Cahier Économique Novembre 2019

62 e ÉDITION
Novembre 2019
Cahier
ÉCONOMIQUE
itoyen – Patrick Rodrigue)
(Photo Le Citoyen / Dominic Chamberland)

(Photo Le C
Un futur économique Des défis importants

en dents de scie pour l’industrie
pour la région PAGE 3 forestière PAGE 7
Haute teneur aurifère
Propriété Montalembert
(Échantillons de rainure jusqu’à
3 310 g/t Au sur 1m)
Entreprises minières
Globex Inc. -
>1080390
Une réserve de propriétés
Détenteur du plus grand nombre de Sulfures massifs,
droits miniers diversifiés au Québec Propriété Tonnancour (5,23%
Cu, 13,12% Zn; 41,0 g/t Ag;
Enregistré: Bourse à grande 0,72 g/t Au sur 4,5m)
capitalisation TSX, (Symbole GMX),
56 millions d’actions en circulation.
AUCUNE consolidation
Revenus provenant des royautés et

options; aucune dette; liquidités
bancaires
Recentrage de l’acquisition de
propriétés à la conclusion d’ententes
2 // Novembre 2019 // Cahier Économique 2019
South Gold Discovery,

Francoeur/Arntfield Property
(9.5 g/t Au over 7.1m)
Entreprises minières Globex Inc.

Courriel: [email protected] Découverte zone cisaillement sud,
Tel: 819-797-5242 Propriété Francoeur/Arntfield
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CahierÉCONOMIQUE
Un futur économique
EN DENTS DE SCIE POUR LA RÉGION
LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE CONTINUE À POSER UN PROBLÈME DE TAILLE
Même si la croissance économique de nomiques. C’est six fois supérieur aux que les besoins d’emplois proviendront
l ’A b i t i b i - T é m i s c a m i n g u e a f f i c h e r a u n e c a d e n c e p l u s
pertes pour l’ensemble du Québec. » à plus de 85 % des départs à la retraite
modérée en 2020, la vigueur du secteur minier
sur l’horizon 2017-2021 », a souligné
continuera de la faire progresser à un rythme bien
s u p é r i e u r à c e l u i d e l ’e n s e m b l e d u Q u é b e c. LE CHÔMAGE AU PLUS BAS Desjardins Études économiques.
La pénurie de main-d’œuvre continuera cependant EN 20 ANS
de poser un problème de taille. Le taux de chômage devrait, quant à lui, La population totale de la région de-
atteindre 3,0 % pour l’Abitibi- vrait continuer à poursuivre la légère
P a t r i c k R o d r i g u e // [email protected]
Témiscamingue. Il s’agit de son plus croissance qu’elle enregistre depuis
Dans son rapport annuel « Survol et ments des entreprises de ce secteur se bas taux en plus de 20 ans. En sep- 2016 pour atteindre 148 014 personnes
prévisions économiques », Desjardins concentre sur la hausse de la producti- tembre 2019, moment où a été publiée en 2021, prévoit Desjardins Études éco-
Études économiques mentionne no- vité, ce qui diminue les besoins de l’analyse de Desjardins Études écono- nomiques. Cela ne suffira toutefois pas
tamment qu’en 2020, la croissance de main-d’œuvre », a fait observer miques, il était de 3,5 %. Et en 2016, il à combler les besoins en main-d’œuvre.
la région passera à 4,9 %, soit légère- Desjardins Études économiques. était de 6,6 %.
ment sous la barre des 5 %, qu’elle dé- « Entre 2006 et 2016,
passait depuis au moins 2016. En paral- Enfin, dans l’agriculture, l’accapare- Le document rappelle d’ailleurs que la la région a perdu 37 %
ment des terres, la baisse du prix des
lèle, la croissance à l’échelle du Québec part de la population active (15 à de ses producteurs
ne devrait être que de 3 %, poursuivant bovins et le manque de relève conti- 64 ans) continue de reculer en
une baisse constante amorcée depuis nueront de générer des pertes d’em- Abitibi-Témiscamingue, alors que l’âge
agricoles. C’est six fois
le pic de 5 % enregistré en 2017. plois. « Entre 2006 et 2016, la région a médian est passé de 39,8 ans en 2008 à
supérieur aux pertes pour
perdu 37 % de ses producteurs agri- 42,3 ans dix ans plus tard. « Dans ce l’ensemble du Québec »
Les investissements dans la région de- coles, a signalé Desjardins Études éco- contexte, il n’est pas surprenant de voir - Desjardins Études économiques
vraient ainsi progresser de +10,0 %
d’ici la fin de 2019. Cela représentera
une quatrième année consécutive de
forte hausse, après 2018 (+14,5 %),
2017 (+18,9 %) et 2016 (+9,6 %).
PERSPECTIVES PAR SECTEUR

Sans exposer de données chiffrées,
Desjardins Études économiques sou-
tient que l’industrie minière affichera
de bonnes perspectives pour 2020, ci-
tant notamment le projet Horne 5 que
Ressources Falco souhaite développer
à Rouyn-Noranda. « La mise en service
de ce projet de plus de 1 milliard $ est
attendue en 2021 ou en 2022 », a pré-
cisé l’organisme.
Le marché touristique continue lui

aussi de bien faire. Le taux d’occupa-
tion hôtelier a ainsi atteint 57,3 % en
2018, son plus haut niveau depuis 2013.
Les perspectives sont cependant moins

encourageantes pour l’industrie fores-
tière, où les faibles prix du bois main-
tiennent un contexte incertain. « De Si les mines et le tourisme devraient continuer à doper la croissance économique de la région, l’industrie forestière
plus, la grande partie des investisse- et les producteurs agricoles devront, eux, manger leur pain noir. (Photo Le Citoyen – Patrick Rodrigue)
>1078696
La prochaine découverte
Uniboard Canada inc. est un chef de file
Cahier Économique 2019 // Novembre 2019 // 3
majeure au Québec nord-américain dans la fabrication de

produits de bois d’ingénierie, avec une
capacité de production de plus de 660
millions de pieds carrés de panneaux de
particules bruts, de panneaux de fibres
Bien financé avec plus de 14,0 M $ à moyenne et à haute densité, desquels
en banque plus de 50% sont transformés en produits
Récent placement privé par BHP de à valeur ajoutée, des panneaux de
mélamine thermofusionnés. Les usines
5,85 M $
d’Uniboard à Sayabec, Mont-Laurier,
Quebec,
Kuujjuaq
Importantes ententes de coentreprise Val-d’Or et Unires emploient plus de 800
Projets Midland
Canada
avec Agnico Eagle, Osisko, SOQUEM, personnes. Ses produits sont vendus à des détaillants, distributeurs et fabricants de produits
finis, qui desservent les compagnies d’armoires de cuisine, d’ameublements, de bureau, de
Abcourt and le Fonds d’explora�on
rénovation domiciliaire et l’industrie de la construction. Uniboard redéfinit le bois depuis
ĞŝŶƚƵ
ƌĞĂƵƌŝĨğ
ƌĞĚĞů͛
ďŝƟďŝ
minière du Nunavik 35 ans en innovant dans le domaine des panneaux décoratifs en bois composite (TFL). Elle
Programme de forage de plus de
Val d’Or
possède l’un des portfolios de produits de bois d’ingénierie les plus complets en Amérique du
25 000 m sur de nouvelles découvertes Nord, allant de finis profonds et synchronisés jusqu’au MDF ultraléger. Pour en savoir plus:
Montréal
www.uniboard.com.
significa�ves en or et cuivre-or >1081446
CahierÉCONOMIQUE
Allier le plaisir et le travail

UN PREMIER ESPACE DE COWORKING À VAL-D’OR
Dès maintenant, les travailleurs autonomes « Ç’a commencé en quelque sorte avec Le projet, initialement créé par
e t l e s e n t re p r i s e s q u i n ’o n t p a s p i g n o n s u r r u e o n t
moi, raconte Caroline Trudel. Plusieurs Mme Trudel, Mme Morin et deux autres
un nouvel endroit pour se réunir pour travailler
personnes de mon entourage m’em- amies, a rapidement attiré la curiosité
à Va l - d ’O r : « C e t e s p a c e d e c o w o r k i n g » .
pruntaient mon bureau de temps à des travailleurs autonomes de leur en-
S o p h i e R o u i l l a r d // [email protected] autre pour rencontrer des clients ou tourage. « Dès qu’on a commencé à
travailler. Nous avons fini par être plu- parler de cette idée, les gens autour de
Ce nouvel endroit, créé par Caroline king» ont senti que cet endroit répon- sieurs à utiliser le même local, alors ça nous ont démontré de l’intérêt, se sou-
Trudel et Mélissa Morin, a un but bien drait à un réel besoin. nous a donné des idées. » vient Mélissa Morin. Avant même d’être
précis : ramener le plaisir au travail. ouverts, nous avions des demandes,
« On veut que les gens se souviennent alors on savait que c’était quelque
qu’on peut avoir du fun en travaillant, chose de pertinent qui serait utile à
indique Mélissa Morin, vice-présidente Val-d’Or. »
du conseil d’administration de «Cet es-
pace de coworking». Ici, les gens Notons qu’une amie des deux entre-
peuvent discuter, jaser et élaborer de preneures a ouvert en 2017 «Mon es-
nouveaux projets dans un endroit cha- pace de coworking» à Rouyn-Noranda.
leureux et convivial. » Pour les deux Valdoriennes, il s’agit non
pas d’un rival, mais plutôt d’un allié.
Les locaux de l’organisme à but non lu-
cratif, situés au 680 3e Avenue, ont un « C’est super en réalité, car ç’a permis
look peu ordinaire. Des bureaux, des de faire connaître le principe du cowor-
tables et des chaises dépareillés se mé- king à Rouyn-Noranda, mais aussi par-
langent à une cuisine, une salle de créa- tout en région, estime Caroline Trudel.
tion avec un divan et un hamac (qui Maintenant, les entreprises de Rouyn
sera au nom de la Caisse Desjardins en qui doivent parfois venir faire des ren-
raison d’un don de 80 000 $), une salle contres à Val-d’Or pourront venir chez
de projection et une salle de réunion. nous et vice-versa. De plus, nos
membres ponctuels pourront profiter
« C’est un espace de travail qui sort du également des locaux et services de
cadre traditionnel, estime Caroline «Mon espace de coworking» sans payer
Trudel, présidente de «Cet espace de de frais. »
coworking». Nous voulons que les gens
de tous les domaines se sentent les bien- « On oublie trop souvent
venus. Déjà, à la base, Mélissa et moi ve- qu’on peut avoir du fun
nons de deux domaines complètement en travaillant. »
différents : elle est travailleuse sociale et - Mélissa Morin
moi, je travaille dans le numérique. »
En effet, différents tarifs seront offerts
« C’est coloré, c’est le fun et c’est sur- aux usagers de «Cet espace de cowor-
tout différent, ajoute Mme Morin. Ça re- king». Par exemple, il en coûtera 3 $ de
présente bien le mélange des person- l’heure pour ceux qui veulent y aller juste
nalités et des métiers qui peuvent être pour un bref moment dans la journée.
réunis ici. »
« On va aussi offrir des tarifs pour ceux
UN BESOIN GRANDISSANT qui veulent avoir accès à nos locaux du-
Cela fait en réalité plusieurs années rant un mois ou une année, ajoute
que le projet d’ouvrir un endroit de Mme Trudel. On espère surtout que les
coworking germait dans la tête des gens qui viendront vont s’approprier
deux entrepreneures. Dès le début, les Mélissa Morin et Caroline Trudel, fondatrices de «Cet espace de coworking» les lieux pour qu’on puisse le personna-
fondatrices de «Cet espace de cowor- à Val-d’Or. (Photo Le Citoyen – Sophie Rouillard) liser selon leurs goûts. »
>1080174
Planifier Explorer Découvrir

