Modèle Rapport Apport IFRS3 RE

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SOMMAIRE

Introduction

I. Introduction a la norme IFRS 3 : Regroupement


d’entreprise

1. Définition d’un regroupement d’entreprise


2. De IAS 22 a IFRS 3 :vers une harmonisation internationale
3. Le champ d’application
4. Les objectifs de la norme IFRS 3

II. Application de la méthode d’acquisition

1. Identification de l’acquéreur
2. Détermination de la date d’acquisition
3. Évaluation et comptabilisation des actifs et passifs
identifiables
4. Évaluation et comptabilisation du goodwill
5. Évaluation des intérêts minoritaires
6. Dépréciation du goodwill

Conclusion

Bibliographie
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Introduction

Le cadre conceptuel des normes internationales (International Financial


Reporting Standards, IFRS) indique que les états financiers ont pour but de
fournir une information sur le niveau et l’évolution de la situation financière
ainsi que sur la performance de l’entreprise. Ces informations doivent être utiles
pour des utilisateurs potentiels qui ont à prendre des décisions économiques.
Même si tous les utilisateurs sont visés, les besoins des investisseurs semblent
privilégiés. Les chiffres comptables sont utiles à l’investisseur s’ils permettent
d’anticiper les flux financiers futurs caractérisant la valeur de l’entreprise.

La question des regroupements d’entreprises est à l’origine d’une importante


difficulté en matière comptable liée au traitement de l’écart entre le prix payé
pour acquérir les titres d’une société et la juste valeur de ses actifs.
Cet écart d’acquisition, ou goodwill, retient l’attention, tant des analystes
financiers et investisseurs que du normalisateur, dans la mesure où il cristallise
souvent une part des options stratégiques de la société et du dynamisme de sa
politique de croissance externe. Cette attention est d’autant plus forte que le
compte de résultat de l’entité peut être différemment impacté selon les modalités
retenues au titre de la comptabilisation de l’écart. Il ressort de l’analyse des
différentes normes publiées depuis le début des années 1980 que la position
adoptée par l’IASB, notamment en vue d’adapter les états financiers aux
évolutions de l’environnement économique, consiste à faciliter la
reconnaissance des actifs incorporels séparément du goodwill.

Afin de permettre aux investisseurs d’y voir plus clair dans ces regroupements,
la norme IFRS 3 est présente et doit être appliquée dès lors qu’une acquisition
d’une activité a lieu. Editée une première fois en 2004, elle fut ensuite modifiée

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et republiée en 2008, avec comme objectif de se rapprocher plus encore de
l’autre grand standard en matière de reporting financier, les US GAAP, mais
également de coller toujours plus à la réalité économique.

Le but de ce Rapport sera, dans un premier temps, de réaliser un résumé de la


norme IFRS 3 et regroupement d’entreprise. Ensuite, nous analyserons la
méthode de l’acquisition et ses quatre étapes que sont l’identification de
l’acquéreur, la détermination de la date d’acquisition, la mesure et la
reconnaissance des actifs acquis, passifs repris et participations ne donnant pas
le contrôle. Enfin, la comptabilisation du goodwill.

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Première Partie
Introduction à la norme IFRS 3
Regroupement d’entreprise

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1. Définition d’un regroupement d’entreprise :

Regroupements d’entreprises (c’est-à-dire le fait pour deux ou plusieurs


entreprises indépendantes de se réunir) couvrent, notamment pour l’IASB non
seulement l’apport d’une entité à une autre entité (fusion, apport partiel d’actif)
mais également les prises de contrôle d’une entité par une autre (achat de titres,
franchissements de seuils de contrôle). Dans un regroupement d’entreprises,
généralement l’une des entités acquiert tout ou partie du capital de l’autre en
payant en liquidités les actionnaires de l’entité acquise. Parfois, l’acquisition ou
la prise de contrôle est obtenue en payant le prix d’acquisition en actions de
l’acquéreur (échange d’actions obtenu par offre publique d’échange, par fusion
ou par apport de titres).

En fait, la notion de regroupement d’entreprises est très large et peut notamment


recouvrir les opérations suivantes :

– avec paiement pour les titres de la cible : décaissement de liquidités, transfert


d’autres actifs ou activités, reprise de dettes, émission de titres remis en échange
par l’acquéreur

– sans paiement pour les titres de la cible : par contrat, par réduction de capital
de la cible, par disparition des droits de veto ou droits de vote double des
minoritaires, par obtention de droits de vote majorés.

