CGI 2016 COURS DE FISCALITE I DEF LPTCF 2 - Copie
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CGI 2016 COURS DE FISCALITE I DEF LPTCF 2 - Copie
A/Section Impô ts et
Domaines/Cycle A
COURS DE FISCALITE
DES ENTREPRISES
Formateur :
M. El Hadji Mama SAMB, Inspecteur des Impôts et des Domaines
« Toi qui veut te marier et qui te marieras, as-tu jamais médité sur le code
civil1 » ? Cette mise en garde adressée solennellement par Henri de MARSAY à Paul
de MARNEVILLE, jeune aristocrate fantoche, rappelle que l’un des thèmes centraux
de la Comédie humaine est la famille et le code civil. Si Balzac avait vécu
suffisamment longtemps pour assister à la promulgation du Code Général des
Impôts (CGI), il est fort probable que celui-ci aurait également une place essentielle
dans l’univers balzacien. En effet, plus aucune famille de la plus modeste à la plus
fortunée, n’échappe à l’emprise du droit fiscal 2 d’où l’intérêt de ce cours.
I- Objectif du cours
Ce cours de fiscalité des entreprises s’adresse à des étudiants faisant une
formation en gestion. Il leur permettra d’acquérir les connaissances nécessaires
susceptibles de les mettre dans les conditions de conduire avec efficacité leurs
futures responsabilités.
C’est un cours qui se veut très pratique tout en s’appuyant sur un fond théorique
rigoureux.
A l’issue de chaque chapitre, des cas pratiques peuvent être proposés à des
groupes de 5 à 10 stagiaires.
III- Evaluation
L’évaluation se fera sur la base d’une moyenne pondérée des notes obtenues à
l’occasion des travaux de groupe, des devoirs surveillés (40%) et au test de fin de
session (60%).
IV- Bibliographie
1
H. DE BALZAC, La Comédie humaine, étude de mœurs, scène de la vie privée, Le contrat de mariage, tome III,
Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1990, P. 536.
2
F. DOUET, Précis de droit fiscal de la famille, 4 ème édition, Litec, P. 01.
Avertissement : Ce document est exclusivement réservé à la formation
en fiscalité dispensée par M. SAMB
Page III
Cours de fiscalité des entreprises
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
Ière Partie : L’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IR)
Chapitre 1 : Généralités
Chapitre 2 : Les Revenus fonciers (RF)
Chapitre 3 : Le régime d’imposition des bénéfices des personnes physiques
INTRODUCTION GENERALE
Le droit fiscal est la branche du droit permettant la participation des sujets de droit (aussi
bien personnes physiques que personnes morales) à l’organisation financière de l’Etat et à
l’expression de sa politique économique et sociale 3. Les règles fiscales sont établies par
l’Etat, dans son intérêt, pour régir ses rapports avec les particuliers. Néanmoins, lorsqu’elles
sont appliquées aux entreprises, la lourdeur de la charge financière qui en découle incite ces
dernières à intégrer la variable fiscale dans toute décision de gestion et dans toute relation
avec les tiers4. Par ce biais, la fiscalité fait partie intégrante de la gestion des entreprises.
La liberté de gestion
Le principe reste la liberté de gestion. L’administration n’a pas à s’immiscer dans la gestion
de l’entreprise. La connaissance de la fiscalité est d’abord nécessaire pour satisfaire aux
nombreuses obligations qu’elle met à la charge de l’entreprise ; la connaissance des charges
fiscales est également importante pour la politique des prix de revient ; tout comme la
fiscalité peut avoir une incidence sur les diverses décisions de gestion. D’où l’existence
d’une véritable gestion fiscale de l’entreprise, c’est-à-dire l’action pour celle-ci de réduire sa
charge fiscale en réalisant une économie supérieure aux risques qu’elle peut être amenée à
prendre.
Pour la plupart des activités économiques, les créateurs d’entreprises ont le choix entre
plusieurs formules juridiques. Ils peuvent opter pour la fondation d’une société, ou préférer
exercer leur activité de manière individuelle, en embauchant éventuellement des salariés,
3
P. SERLOOTEN, Droit fiscal des affaires, Dalloz 2005, p. 1.
4
Idem.
5
M. COLLET, Droit fiscal, PUF Thémis, 2007, p. 327.
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Cours de fiscalité des entreprises
mais sans créer de structure juridique particulière. Les considérations fiscales interviennent
parfois dans ce choix6.
Entreprises soumises à l’IR
L’impôt sur le revenu frappe en premier lieu les entreprises qui n’ont pas la personnalité
morale (pour l’essentiel les entreprises individuelles). C’est alors l’entrepreneur lui-même qui
est personnellement redevable de l’impôt sur les bénéfices générés par l’exploitation. De
même, de nombreuses personnes morales dites fiscalement « transparentes » voient leurs
bénéfices soumis à l’impôt sur le revenu, par le biais de leurs associés. La plupart des
sociétés soumises à l’IR sont des « sociétés de personnes » c’est-à-dire celles dont la
création et le fonctionnement reposent sur la personnalité des associés, par opposition aux
« sociétés de capitaux », où compte seulement l’apport financier des associés.
La thèse de l’autonomie du droit fiscal est contestée par certains auteurs comme Maurice
Cozian, qui pensent que chaque discipline a ses règles propres, sa spécificité, sans pour
autant que l’on parle d’autonomie.
Certains auteurs estiment que le droit fiscal n’a rien d’original ou d’audacieux, car le réalisme
dont il se réclame se retrouve également dans les autres disciplines juridiques ou
économiques.
6
Idem, p. 333.
7
Ce n’est qu’en 1948 que la loi a créé un impôt sur les bénéfices spécifique aux personnes morales : l’impôt
sur les sociétés.
8
Commissaire du gouvernement Corneille, conclusions sous Syndicat des agents généraux des compagnies
d’assurances du territoire de Belfort, CE 21 janvier 1921.
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D’une manière générale, le revenu est imposé différemment selon qu’il est perçu par
des particuliers ou par des sociétés. On envisagera successivement les régimes
d’imposition intéressant les personnes physiques (1 ère partie), puis les régimes
spécifiques aux personnes morales (2e partie).
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Chaque contribuable est imposable à l’impôt sur le revenu sur l’ensemble des
bénéfices et revenus des membres du foyer fiscal. Le contribuable est soit une
personne physique, célibataire, veuve, divorcée ou séparée, soit, dans le cas de
personnes mariées, l’entité formée par les époux. Le foyer fiscal se compose du
contribuable lui-même (des conjoints pour les personnes mariées), des enfants et
personnes considérés à charge. L’impôt frappe annuellement les revenus perçus par
les membres du foyer fiscal ou dont ils ont disposé au cours de la même année.
Mais la réforme de 2007 a instauré une égalité entre l’homme et la femme dans le
calcul du quotient familial, la suppression de l’imposition commune des conjoints et
donc, la reconnaissance de la personnalité fiscale de la femme mariée
Il est établi, aux termes des dispositions de l’article 47 du Code Général des Impôts
(CGI), un impôt annuel unique sur les revenus des personnes physiques. Cet impôt
est désigné sous le nom d’impôt sur le revenu. L’impôt sur le revenu frappe les
revenus annuels de chaque contribuable personne physique. C’est un impôt annuel
et global mais aussi personnalisé et progressif.
Sous réserve des dispositions des conventions internationales relatives aux doubles
impositions, les personnes physiques dont le domicile fiscal est situé au Sénégal
sont, quelle que soit leur nationalité, soumises à l’impôt sur le revenu au Sénégal.
L’impôt est assis sur l’ensemble des revenus de source sénégalaise comme
étrangère. Sont aussi passibles de l’impôt sur le revenu, quelle que soit leur
nationalité, les personnes physiques non domiciliées au Sénégal qui perçoivent des
revenus de source sénégalaise.
Il apparaît ainsi que l’impôt sur le revenu est réclamé sur la base d’un critère
personnel (personnes ayant leur domicile fiscal au Sénégal) ou sur la base d’un
critère réel (personnes percevant des revenus de source sénégalaise).
