BLAVATSKY Helena Petrovna (1831-1891) - Isis Dévoilée Tome 2 - 1913-1921
BLAVATSKY Helena Petrovna (1831-1891) - Isis Dévoilée Tome 2 - 1913-1921
BLAVATSKY Helena Petrovna (1831-1891) - Isis Dévoilée Tome 2 - 1913-1921
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!S!S DËVO!LÉE
~<
anciennes et modernes
VERSION AUTORISÉE
FRANÇAISE
VOLUME SECOND
SCIENCE
'9'~
ILAHTET!REDECt:TOL'VR\GE
~7!<C//ty PJ'Cm~)/<r<S
sur papier de la ~<nu/<ure /n~J/<? du .ï/)on,
numérotés Je uf! :'fA!c~!<7
ISIS I) ÉVOi LÉE
CHAPITRE IX
TEnTtt.i.[r't~o/c. rien.
Cccin't'-tpnint.t'.tn'aircd'atijnurd'fttu.
~i d'hier, c ta .1 existe (Iet<'u< temps:
t'.L nul no peut. dire d'ou cela vi<nt. t:t c~rrn'.cnt c'est venu
~c'rHoct.n.
JOSUPHE.
Sc~ntAtRE
VOL. Il ï
.) !S!S n~VOtLLE
del'!iun:ut'n;sed'tL,'eenanc.
for'merenun:eph~e)e\e.e!taqu'ep''rpiesueees-I\'e,
I.'s Iiommes se .ilisent de plus en plus jusqu'à ce qu'ds
aienL atteint. le ~us ):autde:~re possible de perfection phy-
sique et i::teHec: !!e' <!ans ce cyc'!e particulie; perdant en
n~L'-me temps p:")po!'t:o:u)e!!ement. de leur sp:r:tuali!e pri-
mitive.Alors le :u\ du temps emporte de no'.Ye:tua\c
I'i les dcrnie;'s \es!.i~es du pro_r'e~ numain social et intel-
lecLuel. Les cyeies succèdent aux cycles par transitions
sa ditl'érede l'animal, en ce
L'h.'mme, d après <<'nce;'fi''n.
gique.
Dans sa conférence sur The ~r//on o/*A'<7/ .S<('r//OA!
on J7< M. Alfred Wallacc termine ses démonstrations,
au sujet du développement des races humaines sous
l'empire
de cette loi de sélection, en disant que. si ses conclusions sont
« il doit inévitablement s'ensuivre que les races les
justes,
plus intellectuelles et les plus morales remplaceront néces-
sairement celles qui sont plus basses et plus dégradées et
la puissance de la sélection natureUe agissant encore sur son
ï. Chacun des sept cycles qui forment Ic grand cycle entre deux < nuits
de Brahma (ou périodes de repos de la même durce que les périodes
d'activité est composé à son tour d'un nombre d'autres cycles. Ainsi le
cycle de notre planète la Terre la quatrième des sept ptanèt' qui com-
posent la ch.'fine de notre pettt monde dan? le système solaire–composé
qu'il est de sept races, commence par une race toute spiritucHc et cthé-
rée au physique comme au moral, et conséquemment, doit finir de même.
La septiéme et dernière race sera celle des < fils de Dieu f. des Bouddhas
ISIS DÉVOILÉE 7
Le Adam,
premier ou Kadmon, le Logos des mystiques
juifs, même
est le que le Prométhéc des Grecs, qui cher-
che a nva!iser avec la Sagesse divine c'est aussi le Pimau-
der d'Hermès, ou la PuiSSA~CH HE LA PENSÉE D!VtXE, SOUS
son aspect le plus spirituel, car elle était moins personnifiée
chez les Egyptiens que chez les deux autres peuples. Ils
créent tons des hommes, mais ils échouent dans leur pro-
jet tinal. Désireux de doter l'homme d'un esprit divin, afin
enchaînant la trimté
l'umté. il a retourner ouïsse
qu en
graduellement a son état primitif', sans perdre son indivi-
dua'ité, I~rciriéthec éclioue dans sa tentative de dérober le
feu du ciel. et il est condamne a
expier son attentat sur
le mont Ka/.beek. Prométhée est !e /.o~o.< des a!)cicns Grecs
a'si bien qu'Héraclès. Dans !e ~'<<r A</j<7/s '~) nous
vcvons Baitak Xivo désertant le cie! de son père en confes-
sa :t que bien qu'il soit le père des génies, il est incapable
de « former des créatures », car il est aussi peu versé dans
to~t ce (lui a trait l'Orcus. que dans le procédé a employer
prit (~) (que l'on devrait traduire plus justement par /~4/n~
car il est l'<y!~ /7!~n< qui. chez les Nazaréens et les
trique et transmet
le principe de vie inintelH~'ni. et aveugle
dans chaque forme. La troisième produit t~'ut ~univers de
matière phvsique; et comme il s'éloigne graduellement.de
la Divine Lumière Centrale, son éclat
saiÏai!.)litctdispa:'ait,
et il devient les TËXÈ13RES et le MAL, la matière pure, ce
VU!" f I
18 ISIS DÉVOtLLE
équivalents.
Sa doctrine des
équivalents ou symbolisme hermétique
est celle de Pythagore et des Cabalistes: /M~ro~/7!c en
~a.s. C'est aussi celte despfutosophes bouddhistes (pti.dans
leur métaphysique encore plus abstraite, intervertissant le
mode usuel de définition donne par nos érud'ts, nomment
puissants et invisibles
qu'Us paraissent.ne
sont néanmoins
d'origine. Sa
personnalité individuelle a cessé d'exister ».
D'autre part, les philosophes qui enseignaient « la chute
dans la génération », a leur manière, considéraient l'esprit
comme quelque chose de tout a fait distinct de l'âme. Ils
admettaient son existence dans
l'enveloppe astrale, seulement
en ce qui concerne les émanations spirituelles, ou rayons
de « l'être lumineux ». L'homme et son âme devaient con-
quérir leur immortalité en s'élevant vers l'unité, avec la-
quelle, en cas de succès, ils étaient liés et, intimement
dans laquelle, pour ainsi dire, ils s'absorbaient. L'indivi-
dualisation de l'homme après sa mort dépendait de l'esprit
et non de l'âme et du corps. le mot <: personnalité »,
Quoique
dans le sens qu'on lui donne généralement, soit une absur-
dité, si on l'applique littéralement à notre essence immor-
telle, toutefois celle-ci est une entité distincte, immortelle
et éternelle comme dans le cas de criminels
~)~r ~e et, pour
YOL.II 3
34 ISIS DÉVOUÉE
Seigneur et des
Anges, et lorsqu'on les pèse sur la seule
véritable et immuable balance, elles n'ont pas plus de vie
réelle que le squelette dont la chair est retournée à la pous-
sière Un développement considérable des facultés intel-
lectuelles n'implique en aucune façon une vie spirituelle
véritable. Beaucoup de nos
plus grands savants ne sont
/MC~S/
« Hélas, nous ne désirerions rien de mieux que de les
voir interpréter correctement les voix /n/e/c~ voix
qu'il a soufné.
« Il soufile .<w <~A~rM/ et les rayons de la lumière spi-
rituelle illuminent toutes les consciences; et lorsque tous
les corps et tous les esprits reHéteront é~iement cette
double lumière, on verra beaucoup plus clair qu'on ne le
fait aujourd'hui. »
Nous avons cité les fragments qui précédent, a cause de
leur grande ori~'InaHté et de leur vérité. Xous en connais-
sons Facteur: !a renommée le proclame un ~raud Cabaliste,
et les quelques amis
qui le connaissent le tiennent pour un
sincère et honnête homme. En un mot, c'est un ami d'Eti-
phas Lé vl.
La lettre montre d'ailleurs que celui qui l'a écrite a étu-
dié très soigneusement la nature de caméléon des intelli-
gences qui président aux séances des cercles spirites.
Qu elles soient de même ~enre et de même race que celles
dont il est si fréquemment question dar~s l'antiquité, ne
fait pas plus de doute que le fait que la génération actuelle
d'hommes est de la même nature que les êtres humains du
temps de Moïse. Les manifestations subjectives procèdent,
sous des conditions harmonieuses, de ces êtres que l'on
connaissait dans l'antiquité sous la dénomination de « bons
démons )>. Elles sont produites quelquefois, mais rarement,
ISIS DÉVOILÉE 47
singes dans l'autre monde, parce qu'ils n'ont pas < d'amc
Mais les singes ont autant d intelligence, paraît-il, que cer-
tains hommes; pourquoi donc ces hommes, qui ne leur sont
aucunement supérieurs, seraicnt-il doués d'un esprit immor-
tel, et les singes pas? Les matérialistes répondront que ni
les uns ni les autres n'ont esprit, mais que l'anéantissement
est leur sort commun après la mort physique. Mais les philo-
Y'JL. Il 4
50 ÏStS DÉVOILÉE
spiritualistcs de toutes
époques s'accordentles à dire
sophes
que l'homme une
occupe place d'un degré plus élevé que
celle de l'animal, et possède ce quelque chose qui fait défaut
a ce dernier, et cela, qu'il soit !e plus idiot des sauvages ou
le plus sensé des philosophes. Les anciens, nous l'avons vu,
enseignaient que, tandis que l'homme est une trini~é formée
du corps de 1 âme astrale, et de l'esprit Immortel, l'anima!
n'est qu'une dualité, un être pourvu d'un corps physique
et d'un esprit astral qui l'anime. Les savants ne reconnais-
sent aucune ditrérence entre les éléments qui composent
le corps des hommes et celui des animaux, et les cabalistes
sont d'accord avec eux du moment où ils soutiennent que
le corps astral (ou, comme le nomment les physiciens, le
« principe de vie
») des animaux et des iden- hommes est
tique en essence.
L'homme physique n'est que le plus haut
développement de la vie animale. Si, comme le disent les
savants, la /~n.e même est de la matière, et si chaque
sensation de douleur ou de plaisir, chaque désir transitoin-
est accompagnéd'une perturbation de l'éther,–et les hardis
spéculateurs qui ont écrit l'cc~! ~/rc/ croient que la
pensée est conçue de façon a <c agir sur la matière d'un
autre univers, simultanément avec celui-ci », alors pour-
quoi la pensée grossière et animale d'un orang-outang ou
d'un chien, faisant son empreinte sur les vagues éthérées
de la lumière astrale, aussi bien que celle de l'homme,
n'assurerait-elle pas a l'animal une continuité d'existence
ou un état futur après la mort?
Les cabalistes soutenaient et soutiennent encore aujour-
d'hui qu'il n'est pas philosophiclue d'admettre que le corps
astral de l'homme puisse survivre a la mort corporelle, et
d'affirmer en même temps que le corps astral du singe
est dissous en molécules indépendantes. Ce qui survit,
comme ~M<7/ après la mort du corps, c'est /'<c
Q.r~ que Platon, dans le y//7!~ et dans le ~r<
1. Gor~t.n.
ISIS DÉVOILÉE 51
1. Timée.
52 ISIS DÉVOILÉE
4 Règne animal.
3 Règne végétal.
2 Règne minéral.
1 Eléments.
par la suite, après avoir passé elle aussi par les diverses
phases de l'existence, de la mort et de la dissolution, une
planète astrale éthériséc ? « En haut comme en bas l'har-
monie est
la grande loi de la nature.
L'harmonie, dans le monde physique et mathématique
des sens, c'est la Justice dans le monde spirituel. La Jus-
tice produit l'harmonie, et l'injustice la discorde or, la
(liscorde, sur une échelle cosmique, signifie chaos, annihi-
lation.
S'il y a dans l'homme un esprit immortel, il doit se re-
trouver aussi dans tout le reste, tout au moins dans un
état latent ou en germe, et ce ne doit être qu'une ques-
tion de temps pour chacun de ces germes de se déve-
1. 7/erodo~e, b. i. c. 181.
A~tro/o/jry. p. 125.
3. 0/' Sacrifices ~o Gods aftd Daemons.
5S ISIS DÉVOILÉE
SOMMAIRE
en somme, un
mystère impénétrable. Cela vous fait-il nier
sa qui vous
réalité saisit, ou son empire qui vous subjugue ?
Et encore, remarquez, s'il vous plaît, que le mystère se
trouve dans une mesure identique à la base de toute science,
si bien que si vous désiriez l'en exclure, vous seriez con-
traint de supprimer la science elle-même. /a~r~ej
science que t'OM.? ~OM~fj, suivez le magnifique enchaîne-
ment de ses déductions, et lorsque vous arrivez à sa source,
vous vous trouvez face à face avec l'inconnu (1).
« Qui donc a pénétré le secret de la formation des corps.
la génération d'un simple atome ? Qu'y a t-il, je ne dirai
d'un mais au centre
pas, au centre soleil, même d'un atome ?
Qui a sondé les profondeurs de l'abîme qui se trouve dans
un grain de sable ? Le grain de sable, messieurs, a été étu-
die par la science pendant des milliers d'années elle l'a
tourné et retourné elle Fa divisé et subdivisé elle l'a tour-
menté par toute sorte d'expériences elle l'a accablé de ques-
tions pour en tirer le mot final quant à sa secrète constitu-
tion elle lui demande avec une curiosité ardente Dois-je
te diviser à l'infini? Et
suspendue alors sur cet abîme, la
science hésite, elle se trouble, elle est éblouie, elle est prise
de vertige, et, découragée, elle s~éerie « JE NE SAis PAS.
