Cours Fondation l3gc - Fada 2021
Cours Fondation l3gc - Fada 2021
Cours Fondation l3gc - Fada 2021
Et d’autre ouvrages
Textes réglementaires
- Règles de conception et de calcul des ouvrages de génie civil- Fascicule
62-Titre V-de 1993: Ces règles s’appliquent aux ouvrages de génie civil
La construction d’immeubles plus hauts et plus lourds à la fin du XIXème siècle, posa de nombreux
problèmes de fondations, provoquant un regain d’intérêt pour l’étude de cette partie des
ouvrages.
Par exemple lorsque la largeur d’une semelle était augmentée d’une certaine quantité, son
épaisseur devrait être augmentée de la même quantité.
En conséquence la nécessité d’élargir les semelles, pour leur permettre de supporter de plus fortes
charges, conduisit à augmenter également leur profondeur et leur poids, si bien que les fondations
vinrent à constituer à elles seules la majeure partie du poids des constructions.
Un progrès important fut accompli lorsqu’on s’apercevait que la surface des fondations devait être
proportionnelle aux charges et que le point d’application des charges devait coïncider avec l’axe
de l’appui. Ces principes devaient inspirer les constructeurs pendant plus d’un demi-siècle.
INTRODUCTION
Les tassements excessifs et les ruptures accidentelles des fondations amenèrent les
ingénieur, vers la fin du XIXème siècle, à soumettre à un examen critique leurs
méthodes de calcul un premier résultat fut l’énoncé des règles, donnant la pression
maximale admissible sur les différents types de sols ; un second fut le
développement des essais directs de chargement, en vue d’évaluer la capacité
portante du sol en place.
Entre les deux (2) guerres mondiales, les progrès furent plus rapides, notamment
en ce qui concerne la mécanique des sols. La part essentielle du développement de
cette science est due à Karl TERZAGHI qui présentait en 1925 la première analyse
complète du comportement mécanique des sols, principalement du tassement en
fonction de la charge, et ouvrait la voie à l’étude rationnelle des problèmes de sols
et de fondations.
Domaine d’application :
Une fondation superficielle constitue la partie inférieure d'un ouvrage qui transmet les efforts
provenant de la superstructure à une couche de sol peu profonde. Sous les efforts transmis le sol
devra présenter une résistance suffisante et des tassements acceptables pour l'ouvrage lui-même
mais également pour les structures avoisinantes.
Lorsque le terrain résistant se trouve à une faible profondeur et qu’il est facilement accessible, on
établit la fondation directement sur le sol à proximité de la surface. On réalise alors, en général,
un empattement ou élargissement de la base des murs ou des piliers.
Le domaine d'application pour les semelles de bâtiment est défini actuellement par le document
technique unifié DTU 13.12. (référence AFNOR DTU P11-711) de mars 1988.
Les charges sur les fondations
Surface chargée
Murs
Poteaux
Grandes structures
Le silo de Transcona
Un réservoir à hydrocarbures
Les structures centrales puis les étages accrochés à ces structures
LES FONDATIONS (superficielles)
1) Définition
Les fondations d’un ouvrage sont les éléments assurant la
transmission des efforts (charges et surcharges ) de cette structure
sur le sol.
S
2) Reconnaissance du sol
SE RENSEIGNER
La première démarche consiste à se renseigner
préalablement, les « bons terrains » se font rares car ce
sont les premiers qui ont été bâtis par nos ancêtres qui ne
disposaient pas de tous les moyens de calculs actuels.
Il y a donc lieu de se renseigner afin de savoir si :
- Le terrain n’est pas inondable.
Pénétromètre
dynamique léger
- Puits.
Profondes
- micropieux
- Pieux.
Pour les semelles des ouvrages de génie civil on se réfère, actuellement, aux règles techniques
de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil (fascicule n°62-titre V du
CCTG).
Actuellement le dimensionnement des semelles de bâtiment (DTU) peut se faire à partir des essais
de laboratoire, ou d’après les essais en place (pressiomètre, pénétromètres). Par contre le
dimensionnement des semelles des ouvrages de génie civil ne se fait qu’à partir des essais en
place (pressiomètre et pénétromètre statique et dynamique).
Au sens du DTU 13.12 le domaine d'application des fondations superficielles est défini par une
profondeur relative D/B< 6 et une profondeur absolue de 3m. Au-delà on a des fondations profondes.
Au sens du fasc.62 titre V on considère qu’une fondation est superficielle lorsque sa hauteur
d’encastrement De (cf. infra) est inférieure à 1.5 fois sa largeur : D/ B < 1,5.
Rupture à court terme et à long terme
L’expérience montre que si pour des faibles charges, inférieures à une valeur Qf, les déformations
évoluent d’abord très lentement, puis se mettent à augmenter jusqu’à la rupture.
