Dossier de Demande D Autorisation D Exploiter
Dossier de Demande D Autorisation D Exploiter
Dossier de Demande D Autorisation D Exploiter
D’AUTORISATION D’EXPLOITER
KALIÈS – KA13.08.003
PRÉAMBULE
Le présent dossier est effectué en application des Livres V des parties législative et réglementaire du
Code de l’Environnement.
Le dossier se compose :
d’une étude exposant les dangers que peuvent présenter les installations,
des annexes,
Avec la participation de :
SOMMAIRE GÉNÉRAL
PRÉSENTATION GÉNÉRALE .............................................................................................................................................................. 9
ANNEXES ....................................................................................................................................................................................437
SH Système Hépatique
SI Système Immunitaire
SN Système Nerveux
SNC Système Nerveux Central
SNP Système Nerveux Périphérique
SR Système Respiratoire
SS Système Sanguin
SST Sauveteur Secouriste du Travail
SUP Servitude d’Utilité Publique
TC Tumourigenic Concentration
TCA Tolerable Concentration in Air
TDI Tolerable Dose Intake
TEQ Equivalent Toxique
TERA Toxicological Excellence for Risk Assessment
UE Union Européenne
US-EPA United States Environmental Protection Agency
VG Valeur Guide
VTR Valeur Toxicologique de Référence
ZER Zone à Emergence Réglementée
ZICO Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux
ZNIEFF Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique
ZPS Zone de Protection Spéciale
ZSC Zone Spéciale de Conservation
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
SOMMAIRE DÉTAILLÉ
La société CBN est une filiale du groupe AKUO ENERGY. Le projet est développé par
AKUO BIOMASSE, avec le concours de NEREA, OPEOS et BIOVAE.
La structure du groupe est présentée ci-dessous. Le rôle de chaque entité est présenté à la
suite.
AKUO ENERGY est un groupe privé spécialisé dans la mise en œuvre d’unités
de production d’électricité à partir de ressources renouvelables : éolien, solaire,
hydraulique, biogaz, biomasse, énergies marines.
700 Millions d'euros : Ce sera le chiffre d'affaires généré par les infrastructures
mises en service par AKUO ENERGY une fois l'ensemble des projets achevés.
L’essentiel de ces recettes proviendra des ventes garanties d’électricité « verte »
dans le cadre des contrats long terme passés avec des organismes
gouvernementaux ou de grands opérateurs. Ce projet apporte une visibilité
exceptionnelle synonyme d’avenir et de pérennité pour le groupe AKUO
ENERGY.
Avec ses 3 sites de production, il constitue un leader libanais intégré et l’un des
principaux acteurs de son secteur au Proche-Orient. Avec l’acquisition de
GEMDOUBS, il entend accroître sa présence sur le marché européen des
papiers recyclés pour ondulé et renforcer sa présence commerciale auprès des
grands cartonniers mondiaux et européens.
Cette installation sera prévue pour fonctionner 8 200 heures par an. Le temps restant sera
dédié à des opérations de maintenance ou des interventions ponctuelles non
programmées. Pour cette raison, la papeterie conservera sa chaufferie fonctionnant au gaz
naturel afin de pallier les ruptures de charges programmées ou non.
Toute modification ultérieure apportée par le demandeur à son installation devra faire
l’objet d’un notification auprès du préfet dans les formes prévues par l’article R.512-33
du code de l’environnement. Ces modifications seront examinées à la lumière de la
circulaire du 14 mai 2012 sur l’appréciation des modifications substantielles au titre de
l’article suscité.
directeur d’exploitation,
agents de conduite,
agents de Maintenance.
Formation du personnel :
b) Exploitation courante
Le présent projet s’inscrit dans l’appel d’offres lancé par le ministère en charge de
l’énergie en 2011 qui vise la réalisation de centrales de production d’électricité à partir de
biomasse.
Cet appel d’offres, dit « appel d’offres CRE 4 », s’inscrit dans la politique énergétique
française. La France s’est engagée à porter la part des énergies renouvelables à au moins
23% de sa consommation énergétique finale d’ici 2020 et s’est fixée +7,8 Mtep de
production d’énergie à partir de biomasse en 2020.
En envoyant vers la lagune une partie de la chaleur fatale (habituellement non valorisée
dans une centrale thermique), CBN permettra en outre d’améliorer les performances du
système de traitement des effluents de la Papeterie GEMDOUBS et de limiter les rejets
dans le milieu naturel.
Le terrain envisagé est d’autant plus intéressant qu’il dispose, de la tri-modalité et qu’il se
situe à proximité de forêts, principale source d’approvisionnement du site.
Aucun autre emplacement ne peut être envisagé, tant pour la centrale de cogénération que
pour la plateforme de stockage de bois, sous peine de remettre en cause la faisabilité
économique de ce projet.
La papeterie de Novillars existe depuis 130 ans. Son activité a été menacée plusieurs fois,
pour des raisons très différentes. En 1981, le site qui produisait du papier sulfurisé, a été
confronté au déclin de ce mode d’emballage alimentaire.
Il comporte plusieurs avantages stratégiques durables, toujours intacts, sur lesquels il doit
s’appuyer de nouveau fortement : une machine de taille moyenne, capable de
s’approvisionner en carton recyclé dans d’excellentes conditions et dans un rayon
proche ; une grande largeur (dite « laize ») de machine, répondant aux attentes des
cartonniers équipés des standards les plus modernes (i.e. utilisant des bobines de papier
de grande largeur) ; une indépendance qui la place en position idéale vis-à-vis des grands
groupes cartonniers, sur un bassin géographique très dense (500 000 t de consommation
annuelle de papier ondulé à moins de 200 km).
Elle bénéficiera également d’une visibilité sur le long terme du prix de la vapeur
fournie, ce dernier étant plus stable que ceux d’énergies fossiles soumis à des
fluctuations importantes. Cet élément est important pour soutenir toute stratégie
d’investissement dans les équipements de production.
Une cinquantaine de salariés a d’ores et déjà été recrutée pour accompagner cette relance,
soixante dès fin 2013 afin de fonctionner en continu et répondre à la forte demande
commerciale.
Cette logique de développement conjoint replace le projet CBN au centre des objectifs
fixés à la filière biomasse :
synergies industrielles,
Le projet de la société CBN sera réalisé sur la commune de NOVILLARS, sur une réserve
foncière appartenant à la papeterie voisine.
Le projet se déroulera sur une surface totale de proche de 5 hectares et comportera les
installations suivantes :
un pont bascule,
un bassin de rétention/tamponnement.
Limite d’exploitation
Bâtiment d’extraction
Dans tous les cas, la biomasse proviendra d’un rayon de moins de 100 km.
Le bois sera majoritairement livré sous forme de grumes, puis stocké en tas sur les aires
de stockage comme l’illustre la photographie ci-dessous prise pour l’exemple.
Afin de garantir la qualité du bois fourni, une filière d’approvisionnement auprès d’un
fournisseur expérimenté du métier du bois sera mise en place.
La biomasse sera acheminée sur le site par la voie routière. D’autres options pourront être
envisagées plus tard à moyen terme, comme l’approvisionnement par le canal du Doubs
s’écoulant en bordure sud du site ou par la voie ferrée passant immédiatement au nord. A
cette occasion, CBN réalisera les études technico-économiques nécessaires afin d’étudier
les modes alternatifs au transport par la route.
Il est à noter que le site pourra également réceptionner du bois déjà broyé sous forme de
plaquettes, mais ce mode d’approvisionnement sera diffus et non privilégié par le site
compte tenu du coût économique supplémentaire.
Au total, le trafic de poids lourds sur le site pour l’approvisionnement en biomasse sera
d’environ 33 camions par jour ouvrable.
La biomasse réceptionnée sur le site fera l’objet d’un contrôle de pesée sur le pont
bascule du site, puis sera dirigé vers le local de réception et d’échantillonnage ou il sera
procédé à un contrôle visuel du chargement et à une mesure du taux d’humidité de la
biomasse sur échantillons prélevés et analyses sur place.
Le bois sera ensuite dirigé vers les aires de stockage stabilisées du site.
Les caractéristiques des différentes zones de stockage à l’air libre de la biomasse sur le
site sont présentées dans le tableau ci-dessous :
Capacité maximale de
Zone de stockage Caractéristiques
stockage
Ces stockages seront visés par la rubrique n°1532 de la nomenclature des installations
classées pour la protection de l’environnement.
pouvoir disposer d’une capacité de stockage suffisante pour pallier les différents
risques de rupture d’approvisionnement,
CBN tiendra un registre des quantités de biomasse livrées afin de limiter ses stockages à
7 500 tonnes de bois sur les aires 1 et 2 et à 7 500 t sur les aires n°3 et 4.
Une grue équipée d’un grappin sera chargée de mobiliser les stockages afin de
permettre le broyage du bois. Cette dernière approvisionnera la table
d’alimentation du broyeur puis un convoyeur acheminera les grumes à
l’installation de broyage, située sous un bâtiment en béton.
Nota : nous avons évoqué plus haut la possibilité de se faire livrer directement des
plaquettes. Dans ce cas, les camions de livraison dépoteront leur chargement dans une
trémie déportée, connectée aux bandes transporteuses.
Une fois les plaquettes stockées dans les cellules, des grattoirs nivelleront les tas
formés et pousseront la biomasse dans une fosse. Depuis cette dernière, les
plaquettes alimenteront par l’intermédiaire d’un convoyeur capoté, la trémie
d’alimentation la chaudière du site. Avant brûlage, les plaquettes auront de
nouveau subit une étape de déferaillage.
Camions de livraison
(grumes)
Plaquettes non
conformes
Engin de manutention
Stockage
(grumes)
Engin de manutention
Broyage
Stockage de ferraille Criblage
Déferaillage Camions de livraison
(plaquettes
Convoyeur
Convoyeur
Plaquettes non
Criblage conformes
Déferaillage
Trémie d’alimentation
de la chaudière
Légende :
0,1 bar à 46°C : utilisation par la papeterie pour le réchauffage de la lagune afin
d’optimiser le traitement des eaux industrielles rejetées par celle-ci.
Une partie de la vapeur (environ 5 t/h) sera également utilisée pour préchauffer l’eau
destinée à être vaporisée dans la chaudière et l’air de combustion. Cette utilisation par
recyclage interne de la chaleur permet d’améliorer l’efficacité énergétique de la centrale.
Les plaquettes sont introduites dans une trémie située en hauteur et équipée
d’un contrôle de masse. Elles sont projetées pneumatiquement dans le foyer.
Les particules se répartissent ainsi sur la grille en fonction de leur masse. Leur
temps de séjour sur la grille de combustion est donc optimal pour chacune
d’entres elles en limitant la teneur des imbrûlés.
Une fois le bois brûlé, les cendres (mâchefers) sont évacuées sous la grille de
combustion dans un cendrier immergé. Une vis sans fin pousse alors ce mélange
pâteux jusqu’au hangar de stockage des cendres (installation décrite dans les
paragraphes ci-après).
Les échangeurs, où les gaz déjà partiellement refroidis échangent leur chaleur
dans divers faisceaux tubulaires où le gaz est à l’extérieur des tubes alors que
l’eau liquide ou vapeur est à l’intérieur (à haute pression). Successivement
(dans le sens de l’eau, les gaz parcourant un chemin inverse) on rencontre des
économiseurs (préchauffage de l’eau de chaudière de 110°C à une température
proche de celle de la saturation soit 300°C), le faisceau vaporisateur où un
complément d’eau est vaporisé (l’essentiel l’ayant été dans les murs membranes
de la chambre de combustion) puis les surchauffeurs ou la vapeur est chauffée
de la température de saturation jusqu’à 520°C afin de maximiser la
transformation d’énergie en électricité dans la turbine.
La membrane est perméable aux particules les plus fines, en l’occurrence les
molécules d’eau (diamètre inférieur à 10-4 micron). Elle retient les éléments en
solution, dont le diamètre est, en ordre de grandeur, 1 000 à 10 000 fois plus
élevé. Ce système est ainsi capable d’éliminer totalement ou en quasi-totalité,
nitrates, pesticides, bactéries, virus, microbes, amiante, herbicides, calcaire,
mercure, plomb, et autres métaux lourds.
Le procédé est dit « inverse » car il nécessite une surpression pour « forcer »
l’eau pure à passer à travers la membrane. Ce procédé aboutit à de très bons
résultats et élimine de 98% à 99% des particules solides dissoutes.
Une fois filtrée, cette eau sera stockée dans la bâche alimentaire de la chaudière
d’un volume de quelques mètres cubes.
Etant donné la bonne qualité des eaux filtrées, les éléments éliminés le seront en
faible quantité. L’eau non utilisable sera utilisée (après analyse) pour le
refroidissement des cendres et comme eau de lavage.
Ce traitement permet donc de réduire les oxydes d’azote par l’injection d’un
réactif ammoniaqué (l’urée) dans le foyer. Les produits des réactions de
réduction sont l’azote gazeux, la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone.
Etant donné que cela se déroule à des températures de gaz élevées, situées
entre 850 et 1 000°C, ce procédé n’a pas besoin de catalyseur.
Dépoussiérage :
Enfin, les fumées seront rejetées par une cheminée, équipée de mesure des
émissions telles que le SO2, CO, NOx, poussières, température, débit de fumée.
Les particules éliminées tombent dans les trémies pyramidales, chauffées par
traçage électrique pour éviter la condensation et l’agglomération des sels. Elles
seront ensuite transférées dans un silo conçu à cet effet d’un volume de 100 m3.
Les cendres sous foyer appelées mâchefers seront récupérées dans le cendrier
immergé situé sous le foyer de combustion seront acheminées par
l’intermédiaire d’une vis sans fin et d’une bande transporteuse dans un hangar
de stockage d’une surface d’environ 514 m².
Les cendres volantes seront récupérées lors de la filtration des fumées par le
filtre à manches, ces dernières seront dirigées vers le silo de stockage d’environ
100 m3, par l’intermédiaire d’un système de convoyage pneumatique.
6.-1.-2.- Cogénération
Dans le cadre du projet CBN, l’énergie produite par le générateur sera valorisée
mécaniquement et thermiquement dans une turbine à vapeur associée à un
alternateur.
6.-1.-3.- Aérocondenseurs
L’eau circule dans les tubes alors qu’un ventilateur refroidit ceux-ci en
envoyant de l’air par le dessous; l’eau se condense alors dans les tubes et
s’écoule.
Livraison de Livraison de
plaquettes bois Cheminée
RTE
Bâtiment Chaudière Couple Turbine /
d’extraction biomasse Alternateur Papeterie +
soutirages
Aérocondenseurs
2 pelles à grappin,
2 chariots élévateurs.
La Société CBN disposera d’une cuve de fioul enterrée qui sera dédiée à
l’alimentation des engins de manutention du site. Elle sera placée à proximité
du bassin de confinement, au nord du site.
La zone de livraison du carburant qui lui est directement rattachée sera reliée au
réseau d’eau pluviale et au bassin de confinement par l’intermédiaire du
déshuileur. Ce dernier sera choisi et conçu afin d’être étanche.
La quantité totale équivalente de fioul sur le site sera donc de 0,8 m3. Cette
installation est visée par la rubrique 1432 de la nomenclature des installations
classées pour la protection de l’environnement.
Cette cuve sera associée à une pompe qui délivrera le carburant. Annuellement,
la Société CBN estime sa consommation à 210 m3 de fioul, soit une quantité
équivalente de 42 m3. Cette installation est visée par la rubrique 1435 de la
nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement.
Les produits chimiques seront utilisés pour le traitement de l’eau et des fumées
de combustion.
Nota : l’eau adoucie sera fournie par la papeterie. Cependant, CBN disposera
d’un adoucisseur de secours afin de pallier à un dysfonctionnement ou un arrêt
momentané de la production, etc.
Ces installations, visées par le Livre V de la partie législative du Code de l’Environnement, sont
définies par la nomenclature des installations classées définie au Livre V de la partie
réglementaire du Code de l’Environnement.
Elles sont soumises à autorisation, à enregistrement ou à déclaration selon la gravité des dangers
ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation.
Les tableaux suivants récapitulent les rubriques qui concernent le site CBN en mentionnant :
le numéro de la rubrique,
A : Autorisation,
E : Enregistrement,
D : Déclaration,
NC : Non Classé.
le classement,
le rayon d’affichage.
Les différentes installations sont localisées sur le plan présenté à la suite des tableaux.
Parmi les « rubriques 3000 », la seule rubrique dont relève le site CBN est la rubrique 3110 :
Combustion de combustibles dans des installations d’une puissance thermique nominale totale
égale ou supérieure à 50 MW.
Amagney,
Chalèze,
Deluz,
Gennes,
Marchaux,
Nancray,
Novillars,
Roche-lez-beaupré,
Thise,
Vaire-Arcier (Vaire-le-grand),
Vaire-le-petit.
N° de la Rayon
Intitulé de la rubrique « Installations Classées » Caractéristiques de l’installation Classement
rubrique d’affichage (km)
3110 Combustion de combustibles dans des installations d’une La Société CBN mettra en service une chaudière de 66 MW A 3
puissance thermique nominale totale égale ou supérieure à utilisant de la biomasse.
50 MW
2260-2 Broyage, concassage, criblage, déchiquetage, ensachage, La Société CBN utilisera un broyeur afin de réduire en A 2
pulvérisation, trituration, granulation, nettoyage, tamisage, plaquettes la biomasse réceptionnée. Ce broyeur aura une
blutage, mélange, épluchage et décortication des substances puissance comprise entre 500 kW et 1000 kW.
végétales et de tous produits organiques naturels, y compris Le choix de l’équipement n’est pas arrêté pour le moment. Les
la fabrication d’aliments composés pour animaux, mais à impacts engendrés par cette installation ont donc été estimés à
l’exclusion des activités visées par les rubriques la hausse de manière sécuritaire.
2220, 2221, 2225, 2226.
Autres installations :
a) la puissance installée de l’ensemble des machines fixes
concourant au fonctionnement de l’installation étant
supérieure à 500 kW
(A)
b) la puissance installée de l’ensemble des machines fixes
concourant au fonctionnement de l’installation étant
supérieure à 100 kW mais inférieure ou égale à 500 kW
(D)
2910-A Combustion à l’exclusion des installations visées par les La Société CBN mettra en service une chaudière de 66 MW A 3
rubriques 2770 et 2771 : lorsque l’installation consomme utilisant de la biomasse.
exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz
de pétrole liquéfiés, du fioul domestique, du charbon, des
fiouls lourds ou de la biomasse…, si la puissance thermique
maximale de l’installation est :
1. supérieure ou égale à 20 MW
(A)
2. supérieure à 2 MW mais inférieure à 20 MW
(DC)
N° de la Rayon
Intitulé de la rubrique « Installations Classées » Caractéristiques de l’installation Classement
rubrique d’affichage (km)
1532 Bois ou matériaux combustibles analogues y compris les La Société CBN disposera de stockages de bois en grumes et E /
produits finis conditionnés et les produits ou déchets sous forme de plaquettes.
répondant à la définition de la biomasse et visés par la Le volume global de bois sur le site sera au maximum de
rubrique 2910-A, ne relevant pas de la rubrique 1531 45 530 m3.
(stockage de), à l’exception des établissements recevant du
public.
Le volume susceptible d’être stocké étant :
1. Supérieure à 50 000 m3
(A)
1. Supérieur à 20 000 m3 mais inférieur ou égal à 50 000 m3
(E)
2. Supérieure à 1 000 m mais inférieure ou égale à 20 000 m3
3
(D)
1136-A Emploi ou stockage de l’ammoniaque. Le site dispose de 100 kg d’ammoniaque conditionnés en NC /
A. Stockage bidons de 25 kg unitaires.
La quantité totale susceptible d’être présente dans
l’installation étant :
2. En récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à
50 kg :
a) Supérieure ou égale à 200 t
(AS)
b) Supérieure ou égale à 5 t, mais inférieure à 200 t
(A)
c) Supérieure ou égale à 150 kg, mais inférieure à 5 t
(DC)
N° de la Rayon
Intitulé de la rubrique « Installations Classées » Caractéristiques de l’installation Classement
rubrique d’affichage (km)
1432-2 Stockage en réservoirs manufacturés de liquides La Société CBN disposera d’une cuve de fioul enterrée équipée NC /
inflammables. d’un détecteur de fuite d’un volume de 20 m3 pour
2. Stockage de liquides inflammables visés à la rubrique l’alimentation des engins de manutention.
1430 : Soit une quantité équivalente de 0,8 m3.
a) représentant une capacité équivalente totale supérieure à
100 m3
(A)
b) représentant une capacité équivalente totale supérieure à
10 m3 mais inférieure ou égale à 100 m3
(DC)
1435 Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où Annuellement CBN distribuera 210 m3 de carburant (gasoil), NC /
les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes soit une capacité équivalente de 42 m3 par an.
dans les réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de
bateaux ou d’aéronefs.
Le volume annuel de carburant (liquide inflammable visés à
la rubrique 1430 de la catégorie de référence (coefficient 1))
distribué étant :
1. Supérieur à 8 000 m3
(A)
2. Supérieur à 3 500 m3 mais inférieur ou égal à 8 000 m3
(E)
3. Supérieur à 100 m3 mais inférieur ou égal à 3 500 m3
(DC)
2925 Atelier de charge d’accumulateurs. Le site disposera de batteries de secours. La puissance de NC /
courant continu utilisable pour la charge des batteries sera
inférieure ou égale à 50 kW.
La puissance maximale de courant continu utilisable pour
cette opération étant supérieure à 50 kW.
(D)
Limite d’exploitation
1532
2260
1532
1532 1532
2910-A 1532
3110
1532
Echelle : 1/1500
Installations classées à autorisation
Installations classées à enregistrement
Le site CBN est soumis à une rubrique ICPE relevant des rubriques 3000 à 3999 de la
nomenclature des Installations Classées, à savoir :
Les Meilleures Techniques Disponibles relatives aux grandes installations de combustion seront
donc étudiées dans le cadre de ce dossier. Une analyse du projet des MTD est présentée en
annexe 3.