20, rue Doyon, Rouyn-Noranda, Québec, J9X 7B4 Tél: 819.797.7515

305, boulevard Industriel, Rouyn-Noranda, QC
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1 888-256-7359
>1079127
CahierÉCONOMIQUE
L’APCHQ rapporte des mises en chantier pour 68 logements de janvier

à juin 2019. (Photo Le Citoyen – Martin Guindon)
La moitié
MOINS DE MISES EN CHANTIER
ELDORADO GOLD LAMAQUE, LE PLUS GRAND
EN SIX MOIS CRÉATEUR D’EMPLOI EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
DE PLUS IMPORTANTS INVESTISSEMENTS
EN RÉNOVATIONS Eldorado Gold Lamaque a été reconnu lors du Gala annuel
L ’A b i t i b i - T é m i s c a m i n g u e a e n r e g i s t r é l a m o i t i é des Prix Créateurs d’emploi du Québec, pour sa créativité
moins de mises en chantier dans le secteur de pour attirer une main-d’œuvre qualifiée et la mobiliser à
l’habitation durant les six premiers mois de 2019. l’atteinte de ses objectifs ambitieux. Au cours de 2018 et
En revanche, la valeur des investissements 2019, 269 employés directs ont été ajoutés à l’équipe pour
en rénovation a augmenté de 8 %.
un total de 358 employés au troisième trimestre de 2019.
M a r t i n G u i n d o n // [email protected]
C’est ce qui se dégage du bilan des par les villes de la région chuter de
mises en chantier pour le premier se- 12 %, à 34,6 millions $, et pour un
mestre de l’Association des profession- nombre de logements en baisse de
nels de la construction et de l’habitation 17 %, à 149.
du Québec (APCHQ). Ainsi, pendant que
le Québec connaissait son meilleur Il existe toutefois deux exceptions au
POURQUOI
début d’année depuis 2010 avec une tableau. D’abord, Rouyn-Noranda a vu VOUS JOINDRE À L’ÉQUIPE ?
augmentation de 9 %, la région a subi un la valeur des permis bondir de 19 %, à
recul de 51 % comparativement à la 13,1 M$, pour un nombre de logements
même période l’an dernier. en hausse de 26 %, pour atteindre 59,
grâce à l’octroi de permis pour la
POUR travailler avec une équipe soudée et
L’APCHQ rapporte des mises en chan- construction de 24 nouveaux loge-
motivée, dans un environnement où l’ambiance de
tier pour 68 logements de janvier à juin ments locatifs. Du côté d’Amos, la va-
travail est à son meilleur
2019. Rouyn-Noranda et Val-d’Or ont leur des permis de construction a bondi
chacune enregistré 33 mises en chan- de 27 % pour atteindre près de 4 M$,
POUR profiter d’une gamme complète d’avantages
tier, alors qu’Amos en revendique deux. dont 2,5 M$ (en hausse de 22 %) dans
sociaux et concurrentiels à l’industrie minière
La baisse serait surtout attribuable au des futures maisons individuelles.
recul des mises en chantier locatives,
POUR des opportunités de carrière dans tous les
avec seulement 14 logements PERMIS DE RÉNOVATION départements (mine, usine, entretien, exploration
construits. Toutefois, la construction de S’il s’est octroyé 3 % moins de permis
et plusieurs autres)
54 maisons individuelles s’était amor- de rénovation (2098) que durant les six
cée avant le 1er juillet. premiers mois de 2018, les investisse-

POUR avoir un emploi situé à 5 minutes de la Ville
ments ont néanmoins augmenté de
de Val-d’Or
Puisqu’on parle des six premiers mois 8 % pour atteindre 26 M$ au 30 juin.
de l’année, il est important de rappeler Rouyn-Noranda (+27 %) et Amos
que le printemps tardif a pu retarder les (+26 %) ont largement contribué à ces
projets de certains entrepreneurs et hausses.
promoteurs. De plus, le premier se-
>1080267
mestre de 2018 représentait une La valeur moyenne des permis a quant

hausse de 51 % comparativement à la à elle bondi de 11 %, pour s’élever à
même période en 2017, avec 139 mises 12 403 $. Là encore, Amos (+49 %) et
en chantier, dont 74 logements desti- Rouyn-Noranda (+22 %) ont présenté
nés au marché locatif. les plus importantes augmentations. POUR POSTULER
Pour Amos, c’est surtout concentré www.eldoradogoldlamaque.com
PERMIS DE CONSTRUCTION dans les maisons individuelles, alors (section Carrières)
À LA BAISSE que pour Rouyn-Noranda, c’est dans
Le premier semestre a aussi vu la va- les immeubles locatifs.
leur des permis de construction émis
CahierÉCONOMIQUE
Norbord,
UN LEADER MONDIAL EN PANNEAUX OSB
EN BIENTÔT 70 ANS, L’USINE DE LA SARRE A SURMONTÉ BIEN DES OBSTACLES
Établie à La Sarre depuis les années 1950,
l ’e n t re p r i s e q u i p o r t e a u j o u rd ’ h u i l e n o m d e N o r b o rd
a passé à travers plusieurs transformations avant
de s’établir comme un des leaders mondiaux
dans la fabrication de panneaux de bois à lamelles
orientées (OSB)
M a r c - A n d r é G e m m e // [email protected]
À l’origine, l’homme d’affaires Jean PANNEAUX GAUFRÉS VS OSB

Perron, un des fondateurs de Normick Les premiers panneaux gaufrés fabri-
Perron, avait ouvert une usine de dé- qués par Normick Perron n’offraient
roulage qui se spécialisait dans la fabri- pas une grande rigidité. Composés de
cation de panneaux contreplaqués en copeaux comprimés, ces feuilles
bois. « L’usine fabriquait des panneaux n’étaient pas très résistantes à la
de veneer de 4 pieds par 4 pieds qui flexion ou aux intempéries.
étaient utilisés pour faire des plan-
chers, raconte Alain Shink, surinten- En 1992, l’usine se modernise afin de fa-
dant approvisionnement chez Norbord. briquer des feuilles d’OSB. La grande
Ces panneaux ont été vendus pendant différence entre les deux types de pan-
les années 1960, 1970 et 1980. » neaux vient du fait que l’OSB utilise des
lamelles de bois plutôt que des copeaux.
Dans les années 1980, l’usine, qui opé- Ces lamelles sont orientées dans diffé-
rait alors sous la bannière de Normick rents sens entre chaque couche, ce qui
Perron, change sa production pour des leur donne une résistance mécanique
panneaux gaufrés, aussi connus sous beaucoup plus importante.
les dénominations d’Aspenite, ripe
D’immenses panneaux d’OSB sont envoyés à la presse, qui les compriment pressée ou OSB (Oriented Strand Ces panneaux sont fabriqués avec des
à l’épaisseur requise par les clients. (Photo Le Citoyen – Marc-André Gemme) Board, ou panneau à lamelles orien- lamelles de bois et de la résine qui lient
tées). le tout en un panneau d’une épaisseur
variable, selon les besoins des clients.
CENTRE LOCAL DE En 1989 la compagnie est vendue au
groupe d’actionnaires de Foresterie APPROVISIONNEMENT
DÉVELOPPEMENT
a
Noranda. C’est à ce moment que l’usine L’usine de La Sarre s’approvisionne es-
Rou y n - N o r a n d prend le nom de Norbord. En 2003, sentiellement de bois venant de l’Abi-

l’entreprise décide de vendre ses scie- tibi jusqu’au nord de Matagami, en pas-
ries afin de se concentrer dans la fabri- sant un peu par le nord de l’Ontario. Elle
cation de panneaux OSB. utilise 650 000 mètres cubes de bois
par année. Cela fait d’elle l’une des plus
>1080468
LE PLUS IMPORTANT AU MONDE petites usines de Norbord.

