La Vie Mysterieuse n01 Jan 10 1909

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10 janvier fi Publication ielle paraissant le 10 et le 2 $.

— PRIX

D ir k c tk ü »» : P r o fe s s e u r D O N A T O

SPIRITISME
MAGNÉTISME MAGIE - ASTROLOGIE - CHIROMANCIE - GRAPHOLOGIE CARTOMANCIE

Les Tables parlantes

Lire, à la page 3, rarticle : Comment je devina spirite


L a V ie M ystérieuse. P u b lic a tio n b i-m e n s u e lle q ü concerne la Béêaction a:it U n |
iè à K . le Professeur DONATO.
le a 5 .
paraissant le i o e t e Saint-Joseph, Rnis.
France : Un an. S franc».
D ir e c t e u r : D O N A T O CONDITIONS D’ABONNEMENT
. Étranger : Un an. 6 —
Principaux collaborateur» : P A P U S . — H e c tor D U R V 1 L L E . — Envoyer mandat-poste à M. CAdministrateur de la s VU Mystérieuse'*,
10, rue Saint-Joseph, Paris.
-Gaston B O U R G E A T . — Léon D E N I S . — L e C om te Léonce
D E L A R M A N D 1 E . — F A B IU S D E C H A M P Y 1 L L E . —
Som maire du numéro. — Comment Je devins s pirite, R a ph a ë l N ’ H u t -
Jules L E R M J N A . — P 1 C K M A N . — M A R C - M A R I O . —
t e r . — A ppren es le m agnétism e, Do n a t o . — L ’A strologie, R bhé
D ’ E ly S T A R . — René S C H W A E B L É . — E rnest B O S C . — Sc b w a e b l é . — Les S orciers de P aris, J u l e s L e r m in a . — P on r être
É douard G A N C H E . — RaphaS N 'H U T T E R . — D ' M E S - heure a i e t pou r réussir, P r o f' D’A r i a h t s . — Les Influences occultes,
N A R D . — P r o f D ’A R I A N Y S . — René D ’A N J O U . — S t e l l a t a . — Nos Collaborateu rs : 11. D u rville. — .Consultations de
M “ L ou ise A S S E R . — M E R L 1 N Y . — S T E L L A T A , etc. l a Vie Mystérieuse.

P r ix du N u m éro :: 0 ^20 c e n tim e s .