L’arrêté du 31 mai 2012 paru au journal officiel le 23 juin 2012 fixant la liste des installations
classées soumises à l’obligation de constitution de garanties financières en application du 5° de
l’article R.516-1 du Code de l’Environnement précise en ses annexes que les installations visées
par la rubrique 2910 sont soumises à l’obligation de constitution de garanties financières.
Sc 1,1
Alpha (a) révision de prix
Me montant relatif aux mesures des gestions des produits dangereux et des déchets
montant relatif à la neutralisation des cuves enterrées présentant un risque d’explosion ou
Mi
d’incendie après vidange
Mc montant relatif à la limitation des accès au site (clôture+panneau tous les 50 m)
montant relatif au contrôle des effets de l’installation sur l’environnement (piezo, coût analyse
Ms
diag pollution sol)
Mg montant relatif au gardiennage du site
a=
indice TP01 utilisé pour l’établissement du montant de référence des garanties financières fixé
Index
dans l’Arrêté Préfectoral (702,2 : juillet 2013)
Index0 indice TP01 de janvier 2011 soit : 667,7
taux de la TVA applicable lors de l’établissement de l’arrêté préfectoral fixant le montant de
TVAR
référence des garanties financières (20% à compter du 1er janvier 2014)
, ,
a= = 1,055
, ,
Calcul du Me :
Reprise par le
Cuve enterrée de gasoil 20 000 l
Q1 fournisseur
Reprise par le
Huiles et lubrifiants 2 250 l
fournisseur
Reprise par le
4 bidons de 25 kg d’ammoniaque 0,1 t
fournisseur
Boues du séparateur à hydrocarbures 0,05 t 180 €
Huiles et graisses usagées 0,1 t 360 €
Emballages souillés 0,2 t 720 €
Chiffons souillés 0,05 t 180 €
Reprise par le
Stockages de sel technique 0,2 t
fournisseur
Reprise par le
Stockages d’urée 6t
fournisseur
sous total 1 1 440 €
Poubelles
Q2 DIB en mélange 1t
municipales
Déchets organiques 1t 3 600 €
Manches filtrantes 0,1 t 360 €
Ferrailles 0,1 t 360 €
Piles et batteries Indéterminé 0
Déchets ménagers Indéterminé 0
sous total 2 4 320 €
Q3 : sans objet
Me = 5 760 €
Calcul du Mi :
Calcul du Mc :
Mc=P * Cc+np * Pp
Accessibilité du site : Le site sera totalement clos à la fin des travaux par la mise en place d’une
clôture rigide d’une hauteur de 2,00 mètres.
Calcul du Ms :
Ms=Np x (Cp x h + C) + Cd
montant relatif à la surveillance des effets de l’installation sur l’environnement (piezo, coût analyse qualité
Ms
de l’eau)
Np nombre de piezo à installer
Cp coût unitaire de réalisation d’un piezo (300€/m de piezo creusé)
h profondeur piezo
C coût de contrôle et d’interprétation des résultats de la qualité eaux de nappe (2 campagnes) 2000 €
Cd coût d’un diagnostic de pollution de sol
superficie inférieure ou égale à 10 ha : 10 000€+5000 €/ha
superficie supérieure à 10ha : 60 000 €+2000 €/ha
Tous les produits seront stockés sur une dalle étanche et munis de rétentions. La cuve de fioul
domestique enterrée sera double enveloppe, munie d’une détection de fuite et logée dans une
fosse maçonnée. Aucun risque de pollution du sol ou de la nappe n’est à craindre.
Ms= 0 €
Calcul du Mg :
Mg=Cg x Hg x Ng x 6 mois
Le maître d’ouvrage s’appuie sur l’expérience d’une prestation de surveillance de ce type dont
le coût estimé est d’environ 12 000 € par mois
ÉTUDE D’IMPACT
SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Le présent projet est porté par la société CBN, filiale du groupe AKUO ENERGY dans le cadre
des appels d’offres de la commission de régulation de l’énergie, appel d’offre dit « CRE 4 ».
Le choix de l’emplacement de cette centrale, conçue pour répondre aux besoins de la papeterie,
s’est donc porté tout naturellement sur la réserve foncière de cette dernière. Les principales
raisons de ce choix sont techniques, lié au transport de la vapeur, mais aussi pour une meilleure
efficacité énergétique étant donné la valorisation de la chaleur dans la lagune de la papeterie.
Le terrain envisagé est d’autant plus intéressant qu’il dispose, de la tri-modalité et qu’il se situe
au cœur de forêts, principale source d’approvisionnement du site.
Aucun autre emplacement ne peut être envisagé, tant pour la centrale de cogénération que pour
la plateforme de stockage de bois, sous peine de remettre en cause la faisabilité économique de
ce projet.
Les coordonnées Lambert II étendu du centre de la zone d’étude sont les suivantes :
X = 887 389,17 m,
Y = 2 260 792,64 m.
Au Plan Local d’Urbanisme (PLU), le site est classé en zone Uy. Il s’agit d’une zone
destinée à l’accueil d’activités artisanales, industrielles et commerciales.
Cette question a également fait l’objet d’une étude de vulnérabilité dédiée jointe à
la demande de permis de construire.
Par ailleurs, le site de la chaufferie est soumis aux servitudes d’utilité publique suivantes :
De par la localisation des lignes, les terrains du site ne sont pas directement
concernés par la servitude.
2.-2.-1.- Implantation
de la papeterie à l’ouest,
Son accès se fait par l’entrée au nord-ouest de la papeterie, par la rue Jean-
Baptiste Weibel.
2.-2.-2.- Population
Dans un rayon plus large, les principales zones habitées sont constituées par les
communes suivantes (distance exprimée par rapport au centre-ville ; données du
recensement INSEE 2010) :
Les emplois générés sur la commune augmenterait la part des actifs ayant un
emploi sur la commune de façon non négligeable pour Novillars.
Les principaux édifices publics dans un rayon d’un kilomètre sont les suivants :
les lignes de bus Ginko n° 73 et 74 dont les arrêts les plus proches sont
respectivement à 660 m et 170 m au nord.
(IGN - 2013)
CBN
Rayon d’affichage : 3 km
Habitations
Habitations
Ecoles CBN
Habitations
Habitation
Papeterie du
Doubs
Habitations
Doubs
200 m
2.-3.-1.- Généralités
Seuls les projets ayant obtenu leur arrêté préfectoral en 2012 ou 2013 et ceux
toujours en cours d’instruction aujourd’hui sont présentés ci-dessous :
Tramway de Besançon.
Localisation par
Projet Type de projet Date de l’avis
rapport au site
Traitement de déchets - Besançon - Demande d’autorisation
Syndicat mixte de Besançon et de sa d’exploiter une centre de tri
14 km à l’ouest 3 août 2010
région pour le traitement des déchets de déchets ménagers
(SYBERT) recyclables
Demande d’autorisation
Chaufferie biomasse/gaz - Besançon -
14,4 km à l’ouest d’exploiter une nouvelle 26 décembre 2012
Ville de Besançon
chaufferie biomasse/gaz
Demande d’autorisation
Traitement de surface - Châtillon-le-
10,6 km à l’ouest d’exploiter un atelier de 28 novembre 2011
Duc - Société GOULARD
traitement de surface
Demande de déclaration
d’utilité publique en vue de
la mise hors d’eau d’une
Projet de parc urbain - Site des Prés voirie, de la démolition de
9,5 km au sud-ouest 5 juillet 2012
de Vaux - Ville de Besançon certains bâtiments, de la
dépollution de sols et de la
création d’un parc urbain à
Besançon
ZAC - Chalezeule - Communauté 6 km à l’ouest Projet de réalisation de la
18 mai 2011
d’agglomération du Grand Besançon ZAC des Marnières
7,3 km à l’ouest Aménagement d’un quartier
ZAC - Besançon - Ville de Besançon 30 juillet 2010
durable aux Vaites
Tram - Besançon - Communauté A partir de 6 km à Aménagement de la ligne
16 septembre 2010
d’agglomération du Grand Besançon l’ouest de tramway
Le projet de chaufferie CBN sera implanté sur la zone de la Papeterie GEMDOUBS, rue
Jean Baptiste Weibel, sur la commune de Novillars, dans le département du Doubs.
Le secteur d’étude s’étend sur un plateau limité par les reliefs des Avants-Monts
au nord-ouest et ceux du faisceau bisontin au sud-est.
Au sud et au nord du village, les boisements occupent largement les reliefs qui
culminent à environ 500 m. Ces reliefs couronnent la vallée du Doubs, qui
s’écoule sur le secteur à une altitude d’environ 250 m.
Le village de Novillars s’étale entre le bois Vernotte et le bois des Ages au nord
et la rivière du Doubs au sud. Le Doubs constitue la limite communale de
Novillars, ainsi qu’un élément structurant du paysage.
CBN
1 km
Source : www.cartes-topographiques.fr
Les vues directes sur la chaufferie seront possibles depuis les routes
départementales D683 dans le centre ville de Novillars et D323 sur l’autre rive
du Doubs.
La visibilité depuis l’Est et le Nord (zones habitées) est grandement limitée par
le maintien des écrans végétaux et des remblais existants (cf carte ci après). Les
zones de stockage de bois et le plan de circulation ont été conçus en
conséquence.
Les illustrations ci-après présentent l’incrustation paysagère de la chaufferie sur une vue aérienne.
2
1
PROJET CBN
PROJET CBN
Source : Architecte
CBN
Source : Carmen
Les sites NATURA 2000 les plus proches du projet de la chaufferie sont les
suivants :
Les dessertes routières du site sont suffisantes pour éviter que les
camions de livraison n’aient à traverser les zones naturelles protégées.
v) Conclusion
CBN
Source : Carmen
Les zones humides sont des zones où l’eau, douce, salée ou saumâtre, est le
principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale
associée. Les zones humides sont alimentées par le débit du cours d’eau et/ou
par les remontées de nappes phréatiques et sont façonnées par l’alternance de
hautes eaux et basses eaux. Il s’agit par exemple des ruisseaux, des tourbières,
des étangs, des mares, des berges, des prairies inondables, des prés salés, des
vasières, des marais côtiers, des estuaires.
Les zones sont des espaces de transition entre la terre et l’eau (ce sont des
écotones). La végétation présente a un caractère hygrophile (qui absorbe l’eau)
marqué. Les zones humides présentent une forte potentialité biologique (faune
et flore spécifique) et ont un rôle de régulation de l’écoulement et
d’amélioration de la qualité des eaux.
a) A proximité du site
CBN
Source : Carmen
b) Au niveau du site :
Par ailleurs, 2 lagunes ainsi qu’une rhizosphère sont situées en limite sud du site
de la Papeterie GEMDOUBS. Il s’agit d’un système d’épuration des eaux
rejetées par la papeterie, qui constitue un milieu humide original.
La trame verte et bleue est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer
un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent
comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer, etc., et assurer
ainsi le cycle de vie. Elle joue un rôle essentiel pour la préservation de la
biodiversité, capital naturel aujourd’hui menacé.
le bleu correspond aux cours d’eau et zones humides : fleuves, rivières,
étangs, marais, etc.
Actuellement, aucune trame verte et bleue n’est pas définie sur la zone d’étude.
l’avifaune,
l’herpétofaune,
l’entomofaune.
La zone d’étude présente une diversité floristique plutôt réduite. Les espèces
observées sont pour majorité communes et directement liées aux milieux
dégradés et/ou perturbés.
L’étude ajoute qu’il semblerait pertinent, d’un point de vue floristique, que
cette zone, déjà dégradée, soit utilisée pour d’éventuels projets futurs. Une
attention sera toutefois prise quant aux impacts générés sur les milieux
naturels, notamment sur le Doubs et sur la faune actuellement présente.
b) Concernant l’avifaune
Le seul cortège nettement diversifié est celui de l’avifaune des haies et des
bosquets, avec 21 espèces nicheuses, dont le Pouillot fitis et le Bruant jaune,
2 espèces « quasi-menacées » à l’échelle nationale.
c) Concernant l’herpétofaune
d) Concernant l’entomofaune
e) Conclusion
La zone d’étude présente un intérêt floristique assez réduit, avec des espèces
globalement communes et liées aux milieux dégradés et/ou perturbés.
Aucune espèce protégée n’a été recensée. En revanche, plusieurs espèces
exotiques envahissantes ont été notées sur le site, et contribuent à en réduire
l’intérêt.
D’un point de vue faunistique, les inventaires de terrain sont complétés par
des données bibliographiques. L’avifaune du site semble assez diversifiée
compte-tenu de la surface de ce dernier, avec la présence de quelques
espèces patrimoniales et/ou communautaires.
Sources d’Arcier à Vaire-Arcier, site classé par l’arrêté du 13 janvier 1947, situé
à environ 1,8 km au sud-ouest,
Il est à noter que la tuilerie de Vaire – le - Petit est située dans une zone de se sensibilité
visuelle assez faible étant donné la présence de végétation à l’est de la parcelle
d’implantation de CBN.
CBN
Les données météorologiques qui suivent ont été recueillies par le centre de météorologie
national du Doubs (25) pour la station de Besançon située à environ 12 km au sud-ouest
du futur site CBN.
Vents
Pour la période comprise entre 1991 et 2010, les vents dominants ont été de secteurs Sud-
Ouest avec une fréquence de 14,9% toutes vitesses confondues.
Pour cette même période, les fréquences des vents correspondant à chaque classe de
vitesse sont reportées dans le tableau ci-dessous :
Classe de vitesse < 1,5 m/s de 1,5 à 4,5 m/s de 4,5 à 8 m/s > 8 m/s
Fréquence des vents 44,1 45,7 9,6 0,6
Pour la période comprise entre 1981 et 2011, la vitesse instantanée la plus forte
(31 m/s soit 111,6 km/h) a été enregistrée en décembre 2011.
La vitesse moyenne du vent sur cette période n’a pas été mesurée.
Températures
Pour la période comprise entre 1992 et 2011, les températures relevées mettent en
évidence :
Précipitations
Les moyennes des relevés effectués entre 1981 et 2011 relèvent des précipitations
annuelles d’environ 1 187 mm.
Pour la période 1981 - 2011, on a compté en moyenne 141 jours de précipitations par an
(pluie ≥ 1 mm).
Neige
Le Doubs est une masse d’eau de surface naturelle qui appartient à la masse
d’eau « FRDR625 - le Doubs à la confluence avec l’Allan jusqu’en amont du
barrage de Crissey».
Le Ruisseaux des Longeaux est une masse d’eau de surface naturelle qui
appartient à la masse d’eau « FRDR11761 - Ruisseau des Longeaux ».
N° de la masse
Nom de la masse d’eau Type national
d’eau
le Doubs à la confluence G5
FRDR625 avec l’Allan jusqu’en amont Grand cours d’eau
du barrage de Crissey du Jura et des Pré-Alpes
TP10
FRDR11761 Ruisseau des Longeaux Très petit cours d’eau des Côtes
Calcaires Est
La qualité chimique des eaux de surface est indiquée dans le tableau suivant :
Le « bon état », qui se détermine par rapport à des cours d’eau de référence, doit
être atteint en 2015. Des dérogations sont prévues pour des motifs de report de
délais précis.
Les objectifs d’état global de la masse d’eau sont issus du tableau du Chapitre 3
du SDAGE : Territoire du Doubs, sous-bassin versant DO-02-09 : Doubs
moyen, et sont présentés dans le tableau suivant :
Caractéristiques hydrauliques
Janv. Févr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Débits
145.0 # 146.0 # 143.0 122.0 # 84.5 # 69.6 # 45.8 # 43.8 # 49.5 # 73.9 # 107.0 # 153.0 # 98.4
(m3/s)
Qsp
33.0 # 33.4 # 32.7 27.8 # 19.3 # 15.9 # 10.5 # 10.0 # 11.3 # 16.9 # 24.4 # 35.0 # 22.5
(l/s/km²)
Lame
d’eau 88 # 83 # 87 72 # 51 # 41 # 28 # 26 # 29 # 45 # 63 # 93 # 711
(mm)
Qualité piscicole
Le Doubs est classé en deuxième catégorie piscicole sur le secteur d’étude. Les
données suivantes concernent un tronçon limité en amont par Novillars et en
aval par Besançon (barrage de Velotte). La qualité piscicole sur le tronçon
considéré est bonne :
La zone d’étude du projet se situe dans la vallée du Doubs, qui s’écoule à une
altitude moyenne de 260 m, encadrée de reliefs relativement tourmentés
atteignant jusqu’à 600 m et davantage.
6
Rauracien (j ) - Jurassique supérieur : Epais ensemble de calcaires
massifs similaires à ceux du Jurassique moyen qui s’empilent en banc au
faciès varié sur plus de 200 m d’épaisseur, en présentant parfois quelques
intercalations marneuses et calcairo-marneuses.
4
Oxfordien (j ) - Passage du jurassique moyen à supérieur : Le passage du
Jurassique moyen au Jurassique supérieur s’effectue par le niveau de
marnes bleues qui, associées aux calcaires marneux de l’Argovien,
constitue une zone imperméable de plus de 50 m d’épaisseur.
2
Bathonien (j ) - Jurassique moyen : Epaisse série calcaire (près de 200 m
d’épaisseur) qui forme l’essentiel des barres rocheuses visibles sur les
flancs des vallées du secteur.
5-4
Lias marneux (I ) - Jurassique inférieur : Essentiellement marneux (près
de 200 m d’épaisseur), il s’agit des terrains les plus anciens et les plus
profonds qui n’affleurent que sporadiquement au cœur des anticlinaux.
D’après les études préalables effectuées sur le site, la coupe géologique recense
les couches géologiques suivantes :
CBN
Source : Infoterre
Source : FONDASOL – Cogénération biomasse Papeterie du Doubs à Novillars – Rapport n°MSM-08-0088 sur les études
SONDAGE N°05031X0045/R159
PROFONDEUR DU SONDAGE : 12,2 m
COORDONNEES LAMBERT II ETENDU : X = 887 450 m ; Y = 2 260 710 m
Profondeur (m) Lithologie Stratigraphie
De 0 à 2 m Remblai
Graviers argileux, éboulis de calcaire Quaternaire
De 2 à 3,1 m
et limons en surface
Calcaire très cassé en petit morceau
De 3,1 à 4,8 m
avec un peu d’argiles Jurassique
De 4,8 à 12,2 m Calcaire
SONDAGE N°05031X0037/S
PROFONDEUR DU SONDAGE : 116,10 m
UTILISATION DE LA RECONNAISSANCE : Eau
COORDONNEES LAMBERT II ETENDU : X = 886 650 m ; Y = 2 260 425 m
Profondeur (m) Lithologie Stratigraphie
de 0 m à 5 m Alluvions Quaternaire
de 5 m à 43 m Calcaire Séquanien
de 43 m à 91,7 m Marnes Oxfordien
de 91,7 m à 116,10 m Calcaires Bathonien
SONDAGE N°05031X0031/T2
PROFONDEUR DU SONDAGE : 30 m
UTILISATION DE LA RECONNAISSANCE : Canal
COORDONNEES LAMBERT II ETENDU : X = 886 650 m ; Y = 2 260 010 m
Profondeur (m) Lithologie Stratigraphie
de 0 m à 0,3 m Terre
de 0,3 m à 1,1 m Alluvions: argile, sableux brun
Quaternaire
de 1,1 m à 1,9 m Alluvions: pre/argile/gravier, calcaire
de 1,9 m à 5,2 m Alluvions: gravier-sable
Séquanien
de 5,2 m à 30 m Calcaire, blanc gris compact
supérieur
a) Ressources aquifères
L’aquifère alluvial
L’aquifère karstique
Qualité de la nappe
La qualité des nappes est mesurée par les stations de mesure du Réseaux de
Contrôle et de Surveillance et du Réseau de Contrôle Opérationnel gérées
par l’Agence de l’Eau Artois Picardie et le BRGM.
Selon le SIERM Rhône Méditerranée, l’état actuel des nappes est le suivant :
Le SDAGE 2010-2015 définit les objectifs de qualité des eaux pour les
masses d’eau souterraines concernées :
d) Autres captages
Distance
Identifiant Nom Commune Activité Etat
au site
Papeterie
FRC2501812 Novillars Papeterie En activité
GEMDOUBS
En bordure
Atelier traitement et
ouest du site
FRC2501811 L’AVEBENE Novillars séchage de liqueurs nd
noires de papeterie
ELF 150 m au
FRC2501814 Novillars Station service nd
DISTRIBUTION nord-est
Entretien et
CARPENA J.P. ET réparation de Activité 500 m au
FRC2501815 Vaire-le-Petit
USANNA JOËL véhicules terminée nord-est
automobiles
810 m au
FRC2501813 CALTEX Novillars nd nd
sud-est
PILLAND
FRC2502391 Vaire-le-Petit Station service nd 1 km au nord
ARMAND
Légende :
BASIAS
BASOL
CBN
A noter que les poteaux incendie seront raccordés au réseau d’eau potable,
mais leur usage sera interdit en fonctionnement normal.
La consommation annuelle d’eau potable est estimée à 700 m3 par an, soit
environ 3,6 m3/j.
Le projet de chaufferie porté par la société CBN prélèvera au total 7,27 m3/h
d’eau de forage supplémentaires par rapport à la situation actuelle, en
fonctionnement normal.
Volumes Temps de
Postes Flux annuels
horaires fonctionnement
consommateurs1 (en m3)
consommés annuel
Purges de la
chaudière et de la
salle des machines 1,5 t/h 12 300
(groupe turbo
aleternateur)
Purges issues du
traitement de l’eau 5,5 t/h 45 100
brute 8 200 heures
Remplissage de la 50
/
chaudière (tous les 2 à 3 ans)
Refroidissement des
0,27 t/h 2 200
cendres
Nettoyage - - 800
1 Liste des consommateurs supplémentaires par rapport à la situation actuelle. La compensation des pertes dans la machine à papier, qui sera
compensée comme aujourd’hui par un prélèvement en eau de forage, ne figure donc pas dans cette liste.
