v M = 0.314 m s
4 2
   θ 1 = 70.53°
θ3 = π  v M = 0.785 m s b) v M = 0  
θ 2 = 289.47°
 2
c) a M θ = π 2 = 01974
. + 5.922 2 = 5.925 m s 2

9S.02. La barre AB mesure 1.6 m de long. Elle est munie


de galets à ses extrémités. On laisse descendre le
galet A de O vers M. Lorsque la barre est
 
horizontale, v A vaut 0.8 m/s et a A vaut 1.2
m/s2. ON fait un angle de 15° avec l’horizontale et
l’angle  MON = π 2 . Déterminer la position du
  
C.I.R. de AB ; en déduire v B , ω AB et v G (G
 
milieu de AB ). Calculer a B et a G .

 
Réponses : v B = 0.214 m s de B → O ; a B = 0.766 m s 2
  
v G = 0.414 m s ; a G = 0.712 m s 2 ; ω AB = 0.518 rad s

9S.03. Une came d’équation r = a + b cosθ tourne à



la vitesse angulaire ω 0 constante en
entraînant un poussoir AB . Le mouvement est
transmis, par l’intermédiaire d’un culbuteur, à
une soupape (en C). On demande de déterminer
l’expression de la vitesse et de l’accélération en
C, sur la queue de soupape.

 ω0 b 
Réponses : vC =
2
sin ω 0 t ( )

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 ω2 b 
(
a C = 0 cos ω 0 t
2
)
9S.04. Le piston P d’une pompe est commandé, par
l’intermédiaire du culbuteur DO2 B , par la manivelle
O1 A tournant uniformément avec la vitesse angulaire

ω A = 2 rad s . Les dimensions sont les suivantes :
O1 A = 20 cm ; d = h = 80 cm ; O2 D = O2 B = 40 cm ;
AB = 82.5 cm ; DP = 80 cm .
Déterminer la vitesse du piston P pour les positions 0,
1, 2 et 3 de la manivelle O1 A .

 
Réponses : v P0 = v P2 = 40 cm s
 
v P1 = 3.3 cm s ; v P3 = 2.5 cm s

9S.05. Un système bielles-manivelle à fourche est représenté ci-contre. La bielle DE s’articule en D


sur la bielle AB . La manivelle BC tourne en C à une vitesse de 300 tr/min.
On demande de déterminer pour θ = π 2 :
a) la position du CIR des bielles AB et DE ;
b) la vitesse du point D;
c) la vitesse et l’accélération du pied de bielle E.
On donne : DE = 30 cm ; AD = 30 cm ; AB = 80 cm ; BC = 20 cm .

  
Réponses : v D = v E = 6.28 m s ; a E = 58.89 m s 2

9S.06. Dans le système bielle-manivelle ci-


contre, la manivelle OB (rayon
r = 40 mm ) tourne à une vitesse de
3000 t/min. La bielle a une longueur
l = 120 mm . P o u r θ =π 4,
déterminer la position du C.I.R. de la
bielle; en déduire la vitesse du pied de
bielle A; par décomposition en
translation suivie d’une rotation,

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trouver l’accélération a A ; vérifier le résultat par la méthode analytique développée en § 9A.1.; déterminer
 
la vitesse v G et l’accélération a G de G, milieu de AB .
Pour quelle valeur de θ la bielle AB effectue-t-elle une translation instantanée ? Et une rotation
pure instantanée ?
 
Réponses : θ =π 4  v A = 11 m s ; a A = 2 792 m s 2
 
v G = 10.9 m s ; a G = 3121 m s 2
translation instantanée pour : θ = π 2 ou θ = − π 2
rotation pure instantanée pour : θ = 0 ou θ = π

9S.07. Dans le système bielle-manivelle ci-


contre, OB = 0.25 m ; AB = 2 m ;
OC = 0.2 m ; la trajectoire du pied de
bielle A est excentrée, suivant la ligne
OC .La manivelle tourne à

ω = 8 rad s constant. Déterminer
 
v A et a A pour θ = 120° .


Réponses : v A = 152
. ms de
A vers C

a A = 10.42 m s 2 de A vers pmh

9S.08. Le mécanisme représenté est composé d’une pédale AB


entraînant une bielle BC qui elle-même entraîne en rotation
autour de D un disque de rayon r2. Le point d’ancrage C de
la bielle sur le disque se situe à une distance r1. A l’instant
considéré, la géométrie de l’ensemble est telle que
représentée sur le schéma, et la vitesse angulaire instantanée,
dans le sens horlogique, de la pédale est de 1 rad/s et son
accélération de 0.5 rad/s2. On demande de déterminer la
vitesse et l’accélération du point M situé à la verticale de D.
On donne : r1 = 5 cm ; r2 = 30 cm ; AB = 30 cm ; CB = 1 m .

