Cours de Gestion Internationale Des RH
Cours de Gestion Internationale Des RH
Cours de Gestion Internationale Des RH
INTRODUCTION
OBJECTIFS DU COURS
RAPPEL : DEFINITION DE LA GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
2- La mobilité internationale
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3- Le retour au pays d’origine : la phase après l’expatriation
b- La gestion de la famille
CONCLUSION
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INTRODUCTION
La gestion RH s’effectue de plus en plus dans un contexte international.
Aujourd‘hui, les entreprises ne sont plus vraiment nationales. La mondialisation
des économies et des entreprises a un impact fort sur les modes de gestion des
ressources humaines. Cette mondialisation croissante a entraîné une évolution des
systèmes de management et des pratiques de GRH. Une société mondiale, quelle
que soit sa taille, doit considérer l’ensemble de ses marchés, indigènes et
étrangers, dans ses diverses stratégies de management.
Pour accroître la compétitivité sur le plan international et assurer leur survie,
plusieurs organisations ont implanté des filiales à l'étranger ou effectué des
acquisitions, des fusions et des alliances avec des entreprises étrangères. En effet,
les entreprises ont dû expérimenter des réalités nouvelles les contraignantes, d'une
part, à composer avec des milieux qui ont des systèmes de valeurs et des normes
de comportements différents et, d'autre part, à maintenir une cohérence et une
coordination entre leurs activités dans différents pays. Or, répondre à ces
exigences ne peut se concrétiser sans des réorganisations internes qui touchent, en
particulier, la gestion des ressources humaines considérées comme un atout
stratégique, essentiel à la performance de l'entreprise. Ainsi, la gestion
internationale des ressources humaines est un concept crucial pour toute
entreprise qui s’est développée à l’échelle mondiale ou qui envisage de le faire.
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Autrement dit, La gestion des ressources humaines est l’ensemble des politiques,
des opérations effectuées dans une entreprise dans le but de constituer, de
maintenir, de développer un potentiel humain c'est-à-dire un capital humain
capable de produire, de s’enrichir et de s’adapter aux changements auxquels
l’entreprise est soumise.
Son objectif est la recherche de la satisfaction des besoins en personnel exprimés
par les services opérationnels pour assurer les missions de l’organisation en
qualité et en quantité dans le temps et dans l’espace. La Gestion des Ressources
Humaines est aussi le fait de placer les hommes qu’il faut là où il faut au moment
où il faut c'est-à-dire trouver l’adéquation entre l’emploi et la compétence.
Vu de cette manière, la gestion des ressources humaines comprend :
• Stratégie RH
S’il n’y a pas de stratégie RH dans une entreprise, les responsables hiérarchiques
embaucheront et gèreront leurs propres employés en fonction de leurs propres
besoins. Une stratégie RH garantit la cohérence au sein d’une entreprise et que les
RH sont alignées sur les objectifs stratégiques de l’entreprise.
• Recrutement et sélection des employés
Les responsables RH s’occupent du recrutement (que ce soit directement ou en
conseillant les supérieurs hiérarchiques) et s’assurent que le processus se déroule
en cohérence avec la stratégie RH.
• Formation
Une formation continue du personnel dans une entreprise est nécessaire à la fois
pour la performance de l’entreprise (par exemple, la formation sur les processus
de vente de l’entreprise) et pour la conformité (par exemple, la formation sur la
santé et la sécurité et la protection des données). Les responsables RH s’assurent
que tout le personnel reçoit la formation requise.
• Gestion des performances
De bonnes pratiques commerciales, ainsi que le droit du travail dans certains pays,
signifient qu’une bonne performance et une mauvaise performance doivent être
méthodiquement supervisées dans toute l’entreprise. Les responsables RH
garantissent une approche cohérente de la gestion de la performance qui peut
inclure des politiques de rémunération et de licenciement.
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• Plaintes des employés / dénonciation
Les responsables RH s’assurent que l’entreprise a mis en place un processus pour
traiter les plaintes des clients, ainsi que toute « dénonciation » concernant des
actes répréhensibles dans toute l’entreprise.
