Cours Fondation l3gc - Fada 2021

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COURS DE :

FONDATION ET MURS DE SOUTENEMENT :


1.LES FONDATIONS superficielles (Essai pressiométrique,
pénétrométrique)

2.CALCUL DES TASSEMENTS

Mlle KI B. Ida Josiane


Doctorante Ingénieur Géotechnique 1
REFERENCES

Cours de fondation du Pr Makhaly Ba,


UFR Sciences de l’Ingénieur
Université de Thiès (Sénégal)

Et d’autre ouvrages

Textes réglementaires
- Règles de conception et de calcul des ouvrages de génie civil- Fascicule
62-Titre V-de 1993: Ces règles s’appliquent aux ouvrages de génie civil

- DTU 13.12-Règles pour le calcul des fondations superficielles de mars


1988. Ces règles s’appliquent aux ouvrages de bâtiments

- EUROCODE 7; NF EN 1997-1 Juin 2005 : Calcul géotechnique


2
INTRODUCTION

La construction d’immeubles plus hauts et plus lourds à la fin du XIXème siècle, posa de nombreux
problèmes de fondations, provoquant un regain d’intérêt pour l’étude de cette partie des
ouvrages.
Par exemple lorsque la largeur d’une semelle était augmentée d’une certaine quantité, son
épaisseur devrait être augmentée de la même quantité.

En conséquence la nécessité d’élargir les semelles, pour leur permettre de supporter de plus fortes
charges, conduisit à augmenter également leur profondeur et leur poids, si bien que les fondations
vinrent à constituer à elles seules la majeure partie du poids des constructions.

Un progrès important fut accompli lorsqu’on s’apercevait que la surface des fondations devait être
proportionnelle aux charges et que le point d’application des charges devait coïncider avec l’axe
de l’appui. Ces principes devaient inspirer les constructeurs pendant plus d’un demi-siècle.
INTRODUCTION
Les tassements excessifs et les ruptures accidentelles des fondations amenèrent les
ingénieur, vers la fin du XIXème siècle, à soumettre à un examen critique leurs
méthodes de calcul un premier résultat fut l’énoncé des règles, donnant la pression
maximale admissible sur les différents types de sols ; un second fut le
développement des essais directs de chargement, en vue d’évaluer la capacité
portante du sol en place.
Entre les deux (2) guerres mondiales, les progrès furent plus rapides, notamment
en ce qui concerne la mécanique des sols. La part essentielle du développement de
cette science est due à Karl TERZAGHI qui présentait en 1925 la première analyse
complète du comportement mécanique des sols, principalement du tassement en
fonction de la charge, et ouvrait la voie à l’étude rationnelle des problèmes de sols
et de fondations.
Domaine d’application :

Une fondation superficielle constitue la partie inférieure d'un ouvrage qui transmet les efforts
provenant de la superstructure à une couche de sol peu profonde. Sous les efforts transmis le sol
devra présenter une résistance suffisante et des tassements acceptables pour l'ouvrage lui-même
mais également pour les structures avoisinantes.

Lorsque le terrain résistant se trouve à une faible profondeur et qu’il est facilement accessible, on
établit la fondation directement sur le sol à proximité de la surface. On réalise alors, en général,
un empattement ou élargissement de la base des murs ou des piliers.
Le domaine d'application pour les semelles de bâtiment est défini actuellement par le document
technique unifié DTU 13.12. (référence AFNOR DTU P11-711) de mars 1988.
Les charges sur les fondations

Surface chargée

Murs
Poteaux
Grandes structures

Le silo de Transcona

Un réservoir à hydrocarbures
Les structures centrales puis les étages accrochés à ces structures
LES FONDATIONS (superficielles)

1) Définition
Les fondations d’un ouvrage sont les éléments assurant la
transmission des efforts (charges et surcharges ) de cette structure
sur le sol.

Les fondations reportent les charges permanentes G (poids


propres) et les charges d’exploitation Q à un niveau convenable
et les répartissent sur une couche de terrain plus ou moins
étendue et de résistance adéquate en assurant la stabilité et la
sécurité de la fondation.
La descente de charges, effectuée en
bureau d’étude, permet de connaître les
actions de la structure sur les fondations
: Nu = 1,35 G + 1,5 Q

La mécanique des sols permet de


connaître les caractéristiques du sol
et, par conséquent, l’action du sol
sur les fondations S

Alors il faut que Nu < S


Les différents efforts

S
2) Reconnaissance du sol
SE RENSEIGNER
La première démarche consiste à se renseigner
préalablement, les « bons terrains » se font rares car ce
sont les premiers qui ont été bâtis par nos ancêtres qui ne
disposaient pas de tous les moyens de calculs actuels.
Il y a donc lieu de se renseigner afin de savoir si :
- Le terrain n’est pas inondable.

- Le terrain ne se situe pas dans une cuvette, à l’emplacement d’une


ancienne décharge publique.
- Il n’y a pas de problèmes de glissements ou de tassements (voir l’état des
maisons voisines).
On peut aussi consulter les services techniques de la mairie et les cartes
géologiques.
Mais surtout demander l’avis d’un géotechnicien!!!!!!!!!
RECONNAÎTRE LE SOL

La reconnaissance du sol peut être


effectuée à l’aide de 2 types d’essai :
 Essai en laboratoire : prélèvements
d’échantillons de sols analysés ensuite
en laboratoire.
 Essai sur le terrain “in situ” :
pénétromètre – pressiomètre.
Essai pressiométrique Ménard
Pénétromètre
dynamique motorisé

Pénétromètre
dynamique léger

Essai pénétrométrique manuel


CHOISIR UN TYPE DE FONDATION ADAPTE

Ces différents essais de reconnaissance des sols permettent de :


- Déterminer la couche d’assise : sa position (profondeur), sa contrainte
admissible, son comportement (tassement).
- De déterminer la position de la nappe phréatique (nappe d’eau).

il faut absolument éviter de fonder un ouvrage sur des sols de natures


différentes

En fonction de tous les critères définis précédemment il convient de choisir le mode


de fondations le mieux adapté pour limiter les tassements ou les désordres :
- Rigoles en gros béton.
Superficielles
Fondations

- Semelles en béton armé.


- Semelles en béton armé rigidifiées
par des longrines.
- Radier
Fondations

- Puits.
Profondes

- micropieux
- Pieux.
Pour les semelles des ouvrages de génie civil on se réfère, actuellement, aux règles techniques
de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil (fascicule n°62-titre V du
CCTG).
Actuellement le dimensionnement des semelles de bâtiment (DTU) peut se faire à partir des essais
de laboratoire, ou d’après les essais en place (pressiomètre, pénétromètres). Par contre le
dimensionnement des semelles des ouvrages de génie civil ne se fait qu’à partir des essais en
place (pressiomètre et pénétromètre statique et dynamique).

Au sens du DTU 13.12 le domaine d'application des fondations superficielles est défini par une
profondeur relative D/B< 6 et une profondeur absolue de 3m. Au-delà on a des fondations profondes.
Au sens du fasc.62 titre V on considère qu’une fondation est superficielle lorsque sa hauteur
d’encastrement De (cf. infra) est inférieure à 1.5 fois sa largeur : D/ B < 1,5.
Rupture à court terme et à long terme

L’expérience montre que si pour des faibles charges, inférieures à une valeur Qf, les déformations
évoluent d’abord très lentement, puis se mettent à augmenter jusqu’à la rupture.
C’est ce cas, que l’on appelle la rupture «à long terme», qui correspond à la plupart des glissements
de terrain. Dans ce cas il y aura une dissipation des pressions interstitielles et la stabilité de
l’ensemble dépend des contraintes effectives (caractéristiques ø’ et c’) qui s’identifient alors aux
contraintes totales.

En pratique, on constate que la plupart du temps que la condition la plus sévère concerne la
stabilité à «court terme» et dans ce cas on résonne en termes de contraintes totales.
Ceci n’est pas le cas si on se trouve en présence d’argiles surconsolidées, fissurées ou très sensibles.
Types de rupture
De point de vue comportement mécanique, si l’on soumet une fondation à un
chargement croissant, le sol est en équilibre élastique au début de de l’application de la charge; il
le garde pour les valeurs faibles valeurs de celle ci.
Lorsque la charge devient importante, le sol se met progressivement à l’équilibre plastique et au
moment de la rupture :
- Dans le cas d’une semelle, il se produit un coin rigide sous la base de la semelle qui s’enfonce dans
le sol en le refoulant de part et d’autre
- Dans le cas d’une fondation profonde (pieu) on obtient une zone de rupture locale sous la pointe du
pieu

Rupture sous
une semelle Rupture sous
Un pieu
Types de rupture

 Si les propriétés mécaniques du sol sont telles que la déformation qui précède la
rupture par écoulement plastique est très petite, la semelle ne s’enfoncera pas
dans le sol avant qu’un état d’équilibre plastique ne soit atteint. La rupture a
lieu par glissement suivant des directions dirigées vers l’extérieur (figure ci-
dessous).