« Mais si vous êtes fatalementignorants de la genèse et de
la nature cachée d'un grain de sable, comment pouvez-vous
avoir l'intuition. quant à la génération d'un seul être vi-
vant ? D'où vient la vie dans cet être vivant ? Où commence-
t-elle ? Quel est le principe de la vie
(2) ? »
Les savants ont-ils une réponse à donner à l'éloquent re-
hermétique est
de beaucoup plus raisonnable, tout éminem-
ment métaphysique qu'elle puisse paraître. L'univers est
la. et nous savons qu'il existe mais comment y est-il
venu. et comment y sommes-nous apparus ? Les représen-
tants de la science physique refusant de nous répondre, et
les usurpateurs du domaine spirituel lançant contre nous
l'excommunication et l'anathème pour notre curiosité im-
pie. que pouvons-nous faire, si ce n'est nous tourner du
côté des sages qui ont médité sur la question, des siècles
avant que les molécules de nos philosophes modernes se
soient agrégées dans l'espace éthéré ?
Cet univers visible
d'esprit et de matière, disent-ils, n'est
qu'une image concrète de l'abstraction idéale il a été cons-
truit sur le modèle de la première IDEE divine. Ainsi, notre
univers existait de toute éternité à l'état latent. L'âme qui
anime cet univers purement spirituel est le soleil central, la
plus haute Divinité elle-même. Ce n'est pas Elle qui a cons-
quelques initiés.
Les anciens, qui ne nommaient que quatre éléments, firent
de l'éther un cinquième. En raison de ce que son essence
était divinisée par la présence de l'Invisible, ils le considé-
raient comme un intermédiaire entre ce monde et le monde
invisible voisin. Ils professaient que lorsque les intelligen-
ces directrices se retiraient d~une partie quelconque deFéther.
un des quatre règnes qu'ils sont tenus de surveiller, l'espace
ainsi abandonné était la proie du mal. Un adepte qui se pré-
parait à entrer en communication avec les « invisibles de-
vait bien connaître son rituel, et être parfaitement au cou-
rant des conditions requises pour le parfait équilibre des
purifier essence,
son et, équilibrer les éléments, dans le cer-
cle dans lequel il cherchait a at tirer les esprits purs, de façon
à empêcher l'intrusion des élémentaires dans leurs sphères
1. Platon. Ttniëe.
2. Suidas V. Tyrrhenia.
3. Le lecteur comprendra que par années on veut dire des < aces a
et non simplement des périodes de douze mois lunaires chacune.
4. Voir la traduction grecque, par Phéton Byblius.
5. Cory..incte~ Fragments.
72 tStSDÉV~tLLE
contre les plus pures monteront bien plus haut. Dans ce que
nous appellerions la /<t0/7ïc~<yue de l'occultisme (si
nous avions a créer un mot pour exprimer la chose) il est
aussi peu fondé de prétendre que l'une de ces catégories
que leur ayant demandé s'il y avait des fantômes chez eux,
ils répondirent « Oui mais nous savons que ce sont de
mauvais e~oy~; il est que rareles bons se fassent voir.
Ce sont surtout les esprits des suicidés et des meurlriers,
ou de ceux qui sont morts de mort violente. Ils errent
constamment autour de l'humanité, et lui apparaissent sous
la forme de fantômes. La nuit leur est favorable, ils sédui-
sent les faibles d'esprit, et tentent les autres, de mille ma-
nières différentes (1). »
!s<erex ~e~~E'<p<ten.
2. Deuxième siècle. Du Dieu de Socrate. Apul. class., p. H3-H5.
76 ISIS DÉVOILÉE
1. Eastern monachism, p. 9.
2. Dec~ and Fall of the ~ont<M Empire, n. 3S5.
78 !S!S DÉVOILÉE
vo[..n
82 IStS DÉVO!LÉE
devaient être mis </ /no/ tandis que tous les autres ne sont
mentionnés qu'ann que les enfants n'eussent d Israël aucune
communication avec eux, a cause, principalement, de leur
idolâtrie ou plutôt de leurs convictions religieuses. Cette
sixième catégorie est le ~'K~, oAoc/ aub, qu'on traduit
par « celui qui consulte les esprits familiers mais le sep-
tuaginte le traduit
E-~x?- par qui a un esprit celui
familier en lui, celui qui est possède de l'esprit de divina-
tion, que les Grecs nommaient Python, et les Hébreux oM,
1 ancien serpent sa signification ésotérique est l'esprit de
concupiscence et de !a ~!<ï/~rf ce qui, suivantlescabalistes,
est, toujours un esprit étémental humain de la huitième
sphère.
« Je crois, Henry dit ~orc, <{ue .SAoc/ o6/! doit se dire
de la sorcière qui demande conseil a son esprit familier. La
raison du terme < vient de ce que l'esprit était dans le
chimiques versées dans une soucoupe placée sous son lit par
M. Varley de Londres (~), dans le but de tenir à distance
Afin d'éviter d'être contredit par les spirites. nous donnons textuel-
lement cette version, c.~mme un spécimen du peu Je f~i qu'il faat ajouter
à certains oracles formules de la sorte par les esprits. Qu'i!-< soient hu-
mains ou élémentals, tes esprits capables de pareilles impertinences ne
doivent être considérés par les occultistes comme rien moûts que des
guides sûrs en phi'osophie. en sciences exacte' ou en morale. < Rappe-
lons-nous. dit M"* Cora V. Tappan dnns un discours public sur t'His-
toire de l'Occultisme et ses relations avec le Spiritisme, qu'; l'ancien mot
sorceUeria ou l'exercice de cet. art était interdit chez tes Hébreux. La
traduction dit que t'~n ne doit pas permettre aux sorciers de vivre. Cette
interprétation que a cru !'on a ctc
devoir faire littéral cnuse de ce que
nos très pieux et très dévots ancêtres ont mis à mort, sans preuves suf-
fisantes, une infinité de personnes très intelligentes, sa~'s et sincères,
sous l'inculpation de snrc~)!eric. Or il est maintenant prouvé quc l'inter-
prétation ou la traduction de ce texte doit être qu'il ne faut permettre à
aucune sorcière de faire de la pratique de leur art un moyen d'existence,
c'est à-dire d en faire une profession. Xous serait-il permis maintenant
de demander à l'éloquent orateur par qui e~ sur ~ee~e .!n<or<<<' une pa-
reille chose a-t-elle été procrée?
2. M. Cromwell F. Var!ey,Ietectricien bien connu de la Compagnie du
Câble Transatlantique, communique le résultat de ses observations au
cours d'une discussion à la Société psychologique de Londres rapportée
dans IeSp'rt~na~M< de Londres du 14 avril 1876. 11 pense que l'effet de
l'acide nitrique libre dans l'atmosphère était d'éloigner ce qu'il nomme les
< esprits déplaisants H croit que ceux qui sont inquiétés chez eux par
les esprits de cette nature, se trouverout bien de verser dans une sou-
!S!S DÉVOILÉE 91
coupe une once de vitriol sur deux onces de sel de nitre pulvérisé et de
placer ce mélange sous leur lit. Voilà un savant dont la réputation est
bien connue dans les deux continents, qui donne une recette pour éloi-
gner les mauvais esprits. Et pourtant le public en généra! se moque, comme
d'une superstition, des herbes et aromates employés par ies Hindous, les
Chinois, les Africains et autres races pour arriver au même résultat.
92 tStS DÉVOtLËE
ble vérité. La pensée en est si horrible que même ceux qui
auraient dû être convaincus, préfèrent l'ignorer, ou tout au
moins ils évitent soigneusement d'aborder ce sujet.
Cette façon d'obtenir des oracles était pratiquée dès la
t..ir<-J/.iy<c. p. 9~.
04 ISIS DÉVOÏLÉE
spirites.
Le professeur Pepper, directeur de l'Institut Polytechni-
que de Londres, a inventé un ingénieux appareil pour pro-
duire sur la scène les apparitions spirites, et il vendit son
brevet en d86~ à Paris, moyennant une somme de ~.OOOfr.
Les fantômes paraissaient réels et puis s'évanouissaient, mais
ils n'étaient que des effets d'optique produits par la réflexion
d'un objet très éclairé sur la surface polie d'une plaque de
verre. Ils
apparaissaient et disparaissaient, se promenaient
sur la scène, et jouaient leur rôle a la perfection. Quelque-
fois, un des fantômes se plaçait sur un banc après cela un
des acteurs vivants commençait à se quereller avec lui, et,
saisissant une lourde hache, partageait d'un coup en deux
la tête et le corps du fantôme. Mais les deux parties se re-
1. O.pc A, 82.
tStSnËVOLEH ~9
t.runcxxx.i.
lût ISIS DÉVOILÉE
pour ces petits orateurs, s'ils avaient été dans leur état nor-
mal (2).
« Or, quelle était la
signification de cette série de prodi-
ges franchement reconnus et admis par Figuier dans son
livre ? Pas de signiiieation du tout « Ce n"était pas autre
chose, dit-il, que l'effet d'une exaltation momentanée des
facultés intellectuelles (3) ». < Ces phénomènes, ajoute-t-il,
peuvent ctrc observés dans beaucoup de cas d'affections
cérébrales. »
« ~z~ e.rc/o/? /7:o/7?e/?/o/ïe~, qui dure pendant
plu-
sieurs heures dans les cerveaux de petits enfants au-des-
soMS d'un an, non encore sevrés, et parlant en bon fran-
çais, avant d'avoir appris un mot dans leur propre patois
0 miracle de la physiologie 1 Prodige devrait être ton
nom s'écrie (les Mousseaux.
« Le D'' Calmcil,dans sonouvrage sur l'insanité, remarque
Figuier, lorsqu'il parle de la ~co/~c/ï/e extatique des Calvi-
nistes, conclut que la maladie doit être attribuée, dans les
cas les plus simples, a l~nysTÉRiE, et dans les autres plus
sérieux et d'un caractère plus grave, a l'ÉriLEPsiE. Nous
incHnons plutôt, dit Figuier, vers l'opinion qui en fait une
affection sui ~e/ïer~, et pour donner un nom approprié a
cette maladie, nous nous contenterions de celui de Convul-
sionnaires trcmbleurs des Cévennes (4).
Encore la ~eo/KO~e et
l'hystérie Les corporations
médicales doivent être elles-mêmes atteintes d'une atomo-
/na/~c incurable sans cela, pourquoi mettraient-elles en
avant de pareilles absurdités sous le nom de Science, avec
l'espoir de les faire accepter ?
« Telle était la fureur d'exorcismes et de bûchers, conti-
nue Figuier, que les moines virent des possessions de dé-
l'opinion
de Figuier, nous aurons, a notre tour, a rafraîchir
la mémoire du lecteur sur ce qu'étaient les miracles Jan-
sénistes, d'après lestémoignages historiques.
L'abbé Paris était un Janséniste qui mourut en 17~7.
Immédiatement après sa mort, les phénomènes les
plus
surprenants se manifestèrent sur son tombeau. Le cimetière
était plein de monde du matin jusqu'au soir. Les Jésuites.
~«/ p.
2. /jbf~f~, p. ~33.
3. Des Mousseaux..Va~t~u .Y/.Y*x;cc/p. p. 432.
ISIS t)EVOtLKE 113
coups étaient.
:rapn< s ;'v<.c violence sur une plaque de fer
indignation
« Est-ce que h' savant médecin était bien éveillé, lors-
qu'il écrivait ces choses ? Si, par hasard. les D~' Calmcil et
Figuier maintiennent sérieusement leurs dires, et persistent
();t)is leurs affirmations et dans leur théorie, nous sommes
HERBERT SPENCER.
So~!A!RH
répandue en Italie
dans et le Midi de l'Europe. Le pape
Pie IX passait généralement pour être doué, inconsciemment
sans doute, de cette fàcheuse faculté. Ily a des gens qui
peuvent tuer des crapauds simplement en les fixant, et qui
peuvent même tuer des hommes. La qualité malfaisante de
leurs désirs constitue un foyer de forces malignes qui jaillit
et frappe comme le projectile d'une arme à feu.
En 18C4, dans le département du Var, nous raconte le
chevalier des Mousseaux, près du petit village de Brignoles,
vivait un paysan nommé Jacques Pelissier, qui gagnait sa
vie en tuant des oiseaux par la seule puissance de sa vo-
/o~/c. Son cas est rapporté par le célèbre D~ d'Alger, à
la requête duquel ce singulier chasseur opéra u plusieurs
reprises en présence de quelques savants. Voici comment
s'exprime le D" d'Alger « A environ quinze ou vingt
pas de nous, je vis un charmant petit chardonneret que je
montrai Jacques. « Regardez bien, monsieur, me dit-il, il
est à moi ». Aussitôt, dirigeant sa main droite vers l'oiseau,
il s'en approcha doucement. Le chardonneret s'arrête, lève
et baisse sa jolie tête; il secoue les ailes, mais sans pouvoir
s'envoler endn il ne peut même plus bouger, et il se laisse
prendre en battant légèrement de l'aile avec un faible cri.
J'examinai l'oiseau; ses étaient entièrement fermés,
yeux
et son corps avait toute la rigidité d'un cadavre, malgré que
les battements du cœur fussent encore très perceptibles
c'était le véritable sommeil et tous les phéno-
cataleptique,
mènes produits prouvaient l'évidence l'existence
jusqu'à
d'une action magnétique. Quatorze oiseaux furent pris
petits
de la même façon dans l'espace d'une heure aucun ne résis-
tait à la puissance de maître et tous présentaient
Jacques,
les mêmes indices du sommeil sommeil qui,
cataleptique,
d'ailleurs, se terminait au gré du chasseur, dont ces petits
êtres étaient devenus les esclaves soumis.
