Bupha TD 2017 George Theo
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Bupha TD 2017 George Theo
Contact : [email protected]
LIENS
THESE
pour le
DIPLOME D’ETAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE
par
Théo GEORGE
Né le 30 mai 1992 à Verdun (55)
Examinateurs de la thèse :
2
Président : Professeur Pierre MUTZENHARDT Doyen : Professeur Jean-Marc MARTRETTE
3
A notre président de thèse,
4
A notre Co-directrice de thèse,
5
A notre directeur de thèse,
6
A notre juge,
7
Remerciements :
A Mes Parents,
Sans vous rien n’aurait été possible. Vous avez toujours été là pour moi. Vous
m’avez soutenu dans mes choix et enseigné les valeurs qui m’ont permis d’arriver où
je suis aujourd’hui. Merci de m’avoir donné la motivation pour atteindre mes objectifs.
A Audrey,
Merci de m’avoir soutenu et supporté durant toute la rédaction de cette thèse. Sans
toi, je n’aurais toujours pas fini. Je t’aime.
A Tonton,
Merci de m’avoir donné envie de faire ce métier et pour le soutient pendant ces
années d’études.
A Mémère et à Ma Famille,
Vous avez su me soutenir et vous m’avez permis d’avancer et de progresser.
A Antoinette et Dominique,
Merci pour votre soutien et pour votre relecture. Merci d’avoir toujours eu le frigo
plein de fromages et une belle réserve de café à chacun de nos passages.
A Pierre-Alexandre,
A toi le futur chirurgien digestif, merci pour ces années de lycées et de m’avoir donné
la motivation en PACES et pour la suite.
A Jérémy et à Jérôme,
Merci à vous mes copains de Verdun, pour tous les moments de sport, de bonne
humeur et de bonnes bouffes.
8
A Rollet,
Merci à toi et à Dark Rollet, grâce à vous, que de bons souvenirs.
Grace à toi j’aurai pu découvrir la plus belle ville du monde ainsi que leur boisson
très anisée. Tu pourras venir voir les champs de bataille autant que tu veux sur
Verdun.
A Bouchard,
A toi mon gros loulou avec qui j’ai passé de formidables soirées. Ta présence à mes
côtés en TP m’a permis d’évoluer très vite à force de corriger tous tes modèles.
A Alexis P,
Avec toi mon frère, mon chichi, que ce soit à la salle, en cours ou en soirée, que des
bons souvenirs que nous avons partagé. Plein d’autre à venir en Meuse.
A Paulin,
Merci pour tout le temps passé à bosser sur des vélos, des voitures ou n’importe
quoi sur le balcon au lieu de réviser. Et surtout pour toutes ces soirées.
A tous mes amis Paul, Mass, Pierre, Grabber, Wiwy, Raph, Martino, Renaud et
Wall-E,
Je vous remercie pour tous les bons moments passés ensemble, en espérant qu’il y
en aura encore beaucoup d’autres.
A Maya
Merci à toi ma petite bouille pour la compagnie pendant cette rédaction.
Au Cabinet Dentaire,
Merci pour votre accueil, votre apprentissage et pour m’avoir donné la possibilité de
réaliser ce cas clinique.
9
Sommaire
Introduction
10
3.1.2. Etude au paralléliseur
3.1.3. Tracé du châssis et préparation du modèle
3.1.4. Duplication
3.1.5. Fabrication
3.2. Conception et fabrication assistées par ordinateur
3.2.1. Duplication du maitre-modèle par numérisation
3.2.2. Modélisation du châssis à l’aide du logiciel inLab ® Partial Framework
3.2.3. Fabrication du châssis
3.3. Analyse critique des deux techniques de conception (2, 6, 21, 38)
3.3.1. Avantages
3.3.2. Inconvénients
3.4. Perspectives d’avenir
3.4.1. Nouveaux matériaux usinables : exemples du polyétheréthercéthone (15, 28)
3.4.2. Chaîne de CFAO semi directe pour l’élaboration des PAPIM (3, 18, 37, 45, 59)
Conclusions
11
Table des illustrations
12
l’objet sont montrées (Source : Cnifpd-Unppd, 2009) ............................................... 49
Figure 25 : numérisation d’une empreinte par lumière structurée (Source : Cnifpd-
Unppd, 2009) ............................................................................................................ 50
Figure 26 : principe d'un détecteur utilisant l’holographie conoscopique (Source :
Cnifpd-Unppd, 2009) ................................................................................................ 51
Figure 27 : différence entre la numérisation par triangulation et holographie
conoscopique (Source : Cnifpd-Unppd, 2009) .......................................................... 51
Figure 28 : numérisation simultanée de 16 préparations avec le scanner DW de
dental Wings (Source : Cnifpd-Unppd, 2009) ........................................................... 53
Figure 29: nouveau scanner 3D du système Nobel Procera basé sur la technologie
d'holographie conoscopique brevetée Optimet (Source : Cnifpd-Unppd, 2009) ....... 53
Figure 30 : modèle virtuel mandibulaire. La partie la plus postérieure des crêtes est
peu enregistrée et devra être complétée par une empreinte secondaire anatomo-
fonctionnelle (source : Bonnet et coll, 2016) ............................................................. 55
Figure 31 : visualisation du futur châssis mandibulaire (source : Bonnet et coll, 2016)
................................................................................................................................. 55
Figure 32 : impression 3D du modèle physique (source : Bonnet et coll, 2016) ....... 56
Figure 33 : châssis fabriqué sur son modèle physique avec les selles pour la future
empreinte sectorielle de correction (source : Bonnet et coll, 2016) .......................... 56
Figure 34 : modèle de l'empreinte sectorielle de correction réalisée (source : Bonnet
et coll, 2016) ............................................................................................................. 56
Figure 35 : maitre modèle (source : Taddei, Etienne et Baixe, 2012) ....................... 58
Figure 36 : maitre modèle numérisé (source : Taddei, Etienne et Baixe, 2012)........ 58
Figure 37 : tracé des espaceurs au niveau des crêtes édentées (source : Taddei,
Etienne et Baixe, 2012) ............................................................................................ 59
Figure 38 : préparation du modèle virtuel (source : Taddei, Etienne et Baixe, 2012) 59
Figure 39 : tracé de la barre linguale sur le modèle virtuel (source : Taddei, Etienne et
Baixe, 2012) ............................................................................................................. 60
Figure 40 : éléments du châssis assemblés entre eux (barre linguale, crochets sur
les dents, grilles de rétentions) (source : Taddei, Etienne et Baixe, 2012)................ 60
Figure 41 : finitions des zones de transitions (source : Taddei, Etienne et Baixe,
2012) ........................................................................................................................ 60
Figure 42 : maquette imprimée en cire placée sur le maitre modèle (source : Taddei,
Etienne et Baixe, 2012) ............................................................................................ 61
13
Figure 43 : fonctionnement d’une imprimante 3D (Source : Cnifpd-Unppd, 2009) ... 64
Figure 44 : fonctionnement de la micro-fusion de poudre (Source : Cnifpd-Unppd,
2009) ........................................................................................................................ 65
Figure 45 : un problème du la micro-fusion est l'aspect rugueux de la surface
(source : Ohkubu et coll, 2017)................................................................................. 66
Figure 46 : fonctionnement de la stéréolithographie (Source : Cnifpd-Unppd, 2009) 67
Figure 47 : mouvements possibles des axes d’une usineuse (Source : Cnifpd-Unppd,
2009) ........................................................................................................................ 68
Figure 48 : la station de travail. Comprenant deux ordinateurs, un scanner optique et
une spatule numérique (source : Taddei, Etienne et Baixe, 2012) ............................ 71
Figure 49 : le modèle de travail stabilisé sur une plaquette, allant être positionné sur
la rotule de la chambre du scanner (source : Taddei, Etienne et Baixe, 2012) ......... 71
Figure 50 : spatule numérique (source : Negrel, 2007) ............................................ 72
Figure 51 : le Digiscan (source : Digilea) .................................................................. 73
Figure 52 : numérisation d'un modèle en plâtre par lumière blanche structuré
(source : Digilea) ...................................................................................................... 74
Figure 53: reconnaissance de tracé de châssis (source : Digilea)............................ 75
Figure 54: ajustement du châssis (source : Digilea) ................................................. 75
Figure 55 : numérisation du modèle en plâtre terminé et importation du fichier STL
dans le logiciel Digistell ® (source : document personnel) ....................................... 76
Figure 56 : choix de l'axe d'insertion de la prothèse et visualisation de la ligne guide
suivant cet axe (source : document personnel) ........................................................ 76
Figure 57 : mise de dépouille du modèle et lissage de cette cire au niveau du dernier
bras rétentif (source : document personnel) ............................................................. 77
Figure 58 : tracé et visualisation des cires d'espacement pour les futures grilles de
rétention (source : document personnel) .................................................................. 77
Figure 59 : tracé du crochet sur la 23 et visualisation des bras rétentifs et de
rétentions de tous les crochets (source : document personnel)................................ 77
Figure 60 : tracé et visualisation des potences des crochets (source : document
personnel)................................................................................................................. 78
Figure 61 : tracé d’un taquet occlusal sur la 16 et du dessin de la plaque (source :
document personnel) ................................................................................................ 78
Figure 62 : visualisation de la plaque et tracé de la ligne d’arrêt puis tracé des limites
de la première grille de rétention (source : document personnel) ............................. 78
14
Figure 63 : choix de l’orientation de la grille de rétention et visualisation du châssis
avec les deux grilles de rétentions finies (source : document personnel) ................. 79
Figure 64 : possibilité d’ajout ou de lissage de la prothèse (source : document
personnel)................................................................................................................. 79
Figure 65 : visualisation du châssis terminé sur le modèle numérique et seul avant
fabrication (source : document personnel)................................................................ 79
Figure 66 : enregistrement du châssis au fichier STL (source : document personnel)
................................................................................................................................. 80
Figure 67 : Prodig ®, Prodig Advanced ® et Prodigistell ® (source : Digilea) ........... 80
Figure 68 : usinage dans un bloc de cire brut et essayage de cette maquette sur le
modèle (source : Digilea) .......................................................................................... 81
Figure 69 : système d'acquisition numérique de 3Shape ® et numérisation du modèle
de travail (Source : 3Shape) ..................................................................................... 82
Figure 70 : visualisation du modèle numérique et des zones de contres dépouilles
selon l’axe d’insertion de la prothèse choisi (Source : 3Shape)................................ 82
Figure 71 : possibilité de positionner virtuellement les futures dents prothétiques puis
tracés des limites des grilles de rétention (Source : 3Shape) ................................... 83
Figure 72 : positionnement et choix de l'orientation des grilles de rétention puis tracé
des limites de la connexion principale (Source : 3Shape) ........................................ 83
Figure 73 : visualisation de la connexion principale, choix de l'épaisseur, granité puis
tracé du bras rétentif du crochet (Source : 3Shape) ................................................. 83
Figure 74 : visualisation des crochets, des potences et des taquets occlusaux
modélisés (Source : 3Shape) ................................................................................... 84
