Rebouilleurs
Rebouilleurs
Rebouilleurs
REBOUILLEURS
Les rebouilleurs sont des appareils tubulaires dont le but est d'effectuer une vaporisation partielle des fonds de colonne
de distillation afin d'engendrer la phase vapeur qui assurera le fractionnement dans la section d'épuisement. Rappelons
que le rebouilleur représente un contact liquide-vapeur supplémentaire et que le rapport de la quantité revaporisée à la
quantité soutirée s'appelle le taux de rebouillage.
Ces appareils sont construits selon le même principe que les échangeurs à faisceau et à calandre, mais avec de~ variantes
imposées par le système de séparation liquide-vapeur adopté. On distingue ainsi deux grandes classes d'appareils:
1 2 à 17 1 /4 in 8 ft
19 1/4 à 29 12 ft
Oc> 31 16 ft
De plus, pour un appareil à une seule entrée centrale, on considère que 1 doit être inférieure à cinq fois le diamètre
Oc.
En plus de sa fonction de vaporisation, l'appareil assure la séparation des deux phases. Il est conçu avec un déversoir
dont la hauteur correspond environ au diamètre du faisceau afin que celui-ci soit constamment sub- mergé. La calandre
r----
•
J T +
Fig. V.1.44. - Rebouilleur à niveau liquide.
L'étude fondamentale de l'ébullition a montré que la différence de température ilt entre le fluide chauffant et le liquide
à vaporiser devait être inférieure à un seuil spécifique au-delà duquel le flux de chaleur <D= Q/A décroît très rapidement
et la caléfaction apparaît. Le coefficient de film à l'ébullition suit la même loi. On admet les limitations suivantes:
Afin de mieux comprendre le sens de ces limitations à introduire dans le calcul des rebouilleurs, considérons un appareil
où le liquide à rebouillir a une température d'ébullition de 200°C. On utilise de la vapeur d'eau comme fluide chauffant
et on admet que hio = 7 500 kcal/h.m2.oC pour la vapeur se condensant dans les tubes. Plaçons-nous dans le cas du flux
maximal <DM= 54 000 en circulation forcée et recherchons la température
correcte de la vapeur d'eau à utiliser, en fonction du coefficient d'encrassement Rs.
Supposons le coefficient de transfert à l'ébullition hv maximal = 1 500 kcal/h.rn-.vï: :
hio hv 7500 x 1500
1260 kcatjh.m-.s C
hio + hv 7500 + 1500
1140 V.1 • A LE
P PAR
PÉTROLE.
El L S TUB RAFFINAGE
U LAI RES D' ET
É CHA
GÉNIE
N G EDE
CHIMIQUE
CHA LEU R 1141
R. = 0 R. 0,0005 R. 0,0010
Cesrésultatssont reportéssur la figure V.1_45.Si l'on prend de la vapeur à tv = 243,2°C, le flux de chaleur, maximal
pour l'appareil neuf, va décroître constamment au fur et à mesurede l'encrassement.Si la température
de la vapeur est inférieure à cette valeur, le flux diminue très rapidement et il faut prendre une valeur de RB assez
80000
70000 1
60000 1
40000 / !\l"" \
30000 f:I. , \1 1 \
-t-r-: I: 1\ 1\ \
1
: I/!C\I/
20000
/ , / il~ _._._-
NE
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Ciu
~ 8000 1 D'1 :
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Il
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JI , ,
3000
f-- L 1L ,
2000 / 1/ ,1 ,
/ // ,, :
1000
Il j)/ 1
,
,
,
Fig_ V_' -45_ ~ Variations des flux de chaleur cIop et cIo, en fonction de L'lI.
1140 V.1 • A LE
P PAR
PÉTROLE.
El L S TUB RAFFINAGE
U LAI RES D' ET
É CHA
GÉNIE
N G EDE
CHIMIQUE
CHA LEU R 1141
faible pour que le flux ne tombe pas trop vite en dessous d'une valeur économique. Par contre, si l'on prend un tH
légèrement supérieur à 43,2°C, pour que le flux initial soit encore correct et qu'il n'y ait pas caléfaction, on remarque alors
que <l> commence par augmenter, passe par un maximum, puis décroît selon les points A. B, C D, de sorte que l'appareil peut
rester en service beaucoup plus longtemps.
La valeur hv = 1 500 doit être considérée comme le maximum admissible à prendre en considération pour le calcul
du coefficient global de transfert propre Up. Si le calcul de (t. -tz) fait ressortir une valeur de hv supé- rieure à 1 500, on
adoptera pour hv cette limite supérieure.