Aux termes de l’article 48- II du CGI, sont considérées comme ayant leur domicile
fiscal au Sénégal :
9
M. COLLET, Droit fiscal, PUF Thémis, 2007, p.257.
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A / Revenus imposables
L’impôt sur le revenu est composé d’un droit progressif et d’une réduction d’impôt
pour charges de famille. Le droit progressif calculé suivant un barème s’applique à
l’ensemble du revenu net global imposable, constitué par l’addition des revenus nets
des différentes catégories de revenus du contribuable, sous déduction des charges
communes.
Le revenu brut global est constitué des revenus nets des cinq catégories suivantes :
o revenus fonciers ;
o traitements et salaires ;
o bénéfices des professions non commerciales (BNC) et revenus assimilés ;
o bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ;
o bénéfices des exploitations agricoles (BA) ;
o revenus des capitaux mobiliers (dont l’impôt fait l’objet d’une retenue à
la source par le débiteur).
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Cours de fiscalité des entreprises
Remarques :
- Aucune compensation ne peut se faire entre les résultats positifs et les résultats
négatifs des différentes catégories de revenus. Si pour une catégorie de revenus le
résultat est déficitaire, il est considéré comme nul pour la détermination du revenu
global, sauf en cas de cession ou de cessation.
- Pour la détermination du revenu net global imposable, il importe de déduire du
revenu brut certaines charges. Ces dernières sont des charges générales ou
communes qui ne se rattachent pas à une catégorie de revenus donnée. Elles
présentent un caractère personnel ou familial et sont limitativement fixées par la loi.
B / Conditions d’imposition
L’IR est obtenu par un seul droit qui s’applique sur le revenu net global selon un
barème progressif par tranches (article 173 du CGI) et une réduction d’impôt par
des taux (article 174), qui prend en compte les charges de famille du contribuable
suivant un nombre de parts ne pouvant dépasser cinq (05).
- Pour le calcul de l’impôt, le revenu imposable (revenu net global), arrondi au millier
de franc inférieur, est soumis au barème progressif suivant (alinéa 1 article 173 du
CGI) :
Tranche Taux
0 - 630 000 0%
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- Sur le montant de l’impôt ainsi liquidé, il est appliqué une réduction pour
charges de famille, en fonction du nombre de parts dont dispose le
contribuable, sur la base du tableau suivant qui détermine les taux, ainsi que
les montants minimum et maximum de la réduction :
0%
1 0 0
10%
1,5 100 000 300 000
15%
2 200 000 650 000
20%
2,5 300 000 1 100 000
25%
3 400 000 1 650 000
30%
3,5 500 000 2 030 000
35%
4 600 000 2 490 000
40%
4,5 700 000 2 755 000
45%
5 800 000 3 180 000
NB : Par dérogation aux dispositions ci-dessus (al. 1 article 173), en ce qui concerne
les revenus de capitaux mobiliers, il est fait application d’une retenue à la source aux
taux suivants :
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I. Définition
Sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers (IRF), au sens de l’article
64 du CGI : les revenus tirés par une personne physique de la location de propriétés
bâties ou non bâties ainsi que les recettes accessoires.
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Les conventions signées par le Sénégal avec d’autres pays prévoient en général
que ces revenus fonciers soient imposables dans le pays contractant sur le
territoire duquel est situé l’immeuble. C’est le cas notamment de la convention
franco-sénégalaise (Art.9 de cette convention). Cependant, l’imposition des
revenus fonciers dans l’Etat de la source des revenus n’empêche pas l’Etat du
domicile du contribuable de les imposer également. Dans ce cas l’impôt prélevé
dans le premier Etat constitue un crédit d’impôt imputable sur l’impôt du
deuxième Etat dans la base duquel ces revenus sont compris (Art 26-3 de la
convention franco-sénégalaise). Pour des raisons pratiques et par simplification
l’Administration sénégalaise n’applique pas cette disposition de l’article 26-3.
Les revenus des immeubles possédés au Sénégal par des personnes morales
domiciliées à l’étranger sont imposables au Sénégal à l’impôt sur les sociétés
(IS).
Il est à noter que les revenus des propriétés immobilières exclus de la catégorie
des revenus fonciers ne constituent pas des produits imposables dans ladite
catégorie. Il en est ainsi :
Par contre le gain résultant de la vente d’un immeuble par une personne
physique de manière occasionnelle ne constitue pas un revenu imposable. Il
est expressément exonéré de l’impôt sur le revenu (Art 58 CGI) et n’est le cas
échéant soumis qu’à la taxe de plus-value immobilière assimilée aux droits
d’enregistrement.
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L’impôt est établi au nom des bénéficiaires des revenus fonciers. Les sociétés
civiles immobilières ayant pour objet la gestion d’un patrimoine immobilier sont
réputées ne pas avoir de personnalité fiscale en matière d’imposition sur le revenu.
Ce sont les associés qui sont personnellement imposables chacun, pour la part nette
des revenus fonciers correspondant à ses droits dans la société.
Les gérants des sociétés civiles immobilières sont tenus de déclarer chaque année,
les éléments de détermination du revenu net de chacun de leurs immeubles, le
nombre possédé par chaque associé ainsi que la part du revenu net ou du déficit lui
revenant.
Les associés sont eux aussi personnellement tenus de déclarer leur part de revenu
net dans les mêmes conditions que les autres contribuables.
Les sociétés civiles immobilières ont une activité purement civile. Elles ne doivent
pas s’adonner même accessoirement à des activités réputées commerciales au plan
du droit commercial ou du droit fiscal. Elles ne doivent pas notamment procéder à
des locations en meublé ou à des activités de «marchands de biens» ou de
«lotisseurs», auquel cas leurs revenus relèveraient des BIC. Pratiquement, les
sociétés dont il s’agit sont celles qui ont pour objet exclusif la gestion de leur
patrimoine immobilier et l’activité unique consiste en la location de locaux
d’habitation non meublés ou de bureaux, d’immeubles à usage industriel ou
commercial non équipés dont elles sont propriétaires. Ces sociétés doivent être
des sociétés de personnes, mais peu importe qu’elles soient constituées sous
forme de société civile ou de société commerciale de personnes (société en nom
collectif, notamment).
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Dans les deux cas (immeuble donné en location ou utilisé pour l’activité
professionnelle), l’associé-entreprise peut déduire, pour la détermination de ses
résultats professionnels imposables :
la part lui incombant dans les charges engagées par la société de
copropriété, afférente à l’immeuble lui revenant au titre des parts détenues ;
l’amortissement de l’immeuble correspondant aux parts détenues dans la
société de copropriété. Cet amortissement, qui doit être pratiqué dans les propres
écritures de l’entreprise membre, est calculé sur la base du prix de revient qu’ont
comporté pour elle lesdites parts et en fonction de la durée d’utilisation normale de
l’immeuble.
Comme les parts (ou titres) ne sont pas comptablement amortissables et que
l’immeuble correspondant ne figure pas à l’actif de l’entreprise membre (mais à celui
de la société de copropriété, qui en reste juridiquement propriétaire), cet
« amortissement » à le caractère d’un amortissement dérogatoire à inscrire au
crédit du compte 151 par le débit du compte 851.
(Précisons que cet amortissement est indépendant d’une éventuelle provision pour
dépréciation des parts ou titres).
En cas de cession des titres ou parts de la société de copropriété par
l’entreprise membre, le résultat de la cession est déterminé par rapport à la
valeur nette des titres ou parts, après imputation des amortissements ci-dessus
visés, et est traité comme tout résultat de cession d’élément d’actif immobilisé
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d’une entreprise : déductible s’il s’agit d’une moins-value, imposable s’il s’agit
d’une plus-value (sous réserve de l’exonération prévue en cas d’engagement de
réemploi de la plus-value).
NB : La loi 2012-31 du 31 décembre 2012 portant CGI, a consacré l’imposition des
SCI à l’IS par option (art.4-al.III-1)
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La CGF ne s’applique pas aux personnes morales. Le revenu annuel prévu pour
l’application de la CGF est déterminé en tenant compte de l’ensemble des sommes
provenant de la location de tous les immeubles dont est propriétaire la personne, y
compris ceux bénéficiant d’une exonération fiscale quelconque.
Si au cours d’une année, le seuil de 3 millions est dépassé, le revenu net foncier est
déterminé comme précédemment (voir II).