Figure 75 : visualisation du châssis modélisée seul et sur le modèle de travail
(Source : 3Shape) .................................................................................................... 84
Figure 76 : réalisation d’un bridge de 13 à 23 en CAO et choix de l’axe dinsertion de
la future prothèse amovible (source : Sireix, 2016) .................................................. 85
Figure 77 : mise en place des attachement sur le bridge avec axe ayant pour
insertion celle de la futur prothese (source : Sireix, 2016) ........................................ 85
Figure 78 : Visualisation du bridge et du châssis métallique avec contreplaque sur la
14 sur le modele virtuel et sans le modèle avant FAO (source : Sireix, 2016) .......... 86
Figure 79 : coulée du modèle (source : document personnel) .................................. 87
Figure 80 : choix de l'axe d'insertion et tracé de la ligne de plus grand contour
(source : document personnel) ................................................................................. 88
15
Figure 81 : comblement des zones de contre dépouilles et mise en place des
espacements des grilles (source : document personnel) .......................................... 89
Figure 82 : obtention d'un silicone de duplication (source : document personnel) .... 89
Figure 83 : coulée de la duplication en matériau de revêtement (source : document
personnel)................................................................................................................. 90
Figure 84 : fabrication de la maquette du châssis à l'aide des préformes en cire
(source : document personnel) ................................................................................. 91
Figure 85 : maquettage du châssis terminé (source : document personnel) ............ 91
Figure 86 : mise en place des tiges de coulées (source : document personnel) ...... 93
Figure 87 : mise en cylindre du modèle et de la maquette (source : document
personnel)................................................................................................................. 93
Figure 88 : suppression de la maquette calcinable au four (source : document
personnel)................................................................................................................. 94
Figure 89 : coulée du châssis par aspiration, et refroidissement du cylindre (source :
document personnel) ................................................................................................ 94
Figure 90 : sablage, suppression des tiges de coulées, dégrossissage et ajustage sur
le modèle de travail (source : document personnel) ................................................. 95
Figure 91 : isolation des crochets avant passage au bain électrolytique (source :
document personnel) ................................................................................................ 95
Figure 92 : Insertion du châssis dans le bain électrolytique (source : document
personnel)................................................................................................................. 96
Figure 93 : fabrication du châssis terminé et mise en place sur son modèle de travail
(source : document personnel) ................................................................................. 96
Figure 94 : logiciel inLab 16.1, préparation pour numérisation d'un modèle maxillaire
(source : document personnel) ................................................................................. 97
Figure 95 : mise en place du modèle en plâtre sur le support (source : document
personnel)................................................................................................................. 97
Figure 96 : mise en place du support sur le bras rotor du scanner 3D inEos X5
(source : document personnel) ................................................................................. 98
Figure 97 : numérisation en cours par lumière structurée (source : document
personnel)................................................................................................................. 98
Figure 98 : numérisation du modèle et suppression des parties inutiles (source :
document personnel) ................................................................................................ 98
16
Figure 99 : visualisation du modèle numérisé puis exportation au format STL
(source : document personnel) ................................................................................. 99
Figure 100 : visualisation du modèle maxillaire dans le logiciel (source : document
personnel)................................................................................................................. 99
Figure 101 : visualisation de l'axe d'insertion de la prothèse et des contre dépouilles
(source : document personnel) ............................................................................... 100
Figure 102 : mise de dépouille par ajout de cire virtuelle du modèle suivant l'axe
d'insertion choisi, et suppression de cire au niveau du dernier tiers rétentif des futurs
crochets pour être dans la zone de contre dépouille (source : document personnel)
............................................................................................................................... 100
Figure 103 : tracé et visualisation des grilles de rétention (source : document
personnel)............................................................................................................... 100
Figure 104 : tracé et visualisation du bras rétentif et de calage sur la 16 (source :
document personnel) .............................................................................................. 101
Figure 105 : tracé et visualisation des bras rétentif et de calage (source : document
personnel)............................................................................................................... 101
Figure 106 : tracé et visualisation de la plaque palatine (source : document
personnel)............................................................................................................... 101
Figure 107 : tracé des taquets occlusaux et des potences (source : document
personnel)............................................................................................................... 102
Figure 108 : visualisation d’une potence ajoutée puis de tous les éléments sur le
modèle virtuel (source : document personnel) ........................................................ 102
Figure 109 : visualisation du châssis terminé sur le modèle avant exportation
(source : document personnel) ............................................................................... 102
Figure 110 : visualisation du châssis sans le modèle (source : document personnel)
............................................................................................................................... 103
Figure 111 : création d'une nouvelle plateforme avec le matériel VarseoWax
CAD/Cast pour châssis de prothèse adjointe (source : document personnel) ........ 104
Figure 112 : choix de l'orientation de fabrication et positionnement des supports pour
la première maquette (source : document personnel) ............................................ 104
Figure 113 : choix de l'orientation de fabrication et positionnement des supports pour
la seconde maquette (source : document personnel) ............................................. 104
Figure 114 : positionnement des deux maquettes sur la plaque de fabrication
(source : document personnel) ............................................................................... 105
17
Figure 115 : exportation du fichier de fabrication au format TAR (source : document
personnel)............................................................................................................... 105
Figure 116 : machine-outil Bego Varseo et visualisation de l'écran de contrôle de
fabrication (source : document personnel).............................................................. 106
Figure 117 : visualisation de la cartouche contenant les objets imprimés (source :
document personnel) .............................................................................................. 107
Figure 118 : démontage du support et nettoyage à l'éthanol (source : document
personnel)............................................................................................................... 107
Figure 119 : séparation des deux maquettes (source : document personnel) ........ 108
Figure 120 : visualisation de la maquette dégrossie sur son modèle (source :
document personnel) .............................................................................................. 108
Figure 121 : visualisation de la maquette imprimée et du châssis fabriqué
traditionnellement (source : document personnel) .................................................. 109
Figure 122 : préparation de la fabrication à la verticale, et lancement d'impression
(source : document personnel) ............................................................................... 109
Figure 123 : obtention du châssis fabriqué verticalement avec ses supports (source :
document personnel) ............................................................................................... 110
Figure 124 : impression du modèle avec ses supports verticaux en place (source :
document personnel) ............................................................................................... 110
Figure 125 : visualisation du modèle de travail en plâtre et celui imprimé par
stéréolithographie (source : document personnel)................................................... 111
Figure 126 : la pyramide de performance des matériaux thermoplastiques (source :
Picart et coll, 2016) .................................................................................................. 116
Figure 127 : formule chimique du PEEK (source : Picart et coll, 2016) ................... 116
Figure 128 : les différentes méthodes de production de châssis pour prothèse
amovible partielle en CFAO (source : Picart et coll, 2016) ...................................... 117
Figure 129 : châssis usiné et découpé dans un disque en PEEK (source : Picart et
coll, 2016) ................................................................................................................ 117
Figure 130 : insertion du châssis en PEEK sur le modèle (source : Picart et coll,
2016) ....................................................................................................................... 118
18
Liste des tableaux
19
Liste des abréviations
3D : trois dimensionnelle
ASCII : american standard code for information interchange
CAO : conception assistée par ordinateur
CFAO : conception et fabrication assistées par ordinateur
DLP : direct light projection
FAO : fabrication assistée par ordinateur
IGES : initial graphics exchange specification
ISO : image disque
NURBS : non uniform rational basis splines
PAEK : polyaryléthercétones
PAPIM : prothèse amovible partielle à infrastructure métallique
PEEK : polyétheréthercéthone
PMMA : polyméthacrylate de méthyle
RP : rapid prototyping
TAR : tape archiver
SLA : stereolithography apparatus
SLM : selective laser melting
STL : stéréolithographie
UV : ultra-violet
20
Introduction
Nous verrons d’abord quelques généralités sur la prothèse amovible, puis sur le
concept de CFAO en prothèse amovible, pour finir par une comparaison des
techniques d’élaborations des châssis (méthode conventionnelle et CFAO) illustrée
par un cas clinique afin de mettre en évidence les apports de la CFAO sur les
techniques conventionnelles.
21
1. Généralités sur la prothèse amovible partielle à infrastructure métallique
22
Des modifications ont été apportées à la classification de Kennedy
Si plusieurs édentements coexistent sur l'arcade, la classe est indiquée par
l’édentement le plus postérieur, et la modification correspond au nombre
d’édentements encastrés supplémentaires.
23
D’après Tabet (1961), il existe six mouvements fondamentaux pour une selle
prothétique en tension : trois mouvements de translation et trois mouvements de
rotation : (5)
- Translation mésiodistale : c’est une translation qui est contrôlée par les dents
bordants l'édentement et les appuis dentaires.
