0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
151 vues64 pages

fr14 2017

Transféré par

sabrina berrai
Copyright
© © All Rights Reserved
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pdf ou txt
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
151 vues64 pages

fr14 2017

Transféré par

sabrina berrai
Copyright
© © All Rights Reserved
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 64

REPUPIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF-M’SILA

FACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES DOMAINE : LETTRES ET LANGUE

DEPARTEMENT DES LETTRES ET LANGUE ETRANGERS

FRANCAISE FILIERE :LANGUE FRANCAISE

N° :125079182 OPTION : DIDACTIQUE DU FLE ET

INTERCULTURALITE.

Mémoire présenté pour l’obtention

Du diplôme de Master Académique

Par : AIMEUR Ahlem

Intitulé

L’usage de connecteurs d’énumération dans la


production écrite d’un texte argumentatif de FLE,
Chez les apprenants du 4ème année moyenne
CEM AzzeddinBelhaje à Slim/ M’sila

Soutenu le 15/05/2017

Soutenu devant le jury composé de :

KEFSI Nadia Université Président

TEBANI Ibtissam Université Rapporteur

SAGHIOUR Mounira Université Examinateur

Année universitaire : 2016/2017


Remerciements
Nous tenons à remercier, tout d’abord, Mm. TEBANI Ibtissam qui a
accepté de nous encadrer, et dont les orientations nous ont permis
d’enrichir et d’achever notre travail.
Nous remercions également tous nos enseignants et enseignantes de
département du Français.
J’adresse ma profonde reconnaissance aux membres de jury pour avoir
bien accepter d’évaluer mon travail.
Un vif remerciement au directeur et l’enseignante du CEM
AZZEDIN Belhaje , pour nous avoir accueillie dans leur
établissement et les apprenants qui ont contribué à notre travail de
recherche.
Nous remercions nos proches, parents et amis pour leur patience,
conseil et encouragement.
Enfin, nous remercions tous les gens qui nous ont aidés de près ou de
loin dans la réalisation de ce travail.
A vous tout merci….
Ahlem
Dédicace:
À mes chers mère et père

A mes beaux-frères

À toute la famille et à mes amis

Je dédie ce travail…
Table des matières
Table des matières

Remerciement………………………………………………………………………

Dédicace……………………………………………………………………………..

Table des matières………………………………………………………………….

Introduction générale……...…………………………………………………01-05

Partie théorique .........……………………………………………………………


Chapitre Ⅰ: la production écrite en français langue
étrangère ........................................………………………………………………06

Ⅰ.1.Autour de la notion du texte...........…………………………………………07

Ⅰ.1.1. Définition du texte..………………………………………………………07

Ⅰ.1.2. Composantes / Structures………………………………………………..08

Ⅰ.1.3. Objectifs de la production écrite ………………………………………..11

Ⅰ.2. La typologie textuelle………………………………………………………12

Ⅰ.2.1. Le texte narratif ………………………………………………………….13

Ⅰ.2.2. Le texte explicatif .. ………………………………………………………14

Ⅰ.2.3. Le texte descriptif …………………………………………………………14

Ⅰ.2.4. Le texte argumentatif…………………………………………………… 14

Ⅰ.3. La production à dominance argumentative... ……………………………15

Ⅰ.3.1. Texte argumentatif………………………………………………………15

Ⅰ.3.2. Types de l’argumentation………………………………………………..15

Ⅰ.3.3. Fonction de l’argumentation ……………………………………………16


Ⅰ.3.4. Composantes de texte argumentatif1……………………………………16

Chapitre Ⅱ: Les connecteurs logiques de la production écrite………………

Ⅱ.1. La cohésion et la cohérence textuelle…………………………………….19

Ⅱ.1.1. La cohésion . ……… …………………………………………………… 19

Ⅱ.1.2. La cohérence……………………………………………………………..19

Ⅱ.2. Les connecteurs logiques…………………………………………………..21

Ⅱ.2.1. Définition …………………………………………………………………21

Ⅱ.2.2. Les types de connecteurs logiques ……………………………………..21

Ⅱ.2.3. Fonction et nature………………………………………………………22

Ⅱ.3. Les connecteurs d'énumération …………………………………………25

Ⅱ.3.1. Définition…………………………………………………………………25

Ⅱ.3.2. Valeurs et fonction…….…………………………………………………26

Partie pratique……………………………………………………………………..

Chapitre Ⅲ : La mise en œuvre des connecteurs d'énumération par les


apprenants de la 4 ème année moyenne………………………………………

Ⅲ.1. Méthodologie de recherche..……………… ……………………………28

Ⅲ.1.1. Le corpus.………………………………………………………………28

Ⅲ.1.2. Description des démarches à suivre...…………………………………29

Ⅲ.2. Analyse des productions écrites des apprenants de la 4 ème année


moyenne............................................……………………………………………..31

Ⅲ.2.1. Analyse qualitative…………………………………………. ………...31


Ⅲ.2.2. Analyse quantitative……………………………………………………35

Ⅲ.2.3. Analyse et interprétation des résultats ………………………………35

Ⅲ.3. Les difficultés rencontrées dans l'usage des connecteurs d'énumération


en classe de FLE…………………………………………………………………38

Ⅲ.3.1. Présentation de l'enquête………………………………………………38

Ⅲ.3.2. Analyse et commentaire du questionnaire proposée aux enseignants


de la 4 ème année moyenne.……………………………………………………38

Ⅲ.3.3. Activités de remédiation………………………………………………..39

Conclusion générale……………………………………………………………..41

Référence Bibliographique .. ...…………………………………………………

Annexe……………………………………………………………………………..
Introduction générale
Introduction générale :
Nous convoitons à travers cette initiation à la recherche de présenter d'une manière précise
et concise notre travail sous forme de mémoire de fin d’étude. Pour cela nous expliquons ce qui
nous a incité à choisir un tel sujet. Puis, nous présentons la problématique soulevée et les
hypothèses émises qui restent à vérifier. Nous déterminerons également, nos objectifs visés par
cette humble recherche. Nous expliquerons la démarche que nous avons suivie et nous décrirons
notre expérimentation ainsi que les outils de recherche afin de confirmer ou d’infirmer les
hypothèses de départ. Nous terminerons par un portrait du plan de ce travail.
En effet, l'écrit aujourd'hui joue un rôle primordial dans la réussite scolaire, personnelle et
sociale. Il prend diverses formes modernes et sa maitrise est devenue une clé essentielle de toute
réussite (envoyer un e-mail, une télécopie, passer un examen,…etc.) autant d'opérations qui
passent inévitablement par le savoir écrire. Comme, il peut être une porte qui mène à l’échec du
fait que l'élève ne sait pas répondre par écrit. Il se trouve toujours incapable de rédiger un texte
de quelques lignes malgré ses connaissances systématiques de la langue écrite. Par conséquent,
les résultats des épreuves de BEM et de BAC se révèlent très inquiétants.
L'apprenant est donc amené à former et à exprimer ses idées, ses sentiments pour les
communiquer à d'autres et donc à actualiser une compétence de communication écrite qui se
définit comme étant « une capacité à produire des discours écrits bien formés y compris dans
leur organisation matérielle, appropriés à des situations particulières diversifiées ».1
Partant d’un constant décevant des résultats qui sont loin d'être parfaits dans les examens
officiels ; Les apprenants de la 4ème année sont très souvent appelés à exprimer leur point de vu
sur un sujet qui leur est demandé. Cependant, nous avons remarqué qu’ils trouvent des difficultés
à enchainer leurs idées et à organiser leurs arguments lors de la rédaction de leurs écrits. De ce
fait, leur texte manque de cohérence et de cohésion dues à un mauvais usage des connecteurs
logiques y compris les connecteurs d’énumération ou d’enchainement.
C’est pourquoi, nous avons jugé qu’il serait intéressant et utile d’effectuer une recherche
sur l’usage des connecteurs d’énumération dans la production d’un texte argumentatif par les
apprenants de la 4ème année moyenne, du CEM AZEDDIN Belhaje à SLIM l’une des communes
de la wilaya de M’sila.

1
Bouchard cité par pouliot, M., Discours Explicatif Ecrit en Milieu Universitaire, Le français dans le
Monde-Recherches et Applications numéro spécial : 120-128, février-mars 1993, p.120

1
Malgré que ces apprenants aient suivi pendant leur cursus, un long apprentissage sur les
techniques d’expression écrite qui a duré des années, ils s’avèrent toujours incapables de
produire un texte harmonieux, bien ordonné ayant le minimum d’erreur. De ce fait, nous jugeons
qu’il est temps de mettre en place une pédagogie de l'écrit qui repose sur des principes
pédagogiques cohérents dans le but de produire différents types de textes.
Nous limitons notre champ d’étude et nous nous contentons d’étudier la manière de
produire un texte argumentatif plus agréable à lire.
Nos motivations et raisons du choix du thème montre clairement nos inquiétudes. C’est
pourquoi, nous envisagerons de répondre à la problématique qui peut être conçue à travers
plusieurs questions :
- Les apprenants de quatrième année moyenne réussissent-ils à utiliser correctement les
procédés d’énumération dans leurs productions écrites ?
- Comment aider les apprenants à surmonter leurs difficultés afin de rédiger un texte
argumentatif bien cohérent ?