Selon la norme IFRS3 :

« Le Regroupement d’entreprise c’est une transaction ou un autre événement au


cours duquel un acquéreur obtient le contrôle d’une ou plusieurs entreprises. Les
transactions parfois désignées sous le vocable de « vraies fusions » ou de «
fusions entre égaux » sont également des regroupements d’entreprises puisque
ce terme est utilisé dans la présente norme

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2. De IAS 22 a IFRS 3 : vers une harmonisation
internationale

Dès sa création en 2001, l’IASB décide de s’attaquer au problème des


regroupements d’entreprises et de leur traitement.

En effet, l’organisme avait remarqué que les regroupements d’entreprises


pouvaient susciter de nombreuses divergences suivant les standards utilisés en
matière d’informations financières, par exemple entre les normes américaines
(US GAAP) et les IAS/IFRS. Le projet d’IFRS 3, qui viendra amender la norme
IAS 22 : regroupement d’entreprises, est donc lancé en 2001 avec l’objectif
d’améliorer la qualité du traitement des regroupements d’entreprises, mais
également de renforcer la convergence des différents standards, notamment avec
les US GAAP et la norme SFAS 141 traitant également des regroupements
d’entreprises (IASB, 2015).

Le projet fut réalisé en deux phases, parallèles. La première s’est attaquée au


pooling des intérêts et à la dépréciation du goodwill en vue de remplacer IAS
22. Dans le même temps, l’IASB termine son analyse des mesures initiales des
actifs acquis et passifs repris, le traitement comptable des gains provenant d’une
acquisition à des conditions avantageuses et la reconnaissance des passifs pour
réduction ou terminaison d’un business. L’organisme décida
donc d’intégrer ces sujets dans IFRS 3, sorti en 2004, ce qui conclut la première
phase (IASB, 2015).

La deuxième phase s’est déroulée en étroite collaboration avec le FASB,


équivalent américain de l’IASB, de manière à permettre un partage des
ressources, mais également d’améliorer la méthode de l’acquisition et de réduire
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au maximum les différences qui pouvaient exister entre
le standard américain et les IFRS. (IASB, 2015).

3. Le champ d’application

La norme IFRS 3 s’applique à une transaction ou à un autre événement qui


répond à la définition d’un regroupement d’entreprises

La présente norme ne s’applique pas à :

➢ La comptabilisation de la formation d’un partenariat dans les états


financiers dudit partenariat
➢ L’acquisition d’un actif ou d’un groupe d’actifs qui ne constitue pas une
entreprise. Dans de tels cas, l’acquéreur doit identifier et comptabiliser les
actifs individuels identifiables acquis (y compris les actifs qui répondent à
la définition et qui satisfont aux critères de comptabilisation des
immobilisations incorporelles dans IAS 38 immobilisations incorporelles)
et les passifs repris. Le coût du groupe doit être affecté aux actifs et
passifs individuels identifiables d’après leurs justes valeurs relatives à la
date d’acquisition. Une telle transaction ou un tel événement n’engendre
pas de goodwill
➢ Un regroupement d’entités ou d’entreprises sous contrôle commun

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4. Les objectifs de la norme IFRS 3

L’objectif de la présente norme consiste à améliorer la pertinence, la fiabilité


et la comparabilité de l’information relative à un regroupement d’entreprises et à
ses effets que fournit dans ses états financiers une entité présentant l’information
financière.

À cet effet, la présente norme établit les principes et les conditions qui
régissent la manière dont l’acquéreur :

(a) comptabilise et évalue dans ses états financiers les actifs identifiables acquis,
les passifs repris et toute participation ne donnant pas le contrôle dans
l’entreprise acquise ;

(b) comptabilise et évalue le goodwill acquis dans le regroupement d’entreprises


ou le profit résultant d’une acquisition à des conditions avantageuses

(c) détermine quelles sont les informations à fournir pour permettre aux
utilisateurs des états financiers d’évaluer la nature et les effets financiers du
regroupement d’entreprises.

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Deuxième Partie
Application de la méthode
d’acquisition

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1. Identification de l’acquéreur
Dans chaque regroupement d’entreprise, l’une des entités intervenantes
doit être identifiée comme étant l’acquéreur. La norme IFRS 3 renvoie à la
norme IFRS 10 pour définir la notion de contrôle. L’acquéreur dans un
regroupement d’entreprise est donc celui qui obtient le contrôle des autres
entités ou activités qui se regroupent. Il est à noter que l’acquéreur au sens
juridique du terme n’est pas obligatoirement l’acquéreur au sens de la norme
IFRS 3

