6 - Etude Dangers - Ddae Sita Sud BGD - Vdep2
6 - Etude Dangers - Ddae Sita Sud BGD - Vdep2
6 - Etude Dangers - Ddae Sita Sud BGD - Vdep2
D’AUTORISATION
D’EXPLOITER
10/2012
Complété 03/2013
BELLEGARDE (30)
Sommaire
1. Introduction .......................................................................................................... 5
1.1. Objet de l’étude ................................................................................................... 6
1.2. Contexte réglementaire ......................................................................................... 8
1.3. Méthodologie de l’étude des dangers....................................................................... 9
1.3.1. Analyse du retour d’expérience ........................................................................... 9
1.3.2. Etude des potentiels de dangers ......................................................................... 9
1.3.3. Evaluation globale des risques ........................................................................... 10
1.3.4. Analyse des mesures de maîtrise des risques ...................................................... 10
1.3.5. Identification et hiérarchisation des scénarii ........................................................ 10
1.3.6. Analyse détaillée de réduction des risques .......................................................... 10
1.3.7. Efficacité des barrières de sécurité, hiérarchisation des différents scénarios ............ 11
1.4. Lexique .............................................................................................................. 12
2. Description de l’environnement du site ............................................................... 15
2.1. Localisation......................................................................................................... 16
2.1.1. Situation géographique..................................................................................... 16
2.1.2. Le site d’étude ................................................................................................. 23
2.2. Recensement des intérêts naturels à protéger ......................................................... 24
2.2.1. Intérêts d’ordre hydrogéologiques...................................................................... 24
2.2.2. Eaux superficielles ........................................................................................... 29
2.2.3. Milieux naturels, classés ou protégés .................................................................. 32
2.2.4. Zones NATURA 2000 ........................................................................................ 37
2.3. Recensement des intérêts matériels et humains à protéger....................................... 37
2.3.1. Habitations ..................................................................................................... 37
2.3.2. Etablissement recevant du public (ERP) et équipement collectifs ............................ 41
2.3.3. Sites classés et inscrits ..................................................................................... 41
2.3.4. Industries, artisanat et ERP Etablissements recevant du public .............................. 41
2.3.5. Infrastructures de transport .............................................................................. 42
2.3.6. Appellations d’origine et activités agricoles.......................................................... 43
2.4. Recensement d’activités dangereuses à proximité.................................................... 43
2.4.1. Activités industrielles proches ............................................................................ 43
2.4.2. Circulation externe ........................................................................................... 43
2.4.3. Réseaux collectifs proches ................................................................................ 43
2.5. Recensement des aléas naturels dangereux ............................................................ 44
2.5.1. Précipitations .................................................................................................. 44
2.5.2. Inondation ...................................................................................................... 44
2.5.3. Risque incendie ............................................................................................... 45
1. Introduction
Le projet tel qu’il est proposé, a pour objectif d’augmenter une valorisation globale
(recyclage, valorisation matière, valorisation énergétique, …) ; il prévoit :
La mise en place d’un tel site, équipé d’une unité de tri évolutive et modulable
garantira :
" Le contenu de l'étude de dangers doit être en relation avec l'importance des risques
engendrés par l'installation. En tant que de besoin, cette étude donne lieu à une analyse
de risques qui prend en compte la probabilité d’occurrence, la cinétique et la gravité des
accidents potentiels selon une méthodologie qu’elle explicite.
" Elle définit et justifie les mesures propres à réduire la probabilité et les effets de ces
accidents. ".
Les intérêts visés à l’article L. 511-1 sont constitués par les installations à l’extérieur du
site à savoir : la commodité du voisinage, la santé, la sécurité, la salubrité publique,
l'agriculture, la protection de la nature, de l’environnement et des paysages , l’utilisation
rationnelle de l’énergie, la conservation des sites et des monuments ainsi que des
éléments du patrimoine archéologique.
Cette étude doit permettre d’avoir une vision complète des dangers présents sur le site
et des risques qui en découlent ; elle permettra notamment d’intégrer
Après une description des installations et de leur environnement, on trouve les chapitres
suivants :
Sont identifiés :
Pour chaque installation présente sur le site, les conséquences des événements les plus
graves sont évaluées par modélisation numérique. En particulier les barrières de sécurité
présentes sur le site ne sont pas prises en compte. A la fin de ce chapitre une réflexion
permet d’identifier d’éventuelles pistes de réduction des potentiels de danger. La gravité
des scénarios développés est évaluée sur la base de la fiche guide n° 1 de la circulaire de
décembre 2006.
Des méthodes systématiques d’analyse de risques sont alors utilisées telles que l’AMDE1
ou l’HAZOP.
Dans la présente étude, il n’a pas été nécessaire de développer des analyses détaillées.
1
AMDE : Analyse des Modes de Défaillance et de leurs Effets – HAZOP : HAZard
OPerability, étude de risque par analyse des modes de dérive des paramètres de
fonctionnement d’une installation
1.4. LEXIQUE
Avertissement: Les termes ou expressions explicités ci-après font référence, lorsqu'elles existent, à
des définitions extraites de normes ou de textes réglementaires cités entre parenthèse.
Accident : Evénement non désiré qui entraîne des dommages vis à vis des personnes,
des biens ou de l'environnement et de l’entreprise en général.
Aléa : probabilité qu’un phénomène accidentel produise en un point donné des effets
d’une gravité potentielle donnée, au cours d’une période déterminée. L’aléa est donc
l’expression, pour un type d’accident donné, du couple probabilité d’occurrence / gravité
potentielle des effets. Il est spatialisé et peut être cartographié. Par exemple, l’aléa
explosion produisant une surpression de 140mbars à 100 mètres est 1 pour 10 000 ans.
[Circulaire du 02/10/03 du MEDD sur les mesures d'application immédiate introduites par
la loi 2003-699 en matière de prévention des risques technologiques dans les
installations classées].
Estimation du risque : Processus utilisé pour affecter des valeurs à la probabilité et aux
conséquences d'un risque. L'estimation du risque peut considérer le coût, les avantages,
les préoccupations des parties prenantes, et d'autres variables requises selon le cas pour
l'évaluation du risque [FD ISO/CEI Guide 73].
Exposition (ou risque) : résulte de la combinaison de l’aléa affectant une zone donnée
avec la vulnérabilité de cette zone.
PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur : C'est l’énergie thermique libérée par la réaction de
combustion d'un kilogramme de combustible sous forme de chaleur sensible, à l'exclusion
de l’énergie de vaporisation (chaleur latente) de l'eau présente en fin de réaction.
Protection : Mesures visant à limiter l’étendue ou/et la gravité des conséquences d’un
phénomène dangereux, sans en modifier la probabilité d'occurrence.
Risque technologique : Risque lié à la mise en œuvre de l’activité humaine à des fins
technologiques (industriel, nucléaire, chimique, transport de matières dangereuses,
barrage hydraulique, …).
2. Description de
l’environnement du
site
2.1. LOCALISATION
Ecopôle multi-
filières SITA FD
Projet de Pôle de
Recyclage et
d’Elimination des
déchets non
dangereux de la
Roseraie
SITA SUD
Bellegarde 2
Ecopôle
multi-filières
SITA FD
Usine de
compostage
TERRALYS
Bellegarde 1
Vue 2
Vue 1 Vue 3
Mas de Gonet
Carrière Calcia
Mas Golden
1
Ecopôle
Multifilières
Bellegarde 1 SITA FD
3
Bellegarde 2
Usine de
compostage
TERRALYS
Projet « Pôle de
Recyclage et
d’Elimination des
déchets non
dangereux de la
Roseraie »
La zone concernée par le projet porte sur un périmètre, dénommé Zone « Roseraie »,
délimité (cf. Figures 1 et 2) :
L’accès au site se fait par la route départementale RD38, reliant Saint-Gilles à Bellegarde.
