Laine de Roche Fabrication RR-32330-FR

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REGION REUNION

CONSEIL REGIONAL

BRGM
L'ENTREPRISE A U SERVICE DE LA TERRE

bilan de l'étude de préfaisabilité


de laine de roche
(île de la Réunion)
REGION RÉUNION
CONSEIL REGIONAL
Hôtel de la Région
Avenue René Cassin
Moufia B.P. 402 - 97494 SAINTE-CLOTILDE CEDEX

BRGM
Tél. : 48.70.00 - Télex : 916040 - Télécopie : 48.70.71

L'ENTREPRISE A U SERVICE OC LA TERRE

bilan de l'étude de préfaisabilité


de laine de roche
(île de la Réunion)

B.-E. Odent

février 1991
R 32 330

BRGM
DIRECTION DES ACTIVITÉS MINIÈRES
Département Mission Roches et Minéraux Industriels
B P 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - France - Tél. : (33) 38.64.34.34
- 2-

RESUME

Suite à une première analyse des possibilités de développement de


l'utilisation dans le bâtiment de la laine de roche fabriquée à partir
des basaltes de La Réunion, le Conseil Régional de la Région Réunion a
demandé au BRGM de réaliser un bilan de l'étude de pré-faisabilité de
fabrication de laine de roche dans l'ile et d'en tirer les perspec-
tives éventuelles.

En effet, la forte progression de la construction de logements sur


l'ile et l'amélioration du confort thermique, ont entraîné un net
accroissement de la consommation d'électricité (climatisation).

Une des solutions pour économiser l'énergie peut être de favoriser une
isolation en sous-toiture, ce qui amène une régulation passive et
permanente de la température interne des logements. Par ailleurs,
l'amélioration de la qualité de vie dans l'habitat passe par une
meilleure isolation thermique.

Mais, le développement de ce projet se heurte actuellement à la


réduction de l'écart entre deux données économiques fondamentales :

- un marché local relativement faible, estimé à 15 000 m /an ;


or dans cette estimation, l'isolation des logements sociaux
n'a toutefois pas été intégrée, ni par la DDE ni par l'AFME.
Une réévaluation serait nécessaire.

- une taille économique de l'unité de production dont le seuil


de rentabilité se situe à 80 000 m /an.

L'exportation des 4/5 de la production amènerait un risque commercial


certain, étant donné que, comme tout matériau de faible densité, la
laine de roche a un coût de transport élevé, et que l'île de La
Réunion est très éloignée des marchés potentiels les plus "porteurs"
que sont l'Europe, les USA et le Sud-Est asiatique.

Il apparaît donc qu'une des possibilités de développer ce projet


pourrait être de mettre au point une technologie simplifiée, (avec
l'aide de l'ANVAR ? ) , pour produire 25 000 m de laine de roche par
an, dans des conditions économiques acceptable.

- Bilan du projet de laine de roche à la Réunion -


- 3 -

TABLE DES MATIERES

RESUME

PREAMBULE

1 - Les perspectives d'évolution du «arche de


l'isolation à La Réunion

1.1 - Une consommation d'énergie en forte progression 5


1.2 - Un contexte climatique tropical S
1.3 - Un secteur bâtiment en constante expansion 6
1.4 - Conclusion sur l'évolution du marché de l'isolation
à La Réunion 6

2 - Un contexte géologique et économique favorable

2.1 - Les matières premières 7


2.2 - Le contexte économique régional 7

3 - Des contraintes industrielles

3.1 - La recherche de collaboration technique 8


3.2 - La recherche de société spécialisée dans les
études détaillées du marché 9
3.3 - Conclusion partielle sur les contraintes industrielles. . 9

4 - Conclusions - Reconnandations 10

ANNEXES

- Bilan du projet de laine de roche à La Réunion -


- 4-

PREAMBULE

Une evaluación des potentialités géologiques et économiques de l'île


de La Réunion pour la fabrication de la laine de roche a été réalisée
par le BRGM en avril 1989, pour le compte de la Direction Régionale de
l'Industrie et de la Recherche.