L’option dont peuvent bénéficier les assujettis à la CGF pour être soumis au régime
du réel afférent au revenu foncier, est exercée sur une période de trois ans et doit
être déclarée avant le 30 avril de l’année d’imposition.
L’option est irrévocable durant cette période, tant que le contribuable ne dépasse pas
le seuil des 3 millions. Le changement de régime court à partir du 1 janvier de er
l’année de l’option et porte sur tous les impôts visés à l’article 74.
L’impôt de la CGF est liquidé par application d’un taux sur le revenu brut annuel qui
correspond à la catégorie du contribuable, selon le tarif suivant :
février de chaque année, à défaut d’être taxés d’office. L’impôt correspondant est
acquitté à la caisse du comptable public du service du Trésor public.
La CGF est établie et recouvrée par voie de rôle. Toutefois, les contribuables sont
tenus de calculer et de reverser spontanément auprès du comptable public du
service du Trésor le montant de l’impôt dû, avant le 30avril de chaque année.
Remarques :
Lorsque les renseignements sont inexacts ou qu’une inexactitude est constatée dans
la déclaration, il est procédé à la détermination de l’impôt réellement dû selon la
procédure contradictoire.
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A/ Le champ d’application
Sont soumises à l’IR au titre des BIC les personnes physiques qui ne remplissent
pas les conditions pour être admises au régime de la CGU. Il s’agit de contribuables
dont le chiffre d’affaires annuel excède 50.000.000 francs lorsqu’ils effectuent des
opérations de livraisons de biens ou de prestations de services.
Sont également concernées par l’IR sur les BIC, les personnes qui, bien que
remplissant les conditions ci-dessus citées, optent pour l’imposition suivant le régime
du réel.
Les revenus imposables sont, contrairement en matière d’IS, les bénéfices de source
sénégalaise comme de source étrangère sous réserve toutefois des conventions
internationales.
B/ Détermination du bénéfice net
Le BIC net imposable des contribuables assujettis au titre du régime du réel normal
ou du réel simplifié, est déterminé comme en matière d’Impôt sur les Sociétés.
a) Personnes imposables
Sont obligatoirement soumis au régime du bénéfice réel normal :
- les personnes physiques qui effectuent des livraisons de biens ou des
prestations de services, lorsque leur chiffre d’affaires annuel (CA), toutes
taxes comprises, excède cent (100) millions de francs (CA TTC > 100
millions);
- les marchands de biens, les lotisseurs et les personnes physiques
réalisant des opérations de vente, de location d’immeubles ou de gestion
immobilière ;
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Cours de fiscalité des entreprises
- les personnes dont le CA s’abaisse en dessous de cette limite (CA TTC < ou =
à 100 millions), ne sont soumises au régime du réel simplifié, ou le cas
échéant à la CGU (CA < ou = à 50 millions) que lorsque cette baisse est
constatée sur trois (3) exercices consécutifs.
Pour les entreprises qui commencent ou cessent leurs activités en cours d’année,
cette limite du CA est ajustée au prorata du temps d’exploitation.
b) Option pour le régime du réel normal
Les personnes qui remplissent les conditions pour être imposées sous le régime du
réel simplifié peuvent opter, avant le 30 avril de chaque année, pour le régime réel
normal qui prend effet à compter du 1 janvier de l’année au cours de laquelle elle est
er
exercée. L’option est révocable après les trois exercices comptables qui suivent sa
date d’effet.
2) Régime du bénéfice réel simplifié
a) personnes imposables
Le régime du bénéfice réel simplifié s’applique aux personnes physiques qui
effectuent des livraisons de biens ou des opérations de prestations de services
lorsque leur chiffre d’affaires annuel, toutes taxes comprises, est compris entre
50 et 100 millions de francs (CA TTC > à 50 millions et < ou = à 100 millions).
Les contribuables dont le CA s’abaisse en dessous des limites ci-dessus (CA TTC <
ou = à 50 millions), ne sont soumis à la CGU, sauf option pour le régime simplifié
d’imposition, que lorsque le CA est resté inférieur à ces limites pendant 3 exercices
consécutifs. Ces limites sont ajustées au prorata du temps d’exploitation pour les
contribuables qui commencent ou cessent leurs activités en cours d’année.
b) Option pour le régime réel simplifié
Les contribuables relevant de la CGU peuvent opter, au plus tard le 30 avril de
chaque année, pour le régime du réel simplifié et doivent le notifier au Chef du
service des impôts compétent. L’option n’est révocable qu’après trois ans et
prend effet à compter du 1 janvier de l’année au cours de laquelle elle est
er
exercée.
3) Détermination des résultats selon les deux régimes
Le résultat imposable des contribuables soumis au régime du bénéfice réel normal
ou simplifié (bénéfice ou déficit) est évalué de manière précise à partir d’une
comptabilité complète qui obéit aux mêmes règles qu’en matière d’IS c'est-à-dire
conforme au plan SYSCOA.
Les contribuables concernés sont ainsi tenus de joindre à leur déclaration de
bénéfice imposable ou de déficit (qui doit être déposée au plus tard le 30 avril de
chaque année), les états financiers qui sont composés du bilan, du compte de
résultat, du TAFIRE, des états annexés et d’un état supplémentaire (article 31 du
CGI).
C/ Règles particulières par rapport à l’IS
1/ Produits accessoires : revenus fonciers
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Cours de fiscalité des entreprises
L’exploitant individuel propriétaire d’immeubles loués peut à son gré inscrire ses
immeubles à l’actif du bilan de son entreprise ou au contraire les conserver dans son
patrimoine privé.
Les loyers perçus sont, dans le cadre de la première option, compris dans les BIC,
tandis que le deuxième choix implique une déclaration à part des revenus fonciers.
2/ Frais et charges
a/ Rémunérations de l’exploitant, de son conjoint et de ses enfants
L’exploitant étant propriétaire de l’entreprise, il est rémunéré par le bénéfice qu’il
réalise et non par un salaire. Ainsi toute somme que l’exploitant s’attribue quelle que
soit par ailleurs l’appellation qu’il lui en donne (salaire, honoraire, traitement, etc)
sera considérée comme une partie du bénéfice et ne pourra donc pas être
considérée comme une charge déductible. Il en est de même des dépenses
exposées dans leur intérêt personnel.
Par contre les rémunérations versées au conjoint de l’exploitant et à ses enfants
sont considérées comme des charges d’exploitation déductibles, à condition
qu’elles correspondent à un travail effectif, qu’elles ne soient pas exagérées et
qu’elles fassent l’objet de cotisations sociales et fiscales auxquelles les autres
salaires sont soumis.
b/ Rémunérations des associés
Les rémunérations versées à l’associé unique ou aux associés d’une société de
personnes, d’un GIE, d’une société unipersonnelle ayant opté pour l’imposition à l’IR
sont traitées comme celles des exploitants individuels et doivent dans tous cas être
comprises dans le bénéfice imposable.
c/ Les impôts et taxes
Les impôts et taxes qui sont à la charge personnelle de l’exploitant et non de son
entreprise ne sont pas déductibles. Par contre, seront déductibles les impôts à la
charge de l’entreprise à l’exception de l’impôt sur le revenu, de sorte que le
dégrèvement ultérieur de ces impôts entraîne leur assimilation comme recettes de
l’exercice au cours duquel l’entreprise en est avisée.
d/ Intérêts du capital
Les intérêts servis aux apports en capital des associés d’une société de personnes,
d’un GIE ou d’une société unipersonnelle soumis à l’IR ne sont en aucun cas
déductibles du bénéfice imposable.
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Cours de fiscalité des entreprises
réalisés par les agriculteurs, les planteurs, les éleveurs et les pêcheurs ainsi que
ceux provenant des exploitations forestières. »
Professions agricoles : ce sont celles qui ont objet de cultiver, de récolter, élever
en vue de la vente, les produits végétaux et animaux.
Exploitations forestières : elles ont pour objet la plantation, l’exploitation des arbres
et forêts.
Exemptions : conformément aux dispositions de l’article 154 du CGI, les cultivateurs
sont exemptés de l’impôt sur le revenu pour la vente et la manipulation des récoltes
et foins provenant des terrains qui leur appartiennent ou qu’ils exploitent eux-mêmes
et pour le bétail qu’ils y élèvent.
