Cours ETK
Cours ETK
Cours ETK
Module : Electrotechnique
& Machines Electriques
Réseaux Electriques
1. & Transformateurs
COURANTS MONOPHASES
I- ETUDE CINETIQUE
I-1 Caractéristiques d’un signal
I-2-1 Définitions
o Signal périodique : Une grandeur (tension, courant ….) est périodique si sa valeur
instantanée u(t) est telle que : u(t) = u(t+T)
T est la période en s ; f sa fréquence f = 1 / T
o Elle est dite alternative si u(t) change de signe au moins deux fois par période.
Signal périodique
o Une grandeur est dite sinusoïdale si son expression en fonction du temps s’écrit :
u(t)= Um cos(t+)
Um : amplitude
: pulsation, égale à = 2f = 2 / T
: phase initiale (ou phase à l’origine)
t+ = phase instantanée
Carré symétrique
u
E t Umoy = E / 2 Ueff = E / 2
Carré positif
u
Alternatif sinusoïdal
u
Redressé simple
alternance
u
Remarque :
Les appareils de mesures ( voltmètres, ampèremètres….) indiquent toujours la
valeur efficace de la grandeur à mesurer.
Les appareils ferromagnétiques et électrodynamiques sont utilisables quelque
soit le signal tandis que Les appareils magnétoélectriques sont utilisables seul en
sinusoïdal.
Les grandeurs instantanées sont toujours indiquées en minuscule.
I-2 Représentation vectorielle / notation complexe
I-2-1 Diagramme de Fresnel
La valeur instantanée d’une grandeur sinusoïdale est la projection sur un axe fixe d’un
vecteur tournant à la vitesse angulaire
x
=t+
Exemple :
Soit u = U 2 cost
i = I 2 cos(t + )
Les vecteurs associés à u et i sont notés respectivement U
et I
t
i u
I
de Fresnel muni
d’un repère x, y ; les
vecteurs et ont
pour composantes :
x U
I U cosu , U sinu
u I cosi , I sini
i y
Dans le plan complexe muni du repère complexe , , Les vecteurs tension et courant s’écrivent :
Exemple1
Donc i = I 2 cos(t + )
1 I
I1
1
par identification on obtient :
I cos = I1 cos1 + I2 cos2
I sin = I1 sin1 + I2 sin2
D’où on en déduit I et
Exemple 2
i u = ul + uc + ur
si i est sinusoïdal alors ul , uc et ur sont
ul uc ur sinusoïdales.
u
Et donc u est sinusoïdale
u = U 2 cos(t + u)
di
Si i = I 2 cos(t + ) alors = I 2 cos(t + +/2)
dt
2
idt =
cos(t + -/2)
Donc :
dériver revient à multiplier la valeur efficace par et à déphaser en avant de /2
Intégrer revient deviser la valeur efficace par et à déphaser en arrière de /2
I-4 Impédances
Un circuit est linéaire si les valeurs des éléments qui le constituent sont indépendant du
courant qui le traverse et de la tension à ses bornes .
Et on définit son impédance par le quotient de la tension à ses bornes par le courant qui
U
le traverse. Z
I
U
On définit aussi l’impédance complexe par :
Résistance pure :
U
R R avec U : tension efficace, et I courant efficace.
IR
R
IR
UR
I UR
UR est en phaseI avec
Inductance pure :
UL
On note Xl L.w la réactance de l’inductance avec L l’inductance en Henry et
IL
la pulsation en rad/s (=2f).
UL
L
90
IL
UL
IL
Z L jX L
Capacité pure :
1 Uc
On note Xc la réactance de la capacité avec C le condensateur et la
C.w Ic
pulsation en rad/s (=2 f) .
C
Ic
Ic +
UC 90
Uc
Z c jX c
Iest
c en quadrature avance par rapport à Uc
Circuit R, L, C série :
L C
R
L’équation du circuit s’écrit :
I
UR UL UC di 1
dt C
t : u Ri L idt (1)
U
>0 U
I
UR
<0 UR
I
UC
U
UL
UC
=0 U UR
I
Note :La résonance est obtenue lorsque UL = UC et donc pour LCw2 = 1. Dans ce cas
particulier (3éme cas), on obtient un circuit où seule la résistance est importante, on peut
négliger le reste.
II- ETUDE ENERGETIQUE
II-1 puissance
II-1-1 puissance instantanée
la puissance instantanée transmise par la ligne est le produit des
valeurs de l’intensité du courant i(t) et de la tension v(t) à l’instant
considéré
p = u(t) i(t)
1 T ( unité : le
uidt
P = ( u(t) i(t) )moy = watt
T 0
W)
1 T
P = (u(t) i(t) )moy =
T
0
uidt
En sinusoïdal
Si u(t) = U 2 cos( t +u)
i(t) = I 2 cos( t +i)
alors p = 2 UI cos( t +u ) cos( t +i)
p = UI cos(u - i ) + UI cos(2 t +u +i)
P = UI cos
o Q est positif lorsque i est en retard par rapport à u (u - i >0 ) : circuit inductif.
o Q est négatif lorsque i est en avance par rapport à u (u - i <0 ) : circuit capacitif.
On obtient donc:
S = U eju x I eji =U I ej(u -i) = U I ej ( = u - i )
= U I ( cos + j sin ) = U I cos + j U I sin
S=P+jQ
On a : V = Z I ou I = Y V ( = 1 / = G +j B )
S = V I* = Z I I* = Z I2 = R I2 + j X I2
P = R I2
Ou encore;
Q = X I2
S = V I* = V Y* V* = Y* V2 = G V2 + j BV2
P = G V2
Q = B V2
Exemple
o Circuit RLC série :
R 1/jc jl
I l’impédance du circuit est :
Z = R + j (L - 1 / C)
V
Les puissances absorbées par le circuit
sont : P = R I2
et Q = (L - 1 / C) I2
U1 Z1 I
U
U2 Z2
U Z
Un Zn
U U 1 U 2 .... U n
Z I Z 1 I Z 2 I .... Z n I
Z Z 1 Z 2 .... Z n
Z : impédance équivalente.
U I * U 1 I * U 2 I * .... U n I *
S S 1 S 2 ............... S n
P jQ P1 jQ 1 P2 jQ 2 ... Pn jQ n
P P1 P2 .... Pn
Théorème de Boucherot
Q Q 1 Q 2 ... Q n
Les puissances actives et réactives s’ajoutent algébriquement.
II-3-2 Association parallèle
I
I1 I2 In I
U Z1 Z2 Zn U Z
I I 1 I 2 ........ I n
Y U Y1 U Y2 U .... Yn U
Y Y1 Y2 ........... Yn
P P1 P2 .... Pn
Théorème de Boucherot
Q Q 1 Q 2 ... Q n
Les puissances actives et réactives s’ajoutent algébriquement
x = X0 + X1m sin(t + 1) + X2m sin(2t + 2) + ... + Xpm sin(pt + p)
où Ak Bk X km
2 2
et Bk / Ak = tg k
On calcule le terme constant, égal à la valeur moyenne, et les compotes des termes
sinusoïdaux par :
xdt
T
1
X0
T 0
T
2 2 T
Ak xsin(k t )dt Bk x cos(k t )dt
T 0 T 0
valeur efficace :
1 T 2 1 1
T 0
X eff x dt ... ...
2 2 2
X 0
2 X 1m
2 X pm
Puissance :
Soit u = U0 + U1m sin(t + 1) + U2m sin(2t + 2) + ... + Upm sin(pt + p)
et i = I0 +I1m sin(t + 1) + I2m sin(2t + 2) + ... + Ipm sin(pt + p)
T
P = 1/T uidt
0
I
A
W
V Z
U U Z
U (R jX)I
On a :
U (R r ) j( X x)I
U R2 X2
< 1 chute de tension.
U (R r ) 2 ( X x) 2
On caractérise le récepteur par le courant I qu’il absorbe et par le cosinus de son
déphasage arrière et on évalue la chute de tension dans la ligne.
On a un circuit série donc U origine des phases:
U
jxI
U rI
I
par projection sur U et j U on trouve :
UCos U rICos xISin (1)
USin=0-rISin+xICos (2)
on obtient U (1) 2 ( 2 ) 2
en général est faible Cos 1
U = U - U’ r.I.Cos + x.I.Sin
Si P’ et Q’ désignent respectivement la puissance active et la puissance réactive du
récepteur, on obtient la chute de tension par :
P Q
U = r x
U U
ce qui montre que plus fortes sont les puissance P’ et Q’ consommées, plus forte sera la chute
de tension.