Cette étude préliminaire a montré que de nombreux paramètres, en


particulier techniques, étaient plutôt favorables et que rien ne
permettait de condamner de prime abord le projet.

Pour favoriser son développement, une assistance technique fut de-


mandée auprès de producteurs de ce type de matériaux et auprès d'une
société spécialisée dans l'étude internationale de marché.

A la demande de la Région Réunion, ce rapport dresse le bilan des


différentes actions entreprises, en y joignant des perspectives
éventuelles de développement.

- Bilan du projet de laine de roche à la Réunion -


- 5 -

1 - LES PERSPECTIVES D'EVOLUTION DU MARCHE


DE L'ISOLATION A LA REUNION

La notion d'isolation thermique d'un bâtiment est liée à une recherche


de confort, avec un souci actuel pour les économies d'énergie.

1.1 - UNE CONSOMMATION D'ÉNERGIE EN FORTE PROGRESSION


Depuis quelques années, la consommation d'électricité croit plus vite
que la production, respectivement 14X contre 11X en 1987.

De plus, et bien que représentant encore les 4/5 de l'énergie utilisée


sur l'Ile, la production hydraulique est proportionnellement en
constante décroissance. La différence est comblée par des importations
coûteuses de fuel lourd (+ 36X en 1987).

Cette progression de la consommation s'explique : la généralisation de


l'alimentation en électricité (46X des logements avaient l'électricité
en 1974, 81Z en 1982) et par voie de conséquence une progression des
biens d'équipements et de l'électroménager. Bien que faible dans
l'absolu (4,4Z en 1982), la climatisation est de plus en plus sou-
haitée dans les administrations et chez les cadres supérieurs.

Cette discordance entre consommation et production d'électricité


préoccupe les responsables locaux d'EDF. L'utilisation d'isolants
thermiques doit pouvoir limiter en partie l'emploi de matériel élec-
trique de climatisation (climatiseur, ventilateur...).

1.2 - UN CONTEXTE CLIMATIQUE TROPICAL


Les températures supérieures à 26°C sont enregistrées dans la zone
côtière où résident 802 des 551 000 habitants de l'ile. La durée
d'insolation est particulièrement élevée avec une durée moyenne
annuelle supérieure à 2 500 heures.

Pour limiter le développement de la climatisation, une isolation des


toitures doit permettre une régulation naturelle de la température
interne des habitations en "emmagasinant" une partie de la fraicheur
de la nuit et en limitant la forte chaleur de la mi-journée.

- Bilan du projet de laine de roche à La Réunion -


- 6-

1.3 - UN SECTEUR BÂTIMENT EN CONSTANTE EXPANSION


A partir de 1985, le secteur du bâtiment a connu une forte activité,
et le nombre de logements neufs autorisés est passé de 4 000 à plus de
9 500 en 1987, conséquence des conditions économiques favorables, en
particulier des mesures de défiscalisation.Dans les dix années qui
viennent, il est prévu de maintenir ce taux de croissance avec 10 000
logements et deux lycées par an.

Il est à noter que la moitié environ de ces bâtiments construits sont


des logements sociaux réalisés à moindre coût.

Une grande partie des toitures est en tôle nervurée, non isolée, dont
l'effet radiant thermique est évident.

L'utilisation d'isolant thermique en sous-toiture doit amener une


nette amélioration du confort en limitant les écarts thermiques et en
diminuant la température ambiante de 5 à 10 e C pendant les périodes les
plus chaudes.

Outre les logements neufs, il est possible aussi de traiter le parc


des logements déjà bâtis qui avoisine 141 000 unités.

L'allocation spéciale de l'AFME (Agence Française pour la Maîtrise de


l'Energie) qui couvre, en partie, les frais d'isolation, continue à
être effective sur l'Ile. Se montant à 2 000 F pour 100 m isolés,
elle pourrait alléger le surcoût dû à l'isolation, en particulier pour
les logements sociaux.

1.4 - CONCLUSION SUR L'ÉVOLUTION DU MARCHE DE L'ISOLATION


A LA REUNION
Une forte progression de la demande de logements neufs et la recherche
naturelle d'un certain confort thermique, amènent un net accroissement
de la consommation d'électricité.