- Translation verticale : deux sens possibles de translation verticale.
o Vers l'enfoncement de la selle, elle dépend de la dépréssibilités de la
fibromuqueuse ainsi que les éléments permettant la sustentation de la
prothèse au niveau muqueuse et dentaire.
o Vers la désinsertion de la prothèse, elle dépend de la rétention de la
prothèse grâce aux crochets.
- Translation horizontale : c’est une translation qui est contrôlée par les
éléments du châssis, les bras de crochet, les barres à appuis dentaire, les
connexions et les selles.
- Rotation verticale : c’est une rotation qui est contrôlée lorsque le polygone de
sustentation est assez large.
- Rotation autour de l'axe de la crête : c’est une rotation autour de l’axe de la
crête qui est contrôlée grâce aux éléments à appui dentaire du châssis
métallique ainsi que par la selle enveloppant la crête.
- Rotation horizontale : c’est une rotation horizontale qui est contrôlée par les
éléments de stabilisation du châssis métallique ainsi que par la selle
enveloppant la crête.
24
1.3. Composants principaux d’une PAPIM (5, 24, 29, 30,53,58)
Le châssis d'une PAPIM est composé de différents éléments que nous allons
détailler ci-dessous.
25
Connexions principales au maxillaire
La liaison entre les éléments prothétiques au maxillaire peut être assurée par cinq
types de connexions principales :
C’est la plaque la plus utilisée, elle assure une bonne sustentation. L’étendue et la
largeur de la plaque palatine large diffèrent selon les cas.
Utilisée dans les classe I, II et IV de Kennedy.
C’est une plaque qui recouvre les dents jusqu’au cingulum avec un espace d’un demi
millimètre en regard de la gencive marginale, elle permet d’avoir une meilleure
sustentation de la prothèse.
Elle est utilisée dans les classes I de fortes étendues et permet de contrer l’axe de
rotation de la prothèse.
26
o Cadre palatin
C’est une plaque utilisée lors des édentations de classe 4 de petites étendues, le
cadre donne une rigidité à la plaque et permet d’éviter des structures anatomiques
telles qu’un torus.
o Bandeau palatin
C’est une plaque ayant un faible encombrement, utilisée dans les classes III de
petites étendues.
27
o Entretoise palatine
C’est une plaque peu large, mais beaucoup plus épaisse que les autres, environ 3
mm contre moins de 1 mm pour les autres. Elle est indiquée dans les classes III, et
contre indiquée quand le palais est profond.
La liaison des éléments prothétiques à la mandibule peut être assurée par 3 types
différents de connexions principales :
o Barre linguale
C’est la plaque la plus utilisée, d’une épaisseur de 2 mm avec une hauteur de 3 mm,
elle suit la table interne, située à 1 mm du frein et du plancher lingual et à moins de 4
mm des anneaux gingivaux. Elle est espacée de 0,5 mm de la muqueuse et sa
section présente une forme de demi poire.
28
o Bandeau lingual
Cette plaque est utilisée lorsque la barre linguale est contre-indiquée, la hauteur de
la table interne n‘est pas assez haute pour pouvoir l’accepter.
L’espacement en regard de la muqueuse doit être de 0,5 mm.
Elle prend appui en plus sur le cingulum des dents.
o Bandeau cingulaire
C’est une plaque qui est utilisée lorsque la hauteur entre le plancher de la bouche et
la gencive marginale est quasiment inexistante, et que de ce fait la barre linguale ne
peut pas être utilisée.
C’est une barre épaisse (jusque 2 mm) s’appuyant uniquement sur le cingulum des
dents avec un espacement de 1,5 mm de la gencive marginale et des embrasures
dégagées pour faciliter l’hygiène.
29
1.3.2. Selles
Les selles ont pour intérêt de supporter les futures dents artificielles et de combler
les espaces édentés. Elles peuvent permettre la transmission de forces masticatoires
à la fibromuqueuse. Elles doivent être rétentives à la future résine permettant la
liaison avec les dents artificielles, elles correspondent aux grilles métalliques.
Ces grilles métalliques doivent avoir un espace de 0,5 mm avec les tissus gingivaux
pour contrer la dépréssibilité de la fibromuqueuse.
30
1.3.4. Connexions secondaires
Les crochets sont des dispositifs mécaniques situés autour des dents supports, ils
sont composés de plusieurs parties.
– Un taquet d'appui relié par une potence au châssis.
– Un bras rétentif.
– Un élément de calage qui permet de guider l’insertion.
Chaque partie a un rôle dans la triade d’housset.
Ces trois éléments ne sont pas forcément jointifs, cela dépendra du type de crochet.
Contrairement aux prothèses amovibles partielles résines (PAP), les crochets de la
PAPIM sont adaptés et coulés sur mesure.
La ligne de plus grand contour permet de séparer les zones de dépouilles et de
contres dépouilles.
La ligne guide, elle correspond à la ligne de plus grand contour déterminée suivant
l’axe d’insertion de la prothèse. Seule la partie sous la ligne guide est rétentive.
31
Le bras rétentif du crochet n’a que son dernier tiers sous cette ligne guide. Ce bras
est flexible, mais il exerce quand même une pression sur la dent lors du passage de
cette ligne. Lors de l’insertion il se produit un léger déplacement de la dent.
Pour contrer ce déplacement, on doit exercer une autre force opposée, c’est le rôle
du bras de calage.
Le bras de calage sera toujours au-dessus de cette ligne guide, il permet la
stabilisation et de s’opposer aux forces du crochet de rétention : cela correspond à la
réciprocité d’action.
Figure 16 : le bras rétentif d’un crochet, seul le dernier tiers est rétentif (source :
Kaiser, 2012)
32
1.4. Etapes de réalisation des PAPIM en technique conventionnelle
o Des dents
o Du parodonte
33
o Des structures osseuses
Il faut évaluer la résorption osseuse et voir la situation des émergences des trous
mentonniers pour savoir si la prothèse risque de comprimer ou non.
La présence ou non de torus mandibulaire ou palatin influence la conception de la
prothèse, que ce soit au niveau de son insertion ou de sa désinsertion, c’est le même
cas pour les tubérosités osseuses.
Il est nécessaire de réaliser des plasties osseuses pour éliminer des contres-
dépouilles.
34
o Préparations coronaires
- Appuis occlusaux :
Ce sont des préparations permettant l’appui de taquets occlusaux, ils sont localisés
sur les angles occluso-proximaux des dents pluricuspidées.
- Surfaces de guidage
Après avoir déterminé l’axe d’insertion de la prothèse, on observe la ligne guide
autour de chaque dent. Il est nécessaire de modifier certaines surfaces dentaires en
supprimant des surplombs trop importants afin de modifier la position de cette ligne
guide. On peut diminuer ou éliminer le triangle sombre localisé sur les secteurs
antérieurs et modifier la hauteur de l’angle de convergence cervicale afin de régler la
hauteur du futur crochet.
- Appuis cingulaires
Afin de préparer un appui cingulaire, on peut réaliser des préparations en forme de
croissant sur les surfaces cingulaires. Ces appuis cingulaires peuvent aller du simple
petit taquet d’appui ou s’étendre jusqu’à une barre corono-cingulaire.
- Zone de retrait
Lors de la mise en évidence de la ligne guide, il est possible qu’aucune zone de
rétention ne soit mise en évidence sur la surface vestibulaire.
35
Si aucune zone de rétention n’est mise en évidence, il est possible de créer sur les
faces vestibulaires à l’aide d’une préparation en forme de gorge, une zone de contre
dépouille afin de favoriser la rétention de la prothèse amovible.
Les empreintes permettent d’obtenir les moulages de l’anatomie exacte des dents
ainsi que des structures mucco-osseuses.
36
L’empreinte doit mettre en évidence la limite d’action des insertions musculaires
périphériques.
En effet après réalisation d’une empreinte primaire réalisée à partir d’un porte
empreinte du commerce, le laboratoire confectionne un porte empreinte individuel
permettant de réaliser une empreinte secondaire afin d’obtenir une empreinte
anatomo-fonctionnelles.
Cette empreinte anatomo fonctionnelle permet de mettre en évidence les insertions
musculaires et de définir les limites de la prothèse pour ne pas avoir de
déstabilisation.
Pour l’empreinte primaire on utilise généralement des matériaux de viscosité unique,
car ils sont plus faciles à utiliser et présentent une plus grande résistance à
l’arrachement.
L’alginate convient dans la majorité des cas, d’autre tels que les polysulfures ou les
polyvinyl siloxane peuvent être utilisés mais sont plus onéreux et sont utilisés pour
des techniques plus élaborées.
Le PEI étant adapté au patient, les espaces entre les structures dentaires et la
muqueuse alvéolaire sont plus fins et la quantité de matériau par rapport à la
première empreinte est plus faible et plus homogène.
37
- Ou les empreintes composées qui sont alors réalisées en plusieurs temps
avec différents matériaux d’empreintes. Il y a deux expressions cliniques de
ce type d’empreinte : les empreintes composées globales qui concernent
toute l’arcade et les empreintes composées sectorielles qui ne concernent que
les zones édentées postérieures mandibulaire.
38
Il faut choisir une ORC en prothèse partielle lorsque :
o La DVO est modifiée
o Le guidage antérieur est pris en charge partiellement ou totalement par
la prothèse amovible
o Une des arcades comporte une prothèse amovible complète.
Le but lors de cet enregistrement est de fournir un maximum d’informations au
laboratoire.
39
Essayage du châssis nu (8, 30)
Une fois l’empreinte anatomo-fonctionnelle reçue, celle-ci est rincées à l’eau claire,
puis plongée dans un bain désinfectant antiseptique. Son analyse est importante
pour vérifier qu’aucune déformation n’est visible.