Il s’agit d’une rupture généralisée par cisaillement correspondant aux courbes (1)
et (2) de la figure précédente.
Par contre, dans les sols mous, la courbe de tassement à l’allure de la courbe (3).
La rupture n’est pas bien définie. La figure montre comment on peut déterminer
dans ce cas la capacité portante limite, c'est-à-dire le point « c ».
Types de rupture

 Si au contraire, les propriétés mécaniques du sol sont telles que l’écoulement plastique fait
suite à une déformation importante, l’apparition de la rupture par cisaillement généralisé
s’accompagne d’un tassement à évolution rapide. La relation entre la charge et le tassement est,
de ce cas, donnée par la courbe (3) de la figure précédente. La capacité portante est atteinte
avant même que la rupture soit parvenue à la surface, c’est pourquoi ce type de rupture est
appelé « rupture locale par cisaillement » (voir figure suivante).
 Par ailleurs, si le sol est très lâche ou très mou, le tassement de la fondation s’accompagne
uniquement d’une compression du sol de fondation situé immédiatement sous la semelle. Il n’y a
pas d’apparition de ligne de glissement et, sous charge croissante, la fondation s’enfonce de plus
en plus dans le sol. Ce type de rupture est appelé «Rupture par poinçonnement » (figure page
suivante). La relation entre la charge et le tassement ressemble dans ce cas à celle donnée par la
courbe (3) décrite précédemment.
Par contre, dans les sols mous, la courbe de tassement à l’allure de la courbe (3).
La rupture n’est pas bien définie. La figure montre comment on peut déterminer
dans ce cas la capacité portante limite, c'est-à-dire le point « c ».
Relations entre les diverses étapes de l’étude de reconnaissance du sol:

Un certain nombre de principe doit être respecté pour garantir la qualité et la rapidité de l’étude.
 La reconnaissance constitue un ensemble ordonné d’opérations. L’exploitation des informations
apportées à chaque phase doit être complète avant d’entamer la phase suivante. Elle doit donc se
terminer par une synthèse qui dégage les premières conclusions et qui propose aussi les études
futures.
 Chaque étape doit être adapté au but qui lui est assignée, et mettre en évidence le plus
rapidement possible toutes les difficultés susceptibles d’être rencontrées. Ces difficultés
nécessitent dans tous les cas, des études plus approfondies, donc plus longues. Il arrive même
qu’elles puissent remettre en cause le projet.

Malgré le perfectionnement des méthodes de reconnaissance, rien ne remplace la vue des terrains.
Le coût de la reconnaissance reste toujours faible vis-à-vis du coût des ouvrages : de l’ordre de 1 à
2% pour les tracés et les bâtiments, 2 à 3% pour les ouvrages d’art.
Etendue de la zone à reconnaître

Même en se limitant à un problème donné, il est difficile de définir une campagne type de
reconnaissance, qui dépend tout d’abord de la difficulté et de l’hétérogéneïté du site de la nature
de l’ouvrage et de son importance, de la nature et de la probabilité du risque encouru.

 Nombre de reconnaissances souhaitables


 Profondeur souhaitable pour les sondages

La profondeur doit être telle que toutes les couches qui peuvent être influencées par la mise en
charge des terrains soient atteintes ou puissent être étudiées.
En pratique, on descendra les sondages jusqu’à une profondeur telle que la contrainte résiduelle dans
le sol soit négligeable ou tout au moins faible.
Par exemple pour une semelle filante, à une profondeur égale à six (6) fois la largeur de la semelle,
la pression résiduelle représente environ 20 % de la pression de contact.
Pour une semelle isolée, à une profondeur égale à 1,5 fois la largeur, la pression résiduelle est à peu
près égale à 20 % de la pression de contact.
Mais il faut tenir compte également de la proximité des semelles voisines dont les effets peuvent être
cumulatifs.

En résumé, on peut dire qu’il est nécessaire de reconnaître le terrain sur les profondeurs suivantes :
 Pour des fondations isolées : 3 fois la largeur de la semelle avec un minimum de 6m.
 Pour un radier ou pour l’ensemble d’ouvrages dont les effets se superposent dans les couches
profondes, une fois et demie la largeur de la construction.
Fig. : Profondeur minimale
des forages – semelles

z = 4.5 B si C < 2B
z = 3.0 B si 2B < C < 4B
z = 1.5 B si C > 4B
Pour une fondation sur groupe de pieux : si D est la profondeur des pieux et B la largeur totale du
groupe de pieux, la profondeur minimale du forage est égale : z = 2/3.D + 1.5.B
On utilise surtout l'essai PRESSIOMETRIQUE MENARD (dans 75 % des études de fondations) et l'essai au
pénétromètre statique.
Les autres essais, aux pénétromètres dynamiques et le Standard Pénétration Test S.P.T. ( très
utilisé dans les pays anglo-saxons) sont employés avec plus de réserves.
Enfin, l'essai au scissomètre est seulement utilisé, généralement, pour tester les sols fins mous ou
peu compacts. Tous ces essais sont des essais à la rupture, sauf l'essai pressiométrique qui sollicite le
sol des petites aux grandes déformations.

Généralement des règles plus ou moins empiriques permettent de passer directement des
résultats de ces essais aux calculs de fondations et on ne cherche pas à en déduire ϕ et C pour se
rapprocher de méthodes de calcul plus anciennes et plus "mécaniques" qui étaient très utilisées
quand on réalisait essentiellement des essais en laboratoire. L'étude de l'ensemble des problèmes
de mécanique des sols et de géotechnique fait appel à la fois aux essais en laboratoire et aux essais
sur site, aucun essai n'est universel.
Système de blindage des Fouilles

Une étude récente* rappelle que parmi les causes d’accidents de fouilles en
tranchées, 75 % concernent directement l’éboulement des parois de la fouille :
l’absence de blindage, un blindage insuffisant ou incomplet, des problèmes lors
de sa mise en place ou de son retrait, le manque de préparation reviennent le
plus souvent dans les causes majeures des accidents

Pour réaliser des travaux dans le sous-sol, il faut prévoir les techniques de
blindage des parois de tranchées dans un « plan de blindage

• Étude préalable de sous-sol : permet d’identifier les différents types de


terrain pour présélectionner un(des) type(s) de blindage.

• Évaluation de l’état réel du terrain : pour sélectionner le blindage, en fonction


des paramètres externes (intempéries, température, durée du chantier…) ou en
présence de nappe phréatique.
• Chantiers linéaires importants : différentes techniques de blindage doivent
être utilisées en fonction des situations rencontrées.

• Tracé de l’ouvrage : il introduit des points singuliers, des franchissements qui


imposent des blindages particuliers.

Prise en compte de la présence d’ouvrages existants dans le sous-sol : pour


modifier le tracé ou adapter le blindage.

• Topographie réelle du terrain : en fonction du tracé de l’ouvrage, elle peut


créer des sur-profondeurs ou sous-profondeurs localisées.
Système de blindage des Fouille en tranchée

Décret du 8 janvier 1965 0 1 2 3 4 5

 Blindage obligatoire des


1
tranchées de plus de 1,30 m de
1,30 Blindage
profondeur, et d’une largeur  2 selon la nature et
2/3 de la hauteur. l’état du terrain
3

Pour les blindages de parois de 4 Blindage


hauteur  à 6,00m une notice obligatoire

de calcul est exigée. 5

 En dessous d’une profondeur Profondeur h


d’1,3 m, la mise en place ou non
d’un blindage dépend des
conditions de stabilité des parois
de tranchée.
MISE EN PLACE ET RETRAIT DES BLINDAGES

Dès la conception, intégrer les risques de la pose et de la dépose du blindage et


prévoir les solutions dans le « plan de blindage » :
• Respecter le principe : aucune présence humaine dans la fouille, pendant les
phases de pose et dépose de blindage.

• Prévoir un nombre suffisant d’éléments de blindage et organiser leur rotation.


• Respecter le mode opératoire remis par le fabricant du blindage

• Faire toujours guider visuellement l’installation du blindage en fouille par une


personne compétente, située à l’extérieur de la fouille.
• Travailler par étapes successives, avec des points d’attention prédéterminés.

• Plaquer les panneaux de blindage contre le terrain avec parois verticales (pas
d’espace).
• Laisser dépasser le blindage de la fouille de 15 cm minimum.
Choisir des blindages adaptés à la profondeur : utiliser si nécessaire une rehausse.
• Interdire l’appui de blindage sur un réseau.
• Éviter tout dommage aux ouvrages existants (y compris leur revêtement et organes connexes).

• Retirer le blindage par étapes successives, sans décompresser le terrain.


• Penser à fixer les accessoires de levage (chaînes, élingues…) sur chacun des éléments avant de
commencer la dépose (y compris en cas de rehausse).

• Placer les étrésillons* en positions haute et basse (ou système mécanique spécifique) pour
résister au poids des terres : valeurs de pression du sol à affiner en conditions réelles).

• Laisser des bermes libres de déblais sur une largeur minimale de 40 cm le long de la tranchée.
• Organiser la circulation des véhicules à plus de 3 m des parois de tranchée.
Pour les blindages de parois de hauteur  à 6,00m une notice de calcul est
exigée.
Principe de blindage d’une tranchée

Buton

15 cm

40 cm
Raidisseur

Panneau de blindage

Attention : Malgré l’existence d’une réglementation, des accidents sont à


déplorer.

• Nature des travaux : elle impose la profondeur et la surface du terrassement ; les


dimensions précises de la fouille doivent intégrer l’épaisseur des panneaux de
blindage.
ACCÈS À LA FOUILLE

L’accès dans la tranchée est autorisé uniquement si la protection contre l’ensevelissement


est en place et appropriée :

• Après l’installation du blindage, mettre en place un garde-corps autour de la fouille.

• Descendre dans la tranchée uniquement sur autorisation (permis de fouille, d’accès…).

• Dans tous les cas, vérifier visuellement la stabilité apparente des parois et du sol dans la
tranchée.

• Repérer les signes d’éboulement des parois et la présence d’eau dans la tranchée.

• En cas de doute sur la stabilité de la tranchée, ne pas descendre et alerter la hiérarchie.

• Prévoir et utiliser les moyens pour l’accès et l’évacuation de la tranchée.