Pour répondre à ce problème, une isolation en sous-toiture peut amener


une régulation passive et permanente de la température interne des
logements de toutes catégories.

Avec la production sur place de matériaux d'isolation, ce marché


aurait toute chance de se développer.

- Bilan du projet de laine de roche à la Réunion -


- 7-

2 - UN CONTEXTE GEOLOGIQUE ET ECONOMIQUE FAVORABLE

2.1 - L E S MATIÈRES PREMIÈRES


L'Ile de La Réunion présente un contexte géologique favorable pour
produire la quasi-totalité des matières nécessaires à la fabrication
de laine de roche. Les coulées de basalte alcalin aphyrique sont
nombreuses sur l'Ile. La composition chimique de cette roche est
voisine de l'idéal pour cette utilisation, mis à part de légers
déficits en MgO et en CaO, qui peuvent être compensés par l'ajout des
sables sombres à olivine (100 t) , de la région de Saint-Paul et par
l'importation de faibles quantités de chaux (300 t) de l'Ile Maurice,
ou de Madagascar.

2.2 - LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE REGIONAL

Un des problèmes préoccupants de l'île reste le chômage qui touche 37X


de la population active. Pour remédier à cet état de fait, de nom-
breuses actions d'encouragement aux investissements industriels ont
été engagées, apportant des avantages financiers et fiscaux très
incitatifs (primes et aides diverses, allégements fiscaux, exonéra-
tions d'impôts...).

Bilan du projet de laine de roche à La Réunion -


- 8-

3 - LES CONTRAINTES INDUSTRIELLES ET ECONOMIQUES

Nous avions noté dans les conclusions de l'étude réalisée en 1989 que
le développement du projet dépendait directement, à la fois du résul-
tat d'une étude détaillée du marché potentiel et d'une association
technique avec une société spécialisée dans la production de ce type
d'isolant.

3.1 - LA RECHERCHE DE COLLABORATION TECHNIQUE


Les demandes de coopération, formulées auprès de ROCKWOOL-FRANCE et
ROCKWOOL INTERNATIONAL A/S au Danemark; le leader mondial pour ce type
de produit, n'ont pas abouti (voir annexe 1 ) . Ce groupe international
(11 usines en Europe) élabore sa propre stratégie de développement,
mais il ne vend ni matériel ni étude technique.

Une filiale du Groupe Saint-Gobain, la Société SODEFIVE, spécialisée


dans l'ingénierie d'usines pour fibres minérales, a été contactée à la
fois par le BRGM et par le Comité de Pilotage de l'Industrie de La
Réunion.

Monsieur J. NOZIERE, ingénieur spécialisé dans ce type de projet, nous


a confirmé l'importance primordiale d'une étude détaillée du marché
potentiel. Il nous a indiqué également que ce type de projet était du
type d'une industrie "lourde", où l'importance des investissements
induisait "une taille d'usine bien précise, suffisamment grosse" pour
rentabiliser le projet.

Il conclut que "si le marché entraine par sa faiblesse (et on peut le


craindre pour La Réunion avec 500 000 habitants seulement et un climat
chaud) une trop petite unité de fabrication, alors l'investissement
devient démesuré par rapport au chiffre d'affaire".

Monsieur VIGER, directeur du Comité de Pilotage de l'Industrie à La


Réunion, a contacté M. TIFFERT-USINGER, PDG de la Société SODEFIVE,
qui a confirmé et développé l'opinion de M. NOZIERE.

"Le plancher de production,. ... se situe à 20 000 tonnes de produits


finis, soit 80 000 m en moyenne".

Le marché potentiel réunionnais ayait été estimé par le BRGM, en


première approximation, à 15 000 m /an, soit à peine 19X de la pro-
duction minimale.

Ce pourcentage apparaît beaucoup trop faible aux experts de SODEFIVE


qui pensent que, dans la majorité des cas, la consommation locale doit
"absorber 60 à 70Z de la production".