La RD38 est reliée à un réseau structurant de routes de plus haute catégorie :
L’alimentation de Saint Gilles est assurée par deux points de prélèvements : l’un au Sud-
Ouest de l’agglomération (Route de Vauvert), l’autre au Nord-Est (Route de Bellegarde) à
la sortie du village, à plus de 5 km en aval du site.
Le canal BRL Philippe Lamour et le canal BRL des Costières constituent par ailleurs une
source d’approvisionnement en eau potable pour les villes de Nîmes et Montpellier. Leur
périmètre de protection ne concerne que leurs emprises directes et leurs abords
immédiats. Le site est distant de 200 m du canal des Costières situé en amont
topographique et de 1500 m du canal Philippe Lamour, en aval topographique.
La carte des forages d’eau recensés par l’agence de l’eau RMC à proximité du site est
présentée ci-après.
Localisation du site
Source : Agence de l’Eau RMC – données 2009 CARTE IGN TOP 100 N°66 ECHELLE : 1/50 000ème
Figure 5 : Localisation des forages et captages d’eau dans un rayon de 5 km
SITA SUD – Pôle de Recyclage et d’Elimination des déchets non dangereux de la Roseraie
Commune de Bellegarde (30)
D.D.A.E. – Etude de dangers
Aucun écoulement superficiel n'a été observé au droit du site, au cours des
investigations.
Au droit du site, entre les deux parcelles, on note la présence d’un fossé de collecte des
eaux. Une source est indiquée par la carte IGN au droit de la partie amont du site
(source de la Serpe). Lors des différentes visites de terrain (bureaux d’étude Faune-
Flore, Qualification géologique et hydrogéologique), cette source n’est pas apparue
pérenne ; lorsqu’elles existent, les venues d’eau sont très faibles puisqu’elles ne génèrent
aucun fossé d’écoulement en aval. Seule une zone en dépression présentant quelques
végétaux caractéristiques de zone ponctuellement humide a été observée.
Le Canal du Rhône à Sète, orienté Nord-Sud, est situé à 600 mètres à l’Est du site.
Il peut être divisé en deux parties bien distinctes, les masses d’eau étant séparées par
leur provenance et leurs connections :
Le bief de Beaucaire – Nourriguier, alimenté par le Rhône (du PK 0,0 au PK 7,7),
Le bief Maritime entre Nourriguier et Aigues-Mortes (à partir du PK 7,780).
Projet de «La
Roseraie»
Fossés de
Source de la Serpe
collecte des
(source IGN)
eaux
« Bellegarde 2 »
Canal BRL
« Bellegarde 1 »
La ZNIEFF la plus proche se trouve à plus de 500 m à l’est, de l’autre côté du canal et
correspond au Marais de Broussan et Grandes Palunettes.
Les ZNIEFF et ZICO les plus proches du site sont présentées dans le tableau ci-après.
ZNIEFF/ZICO
1,8 km au Sud-Est du
ZICO LR23 Petite Camargue fluvio-lacustre
site
3,2 km à l’Ouest/Nord
ENS 30-27 Sud de l’aéroport de Nîmes
Ouest du site
La figure page suivante localise l’ensemble des zones (ZNIEFF, ZICO, ENS) mentionnées
dans les deux paragraphes ci-dessus.
Zico LR 23
Légende
ENS Périmètre du site ZNIEFF de Type 1
ZNIEFF de Type 2
ZICO
Figure 9 : Patrimoine naturel - Inventaire des zones naturelles (Source DREAL 2011)
SITA SUD – Pôle de Recyclage et d’Elimination des déchets non dangereux de la Roseraie
Commune de Bellegarde (30)
D.D.A.E. – Etude de dangers
2.3.1. Habitations
Les habitations ou hameaux les plus proches sont (cf. Figure 34) :
Aucune habitation n’est située dans le périmètre de 200 m autour de la zone de stockage
projetée. Le site est relativement bien isolé vis-à-vis des habitations les plus proches. La
figure en page suivante présente leur localisation.
Exploitation
agricole
Ball-Trap
Exploitation
agricole
Auto et
Moto Cross
Usine de
Compostage
Carrière
Calcia
Exploitation
agricole
Station BRL
Carte IGN
Série Bleu N° 2942 O et 2943 O
Un seul monument historique est recensé par la base de données Mérimée dans un rayon
de 3 km autour du site. Il s’agit du prieuré Saint-Vincent-de-Broussan, situé à 530 m au
Nord-Ouest des limites Nord de la future zone de stockage, mais la future clôture du site
se trouvera à 470 m de l’édifice. L’église a été classée par arrêté du 11 octobre 1984 et
les parties anciennes des bâtiments ont été inscrites par le même arrêté.
L’activité de l’usine TERRALYS, qui se trouve sur des parcelles entourées par le
site, SITAD FD.
Les comptages routiers effectués par les services de l’équipement font état d’un Trafic
Moyen Journalier Annuel (TMJA) de :
3400 véhicules par jour (les deux sens cumulés) en 2011 sur la route
départementale RD 38,
La clairette de Bellegarde ;
Les Costières de Nîmes blanc, rouge et rosé ;
L’huile d’olive de Nîmes ;
L’olive de Nîmes ;
Le riz de Camargue ;
Les taureaux de Camargue.
Le projet concerne pour partie une parcelle cultivée par la Roseraie MEILLAND, qui
occupe par ailleurs un bâtiment d’exploitation sur la zone du projet.
La bande de servitude est une zone « non aedificandi », où sont interdites les
constructions neuves et les plantations dites « de hautes tiges ».
Le gazoduc a été dévié en accord avec GDF dans le cadre de la création de Bellegarde 2
afin de ne prendre aucun risque lors des travaux d’excavation, qui pourraient entrainer
une éventuelle déstabilisation de la canalisation ; une bande de 20 m a été laissée entre
le gazoduc et la fouille.
2.5.1. Précipitations
La période de plus forte pluviométrie est située en automne (de septembre à novembre)
avec des précipitations maximales enregistrées en septembre 2005 (354,6 mm).
Le site de Bellegarde peut subir des événements pluvieux particulièrement intenses mais
de courte durée, caractéristiques de la région. Une hauteur de précipitation décadaire de
353,8 mm a été enregistrée en septembre 1995. Par ailleurs, la pluviométrie maximale
sur 24h pour un temps de retour de 10 ans (averse décennale de 24h) est égale à
120 mm.
2.5.2. Inondation
Le site étudié n’est pas situé en zone inondable. Il est localisé à 300 m à l’Ouest des
limites de la zone inondable relative à la plaine de la Camargue.
Projet de
«La Roseraie»
Figure 11: Zones submersibles (d’après le PLU – Plan Local d’Urbanisme - Hors échelle)
Le risque Incendie lié au milieu naturel serait de nature feu de forêt, le boisement de
coteau étant le massif boisé le plus proche du projet à l’Ouest.
D’après le Plan Départemental de Protection des Forêts contre les incendies approuvé par
Arrêté Préfectoral 2005-361-1 du 27/12/2005, la commune de Bellegarde, peu boisée,
n’est pas significativement exposée à un risque incendie (aléa classe 3, faible à nul). Il
n’y a donc pas de plan de massif pour la protection des forêts contre l’incendie. L’arrêté
Préfectoral du 11/05/2006 relatif à la prévention des incendies de forêts s’applique.
D’après le service Urbanisme de la Commune de Bellegarde, il n’y a pas d’arrêté
municipal spécifique au débroussaillement ou défrichement.
La zone du projet n’a par contre pas été parcourue par un incendie depuis plus de 15
ans.
Les vents dominants au droit de la station Nîmes-Courbessac sont de secteur Nord (340 °
à 40 °) avec une fréquence annuelle de 41,5 % pour tous les groupes de vitesse et 71,4
% des vents forts (> 8 m/s).
Des vents forts sont aussi issus des secteurs Sud et Sud-Est (120° à 200°) avec une
fréquence annuelle de 23,8 % des vents forts.