Les eaux pluviales ruisselant sur les pistes de circulation, les aires de stockage
et certaines installations seront traitées par un dégrilleur puis un débourbeur-
déshuileur et rejetées dans le bassin de tamponnement.
Une fois l’installation mise en service, des analyses seront effectuées afin de
confirmer cette possibilité. La réduction de consommation d’eau potentielle est
donc de 3 000 m3 / an (refroidissement des cendres et nettoyage).
700 m3/an
Usages sanitaires Réseau d’assainissement public Station
EAU POTABLE
d’épuration
1,5 m3/h
Purges de la chaudière
LE DOUBS
EAU SOUTERRAINE
3
5,5 m /h la réalisation des analyses
Purges de l’installation
de traitement de l’eau
800 m3/an
Nettoyage
0,27 m3/h
Refroidissement des Evacuation des cendres vers une
cendres filière de valorisation/élimination
Il est à noter que les rejets aqueux d’une installation visée par la rubrique 2910
sont à réglementer sur la base des arrêtés ministériels sectoriels applicables. En
effet, l’article 1er de l’arrêté du 02 février 1998 exclut ces installations :
Les eaux usées sanitaires estimées à 700 m3/an proviendront des toilettes,
lavabos et douches issus des locaux sociaux et des éviers de la salle de
détente ainsi que du lavage périodique des sols des bureaux et locaux
sociaux.
Les eaux usées sanitaires seront susceptibles de contenir des matières fécales
et des traces de produits standards de nettoyage. Elles seront assimilables à
des eaux usées domestiques issues des particuliers et seront collectées par le
réseau d’assainissement des eaux usées du site CBN pour être acheminées
jusqu’à la station d’épuration de Besançon Port-Douvot par le réseau
communal (rue Jean-Baptiste Weibel).
b) Eaux industrielles
Le débit des purges sera en moyenne d’environ 1,5 t/h. Cette eau
contiendra un produit anticorrosion à base de produits phosphatés
(PO4Na3) et de solution d’ammoniaque.
Les eaux usées industrielles seront amenées au niveau d’une fosse enterrée
située à proximité de la chaudière. Celle-ci sera équipée d’un système de
prise d’échantillon et d’un pH mètre afin de s’assurer de la conformité du
rejet, tel que présenté dans le tableau ci-dessous.
Les eaux usées industrielles seront ensuite récupérées par une pompe de
relevage et envoyées, avec les eaux usées sanitaires, dans le réseau
d’assainissement communal géré par le syndicat mixte de transport et de
traitement des eaux usées (SYTTEAU).
Cadmium et ses
0,05 mg/l
composés
Plomb et ses
0,1 mg/l
composés
Mercure et ses
0,02 mg/l
composés
Nickel et ses
0,5 mg/l
composés
Cuivre et ses
0,5 mg/l
composés
Chrome et ses 0,5 mg/l dont 0,1 mg/l pour le chrome
composés hexavalent et ses composés
Sulfites 20 mg/l
Fluorures 30 mg/l
Zinc 1 mg/l
d) Eaux pluviales
Les eaux pluviales de voiries seront composées des eaux ruisselant sur les
routes, les aires de stockage et la chaudière du site (seuls les équipements
sensibles de la chaudière seront protégés des eaux de pluies). Ces eaux
seront susceptibles de contenir des matières en suspension ainsi que des
traces d’hydrocarbures.
Le réseau des eaux pluviales de toitures récupèrera quant à lui les eaux des
toitures des différents bâtiments du site. Ces eaux ne seront pas susceptibles
d’être polluées.
Avant de rejoindre le bassin, les eaux pluviales de voiries seront traitées par
un dégrilleur et un déshuileur, débourbeur.
Les eaux de toitures seront quant à elles rejetées directement dans le bassin.
Situé au Nord pour des raisons d’écoulement gravitaire, le parti a été pris de
ne réaliser qu’un seul bassin pour ces deux fonctions (tamponnement et
confinement) de manière à réduire l’emprise nécessaire et à limiter les
décaissements associés. La pertinence de ce parti pris est renforcé par la
faible probabilité de voir se déclencher un incendie après une récente
intempérie ne permettant pas de disposer du volume total du bassin.
PLUIE MOYENNE
COEFFICIENT DE
ANNUELLE
RUISSELEMENT
(m3/an)
Toitures
1 3 587 m3
(3 022 m²)
Surfaces de
voiries/bétonnées 0,9 10 450 m3
(9 266 m²)
Surfaces stabilisées
0,9 15 183 m3
(13 465 m²)
Total 29 220 m3
Les flux de pollution entrainés par les eaux pluviales du projet peuvent être
estimés en considérant les données pluviométriques présentées au
paragraphe 2.7 de l’étude d’impact comme suit :
En ce qui concerne le flux annuel DBO5, nous prenons l’hypothèse d’un rejet
conforme à la valeur de l’arrêté ministériel du 02 février 1998 qui donne les
valeurs suivantes : 100 mg/l si le flux est inférieur à 30 kg/j ;
30 mg/l au-delà.
Hydrocarbures : 10 mg/l,
MES : 30 mg/l.
Une mesure annuelle sera également réalisée avant rejet au milieu naturel, en ce
qui concerne les eaux pluviales.
Une première mesure sur chacun des rejets sera réalisée dans les 6 mois suivant
le fonctionnement des installations projetées afin d’attester du respect des règles
applicables.
En tout état de cause, les flux rejetés seront inférieurs à ceux présentés à
l’article 16 de l’arrêté du 23 janvier 2010 et repris à l’article 48 de l’arrêté du
26 août 2013. En effet, les modes de recyclage prévus des eaux (utilisation pour
le refroidissement des cendres, nettoyage) ne font pas craindre un dépassement
des valeurs de flux fixées auxdits articles.
Les flux mentionnés aux articles suscités sont présentés dans le tableau
ci-dessous :
MEST 100
Cadmium et ses
1
composés
Plomb et ses
1
composés
Mercure et ses
1
composés
Nickel et ses
1
composés
DCO 300
AOX 1
Hydrocarbures totaux 10
Azote global 50
Phosphore total 15
Cuivre et ses
1
composés
Chrome et ses
1
composés
a) Eau potable
b) Eau brute
Une fois l’installation mise en service, des analyses seront effectuées afin de
confirmer cette possibilité. La réduction de consommation d’eau potentielle
est donc de 3 000 m3 / an (refroidissement des cendres et nettoyage).
Les eaux usées assimilées à des eaux domestiques contiendront des matières
organiques et des produits lessiviels. Ces eaux seront rejetées au réseau
d’assainissement communal puis traitées par la station d’épuration de
Besançon Port-Douvot.
b) Eaux industrielles
Cette disposition n’est pas applicable aux bassins de traitement des eaux
résiduaires.
dans tous les cas, 800 litres au minimum ou égale à la capacité totale
lorsque celle-ci est inférieure à 800 litres.
La capacité de rétention sera étanche aux produits qu’elle pourrait contenir. Elle
résistera à la pression statique du produit éventuellement répandu et à l’action
physico-chimique des produits pouvant être recueillis.
Il en sera de même pour son dispositif d’obturation qui sera maintenu fermé.
Les stockages des déchets susceptibles de contenir des produits polluants seront
réalisés sur des aires étanches et aménagées pour la récupération des eaux de
ruissellement.
Le fioul destiné à l’alimentation des engins de manutention sera stocké dans une
cuve enterrée à double paroi, équipée d’un détecteur de fuite et d’un limiteur de
remplissage afin de limiter les risques de pollution. L’aire de distribution du
fioul sera étanche et les éventuelles égouttures seront traitées par le déshuileur
avant rejet dans le bassin de tamponnement.
Le bassin sera d’un volume de 1 440 m3. Ce dernier disposera d’une vanne
d’obturation à déclenchement automatique et manuel afin d’empêcher tout
écoulement accidentel de rejoindre le milieu naturel.
a) Compatibilité qualitative
Anticiper la non dégradation des milieux en améliorant la connaissance des impacts des aménagements
et de l’utilisation de la ressource en eau et en développant ou renforçant la gestion durable à l’échelle
des bassins versants
Améliorer le suivi à moyen et long terme et la Les rejets feront l’objet de mesures de
connaissance des milieux impactés par l’activité surveillance.
2.06
humaine en complément du programme de
surveillance de bassin
Développer ou renforcer la gestion durable dans la Une partie de l’eau industrielle pourra être
mise en œuvre de la politique de l’eau à l’échelle des réutilisée par le procédé : refroidissement
2.07 bassins versants des cendres et nettoyage (à confirmer par
des analyses sur les purges du traitement
d’eau).
OF 3 – INTEGRER LES DIMENSIONS SOCIALES ET ECONOMIQUES
DANS LA MISE EN ŒUVRE DES OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX
Mettre en place une gestion locale et concertée sur les Non concerné.
4.04 secteurs prioritaires par l’implication conjointe de
tous les partenaires
Renforcer l’efficacité de la gestion locale dans le domaine de l’eau
Intégrer les priorités du SDAGE dans les SAGE et Non concerné.
4.05
contrats de milieux
Mettre en place des outils adaptés pour garantir la Le site surveillera régulièrement les rejets
4.06 pérennité de la gestion durable des milieux aquatiques d’eaux au milieu naturel.
A Poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions d’origine domestique et industrielle
Renforcer la politique d’assainissement des communes
Mettre en place et réviser périodiquement des Les eaux pluviales seront traitées par un
schémas directeurs d’assainissement permettant de dégrilleur et un déshuileur avant rejet dans
5A.01 planifier les équipements nécessaires et de réduire la le bassin de tamponnement puis au milieu
pollution par les eaux pluviales naturel.
Réduire l’aléa
Préserver les zones d’expansion des crues (ZEC) Une étude spécifique a été réalisée sur ce
8.01 voire en recréer point et jointe à la demande de permis de
construire.
Contrôler les remblais en zone inondable Les bâtiments seront construits sur vide
sanitaire ou sur remblais (détail décrit dans
8.02
l’étude de vulnérabilité jointe au permis de
construire).
Limiter les ruissellements à la source Le site tamponnera ses rejets d’eaux
8.03
pluviales.
8.04 Favoriser la rétention dynamique des crues Non concerné.
b) Compatibilité quantitative
Les eaux pluviales du site seront rejetées dans le Doubs, après traitement. Le
Doubs est une masse d’eau de surface naturelle qui appartient à la masse
d’eau « FRDR625 - le Doubs à la confluence avec l’Allan jusqu’en amont du
barrage de Crissey».
Les tableaux suivants présentent les flux de pollution existant dans le cours
d’eau (F estimé) ainsi que les flux limites acceptables au regard des objectifs
de qualité du SDAGE (F limite acceptable).
Etat initial
Qualité écologique :
Percentile 90 de
QMNA5
la concentration
du Doubs à Concentration
observée F limite
Besançon F estimé relative au bon
Paramètres dans le Doubs acceptable
Station kg/j état du SDAGE
Station 0602770 kg/j
U2512010 mg/l
à Vaire-Arcier
m3/s
mg/l*
Carbone organique
2,5 14 3 024,0 7 8 467,20
dissous
Azote global
(NKJ+ NO2-+ NO3- 11,25 14 13 608,0 12,3 14 878,0
)
DBO5 : le flux est pris égal à celui présenté dans l’étude d’impact, à savoir :
0,85 kg/j.
F limite
F estimé F ICPE F total
Paramètres acceptable Compatibilité
kg/j kg/j kg/j
kg/j
Carbone organique
3 024,0 / / 8 467,20 /
dissous
Azote
global
(NKJ+ 13 608,0 2,40 13 610,40 14 878,0 Oui
NO2-+
NO3-)
Les rejets d’eaux pluviales du projet CBN seront compatibles avec les
objectifs de bon état du SDAGE.
La commune de Novillars n’est pas concerné par un SAGE selon le site internet
Gest’Eau, le site des outils de gestion intégrée de l’eau.
Le BREF relatif aux grandes installations de combustion précise que les émissions de
polluants dans l’eau ou dans le sol ne représentent pas un problème majeur pour les
grandes installations de combustion à la tourbe ou à la biomasse.
Toutefois, il recommande :
L’exploitation envisagée par la société CBN sera en conformité avec les meilleures
technologies disponibles.
4.- AIR
a) Contexte général
Les stations de mesure de la qualité de l’air les plus proches sont les
suivantes :
NO2 40 - - - 26 26 22
PM10 30 - - - 22 22 24
PM2,5 10 - - - 14 17 13
O3 120 (sur 8h) 54 57 58 45 49 47
En France, le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) est l’un des
grands schémas régionaux créé par les lois Grenelle I et Grenelle II. Il décline
aux échelles régionales une partie du contenu de la législation européenne sur le
climat et l’énergie.
o Industrie
o Production de chaleur
Bois énergie
o Production d’électricité
Biomasse
Le site n’étant pas situé dans une agglomération de plus de 250 000 habitants,
aucun PPA n’est établi.
De plus, le site n’est pas concerné par le PPA adopté en août 2013 pour l’aire
urbaine de de Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle.
Compte tenu de ces mesures, ces sources diffuses ne seront pas étudiées plus en
détail dans les paragraphes ci-après.
a) Rejets de la chaudière
i) Caractéristiques de la biomasse
Cellulose 50%
Lignine 25%
Hémicellulose 15%
Produits solubles 5%
Minéraux < 1%
C% H% O% N% Cendres
Hêtre 49,06 6,11 44,17 0,09 0,57
Bouleau 48,88 6,06 44,67 0,1 0,29
Frêne 49,18 6,27 43,19 0,07 0,57
Peuplier 49,37 6,21 41,60 0,96 1,86
Pin 50,31 6,20 43,08 0,04 0,37
Orme 48,99 6,20 44,25 0,06 0,50
Sapin 52,30 6,30 40,50 0,10 0,80
Chêne 50,16 6,02 43,26 0,00,379 0,37
2 Source : Facteurs d’émission. Emissions de dioxines, de furanes et d’autres polluants liées à la combustion de bois naturels et adjuvantés ;
Exigences du BREF
Exigences réglementaires
Paramètres Grandes installations de
Arrêté du 26 août 2013
combustion
SO2 200 mg/Nm3 NA
Installation nouvelles :
NOx 250 mg/Nm3
170 à 250 mg/Nm3
Acide fluorhydrique 5 mg/Nm3 < 25 mg/Nm3
Acide chlorhydrique* 30 mg/Nm3 < 25 mg/Nm3
50 mg/Nm3 Pas de MTD spécifique aux
COV
(en carbone total) COV
Monoxyde de carbone 200 mg/Nm3 50 – 250 mg/Nm3
Ammoniaque 5 mg/Nm3 < 5 mg/Nm3
Pas de MTD spécifique aux
HAP totaux 0,01 mg/Nm3
HAP
Dioxines et furanes 0,1 ng/Nm3 < 0,1 ng/Nm3
Installations nouvelles :
Poussières 20 mg/Nm3
5 à 20 mg/Nm3
Exigences du BREF
Exigences réglementaires
Paramètres Grandes installations de
Arrêté du 26 août 2013
combustion
Mercure 0,05 mg/Nm3
0,1 mg/Nm3
Cadmium 0,05 mg/Nm3
(Cd+Hg+Tl)
Thallium 0,05 mg/Nm3 L’utilisation d’un filtre à
manches permet de réduire
Sélénium les émissions de 99,95%
1 mg/Nm3
Arsenic
(Se+As+Te)
Tellure
Plomb 1 mg/Nm3
Antimoine
Chrome total
Les éléments traces
Cobalt métalliques s’adsorbent sur
Cuivre les particules.
5 mg/Nm3 Par conséquent, l’utilisation
Manganèse d’un filtre à manches permet
(Sb+Cr+Co+Cu+Sn+Mn+Ni+V+Zn)
Nickel de réduire les émissions de
99,95%
Vanadium
Zinc
Etain
(*) Cette VLE se fait sur demande au Préfet
NA : non applicable
Hauteur de rejet 42 m
Débit de rejet 140 000 Nm3/h
Débit de rejet sec à 6% d’O2 116 000 Nm3/h
Diamètre du conduit 1,82 m
Température d’éjection des gaz 110°C minimum
Vitesse de rejet 15 m/s
Temps de fonctionnement annuel 8 200 heures/an
Baisse par
Concentrations Concentrations rapport à la
réglementaires attendues Flux attendus
réglementation
(mg/Nm3) (mg/Nm3) (t/an)
(%)
b) Gaz d’échappement
Compte tenu des mesures envisagées, ces sources diffuses ne seront pas
quantifiées dans le présent dossier.
Compte tenu de ces mesures, cette émission diffuse ne sera pas quantifiée.
D’autre part, si des établissements publics le souhaiteraient, comme par exemple l’hôpital
de Novillars, la Société CBN serait en mesure de les alimenter en chaleur.
Il est à noter que les installations de CBN sont prévues pour fonctionner 8 200 heures par
an. La papeterie conservera donc son installation fonctionnant au gaz naturel pour pallier
à des interruptions programmées ou non susceptibles d’interrompre la livraison de
vapeur.
Le projet CBN est en accord avec les axes 4 et 5 du schéma régional climat air énergie
Franche-Comté.
La Société CBN mettra en place un traitement des gaz de combustion. Ces traitements
font partie des meilleurs techniques disponibles et seront constitués :
d’un filtre multi-cyclone et d’un filtre à manches. Ces techniques sont des
meilleurs techniques disponibles décrites dans le document de référence relatif
aux grandes installations de combustion, permettant une épuration de 99,95%
des émissions.
En outre, l’utilisation d’un foyer à projection et d’une grille tournante constitue une
meilleure technique disponible permettant de réduire les oxydes d’azote dans les fumées.
En raison de la température de combustion relativement basse et de la nature progressive
de la combustion au fur et à mesure de l’avancement de la biomasse sur la grille.
En ce qui concerne les émissions, la Société CBN respectera les valeurs limites
mentionnées dans le BREF excepté pour le rejet d’acide chlorhydrique qui sera
légèrement supérieur (30 mg/Nm3 pour 25 mg/Nm3), tout en restant conforme à l’arrêté
ministériel du 26 août 2013.
Dans son 4ème rapport d’évaluation du climat publié en 2007, le GIEC (Groupe d’Experts
Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) précise que le réchauffement du système
climatique est sans équivoque et que la probabilité que les changements climatiques soient dus
aux activités humaines, via l’émission de gaz à effet de serre, est supérieure à 90%.
Les gaz à effet de serre sont les constituants gazeux de l’atmosphère, tant naturels
qu’anthropiques, qui absorbent et émettent un rayonnement à des longueurs d’onde données du
spectre du rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre, l’atmosphère et les nuages.
La vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), l’oxyde nitreux (N2O), le méthane (CH4)
et l’ozone (O3) sont les principaux gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère terrestre.
Pour la France, tous les secteurs contribuent aux émissions de gaz à effet de serre, avec par
ordre de prédominance (données CITEPA – 2010) :
l’agriculture/sylviculture avec 20%, du fait des deux polluants N2O (forte contribution
des sols agricoles) et CH4 (contribution des ruminants),
les autres transports (hors transport routier) avec 2%, du fait du CO2 essentiellement.
Sur la période 1990-2010, le Pouvoir de Réchauffement Global hors UTCF a diminué de 7,6%,
soit une baisse de 42 Millions de tonnes CO2e.
En France, les émissions de gaz à effet de serre pour l’année 2010 ont été d’environ
511 Millions de tonnes. La contribution des gaz à effet de serre sur le Pouvoir de
Réchauffement Global se répartit selon le graphique ci-dessous (Source : CITEPA sur
www.citepa.org) :
En 1999, 9 960 kilotonnes d’équivalent CO2 ont été émises en région Franche-Comté (Profil
environnemental régional de Franche-Comté). Pour le seul CO2 qui est responsable de près des
trois quarts, les émissions représentent 1,7 % des émissions de la France.
A noter qu’en 2010, la France a émis 511 millions de tonnes d’équivalent CO2.
En fonctionnement normal :
En fonctionnement dégradé :
Lors du démarrage du générateur, les composés émis par la cheminée seront les mêmes
que ceux décrits en fonctionnement normal et pourront se retrouver en concentrations
plus importantes (quelques heures par an). En effet, l’installation est prévue pour
fonctionner de manière stable et continue 8 200 heures par an afin d’alimenter la
papeterie en chaleur.
La combustion de la biomasse peut être considérée comme ayant un impact nul sur le
climat puisque la combustion ne fait que re-larguer à l’atmosphère la quantité de CO2
piégée pendant la croissance du végétal.
Les émissions atmosphériques seront régulièrement surveillées pour éviter toute dérive.
Le projet CBN aura d’un point de vue des émissions de gaz à effet de serre, un impact
positif, puisque le projet se substituera au fonctionnement des chaudières de la papeterie
fonctionnant au gaz, réduisant ainsi la consommation d’énergie fossile de cette dernière
d’environ 11 962 tep et couvrant 95% de ses besoins électriques, grâce à l’électricité
cogénérée.
Les véhicules utilisés seront conformes aux normes européennes en matière d’émission et
contrôlés périodiquement.
6.- ODEURS
De par la circulation automobile, les axes routiers inclus dans la zone d’étude
sont à l’origine d’émissions de gaz d’échappement. Les infrastructures routières
les plus proches du site sont les suivantes :
Les différentes installations du site ne seront pas susceptibles de générer des nuisances
malodorantes, susceptibles d’incommoder le voisinage immédiat ou éloigné du site.
7.- BRUIT
Le site sera délimité au sud par la rivière du Doubs, au nord par la voie ferrée
reliant Belfort et Dijon, elle-même longée par la route départementale 683.
Les premières habitations sont situées en limite sud du site, à environ 150 m des
installations (chaudière, turbine et broyeur) et au nord de la limite
d’exploitation, de l’autre côté de la voie ferrée.
Afin d’établir un état initial de l’ambiance sonore régnant aux environs du site
de Novillars, des mesures du niveau sonore initial ont été réalisées par Science
Environnement en août 2008 en période de jour et de nuit. Ces mesures ont été
complétées en février 2009 par la société Venatech.