- Bilan du projet de laine de roche à la Réunion -


- 9 -

Comme beaucoup de produits de faible densité et de coût modeste, la


laine de roche ne peut être transportée sur des distances importantes
d'une manière économique. Pour La Réunion, les possibles conditions
avantageuses de fret-retour pour l'Europe et l'Asie sont à confirmer
pour ce type de produit.

Ayant une connaissance étendue du marché mondial, SODEFIVE cite


certains pays du pourtour de l'Océan Indien qui ont déjà un approvi-
sionnement suivi : Afrique du Sud, Arabie, Iran/Inde et Malaisie.

Selon M.TIFFERT-USINGER, le développement d'un tel projet est entiè-


rement subordonné à une étude "lourde" de marché, qui menée par un
professionnel de l'isolation, devra réaliser un "véritable recensement
des utilisateurs accessibles", "avec déplacements dans l'ensemble de
la zone considérée". Une telle étude couvrirait "une période de deux à
trois mois".

3.2 - LA RECHERCHE DE SOCIÉTÉ SPECIALISE DANS LES ETUDES

DETAILLEES DU MARCHE
Nous avons contacté en mars 1990, le Groupe MAC (Management Analysis
Center) en la personne de Monsieur J.F. HARRIS.

Le devis qu'il nous a fait parvenir le 5 avril (annexe 2) évoque une


durée d'étude de 3 mois et un budget pour honoraires de 600 000 F.HT,
soit environ 700 kF HT avec frais de voyages et d'édition.

Ce Projet économiquement difficile à cause d'un marché local rela-


tivement faible et des exportations entièrement liées aux coûts de
transport, justifie-t-il l'engagement de cette somme ? (0,6X des
120 millions d'investissements pour une unité de production de 80 000
m /an).

3.3 - CONCLUSION PARTIELLE SUR LES CONTRAINTES


INDUSTRIELLES
II y a une inadéquation évidente entre un marché potentiel réunionnais
faible et un "plancher" de production environ cinq fois plus élevé•qui
se justifie par l'importance des investissements. Une exportation
massive des produits (4/5 de l'ensemble) apparaît difficile à justi-
fier étant donné les coûts de transport prohibitifs.

- Bilan du projet de laine de roche à La Réunion -


- 10 -

4 - CONCLUSIONS - RECOIMANDATIONS

Le contexte géologique, le fort développement du bâtiment associé à


une recherche de confort thermique, le souci d'économie d'énergie et
le contexte économique régional sont autant de facteurs favorables à
la création d'une entreprise de production de laine de roche sur l'Ile
de La Réunion.

Par contre ce projet se heurte à deux contraintes économique et


industrielle difficilement conciliables entre elles : le marché local
est limité, voisin de 15 000 m par an et la taille économique d'une
unité de production, suivant les critères européens, se situe au
niveau de 80 000 m /an.

Dans ce cas, ceci impliquerait l'exportation de 65 000 m par an.

Or la laine de roche, de faible densité, a un coût de transport élevé


et l'Ile de La Réunion est très éloignée des marchés potentiels
européens et sud-asiatiques.

Pour limiter les risques financiers, il est généralement admis que les
besoins locaux doivent représenter au moins 60X de la production
annuelle. Nous sommes loin du compte.

Seules, deux possibilités semblent se présenter pour relancer ce


projet :

- soit réduire la capacité de production de l'usine en re-


cherchant une technologie plus simple et moins lourde en
investissements. A notre connaissance, cette solution
n'existe pas actuellement ;

- soit trouver un marché à l'exportation couvrant les excé-


dents de production, en réalisant une étude détaillée du
marché potentiel de l'Océan Indien. Une telle étude repré-
sente une démarche assez lourde (coût de l'ordre de 1 MF),
et de toute façon, ses résultats seraient toujours peu
fiables dans le temps, certains marchés pouvant évoluer et
même se fermer.

En conclusion, il semble donc que la seule possibilité pour développer


ce projet dans le moyen terme, soit de trouver une technologie sim-
plifiée (avec l'aide de l'ANVAR ?), pour produire 25 000 m /an de
laine de roche d'une manière économique.

- Bilan du projet de laine de roche à la Réunion -


- 11 -

ANNEXES

ANNEXE 1 - Réponse de Rockwool International A/S à une desande


d'assistance technique.

