Chap 3
Chap 3
Chap 3
I- La notion de pixel
Une image matricielle est constituée d'un ensemble de points appelés pixels (pixel est
une abréviation de PICture ELement). Le pixel (souvent abrégé px) représente le plus
petit élément constitutif d'une image numérique. A chaque pixel est associée une
couleur, usuellement décomposée en trois composantes primaires (Rouge, Vert, Bleu).
L'ensemble de ces pixels est contenu dans un tableau à deux dimensions constituant
l'image :
Le mot bitmap veut dire cartes de bits ou matrice de bits. L’écran est divisé suivant
une grille. Chaque case de cette grille est associé à une information binaire et, en
fonction de cette information, l’ordinateur, via sa carte vidéo, affiche un point sur
l’écran, appelé pixel. Par extension, toute image composée de pixels est appelée
bitmap.
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L'image matricielle est donc décrite par une matrice de pixels. Chaque pixel est décrit
par sa position (x,y) sur l'écran et sa couleur. Les pixels ne sont pas visibles à l'œil nu,
sauf si l'image est agrandie. En voici la preuve :
Les images vectorielles sont des représentations d'entités géométriques telles qu'un
cercle, un rectangle ou un segment. Ceux-ci sont représentés par des formules
mathématiques (un rectangle est défini par les coordonnées des deux sommets
diagonalement opposés, un cercle par un centre et un rayon, une courbe par plusieurs
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points et une équation). C'est le processeur qui sera chargé de "traduire" ces formules
en informations interprétables par la carte graphique pour afficher l’image vectorielle.
Avantages :
- fichier de taille réduite.
- Redimensionnement facile sans perte de la qualité de l'image.
- Facilité de retoucher l'image puisque les différents éléments d'images sont
indépendants.
Inconvénients :
- Non adaptée aux images complexes avec un grand nombre d'objets de petites
tailles ou aux images de paysage naturel.
- Inutilisable pour les photographies.
On nomme ainsi pixellisation (en anglais aliasing) l'apparition de pixels dans une
image suite à une transformation géométrique (notamment l'agrandissement).
De plus, les images vectorielles (appelées cliparts) permettent de définir une image
avec très peu d'information, ce qui rend les fichiers très peu volumineux.
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Voila ce que peut arriver lorsqu'on agrandi les deux types d'images
III- Numérisation
Etant donné qu’un ordinateur n’est capable de manipuler que des nombres (les
chiffres 0 et 1), les seules données qu’il est susceptible d’accepter et de traiter
doivent être représentées sous une forme numérique.
La numérisation préalable des données (texte, image, son) est donc la 1ère des
conditions de possibilité du multimédia.
À partir du moment où les documents sont numérisés (digitalisés), ils peuvent être
ainsi manipulés, stockés et modifiés par des logiciels spécialisés
La quantification convertit d'abord la luminosité moyenne d'un pixel en une valeur entière
entre 0 et une valeur maximale, puis code cette valeur en binaire. Pour l'image, on emploie
souvent 8 bits (1 octet) car l'œil humain ne distingue guère plus de 200 niveaux de gris.
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La quantification est limitée par la quantité de tons de gris (ou des couleurs) définis
dans l’intervalle des valeurs.
échantillonnage
visualisation
1 pixel
quantification
0 1 2 3 4 5 6 7
0 5 7 6 5 4 3 2 1 1
1 5 0 7 6 5 2 3 2 0
2 3 4 0 5 3 3 5 2 2
5 7 6 0 6 6 6 4 3 3
0 1 2 3 4 5 6 7
1 7 5 0 4 5 6 5 4 5
0 2 1 5 0 0 7 6 5 6
1 3 1 2 7 0 0 0 0 1
1 2 3 2 4 6 7 5 4 7 1 pixel (3 bits)
2 1 2 3 5 1 1 5 2 6
1 0 1 1 2 2 3 6 4 4 codage
1 0 1 stockage
02/03/2010 9
binaire
IV-
IV-
COMMENTAIRE
Définition et résolution d'une image: matricielle
représentation de
l’image
IV.1. La définition
On appelle définition
Matrice le nombre total
de dimension M*Ndes points (pixels) constituant l'image (appelée
aussi superficie de l'image), c'est-à-dire sa « dimension informatique » (c’est le
nombre Chaque
de pixelsélément
en ligne que valeur
a une multiplie le nombre
entière de pixels en colonne).
dans l’intervalle
Une image possédant 640 pixels
[Lmin , Len largeur et 480 en hauteur aura une définition (ou
max]
une superficie) de 640 pixels par 480, notée 640x480pixels.
Le nombre de bits requis pour représenter les niveaux
de gris dans l’intervalle L5est K
La relation entre K et L est :
K
Le nombre de bits pour entreposer une image est donc
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B=M*N*K 10
Pour connaître la définition d’une image (ses dimensions), placez la souris au-dessus
d’elle et vous allez obtenir ces informations.
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IV.2. La résolution.
Une résolution de 300 dpi signifie donc 300 colonnes et 300 rangées de pixels sur un
pouce carré ce qui donne donc 90000 pixels sur un pouce carré.
La résolution de référence de 72 dpi nous donne un point (ou un pixel) de taille 1"/72
(un pouce = 25,4mm divisé par 72) soit une taille de 0,35mm, correspondant à un
point pica (unité typographique anglo-saxonne).