Un coffrage (ou emboxage) est réalisé avant la coulée, il permet de reproduire les
bords de l’empreinte sur le moulage de travail.
40
De la cire sera appliquée au niveau des bords du PEI à l’aide d’un bâtonnet de cire.
Une bande de cire sera ensuite collée verticalement le long de la cire précédemment
ajoutée pour obtenir le coffrage de l’empreinte.
Ensuite, la coulée de ce coffrage peut être réalisée à l’aide d’un vibreur tout en
évitant les inclusions de bulles d’air. On obtient après séchage, démoulage et
élimination des excès de plâtre au taille plâtre, le modèle de travail.
41
Le choix des dents sur des prothèses amovibles partielles se fait de la même
manière que le choix des dents sur les prothèses amovibles complète.
Les dents prothétiques peuvent être de différents types, différentes couleurs, formes
et dimensions. La présence de dents restantes dans les cas de prothèses amovibles
partielles est un avantage, on peut se référer à celle-ci pour le futur choix des dents
prothétiques.
Après finition du montage sur cire, la mise en moufle peut s’effectuer sur le moulage
de travail.
Le moufle correspond à une boite elliptique en bronze constituée de plusieurs
parties.
Un apport de plâtre est mis en place dans la première partie du moufle avec le
modèle de travail et la prothèse. Puis une fois durci un isolant est mise en place sur
le plâtre et la deuxième partie du moufle est placé puis remplie de plâtre à nouveau.
42
On obtient après séparation, la première partie avec le châssis métallique sur le
modèle de travail et dans la contrepartie les dents artificielles. La cire va pouvoir être
éliminée.
Après les différentes étapes d’ébouillantage, de préparation de résine
thermoformable, de bourrage de celle-ci, de pressage et enfin de polymérisation on
obtient le remplacement de la cire par de la résine.
La mise en moufle est assez compliquée, il est possible à l’aide de clés en silicone
ou en plâtre d’éviter cette technique.
L’enregistrement de la position des dents prothétiques sur le modèle de travail se fait
avec ces clés. Après ébouillantage et suppression de la cire, la vérification du bon
repositionnement des dents prothétiques est réalisée. La résine chémo-
polymérisable peut être mise en place et recouverte par les clés contenant les dents,
puis polymérisée dans de l’eau chaude.
43
2. Le concept de CFAO en prothèse amovible partielle
44
La pratique courante de fabrication d’un châssis métallique par CFAO est indirecte.
L’acquisition optique est tout à fait possible en prothèse amovible, mais actuellement
elle devra être corrigée par une seconde acquisition de type empreinte traditionnelle
afin de visualiser les limites anatomo-fonctionnelles non visualisables en numérique.
L’acquisition obtenue sur un modèle en plâtre après avoir réalisé l’empreinte au
cabinet est la plus courante. La CFAO se déroule en trois grandes étapes
successives :
- Numérisation du moulage par un scanner
- Conception virtuelle du châssis par CAO
- Réalisation de la maquette du châssis par FAO
La CFAO est apparue dans les années 1970 et introduite en chirurgie dentaire par
François DURET.
2.2. Méthodes
2.2.1. Numérisation 3D
45
La numérisation de la forme d’un objet peut se faire de deux manières : soit de
manière mécanique (avec contact physique) ou non.
o Méthode mécanique
C'est une numérisation sans contact physique, elle se fait par des phénomènes
ondulatoires, acoustiques ou encore magnétiques. En odontologie seule la méthode
ondulatoire (ou optique) est retenue.
46
En effet, les techniques acoustiques ou magnétiques posent des contraintes dans les
applications cliniques.
Que ce soit les scanners buccaux ou ceux utilisés dans les laboratoires de
prothèses, c’est l’empreinte optique qui a toujours été privilégiée.
L’empreinte optique utilise toujours une source lumineuse. La lumière est constituée
d’ondes électromagnétiques caractérisées chacune par leurs phases et leurs
longueurs d’ondes.
Il existe deux types de lumières :
- Le laser (light amplification by stimulated emission of radiation) qui est une
source lumineuse amplifiée. Sa lumière est cohérente, c’est à dire que les
rayonnements émis ont tous la même direction et sont tous en phase.
47
A partir de ces deux types de lumières, il est possible d’obtenir une mesure optique
permettant la numérisation, cette mesure est une mesure de déformation.
Figure 22 : la mesure optique : le rayonnement émis est réfléchi par les structures
enregistrées (source : Deschamp, Fages et Duret, 2016)
o Triangulation laser
48
La triangulation laser correspond à un balayage de la surface de l’objet à scanner. Le
balayage s’effectue à l’aide d’un rayon lumineux de type laser. Une caméra
numérique analyse les distorsions du rayon au fur et à mesure du balayage de la
surface de l’objet. Cette technique vient analyser le rayon lumineux réfléchi de
l’impact sur la surface de l’objet à scanner sur la lentille de la caméra. En effet, en
fonction de la distance entre l’émetteur laser et la surface de l’objet à scanner, le
point d’impact lumineux apparaît à différents endroits dans le champ de vision de la
caméra. Il est donc possible à partir de calcul trigonométrique de déterminer la
position exacte du laser.
L’ensemble entre le point laser, la caméra et l’émetteur laser forment un triangle, d’où
l’origine de la triangulation.
49
o Lumière structurée
Le scanner 3D à lumière structurée est une technique qui projette un motif lumineux
sur l’objet à scanner.
Le motif lumineux est en général des franges à une ou deux dimensions. Ces motifs
sont projetés à l’aide d’un rétroprojecteur ou d’un laser.
Une caméra déportée de l’origine du signal lumineux vient enregistrer la déformation
du motif lumineux sur l’objet à scanner.
En analysant la déformation du motif lumineux sur une surface il est possible à l’aide
de techniques similaires à la triangulation de calculer la distance et donc la position
des points représentant la surface de l’objet.
Les scanners 3D à lumière structurée ont l’avantage d’être rapides. En effet ils
peuvent scanner un objet entier, ils scannent tout un champ de vision à la fois
contrairement aux autres qui scannent une bande à la fois.
o Holographie conoscopique
50
Les faisceaux projetés et réfléchis à partir de l’objet scanné ont la même trajectoire
linéaire. Cette colinéarité nous permet de mesurer des cavités profondes.
Cette technique permet de mesurer des angles prononcés jusqu’à 85°, tandis que les
scanners par triangulation sont plus limités, jusque 40 à 60°.
51
Modélisation des nuages de points (35, 46)
Types de numérisation 3D (9, 18, 23, 33, 37, 43, 45, 46, 59)
o Numérisation de modèles en plâtre
52
Il est possible de numériser plusieurs éléments grâce à un grand champ d’acquisition
en une seule fois.
Les scanners 3D ont évolué, ils peuvent désormais numériser des empreintes.
L’avantage de cette numérisation est la suppression de la coulée du modèle et ainsi
l’augmentation la productivité des laboratoires.
Il est plus dur pour le prothésiste d’analyser les limites de préparation et l’occlusion
dans le cas d’une prothèse fixée, car il n’a plus de modèle de plâtre auquel se
référer.
L’empreinte correspond au négatif d’une arcade dentaire, elle présentera alors des
zones difficiles à visualiser dues aux contre dépouilles. Pour optimiser l’angle de
prise de vue de ces zones, les fabricants se sont basés sur la technique
d’holographie conoscopique permettant la mesure d’angle allant jusque 85°et sur des
scanners intégrants deux caméras d’acquisition sur plusieurs axes de rotations.
Figure 29: nouveau scanner 3D du système Nobel Procera basé sur la technologie
d'holographie conoscopique brevetée Optimet (Source : Cnifpd-Unppd, 2009)
53
o Numérisation intra-buccale
Il est possible de numériser une arcade dentaire en bouche à l’aide d’une caméra
intra-orale. Elle permet d’éviter le passage par le moulage. Le patient en cas d’un
réflexe nauséeux et d’une faible ouverture buccale, peut ainsi éviter l’empreinte
conventionnelle difficile.
L’empreinte optique permet d’augmenter la précision en supprimant les erreurs liées
à la coulée. La caméra Omnicam® présente une haute résolution avec contrôle de
température, ainsi qu’un double miroir amovible. La technique de mesure par cette
caméra est la triangulation laser. Ce procédé est amélioré par une source lumineuse
de type DEL qui est une lumière blanche et non polarisée.
La prise en main de la caméra est facile, elle présente une taille moyenne qui permet
à son utilisateur de bien la maintenir et son apprentissage est aisé.
54
- Soit réalisation d’un châssis métallique sur le modèle virtuel obtenu puis lors
de son essayage, une empreinte sectorielle de correction de type physico-
chimique sera réalisée à l’aide de selles porte-empreintes sur les grilles de
rétention.
Voici le cas d’un patient présentant un édentement de classe I traité par PAPIM
conçue et fabriquée par CFAO.
Une empreinte anatomique à l’aide d’une caméra optique intrabuccale a été réalisée,
il est bien sur impossible de délimiter les limites exactes de la future résine sans
empreinte anatomo-fonctionnelle.
L’acquisition numérique finie, la conception et la fabrication du châssis métallique
sont réalisées, mais nécessiteront une empreinte sectorielle de correction.
Cette empreinte se réalise à l’aide de selles porte-empreintes ajoutées au châssis.
Une fois la coulée réalisée, on obtient un modèle avec les limites anatomo-
fonctionnelle, le montage des dents et la finition du châssis peut commencer.