Le domaine d’application des BNC est très large. En plus des bénéficiaires relevant
de cette catégorie, il comprend tous les revenus qui ne peuvent être rattachés dans
les autres cédules.
A/ Bénéfices relevant de la catégorie BNC
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Cours de fiscalité des entreprises
On trouve dans cette catégorie les bénéfices des médecins, dentistes, vétérinaires,
sages-femmes, avocats, conseils juridiques, experts comptables, ingénieurs
conseils, architectes, géomètres, professeurs libres, artistes…
2/ Bénéfices des titulaires des charges et offices
Les charges et offices sont des fonctions publiques dont le titulaire est nommé par le
Ministre de la Justice au Sénégal.
Il s’agit ici des titulaires de charges et offices qui n’ont pas la qualité de commerçant.
On a par exemple les Notaires, les Huissiers, les Commissaires priseurs.
3/ Revenus divers relevant des BNC
Ce sont toutes les catégories de revenus qu’on ne peut pas classer dans une autre
cédule. Ce sont notamment :
- les produits des opérations de bourse effectuées à titre habituel ou
spéculatif (ceux des spéculateurs qui à titre privé achètent et revendent en
tirant profit des différences de cours) ;
- les produits des droits d’auteurs (écrivains ou compositeurs) ;
- les produits perçus par les inventeurs (brevets, marques, formules)
- les revenus professionnels des sportifs
- Les revenus professionnels des manucures, pédicures, masseurs,
cartomanciennes.
- les plus-values de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux.
L’article 156 du CGI exclut des bénéfices imposables les lots de la Loterie
Nationale Sénégalaise (LONASE) et des autres loteries autorisées.
B/ Bénéfice imposable
Le bénéfice net imposable est constitué par l’excédent des recettes totales sur les
dépenses nécessitées par l’exercice de la profession (article 157 du CGI).
1- Les recettes à prendre en considération
Les recettes professionnelles qu’il faut prendre en compte s’entendent en principe
de toutes les sommes effectivement encaissées au cours de l’année d’imposition,
quel que soit le mode de règlement, même si les prestations ont été effectuées au
cours d’années antérieures, à l’exclusion des créances acquises mais non
encore recouvrées, pour lesquelles :
- Par dérogation à la première phrase du 1. de l’article 157 ci-dessus indiquée,
le bénéfice à retenir pour les bases de l’impôt peut, sur demande des
contribuables soumis à la déclaration contrôlée, être constituée par
l’excédent des créances acquises sur les dépenses ci-dessous engagées
au cours de l’année d’imposition.
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Cours de fiscalité des entreprises
laquelle l’impôt sur le revenu est établi et s’applique tant qu’elle n’a pas été
dénoncée dans les mêmes conditions.
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I/ Champ d’application
Sont imposables à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les traitements
publics et privés, soldes, indemnités et primes de toute nature, émoluments, salaires
et avantages en argent ou en nature.
Sont également imposables à l’IR, les pensions et rentes viagères. Toutefois, il est
fait application d’un abattement égal à 40% des pensions et rentes viagères, sans
être inférieur à 1.800.000 francs.
Les traitements et salaires imposables sont ceux perçus par :
- une personne physique domiciliée au Sénégal et exerçant une activité
dans ce même pays
- une personne physique domiciliée au Sénégal et exerçant une activité
hors du territoire sénégalais et ceci quel que soit le domicile fiscal de
l’employeur
- une personne physique domiciliée hors du Sénégal exerçant une
activité au Sénégal et ayant un employeur domicilié ou établi au Sénégal.
- Les agents de l’Etat de nationalité sénégalaise en fonction à l’étranger.
NB : Dans ce sens, les rémunérations allouées aux associés-gérants des SARL, aux
associés-gérants commanditaires des sociétés en commandite simple sont
assimilées à des traitements et salaires.
Sauf arrêté contraire du ministre chargé des finances suite au nouveau CGI du
31/12/2012, les avantages en nature considérés comme des éléments de
rémunérations sont estimés comme suit conformément aux dispositions de l’Arrêté
ministériel n° 2888/MEF/DGID/LEG1 du 06/05/2003 :
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12/ les rentes viagères et indemnités temporaires attribuées aux victimes d’accidents
du travail ;
13) les rentes viagères servies en représentation de dommages et intérêts en vertu
d’une condamnation prononcée judiciairement, pour la réparation d’un préjudice
corporel ayant entraîné pour la victime, une incapacité permanente totale l’obligeant
à avoir recours à une tierce personne, pour effectuer les actes ordinaires de la vie ;
14 la retraite du combattant ;
15/ les indemnités versées à la suite d’un départ négocié consécutif à un plan social
ou à une restructuration de l’entreprise considérée dans les limites déterminées
conformément à la législation du travail ;
16/ - les abondements ou versements complémentaires effectués à l’occasion de
l’émission ou l’achat de parts de fonds commun de placement d’entreprise à la
condition que ledit fonds soit établi au Sénégal et dans la limite des montants
admis en déduction de 10% du salaire du bénéficiaire ; en cas de cumul avec le
paiement de primes ou cotisations ci-dessous, le total des montants versés ne
peut excéder 10% du revenu brut salarial de l’employé ;
- les primes d’assurance versées à des compagnies agréées et établies au
Sénégal ou à la caisse de retraite par répartition avec épargne de l’UEMOA
(CRRAE-UEMOA) en vue de couvrir :
. les indemnités légales de fin de carrière, de décès ou de départ à la
retraite acquises au cours de l’exercice, pour toutefois des primes d’assurances
dues pour couvrir les droits acquis antérieurement et déductibles par fractions de
20%, à compter du 1 janvier 2013 ; er
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Pour être admises en déduction les charges ci-dessus énumérées doivent remplir les
conditions générales suivantes et les conditions particulières à chacune d’entre elles.
1) Leur déduction doit être autorisée par la loi. Cela signifie qu’elles
doivent faire partie des charges limitativement énumérées ci-dessus ;
2) Elles ne doivent pas avoir été déduites à un stade précédent, c’est à
dire au moment de la détermination du revenu net catégoriel ;
3) Elles doivent être suffisamment justifiées et correspondre à une charge
effective ;
4) Elles doivent avoir été réellement payées au cours de l’année
précédant celle de l’imposition.
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EXERCICES
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Dans les contrats de bail, il est stipulé que les locataires acquitteront la taxe
d’enlèvement des ordures ménagères, les droits d’enregistrement et ceux de timbre.
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Cas pratique n° 2
Il vous sollicite pour le calcul de son impôt sur les revenus fonciers et vous
transmet les informations ci-après :
- dépôt de caution des locataires : 4 500 000 F ;
- salaire du gardien du parking situé en bas de l’immeuble : 400 000 F/mois ;
- taxe d’enlèvement des ordures ménagères de 2012 : 565 200 ;
- acompte de 50% versé à la Perception municipale sur la CFPB de 2012 :
750 000 F ;
- commission de l’intermédiaire ayant démarché un des locataires : 500 000 F ;
- travaux de réfection de l’appartement occupé par la grand-mère : 950 000 F.
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M. Guèye bénéficie, enfin, à temps plein d’un véhicule de marque Toyota, modèle
Prado, conduit par un des chauffeurs de l’entreprise, Moussa Faye, dont le salaire
mensuel est de 30 000 F.
En 2008, M. Guèye a reçu une indemnité de départ de 6 000 000 F de l’entreprise
"Joloff Négoce", où il officiait jusqu’en 2011 comme contrôleur de gestion avant que
son poste ne fût supprimé.
TAF : Calculer :
En 2013, la SCP vous présente l’extrait de balance suivant, relatif à l’exercice 2012.
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* Y compris les retenues sur les salaires de Mes Gaye et Mané, d’un montant de
11 900 000F.
** Y compris les salaires versés par la SCP à Mes Gaye et Mané, d’un montant de
48 000 000 F.
TAF
Déterminer le montant de l’impôt sur les revenus dû par Me Ismaël Gaye et Malick
Mané dont la situation de famille respective est marié sans enfant, épouse ménagère
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et marié et père de deux enfants inscrits en case des tout-petits, épouse ingénieur
« télécom » à la Sonatel.
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M. Coly vous informe en outre que le chiffre d’affaires de 2012 comprend le produit
d’un marché de 15 000 000 F réalisé en Gambie.