« Cent fois la vie et le
je demandai à Jacques de rendre
]2t !~t~ DÉVOILÉE
faisant cercle et dont ils font rejoindre les deux bouts après
seulement que tous les serpents qui sont dans la maison en
sont sortis. Une fois cette ligne, a peine visible dans la pous-
sière et l'herbe, tracée, le charmeur se met près de la grande
de sortie, aux deux côtés de laquelle la ligne s'arrête,
porte
et commencent a chanter leurs mantras.Une minute ou deux
mare, après qu'o:i eut écrase leurs têtes, soit emportée dans
un sac.
Bien des gens croient que ces serpents sont dresses et
cu'ils sont ou privés de leur venin ou que leur bouche a été
1. F<)!cs
F'~rhes Ort.t<a~
Uri,'n.tal .Ve~c/r~, "01 J.
J[em.oirs, vot -iL Vo!.
I.p.p, 4'. Vol. rr. p. 38*.
387,
Stedman. ~'o~/ijc f~ ~urtft.tot, vol. 111. p. C4-6j.
3. V'y<z ~'Jt~~ury/t~et.'<c<v'jt. LXXX, p.4~s.etc.
ISIS DÉ\'0!LEE 12U
mations visibles et
permanentes chez l'enfant. Et
tangibles,
les cas en question semblent, en outre, contredire l'assertion
du D' Fisher les développements monstrueux sont dus
que
h des causes que l'on peut retrouver dans les premières
phases de la vie embryonnaire
ou fœtale. Un cas à citer est
celui d'un Juge de la Cour Impériale a Saratow en Russie,
qui portait toujours un bandeau pour cacher une véritable
forme de souris avait sur la joue gauche. C'était une
qu'il
souris parfaitement conformée, dont lecorps était représenté
en relief sur la joue, et dont la queue, remontant par la
tempe, allait se perdre dans la chevelure. Le corps parais-
sait luisant, le et tout a fait naturel. De son
poil grisâtre
propre aveu, sa mère avait une invincible répugnance pour
les souris, et elle avait accouché avant terme a la vue d'un
de ces animaux, sortant tout a coup de sa boîte a ouvrage.
Dans un autre
cas, l'auteur de ces lignes présente une
dame enceinte, deux ou trois semaines avant ses couches qui
vit un plat de framboises, et elle fut prise d'une violente
envie d'en avoir quelques-unes qui lui furent refusées. Elle
porta vivement sa main droite a son cou par un geste quel-
que peu théâtral en s'écriant qu'il fallait absolument ~W/f
en L'enfant, né sous nos yeux, trois semaines plus
tard, portait une framboise parfaitement reproduite sur le
euté droit du cou et jusqu'à ce jour, a l'époque de la ma-
turité du fruit, la marque de naissance devient d'un rouge
très vif. tandis que durant l'hiver elle est très pale. Que
vient faire ici « l'arrêt de développement » ? Et n'était-ce
pas plutôt un .<?M/'cro/7 de développement ?
phe, et qui avait été lui-même frappe par la foudre. Cette pho-
tographie électrique faite /orr~ de la sorte par les
~CM<y/<'5
<!<-la nature nous fournit une analogie, grâce à laquelle nous
pouvons comprendre comment les images mentales de la
;nère sont transmises a l'enfant encore a naître. Ses ~)o/'e.!
~ont ouverts; elle exsude une émanation 06~</Me qui n'est
qu'une forme différente de I'.lA' l'électricité ou le prin-
I.7&tJcm.n.u2t.
C. Dognte et Rituel Je ~fa~~e .e, p. 175.
3. Tra~ac~o~ o/' .Ve~tca~ Society, p. 246.
ISIS DÉVOILÉE 147
ges (1).»
Le D' Fournié de l'Institut national des Sourds et Muets,
au chapitre II de son ouvrage (~), en examinant la question
du fœtus, dit que le microscope le plus puissant est incapa-
ble de nous montrer la plus légère différence entre la cel-
lule ovaire d'un mammifère et celle del'homme et en ce
pillant tous les temples, l'un après l'autre que les Ethio-
piens, malgré l'antiquité bien démontrée des connaissances
des Egyptiens dans les arts et les sciences, réclamèrent la
priorité de ces
notions et du reste, ils
le pouvaient puis-
qu'elles existaient dans l'Inde, non seulement depuis l'au-
rore, mais depuis la nuit la plus profonde de l'histoire. Nous
savons aussi que Platon apprit plus de secrets en Egypte
qu'il ne lui était permis d'cn révéler; que, suivant Champol-
lion, tout ce qui est réellement bon et scientifique dans les
VOL. Il 11
1M 19t3 DÉVOfLEE
ces paroles avaient été écrites pour depeindre leur état men-
tal. Avec quelle fidélité Locke, rationaliste lui-même, dé-
1. Ibidem, I, 6.
2. Ibidem, 1, '7.
168 ÏSÏS DÉVOÏLKE
M. Huxley, dans de
remarquables conférences, nous parle
du /)ro/o/)joo.'?, dont l'avant-bras a la forme de celui de
l'homme; du
orohippos, avec ses quatre orteils et son ori-
per en
quelques heures des myriades espèce d'une
de ces
bactéries, dont les germes se trouvent dans l'air, dans l'eau
et dans la plus grande partie des tissus animaux ou végé-
taux. La verge joue dans les mains d'Aaron et de Moïse
un rôle aussi important (lue dans toutes les soi-disant
«nu'merics magiques» d<s cabalistcs magiciens du moyen
âge, que l'on considère aujourd'hui comme une folie su-
TYNDALL(1).
SOMMAIRE
magnétique, mais
purement terrestre. Olmsted supposait
qu'un certain corps nébuleux opérait la révolution autour
du soleil dans un laps de temps donné, et que lorsque ce
v0t.. n 3
178 ISIS DÉVOILÉE
l'ignorance des
physiologistes en ce qui concerne quelques-
uns des problèmes les plus importants de la vie, et com-
ment Fournié se trouve d'accord avec lui. Tyndall recon-
naît lui-même l'hypothèse
que de l'évolution ne résout pas
et n'a pas la prétention de résoudre le mystère final.
Xous avons aussi porté toute l'attention dont nous som-
mes capables a la fameuse conférence du professeur Hux-
toi. Mais
par quels moyens est.il arrive a connaître les faits
et la loi ? A l'aide de ses propres sons, sans doute et ces ser-
viteurs vie-ii.mts lui ont permis de découvrir asscxde ce qu'il
considère comme !a vérité. p(~ur édifier la-dessus un système
fpn, de son propre aveu. « parait presque choquer le sens
communs. Si l'on doit accepter son té-moi~na~e. comme base
vécu sur 't frrn- < rtant passas pa" l'cpreuvedc la mort,
venan'nt d"n')"r un démenti a sa thr'n'ie favorite.
l'antiquité.
Le professeur Balfour Stev\art est plus juste. Il rend un
hommage éclatant a 1 intuition philosophique d'Heraclite
d'Epht. se, (pu vivait cinq siècles avant notre ère,du philoso-
phe chagrin qui déclarait que « !e feu était la grande cause.
et que toutes choses se mouvaient dans un Hux et reflux
1. Dtû~. in t't~.
tUS nÉVOfLÉE !85
branches de
la science, sa philosophie n'a pas un seul point
d'appui solide; tous ceux sur lesquels elle s'étaye sont dénués
de valeur et de force. Les ouvrages de ses propres leaders
fourmillent d'aveux humiliants, qui nous donnent le droit
de dire que le sol sur lequel ils se tiennent est mouvant,
au point qu'a chaque instant, quelque nouvelle découverte.
faite par l'un d'eux peut renverser les étais, et les pré-
cipiter dans 1 abîme, lis ont
un tel souci 1 esprit d'écarter
de leurs conceptions et de leurs doctrines que. comme le
dit Balfour Ste\vart, « il y a une tendance a se rejeter
dans l'extrême oppose, et a pousser a 1excé- i. s conceptions
auxquelles on
peut bien mieux se fier qu'a tous les sophis-
mes du matérialisme. Ce qui était une démonstration et un
succès aux veux de Platon et de ses disciples est mainte-
nant considéré comme un débordement de fausse philoso-
phie, et comme une erreur. Les méthodes scientifiques sont
!S DHVOtr.KE 187
renversées. Les
témoignages des hommes de l'antiquité, qui
étaient plus près de la vérité, parce qu'ils se rapprochaient
davantage de l'esprit de la nature, –seu! aspect sous lequel
h) divinité se laisse voir et entendre.– leurs et
témoignages
tours démonstrations sont repousses. Leurs spéculations, si
nous en croyons !es penseurs modernes, ne sont l'ex-
que
pression d une redondance d'opinions peu systématiques,
d'hommes ignorant les méthodes scientifiques du siècle ac-
tuel. Ils fondaient follement le peu de physiologie qu'ils
savaient sur une psychologie bien démontrée, tandis que
!es savants actuels basent icur psychologie, dont ils se re-
connaissent parfaitement ignorants.–sur ta physiologie,qui
cstel'e-méme peureux un livre encore ferme, et pour l'étude
de laquelle ils n'ont aucune méthode propre, ainsi que nous
l'apprend Fournir. Quant a h< dernière objection dans l'ar-
~umen[ de Maeaulay. IIippocrate a réfutée il v a des sie-
c!es. « Toute science, tou~ I~s arts se trouvent dans la na-
ture dit-il « si nous l'interrogeons ~s/ ~W co/!f'/r~
elle n'ms r:vélera qui se rapportent
les vérités a chacun
d'eux et a n'ul~-mémes. Qu'est-ce que la nature en action,
sinon la divinité e!le-m<'mc manifestant sa présence? Com-
ment devons-nous l'interroger et comment nous répondra-
t-elle ? Xous devons pror-édcr avec avec la ferme c"T-
vietion de découvrir a !a fin toute la vérité et !a nature
nous fera connaître sa
réponse par l'intermédiaire de notre
sens //2/f~<< avec l'aide duquel notre connaissance de
certain < ou de certaine .s'r~c< nous révèle la vérité
avec une telle clarté que le doute devient impossible ».
par une s<r~/ï~ ~o/ ainsi qu'elle l'avait déjà fait pour
son corps tcrr-L'stre. C'c.~t ainsi que les anciens prétendent
qu'un corps céleste est toujours uni </ /?:< laquelle est
//7!7!0/C//C, /M/C/C f/ </C /C </(' t~O/Vt'S (1).
Laissons maintenant la digression qui nous a fait écar-
ter d~ notre sujet, pour étudier la question de la r~so~
et de- /7.s/r/. Ce dernier. suivant les anciens, procède de
la divinité, et la premicre est purement humaine. L'un
Egyptiens
avaient les mêmes notions ridicules sur la créa-
tion instantanée du monde que les théologiens chrétiens pri-
mitifs. Comment peut-il dire que, parce que lespeintures
de Dendera se trouvent représenter leur théogonie dans
une allégorie, elles avaient pour but de montrer la scène
comme accomplie en six minutes ou six millions d'années?
Elles peuvent aussi bien indiquer allégoriquement six épo-
ques successives ou œons, ou l'éternité que six jours. De
'.les divers textes sacres, ceux que l'on possède ne sont que
d''s éditions très incomplètes de ces ouvrages, et /'f<n, at'-
~olumentricn de la littérature sacrée secrète du Houddhisme.
Le peu que nos erudits ont appris de Sanscrit. qua!i!'e
d abord par Max Mulle)' « uneei!t'oya!)!e Jun~h- de litter <-
t'n'e religieuse. H plus excetJ~nte cachette pour les Lama~
'-t. les Dalai-Lamas commence a peine maitttenantajetcr
.ne i'uble lueur dans ces ténèbres primitives. ~<ous voyons
e tre nous déclarer que ce qui apparait au premier coup
')). dans le labyrinthe du monde, comme des religions
')i -i!~ d'obscurité, de déception et de vanité commence
"r une autre forme. « On croirait ecrit-i). < que
c'est < ~rader le nom même de la religion que de l'appli-
i a'jx sauvages elucubrations des Yo~uis hindous.et aux
'~t:'s bl:<-nhemes d(-s Bouddhistes chinois. Mais a mesure
s(;ienti!!quc~. aujourd'hui
~cicmti~icluc;tu.j~~unl'hui con.i~l~r~u~
considérées par savants comme
nos :w-:mt~
l~:cr no; comrnc
dcHnitives et it-cvoca!~es. Ce qu', maintenant, ecf quahf!e c
de superstitieux et de baragouinage de païens et
rc/c'
d'- sauvages, compose il v a des mmiers de siècles, pour-
rai! bien renfermer la de de tous les religieux. La
systèmes
prudente sentence de saint Augustin, auque! 'Max Muller
fait souvent aHu'-ion dans ses conférences. «<p~i! n'y a pas
éléments de
cle fausse religion qui ne contienne quelques
vérité », pourra encore être prouvée exacte, d'autant plus
cette sen-
que loin d être original chez l'évequc d'Hippone,
tence d'Ammonius Sac-
est empruntée par lui aux ouvrages
cas. le grand mutrede l'école d Alexandrie.
Oui, ce philosophe,versé en divinité. /co~A'/o~ avait
phie, et
qu'avec elle, elle s'était corrompue par degrés, c)
avait été obscurcie par les conceptions purement humaines
de la superstition et des mensonges; qu'elle devrait par con-
être ramenée a .< /c/r o/n~/<? en la débar-
séquent
rassant de ces scories.. et en la rétablissant sur des princi-
pes philosophiques que le seul objet du Christ avait et'
de reinstaller et de rétablir dans son intégrité primitive a
sagesse des anciens (i)
Ce fut ce nu'mc Ammonius qui enseigna le premier que
chaque religion était fondée sur une seule et même vérité:
1. Voyez .Mos/tptTu.
~Y~M' Plalonism and .l~c~c/ny.