Il est possible de réduire, voir annuler, la chute de tension dans la ligne en branchant
un condensateur aux bornes du récepteur
z
I I Ic
U U Z C
x
Q Qc xI 2 Q Qc 2 P 2 (Q Qc ) 2
U
(4)
UI (3) 2 ( 4) 2
Les puissances apparentes U’I’ et UI’ doivent être égales si l’on veut U’= U U =
0
P 2 (Q Qc ) 2 (3) 2 (4) 2
r 2 x2 2 r x
2 2
(Q Q ) 2
2 x (Q Q ) ( P 2rP ) 0
U 2 U 2
c c
Or on a : P = UIcos
Donc à puissance active constante, si on augmente le facteur de puissance cos , le courant appelé par
l’installation diminue.
L’amélioration du facteur de puissance optimise le dimensionnement des transformateurs et des câbles. Elle
L’installation des condensateurs en parallèle avec l’installation permet de diminuer, voir supprimer, l’énergie
Le fait d’installer un condensateur générateur de l’énergie réactive est un moyen simple, souple et vite amorti
de s’assurer d’un bon facteur de puissance. Cela s’appelle compenser l’installation.
Diagramme des puissances
Pa
’
S’ Q’
Q
S
Qc
Qc = Q – Q’ or Q = Pa.tg et Q’ = Pa.tg’
Qc = Pa (tg - tg’)
D’autre part Qc = CU²
D’où on en déduit la valeur C du condensateur.
Avant compensation :
Ir = I sin
Ia = I cos
Apres compensation :
Ir’ = Ir – Ic = I’ sin’
Ia’ = Ia = I’ cos’
courants) pour le circuit, alimenté par une tension sinusoïdale v(t), suivant :
i L R
R = 10
ul ur L = 5
v C uc R
1/c = 10
V = 110V
L R
Exercice 2
Soit un récepteur, qui alimenté sous une tension sinusoïdale v(t) absorbe un courant i(t) dont la
forme est représentée par la figure ci-dessous :
Vmax v
I i
Calculer :
- La valeur efficace du courant
- La puissance active absorbée
- Le facteur de puissance. T T t
Exercice 3
Un récepteur monophasé alimenté sous une tension 220V- 50Hz absorbe
une puissance de 4.4kW avec un facteur de puissance 0.8Ar.
1- Calculer le courant absorbé par l’installation et donner son expression instantanée.
2- Calculer la valeur du condensateur à brancher en parallèle avec l’installation pour améliorer sa
facteur de puissance à 1.
3- Une charge d’impédance Z = R + jX est branchée en parallèle avec l’installation précédante
(récepteur + condensateur), la nouvelle valeur du courant est I2 = 42A avec un facteur de
puissance égal à 0.9Ar.
Calculer le courant dans la charge et identifier son impédance Z
Exercice 4
On considère le circuit suivant :
I I2
V = 220 Z1 Z2
I.2 Introduction
Définition
On appelle système triphasé équilibré trois grandeurs sinusoïdales de même
fréquence, même amplitude et déphasées de 2/3 les unes
par rapport aux autres. Selon le sens de déphasage, on
distingue deux types :
- système triphasé équilibré direct
- système triphasé équilibré indirect (inverse)
Système triphasé équilibré direct
Dans un système à succession directe, les tensions V1, V2 et V3 passent par leurs
maximums, successivement dans cet ordre.
V1 (t) = V 2 cost V(t)
V2 (t) = V 2 cos(t - 2/3) V1 V2 V3
V3 (t) = V 2 cos(t - 4/3)
120°
V1
120°
120°
On remarque que V1 + V2 + V3 =0
V2
Opérateur rotation
Il est commande d’introduire le nombre complexe a, l’une des racine cubique de l’unité.
1 3
a = ej2/3 = j
2 2
propriété :
a³ =1 , a² = a-1
1 + a + a² = 0
1 – a = 3 e-j/6
1 – a² = 3 ej/6
avec ces notation, un système triphasé équilibré s’écrit :
V1 = V1
V2 = a² V1
V3 = a V1
I-2 Production d’un système triphasé de tension
Considérons maintenant trois bobines identiques, décalées entre elles de 2 3 (120°)
dans l’espace et soumises au même champ d’induction B .
1
1
2’
N
3’
N S
S
3 2
3 2
1’
Choisissons l’instant t = 0 au moment où B et ox (l’axe de la bobine 1) sont
colinéaires. La f.e.m induite dans la bobine 1 sera donc prise comme origine des phases :
e1 = Em Sint
Il est claire que la f.e.m. induite dans la bobine 2 sera déphasée par rapport à celle
induite dans la phase 1 de 2/3 ou 120°, celle induite dans la phase 3 de 240° ou 4/3 par
rapport à la phase 1.
e1 = Em Sint
e2 = Em Sin(t-2/3)
e3 = Em Sin(t-4/3)= Em Sin(t+2/3)
Les trois f.e.m. ainsi obtenues constituent un système triphasé équilibré.
e1 e2 e3
Z Z Z
S1 S2 S3
Si est le déphasage introduit par l’impédance Z , l’expression des valeurs instantanées
des trois courants est :
i1 I m Sin (t )
2
i2 I m Sin (t )
3
4
i2 I m Sin (t 3 )
E
avec Im = m
Z
Les courants constituent un système triphasé équilibré.
e1 Z
Neutre
e3 Z Z
Ph2
e2
Ph3
Si on réunit les trois fils du retour, on obtient un fil unique parcouru par la somme des
trois courants. Ici i1 + i2 + i3 = 0 (système équilibré) et le courant qui y passe est nul. On peut,
donc, supprimer ce fil.
i1
1 A
e1 Z
U12 U31
N N’
e3
Z Z
3 e2 C B
i2
2
i3 U23
Montrons que si les trois récepteurs ne sont pas identiques il y aura un courant
dans le fil commun qu’on ne peut supprimer. La
distribution sera faite, alors, avec quatre fils. Les trois fils
principaux sont appelés fils de phase, le quatrième est
appelé fil neutre ou neutre.
Les tensions V1, V2 et V3 entre phase et neutre sont appelées tensions de phases ou
tensions simples. On définit les tensions entre phases ou tensions composées par :
U12 la tension entre la phase 1et la phase 2 ;
U23 la tension entre la phase 2et la phase 3 ;
U31 la tension entre la phase 3et la phase 1.
Où U 12 V1 V2 …
-V2
V3
U 12
/6
V1
V2
U 12 est en avance de /6 par rapport à V1
le module U12 = 2V1Cos/6 = 3V1
finalement U 12 3V1 e j 6
on trouve des relations entre : U 23 et V2 et U 31 et V3
U 3V
REMARQUE :
V = 127V U = 220V
V = 220V U = 380V
V = 380V U = 660V
On désigne généralement par I la valeur efficace des courants dans les fils de phases ou les courants
de lignes et par J la valeur des courants dans les phases des récepteurs (une phase du récepteur est la partie de
celui-ci comprise entre N’A, N’B et N’C). Dans le cas du montage étoile, on a :
I = J et U 3V
E3 S1 J1 Z
S2 E2
e2 J2 J2
J3
On remarque qu’on ne change rien au fonctionnement du système en reliant E3 à S1, en
effet, on ne crée aucune nouvelle maille dans le circuit.
De même, on peut connecter E1 à S2. En fin, comme e1+e2+e3=0, les points E2 et S3
sont au même potentiel, on peut donc les relier sans perturber le fonctionnement du système.
1 I1=J1-J3 1’
V3 J1
V1 Z Z
V2 J3
3 I2=J2-J1 Z 3’
2 2’ J2
I3=J3-J2
J2 I1
J3
I1 J 1 J 3
I2 J 2 J 1
I3 J 3 J 2
I1 est en retard de /6 par rapport à J 1 , en module :
I1 = 2J1Cos/6
I1 = 3 J1
On trouve des relations analogues entre I2, J2 et I3, J3.
Donc, pour le montage triangle :
j
I1 3J 1e 6
I 3J UV
II-4- Equivalence étoile-triangle
Un montage mixte (générateur en et récepteur en ou vice-versa) peut toujours être remplacé par
un montage étoile ou un montage triangle pour le récepteur ou générateur sans que rien ne soit modifié ni aux
z telle que : Z = 3 z .