Calculez le montant de l’impôt sur le revenu (BIC) de M. Coly qui marié à une
épouse salariée professeur de Maths de lycée et père de (03) étudiants âgés de
respectivement de 21, 23 et 24 ans et demi.
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Travail à faire
Déterminer le montant de l’impôt sur le revenu dû par M.et Mme Samb au titre de
l’année 2012.
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Dans le cadre de ses fonctions, il se rend toutes les semaines à Mbour, Thiès et
Saint-Louis. Son entreprise a souscrit pour lui un abonnement téléphonique à la
SONATEL.
M. Loum est par ailleurs propriétaire d’un immeuble, sis à la Médina. Il dispense
également un cours de Marketing à l’IFACE.
En vue d’établir sa déclaration d’impôt sur le revenu, il vous communique les
renseignements ci-après découlant de sa situation en 2012.
1- Salaire annuel perçu
Salaire indiciaire : 8 000 000 ;
Indemnité de déplacement: 800 000 ;
Prime d’habillement : 400 000 ;
Allocation familiale : 500 000 ;
Abondements : 600 000 ;
Indemnité kilométrique : 1 200 000 ;
Indemnité de logement : 1 500 000.
2- Situation de la villa sise à la Médina
- Loyer mensuel : 800 000 FHT + TOM : 28 800. M. Loum a perçu en 2012,
onze mois de loyers afférents à cette année et trois mois de loyers qui
auraient dû être encaissés en 2011.
- Frais de gérance : 8% du loyer HT encaissé.
- Rémunération du gardien : 600 000 F.
- Assurance de la villa : 300 000 F.
M. Loum a effectué les dépenses suivantes au cours de l’exercice 2008 :
- - paiement de la CFPB et de la TOM de l’année 2008 concernant la villa pour
des montants respectifs de 480 000 et 345 000 F ;
- reprise de la peinture de la façade de l’immeuble loué : 750 000 F ;
- agrandissement du salon : 1 500 000 ;
- paiement des intérêts de 2 000 000 F ayant grevé le prêt qui a servi à financer
l’acquisition de l’immeuble loué.
3- Formations dispensées
Rémunérations perçues : 3 000 000 F avec retenue à la source de 5%.
TAF :
Déterminer l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année 2012 par M. Loum ; sachant
qu’il est marié et père de 7 enfants mineurs.
M. Loum vous indique qu’il a, au cours de l’année 2012, acquitté également les
dépenses suivantes :
- frais de scolarité de ses enfants : 2 500 000.
- versement d’une pension de 1 000 000 F à son ex épouse. Cette somme a
été fixée par le juge à l’issue du procès de divorce.
- versement de prime d’assurance-vie : 2 400 000 F.
2° Cas pratique
Monsieur Lamine Samb, commerçant au marché Sandaga, est soumis au régime
d’imposition au réel. Sa déclaration de l’exercice clos en 2012 fait ressortir un
bénéfice net de 25 800 000 F.
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Son épouse, Fatou Sarr est caissière à Ecobank. Elle a perçu au cours de la même
année un revenu brut annuel de 3 600 000 F sur lequel elle a subi une retenue à la
source au titre de l’impôt sur le revenu de 896 000 F.
M. Samb a 4 enfants :
- Nafi née le 02-06-81, infirme de son état, étudiante à Dakar ;
- Malick, né le 09-11-85, apprenti menuisier à Kaolack ;
-Galass, né le 25-03-87, étudiant à Paris ;
- Marième, née le 31-07-90, élève à Dakar.
Travail à faire
Déterminer le montant de l’impôt sur le revenu dû par M. et Mme Samb au titre de
l’année 2012.
Annexe
Barême progressif (voir supra.)
Il est établi un impôt annuel sur l’ensemble des bénéfices réalisés par les sociétés et
autres personnes morales visées à l’article 4 du CGI. Cet impôt est désigné sous le
nom d’impôt sur les sociétés. Les principales caractéristiques de cet impôt sont les
suivantes :
l’impôt est dû par certaines personnes morales, particulièrement les SA et
les SARL ;
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Cours de fiscalité des entreprises
La loi fiscale fait une distinction de base entre les sociétés de capitaux et les
sociétés de personnes. Les sociétés de capitaux sont des sociétés dans
lesquelles les apports effectués se substituent à la personnalité des associés.
Ces derniers ne sont responsables des dettes de la société que dans la limite de
leurs apports. Dans les sociétés de personnes par contre, la personnalité des
associés est prépondérante. L’intangibilité du capital des sociétés de
personnes ne revêt pas un caractère aussi absolu que pour les sociétés de
capitaux. Les associés sont ainsi indéfiniment responsables des dettes de la
société.
Cette distinction entre société de capitaux et société de personnes reste le critère
objectif qui détermine le régime fiscal applicable. Dans le principe, les premières
relèvent de l’impôt sur les sociétés alors que les secondes verront leurs associés
supporter l’impôt sur le revenu, chacun sur sa part des bénéfices.
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Cours de fiscalité des entreprises
a- Le principe
L’article 3 du CGI précise que, sous réserve des dispositions des conventions
internationales relatives aux doubles impositions, l’impôt sur les sociétés est dû en
raison des bénéfices réalisés au Sénégal. En application de cette disposition, il
convient de retenir que seuls sont passibles de l’impôt sur les sociétés, les bénéfices
réalisés par une société sénégalaise dans des entreprises exploitées au Sénégal,
quelle que soit leur nationalité. Il en résulte que les bénéfices réalisés par une
société sénégalaise dans des entreprises exploitées à l’étranger ne sont pas soumis
à l’impôt sur les sociétés au Sénégal.
A l’inverse, une société étrangère est imposable à l’impôt sur les sociétés au
Sénégal à raison des bénéfices tirés des entreprises qu’elle y exploite. En
conséquence, les sociétés imposables au Sénégal ne peuvent faire état des pertes
réalisées par les entreprises qu’elles exploitent à l’étranger.
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Cours de fiscalité des entreprises
Il convient de retenir à ce titre que le bénéfice imposable est le bénéfice tel qu’il est
fourni par la comptabilité, rectifié par un certain nombre de traitements extra
comptables, pour tenir compte des dispositions fiscales.
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Cours de fiscalité des entreprises
Comme précisé dans le chapitre précédent, le résultat qui sert de base au calcul de
l’impôt est la différence entre les produits bruts imposables et les charges
déductibles. Cette différence se traduit par un bénéfice fiscal, si elle est positive.
Dans le cas contraire, elle constitue un déficit fiscal.
Les produits correspondant à des créances sur la clientèle ou des versements reçus
à l’avance en paiement du prix sont rattachés à l’exercice au cours duquel intervient :
la livraison des biens, pour les ventes ou opérations assimilées ;
l’achèvement des travaux, pour les fournitures de services.
Il convient de noter qu’en ce qui concerne les fournitures de services, des exceptions
sont prévues pour les prestations continues, les prestations discontinues à
échéances successives et les travaux d’entreprise donnant lieu à réception.
Les prestations continues : elles reçoivent une exécution qui se prolonge
dans le temps sur plusieurs exercices. Il s’agit par exemple des cas où
l’entreprise perçoit des intérêts ou des loyers. Les produits de cette nature
doivent être constatés au fur et à mesure de l’exécution des prestations,
quelle que soit la date fixée pour le paiement du prix. Il est considéré qu’il y
a exécution partielle de la prestation année par année, de sorte à rattacher
à chaque exercice les produits concernés. A ce titre les intérêts courus ou
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3 – Les subventions
Les subventions reçues, quel qu’en soit l’auteur et quel qu’en soit l’objet (subvention
d’exploitation, d’équilibre ou d’investissement) sont normalement imposables.
L’imposition se fait toutefois suivant des modalités différentes. Les subventions
d’équilibre ou d’exploitation sont imposables en totalité et immédiatement.
4 – Les indemnités
Les indemnités perçues en réparation d’un préjudice subi (vol, inondation ou autre
sinistre) sont imposées normalement. Les indemnités perçues suite à la disparition
d’une immobilisation suivent toutefois le régime des plus-values. Le montant de
l’indemnité représente le prix de cession.