Ce cas se rencontre en raffinerie, soit pour les rebouilleurs travaillant sur un fond de colonne de distillation dont le
résidu est pratiquement pur (colonne de séparation butane-propane), soit encore pour les générateurs de vapeur sur
produits chauds (gasoils de reflux circulant et de quench, fumées des (mités de craquage cata- lytique). On utilise
généralement pour cet usage des appareils 1-2 où la vaporisation se produit dans la calandre.
Si le fluide chauffant est lui-même un corps pur (vapeur d'eau), la différence de température est constante en tout
point, mais il faut veiller à équilibrer les deux passes tubes pour répartir correctement la vapeur. Si le fluide chauffant
est un gasoil, la différence de température varie le long de chaque passe et l'on prendra la (DTLM). Dans le cas où le
corps à vaporiser est introduit au-dessous de sa température d'ébullition, il faudra décomposer l'appareil en deux surfaces:
l'une pour le préchauffage, l'autre pour la vaporisation, puis découper en tranches comme pour le calcul des condenseurs,
afin de déterminer la différence moyenne pondérée .6.tm.
Coefficient de film à l'ébullition
On admet que le flux de chaleur passe d'abord du tube au liquide, puis du liquide aux bulles de vapeur qui occupent
une surface très faible sur le tube. Dans ces conditions, le coefficient de film à l'ébullition est égal à celui du transfert en
phase liquide, considéré comme déterminant. On lira donc hv sur la figure V.1.26, de même que le coefficient de film hs
relatif au préchauffage, si c'est le cas. On aura alors avec préchauffage
Q = Us As .6.ts + Uv Av .6.tv
Perte de charge
On emploie la formule classique en ajoutant deux termes (u2/2g) pour tenir compte de l'accélération donnée au mélange
à la sortie ainsi que de la perte de charge dans la tubulure de sortie:
--fe--(-N-e + 1) o, + 1 ]
G~
.6.Pe= """"C"" -----
kg/cm2 [V.1.162]
1,271 .10 15. dm [ De
L'application de cette formule nécessite la détermin.ation de la densité moyenne dm du mélange liquide-vapeur dans la
calandre entre les conditions d'entrée et de sortie. On calculera la densité moyenne correspondant à la (DTLM).
Posons
v» et vi : volumes spécifiques de la vapeur et du liquide;
Vm : volume spécifique du mélange au niveau de la (DTLM);
x : fraction vaporisée au niveau de la (DTLM);
M, A et T : masse, chaleur latente et température du liquide à vaporiser;
rn. c et t masse, chaleur spécifique et température du fluide chauffant.
x
Vv - VI
1142 LE PÉTROLE'. RAFFINAGE ET GÉNIE CHIMIQUE
V.1 . A P PAR El L S TUB U LAI RES D' É CHA N G EDE CHA LEU R 666
Au niveau de la (DTLM) dans le rebouilleur, le volume spécifique du mélange est Vm, tel que
MA ( Vm
Vv -
-VI)VI m c [ (DTLM) +T - t2] à contre-courant [V.1.163]
pz
pm =--------~----------- [V.1.165]
m c pz - p.
M A ----p-v ---[ ... ] +1
La valeur entre crochets est celle des équations [ V.1 .163 ou 164] selon le type d'écoulement. Le coefficient de friction
fe est lu sur la figure V.1 .26 'en fonction du nombre de Reynolds calculé pour la valeur de fL au niveau de la
(DTLM).
Le rebouilleur d'une colonne de stabilisation d'essence est l'exemple parfait de ce cas de vaporisation. Le liquide
rentre dans l'appareil à sa température de bulle et il en sort à une température d'autant plus élevée que la fraction
revaporisée est importante. Si le fluide chauffant est de la vapeur, on prendra comme différence moyenne de température la
(DTLM), sinon on calculera le ~tm pondéré en décomposant en tranches élémen- taires.
Coefficient de film
Le gradient de température dans la calandre signifie que la chaleur sensible du liquide non vaporisé et la chaleur
latente sont fournies par la même surface. Mais, comme on considère que le coefficient de film liquide hl est prédominant
pour l'ébullition, le coefficient de film à l'ébullition sera donc le même que celui relatif au trans- fert de chaleur sensible
(fig. V.1.26) et l'on écrira:
Q = Uz A (DTLM)
Dans ce cas, il faut que le flux moyen<P = Q/A = U, (DTLM) soit en général inférieur à 54 000 kcal/h.m2.oC, car à
l'extrémité de l'appareil où le ~t est le plus grand, on risque d'obtenir U~t > <l>M, c'est-à-dire d'avoir caléfaction et
vaporisation irrégulière. Il faudra donc s'assurer de ce point avant de conclure que l'appareil
est correct. Toutefois, on pourra admettre une tolérance jusqu'à 65 000 à l'une des extrémités sans courir trop de
risques.