Z =R z = R/3
Z = L z = L/3
Z = 1/C z = 1/3C
A
A
Z/3
Z
Z
Z
Z/3 Z/3
B
B
C C
V2 i2
R
V2 i3
N
On définit la puissance instantanée p par :
p = v1 i1 + v2 i2 + v3 i3
les tensions vk et les courants ik sont les grandeurs instantanées
1 T
la puissance active est défini par : P = ( p )moy =
T
0
p(t )dt
Si les tensions et les courants sont sinusoïdaux, les puissances active P et réactive Q sont données par :
V1 = V2 = V3 = V I3
V3
I1 = I2 = I3 = I
k = (k=1, 2, 3)
V
U
N
2
3
La puissance absorbée par phase est VJCos.
U
Or V = et J = I donc
3
P 3UICos .
Cas d’un montage triangle 1 I
V J
U
2
3
La puissance absorbée par phase est VJCos.
La puissance absorbée totale est 3VJCos.
I
Or V = U et J = donc
3
P 3UICos
CONCLUSION :
Dans le cas d’un système triphasé équilibré, l’expression des puissances consommées :
Puissance active consommée :
P = 3 V I cos = 3 U I cos
Puissance apparente :
S 3VI 3UI
Remarque :
i
W
R
u
Q 3 ( W1 W2 ) 3 (1 k ) W2
ainsi : tg k=
P W1 W2 1k W1
1 1k
Cos
1 tg 2 1 k k 2
2
2
U23
V3
Le wattmètre, traversé par l’intensité 3
I3
I 1 , a son circuit tension alimenté par U 23
tension composée en quadrature arrière
sur V1 . V1
D’où l’indication du wattmètre :
I2 I1
W = U 23 I1Cos =/2- U 13
Où est le déphasage entre I1 et U23
V2
Or = /2 -
on obtient donc :
U 23
W = U 23 I 1 Cos U.I.Cos( 2) U.I.Sin
Exercice2
On considère le récepteur triphasé suivant :
1
Le récepteur est alimenté par un I1
I0
système triphasé équilibré 220/380V- Ic
50Hz. U C
On donne :
R = 10 L
L = 5 R
2
3
1- Calculer la valeur de C pour que le facteur de puissance du récepteur soit égale à 1.
2- Donner les valeurs des courants I0, Ic et I1.
3- Calculer les puissances active et réactive absorbées par le récepteur.
4- Sur l’installation précédante, on branche une résistance de valeur 38 entre les phases 1 et
2 et un condensateur de valeur 160 F entre les phases 2 et 3.
Calculer les nouvelles valeurs des courants de lignes.
5- La puissance de l’installation est mesurée par la méthode des 3 wattmètres. Donner
l’indication des 3 wattmètres ; en déduire les puissances active et réactive absorbées
Exercice3
Un réseau triphasé 220/380V - 50Hz alimente une installation électrique triphasé
constituée de :
un moteur asynchrone triphasé à cage dont les caractéristiques :
10KW, 220/380V, cos= 0.8 ; =0.9
Une plaque chauffante (triphasée) à résistances de puissance 7 KW.
Deux lampes à néon de caractéristiques : 2500W, 220V, cos= 0.6 (caractéristiques de
chaque lampe), une lampe est branchée sur la phase 1 , la deuxième sur la phase 2.
1- Calculer les courants I1, I2 et I3 dans les lignes de l’installation.
2- Calculer les puissances active et réactive absorbé par l’installation.
3- La puissance est mesurée par la méthode de trois wattmètres ; donner l’indication de
chaque wattmètre.
4- La méthode de deux wattmètres est elle valable pour mesurer la puissance de
l’installation ? justifier votre réponse.
Exercice 4
Un réseau électrique triphasé 220/380V-50 Hz alimente un atelier qui comporte:
CIRCUITS MAGNETIQUES
I- RAPPELS ET DEFINITIONS
I-1- Matériaux magnétiques
Ce sont des matériaux ferromagnétiques susceptibles d’acquérir une aimantation
(magnétisation) macroscopique importante sous l’action d’un champ magnétique (même
faible).
Les matériaux magnétiques sont caractérisés par leurs courbes d’aimantation
(magnétisation) B = f(H).
B : l’induction magnétique.
H : champ magnétique.
Pour un matériau non magnétique (l’air par exemple) : B = 0 H
0 = 4 10-7H/m : perméabilité du vide
Donc, la courbe d’aimantation est une droite de pente 0.
Pour un matériau magnétique, B = f(H) comporte deux zones :
B
- une zone linéaire caractérisée par une perméabilité magnétique = Cte
H
- une zone de saturation ( n’est constante) .
Cte
H
Quand on parle de la perméabilité r d’un matériau, il s’agit de sa valeur dans la zone
linéaire, on définit la perméabilité relative par r tel que = 0 r
-Hc H
Hc
-Bmax
= 1 + 2 + 3
L’association de plusieurs circuits magnétiques en série est équivalente à un circuit
magnétique dont la réluctance est la somme des réluctances relatives aux circuits.
APPLICATION A UN CIRCUIT PRESENTANT UN ENTREFER :
Soit un circuit rectangulaire constitué d’un matériau de perméabilité relative r=1000 de
longueur l = 1m de section S, présentant un entrefer e = 1mm.
S’
S
S
Entrefer réel
S’ = S avec > 1
v(t) = V 2 cost
III-1 Inductances
i1
IV-1- Inductance propre
1
Considérons un circuit magnétique parfait n1 ’
de réluctance ’ sur lequel est monté un
bobinage de n1 spires :
n 1 .i 1 1
Par définition l’inductance propre du bobinage monté sur le circuit magnétique est :
n 1 . 1 n 12
L1
i1
IV-1-2- Inductance principale, inductance des fuites partielles et inductance
mutuelles
En réalité, le flux 1 est composé d’un flux principal 1 qui traverse le circuit
magnétique et un flux de fuites dues aux lignes d’induction qui se referment dans l’air.
i1 1
l’inductance principale du bobinage 1 est : 1
n n2 n1 f1
L 1p 1 1 1
i1
l’inductance de fuites partielles du bobinage 1 est :
n 1 f1 n 12
l 1 L 1f 1 1 f1
i1 f1
Soit un deuxième bobinage ouvert, on définit l’inductance mutuelle des bobinages 1 et 2
par :
n 21 n 1n 2
M
i1
L1p = L1 - l1
L2p = L2 - l2
M2 = L1p.L2p =( L1 - l1)( L2 - l2)
u,
b,
u
t3 t
t4
t1 t2
h, i
III-4 Modélisation
u, b,
u
t3 t4 t h, i
t1 t2
Régime linéaire t1
u, i
t2
t3
On suppose que le circuit magnétique est
parfait (pas de fuite de flux donc l’inductance de
fuite est négligeable) , non saturé, et que la t4
résistance de la bobine est négligeable.
Si on alimente avec une tension u sinusoïdale,
alors Les grandeurs e, i, b, h, sont sinusoïdales
donc à ces grandeurs on associé les vecteurs
d’un diagramme de Fresnel :
En tenant compte des relations :
ni d
h et u e n
l dt t
E Ia U
Ir I
B H
Diagramme de Fresnel
La puissance absorbé est égale à :
P = U I cos = U Ia
Lorsque les pertes joules joule sont négligeables
(résistance de la bobine nulle), P correspond aux
pertes ferromagnétiques.
Le schéma électrique équivalent choisi I
associe en parallèle : Ia Ir
Une bobine d’inductance L et de
résistance nulle traversée par la composante U Rf L
réactive Ir du courant : L est l’inductance
réelle de la bobine (l’inductance propre)
Une résistance Rf traversée par la Schéma équivalent simplifié
composante active Ia du courant et qui
prend en compte de la puissance dissipée
P U²
dans le fer : P =
Ia ² P
Cas général
En réalité, la bobine a une résistance r et le circuit magnétique présente toujours des
fuites magnétiques dont on doit tenir en compte dans le modèle équivalent :
La résistance r induit une chute de tension ohmique dans la bobine, donc on la place en
série avec l’ensemble (L, Rf)
Le flux total ’ engendré par la bobine peut être considéré comme la somme du flux
dans le circuit magnétique et d’un flux de fuite f correspondant à des lignes de champ
qui se ferment dans l’air : ’ = + f
Au flux correspond l’inductance L : L =d/di
Au flux f correspond l’inductance l : l = df/di
Le modèle simplifié doit être compléter par la mise en série avec l’ensemble (L, Rf) de
l’inductance l et de la résistance r.
r l I U
Ia Ir
Ia
Ir jLI
U Rf L U’
U’
rI
I
2
F 2B S
2 0
où B induction dans le fer, S
section du circuit magnétique de b+e
r=1000.
e a = 2cm
b = 5cm
1- On désire une force d'attraction F = 50N. quelle doit être la valeur:
du champ magnétique dans l'entrefer?
de l'excitation magnétique dans les armatures?