C’est ce cas, que l’on appelle la rupture «à long terme», qui correspond à la plupart des glissements
de terrain. Dans ce cas il y aura une dissipation des pressions interstitielles et la stabilité de
l’ensemble dépend des contraintes effectives (caractéristiques ø’ et c’) qui s’identifient alors aux
contraintes totales.
En pratique, on constate que la plupart du temps que la condition la plus sévère concerne la
stabilité à «court terme» et dans ce cas on résonne en termes de contraintes totales.
Ceci n’est pas le cas si on se trouve en présence d’argiles surconsolidées, fissurées ou très sensibles.
Types de rupture
De point de vue comportement mécanique, si l’on soumet une fondation à un
chargement croissant, le sol est en équilibre élastique au début de de l’application de la charge; il
le garde pour les valeurs faibles valeurs de celle ci.
Lorsque la charge devient importante, le sol se met progressivement à l’équilibre plastique et au
moment de la rupture :
- Dans le cas d’une semelle, il se produit un coin rigide sous la base de la semelle qui s’enfonce dans
le sol en le refoulant de part et d’autre
- Dans le cas d’une fondation profonde (pieu) on obtient une zone de rupture locale sous la pointe du
pieu
Rupture sous
une semelle Rupture sous
Un pieu
Types de rupture
Si les propriétés mécaniques du sol sont telles que la déformation qui précède la
rupture par écoulement plastique est très petite, la semelle ne s’enfoncera pas
dans le sol avant qu’un état d’équilibre plastique ne soit atteint. La rupture a
lieu par glissement suivant des directions dirigées vers l’extérieur (figure ci-
dessous).
Il s’agit d’une rupture généralisée par cisaillement correspondant aux courbes (1)
et (2) de la figure précédente.
Par contre, dans les sols mous, la courbe de tassement à l’allure de la courbe (3).
La rupture n’est pas bien définie. La figure montre comment on peut déterminer
dans ce cas la capacité portante limite, c'est-à-dire le point « c ».
Types de rupture
Si au contraire, les propriétés mécaniques du sol sont telles que l’écoulement plastique fait
suite à une déformation importante, l’apparition de la rupture par cisaillement généralisé
s’accompagne d’un tassement à évolution rapide. La relation entre la charge et le tassement est,
de ce cas, donnée par la courbe (3) de la figure précédente. La capacité portante est atteinte
avant même que la rupture soit parvenue à la surface, c’est pourquoi ce type de rupture est
appelé « rupture locale par cisaillement » (voir figure suivante).
Par ailleurs, si le sol est très lâche ou très mou, le tassement de la fondation s’accompagne
uniquement d’une compression du sol de fondation situé immédiatement sous la semelle. Il n’y a
pas d’apparition de ligne de glissement et, sous charge croissante, la fondation s’enfonce de plus
en plus dans le sol. Ce type de rupture est appelé «Rupture par poinçonnement » (figure page
suivante). La relation entre la charge et le tassement ressemble dans ce cas à celle donnée par la
courbe (3) décrite précédemment.
Par contre, dans les sols mous, la courbe de tassement à l’allure de la courbe (3).
La rupture n’est pas bien définie. La figure montre comment on peut déterminer
dans ce cas la capacité portante limite, c'est-à-dire le point « c ».
Relations entre les diverses étapes de l’étude de reconnaissance du sol:
Un certain nombre de principe doit être respecté pour garantir la qualité et la rapidité de l’étude.
La reconnaissance constitue un ensemble ordonné d’opérations. L’exploitation des informations
apportées à chaque phase doit être complète avant d’entamer la phase suivante. Elle doit donc se
terminer par une synthèse qui dégage les premières conclusions et qui propose aussi les études
futures.
Chaque étape doit être adapté au but qui lui est assignée, et mettre en évidence le plus
rapidement possible toutes les difficultés susceptibles d’être rencontrées. Ces difficultés
nécessitent dans tous les cas, des études plus approfondies, donc plus longues. Il arrive même
qu’elles puissent remettre en cause le projet.
Malgré le perfectionnement des méthodes de reconnaissance, rien ne remplace la vue des terrains.
Le coût de la reconnaissance reste toujours faible vis-à-vis du coût des ouvrages : de l’ordre de 1 à
2% pour les tracés et les bâtiments, 2 à 3% pour les ouvrages d’art.
Etendue de la zone à reconnaître
Même en se limitant à un problème donné, il est difficile de définir une campagne type de
reconnaissance, qui dépend tout d’abord de la difficulté et de l’hétérogéneïté du site de la nature
de l’ouvrage et de son importance, de la nature et de la probabilité du risque encouru.