ISIS DÉVOILÉE 215
époque,
il existait une grande rivalité pour les miracles en-
dnmptagc
d'animaux féroces, il aidera l'opérateur en le sou-
tenant. a distance du sol, ou en maîtrisant la bête sauvage,
jusqu'à ce que le dompteur ait eu le temps de prononcer son
incantation. Ainsi chaque manifestation physique a son genre
qui n'en ont pas moins été des hommes. Ils croient aux
ISIS DÉVOILÉE
pas suivie, on n'aurait jamais été déterrer les corps dans les
cimetières; nous n'aurions jamais vu attester le fait incroya-
ble de
personnes inhumées depuis plusieurs années, retrou-
vées avec le corps souple, les membres flexibles, les yeux
ouverts, le teint frais et rosé, la bouche et le nez pleins de
/7ce~tafM, p. 81.
VOL. Il !5
:Ï2G ISIS DÉVOILÉE
loppant d un
corps /<6' (ét)téré). poussé a quitter est
le séjour de la tombe, pour exercer sur (les êtres vivant-.
des actes particuliers a la vie physique et celui de la nutri-
tion en particulier il en résulta par un mystérieux lien
entre 1 âme et le corps que la science spiritualiste expli-
quera un jour, que la nourriture est fournie au corps maté-
riel encore gisant clans le tombeau, et ce dernier est ainsi
aidé a perpétuer son existence vitale (t).~ Ces esprits.dan-~
leurs corps éphémères, ont souvent été vus .~o/<7/?~ r/~ ci-
~!ë't~c on a constaté qu'ils se sont attachés a (les person-
nes vivantes et qu'ils en ont sucé le san~. L'enquête judi-
ciaire a établi qu'il en est résulté, pour les victimes, un état,
d'affaiblissement, qui s'est souvent terminé par la mort.
Ainsi, en suivant le pieux avis de dom Calmet, nous
devons soit continuer a nier, soit, si les témoignages hu-
mains et légaux sont bons a quelque chose et ont une va-
leur quelconque, accepter la seule explication possible
« Que les urnes des morts sont incorporées dans des véhi-
1. L'auteur renvoie ceux qui douteraient des faits qu'il rapporte à l'ou-
vrage. Ga~ert'n~ from Grauey.!ra~, par G.-A. Walkcr.
2. Horst. Zaujber Bibliothek, vol. V, p. 52.
~3i ISIS DÉVOILÉE
turges modernes.
« Le médium d'aujourd'hui, dit-il, offre une ressemblance
propre aveu.
C'est une erreur
de prétendre que les fakirs ou les jon-
gleurs se disent toujours aidés par des esprits. Dans les
évocations semi-religieuses du genre de celle que le Kovin-
dasami ou plutôt Quovinda S~vami de Jacolliot fit devant
cet auteur français, en fait la description, lorsque les
qui
spectateurs désiraient voir des manifestations réellement
spirituelles, ils ont recours aux prières adressées a leurs
pitris. ancêtres primitifs, afin de les protéger de tout autres
SA's;rttv"<t'-?.A'fn'7.f'f~n/Uf/)'/fnr/.
«I.o.ar:'ior'no\vtt)~ernssnfred
P"i:tt.st'tUK'cross of thé ))u.:ht\-d.-ad:
~it!nttitt)'rnsa\\ondrr)us))~)tt..
T"e)))s.hespiritst));)t.)oveth<'ni;r!)t
Thal hmp will ;)'II'n IlOqu,-IJch'.bly
L'util t)~'L-~c:'t:aIdooms)):d!I)c.~ »
«X<t.)t'th'l!me!.)'.)/ede'rs~hri-:).t(n.)' a
S)):Ar.Tr:!<S<:oTT.
So~rMAtRE
/).sc aient une relation directe avec les sept forces occultes
<le la nature, voi)a une chose qui paraît incompréhensible et
absurde a leurs faibfcs intellect" et la seule pensée d'un
magicien prétendant accomplir des merveilles, a l'aide de
certains rites cabalistiques. les fait rire aux larmes. Qu elles
aperçoivent seulement une figure géométrique tracée sur
une feuille de
papier, sur un morceau de métal, ou sur
toute autre substance, elles ne s~imayinent pas comment un
être raisonnable puisse reconnaître a l'une de ces choses
une puissance occulte quelconque. Mais ceux qui ont pris
h) peine cle se renseigner savent comment les anciens fai-
saient des découvertes aussi grandes dans la psychologie
VOL. I! 16
242 ms DÉVOILÉE
T
1
-A
1
U ~I
Aq) + 'œ
Si le lecteur non
inspire peu~ être excusable d'ouvrir des
a travers les
marécages et les forêts jusqu'à l'endroit où il
s'est réfugie. Qu'on donne a un des « psychomètres » du
Buchanan un manuscrit, quelle que soit son anti-
professeur
quité, et il décrira le caractère de l'écrivain, et peut-être
même son aspect physique. Que l'on remette a un clair-
que au bout d'à peu près trois minutes l'objet nousfut rendu,
nous y trouvâmes imprimé un tableau, ou plutôt une pho-
Europe.
Nous trouvant une
en compagnie fois d'autres personnes
dans un café avec sir Maxwell, il ordonna a son domestique
de faire entrer un charmeur. Peu après entra un hindou
décharné, presque nu, a la face ascétique d'une teinte bron-
xée. Autour de son cou. de ses bras, de ses cuisses, de son
1. Tra tu't par sm~e' ce qui n'est pas correct, le mot hindou pou" sin.:c
est ru~-c/Mr/t~. n est fort probable qu'on a voulu dire cAo~r. tm
j<*unc dom~sti~ue iadtg'éae.
ISIS DÉVOILÉE 255
prit la lanière, et
disparut à son tour. L'un après l'autre~
il jeta à terre une des mains du jeune homme, puis un pied,
ensuite l'autre main, après cela l'autre pied, le tronc, et en-
fin la tête 1 Il redescendit alors lui-même, soufnant avec
effort, et les vêtements tout ensanglantés, il se prosterna et
baisa la terre en présence de l'Emir, en lui adressant quel-
ques mots en chinois. L'Emir lui donna un ordre en ré-
1. Curiosités inouïes.
2. Pensées sur la M~M~ce et yenera~to~ des choses.
3. Crove..Y~/t side o/V~ure, p. 1U.
~1
~62 ISIS DÉVOILÉE
éloigné.
L'abbé Fretheim, le célèbre auteur de ~S/c~o~r<7/)~qui
vivait au xvn' siècle, pouvait entrer en conversation
avec ses amis, par la simple puissance de la volonté. « Je
même me
passer de messager. Je pourrais faire parvenir
mes pensées aussi clairement et aussi fréquemment que je
voudrais à n'importe quel correspondant, fût-il enseveli dans
le cachot le plus profond, et cela de la façon la plus simple,
sans pratique superstitieuse et sans l'aide des esprits ~.Cor-
danus pouvait de même envoyer son esprit, ou un message
Lorsqu'il le faisait, il sentait « comme si une
quelconque.
porte était ouverte, par laquelle je passe immédiatement~,
dit-il. < laissant mon corps derrière moi » (1). Le cas d'un
haut fonctionnaire allemand, le conseiller Wesermann, est
entrer. < En ouvrant le cercueil » dit sir Claude, < nous vl-
mes une forme humaine enfermée dans un sac d'étoffe
blanche, retenue au-dessus par un lien..
de la
Le ser-
tête
viteur chargé de ce soin commença alors a répandre de
l'eau chaude sur le corps. Les jambes et les bras étaient
raccornis et raides, la face pleine, la tête inclinée sur l'épaule
comme celle d'un cadavre. J'appelai alors le médecin qui
m'assistait, et je le priai de venir examiner le corps, ce
1 M"" Catherine Crowe. dans son livre A'tr//t< side n/Ya<Hre. p. MS.
nous fournit tes détails d'un cas analogue d'enterrement d'un fakir, en
présence du gênerai Ventura, ainsi que du Vlaharajah etd'un grand nom-
bre de ses SirJars. L'agent politique à Loodhiana ctait<( présent lorsqu'on
le déterra dix: mois après qu'il eût été inhumé. Le cercueil ou caisse
coutenant le corps du fakir était enterré dans un endroit voûté, la terre
avait été jetée tout autour et dessus et ensemencée d'orge. et des fac-
tionnaires furent placés pour le garder. Malgré cela, le Maharajah était
si incrédule à ce sujet, qu'en dépit de ces précautions, par deux fois en
dix mois. il le fit retirer et examiner, et chaque fois, il fut trouvé exac-
tement dans le même état, que lorsqu'on l'avait enfermé.
:266 ISIS DEVOILEE
changement~).
Les cabalistes disent qu'un homme n'est pas mort lors-
que son corps est dans la tombe. La mort n'est jamais sou-
J. La ~cte7!ce~<'s~p/'t<
~68 ISIS DÉVOILÉE
gneuse
incrédulité.
Diogène Laérce, qui parle d une femme
rendue a la vie par Empédodo, n est pas traité avec plus de
respect, et pour les chrétiens, le nom d'un thaumaturge
païen est toujours synonyme- d imposteur. Nos savants sont
au moins d'un degré plus rationnels ils rangent, tous h s
prophètes, les aputres de I;. I~ibic et les t'aiseurs de mira-
cles païens en deux catégories de déments hallucinés, et.
d'habiles imposteurs.
~lais tant les chrétiens queh's matériali-ies pourraient,
sans grand effort, se montre:' tuyaux et logiques en même
dit, l'homme n'est pas mort lorsqu'il est froid, raide, sans
présomptif en approche.
Levi dit que la résurrection n'est pas impossible tant que
vital n'est pas détruit, et que l'esprit astral
l'organisme
est encore a portée. « La nature », dit-il, « ne fait rien par
soubresauts, par secousses, et la mort éternelle est toujours
précédée d'un état qui tient un peu de la uaturc de la lé-
spirites.
Nous considérons que ce fait est si bien établi qu'il n'est
nas besoin maintenant d'un s~rand effort de notre part, pour
prouver que les manifestations inconscientes de la puis-
sance des esprits, de même que les exploits conscients de
haute magie ont eu lieu dans tous les pays. dans tous les
impulsion de
recour, un amour
qui l'attire intérieurement.
vers son origine et son centre, le Dieu éternel. Tandis que
la personne qui ne comprend pas comment Famé contient
le beau en elle, cherchera par de laborieux efforts a recon-
naître la beauté au dehors, l'homme sage la reconnaît en
lui-même, en développe ridée en se retirant en lui-même,
en v concentrant son attention, et en s'élançant ainsi vers
les sphères supérieures jusqu'à la source divine, qui coule
au-dedans de lui. Ce pas n'est
par la raison que l'on
sa
de même que le magicien pur, façonne propre aura, et
soumet à sa volonté les esprits inférieurs qui lui sont sym-
pathiques.
Mais la médiumnité, telle qu'elle est comprise et se ma-
nifeste de nos jours est chose fort différente. Les circons-
tances indépendantes de sa propre volonté peuvent, soit au
moment de la naissance, soit plus tard, modifier l'aura
d'une personne, de façon a donner lieu à des manifestations
étranges, physiques mentales, ou
diaboliques ou angéli-
ques. Ce genre de médiumnité, de même que la médiation
dont nous venons de parler, a existé sur terre depuis l'ap-
parition du premier homme. Celle-là est la soumission de
la chair faible et mortelle a l'empire et aux suggestions
d'esprits et d'inteHigences autres que le génie immortel de
la personne. C est littéralement l'obsession et la jD~e~-
sion et les médiums qui se vantent d'être les esclaves
fidèles de leurs « guides et qui repoussent avec indigna-
tion l'idée de diriger et de contrôler les manifestations, ne
peuvent pas contester le fait sans manquer de logique.
Cette médiumnité est
symbolisée dans l'histoire d'Eve suc-
combant aux raisonnements du serpent, dans celle de Pan-
dore regardant dans la boîte interdite, et en laissant échap-
per dans le monde le chagrin et le mal et enfin dans celle
de Marie-Madeleine qui, après avoir été obsédée par sept
diables, fut finalement rachetée par la lutte victorieuse de
son esprit immortel touché par la présence d'un médiateur
sacré. contre l'obsesseur. Cette médiumnité, bienfaisante
ou malfaisante, est toujours passive. Heureux sont ceux
qui, purs de cœur, repoussent inconsciemment les sombres
esprits du mal grâce à cette pureté de leur nature inté-
rieure. Car ils n'ont aucune autre arme pour se défendre,
sinon, cette bonté et cette pureté innées chez eux. La mé-
diumnité, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui, est un don
bien moins désirable encore que la robe de X~.ssus.