Dans tout regroupement d’entreprises, il est nécessaire d’identifier


l’acquéreur : Les indications figurant dans IFRS 10 doivent être utilisées pour
identifier l’acquéreur l’entité qui obtient le contrôle d’une autre entité, à savoir
l’entreprise acquise. Si un regroupement d’entreprises a eu lieu mais que
l’application des indications figurant dans IFRS 10 ne désigne pas clairement,
parmi les entités qui se regroupent, celle qui est l’acquéreur

Notion du Contrôle :

La définition de contrôle englobe la notion de gouvernance ainsi que celle des


conséquences économiques qui en découlent (soit les avantages et les risques). La
gouvernance désigne le pouvoir de prendre des décisions. Dans la définition du
contrôle, l’expression « pouvoir de contrôler » signifie la capacité ou l’aptitude
d’accomplir des actions soit, dans le cas qui nous occupe, diriger le processus
décisionnel grâce à la sélection des politiques financières et opérationnelles. Pour
remplir cette fonction, il n’est pas nécessaire d’avoir une participation active ni
de détenir des actions.

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Lorsqu’une entité a le pouvoir de diriger les politiques d’une autre entité, mais
qu’elle ne retire aucun avantage de ses activités, on présume que le contrôle
n’existe pas.

2. Détermination de la date d’acquisition


La date d’acquisition est la date à laquelle l’acquéreur obtient
effectivement le contrôle de l’entreprise acquise. Cette définition concorde avec
celle qui est donnée dans IFRS 3(2004).

Cependant, les indications supplémentaires données dans IFRS 3 sur les


achats successifs d’actions et les dates d’échange, qui étaient nécessaires dans le
contexte de l’approche de cette Norme à l’égard des acquisitions par étapes, sont
maintenant superflues.

En effet, la version 2008 de la Norme indique qu’il y a regroupement


d’entreprises et que l’on comptabilise le goodwill seulement à la date où le
contrôle est obtenu.

Rapport avec le moment du paiement de la contrepartie :

IFRS 3(2008) précise que la date à laquelle l’acquéreur obtient le contrôle


de l’entreprise acquise est généralement la date à laquelle l’acquéreur procède au
transfert juridique de la contrepartie, acquiert les actifs et reprend les passifs de
l’entreprise acquise la date de clôture.

Cependant, un acquéreur doit prendre en compte tous les faits et circonstances


pertinents pour l’identification de la date d’acquisition. Par exemple, la date
d’acquisition précède la date de clôture si un accord écrit prévoit que l’acquéreur
obtient le contrôle de l’entreprise acquise à une date antérieure à la date de
clôture. [IFRS 3(2008).9].

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Autres indicateurs pertinents : Un certain nombre d’indicateurs peuvent être
pertinents, notamment :

✓ La date à laquelle l’acquéreur commence à diriger les politiques opérationnelles


et financières
✓ La date à partir de laquelle le flux des avantages économiques est modifié
✓ La date à laquelle la contrepartie est versée (bien que cette contrepartie ne soit
pas établie de façon définitive, étant donné qu’elle peut être ajustée
prospectivement ou rétrospectivement, ou réglée sous forme de versements)
✓ La désignation de la majorité des administrateurs de l’entreprise acquise (bien
que ce critère puisse servir à évaluer la dernière date possible à laquelle le
contrôle est transféré dans de nombreux cas)
✓ La date à laquelle les autorités en matière de concurrence donnent leur
approbation à l’égard d’une offre publique soumise.

En pratique, la date identifiée comme la date d’acquisition doit refléter toutes les
circonstances entourant le transfert du contrôle.

3. Évaluation et comptabilisation des actifs


et passifs identifiables

IFRS 3(2008) établit les principes de base qui régissent la comptabilisation et


l’évaluation des actifs identifiables acquis, des passifs repris et des participations ne
donnant pas le contrôle. Une fois ces principes précisés, la Norme fournit un guide
d’application détaillé portant sur des actifs et des passifs spécifiques ainsi que sur un
nombre limité d’exceptions aux principes généraux.

Principe de comptabilisation :

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a. Conditions de comptabilisation

Pour remplir les conditions de comptabilisation dans le cadre de la méthode de


l’acquisition, les actifs identifiables acquis et les passifs repris doivent satisfaire
aux définitions d’actifs et de passifs du Cadre de préparation et de présentation
des états financiers à la date d’acquisition.

Par exemple, les coûts auxquels l’acquéreur s’attend mais qu’il n’est pas obligé
d’engager à l’avenir, pour exécuter son plan visant à sortir une activité d’une
entreprise acquise ou pour mettre fin à l’emploi ou pour déplacer les membres du
personnel d’une entreprise acquise, ne sont pas des passifs à la date d’acquisition.

