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Activité 5 p : 28

Dynamique de transport des éléments sédimentaires


Doc. 1:
D’après les résultats observés dans le tableau, on constate que :
- Plus la hauteur du support de la gouttière augmente, plus la masse des sédiments recueillis dans le bac est grande.
- Plus la hauteur du support augmente, plus la taille et de diamètre des sédiments recueillis augmentent.
- On explique ses observations par le fait que l’augmentation de la hauteur du support implique une forte
augmentation de la vitesse du courant d’eau à cause de la pente, ce qui induit le transport d’une masse plus importante
des sédiments et même le transport des éléments solides de plus grande taille.
Doc. 2:
a- D’après le diagramme de Hjulstrôm, on remarque qu’un élément sédimentaire sur la surface de la terre peut adopter
3 types de comportements différents. Il est soit arraché ou érodé (érosion), soit transporté, soit sédimenté
Les facteurs qui conditionnent ce comportement sont :
→ La vitesse du courant de transport (eau ou vent)
→ La taille ou le diamètre des particules.
b– à partir de la taille 1 mm
c– La vitesse = 65 cm/s
Doc. 3:
- Le comportement d’un élément solide on d’uneparticule est conditionné par 2 forces physiques :
- La force de gravité qui dépend de la masse de la particule
- La force du courant qui dépend de la vitesse
du débit (aquatique ou éolien).
De ce fait, on peut assister à :
- Une sédimentation si P F 2
- Un transport si P F 1
- Une érosion si P est négligeable devant F
Le transport d’une particule solide peut se faire de 3 modes différents, selon la taille de la particule et la vitesse du
courant:
- Une reptation : si la taille de la particule est importante, le courant ne peut vaincre son poids
- Un saltation : si la taille de la particule est moyenne, tantôt soulevée par le courant, et tantôt déposée.
-Une suspension : si la taille de la particule est minimale, donc le courant ne la laisse jamais se déposer sur terre
Activité 6 p : 32
Conditions de sédimentation dans les milieux continentaux
Doc. 1-Doc. 2-Doc. 3

Doc. 4:
A

b- Dans un fleuve âgé, on peut trouver des dépôts d’alluvions (sédiments fluviatiles) sous forme de
terrasses, soit étagées (résultant d’une érosion qui domine la sédimentation) dans les zones à forte pluviométrie, soit
emboitées (résultant d’une sédimentation qui domine l’érosion) dans les zones à faible pluviométrie.
c– La formation de la méandre fluviatile reflète
la dynamique du courant hydrique dans une rivière, car l’arrivée de l’eau à forte vitesse sur une rive cause son érosion,
et on obtient une rive concave : rive d’érosion et en face de cette dernière, on a une rive convexe à cause de la forte
sédimentation due à la faible vitesse du courant d’eau. Plus cette dynamique est active plus le méandre s’élargit
augmentant ainsi la largeur du lit de la rivière.
Activité 7 p : 36
Conditions de sédimentation dans les milieux intermédiaires
1

2. Les facteurs qui déterminent la morphologie de l’embouchure sont :


→ La disponibilité des sédiments
→ La force des courants de marée
→ La compétence du fleuve, là ou la pente devait s’annuler

Activité 8 p : 40
Conditions de sédimentation dans les milieux marins
Doc. 1:
Le milieu marin est subdivisé en plusieurs zones selon le relief, la profondeur des eaux, et les caractéristiques
biologiques et dynamiques qui règnent, on trouve ainsi :
→ La zone littorale, le plateau continental, le talus continental et son glacis et la plaine abyssale avec les fonds marin
Doc. 2:
La richesse en carbonate au niveau des sédiments du plateau continental, s’explique par la richesse de la vie benthique
qui consiste à des recifs coralliens et des vastes zones d’accumulation de débris et squelettes calcaires d’organismes
plancton