- Comment leurs apprendre à utiliser correctement les connecteurs d’énumération dans


leurs écrits quand il s’agit de produire un texte argumentatif ?
- Quels conseils pouvons-nous donner à ces apprenants scripteurs pour remédier à leur
difficulté ?
Nous supposons que les problèmes de production écrite chez ces apprenants sont non pas
seulement au niveau du manque des compétences linguistiques mais aussi, le mal ou le non
usage des marqueurs d’énumération. Nous nous inspirons dans notre étude, des travaux des
professeurs chercheurs Chaïm PERELMAN, d’Alain BOISSINOT , Bernard SCHNEUWLY et
de l’éducation nationale. Nous pouvons déduire que l’aspect dynamique pour une bonne
production d’un texte argumentatif en FLE peut se manifester alors aux trois niveaux :
énonciatif, lexical et organisationnel, Ce dernier s’accompagne fréquemment d’un recours
insistant aux connexions logiques dont les connecteurs d’énumération en font partie et qui
aident énormément les apprenants à la structuration, à l’organisation et à la progression du
sens dans le texte.
Savoir écrire c'est bien autre chose que savoir maîtriser l'orthographe, le vocabulaire ou
la syntaxe. C’est pourquoi, nous nous traçons comme objectifs ce qui suit :

2
D’une part, nous espérons munir les apprenants par les techniques de production écrite en faisant
recours aux procédés d’énumération. D’une autre part, nous souhaitons optimiser l’emploi de
ces connecteurs dans une argumentation. Enfin, les aider à rédiger un texte argumentatif cohérent
composé d’une introduction, d’un développement et d’une conclusion. Nous voulons pousser et
inciter l’apprenant à utiliser ce type de connecteurs dans ces écrits.
Comme le dévoile notre intitulé, notre corpus est constitué de copies des apprenants de la
4ème moyenne du C.E.M AZEDDIN Belhaje situé dans la région de SLIM de la wilaya de
M'Sila. Ce C.E.M contient trois classes de 4ème année. Chacune de ces classes comporte une
trentaine d’élèves. Le nombre important qu’il accueille chaque année justifie le choix de cet
établissement. Dans notre classe, nous avons 30 apprenants, la majorité des apprenants sont du
sexe féminin (16 filles et 14 garçons) avec un enseignant ayant 08 ans d’expérience dans le
domaine de l'enseignement. Nous aurons donc 30 copies à analyser.

En vue de vérifier nos hypothèses émises et de mettre en valeur l’usage des connecteurs
d’énumération dans un écrit argumentatif, nous allons voir en premier temps le déroulement
d’une séance de production écrite, dans le but de savoir comment elle s’enseigne au collège.
Nous aurons l’occasion d’être en contact direct avec les apprenants. Cela nous permettra de voir
comment ils vont procéder pour rédiger leurs écrits.

Le sujet de l’expression écrite est de citer en quelques lignes les avantages et les
inconvénients de Facebook. Vu que ce dernier est un thème d’actualité et très motivant pour les
adolescents. Les critères de réussite seront communiqués et présentés lors de la rédaction de
notre mémoire. Nous analyserons quantitativement (dans le but de déceler le nombre
d’apprenants sachant se servir des connecteurs d’enchaînement) et qualitativement leurs écrits
(afin de relever et d’examiner de plus près les problèmes liés à l’utilisation de ces connecteurs).

Pour récolter plus d’informations, une enquête sera effectuée auprès des enseignants de la
4ème année. Nous leur demanderons de remplir un questionnaire à travers lequel, nous leur
poserons un ensemble de questions dans le but de savoir d’une part, si l’enseignement et
l’apprentissage de ces procédés sont effectués au cours des quatre années. D’une autre part, de
connaitre les stratégies qui permettent de les inculquer à l’enfant de façon à les utiliser de
manière correcte et adéquate. Nous en profiterons pour leur demander des conseils, des
propositions pour aider les apprenants à rédiger un texte argumentatif avec aisance.

3
Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous voulons de présenter et de décrire
minutieusement la démarche de notre travail de recherche. A cette effet notre plan comporte trois
chapitres complémentaires :
Le premier chapitre théorique qui s'intitule comme suit : "La production écrite en français
langue étrangère ". Nous subdiviserons ce chapitre en trois sous chapitres :
● Le premier s’articule autour de la notion du texte. Nous aborderons la notion du texte, ses
composantes et structures
● Le second est centré sur la typologie textuelle. Il nous permettra de faire un rappel sur les
différents types de textes
● Le troisième se trace comme objectif d’évoquer la production écrite d’un texte à dominance
argumentative.
Le deuxième chapitre entamera "Les connecteurs logiques dans la production écrite ".
● La cohésion et la cohérence d’un texte sont assurées par des outils qu’on nomme :
« Les connecteurs » qui représentent le titre du premier sous chapitre. Nous présenterons la
définition des rapports logiques. Nous citerons par la suite, les différents types des connecteurs
logiques.
● Un deuxième sous chapitre qui traite de plus près les connecteurs d’énumération (définition,
valeurs et fonctions).
● Pour clôturer ce chapitre, nous rappellerons les objectifs pédagogiques de l’enseignement
apprentissage de la production écrite.
Quant au dernier chapitre, il permet « La mise en œuvre des connecteurs d’énumération par
les apprenants de la 4ème année moyenne ». Comme l’indique le titre, cette partie décrit et
présente explicitement la partie pratique. Nous communiquerons les conditions de notre
expérimentation (l’établissement, l’échantillon, le corpus, les outils de recherche)
● Dans un premier temps nous décrirons le déroulement de la séance de l’expression écrite dans
une classe de FLE.
● Ensuite, une analyse quantitative et qualitative des copies afin de vérifier les hypothèses
préalablement formulées.
● Puis , une enquête réalisée auprès des enseignants du FLE, nous offre de riches informations
ayant une relation avec le but de notre recherche.

4
Nous terminerons par une conclusion qui sera en mesure de répondre directement aux
questions posées en début de ce travail. Nos hypothèses seront confirmées ou infirmées en
fonction des résultats obtenus.

5
Chapitre Ⅰ
La production écrite en
français langue
étrangère
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

Ⅰ.1. Autour de la notion du texte

Ⅰ .1.1 Notion du texte :

On générale le texte dans sa totalité qui détermine la signification des phrases dont il est
composé :

Etymologie : du latin textus ,participe passé du verbe texere "tisser", tramer" . Le


glissement sémantique entre le "tissu" et le "texte" se trouve en français dans des
expressions comme "trame" du récit ou "intrigue cousue de fil blanc.

Le nom texte : « TƐKST »

1/ Suite ordonné de mots écrits

2/propres termes d'un auteur, teneur exacte d'un acte, d'une loi,….etc.

Le texte selon le Dic le Robert:

1/ les termes, les phrases qui constituent un écrit, une œuvre, le texte d'une chanson.

2/ la composition, la page imprimée.

3/ fragment d'une œuvre.

Pour Gérard vigner :

" Le texte écrit, en première analyse, devra être considéré comme une modalité
d'utilisation du langage en vue ou plusieurs interlocuteurs"1. Cette dernière est la
transmission d'un message, dans l'intention d'informer, d'agir à un sentiment, traduit par un
système de signes qui fonctionne selon un code connu par les interlocuteurs.

Le texte est un ensemble de phrases qui s'enchaînent entre elles. Cependant, une telle
définition ne peut suffire à elle seule pour rendre compte de ce qu'Adam ( (1997) appelle
(l'hétérogénéité )du texte qui est selon lui , « une réalité beaucoup plus hétérogène pour

1
GERARD, Vigner (1982). Ecrire : élément pour une pédagogie de la production écrite. Paris : clé
international.

7
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

qu'il soit possible de l'enfermer dans les limites d'une définition stricte »2 selon lui, cette
caractéristique est l'une des difficultés qui ne permettent de lui donner une définition stricte
.Alors le texte c'est un produit bien organisé et doit répondre aux règles de cohérence
textuelle.

A ce propos ECEKOTKUT-Irem onursal affirme que le texte :

« Est un écrit ou oral, il se forme avec l’enchaînement de phrases ,des paragraphes.


Cet enchaînement se réalise au hasard ou suivant le seul gré de son auteur (du
scripteur), mais suivant des règles précises et à l’aide de procédés spécifiques. Ces règles et
procédés peuvent être généraux ou peuvent varier d’un genre ou d’un type de texte à
l’autre »3.

Pour bien comprendre la notion du texte JEAN Milly pense que le texte : «porte
la marque de son émetteur par l’intermédiaire des signes d’énonciation ,la relation
d’émetteur à destinataire apparaît également dans les rapports de place qui situent
réciproquement les deux pôles selon une hiérarchie »4.

En effet le texte selon SHIRBY-CARTE-Thomas est : « Tout écrit qui réussit à


déclencher un processus d’interprétation dans une situation de communication donnée »5.

Le texte a souvent une fonction symbolique, consistant à renvoyer,plus


implicitement qu’explicitement à des réalités qui dépassent son Référent direct : des
institutions, des valeurs morales, religieuses,sociales…... etc.

Ⅰ.1.2 Structure du texte

Ⅰ.1.2.1 Composantes /structure

Selon J.Cortés (1985)et S.Moirand (1990) Le texte est une structuration complexe car
il a été construit par 3 facteurs d'opérations participables:

2
ADAM Jean Michel (2001), types de textes ou genres de discours? Comment classer les textes qui disent de
et comment faire ? , n°141
3
ECEKOTKUT-irem onursal, pour comprendre et analyser le texte et le discours, L’ARMATTAN, Paris,
2009, p.58
4
GEAN MILLY, poétique de texte,2éme édition,france,septembre,2001,p.60
5
SHIRBY-CARTER-thomas, la cohérence textuelle, pour une nouvelle pédagogie de l’écrit,
L’ARMATTAN,2000, p.18

8
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

-l’opération de référence : Il s'agit du thème (de quoi parle-t- on dans le texte? Des
personnages, des objets, des faits, le temps, le lieu de l'événement (Elle appartient à la
structure thématique, progression thématique

-l’opération de prédication : Elle attribut à ces différents acteurs ou des faits, des
propriétés indispensables et indique les actions ou les relations qui existent entre-deux (Elle
appartient à la structure sémantique)

-l’opération illocutionnaire : On rédige un texte afin de communiquer avec quelqu'un


une intention spécifique telle que: raconter, s'enformer, faire rire, divertir, etc.