« On connaît l'arbre a ses fruits. » Côte a -jôte avec les
médiums passifs apparaissent, dans l'histoire c*u monde, les
médiateurs actifs. Faute d'une meilleure nous les désignons
par cette qualification. Les anciens sorciers et enchanteurs,
et ceux qui avaient un « esprit familier » faisaient généra-
lement commerce de leur faculté et la femme fétiche
IS!S DÉVOILÉE ~79
c<eur. dont ils peuvent faire leur victime. Si ces esprits e!c-
mentaux et ces diables désincarnés nommes esprits élé-
On
pourrait néanmoins nous
objecter que les mômes phé-
nomènes sont. produits en présence d'un médium moderne,
(pt'cn celle d'un saint de l'antitp~te. Sans doute et il en
e!ait ainsi du temps de ~foïse car nous que le
crevons
T. st ''n":[.t'.ut. :n<- 'tt .)')!:) cu!t.<' rt-n.in .'< d'mt dieu par !es T-.rac-
pt~s
..t~'s. ShfJ; \r.))))rn .'t. (ic J.~c" ri.iit. p.!S it.- .fc~vah de M
.u! )-' ~o-rnc'ir ft! -'t .Tt<~r ~.ir Jttif-. nc'T! 'rt. f~uat'nt.t~ nns '!n:)<.
tes. :;(.[<' 'heu ). .n)c.(i'm~< n\t. -t-. si ncus .j<-v"ns cr. croire
:c~ nr.~[r-· p:J: Itiau ~l'a'j;!I1". la c!i\nil.: !n ~in:li, car \Li:1 cc
.:u'* n t- v ~s x !t.ii'. et. 'c m/-pri-:e \sft!cnnttcs. v~s "ff'r.itdes
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\t;t/sr<)t/f/=.T./)')r/e /hcrf!c'/f'/c t'rp.e'f)/oc/t
< C/N'ftn S;t!nrn'' v~'s ima~fs. )'ctr)i;c d v'c dieu. ~mc v"ns v.~)-. ctfs
fait 'Io"')\I.mt'm. et,"t pnll~r¡lIr)i .:e ,'O!J, f,:r;¡Î réduirv l'n (';¡, tiviti dit
:t.'nc--t.!c D~cu ijsAr.nccs. t 'Am' V. 2)-~7.~
'.eSc.tjnrd<:i~.c
28 ISIS DÉVOILÉE
t. G'' mut, ~no~/er dit. par t'cspr.t..J'u'i prophète, dont le séjour devait,
certainement être dans le ciel et. q'ii. par conséquent, aurait du dire c/p.<
c'Ttdrf, est très ".t~ tiiicat.if en iut-'nemc. pour un chrctten qui place le
paradtS et I'c:;fcr aux Jeux point:- o~~u~es.
JStS DÉVO!LÉË 285
Sam.jL' X, 6.
2. E\ur~i.Ie selon saint. Jean, YII, 20.
~83 ISIS DÉVOILÉE
pas de démon. »
L'écrivain dont nous empruntons quelques citations,
établit aussi un parallèle entre les essors aériens de Philippe
et d'Exéchiel, et ceux deGuppy, Mrs et autres médiums
modernes. Il ignore ou a oublié le fait, que la lévitation,
tout en n'étant dans les deux cas qu'un etfet, est produite
pête sont,
tous, sans aucun doute le résultat d'une action
J:. u
290 ISIS DÉVOILÉE
opère.
Déjà dès l'année 1000~ Gilbert, dans son livre de J/o-
formulait le principe que le globe lui-même est un
~ë/ë,
vaste aimant, et quelques-uns de nos électriciens les plus
avancés commencent a reconnaître que l'homme aussi pos-
sède cette propriété, et que les attractions et les répulsions
mutuelles des individus peuvent, du moins en partie, trou-
ver leur explication dans ce fait. L'expérience des assis-
tants dans les cercles spirites confirme cette opinion. Le
1. < Qu'Ues JLaient les forces qui agissaient pour occasionner cette
oscillation du journal ? demande M..f.V. Phclps qui cite le fait. < I)
y avait lo mou ventent ascensionnel rapide de l'air échauffé, '.e mouvement
descendant de l'air froid, le mouvement de translation de la brise à la
surface et le mouvement circulaire de la trombe. Mais comment ces di-
vers mouvements pouvaient-ils se combiner de façon à produire l'oscil-
lation ? (Conférence sur la « Force expliquée électriquement ~).
292 ISIS DÉVOILÉE
et sociétés. B'Ilot
croyait fermement a l'apparition des es-
cipice.
Que ce vertige soit purement une affaire de tempérament il
est démontré par le fait qu il y a des personnes qui n'éprou-
vent jamais cette sensation,et l'examen révélerait probable-
ment de la faculté ima-
que ces personnes sont dépourvues
ginative. Xous avons présent a la mémoire le cas d un
monsieur qui, en i858, fit preuve d une fermeté du sys-
tème nerveux telle qu~il effrayait tous ceux qui le virent
se tenir debout sur la corniche de 1 Arc de Triomphe a Pa-
ris, les bras croisés, et les pieds a moitié sur le rebord mais
chimie était même plus universelle que bon nombre qui ont
écrit sur elle ne paraissaient s'en douter, et elle fut tou-
jours l'auxiliaire des sciences occultes, de la ma~Ie~ de la
nécromancie et de l'astrologie, si elle notait pas identique
avec elles cela venait probablement de ce qu'a l'origine
ces sciences n'étaient que les formes d'un spiritualisme
qui a existé de tous temps dans 1 histoire de l'humanité.
Ce qui nous surprend le plus. c est que ces mêmes hom-
mes, qui envisagent le corps humain tout simplement
comme « une machine à digérer trouvent des objections
a faire à l'idée que, si on appliquait une substance équiva-
lente a la métalline entre ses molécules, elle fonct ionnerait
sans frottement. Le
corps de l'homme, d après la Genèse, a
été tiré de la terre ou delà poussière, cette allégorie détruit
la prétention de nos analystes modernes a l'originalité de
la découverte de la nature des cons!i)uants inorganiques
du corps humain. Si 1 auteur de la G''nèse <'n a eu connais-
sance, et si Aristote a enseigné l'identité entre les principes
vitaux des plantes, des animaux et des hommes, t'oh'e filia-
tion avec la terre notre mère a évidemment été établie de-
puis longtemps.
Tout récemment, Eiie de Beaumcnta réafHrméI l'ancienne
doctrine d'Hermès, qu'il existe une circulation terrestre
comparable a (elle du
sann' chex bornn. Or puisque c'est
une doctrine aussi vieille que le monde, que la nature re-
nouvt-De continuellement ses forces épuiséef par l'absorp-
tion la source énergies des vitales, pourquoi l'enfant dif-
férerait-il sur ce point de sa mère ? Pourquoi l'homme ne
VOL. Il 20
306 ISIS DÉVOILÉE
géométrise
C'est pourquoi peut-être serait-il permis un jour à l'al-
chimie de parler de son sel, de son mercure, de son soufre
et de l'azoth, de ses symboles et de ses mirificlues lettres,
et de répéter, avec l'exposé de la ~z~e cles Co~joo~~
1. La C~7!.<p/07tc/pr~er<jr/p.
La Co~erra~o~ de ~'Fter~te, p.
ISIS DÉVOILÉE 309
que tous ceux qui (''talent attestes par des témoins oculaires
avalent, et pouvaient avoir réeDemcnt eu
lieu cartous,
même les plus incroyables. avaient été exécutés conforme
ment aux /o/ <?t'rrr/< </<' /?<rc (3).
I.e jour où une des propositions d'Euclide sera contes-
tée est encore ;') venir dit !e professeur Draper (~) exal-
tant les disciple~ d Aristote aux dépens de ceux de Pytha-
~ore (~t de Platon. Hetuscrons-nou~. dans ce ca~, de croire
aux nombreuses autorites bien informées (Lampricrc entre
autres) qui affirment quinze
que les ne livres d'A/s
doivent pas tou~ être a Euc!ide;et
attribues que beaucoup
des plus précieuse~ démonstrations et vérités qu'ils con-
tiennent doivent le~r existence a Pvtha~ore. a Thaler et
a EudoxusPQu Euclide~ maître son ~enic, le /)r~/7?/c/'
.'< mettre de l'ordre (tans ces matières, et qu'il ne fit qu'y
intercaler quelques u;s de ses théories. a!!n de rendre l'en-
semble complet, et en fair~ un système suivi de géomé-
trie? Et si ces autorites sont dans le vrai, e\st donc a ce
solei] centra) de ]a science métaphysique. Pytha~oreetson
école, que les modernes sont directement redevables d'hom-
mes. tels qu'Eratosthenes, le
géomètre et cosmographe,
et dont la réputation est universelle. Archimede, et même
Ptolemee, maigre ses erreurs obstinées. Sans la science
exacte de ces hommes et sans !es fragments des ouvrages
spirituel central.
« Heureux celui qui comprend les nombres spirituels et
1. Denis d'7/a~carfta;;xc.
3!4 ISIS DÉVOtLËE
Les futurs
expérimentateurs auront l'honneur d'avoir dé-
montré que les tons de la musique ont un merveilleux effet
sur le développement de la végétation. C'est par l'énoncia-
tion de ce sophisme peu scientifique que nous clorons ce
chapitre, et nous continuerons a rappeler au lecteur indul-
gent certaines choses que les anciens savaient et que les
modernes r/'o!e/ï~ savoir.
CHAPITRE XIV
PLAïo?', le r<fnee.
ta!ite()e!)me'?f/hist"rienned.n~nera-t-t)p:ts
si~na)ertanrioritcd'ori:rin~d"tout,artetde
t'"][c science en !ypte, des miHiers d'années
a'n;)( f;')e !cs !~c]ir.-es eussent couvert tes i!es et
's caps de l'archipel de !curs forteresses et de
tet)rs ternîtes?
(~t.inno?'.
SûM~AtRE
Pr"u,
Preuves de la
ta ::1':1'1,1('111'
='r')')'!eur' (II' J"vnfl'
de )'rypt'* ;¡nci('nne.
ancienne. Trans"ort.
Trans-'ort. (Je~
ries ml)!1nli-
monoH-
titcs. La (!r(''cc doit t~'ut~ ses connaissances l'Egypte. La ~)n-
t'i~usc rhcbes c!. la puissante Karnak.–Q~ets furent !esnrchitcctesde
t'E.rvptc '? L'')C tr.'t!'f q'.ti p trc ~'s o~.ttp'< ()c fondra. Cf* que con-
tient. )c papyrus d'Hh~rs. Arts 'vr'ticns de la s'u'j'-rc' et do la patx.
Les trois dc~rt'-s du prf)~rc< socntttique. –Xotre s!cc)c est le siècle
d'airain. Mc'rvcineux vorre chi'is. Trempe du cuivre Envc-
à notre et au-
été surpassées époque ? Certainement non
jourd'hui, avec tous les
moyens que le progrès de la science
et les découvertes modernes ont placés entre les mains des
mécaniciens, n'avons-nous pas été arrêtés par de nom-
breuses difncultés, en cherchant à mettre en place un de
ces monolithes sur son piédestal, qu'il y a quarante siècles,
les Egyptiens érigeaient en si grand nombre devant leurs
édifices sacrés.
Aussi loin que nous jetions nos regards dans l'histoire,
au règne de Mènes, le plus ancien des rois dont nous ayons
connaissance, nous trouvons la preuve que les Egyptiens
étaient beaucoup plus versés en hydrostatique et en ma-
tière de machines hydrauliques que nous-mêmes. L'oeuvre
du Nil
pour fertiliser le sol de cette étroite langue de terre,
aussi bien que celui du Delta. Il décrit « le réseau des
canaux du Delta qui date de la première époque de la
monarchie égyptienne ».
La province française de l'Artois a donné son nom aux
VOL.fl 21
322 ISIS DÉVOILÉE
rieure aux
quelques milliers d'années, si généreusement
concédées par les Egyptologues.
Le D' Rebold, un archéologue français de quelque re-
nom, donne à ses lecteurs un aperçu de la culture qui pré-
valait o.OOO (?) ans avant Jésus-Christ, en disant qu'il n'y
avait à cette époque pas moins de « trente à quarante col-
lèges de prêtres, qui étudiaient les sciences occultes et de
la magie pratique
Un rédacteur de la .Vo//o/!a/ ~Mo/er/ /w (vol.
XXXII, n° LXIII, décembre 1873) dit que « les récentes
excavations faites dans les ruines de Carthage ont amené
au jour des traces de civilisation, et d'un ravinement d'art
et de luxe qui doit même avoir éclipsé ceux de l'ancienne
Rome et lorsque le fameux vœu delenda Carlhago fut
réalisé, la maîtresse du monde savait bien qu'elle allait
détruire une nation plus grande qu'elle-même, car, tandis
passé dans leur pompe brillante sous les yeux des géné-
rations successives, et leur renommée a rempli le monde
habitable Le même voile d'oubli était tombé sur eux ainsi
1. Peebles, tjb;d.
ISIS DÉVOILÉE
périt foudroyé.
Si nous remontons aux connaissances que les prêtres Etrus-
avaient du tonnerre et de la foudre, nous constatons
ques
que Tarchon, le fondateur de leur théurgie, désirant préser-
ver sa maison du feu du ciel, l'entoura d'une haie de bryone
blanche, plante grimpante qui a la propriété de préserver
de la foudre (~). Tarchon le théurge vécut longtemps avant
le siège de Troie. Les pointes métalliques des
paratonnerres
dont nous sommes soi-disant redevables a Franklin, ne sont
d'épéc (3).
Si nous n'avons que peu de preuves que les anciens avaient
des notions claires sur /<?~ les effets de l'électricité, dans
tous les cas, les preuves sont concluantes qu'ils étaient par-
faitement au courant de l'électricité elle-même. « Ben Da-
vid, dit l'auteur de The O~M// .Sc~cc.s affirmait que
Moïse connaissait les phénomènes de l'électricité. » Le pro-
fesseur Hirt de Berlin est aussi de cet avis. Michaelis re-
laquelle il était
situé, par le moyen de à la tuyaux reliés
dorure qui couvrait toute la partie extérieure de l'édinee; par
conséquent les pointes agissaient comme des conducteurs~ )
Ammien Marcellin, historien célèbre du iv° siècle, et écri-
vain généralement estimé pour la correction et l'exactitude
de ses renseignements, nous dit que « les mages conservaient
perpétuellement dans leurs fournaises du feu qu'ils avaient
1. Ciccron. De Dt~a~tone.
ISIS DÉVOtLÉE 341 t
fleuve (1).