Aujourd’hui, Norbord compte 19 usines.
De ce nombre, 15 sont spécialisées « Il y a des usines qui roulent à
dans la fabrication de panneaux OSB, 1 500 000 mètres cubes par année, mais
deux se spécialisent dans les panneaux on demeure dans la course grâce à nos
de MDF et les deux autres fabriquent produits spécialisés, explique Alain Shink.
des produits secondaires. Les usines On peut produire des panneaux de diffé-
sont principalement situées aux rents formats et épaisseurs, différentes
États-Unis, mais six d’entre elles se densités de lamelles ou de résine. »
trouvent au Canada, dont deux au
Québec. « Norbord est devenu le plus Les panneaux sont constitués à 90 %
grand producteur de panneaux OSB au de peupliers faux-tremble. Le reste pro-
monde depuis deux ans », souligne vient de peupliers baumiers, de bou-
M. Shink. leaux et, à l’occasion, de bois résineux.
Le CLD RN soutient le
développement et la consolidation
d’activités économiques et
touristiques locales.
130, rue Perreault Est

Rouyn-Noranda
819 762-0142
cldrn.ca Les clients donnent différents noms aux panneaux qu’ils revendent.
(Photo Le Citoyen – Marc-André Gemme)
CahierÉCONOMIQUE
«DES DÉFIS D’APPROVISIONNEMENT

ET DE PRÉVISIBILITÉ»
DENIS LEBEL DÉFEND L’INDUSTRIE FORESTIÈRE DANS LA RÉGION
Denis Lebel a récemment effectué un passage
remarqué en Abitibi dans son rôle
de président-directeur général du Conseil
de l’industrie forestière du Québec.
D o m i n i c C h a m b e r l a n d // [email protected]
Après avoir participé activement au pro- tout dans le monde, mais au Québec,
jet du nouveau pont Champlain quand il on plante plus d’arbres qu’on en ré-
était ministre au sein du gouvernement colte ! C’est le message qu’on s’affaire à
conservateur de Stephen Harper, passer et à répéter. Ce dont il est ques-
M. Lebel défend depuis deux ans les in- tion dans ‘’L’Erreur boréale’’ (le docu-
térêts des producteurs de divers types mentaire choc de Richard Desjardins
de bois de la province auprès des ins- sorti il y a 20 ans), c’est tout repoussé.
tances gouvernementales. Ce qui ne On sent que Pierre Dufour (ministre ré-
semble pas être une mince tâche. gional et ministre des Forêts) est der-
rière nous. Il a raison de dire que la forêt
« Nous avons devant nous des défis im- est le meilleur outil pour stocker le car-
portants en termes d’approvisionne- bone et contrer les émissions de gaz à « On ne peut pas demander à
ment et de prévisibilité, a-t-il souligné. effet de serre », a-t-il soutenu.
quelqu’un de s’engager si on
Quand tu ne sais pas à l’avance où tu
pourras aller couper, c’est plus compli- « UNE FORÊT DE POSSIBILITÉS »
n’est pas capables de lui dire
qué. Nos coûts de production ont Malgré les salaires intéressants qu’on y pendant combien d’années
grimpé de 25 à 30 % dans les dernières offre, l’industrie forestière fait face, elle il pourra être là »
années, ce qui est énorme, et nous aussi, à un défi de main-d’œuvre. « On - Denis Lebel
sommes taxés à 20 % aux États-Unis. s’efforce de vendre le côté positif de la
Un cinquième conflit (sur le bois forêt et on essaie d’être attractifs pour Denis Lebel lors de son récent passage à Val-d’Or et en Abitibi.
d’œuvre) s’en vient avec les Américains, attirer des employés et les garder, a in- (Photo Le Citoyen – Dominic Chamberland)
mais nous allons le gagner celui-là diqué Denis Lebel. En raison de la pénu-
aussi après avoir remporté les quatre rie de main-d’œuvre qui nous affecte,
premiers, sauf qu’ils nous affaiblis- nous devrons miser sur plus d’automa- Publireportage
Une
sent », a mentionné M. Lebel. tisation et travailler avec les syndicats
e Foire du Camionneur
BEAUCOUP DE RÉSILIENCE
Venu ici pour rencontrer des dirigeants
d’usines et sensibiliser des élus munici-
paux et provinciaux à la cause de l’in-
en ce sens », a-t-il fait remarquer.
À cet égard, M. Lebel mise également

sur la campagne « Une forêt de possibi-
lités », dont l’objectif est de démontrer,
32 couronnée de succès
dustrie forestière, Denis Lebel estime via des capsules web et de la publicité
que les producteurs de bois, en dans les médias, le potentiel diversifié
Encore une fois
Abitibi-Témiscamingue comme ail- et durable du secteur forestier dans un
leurs, font preuve de beaucoup de rési- contexte où l’environnement se re- cette année, la
lience dans le contexte actuel. trouve à l’avant-plan.
population aura
« Il nous faut de l’aide gouvernementale, « Cette campagne (lancée en 2017 et été au rendez-vous
dans le sens où on ne peut pas demander récemment prolongée jusqu’en 2022)
pour participer aux
à quelqu’un de s’engager si on n’est pas vise à préciser ce qu’est la forêt, a signi-
capables de lui dire pendant combien fié M. Lebel. Avec nos partenaires (ils diverses activités En 2019, des milliers de personnes ont assisté aux specta-
d’années il pourra être là. On parle quand sont une soixantaine), on veut travailler cles présentés à guichets fermés des Cowboys Fringants
de la 32e édition
même de son gagne-pain, a-t-il signalé. pour mettre la forêt du Québec en va- et d’Hommage à CCR. La réponse du public a prouvé une
leur selon un concept où la forêt est un de la Foire du fois de plus que la programmation de la Foire se veut de
« On récolte 1 % du bois disponible très bon outil pour combattre les chan-
Camionneur à qualité et diversifiée. L’accès gratuit au site du festival ainsi
alors que 75 à 80 % de la forêt se regé- gements climatiques. On récolte toute
que ses nombreuses activités pour les festivaliers de tous
nère naturellement, a fait observer la matière de l’arbre et on l’utilise à Barraute.
les âges ont également porté ses fruits cette année.
M. Lebel. On parle de déforestation par- 100 % », a-t-il fait valoir.
Rappelons que grâce à cette 32e édition, ce sont encore
LE CARIBOU FORESTIER 250 000 $ qui pourront être remis sous forme de dons
Avant même qu’on ne l’interroge là-dessus, Denis Lebel a abordé la auprès de divers organismes régionaux, ce qui représente
question du caribou forestier, dont la harde de Val-d’Or ne compterait une immense fierté pour le comité organisateur.
plus qu’une quinzaine d’individus. « On veut protéger le caribou forestier
Rendez-vous sur la page Facebook de la Foire du Camion-
et faire les choses correctement en prenant des décisions basées sur la
science, toute la science, a-t-il fait part. Des raisons de nutrition, de neur pour suivre les développements pour l’édition 2020
consanguinité et de changements climatiques peuvent expliquer qui ne manquera pas de vous en mettre plein la vue!
pourquoi les caribous montent vers le nord. »
UN PARTENAIRE D’UNE GRANDE COMPÉTENCE

Denis Lebel n’allait pas repartir de la région sans avoir de bons mots
pour l’Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue, l’un des
partenaires du Conseil de l’industrie forestière du Québec. « Cette
organisation est d’une très grande compétence, a-t-il affirmé. Avec peu
>1080279
de moyens financiers, elle sait se donner de grandes connaissances et

elle accomplit un travail extraordinaire. »
CahierÉCONOMIQUE
COMMENT ARRÊTER DE DÉCEVOIR

les investisseurs miniers
MARYSE BÉLANGER PARTAGE SON EXPÉRIENCE À XPLOR
D e p a s s a g e a u c o n g r è s X p l o r d e l ’A s s o c i a t i o n d e « Le rapport technique qui nous est de- bons coups lorsqu’ils font du forage
l ’e x p l o r a t i o n m i n i è r e , M a r y s e B é l a n g e r,
mandé ne couvre pas tous les détails d’exploration. « Personne n’est dupe,
conférencière qui possède plus de 30 ans
que nous devrions savoir pour aller de a-t-elle lancé. On se rend bien compte
d ’e x p é r i e n c e d a n s l e d o m a i n e m i n i e r, n ’ a p a s m i s d e
gants blancs pour expliquer aux participants l’avant dans un projet et c’est ce qui que vous voulez gonfler votre valeur.
comment arrêter de décevoir leurs investisseurs. nous tue, a insisté Maryse Bélanger. Ce Les gens qui prennent le temps d’analy-
document est très général. De plus, ser vos rapports sont plus compétents
A n n e B l o n d i n // [email protected] nous avons la mauvaise habitude d’être qu’avant. Il est donc plus gagnant d’être
très optimistes en ce qui a trait aux res- transparent au niveau technique. »
Mme Bélanger, qui a été présidente, chef faire, elle suggère de ramener l’espace sources. Or, nous n’avons parfois que
de l’exploitation et directrice d’Atlantic entre les trous de forage à un écart de peu d’informations sur la métallurgie, REVENIR À LA BASE
Gold jusqu’à sa vente à la société St. 5 à 10 mètres, pas plus. En utilisant les coûts et l’environnement. » Pour Mme Bélanger, la clé du succès
Barbara, a parlé sans détour tout au cette technique, il est possible d’avoir pour aller chercher du financement
long de son allocution. Elle croit que la un meilleur aperçu du gisement dès la Elle a également recommandé aux ges- consiste à revenir à la base, notamment
clé du succès pour les sociétés juniors première année de forage. tionnaires de ne pas publier que leurs en faisant confiance aux ingénieurs et
consiste à revoir de fond en comble au personnel technique que l’on em-
leurs façons de faire. Pour elle, la ri- ploie.
gueur doit être de mise lorsqu’une so-
ciété fait la projection des ressources Pour illustrer ses propos, elle a donné
d’un projet. en exemple sa propre société. « Environ
80 % des réussites d’Atlantic Gold se
« C’est pendant la phase technique que résument par l’ingénierie de base. Il
les grosses dépenses ont lieu. Il faut faut que toutes les études soient réali-
donc être en mesure de les contrôler. sées pendant la phase de préfaisabilité.
Être en mesure de livrer un projet à Cela nous place dans une meilleure po-
temps et dans les limites du budget, sition pour négocier les contrats de
cela a une valeur sur le marché. Ça peut construction. Dans notre cas, nous
devenir attrayant pour des investis- avons pu avoir un forfait clé en main
seurs ou même favoriser le rachat de avec un prix fixe. Notre contracteur
sa société par un joueur majeur », avait une lettre de crédit que nous pou-
a-t-elle souligné. vions aller encaisser s’il ne respectait
pas l’accord que nous avions avec lui »,
a-t-elle fait savoir.
« Nous avons la mauvaise
habitude d’être très Cette lettre de crédit a d’ailleurs eu un
optimistes en ce qui impact majeur auprès des investis-
a trait aux ressources. seurs, car ils savaient que le projet
Or, nous n’avons comportait moins de risques que
parfois que peu d’autres. Le modèle adopté par
d’informations sur Mme Bélanger et Atlantic Gold a porté
fruit. La société a été rachetée par St.
la métallurgie, les coûts
Barbara pour la somme de 772 millions
et l’environnement » $, soit l’équivalent de 2,90 $ par action,
- Maryse Bélanger
alors qu’elle ne valait que 0,44 $ lors du
financement privé.
ÊTRE PLUS PRÉCIS
ET TRANSPARENT Depuis, sept autres sociétés juniors ont
Ce qu’elle propose, c’est de mieux adopté la même stratégie que celle
contrôler le forage afin d’avoir des don- Maryse Bélanger a surtout insisté sur la bonne planification technique et d’Atlantic Gold, a souligné Maryse
nées plus riches à proposer. Pour ce économique des projets pour attirer les investisseurs. (Photo Le Citoyen – Anne Blondin) Bélanger.
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CahierÉCONOMIQUE
Distributeur de produits
pétroliers en
Abitibi-Témiscamingue
et à la Baie-James
Philippe Angers en compagnie de Charlotte Rullac lors de l’assemblée générale
annuelle de la SADC d’Abitibi-Ouest, au mois de septembre.
(Photo Le Citoyen – Marc-André Gemme)
Un nouveau fonds vert