La profondeur doit être telle que toutes les couches qui peuvent être influencées par la mise en
charge des terrains soient atteintes ou puissent être étudiées.
En pratique, on descendra les sondages jusqu’à une profondeur telle que la contrainte résiduelle dans
le sol soit négligeable ou tout au moins faible.
Par exemple pour une semelle filante, à une profondeur égale à six (6) fois la largeur de la semelle,
la pression résiduelle représente environ 20 % de la pression de contact.
Pour une semelle isolée, à une profondeur égale à 1,5 fois la largeur, la pression résiduelle est à peu
près égale à 20 % de la pression de contact.
Mais il faut tenir compte également de la proximité des semelles voisines dont les effets peuvent être
cumulatifs.
En résumé, on peut dire qu’il est nécessaire de reconnaître le terrain sur les profondeurs suivantes :
Pour des fondations isolées : 3 fois la largeur de la semelle avec un minimum de 6m.
Pour un radier ou pour l’ensemble d’ouvrages dont les effets se superposent dans les couches
profondes, une fois et demie la largeur de la construction.
Fig. : Profondeur minimale
des forages – semelles
z = 4.5 B si C < 2B
z = 3.0 B si 2B < C < 4B
z = 1.5 B si C > 4B
Pour une fondation sur groupe de pieux : si D est la profondeur des pieux et B la largeur totale du
groupe de pieux, la profondeur minimale du forage est égale : z = 2/3.D + 1.5.B
On utilise surtout l'essai PRESSIOMETRIQUE MENARD (dans 75 % des études de fondations) et l'essai au
pénétromètre statique.
Les autres essais, aux pénétromètres dynamiques et le Standard Pénétration Test S.P.T. ( très
utilisé dans les pays anglo-saxons) sont employés avec plus de réserves.
Enfin, l'essai au scissomètre est seulement utilisé, généralement, pour tester les sols fins mous ou
peu compacts. Tous ces essais sont des essais à la rupture, sauf l'essai pressiométrique qui sollicite le
sol des petites aux grandes déformations.
Généralement des règles plus ou moins empiriques permettent de passer directement des
résultats de ces essais aux calculs de fondations et on ne cherche pas à en déduire ϕ et C pour se
rapprocher de méthodes de calcul plus anciennes et plus "mécaniques" qui étaient très utilisées
quand on réalisait essentiellement des essais en laboratoire. L'étude de l'ensemble des problèmes
de mécanique des sols et de géotechnique fait appel à la fois aux essais en laboratoire et aux essais
sur site, aucun essai n'est universel.
Système de blindage des Fouilles
Une étude récente* rappelle que parmi les causes d’accidents de fouilles en
tranchées, 75 % concernent directement l’éboulement des parois de la fouille :
l’absence de blindage, un blindage insuffisant ou incomplet, des problèmes lors
de sa mise en place ou de son retrait, le manque de préparation reviennent le
plus souvent dans les causes majeures des accidents
Pour réaliser des travaux dans le sous-sol, il faut prévoir les techniques de
blindage des parois de tranchées dans un « plan de blindage
• Plaquer les panneaux de blindage contre le terrain avec parois verticales (pas
d’espace).
• Laisser dépasser le blindage de la fouille de 15 cm minimum.
Choisir des blindages adaptés à la profondeur : utiliser si nécessaire une rehausse.
• Interdire l’appui de blindage sur un réseau.
• Éviter tout dommage aux ouvrages existants (y compris leur revêtement et organes connexes).
• Placer les étrésillons* en positions haute et basse (ou système mécanique spécifique) pour
résister au poids des terres : valeurs de pression du sol à affiner en conditions réelles).
• Laisser des bermes libres de déblais sur une largeur minimale de 40 cm le long de la tranchée.
• Organiser la circulation des véhicules à plus de 3 m des parois de tranchée.
Pour les blindages de parois de hauteur à 6,00m une notice de calcul est
exigée.
Principe de blindage d’une tranchée
Buton
15 cm
40 cm
Raidisseur
Panneau de blindage
• Dans tous les cas, vérifier visuellement la stabilité apparente des parois et du sol dans la
tranchée.
• Repérer les signes d’éboulement des parois et la présence d’eau dans la tranchée.
- Caissons métalliques.
Fouille talutée
d Banquette
t Profondeur
Largeur l
Fouille talutée protégée par un film plastique
Excavation superficielle
Fouille talutée
d Banquette
t Profondeur
Largeur l
- Les talus doivent être stables par tous temps prévoir un film plastique
pour limiter les coulées de boues en fond de fouille lors d’orages
violents.
- Pour briser le ruissellement de l’eau et permettre la circulation à des
étages intermédiaires, on peut réaliser des banquettes dont la largeur
sera d’au moins 1,00 m de large.