ANNEXE 2 - Proposition du groupe MAC pour réaliser une étude du


•arche des produits d'isolation sur le pourtour de
l'Océan Indien, en Europe et dans le Sud-Est asiatique.

- Bilan du projet de laine de roche à La Réunion -


ROCKWOO
GROUP COORDINATION
1QPP'
Jens Nargaard
Executive Vice President
^ " ^ • ^ _ _ _ — '

Mr. Bernard E . Odent


B.R.G.M.
BP 6009 GF9O.079
45100 Orleans Cedex
FRANCE

Your ref Our ref: Date:

JN/ARy 1990-03-06

Dear Sir,

We have received your telex of 1990-02-22 for which we thank you.


We are sorry to inform you that we do not sell machinery or offer
technical assistance to produce mineral wool to companies outside
the Rockwool Group.

Yours Sincerely,
ROCKWOOL' GJROUP COORDINATION

Jens N0rgaard

Rockwool International A / S
Hovedgaden 584
DK-2640 Hedehusene, Denmark
Phone+ 45 42 16 03 00
4R 42 lfi 33 11
société d'étude pour le développement de la fibre de verre

téléphone : (33) 1 - 47 62 40 00
télex 611570 f (miroi) après réponse IS2 +
telefax (33) 1 - 4 7 62 47 32
adr postale "les miroirs" cedex 27 - 92096 pans la défens
télégramme sodefive paris

JN/LD
BRGM
n v A* ont f- -\rv Centre Scientifique et Technique
Avenue de Concyr
Orléans la Source (Loiret)
BP 6009

45060 O R L E A N S Cedex 2
(bcUJr
A l'attention de Monsieur O D E N T

Paris, le 4 janvier 1990

Monsieur,

N o u s avons bien reçu votre lettre d u 26 décembre


concernant un projet de laine de Basalte à la Réunion sollicitant
notre collaboration pour l'approfondissement de cette étude.

Je vous confirme cependant notre entretien téléphonique


recent sur ce m ê m e sujet : sans être par principe hostile à une
collaboration à un tel projet, nous désirons avant toute chose
connaître avec précision l'importance du marché (domestique et
export éventuel) en terme de tonnage et de grandes ligues de
produits.

Le fait de disposer de basalte paraissant convenable n'est


pas à notre avis un facteur suffisant si le marché local n'est pas
demandeur de produits d'isolation en grande quantité, car c o m m e
vous le savez sans doute, dans ce genre d'industrie, (où le produit
volumineux voyage très "mal", c'est à dire que le coût de transport
devient rapidement prohibitif) l'exportation ne peut pas
raisonnablement représenter plus de 10 à 2 0 % de la production
totale envisagée et il y a toujours le risque important que les pays
d'exportation se "ferment" un jour où l'autre.

sodefive s a. au capital de 250.000 I siège social 18 av d'alsace 92400 courbevoie r e s . nanterre b 642 042 295 siret 642 042 295 00039
domiciliation bancaire banque nationale de paris la défense 19 place des rpfipte q?¿nn r n u r h w n , ! . n° m m « ecc AI •>•»
Si le marché entraîne par sa faiblesse (et on peut le craindre
pour la Réunion avec 500.000 habitants seulement et un climat
chaud) une trop petite unité de fabrication, alors l'investissement
devient démesuré par rapport au chiffre d'affaire.

Nous demandons donc que ces points soient parfaitement


clairs avant d'envisager éventuellement une collaboration
technologique, les éléments technologiques (procédé - flow sheet)
ainsi que les éléments de coût, d'investissement , de consommation
etc.. que vous nous demandez ne pouvant de toute façon être
connus que pour une taille d'usine bien précise / suffisamment
grosse et sachant exactement les produits qu'elle aurait à fabriquer.

N o u s espérons que vos interlocuteurs et v o u s - m ê m e


comprendrez le bien fondé de cette approche prudente qui repose
sur une longue expérience dans de tels projets qui ressortent d'une
industrie "lourde".

Veuillez agréer. Monsieur, l'expression de nos sentiments


distingués.

Jean NOZIERE

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