Cours de Droit International Public 2 - UAO - 2019
Cours de Droit International Public 2 - UAO - 2019
Cours de Droit International Public 2 - UAO - 2019
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Un port est une infrastructure construite par l'homme, située sur le
littoral maritime et destinée à accueillir des bateaux et navires. Un
port peut remplir plusieurs fonctions, mais doit avant tout permettre
d'abriter les navires, en particulier pendant les opérations de
chargement et de déchargement. Il facilite aussi les opérations de
ravitaillement et de réparations. Il est un lieu de séjour.
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La rade est un plan d'eau marin permettant le mouillage d'une
flotte. Elle a une ouverture vers la mer plus étroite que n'en a une
baie ou un golfe.
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Un havre : Petit port naturel ou artificiel, situé le plus souvent à
l'embouchure d'un fleuve, pouvant éventuellement servir de refuge à
des navires de faible tonnage.
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Un fjord ou fiord est une vallée érodée par un glacier avançant de
la montagne à la mer, qui a été envahie par la mer depuis la retraite
de la glace. L'aspect typique d'un fjord est celui d'un bras de mer
étroit, plus ou moins ramifié, aux côtés très escarpés et qui s'avance
dans les terres sur plusieurs kilomètres et parfois jusqu'à plusieurs
dizaines de kilomètres.
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Un estuaire est la portion de l'embouchure d'un fleuve (lieu où le
fleuve se jette à la mer) où l'effet de la mer ou de l'océan dans lequel
il se jette est perceptible. Pour certains, il correspond à toute la
portion du fleuve où l'eau est salée ou saumâtre, pour d’autres, c'est
la présence de l’effet dynamique de la marée sur les eaux fluviales
qui le définit.
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Aux fins de la Convention, on entend par « baie » une échancrure
bien marquée dont la pénétration dans les terres par rapport à sa
largeur à l'ouverture est telle que les eaux qu'elle renferme sont
cernées par la côte et qu'elle constitue plus qu'une simple inflexion
de la côte. Toutefois, une échancrure n'est considérée comme une
baie que si sa superficie est au moins égale à celle d'un demi-cercle
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Le passage d'un navire étranger est considéré comme portant
atteinte à la paix, au bon ordre ou à la sécurité de l'État côtier si, dans
la mer territoriale, ce navire se livre à l'une quelconque des activités
suivantes :
a) menace ou emploi de la force contre la souveraineté, l'intégrité
territoriale ou l'indépendance politique de l'État côtier ou de toute
autre manière contraire aux principes du droit international énoncés
dans la Charte des Nations Unies ;
b) exercice ou manœuvre avec armes de tout type ;
c) collecte de renseignements au détriment de la défense ou de la
sécurité de l'État côtier ;
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Art. 86 de la convention.
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Ce principe correspondait aux intérêts des grandes Puissances
maritimes au moment de sa consécration par la pratique coutumière.
Mais ce principe n'a jamais été remis en cause par les différentes
conférences internationales consacrées au droit de la mer. Cette
liberté a été essentiellement 1'expression du refus de toute
appropriation nationale de 1'espace maritime ainsi que du rejet des
différentes tentatives d'exercice des compétences de souveraineté par
certains Etats sur les navires étrangers.
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développer ses activités sur tous les plans et dans tous les
domaines.
Section 2. La Zone
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Ainsi, la majorité des deux tiers est requise pour les huit questions
les plus importantes, notamment celles relatives aux directives à
donner à 1'entreprise. La majorité des trois quarts est exigée pour 19
questions, par exemple, le contrôle des activités dans la zone ou le
choix des demandeurs d'emploi. Enfin, le consensus est requis pour
des questions affectant l'équilibre général de la convention, telles que
les règles relatives à 1'exploitation minière et au partage des
avantages financiers, ainsi que les amendements relatifs à 1'
exploration et à 1' exploitation.
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B. L'Entreprise
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Spoutnik signifiant « compagnon de route » est une famille de
satellites lancés par l'URSS. Spoutnik 1, lancé le 4 octobre 1957, est
le premier engin placé en orbite autour de la Terre et marque le début
de l'ère spatiale.