Figure 30 : modèle virtuel mandibulaire. La partie la plus postérieure des crêtes est
peu enregistrée et devra être complétée par une empreinte secondaire anatomo-
fonctionnelle (source : Bonnet et coll, 2016)
55
Figure 32 : impression 3D du modèle physique (source : Bonnet et coll, 2016)
Figure 33 : châssis fabriqué sur son modèle physique avec les selles pour la future
empreinte sectorielle de correction (source : Bonnet et coll, 2016)
56
La numérisation intrabuccale pour la PAPIM:
57
2.2.2. Conception assistée par ordinateur (7, 17, 35, 36, 42, 60)
58
Les logiciels actuels présents sur le marché nous aident à analyser les zones de
contre dépouilles et zones de retraits sur toutes les dents, en fonction d’un axe
d’insertion de la prothèse choisi de la même manière qu’un paralléliseur le ferait en
utilisant sa table orientable de manière traditionnelle.
Le logiciel permet de transformer un modèle virtuel en un modèle de travail. Grâce à
cette analyse au paralléliseur virtuel, les zones de contre-dépouilles sont comblées
virtuellement afin d’obtenir un modèle de dépouille.
Figure 37 : tracé des espaceurs au niveau des crêtes édentées (source : Taddei,
Etienne et Baixe, 2012)
Les espacements des selles de la prothèse sont mis en place afin d’avoir la place
pour la future résine.
Les parties de rétention des crochets sont délimitées.
Chaque élément peut être ajouté dans n’importe quel ordre.
59
Une fois tous les éléments ajoutés, on obtient une forme grossière que l’on peut
retravailler à l’aide d’outils spécifiques permettant le lissage, l’épaississement et le
rognage entre les différents éléments afin d’obtenir une meilleure connexion entre
chacun.
Ces éléments peuvent être modifiés à tout moment.
Figure 39 : tracé de la barre linguale sur le modèle virtuel (source : Taddei, Etienne et
Baixe, 2012)
Figure 40 : éléments du châssis assemblés entre eux (barre linguale, crochets sur
les dents, grilles de rétentions) (source : Taddei, Etienne et Baixe, 2012)
60
Une fois la modélisation terminée, les tiges de coulées sont ajoutées à la maquette
virtuelle.
Une fois la CAO validée, la maquette est enregistrée sous un fichier STL.
Le fichier STL peut être envoyé au logiciel de FAO.
La fabrication de la pièce prothétique pourra se faire soit par soustraction soit par
addition.
La CAO apporte au praticien la précision du modèle virtuel ainsi que la visualisation
de la pièce prothétique.
Lors de la coulée des maquettes de fonderie, il est possible qu’une erreur se
produise. Dans la méthode traditionnelle, il faut recommencer tout recommencer à
l’étapes de duplication en revêtement. La CFAO permet de rattraper ces erreurs de
coulée à partir de la réimpression de la maquette de fonderie.
Figure 42 : maquette imprimée en cire placée sur le maitre modèle (source : Taddei,
Etienne et Baixe, 2012)
61
Préparation de la fabrication (4, 12, 46, 60)
62
Il n’existe pas de logiciel de FAO permettant de contrôler diverses
machines-outils.
Techniques additives
o Impression 3D (6,21, 26, 34,36-38,46)
- Injection de cire
Cette technique projette deux cires simultanément, celle pour le modèle et celle pour
le support de modèle.
Les épaisseurs de couches sont d’environ 13 à 76 micromètres.
Entre chaque couche un surfaçage est réalisé par fraisage afin d’obtenir un bon état
de surface et d’améliorer la précision des pièces obtenues.
Après chaque passage une vérification au niveau des buses à l’aide de bandes de
papier est nécessaire, pour vérifier le bon fonctionnement.
63
Le support du modèle fabriqué étant d’une cire différente de celle du modèle
proprement dit, il sera supprimé par dilution dans un bain de solvant à température
élevée.
Ce type d’injection a l’avantage d’être facile à mettre en œuvre, très précis, et d’avoir
son support de construction fabriqué automatiquement.
En revanche, les temps de fabrication sont importants.
64
Ce type d’injection est facile à mettre en œuvre, son support est aussi fabriqué
automatiquement, et elle peut fabriquer jusqu’à 20 châssis par plateau en même
temps.
En revanche, le matériau a un coût élevé et la machine lorsqu’elle est peu utilisée
nécessite des entretiens car celle-ci a les têtes d’impression qui ont tendance à se
boucher.
65
Lorsque la première couche est fabriquée, le plateau descend et une nouvelle
couche de poudre est déposée. Une nouvelle étape de micro fusion sélective est
ensuite réalisée afin d’obtenir une nouvelle strate.
Les étapes se reproduisent jusqu’ à obtenir le modèle fini. Cette technique a
l’avantage de ne pas avoir d’usure d’outils de coupe, et d’avoir peu de perte de
matière grâce au recyclage de poudre non fusionnée.
Pour éviter l’oxydation du métal à haute température, la fabrication doit se réaliser
dans une chambre de travail contrôlée, sous atmosphère protectrice composée de
différents gaz tels que l’azote et l’argon.
Une fois le frittage laser terminé, il est nécessaire de séparer les pièces produites de
leurs supports métalliques. La surface de fabrication des châssis métallique est très
rugueuse et nécessite un polissage très approfondi.
Un traitement post-fabrication est nécessaire, un passage dans un four de cuisson
permettra d’améliorer les propriétés physiques du matériau.
La fabrication est de haute précision, de l’ordre de 20 micromètres, mais il persiste
des difficultés dans la métallurgie des crochets lors de la finition.
66
o Stéréolithographie par UV sélectifs (6, 20-22, 26, 27, 36-38, 46)
67
Techniques soustractives (6, 16, 20-22, 26, 27, 36-38, 46)
o Usinage titane
68
o Usinage cire/PMMA
L’usinage dans des matériaux calcinables est la plus retenue des techniques
d’usinage. La pièce prothétique peut être usinée dans un matériau en cire ou en
résine calcinable.
L’usinage dans la cire ou la résine est beaucoup plus rapide que dans le titane mais
nécessite une fois produit, les techniques de coulée habituelles avec la mise en
revêtement, technique de cire perdue et grattage.
La fabrication par CFAO redevient traditionnelle une fois l’usinage terminé, mais
permet d’économiser du temps de travail sur les étapes de préparations, de
duplications des modèles et de confection des maquettes en cire avec le
positionnement des tiges de coulée.
En CFAO, les procédés d’usinage sont plus précis que les procédés de soustraction
car ils éliminent les effets de distorsion lors de la fabrication, mais dans le cas de
châssis métallique l’usinage est contre indiqué non pas dû à une impossibilité
technique, mais par le fait de l’importance de la masse à soustraire et du gaspillage
de matières bruts. Le coût de production par usinage dans du titane est très élevé,
ce qui limite son utilisation.
69
Les solutions additives restent un choix à préférer pour la fabrication de châssis
métalliques.
Les techniques additives de fabrication de maquettes calcinables nécessitent une
intervention humaine pour les transformer en pièces métallique finie contrairement à
la technique par frittage laser. La technique par frittage laser direct, permettant de
supprimer la coulée, semble être actuellement la technique de choix et d’avenir pour
la réalisation des châssis métalliques. (6, 16, 20-22, 26, 27, 34-38, 46)
70
2.3. Moyens
Figure 49 : le modèle de travail stabilisé sur une plaquette, allant être positionné sur
la rotule de la chambre du scanner (source : Taddei, Etienne et Baixe, 2012)
71
2.3.3. Ordinateur de travail (26, 60)
72
L’une usinera directement dans le métal ou dans des matériaux calcinables et l’autre
permettra de construire couche par couche la maquette soit en matériaux calcinables
soit directement en métal.
La machine-outil est commandée depuis son pilote installé sur l’ordinateur. Le pilote
gère l’ensemble des paramètres d’usinage ou d’impression, la gestion des supports
maquette, ainsi que l’orientation des maquettes.
En 2007, la société C4W éditrice de logiciel CFAO dans divers domaines, a créé un
département qui permet de développer des logiciels de conception et de fabrication
assistées par ordinateur dans le domaine dentaire. DIGILEA® correspond à la
division dentaire de C4W.
La société DIGILEA® présente une solution complète dans la conception et la
fabrication de châssis métallique assistées par un ordinateur.
Elle a développé son propre scanner 3D optique le DIGISCAN®, son propre logiciel
de CAO DIGISTELL® ainsi que le PRODIG un centre d’usinage. (51)
- Digiscan ® : (50)
Le Digiscan est un scanner numérique de haute performance. Il présente une
caméra de haute définition et un projecteur de lumière blanche structurée.
Sa précision est de 10 microns.
73
Le temps de numérisation pour un modèle en plâtre issu d’une empreinte secondaire
varie entre 4 et 5 minutes suivant la résolution choisie. Le scanner dispose d’une
table rotative qui lui permet à l’aide d’un mouvement de bascule de venir scanner les
zones les moins faciles d’accès telles que des contre dépouilles.
Une fois la numérisation terminée, les données peuvent être enregistrées sous
différents formats (STL, IGES ou ASCII), afin d’être utilisées si besoin par différents
logiciels de conceptions ouverts.
- Digistell ® (51)
Le logiciel DIGISTELL est un logiciel de conception assistée par ordinateur pour les
châssis métalliques de prothèse amovible partielle.
Ce logiciel est un logiciel ouvert, il est compatible avec la plupart des scanners 3D et
des machines-outils de fabrication.
Il permet de concevoir virtuellement le châssis d’une prothèse amovible partielle en
moins de 15 minutes.
74
La dernière mise à jour de DIGISTELL est la version 4.0 et donne accès à quelques
nouvelles fonctions. Premièrement il est possible d’utiliser la reconnaissance des
tracés sur le modèle de travail, facilitant la modélisation.
Il est aussi possible dans le cas de prothèses mixtes d’importer les données
modélisées de prothèse fixée afin de poursuivre dans DIGISTELL. On peut réaliser
par CFAO un châssis métallique sur implants ou sur couronnes fixées en même
temps avec cette dernière version.
