Chap 2-Cours-Structure de La Matière BOUDJEMA
Chap 2-Cours-Structure de La Matière BOUDJEMA
Chap 2-Cours-Structure de La Matière BOUDJEMA
Introduction :
D’après la théorie atomique publiée en 1808, DALTON a considéré que l’atome est
une particule est une entité invisible et indivisible. En effet diverses expériences ont apporté
la preuve que les atomes ne sont pas les constituants ultimes de la matière, et qu’ils sont eux
même formés de plusieurs types de particules élémentaires.
A/ Description :
9
B/ Fonctionnement :
Le tube à décharge en verre contient un gaz (air, Hélium ou Néon) à très faible
pression (10-6 atm). Quand la tension atteint 15000 Volts l’écran devient fluorescent sauf dans
la zone d’ombre. En met en évidence que cette fluorescence est due à un rayonnement
cathodique constitué de particules chargées négativement ; il s’agit d’électrons.
Un objet (disque métallique) placé sur le trajet, projette une ombre sur l’écran ; le
rayonnement, issu de la cathode se propage en ligne droite (trajectoire rectiligne).
Remarque :
A-1/ Description
10
Le but de cette expérience est l’étude qualitative et quantitative des rayons cathodiques :
*Etude qualitative : sens de déviation du faisceau de rayons cathodique
*Etude quantitative : déterminer des équations du mouvement de faisceau cathodique et
calculer la charge massique « e/m ».
Lorsque le faisceau de rayon cathodique rentre dans un champ électrique crée par un
condensateur constitué par deux plaques métalliques (+) et (-). A la sortie du champ
électrique, le faisceau se dévie vers la plaque (+) et apparition d’un point A sur l’écran.
Sur un mince pinceau horizontal de rayon cathodique, chaque électron se comporte
comme un corps de masse m lancé horizontalement avec une vitesse v et soumet à une force
électrique constante sous l’action d’un champ électrique : = ∗ la somme des forces
appliquées sur l’électron est uniquement la force électrique, on l’exprime par :
∗
∑ = ∗ ⇒ ∗ = ∗ ⇒ = ………(1)
Si le champ se fait sentir sur une longueur L, l’électron met un temps t pour ce
11
∗ ∗
= ∗ ∗ ⇒ = ∗ ! …………………………………(4)
∗
Lorsque le faisceau d’un rayon cathodique rentre dans un champ magnétique " crée par un
aimant magnétique sous la forme Ո constitué par deux pôles (Nord et Sud), le faisceau d’un
rayon cathodique se dévié vers le bas pour décrire une trajectoire circulaire de rayon :
∗!
#=
∗"
L’action simultanée d’un champ électrique et d’un champ magnétique ", en agissant
convenablement sur les intensités de E et de B ; on peut s’arranger pour que le pinceau
d’électrons ne soit pas dévié ; dans ces conditions et à chaque instant :
∗
De (4) et (5) ⇒ = ∗ ; la mesure de e/m se déduit par : = 1,759*1011 C/Kg
' (
12
B/ Expérience de MILLIKAN : Détermination de la charge e
B-1/ Dispositif
La gouttelette atteint rapidement une vitesse limite (constante), l’accélération est alors nulle :
∑ = ∗ = 0 ⇒ P - Fs = 0; soit : ( ∗ 2 = 3 ∗ 4 ∗ 5 ∗ 6 ∗ 7
Avec : . = alors : = ∗ , ∗ -+ ∗ .
+
b- En présence du champ électrique :
13
La gouttelette subit trois forces (la pesanteur, la force de stockes et la force électrique).