Dans son livre AI-
First /rac~~ o f Jlan Europe,
brecht Mùller le siècle où nous vivons un
propose pour
nom caractéristique, et suggère l'idée que la dénomination
du papier toutes
« d'âge » est peut-être aussi bonne que
celles que l'on pourrait olfrir. Là-dessus nous ne sommes
l'âge de l'oroïdc.
Le large vol
aérien des oiseaux n'est pas u/t .s«yftc exact.
Pas plus que la direction des entraïUcs des victime~. cj <ont de
[-impie-' jouets,
Qui servent deA~c~</c;y/rjuc~ /M<?rce~rc.s: é!"i.;n.'z-vous-en,
Si vo: s voulez avoir accès au paraclis ~acré de la p:tc.
Où se rassemblent la vertu. !a sagesse et l'équité (1).
leur, rempli d'une liqueur faite par les Chinois etqui pa-
raissait incolore comme l'eau? Ce liquide était versé dans
le verre, et lorsqu'on regardait à travers, il semblait rem-
Européens furent
surpris de voir les vases de métal de toute
sorte si curieusement travaillés et finis, qu'ils surpassaient
de beaucoup l'habileté tant vantée des ouvriers européens.
Des tribus de l'intérieur de
FAfriq~ ont offert aux voya-
Rouge.
Dans une conférence faite en 1873, sur les troglodytes du
Dev onshire, M. W. PengeIIy déclare, sur l'autorité de quel-
3i8 ISIS DÉVOILÉE
bénédictions du
pour la partie
ciel souffrante de l'humanité.
H fut inventé en 1844 par le D' Horace Wells de Hartford,
mais les D~ Morton et Jackson en eurent l'honneur et le
profit en 184G, ainsi que cela a presque toujours lieu. Les
anesthésiques furent proclames « la plus grande découverte
1. Voi~à d'u vi;nt le rccit. q'ic M 'fsc fabriqua le serpctit. ''):: Scraph
d'[rt que )c- rsraé~tes adorèrent jusqu'au rc-rne d'Et-cch:.)s.
VOL. H
354 I9JS DÉVOUJÉE
Fiji. »
« 0 Solon, Solon, disait le plus ancien des prêtres Egyp-
tiens a ce sage, vous autres Grecs vous êtes toujours comme
des enfants, sans
expérience et sans la discipline que crée
une longue carrière 1 » Et le grand Selon fut fort surpris en
vérité lorsque les prêtres d'Egypte lui apprirent que les in-
nombrables dieux et déesses du Panthéon Grec n'étaient
les dieux déguisés de l'Egypte. Zonaras disait avec rai-
que
son « Toutes ces choses sont venues de la Chaldée en
1~ Telle n'est pas notre opinion. Ils furent. probablement construits par
les AUantccns.
2. Incidents d'un voyage dans le Cen~re-.lmert~ne. Chiapas e~ dans le
Vacant, vol. 11, p. 457.
ISIS DÉVOILÉE 359
1. ~rc~tco!
Archéol., vo!. XXV, paz.
val. pa?- 220. L-indon.
2. Arc/tëo~ vol. XXV, p. 29~. Loi.don.
366 ISIS DÉVOILÉE
niques de Fuentes du
royaume et au J~a/!U~- de Guatemala,
crit de don Juan Torres, le petit-fils du dernier roi des Qui-
chés. Ce document, que l'on dit avoir été en la possession
du lieutenant général nommé par Pedro de Alvarado, éta-
blit que les Toltèqucs, eux-mêmes, descendaient de la mai-
son d'Israël, et qu'abandonnés par Moïse, après le passage
de la Mer Rouge, leurs ancêtres tombèrent dans l'idolâtrie.
rcmplacés par leur Sod (2). Et Sod était le nom pour les
qu'ils ne
pussent voir au delà d'une certaine distance et
prendre de l'arbre de
vie, d'en manger et de vivre éternelle-
ment. » Et ailleurs « Et pendant qu'ils ~or/Hû~e~, Dieu
leur donna des femmes », etc.
Loin de nous l'intention de manquer de respect et de sug-
gérer des idées à ceux qui ont assez de savoir pour n'en
avoir pas besoin. Mais nous ne devons pas perdre de vue
t. L'H;):t'')un::in L'-t h.fu!. ~c plu- t.i- ;<Is L't n.~r c ~mn:e du char-
~i. L'j /t';tf't~.qm 'n~ !)~(~j. ce -c s.)c:j. raconte
.)€ t')f))rnjn cta ;<nn:tiv"nt< u!t ch [.u'ant le me:)-
q~i.t..u:t
~)r ami 'i Htm~. n. i.t ;'< rctro'j-L-r s.i ;t:T,; S.(.))<. a\-<it. <tc em-
qui
m'n'c .t ';c\-t.t:i ;tr H.t-t:i.)..c t-.u .J.~ .-r:rt{.s (i~ nom-
;'t:n:[. Apres
!j:tsj~ .t\[.')r' Ht:t't.:in t't. f.nt. p!-i')m r j'u:' ce Jt"i<-)-. j)'j:~dant
q.t'd \it. v:!). Je- c:! car.tc~-e de l{tma P.'ur ce
l j-p:~n
crt:nc.f{'t:M ~t.J' .m du;'atv: ilt:u:n.t:t mtt !c
c~y
f' ~t. c-L c c )-c'i):: .) .m.~i-d. -).-)~ .t;tt. t.c:)]e:ft. non'
~tc
:t..J. :H -< Sj dj.<'i:'[-.tS't' .:c CC* ~OU-
;)Li:c:~J~t)US
Ijn: :t .i 'v.):;s on .'r' [js in:s. c.' 't.~m~ na:uma!t
!~c~-L-s
t' :c .1~ :j.cns ':t s~t-.c~-mj-:it. Ujr~t-
~th'i .t. ~~c
;i:i:i' ~t:u. :i'<L aucu:m~:]t. !t.t u-
s.c)'t{~ j)~u:-
:'t;~t' '{t'c~ rc~r i--
-v:cs rL-h; Rama, !('
)). ;n-~ -j. d-n'iaen 'n:e.)u~t.i;r-:e'djs'):t nrfncc
te' )it;e~ i. .jt:t!.s 1~- :J.Ia t les i!jks!)t-as c;i ea
ic~r~aran~ssant
.t-c~).)' i.~f:t'jLc- tC- <'jj:tjnt.a;cs.in A t).i"t.tr
;)ar~.c~ ~t-.
de c~LLc c;' [jj. Ij-. S.H.J- cL ic.i. !n:ncs .c.):cs vccm'ttL n.-uf-cu\, et
curent j~ ~t.ti~~u):-jd~ ~sjc.ida~t.- G s d'n'.j:-s-o:it !;s ~ur~pccns
.-t.u~.s U.i ~~fv~ de n D.ivii.cn-tcs
.j'j-~s i:tsjr~p's e:i E:ir'~<e
Ucctdcnt.ate, et. cUcs i.idiquj:it. q:)'n o\ist~ urh- de race et
orl~ u.n~ue
de tan~a~c c:iLr.' ces p~pui~i.~n-Ia n-: ét.r~ un indice
p~ir-ratt.-H pas
de la parc::tc des traditions d -s cites et de- lut.i-~ en -jt des
Luropc. i=in-
-'es leurs a.hc~ dan~ l'liLnd~ustan.
!StS ~KVOtf.ÉE 383
près comme celles que l'on voit sur les grands monuments
de l'Egypte, le coté presque tourné de front, et j'ai remar-
qué en outre cinq cavaliers armés d'éperons et de sabres,
marchant en ligne, comme ceux que l'on voit sur les tablettes
assyriennes au British Muséum (t).
Pour notre part, nous pourrions ajouter qu'il y a sur les
murs plusieurs images de D~gon, l'homme-poisson des Ba-
byloniens, et des dieux Kabiriens de Samothrace. Cela peut
avoir échappé a l'attention des rares archéologues qui ont
examiné le monument; mais en l'inspectant de plus prés, on
les y trouvera, aussi bien que le fameux père des Kabiries,
Vulcain, avec ses foudres et ses outils, ayant auprès de lui
un roi le sceptre en main, contre-partie de celui de Chéronée,
eu sceptre d'Agamcmuon, qui lui avait été donné par le dieu
boiteux de Lcmnos. Dans un autre endroit, nous trouvons
Vulcain. reconnaissable à son marteau et à sestenailles,
mais sous la forme d'un singe, tel qu'il était habituellement
représenté par les EgyMens.
Or, si Xagkon Wat est essentiellement un temple Boud-
dhique, comment se fait-il qu'il ait sur ses murs des bas-
reliefs d'un caractère tout à fait Assyrien et des dieux Ka-
biriens qui, bien qu'adorés universellement comme les plus
anciens dieux mystérieux de l'Asie, avaient déjà été aban-
donnés ~UO avant Jésus-Christ, et les mystères de Samo-
thrace eux-mêmes complètement défigurés '? D'où vient la
tradition populaire parmi les Cambodgiens concernant le
Prince de Rcma, personnage mentionné par tous les histo-
riens indigènes, qui lui attribuent la fondation du temple ?
X'est-ce pas
possible que le /7!<y//<ï/ lui-même, le fameux
poème épique, ne soit que l'original de I'o~c d'Homère,
ainsi qu'on l'a suggéré il y a quelques années ? Le beau Pâris
des Jébusiens; ils prirent leurs filles pour femmes et ils don-
nèrent leurs fils leurs propres filles, et ils servirent leurs
dieux », dit le troisième chapitre des juges. « et les en-
fants d'Israël oublièrent l'Eternel et ils servirent Baal et
les idoles ». Ce Baal était Moloch, M'Ich Karta ou Hercule.
II était adoré partout où allaient les Phéniciens. Comment
les Israélites auraient-ils pu se maintenir en tribus puis-
que, sur l'autorité même de la Bible, nous voyons que des
populations entières étaient violemment enlevées par les
Assyriens et autres conquérants? « Et Israël a été emmené
captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusque
ce jour. Le Roi d Assyrie fit venir des gens de Babylone,
de Cutha, d'A\a, de Hameth et de Sépharoaïm, et les éta-
blit dans les villes de Samarie à la place des enfants
d'Israël. » (2' Rois, XVII. 23, 24.)
Si le langage de la Palestine devint peu à peu sémitique,
c'est a la suite de l'influence des Assyriens car la Phéni-
cie en devint une dépendance l'époque d'Hiram, dès
les Phé-
niciens ayant évidemment
changé leur langue Chamitique
pour la Sémitique. L'Assyrie était « la terre de Nemrod »
(de .Y/~ï~ le moucheté), et Nemrod, c'était Bacchus avec sa
peau mouchetée de léopard. Cette peau de léopard est un
accessoire sacré des mystères; elle était employée à Eleu-
sis, de même que dans les mystères de l'Egypte on la
trouve sculptée dans les bas-reliefs des ruines de l'Améri-
d'images, étaient
les dieux Kabiriens, et nous voyons qu'ils
ont été adorés par Micah, par les Danites et autres (1). Les
Théraphim étaient identiques aux Séraphins, et ceux-ci
étaient des images de serpent, dont l'origine en sanscrit
est Sarpa (le serpent), un symbole consacré à toutes les
divinités, comme emblème de l'immortalité. A7yH/ ou le
dieu Kivan adoré par les Hébreux dans le désert est Siva,
pas été érigée d après les mesures romaines, et cela est dé-
montré par le grand nombre de fractions que donne la me-
sure de chaque partie,
d'après l'échelle de mesures euro-
L'auteur
de l'tr~ .V.T//f/nc. Pays des Fantôme:
S'~nfAIIU;
précient pas
Point n'est nécessaire d'entamer une controverse pour
savoir si cette doctrine est ou non, d'accord avec les ten-
dances iconoclastes des sceptiques modernes. Elle est d'ac-
cord avec /<ï f~c, et cela suffit. Il serait oiseux d'espérer
que ses détracteurs et ses calomniateurs y ajoutent foi. Mais
la tenace vitalité qu'elle manifeste dans le monde entier,
partout où il y a un groupe d hommes pour la discuter, est
la meilleure preuve jetée
que par nos
la semence,
pères
« d'au delà du déluge était celle d un chêne robuste, et
non le germe d une théologie fongoïde aucun éclair lancé
qui étudie la Bible, que tout n'y est pas une simple allégo-
rie. « L'Eden ou le ~6f/<Yc~ hébreu, ce qui signi-
fie le parc ou le jardin dEden, est un nom archaïque de la
contrée arrosée par l'Euphratc et ses nombreux bras, de
l'Asie et l'Arménie a la mer Erythéenne(!). Dans le Livre
chaldéen <s .Vo~sa situation est indiquée en nombres,
et dans le manuscrit chiure dcsRosecroix, laissé par le comte
de Saint-Germain, il est complètement décrit. Dans les Ta-
~/<cs assyriennes il est dénommé ~/<ï-< Voyez
disent les A'7ï de la Genèse, « l'homme est devenu comme
l'un de nous L'Elohim peut être accepté dans un sens
gode dont il fait retomber les débris sur une foule, armée
d'ennemis. Sa chevelure est longue et s'étend presque jus-
qu a terre. Le possessem de cette curieuse relique nous
le géant
aveugle était « Somona le petit )> ainsi
apprit que
nommé par opposition a Somona Kadom le Sauveur Sia-
mois. De plus, la légende Pâli, dans ses détails importants
correspond a celle du Samson biblique.