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1 – Les dividendes
Le dividende est la quote-part des bénéfices réalisés par une société et attribuée à
chaque associé. La loi fiscale fait une distinction entre les dividendes provenant
d’une société non filiale et ceux provenant d’une filiale.
Les dispositions de la Loi 2004-12 du 6 février 2004 modifiant le CGI ont apporté une
innovation quant à l’imposition des dividendes reçus d’une société non filiale. L’article
23 bis précise à cet effet que lorsque les produits de participation ne sont pas
éligibles au régime des sociétés mère et filiale, la société participante n’est soumise
à l’impôt sur les sociétés que sur une quote-part représentative de 40% du produit
brut des participations.
Application
Une SA a dégagé au titre de l’exercice N, un bénéfice comptable de 95 325 000. Au
titre du même exercice, la SA a reçu d’une société non filiale des dividendes pour un
montant de 16 600 000. Calculer le montant de l’impôt sur les sociétés que la SA
reste devoir payer au titre de l’exercice considéré.
Résolution de l’application
Pour l’exercice considéré, la société a reçu un dividende net de 16 600 000. En
considérant que ces dividendes proviennent d’une société non filiale et ne sont
imposables qu’à concurrence de 40% de leur montant brut, il convient de déterminer
ce montant brut qui a par ailleurs servi à la détermination du montant de la retenue à
la source, soit 16,6/0,9 = 18 444 444.
L’IS correspondant est de 33% de 84 258 000, soit 21 064 500. Sur ce montant, il
faudra déduire le montant de la retenue à la source qui constitue un crédit d’impôt.
La société restera devoir payer la différence, soit 21 064 500 – 1 844 444 = 19 220
056.
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Exemple : sur un dividende brut de 1 000 000, la filiale opère une retenue de 10%,
soit 100 000 et verse à la société mère 900 000. Celle-ci doit inclure dans son
bénéfice imposable 5% de 1 000 000, soit 50 000. Les 95% sont exonérés d’impôt
sur les sociétés, et doivent être déduits des bénéfices, soit 950 000.
Notons qu’en vertu des dispositions de l’article 23 du CGI, le régime "mère-filiale" est
appliqué à condition que :
la société mère et la société filiale soient constituées sous forme de SA ou
SARL ;
la société mère ait son siège social au Sénégal ;
les actions et parts possédées par la première société représentent au
moins 20% du capital de la seconde ;
les actions ou parts soient souscrites ou attribuées à l’émission et soient
inscrites au nom de la société ou soient détenues depuis deux (2) années
consécutives au moins sous forme nominative.
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Là aussi, la loi fiscale fait une distinction entre les intérêts et produits d’obligations
dont le remboursement est à échéance d’au moins cinq (5) ans et les intérêts et
produits à échéance de moins de cinq (5) ans. Les premiers subissent une retenue
à la source de 6%. Cette retenue à la source est libératoire du paiement de tout autre
impôt sur les intérêts et produits considérés. Les seconds subissent une retenue à la
source de 13% qui constitue un crédit d’impôt imputable sur le montant de l’impôt sur
les sociétés.
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A/ Définitions
1. La plus value
Il y a plus value lorsque la valeur réelle d’un élément de l’actif immobilisé dépasse sa
valeur comptable. Il est à noter que les valeurs d’exploitation sont généralement
exclues de cette notion, notamment les marchandises sur lesquelles on ne réalise
pas de plus value mais un bénéfice brut qui s’inscrit au bénéfice d’exploitation.
2. Valeur réelle
La valeur réelle d’un élément d’actif apparaît le plus souvent à la suite d’une
opération portant sur cet élément. C’est le cas notamment des cessions ou d’apports
en société. Elle peut aussi être appréciée par une évaluation particulière notamment
par l’intervention d’un expert.
3. Valeur comptable
C’est la valeur nette de l’élément considéré telle qu’elle apparaît en comptabilité.
Généralement cette valeur nette est égale au prix de revient de l’élément diminué
des amortissements.
B/ fait générateur
En règle générale, une plus-value est imposable si elle est réalisée. Elle est alors
comprise dans les produits de l’exercice au cours duquel elle est réalisée. Il y a
réalisation lorsque l’élément auquel la plus-value s’applique change de patrimoine
par suite d’une vente, d’une donation, d’un apport en société …
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Cas particulier : Il peut arriver que la nouvelle immobilisation acquise ne soit pas
amortissable par nature, c’est-à-dire ne se déprécie pas par le seul fait de l’usage ou
du temps. Dans ce cas, la plus-value est néanmoins inscrite dans un compte
d’amortissement qui viendra réduire la valeur comptable de l’élément en vue du
calcul des plus-values futures.
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Application
Une SA installée au Sénégal a dégagé au cours de l’exercice 2008 un bénéfice
comptable de 195 525 700 pour un chiffre d’affaires de 200 000 000.
1 - Ce bénéfice comprend les résultats des opérations ci-après :
exportation 32 500 000
déficit de sa succursale du Mali 16 400 000
bénéfice de sa succursale de Thiès 26 746 000
2 - La société a réalisé au cours de l’exercice :
dividendes nets reçus d’une filiale installée à Dakar 13 770 000
dividendes bruts reçus d’une société non filiale 12 000 000
intérêts nets d’obligations de plus de cinq ans 10 340 000
intérêts bruts d’obligations de moins de cinq ans 7 850 000
3 – Plus-value de cession : Cette plus-value a été réalisée sur la cession d’une
machine suivant les conditions ci-après : date d’acquisition, le 01/07/2003 ; prix de
d’achat, 24 500 000 ; DUP, 8 ans ; date de cession, le 31/03/2005 ; prix de cession,
22 250 000. A la cession, l’entreprise a pris des engagements pour bénéficier des
exonérations. Au 01/10/2008, la société a acquis au titre de ses engagements une
nouvelle machine pour un montant de 20 220 000. Il est à préciser que le comptable
a oublié de passer les amortissements relatifs à la nouvelle immobilisation qui a une
durée de 5 ans.
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Cours de fiscalité des entreprises
La scission est la division d’une société en plusieurs. C’est une opération par
laquelle une société disparaît en apportant l’intégralité de son actif net à deux ou
plusieurs sociétés existantes ou créées à cette fin.
L’apport partiel d’actif est l’opération par laquelle une société apporte à une autre
société (nouvelle ou déjà créée) une branche de son exploitation.
Dans toutes ces opérations, les associés de la société qui apporte tout ou partie de
son actif net reçoivent en contrepartie des actions ou des parts sociales émises par
la société bénéficiaire de l’apport.
Exemple : une société X absorbe une société Y. Les biens apportés par la société Y
sont estimés à 10 000 000, mais figurent dans sa comptabilité pour un montant de
6 000 000 (VO – Amortissements). La plus-value dégagée par la société est de
4 000 000. Cette plus-value sera exonérée si la société X s’engage à amortir les
biens apportés sur 6 000 000 et non sur 10 000 000.
Il apparaît à cet égard qu’il ne s’agit pas en réalité d’une véritable exonération, mais
d’un simple report d’imposition dans le temps.
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NB : Dans l’hypothèse où l’exonération n’est pas demandée, la situation est réglée
ainsi qu’il suit :
Chez la société apporteuse : Il s’agit d’un cas de cessation de droit
commun. Les plus-values sont imposées pour le tiers ou la moitié de leur
montant selon que la société existe depuis cinq (5) ans ou plus ou depuis
moins de cinq (5) ans.
Chez la société absorbante ou nouvelle : Les biens apportés seront
amortis sur la base de leurs valeurs d’apport, la plus-value de cession
ultérieure sera également calculée sur cette base.
Correction de l’application :
Déductions Réintégrations
Bénéfice - 195 525 700
Exportation - -
Déficit succursale Mali - 16 400 000
Bénéfice succursale Thiès - -
Dividendes nets reçus de la filiale de Dakar 14 535 000 -
Dividendes bruts reçus d’une société non 7 200 000 -
filiale
Intérêts nets d’obligations de plus de 5 ans 10 340 000 -
Intérêts bruts d’obligations de moins de 5 ans - -
Plus-value de cession - 3 109 375
Amortissements 1 011 -
000
Totaux 32 750 000 216 046 075
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L’appréciation du caractère exagéré d’une rémunération doit être faite suivant des
critères qui peuvent varier d’une situation à une autre. Il peut s’agir notamment du
taux des rémunérations attribuées au personnel occupant des emplois analogues
dans des entreprises similaires exerçant dans la même zone, de la nature des
fonctions exercées par le bénéficiaire et de l’importance de ses responsabilités.