Rupture et capacité portante
• Sont distingués :
Catégories géotechniques
Justification des ouvrages
Action géotechnique
Valeurs caractéristiques des paramètres géotechniques
États-limites ultimes
Les ELU Fondamentaux
Catégories géotechniques
Catégorie 1
ouvrages petits et simples (conditions de terrain connus et simples)
risques négligeables
• Sont distingués :
- l’utilisation de calculs
- l’adoption de méthodes prescriptibles
- des modèles expérimentaux et des essais de chargement
- une méthode observationnelle
Action géotechnique
Action géotechnique
( EN 1997-1 article 1.5.2.1 Poids des terres
Définitions )
action transmise à la Poussée de la surcharge
— les actions permanentes (G), par exemple poids propre des structures, équipements
fixes et revêtements de chaussée, et actions indirectes provoquées par un retrait et
des tassements différentiels ;
— les actions variables (Q), par exemple les charges d’exploitation sur planchers, poutres
et toits des bâtiments, les actions du vent ou les charges de la neige ;
— les actions accidentelles (A), par exemple les explosions ou les chocs de véhicules.
Valeurs caractéristiques des paramètres
géotechniques ( EN 1997-1, § 2.4.5.2 )
(9) Si des méthodes statistiques sont utilisées pour sélectionner les valeurs
caractéristiques des propriétés des terrains, il convient que ces méthodes
fassent la distinction entre les échantillons locaux et régionaux et qu’elles
permettent d’utiliser la connaissance à priori des propriétés de terrains
analogues.
𝑁−1
𝑡0,05 𝑁−1
- 𝑋𝑚;𝑓 = 𝑋𝑚 − 𝑘𝜎 avec 𝑘 = où 𝑡0,05 est le fractile à 5 % de la loi
𝑁
de Student à N-1 degrés de liberté ;
…. des paramètres géotechniques
Pour une estimation de la valeur la plus faible Xf (c’est-à-dire le fractile à 5 % ) :
𝑛0,05
- 𝑋𝑓 = 𝑋𝑚 − 𝑘𝑠avec 𝑘 = 1
1+𝑁
𝑁−1
𝑡0,05
- 𝑋𝑓 = 𝑋𝑚 − 𝑘𝜎avec 𝑘 = 1
1+𝑁
Valeurs de kn pour la valeur caractéristique de 5 %
Vx : coefficient de variation
Plus complexe
Cette situation se rencontre uniquement pour les semelles et les pieux quand
des essais de chargement ont lieu
Les méthodes de calcul diffèrent par type de fondation, mais aussi suivant
la façon dont on a déterminé les propriétés mécaniques des sols ou roches.
De ce fait, elles peuvent varier d’un pays à l’autre.
Fondations
superficielles et radiers Essais de laboratoire
Charges statiques et dynamiques, Nature, c et , cu, g
vibrations
Fondations
profondes Essais en place
Charges statiques et dynamiques,
Nature, EM, pLM, qc, fs, g
vibrations
Capacité portante : Essai laboratoire c et φ
Formule historique de Terzaghi
La pression (contrainte) moyenne limite sous la
fondation est la somme de 3 pressions de rupture :
B
qu g . .Ng g .D.N q C.N c
2
Ng, Nq et Nc sont les facteurs de capacité portante.
Ils sont sans dimension et ne dépendent que de f.
Facteurs de capacité portante
B
qu g . .Ng g .D.N q C.N c
2
f Nq 1
N q tg 2 .e.tgf Nc
4 2 tgf
B'
qnet c'.N c .sc .ic .bc q'.N q .sq .iq .bq g '. .Ng .sg .ig .bg -q'0
2
Si H/B < 1,5 : tout se passe comme si la semelle se repose sur (2),
Si H/B > 3,5 : tout se passe comme si la semelle se repose sur la
couche (1),
Si 1,5 < H/B < 3,5 ; on adopte une semelle fictive de largeur B’ et on
prend en compte la couche (2). D’après la figure B’ = B + H.