Il ya aussi six types de structure de texte:

1/La procédure : C'est le meilleur type de structure de texte pour montrer à quelqu'un
comment faire quelque chose, le principe est d'indiquer précisément au lecteur, étape par
étape, ce qu'il doit faire.

2/La comparaison : Voilà une excellente façon de structurer l’information quand tu veux
faire ressortir les différences et les ressemblances entre deux choses. Il suffit de décrire
deux personnes, deux choses ou deux idées différentes pour avoir une comparaison.

3/Le classement : par ordre d’importance Il n’est pas toujours possible de dire tout ce qu’on
voudrait. La stratégie d’écriture à adopter est de commencer par l’élément le plus important,
puis d’ajouter le deuxième plus important et ainsi de suite jusqu’à la fin de l’espace prévu.

4/L’argumentation : C’est la solution, quand tu te concentres sur une idée principale qui
est une opinion. Énonce clairement ton idée principale, puis soutiens-la par des arguments
qui aident le lecteur à comprendre ton opinion.

5/ La narration chronologique: La narration chronologique, c’est-à-dire l’ordre dans le


temps (premier événement, puis le deuxième, le troisième, etc.), convient très bien pour
raconter l’histoire d’un événement ou d’un lieu.

6/Les points importants Au lieu de chercher à tout dire sur une personne, un lieu ou un
événement, imagine trois ou quatre questions qu’un lecteur curieux pourrait se poser sur ton
sujet. Réponds-lui dans ton texte. Cette méthode t’empêche de t’éloigner de ton idée.

9
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

Ⅰ.1.2.2 Structure compositionnelle du texte :

Un texte est d’une part une suite linéaire de parties (paragraphes correspondant à
des périodes, des séquences) formant une structure compositionnelle donnée. Mais un
texte est d’autre part un tout de sens sémantique ou pragmatique, une unité
configurationnelle.

Selon ADAN Jean-Michel dans son ouvrage « linguistique textuelle »,la structure
compositionnelle des textes est présentée par le schéma suivant :

Le schéma de la structure compositionnelle du texte :

Liages textuels6

Liages compositionnels liages configurationnels

(suite linéaire)

Planification structuration thématique macro-acte

Sémantique

Plan de texte plan de texte

Conventionnel occasionnel

Texte

6
- ADAN Jean-Michel, linguistique textuelle, édition Nathan/Her 1999, France, Janvier, 2004, p6

10
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

Ⅰ.1.3 Objectif de la production écrite

Ⅰ.1.3.1 Objectif de la production écrite

La production écrit a été souvent considérée comme un ensemble de sous-savoir à faire


acquérir selon un mode hiérarchique ; les apprenants rédigent des productions écrites au
rythme de nouveau production chaque année selon le programme scolaire, avant d'entamer
l'objectif de cette dernière, on présente la définition de Hayse et Flower :

" Une activité mentale complexe de construction de connaissances et de sens"7 donc


caractérisée par la complexité et la construction d’un nouveau sens. La production écrite a
pour buts de :

- Amener l'apprenant à communiquer à l'écrit.

- Evaluer les acquis de l'apprenant.

- Assurer la cohésion du texte.

- Utiliser des méthodes d'auto-apprentissage facilitant le renouvellement continu de


connaissance et de compétence.

- Interpréter les ressources documentaires.

- Produire des phrases correctes au plan syntaxique…..etc. Selon Sophie Moirand (1979),
"Enseigner l'écrit, c'est enseigner à communiquer par et avec l'écrit…"8 donc la
communication a besoin de l'écrit.

Selon la commission de l'enseignement supérieur des provinces maritimes, les objectifs


d'apprentissage sont :

7
CORNAIRE, Claudette, RAYMOND, Particia (1999). La production écrite. Paris : Nathan.
8
CORNAIRE, Claudette, RAYMOND, Particia (1999), op.cit.,p06

11
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

Ⅰ.1.3.2 La rédaction d’objectifs d’apprentissage

Dans cette section, il est question d’exposer les éléments essentiels à la rédaction
d’objectifs d’apprentissage généraux et spécifiques qui doivent être clairs, concis et, surtout,
cohérents, afin de refléter de façon efficace les intentions pédagogiques de la professeure ou
du professeur.

1/ La rédaction d’objectifs d’apprentissage généraux Comme il a été présenté


antérieurement, les objectifs d’apprentissage généraux représentent les finalités d’un
programme ou d’un cours, qu’elles soient liées à des connaissances, habiletés ou
compétences à développer. L’objectif d’apprentissage général est un énoncé court de
quelques lignes seulement, formulé du point de vue des finalités ou des résultats à atteindre
au niveau des apprentissages et qui commence essentiellement par un verbe.

2/ La rédaction d’objectifs d’apprentissage spécifiques : L’objectif spécifique


représente le niveau opérationnel des apprentissages visés dans un cours. Il est également
constitué d’un énoncé court et orienté envers ce que les étudiantes et étudiants devront être
en mesure de comprendre ou faire pour atteindre les objectifs d’apprentissage généraux
ciblés dans le cours. Un objectif spécifique débute avec un verbe d’action, d’un ou plusieurs
compléments et, dans certains cas, des conditions de réalisation. Les compléments et les
conditions de réalisation permettent de préciser davantage la nature et le contexte particulier
de l’apprentissage, assurant ainsi un plus grand niveau de congruence entre l’objectif général
d’apprentissage et les objectifs spécifiques qui en découlent. Comme dans le cas de la
rédaction d’objectifs généraux, il n’y a aucune formule de prescrite pour établir un nombre
optimal d’objectifs spécifiques pour chaque objectif général de cours.

Ⅰ.2 La typologie textuelle

La classification d'un texte dans un type particulier ne semble être facile .Mais le besoin
de classer les textes est d'une importance particulière notamment, dans un contexte
didactique comme l'expliquait shirley carter-thomas (2000: 149) dans son ouvrage sur la
cohérence textuelle. La classification des textes est donc crée pour des fins didactiques
puisqu'elle "Permet de mettre en lumière des régularités organisationnelles dans la formation
des textes qui permet de guider aussi bien la lecture que l'écriture" (Y, Reuter 2002:122).
Dans le cadre de cet axe, nous présentons quatre typologies :

12
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

-Le type narratif qu’est centré sur des déroulements dans le temps.

-Le type explicatif qu’est centré sur des explications, d'informer et de faire comprendre
des phénomènes.

-Le type descriptif qui présente des arrangements dans l'espace.

-Le type argumentatif centré sur une prise de position par ce que dans notre contexte
scolaire algérien, et particulièrement au cycle moyen, quatre types de textes sont
enseignés durant les quatre ans du collège; un type pour chaque année (le texte narratif,
descriptif, explicatif, argumentatif).Donc nous avons présenté les caractéristique de
chaque types.

Les types de textes renvoient à différents actes de communication: raconter, renseigner,


convaincre, expliquer, ordonner, faire agir. A l'intérieur d'un même récit, l'auteur peut passer
d'un type à un autre. Ainsi dans un roman, on pourra trouver des passages descriptifs puis
des passages narratifs. Une notice de montage peut comporter un passage descriptif
(présentation de l'appareil) et enfin faire appel au passage explicatif . Chaque texte ou
chaque séquence de texte a un objectif principal que l'on appelle sa fonction. C'est l'intention
de l'auteur qui détermine le type de texte. Le type de texte dépend en effet de ce que l'auteur
veut que son lecteur fasse, réalise, imagine, etc. On distingue principalement quatre types de
textes. L'intention du locuteur peut être de:

Texte narratif Raconter une histoire

Texte explicatif Donner des informations

Texte descriptif établir une description

Texte argumentatif argumenter, critiquer, convaincre

Ⅰ-2-1 le texte narratif :

Ce qui caractérise le texte narratif, c’est la présence d’au moins un personnage qui pose
des actions dans le temps et l’espace. La structure d’une narration s’articule généralement
autour de cinq étapes: la situation initiale, l’élément déclencheur, les péripéties, le
dénouement et la situation finale.

13
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

Ⅰ.2.2 Le texte explicatif :

À travers ce type de texte, l’auteur s’attache à expliquer le pourquoi d’un phénomène,


d’un fait, d’une affirmation. Les textes explicatifs répondent à des questions de
compréhension, du genre «Pourquoi cette guerre a-t-elle eu lieu?», «Pourquoi ce phénomène
physique se produit-il?». La structure du texte explicatif permet une certaine souplesse.
Généralement, l’introduction présente le sujet de l’explication et expose les aspects qui
appellent des explications, à suite une phase explicative qui s’articule autour de
formulations reliées au «parce que». Quant à la phase conclusive, elle est facultative; le plus
souvent, il n’y a pas de conclusion.

Ⅰ.2.3 Le texte descriptif :

Dans un texte descriptif, l’auteur indique comment est un objet, un paysage, un lieu, une
atmosphère, un être, une action, un événement, une situation, un concept, une procédure, un
processus, un fonctionnement. Le sujet peut être décrit par l’énumération de ses propriétés,
de ses qualités ou de ses parties. On peut aussi le situer dans le temps, dans l’espace ou en
fonction d’autres éléments. Pour faire cette mise en relation, on peut avoir recours à des
procédés tels que les comparaisons et les métaphores...

Ⅰ.2.4 Le texte argumentatif :

Dans un texte argumentatif, l’auteur présente l’opinion qu’il veut défendre, sa thèse, et
cherche à convaincre le destinataire de la justesse de ses idées. Il justifie son opinion à l’aide
d’arguments, ou de preuves. La structure d’un texte argumentatif requiert généralement
plusieurs paragraphes. Dans l’introduction, on présente le sujet et, dans le développement,
on expose les arguments, les contre-arguments et les conclusions secondaires. Pour finir,
l’auteur reformule sa thèse et peut aussi élargir le débat.

Dans notre modeste travail, nous mettrons l’accent sur la dernière typologie qu’est
abordée en 4ème année moyenne.