2.5.5. Sismicité
D’après la base de données Sisfrance du BRGM, aucun séisme n’a été ressenti sur la
commune de Bellegarde.
Intensité
Localisation Région de Intensité
Date Heure Choc ressentie à
épicentrale l’épicentre épicentrale
Saint-Gilles
Série de
11/06/1909 21h14 Lambesc Provence 8,5 6
secousses
La zone d’étude est située en zone de sismicité faible (zone 2) - Zonage selon le décret
de 2010.
Les mouvements de terrain qui ont pu être recensés sur les communes de Bellegarde et
Saint-Gilles ne concernent pas la zone du site.
2.5.7. Foudre
Le niveau Kéraunique dans le département du Gard est de : Nk = 36 (Nombre de jours
d’orage / an).
3. Description des
activités du site
Une description complète des installations se trouve dans le Dossier Technique (Pièce 4).
Le type et l’origine des déchets, qu’il est prévu de recevoir sur le site se basent sur la
réglementation (arrêtés ministériels, plans d’élimination des déchets) et sur les marchés
potentiels identifiés par SITA SUD. Nota : On pourra se reporter à la Pièce 5 – Etude
d’impact – Chapitre Raisons du choix du projet et à la Pièce 3 – Dossier administratif –
Chapitre Cadre Règlementaire de la demande, pour plus de détails sur les origines des
déchets.
Les déchets admis sur l’unité de tri-valorisation seront des DAEND : Déchets d’Activité
Economique Non Dangereux (nouvelle dénomination des DIB) et des encombrants issus
des collectivités et des entreprises.
Les DAEND sont des déchets non inertes et non dangereux générés par les entreprises,
industriels, commerçants, artisans et prestataires de services : ferrailles, métaux non
ferreux, papiers-cartons, verre, textiles, bois, plastiques, etc2.
Le bâtiment est dédié à la mise en place d’une chaîne de tri et de valorisation évolutive
et modulable avec un dimensionnement de l’unité permettant d’accueillir jusqu’à 90 000
tonnes par an de déchets non dangereux à potentiel valorisable, type Encombrants et
Déchets d’Activité Economique Non Dangereux (DAEND).
Les outils de traitement des Encombrants et des DAEND doivent être adaptés vers un
objectif de valorisation optimum. Ils seront adaptés à une montée en charge progressive
des flux collectés.
Dans une première phase, l’objectif de ce bâtiment sera de permettre dans un premier
temps l’extraction des flux non valorisables (gros refus, …) et valorisables (type métaux
ferreux, métaux non Ferreux, bois, …) et de préparer un Déchet Solide Broyé (DSB) à
potentiel énergétique en vue d’une valorisation en combustible de substitution (type
CSR) sur une unité extérieure.
2
Définition Actu-Environnement.com
En application de ces textes, la société SITA SUD souhaite donc disposer de l’agrément
pour pouvoir accepter et traiter sur l’unité de tri-valorisation des déchets d’emballages
dont les détenteurs ne sont pas les ménages afin d’obtenir de l'énergie ou des matériaux
réutilisables. La demande d’agrément est présentée en Pièce 1 – Courriers
réglementaires, et en Pièce 3 – Dossier administratif.
La matière première nécessaire est estimée à environ 45 000 tonnes par an de déchets
au pouvoir calorifique le plus élevé (dans le gisement captable dans une logique de
valorisation énergétique).
Déchets admissibles
Les déchets d’amiante liée et les déchets à base de plâtre ne seront pas accueillis sur le
site.
Déchets interdits
Les effluents admis sur l’unité de traitement des effluents liquides du site seront
prioritairement les effluents du site (lixiviats, eaux de process du bâtiment de tri (jus
récupérés sous process), eaux de lavage des zones d’activité du site).
Les lixiviats collectés sont dirigés à terme vers deux unités de traitement des lixivats de
type « EVALIX® » ou équivalent, d’une capacité totale de traitement de 30 000m3/an.
Dans le cadre du projet SITA SUD de la Roseraie, une torchère permettra de brûler
l’excédent de biogaz, non utilisé dans les unités de traitement du lixiviat, type EVALIX®.
Lors de l’arrêt des unités de traitement du lixiviat pour maintenance par exemple ou en
cas de panne, le biogaz collecté sera brûlé par une ou deux torchères selon la production.
4. Accidentologie
Les tableaux en annexe 6-1 présentent une extraction d’accidents significatifs extraits du
recensement de la base de données ARIA du BARPI (Bureau d’Analyse des Risques et
Pollutions Industrielles du Ministère de l’Environnement) entre 1996 et 2011 des
accidents survenus dans des unités de traitement des déchets non dangereux.
Par ailleurs, une étude spécifique a été menée par le BARPI concernant les centres de
stockage de déchets ménagers et assimilés ; elle est fondée sur les accidents survenus
avant le 22/09/2005. Ses principales conclusions sont reprises dans le chapitre ci-après.
Les accidents survenus depuis 2005 ont été examinés ; ils ne modifient pas les
conclusions de la précédente étude.
De façon générale, les rejets dangereux, qui représentent plus de 34% des accidents
ou incidents survenus dans les CET de classe 2, sont constitués :
Enfin, des explosions sont recensées ; elles ont pour origine, soit le stockage de
déchets interdits (produits chimiques, munitions/explosifs...), soit des fuites de biogaz.
NB : Les " incidents " recouvrent 3 cas de découverte de produits interdits (produits
chimiques ou munitions/explosifs) sur le site de stockage, n'ayant pas eu de
conséquence et 22 cas de déclenchement de portique de détection de radioactivité à
l'entrée du site tiennent de l’incident et sont tous liés à un fonctionnement normal de
l’installation. Pour cette raison, ils ne peuvent être classés comme des accidents.
Nombre
Causes d'accidents % du total* (75 cas)
en France
Défaillance matérielle 12 16
Anomalie d'organisation 12 16
Défaillance humaine 11 15
Des sources radioactives qui déclenchent les portiques de détection à l'entrée des
établissements. Ces sources proviennent, dans la majorité des cas, de déchets
médicaux (déchets de diagnostics, de soins, couches...) ou des ordures
ménagères de particuliers subissant une radiothérapie. Des débris de
paratonnerre ou des détritus issus de centres de recherches sont aussi en cause.
Des fûts de produits chimiques, des déchets industriels, ou même des armes ou
des explosifs déposés illégalement.
La difficulté de maîtriser les effluents gazeux (biogaz) et aqueux (lixiviats) produits lors
de l'exploitation des sites de stockage de déchets est également à l'origine de plus de
15% des accidents (défaut de maîtrise du procédé), le non-respect des règles
d'exploitation est d'ailleurs souvent en cause.
4.3.1.3.1. Malveillance
Tableau 9 : Incidences des accidents CSD sur les personnes ou l’environnement entre
1993 et 2004 (Source : BARPI)
Nombre
Conséquences % du total* (149 cas)
d'accidents
Morts 3 2
Blessés graves 8 5
Blessés 14 9
Evacuation 3 2
Pollution atmosphérique 38 26
Ainsi, trois des accidents recensés ont été mortels, ce qui représente 2 % des accidents
survenus dans les centres de stockage d'OM dont les conséquences sont connues. Ce
Quatorze accidents ont occasionné des blessés : des pompiers intoxiqués ou brûlés lors
d'intervention de secours, un employé ou des personnes du public gravement blessées
par des explosions, ou dans un accident de la route provoqué par les fumées issues d'un
incendie, des personnes intoxiquées par l'inhalation de gaz toxiques.
Dans trois cas, l'évacuation des riverains a été rendue nécessaire, soit à cause du risque
d'explosion due au biogaz, soit en raison de l'extension d'un incendie au-delà des limites
du site.