Les mesures d’état initial réalisées en 2008 – 2009 peuvent être considérées
comme reflétant le contexte sonore actuel. En effet, depuis la réalisation des
mesures, le contexte local n’a pas évolué (pas de nouvelles construction, pas de
modification significative des infrastructures (routes, voie ferrée).
Dans les 3 mois suivant la mise en service des installations, une campagne de
mesure en limite d’exploitation et dans les zones à émergence réglementée aura
lieu, puis tous les 3 ans dans le cadre du plan de surveillance du site.
Les mesures précédentes ont été réalisées suivant les prescriptions de l’arrêté
ministériel du 23 janvier 1997 et selon la norme Afnor NF S31-010 de
décembre 1996.
Les mesures ont été réalisées sur des intervalles de 30 minutes et la constante
d’intégration utilisée est de une seconde.
Les points de mesure ont été choisis en fonction des sensibilités du secteur
(habitations et zones constructibles les plus proches : ZER) et en limite de
propriété (LP), répartis autant que possible dans les différentes directions
cardinales.
Point n°4 (LP4) : en limite sud du site de la papeterie, entre les 2 bassins
de lagunage le long du Doubs, au droit du portail (parcelle AD 14) ;
Limite d’exploitation
ZER 6
LP10
LP7
ZER 5
LP9
LP2
ZER 3
LP8
ZER 1 LP4
De plus, cet arrêté indique que : « l’arrêté préfectoral d’autorisation fixe, pour
chacune des périodes de la journée (diurne et nocturne), les niveaux de bruit à
ne pas dépasser en limites de propriété de l’établissement, déterminés de
manière à assurer le respect des valeurs d’émergence admissibles. Les valeurs
fixées par l’Arrêté d’autorisation ne peuvent excéder 70 dB(A) pour la période
de jour (de 7 h à 22 h sauf les dimanches et les jours fériés) et 60 dB(A) pour la
période de nuit (de 22 h à 7 h ainsi que les dimanches et les jours fériés), sauf si
le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. »
Dans ce cadre, les nuisances sonores des installations futures ont été mesurées
par la mise en œuvre d’installations identiques ou estimées à partir de fiches
techniques.
Limite d’exploitation
R6
R10
R7
R5
R9
R2
R7bis
R3
R8
R1 R4
Légende
R7 Point récepteur
Point récepteur
R3
situé en ZER
Niveaux
LAeq ou L50 sonores Emergences
LAeq LAeq ou L50 Emergences
ambiant admissibles acoustiques
Récepteur calculé résiduel admissibles en
CALCULE en limite de CALCULEES
(en dB(A)) (en dB(A)) ZER (dB(A))
(en dB(A)) propriété (en (en dB(A))
dB(A))
R1 – ZER 50,6 63,0 63,2 / 0,2 5
R2 64,6 46,5 64,7 70 / /
R3 – ZER 53,0 54,0 56,5 / 2,5 5
R4 56,2 48,0 56,8 70 / /
R5 – ZER 45,1 73,5 73,5 / 0,0 5
R6 – ZER 57,7 58,0 60,9 / 2,9 5
R7 45,0 41,5 46,6 70 / /
R7bis 44,5 41,5 46,3 / 4,8 5
R8 67,8 54,5 68,0 70 / /
R9 64,3 47,0 64,4 70 / /
R10 57,8 44,5 58,0 70 / /
Les niveaux sonores en limite d’exploitation sont inférieurs aux valeurs limites
réglementaires.
Niveaux
LAeq ou L50 sonores Emergences
LAeq LAeq ou L50 Emergences
ambiant admissibles acoustiques
Récepteur calculé résiduel admissibles en
CALCULE en limite de CALCULEES
(en dB(A)) (en dB(A)) ZER (dB(A))
(en dB(A)) propriété (en (en dB(A))
dB(A))
R1 – ZER 32,2 57,0 57,0 / 0,0 3
R2 52,9 46,0 53,7 60 / /
R3 – ZER 47,6 54,0 54,9 / 0,9 3
R4 53,5 48,5 54,7 60 / /
R5 – ZER 38,3 73,0 73,0 / 0,0 3
R6 – ZER 45,0 52,0 52,8 / 0,8 3
R7 39,1 49,0 49,4 60 / /
R7bis 47,7 49,0 51,4 / 2,4 3
R8 67,8 51,5 67,9 60 / /
R9 47,9 49,5 51,8 60 / /
R10 45,6 45,5 48,6 60 / /
Les niveaux sonores en limite d’exploitation sont inférieurs aux valeurs limites
réglementaires, hormis au niveau du point 8. Ce point est situé entre la
chaufferie et la papeterie et n’est pas susceptible de nuire à la santé des
riverains.
>= 45.0
>= 50.0
>= 55.0
>= 60.0
>= 65.0
>= 70.0
>= 75.0
100 m
Vue 3D - ouest Vue 3D - sud
>= 45.0
>= 50.0
>= 55.0
>= 60.0
>= 65.0
>= 70.0
>= 75.0
Vue 3D - nord
100 m
Vue 3D - ouest Vue 3D - sud
Des mesures acoustiques ont été réalisées en limite de propriété et au voisinage habité du
futur site CBN. Ces mesures ont permis de définir l’état initial du site en termes de
niveaux de bruit.
Une simulation acoustique a été réalisée intégrant les modes de fonctionnement des
installations de la société CBN, de jour et de nuit. La première hypothèse de modélisation
a conduit l’exploitant a envisager des mesures permettant de réduire les niveaux sonores
de ses équipements (ventilateur de tirage et l’extracteur de scories).
En ce qui concerne les niveaux sonores en limite d’exploitation, tous les points
respecteront les valeurs limites fixées par l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 de jour
comme de nuit, excepté pour le point 8 (côté papeterie) où un dépassement sera observé
de nuit.
Les salariés de la papeterie sont eux-mêmes exposés à des nuisances sonores liées au
fonctionnement des installations de cette dernière. Ils doivent également disposer de
protections auditives limitant l’impact du bruit sur l’ouïe. Ainsi, ce dépassement peut être
considéré comme acceptable.
La MTD décrit les diverses sources susceptibles de générer des nuisances sonores ou des
vibrations.
Elle explique que les machines tournantes telles que les turbines, les générateurs, les
pompes, les compresseurs et les moteurs électriques sont les principales sources de
vibrations. Dans ces cas, le bruit est causé par vibration des machines qui crée un bruit de
structure.
Les tuyauteries et les conduites sont elles aussi susceptibles de générer des nuisances
sonores, le bruit induit étant proportionnel à la vitesse du fluide transporté. Les
équipements de ce type sont les pompes, les ventilateurs et les souffleurs.
En conclusion, elle reprend les technologies utilisées pour lutter contre les nuisances
sonores en se basant sur
l’utilisation des matériaux d’isolation acoustique pour les murs et les plafonds,
En ce qui concerne la conception des installations, CBN a fait le choix des matériaux et
techniques suivantes pour réduire les nuisances sonores :
implantation des installations au plus loin des habitations les plus proches,
laisser les merlons de terre au sud du site afin de protéger du bruit les
habitations proches.
Les meilleures techniques disponibles n’indiquent pas de valeurs seuil à atteindre, dans ce
cas, nous pouvons considérer que les seuils de bruits prescrits par le législateur dans
l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 sont de nature à limiter les nuisances sonores - en
limite d’exploitation et dans les zones à émergence réglementée - et constituent donc les
meilleurs techniques disponibles.
8.- DECHETS
des ferrailles,
leur collecteur,
Fréquence
Déchet Code Tonnage annuel Mode de stockage Collecteur Filière / Destination
d’enlèvement
R1 : utilisation
Sous traitant ayant les
Chiffons souillés 15 02 02* 0,05 t/an Mensuel Poubelles dédiées principale comme
autorisations nécessaires
combustible
R5 : recyclage ou
Sous traitant ayant les
Emballages souillés 15 01 10* 0,2 t/an Mensuel Poubelles dédiées récupération d’autres
autorisations nécessaires
matières inorganiques
R1 : utilisation
Boues du séparateur à Reprise par le sous Sous traitant ayant les
13 05 02* 0,05 t/an Semestriel principale comme
hydrocarbures traitant autorisations nécessaires
combustible
Sous traitant ayant les
R1 : utilisation
autorisations nécessaires
Déchets de type ménagers 20 03 01 Non déterminé A la demande Poubelles dédiées principale comme
Ou prestataire du service
combustible
public
Sous traitant ayant les R4 : récupération des
Ferrailles 15 01 04 0,1 t/an Mensuel Caisse spécifique
autorisations nécessaires métaux
R9 : régénération ou
autres réemplois des
Sous traitant ayant les huiles
Huiles et graisses usagées 13 01 11* 0,1 t/an Annuel Bidon dédié
autorisations nécessaires R1 : utilisation
principale comme
combustible
R1 : utilisation
DIB : bois, papiers et Sous traitant ayant les
15 01 01 1 t/an Mensuel Caisse spécifique principale comme
cartons autorisations nécessaires
combustible
Reprise par le sous Sous traitant ayant les
Déchets organiques 20 01 08 1 t/an / R3 : Compostage
traitant autorisations nécessaires
R1 : utilisation
Tous les 2ans en Sous traitant ayant les
Manches filtrantes 15 02 03 0,05 t/an Expédition directe principale comme
moyenne autorisations nécessaires
combustible
Carton spécial dédié
Sous traitant ayant les R4 : récupération des
Piles et batteries 16 06 04 Non déterminé A la demande entreposé dans la
autorisations nécessaires métaux
chaufferie
* Déchet classé comme dangereux selon l’annexe II de l’article R.541-8 du Code de l’Environnement.
Les cendres sous foyer appelées mâchefers seront récupérées dans le cendrier
immergé situé sous le foyer de combustion et seront acheminées par
l’intermédiaire d’une vis sans fin et d’une bande transporteuse dans un hangar
de stockage disposant d’une autonomie de stockage de 2 mois et demi.
Les cendres volantes seront récupérées lors de la filtration des fumées par le
filtre à manches, ces dernières seront dirigées vers le silo de stockage de
100 m3.
L’ensemble des déchets générés par la société CBN sera confié à des prestataires agréés
et autorisés pour la collecte, le tri et le transport des déchets.
Ils seront évacués vers des filières extérieures spécialisées privilégiant la valorisation
matière ou énergétique. Seuls les déchets ultimes, non valorisables seront enfouis.
Les déchets seront stockés à l’abri des intempéries, ce qui évitera les envols ainsi que les
risques de ruissellement pour les déchets liquides.
Les mesures prises contribueront à limiter l’impact des déchets sur l’environnement.
La MTD ne fixe pas d’objectif chiffré sur ce point ou de filière d’élimination. Elle précise
que la valorisation matière ou l’utilisation des cendres constituent les meilleurs options, la
mise en décharge devant être évitée autant que possible.
9.- TRAFIC
Par ailleurs, les autres infrastructures de transport recensées aux alentours du site sont les
suivantes :
les lignes de bus Ginko n°73 et 74 dont les arrêts les plus proches sont
respectivement à 660 m et 170 m au nord.
Selon les données 2012 de comptages des routes départementales du Doubs fournis par le
Conseil Général du Doubs et les données disponibles sur le site internet de l’Observatoire
Régional des Transports (ORT), les résultats des comptages routiers sont présentés en
page suivante.
La gare de Novillars se situe sur la ligne SNCF desservant les gares de Belfort à Dijon.
En 2011, la charge de cette ligne était d’environ 901 000 voyages TER et en moyenne de
8,9 trains de fret par jour en 2010.
Le canal du Rhône au Rhin, longeant le Doubs au sud du site voit passer un trafic de
672 bateaux de plaisance et 20 de commerce par an à l’écluse de Deluz, située à environ
2,9 km à l’est du site (données de 2010, ORT).
de la RD683 (Besançon) à la
RD226A (Marchaux)
6 223 par jour
(2012) Canal du Rhin au Rhône
(Ecluse de Deluz)
692
(2010)
Le trafic engendré par la société CBN sera essentiellement de type routier, lié à la
plateforme d’approvisionnement de la biomasse. L’itinéraire privilégié pour les poids
lourds sera le suivant : Marchaux – RD 486 – Besançon – RD 683 – Roche les Beaupré –
Novillars.
Le rayon maximal autorisé au titre du plan d’approvisionnement validé par les services de
l’Etat n’est que de 100 km (cf copie de la lettre d’approbation signée par le préfet, en
annexe 18). Cette distance, réduite de moitié par rapport au précédent projet de
cogénération bois présenté sur le site en 2008, renforce largement la pertinence du
transport routier tout en s’inscrivant dans une perspective de développement local.
CBN étudiera la possibilité de réaliser une partie du transport de la biomasse par des
modes alternatifs à la route (voie fluviale et voie ferrée). Cette faisabilité sera étudiée
avec les fournisseurs de bois à la mise en service de la centrale.
Dans le cadre de l’étude d’impact, nous considérerons que 100% de trafic engendré par
l’activité est réalisé par la route.
L’accès au site sera réalisé par la route départementale 683 puis la rue Jean-baptiste
Weibel.
Le trafic généré par l’activité de CBN est estimé à partir des données suivantes :
jours de réception : 5 jours par semaine, soit environ 253 jours ouvrés (jours
fériés décomptés).
Les poids lourds utilisés pour l’approvisionnement du site seront de plusieurs types, la
charge utile moyenne considérée pour les livraisons de bois est de 25 tonnes.
iii Sur la base d’une humidité moyenne de 45% et d’un fonctionnement de 8 200 heures par an.
En ce qui concerne l’évacuation des cendres, le tableau suivant présente les quantités
annuelles de cendres produites par l’installation.
Le présent projet prévoit le stockage sur le site des cendres produites, cendres volantes
(autonomie de 7 jours) et cendres sous foyer (autonomie de 2 mois). Ces dispositions
visent à limiter le trafic moyen journalier, mais augmentent ponctuellement le trafic lors
des opérations vidange du hangar et du silo.
Par exemple, si l’on retient une évacuation de la totalité des cendres stockées sous le
hangar tous les 2 mois et sur une durée de 5 jours, le trafic correspondant sera d’environ
5,4 poids lourds par jour ouvré sur cette même période.
En considérant la vidange du silo de stockage sur une seule journée, tous les 7 jours,
celle-ci nécessite 3 camions.
Au regard du volume de trafic sur la route départementale 683, le trafic routier engendré
par les activités de CBN est présenté dans le tableau suivant, en situation normale et en
situation exceptionnelle. Le nombre de véhicules légers est estimé à 10 par jour.
RD 683 RD 683
Axe routier Novillars – Roche-lez-beaupré Novillars à la RD 226 - Marchaux
Tous véhicules Poids lourds Tous véhicules Poids lourds
Trafic actuel 11 385 619 6 223 306
Trafic
prévisionnel en 43 33 43 33
situation normale
Soit une
augmentation du 0,37% 5,33% 0,69% 10,78%
trafic en % de
Trafic
prévisionnel en
49 39 49 39
situation
exceptionnelle
Soit une
augmentation du 0,43% 6,30% 0,78% 12,74%
trafic en % de
Le trafic actuel est exprimé dans les 2 sens de circulation confondus.
Le trafic prévisionnel engendré par CBN est répartit à 50% vers Roche-lez-beaupré et les
50% restant vers Marchaux, dans les 2 sens de circulation confondus (allers et retours).
A noter que la situation exceptionnelle sera susceptible de se présenter quelques jours par
an.
Le trafic prévisionnel généré par l’activité du site en situation normale représentera une
hausse du trafic actuel de 0,69% (tous véhicules confondus) du trafic routier global sur la
RD 683.
Les livraisons de biomasse auront lieu de jour du lundi au vendredi de 07h00 à 20h00.
CBN planifiera les évacuations de cendres et les livraisons de produits d’entretiens afin
d’éviter un chevauchement des livraisons et donc réduire l’impact potentiel du projet sur
le trafic. Au maximum en fonctionnement exceptionnel, le trafic n’excèdera pas 39 poids
lourds par jour.
Le trafic journalier sera en moyenne de 33 poids lourds par jour. CBN a fait le choix d’un
approvisionnement en bois rond. Cette forme de conditionnement permet d’augmenter la
densité apparente du chargement et donc de réduire les volumes transportés.
CBN sera également vigilante sur l’optimisation du chargement des poids lourds, sans
pour autant compromettre la sécurité publique. Sur ce point, CBN veillera à limiter autant
que possible la circulation de ses poids lourds sur la RD 226 A, inadaptée à une
circulation importante de poids lourds.
L’impact dans le domaine du trafic du projet CBN peut être considéré comme acceptable.
CBN
2 km
Source : www.avex-asso.org
0 à 50 étoiles visibles (hors planètes) selon les conditions. Pollution lumineuse très puissante et omniprésente. Typique des très grands centres urbains et grande métropole régionale et nationale.
50 à 100 étoiles visibles. Les principales constellations commencent à être reconnaissables.
100 à 200 étoiles visibles. Les constellations et quelques étoiles supplémentaires apparaissent. Au télescope, certains Messiers se laissent apercevoir.
200 à 250 étoiles visibles, dans de bonnes conditions. La pollution est omniprésente, mais quelques coins de ciel plus noirs apparaissent ; typiquement moyenne banlieue.
250 à 500 étoiles visibles. Pollution lumineuse encore forte. La Voie Lactée peut apparaître dans de très bonnes conditions. Certains Messiers parmi les plus brillants peuvent être perçus à l’œil nu.
500 à 1000 étoiles visibles. Grande banlieue tranquille, faubourg des métropoles. La Voie Lactée est souvent perceptible, mais très sensible encore aux conditions atmosphériques ; typiquement les halos de pollution
lumineuse occupent qu’une partie du Ciel et montent à 40 -50° de hauteur.
1000 à 1800 étoiles visibles. La Voie Lactée est visible la plupart du temps (en fonction des conditions climatiques) mais sans éclats, elle se distingue sans plus.
1800 à 3000 étoiles visibles. La Voie Lactée se détache assez nettement, on commence à avoir la sentions d’un bon ciel, néanmoins, des sources éparses de pollution lumineuse sabotent encore le ciel ici et là.
3000à 5000. Bon ciel : la Voie Lactée est présente et assez puissante. Les halos lumineux sont très lointains et dispersés, ils n’affectent pas notoirement la qualité du ciel.
+ 5000 étoiles visibles. Plus de problèmes de pollution lumineuse décelable à la verticale sur la qualité du ciel. La pollution lumineuse ne se propage pas au dessus de 8° sur l’horizon.
L’éclairage extérieur des voiries et aires de stockage sera autant que possible dirigé vers
le sol. L’éclairage de sécurité illuminera les installations du site.
Il convient néanmoins de rappeler que CBN s’implantera sur une zone industrielle ou la
papeterie voisine fonctionne en continu et que le centre ville de la commune de Novillars
est également éclairé la nuit.
Dans ces conditions, l’éclairage du site ne sera pas susceptible d’occasionner de gêne
supplémentaire pour le voisinage immédiat.
La mise en place d’une chaufferie biomasse permettra d’utiliser une énergie renouvelable à la
place de combustibles fossiles dont la ressource est limitée : 4 tonnes de bois permettent
d’économiser une tonne équivalent pétrole.
Le site aura recours à la cogénération. Ce mode de production, permet, en ayant recours à des
moteurs neufs, d’obtenir des rendements énergétiques élevés et de faire des économies
d’énergies primaires importantes.
Différents procédés seront mis en place sur les installations du site afin d’utiliser l’énergie de la
façon la plus rationnelle qui soit. Il s’agira notamment :
Les meilleures techniques disponibles préconisent les principes suivants en terme de réduction
des consommations énergétiques :
réutiliser, lorsque cela est possible les calories produites : valorisation énergétique,
lorsque l’utilisation d’énergies fossiles ne peut être évité, optimiser les consommations
et éviter les gaspillages.
CBN aura une attention particulière à l'alimentation en énergie des installations afin d'éviter tout
gaspillage.
L’optimisation des consommations énergétiques sera intégrée dans chaque nouveau projet en
privilégiant la mise en place de matériels moins consommateurs d’énergie.
Enfin, les performances énergétiques des bâtiments à usage de bureau ont été calculées lors de
l’élaboration et sont conformes à la dernière réglementation thermique 2012.
Les installations dont l’exploitation est envisagée ne sera pas à l’origine de conditions
particulières d’exploitation, qui seraient susceptibles d’avoir une incidence dans les domaines
de l’eau, de l’air, du bruit ou des déchets.
Le temps restant sera dédié à des opérations de maintenances ou des opérations ponctuelles
d’entretien non prévues.
Les installations de la société CBN sont à l’état de projet et par conséquent ne sont pas encore
construites. Les différentes mesures de maîtrise des impacts environnementaux qui seront mises
en place ont été définies. Les montants annoncés ci-dessous sont des ordres de grandeur.
Evaluation du coût
MESURES PAR DOMAINE ENVIRONNEMENTAL (liste non exhaustive) d'investissement en € HT Evaluation du coût d'exploitation en €/an
AIR
Surcoût d’un filtre à manche (par rapport à un filtre électrostatique) 100 000
Analyseur en continu des fumées inclus dans le prix chaudière
Multicyclone inclus dans le prix chaudière
Optimisation de la combustion inclus dans le prix chaudière
Mesure périodique des rejets (système CEMS) série O², CO², option NOx, CO 15 000
SNCR 550 000 150 000
EAU
Réseau d’assainissement d’eaux pluviales sur site 600 000
Analyseur des effluents liquides ‐ Mesure périodique des rejets 5 000
Mesure continue de la température et du débit 1 000
Dégrillage – Déshuilage – Paroi siphoïde 62 000
ACOUSTIQUE
Isolation phonique des bâtiments Inclus dans le génie civil
Silencieux (sur évents)… inclus dans le prix chaudière
Aérocondenseur bas bruit (surcoût par rapport à un aérocondenseur classique) 125 000
INTEGRATION PAYSAGERE
Projet architectural 40 000
Création d'espaces verts (engazonnement, plantation d'arbres, etc.) 35 000
DIVERS
Contrôle et entretien régulier de la chaudière et des engins mobiles (visite annuelle) 8 000
Lutte contre l’expansion de la renouée du Japon 8 000
Mise en place d’une clôture périphérique condamnée par portails d’accès 85 000
Vidéosurveillance 30 000
Mise en place de dispositifs d’extinction et de détection 110 000
1 964 000 160 000
EVALUATION DU COUT TOTAL DES MESURES
Une base vie et une aire de stockage temporaire des matériaux de construction seront
installées durant la période de chantier. A noter qu’aucune démolition ne sera nécessaire.