Perte de charge
On détermine ~Pc de la même manière que pour le rebouillage d'un corps pur. Kern propose de simplifier la
procédure en calculant le nombre de Reynolds pour les conditions à rentrée et de prendre comme densité, la moyenne
arithmétique des densités à l'entrée et la sortie. Cette méthode offre un coefficient de sécurité assez grand, mais risque de
surdimensionner l'appareil.
Les rebouilleurs à niveau ou « kettle reboilers » sont utilisés pour le rebouillage des fonds de colonne sans pompe de
circulation. Des appareils du même type sont utilisés dans l'industrie du froid comme évaporateur d'un fluide réfrigérant
qui vient se vaporiser en refroidissant une circulation de saumure.
1142 LE PÉTROLE'. RAFFINAGE ET GÉNIE CHIMIQUE
V.1 . A P PAR El L S TUB U LAI RES D' É CHA N G EDE CHA LEU R 777
Coefficientde film
La vitesse de circulation du liquide le long des tubes est toujours suffisamment faible pour que le coefficient de film à
l'ébullition hv ne dépende que de la différence de température entre la paroi du tube et le liquide. On a pu ainsi déterminer
hv en fonction de ce ~tt pour les liquides organiques purs et l'eau, comme il est représenté à la figure V.1.46. Les limites
supérieures (1 500 kcal/h.m-.vï; pour les liquides organiques et 5000 pour l'eau) correspondent respectivement à ~tt
= 7°C et ~tt = 11,5°C et doivent être associées aux restrictions
relatives au flux. Ces faibles différences de température impliquent l'utilisation d'une surface beaucoup plus
grandelqu'en circulation forcée, mais ce coût supplémentaire est compensé par l'économie d'une pompe et des frais
d'énergie.
à rebouillir est un mélange, il y a un gradient de température dans la calandre et il faut fournir
Si le liquide
non vaporisé. Cette chaleur est fournie avec un coefficient de film hs correspondant à la
la chaleur sensible au liquide
convection naturelle. De même que hv, le coefficient hs ne dépend pratiquement que de ~tt; aussi, est-il porté sur la
figure V.1.46. On sera donc amené à décomposer la surface en deux parties : Av pour l'ébullition et As pour le transfert
de chaleur sensible. En appelant Os et Ov les quantités respectives de chaleur sensible
et chaleur latente, on pourra définir un coefficient de transfert moyen pondéré hm tel que
A = Av + As
o Ov Os
d'où ---+--
hv hs
hm =-------
o [ V.1.166]
et :
Ov jhv + Qs jhs
7000
6000
MAXIMUM POUR L'EAU
5000
1 1
4000 1 1
TRANSFERT DE CHALEURLATENTE
3000
2000
/
/
MAXIMUM POUR
1
0
1000
-<::"" / LESHYDROCARBURES
0
N BOO
E 1
....c.._ 600
"0
u 500
.l(
400 ......
......
Vl
s:
0
::>
300 1
.2 1 L---V
1/ .......
200
~
1 I--f.-- TRANSFERT DE CHALEUR SENSIBLE
j....- f.-
100
2 3 45678910 20 30 40 50 60 70 80 100
différence de température entre le sein du fluide à vaporiser et la paroi des hrbes .
l;ToC
Fig. V.1.46. - Coefficient de film à l'ébullition hv et au chauffage hs dans un rebouilleur à
circulation naturelle.
. LEA PPÉTROLE. RAFFINAGE ET É GÉNIE
1144 V.1 PAR El L S TUB U LAI RES D' CHA N G CHIMIQUE
EDE CHA LEU R 8
Perte de charge
Dans ces appareils, la perte de charge est très faible, de même que la perte de charge dans la ligne reliant le rebouilleur
au fond de colonne. Le niveau dans le rebouilleur est pratiquement identique à celui du fond de colonne, car une très
faible charge hydrostatique suffit pour faire circuler le liquide. C'est un rebouilleur idéal puisqu'il permet de réaliser
jusqu'à 80% de vaporisation sur le résidu de fond de tour, sans nécessiter un taux de recirculation important du liquide,
comme c'est le cas pour les thermosiphons.
Ce type d'appareil est aussi intéressant que le « kettle rebeller ». Il présente l'avantage d'être un peu plus simple au
point de vue construction, d'offrir plus de surface d'échange pour le même coût et de réaliser un excellent contact
liquide-vapeur. Par contre, comme on le verra plus loin, la circulation dans l'appareil exige une hauteur hydrostatique
importante de sorte que, bien souvent, il faut prévoir une surélévation de la colonne de distillation pour obtenir le taux de
circulation désiré,
Coefficient de film
On procède pour ces appareils de la même façon que pour les rebouilleurs à niveau en distinguant la chaleur sensible et
la chaleur latente, et en utilisant l'équation [V.1.166 J.