Donc, la résolution détermine la finesse de l'image : plus la résolution est grande, plus
la taille d'un pixel (point) est petite et plus la qualité de l'image (matricielle) est
meilleure mais la taille du fichier de l'image est plus grande et donc il lui faut plus
d'espace mémoire.
Voici deux images avec les mêmes dimensions mais des résolutions différentes. Notez
la perte en termes de détails et de netteté :
72ppp 20ppp
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Par contre, si on double la résolution, la taille de l'image quadruple (multipliée par 4).
Par exemple si on digitalise (numérise) à 400DPI plutôt qu'à 200DPI, la taille mémoire
qu'occupe l'image est multipliée par quatre (deux fois en longueur et deux fois en
largeur, ce qui donne 4 fois plus). Donc, il faut adopter un compromis entre qualité de
l'image et espace mémoire.
L'image s'affiche sur un écran (appelé aussi moniteur). Il s'agit d'un périphérique de
sortie permettant de fournir une représentation visuelle. Ces informations proviennent
de l'ordinateur, mais de façon "indirecte".
En effet le processeur n'envoie pas directement les informations au moniteur, mais
traite les informations provenant de la mémoire vive (RAM), puis les envoie à une
carte graphique qui est chargée de convertir les informations en impulsions électriques
qu'elle envoie au moniteur.
Les modes d'affichage permettent de choisir la résolution de l'écran selon les besoins.
Sur les PC (IBM et compatibles), le premier mode d'affichage graphique couleur était
VGA (Vidéo Graphic Array) permettant d'afficher 640x400 pixel en 16 couleurs.
Par la suite, il a été défini le mode SVGA (Super VGA) qui permet d'avoir du
1024x768 en 256 couleurs, du 800x600 en milliers de couleurs ou 640x480 avec 16,7
Million de couleurs.
Des résolutions plus hautes sont aujourd'hui disponibles avec des cartes graphiques
spécifiques.
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Mémoire
1 MO 2 MO 4 MO 8 MO
Définition
640x480 24bits 24bits 24bits 24bits
800x600 16bits 24bits 24bits 24bits
1024x768 8bits 16bits 24bits 24bits
1280x1024 8bits 24bits 24bits
1600x1200 8bits 16bits 24bits
La vitesse d'affichage dépend en grande partie du processeur présent sur la carte
d'affichage. Ce processeur est spécialisé dans le traitement du graphisme. Il augmente
les performances du PC de deux façons :
Les cartes graphiques sans processeur sont donc à éviter pour les applications
multimédia.
Si à l’origine chaque pixel était codé sur un bit, les besoins d’affichage en couleur
ont amené les informaticiens à le coder sur un ou plusieurs octets.
Rappelons qu’un octet se compose de 8 bits permettant de coder 256 valeurs
différentes allant de 0 à 255.
Si l’on associe ces valeurs à des couleurs prédéfinies dans une palette, on peut
afficher un pixel en couleur (fig. 1) ou bien en gris si la palette correspondante se
compose de différents niveaux de gris (fig. 2).
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Fig. 3 Fig. 4
Un codage sur 3 octets, soit 24 bits, autorise une palette de près de 16 millions de
couleurs par le biais des couleurs rouge, verte et bleue à la base de la colorimétrie
(Fig. 3). Chacune de ces couleurs sera codée sur un octet : 1 pour le rouge, 1 pour
le vert et 1 pour le bleu (RVB ou RGB).
Un codage sur quatre octets permet de travailler en CMJN, chaque couleur étant
codée, également, sur un octet (Fig. 4).
Cet affichage des pixels en fonction du nombre de bits est appelé « profondeur
d’écran » (Fig. 5).
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bitmap noir et blanc: en stockant un bit dans chaque case, il est possible de
définir deux couleurs (noir ou blanc).
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Pour connaître le poids (en octets) d'une image, il est nécessaire de compter le nombre
de pixels que contient l'image, cela revient à calculer le nombre de cases du tableau,
soit la hauteur de celui-ci que multiplie sa largeur.
Le poids de l'image est alors égal à son nombre de pixels que multiplie le poids
de chaque pixel.
Voici le calcul du poids d’une une image de dimensions 640x480 en True color :
(Pour connaître la taille en Ko, il suffit de diviser la taille en Octets par 1024 car
1KO = 1024Octets).
(De même, pour connaître la taille en MO, il faut diviser la taille en KO par 1024 car
1MO = 1024KO; et ainsi de suite …)
Noir et blanc 256 couleurs 65000 couleurs
True color
Définition de l'image
(24 bits)
(1 bit) (8 bits) (16 bits)
320x200 7.8 Ko 62.5 Ko 125 Ko 187.5 Ko
640x480 37.5 Ko 300 Ko 600 Ko 900 Ko
800x600 58.6 Ko 468.7 Ko 937.5 Ko 1.4 Mo
1024x768 96 Ko 768 Ko 1.5 Mo 2.3 Mo
Remarque importante
Le poids d'une image en couleur indexée est le un tiers de son poids normal avec
codage en couleur vraie de la couleur car au lieu de stocker le code couleur sur 24 bits,
on ne stocke que son indice sur 8 bits seulement. Ainsi, on peut réduire la taille de
l'image à un tiers sans faire sa compression.
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