CBN mettra en place une procédure de surveillance et d’alerte afin de prévenir les
conséquences d’une crue sur le site et protéger le personnel et l’environnement. Cette
procédure sera retranscrite dans le plan général de coordination que CBN fera valider par
l’administration avant le démarrage du chantier.
a) Topographie
b) Terres excavées
Ainsi, la gestion des terres excavées en dehors du site CBN sera réalisée
conformément à la législation applicable aux déchets (traçabilité et
responsabilités). L’exploitant veillera à ce que les terres excavées contenant
des plants de l’espèce végéta le invasive « renouée du Japon » soient
conservées sur le site CBN ou celui de la papeterie en zone d’aléas faible ou
nul et de façon à ne pas perturber le champ d’expansion de la crue. Le bilan
déblais / remblais présenté page 68 de l’étude de vulnérabilité restera
inférieur à 0, conduisant à une augmentation du champs d’expansion.
Les besoins en eau seront utilisés pour les sanitaires et les travaux.
Les eaux usées des sanitaires et des travaux seront collectées par des
installations de traitement mobiles (WC chimiques, fosse septique, bâche
imperméable…) et mises en place pour le chantier. Elles seront évacuées par
des entreprises spécialisées.
Des mesures spécifiques seront prises pour éviter que les véhicules et engins
quittant le chantier ne salissent les voiries environnantes (par exemple : lavages
de roues, nettoyage des toupies à béton avant départ du site).
Afin de limiter les risques de pollution par des hydrocarbures, des produits
absorbants et des pelles seront disposés en plusieurs endroits du site, et une
excavation rapide des terres contaminées sera réalisée en cas d’épandage.
Par ailleurs, tous les produits liquides seront placés sur des rétentions
correctement dimensionnées.
Cependant, les dimensions des poussières produites seront telles que la plus
grande partie retombera au sol à une distance relativement faible du point
d’émission par des conditions de vents normales.
Les principales sources de bruit durant la phase chantier seront dues aux
terrassements et aux travaux d’aménagement.
D’après les fiches techniques des engins utilisés au cours des travaux, le niveau
sonore de ces derniers sera d’environ : LwA : 107 dB(A) à un mètre de la
machine.
Plusieurs mesures seront mises en place afin de limiter les nuisances sonores de
la phase chantier :
Les principaux types de déchets produits par la phase chantier seront les
suivants :
déchets inertes,
déchets dangereux.
Les déchets seront confiés à des collecteurs agréés puis à des sociétés
extérieures autorisées pour la valorisation ou l’élimination, ce qui minimisera
l’impact sur l’environnement.
Lorsque les installations seront mises à l’arrêt définitif, l’exploitant remettra le site dans un état
tel qu’il ne s’y manifestera aucun danger.
Un mémoire de cessation d’activité, précisant les mesures prises pour assurer la protection de
l’environnement et des populations voisines, sera transmis à la Préfecture au moins trois mois
avant l’arrêt définitif. Ce mémoire abordera notamment les points suivants :
Ce point précisera les raisons pour lesquelles la société CBN cesse l’exploitation de
son site.
Ce point rappellera l’état initial du site (présenté dans les paragraphes précédents).
Ce point abordera, en fonction des données disponibles, l’ensemble des activités qui
ont été développées sur le site.
L’activité exercée par la société CBN et les conditions dans lesquelles la société
s’engage à exploiter ses installations ne font pas craindre pour l’environnement des
risques de pollution de l’air, des sols ou des eaux (sols imperméabilisés, rétentions,
etc.). La surveillance des effets de l’installation sur l’environnement devra prendre en
compte la vie complète de l’installation et les modifications ultérieures au présent
dossier que nous ne saurions avoir connaissance à ce jour.
Les cuves de stockage seront complètement vidangées et le contenu sera éliminé dans
des filières agréées.
Les installations de fabrication pourront selon leur état être revendues à d’autres
sociétés pour y être recyclées, notamment les parties métalliques.
Les appareils du site comportent une grande proportion de ferraille qui pourra être
recyclée.
Les bâtiments du site comportant une grande proportion de ferraille pourront être
recyclés. Le béton et le goudron pourront également être recyclés. En effet, les
installations sont composées d’une grande proportion des matériaux pouvant être
recyclés.
l’évacuation et l’élimination des produits dangereux ainsi que des déchets présents sur
le site :
L’ensemble des déchets du site et des gravats issus de la déconstruction sera évacué
dans des filières dûment autorisées pour leur recyclage ou valorisation. La société
CBN s’engage à sélectionner les filières d’élimination les plus adaptées dans des
conditions économiques acceptables pour l’élimination de ses déchets au jour de la
cessation d’activité.
La remise en état du site sera adaptée à sa future utilisation en vue d’un usage industriel.
Les avis du maire et du propriétaire, relatifs à la remise en état du site, ont été sollicités, il seront
transmis au préfet dès réception.
des impacts directs : ils se définissent par une interaction directe avec une activité, un
usage, un habitat naturel, une espèce végétale ou animale… dont les conséquences
peuvent être négatives ou positives.
Exemple :
des impacts indirects : ils se définissent comme les conséquences secondaires liées aux
impacts directs du projet et peuvent également se révéler négatifs ou positifs.
Exemple :
Qu’ils soient directs ou indirects, des impacts peuvent intervenir successivement ou en parallèle.
l’impact est temporaire lorsque ses effets ne se font ressentir que durant une période
donnée (la phase chantier par exemple) ,
l’impact est pérenne dès lors qu’il persiste dans le temps et peut demeurer immuable.
La durée d’expression d’un impact n’est en rien liée à son intensité : des impacts temporaires
pouvant être tout aussi importants que des impacts pérennes.
Enfin, un impact peut survenir à différents pas de temps : à court terme (chantier), à moyen
terme (exploitation) ou à long terme (après démantèlement et remise en état du site).
Les différents thèmes présentés dans l’étude d’impact comportent 3 parties successives dans le
but de faciliter la lecture du document. Ces 3 parties sont articulées comme suit :
état initial,
Les tableaux ci-après récapitulent l’ensemble des impacts résiduels liés au projet, en tenant
compte des mesures présentées dans chacun des chapitres dédiés.
IMPACT
PHASE DU PROJET TYPE DUREE ET INTENSITE RENVOI AUX CHAPITRES
THEMATIQUES
Temporaire Pérenne CONCERNES
Chantier Exploitation Direct Indirect
Fort Modéré Faible Négligeable à nul Fort Modéré Faible Négligeable à nul
Milieu physique
X X X § 14.2.1 Etude d’impact
Topographie et sols § 14.2.1 et § 2.4 de l’étude
X Impact nul
d’impact
X X X § 14.2.3 Etude d’impact
Qualité de l’air § 4 Etude d’impact et
X X X
§ 2.4.1 du volet sanitaire
X X X § 14.2.2 Etude d’impact
Eaux souterraines
X X X § 3.3 Etude d’impact
X X X § 14.2.2 Etude d’impact
Eaux superficielles
X X X § 3.3 Etude d’impact
Risques majeurs
Risque inondation X X Voir étude de vulnérabilité § 1.3.2 c) de l’étude de dangers
Risque sanitaire X X Voir Volet sanitaire de l’étude d’impact § 6 Volet sanitaire
Milieu naturel
X X X § 2.5 Etude d’impact
Zonage de protection ou d’inventaire Préservation de la zone humide
X X X existante
X X X
Habitats naturel et flore
X Impact nul
§ 2.5.5 Etude d’impact
X X X
Faune
X Impact nul
Patrimoine paysager et culturel
Monuments historiques, sites inscrits
X X X X
et classés
X INDETERMINE
Vestiges archéologiques § 2.6 Etude d’impact
X Impact nul
Perception du projet dans son contexte X X X
paysager X X X
Milieu humain
§ 2.5.3 Etude d’impact et étude
X X X
Economie régionale et locale en cours et § 14.1
X X X § 2.2.3 Etude d’impact
X INDETERMINE
Utilisation rationnelle de l’énergie
X X X § 11 Etude d’impact
X X X § 14.2.6 Etude d’impact
Transport et approvisionnement
X X X § 9 Etude d’impact
X X X § 14.2.5 Etude d’impact
Production de déchets et gestion
X X X § 8 Etude d’impact
X X X Outre les chapitres déjà évoqués :
§ 2, 7 et 14.2.4 de l’étude
Voisinage et cadre de vie
X X X d’impact
§ 3 du volet sanitaire
d’observations de terrains ;
des plans des bâtiments, des installations et des réseaux d’assainissement, fournis par
la société CBN ;
références cadastrales.
vérifier qu’elles ont été prises en compte et que les mesures prises pour les minimiser
sont pertinentes.
Aucune difficulté notable n’a été rencontrée lors de la réalisation de cette étude.
La partie suivante est réalisée conformément à la circulaire DGS n°2001-185 du 11 Avril 2001 relative
à l’analyse des effets sur la santé dans les Etudes d’Impact.
Au regard des thèmes de l’Etude d’Impact développés ci-avant, le fonctionnement des installations
engendre :
des déchets.
Ainsi, l’impact sanitaire est à considérer dans les domaines de l’eau, de l’air, du bruit et des déchets.
SOMMAIRE DÉTAILLÉ
1.- EAU
La chaufferie CBN sera à l’origine de rejets d’eaux pluviales, eaux usées sanitaires et
eaux usées industrielles.
L’impact sanitaire des effluents aqueux de la future chaufferie CBN sera étudié à partir
des points de rejet des effluents au milieu naturel, à savoir à compter du rejet dans le
Doubs.
Au regard des données disponibles sur le site internet iREP, les principales
sources de contamination dans le milieu récepteur sont présentées sur la carte en
page suivante.
ARDEA
Xylènes : 3,2 kg/an (2011)
CBN
SICA GAB
DBO5 : 45 000 kg/an (2003)
SBA
DEFTA AIRAX
DBO5 : 53 200 kg/an (2011)
Cr : 2 880 kg/an (2005)
pour les eaux usées et industrielles, dans le Doubs après passage dans la
station d’épuration de Besançon Port-Douvot,
Dans les 3 km qui suivent le point de rejet après la STEP, les effluents du site
rejetés dans le Doubs traversent la commune d’Avanne-Avenney.
Dans les 3 km qui suivent le point de rejet dans le Doubs au niveau du site, les
effluents traversent les communes de Novillars et Roche-lez-Beaupré.
Les populations environnantes susceptibles d’être exposées sont donc celles des
communes précédemment citées. Les données du recensement de 2010 (INSEE)
sur ces communes localisées 3 km en aval des points de rejet sont présentées
dans le tableau ci-après.
Concernant la pêche :
a) Fonctionnement normal
Les eaux pluviales après traitement seront rejetées au milieu naturel (le
Doubs) après tamponnement.
b) Fonctionnement dégradé
Les valeurs de concentration considérées dans cette étude sont issues des limites
réglementaires définies par l’arrêté ministériel du 26 août 2013 applicable aux
installations de combustion soumises à autorisation.
a) Eaux pluviales
Sur la base des éléments présentés dans l’étude d’impact, les rejets d’eaux
pluviales sont estimés comme suit :
b) Eaux domestiques
Les eaux domestiques (700 m3/an) contenant des matières organiques fécales
et des produits lessiviels issus du nettoyage des sols seront de même nature
que les rejets des riverains du projet.
c) Eaux industrielles
Les eaux industrielles du projet CBN peuvent être caractérisées comme suit :
Une fois l’installation mise en service, des analyses seront effectuées afin de
confirmer cette possibilité. La réduction de consommation d’eau potentielle
est donc de 3 000 m3 / an (refroidissement des cendres et nettoyage).
la dangerosité de la substance ;
Le flux (en g/j) mesuré au niveau du (ou des) rejet(s) est également
considéré dans la méthodologie de sélection des substances.
Les installations de CBN ne seront pas susceptibles d’engendrer d’impact sanitaire dans
le domaine de l’eau.
2.- AIR
D’après les données du registre français des émissions polluantes (iREP), les
principales sources de rejets atmosphériques d’origine industrielle dans le
secteur étudié sont présentées dans le tableau ci-après.
des zones urbaines pour une contamination par inhalation et par ingestion
(pratiques de jardinage),
Pâtures
Zones habitées
Zones boisées Pâtures
Zones boisées
Zones habitées
CBN
Pâtures
Zones habitées Champs agricoles
Zones habitées
Pâtures
Zones boisées
Champs agricoles
Zones boisées
Zones boisées
12
13 Zones habitées
10
2,4 km
11
Commune de Gennes
Récepteurs
a) Fonctionnement normal
Par ailleurs, un nettoyage régulier des zones où les fines sont susceptibles de
s’accumuler sera effectué.
Compte tenu de ces mesures, ces sources diffuses ne seront pas étudiées plus
en détail dans les paragraphes ci-après.
Au niveau de la combustion :
un hydro condenseur.
b) Fonctionnement dégradé
Les écarts avec la situation normale pendant cette courte période ne seront
pas significatifs.
Pour mémoire, les trois principaux facteurs influençant les émissions sont :
La qualité du combustible
Les concentrations sont exprimées à 6% d’O2 sur gaz sec ramené à des
conditions normales de pression (101,3 kPa) et de température (273 K).
Les flux maximum considérés pour cette évaluation du risque sanitaire sont
présentés dans le tableau ci-dessous :
Flux maximum
Concentrations Baisse par annuels émis par la
Concentrations considérées pour rapport à la chaufferie biomasse
réglementaires l’évaluation du réglementat considérés pour
(mg/Nm3) risque sanitaire ion l’évaluation du
(mg/Nm3) (%) risque sanitaire
(t/an)
SO2 200 200 190,24
NOx 250 250 237,8
Poussières 20 10 -50 9,512
CO 200 200 190,24
Ammoniac 5 5 4,756
HAP totaux 0,01 0,005 -50 4,756.10-3
COVNM -40
50 30 28,536
(en carbone total)
HCl (acide 0
30* 30 28,536
chlorhydrique)
HF (acide 0
5 5 4,756
fluorhydrique)
Dioxines et furanes 0,1 ng/Nm3 0,1 ng/Nm3 0 9,512.10-8
Mercure 0,05 mg/Nm3 0,1 0,03 -40 2,853.10-2
mg/Nm3
Cadmium 0,05 mg/Nm3 0,003 -94 2,853.10-3
(Cd+Hg
Thallium 0,05 mg/Nm3 +Tl) 3,3.10-2 -40 3,139.10-2
Sélénium 3
0,01 9,512.10-3
1 mg/Nm
Arsenic 0,008 -65 7,609.10-3
(Se+As+Te)
Tellure 0,33 3,139.10-1
Plomb 1 mg/Nm3 0,1 -90 9,512.10-2
Antimoine 0,3 2,853.10-1
Chrome total 0,012 1,141.10-2
Cobalt 0,15 1,426.10-1
Cuivre 0,12 1,141.10-1
5 mg/Nm3
Manganèse (Sb+Cr+Co+Cu+Sn+Mn+Ni 1 -32 9,512.10-1
Nickel +V+Zn) 0,015 1,426.10-2
Vanadium 0,15 1,426.10-1
Zinc 1,5 1,426
Etain 0,15 1,426.10-1
(*) Cette VLE se fait sur demande au Préfet
Retenu
Foyer à Double Grille Grille
Lit fluidisé Moy. pour
suspension chambre mobile fixe
l’étude
Acétaldéhyde 0,25% 5,58% 6,62% 4,93% 31,37% 9,75% 9,737%
Acroléine 0,00% 0,00% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,005%
Benzaldéhyde 0,00% 0,00% 0,08% 0,00% 0,00% 0,02% 0,016%
Benzène 94,32% 3,10% 53,02% 47,54% 1,68% 39,93% 40,00%
Formaldéhyde 5,37% 90,93% 39,00% 47,31% 66,92% 49,91% 50 ,00%
Phénols
0,05% 0,39% 1,25% 0,23% 0,03% 0,39% 0,243%
totaux
La spéciation retenue pour l’étude tient donc compte des résultats constatés sur
les différentes technologies considérées par l’INERIS. Elle est également
sécuritaire, puisque le benzène et le formaldéhyde, contributeurs principaux à
l’excès de risque individuel (ERI), sont représentés à hauteur de 90%.
Cette concentration résiduelle est due à la composition des sols sur lesquels le
bois a poussé. Elle est donc susceptible d’évoluer légèrement en fonction du
temps et du lieu de prélèvement. Toutefois les flux de métaux présentés
ci-dessus sont les flux d’émission auxquels on peut s’attendre en moyenne
annuelle.
Par ailleurs, Les résultats de l’étude INERIS sur les émissions de métaux, et
notamment ceux du tableau n°5 page 33, sont classés par technologie de
chaudière (lit fluidisé, grilles mobiles, fixes, à double chambre …).
Une fois les grilles fixes exclues, il a été décidé de retenir pour chaque métal
une valeur proche de la concentration maximale reportée par l’INERIS.
Ce choix permet :
En ce qui concerne le chrome, le flux annuel a été réparti sous deux formes : le
chrome trivalent pour 65% et le chrome hexavalent pour les 35% restant.
En analogie avec la démarche tenue sur la répartition des COV, les données
concernant les différentes technologies sont reportées ci-dessous. Les grilles
fixes ont été exclues pour les raisons invoquées ci-dessus.
Retenu
Foyer à Double
Lit fluidisé Grille mobile Moy. pour
suspension chambre
l’étude
Chrome III 59,82% 89,27% 74,90% 62,84% 71,71% 65,00%
Chrome VI 40,18% 10,73% 25,10% 37,16% 28,29% 35,00%
la dangerosité de la substance ;
Toute substance ne présentant pas de VTR ne sera pas retenue dans la suite
de l’étude.
Le flux (en kg/h) mesuré au niveau du rejet est également considéré dans la
méthodologie de sélection des substances.
Les 4 critères définis ci-avant ainsi que le choix résultant de leur prise en
compte sont reportés dans les tableaux ci-après.
a) Agents gazeux
Sélection selon
Relation Flux
la voie
Substance émise Caractère cancérigène reporté dose / total
d’exposition :
réponse rejeté
O/N
US- CIRC/OMS Union
VTR par
Nom Symbole N°CAS EPA / IARC Européenne t/an Inhalation
inhalation
(classe) (groupe) (catégorie)
Oui
Dioxyde de soufre SO2 7446-09-5 - 3 - 190,24 Oui
(VG)
10102-43-
9 Oui
Oxydes d’azote NO/NO2 - - - 237,8 Oui
10102-44- (VG)
0
Oui
Monoxyde de Carbone CO 630-08-0 - - - 190,24 Oui
(VG)
Ammoniac NH3 7664-41-7 - - - Oui 4,756 Oui
Acide Fluorhydrique HF 7664-39-3 - - - Oui 4,756 Oui
Chlorure d’hydrogène HCl 7647-01-0 - 3 - Oui 28,536 Oui
Acétaldéhyde C2H4O 75-07-0 B2 2B C2 Oui Oui
COV non
Acroléine C3H4O 107-02-8 - 3 - Oui Oui
méthaniques
issus de la Benzaldéhyde C7H6O 100-57-2 - - - Non 28,536 Non
combustion Benzène C6H6 71-43-2 A 1 C1A Oui (Eq.C) Oui
de la
Formaldéhyde CH2O 50-00-0 B1 1 C2 Oui Oui
biomasse
Phénols C6H6O 108-95-2 D - - Oui Oui
O/N : Oui/Non
ND : Non Déterminé
NC : Non Concerné
VG : Valeur Guide pour la Qualité de l’Air
NOTA : En raison de leur caractère fortement volatil, les polluants gazeux
classiques (NOx, SO2, CO …) et les COV ne seront étudiés que dans le
cadre d’une exposition par inhalation.
b) Agents particulaires
Agents particulaires
Justification :
Les HAP totaux, dont la concentration retenue à l’exutoire est de 0.005 mg/Nm3
(réglementation – 50 %) comprennent différentes espèces, dont la toxicité est
variable. D’après l’étude INERIS, tableau 5, la concentration en HAP
cancérigènes4 est comprise, en moyenne, entre 2098 et 86 ng/Nm3 (0,002 et
8,6.10-4 mg/Nm3) pour le panel d’installations étudiées.