Perte de charge
Elle se calcule par l'équation [V.1.162 J relative aux rebouilleurs noyés en circulation forcée; mais, comme nous
l'avons indiqué précédemment, la perte de charge est un facteur déterminant pour le bon fonctionnement d'un thermosiphon.
Pour éviter une surélévation excessive de la colonne, on autorise généralement une perte
de charge inférieure à 20 gjcm2 pour l'ensemble du système: rebouilleur +
tuyauteries. Selon que le passage
du liquide dans le rebouilleur s'effectue en une seule passe ou avec recirculation, le problème est différent.
En effet. dans le cas d'une seule passe, c'est le liquide du dernier plateau qui entre dans le rebouilleur et la fraction
revaporisée est importante. On dispose donc d'une différence de niveau appréciable, associée au fait que la densité du
mélange liquide-vapeur est faible. Par contre, dans le cas de la recirculation, le rebouilleur est alimenté par le liquide du
fond de tour, d.e sorte que le niveau est plus bas que précédemment et d'autre part. la fraction vaporisée reste faible et le
débit liquide doit être important. Nous allons étudier plus précisé- ment le système à recirculation qui est le plus
délicat.
En se reportant à la figure V.1.47, on écrit que la hauteur hydrostatique liquide H, permet de vaincre la perte
y\_
1+-----,
L(
Iiq»
vap.
fond de liquide
four
Fig. V.l.47. - Thermosiphon horizontal.
. LEA PPÉTROLE. RAFFINAGE ET É GÉNIE
1144 V.1 PAR El L S TUB U LAI RES D' CHA N G CHIMIQUE
EDE CHA LEU R 9
de charge dans le rebouilleur et les tuyauteries,et d'équilibrer la colonne H2 de mélange (Iiquide+vapeur), soit:
H, p, = .1.Pe+ H2 P2 + De pm [ V.1.167]
en incluant dans .1.Petoutes les pertes de charge accessoiresà l'entrée et à la sortie ainsi que la vitesse acquise par le mélange
à la sortie. P2 est la massevolumique moyenne du mélange à la sortie du rebouilleur alors que flm est la masse
volumique définie par l'équation [V.1.165].
Pour le calcul de .1.PeK
, ern préconisede définir le nombre de Reynolds pour le liquide à l'entrée de l'appareil et de lire
le coefficient de friction fe sur la figure V.1.20 relative à l'intérieur des tubes, puisque l'appareil ne comporte pas de
chicanes transversales.
Pour un rebouilleur implanté à la base d'une colonne, c'est-à-dire H, et H2 fixés, l'équation [V.1.167]
permet de calculer .1.Peet, par approximations successives,de déterminer la valeur du débit massique Gequ'il est possible
de faire circuler dans le rebouilleur. Inversement.si l'on se donne les taux de recirculation du liquide et de vaporisation,
l'équation [V.1.167] donne la position du rebouilleur par rapport au niveau du fond de colonne.
Une colonne de distillation butane-propane produit en fond de tour 15345 kg jh d'un mélange de n et iso- butane ; la
pression de fonctionnement est de 18 atm. et le taux de rebouillage de 1,82. On dispose de vapeur d'eau sous 3 atm.
absolues. On recommande l'utilisation de tubes de 1", 14 BWG et 16 ft de long, disposés selon le pas carré P = 1"1 j4.
Le coefficient d'encrassementglobal devra être inférieur à 7.10-4 h.m2.oC/kcal et la perte de charge dans les tubes .1.Pt <
0,07 kgjcm2.
1. Caractéristiquesdes fluides
2. Bilan thermique
Coefficient de condensation de la vapeur d'eau: hio = 7500 kcaljh.m2.oC (valeur usuelle à adopter). Surface
d'un tube: at = rr x 0,0254 x 4,90 = 0,391 m-'.
1146 V.1 . LEP É T R El
A P PAR 0 LE.
L S RA
TUB FFI
U LAI NARES
GEE D' T É G
CHA EDE M 1CHA
É NIEN G CHI QUE LEU R 1010
3. Choix de l'appareil
CIRCULATION FORCÉE CIRCULATION NATURELLE
(<Il M < 54000) (<Il M < 32000)
hio hv
( ~ )s= Us L'lt <;; 670 x 34 = 22780 Up = = 1250
hio + hv
On pourrait donc utiliser de la vapeur plus chaude L'appareil neuf mis en service ne peut fonctionner;
il faut diminuer L'lt :
54000 32000
tH20 = 100 + 1250
L'lt=---
1250
1 550000
Am? ------= 68 m2 tH20 = 125,6°C au lieu de 134
22780
68
174 tubes ( ~ ) 8 = Us L'lt = 670 x 25,6 = 17150
0,391
1 550000
Si t = 143°C, il suffirait de prendre : 90,3 m2
17150
1 550000
Nt"" 138 tubes Nt "" 231 tubes
670 x 43 x 0,391
Les limitations de flux montrent ainsi qu'il faut nettement plus de tubes en circulation naturelle et d'autre part, que la vapeur disponible
est un peu trop froide pour la circulation forcée et trop chaude pour la circulation naturelle.