75
Etapes de conception d’un châssis métallique :
76
3. Comblement des contre-dépouilles :
Figure 58 : tracé et visualisation des cires d'espacement pour les futures grilles de
rétention (source : document personnel)
77
Figure 60 : tracé et visualisation des potences des crochets (source : document
personnel)
5. Tracé de la plaque :
Figure 62 : visualisation de la plaque et tracé de la ligne d’arrêt puis tracé des limites
de la première grille de rétention (source : document personnel)
78
6. Tracé des grilles de rétention :
79
8. Exportation en un fichier STL :
- Prodig ® (51)
Le Prodig est un système d’usinage de haute précision. Cette machine-outil est
capable d’usiner dans la cire, le polyméthacrylate de méthyle (PMMA), des disques
de zircone ainsi que dans des disques de résine provisoire.
On peut donc produire de la prothèse fixe ainsi que de la prothèse amovible.
Cette machine-outil permet d’usiner dans des disques bruts, permet une gestion des
matériaux, une gestion des usinages, une traçabilité des fabrications et un placement
automatique des fichiers à usiner dans le disque.
Elle fabrique automatiquement les supports nécessaires lors de la fabrication de la
pièce.
80
Le logiciel de FAO contrôlant la machine-outil est le Prodig CAD/CAM®.
Il existe trois types de machine-outil : Prodig, Prodig Advanced et Prodigistell, les
trois étant des usineuses à 4 axes pilotés.
Grâce à ces machines-outils, il est possible d’usiner jusque trente éléments en zircon
et quatre châssis métalliques en un seul cycle à l’aide de l’optimisation des parcours
d’outils et de la gestion des matériaux.
Figure 68 : usinage dans un bloc de cire brut et essayage de cette maquette sur le
modèle (source : Digilea)
3 Shape ® fait partie des solutions innovantes de CAO et de numérisation 3D. Cette
société a été créée en 2000 par deux étudiants de deuxième cycle.
Son innovation constante fait évoluer les méthodes de travail traditionnelles,
permettant aux professionnels du secteur dentaire d’optimiser leur productivité.
Shape ® a développé son propre module PPA pour la conception de châssis
métallique prothèse partie amovible.
Les utilisateurs de ce logiciel peuvent maintenant placer des dents virtuelles sur le
modèle afin d’optimiser la conception du châssis. La durée de conception du châssis
est de moins de quinze minutes.
Différentes nouveautés ont été apportées à ce module en 2017 :
- Lors de la conception du crochet, il est possible d’ajouter virtuellement un
renfort.
- Un large choix de types de connecteurs principaux a été apporté.
81
- Il est possible de venir modéliser des dents massives en métal afin de venir
les intégrer dans le châssis.
- Il est possible de numériser le tracé de châssis au crayon sur le modèle.
- Si on veut partager la configuration des paramètres du châssis, il est
désormais possible de le faire en quelques clics et de sauvegarder ces
données.
82
Figure 71 : possibilité de positionner virtuellement les futures dents prothétiques puis
tracés des limites des grilles de rétention (Source : 3Shape)
83
Figure 74 : visualisation des crochets, des potences et des taquets occlusaux
modélisés (Source : 3Shape)
84
Le grand avantage de ce logiciel est sa compatibilité avec pratiquement toutes les
sources d’entrée (numérisation) et de sortie (fabrication). (Les fichiers sont ouverts).
Figure 77 : mise en place des attachement sur le bridge avec axe ayant pour
insertion celle de la futur prothese (source : Sireix, 2016)
85
Figure 78 : Visualisation du bridge et du châssis métallique avec contreplaque sur la
14 sur le modele virtuel et sans le modèle avant FAO (source : Sireix, 2016)
86
3. Comparaison des techniques d’élaboration des châssis : Illustrations avec
un cas clinique
87
Toutes les zones en dessous de cette ligne guide seront dans des zones de
rétention. Cette ligne guide correspond à la ligne de plus grand contour selon l’axe
d’insertion choisi.
Le tracé de la plaque et de ses différents éléments est réalisé sur le modèle à partir
d’une mine de graphite.
Le tracé des crochets sera pour le dernier tiers du bras de rétention sous la ligne
guide, le reste au-dessus.
La plaque sera décolletée d’au moins 5 mm de la gencive marginale pour éviter
d’appliquer des points de pressions.
Le tracé des selles avec une forme esthétique et le tracé de la plaque sont réalisés.
Une fois le dessin de plaque et de ses différents éléments obtenus, la préparation du
modèle peut commencer.
88
Les contres dépouilles sont supprimées et les espacements des grilles et de
l’intrados sont assurés par l’apport de cire.
Le dessin du châssis réalisé et les contre dépouilles comblées, la fabrication de la
réplique en matériau réfractaire peut commencer.
3.1.4. Duplication
Silicone de duplication
Le modèle en plâtre est fixé au milieu d’un socle dans un cylindre, les deux
composants du silicone sont mélangés sous vide en quantités égales et
injectés autour du modèle dans le cylindre.
89
Une fois le silicone durci le modèle peut être démoulé, nous obtenons un
silicone de duplication.
Le revêtement peut être coulé dans l’empreinte en silicone, il est mélangé comme le
silicone sous vide afin d’éviter la formation de bulles.
Après durcissement complet (environ 40 minutes), ce modèle est placé au four
environ 1 heure à 200 degrés Celsius afin de le déshydrater totalement.
3.1.5. Fabrication
90
Les crochets sont réalisés à leur tour en cire. On utilise des profils en cire qui sont
appliqués sur les dents en respectant le marquage des zones rétentives.
A l’aide d’une spatule chauffée et de cire, les taquets d’appui ainsi que les potences
peuvent être réalisés et l’ensemble peut être relié à la plaque du châssis.
La finition est assurée par la technique de la cire ajoutée pour obtenir une continuité
parfaite entre chaque élément du châssis, et les défauts sont eux supprimés.
La maquette du châssis métallique enfin prête sur le modèle en revêtement, la mise
en place des tiges de coulées peut être réalisée.
Les alliages utilisés pour la confection des PAPIM doivent être légers, inoxydables,
rigides dans les parties massives et élastiques dans les parties rétentives des
crochets.
91
Ces alliages utilisés sont les alliages chrome-cobalt, les alliages d’or et le titane.
- Alliages cobalt-chrome
Ces alliages sont les plus répandu, ils présentent des propriétés mécaniques élevées
et un cout raisonnable. Ils sont de loin les alliages les plus utilisés.
Ils sont utilisés pour toutes les techniques de fabrication des châssis métalliques, en
technique de coulée.
- Alliages d’or
Ces alliages ont été les premiers à être employés, ils offrent une bonne coulabilité, ils
sont faciles à souder ou à braser mais ils ont lourds et très onéreux.
- Titane
Il est beaucoup plus léger que les autres alliages, il offre d’excellentes propriétés
tensioactives et est biocompatible.
Il nécessite un équipement spécifique au laboratoire de prothèses. Pour les châssis
métalliques, son utilisation se fait par CFAO, par technique d’usinage dans un bloc
en titane.
Les tiges de coulée utilisées sont, comme la maquette du châssis métallique, en cire
et ont un diamètre de 3,5 à 4 mm.
Elles sont fixées à la maquette au niveau des parties les plus épaisses, souvent
localisées au niveau de la jonction entre la grille et l’armature.
L’ensemble des tiges connectées au châssis se rejoint au niveau du cône de coulée.
Lorsque la maquette est terminée, la mise en revêtement avant la coulée peut être
réalisée.
92
Le modèle est placé dans un cylindre qui est scellé avec de la cire collante au niveau
de sa base afin d’éviter tout déplacement lors de son remplissage.
Le revêtement peut être coulé autour du modèle.
Le revêtement est le même que celui du modèle et on suit le même protocole de
coulée.
o Coulée
Le cylindre est placé au four à une température de 900 degrés Celsius pendant une
heure. Les cires et les résines utilisées pour le maquettage sont calcinables et ne
laissent pas de résidus.
93
Le but étant d’évaporer l’eau résiduelle, de provoquer l’expansion du revêtement liée
à la transformation des phases cristallines ce qui correspond au traitement thermique
du cylindre et surtout d’éliminer les cires et résines de la maquette du châssis.
La coulée de l’alliage est réalisée par deux techniques, soit à l’aide d’une fronde
utilisant la centrifugation, soit par pression dépression.
Le métal en fusion prend alors la place de la maquette en cire précédemment
éliminée. La coulée étant terminée, il faut attendre que le cylindre refroidisse à
température ambiante afin de ne pas provoquer de choc thermique.
94
Grattage, sablage et finition de la PAPIM
Les tiges de coulées encore présentes sont sectionnées avec l’aide d’un disque à
métal, puis l’ensemble des bords du châssis est fini à la pièce à main pour donner
une finition lisse. Toutes les parties métalliques qui ne correspondaient pas au
maquettage de départ sont supprimées.
Les derniers résidus de revêtement sur la pièce de coulée sont nettoyés à l‘aide d’un
sablage à l’alumine.
95
Le châssis métallique enfin poli peut-être nettoyé à la vapeur puis ajusté sur le
modèle maitre qui aura été débarrassé des restes de cire.
La fabrication du châssis métallique est terminée, un essayage en bouche avant le
montage des dents permet de valider le châssis métallique.
Figure 93 : fabrication du châssis terminé et mise en place sur son modèle de travail
(source : document personnel)
96
3.2. Conception et fabrication assistées par ordinateur
Figure 94 : logiciel inLab 16.1, préparation pour numérisation d'un modèle maxillaire
(source : document personnel)
97
Figure 96 : mise en place du support sur le bras rotor du scanner 3D inEos X5
(source : document personnel)
98
Figure 99 : visualisation du modèle numérisé puis exportation au format STL
(source : document personnel
Le modèle numérisé puis enregistré sous un format STL est importé dans le logiciel
de CAO inLab® Partial Framework.