Les dégâts matériels internes engendrés par les accidents dans les centres de stockage
de déchets sont d'une manière générale moins importants que dans les autres
installations de traitement des déchets, notamment en ce qui concerne les incendies, car
très souvent seuls les déchets en vrac sont impliqués ; le matériel d'exploitation et les
infrastructures du site ne sont en général pas atteints. Néanmoins, il convient d'être
particulièrement attentif aux dégâts occasionnés par ces incendies sur les dispositifs de
protection des installations (géomembranes, systèmes de drainage...), qui peuvent
engendrer des pollutions ou des sur-accidents. Suite à un incendie, la gestion post-
accidentelle est mise en œuvre sous le contrôle de l’Inspection des Installations Classées.
Les incendies ou les combustions plus ou moins complètes de déchets sont également à
l'origine de pollution atmosphérique. Les fumées émises qui entraînent la dispersion de
nombreux gaz sont très souvent malodorants, et parfois toxiques tant qu’elles n’ont pas
subi une dilution (fonction de la force des vents, à une distance donnée).
Enfin, on constate que la majorité de ces accidents concerne des sites anciens
et/ou sur lesquels les procédures d’exploitation ne sont pas respectées ; sur
des installations récentes, similaires à celles du site étudié, les répercussions
sont le plus souvent limitées dans le temps et dans l’espace (confinement des
eaux d’extinction).
5. Etude des
potentiels de
dangers du projet
L’objectif de cette partie est d’étudier les « potentiels de danger » conformément aux
Principes Généraux pour l’élaboration et la lecture des études des dangers3 éditée par le
Ministère en charge de l’Environnement. Rappelons qu’un danger est la propriété
intrinsèque d’une substance ou d’une situation physique de pouvoir provoquer des
dommages pour la santé humaine et/ou l’environnement4.
3
Version 2
4
Définition des Scénarios Maximum Physiquement Possibles, INERIS, Décembre 2002
p.6
propriétés physiques :
- Etat
- Point de fusion
- Point d’ébullition
- Pression de vapeur
- Densité relative
- Densité de vapeur par rapport à l'air
- Solubilité dans l’eau
- Solubilité dans les solvants
- Viscosité
- Radioactivité
propriétés chimiques :
- Acide/base
- Rédox
- Stabilité
- Réactions chimiques dangereuses
- Corrosion
combustibilité et inflammabilité :
- Point d’éclair
- Limite inférieure d’explosivité
- Limite supérieure d’explosivité
- Température d'autoinflammation
- Fumées toxiques
toxicité :
- seuils des effets irréversibles
- seuils des effets létaux
5
Les actes de malveillance peuvent être exclus des événements physiquement
vraisemblables dans la circulaire du 10 mai 2010
Les DIB sont des déchets non inertes et non dangereux générés par les entreprises,
industriels, commerçants, artisans et prestataires de services : ferrailles, métaux non
ferreux, papiers-cartons, verre, textiles, bois, plastiques, etc6.
6
Définition Actu-Environnement.com
CI en
Produit
MJ/kg
Ferrailles et 0
métaux
Papiers, cartons 18
Verre 0
Textiles 0
synthétiques
Textiles naturels 18
Bois 18
Polypropylène 38,6
PVC 16,4
5.2.1.4. Toxicité
Les déchets non dangereux arrivant à l’unité de tri ne sont pas toxiques.
Les déchets d’amiante liée et les déchets à base de plâtre ne seront pas accueillis sur le
site.
Déchets interdits
Leur état est solide pour l’essentiel. La densité de ces déchets varie avec leur nature.
5.2.2.4. Toxicité
Les déchets ménagers sont un produit classé comme non dangereux par la
réglementation (c’est-à-dire tout déchet qui n'est pas défini comme dangereux par le
décret 2002-540 du 18 avril 2002).
5.2.3. Lixiviats
Les lixiviats sont le résultat de la percolation de l’eau au travers des déchets mais
également de la décomposition des déchets en stockage.
7
in « Mechanische und biologishe Verfahren der Abfallbehandlung – Ernst and Sohn »
Les principales étapes de l'évolution chimique des lixiviats sont les suivantes :
Phase I : Mise en place des déchets, remplissage des alvéoles avec capacité
d’absorption,
Phase II : Passage progressif en anaérobiose via des phases d’hydrolyse et de
dégradation aérobie, chute du potentiel redox, et augmentation de la charge
organique,
Phase III : Acidogénèse, chute du pH, charge organique très élevée, complexation
des espèces métalliques,
Phase IV : Acétogénèse (transformation des acides gras volatils en acétates et
hydrogène) avec augmentation du pH,
Phase V : Méthanogénèse, remontée progressive du pH, diminution de la charge
organique, production importante de biogaz,
Phase VI : Maturation finale, stabilisation de la matière organique.
Au vu des phénomènes précités, les lixiviats peuvent présenter une grande variabilité
dans leurs compositions.
soumise au respect d’une convention formalisant les seuils en terme de flux et de qualité
physico-chimique entre les exploitants de ces sites et SITA SUD.
Le suivi analytique des lixiviats sera effectué par prélèvements dans les bassins de
stockage sur ces sites. Les volumes ainsi évacués seront comptabilisés dans un journal
de bord et récapitulés chaque mois sur support informatique, et chaque envoi fera l’objet
d’un bordereau de suivi de déchets (BSD).
5.2.3.4. Toxicité
Les lixiviats ne sont pas considérés comme un produit "toxique"8, toutefois, leur rejet
dans l’environnement non ou insuffisamment traité peut être dangereux pour
l’environnement.
5.2.4. Biogaz
5.2.4.1. Généralités
Le biogaz est un sous-produit de dégradation de la matière organique fermentescible. Par
conséquent, il est caractéristique des centres de stockage de déchets non dangereux.
8
Au sens de l'Arrêté Ministériel du 20 avril 1994 modifié.
Toutefois, il faut souligner que leurs teneurs respectives peuvent varier dans de fortes
proportions. En effet, compte tenu des conditions imparfaites de la dégradation de la
matière organique fermentescible au sein du massif de déchets, la méthanisation ne
s’effectue pas toujours idéalement, car dépendant de nombreux facteurs qui peuvent
inhiber ou au contraire favoriser la production de biogaz [Ademe, 1995].
Parmi ces facteurs, on peut noter la teneur en eau, la température, le pH, le rapport C/N,
ou encore la présence d’oxygène, les polluants chimiques, la granulométrie des déchets,
la pression... Mais surtout, la production et la qualité du biogaz sont entièrement
dépendantes de la qualité des déchets.
Composition globale
Au cours de la phase méthanogène stable, il est admis que les teneurs des deux
composants majeurs du biogaz se situent autour de 55 ± 5 % pour le méthane et de 45
± 5 % pour le dioxyde de carbone (pour des déchets non stabilisés). Hormis les deux
composants majeurs que sont le méthane et le dioxyde de carbone, le biogaz présente
différents composants minoritaires.
Tout d’abord, la plupart des analyses sont réalisées après pompage au travers des
déchets, ce qui entraîne la présence plus ou moins importante d’azote et d’oxygène de
l’air, diminuant d’autant les pourcentages de CH4 et de CO2. Il peut y avoir jusqu’à 50 %
d’air dans le mélange gazeux capté. Compte tenu que les réactions de biodégradation
sont exothermiques et que le milieu est saturé en eau, la composition du biogaz montre
aussi une présence régulière d’H2O. Egalement, suivant la période de prélèvement et de
dégradation des déchets, des quantités d’hydrogène de l’ordre du pour-cent pourront
être décelées, la présence de monoxyde de carbone pourra être notée (inférieure au
pour-cent) et les quantités de CO2 pourront être variables.
Enfin, des composés organiques volatils provenant soit de la biodégradation des déchets,
soit de molécules anthropiques, représentent généralement moins de 1 % du biogaz en
volume. Parmi ces composés, on admet généralement l’hydrogène sulfuré (H2S),
molécule odorante et toxique dont la présence dans le biogaz est assez constante quelle
que soit la phase d’évolution des déchets stockés. Plus rarement, les études publiées font
état de la présence de micropolluants métalliques, toutefois en quantités très infimes.