14
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

Ⅰ.3 La production à dominance argumentative

Ⅰ.3.1 L e texte argumentatif

Définition:

Pour Werlich9 ,ce type de texte est centré sur une prise de position. Jean-Michel Adam
(1997:104), dans la même perspective, le définit comme étant un discours qui « vise à
intervenir sur les opinions, attitudes ou comportements d’un interlocuteur ou d’un auditoire
en rendant crédible et acceptable un énoncé (conclusion) appuyé, selon des modalités
diverses, sur un autre (argument/donné/raisons).» 10. Son objectif est donc de modifier
l’opinion, le point de vue d’un destinataire. L’argumentation consiste à soutenir une thèse
pour convaincre le locuteur, le faire changer d’opinion, de point de vue ou pour l’inciter à
agir, à l’aide d’arguments illustrés par des exemples.

Ⅰ.3.2 Les principaux types d’arguments

Un argument peut être considéré comme une idée qui vient à l'appui d'un point de vue,
d'une opinion. L'argument a pour but de démontrer une thèse. Pour illustrer un argument, on
utilise des exemples qui sont « des faits réels, des références concrètes qui servent à illustrer
l’argument ».

Les types d’arguments : les principaux types d’arguments présentés par Anne Spicher dans
son ouvrage Savoir rédiger (2006 :226) sont synthétisés :

a- Les arguments logiques : ils s’appuient sur l’enchaînement logique de deux


propositions et s’inspirent de la démarche scientifique où nous pouvons distinguer : le
raisonnement par induction (généralisation), Le raisonnement par déduction.

b- Les arguments analogiques : qui consistent à comparer deux faits, deux situations
pour en déduire une valeur explicative.

c- Les arguments d’autorité : dans ce type d’arguments, on fait référence à une autorité
politique, morale, scientifique reconnue et experte. Ils se servent d’une citation connue ou
reconnue par le destinataire.

Il existe aussi des arguments qui s’attaquent à la personne de l’adversaire...

D’autres auteurs (Guillou, Lehu et Thoizet, 1996) distinguent aussi :

Des arguments «a fortiori »mettent l’accent sur l’analogie avec d’autres faits du même
ordre. Les arguments «a contrario », font la preuve par l’affirmation du contraire. Les
arguments «ad ignorentiam », obligent l’adversaire à prouver le contraire.

9
- (http://sites.estvideo.net)
10
- ADAN Jean-Michel, op . cit., p 104

15
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

les textes argumentatifs sont rédigés en trois grandes parties :

Une introduction, un développement argumentatif et une conclusion. La première


partie doit consister en un rappel de la problématique. Le développement argumentatif
est la partie la plus importante car elle a pour but de convaincre le destinataire. Ainsi, elle
doit contenir des arguments en accord ou en désaccord avec le texte de départ.
Arguments qui doivent être organisés de manière logique afin que l’effet soit le plus
fort. Finalement l’ultime partie permet à l’auteur de reprendre ses idées fortes afin de
conclure son texte .

Ces différentes parties doivent être organisées sous forme de paragraphes afin
d’aider la lecture du destinataire .

Ⅰ.3.3 Fonctions du texte Argumentatif

Tout texte Augmentatif défend une prise de position en s’opposant implicitement


ou explicitement à ceux qui pensent le contraire. Le texte Argumentatif a deux
fonctions dominantes les quelles:

Ⅰ.3.3.1 Fonction persuasive :

C’est la fonction ou l’argumentateur cherche à convaincre son destinataire, à lui


faire partager son point de vue en faisant appel à ses sentiments (faire persuader) ou
à sa raison (faire convaincre).

Ⅰ.3.3.2 Fonction polémique :

La fonction polémique du texte argumentatif est considérée comme l’objectif


premier de l’argumentateur pour ridiculiser son destinataire qui n’est pas d’accord avec
lui. Alors que l’objectif de la fonction polémique du texte argumentatif : « est de
ridiculiser les parties avec lesquelles on est en désaccord » 11

Ⅰ.3.4 Composantes du texte Argumentatif :

Ⅰ .3.4.1 Thème : C’est le sujet principal, il est le domaine particulier abordé dans
l’argumentation. C’est-à-dire c’est ce sur quoi l’auteur exprime une opinion ou un
point de vue .Le thème dans un texte Argumentatif c’est l’idée directrice, c'est-à-dire de
quoi le texte parle- t-il ? Quel est le problème posé ?

Ⅰ.3.4.2 Thèse défendue : C’est l’idée défendue par l’auteur dans le texte argumentatif
on l’Appelle thèse initiale, première ….etc. elle répond à la question suivante : que
veut démontrer d’auteur dans son texte ?

La thèse défendue, C’est ce que pense l’argumentateur sur la thèse qu’il traite,
c’est l’idée soutenue par lui dans le texte argumentatif .

11
-elhamidiaFle.Forumactif.org/1716-La-Fonction-polémique-du-texte-Argumentatif

16
Chapitre Ⅰ La production écrite en français langue étrangère

Ⅰ.3.4.3 Thèse réfutée : C’est l’antithèse, la thèse adverse c'est-à-dire la thèse qui
oppose la thèse défendue Ces deux thèses (défendue et réfutée) peuvent être explicites ou
implicites c'est-à-dire on les recherche soit par leur mention explicite (de plus souvent
énoncé en défaut) soit par le but général poursuivi par l’ensemble de l’argumentation .

Ⅰ.3.4.4 Arguments : Lorsqu’on rédige un texte Argumentatif on met l’accent sur


la notion d’argument. Les Arguments sont des idées, des propositions qui démontrent
le bien –fondé de la thèse défendue ou le manque de fondement de la thèse réfutée .

Ⅰ.3.4.5 Contres arguments : pour démontrer la thèse réfutée ,l’Argumentateur fait


appel à des contres arguments. Les contres Arguments consistera à évoquer les erreurs
judiciaires qui montrent que les innocents peuvent avoir tout à craindre et que rares
sont ceux qui pont sereins .

Ⅰ.3.4.6 Exemples : L’exemple permet d’illustrer une thèse, ou un argument d’une


thèse à l’inverse de l’argument qui a une portée générale ,l’exemple, l’argument à
travers, un cas concret : « lorsqu’un exemple suit une idée dans un texte Argumentatif. Il
l’éclaire la précise et est un exemple illustratif » 12

Cependant. Il est introduit par des formules telles que : par exemple ,ainsi tel
que,...etc.

Ⅰ.3.4.7 Connecteurs logiques : Sont des termes qui mettent en évidence un lien
temporel ou logique entre les idées.

12
-www-espace.français.com./la thèse-les-Arguments et les-Exemples.

17
Chapitre Ⅱ
Les connecteurs
logiques de la
production écrite
Chapitre Ⅱ Les connecteurs logiques de la production écrite

II.1 la cohésion et la cohérence textuelle:


II .1. 1 La cohésion :
Est un moyen dont se dispose l'émetteur pour créer des relations entre les propositions
constitutives d'un texte et les moyens formels qui en assurent l'enchaînement. Elle constitue un
critère de base pour cohérence assurer , un texte qui est reconnu cohérent doit nécessairement
comporter des indices de cohésion. Les marques de cohésion ne sont que des moyens explicites
mis à la disposition du récepteur pour lui faciliter l'interprétation d'un texte donné.

La notion de cohésion désigne les faits de continuité et de progression sémantique et


référentielle produits dans un texte par un dispositif spécifiquement linguistique. La
cohésion d’un texte est déterminée selon quatre règles : « les règles de répétition, de
progression, de relation, et de non-contradiction. Suivant ces règles pour qu’un texte soit
accepté comme cohésif »12

A propos de ce qui précède, la cohésion touche la microstructure de texte (au niveau


des phrase) car la progression est envisagée dans le passage d’une phrase à l’autre, c’est
dans cette continuité sémantique et référentielle que le lecteur pourrait poursuivre le
développement thématique du texte écrit.

II.1.2 La cohérence

On peut considérer la cohérence textuelle comme le jugement sur l’efficacité et la valeur


d’un texte donné qui peut porter sur l’organisation interne du texte, sur son adéquation à la
situation de sa production. Pour qu’un texte soit bien structuré, il n’est pas suffisant de le
considérer comme un ensemble de phrases grammaticalement correctes, mais aussi comme
l’ensemble des propositions qui sont enchainées.

Autrement dit, l’organisation textuelle est soumis à des règles telles que : la règle de
progression, la règle de nom contradiction et la règle de relation.

12
- ECEKOTKUT-iremonursal,op.cit .,p 58

19
Chapitre Ⅱ Les connecteurs logiques de la production écrite

II.1.2.1 Les outils contribuant à la cohérence textuelle :

Savoir produire un texte cohérent, c’est être en mesure de faire progresser l’information,
référer à des éléments connus et apporter de l’information nouvelle pour maintenir un lien de
sens entre les phrases. Pour gérer ces différentes opérations, le scripteur a recours à plusieurs
moyens que nous résumons à partir de la réflexion (Reichler-Beguelin.M-J,Denerand.M et
jesperse (1990) .

II.1.2.1.1 Les substituts lexicaux : Ce sont des noms ou groupes nominaux qui peuvent
nommer dans un texte donnée un même personnage ou un objet.

II.1.2.1.2 Les substituts syntaxiques : ce sont tous les pronoms et les adjectifs possessifs ou
démonstratifs.

II.1.2.1.3 Les articulateurs : ils organisent le texte et assurent des relations entre les
paragraphes, des phrases ou des éléments de phrase. Cette classe de mots regroupe : les
conjonctions de coordination ou de subordination, les adverbes et les prépositions.

II.1.2.1.4 La sélection de vocabulaire : elle concerne le choix de mots se rapportant à une


même réalité concrète ou abstraite.

II.1.2.1.5 Le choix des temps verbaux : il ne s’agit pas uniquement de savoir conjuguer
correctement les verbes mais de choisir le système de temps adéquat au type d’écrit.