Stade Caractéristiques
Gestion nationale : la totalité du Gestion strictement nationale
personnel ressort d’un seul pays
Gestion internationale : premiers Apparition de la gestion des expatriés
échanges entre filiales
Gestion multinationale : le nombre de Gestion d’impatriés (cadres des filiales
pays s’étend venant nourrir les équipes de la maison
mère) et envoi des cadres à haut
potentiel dans les filiales
Gestion mondiale : réseau global Présence d’une variété de nationalités
au sein du comité de direction et
obligation d’avoir une expérience
internationale significative pour
atteindre le sommet de l’organisation.
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- L’instauration d’un service de gestion international de ressources humaines ;
- Les cultures nationales et de cultures de gestion différenciées selon les sites, les
pays et les acteurs et la gestion de leur mobilité.
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3- Encourager l’apprentissage organisationnel
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2- La mobilité internationale
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• les HCN (host country nations), salariés venant des pays où sont installées les
filiales. Ils peuvent également être considérés comme expatriés dans le pays du
siège social,
• les TCN (third country nations), les salariés originaires ni du pays du siège social
ni du pays de la filiale, mais d’un autre – d’un troisième pays. Les TCN sont ainsi
des expatriés soit dans le pays du siège social soit dans un autre pays où se trouve
une filiale de l’entreprise internationale.
Par ailleurs, la durée de l’expatriation varie selon les entreprises ainsi que selon
le pays d’origine de l’entreprise. D’une manière générale, les salariés européens
et américaines partent 2 ou 3 ans, maximum 5 ans, à l’étranger. Les entreprises
asiatiques ont tendance à envoyer leurs salariés pour des missions plus longues.
La durée de l’expatriation des japonais par exemple varie de 5 à 7 ans.
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peuvent être soulignées pour expliquer cette faible validité des tests d’intelligence
culturelle :
- la majorité des tests sont anglo-saxons et sont donc marqués par cette culture :
ces tests ne sont ainsi parfois pas ou peu adaptés au pays,
- l’interprétation des tests est très différente d’une culture à l’autre,
- l’évaluation des traits de personnalité est très complexe.
• La situation familiale : A la lecture de nombreux articles, nous avons pu
constater que les entreprises préfèrent souvent envoyer à l’étranger un salarié en
couple.
• Les critères du pays d’accueil : Celui-ci est très important et doit être pris en
compte dans le processus de sélection de toute entreprise. Par exemple, les
cultures asiatiques sont plutôt réticentes à recevoir des directives d’une femme
manager.
• Enfin, la maîtrise de la langue (et/ou la capacité à maîtriser la langue du pays
d’accueil) s’avère être le dernier critère constaté par l’entreprise lors d’un
processus de sélection à l’expatriation.
Les orientations de carrières des individus
L’entreprise doit avant tout s’assurer que le candidat à l’expatriation est non
seulement prêt, mais également capable d’évoluer dans un milieu professionnel
culturellement différent.
Pour aider les entreprises et éclairer les choix que l’individu doit faire tout au long
de sa carrière, Edgard Schein a proposé dans les années 90 d’identifier les ancres
de carrière d’une personne (Cerdin, 2007). Ces dernières correspondent à ce que
l’individu considère de plus important et de non négociable dans sa carrière. Elles
guident et contraignent toutes les décisions majeures de la carrière. Connaître son
ancre de carrière va permettre de mieux se situer par rapport à la mobilité
internationale et aux choix qu’elle implique. En effet, certaines ancres de carrière
conduisent à la mobilité internationale plus facilement que d’autres et permettent
également une meilleure adaptation internationale.
Les travaux de Schein ont dégagé huit ancres de carrière : l’ancre technique,
l’ancre managériale, l’ancre autonomie, l’ancre sécurité, l’ancre créativité, l’ancre
dévouement à une cause, l’ancre défi pur et l’ancre style de vie.
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De plus, toujours selon l’inventeur du concept, la perception que les individus ont
d’eux-mêmes concerne :
- leurs talents et capacités,
- leurs mobiles et besoins,
- leurs attitudes et valeurs.
Au fil de son expérience personnelle, familiale et professionnelle, l’individu
développe une vision de plus en plus claire de ses propres capacités, motivations
et valeurs.
Ainsi, les personnes ancrées « autonomie », « managériale » et « technique »
devraient plus facilement accepter une mobilité internationale que les personnes
ancrées « style de vie », ou « sécurité ». De la même manière, certaines ancres
sont plus favorables à l’adaptation que d’autres (Cerdin, 2002).