Dans le cas du site étudié, la composition estimée du biogaz suivante a été retenue pour
l’étude :
Paramètres Teneur
Méthane (CH4) 50 %
Azote (N2) 16 %
Eau 4%
Oxygène 3%
5.2.4.3. Toxicité
Le biogaz contient de l’ordre d’1 % de sulfure d’hydrogène. Le sulfure d’hydrogène est un
gaz toxique à forte concentration. L’INERIS donne les limites de concentration pour le
calcul des distances des effets toxiques (toxicologie aiguë)9.
9
in « Seuil de Toxicité Aiguë – Hydrogène Sulfuré – INERIS – Direction des Risques
Chroniques – Janvier 2000
1 448 320
10 210 150
20 161 115
30 140 100
60 112 80
La concentration en H2S dans le biogaz capté varie entre 5 et 20 mg/m3 maximum ; elle
se situe donc en deçà des concentrations limites d’effets irréversibles.
Produits dangereux pour -En quantité limitée (récipients pleins de faible capacité) :
l’environnement (produit non conforme ayant échappé au tri : boite de
peinture, …)
Ecrasement
Production de lixiviat
Les aspects liés au biogaz et au lixiviat sont traités dans les paragraphes suivants.
PhD 1 Déchets non dangereux Transfert, tri, ligne CSR Incendie du bâtiment de tri
pour tri
Remarque concernant le risque de l’opacité des fumées : L’opacité des fumées est
une problématique qui peut se poser dans certaines configurations météorologiques et
dans certaines étapes d’extinction du foyer. Lorsque le feu est établi, la puissance
thermique du foyer engendre une élévation du panache jusqu’à une couche limite
s’élevant à plusieurs dizaines de mètres en général. Toutefois, lors de phases d’extinction
par l’eau la puissance thermique du foyer diminue et la sur-hauteur liée à la température
des gaz devient plus faible. Quel que soit l’incendie ou les configurations
météorologiques, il faut donc prendre en compte la possibilité de fumées plus ou moins
opaques dans l’environnement d’un foyer.
Bâtiment de tri et de Incendie Le stockage est limité par le temps de séjour, les
valorisation dimensions du bâtiment et les zones de stockage
internes dédiées à cette activité
Transfert lixiviats Pollution du Les stockages et les canalisations sont réalisés dans des
milieu naturel matériaux étanches et adaptés
PhD 6 UVCE* suite à libération du biogaz capté sans Réseau biogaz après
combustion extracteur et Evalix®
Cette méthodologie est, notamment, celle appliquée dans le logiciel EFFECTS du TNO.
Hauteur de flamme
Celle-ci est :
(H/D) = 42.(m’’/(ρair.(g.D)0,5))0,61
Φreçu = SEP.F(x).τ(x)
avec :
SEPmax = Fs.m’’.Hc.(1+4.H/D)-1
avec :
Lors des incendies de grande taille et générant beaucoup de suies, l'étude de l'INERIS
[INERIS, Méthodes pour l’évaluation et la prévention des risques accidentels (DRA-006),
Feux de nappe, INERIS-DRA-2002-25427feu_de_nappe.doc, version 2, octobre 2002]
mentionne que la réaction de combustion devient de plus en plus incomplète et que les
suies émises diminuent la part rayonnée vers l'environnement (effet de blocage du
rayonnement dû aux fumées).
Facteur de forme
Le flux rayonné est atténué du fait de l’angle de vue de la flamme au point d’observation
(cible) et de la forme de celui-ci.
L’expression générale du facteur de forme pour un échange radiatif entre deux surfaces
utilisée est celle développée par le TNO [TNO Methods for the calculation of physical
effects, « Yellow Book », CPR 14 E, Third Edition 1997].
Avec :
Le choix du rendement est déduit des éléments suivants sur la base de l’analyse
d’accidents suivante10 :
95 % ≤ 10 %
60 % ≤4%
50 % ≤3%
Nous avons retenu comme hypothèse que le grappin ou le broyeur déchire une bouteille
de gaz de type camping gaz non vide présente dans un sac ou contenant non visible.
Nous posons l’hypothèse que la bouteille contient environ 10 % de sa capacité en gaz.
Nous avons retenu comme hypothèse que la bouteille avait une capacité d’1 kg de
butane.
Résultats et analyse :
L’énergie contenue dans 100 g de gaz est de 4 MJ, soit environ 800 g de TNT. En prenant
un rendement d’explosion de 10% et en utilisant l’Abaque EDF - TMS 1300, on trouve les
résultats présentés dans le tableau ci-après :
Valeurs de
Seuil des Distance
référence relatives Seuil des effets
effets sur les à la Eléments en présence
aux seuils de sur l’homme
structures source
surpression
Intérieur des limites de
Dégâts très
propriété
300 mbar / graves sur les <3m
Proximité du grappin ou
structures
du broyeur
Intérieur des limites de
Zone des dangers
Effets domino propriété
200 mbar très graves pour la 3m
envisageables Proximité du grappin ou
vie humaine
du broyeur
Intérieur des limites de
Zone des dangers Dégâts graves
propriété
140 mbar graves pour la vie sur les 4m
Proximité du grappin ou
humaine structures
du broyeur
Zone des dangers Dégâts légers
Intérieur des limites de
50 mbar significatifs pour la sur les 10 m
propriété
vie humaine structures
Zone des effets Destruction
Intérieur des limites de
20 mbar indirects par bris significative 20 m
propriété
de vitre des vitres
Tableau 17 : Données d'entrée pour les calculs de flux thermique en cas d'incendie
Le tableau suivant donne le résultat des calculs et l’interprétation en termes d’effets sur
les personnes et sur les biens (sur la base des cartographie de flux (en annexe 6-2)) :
Tableau 18 : Résultats des calculs de flux thermique en cas d'incendie du bâtiment de tri
Valeurs de
référence relatives Seuil des Seuil des effets Bâtiment de
Eléments en
aux seuils de effets sur sur les tri/Stocks
présence
rayonnement l’homme structures extérieurs
thermique
Ruine du béton en
200 kW/m2 / quelques dizaines non atteint /
de minutes
Dégâts très graves
20 kW/m2 / sur les structures non atteint /
béton
Dégâts très graves
2 sur les structures
16 kW/m / non atteint /
(hors structures
béton)
Evalix® atteint
Zone des (mise en sécurité
dangers très de l’installation –
Effets domino
8 kW/m2 graves pour non atteint arrêt biogaz par
envisageables
la vie fermeture rapide
humaine électrovanne de
sécurité)
Zone des
Face à la
dangers Destruction Intérieur des
2 longueur : 16 m
5 kW/m graves pour significative des limites de
Face à la
la vie vitres propriété
largeur : 14 m
humaine
Zone des
Face à la
dangers Interne au site
2 longueur : 29 m
3 kW/m significatifs /
Face à la
pour la vie
largeur : 26 m
humaine
Pour les calculs suite à des feux d’alvéoles, les flux de 16, 20 et 200 kW/m2 ne sont pas
atteints. Les calculs donnent des résultats similaires pour l’ensemble des phases :
Tableau 19 : Résultats des calculs de flux thermique en cas d'incendie d’une alvéole
Au regard des cartographies (en annexe 6-2) réalisées sur la base des résultats des
tableaux précédents, il ressort que les phénomènes dangereux liés aux incendies
d’alvéole et du bâtiment restant entièrement à l’intérieur des limites de propriété, ils ne
peuvent pas être côtés en termes de gravité sur la base de l’échelle de gravité de l’arrêté
ministériel du 29 septembre 2005. Ils seront notés « Interne ». Leur cinétique est rapide
(R).
Il n’y a donc pas d’effet domino en dehors des limites de propriété à attendre
des effets du flux thermique des incendies potentiels sur le site.