4 benzo (a) anthracène, benzo (a) pyrène, benzo (b) fluoranthène, benzo (k) fluoranthène, chrysène, dibenzo(a,h) anthracène, indeno (1,2,3-
l’Health Canada,
Le tableau ci-après présente, pour les agents retenus, les effets sur la santé et
les Valeurs Toxicologiques de Référence sélectionnées pour la suite de
l’étude :
Valeur Toxicologique de
Agent Voie d’exposition Organes cibles
Référence retenue
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Effets sur les poumons RfC = 1.10-1 mg/m3
Ammoniaque
Inhalation (US-EPA ; 1991)
7664-41-7
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Fluorure Système respiratoire et REL = 1,4.10-2 mg/m3
d’hydrogène Inhalation osseux (OEHHA ; 2003)
7664-39-3 Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Chlorure Effets sur le système RfC = 2.10-2 mg/m3
d’hydrogène Inhalation respiratoire (US-EPA ; 1995)
7647-01-0 Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Atteintes nasales RfC = 9.10-3 mg/m3
Acétaldéhyde (US-EPA ; 1991)
Inhalation
75-07-0 Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer nasal ERUi = 2,2.10-6 (µg/m3)-1
(US-EPA ; 1998)
Valeur Toxicologique de
Agent Voie d’exposition Organes cibles
Référence retenue
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Effets sur le système nasal RfC = 2.10-5 mg/m3
Acroléine
Inhalation (US-EPA ; 2003)
107-02-8
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Atteinte du système sanguin RfC = 3.10-2 mg/m3
Benzène et immunitaire (US-EPA ; 2003)
Inhalation
71-43-2 Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Leucémie ERUi = 7,8.10-6 (µg/m3)-1
(US-EPA ; 1998)
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Nez MRLch = 1.10-2 mg/m3
Formaldéhyde (ATSDR ; 1999)
Inhalation
50-00-0 Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer nasal ERUi = 1,3.10-5 (µg/m3)-1
(US-EPA ; 1989)
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système circulatoire, reins, REL = 2.10-1 mg/m3
Phénols système nerveux
Inhalation (OEHHA ; 2003)
108-95-2 Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
/ /
Inhalation Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer du scrotum, de la ERUi = 8,7.10-2 (µg/m3)-1
peau, de la vessie et des voies (OMS ; 2000)
Benzo[a]pyrène nasales
50-32-8 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
/ /
Ingestion Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer trachée, l’estomac et ERUo = 7,3 (mg/kg/j)-1
de l’œsophage (US-EPA; 1994)
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Nez RfC = 3.10-3 mg/m3
Inhalation (US-EPA ; 1998)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Naphtalène / /
91-20-3 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Poids RfD = 2.10-2 mg/kg/j
Ingestion (US-EPA ; 1998)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Valeur Toxicologique de
Agent Voie d’exposition Organes cibles
Référence retenue
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Développement REL = 4.10-8 mg/m3
(OEHHA ; 2003)
Inhalation
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancers multiples ERUi = 38 (µg/m3)-1
Dioxines (OEHHA ; 1994)
1746-01-6 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système reproducteur RfD = 7.10-10 mg/kg/j
(US-EPA ; 2012)
Ingestion
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancers multiples ERUo = 1,3.105 (mg/kg/j)-1
(OEHHA ; 1994)
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système nerveux, mémoire, RfC = 3.10-4 mg/m3
Mercure autonomie (US-EPA ; 1995)
Inhalation
7439-97-6 Effets cancérigènes :
Effets cancérigènes : /
/
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système rénal MRL = 1.10-5 mg/m3
(ATSDR ; 2012)
Inhalation
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer de l’appareil ERUi = 1,8.10-3 (µg/m3)-1
Cadmium respiratoire (US-EPA ; 1999)
7440-43-9
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système rénal RfD = 1.10-3 mg/kg/j
Ingestion (US EPA ; 1994)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système gastro-intestinal, REL = 2.10-2 mg/m3
système cardiovasculaire et (OEHHA ; 2003)
Inhalation système nerveux
Effets cancérigènes :
Effets cancérigènes :
Sélénium /
/
7782-49-2
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Intoxication au sélénium RfD = 5.10-3 mg/kg/j
Ingestion (US EPA ; 1991)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Valeur Toxicologique de
Agent Voie d’exposition Organes cibles
Référence retenue
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Poumons TCA = 1.10-3 mg/m3
(RIVM ; 2001)
Inhalation
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer des poumons ERUi = 4,3.10-3 (µg/m3)-1
Arsenic (US EPA ; 1998)
7440-38-2 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Effets sur la peau RfD = 3.10-4 mg/kg/j
(US EPA ; 1993)
Ingestion
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer de la peau ERUo = 1,5 (mg/kg/j)-1
(US EPA ; 1998)
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
/ /
Inhalation Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer des reins ERUi = 1,2.10-5 (µg/m3)-1
(OEHHA ; 2002)
Plomb
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
7439-92-1
Système rénal, nerveux et TDI = 3,6.10-3 mg/kg/j
sanguin (RIVM ; 2001)
Ingestion Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer des reins ERUo = 8,5.10-3 (mg/kg/j)-1
(OEHHA ; 2002)
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Diminution de la longévité, RfD = 4.10-4 mg/kg/j
Antimoine effets cliniques (US-EPA ; 1987)
Ingestion
7440-36-0
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système respiratoire MRLch = 1.10-4 mg/m3
Inhalation (ATSDR ; 2001)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cobalt / /
7440-48-4 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Cœur TDI = 1,4.10-3 mg/kg/j
Ingestion (RIVM ; 2001)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Valeur Toxicologique de
Agent Voie d’exposition Organes cibles
Référence retenue
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Non précisé TDI = 2.10-1 mg/kg/j
Etain
Ingestion (RIVM ; 2009)
7440-31-5
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Poumons et système TCA = 1.10-3 mg/m3
Inhalation immunitaire (RIVM ; 2001)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cuivre / /
7440-50-8 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Pas d’organe en particulier TDI = 1,4.10-1 mg/kg/j
Ingestion (RIVM ; 2001)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système nerveux, RfC = 5.10-5 mg/m3
coordination des membres (US EPA ; 1996)
Inhalation
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Manganèse / /
7439-96-5 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système nerveux central RfD = 1,4.10-1 mg/kg/j
(US EPA ; 1996)
Ingestion
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Valeur Toxicologique de
Agent Voie d’exposition Organes cibles
Référence retenue
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Système respiratoire MRL = 1.10-4 mg/m3
Inhalation (ATSDR ; 2012)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Vanadium
/ /
7440-62-2
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
1314-62-1
Diminution cystine dans les RfD = 9.10-3 mg/kg/j
Ingestion cheveux (US EPA ; 1996)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Effets sanguins : diminution RfD = 3.10-1 mg/kg/j
de l’hématocrite, de la (US EPA ; 2005)
Zinc ferritine sanguine et de
Ingestion l’activité de la superoxydase
7440-66-6
dismutase érythrocytaire)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Reins TCA = 6.10-2 mg/m3
Inhalation (RIVM ; 2001)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Chrome III / /
16065-83-1 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Non précisé RfD = 1,5 mg/kg/j
Ingestion (US EPA ; 1998)
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
/ /
Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Poumons RfC = 1.10-4 mg/m3
(US EPA ; 1998)
Inhalation
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer des poumons ERUi = 1,2.10-2 (µg/m3)-1
Chrome VI (US-EPA ; 1998)
18540-29-9 Effets non cancérigènes : Effets non cancérigènes :
Effets gastro-intestinaux RfD = 3.10-3 mg/kg/j
(US EPA ; 1998)
Ingestion
Effets cancérigènes : Effets cancérigènes :
Cancer de l’estomac ERUo = 4,2.10-1 (mg/kg/j)-1
(OEHHA ; 2009)
Remarques :
Les agents retenus susceptibles d’être émis dans l’environnement sont des
composés gazeux et particulaires issus de l’activité du site.
Au regard des lieux et des milieux d’exposition de la population, celle-ci peut être
exposée aux rejets de l’installation :
Dispersion
(agents gazeux et
particulaires)
Composés organiques volatils (COV) : Très réactifs dans l’atmosphère, les COV
contribuent à la pollution photochimique. Celle-ci est caractérisée par la présence
de composés issus de réactions chimiques entre les oxydes d’azotes, les composés
organiques volatils et le monoxyde de carbone sous l’effet du rayonnement solaire.
Il est important de noter que la part de COV dégradée dans l’atmosphère n’est pas
considérée au cours de cette étude. Ainsi, les COV sont supposés comme
persistants dans l’atmosphère.
Oxydes d’azote (NOx) : Les NOx sont rapidement oxydés en nitrates dans
l’atmosphère. En se solubilisant dans les gouttes d’eau des nuages, ces composés
peuvent être à l’origine de la formation des pluies acides. Les oxydes d’azote
peuvent réagir avec des composés hydrocarbonés dans la troposphère et conduire à
la formation d’ozone par voie photochimique. Le dioxyde d’azote se transforme
dans l’atmosphère en acide nitrique (HNO3).
Monoxyde de carbone (CO) : Tout comme les oxydes d’azote et les Composés
Organiques Volatils, le monoxyde de carbone intervient dans la formation de
l’ozone troposphérique. Dans l’atmosphère, il peut également se transformer en
dioxyde de carbone (CO2) et contribuer à l’effet de serre.
Tous ces produits subissent en outre une dilution importante entre le point de rejet
de la cheminée et les populations susceptibles d’être exposées.
Les populations susceptibles d’être exposées par inhalation sont celles des
communes de la zone d’étude, ce qui correspond à un minimum de
12 243 personnes, selon les données du recensement INSEE.
Etablissements
Etablissements Enseignements Enseignements
Commune de personnes Crèches
de soins Primaires Secondaires
âgées
5 établissements / 2 écoles /
Novillars / / /
111 personnes 189 élèves
1 établissement / 2 écoles /
Roche-lez-Beaupré / / /
57 personnes 223 élèves
1 établissement / 2 écoles /
Thise / / /
80 personnes 265 élèves
Vaire-le-Petit / / / / /
1 école /
Vaire-Arcier / / / /
104 élèves
1 école /
Deluz / / / /
68 élèves
1 école /
Gennes / / / /
82 élèves
1 école /
Nancray / / / /
160 élèves
1 école /
Chaleze / / / /
93 élèves
Amagney / / / / /
1 école /
Marchaux / / / /
165 élèves
Pâtures
Zones habitées
Zones boisées Pâtures
Zones boisées
Zones habitées
CBN
Pâtures
Zones habitées Champs agricoles
Zones habitées
Pâtures
Zones boisées
Champs agricoles
Zones boisées
Zones boisées
12
13 Zones habitées
10
2,4 km
11
Commune de Gennes
Récepteurs
Les zones où l’on relève les plus grandes concentrations, notamment le point
de retombées maximales, se trouvent en grande partie en zones boisées.
Sur ces cartes, on constate que les zones habitées suivantes sont peu
touchées, voire épargnées par les rejets atmosphériques de l’installation :
Novillars,
Marchaux,
Roche-les-Beaupré,
Vaire-Arcier,
Thise,
Chalèze,
Nancray,
Deluz,
Amagney,
Pouligney-Lusans.
Récepteur
Récepteur Récepteur Récepteur n°11 Récepteur n°13
n°12
n°1 n°10 (terrain de (Ecole de
(lieu de
(habitation) (mairie) loisirs) Gennes)
promenade)
Monoxyde de carbone 4,460E+00 3,900E+00 3,540E+00 1,580E+00 4,070E+00
Oxydes d'azote 5,570E+00 4,880E+00 4,430E+00 1,980E+00 5,100E+00
Poussières 2,370E-01 1,000E-01 9,800E-02 5,380E-02 1,040E-01
COV (Eq.C) 6,670E-01 4,710E-01 4,360E-01 2,070E-01 4,930E-01
Dioxyde de soufre 4,450E+00 2,550E+00 2,410E+00 1,220E+00 2,670E+00
Chlorure d'hydrogène 6,660E-01 1,260E-01 1,400E-01 9,220E-02 1,290E-01
Fluorure d'hydrogène 1,110E-01 1,140E-02 1,400E-02 1,010E-02 1,120E-02
HAP totaux 1,19E-04 8,64E-05 8,01E-05 3,74E-05 8,98E-05
Arsenic 1,810E-04 1,170E-04 1,100E-04 5,350E-05 1,230E-04
Cadmium 6,800E-05 4,400E-05 4,120E-05 2,010E-05 4,610E-05
Cobalt 3,400E-03 2,200E-03 2,060E-03 1,000E-03 2,300E-03
Chrome total 2,720E-04 1,760E-04 1,650E-04 8,020E-05 1,840E-04
Cuivre 2,720E-03 1,760E-03 1,650E-03 8,020E-04 1,840E-03
Dioxine 2,240E-09 1,690E-09 1,550E-09 7,250E-10 1,770E-09
Mercure 6,800E-04 4,400E-04 4,120E-04 2,010E-04 4,610E-04
Manganèse 2,270E-02 1,470E-02 1,370E-02 6,690E-03 1,540E-02
Ammoniac 1,110E-01 5,560E-02 5,330E-02 2,810E-02 5,830E-02
Nickel 3,400E-04 2,200E-04 2,060E-04 1,000E-04 2,300E-04
Plomb 2,270E-03 1,470E-03 1,370E-03 6,690E-04 1,540E-03
Antimoine 6,800E-03 4,400E-03 4,120E-03 2,010E-03 4,610E-03
Sélénium 2,270E-04 1,470E-04 1,370E-04 6,690E-05 1,540E-04
Etain 3,400E-03 2,200E-03 2,060E-03 1,000E-03 2,300E-03
Tellure 7,480E-03 4,840E-03 4,530E-03 2,210E-03 5,070E-03
thallium 7,480E-04 4,840E-04 4,530E-04 2,210E-04 5,070E-04
Vanadium 3,410E-03 2,210E-03 2,060E-03 1,010E-03 2,310E-03
Zinc 3,400E-02 2,200E-02 2,060E-02 1,000E-02 2,300E-02
Résultats de la dispersion
Calcul de la concentration de
atmosphérique Polluants
chacun des COV (en Eq. C) Calcul de la
(récepteur 1)
concentration en
Concentration Concentration
Part de COV équivalent
en moyenne en moyenne
Nom Nom Symbole N° CAS chacun des (µg/m3)
annuelle annuelle
COV
(µg/m3) (µg/m3)
COV non Acétaldéhyde C2H4O 75-07-0 9,737% 6,49E-02 1,19E-01
méthaniques Acroléine C3H4O 107-02-8 0,005% 3,06E-05 4,77E-05
issus de la
6,670E-01 Benzène C6H6 71-43-2 40,000% 2,67E-01 2,89E-01
combustion
de la Formaldéhyde CH2O 50-00-0 50,000% 3,34E-01 8,34E-01
biomasse Phénols C6H6O 108-95-2 0,243% 1,62E-03 2,11E-03
Résultats de la dispersion
Calcul de la concentration de
atmosphérique Polluants
chacun des COV (en Eq. C) Calcul de la
(récepteur 10)
concentration en
Concentration Concentration
Part de COV équivalent
en moyenne en moyenne
Nom Nom Symbole N° CAS chacun des (µg/m3)
annuelle annuelle
COV
(µg/m3) (µg/m3)
COV non Acétaldéhyde C2H4O 75-07-0 9,737% 4,59E-02 8,41E-02
méthaniques Acroléine C3H4O 107-02-8 0,005% 2,16E-05 3,37E-05
issus de la
4,710E-01 Benzène C6H6 71-43-2 40,000% 1,88E-01 2,04E-01
combustion
de la Formaldéhyde CH2O 50-00-0 50,000% 2,36E-01 5,89E-01
biomasse Phénols C6H6O 108-95-2 0,243% 1,14E-03 1,49E-03
Résultats de la dispersion
Calcul de la concentration de
atmosphérique Polluants
chacun des COV (en Eq. C) Calcul de la
(récepteur 11)
concentration en
Concentration Concentration
Part de COV équivalent
en moyenne en moyenne
Nom Nom Symbole N° CAS chacun des (µg/m3)
annuelle annuelle
COV
(µg/m3) (µg/m3)
COV non Acétaldéhyde C2H4O 75-07-0 9,737% 4,25E-02 7,78E-02
méthaniques Acroléine C3H4O 107-02-8 0,005% 2,00E-05 3,12E-05
issus de la
4,360E-01 Benzène C6H6 71-43-2 40,000% 1,74E-01 1,89E-01
combustion
de la Formaldéhyde CH2O 50-00-0 50,000% 2,18E-01 5,45E-01
biomasse Phénols C6H6O 108-95-2 0,243% 1,06E-03 1,38E-03
Résultats de la dispersion
Calcul de la concentration de
atmosphérique Polluants
chacun des COV (en Eq. C) Calcul de la
(récepteur 12)
concentration en
Concentration Concentration
Part de COV équivalent
en moyenne en moyenne
Nom Nom Symbole N° CAS chacun des (µg/m3)
annuelle annuelle
COV
(µg/m3) (µg/m3)
COV non Acétaldéhyde C2H4O 75-07-0 9,737% 2,02E-02 3,70E-02
méthaniques Acroléine C3H4O 107-02-8 0,005% 9,51E-06 1,48E-05
issus de la
2,070E-01 Benzène C6H6 71-43-2 40,000% 8,28E-02 8,97E-02
combustion
de la Formaldéhyde CH2O 50-00-0 50,000% 1,04E-01 2,59E-01
biomasse Phénols C6H6O 108-95-2 0,243% 5,03E-04 6,56E-04
Résultats de la dispersion
Calcul de la concentration de
atmosphérique Polluants
chacun des COV (en Eq. C) Calcul de la
(récepteur 13)
concentration en
Concentration Concentration
Part de COV équivalent
en moyenne en moyenne
Nom Nom Symbole N° CAS chacun des (µg/m3)
annuelle annuelle
COV
(µg/m3) (µg/m3)
COV non Acétaldéhyde C2H4O 75-07-0 9,737% 4,80E-02 8,80E-02
méthaniques Acroléine C3H4O 107-02-8 0,005% 2,26E-05 3,52E-05
issus de la
4,930E-01 Benzène C6H6 71-43-2 40,000% 1,97E-01 2,14E-01
combustion
de la Formaldéhyde CH2O 50-00-0 50,000% 2,47E-01 6,16E-01
biomasse Phénols C6H6O 108-95-2 0,243% 1,20E-03 1,56E-03
- Acétaldéhyde :
- Acroléine :
- Benzène :
- Formaldéhyde :
- Phénols totaux :
Agents Récepteur n°1 Récepteur n°10 Récepteur n°11 Récepteur n°12 Récepteur n°13
Les stations les plus proches du projet de CBN sont les stations de Besançon
Victor Hugo et Besançon Mégevand, situées à environ 10 km au sud-ouest
de CBN.
Compte tenu de ce qui précède, aucune valeur de bruit de fond dans l’air ne
sera donc prise en compte dans la suite de l’étude.
2.-3.-5.- Définition des scenarios d’exposition pour les risques par inhalation
Calcul des excès de risques individuels basés sur les émissions passées de la
centrale, telles que contrôlées régulièrement par la police des installations
classées. Ces émissions seront inférieures aux hypothèses majorantes
utilisées dans l’étude des risques sanitaires.
Mise à jour des excès de risques en intégrant les émissions à venir, sur la
période d’exploitation envisagée. Ces émissions tiendront compte du cadre
réglementaire en vigueur, ayant évolué dans les sens d’une réduction des
valeurs limites autorisées, et des améliorations techniques apportées pour
maintenir la conformité à la directive IED (préconisant l’adéquation avec les
Meilleures Technologies Disponibles).
Le scénario d’exposition des adultes est bâti sur les hypothèses suivantes :
Récepteur n°1 :
Intérieur du logement :
Extérieur du logement :
Récepteur n°10 :
=> Temps d’exposition annuel sur le lieu de travail : 195 * 365 = 71 175
min/an
Récepteur n°11 :
Récepteur n°12 :
Récepteur n°13 :
En moyenne annuelle, les enfants passent donc environ 175,6 min par jour à
l’école (6*178*60/365), soit : 175,6 * 365 = 64 094 min/an.
5http://www.education.gouv.fr/archives/2012/refondonslecole/wp-
content/uploads/2012/07/fiche_thematique_depp_n_10_rythmes_scolaires_comparaisons_internationales
_20121.pdf
Récepteur n°11 :
Nous considérons que les enfants pratiquent également une activité sportive
de durée égale à celle pratiquée par les adultes.
Récepteur n°12 :
Nous considérons que les enfants se promènent avec les adultes, sur une
durée égale.
Récepteur n°1 :
Extérieur du logement :
Intérieur du logement :
Sur une année complète (525 600 min), les enfants sont considérés comme
passant 100% de leur temps au sein du domaine d’étude.
L’exposition des enfants est considérée sur 15 années, ce qui constitue une
approche sécuritaire. En effet, la commune considérée pour l’exposition ne
dispose pas d’établissement secondaire.