88
89
90
Capacité portante : Principes de justification
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Vérification :
Synthèse des coefficients partiels à utiliser pour la justification
de la portance d’une fondation superficielle
gr;v
ELS
combinaisons
ELU situations gr;v;d
ELU situations quasi
durables et
accidentelles permanente,
transitoires
fréquente et
rare
Modèles de
calcul basés
1,2
sur pLM, qc et 1,4 (valeur
cU conforme à 1,2 2,3
Modèles de l’EC7-1)
calcul basés 2,0
sur c et f
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Vérification :
Type de
Relation à utiliser
semelle
𝑒 𝑒
Filante A’ = Aie = 𝐴 1 − 2 = LB 1 − 2 = 𝐿𝐵′
𝐵 𝐵
𝑒
𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 2𝑒 𝑒 2
A’ = Aie = 𝐴 ∙ 2 𝑅
− 1−
𝜋 𝜋𝑅 𝑅
𝑒
𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 2𝑒 𝑒 2
Circulaire = 𝜋𝑅2 2 𝑅
− 1−
𝜋 𝜋𝑅 𝑅
𝑅−𝑒 𝑅 2 −𝑒 2
𝐵′ = 𝐴′ et 𝐿′ = 𝐴′
𝑅 2 −𝑒 2 𝑅−𝑒
𝑒𝐵 𝑒𝐿
Rectangulaire A’ = Aie = 𝐴 1 − 2 𝐵
1−2
𝐿
= 𝐵 − 2𝑒𝐵 𝐿 − 2𝑒𝐿 = 𝐵′ 𝐿′
Capacité portante : Principes de justification
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Vérification :
Vérifications à mener pour la justification de l’excentrement du
chargement
Semelle Semelle
Semelle rectangulaire
filante circulaire
ELU
2𝑒 1 2𝑒 3 2𝑒𝐵 2𝑒𝐿 1
Situations 1− ≥ 1− ≥ 1− 1− ≥
𝐵 15 𝐵 40 𝐵 𝐿 15
durables et
transitoires
ELS 2𝑒 1 2𝑒 9 2𝑒𝐵 2𝑒𝐿 1
1− ≥ 1− ≥ 1− 1− ≥
𝐵 2 𝐵 16 𝐵 𝐿 2
caractéristique
2𝑒 2 2𝑒 9 2𝑒𝐵 2𝑒𝐿 1
ELSfréquent 1− ≥ 1− ≥ 1− 1− ≥
𝐵 3 𝐵 16 𝐵 𝐿 2
Vérification :
ELU de glissement
𝐻𝑑 ≤ 𝑅ℎ;𝑑 + 𝑅𝑝;𝑑
cellules fermées par un unique cylindre métallique revêtu dans sa partie centrale
d'une membrane en caoutchouc. Le cylindre étant lui-même recouvert par une gaine
en caoutchouc.
Seule la cellule centrale sert à la mesure. Capacité portante :
Les deux cellules de garde ont pour but de Essai pressiométrique
créer un champ de contrainte
bidimensionnel sur la hauteur de la cellule
de mesure qui est remplie d’eau.
Le contrôleur de pression-volume comporte
trois manomètres ou capteurs :
le manomètre n°1 indique la pression à
la sortie de la réserve de gaz,
le manomètre n°2 indique la pression
dans la tubulure reliée à la sonde de
mesure,
le manomètre n°3 indique la pression
dans la tubulure reliée aux cellules de
garde.
Mode opératoire
On fait généralement un essai tous les mètres, mais ce n’est pas évidemment une
obligation.
L'essai consiste à appliquer progressivement par palier, une pression uniforme sur la
paroi du forage et à mesurer l'expansion de la sonde V en fonction de la pression
appliquée p. Il permet d'obtenir le module pressiométrique EM, la pression limite Pl ,
la pression de fluage Pf et la pression de contact avec le terrain P1.
La pression pr mesurée au CPV est augmentée progressivement par paliers de pression
de pas constants et au plus égaux à une valeur de l'ordre du dixième de la pression
limite estimée.
Chaque pression est maintenue constante dans les cellules de mesure et de garde
pendant 60 secondes. A chaque palier, on visualise et on enregistre la pression
appliquée et le volume injecté dans la sonde à 1, 15, 30 et 60 secondes.