POUR L’ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
LE FONDS ÉCOLEADER VEUT ENCOURAGER
LES INITIATIVES ENVIRONNEMENTALES
Services
U n n o u ve a u fo n d s a x é s u r l ’e n v i ro n n e m e n t a
• Livraison de produits pétroliers en vrac récemment été mis en place par le gouvernement du
Québec. Un agent par région a été désigné pour
• Carburant d’aviation guider les entreprises. Lors de l’assemblée générale
• Location de réservoirs a n n u e l l e d e l a S A D C d ’A b i t i b i - O u e s t , l ’ a g e n t p o u r l ’ -
A b i t i b i -T é m i s c a m i n g u e a i n s i q u e c e l l e d e l a J a m é s i e
sont venus présenter ce nouvel outil.
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Produits
Le Fonds Écoleader a officiellement été lers est d’ailleurs disponible gratuite-
• Essence sans plomb, huiles de tous genres, lancé le 20 septembre à travers la pro- ment en ligne sur le site du Fonds.
diesel clair et coloré, JET-A, 100LL vince. Coordonné par le Fonds d’action
et lubrifiants québécois pour le développement du- LES BÉNÉFICES D’ALLER VERS
rable, il vise à rejoindre le plus d’entre- LE VERT
prises québécoises possible afin de les Le virage que le Fonds Écoleader sou-
aider à financer des initiatives vertes. Il haite faciliter peut se faire à différentes
Adresses s’adresse ainsi exclusivement aux pe-
tites et moyennes entreprises ayant
échelles et sous diverses formes. « On
peut, entre autres, former vos em-
Aéroport La Grande Rivière Dépôt chantier EM-1 moins de 800 employés. ployés à réduire leur consommation
d’essence lorsqu’ils utilisent un véhi-
T : (819) 638-9104 T : (819) 865-2045 MANQUE DE TEMPS cule, a mentionné Charlotte Rullac. Si
OU D’EXPERTISE votre entreprise fournit des véhicules
Bureau administratif : Dépôt Radisson
« Les pratiques écoresponsables de service, l’adoption de méthodes de
1401, chemin Sullivan, Val-d’Or T : (819) 638-8222 peuvent amener beaucoup de bénéfices conduite écoresponsable pourrait si-
T : 1 800 839-7170 pour les entreprises, mais si c’est si bon gnifier d’importantes économies. »
que ça, pourquoi la majorité des entre-
Station-service Chisasibi prises ne sont pas déjà vertes ? », a Le Fonds Écoleader peut aussi financer
T : (819) 855-2427 questionné Phillipe Angers, conseiller l’installation de composteurs indus-
Écoleader pour l’Abitibi-Témiscamingue. triels ou de panneaux solaires ou en-
Dépôt Amos Ville-Marie core l’implantation de systèmes de ré-
T : 1 800 263-5334 T : (819) 629-2266 Il a expliqué que c’est trop souvent par duction de la consommation d’eau,
manque de temps ou d’expertise que pour ne citer que ces exemples.
les entreprises n’arrivent pas à mettre

en place des initiatives vertes. 18,5 M$ SUR QUATRE ANS
Le Fonds Écoleader compte un budget
« Le Fonds Écoleader se situe en marge de 18,5 millions $ sur une période de
de services déjà existants, comme les quatre ans afin de venir en aide aux en-
SADC, a expliqué Charlotte Rullac, treprises du Québec. « Cet argent va
conseillère Écoleader pour le servir à la réalisation d’études, à l’éla-
Nord-du-Québec. On accompagne, boration de plans d’action, à l’accom-
entre autres, les entreprises vers les pagnement des entreprises et à la réali-
programmes de subventions autres sation de projets », a précisé Philippe
que le Fonds Écoleader en fonction de Angers.
Distributeur des produits critères qui sont établis lors d’une éva-
luation gratuite par nos conseillers. » Les conseillers du Fonds vont aider les
Petro-Canada entreprises à trouver toutes les sub-
>1080667
Les conseillers se déplacent dans les ventions possibles pour mettre en

www.petronor.ca entreprises pour les aider à évaluer les place leurs initiatives. Les entreprises
possibilités d’amélioration vertes. L’ou- devront cependant débourser 25 % de
til d’évaluation utilisé par les conseil- la somme totale.
CahierÉCONOMIQUE
Moins
D’INVESTISSEMENTS
DANS LE DOMAINE
MINIER EN 2018
L’OR ATTIRE CEPENDANT TOUJOURS
LES INVESTISSEURS
Au cours de l’année 2018, 65,6 milliards $ US ont

été investis au Canada dans l’industrie minière. Il
s ’ a g i t d ’ u n e d i m i n u t i o n d e 3 0 % p a r r a p p o r t à 2 0 1 7.
Malgré cette baisse, le Canada reste un des endroits
dans le monde où les investissements dans le
secteur minier sont les plus importants.
A n n e B l o n d i n // [email protected]
De nombreux changements ont eu La PDAC signale toutefois une aug-

lieu au cours des dernières années mentation des réinvestissements par
en ce qui touche les investissements les compagnies minières senior dans
dans le secteur minier. Alors que les les sociétés juniors d’exploration. Ce-
placements publics composaient pendant, ce phénomène ne permet
61 % du financement dans le secteur pas de combler entièrement la perte
minier en 2012, ce type de finance- du financement public chez les
Depuis 2011, les investissements dans le secteur de l’exploration minière sont
ment ne comptait plus que pour 24 % juniors.
de moins en moins faciles à obtenir, surtout pour les sociétés juniors.
du lot en 2018. Celles qui se concentrent sur l’or réussissent à s’en sortir mieux.
FINANCEMENT DES JUNIORS (Photo Corporation aurifère Monarques)
« Plusieurs investisseurs se sont Les sociétés juniors d’exploration
tournés vers d’autres types de mar- vont principalement obtenir des
chés comme ceux du cannabis et des fonds par le biais de placements pri-
bitcoins. Cela rend la recherche de vés. Ce type de financement provient
financement plus difficile, surtout de la vente d’actions à la bourse.
pour les sociétés juniors d’explora- Selon les données fournies par
tion », a signalé Bruno Kaiser, direc- Oreninc et publiées dans le rapport
teur général chez Desjardins Marché du PDAC, le nombre de transactions
des capitaux, lors du congrès Xplor minières à la Bourse de Toronto a ef-
de l’Association de l’exploration mi- fectivement diminué entre 2001 et
nière du Québec. 2018, passant de 1555 à 968.
Ainsi, selon des données provenant Même s’il est plus difficile pour les so-
de Ressources naturelles Canada et ciétés juniors d’exploration d’obtenir
mises de l’avant par l’Association ca- du financement, celles qui traquent
nadienne des prospecteurs et des l’or s’en sortent mieux. Ainsi, 42,9 %
entrepreneurs (PDAC), les dépenses des juniors qui se spécialisent dans la
liées à l’exploration minière au recherche d’or réussissent à obtenir
Canada sont passées de 4,227 mil- du financement en recevant des liqui-
liards $ en 2011 à 2,360 milliards $ dités en échange de promesses de re-
en 2018. payer les prêts au commencement de
la vente du minerai.
Le Québec reste l’un des endroits au
Canada où les investissements dans Cela semble indiquer que les inves-
le secteur de l’exploration minière tisseurs ont une grande confiance
sont les plus élevés, bien qu’il y ait dans le marché de l’or en ce moment.
eu, là aussi, une diminution. En 2011, En date du 5 novembre, l’once d’or se