Par conséquent, les ancres de carrière peuvent être mobilisées par les
organisations pour présumer de la réussite d’une expatriation, en aidant les
expatriés potentiels à mieux connaître leurs orientations de carrière, notamment
dans le cadre d’un bilan de compétences.
Les motivations personnelles
Qu’est-ce qui motive certaines personnes à partir vivre et travailler à
l’international ? Cette question est essentielle pour identifier les personnes
pouvant évoluer plus efficacement à l’expatriation.
Sur le plan professionnel, plusieurs raisons sont évoquées pour répondre à cette
question, à savoir :
- découvrir de nouvelles méthodes de travail,
- acquérir de nouvelles compétences professionnelles,
- avoir des missions plus importantes que dans son pays et développer son
employabilité,
- évoluer dans sa carrière professionnellement et financièrement,
- rencontrer des personnes de différentes culturelles avec qui les missions doivent
être réalisées, et partager leurs savoirs,
- apprendre à communiquer plus ouvertement,
- travailler dans une langue étrangère.
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L’expatrié en ressortira plus performant et plus compétent professionnellement et
personnellement et son retour dans son pays lui sera davantage gratifiant.
Sur le plan personnel, l’expatrié pourra découvrir une nouvelle culture, un
nouveau pays, une nouvelle langue, et faire partager cette expérience à sa famille.
Une mission à l’étranger permettra à l’expatrié et à sa famille de s’adapter plus
aisément dans un nouveau pays.
Enfin, avant le départ, la sélection et la formation du futur expatrié sont
essentielles.
Choisir la bonne personne s’est éviter à l’entreprise de perdre de l’argent mais
également un éventuel haut potentiel. La prise en compte des motivations
personnelles semble primordiale et l’orientation de carrière de l’individu avant le
départ permet à l’expatrié d’être rassuré pour son retour. Néanmoins,
l’accompagnement de l’expatrié dans son nouveau pays est aussi important
pendant sa mission à l’étranger.
2- Pendant la mission à l’étranger
Comme nous l’avons souligné précédemment, l’expatriation est un processus
complexe qui contient trois phases, chacune ayant sa particularité. De ce fait, la
mission à l’étranger n’est qu’une partie de l’expatriation. Cette étape
d’expatriation est évidemment celle où tout se joue. L’expatrié et sa famille sont
au cœur des changements. Les enjeux aussi bien organisationnels que personnels
sont nombreux. Dans ce qui suit nous allons voir les éléments à prendre en compte
pendant que l’expatrié est en mission dans son pays d’accueil.
Processus d’adaptation
Il est important de distinguer les différentes phases et les enjeux d’une
expatriation pour surmonter les décalages culturels éventuels tels que les
stéréotypes, la fatigue culturelle, les frustrations liées à des situations inattendues
et tout choc culturel. Pour cela, le processus d’adaptation interculturelle d’un
individu a été décrit dans les années 80 comme une courbe en U présentant quatre
phases, selon Torbiorn et Adler (Cerdin, 2002) :
• « La lune de miel » : ici, les expatriés sont fascinés par la découverte de la
nouvelle culture, et comme des touristes, ils vivent cette première phase d’une
manière positive. Ils constatent un décalage entre les comportements de leur
culture d’origine et d’accueil sans toutefois remettre en question leur propre
système de valeurs. Cependant, leur optimisme peut se refroidir à mesure
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qu’apparaissent les difficultés (le plus souvent, des problèmes de communication
et d’approvisionnement en produits et aliments familiers). D’où la prochaine
étape…
• « Le choc culturel » : il s’agit d’un état psychologique qui peut amener à des
sentiments de peur, de stress, d’irritabilité et de désorientation. En effet, le
changement de valeurs culturelles pour un individu va être un choc lors de son
expatriation au bout de quelques mois. Cette période de désillusion et de
frustration varie selon les individus et les pays. Souvent les entreprises ne
soutiennent pas leurs expatriés durant cette phase, d’où un échec de l’expatriation
qui se termine par un retour au pays d’origine.