20
Chapitre Ⅱ Les connecteurs logiques de la production écrite

II.2 Les connecteurs logiques :

II.2 .1 Définition

Les connecteurs ce sont des phrases, des groupes des mots ou des mots qui indiquent
l’organisation d’un texte ils font partie à des marqueurs de cohésion et de cohérence, qui
sont des éléments linguistiques permettant de respecter des règles dans le texte et qui
contribuent à manifester la progression du texte .

En ce qui concerne les connecteurs RUTH Amossy affirme que : « les connecteurs
touchent directement à l’analyse argumentative en ce qu’ils ajoutent à leur fonction de liaison
une fonction de mise en relation argumentative » :13

II.2.2 Types et fonctions des connecteurs

Le tableau, ci-dessous, dresse la liste des connecteurs de :14

Relation logique Connecteur Fonction


Addition Et ; de plus ; en outre ; Ajouter un argument ou un exemple.
Gradation aussi ; surtout ; ensuite
Comparaison mise Ainsi ainsi que ; comme ; Rapprocher deux faits.
en parallèle de même que ; de même
Concession Sans doute ; certes ; Reconnaître les arguments adverses
malgré ; bien que ; en mais en soulignant sa propre opinion
dépit que ; quoi que
Hypothèse Si ; au cas où ; Exprimer une supposition.
Condition dans l’hypothèse où ;
pourvu que ; à moins
que ; en cas de ; de sorte que.
Opposition Or ; mais ; cependant ; Opposer deux faits ; deux arguments

13
- RUTH Amossy, L’argumentation dans le discours, coll., crée par HENRI MITTERAND, Paris, novembre ,
2000,p42.
14
- BLAN-RAVOTO Miveille, L’expression orale et l’expression écrite en français, édition, ellipses, France,
fevrier2005,p80.

21
Chapitre Ⅱ Les connecteurs logiques de la production écrite

Pourtant ; tandis que ;


alors que ; néanmoins ;
toutefois ; en revanche…
Cause Car ; en effet ; puisque; Exposer l’origine d’un fait
étant donné que ; parce
que ; sous prétexte que ; en
raison de…….
Conséquence Donc ; ainsi ; alors ; par Enoncer le résultat d’un fait
conséquent c’est
pourquoi ; de sorte que ;
si bien que.
But Pour ; afin ; pour que ; Envisager le résultat à ;
afin que ; en vue de ; atteindre ou à éviter.
dans l’intention de ; de
crainte de ; de crainte
que ; de peur de ; de peur
que

Ⅱ.2.3.La fonction des connecteurs logiques :

Dans un texte argumentatif les connecteurs logiques permettent d’assurer la cohésion


textuel en précisant les relations entre les différentes étapes du raisonnement.

On distingue différentes connecteurs logiques :

- La cause et la conséquence : pour expliquer un phénomène.


- La comparaison, l’opposition, la concession et l’alternative : pour enrichir argumentation.
- Le but et l’hypothèse : pour élargir l’argumentation.
- Le classement, l’addition et la conclusion : pour mettre en ordre les idées.
- L’exemple et l’illustration : pour illustrer.

22
Chapitre Ⅱ Les connecteurs logiques de la production écrite

Pour parvenir à exprimer une pensée claire et logique et à se faire bien comprendre
du lecteur, on doit savoir faire l’usage judicieux de connecteur logique qui peut être un mot, une
locution, une phrase exprime différentes valeurs, ce que nous verrons dans ce qui suit :

Ⅱ.2.4.Tableau des principaux connecteurs logiques 15

Fonction Les connecteurs logiques


Addition ou gradation Et, de, en outre, par ailleurs, surtout, d’abord, ensuite enfin, d’une part,
non seulement, mais encore…
Classification/énumération D’abord, tout d’abord, de prime d’abord, en premier lieu,
premièrement, en deuxième lieu, en second lieu, deuxièmement, après,
ensuite, de plus, quant à, en troisième lieu, puis, en dernier lieu,
pour conclure, enfin
But Afin que, pour que, de peur que, en vue que, de façon à ce que,
pour, dans le but de, afin de, en vue de, de crainte que….
Cause Car, en effet, effectivement, comme, par, parce que, puisque, attendu
que, vu que, étant donné que, grâce à, à cause de, par suite de, en égard
à, en raison de, du fait que, sous prétexte que…..
Comparaison Comme, de même que, ainsi que, autant que, aussi…que, si...que, de
la même façon que, semblablement, pareillement, en plus que moins
que, non moins que, selon que, suivant que, comme si……
Malgré, en dépit de, quoique, bien que, alors que quel que soit,
concession même si, ce n’est pas, certes, bien sûr, évidemment, il est vrai que,
toutefois….
Conséquence Ainsi, c’est pourquoi, en conséquence, par suite, de là, dès lors, par
conséquent, aussi, de manière à, de façon à, si bien que, de sorte
que, tellement que, au point...que ; de manière que, de façon que,
tant…que, si…que, à tel point que, trop pour que, que assez pour
que…

15
- BELHADEF, Selma(2011), « Les difficultés d’emploi des connecteurs logiques dans le Texte argumentatif :cas
des élèves de première année secondaire filière de lettres », Blida, mai 2011 Mémoire de licence.

23
Chapitre Ⅱ Les connecteurs logiques de la production écrite

Alternatives ou choix Ou, soit…soit, tantôt….tantôt, ou…ou, ou bien, non seulement…mais


encore, l’un….l’autre, d’un côté de l’autre….
Condition/supposition Si, au cas où, à condition que, pour vu que, à moins que, en admettant
que, pour peu que, à supposer que, dans l’hypothèse où, dans le cas où,
probablement, sans doute, apparemment
Explication Savoir, à savoir, c'est-à-dire, soit...
Illustration Par exemple, comme, ainsi, c’est le cas, notamment, entre autres, en
particulier….
Justification Car, c'est-à-dire, en effet, parce que, puisque, en sorte que, ainsi,
c’est ainsi que, non seulement... mais encore, du fait de
Liaison Alors, ainsi, aussi, d’ailleurs, en fait, de surcroît, de même,
également, puis, en suite, de plus, en outre..
Opposition Mais, cependant, or, en revanche, alors que, pourtant, par contre,
tandis que, néanmoins, au contraire, pour sa part, d’un autre coté,
en dépit de, malgré, au lieu de, d’une part...d’autre part
Restriction Cependant, toutefois, néanmoins, pourtant, mis à part, ne…que, en
dehors de, hormis, défaut de, excepté, sauf, uniquement,
simplement...
Temps Quand, lorsque, comme, avant que, après que, alors que, dès-que, lors
que, depuis que, tandis que, en même temps que, pendant que, au
moment où…
Conclusion En conclusion, pour conclure, en guise de conclusion, en somme,
bref, ainsi, donc, en résumé, en un mot, par conséquent, enfin, en
définitive…

24
Chapitre Ⅱ Les connecteurs logiques de la production écrite

Ce schéma montre un ensemble des mots qui font des liaisons entre différentes parties d’un
texte argumentatif, ils s’emploient pour donner : une énumération, une explication, une
opposition…..etc.

Ⅱ.3.Les connecteurs d’énumération:


Qu’est -ce qu’une énumération ?

Ⅱ.3.1.Définition :

Une énumération du latin enumeratio, du verbe enumerare « compter en entier,


dénombrer ».Est une figure de style qui consiste à dénombrer divers composants un concept
générique ou une idée d’ensemble, éventuellement à des fins de récapitulation.

Enumération selon le Dic français :

Action d’énumérer, d’énoncer une à une les parties d’un tout, de détailler, de passe en
revue; liste qui résulte de cette action.

L’énumération marque d’enchaînement des phrases, des parties d’un texte et occupe la
fonction d’organisateur textuel .

25
Chapitre Ⅱ Les connecteurs logiques de la production écrite

Quel est la valeur d’énumération ?

Ⅱ.3.2. Valeur et fonction d’énumération :

Ⅱ.3.2.1 Valeur d’énumération :

Les valeurs énumérées d’une liste des membres d’une énumération sont déclarées
comme des constantes du même type que le type énumération sous-jacent et peuvent figurer
parton ou des constantes sont requises.

La définition d’un membre d’énumération avec fournit au membre associe la valeur


indiquée par l’expression de constante. L’expression de constante doit .être évaluée en un type
intégral qui soit convertible implicitement au type sous-jacent et doit figurer dans la plage de
valeurs pouvant être représentées par ce type.

Ⅱ.3.2.2 fonction d’énumération :

Elle serve à l’articulation logique d’un texte. Au niveau des phrases composant le texte, elle
apporte des indications chronologiques, spatiales ou des précisions numériques. Comme les
anaphores, les connecteurs opèrent à plusieurs niveau : celui de la macrostructure, du plan, de
l’argumentation générale, des parties et des sections qui composent le document mais aussi au
niveau des microstructures : paragraphes, énoncés, phrases. Ce type de connecteur aide pour
mettre en ordre les idées.

Tableau des principaux connecteurs d’énumération :

Catégories grammaticales Pour commencer Pour indiquer une addition ou


une énumération
Conjonctions D’abord, En première lieu, Et, puis, En outre, De plus,
Adverbes premièrement, Si voici, Au début, Egalement, certes, surtout, par
Adverbiales Autrefois, jadis Dernièrement, ailleurs, Encore, En premier
Récemment, parmi lieu….en second lieu…..,en fin,
D’abord…. En suite.

26
Chapitre Ⅲ
La mise en œuvre des
connecteurs
d’énumération par les
apprenants de la 4éme
AM
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

Ⅲ.1 Cadre général de l’expérimentation :

Dans le but de vérifier nos hypothèses de départ, nous présenterons dans ce troisième
chapitre qui constitue le noyau de notre recherche a la production écrite et plus particulierment
l’utilisation des connecteurs d’énumération, nous avons réalisé notre expérimentation au sein du
CEM « Azzedine Belhaje » avec des apprenants de 4 éme AM .