Capacité portante : Essai pressiométrique
mesure volume
mesure de pression déformation
de volume
DV
pression
contrainte
source de Dp
pression Pression limite pl
sonde
Dp
Module
Em
DV
pressiométrique
V
Capacité portante : Essai pressiométrique
volume
déformation
Pour chaque niveau
on calcul la pression
limite nette :
pression
contrainte
pl* pl p0
Pression limite pl
N.B : Les forages pressiométriques étant généralement du type destructif, la nature des couches traversées n’est
souvent appréciée que par l’examen des sédiments qui remontent avec le fluide de forage. Ces coupes sont très
grossières et risque d’erreurs d’interprétation assez élevées, surtout lorsque le contexte géologique est mal connu
Profil pressiometrique
Capacité portante : Essai pressiométrique
Fascicule 62 Capacité portante : Essai pressiométrique
Le calcul de la contrainte de rupture dans le cas d’une charge
verticale centrée est:
𝒒′𝒖= 𝒒′𝟎 + 𝒌𝒑𝒑𝒍*𝒆
q’0 = contrainte effective après travaux en l’absence de fondation
𝒒𝒏𝒆𝒕 = 𝒌𝒑 ∙ 𝒑∗𝒍𝒆 ∙ 𝒊𝜹 ∙ 𝒊𝜷
Si le terrain est
homogène
𝟐𝑩
𝒑∗𝒍𝒆 = ∗
𝒑𝒍 (𝑫 + )
𝟑
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
𝒒𝒏𝒆𝒕 = 𝒌𝒑 ∙ 𝒑∗𝒍𝒆 ∙ 𝒊𝜹 ∙ 𝒊𝜷
𝒏
𝒏
𝒑∗𝒍𝒆 = ෑ 𝒑𝒍;𝒌;𝒊
𝒊=𝟏
𝟐∙𝒆 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏 − ≥
𝑩 𝟐
𝟐∙𝒆 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟑 ∙ 𝑩 − 𝟔 ∙ 𝒆 𝐬𝐢 𝟏 − <
𝑩 𝟐
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Détermination de hr :
𝟖 ∙ 𝑩 𝟏𝟔 ∙ 𝒆 𝟐∙𝒆 𝟗
𝒉𝒓 = − 𝐬𝐢 𝟏 − <
𝟑 𝟑 𝑩 𝟏𝟔
Pour les fondations rectangulaires de largeur B et de longueur L :
𝟐 ∙ 𝒆𝑳 𝟐 ∙ 𝒆𝑩 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏− ∙ 𝟏− ≥
𝑳 𝑩 𝟐
𝟐 ∙ 𝒆𝑳 𝟐 ∙ 𝒆𝑩 𝟏
𝒉𝒓 = 𝒎𝒊𝒏 𝟏, 𝟓𝑩; 𝟑𝑩 − 𝟔𝒆𝑩 ; 𝟑𝑩 − 𝟔𝒆𝑳 𝐬𝐢 𝟏− ∙ 𝟏− <
𝑩 𝑩 𝟐
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Calcul de kp : Facteur de portance pressiométrique
𝑩 𝑩
𝒌 𝑩 =𝒌 𝑩 ∙ 𝟏− +𝒌 𝑩 ∙
𝒑;
𝑳
𝒑; =𝟎
𝑳 𝑳 𝒑; =𝟏
𝑳 𝑳
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Calcul de kp :
Calcul de De :
1 𝐷 ∗
𝐷𝑒 = ∗ න 𝑝𝑙 𝑧 ∙ 𝑑𝑧
𝑃𝑙𝑒 𝑑
Avec d = 0 sauf couches très
mauvaises en surface, sauf si on
souhaite ne pas tenir compte de
couches de sol superficielles, de
mauvaises caractéristiques.
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
b
Capacité portante : Essai pressiométrique
d
NF P 94-261 (Eurocode 7):
b
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7): Calcul du coefficient minorateur
idb :
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
b
β < π/4
b
β < π/4
Essai pénétromètrique statique
Il donne la résistance de pointe qc en fonction de
la profondeur.
Qc
Ac
L’essai au pénétromètre dynamique
BUT:
La pénétration dynamique consiste à enfoncer dans le sol, par battage et de
manière quasi-continue, d’un train de tige muni à son extrémité d’une pointe
débordante. Le nombre de coup correspondant à un enfoncement donné est noté
au fur et à mesure de la pénétration de la pointe dans le sol.
APPAREILLAGE:
Un appareil de pénétration dynamique se compose des éléments suivants :
- un mouton de battage,
- une enclume et une tige-guide de battage,
- un train de tiges,
- une pointe (fixe ou perdue), de forme conique, appelé également cône,
- des systèmes annexes de guidage, repérage et comptage.
La normalisation distingue deux types de matériels : norme NF P 94-114 essai au
pénétromètre dynamique type A et norme NF P 94-115 sondage au pénétromètre
dynamique type B qui est plus rudimentaire que le premier. Les principales
caractéristiques de ces matériels sont données dans le tableau
les deux pénétromètres dynamiques, type A et B, ont été normalisés et
permettent d'apprécier :
- la succession de différentes couches de terrain,
- - l'homogénéité d'une couche,
- la position d'une couche résistante ou d'un bed-rock connus.
Ces essais doivent être exécutés parallèlement avec d'autres essais qui leur
serviront d'étalonnage.
« Il déconseillé de calculer la capacité portante de fondations avec les seuls
résultats des essais de pénétration dynamique. »
En accompagnement d'autres essais, seuls les résultats du pénétromètre
dynamique A permettent d'évaluer un ordre de grandeur de la capacité portante
de fondations.
Les résultats de l'essai au pénétromètre dynamique B permettent seulement
d'orienter le choix des fondations.
Pénétromètre dynamique B : NF P 94-115 (décembre 1990).
Les essais de pénétration dynamique type B peuvent être réalisés dans tous les sols
fins et grenus dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 60 mm.
L'essai est limité à une profondeur de 15 m.