Choix de l'appareil Choix de l'appareil
0,025 X 2.106
Re = = 139000
0,36
jh = 230 (fig. V.1.26)
Il suffirait donc d'employer de la vapeur à 133,5°C pour obtenir Rs à 7.10-4, cette valeur correspondant
Us = 712.
Pertes de charge
CALANDRE TUBES
43275 3000 X 2
= 74 kg/m3 Gt = ---c:----c- 100000
27930 15345 0,000352 X 166
51 + 450
pm
74 + 450 262 kg/m3 Re =
0,0212 X 105
= 42400
2 0,05
fc = 0,094 (fig. V.1.26) ft = 0,013
(Ne + 1) = 4,90/0,2 = 24
0,094 X 22 X 10'2 X 24 X 0,54 2.10'0 [0,013 X 4,9 ]
dPe = ------------- dP, = +2
1,271 X 10' 5 X 0,025 X 0,262 2,542 . 10' 5 X 0,00167 0,0212
Section de passage :
Périmètre mouillé
rr
P= 2 (0,635 + 0,0254 x 252) + 0,635 = 11,11 m
4 x 0,0638
De = 4 aeL/p = = 0,023 m
11,11
Vitesse massique longitudinale :
43275
GeL 169500 kg /h.rn-'
4 x 0,0638
De GeL 0,023 X 169 500
Re ------ = 10830
0,36
fe = 0,019 (fig. V.1.20)
pm = 262 kg 1m3
IlPe = G~L
1,271.101;.d",
l~ + 2De
1J
1,6952.1010
DoPe = 1,271.1015 x 0,262
[0,019 x 4,9
2 x 0,023 +
l
1 = 0,2 g/cm2 = 2 kg/m2
Cette faible perte de charge indique que la circulation dans l'appareil se fera très facilement; en effet, pour H2
= 0, on aurait:
H, = 0,375 m
Un rebouilleur à une seule entrée aurait pu convenir puisque la perte de charge correspondante n'aurait été que de
1,15 g/cm2.
TUBES A AILETTES
L'étude des appareils tubulaires classiques serait incomplète si l'on ne mentionnait la tendance actuelle à l'emploi
de plus en plus fréquent de surfacesdéveloppées (extended surfaces) sous forme de tubes à ailettes (finned tubes) pour
compenser le faible coefficient de transfert de certains fluides. En outre, la carence de plus en plus marquéeen eau de
qualité correcte pour les condenseursa amenéles raffineurs à utiliser l'air comme fluide de réfrigération circulant autour
de tubes à ailettes à l'intérieur desquels se produit la condensation. On distingue deux grandes classés d'ailettes.
A. DESCRIPTION
Les ailettes sont constituées par une hélice de faible hauteur « 2 mm), obtenue par extrusion à partir d'un tube
épais (fig. V.1.48). Le pas de l'hélice correspond à 16 ou 19 ailettes par pouce linéaire de tube, soit 630 à 750
ailettes au mètre. La surface ainsi obtenue est égale à environ deux fois et demie celle du tube
1148 V.1 . A PLE
PAR PÉTROLE.
El L 5 TUB RAFFINAGE
U LAI RES D' É ET
CHA GÉNIE
N G EDECHIMIQUE
CHA LEU R 1149
lllili U
~.-.-.- 1--'_'-
'''l'H
fube "Tru/in"
.T
lisse de même diamètre nominal. Les extrémités du tube sont dépourvues d'ailettes afin de pouvoir effectuer le
mandrinage dans les plaques tubulaires. Ces tubes peuvent donc se substituer aux tubes lisses dans les échangeurs et
réfrigérants. Ils donnent un encrassement légèrement supérieur malgré la turbulence qu'ils provoquent.