Blindage à Boisage Horizontal
Blindage à Boisage Vertical
Attention : Malgré l’existence d’une réglementation, des accidents sont
à déplorer.
Mise en œuvre des blindages

Blindage avant ouverture de la fouille


Blindage à l’avancement
On blinde la tranchée immédiatement après l’ouverture de celle-ci.
Exemple :
- Système d’étançonnage léger en aluminium
(synonyme de étançon : étai)

- Caissons métalliques.

- Blindage par cadres à glissières et


panneaux métalliques.
Inventaire des techniques de blindage
Excavation superficielle

Fouille talutée

Protection par film Pente de talus d


plastique * du remblai t/d

d Banquette
t Profondeur

Largeur l
Fouille talutée protégée par un film plastique
Excavation superficielle

Fouille talutée

Protection par film Pente de talus d


plastique du remblai t/d

d Banquette
t Profondeur

Largeur l

- Les talus doivent être stables par tous temps  prévoir un film plastique
pour limiter les coulées de boues en fond de fouille lors d’orages
violents.
- Pour briser le ruissellement de l’eau et permettre la circulation à des
étages intermédiaires, on peut réaliser des banquettes dont la largeur
sera d’au moins 1,00 m de large.
Rupture et capacité portante

Calculs justificatifs conduits suivant la théorie des états limites

• Sont distingués :

- les états limites ultimes (ELU) au-delà desquels il y a risque de rupture ;


- les états limites de service (ELS) au-delà desquels l’ouvrage ne serait plus
susceptible de remplir sa fonction (par exemple déformations excessives).

• Justification de la structure : doit être envisagée pour différentes


situations parmi lesquelles:

- les situations en cours de construction


- les situations en cours d’exploitation
- les situations accidentelles, telles que les séismes
Combinaisons d’actions pour le calcul aux états limites

Pour les fondations d’ouvrages, on distingue les actions


suivantes :

 Actions permanentes G (Gmax action défavorable et Gmin action favorable) : poids


propre, poids du sol, retrait, fluage

 Actions dues à l’eau : Gw forces hydrostatique (poussée d’Archimède) ou Fw dynamique


(courant en rivière et mer) : poussée d’Archimède, effet hydrodynamique des
courants sur les appuis en rivière ou en mer

 Actions éventuelles de poussées latérales G sp

 Actions éventuelles de frottement négatif Gsn

 Actions variables Q (Q1k action de base et Qik action d’accompagnement) : charges


d’exploitation et dus aux effets climatiques (vent, neige…),

 Actions accidentelles FA : séisme, vent extrême, choc, explosion, feu…


Quelques aspects de l’Eurocode 7
NF P 94-261 (Eurocode 7):

 Catégories géotechniques
 Justification des ouvrages
 Action géotechnique
 Valeurs caractéristiques des paramètres géotechniques
 États-limites ultimes
 Les ELU Fondamentaux
Catégories géotechniques
Catégorie 1
 ouvrages petits et simples (conditions de terrain connus et simples)
 risques négligeables

fondations superficielles ; fondations sur radiers ; fondations sur pieux ; murs


Catégorie 2 et autres ouvrages de soutènement retenant du sol ou de l’eau ; excavations ;
 ouvrages courants piles et culées de ponts ; remblais et terrassements ; ancrages et autres
systèmes de tirants ; tunnels dans les roches dures non fracturées, sans
 pas de risques anormaux conditions spéciales d’étanchéité ou autres exigences.

 pas de conditions de terrain et de charges inhabituelles

les ouvrages très grands ou inhabituels ; les ouvrages impliquant


Catégorie 3 (ni 1, ni 2) des risques anormaux ou des conditions de terrain ou de
chargement inusuelles ou exceptionnellement difficiles ; les
 ouvrages très grands et inhabituels ouvrages construits dans des zones très sismiques, etc.
 risques anormaux (séisme), conditions de terrain et de charges exceptionnels….
Rupture et capacité portante

Calculs justificatifs conduits suivant la théorie des états limites

• Sont distingués :

- les états limites ultimes (ELU) au-delà desquels il y a risque de rupture ;


- les états limites de service (ELS) au-delà desquels l’ouvrage ne serait plus
susceptible de remplir sa fonction (par exemple déformations excessives).

• Justification de la structure : doit être envisagée pour différentes


situations parmi lesquelles:

- les situations en cours de construction


- les situations en cours d’exploitation
- les situations accidentelles, telles que les séismes
Justification des ouvrages

EN1997-1 Section 2 : Base du calcul géotechnique article 2.1 (4) -


Exigences de calcul

(4) Il convient de vérifier les états-limites par l’une ou plusieurs des


procédures suivantes :

- l’utilisation de calculs
- l’adoption de méthodes prescriptibles
- des modèles expérimentaux et des essais de chargement
- une méthode observationnelle
Action géotechnique
Action géotechnique
( EN 1997-1 article 1.5.2.1 Poids des terres

Définitions )
action transmise à la Poussée de la surcharge

structure par le sol, les


remblais, l’eau libre ou Poussée des terres
l’eau souterraine

La justification d’un ouvrage


géotechnique selon l’Eurocode 7
nécessite de définir des actions et des
résistances et de les comparer en Fondations :
considérant des coefficients partiels qui - Charges verticale supportées →
vont venir multiplier les actions et diviser actions
- Réaction du sol → résistance
les résistances.
Action géotechnique
Classification des actions ( EN 1997-1 article 4.1.1)

(1)P Les actions doivent être classées de la manière suivante en fonction


de leur variation dans le temps :

— les actions permanentes (G), par exemple poids propre des structures, équipements
fixes et revêtements de chaussée, et actions indirectes provoquées par un retrait et
des tassements différentiels ;

— les actions variables (Q), par exemple les charges d’exploitation sur planchers, poutres
et toits des bâtiments, les actions du vent ou les charges de la neige ;

— les actions accidentelles (A), par exemple les explosions ou les chocs de véhicules.
Valeurs caractéristiques des paramètres
géotechniques ( EN 1997-1, § 2.4.5.2 )

(2)P La valeur caractéristique d’un paramètre géotechnique sera une estimation


prudente de la valeur affectant l’état-limite considéré.

(9) Si des méthodes statistiques sont utilisées pour sélectionner les valeurs
caractéristiques des propriétés des terrains, il convient que ces méthodes
fassent la distinction entre les échantillons locaux et régionaux et qu’elles
permettent d’utiliser la connaissance à priori des propriétés de terrains
analogues.

(10) Si des méthodes statistiques sont utilisées, il convient que la valeur


caractéristique soit obtenue de telle manière que la probabilité d’une valeur
plus mauvaise pour l’état-limite considéré ne soit pas plus grande que 5%.
…. des paramètres géotechniques
EN 1997-1, § 2.4.5.2

(2)P La valeur caractéristique d’un paramètre géotechnique sera une


estimation prudente de la valeur affectant l’état-limite considéré.
Valeurs mesurées
Valeur dérivée : Valeur Valeurs dérivées
d’un paramètre
géotechnique déduite de valeur caractéristique
Valeurs Valeurs Valeurs de calculs (Xk ou R) : valeur d'une
résultats d’essais par caractéristiques
moyennes Xm propriété de matériau ou de
analyse théorique, Xd = Xk / gM produit, ayant une
corrélation ou de façon Valeurs Xb < Xk < Xm
probabilité donnée de ne pas
empirique. basses Xb
être atteinte lors d'une
Géotechnique hypothétique série d'essais
+ illimitée. Cette valeur
Géotechnique Hydrogéologie
+ + correspond généralement à
Hydrogéologie Etat-limite un fractile spécifié de la
+ distribution statistique
Méthode de calcul supposée de la propriété
concernée du matériau ou du
produit.
…. des paramètres géotechniques
…. des paramètres géotechniques
A partir d’un ensemble de N valeurs Xi (supposées suivre une loi normale ou dont le
logarithme suit une loi normale Y = ln(Xi)) dont la moyenne est Xm, l’écart-type
mesuré s et l’écart-type réel s, ces relations sont les suivantes :

 Pour une estimation prudente de la moyenne Xm;f (c’est-à-dire une estimation de la


moyenne avec un niveau de confiance de 95 %) :
𝑛0,05
- 𝑋𝑚;𝑓 = 𝑋𝑚 − 𝑘𝑠avec 𝑘 = où 𝑛0,05 est le fractile à 5 % de la loi
𝑁
normale centrée réduite;

𝑁−1
𝑡0,05 𝑁−1
- 𝑋𝑚;𝑓 = 𝑋𝑚 − 𝑘𝜎 avec 𝑘 = où 𝑡0,05 est le fractile à 5 % de la loi
𝑁
de Student à N-1 degrés de liberté ;
…. des paramètres géotechniques
 Pour une estimation de la valeur la plus faible Xf (c’est-à-dire le fractile à 5 % ) :

𝑛0,05
- 𝑋𝑓 = 𝑋𝑚 − 𝑘𝑠avec 𝑘 = 1
1+𝑁

𝑁−1
𝑡0,05
- 𝑋𝑓 = 𝑋𝑚 − 𝑘𝜎avec 𝑘 = 1
1+𝑁
Valeurs de kn pour la valeur caractéristique de 5 %

Vx : coefficient de variation

EC0 Section D72, page


Autres méthodes: Exemple de la droite des moindres carrés 64
Valeurs caractéristiques des résistances

 Plus complexe

 Inclut à la fois la fois la variabilité spatiale des propriétés du terrain et la


dispersion du modèle de calcul

 Etalonnage du modèle de calcul avec des essais expérimentaux

 Cette situation se rencontre uniquement pour les semelles et les pieux quand
des essais de chargement ont lieu