Principe de l'essai :
L'essai de pénétration dynamique consiste à enfoncer dans le sol, par battage
de manière continue, un train de tiges muni, en partie inférieure, d'une pointe
débordante, tout en injectant une boue de forage entre la paroi de sondage et
les tiges et à noter le nombre de coups nécessaires pour faire pénétrer dans le
sol la pointe d'une hauteur h de 10 cm.
L'injection de la boue de forage permet de supprimer le frottement latéral
des tiges dans le sol.
Domaine d'application :
Les essais de pénétration dynamique type A peuvent être réalisés dans tous
les sols fins et grenus dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas
60 mm. L'essai est limité à une profondeur de 30 m.
Réalisation de l'essai:
Le train de tiges est battu d'une manière continue sous la chute du mouton à la
cadence de 15 à 30 coups par minute. Le nombre de coups de mouton nécessaire
pour enfoncer la pointe de 10 cm est noté en fonction de la longueur totale des
tiges introduites dans le sol.
La masse du mouton doit être adaptée en cours de battage et choisie parmi l'une
des quatre masses 32, 64, 96, 128 kg, afin que le nombre de coups, pour un
enfoncement de 10 cm, soit compris entre 2 et 30 inclus.
La fin de l'essai correspond à la satisfaction de l'une des conditions suivantes :
- la profondeur déterminée préalablement est atteinte,
- l'enfoncement sous 30 coups de mouton est inférieur ou égal à 10 cm avec la
masse de 128 kg,
- le rebond du mouton est supérieur à 5 cm.
Schéma de principe d’un pénétromètre dynamique
Interprétation des résultats
Les résultats sont présentés sous forme de graphique : la profondeur est positionnée
en ordonnée et les valeurs de qd en abscisse en échelle arithmétique.
Le pénétromètre dynamique A se
compose d'un dispositif de
battage, d'un train de tiges creuses
muni d'une pointe débordante, du
matériel d'injection et d'un
système de mesures.
Le mouton a une masse adaptable
de 32, 64, 96 et 128 kg et une
hauteur de chute de 0,75 m.
Il tombe à une cadence de 15 à 30
fois par minute
L’essai au pénétromètre statique
Domaine d'application
L'essai de pénétration statique s'applique à tous les sols fins et les sols grenus
dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 20 mm. La longueur
de pénétration est limitée à la force de réaction de l'appareillage
(généralement de 100 kN). Il est surtout utilisé pour le dimensionnement des
pieux mais peut également servir à la classification des sols.
Principe de l'essai
L'essai de pénétration statique consiste à enfoncer dans le sol, à vitesse
constante, un train de tiges terminé par une pointe munie d'un cône et à
mesurer de manière continue la résistance à la pénétration qc de ce cône.
Si P est cette réaction et B le diamètre de la base du cône, on définit l’effort
de pointe ou la résistance en pointe statique par la relation :
Mode opératoire
L’enfoncement du cône se fait de façon continue par l’intermédiaire d’un train de tiges sur lequel
on exerce l’effort. Il est évident que si le train de tiges a le même diamètre que le cône et si
celui-ci est fixe par rapport au train de tiges, l’enfoncement mesure à le fois la résistance en
pointe et la résistance du frottement latéral.
Si l’on veut séparer ces deux (2) termes, il importe que le cône puisse se déplacer
indépendamment des tiges ou qu’un dispositif approprié permette de mesurer la réaction du sol
au niveau du cône.
Face à la prolifération d’appareils différents, la norme française NF P94-113 Essai de
pénétration statique définit les caractéristiques d’un pénétromètre de référence ainsi que la
procédure d’essais et les divers contrôles. Parmi les différents types de pénétromètres
existants, le pénétromètre hollandais est le plus utilisé. Il est équipé ou non d’un manchon
pour mesurer le frottement latéral.
Le pénétromètre hollandais possède un cône mobile ayant un angle au sommet de 60° dont la
section est de 10 cm2.