LA V IE M Y S T É R IE U S E »
Cejo u rn a l vient à son heure. cours de Iobservation et du jugement, nous essayerons
E t son titre indique clairement son programme. de dégager du néant le problème complexe de Iim ­
A rau rore du vingtième siècle, le matérialisme dont mortalité de lâm e.
se targuçnt les esprits forts est un matérialisme de La Vie mystérieuse ne sera r organe d aucune secte,
surface. d aucune coterie. Absolument indépendante, elle ou­
A là vérité, chaque homme a dans4e cœur une cu­ v rira largement ses colonnes à toutes les collabora­
riosité intense des mystères de la vie, Iangoisse du tions sincères. P rofila n t du grand mouvement psychi­
néant et l'espoir c!une survie de Vâme après la mort. que qu i se dessine aujourdhui, elle veut rechercher
Ceci est si v ra i que non seulement les plus grands « la vérité » arec laide de toutes les bonnes volontés.
savants de l'époque, les docteurs Luys, Richet. Lié­ Sans avoir besoin de s’adresser aux instituts de
bault, le colonel de Rochas, le grand astronome b lu ff d Amérique, nos lecteurs apprendront ici chaque
Camille Flammarion,Victorien Sardou et tant d’autres semaine, à Iaide du texte et de Iimage, la façon
étudient les questions occultes, mais encore que de dendorm ir un sujet, de le g u érir de ses défauts,
grands quotidiens comme le Matin et l ’Éclair ne dé­ de ses vices et de ses maladies p ar les fluides ma­
daignent pas d ouvrir des enquêtes sur Iau-delà et gnétiques et p a r la suggestion. Ils pourront, grâce à
de demander sur cette question ravis des sommités nous, non seulement faire du bien autour d eux, mais
de la Science, de la Littérature et de l A r t . encore donner, dans les fêtes de fam ille, des séances
Le grand public — qu i lu i àussi a s o if d étudier scientifiques qui seront un attrait pour les specta­
Iinconnu, qui lu i aussi veut connaître ses destinées teurs et une distraction intelligente pour eux.
— semble avoir été jusqu'à présent écarté p a r les Avec le « Magnétisme personnel », nous aborderons
jo u rn a u x occultes. Ceux-ci, très intéressants pour l’Éducation de la volonté, le moyen de réussir en tout
leurs lecteurs lettrés et philosophes, publient des ar­ dans la vie, de narguer la misère et la maladie, de
ticles dune technicité aride, pleins de mots archaï­ trouver facilement un emploi, une situation, de triom­
ques qui déconcertent les non-initiés. pher , d’ être fort , riche, bien portant .
Il fa lla it un jo u rn a l populaire qui, p a r un tirage Avec un tel programme, la Vie mystérieuse, qui
considérable et un p r ix modique, pût pénétrer dans s’est entourée dune pléiade d écrivains connus,
la masse du peuple et Ientretenir de ces sciences d occultistes de tontes les opinions, mais d'une sincérité
a u jou rd h ui mystérieuses, qui demain entreront dans absolue, est certaine du succès qui l'attend p arm i
la lumière et dans la clarté. le public populaire qui pense et qui espère,
La Vie mystérieuse sera ce journal. D O N A TO .
Son nom Iindique ; nous étudierons le mystère
sous toutes ses formes, nous aborderons d abord en Avec Iapparition de la Vie Mystérieuse cesse la
un style simple et précis I A . B . C. D. des sciences publication de l’Écho du Mystère qui ferait double
occultes ; puis, tous les jours nous instruisant davan­ emploi.
tage, nous entrerons dans le domaine des faits, et La Vie Mystérieuse sera servie aux lecteurs de l’Écho
notre espoir est de soulever un coin du voile de la du Mystère pendant deux mois (quatre numéros) pour
destinée p a r une élude et une expérimentation sans terminer leur abonnement Ceux d entre eux qui vou­
parti-pris. Nous tiendrons nos lecteurs au courant dront pro file r de notre prim e gratuite pourront, dès
des découvertes mystérieuses les plus* récentes, nous à présent, s’abonner à la Vie Mystérieuse à la date du
chercherons avec leu r collaboration le « pourquoi » 1 " mars 1909, en nous adressant un mandat de cinq
de certains phénomènes déconcertants, et, avec le se- francs pour la France et six francs pour IE tranger.

Voîr à la page 15 : Prime offerte aux Abonnés : Scarabée consacré, à:


Comment je devins spirite
M . Raphaël N ’ H u tter, i i d e » rares occidentaux alliés à la secte des fakirs, nous adresse l ’article suivant dont nos lecteurs apprécieront
l'accent de profonde vérité.