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Droit des espaces et de la responsabilité internationale
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Mais la mise en œuvre de ce principe parait être source de
problèmes compte tenu de la position géographique des Etats sur le
globe. Il en émit ainsi des satellites géostationnaires équatoriaux ou
polaires. Ce sont des satellites géostationnaires qui tournent à la même
vitesse que la terre et apparaissent comme stationnaires aux yeux
d'un observateur situe à 1'équateur. En effet, les coordonnées
géographiques de certains Etats situés le long de 1'équateur leur
conféraient une situation privilégiée en leur offrant une « ressource
naturelle r a r e ' en matière de maitrise des télécommunications par
satellites, tandis que d'autres placés dans les aires de chute des
satellites (cf. Madagascar) s'estimaient exposés à des risques graves et
anormaux. En 1976, huit Etats situés le long de la ligne de 1'équateur
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célestes
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Deuxième partie
Les incidents liés à l’utilisation des
espaces internationaux
ou le contentieux international
A. La qualification du fait
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Article 3 a et b du projet d’articles de la CDI.
18
CIJ, arrêt du 9 avril 1949, Affaire du Détroit de Corfou, Rec. P. 4.
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Article 19, §2, projet CDI.
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1) Le fait de la victime
• Le comportement de la victime
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• Le consentement de la victime.
• La légitime défense.
• L’état de nécessité20
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Affaire relative au projet Gabcikovo-Nagymaros (CIJ 1997),
Hongrie/Slovaquie.
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Convention de Paris (1960) relative à la responsabilité civile dans
le domaine nucléaire ; Convention de Vienne (1963) également sur
ce sujet.
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La Convention de Londres-Moscou-Washington
du 29 mars 1972 relative à la responsabilité
internationale pour les dommages causés par les objets
spatiaux.
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Différend relatif à 1'immunité de juridiction d'un Rapporteur
spécial de la Commission des Droits de 1'homme, avis consultatif du
29 avril 1999, C.I.J., Recueil 1999, §62.
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Paragraphe 1. Le dommage
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23
CIJ, 5 février 1970, Barcelona Traction, §36.
24
CIJ, 1966, Sud Ouest africain, § 50.
25
CIJ, 5 février 1970, Barcelona Traction, §88.
26
CIJ, 5 février 1970, Barcelona Traction, §33 et 34.
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La protection fonctionnelle ne s’apparente que très partiellement à
la protection diplomatique. Elle joue uniquement pour la sauvegarde
des intérêts de l’organisation en la personne de ses agents. En outre,
elle n’est pas exclusive de la mise en œuvre par l’Etat dont la victime
est ressortissante de la protection diplomatique. Comme l’a
clairement établi la CIJ dans son avis du 11 avril 1949, « il n’existe
pas de règle qui attribue une priorité à l’un ou à l’autre, ou qui oblige
soit l’Etat soit l’organisation internationale à s’abstenir de présenter
une réclamation internationale.
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28
Confère CHAPPEZ (J.), la règle de l’épuisement des vois de
recours interne, Pedone, Paris, 1972, 263p.
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1) Faculté ou obligation ?
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Affaire Barcelona traction.
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Paragraphe 2. L’indemnisation
Paragraphe 3. La satisfaction
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Frontière terrestre et maritime entre le Cameroun et le Nigéria
(Cameroun c. Nigéria), Exceptions préliminaires, Arrêt du 11 juin
1998: C.I.J. 1998, p. 275.
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Trafic ferroviaire entre la Lithuanie et la Pologne (Section de
ligne Landwarów-Kaisiadorys), Avis consultatif du 15 octobre
1931, C.P.J.I. série A/B n°42 - série C n°54 : « En réalité, il est
permis de considérer que l'engagement des deux Gouvernements,
conformément à la résolution du Conseil, n'est pas seulement
d'entamer des négociations, mais encore de les poursuivre autant que
possible, en vue d'arriver à des accords. » ;
Affaire du Lac Lanoux (Espagne, France), sentence du 16
novembre 1957, R.S.A. Vol. XII : « Les engagements ainsi pris par
les Etats prennent des formes très diverses et ont une portée qui varie
selon la manière dont ils sont définis et selon les procédures
destinées à leur mise en œuvre; mais la réalité des obligations ainsi
souscrites ne saurait être contestée et peut être sanctionnée, par
exemple, en cas de rupture injustifiée des entretiens, de délais
anormaux, de mépris des procédures prévues, de refus systématiques
de prendre en considération les propositions ou les intérêts adverses,
plus généralement en cas d'infraction aux règles de la bonne foi. » ;
Plateau continental de la mer du Nord, Arrêt du 20 février 1969:
C.I.J. Recueil 1969, p. 3 : « Les parties sont tenues d'engager une
négociation en vue de réaliser un accord et non pas simplement de
procéder à une négociation formelle comme une sorte de condition
préalable à l'application automatique d'une certaine méthode de
délimitation faute d'accord ; les parties ont l'obligation de se
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B. La médiation
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C. L’enquête internationale
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Le 15 février 1898, le Maine, un navire de guerre américain en
escale dans le port de La Havane, est détruit par une explosion qui
cause également la mort de 259 membres de l'équipage. Aux Etats-
Unis l'opinion publique et le gouvernement imputent la
responsabilité de l'explosion à l'Espagne. Celle-ci crée une
commission d'enquête qui la met hors de cause en soulignant
l'origine interne de l'explosion. Mais une contre-commission
d'enquête mise sur pied par les Etats-Unis confirme les soupçons
américains : l'explosion serait due à une mine sous-marine. La guerre
américano-espagnole qui s'ensuit incite les délégations présentes à la
conférence de La Haye de 1899 à prévoir, sur la base d'une
proposition russe, le remplacement des commissions nationales
(présumées partiales) par une commission internationale d'enquête
(voulue impartiale).