La gouttelette descend :
∑ =0 ⇒ )+ / + =0 ⇒ )8 / 8 =0 ⇒
(2:34∗5∗6∗7
* 8 6, ∗ 1 ∗ - ∗ ! 8 & ∗ =0 ⇒ 9=
La gouttelette monte :
∑ =0 ⇒ )+ / + =0 ⇒ )+ / 8 =0 ⇒
(2<34∗5∗6∗7
* + 6, ∗ 1 ∗ - ∗ ! 8 & ; ∗ =0 ⇒ 9; =
c- La gouttelette immobile :
∑ =0 ⇒ )+ =0 ⇒ )8 =0 ⇒
(2
* 8 &" ∗ =0 ⇒ 9" =
Après plusieurs expériences MILLIKAN a constaté que les charges portées par la gouttelette
sont des multiples d’une certaine valeur égale à : 1,6 * 10-19.
q= n* 1,6 * 10-19 (eV)
14
q= n*e avec « e » la charge élémentaire : e = 1,6 * 10-19 C
II.1.3. Nucléon
II.1.3.1. Proton
II.1.3.2. Neutron
15
II.2. Modèle planétaire de Rutherford
masse des électrons est très faible par rapport à celle des neutrons ou des protons, nous
pourrons donc la négliger.
Cette unité de masse adaptée à l’étude des objets microscopiques est définie comme étant le
douzième de la masse de l’atome de carbone (12C). Une mole de carbone pesant par
convention 12g et correspondant à N atomes de carbone 12. Alors la masse d’un atome peut
être déduite de la manière suivante :
16
Donc, un atome de carbone 12 pèse * et l’unité de masse atomique vaut ∗ *= * .Il
h h h
y a donc une correspondance directe entre la masse d’un atome en u.m.a et sa masse molaire
en g. 1 u.m.a = *= *= 1.66 10-24 g = 1.66 10-27 Kg. Comme nous venons de le
h Q.A +∗ A i
voir, la masse du proton (ou celle du neutron) est justement pratiquement égale à cette masse
de 1.67 10-27 Kg.
Pour une mole d’atomes l’unité de masse est le g. => On donne : 16 (≈15.994)O
La masse d’un atome d’oxygène égale à 15.994 u.m.a ou bien la masse d’une mole d’atome
d’oxygène est égale à 15.994 g.
Il y a donc une correspondance directe entre la masse d’un atome en u.m.a et sa masse
molaire en g. 1 u.m.a =h * = Q.A * = 1.66 10-24 g = 1.66 10-27 Kg. Comme nous venons
+∗ A i
de le voir, la masse du proton (ou celle du neutron) est justement pratiquement égale à cette
masse de 1.67 10-27 Kg.
Donc mp=mn=1 u.m.a et comme : ma=1.67 10-27 Kg (Z+N)= 1.67 10-27 Kg A= A u.m.a.
Pour une mole d’atomes l’unité de masse est le g. => On donne : 16 (≈15.994)O
17
La masse d’un atome d’oxygène égale à 15.994 u.m.a ou bien la masse d’une mole d’atome
d’oxygène est égale à 15.994 g.
Q
Exemple : déterminer le nombre de neutrons de l’atome d’oxygène : => N= A-Z => N=8.
II.4. Isotopie
Des atomes peuvent avoir un même numéro atomique Z et des nombres de masse A
différents, on dit qu’ils sont des isotopes d’un même élément.
Exp : +?Pm , + Pm , Q
, , , (hydrogène normal : A=1, Z=1, N=0) , (deutérium, Z=1,
A=2, N=1), + (tritium, Z=1, A=3, N=2).
Nous venons de voir qu’un même atome pourrait correspondre à divers isotopes qui ne
différent entre eux que par le nombre de neutrons présents dans le noyau. On pourrait donc à
priori imaginer une infinité d’isotopes différents pour chaque élément.
On désigne par Abondance naturelle le pourcentage en nombre d’atomes de chacun
des isotopes présents dans le mélange naturel.
Cette abondance naturelle a pu être mesurée et on la trouve dans des tables. On admet
que l’abondance naturelle de chacun des isotopes est toujours la même quelque soit la
provenance de l’échantillon étudié.