834 M$ avaient ainsi été investis au transigeait à 1555,47 $ US. Il s’agit de
Québec pour l’exploration, alors que la plus haute valeur depuis août 2011,
pour 2018, on parle plutôt de 623 M$. où l’once d’or valait 1767 $ US.
Un INCONTOURNABLE pour le
DÉCLIN DU NOMBRE INVESTIR AU CANADA
DE SOCIÉTÉS Le Canada demeure cependant un PLEIN AIR et les GRANDS ESPACES
Selon le rapport de la PDAC, le des deux pays (avec l’Australie) où les
nombre de compagnies actives opé- investissements dans le secteur mi-
rant dans le secteur minier canadien nier sont les plus importants. Le
a diminué depuis 2011 et ce déclin Canada reste un endroit privilégié
s’est poursuivi en 2018. Pas moins de pour plusieurs raisons, dont les cré-
17 entreprises ont ainsi été éliminées dits d’impôt mis en place pour attirer
en 2018. Certaines ont cessé leurs les investisseurs. Les programmes de
activités, mais la majorité ont été développement gouvernementaux
avalées par d’autres sociétés mi- comme le Plan Nord sont aussi des le-
>1080738
nières. viers plus qu’intéressants pour les in- www.lsq.quebec

vestisseurs dans le secteur minier.
EN ÉVOLUTION
DEPUIS TROIS GÉNÉRATIONS
ÉVOLUTION ❍ ❍ ❍
En janvier 2017, la troisième génération de la famille Roy avons acquis
Automobiles Barraute.
Paulin Roy, Yvan Roy, Sonia Roy et Jonathan Roy
En avril 2018, nous convenons de modifier le nom de l’entreprise afin
d’être plus représentatif quant à l’emplacement de la concession et ain-
si éviter toute confusion pour nos clients et fournisseurs. Automobiles
Barraute devient donc Val-d’Or Chrysler Dodge Jeep Ram. que soit votre domaine d’activité, Val-d’Or Chrysler Dodge Jeep Ram est
le seul concessionnaire en mesure d’entretenir vos gros camions à l’aide
Dès lors, des travaux majeurs d’agrandissement débutent. Pour offrir
de deux élévateurs, dont l’un de 56 000 livres.
une meilleure expérience d’achat aux nombreux clients et assurer le
bien-être de nos employés, les améliorations offrent le double de la De plus, notre centre de carrosserie affilié CarrXpert est à la fine pointe
superficie initiale. de la technologie pour la réparation de véhicules de toutes marques.
Des installations modernes et mieux adaptées nous ont permis l’ajout
de la ligne commerciale des camions RAM : les RAM ProMaster et les
RAM 4500 et 5500 châssis-cabine, conçus pour répondre aux exigences Ici, l’esprit de famille est concret, on travaille
de la clientèle des secteurs minier, forestier, industriel et bien plus. Quel toujours en équipe. Et chez nous, nos clients ont
droit à un service personnalisé en tout temps!
Paulin Roy
MAIN-D’ŒUVRE ❍ ❍ ❍
Depuis plus de 80 ans, la satisfaction des clients autant que celle des
employés est au cœur des préoccupations de la famille Roy. Nous
sommes fiers de notre équipe de plus de 40 employés dévoués, engagés
et expérimentés. L’équipe en place est très complémentaire et combine
les forces de chacun afin d’atteindre les plus hauts standards de qualité
et de performance.
Notre service fait notre renommée! C’est pourquoi nous considérons
nos représentants des ventes comme notre fierté, nos employés
aux pièces comme indispensables et nous favorisons la formation
continue pour nos techniciens au service mécanique pour qu’ils soient à
l’affût des innovations.
Le succès de notre entreprise repose sur des valeurs familiales qui sont
la confiance et le respect de tous.
La nouvelle administration choisit d’investir en l’avenir!

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CahierÉCONOMIQUE
La Certification
ÉCOLOGO OFFICIELLEMENT LANCÉE
UNE PREMIÈRE CERTIFICATION POUR L’INDUSTRIE DE L’EXPLORATION MINIÈRE
L ’ i n i t i a t i v e d e l ’A s s o c i a t i o n d e l ’ e x p l o r a t i o n m i n i è r e
d u Q u é b e c ( A E M Q) d ’o f f r i r u n e c e r t i f i c a t i o n
concernant le respect des normes
environnementales et l’acceptabilité sociale
d e s p ro j e t s s ’e s t e n f i n c o n c r é t i s é e. A p r è s d e s
années de développement, la certification ÉCOLOGO
a été officiellement lancée le 23 octobre,
l o r s d u C o n g r è s X p l o r d e l ’A E M Q .
A n n e B l o n d i n // [email protected]
La certification ÉCOLOGO voit le jour RETOMBÉES POSITIVES

au bout de cinq à six ans de travail Cette certification est née de la préoc-
acharné de la part de l’AEMQ et ses dif- cupation grandissante des investis-
férents partenaires qui ont cru au pro- seurs envers le respect des normes en-
jet, dont la Chaire en entrepreneuriat vironnementales et de l’acceptabilité
minier UQAT-UQAM, qui a été manda- sociale des projets d’exploration mi-
tée pour créer cette norme s’adressant nière.
autant aux sociétés d’exploration
qu’aux fournisseurs de services.
« Les entreprises doivent
PLUSIEURS ÉTAPES
démontrer ce qu’elles
Plusieurs étapes ont dû être réalisées
font et ce qu’elles vont
pour arriver à ce résultat. « Nous avons faire pour respecter
d’abord vérifié si cela existait ailleurs. l’environnement et les
L’autre critère important était qu’il y ait communautés touchées »
un audit externe indépendant. Nous ne - Valérie Fillion
voulions pas, nous, certifier les entre-
prises », a expliqué la directrice géné- « La certification permet de répondre à
rale de l’AEMQ, Valérie Fillion. plusieurs questions que les investis-
seurs se posent, car les entreprises
UL, un organisme indépendant non doivent démontrer ce qu’elles font et ce
gouvernemental accrédité par le qu’elles vont faire pour respecter l’envi-
Conseil canadien des normes, a donc ronnement et les communautés tou-
obtenu le mandat d’émettre la certifi- chées. Les investisseurs vont savoir ra-
cation aux entreprises qui désirent l’ob- pidement ce qu’il en est. Cela va devenir
tenir. UL atteste la certification de plus un avantage concurrentiel pour les en-
Ainsley Butler, directrice principale du programme UL, a annoncé l’engagement
de 1600 normes en santé et sécurité, treprises qui auront leur accrédita- de son organisme dans la mise en place de la certification ÉCOLOGO initiée par
entre autres. tion », a fait valoir Mme Fillion. l’AEMQ. (Photo Le Citoyen – Anne Blondin)
La certification ÉCOLOGO sera d’abord La réaction de l’industrie face à cette UN SUIVI PERSONNALISÉ « Dès janvier 2020, une plateforme web
disponible pour le Québec. Elle sera par nouvelle accréditation semble positive, Lors de la conférence traitant de la permettra aux entreprises de faire le
la suite diffusée dans le reste du Canada selon la directrice générale de l’AEMQ. certification ECOLOGO, Joanie suivi de leur dossier. Elles seront en me-
et même à l’échelle internationale. « Bien sûr, certaines personnes se Caron, chargée de projet pour sure de savoir quelles sont les étapes à
Jusqu’à maintenant, une entreprise de questionnent sur le fonctionnement de l’AEMQ, est venue présenter toutes suivre et les documents à remplir. Elles
services, Forages Rouillier, a déjà passé l’accréditation, sur comment cela va les mesures d’accompagnement qui pourront également répartir les tâches
son audit et a obtenu la certification. s’articuler. Je crois que c’est tout à fait sont mises en place pour les entre- entre différentes personnes respon-
Une vingtaine d’autres ont déjà entre- normal puisqu’il s’agit d’une première prises voulant adhérer à la certifica- sables et connaître, en temps réel, l’avan-
pris les démarches pour y adhérer. mondiale », a-t-elle soutenu. tion. cée de leur demande », a-t-elle précisé.
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CahierÉCONOMIQUE
Rodolphe de Koninck :
«LE MODÈLE AGRICOLE ACTUEL N’EST PAS VIABLE»
MONOCULTURE ET CAPITALISME EMPÊCHENT PLUSIEURS PAYS DE BIEN SE NOURRIR
Rodolphe de Koninck, professeur émérite de Selon lui, plusieurs pays dépendent de tout en utilisant des engrais
l’Université de Montréal, a profité de son passage
maintenant des importations pour se chimiques. Cela fait en sorte que l’agri-
à la Journée des sciences humaines du Cégep de
nourrir. Pour illustrer ses propos, le pro- culture dépend de plus en plus des fer-
l ’A b i t i b i - T é m i s c a m i n g u e p o u r a b o r d e r l a q u e s t i o n
de l’agriculture mondialisée, un modèle qui ne fait fesseur a exposé le cas d’Haïti dans les tilisants artificiels », a-t-il précisé.
plus de sens selon lui. années 1980.
GASPILLAGE INSTITUTIONNALISÉ
A n n e B l o n d i n // [email protected] « Grâce à son agriculture diversifiée, Puisque l’agriculture est désormais un
Haïti était presque autosuffisant. À cette produit du capitalisme, M. de Koninck
Il a commencé par rappeler que l’agri- époque, le pays a reçu des prêts des déplore que le gaspillage fasse partie
culture est un procédé millénaire qui a États-Unis pour solidifier son économie. intégrante de la production agricole.
subi de nombreuses transformations En échange, les États-Unis ont demandé « 35 % de ce qui est produit est gaspillé,
au cours des années, dont certaines l’ouverture du marché haïtien aux pro- a-t-il rappelé. Il est faux de prétendre
ont été bénéfiques, d’autres moins. La ducteurs américains. Évidemment, les qu’il faut étendre l’agriculture parce
modernisation de l’agriculture a permis produits américains étaient plus abor- que si nous ne le faisons pas, nous n’ar-
la mécanisation de l’agriculture, mais dables que les produits locaux et l’agri- riverons plus à nourrir l’ensemble de la
aussi sa capitalisation. culture s’est écroulée », a-t-il souligné. population. En ce moment, on produit
pour nourrir l’équivalent de 10 milliards
« De nombreux produits de l’agriculture DESTRUCTION de personnes même si nous ne sommes
sont maintenant cotés en bourse et DE LA BIODIVERSITÉ que 7 milliards sur la planète.
cela a une incidence sur l’industrie en- Rodolphe de Koninck dénonce égale-
tière, comme le café. L’entrée en bourse ment la monoculture forcée, qui a pour « L’offre alimentaire conditionne la de-
de ces produits écrase l’autonomie ali- effet de détruire la biodiversité. mande, a-t-il enchaîné. Le gaspillage
mentaire de petits pays puisqu’on les « L’Homme a voulu remplacer la nature permet de susciter l’achat et stimuler
force à faire de la monoculture pour ap- en créant des semences parfaites, les l’économie. Je sais que ça peut ressem-
Le professeur Rodolphe de Koninck provisionner le reste du monde », a OGM. Pour pouvoir utiliser ces se- bler à une théorie du complot, mais
a présenté le fruit de ses réflexions
et de ses recherches dans le domaine donné en exemple M. de Koninck. mences, les agriculteurs n’ont plus be- c’est la triste réalité. Il faut en être
de l’agriculture. soin d’engrais naturel ni de faire la rota- conscient et réfléchir sur ce qu’on peut
(Photo L’Éclat/Le Citoyen – Anne Blondin) tion des cultures. L’Homme se charge faire pour réduire le gaspillage. »
>1080586
CahierÉCONOMIQUE
Santé et sécurité :
UN BON PLAN DE MATCH S’IMPOSE…
COMME AU HOCKEY!
TOUTE ENTREPRISE DEVRAIT VISER LA « COUPE ZÉRO BLESSURE »,
AFFIRME UN SPÉCIALISTE EN PRÉVENTION
Il y a plusieurs parallèles à faire entre la santé/
sécurité au travail et une équipe de hockey.
D o m i n i c C h a m b e r l a n d // [email protected]
C’est ce que tend à démontrer entraîneur ‘’coache’’ et n’embarque pas