Dès lors, l’acquéreur ne comptabilise pas ces coûts dans le cadre de l’application
de la méthode de l’acquisition. En revanche, l’acquéreur comptabilise ces coûts
dans ses états financiers postérieurs au regroupement selon d’autres IFRS.

En outre, pour remplir les conditions de comptabilisation dans le cadre de la


méthode de l’acquisition, les actifs identifiables acquis et les passifs repris doivent
faire partie de ce que l’acquéreur et l’entreprise acquise ont échangé lors de la
transaction de regroupement d’entreprises et non résulter de transactions séparées.

L’application par l’acquéreur du principe et des conditions de comptabilisation


peut aboutir à la comptabilisation de certains actifs et passifs que l’entreprise
acquise n’avait pas précédemment comptabilisés en tant qu’actifs et passifs dans
ses états financiers.

IFRS 3 (2008) exige qu’à la date d’acquisition, l’acquéreur comptabilise,


séparément du goodwill, les actifs identifiables acquis, les passifs repris et toute
participation ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise.

Pour répondre aux conditions de comptabilisation dans le cadre de l’application


de la méthode de l’acquisition, un élément doit :
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➢ Satisfaire à la définition d’un actif ou d’un passif établi dans le Cadre de
préparation et de présentation des états financiers à la date d’acquisition
IFRS 3

➢ Faire partie de l’entreprise acquise et non résulter d’une transaction


séparée. Exemples de classifications ou de désignations à la date
d’acquisition :

➢ Le classement d’actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat,


ou en tant qu’actif financier disponible à la vente ou détenu jusqu’à
l’échéance

➢ Le classement de passifs financiers à la juste valeur par le compte de


résultat

➢ La désignation d’un instrument dérivé en tant qu’instrument de couverture

➢ L’appréciation pour déterminer si un instrument dérivé incorporé doit être


séparé de son contrat hôte

b. Classer ou désigner des actifs identifiables acquis et des passifs repris


lors d’un regroupement d’entreprises

À la date d’acquisition, l’acquéreur doit classer ou désigner les actifs


identifiables acquis et les passifs repris de manière à permettre l’application
ultérieure d’autres IFRS. L’acquéreur doit procéder à ces classements ou
désignations sur la base des dispositions contractuelles, des conditions
économiques, de ses politiques comptables ou de gestion et d’autres conditions
pertinentes en vigueur à la date d’acquisition.

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Dans certaines situations, les IFRS prévoient un traitement comptable différent
selon la manière dont l’entité classe ou désigne un actif ou un passif donné. Voici
une liste non exhaustive d’exemples de classement ou de désignation que doit
faire un acquéreur en fonction des conditions pertinentes prévalant à la date
d’acquisition :

(a) le classement d’actifs financiers et de passifs financiers particuliers comme


étant évalués à la juste valeur ou au coût amorti selon IFRS 9 Instruments
financiers

(b) la désignation d’un instrument dérivé en tant qu’instrument de couverture


selon IFRS 9

(c) l’appréciation pour déterminer si un instrument dérivé incorporé doit être


séparé, selon IFRS 9, d’un contrat hôte (ce qui est une question de « classement »
selon les termes de la présente norme).

Principe d’évaluation :

L’acquéreur doit évaluer les actifs identifiables acquis et les passifs repris à leur
juste valeur à la date d’acquisition. Pour chaque regroupement d’entreprises, les
composantes des participations ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise
acquise qui sont des titres représentant des droits de propriété actuels qui donnent
droit à leurs porteurs à une quote-part de l’actif net de l’entité en cas de liquidation
doivent, à la date d’acquisition, être évaluées par l’acquéreur :

(a) soit à la juste valeur ;

(b) soit pour la quote-part de l’actif net identifiable comptabilisé de l’entreprise


acquise à laquelle donnent droit ces titres représentant des droits de propriété
actuels.

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Toutes les autres composantes des participations ne donnant pas le contrôle
doivent être évaluées à leur juste valeur à la date d’acquisition, à moins que des
IFRS imposent une autre base d’évaluation.