18
II.4.2. Masse molaire de l’élément
Comme un élément est constitué d’un mélange de divers isotopes et que les
proportions de ces divers isotopes sont constantes on va pouvoir définir pour chaque élément
une masse molaire moyenne qui tiendra compte de sa composition,
Z
n(op = q rs ∗ ns
s
Avec : Xi : désignant l’abondance naturelle de l’isotope i de masse molaire Mi.
Exemple : Le magnésium possède 3 isotopes :
t* b78.60 %c, t* b10.11 %c,
?
t* b11.29 %c
Q
II.5.1. Energie de liaison (E) : Energie nécessaire à la formation d’un noyau quelconque à
partir de ces nucléons (P+N). La formation du noyau est décrite par la réaction suivante : W +
{
Y → Wr + b < 0c. La formation d’un noyau nécessite, en général, une énergie négative.
II.5.2. Energie de cohésion (B): Energie nécessaire à la destruction d’un noyau en ces
constituants (N+P) selon la réaction : {Wr + } → W + Y, cette énergie est positive et on peut
écrire : B= -E.
19
Cette énergie de cohésion est de l'ordre du MeV/nucléon (1MeV = 106 eV = 1,6 10-13
J). La courbe obtenue présente un maximum vers A = 60, les atomes correspondant étant les
atomes les plus stables qui existent. La pente de la courbe d'Aston est très importante pour la
zone des atomes "légers" de A < 15. Du coté des atomes "lourds" de Z > 15 cette pente est
beaucoup plus douce. Les atomes dont l'énergie de liaison moyenne est faible (de E / Z < 7,5
MeV / nucléon) vont chercher a se stabiliser et a se rapprocher de la zone de stabilité
maximale vers Z = 60. Deux processus différents sont possibles : (atomes légers : fusion et
atomes lourds : fission).
II.5.3. Définition de l’électron volte : L’électron volt (eV) est l’énergie acquise par un
électron accéléré par une différence de potentiel (d.d.p) de 1 volt. D’où :
20
1 eV= 1.6 10-19 Coulomb (c )* 1 Volt (V) = 1.6 10-19 joule (J).
1Ev= 1.6 10-19J =>E= (14.94 10-11)/(1.6 10-19)= 933 106 eV => E=933 MeV,
D’ou: 1u.m.a. = 933 MeV.
Exercice :
1- Déterminer le nombre de protons, neutrons et d’électrons du noyau de deutérium.
2- 2-Déterminer l’énergie de cohésion du noyau de deutérium par MeV/noyau, par
MeV/mole d’atome et par MeV/nucléon. On donne : mn=1.008665 u.m.a,
mp=1.007277 u.m.a et mnoyau= 2.014102 u.m.a
Solution :
1- Deutérium ( : Z=1, A=2 => N=A-Z = 2-1 =1).
2- E = ∆m * C 2 => ∆m =(Z*mproton+N*mneutron)- mnoyau
E =[(Z*mproton+N*mneutron)- mnoyau]* C2
Vérification E noyau
21
6.023 1023 → E ⇒ E= 6.023 1023 * 1.72 = 10.35 1023 MeV/mole
Par (MeV/nucléon)
\fw`~ 1.72
\~•€éf\ = = = 0.86 t ‚⁄Oƒ„méNO
d 2
L’atome est constitué principalement, d’après Rutherford, de vide et toute sa masse est
concentrée dans un volume infiniment petit « noyau ».
On peut expliquer simplement ce fait en considérant que les protons chargés
positivement se repoussent, l'ajout de neutrons stabilise les nucléides par un effet de
"dilution" des charges positives qui en étant plus éloignées les unes des autres auront
tendance à moins se repousser. Notons que le fait que les noyaux des atomes soient stables
implique obligatoirement l'existence de forces d'intensité plus grandes que celle de la force
électrostatique de Coulomb qui, si elle était seule, détruirait le noyau. Le rapport entre le
nombre de proton et le nombre de neutron est le facteur principal qui va fixer la stabilité ou
l'instabilité d'un nucléide donné.
22