Réponses :

v M = 126 (
. ⊥ MD )

a M = 81. ( M → D) + 1814
. ⊥ MD( )
9S.09. La tige BC oscille sous l’action de la tige AD . Le point A
est fixé à la jante d’un volant de diamètre 40 cm et qui tourne
avec une accélération angulaire de 6 rad/s2, la vitesse
angulaire instantanée étant de 60 tr/min lorsque la tige se
trouve dans la position représentée sur la figure. Calculer la
vitesse et l’accélération de l’extrémité C, pour l’instant
donné.
DA = 60 cm ; BC = 1 m ; DC = 40 cm ; OA = 20 cm .

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 
Réponses : v C = 2.09 m s ; a C = 4.81 m s 2

9S.10. Une roue dentée K de diamètre de 20 cm et la manivelle OA longue de 20 cm non solidaires


l’une de l’autre sont fixées sur l’axe O.
La roue dentée L d’un diamètre de 20 cm est solidaire d’une bielle AB longue de 1 m.
La roue K tourne uniformément à une vitesse de 60 tr/min et, s’engrenant avec la roue L, entraîne

la bielle AB et la manivelle OA . Déterminer la vitesse angulaire ω OA de la manivelle OA
de manière analytique, et vérifier lorsque OA et AB sont alignés.

  XA
Réponses : ω OA = ω K
(
2 XA + rK )
avec XA la distance du CIR de la barre AB au point A

Lorsque OA et AB sont alignés : ω OA = π 11 . rad s

9S.11. Un antiparallélogramme est formé par deux manivelles AB


et CD d’une même longueur de 40 cm et par la tige BC
longue de 20 cm et articulée à ces manivelles. La distance
entre les axes fixes A et D est de 20 cm. La manivelle AB

tourne avec une vitesse angulaire constante ω 0 .
Déterminer la vitesse et l’accélération angulaires de la tige
BC à l’instant où l’angle ∠ ADC vaut 90E.

 8   20
Réponses : ω BC = ω 0 ; ε BC = ω 02
3 9

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9S.12. Un train d’engrenages intérieurs est
composé de deux roues cylindriques
représentées ci-contre par leurs cercles
primitifs 1 et 2. La roue 2 est entraînée
en rotation par la manivelle O1O2 qui
tourne à une vitesse uniforme de 5 tours
par minute. Cette roue 2 est surmontée
d’un plateau de rayon double; elle roule
sans glisser à l’intérieur de la roue 1 qui
est immobile. Au temps t = 0 , le point M
se trouve en M0, et le point A en A0. On
donne les diamètres primitifs
d 1 = 600 mm et d 2 = 200 mm . On
demande de déterminer la vitesse et
l’accélération de M pour θ = π 4 .


Réponses : v M = 0.293 m s
tangent au plateau

a = 0185
. m s2

9S.13. Un bras manipulateur d’atelier flexible,


chargé de transporter des pièces d’un poste de travail à l’autre est composé de :
< un bras OA , de longueur 2a, lié au bâti par une liaison pivot en O.
< un bras AB , de longueur 2a, lié au bras OA par une liaison pivot en A.
< un vérin d’épaule CD lié au bâti par une liaison pivot en C ainsi qu’au bras OA par une
liaison pivot en D (situé à la moitié de OA )
< un vérin d’épaule DE lié au bras OA par une liaison pivot en E ainsi qu’au bras AB par une
liaison pivot en E (situé à la moitié de AB )
 a
On considère les vitesses de sortie des 2 vérins comme constantes et égales à v et b = .
2
Déterminer la vitesse de B en fonction des paramètres α, β et v.

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( ( )
 
Réponse :

( ) )
v B = 2 a α − β sin β 1x1 + 2 a α + α − β cos β 1y1


Avec : 1x suivant OA et 1y ⊥ OA

3 − 2 2 cos α  2 1 + cos β 
Avec : α = v et β = v
a sin α a sin β

9S.14. “Engrenage intérieur de La Hire”


Un mécanisme de pompe à piston est constitué par un arbre moteur E portant une manivelle (3),
sur laquelle est montée une roue dentée (1) qui engrène avec une roue à denture intérieure (2)
immobile, dont le nombre de dents est double de celui de la roue (1).
La roue (2) est fixée au bâti de la pompe (0).
La tige (5) du piston est articulée sur un maneton A solidaire de la roue (1).
a) Si l’arbre moteur tourne à raison de n3 tours par minute, déterminer la vitesse angulaire ω3 de
la manivelle CB , liée à l’arbre moteur E.
b) Exprimer la vitesse angulaire ω1 en fonction de ω3.
c) Exprimer la vitesse angulaire ω1/3 en fonction de ω3.
d) Démontrer que le point A situé sur le cercle primitif de (1) décrit une droite. Trouver les
limites de la course de A.
e) Trouver l’équation du mouvement du piston en fonction de n3.
f) Application numérique : n3 = 1000 tr min , r = 100 mm .