Par contre, les dépenses de personnel non encore réglées à la clôture d’un exercice
sont déductibles du résultat imposable de cet exercice. Les sommes correspondant à
cette créance représentent dans ce cas des frais à payer normalement compris dans
les frais généraux de l’entreprise.
En ce qui concerne les entreprises qui logent leur personnel dans des locaux pris en
location, un arrêté du Ministre chargé des Finances fixe une limite de déductibilité
62 Avertissement : Ce document est exclusivement réservé à la formation en fiscalité dispensée par M. SAMB 64
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des loyers. Ces derniers ne sont déductibles qu’à concurrence de 100 000F par mois
et par pièce d’habitation principale sans pouvoir excéder quatre (4) pièces
principales.
B / Les impôts
Sont déductibles les impôts à la charge de l’entreprise mis en recouvrement au cours
de l’exercice, à l’exception de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le minimum
fiscal, et de la taxe spéciale sur les voitures particulières des personnes morales.
Le principe reste que sont déductibles tous les impôts professionnels qui sont à la
charge de l’entreprise (sauf les pénalités), qu’il s’agisse d’impôts directs ou indirects,
de droits de douane, de timbre ou d’enregistrement, dans la mesure où ils trouvent
leur source dans les opérations effectuées par l’entreprise.
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1– Les dons
Dans le principe, les dons ne sont pas déductibles parce qu’ils ne constituent pas
des dépenses nécessitées par l’exercice de la profession, mais représentent plutôt
des libéralités.
Parmi les organismes visés par l'arrêté ministériel on peut citer : l'Association
sénégalaise des Nations Unies (ASNU), la Fondation nationale d'action sociale du
Sénégal (FNASS), l'Association sénégalaise d'assistance aux Lépreux (ASAL),
CARITAS Sénégal, la Croix Rouge sénégalaise, l'Union nationale de Aveugles du
Sénégal (UNAS).
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prorata du chiffre d’affaires réalisé au Sénégal par rapport au chiffre d’affaires global
du groupe.
L’article 8, 4°) du CGI dispose toutefois que cette quote-part est déductible du
bénéfice imposable dans la limite de 20% du bénéfice comptable réalisé au
Sénégal avant déduction de la quote-part des frais de siège.
Exemple
Montant total des frais de siège = 10 000 000 ; Chiffre d’affaires de l’entreprise
installée au Sénégal = 200 000 000 ; Chiffre d’affaire total du groupe = 800 000 000.
Le Montant de la quote-part des frais de siège déductibles est de :
(10 000 000 x 20 000 000)/800 000 000, soit 2 500 000.
Ce montant ne doit toutefois pas être supérieur à 20% du bénéfice comptable avant
déduction des frais de siège. Le cas échéant, il faut retenir les 20% du bénéfice
comptable comme charges déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés.
A supposer que le bénéfice comptable de l’entreprise sénégalaise est de 9 000 000,
le montant des charges déductibles serait de 20%(9 000 000 + 2 500 000) =
2 300 000. Il faudrait alors réintégrer les 200 000.
L’abondement est une aide financière accordée par l’entreprise au salarié dans le
cadre d’un plan d’épargne d’entreprise pour lui permettre de se constituer un
portefeuille de valeurs mobilières, et à terme, une épargne conséquente lors de son
départ à la retraite. Ce type de charge peut toutefois faire l’objet de limitation par
arrêté du ministre chargé des Finances.
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Les charges financières ne sont déductibles que si les sommes reçues sont utilisées
pour les besoins de l’entreprise. Ne sont pas déductibles à ce titre, les intérêts
d’emprunts contractés à l’occasion d’opérations n’entrant pas dans le cadre d’une
gestion commerciale normale. C’est le cas par exemple des intérêts d’un emprunt
contracté par une société, suivi d’un prêt sans intérêt consenti à un associé.
Lorsqu’ils sont déductibles, les intérêts sont compris dans les charges de l’exercice
au cours duquel ils ont couru et non de l’exercice de leur paiement effectif.
1– Restriction générale
Elle concerne toutes les sociétés et est relative au taux d’intérêt maximum admis. Le
taux maximum des intérêts est limité à deux (2) points au dessus du taux des
avances de la BCEAO.
Exemple : Montant d’un compte créditeur d’associé = 30 000 000 ; taux d’intérêt
versé par la société = 13% ; taux de la BCEAO = 9%
Le montant des intérêts non déductibles est de 30 000 000 x (13 – 11)% = 600 000
Notons que chaque compte courant doit être considéré isolément. Aucune
compensation n’est possible entre un excédant d’intérêt constaté pour un compte
(taux supérieur au maximum admis) et une insuffisance d’intérêt pour un autre
compte (taux inférieur au maximum admis).
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Résolution
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B/ Les provisions
1– Définition et généralités
La provision est une déduction destinée à faire face soit à une dépréciation d’un
élément d’actif, soit à une charge. Il doit s’agir d’une dépréciation ou charge précise
quant à son objet, incertaine mais probable quant à sa réalisation.
Les provisions ont pour objet de couvrir des pertes ou charges futures, mais ayant
leur origine dans l’exercice. En ce qui les concerne, une certitude existe sur un seul
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- Il faut que les pertes ou charges soient probables et non purement éventuelles.
L’éventualité d’une perte ou d’une charge résulte d’un simple risque d’ordre
général, alors que sa probabilité est établie par des circonstances précises,
particulières. Aucune créance de l’entreprise ne donne de crainte en particulier,
mais un risque général existe sur l’ensemble des créances. Une ou plusieurs
d’entre elles peuvent devenir irrécouvrables. On est en présence d’une perte
éventuelle : pas de provisions possibles. Par contre, si un débiteur montre des
signes notoires de défaillance (chèque irrécouvrable, société en liquidation, …),
la perte est probable et il est possible de passer une provision.
- Les pertes ou charges doivent trouver leur origine dans l’exercice en cours.
C’est le principe de la séparation des exercices comptables qui sert de
fondement à la constitution de provisions. Il faut rattacher à un exercice toutes
les charges qui trouvent leur source, notamment celles que les évènements en
cours rendent probables. La probabilité de la perte ou de la charge doit résulter
des évènements en cours à la clôture de l’exercice. Une provision motivée par
un évènement ayant eu naissance après la clôture de l’exercice sera par
conséquent rejetée. C’est l’exercice suivant qui devra supporter la charge.
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A / Les conditions
Les Investissements réalisés dans le cadre du programme agréé doivent revêtir l’une
des formes ci-après :
matériel d’exploitation fixe ;
matériel informatique ;
véhicule et engins utilitaires et véhicules destinés exclusivement au
transport touristique ;
terrains et travaux d’aménagement et de construction ;
travaux de montage et d’installation des matériels compris dans le
programme agréé.
B / Avantages fiscaux
Il est fait une distinction entre les entreprises nouvelles et celles qui procèdent à une
extension.
Application
Une entreprise nouvelle bénéficie d’un programme d’investissement de 100 000 000
agréée en mars 2003. L’entreprise a dégagé les résultats fiscaux suivants :
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Solution :
Investissement agréé = 100 000 000, alors RDI = 100 000 000 x 40% = 40 000 000
Exercice 2003 : BI = 24 000 000 – 24 000 000 x 50% = 12 000 000,
Report de RDI = 40 000 000 – 12 000 000 = 28 000 000
Exercice 2004 : BI = 12 000 000 – 12 000 000 x 50% = 6 000 000,
Report de RDI = 28 000 000 – 6 000 000 = 22 000 000
Exercice 2005 : BI = 10 000 000 – 10 000 000 x 50% = 5 000 000,
Report de RDI = 22 000 000 – 5 000 000 = 17 000 000
Et ainsi de suite jusqu’à extinction du report de RDI dans la limite cependant de
cinq (5) exercices, c’est-à-dire jusqu’au résultat de l’exercice 2007.