 Introduction de facteurs de corrélation pour définir les valeurs caractéristiques


pour le calcul de la portance des fondations superficielles et profondes

𝑅𝑚𝑜𝑦 𝑅𝑚𝑖𝑛 𝑅𝑚𝑜𝑦 : Valeur moyenne


𝑅𝑐𝑎𝑙 ; 𝜉 = 𝑀𝑖𝑛 ; 𝑅𝑚𝑖𝑛 : Valeur minimale
𝜉3 𝜉4 𝑅𝑐𝑎𝑙 ; 𝜉 : Valeur calculée
Etats-limites ultimes ( EN 1997-1, article 2.4.7.1 )
6.4.1 Généralités
(1) P Les états-limites ultimes suivants EQU : perte d’équilibre statique de
doivent être vérifiés lorsqu’il y a la structure ou du terrain
lieu : STR : rupture interne ou
déformation excessive des
 EQUILIBRE (EQU) éléments
constituant la structure
 STRUCTURE (STR) GEO : rupture ou déformation
excessive du terrain
 GEOTECHNIQUE (GEO) UPL : rupture par soulèvement dû
à des forces verticales
 SOULEVEMENT (UPL) HYD : rupture causée par les
gradients hydrauliques
 HYDRAULIQUE (HYD) dans le terrain
Etats-limites ultimes ( EN 1997-1, article 2.4.7.1 )

EQU : perte d’équilibre statique de


la structure ou du terrain
STR : rupture interne ou
déformation excessive des
éléments
constituant la structure
GEO : rupture ou déformation
excessive du terrain
UPL : rupture par soulèvement dû
à des forces verticales
HYD : rupture causée par les
gradients hydrauliques
dans le terrain
Les ELU Fondamentaux
EN 1990 : Bases de calcul des structures

A1.3.1 Valeurs de calcul des actions dans les


situations de projet durables et transitoires

(5) Il convient de vérifier le dimensionnement des


éléments structuraux (semelles, pieux, murs de
soubassement, etc.) (STR) soumis à des actions
géotechniques, et la résistance du terrain (GEO, voir
6.4.1), en utilisant l'une des trois approches
suivantes complétées, pour les actions
géotechniques et les résistances, par l’EN 1997 :
Approches : 1 – 2 – 3
Les États-limites ( EN 1997-1, article 2.4.7.3.4 )
Ens. A1 Ens. A2
Approches Combinaisons Action (g F) Symbole (actions (actions
structurelles) géotechniques)
Permanente
A1 “+” M1 “+” R1 Défavorable1 gG 1,35 1,10
1 gG 1,00 1,00
A2 “+” M2 “+” R1 Favorable2

A1 “+” M1 “+” R2 Variable


2 Défavorable gQ 1,50 1,30
A1 ou A2 “+” M2 “+” Favorable gQ 0 0
3 R3
1 Destabilisante ; 2 Stabilisante

Paramètre de sol (g M ) Symbole Ens. M1 Ens. M2


Équilibres Résist. au cisaillement g 1,00 1,25
STR & GEO Cohésion drainée gc’ 1,00 1,25
Cohésion non drainée gcu 1,00 1,40
Résist. non confinée gqu 1,00 1,40
Masse volumique gg 1,00 1,00

Résistance (g R ) Symbole Ens. R1 Ens. R2 Ens. R3


Portance gRv 1,00 1,4 1,00 Fondations
Glissement gRh 1,00 1,1 1,00 superficielles
Les États-limites ( EN 1997-1, article 2.4.7.3.4 )
Calcul des fondations

Les méthodes de calcul diffèrent par type de fondation, mais aussi suivant
la façon dont on a déterminé les propriétés mécaniques des sols ou roches.
De ce fait, elles peuvent varier d’un pays à l’autre.

Fondations
superficielles et radiers Essais de laboratoire
Charges statiques et dynamiques, Nature, c et , cu, g
vibrations

Fondations
profondes Essais en place
Charges statiques et dynamiques,
Nature, EM, pLM, qc, fs, g
vibrations
Capacité portante : Essai laboratoire c et φ
Formule historique de Terzaghi
La pression (contrainte) moyenne limite sous la
fondation est la somme de 3 pressions de rupture :

 due à la butée du sol,


 due à la surcharge q = g.D
 due à la cohésion du sol C.
La pression (contrainte) moyenne limite qu (ou
capacité portante) est donnée par la relation :

B
qu  g . .Ng  g .D.N q  C.N c
2
Ng, Nq et Nc sont les facteurs de capacité portante.
Ils sont sans dimension et ne dépendent que de f.
Facteurs de capacité portante
B
qu  g . .Ng  g .D.N q  C.N c
2

« terme de « terme de « terme de


profondeur » surface » cohésion »

facteur Ng facteur Nq facteur Nc

  f Nq  1
N q  tg 2   .e.tgf Nc 
 4 2 tgf

abaques – tableaux - figures


Capacité portante : Essai laboratoire c et φ
NF P 94 – 261 Conditions drainées

B'
qnet  c'.N c .sc .ic .bc  q'.N q .sq .iq .bq  g '. .Ng .sg .ig .bg -q'0
2

q’ est la pression effective uniforme appliquée au sol autour de la


semelle,
q’0 est la pression effective à la base de la fondation après travaux,
g’ poids volumique effectif du sol sous la fondation,
B’ est la largeur réduite de la fondation,
c’ est la cohésion effective du sol,
Nc, Nq et Ng sont les facteurs de capacité portante,
sc, sq et sg sont les facteurs de forme,
ic, iq et ig sont les facteurs d’inclinaison de la charge,
bc, bq et bg sont les facteurs d’inclinaison de la base de la fondation,
Capacité portante : Essai laboratoire c et φ
NF P 94 – 261 Conditions drainées
Capacité portante : Essai laboratoire c et φ
NF P 94 – 261 Conditions drainées
Capacité portante : Essai laboratoire c et φ
NF P 94 – 261 Conditions non drainées
Eurocode 7 Terme de surface ou Terme de profondeur Terme de cohésion Méthode de Meyerhof
gravité Ng Nq Nc
 
N g  2 Nq  1 tan 
  
N q  exp  tan tan 2     
Nc  Nq  1 cot 
4 2
Valeurs de  (deg) Ng  (deg) Nq  (deg) Nc
Ng, Nq, Nc 0 0 0 1 0 5,1
5 0,11 5 1,6 5 6,5
10 0,50 10 2,5 10 8,3
15 1,60 15 3,9 15 11,0
20 4,60 20 6,4 20 14,8
25 9 25 10,7 25 20,7
30 20 30 18,4 30 30,1
35 45 35 33,3 35 46,1
40 106 40 64,2 40 75,3
45 268 45 134,9 45 133,9
Forme(1) B' B' sq Nq 1
s g  1  0,3 s q  1  sin ' sc 
c’, ’ L' L' Nq 1
Profondeur (pas de formule) (pas de formule) (pas de formule)
Inclinaison  H 
m1
 H 
m 1 iq
i g  1   i q  1  ic  iq 
de la charge
 V  A' c' cot ' 
 Nc tan '
(2)  V  A' c' cot ' 
Inclinaison 1 bq
b g  1  tan'  bq  1  tan'  bc  bq 
2 2
de la semelle Nc tan'
Talus (pas de formule) (pas de formule) (pas de formule)
Excentrement Réduction de B de 2eB Réduction de B de 2eB Réduction de B de 2eB
Réduction de L de 2eL Réduction de L de 2eL Réduction de L de 2eL
Effet de la profondeur de la nappe phréatique
Effet de la profondeur de la nappe phréatique

Dans le terme de profondeur g est remplacé par g’


Effet de la profondeur de la nappe phréatique
Cas particulier de sol constitué par une bicouche

 Si H/B < 1,5 : tout se passe comme si la semelle se repose sur (2),
 Si H/B > 3,5 : tout se passe comme si la semelle se repose sur la
couche (1),
 Si 1,5 < H/B < 3,5 ; on adopte une semelle fictive de largeur B’ et on
prend en compte la couche (2). D’après la figure B’ = B + H.

Vérifier la portance d’une fondation


Couche 1
posée sur le toit de la couche molle et
ayant pour largeur celle qui est obtenue
Couche 2
en supposant une diffusion avec la
profondeur de la contrainte à 1 pour 2 ou
avec un angle de 30°. Si la couche
porteuse a une épaisseur H, la largeur de
la semelle fictive est alors B + H dans le
cas de la diffusion à 1 pour 2. Méthode dite de la « semelle fictive »
h1

88
89
90
Capacité portante : Principes de justification
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Vérification :
Synthèse des coefficients partiels à utiliser pour la justification
de la portance d’une fondation superficielle

gr;v
ELS
combinaisons
ELU situations gr;v;d
ELU situations quasi
durables et
accidentelles permanente,
transitoires
fréquente et
rare
Modèles de
calcul basés
1,2
sur pLM, qc et 1,4 (valeur
cU conforme à 1,2 2,3
Modèles de l’EC7-1)
calcul basés 2,0
sur c et f
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Vérification :

Calcul du terme réducteur d’excentrement (pour le calcul de la surface effective)

Type de
Relation à utiliser
semelle
𝑒 𝑒
Filante A’ = Aie = 𝐴 1 − 2 = LB 1 − 2 = 𝐿𝐵′
𝐵 𝐵
𝑒
𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 2𝑒 𝑒 2
A’ = Aie = 𝐴 ∙ 2 𝑅
− 1−
𝜋 𝜋𝑅 𝑅

𝑒
𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 2𝑒 𝑒 2
Circulaire = 𝜋𝑅2 2 𝑅
− 1−
𝜋 𝜋𝑅 𝑅