De la f.m.m totale?
De l'intensité du courant dans la bobine?
2- Les armatures sont "collées" (i.e sans entrefer), quelle est la force de maintien qui s'exerce
sur l'armature mobile lorsque la bobine est traversée par le courant déterminé
précédemment, sachant que le fer se sature à 1.6T?
3- Quelle est l'intensité du courant permettant de réduire cette force de maintien à 400N?
Chapitre 4
TRANSFORMATEURS MONOPHASES
I- INTRODUCTION
Le transformateur est une machine électrique statique qui permet de modifier, en
alternatif, l’amplitude de certaines grandeurs (tension et courant) sans changer leur
fréquence. Il assure la transmission de puissance avec un excellent rendement.
I-1 Construction
Un transformateur est constitué d’un circuit ferromagnétique fermé portant au moins
deux enroulements sans liaison conductrice :
Le circuit magnétique, traversé par un champ magnétique variable, est le siège des
pertes ferromagnétiques (pertes par courants de Foucault et pertes par hystérisis) ; pour
réduire ces pertes on utilise un circuit magnétique en acier au silicium feuilleté.
Un des enroulements, nommé primaire, est alimenté par une source de tension
alternative sinusoïdale, un flux magnétique forcé par cette alimentation s’établit, donc, dans la
carcasse magnétique. Les autres bobines voient apparaître entre leurs bornes des f.e.m
induites (loi de Lenz) ; si on les fait débiter dans des récepteurs, elles sont traversées par des
courants qui tendent à réduire la f.e.m totale, donc le flux, comme le flux est forcé par la
tension d’alimentation, le primaire va appeler un courant permettant de maintenir sa valeur
nominale. Le primaire module, donc, les valeurs de l’intensité et de la puissance appelées sur
la source en fonction des courants et des puissances fournis par les enroulements dits
secondaires.
i1 i2
Source V1 V2 Récepteur
V1
e
Remarque :
- Il faut réduire les entrefers (entre culasse et noyaux) au minimum pour augmenter
les performances du transformateur.
- Pour les transformateurs de fortes puissances, les pertes magnétiques et les pertes
par effet joule élèvent la température du transformateur ; pour éviter la détérioration
des isolants et la vieillissement rapide, ces transformateurs possèdent un système de
refroidissement (refroidissement à huile isolant ou par dissipation thermique à l’aide
des radiateurs).
i1 i2 i2
i1
V1 n1 n2 V2 V1 V2
n1 n2
f1
V1 E1 n1 f2 n E2 V2
2
d1
v1 r1i1 n1 dt
d 2
v 2 r2 i2 n2
dt
Or 1 = + f1 et 2 = + f2
di 1 d
v1 r1i 1 l 1 dt e 1 e1 n 1
dt
di d
v 2 e 2 r2 i 2 l 2 2 e2 n 2
dt dt
les ampères tours n1i1 et n2 i2 sont comptés en flux additif, ce qui donne pour la relation
d’ampère :
n 1 i 1 n 2 i 2
A vide, on obtient :
di10 d
v1 r1i10 l1 e1 e1 n1
dt dt
d
v 20 e2 e 2 n2
dt
n1i10 10
Le flux dans le circuit magnétique étant imposé par la tension d’alimentation primaire
Donc, les flux à vide 10 et en charge sont approximativement identiques.
n1 i1 + n2 i2 = ni i10
En régime sinusoïdal
Les équations de fonctionnement du transformateur s’écrivent :
V1 r1 I 1 jl 1 I 1 E 1 E 1 jn 1
V2 E 2 r2 I 2 jl 2 I 2 E 2 jn 2
n I n I n I
1 1 2 2 10 1 10
III- Transformateur parfait
III-1 définitions
Dans un transformateur parfait, on néglige :
- Les pertes par effet Joule dans les enroulements( r1 et r2 négligeables).
- Les pertes ferromagnétiques (caractéristique b(h) est assimilée à un segment de
droite passant par l’origine des axes).
- La réluctance du circuit magnétique R = 0 (il n’y a pas de fuites magnétiques
1=2=)
Un transformateur parfait ne présente ni pertes ni fuites magnétiques.
Dans le cas d'un transformateur parfait, les chutes de tension sont nulles. Les équations
s'écrivent alors sous la forme:
V1 E 1 V2 mV1
V2 E 2 I 1 m I 2
n I n I 0 n
1 1 2 2 avec m 2
n1
l’équation écrite en instantanée donne :
v1 = -e1 = n1 d/dt
V 2
en sinusoïdal, v1 = V1 2 cost = 1 cos(t / 2)
n1
On retrouve la Formule de Boucherot : V1 = 4.44 n1 f S Bmax
V1 E1 E2 V2 mV1
m
Ou encore
I1 mI 2 TP I2
V1 V2 mV1
1 1 2
2
2
Dans un transformateur parfait, il y a conservation de puissances active, réactive et
apparente.
Le rendement d’un transformateur parfait est égal à 1
III-3 Propriétés
IMPEDANCE RAMENEE AU PRIMAIRE
I1 TP I2
V1 V2 Z2
-m
Impédance vue par V1 ? (impédance ramenée au primaire)
V1 V2 1 V Z
Z1 2 2 22
I1 m( mI 1 ) m I 2 m
d'où le schéma équivalent suivant:
I1 TP
Z2
V1
m2
-m
IMPEDANCE RAMENEE AU SECONDAIRE
Z1 I1 TP I2
V2 V2 Z2
V1
m
-m
V
V1 Z 1 I 1 2
m
mV1 mZ1 I 1 V2
mV1 m 2 Z1 I 2 V2 Impédance Z1 ramenée
au secondaire
I1 TP
m 2 Z1 I2
V1 mV1 V2 Z2
-m
IV- Transformateur réel
IV-1 Bilan énergétique
La puissance utile Pu d’un transformateur est la puissance P2 disponible au secondaire,
la puissance absorbée Pa est la puissance P1 reçue par le primaire ; Pour un transformateur
réel, la puissance P1 est supérieure à la puissance P2, la différence P1–P2 représente l’ensemble
des pertes qui sont :
Pertes par effet Joule dans les enroulements (on les appelle pertes cuivre)
Pertes ferromagnétiques ou pertes fer (pertes par hystérésis et par courant de
Foucault) ; elles sont proportionnelles à la fréquence et à la valeur maximale de l’induction
magnétique.
Pfer = M q Bmax² (f/50)
Si la valeur efficace de la tension au primaire est constante, les pertes fer sont
constantes, elles ne dépendent pas du point de fonctionnement du transformateur.
IV-2 Rendement
réseau P1 P2 charge
Transfor
mateur
P2 P2
P1 P2 Pertes
Pertes Pj Pfer rt 2 I 22 Pfer
P2 V2 I 2 Cos2
V2 I 2 Cos 2
d'où
V2 I 2 Cos 2 rt 2 I 22 Pfer
à Cos donné, l'allure du rendement en fonction du courant de sortie est la suivante:
Cos1
Ie I2
(I2) passe par un maximum
d
0 rt 2 I 22 Pfer
dI 2
Le rendement passe par le maximum pour un courant I2 qui réalise Pj = Pfer.
Pfer
Ie (charge économique)
rt 2
La charge économique (où le rendement est maximum) se situe autour des ¾ de la
charge nominale du transformateur.
Pour les transformateurs de distribution, I2 varie dans une large gamme(généralement
entre 60% à 90% de la valeur nominale). Donc ; en moyenne, on reste autour du
fonctionnement optimum.
Détermination du rendement d'un transformateur
Il existe deux possibilités pour mesure le rendement d'un transformateur:
Mesure directe des puissances P1 et P2 .
Mesure indirecte : cette méthode consiste à déterminer les pertes fer par un essai à
vide et les pertes dans le cuivre avec un essai en court-circuit. (méthode des pertes
séparées). Cette méthode est plus précise que la première et permet de calculer le
rendement du transformateur en un point de fonctionnement quelconque.