Nous avons retenu une hypothèse très majorante quant au débit de fuite de gaz, dans la
mesure où nous avons retenu que tout le débit de gaz extrait s’échappait dans l’air avant
d’exploser. Nous avons retenu deux situations météorologiques comprenant deux classes
de stabilité de l’atmosphère et deux vitesses de vent les plus pénalisantes.
Résultats :
Tableau 20 : Résultats des calculs UVCE suite à la libération du biogaz capté sans
combustion
Les lixiviats sont des effluents liquides chargés respectivement en matière organique et
minérale, mais ils ne sont pas classables comme toxiques ou dangereux pour
l’environnement en tant que tels. Nous retenons tout de même qu’une pollution des
milieux est envisageable et nous retenons une pollution de gravité de type « sérieux ».
La cinétique associée à cet événement est de niveau 2 : rapide compte tenu des volumes
en jeu.
6. Analyse des
risques
L’analyse de risque est réalisée au moyen d’une méthode inductive systématique comme indiqué au chapitre 1.3.4 Analyse des
mesures de maîtrise des risques.
6.1.1.1.1. Intempéries
Origine du Phénomène initial Phénomène induit Conséquences Traitement préventif du risque
risque prévisibles
Gel de la canalisation de Contrôle de l’état des canalisations
lixiviats classe 2 : peu probable après une éventuelle période de gel
Fuite de lixiviat
en raison du climat Colmatage et réparation dans les
meilleurs délais si nécessaire
Gel de l’eau dans les
Indisponibilité du réseau Réseau incendie enterré et RIA
canalisations de lutte incendie incendie purgés en période hivernale
Gel de l’eau
Gel en surface du bassin de Difficulté de pompage, Procédure de bris de la glace en
stockage des lixiviats échauffement de la surface en cas de gel exceptionnel
pompe entraînant gel en surface du bassin
Froid Gel en surface des bassins Difficulté de pompage, Procédure de bris de la glace en
pouvant servir de réserve d’eau échauffement de la surface en cas de gel exceptionnel
incendie pompe entraînant gel en surface du bassin
Condensation de l’eau dans les Zone de purge sur
canalisations de biogaz canalisation – Pas de
Condensation de l’eau /
risque technologique
associé
Baisse débit de biogaz : Non
Baisse activité biologique retenu car la température dans / /
le stockage varie peu
Chocs avec les structures ou les Détérioration La plupart des équipements sont
Chute objet avec forte équipements d’équipements implantés dans un bâtiment ou
Grêle
énergie cinétique sont résistant à la grêle
6.1.1.1.2. Crue
Origine du Phénomène initial Phénomène induit Conséquences Traitement préventif du risque
risque prévisibles
6.1.1.1.1. Incendie
Origine du Phénomène initial Phénomène induit Conséquences Traitement préventif du risque
risque prévisibles
Usine de
compostage Effet domino sur installations
de boues non retenu car peu probable à
Accident sur le process / /
TERRALYS à l’extérieur des limites de
proximité et propriété
SITA FD
Pas de risque
/ / / /
identifié
Autres transports :
/ / / /
néant
Ligne haute / /
tension : néant
Procédure d'acceptation et de
Inflammation – Incendie contrôle des déchets entrants
Présence de braises
Déchets non au prétraitement
Voir scénario incendie du bâtiment
dangereux Tri-valorisation/Broyage, grappin
Produit non conforme
Procédure d'acceptation et de
Présence de pots de peinture, Explosion au grappin ou contrôle des déchets entrants.
bouteille de gaz de camping au broyeur
Voir scénario d’explosion d’une
bouteille de gaz
Origine du risque Phénomène initial Phénomène induit Conséquences Traitement préventif du risque
prévisibles
Portique de détection de
radioactivité à l’entrée du site
Déchets non Contamination Rayonnement dans
Rayonnement Procédure spécifique
dangereux (suite) radioactive l'environnement
Aire d’isolement
Origine du risque Phénomène initial Phénomène induit Conséquences Traitement préventif du risque
prévisibles
Accumulation de lixiviat
Conception adaptée du réseau en
dans les alvéoles ou
Augmentation du taux de fonction de la pluviométrie locale,
Défaillance de la débordement au niveau
lixiviats en cas d’épisode de la surface potentiellement
couverture intermédiaire du réseau de collecte ou
pluvieux découverte et de la capacité de
de traitement des
traitement.
lixiviats.
Origine du risque Phénomène initial Phénomène induit Conséquences Traitement préventif du risque
prévisibles
Fuite sur canalisation lixiviats Pollution sol et eaux Les matériaux employés sont
garantis pour des durées de vie
longues (le polyéthylène présente
des garanties supérieures aux
autres polymères)
Fuite sur canalisation de biogaz Pollution atmosphérique Le PEHD est garanti pour des
durées de vie longues (à ce jour,
cette matière présente des
garanties supérieures aux autres
polymères)
Débourbeur- Dysfonctionnement Rejets de polluant au milieu Pollution sol et eaux Entretiens et vidanges réguliers par
déshuileur naturel une entreprise spécialisée
Origine du risque Phénomène initial Phénomène induit Conséquences Traitement préventif du risque
prévisibles
Accès depuis la RD 38 Difficulté à sortir de la Risque accident circulation Aménagement de la zone d’accès
circulation sur la RD 38 (Rond-point)
Capacité d’accueil Trop de camions à la fois Stockage des camions en Linéaire de voie important entre le
bordure de RD – Risque rond-point et l’entrée du site
Réception des d’accident permettant le stockage des
camions camions
Présence de produits / / /
radioactifs : voir ligne
concernant les déchets
non dangereux
Traitement des Combustion à la Extinction de la flamme Dispersion de biogaz Sécurité sur la flamme avec report
effluents : lixiviats torchère d’alarme
par système Evalix
Voir scénario d’explosion de gaz
fonctionnant au
biogaz
6.1.2.4.1. Utilisation
Origine du risque Phénomène initial Phénomène induit Conséquences Traitement préventif du risque
prévisibles
Accidents ou incidents
divers (chocs entre Pollutions accidentelles Séparation stricte des réseaux en
Rejet des eaux
camions, renversement des eaux de surface par contact potentiel avec les déchets
pluviales dans le Pollution des eaux pluviales
de produits, rejet accidentel d’eaux (réseau lixiviats) et des eaux
milieu naturel
suremplissage de pluviales polluées pluviales
produits liquides, …)
6.1.3.3. Sécurité
Le respect des normes de certification et de la règlementation en vigueur permet en
particulier de garantir :
Les installations du site seront clôturées par un grillage en matériaux résistants d’une
hauteur de 2 m afin de garantir la sécurité et le contrôle des entrées et sorties dans
l’enceinte du site. Le portail sera maintenu fermé à clef en dehors des heures d’ouverture
du site.
Pendant les heures d’ouverture, l’entrée des véhicules sera contrôlée au niveau du local
pont-bascule placé à l’entrée du centre. L’accès des véhicules extérieurs au centre sera
strictement réglementé.
Evaluation
Classe de
quantitative Evaluation qualitative
probabilité
(par an)
E < 10-5 Evénement possible mais extrêmement peu probable
N’est pas impossible au vue des connaissances actuelles, mais non
rencontré au niveau mondial sur un très grand nombre d’années
installations
D 10-4 à 10-5 Evénement très improbable
S'est déjà produit dans ce secteur d’activité mais a fait l'objet de
mesures correctives réduisant significativement sa probabilité
C 10-3 à 10-4 Evénement improbable
Un événement similaire déjà rencontré dans le secteur d’activité ou
dans ce type d’organisation au niveau mondial, sans que les
éventuelles corrections intervenues depuis apportent une garantie de
réduction significative de sa probabilité
B 10-2 à 10-3 Evénement probable
S’est produit et/ou peut se produire pendant la durée de vie de
l’installation
A > 10-2 Evénement courant
S’est produit sur le site considéré et/ou peut se produire à plusieurs
reprises pendant la durée de vie de l’installation malgré d’éventuelles
mesures correctives
5 Désastreux 3 3 3 3 3
4 Catastrophique 2 2 3 3 3
3 Important 2 2 2 3 3
2 Sérieux 1 1 2 2 3
1 Modéré 1 1 1 1 2
Inacceptable 3
MMR 2
Acceptable 1
6.2.1.4. Cinétique
La cinétique concerne l’ensemble des étapes suivantes :
11
Selon l’arrêté du 29 septembre 2005
PhD 1 : Incendie du
bâtiment Tri-
A Interne Néant. C Interne Néant Rapide
valorisation/Broyage ou
grappin
PhD 2: Explosion
bouteille GPL au tri au A Interne Néant B Interne Néant Rapide
grappin ou au broyeur
Les scénarios sont classés acceptables en l’état en considérant les barrières de sécurité
prévues.