𝑅−𝑒 𝑅 2 −𝑒 2
𝐵′ = 𝐴′ et 𝐿′ = 𝐴′
𝑅 2 −𝑒 2 𝑅−𝑒
𝑒𝐵 𝑒𝐿
Rectangulaire A’ = Aie = 𝐴 1 − 2 𝐵
1−2
𝐿
= 𝐵 − 2𝑒𝐵 𝐿 − 2𝑒𝐿 = 𝐵′ 𝐿′
Capacité portante : Principes de justification
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Vérification :
Vérifications à mener pour la justification de l’excentrement du
chargement
Semelle Semelle
Semelle rectangulaire
filante circulaire
ELU
2𝑒 1 2𝑒 3 2𝑒𝐵 2𝑒𝐿 1
Situations 1− ≥ 1− ≥ 1− 1− ≥
𝐵 15 𝐵 40 𝐵 𝐿 15
durables et
transitoires
ELS 2𝑒 1 2𝑒 9 2𝑒𝐵 2𝑒𝐿 1
1− ≥ 1− ≥ 1− 1− ≥
𝐵 2 𝐵 16 𝐵 𝐿 2
caractéristique
2𝑒 2 2𝑒 9 2𝑒𝐵 2𝑒𝐿 1
ELSfréquent 1− ≥ 1− ≥ 1− 1− ≥
𝐵 3 𝐵 16 𝐵 𝐿 2

ELS 2𝑒 2 2𝑒 9 2𝑒𝐵 2𝑒𝐿 1


1− ≥ 1− ≥ 1− 1− ≥
𝐵 3 𝐵 16 𝐵 𝐿 2
Capacité portante : Principes de justification
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Vérification :

ELU de glissement

𝐻𝑑 ≤ 𝑅ℎ;𝑑 + 𝑅𝑝;𝑑

Hd : valeur de calcul de la force horizontale (ou parallèle à la


base de la fondation) appliquée à la fondation superficielle

Rh;d : valeur de calcul de la résistance au glissement à la base


de la fondation;
Rp;d : valeur de calcul de la résistance frontale de la fondation
Capacité portante : Principes de justification
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Vérification :
Valeurs des coefficients
partiels
ELU de glissement Vérifications à mener ELU ELU
situations situations
durables et accidentel
transitoires les
Conditions 𝑅ℎ;𝑑
𝛾𝑅;ℎ = 1,0
Résistance non = 𝑚𝑖𝑛
1
𝐴′ 𝑐𝑢;𝑘 ; 0,4𝑉𝑑 𝛾𝑅;ℎ = 1,1
drainées 𝛾𝑅;ℎ 𝛾𝑅;𝑑;ℎ et
au et
𝛾𝑅;𝑑;ℎ
glissement Conditions 𝑉𝑑 tan 𝛿𝑎;𝑘 𝛾𝑅;𝑑;ℎ = 1,1
𝑅ℎ;𝑑 = = 1,1
drainées 𝛾𝑅;ℎ 𝛾𝑅;𝑑;ℎ
𝑅𝑝;𝑘
Résistance frontale 𝑅𝑝;𝑑 = 𝛾𝑅;𝑒 = 1,4 𝛾𝑅;𝑒 = 1,1
𝛾𝑅;𝑒
𝑅𝑝;𝑘
Résistance latérale 𝑅𝑝;𝑑 = 𝛾𝑅;𝑒 = 1,1 𝛾𝑅;𝑒 = 1,0
𝛾𝑅;𝑒
Valeurs usuelles des contraintes admissibles

Roches peu fissurées, saines, non


désagrégées et de stratification 0,75 à 4,5 MPa
favorable (7,5 à 45 bars)
Terrain non cohérent de bonne
compacité 0,35 à 0,75 Mpa
(3,5 à 7,5 bars)
Terrain non cohérent de
compacité moyenne 0,2 à 0,4 Mpa
(2 à 4 bars)

Argile 0,1 à 0,3 Mpa


(1 à 3 bars)

DTU 13.12, p.6, § 3.1.


Application 1

On considère une semelle carrée de 2 m de côté, encastrée de 0,5m


dans le sol. Elle repose sur une couche de sable de caractéristiques g =
18 kN/m3, c’ = 0 et ϕ'=35 degrés. Le toit de la nappe est au niveau de
la base de la fondation.

1. Calculer la force verticale centrée maximale que l'on peut appliquer


à la fondation (sans coefficient de sécurité).

2. Que se passe-t-il si la charge reste verticale mais est excentrée de


0,5 m vers le milieu d'un côté ?

3. Que se passe-t-il si la charge est centrée mais inclinée de 10 degrés


par rapport à la verticale ?

4. Que se passe-t-il si la charge est inclinée de 10 degrés et excentrée


de 0,5 m vers le milieu d'un des côtés ?
Application 2
 Calculer la valeur de calcul Rv;d de la fondation sous la
semelle filante dans les deux cas :
 La nappe est au niveau (a).
 La nappe est au niveau (b).

NB : L’angle de frottement interne du sol est 30°


Application 3
 Une semelle filante de 1 m de largeur repose sur une argile saturée.
Déterminer la valeur de calcul Rv;d de de la fondation à court et à
long terme.

Semelle filante sur une argile saturée.


Application 4
 Sur un sol très compact, on construit à 1,60 m de profondeur une
semelle filante de largeur B = 2 m produisant une charge Q = 250
kN/ml, inclinée de 12° et excentrée de 30 cm.
 Examiner la justification de cette fondation à court et à long
terme.

Semelle filante avec charge excentrée et inclinée


Application 5
 On se propose d’étudier
le cas d’une semelle
rectangulaire sur sol fin
saturé dont les
caractéristiques sont
données ci-après :

Vérifier la portance à court et à long terme


Application 6
Il s’agit d’examiner la justification d’une fondation superficielle filante de 4
m de large selon l’approche 2 de calcul. La semelle est établie en surface
d’un terrain horizontal. Elle est soumise à des efforts verticaux et à des
moments fléchissant. Il n’y a pas de nappe. On suppose que le terrain est
homogène et s’apparente à un sable dont le poids volumique gk est égal à 20
BATISUP
kN/m3 et la valeur caractéristique de l’angle de frottement fk vaut 20°.
1. Déterminer à l’ELU (situations durables et transitoires), la valeur de calcul de la force
verticale Vd, de la force horizontale Hd et du moment Md s’appliquant sur la fondation.

2. Calculer la valeur de calcul de l’excentrement ed du chargement puis la valeur du terme

réducteur dû à l’excentrement, ie. Calculer la valeur des termes réducteurs iq et ig dû à


l’inclinaison de la charge.
3. Déterminer la valeur de calcul de la portance Rv;d de la fondation superficielle. La fondation
est-elle justifiée par rapport à la portance ?
4. Calculer Rh ;d et vérifier la condition de non glissement.
Essai pressiométrique MENARD

L'essai pressiométrique peut être réalisé dans tous les types de


sols saturés ou non, y compris dans le rocher (avec plus
d’incertitude) et les remblais .
Principe de l'essai :
L'essai pressiométrique consiste à dilater radialement dans le
sol une sonde cylindrique et à déterminer la relation entre la
pression p appliquée sur le sol et le déplacement de la paroi de
la sonde.

Trois caractéristiques du sol sont ainsi déduites :


􀂾 le module pressiométrique EM qui définit le comportement
pseudo-élastique du sol,
􀂾 la pression limite pl qui caractérise la résistance de rupture du sol,
􀂾 la pression de fluage pf qui définit la limite entre le comportement pseudo-élastique et l’état
plastique.
Appareillage :
Il comprend un contrôleur pression-volume
appelé CPV, des tubulures et une sonde.
 Contrôleur pression-volume CPV :
Il est rempli d'eau et connecté à la sonde
de mesure par des tubulures coaxiales en
Rilsan. Il permet d'envoyer l'eau, jusqu'à
une pression d'au moins 5 Mpa d'un gaz
comprimé et de mesurer le volume injecté
par un tube gradué.
 Sondes
Les plus utilisées sont les sondes AX de 44
mm et BX de 58 mm. Elles comportent trois

cellules fermées par un unique cylindre métallique revêtu dans sa partie centrale
d'une membrane en caoutchouc. Le cylindre étant lui-même recouvert par une gaine
en caoutchouc.
Seule la cellule centrale sert à la mesure. Capacité portante :
Les deux cellules de garde ont pour but de Essai pressiométrique
créer un champ de contrainte
bidimensionnel sur la hauteur de la cellule
de mesure qui est remplie d’eau.
Le contrôleur de pression-volume comporte
trois manomètres ou capteurs :
􀂾 le manomètre n°1 indique la pression à
la sortie de la réserve de gaz,
􀂾 le manomètre n°2 indique la pression
dans la tubulure reliée à la sonde de
mesure,
􀂾 le manomètre n°3 indique la pression
dans la tubulure reliée aux cellules de
garde.
Mode opératoire
On fait généralement un essai tous les mètres, mais ce n’est pas évidemment une
obligation.
L'essai consiste à appliquer progressivement par palier, une pression uniforme sur la
paroi du forage et à mesurer l'expansion de la sonde V en fonction de la pression
appliquée p. Il permet d'obtenir le module pressiométrique EM, la pression limite Pl ,
la pression de fluage Pf et la pression de contact avec le terrain P1.
La pression pr mesurée au CPV est augmentée progressivement par paliers de pression
de pas constants et au plus égaux à une valeur de l'ordre du dixième de la pression
limite estimée.
Chaque pression est maintenue constante dans les cellules de mesure et de garde
pendant 60 secondes. A chaque palier, on visualise et on enregistre la pression
appliquée et le volume injecté dans la sonde à 1, 15, 30 et 60 secondes.
Capacité portante : Essai pressiométrique

mesure volume
mesure de pression déformation
de volume

DV

pression
contrainte
source de Dp
pression Pression limite pl
sonde

Dp
Module
Em 
DV
pressiométrique
V
Capacité portante : Essai pressiométrique

volume
déformation
Pour chaque niveau
on calcul la pression
limite nette :

pression
contrainte
pl*  pl  p0
Pression limite pl

p0 est la contrainte totale


horizontale au niveau considéré.
La rupture se traduit par une asymptotique des courbes brutes ou corrigées. La pression limite est définie conventionnellement
comme étant la pression nécessaire pour doubler le volume de la cavité.