99
Figure 101 : visualisation de l'axe d'insertion de la prothèse et des contre dépouilles
(source : document personnel)
Figure 102 : mise de dépouille par ajout de cire virtuelle du modèle suivant l'axe
d'insertion choisi, et suppression de cire au niveau du dernier tiers rétentif des futurs
crochets pour être dans la zone de contre dépouille (source : document personnel)
- L’espacement entre les grilles métalliques et le modèle peut être choisi, ici 0,5
mm a été appliqué.
100
- Le tracé des bras de rétention et des bras de calage sont réalisés.
Figure 105 : tracé et visualisation des bras rétentif et de calage (source : document
personnel)
101
- Puis le tracé des taquets occlusaux, des appuis secondaires et des potences
est réalisé.
Figure 107 : tracé des taquets occlusaux et des potences (source : document
personnel)
Figure 108 : visualisation d’une potence ajoutée puis de tous les éléments sur le
modèle virtuel (source : document personnel)
- Il est tout à fait possible de lisser ou de gonfler les éléments afin d’avoir une
meilleure finition. Tous les éléments sont ensuite reliés entre eux pour obtenir
un seul élément : le châssis de la prothèse.
102
Avant exportation sous format STL, le châssis est visualisé sur le modèle
virtuel, puis seul.
Dans cette partie, le châssis métallique est fabriqué par la technique d’impression
par stéréolithographie. La fabrication nous permet d’obtenir une maquette du châssis
en résine calcinable.
Deux maquettes de châssis vont être fabriquées, l’une conçue par le logiciel inLab ®
Partial Framework (voir partie 3.2.2) et l’autre par le logiciel Digistell ® (voir partie
2.3.6).
103
- Création du fichier TAR pour la fabrication :
104
Figure 114 : positionnement des deux maquettes sur la plaque de fabrication
(source : document personnel)
105
Cette machine machine-outil a le choix pour le matériau de fabrication additif, il y a le
VarseoWax CAD/Cast pour l’impression en résine calcinable, le VarseoWax Surgical
Guide pour l’impression de guides chirurgicaux, le VarseoWax Splint pour
l’impression de gouttières occlusales, le VarseoWax Tray pour l’impression de portes
empreintes individuels, le VarseoWax Model pour l’impression des modèles dentaires
et le VarseoWax Base pour l’impression de bases de prothèses amovibles
complètes.
106
Une fois l’impression terminée, la cartouche contenant l’impression et la résine
photosensible est sortie de la machine-outil.
Une fois la plaque d’impression démontée, il est conseillé de nettoyer l’objet imprimé.
Le nettoyage s’effectue à l’aide d’un bain à ultrasons avec de l’éthanol en deux
temps, 3 minutes dans le premier bain avec une solution réutilisable d’éthanol puis 2
minutes dans une solution fraiche d’éthanol.
107
Il ne faut pas dépasser 5 minutes au total, car les objets imprimés risquent de se
déformer.
108
Figure 121 : visualisation de la maquette imprimée et du châssis fabriqué
traditionnellement (source : document personnel)
Lors du démontage des supports sur une des maquettes, un crochet s’est fracturé.
Le choix d’augmenter l’épaisseur des crochets a été fait en repassant sur le logiciel
de CAO, puis pour la FAO, l’orientation de la fabrication a été changée. La fabrication
du châssis à la position verticale a une durée de 5 heures, 4949 couches sont
nécessaires. Moins de supports sont mis en place mais le temps de fabrication est
beaucoup plus long.
109
Une fois les maquettes en résine calcinable fabriquées nettoyées, dégrossies et
polymérisées, elles peuvent passer par la technique de cire perdue.
La coulée terminée, il est nécessaire comme dans la technique de fabrication
conventionnelle de venir réaliser les étapes de grattage, sablage et de finition pour
obtenir un châssis métallique lisse prêt à être essayé en bouche.
Le modèle numérisé avec conception du socle a été lui aussi imprimé avec la résine
VarseoWax CAD/Cast afin de visualiser les possibilités de l’impression par
stéréolithographie.
Figure 124 : impression du modèle avec ses supports verticaux en place (source :
document personnel)
110
Figure 125 : visualisation du modèle de travail en plâtre et celui imprimé par
stéréolithographie (source : document personnel)
3.3. Analyse critique des deux techniques de conception (2, 6, 21, 38)
3.3.1. Avantages
- Economie de matériaux :
Pour la technique par CFAO, on ne fait pas de duplication classique du modèle de
travail, ce qui économise du revêtement réfractaire.
En une étape de fonderie, il est possible de positionner jusqu’à trois maquettes de
châssis dans un cylindre au lieu d’une seule en technique conventionnelle.
La consommation globale de revêtement est alors divisée par trois.
111
Grâce à la duplication numérique on économise également la cire d’espacement, la
cire de mise à dépouille du modèle, et les matériaux de duplication.
- Confort du travail.
La CFAO permet de limiter les contacts du prothésiste avec des matériaux
dangereux, tels que la silice et le phosphate présent dans les matériaux réfractaires,
et limite ses déplacements.
Toutefois, la position assise prolongée peut entraîner des douleurs lombaires, il faut
donc veiller à se positionner correctement.
112
- Précision des machines-outils
Les machines-outils à partir de fichiers STL de hautes qualités permettent d’obtenir
des maquettes en résine calcinable ou directement des infrastructures en métal de
hautes précisions. Grace à ces fabrications de plus en plus précises, le prothésiste
va avoir un temps de finition plus cours.
- Simplicité d’utilisation
Comme tout logiciel informatique, les logiciels pour réaliser les CFAO vont nécessiter
un apprentissage et un temps d’adaptation pour le prothésiste. On note une
simplification avec l’évolution des logiciels de leur utilisation, ce qui les rend plus
accessibles.
- Gain de temps
Le temps de travail actif est réduit par la suppression des étapes de duplication du
moulage secondaire et par la réduction du temps de modelage et de finition du
châssis.
Le temps mort est lui aussi réduit par la suppression du temps d’attente de prise des
différents matériaux lors de la duplication dans le cadre de la méthode classique et
par la réalisation de l’impression 3D la nuit.
Au total le gain de temps lorsqu’on travaille par CFAO est estimé à environ 30%.
L’un des temps morts les plus longs de la méthode par CFAO est la fabrication par la
machine-outil. Cette étape peut être réalisée la nuit afin de ne pas retarder la
livraison du travail au praticien.
113
Tableau 3: Durée moyenne (en minutes) de chaque étape en fonction de la
technique de conception de châssis employée (source : Baixe et coll, 2010)
Conventionnelle CFAO
Temps actif Temps mort Temps actif Temps mort
Coulée empreinte secondaire 5 5
Prise de plâtre 40 40
Préparation du maitre moulage, 13 1
paralléliseur, tracé et mise de dépouille
Scannage Manipulations 2
Temps d’attente 6
Duplication Manipulations 8
Durcissement du gel 60
Prise de revêtement 60
Déshydratation du 45
modèle de travail
Modélisation de la maquette 25 20
Tiges de coulée 2
Prototypage rapide 480
Décirage Manipulation 8
Temps d’attente dans 80
l’étuve
Cire perdue Mise en cylindre 6 1
Prise de revêtement 60 40
Cycle de chauffe (four) 210 150
Coulée de métal 3 1
Refroidissement 90 90
Bain électrolytique- sablage 30 30
Ebarbage et finition 60 45
Total 122 595 84 916
Temps moyen pour la réalisation Temps moyen pour la réalisation
d’un châssis sur une base de 12 d’un châssis sur une base de 6
pièces produites. pièces réduites.
114
3.3.2. Inconvénients
Une fois la machine acquise il faudra aussi faire face aux frais de mise à jour des
logiciels lorsque nécessaire et aux coûts de licences élevés mais indispensables
pour pouvoir utiliser le logiciel.
Il faut réfléchir, avant l’acquisition d’une telle machine, à l’utilisation qui pourra en
être faite, et à sa rentabilité.
115
3.4. Perspectives d’avenir
Le PEEK fait partie de ces nouveaux matériaux, il est le plus connu de la famille des
PAEK.
116
Le PEEK a été utilisé tout d’abord en médecine afin de remplacer les articulations
aux niveaux des doigts, des genoux et des espaces intervertébraux. Puis avec le
temps ce matériau a été utilisé en chirurgie dentaire.
A l’heure actuelle, la structure chimique du PEEK permet d’assurer l’une des
meilleures propriétés mécaniques de tous les polymères hautes résistances.
Figure 129 : châssis usiné et découpé dans un disque en PEEK (source : Picart et
coll, 2016)
117
Figure 130 : insertion du châssis en PEEK sur le modèle (source : Picart et coll,
2016)
3.4.2. Chaîne de CFAO semi directe pour l’élaboration des PAPIM (3, 18, 37, 45, 59)
118
Les empreintes optiques de l’arcade édentée et de son antagoniste sont réalisées.
Pour le succès d’une empreinte optique, l’enregistrement doit commencer par une
zone dentée avec un relief occlusale marqué, puis se déplacer vers les zones
édentées plus compliquées à enregistrer. L’aide d’un écarteur ou d’un miroir est
fortement conseillé pour obtenir une position des tissus mous parfaitement stables.
Le rapport maxillaire est une donnée indispensable pour la conception du châssis.
- Lorsque les rapports dento-dentaires existent et sont pertinents : le rapport est
facile à acquérir, l’enregistrement se déroule par numérisation des cotés droit
et gauche de la position d’occlusion intercuspidie maximale.
- Lorsque le rapport dento-dentaire n’existe pas ou lorsqu’il est inadéquat : il
sera nécessaire de déterminer la bonne position dento-dentaire en fonction de
sa classe d’édentement. Son enregistrement est fait à l’aide d’une cire
d’occlusion ajoutée sur l’armature lors de son essayage et de son empreinte
secondaire si nécessaire.