Essai à vide
I10 I2 0
W A
V1 V V20
I 1cc
A W
V1 V I 2cc
mV1cc
jx t 2 I 2cc
cc
V1 r1 I 1 jl1I 1 E1
E1 jn 1
V2 E 2 r2 I 2 jl 2I 2 E 2 mE1
n I n I n I 10 E 2 jn 2
1 1 2 2 1
I1 r1 l1 TP l2 r2 I2
-mI2
I10
V1 mV1 V2 Charge
-m
Hypothèse Kapp
Pour un fonctionnement proche du régime nominale, le courant à vide est négligeable
devant le courant I1 , dans ce cas le schéma équivalent du transformateur se réduit à :
I1 r1 l1 TP l2 r2 I2
-mI2
V1 mV1 V2 Charge
-m
Ou encore :
I1 Zt 2 I2
TP
V1 mV1 V2 Z2
-m
Z t 2 r2 jl 2 m 2 (r1 jl 1 )
Z t 2 (r2 m 2 r1 ) j(l 2 m 2 l 1 )
Z t 2 rt 2 jx t 2 impédance totale du transformateur ramenée au secondaire
IV-4 Diagramme de Kapp, chute de tension
Zt2 I2
B
V20
O A H C
2 V2 jx t 2 I 2
I2 rt 2 I 2
L'écart entre V2 et V20 varie généralement de 5 à 15% est toujours très petit.
la chute de tension est donnée par l’expression : V = V20 – V2
V = AC (C intersection du cercle de centre O et de rayon OB avec l'horizontale).
petit C est pratiquement confondu avec H (projection de B sur l'horizontale).
V = AC # AH = rt 2 I 2 Cos x t 2 I 2 Sin
V # (rt 2 Cos x t 2 Sin)I 2
En effet:
B
A /2 -
H
jx t 2 I 2
rt 2 I 2
V = AH = rt 2 I 2 Cos x t 2 I 2 Sin
U2
Cos2 AV
Cos2 =1
Cos2 AR
I2
V- Mise en parallèle
Allure des transformateurs
des caractéristiques U2 = f (I2) à Cos2 = cste
Lorsque la puissance consommée
par un utilisateur augmente et que le
transformateur qui l'alimente atteint sa
limite, on peut coupler sur ce dernier un
T1 second transformateur en parallèle. Par
ailleurs, en distribution, au lieu d'un
transformateur dimensionné pour la
pointe maximale de consommation, donc
souvent très en dessous de son
fonctionnement nominal (rendement
T2
v1 v2
mV1 V2
I2 j
Zt2 j
n n
1
I 2 I 2 j ( mV1 V2 )
j 1 j 1 Z t 2 j
n
1
I 2 ( mV1 V2 )
j1
V2 nj
zt2 j
I 2 nj
mV1 V2 n
I2
V2 n z t 2
I 2 nj
j 1
mV1 V2
I2 j I 2 nj
V2 n z t 2
I2 j I 2 nj
n
I2
I 2 nj
j1
V2 I 2 j V2 n I 2 nj
n
V2 I 2
V2 n I 2 nj
j1
Sj S nj
S Sn
APPLICATION NUMERIQUE: deux transformateurs identiques en parallèle, tel que:
Sn1 = 300kVA; Sn2 = 600kVA. Lorsque les deux transformateurs fournissent 800kVA, quelle
est la puissance fournie par chacun?
300
S 1 800 267 kVA
300 600
600
S 2 800 533kVA
300 600
V1 m A V1
K
ZB Ic
TB
V1 m B V1
A la fermeture de K, du fait que mAV1 mBV1, il y a circulation d'un courant Ic entre les
deux transformateurs:
m B V1 m A V1 m A V1 m
Ic 1 B
ZA Z B ZA Z B mA
I 2 mV1 V2
n
1
j 1 Z t 2 j
V2 n V
Zt2 j zt2 j v ccje jcc 2 n
I 2 nj I 2 nj
1 I 2 nj
I2 j Z t2 j v ccj
I2 n
1
n I 2 nj
Z t2 j v ccj
j1 j1
S nj
Sj V2 I 2 j v ccj
S V2 I 2 n S nj
v ccj
j1
Sj S nj 1
S v ccj S nj
v ccj
Pour une puissance maximale transférée (S = 630 + 400 + 160kVA), quelle est la part
de chaque transformateur?
3
S S i 630 400 160 1190kVA
i 1
1190 630 1190 630
S1 625kVA
630 400 160 5.5 218 5 .5
5.5 5.7 4.8
400
S 2 5.46 383.2kVA
5.7
160
S 3 5.46 182kVA supérieure à 160kVA car vcc3 est faible.
4.8
On constate que le transformateur T3 qui présente la tension de court-circuit la plus
faible est surchargé. En pratique, on évite de coupler des transformateurs dont l'écart entre les
tensions de court-circuit extrême dépasse 10%.
iA
v2
iB
i2
n n
cc différent I 2 I 2 j S S j
j1 j 1
On évite de mettre en parallèle des transformateurs dont les cc sont différents.
xt
tg cc 2 est une fonction qui dépend de la taille du transformateur c.à.d de sa puissance.
rt 2
On ne couple en général que des transformateurs dont le rapport des puissances est compris
entre 0.5 et 2.
MISE EN EVIDENCE
i
n
V=VmCos(t+)
Exercice 1
On veut construire un transformateur monophasé de caractéristiques : 1500 VA ;
380/220V – 50Hz.
Pour minimiser les fuites magnétiques on choisit un circuit magnétique en E I dont la forme
est donnée par la figure suivante :
i
c On donne :
u a = 3 cm
b = 3 cm
e
c = 15 cm
a
a b 2a b a
La qualité de la tôle utilisée est q = 1.6 W/Kg ; sa masse volumique est 7800 Kg/m3 .
L’induction Bmax dans le circuit magnétique est 1.2T ; la perméabilité relative du circuit
magnétique est r = 1000.
Pour dimensionner le circuit magnétique d’un transformateur,
Sn
on utilise la formule Sc = 2.5 10-2 où Sc : section du noyau du circuit magnétique en
f
m²; Sn : puissance apparente nominale en KVA; f : fréquence en Hz. La section brute est
généralement majorée de 10 %.
la chute de tension pour un transformateur de 1500W est de 4.4 %.
1- Calculer :
- Le nombre de spires primaire et secondaire.
- Les pertes à vide du transformateur.
- Le courant et le facteur de puissance à vide du transformateur.
2- Un entrefer parasitaire d’épaisseur e = 1mm est introduit entre les E et I du circuit
magnétique.
calculer les nouvelles valeurs de pertes, courant et facteur de puissance à vide.
Un transformateur est réalisé autour du circuit magnétique précédant (sans entrefer).
L’essai en court circuit (I2cc = I2n) a donné les résultats suivants :
V1cc = 12 V ; P1cc = 40 W
On suppose l’hypothèse de kapp est vérifiée.
3 – Donner le schéma équivalent du transformateur, calculer ses éléments.
4 – Le transformateur alimenté sous sa tension nominale est utilisé pour alimenter une charge
d’impédance Z = 20 – j30
calculer :
- le courant I2 et la tension U2 au secondaire du transformateur
- le courant I1 et le facteur de puissance cos au primaire
- en déduire le rendement du transformateur
Exercice 2
Les essais suivants ont été effectués sur un transformateur monophasé:
Alimentation en courant continu au primaire I1c = 10A; U1c = 5V.
Essai à vide U1 = 220V; 50Hz; U20 = 44V; P10 = 80W; I10 = 1A.
Essai en court-circuit U1cc = 40V; P1cc = 250W; I1cc = 20A.
Le transformateur est considéré comme parfait pour les courants lorsque ceux-ci ont
leurs valeurs nominales.
A- Essai à vide:
1- Déterminer le rapport de transformation.
2- En déduire le nombre de spires au secondaire si l'on compte 520 spires au primaire.
3- Vérifier que l'on peut négliger les pertes par effet joule lors de l'essai à vide.
B- Essai en court-circuit:
1- En admettant que les pertes fer sont proportionnelles au carré de la tension primaire,
montrer qu'elles sont négligeables par rapport aux autres pertes dans l'essai en court-circuit.
2- Représenter le schéma équivalent du transformateur en court-circuit ramené au
secondaire.
3- En déduire les valeurs de rt 2 et x t 2 .
C- Essai en charge:
Le transformateur, alimenté au primaire sous sa tension nominale, débite 100A au
secondaire avec un facteur de puissance de 0.9Ar.
1- Déterminer graphiquement la tension secondaire du transformateur. En déduire la
puissance délivrée par le secondaire.
2- Déterminer la puissance absorbée au primaire et le facteur de puissance primaire.
3- Déterminer la capacité du condensateur qui, placé en parallèle avec l'enroulement
primaire, relève le facteur de puissance de l'installation à 1.