Ⅲ.1.1 Présentation et description du lieu de l’expérimentation :

L’établissement choisi se situe dans un milieu rural dans le village de « SLIM » situé à
135km de la wilaya de M’sila comportant 477 élèves .Il accueille des élèves issus d’un milieu
social défavorisant car la plupart des parents des élèves sont en chômage ou exerçant des
professions libérales « commerçants, agriculteurs,….. » .On s’y trouve 16salles mais n’éxiste pas
un atelier de physique et laboratoires de sciences naturelles. L’enseignement est assuré par
31enseignants dont quatre de français.

Ⅲ.1.2 Présentation des apprenants « l’échantillon » :

Notre expérimentation a été faite avec une classe de 4AM constituée de 30


apprenants, « 16filles et 14garçons » la moyenne d’âge de ces apprenants est 15ans « 17à18ans
pour les redoublants ». Ils ont en général un niveau moyen en langue française. Ces apprenant
habitent à la commune de slim, daïra de djabel Messaade, wilaya de M’sila.

Ⅲ.1.3 Présentation du corpus :

Notre choix était la production écrite des apprenants de 4éme année moyenne. D’un total de
trente élèves, quatre ont été absents et dix n’ont rien écrit.

Ⅲ.1.4 Objectif de l’expérimentation :

L’expérimentation que nous avons menée s’intéresse à l’usage des connecteurs d’énumération
sur des textes argumentatif produit par des apprenants en quatrième année moyenne. Elle a pour
objet de mesurer l’utilisation correcte des connecteurs d’énumération dans la rédaction d’un texte
argumentatif.

28
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

Ⅲ.2 Mise en pratique de l’expérimentation :

L’expérimentation s’est déroulée en trois phases, chaque phase se déroule en une heure
précisée, la préparation à l’écrit déroule en une heure, la production écrite en une heure et la
phase de compte rendu se déroule en deux heures, c’est l’étape la plus essentielle.

Ⅲ.2.1 Présentation de l’activité :

Nous avons assisté à une séance de production écrite, avec les élèves de 4éme AM, et après la
salutation, l’enseignante a commencé par une sorte de rappel sur les caractéristiques du texte
argumentatif, elle a proposé une activité à travers laquelle les apprenants vont reconstruire un
court texte argumentatif dit aujourd’hui nous allons essayer de reconstruire un court texte
argumentatif, voici le sujet choisi que la maitresse a porté sur tableau.

Sujet :

Rédige un court texte argumentatif dans lequel tu expliqueras les aspects positifs et négatifs de
l’usage de Facebook.

Consignes de production :

1- Cherchez des arguments de poids pour étayer les deux thèses.


2- Classez vos arguments en utilisant des connecteurs logiques
d’énumérations « classement ».
3- Organisez vos idées en élaborant un plan à votre texte.

La maitresse explique le sujet et les consignes et demande par la suite aux apprenants de
commencer la rédaction, et précise qu’elle allait ramasser le travail, porté sur une double feuille,
à la fin de la séance et prête l’attention à la nécessité d’organiser la copie.

Les élèves peu motivés, voir même ennuyés pour la plupart des apprenants, nous avons
remarqué que la planification est négligée par la plupart des apprenants qui commencent
directement la rédaction, certains élèves écrivent directement au propre les idées telles qu’elles
apparaissent dans leurs mémoires, d’autres s’efforcent de trouver les idées à l’aide de leur
enseignant et d’autres apprenants discutant entre eux hors du sujet. A la fin de l’activité, nous
avons ramassé les copies avec une discussion concernent la correction des travaux.

29
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

Pour le faire, nous allons nous servir de la grille d’auto-évaluation présentée dans le manuel
scolaire de 4èmeAM dans la rubrique « Evaluation certificative » (Manuel scolaire de 4èmeAM ,
légèrement modifiée. Même si sa référence n’est pas indiquée, elle semble être inspirée de
celle du groupe EVA. Elle comporte un nombre de critères selon lesquels l’élève peut évaluer
son texte. Notre grille d’analyse sera donc celle présentée ci-dessous:

Grille d’analyse des productions écrites:

Evaluer ton texte en mettant une croix dans la colonne «oui » ou dans la colonne «non »face à
chaque proposition énoncée

Des idées Pertinentes:…………………………………………oui…….non

Il a annoncé mon idée prise-de position.……………………………………

Il a trouvé au moins trois arguments…………………………………………

Il a trouvé au moins deux exemples………………………………………….

Il a pris en compte mon destinataire………………………………………….

Organisation du texte :

Son texte comporte trois parties………………………………………………

Il a utilisé des procédés d’énumération et de relations logiques (cause etc.)

Utilisation de la langue :

Il a utilisé le pronom personnel « je »…………………………………………

Il a utilisé principalement le présent de l’indicatif……………………………..

Il a utilisé un vocabulaire (adjectifs, adverbes) qui montre ce que pense..……………………

Mise en page:

Il a monté mon texte de manière à ce que l’on distingue les trois parties de mon texte……….....

Il a soigné mon écriture…………………………….. … ………………………………………….

30
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

III .2.2 Analyse la production écrite des apprenants :

III. 2.2.1 Analyse qualitative :

Un travail d’analyse des copies nous a permise de classer les erreurs répertoriées en
pourcentage.

Tableau 1 : nombre de textes produits (apprenants ayant produit un texte)

Ensemble Productions

Oui non

30 apprenants 16 14

Total 100% 53,33% 46,66%

Nous avons remarqué que la moitié d’élèves implique dans le processus de production sans
autant parler de la qualité du texte produit. Selon les résultats, (46,66 %) des élèves de la classe
n’ont pas produit un texte. C’est ce groupe d’élèves qui ont besoin d’une réconciliation avec
l’écrit en F.L.E, et qui déterminerait sa réussite ou non selon le degré d’implication des
apprenants dans le processus de production.

Tableau 2 : Adéquation à la consigne :

Nombre Adéquation à la consigne


d’apprenants
Oui non

16apprenants 09 O7

Total100% 56,25% 43,75%

31
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

- 43,75% des apprenants n’ont pas respecté la consigne ; les trois moments de texte argumentatif
( l’introduction ,le développement et la conclusion).les éléments nécessaires concernant la
structure (la ponctuation, les connecteurs, des phrases simples…)

Tableau 3 : la ponctuation

Nombre la ponctuation
d’apprenants
Oui non

16apprenants 10 06

Total100% 62,50% 37 ,50%

37,50% des apprenants, la ponctuation est inexistante dans leurs copies. Ex : Le Facebook un
grand site dans le sociale medium il est beaucoup des avantages envoyés les photos … 62,50%
des apprenants connaissent les signes mais ils ne savent pas comment les utiliser et les manier.

Tableau 4 : la majuscule

Nombres Les majuscules


d’apprenants
Oui non

16apprenants 07 09

Total100% 43,75% 56,25%

-43,75% utilisent correctement la majuscule pour indiquer le début de la phrase, et 56,25% des
apprenants ne maîtrisent pas l’utilisation de la majuscule. Souvent, ils indiquent le début de la
phrase par la lettre minuscule. Ils écrivent la majuscule après une virgule et beaucoup plus au

32
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

milieu de la phrase. Ex : Finalement , Le Facebook très important dans la vie de l’homme . il


faut…

Tableau 4 : morphosyntaxe

Nombres morphosyntaxe
d’apprenants
Oui non

16apprenants 06 10

Total100% 37,50% 62,50%

-62,50% des apprenants ne maîtrisent pas :

- L’accord du verbe avec son sujet.

- Le verbe à l’infinitif : ils ne maîtrisent pas l’écriture du verbe quand celui-ci est placé après la
préposition « pour » « de ».

- L’homophone grammaticale : est/et, a/à Ils font la confusion en ce qui concerne les mots
usuels, verbe et préposition est/et.

Tableau 5 : orthographe d’usage.

Nombres Orthographe d’usage


d’apprenants
Oui Non

16 16 00
apprenants

Total 100% 100% 00%

33
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

Les erreurs d’orthographe d’usage sont rependues dans toutes les copies des apprenants.

Ex :

Erreur Correction Erreur correction

Facbook Facebook Utilisen utiliser

L’home L’homme Empl a emplacement


cement

La La Painte/Posints points
coniscion connection

Avace Avec Donnet donner

Proplam Problème Le tampe Le temps

Tableau 06 : évaluation des écrits

Nombres Evaluation des écrits


d’apprenants
Oui Non

16 07 09
apprenants

Total 100% 43,75% 56,25%

-43,75% des apprenants ont pu rédiger des textes clairs et acceptables du point du vue du
contenu et de la forme, ils ont bien respecté les consignes. Ils peuvent encore mieux faire et
améliorer leurs écrits. 56,25% des apprenants ont rédigé des textes non cohérents, des phrases ne
sont pas claires, ils ont des idées mais comment les organiser cela pose un problème. Ces

34
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

apprenants ont besoin de construire des connaissances sur le processus d’écriture pour produire
un texte cohérent.

III. 2.2.2 Analyse quantitative:

Analyse des productions:

Dans le tableau suivant, nous synthétisons l’analyse quantitative effectuée.

Oui Non

Pertinence des idées : nombre % nombre %

1-Il a annoncé son idée-prise 02 12,50% 14 87,50%


de position

2-Il a trouvé au moins trois 02 12,50% 14 87,50%


arguments

3-il a trouvé au moins deux 05 31,25% 11 68,75%


exemples

4-Il a pris en compte son 06 37,50% 10 62,50%


destinataire

L’organisation du texte :

1- son texte comporte trois 09 56,25% 07 43,75%


parties : introduction,
développement et conclusion.

3-Il a utilisé des procédés 10 62,50% 06 37,50%


d’énumération et des relations
logiques (cause, etc.)