N.B : Les forages pressiométriques étant généralement du type destructif, la nature des couches traversées n’est

souvent appréciée que par l’examen des sédiments qui remontent avec le fluide de forage. Ces coupes sont très

grossières et risque d’erreurs d’interprétation assez élevées, surtout lorsque le contexte géologique est mal connu

et que des sondages carottés n’ont pas été faits parallèlement.


Ordre de grandeur des pressions limites pl
Capacité portante : Essai pressiométrique

Profil pressiometrique
Capacité portante : Essai pressiométrique
Fascicule 62 Capacité portante : Essai pressiométrique
Le calcul de la contrainte de rupture dans le cas d’une charge
verticale centrée est:
𝒒′𝒖= 𝒒′𝟎 + 𝒌𝒑𝒑𝒍*𝒆
q’0 = contrainte effective après travaux en l’absence de fondation

Kp = facteur de portance qui prend en compte les dimensions de la


semelle et du type de sol

Pl*e = pression limite nette équivalente

La méthode pressiométrique est une approche en contraintes totales. Si la base


de la fondation est immergée, iI n’y a donc pas lieu de tenir compte de la poussée
d’Archimède; en d’autres termes, on ne déjauge pas la fondation.
Capacité portante : Essai pressiométrique
Capacité portante : Essai pressiométrique
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Calcul de la contrainte associée à la résistance nette du terrain :

𝒒𝒏𝒆𝒕 = 𝒌𝒑 ∙ 𝒑∗𝒍𝒆 ∙ 𝒊𝜹 ∙ 𝒊𝜷

Calcul de la pression limite ple*:

Si le terrain est
homogène

𝟐𝑩
𝒑∗𝒍𝒆 = ∗
𝒑𝒍 (𝑫 + )
𝟑
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Calcul de la contrainte associée à la résistance nette du terrain :

𝒒𝒏𝒆𝒕 = 𝒌𝒑 ∙ 𝒑∗𝒍𝒆 ∙ 𝒊𝜹 ∙ 𝒊𝜷

Calcul de la pression limite ple*:


Ce qui est sensiblement
Si le terrain est équivalent à
hétérogène l´expression plus
générale :

𝒏
𝒏
𝒑∗𝒍𝒆 = ෑ 𝒑𝒍;𝒌;𝒊
𝒊=𝟏

Calculée comme la moyenne géométrique des


pressions limites nettes mesurées jusqu’à une
profondeur h sous la base de la fondation.
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Détermination de hr :
A l’ELS : 𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩

A l’ELU : en fonction de la géométrie de la fondation et de l’excentricité de la


charge

Pour les fondations filantes de largeur B :

𝟐∙𝒆 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏 − ≥
𝑩 𝟐

𝟐∙𝒆 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟑 ∙ 𝑩 − 𝟔 ∙ 𝒆 𝐬𝐢 𝟏 − <
𝑩 𝟐
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Détermination de hr :

Pour les fondations circulaires de diamètre B :


𝟐∙𝒆 𝟗
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏 − ≥
𝑩 𝟏𝟔

𝟖 ∙ 𝑩 𝟏𝟔 ∙ 𝒆 𝟐∙𝒆 𝟗
𝒉𝒓 = − 𝐬𝐢 𝟏 − <
𝟑 𝟑 𝑩 𝟏𝟔
Pour les fondations rectangulaires de largeur B et de longueur L :
𝟐 ∙ 𝒆𝑳 𝟐 ∙ 𝒆𝑩 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏− ∙ 𝟏− ≥
𝑳 𝑩 𝟐

𝟐 ∙ 𝒆𝑳 𝟐 ∙ 𝒆𝑩 𝟏
𝒉𝒓 = 𝒎𝒊𝒏 𝟏, 𝟓𝑩; 𝟑𝑩 − 𝟔𝒆𝑩 ; 𝟑𝑩 − 𝟔𝒆𝑳 𝐬𝐢 𝟏− ∙ 𝟏− <
𝑩 𝑩 𝟐
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Calcul de kp : Facteur de portance pressiométrique

Pour les fondations filantes (B/L = 0) ou carrées (B/L = 1) :


𝑫𝒆 𝑫
−𝒄 𝒆
𝒌 𝑩 = 𝒌𝒑𝟎 + 𝒂 + 𝒃 ∙ 𝟏−𝒆 𝑩
𝒑;
𝑳 𝑩

Avec a, b, c et kp0 définis dans le tableau suivant :


Pour les fondations rectangulaires :

𝑩 𝑩
𝒌 𝑩 =𝒌 𝑩 ∙ 𝟏− +𝒌 𝑩 ∙
𝒑;
𝑳
𝒑; =𝟎
𝑳 𝑳 𝒑; =𝟏
𝑳 𝑳
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Calcul de kp :

Catégorie de sol – Courbe de variation du Expression de kp


facteur de portance a b c kp0
Semelle filante – Q1 0,2 0,02 1,3 0,8
Argiles et limons
Semelle carrée – Q2 0,3 0,02 1,5 0,8
Semelle filante – Q3 0,3 0,05 2 1
Sables et graves
Semelle carrée – Q4 0,22 0,18 5 1
Semelle filante – Q5 0,28 0,22 2,8 0,8
Craies
Semelle carrée – Q6 0,35 0,31 3 0,8
Marnes et marno- Semelle filante – Q7 0,2 0,2 3 0,8
calcaires
Roches altérées Semelle carrée – Q8 0,2 0,3 3 0,8
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7): Calcul de kp :
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Calcul de De :

1 𝐷 ∗
𝐷𝑒 = ∗ න 𝑝𝑙 𝑧 ∙ 𝑑𝑧
𝑃𝑙𝑒 𝑑
Avec d = 0 sauf couches très
mauvaises en surface, sauf si on
souhaite ne pas tenir compte de
couches de sol superficielles, de
mauvaises caractéristiques.
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Calcul du coefficient minorateur idb : d

b
Capacité portante : Essai pressiométrique
d
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Calcul du coefficient minorateur idb :


Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Calcul du coefficient minorateur


idb :

b
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7): Calcul du coefficient minorateur
idb :
Capacité portante : Essai pressiométrique
NF P 94-261 (Eurocode 7):

Calcul du coefficient minorateur idb :

b
β < π/4

b
β < π/4
Essai pénétromètrique statique
Il donne la résistance de pointe qc en fonction de
la profondeur.
Qc

Ac
L’essai au pénétromètre dynamique

BUT:
La pénétration dynamique consiste à enfoncer dans le sol, par battage et de
manière quasi-continue, d’un train de tige muni à son extrémité d’une pointe
débordante. Le nombre de coup correspondant à un enfoncement donné est noté
au fur et à mesure de la pénétration de la pointe dans le sol.

APPAREILLAGE:
Un appareil de pénétration dynamique se compose des éléments suivants :
- un mouton de battage,
- une enclume et une tige-guide de battage,
- un train de tiges,
- une pointe (fixe ou perdue), de forme conique, appelé également cône,
- des systèmes annexes de guidage, repérage et comptage.
La normalisation distingue deux types de matériels : norme NF P 94-114 essai au
pénétromètre dynamique type A et norme NF P 94-115 sondage au pénétromètre
dynamique type B qui est plus rudimentaire que le premier. Les principales
caractéristiques de ces matériels sont données dans le tableau
les deux pénétromètres dynamiques, type A et B, ont été normalisés et
permettent d'apprécier :
- la succession de différentes couches de terrain,
- - l'homogénéité d'une couche,
- la position d'une couche résistante ou d'un bed-rock connus.
Ces essais doivent être exécutés parallèlement avec d'autres essais qui leur
serviront d'étalonnage.
« Il déconseillé de calculer la capacité portante de fondations avec les seuls
résultats des essais de pénétration dynamique. »
En accompagnement d'autres essais, seuls les résultats du pénétromètre
dynamique A permettent d'évaluer un ordre de grandeur de la capacité portante
de fondations.
Les résultats de l'essai au pénétromètre dynamique B permettent seulement
d'orienter le choix des fondations.
Pénétromètre dynamique B : NF P 94-115 (décembre 1990).

- Le sondage au pénétromètre dynamique type B est utilisé pour effectuer des


sondages de reconnaissance d’une profondeur inférieure à 10 mètres. Il permet
d’apprécier qualitativement la résistance et la position des couches traversées

Les essais de pénétration dynamique type B peuvent être réalisés dans tous les sols
fins et grenus dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 60 mm.
L'essai est limité à une profondeur de 15 m.