B. EFFICACITÉ
L'accroissementdu transfert de chaleur n'est pas proportionnel à l'accroissement de la surface, car la tem-
pératuremoyenne de l'ailette ta est inférieure à la température t, de la paroi du tube entre deux ailettes consé- cutives. Si
l'on appelle T la température du fluide baignant les ailettes et hole coefficient de film externe calculé pour un tube lisse,
on peut décomposer la quantité de chaleur échangée en deux fractions: Oa à travers la surface Aa de l'ailette et 0,
sur la surface A, du tube entre deux ailettes
Oa = ho Aa (T - ta)
0, = ho A, (T - t,)
On définit l'efficacité e de l'ailette comme le rapport de la quantité de chaleur réellement transférée par l'ailette à
la quantité de chaleur qui serait transféréesi toute la surfacede l'ailette était à la températuret" c'est- à-dire:
T - ta
e [V.1.168]
T - t,
La température moyenne ta de la surface de l'ailette s'obtient par un calcul d'intégration complexe, réalisé par
Gardner (20) qui présente l'efficacité comme une fonction des caractéristiquesgéométriques de l'ailette,
de la conductivité thermique Àa du métal et du coefficient de film extérieur ho propre ou ho' sale.
1,0 1,0
0,9 ~ ~~
0,9 I\. ~
0,8 d~_ _ 0,8
do_~_
0,7 'l"It.: ~ 0,7 ~\
.. 0,6 .......
QI
0,6
~
:;::; ~ (J
o 0,5 %O!: (J
tJ 0.5 O!:
(J
~ 0.4
~7 ~ 0,4
~':
QI S::- QI
0,3
l' f"'~!::::: 0,3
J"-,
2
0,2
0,1
~ o!! t2 0,2
0,1
r-
o o
o 2 3 4 5 o 2 3 4 5 [do - d~
[da - do] "ho ln eo ..Jho/2Mo
Fig. V.l.49. - Efficacité des ailettes à épaisseur Fig. V.1.50. - Efficacité des ailettes à épaisseur
constante. décroissante permettant un flux constant de chaleur.
Q = heA (T - tt) At
d'où he = ho
+ e Aa
[V.1.170]
A
La normalisation actuelle des ailettes bassesintégrales conduit aux rapports approximatifs suivants entre les
surfaces :
A, = 0,2 A
Aa = 0,8 A
he = 0,2 ho (1 + 4 e) [V.1.172]
5 R.o
R se =---
1 +4e
1 A 1
-=_" _+- [V.1.173]
Up hi At he
1150 V.l . A LE PÉTROLE.
P PAR El L S TUB RAFFINAGE
U LAI RES D' ET
É CHA N G EDE
GÉNIE CHIMIOUE
CHA LEU R 15
1 1 A
u, +
--
Us
= -- RSI --
Ai
+R ee [V.1.174]
Les coefficients d'encrassement interne et externe sont donnés par la TEMA au tableau V.1.8. Le coefficient de film
externe ho est défini par une formule analogue à celle de Donohue pour les tubes lisses, soit
[V.1.175]
où C est un coefficient numérique dépendant du pas des tubes, de le diamètre équivalent et Gm la moyenne
géométrique des vitesses massiques longitudinales et transversales.
- Valeurs de C :
Pas carré normal P/de = 1.33 C = 0,175
Pas carré normal P/de = 1,25 C 0,200
Pas triangulaire P/de = 1,25 C = 0,155
- Vitessemassique pondérée Gm :
et [V.1.33]
La surface extérieure du tube comprise entre deux ailettes adjacentes travaille comme un tube horizontal alors que
l'ailette, elle-même, travaille comme une surface verticale. Les deux coefficients de film à la conden-
sation sont donc :
0.725 (
À3 p2 9 A) 4
[L do D.t
ha = 0,943 (
À3 p2 g
D.
A) 4
[L la t
[V.1.177]
1152 V.l . A PLEPAR PÉTROLE.
El L S TUB URAFFINAGE
LAI RES D' É ET N G EDE CHIMIQUE
CHA GÉNIE CHA LEU R 16
Q = he A ~t = (h, At + ha e Aa) ~t
Prenons maintenant comme longueur caractéristique globale, le diamètre équivalent d~ défini par :
[V.1.179]
Si l'on introduit finalement le terme GH = M/LN;/3 comme dans le condenseur à tubes lisses, l'équation
[V.1.178] prend la forme définitive suivante
he [ V.1.180]
On pourra donc utiliser la figure V.1.40 relative aux tubes lisses pour déterminer le coefficient de film he des tubes
à ailettes: il suffit ensuite de multiplier la lecture par le terme correctif 0,687 (A/de')113.
Le tableau V.1.21 donne les caractéristiques approximatives des tubes à ailettes intégrales (750 ailettes au mètre)
de 16 BWG.
TABLEAU V.l.21
On remarquera que le terme (A/de') 113reste sensiblement égal à 4; c'est-à-dire que le coefficient de film des tubes
à ailettes est environ : 0,687 x 4 = 2,75 fois plus élevé que celui des tubes lisses.