35
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

Utilisation de la langue :

1-Il a utilisé le pronom 00 0% 16 100%


personnel «je »

2-Il a utilisé le présent de 14 87,50% 02 12,50%


l’indicatif

3- il a utilisé un vocabulaire 01 06,25% 15 93,75%


qui montre ce qu’il pense

La mise en page:

1-Il a présenté son texte en 09 56,25% 07 43,75%


trois parties

2-Il a soigné son écriture 06 37,50% 10 62,50%

Selon le tableau, il nous semble que les élèves ont des difficultés notamment au niveau de la
pertinence des idées et le choix du vocabulaire.

36
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

Utilisation des outils Oui Non


d’énumération
nombre % nombre %

D’abord 07 43 ,75% 09 56,25%

Ensuite 08 50% 08 50%

Enfin 09 56,25% 07 43,75%

Emploi correct de ces nombre % nombre %


outils d’énumération

D’abord 06 37,50% 10 62,50%

Ensuite 07 43,75% 09 56,25%

Enfin 07 43,74% 09 56,25%

Ce tableau montre que les principaux articulateurs chronologiques utilisés par la pluparts
des apprenants qui exprimant l’énumération (d’abord, ensuite, puis, aussi, finalement). Mais leur
usage dans certaines copies est anarchique et inadéquat , même s’ils ont été rappelés durant la
séance de préparation à l’écrit, les élèves n’ont pas accordé une grande importance au choix de
procédés appropriés où ils ont utilisé les mêmes articulateurs exprimant la cause et la
conséquence, et les mêmes procédés d’énumération (d’abord, ensuite, aussi, finalement).

Cette analyse, nous a permis de constater que les élèves sont incapables de produire un texte
argumentatif bien cohérent. Cette incapacité est due selon nous, aux manques de vocabulaires,
l’organisation des idées et l’emploie incorrecte des connecteurs …... Comme nous l’avons noté
précédemment dans l’hypothèse.

37
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

III.3. Les difficultés rencontrées dans l’usage des connecteurs d’énumération


en classe de FLE

III.3.1 Présentation de l’enquête

Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses proposées précédemment, nous avons été amenée
à effectuer une enquête qui consiste en un questionnaire aux enseignants du cycle moyen. Nous
avons opté pour le choix de cet outil dans notre travail de recherche dans le but de fournir une
image de l’usage de connecteur d’énumération et sa validité au sein de texte argumentatif dans la
classe. .

Le questionnaire composé de 11 questions fermées, ils se rapportent essentiellement à


l’utilisation d’énumération au sein de texte argumentatif , à pour objet de savoir si
l’enseignement et l’apprentissage de ces procédés sont effectués au cours des quatre année et de
connaitre leur pratique correcte et adéquat au sein de classe, à cause de facteur de temps
insuffisant ne permettre pas de pratiquer ce questionnaire avec plusieurs enseignants, mais il faut
souligner que nous avons contacté quatre enseignants du même CEM « AZZEDIN Belhaj » et
nous avons constatéz que leur réponse sur le questionnaire était oui sauf les deux dernières
questions, finalement en peut dire que les enseignants ont des compétences concernent le texte
argumentatif et peut-être aider les apprenants à surmonter leur difficultés à la production écrite
aux futur proche , alors ce questionnaire reste comme outil de recherche œuvret peut être
pratiqué aux études proche.

III.3.2 Le questionnaire :

1/ Encouragez-vous vos apprenants à produire ? Oui non

2/ Suivez-vous vous apprenants lorsqu’ils produisent en classe ? Oui non

3/ Vos apprenants relisent ils spontanément leurs écrits ? Oui non

4/ Demandez-vous à vos apprenants de revoir leurs écrits ? Oui non

5/ Incitez-vous vous élèves à bien lire et à comprendre la consigne de production ?

Oui non

6/ Incitez-vous vous apprenants à être méthodiques ? Oui non

38
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

7/ Vous apprenants, connaissent-ils la structure d’un texte argumentatif ?

Oui non

8/ Savent-ils formuler une thèse, une antithèse, des arguments et connaissent-ils des connecteurs
d’énumération ? Oui non

9/ Savent-ils classer les arguments en utilisant des connecteurs de classement et d’énumération ?


Oui non

10/ Vos apprenants, illustrent ils leurs productions avec des exemples ? Oui non

11/ Arrivent-ils à produire un texte argumentatif et à assurer la cohérence textuelle ?

Oui non

III.3.3 Activités de remédiations


III.3.3.1 Le plan du travail :

Pour faciliter la tâche de production chez les élèves de 4 année moyenne « classe
d’examen » nous proposons un plan qui aide à surmonter les difficultés des apprenants de
produire, nous nous inspirons dans notre étude des plans proposés par l’inspecteur de l’éducation
nationale Mr khalid EZRAIDI qui peuvent être pris comme une solution pour notre
problématique présentée .

PLAN 1/ Le plan simple

De nos jours/Actuellement/Depuis assez de temps, dans notre société/Nombreux sont les personnes qui
pensent que…..tandis que d’autres estiment le contraire. Alors, laquelle des deux opinions doit-t-on défendre ?
Laquelle des deux points de vue semble le plus raisonnable ?

Personnellement, je pense que + la thèse….car il suffit seulement de réfléchir un peu de temps pour se rendre
compte que cette idée est entièrement /totalement juste/injuste ; D’abord……Ensuite……….Par
ailleurs……….Enfin......

Par voie de conséquence………

Pour conclure, on peut déduire de ce qui précède que…..jusqu’à quand……… ?

39
Chapitre Ⅲ La mise en œuvre des connecteurs d’énumération

III.3.3.2 Exemplaire sur le thème proposé à la séance de production écrite :

Actuellement, nombreux sont les personnes qui pensent que ‘le Facebook est un moyen important
dans la vie quotidien’ tandis que d’autres estiment le contraire. Alors, laquelle des deux opinions
doit-t-on défendre ?

Personnellement, je pense que + « thèse »…….car : d’abord, ……. « ARG 1 » ensuite,

…….. « ARG 2+ARG 3 »

Pa railleurs ……….. « antithèse » en plus …….. « ARG 1+2 », en fin……. « ARG 3 »

Pour conclure, on peut déduire de ce qui précède que……..jusqu’à quand…….. ?

Ce plan peut être proposé comme un outil aider les apprenants à produire. l'essentiel c'est de
pousser les apprenants à produire , on peut par exemple leur proposer un plan à respecter pour
faciliter leur tâche .Ce qui prime dans l'argumentation est le raisonnement logique pour avoir
vers la fin une position claire, concise et bien structurée.

40
Conclusion générale
Conclusion générale :

La didactique de l’écrit traite tous les obstacles qui entravent la mise en application de
l’écrit dans une classe par ce que l’écriture d’un texte est un long travail qui nécessite
toujours une amélioration, une réécriture, une révision avant d’être considéré comme
produit final.

Dans le cadre de cette recherche, nous avons essayé de vérifier l’utilisation de


connecteurs d’énumération par les apprenants de 4éme année moyenne lors de la
production du texte argumentatif qu’ils étudient tout au long de l’année.

A début du travail, nous nous sommes interrogées sur l’usage correct des procédés
d’énumération dans leur production écrite et sur leur difficulté afin de rédiger un texte
argumentatif bien cohérent.

Pour vérifier ces hypothèses proposées aux débuts du travail, nous avons envisagé
deux analyses « quantitatif et qualitatif », la première vise de déceler le nombre
d’apprenants sachant se servir des connecteurs d’enchainement et la deuxième pour
relever et d’examiner de plus près les problèmes liés à l’utilisation de ces connecteurs .

Cette analyse, concerne notamment les copies d’élèves pour vérifier les difficultés
d’utiliser les procèdes d’énumération lors de la rédaction d’un texte argumentatif.

En utilisant la grille d’auto-évaluation proposée en évaluation certificative dans le premier


projet du manuel scolaire, nous avons analysé le corpus rassemblé selon les quatre critères
proposés par cette dernière.

Les difficultés déterminées ne concernent pas seulement le choix des idées mais aussi le
manque de compétence linguistique et le mal ou le non usage des marqueurs d’énumération.

Cette incapacité à traduire leurs idées en une langue correcte s’accompagne d’un nombre
important d’erreurs orthographiques et d’insuffisances auxquelles nous devons chercher des
solutions.

Donc, au lieu de se plaindre de cette situation, et prendre les étapes suivantes pour surmonter
les difficultés de produire un texte argumentatif bien cohérent, sans perdre de vue que certaines

42
choses prennent du temps pour se réaliser, comme il est le cas pour l’acquisition d’une
compétence rédactionnelle :

1/ Il faut d'abord lire l'énoncé et souligner les mots clés. Puis bien lire les consignes
pour savoir ce qu'on vous demande.

Repérez. Quel type de texte devez-vous écrire ? S'agit-il de convaincre ? Qui ? Faut-il
défendre une thèse ? Ou la réfuter (contre la thèse exposée) ? Ou alors un point de vue
mitigé (pour et contre).

2/ Faire un brouillon: selon votre position, choisissez vos arguments que vous devez
illustrer par des exemples.

Classez vos arguments du moins convaincant au plus convaincant afin de donner de


plus en plus du poids à votre opinion.

3/ Elaborez un plan. Chaque argument avec son explication (et ou exemple) doit
constituer une partie.

Vous devez changer de paragraphe à chaque argument pour rendre votre devoir plus
clair.

4/ Au brouillon, vous pouvez travailler les transitions, intégrer des connecteurs


logiques (cependant, néanmoins, en effet...) ainsi que des mots de liaison pour marquer
les différentes étapes : d'abord, ensuite, enfin.

5/ Rédigez l'introduction. Elle doit :

-Amener le sujet (le présenter d'une manière générale)

-Définir les termes du sujet c’est-à-dire présenter la problématique (quelle est la


question posée ?).