Quelle est la valeur du courant dans la ligne qui alimente l'installation.
Exercice 3
La plaque signalétique d'un transformateur porte les indications suivantes:
Monophasé – 1.6kVA – 50Hz – 110/220V
Les résultats des essais sont les suivants:
Essai à vide: U1 = 110V; U20 = 224V; P10 = 100W.
Essai en court-circuit: U1cc = 7V; I2cc = 7.5A; P1cc = 95W.
1- avec l'hypothèse de Kapp, donner le schéma équivalent du transformateur ramené au
secondaire et calculer ses éléments.
2- Le transformateur est alimenté sous 80V, son secondaire alimente une charge qui
consomme un courant de 5A avec un facteur de puissance Cos2 = 0.8Ar.
2-1- Donner le diagramme vectoriel des tensions et des courants.
2-2- Calculer la tension secondaire.
2-3- Calculer le rendement du transformateur.
3- le transformateur débite sur une charge inductive (Cos2 = 0.8) et telle que le rendement
est maximal et égale à 90%. Le primaire est alimenté par la tension nominale. Quelle est
la valeur de la tension secondaire?
4- Quel courant doit débiter le secondaire du transformateur sur une charge résistive pour
avoir une chute de tension de 5%? Quel sera alors le facteur de puissance primaire?
Chapitre5
TRANSFORMATEURS TRIPHASES
I- INTRODUCTION
Du faite que tous les réseaux de transport et de distribution sont, presque toujours,
constitués de lignes triphasés ; Les transformateurs qui y sont installés sont évidement
triphasés. On peut les réaliser à partir d'unités monophasés (dans ce cas, l'étude précédemment
développée s'applique intégralement et la puissance totale est égale à la somme des puissances
des unités), mais ce type de réalisation est réservé aux très grandes puissances. Les
transformateurs triphasés usuels sont réalisés en unités triphasées. Les enroulements de phases
sont alors magnétiquement couplées.
I-1 Bobine triphasée
Constitution
1 2 3
V3 V2 V1
2 2
1
1
3 V2
3
V1
V3
1 2 3
flux forcé: (le flux homopolaire ne peut pas
se refermer dans le circuit magnétique).
Dans ce cas on a : 1 2 3 0
3 colonnes
L'intérêt de la présence des noyaux bobinés avec flux libre et flux forcé n'apparaît qu'en
régime déséquilibré. Des circuits magnétiques à flux libre permettent la présence de la
composante homopolaire du flux ce qui n'est pas le cas pour ceux à flux forcé.
1 2
A
3 V2
V1
V3
B
INDUCTANCE PROPRE D'UNE PHASE: inductance vue par une phase de l'inductance lorsqu'elle
est alimentée seule.
1
nI 1 1 2 1 3 2 3 2
1 2 3 0 nI 1 3 1
2
2
2n
Ln 1
I1 3
INDUCTANCE MUTUELLE: déduite du flux induit par V1 dans le deuxième enroulement.
n 2 1 n2 L
M
I1 3 2
INDUCTANCE CYCLIQUE: inductance apparente d'une phase lorsque les trois bobines sont
alimentées par un système triphasé équilibré.
( v 1 , v 2 , v 3 )
systèmes équilibrés
(i 1 , i 2 , i 3 )
VA VB nI 1 1
n I 1 I 2 I 3 1 2 3 0
nI 2 2
VA VB
nI 3 3
nI 1 1
n I 2 2
nI
3 3
n 1 n 2 3
L= L LM
I1 2
REMARQUE: L'ordre de succession des phases n'intervient pas dans le raisonnement L est
n2
la même pour un système direct et un système inverse Ld = Li = .
Système déséquilibré = système direct + système inverse + système homopolaire
Vd jLd I d n2
L
d L i
Vi jLi I i
Vh jLh I h Lh inductance homopolaire
FLUX FORCE:
Ih h Ih h Ih h
Vh Vh Vh
air
II-1- Constitution
Un transformateur est constitué de trois noyaux (minimum : cas de flux forcé), et sur
chaque noyaux sont placés deux enroulements constituant le primaire et le secondaire de
chaque phase du transformateur triphasé.
A B C
IA
IB Ic
Enroulements primaires
VA n1 VB VC
Va n2 Vc
Enroulements secondaires
Vb
VA
Pour chaque phase (ou chaque unité) on obtient :
Va
Va n 2 Vb n 2 Vc n 2 Vc
; ;
VA n 1 VB n 1 VC n 1 VC Vb VB
A l'enroulement figurant sur chaque noyau (enroulement primaire) est associé un des
enroulements secondaires. Les extrémités des bobines primaires sont repérées par des lettres
majuscules A, B, C, celles des bobines secondaires par des lettres minuscules a, b, c.
SOIT LE 1IER NOYAU: la tension VA crée les ampère tours n 1 IA à l'origine du flux A . Aux
bornes de la bobine secondaire apparaît, par conséquent, la tension Va avec les conventions
Va n 2
de signes utilisées en monophasé: . Il en est de même pour les noyaux 2 et 3. On
VA n 1
obtient un système de tension secondaire en phase avec le système des tensions primaires et
dont le rapport des nombres de spires.
EXEMPLE: Yzn.
VA VB VC n1 Primaire VA
Va
n2 2 Va Va
Va Va Vb Vc
Vb
n
VC VB
Va Vb Vc
Vc
Va Va Vb
Vb Vb Vc Va 2 Va Cos 3Va
6
Vc Vc Va
2 Va n 2 V 3 n2
on obtient : a
VA n1 VA 2 n1
VA VA VA VA
VA VA
VA 2 VA VA 3VA
2
Z doit avoir fois plus de spires que Y
3
II-3-b- Critères de choix
DIMENSIONNEMENT DES ENROULEMENTS: Au très hautes tensions, il est préférable de choisir
U
un montage Y, chaque bobine ne supportant que . Au très forts courants, il est préférable
3
I
de choisir un montage D, le courant par phase étant .
3
INCIDENCE DES DEFAUTS: Il faut éviter un couplage en D des sources de tension triphasées si
on n'est pas sûr que la somme des sources reste toujours nulle, ou alors, il faut disposer de
protections efficaces. Ce qui ne sera pas vérifié au secondaire d'un transformateur couplé en D
lors d'un déséquilibre au primaire.
VA
Va 0 n 2
Yy: m
VA 0 n 1
Va
U ab0 n
Dy: m 3 2
U AB 0 n1
Va 0 3 n2
Yz: m
VA 0 2 n1
II-4-b- Indice horaire
Indique le déphasage entre les tensions simples correspondantes primaire et secondaire
à vide: Va0 / VA , Vb0 / VB , Vc0 / VC . Ce déphasage est toujours multiple de .
6
L'indice horaire est défini comme le rapport de ce déphasage par , c'est un nombre
6
entier = 0, 1, 2, ...., 11 dans le sens des aiguilles d'une montre.
EXEMPLES 1:
* les tensions (à vide) primaires et secondaires prises par rapport à ces repères sont en phase
On part de VA Va dans le sens des aiguilles d’une montre.
A
A B C
* * *
a b c Va
* * *
Vb
Vc
C B
a b c
* * * Vb
Va
C B
n1
n1 n1 n1
A B C
A B C A B C
A B C a b c
a b c a b c
a b c
n2/2
n2 n2 n2
n2/2
n2 3.n2 n2 3 n2
Yd1, Dy11 , Yy0, Yz11 , .
3.n1 n1 n1 2 n1
III- FONCTIONNEMENT EN REGIME EQUILIBRE
A
1 2 3
n2 Ia
Va Va0 Z t 2 I a ; Va 0 VA *
n1 n2
Va
SCHEMA EQUIVALENTE:
IA
*
VA n1 Va Va 0 Z t 2 I a
n
Ia Va 0 2 VA
* n1
Va n2
IA Z t2 Ia
T.P
n2
VA VA Va
n1
n2
n1
SCHEMA MONOPHASE EQUIVALENT GLOBAL:
Pour établir un schéma monophasé équivalent on considère: la tension simple et le
courants de ligne.
zt2 I2
I1 T.P
V1 V2
m,
A B C A B C A B C
Groupe I
a b c a b c a b c
Indice horaire 0 4 8
A B C A B C A B C
a b c a b c a b c
Indice horaire 2 6 10
A B C A B C A B C A B C
a b c a b c a b c a b c
Indice horaire 1 5 7 11
R
h
IH a
VH V r
H V
H Ih g
IH e
I h pas de courant homopolaire au secondaire.