La coquille porte sur sa surface nacrée une gravure divi-
sée en deux compartiments, et le travail en est bien plus
artistique, comme conception et exécution, que celui des
crucitix et autres objets religieux exécutés avec la même
matière a Jaifa et a Jérusalem. Dans le premier panneau
est représenté Siva avec tous ses attributs hindous, sacri-
fiant son fils, unique ou non, c est ce que nous ne nous
sommes pas arrêtés a savoir. La victime est placée sur un
bûcher funéraire, et le père plane au-dessus d elle avec un
1. Movers, 86.
ISIS DÉVOILÉE i03
1. Ibidem.
2. Sanchoniathon dans Fragments de Cory, p. U.
40i ISIS DÉVOILÉE
/a -S~f.c
de Sclilomali (Salomon) le traité secret sur Muhta
et Badha (!). attribue par les cabalistcs Bouddhiques a Ka-
pila, le fondateur du système sankhya les /ï~'7~c.< (~);
le .S/<3!n-o~r des Thibetains (~) tous ces livres ont la
même base. Variant quant aux allégories, ils enseignent la
même doctrine secrète qui, lorsqu elle sera une fois com-
plètement expurgée, se montrera sous son véritable jour,
comme l'7<~ 77~de la vraie philosophie, et. découvrira
ce qu'est le ~/o/ /~r</M.
N'attendons pas des savants qu'ils trouvent dans ces ou-
vrages quoi que ce soit d'intéressant en dehors de ce qui
a une relation directe avec la philologie ou la mythologie
comparée. Max Mûller lui-même, aussitôt qu'il parle de
mysticisme et de la philosophie métaphysique répandues dans
l'ancienne littérature sanscrite, n'v voit rien que des « ab-
surdités theologiques » et de < fantastiques non-sens
En parlant des /~v/A/7ï<s. tout pleins de /s/<cv/
et, par conséquent, comme de raison, d'absurdes significa-
tions, il nous dit: « La plus grande partie de ces traites est
remplie de radotages, et qui pis est de radotages theologi-
qu:s. Une personne n'étant pas d'avance au courant de la
place que tiennent les /</7!~<s- dans l'histoire de l'esprit
Hindou, n'en pourrait lire plus de dix pa~es, .s c/! ~c
~cf (~).
La critique amere de ce savant ne nous surprend en au-
cune ia<on. Sans un fil conducteur pour connaître la signifi-
homme ~-t-ti un at'.e sc':Iem -nt. parc'' qu'il ne cr~it. pas .1 un Dieu per-
sonne!. un 'r~ant.h"onom"rpaj crée par t'n"mme a s.ni ima~c
/.<' /ïr~t.i~ac!.e par tj D~ Ha'j~: vui. s'i <: Aitareya Brah-
manaT)
3 Le Stan-.rv.'urcst. rem~ !i de relies de magie.de l'étude des puissan-
ces occ:)H.es. de L-ur acquisition, des charmes, des incant.ati"ns. etc.et
il est peu compris de ses interprètes profanes, de même que la Bible
Jaive t'e<<t par notre clergé, ou la Cabale par les Rabbins d'Europe.
4. L/< Aitareya Brahmanam conférence par Max Muller-
!S!SDÉVO!LÉE 407
plicité patriarchale ».
Nombreux sont les savants qui ont essayé de leur mieux
de rendre justice a l'Inde antique. Colebrooke, Sir William
Jones. Barthélémy Saint-Hilaire. Lassen, \Vcber, Strange,
Burnouf. Hardy, et finalement Jacolliot, ont tous apporté
leur témoignage en faveur de ses belles œuvres en matière
de législation, d'éthique, de philosophie et de religion. Au-
cun peuple n'est parvenu une aussi remarquable grandeur
de pensée, dans les conceptions idéales de la Divinité et de
son produit, l'homme, que les métaphysiciens et les théo-
« ses
adeptes, un des complaisants du pouvoir Brahma-
< nique Manou ayant écrit les lois de Brahma en cent
< mille slocas ou distiques, qui comprenaient vingt-quatre
« livres et mille chapitres, donna l'ouvrage a Xarada, le
« sage parmi les sages, qui l'abrégea pour l'usage du genre
« humain en douze mille vers, qu'il donna a un fils de
« Brighou nommé
Soumati, lequel, pour la plus grande
« facilité de la race humaine, les réduisit a quatre mille.
Nous avons ici l'opinion de Sir William Joncs qui, en
1794, affirmait fragments
que les en la possession des Euro-
quité, et surtout par Rome. qui seule nou~ a !aissé des Io:s
écrites. le Code c~' .s/?/<?~ Ic'qnci a été adopté p.'r
toutes les législations modernes (!).
Dans un autre volume intitulé le ~A/ < le C/ï/s/.
en réfutant scientifiquement un adversaire pi'~ux, bien que
fort instruit, M. Textor de Ravisi. qui cherctte a démontrer
(p. 350).
Mais Jacolliot n'a jamais entendu parler du Révérend
VOL. ti I 27 î
418 ISIS DÉVOILÉE
pire sans limites sur tous les éléments. Il y avait « les fils
de Dieu », non pas ceux qui virent les filles des hommes, mais
les ~EVoA//7ï réels, quoique dans la Cabale Orientale on les
classiques en parlent.
Nous avons déjà vu que suivant les traditions universel-
les, acceptées par tous les peuples de l'antiquité il y a eu
après l'autre.
« De ce Manou Swayambhouva (le moindre, et corres-
être son nom celle-ci, étant d'une autre race, était née avec
une vue qui embrassait toutes les choses cachées, et était
latitudes, continent, dont les traces se retrouvent dans les îles volcani-
ques et tes surfaces montagneuses des Acérés, des Canaries et du Cap
Ycrt. n'est pas dépourvu de probabilité au oint de vue géographique,
les Grecs, qui d'ailleurs n'avaient jamais osé aller au delà des colonnes
d'Hercule, ù cause de leur frayeur du mystérieux Océan, sont apparus
trop tard dans l'antiquité, pour que les récits conservés rar Platon fus-
sent autre chose qu'un écho de la légende hindoue. Uc pins. lorsque
nous jetons un coup d'œit sur un planisphère, à l'aspect des iles et îlots
répandus de l'Archipel Malaisien à la Polynésie, et des détroits du Sund
.') l'ilc de P;qucs, il est impossible, dans l'hypothèse de continents ayant
précède celui que nous habitons, de ne pas placer là le plus important de
tous.
e Une croyance religieuse commune à Ma'acca et
a la Polynésie, c est-
à-dirc aux deux extrêmes opposés du m0!xte océanien, affirme que tou-
tes ces îles formaient autrefois deux :mmenscs par contrées, habitées
des hommes jaunes et noirs toujours en guerre; que ies dieux, fatigues
de leurs quereUcs. ayant chargé l'Océan de !<-s pacifier, ce dernier cn-
gtoutit tes deux continents, et que depuis il a été impossible de lui faire
rendre sa proie. Seuls les pics montagneux et les hauts plateaux ont
tangage et des traditions de presque tous les peuples est formulée dans
les termes suivants
« Quant au continent Polynésien qui disparut à l'époque des cataclys-
mes géologiques définitifs, son existence r. pose sur tant de preuves que,
logiquement nous ne pouvons plus en douter.
e Les trois sommets de ce continent, les îles Sandwich,!aXouvc!!e-Zé-
lande, nie Pâques de sont distants l'un de 1 autre de quinze à dix-huit
cents lieues, et les groupes d'îles intermédiaires, \'tti, Samoa, Tonga,
Fontouna. Ouvea, les Marquises, Tahiti, Poumouton, Gambiers sontelles-
mémes distantes de ces points extrêmes de sept à huit cents ou mille
lieues.
< Tous les navigateurs s'accordent à dire que les groupes extrémes et
ISIS DÉVOILÉE 427
voyageur.
Le récit a rapport au fameux trésor du dernier des Incas.
Le Péruvien affirmait que depuis le meurtre atroce et bien
connu de ce prince par Pizarro, le secret en était connu de
tous les
Indiens, excepté des Métis, dans lesquels on n'avait
naient ces trésors. Il avait entendu dire que les Incas avaient
une mine
inépuisable une voie souterraine ou tunnel, long
de plusieurs milles sous terre, où étaient conservées les ri-
chesses accumulées de la contrée. La malheureuse reine
demanda un délai et courut consulter les oracles. Le grand
prêtre lui montra, pendant le sacrifice dans le « miroir
noir » (1), le meurtre Inévitable de son
époux, soit qu'elle
livrât le secret des trésors de la couronne a Pizarro, soit
1. Vt.xde~o~. p. i30.
2. Pline, VU, 2.
3. P/a~r~e, livre II, chap. IV.
4. Ibid., livre IV, p. 382. Livre de Ser .Marco Polo, vol. I, p. 206.
i40 ISIS DÉVOILÉE
Après un
moment, elle parut revenir lentement a la vie, et
enfin le docteur et deux domestiques la prirent et l'empor-
ISIS DÉVOILÉE 447
compositeur.
« II se faisait tard, et la société se sépara je n'eus pas
le temps d'interroger le D' X. sur ce que nous venions
de voir. Mais je lui rendis visite avec M. Glcdstanes quel-
ques jours plus tard. J'appris la qu'il admet l'action des
ISIS DÉVOILÉE 449
VOL. M 29
450 ISIS DÉVOILÉE
« J.-L. O'SULUVA~.
qui lui est propre. Il est donc étrange, mais aussi vrai
qu'étrange, que l'on mette entièrement de coté cette règle
rai.ionnellc de conduite, lorsqu'il s'agit de la psychologie.
Les ~a/ /)/c/<?~ se c/'o/e~ compétents /?OM/' pro-
452 ISIS DÉVOILÉE
~MC (1).
Nous avons le sincère espoir que les deux éminents bio-
trompée, et. dans leur orgueil, ils sont tombés dans l'er-
reur sur l'essence précise dans ces dieux. Mais ils ont néan-
moins découvert cet art par eux-mêmes. Impuissants a
créer l'âme et l'esprit, ils évoquent les âmes des anges et
des démons, pour les Introduire dans les statues consa-
crées et Ils !cs font présider de la sorte a leurs mystères
en communiquant a leurs idoles leur propre faculté de
naît dans les uns la main de Dieu, et dans les autres les
cornes et la griffe du diable, écoutons sa
réponse « La
Sainte Eglise catholique apostolique et romaine déclare que
les miracles opérés par ses fidèles enfants le sont par la
volonté de Dieu et que tous les autres sont l'œuvre des
Eglise. « Vos
idoles, vos statues consacrées sont l'asile des
c~/nMS s'écrie saint Cyprien. « Oui, ce sont ces esprits
vos et vos devins, animent les
qui inspirent prêtres qui
entrailles de vos victimes, qui règlent le vol de vos oiseaux,
et qui, mêlant sans cesse le mensonge avec la vérité, rendent
des oracles, et. opèrent des prodiges; leur but étant de
vous amener invinciblement a leur culte (1).
Le fanatisme le fanatisme scientifique ou tout
religieux,
autre fanatisme quel qu'il soit se transforme en folie, et ne
sence à ces
objets inanimés. Ils laissent aux catégories infé-
rieures le soin de produire le semblant de la vie et du mou-
vement, et ils ne font sentir leur influence sur les sphères
intermédiaires, comme un rayon de la lumière divine, que
lorsque le soi-disant miracle est sollicité dans un bon but.
La condition essentielle pour cela, et c'est la loi de la nature
spirituelle, est la
pureté d'intention, pureté de l'atmosphère
pourrions citer plus de ces livres qu'il n'en faut pour remplir
toute une bibliot.hcquc.Si Sixte Y a donné les noms d'une for-
midable cohorte d'esprits attachés a divers talismans, sa me-
nace d'excommunication contre
qui pratiquaient cet
tous ceux
art n'a-<ellc pus été faite parce qu'il voulait que ce secret
restât confiné dans le sein de l'Eglise ? Que serait-il ad-
venu si ses miracles f/zf//?s avaient été étudiés et reproduits
avec succès, par tout individu doué de persévérance, d'un
grandes pagodes.
« Physique Ils établirent le principe en vigueur encore
espoir de voir la
prouver science
son exactitude au moins
sur un point. Le cycle, certes, est parvenu a son point le plus
bas. et une nouvelle ère commence. La terre est immobile,
et Josué est ven~é!
Jadis, en I87U, le monde croyait a la force centrifuge, et
la théorie newtonnienne, qui expliquait l'aplatissement
des pôles par !c mouvement de rotation de la terre autour
de son axe, était orthodoxe. Suivant cette hypothèse, on
pas de force centrifug'e, et. sans cette force, il n'y aurait pas
de gravitation vers les latitudes équatoriales. C'était une
des preuves admises du mouvement de rotation de la terre,
YO[..H 30
466 ISIS DÉVOILÉE
qu'elle apprécie la
question. Elle préfère la dénoncer pu-
rement et simplement ~.r-c~~e~ra. Ceux-là traitent les
anciens de rêveurs insensés, et bien qu'ils ne soient que
des physiciens et des positivistes thaumatophobes, ils pré-
tendent détenir le monopole de la sagesse.
C'est Irénée Philalèthes qui répondra a cette dernière
!a!i't')rc.–Opinion du n~C'r-)'-)jrt'in\.si~')<)~
–c
!n>C!0)c~Lcd<)<p<))(.'))(')''t.)\'('ritt''
t.'ttnt)Hcmcnt').)n~)'~t)'<<'nritc.–L('cr'n'ntsf'd;))i(')).–
~'otrc;)t)~<trcpt'<);)Ct\)('. –h'U~:t'')<th'nL'r.:('
Ch.m~c'')''nLd')')')')~ri~ ))'!