12
Voir critères de probabilité (Sur la base de l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005)
précisés au chapitre 1.4.1. et critères d’acceptation du risque précisés au chapitre 1.4.3.
7. Barrières de
sécurité
Ce sont les moyens mis en place pour limiter la probabilité de survenu de l’accident.
Un permis de feu est réalisé pour tous travaux par points chauds.
Une étude foudre conforme aux arrêtés du 15 janvier 2008 et 4 octobre 2010 modifié,
est réalisée et jointe au dossier ; les préconisations qui en découlent seront appliquées.
Il est interdit de fumer sur le site à l’exception de zones aménagées et dédiées à cette
activité.
De plus il est rappelé qu’un débroussaillage régulier est réalisé sur le site et sur la frange
forestière conformément au Code Forestier (Art. L321 et L322).
Des extincteurs sont répartis sur le site conformément à la règle APSAD13 R4 et au code
du travail. Le bâtiment sera équipé d’une Détection Automatique d'Incendie (DAI).
De plus, des exercices de gestion de crise sont organisés avec les services de secours à
minima tous les 3 ans.
En interne au site, des exercices sont organisés régulièrement (une fois tous les 2 ans
par type de test), afin de tester et entretenir la capacité à réagir du personnel, avec mise
en situation
accident corporel
déclenchement du portique de radioactivité
explosion d'une bouteille de gaz
incendie du matériel de bureautique
gestion des produits amiantés (déchargement et enfouissement)
incendie sur les installations du site
déversement accidentel de produits (huile, GO)
renversement d'un engin
biogaz
13
Assemblée Plénière des Sociétés d’Assurances Dommages
Tableau 27 : Synthèse des moyens de protection et/ou de lutte relatifs aux principaux
phénomènes dangereux sur le site
RIA Consigne
Rayonnement
d’intervention en cas
thermique (effets Détection Automatique d'Incendie (DAI)
d’incendie au centre de
internes au site)
Réserve eau incendie 600 m3 tri
PhD 1 : Incendie (capacité conforme à la règle CNPP D9)
du bâtiment Tri- (alimenté par station de pompage de
valorisation/Broy l’eau du BRL)
age ou grappin
Stockage des eaux dans les fosses du
Production d’eaux bâtiment
Intégration de la
d’extinction
Au niveau des réseaux et bassins eaux fermeture de la vanne
incendie pouvant
pluviales par la mise en œuvre des dans les consignes à
conduire à une
vannes de sectionnement du réseau réaliser
pollution du milieu
(capacité conforme à la règle CNPP D9A :
700 m3)
RAS : conception
PhD 2 : Explosion
Surpression En préventif :
bouteille GPL au Tri au grappin dans un bâtiment de grand
(effets internes au procédure de réception
tri au grappin ou volume avec structure en bardage
site) de déchets et
au broyeur
formation des
opérateurs
7.2.1. Incendie
Conditions d’exploitation
Du point de vue organisationnel, le site est organisé sur la base de procédures d’urgence.
Ces dernières décrivent les moyens de secours et d’intervention du site à mettre en
œuvre en cas d’accident et d’incidents.
Le personnel du site sera formé à la lutte incendie. Il sera mobilisé en cas d’alerte selon
des consignes pré-établies. Chaque individu est assigné à un poste et a un rôle bien
défini qu’il assume dès qu’une alerte incendie se déclenche.
Le personnel non formé devra automatiquement évacuer les locaux et se rendre vers les
points de rassemblement.
Les moyens externes sont ceux du SDIS. Le centre le plus proche est celui de Saint
Gilles, contactable directement par téléphone. Les délais d’intervention sont de l’ordre de
15 à 20 minutes.
Chaque bâtiment sera équipé du matériel nécessaire pour lutter contre un incendie
(extincteur et/ou RIA). Un accès pompier dédié sera créé au Nord du site.
Une réserve incendie de type normalisé de 600 m3 sera créée à proximité. La capacité de
cette réserve a été calculée selon le guide technique du CNPP D9.
Tous les engins du site seront équipés d’extincteurs. Le nombre et le positionnement des
différents types d’extincteurs seront définis par une société extérieure spécialisée
(conformément à la règle APSAD14 R4 et au code du travail).
De plus il est rappelé qu’un débroussaillage régulier est réalisé par l’exploitant sur la
frange forestière du site actuel, conformément au Code Forestier - Art. L321 et L322.
Matériaux de recouvrement
Des matériaux inertes sont également disponibles en grande quantité sur le site pour
l’arrêt du feu de même que des engins pouvant servir pour leur manipulation. La quantité
minimale de matériaux de lutte incendie sera au moins égale à 500 m3.
Selon le lieu de l’incendie et le réseau collecteur associé, les eaux d’extinction d’incendie,
potentiellement polluées, peuvent être stockées temporairement :
• dans les fosses du bâtiment (fosse du broyeur, fosses des convoyeurs) et au sein
même de ce dernier grâce à des seuils qui seront disposés au droit des portes
Nord,
• dans le réseau eaux pluviales (présence de vannes de coupure au niveau des
séparateurs hydrocarbures permettant d’isoler le réseau),
• ainsi que dans les bassins eaux pluviales.
En fonction de leurs caractéristiques, elles pourront ensuite être traitées dans l’unité de
traitement des lixiviats du site ou être éliminées dans un centre autorisé. La capacité de
réception des eaux d’extinction d’incendie est, du fait des nombreuses possibilités de
stockage, très largement surdimensionnée (la capacité minimale calculée selon le guide
technique du CNPP D9A étant de 700 m3).
14
Assemblée Pleinière des Sociétés d’Assurances Dommages
Dans le cas où un incident ou accident se produirait sur le site, les moyens de secours
devront être opérationnels rapidement. C’est pourquoi une organisation des secours est
envisagée dès la conception du projet avec des moyens internes mais aussi en prenant
compte les moyens externes qui pourraient être utilisés en renfort.
Les mesures de prévention et les moyens de lutte ont été précisés dans le chapitre
précédent.
7.3.1.1. Personnel
Le personnel affecté au site recevra une formation portant sur les règles de sécurité
spécifiques à l’activité et sera mobilisé en cas d’alerte selon des consignes préalables.
7.3.1.2. Matériel
Moyens d’alerte
Moyens de secours
Si le sinistre ne peut être maîtrisé, la liste des personnes à alerter et à informer en cas
d’accidents est affichée dans les locaux. Elle comporte également les coordonnées des
services compétents pour intervenir, des entreprises proches disposant d’engins de
terrassement et de levage et des personnes du site (responsable et personnel) à prévenir
dans les plus brefs délais.
Dans le cas d’un sinistre n’ayant pas pu être maîtrisé dans les premières minutes de
l’alerte avec les moyens internes du site, les moyens de secours publics seront demandés
en renfort par appel téléphonique. Les moyens externes sont ceux du SDIS. Le centre le
plus proche est celui de Saint Gilles, contactable directement par téléphone. Les délais
d’intervention sont de l’ordre de 15 à 20 minutes.