I H est un courant magnétisant.
Le transformateur est équivalent à une bobine dont
l'impédance est réduite à l'impédance magnétisante qui
VH ZH
YNyn:
IH Ih
IH Ih C
h
IH
R
a
VH V r
H V
H Ih g
e
3I h
n 1 IH n 2 Ih 0
même schéma qu'en régime équilibré
Zh Zt2 Ih
IH
VH ZH mVH Vh
IH
VH V
H V
H Ih
R
Par phase Vh 0 I h 0 que le neutre soit relié ou non. Donc ce cas est similaire
au YNy.
ZN AU PRIMAIRE, SECONDAIRE QUELCONQUE:
La f.m.m résultante par colonne
IH est nulle:
IH IH
IH
VH V VH Z 1 r1 jl 1
H V
H
Z 1 très faible
V-2-b- Influence du circuit magnétique
Le circuit magnétique définit l'impédance magnétisante.
Pour un circuit composé de trois unité monophasées indépendantes LH = LO inductance
du régime équilibré.
A a Ia
Transformateur
Va
B Z t2 b
VA
Zh Vb Z
VB C c
VC Vr Vc
Vr tension secondaire à vide.
On se propose de calculer I a f Vr , Z , Z t 2 , Z h .
Vd mVD Z t 2 I d Vd mVD Z t 2 I d
Vi mVI Z t 2 I i Vi Z t 2 I i
V mV Z I V Z I
h H t2 h h t2 h
I a 1 1 1 I d Id 1 a a 2 I a
2
1
Ib 1 a a I i I i 1 a 2 a I b
I 1 a a 2 I I 3 1 1 1 I
c h h c
I
I b I c 0 Id I i I h a
3
Va Vd Vi Vh
Z I a Vr Z t 2 Id Z t 2 I i Z h I h
3Vr
Ia
3Z 2 Z t 2 Z h
3Z
Va Vr
3Z 2 Z t 2 Z h
CAS DU COUPLAGE Dyn:
zt 2 j10% z h z t 2
z = j1000% va = 99%; z = j100% va = 90%
Z
Z t2 Va Vr
Vr Z Va Z Z t2
IH Ih
Vh
I H 0 Vh Z h I h Z h jLh
a- transformateur à flux forcé: zh = j2000%
b- transformateur à flux libre: zh = j10000%
c- trois carcasse monophasées: zh = j50000%
avec z = j1000% a- va = 60%
b- va = 23%
c- va = 20%
VI- PROTECTION DES TRANSFORMATEURS
Interface entre deux réseaux (moyenne et basse tension par exemple), le transformateur
subit toutes les perturbations, aussi bien des réseaux situés en amont (coups de foudre,
coupures de lignes…) qu’en aval.
Les variations de température ambiante ou de la charge peuvent provoquer un
échauffement des enroulements susceptible de compromettre la durée de vie de l’appareil.
Les systèmes de protection sont :
les appareils de protection contre les défauts situés en amont, généralement sur le
réseau du distributeur d’énergie (parafoudres et limiteurs des surtensions).
Les cellules de protection par fusibles ou par disjoncteur contre les courts-circuits et
les surcharges.
Les DGPT (détection gaz, température, pression) appareil spécifiques aux
transformateurs immergés,, ils ont pour mission non seulement de signaler toute
anomalie, mais aussi de donner l’alarme et de provoquer le déclenchement dès qu’ils
détectent un dégagement gazeux ou une élévation de température anormale du
diélectrique. (relais Buchholz)
Les sondes PTC placées dans les enroulements BT des transformateurs Trihal. Elles
détectent des seuils de température pour donner l’alarme et provoquer le déclenchement.
EXERCICE
Exercice 1:
Les essais d'un transformateur triphasé d'isolement Yy0 (six bornes accessibles) ont
donné les résultats suivants:
Essai à vide: U10 = 380V; U20 = 400V; P10 = 72W.
Essai en court-circuit: U1cc = 19V; I2cc = 4.5A; P1cc = 81W.
1- Calculer pour une colonne:
La résistance ramenée au secondaire rt 2 .
L'impédance ramenée au secondaire Z t 2 .
La réactance ramenée au secondaire x t 2 .
2- Le transformateur, alimenté au primaire sous 380V, débite sur un récepteur triphasé,
symétrique, inductif, de facteur de puissance 0.8, un courant I2 de 4.5A.
On demande:
2-1- La tension entre fils de ligne au secondaire.
2-2- Le rendement pour cette charge.
2-3- Pour quelle valeur efficace du courant débité, avec le même facteur de puissance
secondaire, le rendement serait-il maximal?
3- Le secondaire est maintenant chargé par trois résistances identiques R = 180 montées en
triangle. La tension d'alimentation du primaire est toujours U1=380V. quelles sont les
valeurs efficaces du courant en ligne et de la tension entre fils de lignes secondaires?
4- On couple en parallèle sur le transformateur précédent T1, un second transformateur T2,
Yy0.
Un essai à vide de T2 a donné U10 = 380V, U20 = 400V. la résistance et la réactance
ramenées au secondaire et relatives à une phase sont respectivement pour ce transformateur
T2: rt2 2 ; x t 2 3.3 .
4-1- L'ensemble débite sur un réseau équilibré de résistances. T1 débite le courant I2 4.5A .
Quelle est la valeur efficace I 2 du courant débité par T2?
4-2- Quelle est, alors, la valeur efficace du courant total fourni à la charge par l'ensemble des
deux transformateur? Que peut-on dire du facteur de puissance secondaire de chacun des
transformateurs?
4-3- Qu'aurait-il fallu faire pour rendre le couplage possible si l'indice horaire de T 2 était
N=4?
Exercice 2
Soit un transformateur triphasé dont la plaque signalétique porte les indications
suivantes:
Dy11; 50kVA; 22kV/380V; 50Hz.
On a effectué les essais de caractérisation pour ce transformateur dont les résultats sont
comme suit:
Essai à vide: U1 = 22000V; U2 = 386V; P10 = 3000W.
Essai en court-circuit: U1cc = 1900V; I2cc = 76A; P1cc = 4300W.
1- Sachant que l'induction maximale dans le circuit magnétique est de 1.1T, calculer les
nombres de spires primaire et secondaire.
2- Donner le schéma monophasé équivalent du transformateur et calculer ses éléments.
3- Le transformateur alimente une installation composée d'un moteur de 20kW dont le
rendement est de 0.8 et un facteur de puissance de 0.85, en parallèle avec trois bobines
couplées en étoile dont la résistance équivalente par phase est 10 et une inductance de
10mH.
3-1- Calculer le courant de ligne absorbé par cet installation.
3-2- Calculer la tension composée au secondaire.
3-3- En déduire les puissances au secondaire, au primaire et le rendement du transformateur.
4- On désire que l'installation précédente présente un facteur de puissance égal à 1, calculer
alors la valeur des condensateur, couplés en triangle, à brancher en parallèle avec
l'installation.
5- En considérant la résistance et la réactance par phase, calculer le nouveau courant de ligne
et la nouvelle tension secondaire composée.
6- On branche à présent en parallèle avec ce transformateur T1 un autre transformateur T2 de
puissance apparente 20kVA pour alimenter un récepteur de 65kVA. Pour le
transformateur T2, on a ZTt22 0.9ZTt21 .
6-1- Calculer la part de chaque transformateur dans cette association.
6-2- Calculer le courant de sortie de chaque transformateur, sachant que le récepteur absorbe
un courant de 90A.
6-3- Calculer la tension composée secondaire.
Chapitre5
TRANSFORMATEURS TRIPHASES
I- INTRODUCTION
Du faite que tous les réseaux de transport et de distribution sont, presque toujours,
constitués de lignes triphasés ; Les transformateurs qui y sont installés sont évidement
triphasés. On peut les réaliser à partir d'unités monophasés (dans ce cas, l'étude précédemment
développée s'applique intégralement et la puissance totale est égale à la somme des puissances
des unités), mais ce type de réalisation est réservé aux très grandes puissances. Les
transformateurs triphasés usuels sont réalisés en unités triphasées. Les enroulements de phases
sont alors magnétiquement couplées.
I-1 Bobine triphasée
Constitution
1 2 3
V3 V2 V1
2 2
1
1
3 V2
3
V1
V3
1 2 3
flux forcé: (le flux homopolaire ne peut pas
se refermer dans le circuit magnétique).