Application
Une société a dégagé au cours de l’exercice 2001 un déficit fiscal de 128 754 500
dont 98 754 500 d’amortissements.
Au cours des exercices suivants, elle a réalisé les résultats ci-après :
- exercice 2002 : 10 500 000 ;
- exercice 2003 : 8 200 000 ;
- exercice 2004 : 10 000 000 ;
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Solution
Puisque le délai de prescription de la déduction ne concerne que le déficit ordinaire,
il faut commencer, par souci de bonne gestion, à déduire le montant correspondant
avant la fin du délai si possible.
Déficit ordinaire = -128 754 500 + 98 754 500
Exercice 2002 : BI = 10 500 000 – 10 500 000 = 0,
Report de déficit ordinaire = 30 000 000 – 10 500 000 = 19 500 000.
Exercice 2003 : BI = 8 200 000 – 8 200 000 = 0,
Report de déficit ordinaire = 19 500 000 – 8 200 000 = 11 300 000.
Exercice 2004 : BI = 10 000 000 – 10 000 000 = 0,
Report de déficit ordinaire = 11 300 000 – 10 000 000 = 1 300 000. Ce report
est définitivement perdu parce que le délai de déduction expiré;
Exercice 2005 : BI = 38 754 000 – 38 754 000 = 0,
Report d’ARD = 98 754 500 – 38 754 000 = 60 000 500 déductible du
bénéfice des exercices à venir sans limitation de délai.
Exercice
L’examen des comptes de fin d’exercice de l’année 2005 d’une SA au capital de
25 000 000 entièrement libéré révèle les faits suivants :
le Directeur général de la société a reçu une somme forfaitaire de 400 000
pour les frais exposés lors des déplacements professionnels. Les
documents comptables renseignent que les frais réels de l’espèce lui ont
été remboursés pour un montant de 387 000 ;
la société a souscrit une police d’assurance-vie pour l’ensemble du
personnel, y compris les dirigeants, pour une prime mensuelle de
32 500 000 ;
les loyers supportés par la société au titre de l’immeuble pris en location
pour loger le Directeur général s’élèvent à 3 600 000, ce qui correspond,
pour l’année considérée, au montant maximum que la société pouvait
déduire ;
une prime d’assurance incendie de la maison occupée par le Directeur
général et supportée par la société est fixée par la compagnie d’assurance
sur la base de 15 000 par mois et par pièce principale ;
la femme du Directeur général et leur fils unique travaillent comme
employés dans la société. Ils perçoivent respectivement un salaire
mensuel de 125 000 et 110 000 ;
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des intérêts d’un montant de 3 200 000 ont été versés à un associé pour
les sommes mises en compte courant durant l’exercice pour un montant
total de 40 000 000. Le taux de rémunération a été fixé au taux de la
BCEAO augmenté de deux points.
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Cours de fiscalité des entreprises
Les sociétés et personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés sont tenues
de déclarer le montant de leur bénéfice imposable ou de leur déficit de l’année
précédente au plus tard le 30 avril de chaque année. En même temps que leur
déclaration de revenus, les contribuables ci-dessus désignés, sont tenus de fournir,
en fonction de leur cadre comptable, deux exemplaires des états et documents
énumérés ci-dessous, sous peine des sanctions prévues à l'article 192 du Code
général des Impôts. Les entreprises et organismes relevant du cadre comptable
dénommé SYSCOA doivent joindre les documents comptables visés par les articles
8 et 12 du Règlement relatif au droit comptable dans les Etats de l’UEMOA, sous les
réserves prévues aux articles 11 et 13 dudit Règlement, à savoir :
- le bilan ;
- le compte de résultat ;
- le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) ;
- l'état annexé ;
- l'état supplémentaire.
Toutefois ceux dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes est inférieur à 100 millions
de francs, produisent des documents prévus dans le cadre du système allégé soit :
- le bilan;
- le compte de résultat;
- l'état annexé.
Les sociétés d'assurance ou de réassurance, de capitalisation ou d'épargne doivent
remettre en plus des états comptables visés à l'article 422 du Traité de la Conférence
interafricaine des marchés d'assurance (CIMA), un double du compte rendu détaillé
et des tableaux annexés par elles, fournis au ministre chargé des Finances. Les
banques et les établissements financiers, quant à eux, sont tenus de produire les
documents comptables ci-après :
- le bilan;
- le hors bilan;
- le compte de résultat;
- la fiche annuelle de renseignements affectation du résultat;
- l'annexe.
Ils remettent, en outre, une copie des états annuels sur l'exploitation bancaire
déposés à l'institut d'émission.
Les contribuables ci-dessus visés doivent produire, par ailleurs, un relevé de leurs
amortissements et des provisions constituées par prélèvement sur les bénéfices
avec l'indication précise de l'objet de ces amortissements et provisions ainsi qu'un
relevé détaillé des frais généraux.
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Les sociétés dont le siège social est situé hors du Sénégal remettent en plus des
documents sus visés un exemplaire de leur bilan général.
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L’impôt minimum forfaitaire sur les sociétés est perçu au profit du budget de l’Etat. Il
est dû par toutes les sociétés ou personnes morales déficitaires ou dont le résultat
fiscal ne permet pas de générer un impôt sur les sociétés supérieur au montant de
l’IMF.
Le montant annuel de l’IMF est fixé en considération du chiffre d’affaires hors taxes
réalisé l’année précédant celle de l’imposition.
Il est à noter que, sont exonérées de l’IMF les sociétés ayant commencé leurs
premières opérations dans le courant de l’année précédant celle de l’imposition et les
sociétés ayant clos leur premier bilan au cours ou à la fin de ladite année, à la
condition dans ce cas que l’exercice ne soit pas d’une durée supérieure à 12 mois.
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L’impôt sur les sociétés (IS) et l’impôt sur le revenu (IR) donnent lieu chaque année,
au versement d’acomptes, à imputer sur l’impôt dû au titre de ladite année sur les
revenus de l’année précédente.
Toutefois, les salariés et les titulaires de revenus relevant du régime de la retenue à
la source sont dispensés du versement d’acomptes provisionnels, s’ils ne disposent
que de revenus ayant subi une retenue à la source.
Pour les sociétés et personnes morales passibles de l’IS, le premier acompte ne peut
être inférieur au montant de l’IMF. Sauf pour les sociétés exonérées de cet impôt, le
premier acompte se confond avec l’IMF.
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Aucun acompte n’est dû lorsque les deux tiers de l’impôt dû sur les résultats de
l’année précédente sont égaux ou inférieurs à l’IMF de l’année en cours.
Le contribuable qui estime que le montant de l’acompte déjà versé au titre d’un
exercice est égal ou supérieur à la cotisation dont il sera finalement redevable pour
cet exercice, peut se dispenser d’effectuer le versement du deuxième acompte, en
remettant au comptable public chargé du recouvrement, au plus tard le 30 avril, une
lettre datée et signée.
Si l’imposition mise en recouvrement par voie de rôle est inférieure au total des
acomptes versés par le contribuable au titre de la même année, l’excédent versé est
imputé sur les exercices suivants ou remboursé si le redevable cesse son activité ou
quitte le Sénégal, ou si l’exploitation est restée déficitaire pendant deux exercices
consécutifs d’au moins douze mois. Cet excédent peut également, à la demande du
contribuable, être utilisé pour le paiement de tout autre impôt direct ou taxes
assimilées dont il est par ailleurs redevable.
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Exercice IS n° 1
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V- Impôts et taxes
- Contribution foncière des propriétés bâties
980 000
- Contribution des patentes 785 250
- Droits d’enregistrement et de timbres 625 200
- Impôt minimum forfaitaire sur les sociétés 500 000
- Taxe spéciale sur les voitures particulières des personnes morales
478 350
_______________
Total 3 368 800
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VI- Intérêts
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2007, les associés ont apporté les
sommes ci-après versées en compte courant et rémunérés par un intérêt de 9% (1) :
73 500 000
(1) Le taux des avances à terme fixe sur effets publics de la BCEAO s’établit à 6%.
Travail à faire
A l’aide des renseignements ci-dessus, déterminer en explicitant le montant du
bénéfice net imposable à l’impôt sur les sociétés.
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TAF :
Calculez le résultat fiscal de l’exercice 2008 ainsi que le résultat net comptable.
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