• « L’adaptation » : dans cette phase l’individu change de cadre de référence en
adoptant en partie celui du pays d’accueil. C’est par un processus d’acculturation
que l’individu réussira à dépasser le choc culturel, et à accepter les changements.
Il va ainsi commencer à comprendre la culture étrangère, en modifiant notamment
son comportement. Cela ne signifie pas qu’il renonce à sa culture d’origine mais
simplement qu’il commence à se comporter selon les normes culturelles locales.
• « La maturité » : grâce à une adaptation progressive, l’individu va améliorer sa
capacité à fonctionner efficacement dans la nouvelle culture.
Ce modèle de la courbe en U est intéressant et peut constituer un bon moyen de
structurer une politique de formation interculturelle échelonnée dans le temps
pour une entreprise. Ce qui nous amène à voir notre prochaine partie :
l’importance de la formation interculturelle.
La formation interculturelle
L’environnement international est une réalité de tous les jours au sein de toute
entreprise : postes à pourvoir à l’étranger, négociations avec des partenaires
étrangers, contacts internationaux avec des clients, des collaborateurs ou des
associés… C’est au quotidien que les échanges interculturels ponctuent la vie
d’une organisation. Or, l’absence de connaissances précises sur les habitudes
culturelles peut entraîner des répercussions négatives à plusieurs niveaux, de la
simple situation embarrassante à la rupture de relations entre sociétés voire la
perte d’un contrat ou d’un accord. C’est pourquoi il est primordial pour une
organisation de mettre en place des formations de management interculturel.
De plus, la formation culturelle suscite beaucoup d’interrogations quant à son
efficacité.
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Parfois, les entreprises la perçoivent davantage comme un coût que comme un
investissement.
Cependant, cette formation est censée augmenter la compréhension du salarié
expatrié de la culture de son pays d’affectation. En effet, l’adaptation culturelle
dans un pays n’est pas toujours évidente : côtoyer au jour le jour un environnement
non familier est facteur de stress émotionnel et physiologique. Ainsi, une
formation interculturelle amoindrira les effets du choc culturel, en donnant
l’occasion à la personne d’apprendre et de s’adapter dans le pays d’accueil.
De plus, une formation à caractère pluriculturel (histoire, vie politique,
géographie…) pour, les expatriés prêts à partir est essentielle afin de pouvoir
comprendre la psychologie du pays ou de la zone géographique concernée. Ce
type de formation permet de prendre conscience de l’influence de la culture sur
les modes de pensée et de fonctionnement ainsi que sur les rapports professionnels
avec les collègues. Pour optimiser les formations, il est fortement recommandé
d’y intégrer le conjoint. Si le conjoint a été correctement renseigné, il pourra alors
jouer au mieux son rôle sur place car il possédera le recul et les attitudes
nécessaires. Cette formation aura donc pour objectif de faciliter l’adaptation des
expatriés et de leurs familles, favoriser l’efficacité professionnelle de l’expatrié,
réduire l’impact du “choc culturel”, mais aussi d’aborder les préoccupations des
conjoints.
La formation interculturelle pourrait contenir par exemple la compréhension des
contextes culturels par des mises en situation, des jeux de rôles, des extraits de
films, des témoignages d’anciens expatriés, des cours de langue, des expériences
de terrain, des programmes documentaires…
Nous avons vu que la formation interculturelle est nécessaire à une prise de
conscience de l’expatrié et de sa famille à un environnement différent.
Néanmoins, le retour de l’expatrié dans son pays d’origine n’est pas non plus sans
crainte. Le choc culturel peut subsister et plus particulièrement avec une
expatriation à long terme qui aura entraîné des changements sociaux, culturels,
psychologiques importants.
3- Le retour au pays d’origine : la phase après l’expatriation
Le retour au pays après un séjour de trois ou quatre ans peut s’avérer tout aussi
difficile que le départ. L’expatrié et ses proches ont changé, le pays d’origine
aussi. Le simple fait de renouer avec ses « bonnes vieilles habitudes » peut exiger
une période de réadaptation plus ou moins longue. Par ailleurs, la réinsertion dans
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le milieu de travail ne se passe pas toujours aussi bien qu’elle le devrait. C’est le
cas, et cela arrive souvent, de confier à la personne qui revient au pays un poste
qui ne tienne pas compte des compétences et du savoir-faire acquis à l’étranger,
de plus, elle risque de ne pas retrouver le degré d’autonomie dont elle jouissait à
l’étranger. D’après les statistiques en France, un cadre expatrié a deux fois plus
de chances de quitter son entreprise au cours de l’année qui suit son retour qu’un
homologue qui aurait toujours travaillé en France. Une réintégration difficile peut
en effet facilement pousser un salarié à quitter l’entreprise. Les employeurs
devraient ainsi reconnaître les compétences que les expatriés acquièrent à
l’étranger et leur offrir des postes en conséquence.