Le mouton a une masse de 64 kg et une hauteur de chute de 0,75 m ; il tombe à


une cadence de 15 à 30 fois par minute. On détecte les efforts parasites de
frottement du sol sur les tiges à l'aide d'une clef dynamométrique.
Réalisation de l'essai:
Le train de tiges est battu d'une manière continue sous la chute du mouton à la
cadence de 15 à 30 coups par minute.
A chaque ajout de tiges et au moins tous les mètres, l'opérateur fait tourner le
train de tiges à l'aide de la clef dynamométrique ; si le couple est inférieur à 100
N.m, les efforts parasites sont négligeables.
Le nombre de coups de mouton nécessaire pour enfoncer la pointe de 20 cm est
noté en fonction de la longueur totale des tiges (Nd 20).
La fin du sondage correspond à la satisfaction de l'une des conditions suivantes :
- la profondeur déterminée préalablement est atteinte,
- l'enfoncement sous 100 coups est inférieur ou égal à 20 cm,
- le rebond du mouton est supérieur à 5 cm,
- la mesure du couple effectuée à la clef dynamométrique dépasse 200 N.m.
Pénétromètre dynamique A NF P 94-114 (décembre 1990).

Principe de l'essai :
L'essai de pénétration dynamique consiste à enfoncer dans le sol, par battage
de manière continue, un train de tiges muni, en partie inférieure, d'une pointe
débordante, tout en injectant une boue de forage entre la paroi de sondage et
les tiges et à noter le nombre de coups nécessaires pour faire pénétrer dans le
sol la pointe d'une hauteur h de 10 cm.
L'injection de la boue de forage permet de supprimer le frottement latéral
des tiges dans le sol.
Domaine d'application :
Les essais de pénétration dynamique type A peuvent être réalisés dans tous
les sols fins et grenus dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas
60 mm. L'essai est limité à une profondeur de 30 m.
Réalisation de l'essai:
Le train de tiges est battu d'une manière continue sous la chute du mouton à la
cadence de 15 à 30 coups par minute. Le nombre de coups de mouton nécessaire
pour enfoncer la pointe de 10 cm est noté en fonction de la longueur totale des
tiges introduites dans le sol.
La masse du mouton doit être adaptée en cours de battage et choisie parmi l'une
des quatre masses 32, 64, 96, 128 kg, afin que le nombre de coups, pour un
enfoncement de 10 cm, soit compris entre 2 et 30 inclus.
La fin de l'essai correspond à la satisfaction de l'une des conditions suivantes :
- la profondeur déterminée préalablement est atteinte,
- l'enfoncement sous 30 coups de mouton est inférieur ou égal à 10 cm avec la
masse de 128 kg,
- le rebond du mouton est supérieur à 5 cm.
Schéma de principe d’un pénétromètre dynamique
Interprétation des résultats

Cet essai fournit la résistance dynamique de pointe qd exprimée en pascal par la


formule suivante :

Les résultats sont présentés sous forme de graphique : la profondeur est positionnée
en ordonnée et les valeurs de qd en abscisse en échelle arithmétique.
Le pénétromètre dynamique A se
compose d'un dispositif de
battage, d'un train de tiges creuses
muni d'une pointe débordante, du
matériel d'injection et d'un
système de mesures.
Le mouton a une masse adaptable
de 32, 64, 96 et 128 kg et une
hauteur de chute de 0,75 m.
Il tombe à une cadence de 15 à 30
fois par minute
L’essai au pénétromètre statique

Domaine d'application
L'essai de pénétration statique s'applique à tous les sols fins et les sols grenus
dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 20 mm. La longueur
de pénétration est limitée à la force de réaction de l'appareillage
(généralement de 100 kN). Il est surtout utilisé pour le dimensionnement des
pieux mais peut également servir à la classification des sols.

Principe de l'essai
L'essai de pénétration statique consiste à enfoncer dans le sol, à vitesse
constante, un train de tiges terminé par une pointe munie d'un cône et à
mesurer de manière continue la résistance à la pénétration qc de ce cône.
Si P est cette réaction et B le diamètre de la base du cône, on définit l’effort
de pointe ou la résistance en pointe statique par la relation :
Mode opératoire

L’enfoncement du cône se fait de façon continue par l’intermédiaire d’un train de tiges sur lequel
on exerce l’effort. Il est évident que si le train de tiges a le même diamètre que le cône et si
celui-ci est fixe par rapport au train de tiges, l’enfoncement mesure à le fois la résistance en
pointe et la résistance du frottement latéral.
Si l’on veut séparer ces deux (2) termes, il importe que le cône puisse se déplacer
indépendamment des tiges ou qu’un dispositif approprié permette de mesurer la réaction du sol
au niveau du cône.
Face à la prolifération d’appareils différents, la norme française NF P94-113 Essai de
pénétration statique définit les caractéristiques d’un pénétromètre de référence ainsi que la
procédure d’essais et les divers contrôles. Parmi les différents types de pénétromètres
existants, le pénétromètre hollandais est le plus utilisé. Il est équipé ou non d’un manchon
pour mesurer le frottement latéral.
Le pénétromètre hollandais possède un cône mobile ayant un angle au sommet de 60° dont la
section est de 10 cm2.

Parmi les caractéristiques du pénétromètre statique, il faut retenir :


- la vitesse de forage : 2 cm/s 0,5,
- le pas de saisie des données : 10 cm au maximum ou mieux mesures en continu,
- l’angle au sommet : 60°,
- la section de la pointe de 10 cm2,
- la surface latérale du manchon de frottement : 10 cm2.
Les résultats sont présentés sous forme de graphiques, avec au moins la courbe de
résistance à la pénétration du cône qc en fonction de la profondeur. La figure
donne la variation de qc et de Rf , (FR: friction ratio chez les Anglo-saxons), en
fonction de la profondeur.
Identification des sols

Certains auteurs ont proposé des


abaques de classification des sols
développés à partir des mesures
effectuées au pénétromètre
statique, qc et Rf = fs/qc.
Cette approche nécessite une
bonne connaissance de la
géologie du site ou l’exécution
préalable d’un sondage carotté
proche des essais de pénétration
statique. Un des abaques souvent
utilisé est celui de Robertson et
Campanella (1983
Le rapport de frottement Rf (friction ratio)
Le frottement latéral unitaire local fs
Essai pénétromètrique statique
Il donne la résistance de pointe qc en fonction de la profondeur.

Qc (effort de pointe)
Qc
i=1
Qc3 Qc2 Qc4
i=2

i=3

Ac i=4
Z (profondeur)

Q ci
q ci 
Ac
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Détermination de hr :
A l’ELS : 𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩

A l’ELU : en fonction de la géométrie de la fondation et de l’excentricité de la


charge

Pour les fondations filantes de largeur B :

𝟐∙𝒆 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏 − ≥
𝑩 𝟐

𝟐∙𝒆 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟑 ∙ 𝑩 − 𝟔 ∙ 𝒆 𝐬𝐢 𝟏 − <
𝑩 𝟐
NF P 94-261 (Eurocode 7):
Détermination de hr :

Pour les fondations circulaires de diamètre B :


𝟐∙𝒆 𝟗
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏 − ≥
𝑩 𝟏𝟔

𝟖 ∙ 𝑩 𝟏𝟔 ∙ 𝒆 𝟐∙𝒆 𝟗
𝒉𝒓 = − 𝐬𝐢 𝟏 − <
𝟑 𝟑 𝑩 𝟏𝟔
Pour les fondations rectangulaires de largeur B et de longueur L :
𝟐 ∙ 𝒆𝑳 𝟐 ∙ 𝒆𝑩 𝟏
𝒉𝒓 = 𝟏, 𝟓 ∙ 𝑩 𝐬𝐢 𝟏− ∙ 𝟏− ≥
𝑳 𝑩 𝟐

𝟐 ∙ 𝒆𝑳 𝟐 ∙ 𝒆𝑩 𝟏
𝒉𝒓 = 𝒎𝒊𝒏 𝟏, 𝟓𝑩; 𝟑𝑩 − 𝟔𝒆𝑩 ; 𝟑𝑩 − 𝟔𝒆𝑳 𝐬𝐢 𝟏− ∙ 𝟏− <
𝑩 𝑩 𝟐
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
Bowles
Capacité portante : SPT
Capacité portante : SPT
Classement des sols selon différents critères
159
160
161
Application 2

 Calculer la valeur de calcul Rv;d de la fondation sous la semelle


filante dans les deux cas :
 La nappe est au niveau (a).

 La nappe est au niveau (b).

NB : L’angle de frottement interne du sol est 30°


Application 3

 Une semelle filante de 1 m de largeur repose sur une argile


saturée. Déterminer la valeur de calcul Rv;d de de la fondation à
court et à long terme.

Semelle filante sur une argile saturée.


Application 4

 Sur un sol très compact, on construit à 1,60 m de profondeur une


semelle filante de largeur B = 2 m produisant une charge Q = 250
kN/ml, inclinée de 12° et excentrée de 30 cm.
 Examiner la justification de cette fondation à court et à long
terme.

Semelle filante avec charge excentrée et inclinée


Application 5

 On se propose d’étudier le cas


d’une semelle rectangulaire sur sol
fin saturé dont les caractéristiques
sont données ci-après :

Vérifier la portance à court et à long


terme
Application 6

Il s’agit d’examiner la justification d’une fondation superficielle filante


de 4 m de large selon l’approche 2 de calcul. La semelle est établie en
surface d’un terrain horizontal. Elle est soumise à des efforts verticaux et
à des moments fléchissant. Il n’y a pas de nappe. On suppose que le
terrain est homogène et s’apparente à un sable dont le poids volumique gk
est égal à 20 kN/m3 et la valeur caractéristique de l’angle de frottement
fk vaut 20°.
BATISUP

1. Déterminer à l’ELU (situations durables et transitoires), la valeur de calcul de la force


verticale Vd, de la force horizontale Hd et du moment Md s’appliquant sur la fondation.