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c'est la première application du procédé de l'enquête internationale.
Les faits sont en rapport avec la guerre russo-japonaise de 1904-
1905. Le 9 octobre 1904, une escadre russe quitte la mer baltique et
fait route vers l'extrême orient. A proximité du Dogger Bank, elle
ouvre le feu sur des pécheurs britanniques de Hull, les prenant pour
une partie de la flotte japonaise dont une rumeur insistante signale la
présence en Mer du nord. L'incident provoque la mort de deux
marins britanniques et de sérieux dégâts matériels. Grâce à la
médiation de la France désireuse d'éviter une guerre anglo-russe aux
conséquences nécessairement imprévisibles, les deux parties
conviennent de constituer une commission internationale d'enquête.
Composée de cinq amiraux (Anglais, Russe, Américain, Français et
Austro-Hongrois), la commission publie le 25 février 1905 un
rapport dans lequel elle
- relate les faits
- souligne la bonne foi, la méprise ainsi que … la
compétence de l’amiral russe
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D. La conciliation internationale
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● Le principe
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L’empêchement du Conseil de sécurité de l’ONU et la « solution
diplomatique » russe pérennisant le conflit soulignent le décalage
entre les règles du droit international héritées de la Seconde guerre
mondiale et l’évolution contemporaine des conflits.
Il existe pourtant un précédent intéressant avec la résolution 377, dite
« Union pour la paix », selon laquelle l’Assemblée générale peut
s’autosaisir d’une telle question devant le blocage du Conseil de
sécurité. Cette résolution est intervenue lors de la crise de Corée, en
1950, puis employée à une dizaine de reprises, notamment pour la
crise de Suez, la guerre des Six jours, l’invasion de l’Afghanistan ou
l’occupation de la Namibie. Elle avait alors révélé la volonté de
l’Assemblée générale de réaliser ce but premier des Nations Unies :
« écarter les menaces à la paix et […] réprimer tout acte d’agression
ou autres ruptures de la paix ».
La résolution 377 apparaît donc comme un outil juridique pertinent
pour le conflit syrien. Il n’en reste que l’Assemblée générale ne peut,
même avec cette résolution, qu’apporter des « recommandations
appropriées sur les mesures collectives à prendre », c’est-à-dire
qu’elle ne peut dicter de résolutions décidant d’actions, comme
celles du Conseil de sécurité.
En pratique, il faudrait donc déposer au Conseil de sécurité de
l’ONU un projet de résolution appelant à une intervention militaire
suivie d’une force de maintien de la paix. Devant le véto fort
probablement opposé par la Russie et la Chine, l’Assemblée générale
devrait alors acter le blocage du Conseil. Elle serait alors en droit de
convoquer une session extraordinaire et de reprendre en substance la
résolution 377, précisant soit que le conflit syrien a engendré une
rupture de la paix entre États, soit, préférablement, que la résolution
s’applique désormais dans le cas plus large de menaces contre la
paix.
Il ne s’agirait certes toujours que d’une simple recommandation,
mais celle-ci n’en apporterait toutefois pas moins une certaine
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● Types d'actions
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B. Le Continent Africain
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● Système de la CSCE
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A. Le compromis
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B. Le droit applicable
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A. La création de la CIJ
B. La composition de la CIJ
Paragraphe 2. Le fonctionnement
A. La compétence contentieuse
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c- La procédure
● Le droit applicable
e- La décision au fond
B. compétence consultative
a- La saisine de la Cour
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b- La nature de la question
c- La portée de l’avis
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