Le manque de prise en compte d’une gestion des retours était noté comme
l’élément de la gestion des ressources humaines qui créait le plus d’insatisfaction
parmi les expatriés français de l’enquête de la société CEM International.
Le support organisationnel devrait donc être renforcé au cours de cette phase. La
solution consisterait à accompagner le retour, professionnellement mais
également psychologiquement. Voici quelques suggestions pour bien gérer le
retour de l’expatrié :
• avant le départ à l’étranger de l’expatrié, le superviseur hiérarchique et le DRH
pourraient s’entretenir et conclure une garantie écrite ou un accord précisant dans
les grandes lignes le type d’emploi proposé au retour. Cet accord aura comme
objectif de diminuer le sentiment d’insécurité de l’expatrié par rapport à sa place
dans l’organisation après l’expatriation. Un engagement clair permettra
également de mieux prendre en compte l’expérience internationale et les
compétences acquises à l’étranger pour que l’entreprise et l’expatrié puissent tirer
pleinement profit de la période de l’expatriation.
• L’expatrié pourra se voir nommé un tuteur dans l’organisation du pays d’origine
pendant l’expatriation. Le tuteur aura en charge d’assurer la communication
continue avec l’organisation de départ et éviter que l’expatrié s’éloigne de ses
collègues et des problématiques de « la maison ».
Un séminaire de formation qui prépare le salarié et sa famille à comprendre leurs
éventuelles réactions psychologiques lors du retour (« contre choc culturel »)
pourra faciliter l’adaptation et montrer en même temps que l’entreprise s’occupe
de l’expatriation en tant que processus complexe faisant partie de la vie du salarié.
• Enfin, l’expatriation a souvent des conséquences très positives concernant les
revenus du salarié. Cette situation financière confortable est remise en cause au
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moment du retour dans le pays d’origine. L’entreprise pourra mettre en place des
systèmes d’aide financière et fiscale pour aider les expatriés à s’adapter à leur
changement de situation financière.
L’envoi d’un salarié à l’étranger n’est pas sans risque. Ainsi, la qualité du
processus de sélection des expatriés est très importante et doit se baser sur un
nombre de critères cités dans le schéma ci-dessous :
- situation de famille
- capacités linguistiques
- capacité de leadership
- La formation linguistique.
- Formation à la sécurité.
- Le salaire : une variété de « salaire de référence » qui peuvent être choisit par
l’entreprise. (S. négocié, de référence « pays d’origine », « pays d’accueil », «
pays des tiers » ou « international »).
L’enjeu essentiel de la fonction RH est de ne pas oublier ses expatriés, elle doit
toujours réfléchir à trouver des solutions aux difficultés liées à la distance de ces
derniers.
La famille est la principale cause de refus de l’expatriation, c’est pour cela que la
fonction RH devrait prendre en considération cette variable car c’est la clef de
réussite d’une expatriation.
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CONCLUSION
Dans un contexte où l’entreprise s’interroge sur l’amélioration de sa compétitivité,
de sa réactivité et de sa flexibilité dans la poursuite de ses objectifs stratégiques,
mieux connaître la gestion internationale des ressources humaines (GIRH) est
essentiel pour comprendre la participation de celle-ci à la performance globale et
en faire un levier plus efficace. Or, il est un fait surprenant dans la littérature
relative à la Gestion Internationale des Ressources Humaines (GIRH) : on ne
trouve pas de grille d’analyse simple permettant d’appréhender de manière
synthétique le dispositif Ressources Humaines à l’échelle internationale. Il existe
dans ce domaine de nombreuses analyses, développées séparément, mais pas de
caractérisation d’ensemble du système de Gestion Internationale des Ressources
Humaines (GIRH).
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