Les données enregistrées sont envoyées au laboratoire de prothèses directement
pour fabrication du châssis.
La chaine numérique est lancée, le prothésiste reçoit directement par internet les
données intra-orales. Il peut s’affranchir de la coulée en plâtre mais aussi de la
numérisation de celui-ci, ce qui limite le risque d’imprécision par diminution d’étapes.
Lorsque les secteurs édentés sont encastrés et/ou que les supports ostéo-muqueux
en bouche sont fermes, le prothésiste peut directement fabriquer et finaliser la
prothèse amovible sur un modèle de travail obtenue par impression 3D.
Dans le cas contraire, le châssis pourra être fabriqué, mais devra comporter un
design spécifique permettant de réaliser une empreinte secondaire à l’aide de selles
porte-empreintes.
Suivant la classification de l’édentement, les grilles de rétention assurant le rôle de
porte empreinte sectoriel seront plus ou moins espacées des zones édentées.
Une fois la CAO terminée, la FAO du châssis peut être réalisée jusqu’à obtention du
châssis en métal.
Sur ce châssis les selles porte empreintes sont ajoutées pour réaliser une empreinte
secondaire des zones édentées.
119
Le rapport intermaxillaire peut être réenregistré à l’aide de cire d’occlusion sur le
châssis (afin de valider celui obtenu numériquement) et de réaliser le montage en
articulateur.
La finition de la prothèse consiste à ajouter les dents et la résine support, Bien que le
montage des dents et la finition soit possible par CFAO, il est nécessaire d’obtenir un
modèle de travail comportant la reproduction de l’empreinte secondaire.
Deux possibilités s’offrent à nous pour l’obtention de ce modèle après empreinte
secondaire :
- Soit la correction du modèle de travail imprimé en le rebasant après
réalisation d’un espacement au niveau des zones édentées.
- Soit obtention d’une sur-empreinte du châssis en bouche afin d’obtenir un
modèle de travail. L’antagoniste sera soit imprimée soit obtenue par une
empreinte l’alginate.
A retenir :
120
Il est tout à fait possible de concevoir avec le temps et les progrès scientifiques de
lever tous ces obstacles, permettant d’obtenir une chaine de CFAO totale pour la
fabrication des prothèses amovibles partielles à infrastructure métallique.
Avantages :
- Reproductibilité d’utilisation
- Vue en couleurs par les caméras permettant de visualiser les
marquages notés en bouche
- Suppression des matériaux d’empreinte permettant d’éviter les
déformations par compression
- Communication aisée avec le laboratoire de prothèse
- Possibilité de corriger une zone de l’empreinte en la supprimant et
en les remplaçant par corrélation
- Possibilité d’interrompre l’empreinte si patient le souhaite puis de la
reprendre
Inconvénients :
- Empreinte ne tenant pas compte de la dualité tissulaire
- Lors de rétractions gingivales marquées il est difficile de visualiser
les embrasures
- Lors d’édentement encastré de faible étendue, il est difficile
d’enregistrer correctement les faces proximales des dents
121
Conclusions
La fabrication peut être directement en métal, par technique d’usinage dans un bloc
en métal ou par technique d’addition (frittage laser).
La fabrication peut se faire en une maquette soit en cire ou soit en résine calcinable
par technique d’usinage dans un bloc en cire ou en PMMA ou par technique additive
(stéréolithographie ou impression 3D). Cette maquette calcinable nécessite une
étape de coulée par cire perdue afin d’obtenir un châssis en métal.
Les techniques additives sont préférées car les techniques d’usinages, certes
extrêmement précises, produisent dans la masse importante à soustraire, une
quantité élevée de matière brut gaspillée. L’usinage est tout à fait possible mais trop
onéreux.
Les techniques additives aboutissant à une maquette calcinable nécessitent
l’intervention du prothésiste afin de la transformer en une pièce métallique
contrairement au frittage laser.
Le frittage laser, correspondant à une technique additive permet d’obtenir
directement un châssis à l’état brut, semble être actuellement la technique de choix
et d’avenir pour la réalisation des châssis métalliques.
122
Ce travail nous a permis de nous familiariser avec la CFAO, de comprendre le
fonctionnement de la numérisation et la possibilité de concevoir virtuellement un
châssis en trois dimensions puis de le fabriquer à l’aide de la technologie par
stéréolithographie.
Les logiciels actuels sont de plus en plus intuitifs et permettent en moins de 15
minutes de le concevoir.
Lorsque qu’on a peu d’expérience dans la CFAO, la visualisation sur un écran du
modèle et le travail de la maquette sont une difficulté. En effet, l’agrandissement
obtenu sur l’écran rend le travail compliqué et il est difficile de se rendre compte du
travail final comparé au travail réalisé sur le modèle en plâtre à l ‘échèle réelle.
Une fois la conception du châssis terminée, c’est seulement lors de la fabrication que
nous avons visualisé que les épaisseurs de certains crochets étaient trop faibles, ce
qui aurait forcement aboutis à leurs fractures en bouche.
123
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amovible-partielle-metallique/
131
Table des matières
Introduction ................................................................................................................... 21
132
Enregistrement de la relation inter maxillaire (5, 11,29, 30) ......................................................... 38
Essayage du châssis nu (8, 30) ....................................................................................................... 40
Essayage du montage des dents sur châssis (8, 30) ...................................................................... 40
Insertion prothétique (8, 30) ......................................................................................................... 40
1.4.2. Séquences de laboratoire ............................................................................................ 40
Traitement des empreintes (8, 13, 29, 30, 47) .............................................................................. 40
Maquettes d’occlusion (8, 11,30, 54) ............................................................................................ 41
Réalisation des châssis métalliques ............................................................................................... 41
Choix et montage dents prothétiques (8, 30,47, 54)..................................................................... 41
Polymérisation de la résine et finitions (25, 30, 31, 54) ................................................................ 42
o Mise en moufle conventionnelle .............................................................................................. 42
o Clés vestibulaires et linguales ................................................................................................... 43
133
Techniques soustractives (6, 16, 20-22, 26, 27, 36-38, 46) ........................................................... 68
o Usinage titane ........................................................................................................................... 68
o Usinage cire/PMMA.................................................................................................................. 69
2.3. Moyens ...................................................................................................................... 71
2.3.1. Station de travail (26, 60) ............................................................................................ 71
2.3.2. Scanner optique (26, 60) ............................................................................................. 71
2.3.3. Ordinateur de travail (26, 60) ...................................................................................... 72
2.3.4. Spatule numérique (26, 60)......................................................................................... 72
2.3.5. Machines-outils de FAO (60) ....................................................................................... 72
2.3.6. Solutions logicielles et matérielles sur le marché ....................................................... 73
o Digilea ® par C4W ..................................................................................................................... 73
o Logiciel de CFAO 3Shape Dental System® (40, 41) ................................................................... 81
o Logiciel Dental Wings (32, 49) .................................................................................................. 84
134
3.3. Analyse critique des deux techniques de conception (2, 6, 21, 38).............................. 111
3.3.1. Avantages .................................................................................................................. 111
3.3.2. Inconvénients ............................................................................................................ 115
3.4. Perspectives d’avenir ................................................................................................ 116
3.4.1. Nouveaux matériaux usinables : exemples du polyétheréthercéthone (15, 28) ...... 116
3.4.2. Chaîne de CFAO semi directe pour l’élaboration des PAPIM (3, 18, 37, 45, 59)........ 118
135
GEORGE Théo – Prothèse amovible partielle à infrastructure métallique : CFAO ou
techniques conventionnelles
Mots Clés :
- Conception assistée par ordinateur - Laboratoire dentaire
- Prothèse dentaire partielle amovible - Impression tridimensionnelle
Résumé :
La prothèse amovible partielle à infrastructure métallique (PAPIM) a pour but de
rétablir les fonctions de l'appareil manducateur telles que la phonation et la
mastication ainsi que l’esthétique en compensant les édentements des arcades
maxillaires et mandibulaires
Les techniques de conceptions et de fabrications assistées par ordinateur (CFAO)
s’étendent de plus en plus au sein des cabinets dentaires et des laboratoires
prothétiques, donnant la possibilité de réaliser, par l’intermédiaire de modèles de
travail numériques, l’infrastructure métallique de cette prothèse par CFAO.
Dans ce travail, nous verrons d’abord quelques généralités sur la prothèse
amovible, puis sur le concept de CFAO en prothèse amovible, pour finir par une
comparaison des techniques d’élaborations des châssis (méthode conventionnelle
et CFAO) illustrée par un cas clinique afin de mettre en évidence les apports de la
CFAO sur les techniques conventionnelles.
La maitrise de la conception sur l’ordinateur et la fabrication par les machines-
outils a permis de s’affranchir d’étapes fastidieuses comparées à la technique
conventionnelle.
L’apport principal repose sur la précision du modèle virtuel et la visualisation de la
pièce prothétique. Il est tout à fait possible de reproduire la maquette calcinable ou
le châssis à la suite d’un problème lors de la fabrication car les données de CAO
sont enregistrées et réutilisables.
Membres du jury :
Adresse de l’auteur :
GEORGE Théo
82 rue de la libération
55840 Thierville sur Meuse
UNIVERSITÉ
DE LORRAINE Fac, lt é
d 'Odontologie
(~
Jury : Président : J.M. MARTRE'lïE - Professeur des Universités
Juges: A.S. V AILLANT - Mnître de Conférences des Universités
P. HIRTZ- Assis1n111 Hospilnlo-Universitaire
O. C RAHAY - Docteur en chintrgiedcntaire
et nyam pour titre:« Proth èse amovible pa rtielle à infrnstructu re méta llique : CFAO ou
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Le Doyen,
de la Faculté d'Odomologie