Dans ce cas on a : 1 2 3 0
3 colonnes
L'intérêt de la présence des noyaux bobinés avec flux libre et flux forcé n'apparaît qu'en
régime déséquilibré. Des circuits magnétiques à flux libre permettent la présence de la
composante homopolaire du flux ce qui n'est pas le cas pour ceux à flux forcé.
1 2
A
3 V2
V1
V3
B
INDUCTANCE PROPRE D'UNE PHASE: inductance vue par une phase de l'inductance lorsqu'elle
est alimentée seule.
1
nI 1 1 2 1 3 2 3 2
1 2 3 0 nI 1 3 1
2
2
2n
Ln 1
I1 3
INDUCTANCE MUTUELLE: déduite du flux induit par V1 dans le deuxième enroulement.
n 2 1 n2 L
M
I1 3 2
INDUCTANCE CYCLIQUE: inductance apparente d'une phase lorsque les trois bobines sont
alimentées par un système triphasé équilibré.
( v 1 , v 2 , v 3 )
systèmes équilibrés
(i 1 , i 2 , i 3 )
VA VB nI 1 1
n I 1 I 2 I 3 1 2 3 0
nI 2 2
VA VB
nI 3 3
nI 1 1
n I 2 2
nI
3 3
n 1 n 2 3
L= L LM
I1 2
REMARQUE: L'ordre de succession des phases n'intervient pas dans le raisonnement L est
n2
la même pour un système direct et un système inverse Ld = Li = .
Système déséquilibré = système direct + système inverse + système homopolaire
Vd jLd I d n2
L
d L i
Vi jLi I i
Vh jLh I h Lh inductance homopolaire
FLUX FORCE:
Ih h Ih h Ih h
Vh Vh Vh
air
II-1- Constitution
Un transformateur est constitué de trois noyaux (minimum : cas de flux forcé), et sur
chaque noyaux sont placés deux enroulements constituant le primaire et le secondaire de
chaque phase du transformateur triphasé.
A B C
IA
IB Ic
Enroulements primaires
VA n1 VB VC
Va n2 Vc
Enroulements secondaires
Vb
VA
Pour chaque phase (ou chaque unité) on obtient :
Va
Va n 2 Vb n 2 Vc n 2 Vc
; ;
VA n 1 VB n 1 VC n 1 VC Vb VB
A l'enroulement figurant sur chaque noyau (enroulement primaire) est associé un des
enroulements secondaires. Les extrémités des bobines primaires sont repérées par des lettres
majuscules A, B, C, celles des bobines secondaires par des lettres minuscules a, b, c.
SOIT LE 1IER NOYAU: la tension VA crée les ampère tours n 1 IA à l'origine du flux A . Aux
bornes de la bobine secondaire apparaît, par conséquent, la tension Va avec les conventions
Va n 2
de signes utilisées en monophasé: . Il en est de même pour les noyaux 2 et 3. On
VA n 1
obtient un système de tension secondaire en phase avec le système des tensions primaires et
dont le rapport des nombres de spires.
EXEMPLE: Yzn.
VA VB VC n1 Primaire VA
Va
n2 2 Va Va
Va Va Vb Vc
Vb
n
VC VB
Va Vb Vc
Vc
Va Va Vb
Vb Vb Vc Va 2 Va Cos 3Va
6
Vc Vc Va
2 Va n 2 V 3 n2
on obtient : a
VA n1 VA 2 n1
VA VA VA VA
VA VA
VA 2 VA VA 3VA
2
Z doit avoir fois plus de spires que Y
3
II-3-b- Critères de choix
DIMENSIONNEMENT DES ENROULEMENTS: Au très hautes tensions, il est préférable de choisir
U
un montage Y, chaque bobine ne supportant que . Au très forts courants, il est préférable
3
I
de choisir un montage D, le courant par phase étant .
3
INCIDENCE DES DEFAUTS: Il faut éviter un couplage en D des sources de tension triphasées si
on n'est pas sûr que la somme des sources reste toujours nulle, ou alors, il faut disposer de
protections efficaces. Ce qui ne sera pas vérifié au secondaire d'un transformateur couplé en D
lors d'un déséquilibre au primaire.
VA
Va 0 n 2
Yy: m
VA 0 n 1
Va
U ab0 n
Dy: m 3 2
U AB 0 n1
Va 0 3 n2
Yz: m
VA 0 2 n1
II-4-b- Indice horaire
Indique le déphasage entre les tensions simples correspondantes primaire et secondaire
à vide: Va0 / VA , Vb0 / VB , Vc0 / VC . Ce déphasage est toujours multiple de .
6
L'indice horaire est défini comme le rapport de ce déphasage par , c'est un nombre
6
entier = 0, 1, 2, ...., 11 dans le sens des aiguilles d'une montre.
EXEMPLES 1:
* les tensions (à vide) primaires et secondaires prises par rapport à ces repères sont en phase
On part de VA Va dans le sens des aiguilles d’une montre.
A
A B C
* * *
a b c Va
* * *
Vb
Vc
C B
a b c
* * * Vb
Va
C B
n1
n1 n1 n1
A B C
A B C A B C
A B C a b c
a b c a b c
a b c
n2/2
n2 n2 n2
n2/2
n2 3.n2 n2 3 n2
Yd1, Dy11 , Yy0, Yz11 , .
3.n1 n1 n1 2 n1
III- FONCTIONNEMENT EN REGIME EQUILIBRE
A
1 2 3
n2 Ia
Va Va0 Z t 2 I a ; Va 0 VA *
n1 n2
Va
SCHEMA EQUIVALENTE:
IA
*
VA n1 Va Va 0 Z t 2 I a
n
Ia Va 0 2 VA
* n1
Va n2
IA Z t2 Ia
T.P
n2
VA VA Va
n1
n2
n1
SCHEMA MONOPHASE EQUIVALENT GLOBAL:
Pour établir un schéma monophasé équivalent on considère: la tension simple et le
courants de ligne.
zt2 I2
I1 T.P
V1 V2
m,
A B C A B C A B C
Groupe I
a b c a b c a b c
Indice horaire 0 4 8
A B C A B C A B C
a b c a b c a b c
Indice horaire 2 6 10
A B C A B C A B C A B C
a b c a b c a b c a b c
Indice horaire 1 5 7 11
R
h
IH a
VH V r
H V
H Ih g
IH e
I h pas de courant homopolaire au secondaire.
I H est un courant magnétisant.
Le transformateur est équivalent à une bobine dont
l'impédance est réduite à l'impédance magnétisante qui
VH ZH
YNyn:
IH Ih
IH Ih C
h
IH
R
a
VH V r
H V
H Ih g
e
3I h
n 1 IH n 2 Ih 0
même schéma qu'en régime équilibré
Zh Zt2 Ih
IH
VH ZH mVH Vh
IH
VH V
H V
H Ih
R
Par phase Vh 0 I h 0 que le neutre soit relié ou non. Donc ce cas est similaire
au YNy.
ZN AU PRIMAIRE, SECONDAIRE QUELCONQUE:
La f.m.m résultante par colonne
IH est nulle:
IH IH
IH
VH V VH Z 1 r1 jl 1
H V
H
Z 1 très faible
V-2-b- Influence du circuit magnétique
Le circuit magnétique définit l'impédance magnétisante.
Pour un circuit composé de trois unité monophasées indépendantes LH = LO inductance
du régime équilibré.
A a Ia
Transformateur
Va
B Z t2 b
VA
Zh Vb Z
VB C c
VC Vr Vc
I a 1 1 1 I d Id 1 a a 2 I a
2
1
Ib 1 a a I i I i 1 a 2 a I b
I 1 a a 2 I I 3 1 1 1 I
c h h c
I
I b I c 0 Id I i I h a
3
Va Vd Vi Vh
Z I a Vr Z t 2 Id Z t 2 I i Z h I h
3Vr
Ia
3Z 2 Z t 2 Z h
3Z
Va Vr
3Z 2 Z t 2 Z h
CAS DU COUPLAGE Dyn:
zt 2 j10% z h z t 2
z = j1000% va = 99%; z = j100% va = 90%
Z
Z t2 Va Vr
Vr Z Va Z Z t2
CAS D'UN COUPLAGE Yyn:
z t 2 j10% zh =?
IH Ih
Vh
I H 0 Vh Z h I h Z h jLh
d- transformateur à flux forcé: zh = j2000%
e- transformateur à flux libre: zh = j10000%
f- trois carcasse monophasées: zh = j50000%
avec z = j1000% a- va = 60%
b- va = 23%
c- va = 20%