Marc-André Ferron, auteur et consul- sur la glace, un gardien ‘’goale’’ et ne va
tant en la matière, dans sa conférence pas commencer à prendre les mises au
qu’il a prononcée récemment devant jeu, par exemple, signale M. Ferron.
plus de 400 convives au 31e Colloque ré-
gional en santé et sécurité du travail, qui « Puisque personne ne peut faire
se tenait au Forestel de Val-d’Or sous le 40 heures par semaine en santé/sécu-
thème « L’Abitibi-Témiscamingue, une rité, chaque organisation doit orienter
région mobilisée en prévention ! » aux bons endroits ses deux principales
forces, soit ses ressources humaines et
Si les équipes de la Ligue nationale de ses ressources financières. Et pour bâtir
hockey visent la Coupe Stanley, les entre- un bon plan de match, il est important de
prises, elles, devraient viser la « Coupe bien connaître et de respecter les règles Marc-André Ferron, chandail du Canadien sur le dos, fait plusieurs analogies entre
Zéro blessure », suggère M. Ferron. « Avec du jeu, ce qui n’est même pas une option le hockey et la santé/sécurité au travail dans sa conférence pour que son message
une bonne stratégie et un bon plan de dans la ‘’game’’ de la santé/sécurité, car soit bien compris. (Photo Le Citoyen – Dominic Chamberland)
match dans lequel chaque personne joue la Loi sur la santé et la sécurité du travail
bien son rôle, c’est possible de remporter nous dit ce qu’on doit faire », évoque-t-il. Comme ce sont eux qui travaillent sur périmenté mal équipé et dans un mau-
la coupe ! », affirme-t-il, chandail du le terrain à tous les jours, ils sont les vais environnement a beaucoup plus de
Canadien sur le dos, avec le numéro 0 et Marc-André Ferron invite les entreprises mieux placés pour formuler des recom- chances de subir un accident qu’un
le nom Blessure à l’arrière. à se montrer prévoyantes, ceci avec une mandations », indique-t-il. employé inexpérimenté bien équipé
bonne gestion des risques. « Tu ne peux dans un bon environnement », signale
Marc-André Ferron fait valoir qu’une pas gérer ce que tu ne connais pas ; il faut M. Ferron relève aussi que le fondement Marc-André Ferron.
bonne stratégie est aussi nécessaire en donc faire un inventaire des dangers po- de la Loi sur la santé et sécurité du tra-
santé/sécurité en entreprise qu’au hoc- tentiels d’accident en mettant une cote vail est l’obligation de l’entreprise d’éli- DÉFINIR DES STANDARDS
key pour prévenir les ennuis et connaître de 1 à 5 pour chaque risque, selon la fré- miner le danger d’accident à la source Voilà pourquoi un bon plan de match où
du succès. « Sans stratégie, on ferait quence, la gravité et le nombre de per- même, par exemple en mettant sur pied chacun connaît son rôle peut faire toute la
n’importe quoi, on improviserait, ce qui sonnes, fait-il observer. Si on ne fait pas un programme de cadenassage dans le différence. « C’est bien logique : les joueurs
laisserait place au hasard, estime-t-il. Ce cet inventaire, on improvise. L’idée est de cas d’une machine dangereuse ou en d’une équipe de hockey ne peuvent pas
serait comme lancer les dés en espérant transformer les perceptions en faits, bouchant le trou où les gens risquent de appliquer un plan de match qu’ils ne
que personne ne se blesse au travail. » pour savoir à quels endroits investir. C’est mettre les pieds. « Ce qu’on ne tolère connaissent pas, mentionne M. Ferron.
dans la loi depuis 40 ans. » pas n’arrive pas, fait-il remarquer.
STRATÉGIE ET GESTION « Sans une bonne stratégie, toute la mo-
DES RISQUES UN MYTHE À COMBATTRE « L’un des plus grands mythes, c’est de saïque humaine vient influencer la situa-
Le spécialiste en santé et sécurité du Le conférencier rappelle que l’article dire que 90 % des accidents de travail tion. Pour responsabiliser le travailleur,
travail indique qu’une entreprise ou un 51 de cette loi stipule que l’employeur sont liés aux comportements humains, ou le joueur de hockey, ça prend un pro-
club de hockey, pour être efficace, doit doit informer le travailleur sur les car minimalement, il y a deux toujours gramme qui définit ses responsabilités.
adopter une seule stratégie, et non plu- risques liés à son emploi. « L’employeur deux causes. Ça peut être l’environne- En définissant des standards, en gérant
sieurs, question d’éviter la confusion, est imputable et responsable des em- ment de travail, l’équipement, l’organi- en fonction de rôles et de responsabilités
alors que chacun a une fonction pré- ployés à 100 %. Il doit les faire partici- sation, les tâches, l’individu, etc. A-t-on au lieu de personnes, on vient réduire
cise à remplir. « À chacun son rôle : un per à la codification des dangers. enseigné à l’employé ? Un employé ex- grandement les risques d’accident. »
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DE PLAN
L’engouement pour les plans personnalisés est de plus en
plus grandissant. Les clients désirent avoir une maison qui
reflète leur mode de vie, qui est en accord avec
l’environnement qui les entoure et dont l’espace est utilisé
à son plein potentiel. toutes diplômées d’études collégiales - tel que re-
connu par l’Association professionnelle des design-
ers d’intérieur du Québec (APDIQ). L’équipe travaille
à la réalisation de projets de rénovations, construc-
tions et de home staging, dans une approche client
qui valorise l’échange entre les designers et leurs cli-
ents. De cette approche, sont nés plusieurs projets
tant au niveau commercial, résidentiel, industriel et
institutionnel qu’hôtelier. « Notre département de
design privilégie le travail d’équipe et l’apport des
forces de chaque employé afin de vous concevoir
un style unique qui vous appartient » indique Na-
dyne Brazeau.
Tout récemment, Manon s’est jointe à l’équipe de
designer d’intérieur d’ETC. Forte de ses nombreuses
années dans le domaine du bâtiment, tant en struc-
ture qu’en architecture, la designer de formation
allie créativité, faisabilité et techniques. Ayant la
même vision qu’ETC, chaque projet est créé en con-
sidérant un point de vue environnemental. En effet,
l’équipe de design ne parle pas seulement des ten-
Nouveau service de CONCEPTION DE PLAN dances actuelles, mais plutôt comment les intégrer
à un design afin qu’il demeure intemporel.
Nadyne Brazeau, associée et designer d’intérieur chez Éclairage ETC, s’est alors
posé la question : « Pourquoi ne pas fusionner nos forces pour offrir un nouveau Conception BCI est une entreprise œuvrant dans la
service complet à nos clients, tout en assurant le respect des compétences de région ayant plus d’une centaine de plans à son ac-
chaque professionnel ? ». tif. Le propriétaire, Bobby Côté, est ingénieur junior
en construction et technologue professionnel en
Dans cette même lignée, la boite de design d’Éclairage ETC s’associe avec Con-
génie civil. L’entreprise se spécialise dans la gestion
ception BCI pour offrir un service de conception de plans résidentiels et commer-
de projet de construction et la conception de plans,
ciaux personnalisés permettant de concevoir votre projet de rêve ! Une équipe
tant du point de vue architectural qu’en ingénierie,
formée de Bobby Côté, ingénieur junior technologue professionnel et propriétaire
et pour des projets résidentiels ou commerciaux. L’in-
de Conception BCI, ainsi que de Manon Filiatrault, designer d’intérieur directrice
novation, les nouvelles technologies, la conception
en construction chez Éclairage ETC, l’équipe parfaite pour mettre en plan vos
durable et la satisfaction de la clientèle sont des val-
idées.
eurs centrales de l’entreprise. Que ce soit par la réal-
Le nouveau projet permettra aux clients d’avoir un service de conception de isation de projets de petits ou de grandes enver-
plan complet. Voici une énumération des types de plan possible : gures, la réputation de Conception BCI n’est plus à
prouver. Chez ETC, il travaille conjointement avec
❱ Bungalow ❱ Plain-pied ❱ Chalet / Bord de l’eau
Manon Filiatrault.
❱ Maison contemporaine ❱ Bigénération ❱ Intergénération
❱ Ajout d’un garage ❱ Ajout d’un étage ❱ Restauration extérieure Encourager LOCAL
Ce nouveau service permet d’assurer la pérennité de l’entreprise pour plusieurs Leur réflexion en tant que designer se veut d’en-
années : « Nos services répondent encore mieux aux demandes de la clientèle et courager local et de s’assurer du respect des
il est 100% régional », ajoute Nadyne Brazeau. De plus, ce service dessert compétences de chaque professionnel. De ce
l’Abitibi-Témiscamingue dans son entièreté avec ces deux espaces bureaux fait, l’équipe de design engage des professionnels
logeant deux équipes projets situé à Rouyn-Noranda et à Val-d’Or. de la région pour leur projet, que ce soit au niveau
de l’entrepreneur, des architectes, de l’ébénis-
Un service déjà BIEN ÉTABLIT