E. PERTE DE CHARGE
Ward propose de généraliser simplement la méthode de Donohue pour le calcul de la perte de charge, côté
calandre, en estimant les vitesses massiques transversales GT et longitudinales GL, définies pour le transfert de
chaleur, et d'utiliser les équations conventionnelles donnant la valeur de ~Pc.
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CHA GÉNIE CHA LEU R 17
A. DESCRIPTION
Ces ailettes sont constituées par un ruban métallique enroulé en hélice autour du tube. Elles sont généra- lement
soudées ou serties; quelquefois, certains constructeurs les réalisent par extrusion quand il s'agit d'alu- minium. Dans ce
dernier cas, le tube est souvent bimétallique, c'est-à-dire que le tube à ailettes en aluminium est serti sur un tube de
diamètre inférieur et plus résistant. La hauteur des ailettes peut atteindre 15 cm et il y a de 200 à 400 ailettes au mètre
linéaire de tube, ce qui permet de réaliser des surfaces d'échange 7 à 20 fois plus grandes que celle du tube lisse de même
diamètre nominal. Au-dessous de 300°C, on utilise couramment l'aluminium. Enfin, ces ailettes sont presque
exclusivement réservées aux réfrigérants à air dont les tubes sont logés dans des caissons métalliques (fig. V.1 .51 ).
~r- 1
~~il~L ~~•••r_._._
•. _~'_'_~w
tube Applifin
Fig. V.1.5l. - Tubes à ailettes hautes.
Ces appareils sont encore trop récents pour que l'on puisse développer une étude analytique de leur
fonctionnement; de plus, les méthodes de calcul des constructeurs ne sont pas encore diffusées. C'est pourquoi nous nous
limiterons à une étude descriptive de ce type de réfrigération, en donnant des ordres de grandeur pour les divers
paramètres qui conditionnent le fonctionnement.
Les tubes les plus courants ont un diamètre nominal de 1" et une longueur variant de 7,3 à 9,2 mètres.
Le pas triangulaire est presque partout adopté avec 2" < P < 2" 1/2.
La vitesse de l'air dans le faisceau est comprise entre 1,5 et 3,5 m /s. Cet air est soit soufflé, soit aspiré par un
ventilateur fixé au-dessous ou au-dessus du faisceau. Par soufflage, on réduit l'énergie de fonctionnement du ventilateur qui
travaille sur de l'air froid, mais la répartition de l'air dans le faisceau n'est pas toujours homo- gène et il y a des remous avec
recirculation d'air chaud; ces inconvénients sont évités en opérant par aspiration, mais le ventilateur travaille alors sur un
volume d'air chaud plus grand qu'à rentrée.
Les réfrigérants et condenseurs à air tendent à se substituer de plus en plus aux appareils classiques utili- sant l'eau
comme fluide de réfrigération car, en dépit de leur coût plus élevé, ils présentent des avantages non négligeables : l'air
est disponible gratuitement en quantité illimitée, les risques de gel et corrosion sont supprimés, l'encrassement est
pratiquement nul et il n'y a pas de limitations pour la température de sortie de l'air. Dans la rubrique des inconvénients,
il faut mentionner le volume de l'appareil comparé au condenseur
à eau, l'impossibilité d'obtenir un refroidissement sérieux du produit chaud à la sortie (en été et dans les pays
chauds, il est souvent indispensable d'humidifier l'air jusqu'à saturation pour gagner quelques degrés) et enfin la
diminution du coefficient de film pour la condensation à l'intérieur des tubes par suite de l'accumulation progressive du
condensat le long des tubes.
V.1 . A P PAR El L S TUB U LAI RES D' É CHA N G EDE CHA LEU R 1155
1154 LE PÉTROLE" RAFFINAGE ET GÉNIE CHIMIQUE
NOMENCLATURE
(Échangeurs)
A surface totale d'échange; Q débit horaire de chaleur ;
a section de passage; Qm quantité maximale de chaleur transférable
B espacement entre chicanes transversales R résistance thermique;
C, c chaleurs spécifiques du fluide chaud et du fluide Re nombre de Reynolds (duP/IL) ,
froid; R rapport des masses caloriques: mc/MC;
coût; rapport des différences de températures aux extré- mités
diamètres extérieur et intérieur du tube; froide et chaude (lit!,/6t",)
diamètres extérieur et intérieur du tube concen- T, t températures des deux fluides,
trique extérieur ; Tc et te températures caloriques;
diamètre équivalent de la calandre; Tt température de la paroi du tube;
diamètres équivalents de l'anneau en transfert de 6.tm différence de température moyenne pondérée;
chaleur et en hydraulique; u vitesse;
diamètre intérieur de la calandre; coefficient global de transfert propre, sale,
D, d densité ou specifie gravit y ;
Uv, U,
rapport de l'aire du segment libre de la chicane à
DTLM x
différence de température logarithmique moyenne; la section de la calandre ;
E facteur de service ;
F
rendement de l'échangeur; x mise de fonds initiale pour l'installation de l'échan-
F,
facteur correctif de la DT LM ;
fraction calorique;
z geur.