Activité 9 p : 44
Reconstruction de la carte paléogéographique du bassin phosphaté au Maroc
Doc. 1:
Les 4 principaux bassins phophatés marocains sont : Ouled Abdoun, Maskala, Gantour et Oued eddahab dans le sud,
ces gisements se distinguent par des teneurs élevées en phosphore et par faible taux en impuretés.
Ces phosphates sont composés d’éléments phosphatés à aspect de grains ou de débris d’organismes vertébrés ou
invertébrés ou de coprolithes ou grains composites.
Doc. 2:
Les sédiments phosphatés marocains sont caractérisés par leur richesse en fossiles marins.
L’étude des caractéristiques des fossiles du bassin Ouled Aboun, a permi de reconstituer son paléoenvironnement
supposé une zone subtidale peu profonde, très agitée, à eau tempérée à chaude.
Doc. 3:
La sédimentation du phosphate ou la phosphatogenèse au Maroc nécessite des conditions écologiques et
géographiques bien précises :
- Présence de liaison directe entre les bassins continentaux et le milieu océanique, avec faiblesse des apports
détritiques issus du domaine continental
- Activité biologique intense
- Présence de courants marins ascendants upwelling
- Eau peu profonde tempérée à chaude.
L’importance des courants d’eau froides (upwelling) est l’augmentation de la productivité biologique, car ces courants
sont riches en
substances minérales nutritives, comme les phosphates et les nitrates, ce qui permet de compenser la consommation
biologique excessive qui appauvrit les eaux de surface
Doc. 4:
Deux théories sont proposées pour reconstituer la paléogéographie des bassins phosphatés au Maroc :
- Trappe et Herbig, proposent que le centre et l’ouest marocains étaient submergés par une mer épicontinentale en
liaison avec l’océan Atlantique.
- Boujo et saluin : la mer des phosphates était sous forme de golfs de faible profondeur en liaison avec l’océan
Atlantique
Activité 10 p : 48
Reconstruction de la carte paléogéographique du bassin du charon au Maroc
Doc. 1:
- Le charbon de Jerada se caractérise par sa richesse en matière organique, homogène avec une teneur en eau et en
matières volatiles très réduite et surtout par son alternance avec des roches détritiques.
On explique le rythme de dépôt alternatif du charbon par le changement cyclique des conditions de sédimentation et
de la paléogéographie du bassin de sédimentation.
Doc. 2:
Les dépôts houillers du bassin de jerada sont riches en fossiles végétaux (restes de bois, spore écrasée……). Cette
richesse en matière organique. nous permet de déduire l’origine biologique de ce charbon, aussi de supposer que
le paléo-environnement était une forêt à côté de la mer.
Doc. 3:
On peut résumer la formation du charbon en trois étapes :
- L’installation et le développement des forêts dans des marécages à côté de la mer, puis dépôt des végétaux morts
(matière organique) au fond de ce bassin sédimentaire. Ils se retrouvent ainsi sous une couche d’eau dans un milieu
pauvre en o2 favorable à leur fossilisation, après leur recouvrement par des sédiments détritiques provenant de
l’érosion des continents.
- Enfoncement progressif du bassin par subsidence, provoque l’avancée de la mer qui engloutit l’ensemble des
sédiments végétaux leur enfouissement et leur compaction :
La carbonification (formation du charbon)
- Régression de la mer à cause de la tectonique, permettant la réinstallation d’une forêt, ainsi le dépôt d’une future
couche de charbon, puis son recouvrement d’éléments détritiques.
Ces étapes peuvent se renouveler, et ceci. Grâce aux phénomènes de la subsidence qui permet à chaque instant le
changement permanent du milieu de sédimentation et son paléogéographie.
Doc. 4:
Les conditions de sédimentation du charbon au Maroc et la paléogéographie de ce bassin :
→ Une forêt à marécages au bord de la mer.
→ Forte productivité de la chaine hercynienne
→ Faible apport détritique continental→ Mouvement tectoniques favorisant le changement du milieu.

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