Qc (effort de pointe)
Qc
i=1
Qc3 Qc2 Qc4
i=2
i=3
Ac i=4
Z (profondeur)
Q ci
q ci
Ac
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Détermination de hr :
A l’ELS : 𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩
𝟐∙𝒆 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏 − ≥
𝑩 𝟐
𝟐∙𝒆 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟑 ∙ 𝑩 − 𝟔 ∙ 𝒆 𝐬𝐢 𝟏 − <
𝑩 𝟐
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Détermination de hr :
𝟖 ∙ 𝑩 𝟏𝟔 ∙ 𝒆 𝟐∙𝒆 𝟗
𝒉𝒓 = − 𝐬𝐢 𝟏 − <
𝟑 𝟑 𝑩 𝟏𝟔
Pour les fondations rectangulaires de largeur B et de longueur L :
𝟐 ∙ 𝒆𝑳 𝟐 ∙ 𝒆𝑩 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏− ∙ 𝟏− ≥
𝑳 𝑩 𝟐
𝟐 ∙ 𝒆𝑳 𝟐 ∙ 𝒆𝑩 𝟏
𝒉𝒓 = 𝒎𝒊𝒏 𝟏, 𝟓𝑩; 𝟑𝑩 − 𝟔𝒆𝑩 ; 𝟑𝑩 − 𝟔𝒆𝑳 𝐬𝐢 𝟏− ∙ 𝟏− <
𝑩 𝑩 𝟐
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
Bowles
Capacité portante : SPT
Capacité portante : SPT
Classement des sols selon différents critères
159
160
161
Application 2
i=2
i=3
Ac
i=4
Z (profondeur)
Q ci
q ci
Ac
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
Bowles
Capacité portante : SPT
Capacité portante : SPT
Classement des sols selon différents critères
177
Tassements
Détermination des tassements
181
182
183
Tassement : Essais œdométriques
Calcul du tassement final
185
Eprouvette dans la cellule
Eprouvette
montée sur
l’appareille
œdométrique
188
189
190
191
En coordonnées linéaires e, σ’v on définit également :
197
Le rapport de surconsolidation (Roc)nous permet de connaître l’état de
consolidation du sol. Il est défini par :
Roc=σ‘p/σ‘o
σ0’ : Contrainte effective verticale du sol en place·
Si Roc = 1, le sol est normalement consolidé, c.à.d qu’il n’a jamais été le site
d’une érosion ou supporté des surcharges (Glaciers..) qui en suite ont disparue.
Ces sols sont sujettis à développer des grands tassements, puisque toute
surcharge peut augmenter la contrainte effective à un niveau que le sol n’a
jamais atteint, ce qui pourra réduire considérablement l’indice des vides.
Si Roc > 1, le sol est sur consolidé. Dans ce cas les tassements seront très
faibles tant que la contrainte effective finale est inférieure à la pression de
préconsolidation. Dans le cas contraire les tassements seront plus prononcés.
Si Roc < 1 , le sol est sousconsolidé. C’est le cas des sols en cours de
198
formation (vases,etc..) .
5- Evolution du tassement au cours du temps
199
On doit noter que :
- Si le sol est composé de plusieurs couches compressibles, le tassement total sera la
somme des tassements de chaque couche.
- Si la hauteur de la couche est supérieure à 3m, on subdivisera la couche en sous
200
couches.
Tassement : Essais œdométriques
Calcul du tassement final
Tassement : Essais œdométriques
Calcul du
tassement final
Avec :
σ’v0 : Contrainte effective
initiale à la profondeur de la
couche i
σ’p : Contrainte de
préconsolidation à la
profondeur de la couche i
Δσ’v(x, y ) accroissement de
contraintes apporté par le
remblai à la profondeur de la
couche i
Cs : indice de gonflement
Cc indice de compression
La théorie de consolidation unidimensionnelle de Terzagi, basée sur des
hypothèses simplifiées nous donne l’équation de consolidation en fonction du
coefficient de consolidation : Cv (déterminé à partir de la courbe du tassement
en fonction du temps pour un des paliers de chargement de l’essai
edométrique).
205
Ordre de grandeur pour le coefficient de consolidation Cv (m²/s)
206
207
Méthode des drains
Principe : On exécute avant la réalisation du
remblai des forages verticaux perméables qui
traversent la couche compressible. Les drains sont
disposés en plan suivant une trame régulière, en
triangle équilatéral par exemple
211
212
213
Calcul du tassement par la methode de boussinesq
Tassement : Essai pressiométrique
Tassement : Essai pressiométrique
Fascicule 62 Titre V
Tableaux annexes (méthode pressiométrique)
Facteurs de forme λc, λd, pour le calcul du tassement des fondations superficielles
L/B circulaire carré 2 3 5 20
surconsolidée > 16 1
argile normalement consolidée 9 – 16 0,67
remaniée 7–9 0,5
surconsolidé > 14 0,67
limon
Valeurs du facteur
normalement consolidé 5 – 14 0,5
rhéologique α pour les > 12 0,5
sable
fondations superficielles 5 – 12 0,33
> 10 0,33
sable et gravier
6 – 10 0,25
très fissurée 0,33
roche non altérée 0,5
altérée 0,67
Tassement : Essai pressiométrique
Fascicule 62 Titre V
Tassement : Essai pressiométrique
Fascicule 62 Titre V
Tassement : Essai pressiométrique
NF 94-261 (Eurocode 7)
𝑗
1 1 1
=
𝐸𝑖;𝑗 𝑗 − 𝑖 + 1 𝐸_𝑘
𝑘=1