FR rapport entre les frais annuels et le prix de revient;
f coefficient de la section de passage transversale, en
facteur de friction
G vitesse massique = u p ; fonction du pas (tableau V.1.6) ;
g facteur d'équivalence masse-force; coefficient de dilatation cubique ;
Gr [l conductibilité thermique;
nombre de Grashof (d3p 2[lglit/IL2) ;
À
H,h correction pour chauffage ou refroidissement
H
enthalpies des deux fluides;
nombre d'heures par an ; o (IL/ILt)O,'4 ;
ho, h, coefficients de film externe et interne, viscosité absolue ;
h, coefficient de film interne rapporté à la surface masse volumique;
extérieure = hi di Jdo; constante du rendement économique.
fonctions de transfert pour les liquides et pour les
gaz;
constante de surface ~ AU /MC ; Indices
constante calorique: (U," - Uj,) /U!,; entrée et sortie;
longueur d'un tube, 1.2 intérieur et extérieur,
débits massiques des deux fluides; i,o intérieur, rapporté à la surface extérieure;
nombre de chicanes transversales; io équivalent
nombre de passes, côté calandre, ou nombre de anneau ;
calandres en série; a calandre
N, nombre de tubes du faisceau; tube;
n, nombre de passes, côté tubes; chaud;
Nu nombre de Nüsselt (h d/À) ; ch froid;
P pas des tubes (distance centre à centre) ou prix prix fr propre;
p de la chaleur en francs rl Ov kcal p sale ou encrassement
Pr nombre de Prandtl (CIL/À) ; s transversal ;
liP perte de charge; T longitudinal.
L
NOMENCLATURE
(Condenseurs)
a surface élémentaire dA ; 1 longueur d'un tube;
Ac surface travaillant à la condensation; M,M' débits massiques de vapeur et de fluide réfrigérant;
At section de l'anneau de condensat autour du tube; N, nombre de chicanes transversales;
An surface noyée travaillant au refroidissement du condensat n, nombre de passes, côté calandre, ou nombre de
; calandres en série;
Ap surface propre; Nt nombre de tubes du faisceau;
At surface totale d'échange offerte par les tubes Nt' nombre de tubes travaillant effectivement à la
B espacement entre chicanes transversales; chaleur condensation;
6P perte de charge;
C spécifique; Q
di, do diamètres intérieur et extérieur des tubes; débit horaire de chaleur;
q quantité de chaleur sensible relative au condensat;
D, D. diamètre de la calandre; Re
DTLM diamètre équivalent de l'anneau ou de la calandre; nombre de Reynolds;
d différence de température logarithmique moyenne; RB résistance d'encrassement ; température
densité; Tv de la phase vapeur ; température du
et t,
f épaisseur du tube; tube:
g coefficient de friction , Tc, te températures caloriques;
Gv facteur d'équivalence masse-force, tr température moyenne du film de condensat
débit de condensat par unité de longueur de ~ 0,5 (t, + t.) ;
périmètre de tube vertical ; t, température de la face externe du'filrn de condensai:
Gu lit
débit de condensat par unité de longueur de tube gradient de température dans le film de condensat
H, h horizontal ; = tf-tt;
enthalpie vapeur, liquide; U coefficient global de transfert;
hcv, hCH u
coefficient de film à la condensation sur des tubes coefficient de transfert dans une tranche élémen-
verticaux, horizontaux; taire;
coefficient général de film à la condensation; V débit horaire de la phase vapeur globale.
coefficient de film à l'intérieur du tube;
coefficient de convection en phase vapeur; À conductivité thermique;
coefficient de film de convection équivalent; A chaleur latente de vaporisation ;
V.1 . A P PAR El L S TUB U LAI RES D' É CHA N G EDE CHA LEU R 1155
1154 LE PÉTROLE" RAFFINAGE ET GÉNIE CHIMIQUE
~ viscosité dynamique ;
facteur de correction (~/~I)o,14.
f film de condensat ;
hydrocarbures;
0 h
H tube horizontal;
Indices interface;
phase liquide;
C condensation; tubes;
1~ calandre;
eau ou équivalent; V
v phase vapeur;
tube vertical.
NOMENCLATURE
(Rebouilleurs)
NOMENCLATURE
(Tubes à ailettes)
RÉFÉRENCES
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