Cette analyse sera menée avec le personnel du site, le coordinateur EQS, les services
fonctionnels du siège concernés et, au besoin, les autorités de tutelle ou toute autre
personne experte. L’inspection des Installations Classée sera informée en cas de sinistre.
Ont été exclus les accidents qui se sont produits dans des Usines d'Incinération d'Ordures
Ménagères, des plates-formes de compostage de déchets verts.
Le tableau suivant présente les accidents sur unités de traitement des ordures
ménagères et assimilés et sur déchets non dangereux (Base BARPI).
Centre de
transit Incendie dans un L'atelier d'entretien des véhicules et
déchets de 11.07.97 entrepôt du deux bennes de ramassage d'OM sont ND
Besançon centre de transit détruit
(25)
Centre de Incendie sur des
traitement déchets non Auto-combustion
des déchets 11.08.98 recouverts, - ou acte de
de Retwiller d'une surface de malveillance
(68) 10 m²
Le sinistre est dû
à un auto-
échauffement des
déchets sans
Centre de Incendie sur un
doute lié aux
transit de 01.06.99 stock de 25 Arrêt de l'incendie en 2 h.
variations
Lorient (56) tonnes de DIB
climatiques (forte
pluie suivie d'une
augmentation de
la température)
Incendie
CET II OM de
d'alvéole de 3 Géomembrane détruite sur les flancs de
Cauvicourt 29.07.01 ND
000 m² (300 t l'alvéole
(14)
d'OM)
Epaisseur de 20 cm de déchets brûlés,
Incendie dans soit 200 t de DIB sur les 5 000 t
CET classe 1 Suspicion d’un
une alvéole en contenues dans l'alvéole.
et 2 Vaivre- 3.09.01 acte de
exploitation Panache de fumée
et-Montoille malveillance
(classe 2) : Pas de dommages.
SITA SUD – Pôle de Recyclage et d’Elimination des déchets non dangereux de la Roseraie
Commune de Bellegarde (30)
D.D.A.E. – Etude de dangers
A la suite de
forte
précipitation, un
bassin de
récupération des
eaux pluviales
passe en
surverse alors
que la qualité
des eaux est en-
deçà du seuil de L'inspection des installations classées
rejet. Les constate les faits et propose au préfet
effluents un arrêté de prescriptions
Sous-
CET de s'écoulent dans complémentaires imposant à l'exploitant
03.12.03 dimensionnement
Narbonne le VALADOU qui de revoir le dimensionnement et le
du bassin
se rejette dans fonctionnement du bassin de stockage
l'étang de des eaux pluviales.
BAGES. Le
lendemain, alors
que les seuils de
rejet ne sont
toujours pas
respectés,
l'exploitant
vidange 2 000
m³ de ce même
bassin dans le
VALADOU.
Un feu de
déchets de 150 à Une négligence
200 m² se (cigarette d'un
CET de déclare dans un employé) pourrait
Gonfreville- 20.02.04 centre - être à l'origine de
l’orcher (76) d'enfouissement l'accident, une
technique de enquête est
classe II. effectuée.
Unité de
la benne contient
stockage de
portique de des gravats de
déchets non
détection de la démolition de
dangereux 28.08.08 Néant
radioactivité se l'école
Brive-la-
déclenche d'infirmières d'un
Gaillarde
hôpital
(19)
Un important dégagement de fumées
Centre de est constaté. Les flammes traversent le
Feu dans un
transit de bâtiment et percent la toiture. Les
centre de transit
déchets 03.09.08 pompiers maîtrisent le sinistre avec 3 ND
de déchets
banals lances après 2h30 d'intervention ; 500
banals
Limoges (87) m2 du bâtiment ont été atteints.
Unité de
Feu dans un
stockage de Une épaisse colonne de fumée s'élève et
stockage de 200
déchets non une odeur âcre est perceptible à
m3 de déchets
dangereux 11.09.08 plusieurs kilomètres. Près de 75 ND
non triés en
Saint-Martin- pompiers de 4 casernes interviennent et
attente
des-Champs éteignent le feu vers 0h10.
d'élimination
(29)
SITA SUD – Pôle de Recyclage et d’Elimination des déchets non dangereux de la Roseraie
Commune de Bellegarde (30)
D.D.A.E. – Etude de dangers
Centre de tri
de déchets Détection d’un
non déchet de nature
16.05.09 Néant ND
dangereux inconnu (poudre
Ruitz (62) bleue)
Un portique de
détection de
La cellule d'intervention radiologique
radioactivité se
trie et cartographie le chargement et
déclenche dans
isole un caillou de 20 cm, pesant 1 kg et
Centre de une décharge de
contenant du radium et du thorium. La
stockage de déchets non
pierre est isolée dans 3 sacs dont 2
déchets non dangereux lors
08.12.09 étanches et la zone est balisée. Les ND
dangereux du passage d'un
services de radioprotection et de sûreté
Saint Martin chargement de
nucléaire sont informés et une société
de Crau (13) 14 t de déchets
spécialisée évacue le caillou et
industriels divers
décontamine la zone.
(fer, cartons,
bois, plâtres...).
Le méthane, provenant de la
fermentation des déchets organiques
enterrés sur le site (biogaz), est capté
Centre pour être valorisé en électricité et
d’enfouissem chaleur.
ent de L'exploitant isole le puits de
déchets récupération du biogaz, puis alerte les
ménagers et Fuite enflammée services de secours pour contrôler les
05.07.11 ND
industriels de méthane risques de propagation. Les pompiers
non (15 hommes et 2 fourgons) évacuent
dangereux les employés et éteignent les foyers
Eteignières résiduels.
(08) Aucun impact sur l'environnement et
aucun chômage technique ne sont à
déplorer.
Centre
d’enfouissem
Feu sur camion Les secours établissent un périmètre de
ent de
09.08.11 benne alimenté sécurité de 200 m, éteignent l'incendie ND
déchets
au GPL vers 19 h et refroidissent le camion.
Clermont-
ferrand (63)
Le chariot
élévateur reste
coincé entre la
Le récipient se renverse et l'acide se
Centre caisse et le hayon
répand sur le sol étanche de la zone de
d’enfouissem suite à une erreur
déchargement. Le produit est collecté
ent de Epandage acide de manipulation
19.09.11 dans le bassin de confinement du site,
déchets nitrique du
puis traité par le procédé de traitement
ménagers chauffeur/livreur
des lixiviats. Aucune pollution du milieu
Benac (65) en l'absence de
n'est constatée.
"butée de rolls"
sur le hayon
élévateur.
SITA SUD – Pôle de Recyclage et d’Elimination des déchets non dangereux de la Roseraie
Commune de Bellegarde (30)
D.D.A.E. – Etude de dangers
La base de données ARIA, exploitée par le ministère du développement durable, recense essentiellement les événements accidentels qui ont,
ou qui auraient pu porter atteinte à la santé ou la sécurité publiques, l'agriculture, la nature et l'environnement. Pour l'essentiel, ces événe-
ments résultent de l'activité d'usines, ateliers, dépôts, chantiers, élevages,... classés au titre de la législation relative aux Installations
Classées, ainsi que du transport de matières dangereuses. Le recensement et l'analyse de ces accidents et incidents, français ou étrangers
sont organisés depuis 1992. Ce recensement qui dépend largement des sources d'informations publiques et privées, n'est pas exhaustif. La
liste des évènements accidentels présentés ci-après ne constitue qu'une sélection de cas illustratifs. Malgré tout le soin apporté à la réalisation
de cette synthèse, il est possible que quelques inexactitudes persistent dans les éléments présentés. Merci au lecteur de bien vouloir signaler
toute anomalie éventuelle avec mention des sources d'information à l'adresse suivante :
BARPI – DREAL RHONE ALPES 69509 CEDEX 03 / Mel : [email protected]
Nombre d'accidents répertoriés : 90 - 28/05/2012
Rappel :
B1
LEGENDE
0m 40 m 60 m 80 m 100 m
Rappel :