Réponses : a) ω 3 = 104.7 rad s b) ω 3 0 = − ω 1 0 c) ω 1 3 = − 2 ω 3 0
d) ;-) e) sinusoïde

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9S.15 “Variateur de vitesse à friction”
L’arbre menant (1) entraîne la roue (1); le planétaire (PS) ou (8) est le porte-satellite; (2) est le
satellite; (3) est le planétaire fixe; (4) et (5) cône et cylindre de friction, ce dernier pouvant se
déplacer parallèlement à l’axe (arbre solidaire de (6) rainuré).

Cet ensemble est constitué de 2 trains épicycloïdaux :


< Premier train : Planétaire (1) et (3)
Satellite (2)
Porte-satellite (8)
< Deuxième train : Planétaire (3) et (5)
Satellite (2) et (4)
Porte-satellite (8)

Le déplacement sur la génératrice du cône de friction (4) de la couronne cylindrique (5) permet
de faire varier de façon continue la vitesse du deuxième train.

1) Montrer que, lorsque le point de contact du cylindre (5) sur le cône de friction (4) est au point
M, l’arbre de sortie (7) est immobile, c’est-à-dire que le rapport de réduction : ω 7 ω 1 = 0
2) Si les caractéristiques de la chaîne cinématique sont les suivantes :
Z1 = 30 dents ; Z 2 = 16 dents ; Z 3 = 60 dents ; Z 6 = 30 dents ; Z 7 = 30 dents ,
on demande de calculer la gamme des rapports de vitesses possibles ω 7 ω 1 quand le cylindre
(5) parcourt la génératrice du cône, de M1 à M2.

Réponses :

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9S.16. Essuie-glace. Le mécanisme ci-dessous permets, à partir d’un mouvement circulaire uniforme
de B autour de A, d’obtenir un mouvement de balayage du bras DC autour du point D. Les
dimensions sont les suivantes : AB = r = 8 cm ; DC = R = 12.7 cm ; AD = d = 40 cm ;
BC = l = 43.4 cm . L’angle de balayage C1C2 vaut 90° et ϕ 0 = 60° . La vitesse angulaire

constante de AB autour de A : ω A = 2 rad s . Trouver :
a) la position extrême de C (points morts);
b) la vitesse de C, ainsi que la vitesse angulaire de la bielle BC , lorsque θ = 90° (position 3);
c) l’accélération de C, ainsi que l’accélération angulaire de la bielle BC , lorsque le point se
trouvent aux points morts (position 1 et 2).

Réponses : a) θ 1 = 181
. ° θ 2 = 1981
. °
 
b) v C3 = 0.532 m s ω C3 = 0.309 rad s
 
c) a C1 = ω C3 = 1158
. rad s
 
aC2 = ω C2 = rad s

9S.17. Une presse à emboutir, représentée à une certaine échelle sur la figure ci-dessous, comporte un
coulisseau D entraîné par une bielle DB de 580 mm de longueur. L’axe d’articulation B reçoit
son mouvement de deux bielles AB et CB entraînées par deux manivelles égales O1 A et O2 C
tournant dans le même sens à la même vitesse : 1 tour en 2 secondes (vitesse de rotation supposée
constante).
Les cercles décrits, ∅ = 200 mm , étant gradués (comme figure ci-dessous), les deux manivelles
occupent la position relative représentée à l’instant 1 : B est sur l’horizontale passant par O1 et BD
est parallèle à O1O2 . L’extrémité A de la bielle O1 A est confondue avec la graduation 1 (le
cercle étant divisé en douze parties égales à partir du point 0) et l’extrémité C est telle que
O2 C ⊥ O1O2 .

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a) Recherchez la vitesse (grandeur et direction) du coulisseau D pour les positions “1”, “7” et
“9” de la manivelle O2 C .
b) Quelle sera l’accélération, en grandeur et direction, du coulisseau D lorsque la manivelle
O2 C est en position “7”?

  
Réponses : a) v D = 0.321 m s vers le “bas”; b) v 7 ≈ 0.088 m s ; v 9 ≈ 132
. ms
 2
b) a 7 ≈ 175
. m s

9S.18. On considère le schéma, ci-dessous, d’un étau limeur. Celui-ci a les caractéristiques suivantes :
< Rayon de manivelle : AB = 200 mm
< Longueur de bielle : CD = 660 mm
< Levier de poussée : ED = 275 mm
< AC = 400 mm (direction AC perpendiculaire à la direction de la trajectoire rectiligne xx’
du coulisseau GH .
< Distance de la trajectoire du point E (articulation coulisseau-levier de poussée) avec le centre
de rotation de la manivelle : 290 mm.
< Vitesse de rotation uniforme de la manivelle AB : 15 tr/min.
Déterminer, pour le point E du coulisseau :
a) sa course totale;
b) sa vitesse pour la position 4 et 10 de la bielle;

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c) son accélération pour la position 0 de la bielle;
d) la valeur de son accélération maximale ainsi que la position correspondante de la manivelle.

Réponses : a) C = 660 mm
 11 π  33 π
b) v 4 = = 0.345 m s ; v10 = = 1037
. ms
100 100

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 
c) a 0 = 1038
. m s2 d) a max = 2.505 m s 2 (en “9.27")

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