2. Calculer la valeur de calcul de l’excentrement ed du chargement puis la valeur du terme

réducteur dû à l’excentrement, ie. Calculer la valeur des termes réducteurs iq et ig dû à


l’inclinaison de la charge.
3. Déterminer la valeur de calcul de la portance Rv;d de la fondation superficielle. La fondation
est-elle justifiée par rapport à la portance ?
4. Calculer Rh ;d et vérifier la condition de non glissement.
Essai pénétromètrique statique
Il donne la résistance de pointe qc en fonction de
la profondeur.
Qc Qc (effort de pointe)

i=1 Qc3 Qc2 Qc4

i=2

i=3

Ac
i=4
Z (profondeur)

Q ci
q ci 
Ac
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
NF P 94-261 :
Capacité portante : Essai pénétromètrique statique
Bowles
Capacité portante : SPT
Capacité portante : SPT
Classement des sols selon différents critères
177
Tassements
Détermination des tassements

Calcul du tassement par les résultats de l'essai


Oedométrique

Calcul des contraintes


Détermination de l'amplitude s0
Détermination de l'amplitude s1

Calcul du tassement par les résultats des essais in situ

Calcul du tassement par la raideur des sols


Détermination des tassements
- Calcul des tassements d’un sol
Problèmes typiques des mauvais sols
Faible capacité de portance (résistance)
Tassement excessif (compressibilité)
faible perméabilité (conductivité hydraulique)
Gonflement et retrait (Changement de volume)

Effet d’un sol gonflant

181

Tassement excessif Sol gonflant


Les problèmes à prendre en compte par les études de reconnaissance du
sol de fondation

182
183
Tassement : Essais œdométriques
Calcul du tassement final

Relations entre le tassement, l’indice des vides et la contrainte effective


Pour une couche de sol de hauteur « h » et d’indice des vides initial « e0 »,
après un chargement donné et à un instant « t », on a ;
Δh et e sont le tassement et l’indice des
vides à l’instant « t »

Pour déterminer la relation entre l’indice des vides et la contrainte « σ : due à


l’action des charges », on doit réaliser un essai oedomètrique qui permet d’étudier la consolidation des sols (
amplitudes et durée des tassements pour une charge donnée)
L’ essai consiste à placer un échantillon de sol saturé dans un moule cylindrique indéformable (module
oedométrique) et de le charger verticalement (charge constante) jusqu’à dissipation des surpressions
interstitielles, tout en mesurant les tassements. En appliquant un chargement discontinu par paliers et en
déterminant la contrainte effective σ’ et l’indice des vides « e » pour chaque palier de chargement, on peut
tracer la courbe : e= f (logσ’) appelée courbe oedométrique. Cette courbe peut être schématisée par la figure
suivante. 184
L’oedomètre, utilisé pour réaliser les essais de compressibilité à déformation
horizontale nulle, comporte deux parties :
— une cellule contenant l’éprouvette de sol
— un système de mise en charge Mécanique

185
Eprouvette dans la cellule

Eprouvette
montée sur
l’appareille
œdométrique

Charge appliquée sur


186
l’Eprouvette
187
La pression de
préconsolidation :
σp’ C’est la plus
grande contrainte
qu’a supporté le sol D
durant son histoire
géologique.

188
189
190
191
En coordonnées linéaires e, σ’v on définit également :

Le module oedométrique tangent, Eoed , pour


une contrainte effective σ’v2 est le quotient
de la variation de cette contrainte effective 192

par la variation volumique.


193
194
195
196
Dans le domaine normalement consolidé en fonction de Cc (ou dans le domaine

surconsolidé en fonction de Cs) :

197
Le rapport de surconsolidation (Roc)nous permet de connaître l’état de
consolidation du sol. Il est défini par :

Roc=σ‘p/σ‘o
σ0’ : Contrainte effective verticale du sol en place·
Si Roc = 1, le sol est normalement consolidé, c.à.d qu’il n’a jamais été le site
d’une érosion ou supporté des surcharges (Glaciers..) qui en suite ont disparue.
Ces sols sont sujettis à développer des grands tassements, puisque toute
surcharge peut augmenter la contrainte effective à un niveau que le sol n’a
jamais atteint, ce qui pourra réduire considérablement l’indice des vides.

Si Roc > 1, le sol est sur consolidé. Dans ce cas les tassements seront très
faibles tant que la contrainte effective finale est inférieure à la pression de
préconsolidation. Dans le cas contraire les tassements seront plus prononcés.

Si Roc < 1 , le sol est sousconsolidé. C’est le cas des sols en cours de
198

formation (vases,etc..) .
5- Evolution du tassement au cours du temps

5-1. Tassement final de consolidation primaire


Pour une couche de sol de hauteur « h », d’indice de compression « Cc»,d’indice
de gonflement «Cs » et de pression de préconsolidation « σp’ », si la contrainte
verticale initiale due aux poids propres du sol est « σ0’ », calculée au centre de
la couche et si le chargement provoque un supplément de contrainte Δσ , les
tassements se calculent comme suit :
 Méthode eodométrique

199
On doit noter que :
- Si le sol est composé de plusieurs couches compressibles, le tassement total sera la
somme des tassements de chaque couche.
- Si la hauteur de la couche est supérieure à 3m, on subdivisera la couche en sous
200
couches.
Tassement : Essais œdométriques
Calcul du tassement final
Tassement : Essais œdométriques
Calcul du
tassement final

Avec :
 σ’v0 : Contrainte effective
initiale à la profondeur de la
couche i
 σ’p : Contrainte de
préconsolidation à la
profondeur de la couche i
 Δσ’v(x, y ) accroissement de
contraintes apporté par le
remblai à la profondeur de la
couche i
 Cs : indice de gonflement
 Cc indice de compression
La théorie de consolidation unidimensionnelle de Terzagi, basée sur des
hypothèses simplifiées nous donne l’équation de consolidation en fonction du
coefficient de consolidation : Cv (déterminé à partir de la courbe du tassement
en fonction du temps pour un des paliers de chargement de l’essai
edométrique).

On peut alors déterminer le degré de consolidation U pour un temps « t », ou


plutôt pour un facteur temps « Tv » fonction du temps, Cv et des conditions de
drainage :

H’ : représente le chemin de drainage. Pour une couche de hauteur h :


H’ = h/2 si la couche est doublement drainée.
H’ = h si couche est simplement drainée.
203
204
Dans le cas d’un sol
composé de plusieurs
couches soumise à une
consolidation
unidimensionnelle sous
l’effet d’une charge
uniformément répartie, on
peut considérer une couche
équivalente unique
homogène d’épaisseur H et
de coefficient de
consolidation Cve

205
Ordre de grandeur pour le coefficient de consolidation Cv (m²/s)

206
207
 Méthode des drains
Principe : On exécute avant la réalisation du
remblai des forages verticaux perméables qui
traversent la couche compressible. Les drains sont
disposés en plan suivant une trame régulière, en
triangle équilatéral par exemple

Schéma d’une installation de drains de sable verticaux


208
209
210
Mise en place des mèches ou les géodrains

Méthode des surcharges (remblai)

211
212
213
Calcul du tassement par la methode de boussinesq
Tassement : Essai pressiométrique
Tassement : Essai pressiométrique
Fascicule 62 Titre V
Tableaux annexes (méthode pressiométrique)

Facteurs de forme λc, λd, pour le calcul du tassement des fondations superficielles
L/B circulaire carré 2 3 5 20

d 1 1,12 1,53 1,78 2,14 2,65


c 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5

Type de terrain Description EM/pLM 


tourbe 1

surconsolidée > 16 1
argile normalement consolidée 9 – 16 0,67
remaniée 7–9 0,5
surconsolidé > 14 0,67
limon
Valeurs du facteur
normalement consolidé 5 – 14 0,5
rhéologique α pour les > 12 0,5
sable
fondations superficielles 5 – 12 0,33
> 10 0,33
sable et gravier
6 – 10 0,25
très fissurée 0,33
roche non altérée 0,5
altérée 0,67
Tassement : Essai pressiométrique
Fascicule 62 Titre V
Tassement : Essai pressiométrique
Fascicule 62 Titre V
Tassement : Essai pressiométrique
NF 94-261 (Eurocode 7)

𝑗
1 1 1
= ෍
𝐸𝑖;𝑗 𝑗 − 𝑖 + 1 𝐸_𝑘
𝑘=1

1 0,25 0,3 0,25 0,2


= + + +
𝐸𝑑 𝐸1 𝐸2 𝐸3;5 𝐸6;8

1 0,25 0,3 0,45


= + +
𝐸𝑑 𝐸1 𝐸2 𝐸3;5
Tassement : Essai pressiométrique
Prise en compte d’une couche molle
Lorsqu’une couche molle est définie, les caractéristiques pressiométriques saisies à
l’intérieur de cette couche sont ignorées pour le calcul des tassements. Elles sont
remplacées par des valeurs interpolées linéairement.

On ajoute en revanche au tassement total un tassement Sm , tassement spécifique de la


couche molle.
Tassement : Essai pressiométrique
Prise en compte d’une couche molle
Tassement : Essai au pénétromètre statique
Méthode de NF P 94-261 : Methode de Schmertmann

Son domaine d application se limite a


des sols grenus pulvérulents pour des
contraintes supérieures a 1,5 q’0

E est égale a 2,5 qc pour les


fondation circulaire ou carrée et
3,5 qc pour des fondation filantes
Tassement : Essai au pénétromètre statique
Méthode de NF P 94-261 :
Tassements fondées sur la déformation
unidimensionnel des sols NF P 94-261
Capacité portante : SPT
MERCI

Bâtiments bois multiétages ancestraux

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