- Annoncer le plan

43
6/ Rédiger l'introduction puis le développement recopiés en prenant le soin de sauter
des lignes entre chaque partie et d'aller à la ligne à chaque nouvelle idée, c'est-à-dire à
chaque nouveau paragraphe.

7/ Rédigez la conclusion:

Faire un bilan du devoir.

Ouvrir le sujet ou l'orienter vers une autre problématique.

8/ Relire et corriger, les incohérences et l'orthographe...

Les connecteurs linguistiques pour bien écrire et argumenter

L'origine du problème… : « Depuis un certain temps, il est fortement question de ….. »


Pour commencer… : « la première remarque portera sur, il faut d’abord rappeler
que…. »

Pour insister… : « Il ne faut pas oublier que, Il faut insister sur le fait que... »

Pour annoncer une nouvelle étape… : « Passons à présent à la question de, après avoir
souligné l'importance de... »

Pour marquer une suite d'idées exprimant une conséquence… : « C'est pourquoi, en
conséquence, Alors... » .

6/ Pour marquer une suite d'idées exprimant une cause… : « Car, en effet, Parce que.. »

7/ Pour démentir… : «Les bruits selon lesquels....sont dénués de tout fondement, Il n'a
jamais été question de... »

8/ Pour énumérer des arguments… « D’abord, ensuit, de plus, en outre, par ailleurs, en
fin, En premier lieu, En deuxième lieu … »

9/ Pour faire des concessions… : «Il est en effet possible que...cependant..., Il est exact
que...mais... »

44
10/ Pour donner un exemple… : « Tel est le cas, par exemple, de...,L'exemple le plus
significatif nous est fourni par… »

11/ Pour exprimer une opposition ou une réfutation… : « cependant, mais… »

Ainsi, le résultat de notre recherche confirme que le problème de production écrite


chez ces apprenants est non pas seulement au niveau du manque des compétences
linguistiques mais aussi, le mal ou le non usage des marqueurs d’énumération.

Nous pouvons déduire que l’aspect dynamique pour une bonne production d’un
texte argumentatif en FLE peut se manifester alors dans trois niveaux : énonciatif,
lexical et organisationnel. Ce dernier s’accompagne fréquemment d’un recours
insistant aux connexions logiques dont les connecteurs d’énumération qui en font
partie et qui aident énormément les apprenants à la structuration, à l’organisation
et à la progression du sens dans le texte.

Bien que notre expérimentation ait pris un cours de travail plus au moins
satisfaisant. Cela est dû à un certain nombre de facteurs que nous estimons avoir
surmonté à l’instar des : contraintes institutionnelles concernant la mise en œuvre
d’expérimentation, le facteur temps (durant le troisième trimestre les élèves sont moins
intéressés).

Nous espérons que ce simple et modeste travail ouvrira la voie à d’autres


perspectives de recherches dans le domaine de la production de l’écrit.

45
Référence
bibliographiques
Bibliographie :

Ouvrages :

-BESSE, H., PORAUIER, R (1984), Grammaire et didactique des


langues, Paris, HATIER.

- BLAN-RAVOTO Miveille, L’expression orale et l’expression écrite en


français, édition, ellipses, France, fevrier2005,p80.

-CORNAIRE, Claudette, RAYMOND, Patricia (1999). La production


écrite .Paris : Nathan.

- DUBOIS, J, Grammaire (1998), Paris, Ed. HACHETTE.

- ECEKOTKUT-irem onursal, pour comprendre et analyser le texte et le


discours, L’ARMATTAN, Paris,2009 ,p.58.

- GEAN Milly, poétique de texte, 2ème édition, France, septembre,


2001,p.60 .

- GERARD, Vigner (1982). Ecrire : élément pour une pédagogie de la


production écrite. Paris : clé international .

-POULIOT, Michèle (février- mars 1993). Discours Explicatif Ecrit en


Milieu Universitaire, " Le Français dans le Monde-Recherches et
Application numéro spéciale : 120-128 .

-ROBRIEUX Jean-Jacques (26 mais 2010), Rhétorique et


Argumentation, 3éme édition-Broché.

- RUTH Amossy, L’argumentation dans le discours, coll., crée par


HENRI MITTERAND, Paris, novembre , 2000,p42.

-SHIRLEY Thomas. V, (2002), La cohérence textuelle pour une


nouvelle pédagogie de l’écrit, Paris, L’Harmattan.

- SINARD, C (1993). « L'écriture et Ses Difficultés D'apprentissage pour


Favoriser la réussite scolaire, réflexions et pratiques ». Saint martin,
Montréal.
Articles:

-ADAM Jean Michel (2001), Types de textes ou genres de discours ?


Comment classer les textes qui disent de et comment faire ? , n° 141

-ALBERT, Marie-Claude (novembre-décembre 1998). Evaluer les


productions Ecrites des Apprenants, Le Français dans le Monde, n° 299

-Robert Bouchard (1996), Compétence argumentative et production


écrite en langue étrangère et maternelle, N° 112

Dictionnaires:

-CUQ, J-P. (2003). Dictionnaire de didactique du français langue


étrangère et seconde. Paris.

-Dictionnaire Encyclopédique de l'éducation et de la formation (2003),


2éme édition, Nathan Université.

-GALISSON .R et COSTE. D (1976), Dictionnaire de didactique des


langues, Paris : Hatier -Crédif, Coll. LAL

-GREVISSE, M (1980), Le bon usage. Grammaire française avec des


remarques sur la langue française d’aujourd’hui, 11ém édition,
DUCULOT, Paris, GEMB LOUX

-Dictionnaire « Le Petite Larousse », édition (2010)

Directives:

-Document d'accompagnement des programmes de la quatrième année


moyenne (juillet 2005) .ONPS . Algérie.

-Livre de français 4éme Année Moyenne (30 avril 2006).ONPS .Dépôt


légal 232-2006 , 1519

Sitographies :

- elhamidia Fle.Forumactif.org/1716-La-Fonction-polémique-du-texte-
Argumentatif.

-GREVISSE, M, Le bon usage .Grammaire française, ouvrage en ligne,


www, books –gratuit. Comme/ forum / sujet -234-la- nouvelle –
grammaire – française- Hachette PDF, - HTM/ 113 k .
-http://ebooks. unibuc.ro/lls/Mariana tutescu-Argumentation/39. Htm.

- http://site.estvideo.net.

-HTTP, / www .Meriem . Comme /OUTIL DE FORATION /transfert


texte .PDF .

-www.édition. Comme /dissertations / connecteurs- logiques


405748.html.

- www-espace.français.com./la-thèse-les-Arguments et les-Exemples.

-www.oasisfle.com.

Mémoires:

-ATAMNA, Fouzi (2014), L’emploi des connecteurs logiques dans la


production écrite du texte argumentatif en FLE. Le cas des apprenants de
3ème AS, du lycée Frères Rebah Ras El Oued / Bordj Bou Arreridj.
Masters thesis, Université Mohamed Khider – Biskra

- REDHOUANE kerrouzi (2012), « Le rapport de cause dans la


production écrite des apprenants de 4éme année moyenne .Contraintes le
mobilisation », université Abdelhamid Ibn Badis de MOSTAGHANEM –
Mémoire de magistère.

- BELHADEF, Selma(2011), « Les difficultés d’emploi des connecteurs


logiques dans le Texte argumentatif :cas des élèves de première année
secondaire filière de lettres », Blida, mai 2011 Mémoire de licence.
Annexes
Résume :
Cette étude s’inscrit dans le domaine de la didactique de l’écrit en français langue étrangère. Elle
porte sur l’usage de connecteur d’énumération au sein du texte argumentatif en classe de FLE.
Notre contribution a pour but de pousser les apprenants à rédiger un texte argumentatif bien
cohérent et inciter l’apprenant de 4éme année moyenne à utiliser les procédés d’énumération dans
leurs écrits. Dans l’investigation de cette recherche nous nous sommes proposé de répondre aux
questions suivantes :
- Comment aider les apprenants à surmonter leurs difficultés afin de rédiger un texte argumentatif bien
cohérent ?
- Comment leurs apprendre à utiliser correctement les connecteurs d’énumération dans leurs écrits quand il
s’agit de produire un texte argumentatif ?
Mots clés : les connecteurs d’énumération, production écrit, texte argumentatif, didactique de l’écrit du FLE.

Abstract:
This study fits into the field of didactics of writing in French as a foreign language. It deals
with the use of enumeration connectors in the argumentative text in class of the FLE. Our
contribution is aimed at helping learners to write a coherent argumentative text and to encourage
the 4th year average learner to use the enumeration methods in their writings. In the investigation
of this research we proposed to answer the following questions:
- How to help learners overcome their difficulties in order to write a coherent argumentative text?
- How do they learn how to properly use enumeration connectors in their writings when it comes to producing
an argumentative text?
Keywords: enumeration connectors, written production, argumentative text, didactic writing of the FLE.

: ‫ملخص‬
‫ تم التركيز على استعمال ادوات التنسيق الكتساب المهارة الجدلية ولهذا كان الدبد ن تسلي الوء على صةة‬,‫في هذا العمل‬
. ‫التعبير الكتادبي لتالنيذ السنة الرادبعة نتءس لدراسة ندى استعمال هذه االدوات عند هذه الفئة لكتادبة نص صجاجي‬
: ‫في ظل هذا البحث تم طرح االشكاليتي التاليتي‬
‫كيف نساعد التالنيذ على تخطي الةعءدبات الني تءاجههم اثنا كتادبة نص صجاجي؟‬
‫كيف نعي على استعمال ادوات التنسيق{إصةا } أثنا كتادبة نص صجاجي؟‬
.‫ ف التعليم الكتادبي‬,‫ نص صجاجي‬, ‫ تعبير كتادبي‬,‫ ادوات التنسيق‬: ‫الكلمات المفتاحية‬

Vous aimerez peut-être aussi