(~t\t'tTto: \n.–L:'h;['))v-i'p)'d')'v!<<{')
ch"~ue]cs'~tis('.)tt)n]!)n'))t;')'"r''sr't)'t)~f..ttrt-
tutc'htf~'t.–<~f'[))~<L't'[u'!i:n)~t.~(<[n't.
!.tr.)is":).–Lr'~i't'sr):)t-(-)j")!))!))"rt'<ri'-
t')tcsnr)~s.)n~s.):).t:[!t.f.t't)ij'r)rt'<
.<);)m.t'cct!.)!)ti).– t/)!it)t)h')-)'Lf;'f"icn
«
t)io)~f~rcittCtt'oaU':)')')!)~!));).–L"p~t'~
prr)ph<'t<'f)oS;)rr')n-. f)))!
--)~:tiHn'!n.<.h))i~'i!i
–nifn"tut]~ic ;')))!);))'i~t'i['i!r:'t.'f('~)~t~.
–L-<t)''rt't))C('rc!('c-'t))'~n~(*i~
m.T)\)'c-pr!(-L'mp'r.~n)~t'~)-)):tf.tit'Le
Yf)nr<).!).tkScr)'r;)t!)'i'i~tt.' 'i.v;)H)s.
–f~c.r"r:)'n;<tn:ire'!r'')'))* !~rt't.i~).:)t.
t.cursct.].:L'ur.<()')]~j't~J.i.s<U<fC-
Ctj!)/s;u];n~en. )7<' i
p))iss.nico'ic))~h'')~).'t).):n')''r'i!t!jni:)!)()r.t-
~c.–rnc'-c~)'f!i.)~i~.ft; ~'n~.<)(')')(<')'
't~!pi)ii)nf'')0t~n~:r.rr.n':n')'i'i'')'r.r!.tv:
e'n"r.–).)c')~t!t')-)~'i.vi'')'')('(!)))('
nct.ivit~i[i~n'd':)-tn~rL–!)t'!).ni~i';tt't~rc-:ir-
rectirofic~f.t~ir-i;iJ)r'-)n')!s-t-!t-r(''c'i)c-
mcntmnrts?–).):).)t'tr'ferme ].):)'rtc'<]L'rr)rr(.t~n'
–avics))-?ct)(iu')'rc?n'i<'r.tninch'r!~s-t.)-
tucs.rc-'n-(')"c:!)~t'p.')-cn'st!ic(ic
Pr"c!tt?.–Lc'<m.cic:)S(tN!)!'h.)r.t.s~-
prnT)eriedans!est.tma-er:~sThii)e<-ai')c< '2i0
Ct!At'tTKR Xt~. Preuves d' i<) ~r.m'i~nrde an-
n'~vpte
cienne. des mon'Hthcs. La (.trècc doit
l'ranspjrt
TAHLE HES MATtÈttES ~77
tccL~sdct'f~~yptc.))ctrc)t!c(pnp;'rcics coups
(!ct"ndrc.–(~'(pn'c'mt.i~))t.tnp)p\'rns()!~bcrs.–
Ar~s)'pL)c)tsdc)'~nerr'[<)t'))p.ux. Lcstrfus
(ic'~rcsdu propre.-(').tt)ii<p)~trcsicc!cc~L ic
.siccic <)))'.);)).M')'Y')))')j\\crrL'<)))!)~is.–Trempe
tinc)t\'rc:t'vct"j'j'c~<tn"[nh's..t!t.t))c~ic.– 1~
c)ufui'<t's <j)!tn'r)f'!)).'<<t'.thriL't.i'mduvct'r'
jHCt'rt'sj)!C)':)~j-'j''hii'~cth's.–i~prc))UC['sn.(\')~.)-
tc!)r-(i.t(t)~<i<c. –))t')!icni\~t.cri~().tn~h's<~))--
d)!)(.')'(. -<~))tc!)t'~t.rtt)'(~n!)'<~ti't.'t.))cnL
!cs.t))()t')~c))<js.i''rh'un~Lttttc.ic!)n-(i)CLJ.u\t-
cait).–<~t!t('<i!fs.'tp(jt)t..j't'<t'.<rj.–<~fi)t.eJ~u<io).t
et. \.)~H.)tistnc.–H't~n<tcs;tnct-~)-L'xic.un-
Tr<'is~[.)r)<'u-<sr')u's.P)).)p.c'pui'st;it.Quia
c":)sLru)L'<t\t?)~-[.c~itL'< furent, tes tribus
pcr'tuc'-ft').' -<Jt\-t.t')Ltcsjmts?–ci)r'~),ia
viHc(Jc-~ci:)t.Lcp.t\(ici'Hi~h.<t-i!t.<jc.–Les
cni-th.~d):S:'hi:)\ ;Hj
Cn\)'f)«) L'f'i(t)()L:f.)t!).)fcc(.i't'~ic!itL'ef.–
Dcu\rct)).tr(ju.t))L~r<ti'}m.s<t.;ai~cs.(<cnc-c
nc~ <.)itmcc't''i~i.)(~t').tt.j(.'h<)tJcc!)ne. SL'ns
c.'chc ~<rn<'t~t:o.t~Lc's~jct.L'~deStvactfij
\'t"hnou.–r;iicH.rct'c:t:t~Y)\nuc!).–Q~etcst.t'c
()uui":i(i~{tt<')uc)' fr<t:is))n)).N~\cn;t<jj.tdisfr)rtctcn-
duc.–L.)\rtta!c'H't~mc'itin"rn.rncrt(ptc.–Gan-
ses de i-t rui:).' <ic t.t :\t(.-c de t').t:)t..dc. l'j~-a~es s~n-
tcrr.tm-tut'c)'<'u.–L[ts'crct.rcvc[ep't]rL)pretnicrc
tui-i.;)!'cc~mpc:)'-L'n)c~ti:nabL'd'' Micueu-t's~m~.
–iC)~Ii-]c~en<i<j('h);io:e.–L).'s J.~tinsc~pic.~ies
dndc-cr! -))ctn!~ir'a)dcC.d)t'"rnic'Les
ct'r[ncur~(f'c~m!t~t(~c\!an.–(nc~-ntrccma~tfpic
ul'art~ctnc.'i:idi":idcicspri~dcHct.'t.)tOve;).–
Li(juef;'ct.t0!i du 'j ~pL's ct.a ~~r~crcoti. Thcu-
p~)-I;)tL'r:'it)iL'>Ci'nj<J~Jp.'pcSi\tc\'et.Icst.)It–
m.tns.–Les c't.'i-ic'<t.dc'c"n\'crt.esderf[ide an-
cienne.–I.cp~Mt!Vt-tnc<I~L!tL'L'vit'u.\()<?ÎI.O~<):)ns.
–Sh'cpt'L'rrc.d':irmeics\tc"nj.rcoL''rtt.rK}uj.– Le
di~nit~nt')drc.–IJc:'tit.cdn\Ie:i<L~ypt!e:t. 397
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE IX. - Les troglodytes des Eyzies. - Les fruits de l'arbre-homme. - Hercule le Titan fidèle. - Le Puissant Seigneur de Gloire. - Restes d'une race de géants. -
Races pré-adamiques. - La Rosée du Ciel des Alchimistes. - Les philosophes du feu. - Les Puissances de l'air. - Quelques-uns font de l'homme un automate mécanique. -
La chute dans la génération. - La mort de l'âme suivant les Swedenborgiens. - Les "frères de l'ombre". - Que sont les âmes souillées? - Une lettre curieuse. - Un ange
gardien. - Le corps astral du singe. - L'étincelle argentée du cerveau. - L'avenir de la Psychométrie. - Les mauvais esprits seuls aiment l'obscurité. - L'aurore de nouvelles
découvertes
CHAPITRE X. - Le père Félix de Notre-Dame. - Un abîme dans un grain de sable. - Un fragment d'Hermias. - Le livre de vie. - Apulée sur l'âme. - Spéculation de Dupuis et
de Volney. - Oannes, l'homme-poisson. - La réincarnation est-elle possible? Quand l'annihilation est possible. - Sorcières et magiciens. - Le sommeil sacré. - Les fantômes
du professeur Pepper. - Les sorcières de Salem. - Les mauvais esprits craignent le glaive. - Histoire émouvante de Philonoea. - Les pouvoirs médiumniques définis. - Une
expérience d'adresse magique. - Le français parlé par des enfants à la mamelle. - Les miracles de M. de Pâris. - Curieuses propriétés du mariage. - Une offre libérale
CHAPITRE XI. - Robert Houdin en Algérie. - Domptage de serpents et de bêtes féroces. - Les fakirs et les crocodiles. - Divers phénomènes tératologiques. - L'imagination
de la mère: conditions pré-natales. - Les marques de la mère. - Théorie du professeur Armor. - Une explication proposée. - Pigeons à tête de perroquet. - Cas anciens de
tératologie. - Les limites extrêmes de la nature. - Opinion du Dr Corson sur l'invasion de la science. - Le développement de la vérité. - Le tâtonnement dans l'obscurité. - Le
serment sodalien. - Notre ancêtre pédactyle. - L'Atlantide submergée. - Changement de l'eau en sang
CHAPITRE XII. - La base physique de la vie. - Ce qui choque le sens commun du professeur Huxley. - La trinité du feu. - Ce que c'est que l'instinct, et ce qu'est la raison. -
Les bêtes sont-elles immortelles? - Aristote sur les songes. - Inconséquence de Lemprière. - Adam, Eve et Lilith. - L'intuition soutient la foi en "Dieu". - La réincarnation du
Bouddha. - Le petit prophète de Sarrelouis. - La lune magique du Thibet. - Ammonius le philosophe disciple direct de "Dieu". - La suprême épreuve des moines. -
L'expulsion des mauvais esprits. - Le vampirisme est-il un fait? - Le Vourdalak Serbe. - Absorption de la force des vivants. - Le gouverneur vampire de Tch***. -
Prestidigitateurs et Jongleurs du Bengale. - Les incubes et les succubes au moyen âge
CHAPITRE XIII. - Photographie en couleurs par la seule puissance de la volonté. - L'homuncule et la mandragore. - Une séance de magie au Bengale. - Faits de magie
blanche et noire. - Transmutation d'un cadavre en or. - Le comble de l'illusion. - La vie douée d'une activité intense dans la mort. - Inhumation et résurrection des fakirs. -
Quand les morts sont-ils réellement morts? - La nature ferme la porte derrière nous. - La vie suspendue. - Faire parler et marcher les statues. - L'arc-en-ciel. - Le mot de
passe mystique de Proclus. - Les magiciens du roi Pharaon. - Quels esprits aiment le sang fraîchement versé? - Un prêtre siamois marche dans l'espace. - Ce qui supporte
l'adepte, et ce qui supporte le médium. - Opinion du professeur Nicholas Wagner. - La fascination du précipice. - La philosophie de l'élixir de vie. - La terre avant Adam. - Le
tétragramme sacré. - Les diamants alchimiques du Comte de Cagliostro. - L'or hermétique, réflexion condensée des rayons solaires. - L'imprimerie dans les lamaseries
Thibétaines
CHAPITRE XIV. - Preuves de la grandeur de l'Egypte ancienne. - Transport des monolithes. - La Grèce doit toutes ces connaissances à l'Egypte. - La glorieuse Thèbes et
la puissante Karnak. - Quels furent les architectes de l'Egypte? - Une treille qui pare les coups de foudre. - Ce que contient le papyrus d'Ebers. - Arts Egyptiens de la
guerre et de la paix. - Les trois degrés du progrès scientifique. - Notre siècle est le siècle d'airain. - Merveilleux verre chinois. - Trempe du cuivre: Enveloppe des momies;
anesthésie. - La chimie des couleurs automates. - Fabrication du verre, pierres précieuses artificielles. - Les premiers navigateurs du Globe. - Une ville mystérieuse dans
les Cordillères. - Quiché et autres Cosmogonies. - Qu'étaient les aborigènes Américains. - Votan le demi-dieu Mexicain. - Culte du serpent d'Israël. - Culte de Voudou et
Nagualisme. - Religion des anciens Mexicains. - Trois glorieuses reliques d'un passé puissant. - Qui a construit Nagkon Wat? Est-ce que ce furent les tribus perdues
d'Israël? - Qu'étaient les juifs? - Hébron, la ville des géants. - Le pays de l'Elephant-Blanc. - Les énigmes du Sphinx
CHAPITRE XV. - L'Eden de la Bible et l'Eden réel. - Deux remarquables reliques Cingalaises. - La Genèse n'est qu'une copie de la Cabale chaldéenne. - Sens caché des
mots sanscrits. - Les sectes de Siva et de Vishnou. - Un lettré Pennsylvanien. - Quel est l'âge du monde? Une mer Transhimalayenne jadis fort étendue. - La véritable
origine du nom Amérique. - Causes de la ruine de la race de l'Atlantide. - Passages souterrains au Pérou. - Un secret révélé pour la première fois. - La récompense
inestimable de Hiouen-Tsang. - Une jolie légende chinoise. - Les Lutins espiègles du désert. - Le sable musical de Californie. - Les charmeurs de requins à Ceylan. - Une
soirée magique à Paris. - Réincarnation de l'esprit de Beethoven. - Liquéfaction du sang à Naples et à Nargercoil. - Theopoea la terrible science. - Le pape Sixte V et les
talismans. - Les connaissances et découvertes de l'Inde ancienne. - Le positivisme de Littré vieux de 11.000 ans. - Shoepfer réaffirme le système géocentrique. - Le divin
Pimandre. - Identité du Menès Egyptien