Concentrations d’exposition moyennes des adultes aux traceurs de risques retenus pour le risque par inhalation :
Concentration Concentration
moyenne Concentration moyenne Concentration Concentration
Temps moyenne Temps Temps moyenne Temps moyenne Temps Concentration
annuelle au moyen moyen annuelle au moyen moyen moyen moyenne
annuelle annuelle au annuelle au
récepteur n°1 annuel annuel récepteur n°10 annuel annuel annuel annuelle
d’exposition µg/m3 d’exposition d’exposition récepteur n°11 d’exposition récepteur n°12 d’exposition pondérée
µg/m3 µg/m3
(min/an) (intérieur de (min/an) (min/an) (terrain de (min/an) (lieu de (min/an) µg/m3
(jardin de l’habitation) (mairie – lieu de loisirs) promenade)
l’habitation) travail)
Fluorure
1,11E-01 1,11E-01 1,14E-02 1,40E-02 1,01E-02 9,06E-02
d’hydrogène
Chlorure
6,66E-01 6,66E-01 1,26E-01 1,40E-01 9,22E-02 5,52E-01
d’hydrogène
Acétaldéhyde 1,19E-01 1,19E-01 8,41E-02 7,78E-02 3,70E-02 1,08E-01
Acroléine 4,77E-05 4,77E-05 3,37E-05 3,12E-05 1,48E-05 4,31E-05
Benzène 2,89E-01 2,89E-01 2,04E-01 1,89E-01 8,97E-02 2,61E-01
Formaldéhyde 8,34E-01 8,34E-01 5,89E-01 5,45E-01 2,59E-01 7,53E-01
Phénols totaux 2,11E-03 2,11E-03 1,49E-03 1,38E-03 6,56E-04 1,91E-03
Ammoniac 1,11E-01 6 570 1,11E-01 414 092,5 5,56E-02 71 175 5,33E-02 3 285 2,81E-02 6 205 9,70E-02
HAP (B[a]P) 4,76E-05 3,57E-05 3,46E-05 3,20E-05 1,50E-05 3,38E-05
HAP
1,19E-04 8,93E-05 8,64E-05 8,01E-05 3,74E-05 8,44E-05
(Naphtalène)
Dioxines 2,240E-09 1,68E-09 1,690E-09 1,550E-09 7,250E-10 1,60E-09
Cadmium 6,800E-05 5,10E-05 4,400E-05 4,120E-05 2,010E-05 4,75E-05
Mercure 6,80E-04 5,10E-04 4,40E-04 4,12E-04 2,01E-04 4,75E-04
Arsenic 1,810E-04 1,36E-04 1,170E-04 1,100E-04 5,350E-05 1,26E-04
Sélénium 2,27E-04 1,70E-04 1,47E-04 1,37E-04 6,69E-05 1,59E-04
Plomb 2,270E-03 1,70E-03 1,470E-03 1,370E-03 6,690E-04 1,59E-03
Concentration Concentration
moyenne Concentration moyenne Concentration Concentration
Temps moyenne Temps Temps moyenne Temps moyenne Temps Concentration
annuelle au moyen moyen annuelle au moyen moyen moyen moyenne
annuelle annuelle au annuelle au
récepteur n°1 annuel annuel récepteur n°10 annuel annuel annuel annuelle
d’exposition µg/m3 d’exposition d’exposition récepteur n°11 d’exposition récepteur n°12 d’exposition pondérée
µg/m3 µg/m3
(min/an) (intérieur de (min/an) (min/an) (terrain de (min/an) (lieu de (min/an) µg/m3
(jardin de l’habitation) (mairie – lieu de loisirs) promenade)
l’habitation) travail)
Vanadium 3,41E-03 2,56E-03 2,21E-03 2,06E-03 1,01E-03 2,38E-03
Chrome total 2,720E-04 1,760E-04 1,650E-04 8,020E-05
Chrome III 1,77E-04 1,33E-04 1,14E-04 1,07E-04 5,21E-05 1,23E-04
Chrome VI 9,52E-05 7,14E-05 6,16E-05 5,78E-05 2,81E-05 6,65E-05
6 570 414 092,5 71 175 3 285 6 205
Cobalt 3,40E-03 2,55E-03 2,20E-03 2,06E-03 1,00E-03 2,37E-03
Cuivre 2,72E-03 2,04E-03 1,76E-03 1,65E-03 8,02E-04 1,90E-03
Manganèse 2,27E-02 1,70E-02 1,47E-02 1,37E-02 6,69E-03 1,59E-02
Nickel 3,400E-04 2,55E-04 2,200E-04 2,060E-04 1,000E-04 2,37E-04
Concentrations d’exposition moyennes des enfants aux traceurs de risques retenus pour le risque par inhalation :
Concentration
Concentration Concentration Concentration Concentration
moyenne Temps Temps Temps Temps Temps Concentration
moyenne moyenne moyenne moyenne
annuelle au moyen moyen moyen moyen moyen moyenne
annuelle annuelle au annuelle au annuelle au
récepteur n°1 annuel annuel annuel annuel annuel annuelle
d’exposition µg/m3 d’exposition
récepteur n°13
d’exposition récepteur n°11 d’exposition récepteur n°12 d’exposition pondérée
µg/m3
(intérieur de µg/m3 (terrain de (lieu de
(jardin de (min/an) (min/an) (min/an) (min/an) (min/an) µg/m3
l’habitation) (Ecole) loisirs) promenade)
l’habitation)
Fluorure
1,11E-01 1,11E-01 1,12E-02 1,40E-02 1,01E-02 9,70E-02
d’hydrogène
Chlorure
6,66E-01 6,66E-01 1,29E-01 1,40E-01 9,22E-02 5,90E-01
d’hydrogène
Acétaldéhyde 1,19E-01 1,19E-01 8,80E-02 7,78E-02 3,70E-02 1,14E-01
Acroléine 4,77E-05 4,77E-05 3,52E-05 3,12E-05 1,48E-05 4,57E-05
Benzène 2,89E-01 2,89E-01 2,14E-01 1,89E-01 8,97E-02 2,77E-01
Formaldéhyde 8,34E-01 8,34E-01 6,16E-01 5,45E-01 2,59E-01 7,99E-01
Phénols totaux 2,11E-03 2,11E-03 1,56E-03 1,38E-03 6,56E-04 2,03E-03
Ammoniac 1,11E-01 6 570 1,11E-01 445 446 5,83E-02 64 094 5,33E-02 3 285 2,81E-02 6 205 1,03E-01
HAP (B[a]P) 4,76E-05 3,57E-05 3,59E-05 3,20E-05 1,50E-05 3,56E-05
HAP
1,19E-04 8,93E-05 8,98E-05 8,01E-05 3,74E-05 8,90E-05
(Naphtalène)
Dioxines 2,240E-09 1,68E-09 1,77E-09 1,550E-09 7,250E-10 1,69E-09
Cadmium 6,800E-05 5,10E-05 4,61E-05 4,120E-05 2,010E-05 5,02E-05
Mercure 6,80E-04 5,10E-04 4,61E-04 4,12E-04 2,01E-04 5,02E-04
Arsenic 1,810E-04 1,36E-04 1,23E-04 1,100E-04 5,350E-05 1,34E-04
Sélénium 2,27E-04 1,70E-04 1,54E-04 1,37E-04 6,69E-05 1,68E-04
Plomb 2,270E-03 1,70E-03 1,54E-03 1,370E-03 6,690E-04 1,68E-03
Concentration
Concentration Concentration Concentration Concentration
moyenne Temps Temps Temps Temps Temps Concentration
moyenne moyenne moyenne moyenne
annuelle au moyen moyen moyen moyen moyen moyenne
annuelle annuelle au annuelle au annuelle au
récepteur n°1 annuel annuel annuel annuel annuel annuelle
d’exposition µg/m3 d’exposition
récepteur n°13
d’exposition récepteur n°11 d’exposition récepteur n°12 d’exposition pondérée
µg/m3
(intérieur de µg/m3 (terrain de (lieu de
(jardin de (min/an) (min/an) (min/an) (min/an) (min/an) µg/m3
l’habitation) (Ecole) loisirs) promenade)
l’habitation)
Vanadium 3,41E-03 2,56E-03 2,31E-03 2,06E-03 1,01E-03 2,52E-03
Chrome total 2,720E-04 1,84E-04 1,650E-04 8,020E-05
Chrome III 1,77E-04 1,33E-04 1,20E-04 1,07E-04 5,21E-05 1,30E-04
Chrome VI 9,52E-05 7,14E-05 6,44E-05 5,78E-05 2,81E-05 7,02E-05
6 570 445 446 64 094 3 285 6 205
Cobalt 3,40E-03 2,55E-03 2,30E-03 2,06E-03 1,00E-03 2,51E-03
Cuivre 2,72E-03 2,04E-03 1,84E-03 1,65E-03 8,02E-04 2,01E-03
Manganèse 2,27E-02 1,70E-02 1,54E-02 1,37E-02 6,69E-03 1,68E-02
Nickel 3,400E-04 2,55E-04 2,30E-04 2,060E-04 1,000E-04 2,51E-04
L’historique du site a une importance certaine sur les retombées dans le sol
et leur accumulation potentielle.
b) Contribution de CBN
Modélisation du sol
‐ l’ingestion de sol ;
‐ l’ingestion d’œufs.
Les paramètres utilisés pour ces différents modules sont ceux entrés par
défaut dans le logiciel puisque la zone d’étude ne présente pas de spécificités
particulières.
Les coefficients de biotransfert (Br et Ba) non renseignés ont fait l’objet de
recherches sur la base de données de l’HHRAP.
Les différents modules s’appuient sur les valeurs de dépôts des différentes
substances.
Dans une approche conservatrice nous avons considéré toutes ces pratiques
au droit du récepteur n°1.
Les calculs réalisés ont donc considérés que les habitants du récepteur n°1
produisent et consomment exclusivement les denrées alimentaires (bœuf,
lait, légumes feuilles, légumes racines, fruits, œufs, volailles) produites sur
leur terrain. Cette approche est très sécuritaire dans la mesure où les espaces
agricoles et les pâtures sont, au vue des cartes de dispersion, éloignées du
point de retombées maximales (qui se trouve au niveau d’une forêt).
Monoxyde de carbone / / /
Acide chlorhydrique / / /
Acide fluorhydrique / / /
Ammoniac / / /
Oxydes d'azote / / /
Poussières / / /
Dioxyde de soufre / / /
Des études montrent que le temps de résidence d’un ménage dans un même
logement est de 30 ans (percentile 90 – étude réalisée en France (Nedellec et
al,1998)).
Nous retenons dans cette étude, une accumulation des particules durant
30 années d’exploitation et une durée d’exposition de la population de
30 années pour la quantification du risque par ingestion.
Le bruit de fond dans les sols ne sera pas pris en compte dans la suite de
l’étude car il ne permet pas de conclure sur l’impact sanitaire du site CBN.
De plus, la part attribuable au site est négligeable comparée au bruit de fond.
Les résultats des doses d’exposition journalières ont été calculés pour toutes
les catégories d’aliments ingérés (céréales, animaux, etc.) par le logiciel
MODUL’ERS.
IRi = (CMA/VTR) * F
IRo = (DMJ/VTR) * F
Les valeurs d’Indice de Risque (IR) sont présentées séparément pour chaque
substance dans les tableaux suivants. Pour chacune d’elle, l’impact sanitaire de
l’installation peut être considéré comme non préoccupant en termes d’effets
chroniques si la valeur d’indice de risque est inférieure à 1.
Le tableau suivant présente pour toutes les substances retenues, les valeurs des
IR par inhalation et par ingestion, ainsi que les IR totaux.
A noter que pour chaque substance, les IR sont calculées à partir des
concentrations moyennes issues du scenario « enfant », qui constitue la
population la plus exposée au regard des concentrations moyennes pondérées
par le temps d’exposition.
Résultat de la
Nom Symbole N° CAS Inhalation Valeur Guide
dispersion
a) Par inhalation
Pour les effets cancérigènes (sans seuil), la valeur attribuée à Tp est toujours
égale à 70 ans.
Dans la présente étude sanitaire, nous quantifions l’impact pour les 2 scénarios
d’exposition étudiés, en considérant une période d’exposition au stade enfant
(0 – 15 ans) et une période d’exposition au stade adulte (15 – 20 ans).
b) Par ingestion
Pour le cas du scénario ingestion, les ERI sont calculés à partir des résultats
donnés par le logiciel MODUL’ERS (présentés au § 2-3-6).
Pour les effets cancérigènes (sans seuil), la valeur attribuée à Tp est toujours
égale à 70 ans.
a) Risque cancérigène
Polluants ERI
Contamination par
Contamination par Contamination
Nom Symbole N° CAS inhalation sur
ingestion sur 30 ans totale
20 ans
b) Risques systémiques
L’impact sanitaire du site CBN peut être considéré comme non significatif
en termes d’effets chroniques à l’encontre des populations environnantes.
3.- BRUIT
Le site sera délimité au sud par la rivière du Doubs, au nord par la voie ferrée
reliant Belfort et Dijon, elle-même longée par la route départementale 683.
Les premières habitations sont situées en limite sud du site, à environ 150 m des
installations (chaudière, turbine et broyeur) et au nord de la limite
d’exploitation, de l’autre côté de la voie ferrée.
Les bruits sont ressentis comme nuisance de façon différente selon les
personnes. Il semble également que certaines personnes soient plus sensibles
que d’autres.
fatigue générale,
irritabilité,
nervosité générale,
Les effets du bruit sur la santé sont fonction de l’intensité de la source sonore,
de sa fréquence et de la durée d’exposition.
A noter que le point présentant les niveaux sonores les plus importants, de jour
comme de nuit est le point n°5. Les niveaux sonores de l’état initial, sont
identiques aux niveaux sonores calculés, l’exploitation de CBN n’aura donc pas
d’impact sur le niveau sonore relevé à ce point.
L’OMS décrit divers effets sur la santé liés aux nuisances sonores et propose
des valeurs guide pour le bruit dans les collectivités en milieux spécifiques.
Base de
Environnement Effet critique LAeq
temps LA max
spécifique sur la santé [dB(A)]
[heures]
Gêne sérieuse
pendant la 55 16 -
soirée
Zone résidentielle
Gêne modérée
extérieure
pendant la
50 16 -
journée et la
soirée
Intelligibilité
de la parole et
Intérieur des
gêne modérée 35 16
logements
pendant la
soirée
Perturbation
Intérieur des
du sommeil, la 30 8 45
chambres à coucher
nuit
Zones industrielles,
commerciales,
Perte de
marchandes, de 70 24 110
l’audition
circulation, extérieur
et intérieur
Ces valeurs sont difficilement comparables aux résultats obtenus dans le cadre
de mesures réalisées conformément à l’Arrêté du 23 Janvier 1997 et à la norme
NF S 31-010 ou à ceux obtenus par modélisation.
D’autre part, les valeurs guides en dB(A) sont susceptibles de produire un effet
dès lors que le temps d’exposition est dépassé, et cela de manière chronique.
En effet, la société CBN prendra toutes les mesures nécessaires afin d’isoler ses
équipements des structures et limiter les vibrations produites. En outre, les
réglages et les opérations de maintenance des installations seront réalisés avec
soin afin d’éviter une déviance par rapport à l’optimum.
Les populations susceptibles d’être exposées aux bruits générés par les futurs
installations sont les populations résidant aux habitations les plus proches ainsi
que les salariés de la papeterie.
Des mesures acoustiques réalisées en 2008 et 2009 ont permis de définir l’état initial du
niveau sonore en 10 points, répartis dans les différentes direction cardinales et aux
habitations les plus proches. Ces dernières peuvent être considérées comme reflétant le
contexte sonore actuel. En effet, depuis la réalisation des mesures, le contexte local n’a
pas évolué (pas de nouvelles construction, pas de modification significative des
infrastructures (routes, voie ferrée).
Une simulation acoustique a été réalisée à l’aide du logiciel CadnA® afin d’estimer les
niveaux de bruit lors de la mise en service des différentes activités objet du présent
dossier.
Dans ce cadre, les nuisances sonores des installations futures ont été mesurées par la mise
en œuvre d’installations identiques ou estimées à partir de fiches techniques.
Un récepteur a été ajouté, il s’agit du récepteur 7 bis, implanté en limite d’une habitation
située à l’est du site. Aucune mesure d’état initial n’ayant été réalisée à ce point, nous lui
assimilerons les valeurs de l’état initial mesurées au point le plus proche (LP7).
Les niveaux sonores attendus au voisinage habité, calculés lors de la modélisation, seront
compris entre :
Les niveaux sonores calculés seront de l’ordre de grandeur des bruits de conversations –
circulation.
A noter que le point présentant les niveaux sonores les plus importants, de jour comme de
nuit est le point n°5. Les niveaux sonores de l’état initial, sont identiques aux niveaux
sonores calculés, l’exploitation de CBN n’aura donc pas d’impact sur le niveau sonore
relevé à ce point.
Le point n°5 est situé face à la gare de Novillars et le long de la route départementale 683.
L’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 modifié relatif à la limitation des bruits émis dans
l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement
précise que les émissions sonores du site ne doivent pas engendrer une émergence
supérieure aux valeurs admissibles fixées dans le tableau ci-après, dans les zones à
émergence réglementée (ZER).
Supérieur à 35 dB(A) et
6 dB(A) 4 dB(A)
inférieur ou égal à 45 dB(A)
Des mesures acoustiques seront réalisées dans les 3 mois suivant la mise en route des
installations afin de vérifier les niveaux sonores générés par les installations, puis tous les
3 ans dans le cadre du plan de surveillance du site.
4.- DECHETS
des ferrailles,
Les critères de sélection relatifs aux déchets reposent sur le fait qu’ils aient un
caractère nocif et qu’il puisse y avoir un contact direct ou qu’il puisse y avoir
une pollution due à ces déchets par envol ou ruissellement.
Au vu du tableau ci-dessus, aucun des déchets générés par le site n’est retenu
pour l’évaluation de l’impact sanitaire.
contact direct,
Etant donné que le site est clôturé et que les déchets ne présentent pas de
phénomène d’envols et sont stockés dans des récipients fermés les protégeant
des eaux de ruissellement, il n’y a pas de contact possible (direct ou indirect)
entre ces déchets et les populations environnantes.
Les déchets ne présentent pas d’exposition avec les populations d’où l’absence de risque
sanitaire.
5.- INCERTITUDES
L’impact sanitaire est évalué pour plusieurs substances sur la base des valeurs limites
réglementaires d’émission. On considère donc que les installations rejettent
continuellement le maximum autorisé, à longueur d’année.
Pour les substances ayant fait l’objet d’une analyse plus fine, les valeurs maximales
présentées par l’IENERIS ont été retenues
La durée d’exposition sera aussi minorée par le fait qu’il n’y a pas d’établissement
secondaire dans la zone d’étude
Les concentrations moyennes d’exposition dans l’air sont équivalentes aux valeurs de
concentrations calculées à partir de la modélisation atmosphérique. On considère donc
que les polluants ne sont pas dégradés (sous l’effet du rayonnement solaire par exemple)
mais sont supposés persistants dans l’atmosphère.
Face à la difficulté d’estimer le niveau de formation de l’ozone, cette substance n’a pas
été prise en compte dans cette étude. L’ozone est un polluant secondaire formé sous
l’effet des radiations solaire par une série de réactions entre les hydrocarbures et les
oxydes d’azote présents dans l’atmosphère. Même si le mécanisme de formation de
l’ozone est connu, il est aujourd’hui difficile de simuler la quantité d’ozone formée suite à
l’activité de l’installation.
La voie d’exposition cutanée n’a pas été retenue parmi les scénarios d’exposition. Cette
voie d’exposition est négligeable par rapport aux autres voies d’exposition. La peau
constitue une barrière de protection, alors que des organes tels que les poumons ont un
rôle d’échange entre le corps et l’extérieur. De plus, la surface de contact du polluant avec
la peau est 200 fois plus faible que celle des poumons.
.
Afin de caractériser la charge toxique liée aux dioxines, l’équivalent toxique (TEQ) a été
considéré. A chaque congénère, est ainsi attribué un coefficient de toxicité, qui a été
estimé en comparant l’activité du composé considéré à celle de la 2,3,7,8 TCDD.
L’équivalent toxique d’un mélange de congénères est obtenu en sommant les teneurs des
17 composés les plus toxiques, multipliées par leurs coefficients de toxicité respectifs.
Nous avons considéré que les composés organiques volatils émis par la chaufferie sont
constitués uniquement de COV non méthaniques dont la répartition est assimilée aux
composés identifiés dans la littérature.
Selon les organismes, les méthodes de calcul des Valeurs Toxicologiques de Référence
considèrent des facteurs d’incertitudes très variables. Les VTR sont élaborées en tenant
compte de facteurs d’extrapolation et en fonction de l’état des connaissances actuelles.
Les vitesses de dépôts secs et humides des polluants dans l’atmosphère sont issues de la
bibliographie scientifique.
Fondés sur des mesures directes dans l’environnement, les paramètres environnementaux
(coefficients de biotransfert) attribués à chaque polluant sont entachés d’incertitudes liées
aux méthodes d’estimation.
Les incertitudes ont été étudiées. Elles ne remettent pas en cause les conclusions de la présente
étude.
Pour chaque agent retenu, les effets sur la santé ont été étudiés selon le scénario d’exposition
retenu.
Selon le guide InVS, en cas de co-exposition à plusieurs substances dangereuses, les Indices de
Risque peuvent être additionnés lorsque le mécanisme de toxicité et l’organe cible des
composés présents sont similaires.
En revanche, en ce qui concerne les risques de cancer, l’InVS considère que les excès de risque
individuel peuvent tous être additionnés (sans distinction de l’organe cible) dans le but
d’apprécier globalement le risque cancérigène qui pèse sur la population exposée.
En terme de risques cancérigènes, la valeur de d’Excès de Risque Individuel total est inférieure
à 10-5. L’impact sanitaire des installations du site CBN peut être considéré comme non
significatif en termes d’effets chroniques à l’encontre des populations environnantes.
du guide InVS pour l’analyse du volet sanitaire des études d’impact réalisé par le
département Santé-Environnement, publié en Février 2000,
SOMMAIRE DÉTAILLÉ
PRÉAMBULE
Afin de ne pas surcharger le corps de texte de la présente étude des dangers (EDD), les informations
relatives à l’Analyse Préliminaire des Risques (APR) et celles relatives à la modélisation des scénarios
sont placées, chacune, dans une annexe spécifique.
Le logigramme ci-après illustre l’articulation entre ces 3 parties dans le cadre de la méthodologie de
l’étude des dangers.
Oui
Besoin de déterminer
si les effets de
certains phénomènes Modélisation des phénomènes
dangereux sortent des dangereux
limites de propriété Oui
du site ?
Non
Le recueil, l’analyse, la mise en forme des données sont inscrits dans la base de
données A.R.I.A. (Analyse, Recherche et Information sur les Accidents). La
recherche a été effectuée sur les accidents survenus en France. La recherche a
porté sur :
Les incendies représentent plus des 2/3 des évènements retenus, en raison
principalement du stockage de bois.
TOTAL 11 100%
Plus de trois quarts des accidents recensés se soldent par des dégâts
matériels, plus ou moins importants en fonction du phénomène dangereux et
de la rapidité d’intervention des moyens de secours.
Dans cette analyse sont retenus les incidents impliquant des silos de stockage
de copeaux de bois, des stockages d’écorces de bois, des stockages
extérieurs ou intérieurs de produits de scierie (planches, rebuts…), de
palettes et de grumes.
Dans la quasi-totalité des accidents répertoriés, les dégâts matériels sont les
principales conséquences des accidents, du fait de l’effet destructeur des
incendies.
Les paragraphes qui suivent présentent les produits utilisés ou stockés sur le site
CBN.
L’ensemble des fiches de données de sécurité des produits qui seront utilisés,
comportant un étiquetage SGH01 à SGH09 sont consultables sur demande.
Plaquettes Grumes
Illustrations
30 à 55% 30 à 55%
Taux d’humidité
(42% en moyenne) (45% en moyenne)
Masse volumique apparente 350 kg/m3 693 kg/m3
PCI 9,7 MJ/kg 9 MJ/kg
Débit massique de
0,007 kg/m².s 0,007 kg/m².s
combustion
Il s’agit d’un enjeu crucial pour CBN dans la mesure ou l’essentiel des
garanties données par le constructeur de la chaudière sera soumis au respect
de spécifications strictes. Ces garanties portent sur les valeurs limites
d’émission, mais aussi sur le rendement et la disponibilité de la génération
de vapeur.