terie, des achats de matériaux, d’ameublement
Établie depuis plusieurs années, Nadyne Brazeau exerce le métier de designer d’in- ou d’accessoire de décorations, l’achat régional
térieur à son compte. Au fils des années, elle s’est construit une équipe de designers, est toujours priorisé.
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CahierÉCONOMIQUE
EN ASSURANCE-RÉCOLTE
21 M $ ET PROTECTION
DU REVENU
Un total de 232 clients assurés ont bénéficié
pour un montant de 21 millions $ des programmes
d’assurance-récolte et de protection du revenu
de la Financière agricole du Québec en 2018,
e n A b i t i b i -T é m i s c a m i n g u e .
T h i e r r y d e N o n c o u r t // [email protected]
Plus spécifiquement, à la fin de l’année faiblesse des marchés. Un autre

financière, au 21 mars 2019, 8,7 M $ 60 000 $ a été remis à 183 producteurs
avaient été versés en assurance-ré- à travers Agri-Québec Plus, tandis que
colte liée à des pertes de rendement ou 367 participants ont bénéficié de
de qualité, dont 6,2 M $ en raison des 359 000 $ du programme Agri-inves-
baisses de rendement en récoltes de tissement. Quant au programme
foin. «Les pertes sont en majorité liées Agri-Québec, il a permis de verser
au gel hivernal et à un peu de séche- 422 000 $ à 222 entreprises.
resse», a indiqué Marc Dickey, directeur
territorial de la Financière agricole. «La Financière agricole entretient une
relation d›affaires avec près de 24 000
VEAU D’EMBOUCHE entreprises agricoles et forestières ré-
Un montant de plus de 10 M $ a été parties dans toutes les régions du Qué-
versé à travers les programmes d’assu- bec. Les conseillers régionaux ont à
rance stabilisation du revenu à cœur le succès des producteurs agri-
303 clients assurés, principalement coles et s’estiment privilégiés de pou-
des producteurs de veaux d’embouche. voir collaborer au développement de
Ces montants ont été octroyés pour leur entreprise», a fait valoir M. Dickey.
compenser la faiblesse du marché, ce
qui n’a pas permis d’atteindre les cibles La Financière agricole du Québec a
en lien avec les coûts de production. pour mission la promotion et le soutien
du développement des secteurs agri-
En tout, 337 entreprises agricoles se cole et agroalimentaire à travers une
sont partagé 1 M $ en provenance du perspective de développement du-
programme Agri-stabilité à cause de la rable.

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CahierÉCONOMIQUE
Main d ’oeuvre étrangère :

CE QU’IL FAUT SAVOIR
UN COLLOQUE SE PENCHE SUR LA CRISE DE LA MAIN D’ŒUVRE
L e s e m p l o y e u r s d e l ’A b i t i b i - T é m i s c a m i n g u e s o n t OBLIGATION permis sera assujetti à plus de condi-
toujours confrontés au problème de la rareté de la
« L’obligation de l’EIMT est celle de tions.
main-d’œuvre, avec un taux de chômage de 3,7 % en
l’employeur de démontrer qu’il a fait les
s e p t e m b re 2 0 1 9. P l u s i e u rs d ’e n t re e u x s o n t t e n t é s
de recruter à l’étranger afin de pourvoir les postes tentatives pour recruter au Canada », a Le contrevenant, qui occuperait un
vacants. Mais attention ! expliqué Me Cimon. Les immigrants deuxième emploi, par exemple, pour-
temporaires qui viendront pourvoir un rait voir son permis résilié, ce qui pour-
Thierry de Noncourt // [email protected] poste en entreprise devront disposer rait entraîner son expulsion du Canada.
d’un visa pour entrer au pays et, la plu- La même conséquence pourrait s’ap-
Bien que le Canada ait la réputation de offert à un travailleur étranger tempo- part du temps, d’un permis de travail pliquer s’il était reconnu coupable
bien accueillir les immigrants, engager raire. Cela implique généralement des pour occuper leur emploi. d’une infraction criminelle ou autre. Il
un travailleur étranger n’est pas si efforts de recrutements documentés. est donc important d’assister l’employé
simple, comme l’ont expliqué les avo- Les informations salariales et les autres Il existe des permis de travail ouverts et avec diligence.
cats Alexandre Cimon et Martine renseignements sur l’emploi offert de- fermés. Un permis ouvert permettra
Tremblay, à l’occasion du colloque Cain vront y être décrits explicitement. Bien d’occuper un emploi de son choix. Dans Un employeur qui ne respecte pas ses
Lamarre travail et emploi qui s’est tenu entendu, si l’on trouve un travailleur le cas d’un permis fermé, le travailleur obligations pourrait être confronté à des
à Rouyn-Noranda à la mi-octobre. qualifié au pays, on ne peut l’obliger à sera contraint de n’occuper que le conséquences pénales dans certains cas.
postuler. poste pour lequel il a été embauché. Ce
LA DERNIÈRE OPTION PRENDRE SOIN DES NOUVEAUX
L’employeur devra d’abord prouver ARRIVANTS
qu’il a fait tous les efforts pour recruter Il est avantageux de prendre soin des
un travailleur canadien afin de répondre nouveaux arrivants au-delà des simples
à ses besoins. De plus, il devra souvent obligations de l’employeur. Celui-ci
obtenir une étude d’impact sur le mar- pourrait notamment l’aider dans la re-
ché du travail (EIMT). Il s’agit d’une dé- cherche d’un logement, dans l’acces-
marche pour démontrer à Service sion à des fonds en provenance d’une
Canada qu’il n’y a pas de travailleur ca- banque étrangère, pour l’achat d’un vé-
nadien (citoyen ou résident perma- Il est important d’être bien renseigné avant de se lancer dans l’aventure hicule ou encore pour simplement se
nent) disponible pour occuper l’emploi des travailleurs étrangers. (Photo Le Citoyen – Archives) vêtir selon les conditions saisonnières.
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NOUVEAU VOL
LES MARDIS, MERCREDIS ET JEUDIS
Départ Ville Arrivée No. vol Jour
07H25 Val-d'Or - Rouyn 07H45 822 Mar-Mer-Jeu
08H15 Rouyn - Montréal 09h30 821 Mar-Mer-Jeu
Avec la demande croissante, Pascan Aviation ajoute un 10H00 Montréal - Québec 10H45 823 Mar-Mer-Jeu
nouveau vol les mardis, mercredis et jeudis. Les passagers 11H15 Québec - Wabush 14H15 823 Mar-Mer-Jeu
pourront profiter des départs matinaux à partir de Val-d’Or et

14H00 Wabush - Québec 15H00 836 Mar-Mer-Jeu
de Rouyn-Noranda vers Montréal, puis vers Québec et Wabush
(Fermont), donnant ainsi à l’Abitibi l’accès à l’ensemble du 15H30 Québec - Montréal 16H15 836 Mar-Mer-Jeu
réseau Pascan. Ce nouveau vol sera le premier du genre à 17h00 Montréal - Rouyn 18h20 837 Mar-Mer-Jeu
permettre aux professionnels, aux mineurs et aux vacanciers 18H50 Rouyn – Val-d'Or 19H10 838 Mar-Mer-Jeu
un accès rapide au reste de la province. Veuillez trouver

l’horaire des vols ci-dessous. Pour plus d’informations sur 05H45 Montréal – Val-d’Or 07H05 822 Lundi au Vend
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CahierÉCONOMIQUE
UN BESOIN
EN FORMATION? La Génération Z privilégie
notamment le télé-travail.
(Photo: depositphotos.com)
UN POINT DE
SERVICE!
Les jeunes
DÉVELOPPEMENT CIBLENT DAVANTAGE
ORGANISATIONNEL
LE PLAISIR AU TRAVAIL
PORTRAIT DE LA GÉNÉRATION Z
SECTEUR MINIER
Le plaisir et la coalition travail-temps libre sont
parmi les choses les plus recherchées dans
un emploi pour les jeunes travailleurs québécois
de 14 à 26 ans, selon ce que révèle un sondage
RÉALITÉ VIRTUELLE provincial de la firme Academos, qui a sondé
1268 jeunes d’un peu partout au Québec sur
leur vision par rapport au marché du travail.
P i e r r e - O l i v i e r P o u l i n // [email protected]
NUMÉRIQUE Recherchant l’équilibre de passion, chologue ou infirmier sont parmi les