4. Évaluation et comptabilisation du goodwill


L’IASB définit le goodwill comme « un actif représentant les avantages économiques
futurs résultant des autres actifs acquis lors d’un regroupement d’entreprises qui ne sont pas
identifiés individuellement et comptabilisés séparément » (IASB, 2008).
Dans la pratique, le goodwill représente le fait qu’un acquéreur est souvent prêt à payer un
prix plus élevé que la valeur totale des capitaux propres de l’entreprise qu’il acquiert, et ce, en
fonction des avantages économiques futurs que cette acquisition pourrait lui apporter. C’est
donc la différence entre le montant total des actifs identifiables acquis et passifs repris et le
prix payé par l’acquéreur.
Les avantages économiques futurs peuvent apparaître sous différentes formes, comme des
synergies entre actifs acquis, l’élimination d’un concurrent, etc.
Le goodwill est donc un actif, mais qui n’est pas amorti. Il est testé au minimum annuellement
et également à chaque fois qu’il existe une indication pour dépréciation (IASB, 2008).
Comptabilisation
L’acquéreur comptabilise le goodwill à la date d’acquisition et l’évalue selon le calcul
suivant:
Contrepartie transférée, évaluée selon IFRS 3, c’est-à-dire dans la plupart des cas à sa
juste valeur à la date d’acquisition.
+ Montant de toute participation ne donnant pas le contrôle évalué selon IFRS 3.
+ Dans le cas où le regroupement se fait en plusieurs étapes, les titres de capitaux propres
précédemment détenus par l’acquéreur dans l’entreprise acquise, évalués à la juste valeur à
la date d’acquisition.
- Solde des montants des actifs identifiables acquis et des passifs repris, à la date
d’acquisition et évalué selon IFRS 3.

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5. Évaluation des intérêts minoritaires
La norme IFRS 3 autorise l’évaluation des intérêts minoritaires : soit leur
quote-part dans l’actif net identifiable de l’entité acquise, soit à la juste valeur.

Elle précise que « pour chaque regroupement d’entreprises, les composantes


des participations ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise qui sont
des titres représentant des droits de propriété actuels qui donnent droit à leurs
porteurs à une quote-part de l’actif net de l’entité en cas de liquidation doivent, à
la date d’acquisition, être évaluées par l’acquéreur : soit à la juste valeur ; soit
pour la quote-part de l’actif net identifiable comptabilisé de l’entreprise acquise
à laquelle donnent droit ces titres représentant des droits de propriété actuels.
Toutes les autres composantes des participations ne donnant pas le contrôle
doivent être évaluées à leur juste valeur à la date d’acquisition, à moins que des
IFRS imposent une autre base d’évaluation ». Si les intérêts minoritaires sont
évalués à la juste valeur, il y a lieu de comptabiliser la quote-part de goodwill
revenant aux intérêts minoritaires.

6. Dépréciation du goodwill
Conformément à IFRS 3 et à IAS 36 l’entité doit, à la clôture de chaque
exercice estimer la valeur recouvrable du goodwill. Si cette valeur est devenue
inférieure à la valeur comptable du goodwill, une perte de valeur doit être
constatée.

Les tests de dépréciations doivent être effectués à la fin de chaque exercice et à


chaque fois qu’un événement ou des changements peuvent conduire à une
dépréciation. La dépréciation du goodwill ne peut être reprise.

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Conclusion

La norme IFRS 3 s’applique à tout regroupement d’entreprises, quelle que soit


sa forme juridique, à l’exception des opérations ou entités apportées pour former
un partenariat, à la simple acquisition d’un actif ou d’un groupe d’actifs à une
combinaison d’entités ou d’entreprises sous contrôle commun, ou à
l’acquisition, par une entité d’investissement d’une participation dans une filiale
qui doit être évaluée à la juste valeur par le biais du résultat net. Tous les
regroupements d’entreprises, à l’exception de ceux présentés ci-dessus doivent
être comptabilisés en appliquant la méthode d’acquisition. Une entité
déterminera si une transaction ou tout autre événement est un regroupement
d’entreprises en appliquant la définition donnée dans la norme IFRS 3, qui exige
que l’actif acquis et le passif assumé constituent une entreprise. Si les actifs
acquis ne sont pas des entités, l’entité effectuant le reporting comptabilisera la
transaction ou tout autre événement comme une acquisition d’actif
(immobilisation, stock, instrument financier…) L’objectif de la présente norme
consiste à améliorer la pertinence, la fiabilité et la comparabilité de
l’information relative à un regroupement d’entreprises et à ses effets que fournit
dans ses états financiers une entité présentant l’information financière.

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Bibliographie

➢ Regroupement d'entreprises et changement dans les participants.

Guide portant sur la version révisée des normes IFRS 3 et IAS 27 :

P-09-002-IFRS 3 IAS 27-FR_25263 IFRS3/IAS27 bd

➢ IFRS 3 et reconnaissance des actifs incorporels - HAL-SHS

➢ http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretation

s/textes_des_normes_et_interpretations/ifrs_3_regroupements_d_e

ntreprises

➢ Introduction aux normes comptables internationales IAS IFRS

guide du professionnel et manuel de l'étudiant :

4_6024022787503425161.pdf

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