Silo automatique
e) Liquides Inflammables
(*) : les intérêts visés définis par cet article sont les suivants : la commodité
du voisinage, ou la santé, la sécurité, la salubrité publiques, ou l’agriculture,
ou la protection de la nature et de l’environnement, ou la conservation des
sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique.
b) Présentation de la démarche
L’analyse des risques des installations exploitées sur le site CBN a été
réalisée selon la méthode APR ou Analyse Préliminaire des Risques.
le générateur biomasse,
le stockage de gasoil,
d) Exclusions
Deux causes de situation de danger ont été écartées étant donné qu’elles font
l’objet d’un paragraphe particulier dans l’Etude des Dangers. Il s’agit de :
Les modélisations réalisées à l’aide des logiciels Flumilog et Aloft ont été
réalisées sur les stockages extérieurs de biomasse (en grumes sur les 4 aires
de stockage et sous forme de plaquettes dans le bâtiment d’extraction). Les
résultats des modélisations montrent que le site ne sera pas à l’origine d’un
accident majeur potentiel, puisque les zones d’effets de ces derniers restent
à l’intérieur des limites d’exploitation.
Classe de probabilité E D C B A
Probabilité d’occurrence P < 10-5 10-5 ≤ P < 10-4 10-4 ≤ P < 10-3 10-3 ≤ P < 10-2 10-2 ≤ P
A : Evènement courant
B : Evènement probable
C : Evènement improbable
D : Evènement très improbable
E : Evènement possible mais extrêmement peu probable
Grille basée sur le rapport INERIS – Programme EAT – DRA 34 – Opération j – Intégration de la dimension probabiliste
dans l’analyse des risques – Partie 2 : Données quantifiées – 2006 et sur le rapport INERIS - Programme EAT-DRA 71-
Opération C2.1 :Estimation des aspects probabilistes - Fiches pratiques : Intégration de la probabilité dans les études de
dangers - 2008
CBN à mis en place des mesures de maîtrise des risques basées sur la
formation du personnel, la mise en place de procédures spécifiques, la
formation à l’utilisation des moyens d’extinction en cas d’incendie, les
modalités de confinement en cas de pollution du sol, l’extinction
automatique d’incendie (trémie d’alimentation du générateur) etc. ces
mesures sont présentées au paragraphe 3 de l’étude de dangers et dans
l’analyse préliminaire des risques (annexe 13).
Probabilité
N° de Probabilité Mesures de maitrise des d’occurrence du
Type d’accident
scénario d’occurrence risques phénomène
dangereux
Mesures préventives
Incendie des aires de organisationnelles
1 à 12 A B
stockage de bois (Niveau de confiance (NC :
1)
Incendie de la trémie Mesures préventives
13 à 16 de réception des A organisationnelles B
plaquettes (NC : 1)
Mesures préventives
organisationnelles
Incendie du bâtiment
(Niveau de confiance : 1)
17 à 20 d’extraction des A C
Utilisation des RIA par le
plaquettes
personnel formé
(NC : 1)
Mesures organisationnelles et
Incendie de la trémie techniques :
21 à 25 d’alimentation de la A Détection de température et C
chaudière extinction automatique NC :
2
Probabilité
N° de Probabilité Mesures de maitrise des d’occurrence du
Type d’accident
scénario d’occurrence risques phénomène
dangereux
Mesures préventives
organisationnelles
Incendie de la table (NC : 1)
26 à 29 A C
du broyeur Utilisation des RIA par le
personnel formé
(NC : 1)
Mesures préventives
organisationnelles
Incendie du broyeur à (NC : 1)
30 à 34 A C
bois Utilisation des RIA par le
personnel formé
(NC : 1)
Déversement Produits absorbants et bassin
35 et 36 accidentel au niveau A de confinement C
du broyeur à bois (NC : 2)
Eclatement du Soupapes de sécurité
37 B C
générateur (NC : 1)
Produits absorbants et bassin
Fuite d’huile au
38 A de confinement C
niveau de la turbine
(NC : 2)
Mesures préventives
39 à 46 Incendie de la turbine A organisationnelles B
(NC : 1)
Mesures préventives
Incendie des bandes
47 à 50 A organisationnelles B
transporteuses
(NC : 1)
Produits absorbants et bassin
Déversement de
52 à 53 A de confinement C
liquide inflammable
(NC : 2)
Utilisation d’extincteurs par
Incendie de la nappe
54 à 56 A du personnel formé B
de carburant
(NC :1)
Revêtement anti-corrosion
Cuve double paroi
57 et 58 Pollution du sol B C
Détection de niveau
(NC :1)
Epandage d’une
Produits absorbants et bassin
nappe de liquide
59 à 62 A de confinement C
inflammable
(NC : 2)
Pollution du sol
Incendie de la nappe Mesures préventives
63 à 65 de liquide A organisationnelles B
inflammable (NC : 1)
Déversement Produits absorbants et bassin
66 accidentel A de confinement C
Pollution du sol (NC : 2)
Utilisation d’extincteurs par
Incendie des
67 A du personnel formé B
compresseurs
(NC :1)
a) Installations voisines
Les établissement AS dits Seveso seuil haut les plus proches du site de la
chaufferie CBN correspondent aux sociétés :
Les établissements Seveso seuil bas les plus proches du site de la chaufferie
correspondent aux sociétés :
Aucun PPRT n’a été prescrit ou approuvé pour ces 2 entreprises. Par
ailleurs, les documents d’urbanisme opposables au projet ne font pas
mention de restrictions liées à des effets de phénomènes dangereux.
flux de 3 kW/m² : 19 m,
flux de 5 kW/m² : 11 m,
Cette rupture de rack pourra engendrer des brûlures sur le personnel proche
ou intervenant sur les stockages de papiers.
b) Circulation
i) Routière
ii) Aérienne
iii) Ferroviaire
Le trafic total sur la voie ferrée située à proximité du site CBN est
estimé de façon majorante à 220 trains par jour, à savoir au trafic total
de TER dans la région Franche Comté. La voie ferrée longe le site sur
toute sa longueur, soit sur environ 0,5 km.
Le trafic total sur la voie ferrée située à proximité du site CBN est
considéré comme étant du trafic de marchandises dangereuses soit près
de 220 trains par jour. La voie ferrée longe le site sur toute sa
longueur, soit sur environ 0,5 km.
Minerais, Minéraux
Machines,
Type de Produits déchets Produits bruts,
Engrais véhicules
marchandises agricoles pour la métallurgiques matériaux de
transaction
métallurgie construction
Tonnage 1 621 985 340 493 675 451
Le Canal du Doubs longe le site sur toute sa longueur, soit sur environ
0,5 km.
c) Malveillance
a) Foudre
b) Météorologie et précipitations
Selon les règles NV65 définissant les effets du vent sur les constructions et
leurs annexes, la commune de Novillars se situe en région 1 pour les vents
(vent 2009), ce qui correspond à une pression et vitesse de vent pour un site
de type « normal » de 500 Pa (pression maxi de 875 Pa) et 102,9 km/h
(vitesse maxi de 136,1 km/h).
Selon les règles NV65 définissant les effets de la neige sur les constructions
et leurs annexes, la commune de Novillars se situe en région B1 pour la
neige (Eurocode1 EN1991-1-3), ce qui correspond à charge normale de
45 daN/m². Le site étant à une altitude moyenne de 250 m, la charge normale
est de 50 daN/m² (pn0 + (250-200)/10).
Les dispositions constructives suivantes seront mises en œuvre par CBN afin
de ne pas réduire le volume disponible à l’expansion de la crue :
Les bâtiments suivants seront réalisés sur vide sanitaire et mis hors d’eau,
c’est-à-dire avec un plancher situé à 10 cm au dessus de la côte de référence
PPRI (251,7 m NGF).
Le bâtiment turbine, supportant une charge importante, devra être réalisé sur
remblai (hors d’eau).
Le volume de bois non broyé stocké sera limité à 15 000 tonnes, dont la
moitié sera implantée hors d’eau, sur la butte présente à l’est du site.
Le bois sera stocké en tas et il sera possible d’arrimer avec des câbles ou des
filets en cas d’alerte de crue, les tas les plus vulnérables (les moins élevés),
comme le montre le schéma ci-dessous.
Les seuils de vigilance sur les stations de mesure de débit du canal du Doubs
en amont du site sont les suivants :
La société CBN a fait réaliser une étude de la vulnérabilité de son site vis-à-
vis du risque inondation, cette étude est jointe en annexe 17.
i) Compléments sur les mesures prises par CBN pour faire face au
risque inondation en phase chantier
En tout état de cause, une évacuation / mise hors d’eau des engins et
des produits présentant un risque pour l’environnement sera possible
dans les 48 heures suivant le déclenchement de la procédure
d’évacuation.
ii) Compléments sur les mesures prises par CBN pour faire face au
risque inondation en phase d’exploitation
CBN
CBN
CBN
CBN
f) Risque sismique
dégâts massifs, les habitations les plus vulnérables sont détruites, presque toutes subissent des
VIII
dégâts importants
Les cartes ci-après présentent les cartes de l’aléa sismique pour le territoire
national et la région Franche-Comté.
Source :
La société CBN n’utilisera pas de biomasse sous forme de sciure ou de copeaux de bois,
permettant d’écarter le risque d’explosion. Les grumes seront broyés sous forme de
plaquettes de granulométrie trop importante pour pouvoir exploser.
En ce qui concerne les produits stockés le principal risque est l’incendie des stockages
de biomasse, ainsi que le déversement accidentel de produits (fioul).
L’analyse préliminaire des risques et les modélisations réalisées montrent qu’en cas
d’accident sur les installations dont l’exploitation est envisagée par la société CBN, aucun
scénario ne conduit à un accident majeur potentiel.
En ce qui concerne la biomasse stockée, les modélisations réalisées se basent sur des
hypothèses sécuritaires. La société CBN tiendra un registre des quantités livrées afin de
limiter ses stockages de bois à 7 500 tonnes hors zone surélevée (butte) et à 7500 t
également sur la butte (aires de stockage n°3 et 4).
Concernant les risques extérieurs, le site de la société CBN n’est visé par aucun plan de
prévention des risques technologiques. En ce qui concerne les dangers liés à l’exploitation
de la papeterie voisine, les modélisations réalisées à l’occasion de la réalisation de l’étude
de dangers en 2002 montrent que le seuil des effets dominos n’impactera pas les
installations de CBN, toutes situées à plus de 6 m de la limite séparative.
Le fonctionnement des ces 2 entités étant lié, en cas d’accident sur l’une ou l’autre, des
mesures communes d’évacuation seront décidées, adaptées à la situation.
Les risques liés aux infrastructures de transport ont été étudiés. Seules la voie ferrée et
la voie fluviale pourraient engendrer des conséquences sur le site CBN en cas d’accident
(impact mécanique ou effets dominos). Néanmoins, la probabilité d’accident estimée est
faible, elle est comprise entre 3,65E-6 et 7,8E-7 accident/an.
Enfin, les risques naturels susceptibles d’engendrer des effets sur les installations du site
seraient ceux liés aux contraintes météorologiques, au retrait-gonflement des argiles, à la
présence d’une nappe phréatique sub-affleurante. Cependant, la construction des
bâtiments et la mise en place des installations enterrées (cuves) ont respecté les règles de
construction et mis en place les mesures nécessaires pour lutter contre la corrosion
(revêtement spécifique).
Pour les installations considérées par la présente étude de dangers, aucun scénario étudié ne
conduit à un accident majeur potentiel.
Le personnel sera formé sur la conduite à tenir et sur les actions prioritaires à
mettre en œuvre en cas de sinistre, le tout en adéquation avec le plan
d’intervention interne du site.
Des panneaux de sécurité seront placés aux différentes zones à risques afin de
rappeler les principales consignes de sécurité en vigueur sur le site.
Un plan de prévention est établi avant le début de travaux réalisés par des
entreprises extérieures dès lors que les tâches à effectuer comportent des
travaux dangereux et que la durée des travaux est au moins égale à 400 heures
de travail sur une période égale au plus à 12 mois. Le plan de prévention a pour
objectif de définir les phases dangereuses des travaux et les moyens matériels à
mettre en œuvre pour les réaliser. Il contient les instructions à donner aux
personnes exécutant les travaux.
La société CBN mettra en place un plan d’évacuation qui permettra d’établir les
sens d’évacuation et les points de rassemblement en cas d’incident sur le site.
Ce plan recensera les issues de secours et les moyens de lutte contre l’incendie
présents sur le site.
Ce document sera géré par CBN et mis à jour à chaque modification du site ou
de ses conditions de fonctionnement.
a) Gros œuvre
Murs
Plancher Ossature Charpente Toiture Façades
séparatifs
/
Protection à REI 120
Equipement
Dalle béton Métallique Métallique la pluie des Ouvertes (au niveau des
chaudière
équipements bureaux)
sensibles
Dalle béton Dalle
Sur remblais alvéolaire
Bâtiment turbine Béton Béton Béton /
(+251,8 m béton et
NGF) étanchéité
Dalle béton
Bâtiment de Sur remblais Béton
Béton Béton Béton /
broyage (+251,8 m REI 120
NGF)
Conformément
à l’AM du
11/09/2013, le
mur séparatif
Dalle béton Bardage avec le
Bâtiment
métallique bâtiment
d’extraction des (+250,3 m Métallique Métallique Bac acier
simple sur vestiaire et
plaquettes NGF) 3 côtés maintenance
est REI 120
jusqu’en sous
façade de
toiture
Mur
Dalle béton périphérique
Hangar de basse sur en béton sur 3
stockage des pilotis Métallique Métallique Bac acier côtés jusqu’à /
cendres (+251,8 m 4,5 m de haut
NGF) Façade sud
ouverte
Murs
Plancher Ossature Charpente Toiture Façades
séparatifs
Conformément
à l’AM du
11/09/2013, le
Dalle basse Bardage mur séparatif
Vestiaires accolés sur vide métallique avec
à l’extracteur de sanitaire Métallique Métallique Bac acier double peau l’extracteur de
plaquettes (+251,8 m avec isolation plaquettes est
NGF) laine de verre REI 120
jusqu’en sous
façade de
toiture
Dalle béton
basse sur vide Béton
Bâtiment Bâtiment Béton
sanitaire Pour le
administratif bureaux : Bâtiment
(+251,8 m bâtiment
Local dénox / Béton + 120 bureaux :
NGF). administratif
locaux Béton Béton mm de laine mur béton (bureaux)
électriques / de verre + +120 à 140 REI 120
compresseurs / Bâtiment 120 mm de mm de laine
bureaux : (vis-à-vis de la
installation de polyuréthane de verre.
plancher chaudière)
traitement d’eau sous
hourdis étanchéité
polystyrène
Bardage
double peau
Dalle béton
avec isolation
basse sur
Local laine de verre
pilotis Métallique Métallique Bac acier /
d’échantillonnage et façade
(+251,8 m
extérieure
NGF)
avec bardage
bois
D’autre part, les locaux suivants seront isolés des autres locaux et
dégagements, par des murs et des planchers au moins REI 60. Les portes
d’intercommunications seront EI 30 et munies de ferme portes :
bâtiment administratif,
Tous les produits ou déchets liquides susceptibles de créer une pollution des
eaux ou des sols seront placés sur rétention conformément à l’article 25 de
l’arrêté du 04 octobre 2010. Le volume de rétention sera au moins égal à :
Les déchets liquides entreposés sur le site seront placés dans des contenants
étanches (fûts, geobox, etc.) sur rétention.
c) Dispositifs de désenfumage
Pourcentage de Types de
désenfumage commandes
Automatiques et
Bâtiment turbine 0,5%
manuelles
Bâtiment d’extraction des Automatiques et
0,5%
plaquettes manuelles
En ce qui concerne le désenfumage, le code du travail stipule aux articles
R.4216-13 et R.4216-14 les choses suivantes :
d) Issues de secours
e) Accès pompiers
Le site disposera d’un seul accès depuis la RD 683 puis la rue Jean-Baptiste
Weibel.
CBN
f) Matériels électriques
a) Détections
bâtiment bureaux,
b) Transmission d’alerte
a) Extincteurs
Des extincteurs sont répartis à l’intérieur du site et dans les lieux présentant
des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et
facilement accessibles.
b) RIA
Dans le cas de CBN, cette plus grande surface est l’ilot central de 2 254 m².
Ainsi, pour la plus grande plateforme (2 254 m²) le débit minimal arrondi à
un multiple de 30 m3 le plus proche est de 150 m3/h sur 2 heures, soit un
volume d’eau nécessaire de 300 m3.
Art. 11 V : non concerné, le bâtiment d’extraction sera ouvert sur une façade,
écartant les risques d’explosion de poussières.
Art.14 I : un RIA est prévu dans cette zone ainsi qu’un poteau incendie.
Toutefois, un RIA supplémentaire sera ajouté si nécessaire.
Art. 23 II : les stockages tampons de bois doivent pour des raisons pratiques être
implantés à moins de 10 m du bâtiment de broyage (bâtiment en béton).
En ce qui concerne les aires de stockage, ces dernières seront implantées à une
distance inférieure à 10 m, mais implantées de telles sorte qu’elles ne
généreront pas d’effets dominos entre-elles (cf. annexe modélisation).
Art. 23 III : l’extracteur de plaquettes sera ouvert sur une façade, il n’y aura
donc pas de risque de créer une atmosphère explosive.
Les principaux investissements prévus pour la sécurité sont récapitulés dans le tableau
ci-dessous :
Evaluation du coût
MESURES PAR DOMAINE ENVIRONNEMENTAL (liste non exhaustive) d'investissement en € HT Evaluation du coût d'exploitation en €/an
AIR
Surcoût d’un filtre à manche (par rapport à un filtre électrostatique) 100 000
Analyseur en continu des fumées inclus dans le prix chaudière
Multicyclone inclus dans le prix chaudière
Optimisation de la combustion inclus dans le prix chaudière
Mesure périodique des rejets (système CEMS) série O², CO², option NOx, CO 15 000
SNCR 550 000 150 000
EAU
Réseau d’assainissement d’eaux pluviales sur site 600 000
Analyseur des effluents liquides ‐ Mesure périodique des rejets 5 000
Mesure continue de la température et du débit 1 000
Dégrillage – Déshuilage – Paroi siphoïde 62 000
ACOUSTIQUE
Isolation phonique des bâtiments Inclus dans le génie civil
Silencieux (sur évents)… inclus dans le prix chaudière
Aérocondenseur bas bruit (surcoût par rapport à un aérocondenseur classique) 125 000
INTEGRATION PAYSAGERE
Projet architectural 40 000
Création d'espaces verts (engazonnement, plantation d'arbres, etc.) 35 000
DIVERS
Contrôle et entretien régulier de la chaudière et des engins mobiles (visite annuelle) 8 000
Lutte contre l’expansion de la renouée du Japon 8 000
Mise en place d’une clôture périphérique condamnée par portails d’accès 85 000
Vidéosurveillance 30 000
Mise en place de dispositifs d’extinction et de détection 110 000
1 964 000 160 000
EVALUATION DU COUT TOTAL DES MESURES
SOMMAIRE DÉTAILLÉ
1.-1.- EFFECTIF
1.-3.- FORMATIONS
Le personnel posté CBN suivra notamment les formations suivantes, selon les risques
auxquels il est susceptible d’être exposé :
sauveteurs-secouristes du travail,
équipier incendie,
habilitation électrique,
cariste,
Le personnel recevra également une formation sécurité sur les risques spécifiques
encourus au niveau de chaque poste de travail, la conduite à tenir en cas d’accident et
d’incident, le déclenchement de l’alerte et le maniement des extincteurs.
Par ailleurs, des vestiaires et une salle de repos seront mis à la disposition du personnel.
L’ensemble des installations sanitaires sera tenu dans un état constant de propreté afin de
respecter de bonnes conditions d’hygiène pour le personnel.
2.-2.- RESTAURATION
2.-3.-1.- Chauffage
Les locaux occupés par le personnel seront chauffés par des radiateurs
électriques.
2.-3.-2.- Eclairage
2.-3.-3.- Bruit
périodiquement,
3.- SECURITE
L’organisation et la gestion des secours en cas d’incident ou accident sont détaillés dans
l’étude des dangers du présent dossier.
Le site CBN disposera d’un plan d’intervention interne qui pourra si besoin être articulé
avec celui de la papeterie. Ce document définira les mesures d’organisation, les méthodes
d’intervention et les moyens mis en œuvre pour protéger le personnel, les populations et
l’environnement en cas de sinistre sur les installations ou d’inondation du site.
Ce document fera l’objet de mises à jour à chaque fois que cela sera nécessaire.
Ces contrôles périodiques et vérifications réglementaires ont été présentés dans l’Etude
des Dangers.
Avant toute intervention d’une entreprise extérieure, un plan de prévention sera rédigé
après une visite préalable d’évaluation des risques.
l’organisation des secours, les qualifications requises par les salariés, les
moyens mis à disposition,
vêtements de travail,
chaussures de sécurité,
bouchons d’oreille,
gants,
casques,
lunettes de protection,
bottes et cuissardes,
torches,
4.- C.H.S.C.T.
L’effectif de la centrale ne sera pas suffisant pour mettre en place un Comité d’Hygiène, de
Sécurité et des Conditions de Travail.
ANNEXES
ANNEXE 1
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 2
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 3
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 4
DOCUMENTS D’URBANISME
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 5
EXPERTISE FAUNE/FLORE
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 6
DONNEES METEOROLOGIQUES
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 7
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 8
MESURES ACOUSTIQUES
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 9
SIMULATION ACOUSTIQUE
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 10
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 11
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 12
RECHERCHE BARPI
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 13
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 14
ANNEXE MODELISATION
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 15
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 16
DIMENSIONNEMENT DE LA RETENTION
INCENDIE (D9A)
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 17
ETUDE DE VULNERABILITE
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 18
KALIÈS - KA13.08.003
DDAE NOVILLARS - CBN
ANNEXE 19
RAPPORT DE BASE
KALIÈS - KA13.08.003