ceux qu’on catégorise comme la «Gé- choix populaires des gens en régions
nération Z» souhaitent en grande majo- éloignées.
rité un employeur qui peut leur per-
mettre d’avoir un horaire flexible, de Autre tendance qu’on peut observer ici
SANTÉ ET SÉCURITÉ faire du télé-travail et de concilier la vie et à l’échelle provinciale: le désir de ce
personnelle et professionnelle de ma- groupe de population de créer et de
nière équitable. gérer sa propre entreprise.
FORMATION «Les jeunes d’aujourd’hui ont entendu Même si le tiers des répondants sou-
PERSONNALISÉE leurs parents se plaindre qu’ils s’en- haitent gérer leur propre entreprise (ce
nuyaient au travail, qu’ils étaient stres- qui correspond presque à la moyenne
sés, débordés, épuisés... Ils ne veulent provinciale), les régions éloignées sont
RECONNAISSANCE DES ACQUIS pas vivre la même chose. Pour les Z, le quelque peu en recul puisque le métier
ET DES COMPÉTENCES (RAC) travail est une extension de la vie, et d’entrepreneur n’est pas dans le top 10
non une parenthèse dans la vie», ex- du choix d’emploi, alors qu’il est pre-
prime la sociologue Diane Pacom, qui mier au niveau provincial. Il faut aussi
croit que cet équilibre est très caracté- prendre en compte que les six régions
N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER! ristique chez la génération Z. regroupées sont celles où il y a eu le
moins de répondants au sondage
En plus de généralement privilégier le
bonheur à la grosseur du salaire, «Avec les Z, on a affaire à une généra-
ceux-ci ont affirmé à 90% que l’impact tion sujette à l’individualisation, c’est-
positif de leur emploi sur la société est à-dire l’inclination à agir par soi-même,
important au même titre que les prin- de son propre chef, mentionne le socio-
Lise Dion Chantal Grenier cipes de développement durable (84%) logue Jacques Hamel. De ce fait, ils
Agente de développement Agente de développement et la diversité en milieu de travail voient d’un bon œil d’être leur propre
[email protected] [email protected] (82%). patron, et ainsi, de se soustraire à la
819-825-6366 poste 6248 819-825-6366 poste 6247 hiérarchie présente dans le milieu de
819-860-0295 819-874-1163 PAR SOI-MÊME travail», pouvait-on lire dans l’étude.
Au niveau de l’Abitibi et des régions

éloignées (Saguenay/Lac-Saint-Jean, «D’autre part, depuis plus de deux dé-
Côte-Nord, Gaspésie, Îles-de-la-Made- cennies, le discours sur l’entrepreneu-
laine et Nord-du-Québec), le fait de ne riat comme alternative à la crise de l’em-
pas avoir de temps libres ou de devoir ploi salarié a été très fort au Québec.
trop travailler inquiète près de 55% des L’accent mis sur l’entrepreneuriat par
Marc Moreau Valérie Morel répondants du sondage, derrière celui les politiques publiques et les politiques
Agent de développement Conseillère RAC de ne pas avoir un métier qu’ils aiment d’employabilité auprès des jeunes a eu
(68%). son effet», remarque Mircea Vultur, pro-
[email protected] [email protected]
fesseur-chercheur en sociologie.
819-825-6366 poste 6241 819-825-6366 poste 2654
Un peu comme la tendance provinciale,
819-856-1681 ils préfèrent des métiers plus tradition- Les jeunes questionnés ne semblent
nels au lieu de ceux qui sont en émer- pas rechercher à travailler dans les
gence avec la venue des nouvelles grandes entreprises de 250 employés
technologies et de nouveaux secteurs et plus. Les PME sont le format d’entre-
d’emplois. Des métiers comme méde- prise le plus privilégié, surtout dans les
>1079596
cin spécialiste, professeur au secon- régions à l’extérieur des grandes villes,

daire, programmeur informatique, psy- où la proportion atteint 71%.
CahierÉCONOMIQUE
RECRUTER EN
CONTEXTE DE PÉNURIE,
c’est possible !
De gauche à droite :
Pierre Cassivi,
Fondateur, président
directeur-général
des Prix Créateurs
d’emplois du Québec
ELDORADO GOLD LAMAQUE 2019, Nadine Boutin,
ET FOREX AMOS HONORÉES Surintendante des
ressources humaines
Malgré la pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans pour Eldorado Gold
la région depuis quelques années, les entreprises Lamaque, le ministre
E l d o r a d o G o l d L a m a q u e e t Fo r e x A m o s o n t s u s e Pierre Dufour.
(Photo gracieuseté)
démarquer par leurs efforts, qui leur ont valu d’être
honorées lors de la 3e édition des Prix Créateurs
d ’e m p l o i s d u Q u é b e c, t e n u s e n o c t o b re a u C e n t re
des congrès de Québec.
M a r c - A n d r é L a n d r y // [email protected]
Les deux entreprises ont remporté res- riale.« Un véritable tour de force a été De gauche à droite :
pectivement les prix « Champion » et réalisé par notre équipe pour se démar- Pierre Cassivi,
« Coup de coeur » pour la région de quer et se positionner sur le marché de Fondateur, président
l’Abitibi-Témiscamingue, dans le cadre la main-d’oeuvre. Plus de 8000 curri- directeur-général
de ce rendez-vous économique natio- culum vitae ont été reçus depuis des Prix Créateurs
d’emplois du Québec
nal créé par Fondaction, le Conseil de 2017 grâce à l’attractivité d’un projet 2019, et Maryse
patronat du Québec et la Corporation en démarrage et notre réputation au Thibault, Directrice
des parcs industriels du Québec. sein de notre collectivité », mentionne des ressources
Nadine Boutin, surintendante aux res- humaines pour
PLUS DE 8000 C.V. sources humaines. Forex Amos.
Spécialisée en exploration minière et
en production d’or, Eldorado Gold De plus, à compétence égale, Eldorado a COUP DE COEUR Forex Amos compte aujourd’hui
Lamaque a connu une croissance de choisi de prioriser la main-d’oeuvre locale. Récipiendaire du prix Coup de cœur, 221 employés, dont 60 nouveaux ont
300 % de sa main-d’oeuvre en 2018, Actuellement, plus de 95% de la Forex Amos a redémarré en 2015 l’usine été embauchés en 2018. Sa masse sa-
créant 216 nouveaux emplois et por- main-d’œuvre travaillant pour l’entreprise de placage de bois Temlam, inexploitée lariale atteint 15 M$ par année, et elle
tant à 305 son nombre total d’employés provient de la région de l’Abitibi- depuis 2008. s’approvisionne pour 40 M$ en bois, en
et à 32 millions $ sa masse sala- Témiscamingue et près de 90% de Val-d’Or. priorisant l’achat local.
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CahierÉCONOMIQUE
Roger Bertrand est le président-fondateur du Groupe entreprises en santé.

METTRE LA SANTÉ ET
LE BIEN-ÊTRE DE SES EMPLOYÉS
à l’avant-plan
UNE RENCONTRE POUR LES EMPLOYEURS
DE LA RÉGION
Les employeurs de petites, moyennes et grandes
entreprises de tous les milieux ont participé,
l e 3 0 o c t o b r e à Va l - d ’O r, à u n e d e m i - j o u r n é e
de formation consacrée à la santé et au mieux-être
de leurs employés.
S o p h i e R o u i l l a r d // [email protected]
Cette rencontre, qui avait lieu dans le et le mieux-être de leurs employés. Il en

cadre de la Politique gouvernementale va même de la santé, de la vitalité, voire
de Prévention en santé (PGPS) et en de la survie de leur entreprise. »
partenariat avec le Colloque régional
en santé et sécurité au travail de l’- PRÊTS À CHANGER
Abitibi-Témiscamingue, était compo- Selon les données de Groupes entre-
sée de conférences et d’un panel de prises en santé, un travailleur sur deux
discussion avec des entreprises locales est prêt à changer d’emploi pour amé-
sur la santé et le mieux-être en milieu liorer sa santé et son mieux-être. De
de travail. plus, au Québec, seulement 50 % des

employeurs déclarent offrir des activi-
UN ENJEU COLLECTIF tés de mieux-être à leurs employés.
Le Centre de formation Macadam Centre le Retour
ET ÉCONOMIQUE
Dans un contexte de pénurie de « Une entreprise qui offre un milieu de Amos (819) 732-2021 La Sarre (819) 333-5536
main-d’œuvre, comment les em- travail propice à la santé rend non seu-
ployeurs d’ici peuvent-ils se démarquer lement service à ses employés, mais
pour recruter de nouveaux travailleurs, aussi au reste de la population, en
mais surtout les garder ? contribuant à diminuer la facture des
soins de santé. Puisque nous passons
« Il va sans dire que la santé constitue le plus de la moitié de notre vie éveillée au
meilleur investissement qu’un diri- travail, il est essentiel que cet environ-
geant puisse faire pour la performance nement, ce milieu de vie, contribue à la
de son organisation, explique Roger santé globale de la collectivité », estime
Bertrand, président-fondateur du Dr Mario Messier, directeur scientifique Centre Élisabeth Bruyère Centre L’Horizon
Groupe entreprises en santé. Au- de Groupe entreprises en santé et
Rouyn-Noranda (819) 762-8161, Val-d’Or (819) 874-3565
>1081900
jourd’hui, les entreprises n’ont pas les conférencier lors de la rencontre à poste 5249
moyens de ne pas investir dans la santé Val-d’Or.
SADC Société
d’aide au développement
6
des collectivités
SADC DE L’ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
61
34
EMPLOYÉS
BÉNÉVOLES
Des actifs de
31M$
pour de l’investissement
Financement
Plus de Aide au démarrage
4,6M$
INVESTIS
Aide technique en gestion

Activités de développement
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Cahier Économique Novembre 2019

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62 e ÉDITION

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Revenus provenant des royautés et

South Gold Discovery,

Entreprises minières Globex Inc.

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Les perspectives sont cependant moins

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L’APCHQ rapporte des mises en chantier pour 68 logements de janvier

cée avant le 1er juillet. premiers mois de 2018, les investisse-

mestre de 2018 représentait une La valeur moyenne des permis a quant

À l’origine, l’homme d’affaires Jean PANNEAUX GAUFRÉS VS OSB

Rou y n - N o r a n d prend le nom de Norbord. En 2003, sentiellement de bois venant de l’Abi-

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À cet égard, M. Lebel mise également

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de moyens financiers, elle sait se donner de grandes connaissances et

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Cahier Économique 2019 // Novembre 2019 // 17

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