J’avais je crois dix-huit ans quand j ’assistai à la p rem ière La v ie é ta it excessivem ent pénible e t pendant un an surtout,
séance de spiritism e, chez un journaliste parisien qui s’occupait ce fu t au p rix d’efforts surhumains e t d’humiliations sans
surtout d e m agnétism e. J'assistai aux phénomènes habituels : la nombre qu e j e parvins à subvenir aux besoins d e m a fam ille.
table sur laqu elle nos m ains étaient placées à p lat (nous étions L ’existence m ’était à charge e t j e n ’avais d’autre consolation que
s ix : quatre hom m es e t deux fem m es) se déplaça en tous sens, les bonnes paroles d’encouragem ent de m a fem m e, très reli­
frappa des. coups, puis finalem ent se « cala- » sur le plancher gieuse sans bigoterie.
av e c un bru it form idable, sans qu’il fût possible de la faire Souvent injuste e t m échant, je lui répondais par des paroles
avancer ou recu ler d'un m illim ètre sous l'e ffo rt de nos douze blessantes. .
bras agissant simultaném ent et dans le m êm e sens. C’est à cette époque que m e tom ba sous la m ain J in •livre
L ’ organisateur nous déclara que la force qui agissait était populaire qui traitait du spiritism e théorique et expérim ental.
produite inconsciem m ent par les assistants, qu e cette force était Je le lus d’un bout à l’autre, d’ une seule baleine, e t quand
« électro-m agnétîque-anim ale », puis il nous fit une th éorie à j'e u s term in é m a lecture, il m e sem bla qu e j e n’ étais plus le
laqu elle, à cette époque, je prêtai une attention très médiocre. même homm e.
Je n'avais n i foi ni croyance. Ce ne fut pas ce que j'entendis dire — Si c’était v ra i! pensai-je. Quelle .belle conception de la vie
par la suite sur le spiritisme qui put m e faire adm ettre la philo­ et de n otre d estinée! La m ort ne serait plus qu’une illusion,
sophie de sa doctrine et les m anifestations de l ’âm e après la mort. notre existence terrestre ne serait qu’une épreuve ayan t pour
Quand on m e parlait des résultats extraordinairesobtenusavec but l'am élioration, l’avancem ent de notre Ame, le développem ent
certains médiums, j e répliqu ais par des arguments où les mots de ses facultés supérieures. E t chaque existence bien em ployée
h électro-m agnétique » arrivaien t à tout propos — e t hors de la rapprocherait de Dieu.
propos — j e l'ai com pris plus tard. Comme cette doctrine du spiritism e é ta it b e lle e t sim ple, con­
J'avais d’ailleurs l’ extraordinaire p réten tion de croire et de form e à la logique et à la raison, d'accord m êm e avec la science,
d ire que les spirites étaient d'inoffensifs im béciles. E t pénétré de puisqu’ e lle était établie sur des faits! Elle dém ontrait l ’existence
cette idée, aucun raisonnem ent ne pouvait p révaloir contre mon de l’Ame e t son im m ortalité. Elle prouvait que les vivants p eu ­
parti pris. vent continuer leurs rapports avec les m orts qui leu r furent
Un jo u r cependant, un hom m e grave, à barbe blanche, qui avait chers et que des conditions absolum ent spéciales ûe sont pas
é té un des disciples d'Alan Knrdec, m e dit doucem ent : « Vous nécessaires pour arriver à ce résultat.
ignorez probablem ent, jeu n e homm e, que les spirites du monde Mon incrédulité était en train de se m uer en une foi intense.
en tie r se comptent par m illions. Comment pouvez- vous taxer d'im ­ La lecture de l ’ouvrage spirite m'avait d’abord intéressé com m e
b écillité une aussi forte m ajorité d’ hommes, qui étudient avec un roman plein de m ystère, mais la conclusion de l’auteur
leu r cœur, avec leur conscience, des choses que vous ignorez? » donna à m es réflexions un tour auquel j'étais loin de m'attendre.
Cette rép liqu e eut pour résultat do me faire haïr les spirites, Il disait en substance ; « Je ne dis à personne de cro ire ce que
e t chaque fois que j'a v a is l ’occasion de parler d'eux avec quel­ j'a i écrit, mais à ceux qui souffrent cru ellem ent de la v ie , à ceux
qu'un qui pensait com m e m oi, j e les tournais en ridicule. qui pleurent un è fre cher, à ceux que la fatalité avaincus, à ceux
Les années passèrent en affermissant mon incrédulité, et je enfin qui ont besoin d'un réconfort m oral con form e avec la
continuais à considérer la m ort com m e étant la fin de tout. Par raison, j e dis ceci : Avec quelques parents ou des am is sûrs,
. m om ents, à la suite d e certaines lectures ou à la suite d'un placez-vous autour d'une table quelconque sur laqu elle vous
d eu il cru el, j e trouvais bien que cette solution n'était pas satis­ poserez vos mains à plat sans appuyer, puis évoquez l'esprit
faisante et m anquait d’id éal, m ais les idées que me suggéraient d'une personne qui vous a été chère de son vivant, e t si vous
alors mes réflexions étant contradictoires, j ’essayai de noyer dans n'obtenez pas de résultat la p rem ière fois, recom m encez, per­
des jouissances m atérielles le désenchantem ent de mon néant. sistez. Et si vous agissez ainsi avec un d ésir sincère de s a v o ir ,
Un soir, dans un café, je surpris une conversation entre deux vous obtiendrez un résultat satisfaisant. Il n’y a ni jo u r, n i heure,
hom m es que j e ne connaissais pas. ni formule d é te rm in é e ; l'évocation se fait gén éralem ent sous
, L'un d'eux disait que chaque soir en se couchant il évoquait cette form e :
^gspril de sa m ère e t que la nuit, il en recevait des conseils qui L'assistant qui a le plus d'autorité m orale, le père, par
te guidaient dans la vie. exem ple, ou le plus âgé de l'assistance p rononce la form ule sui­
Je ne sais ce qui se passa en m oi, mais je résolus dès ce jou r vante :
d e ne plus m 'en dorm ir sans évoqu er l'esprit de mon père, envers • Au nom de Dieu tout-puissant, j e p rie l ’Esprit de... de se
qui j'avais eu bien des torts. m anifester à nous pour... »
Je m’endorm is plusieurs soirs sans avoir obtenu aucun résultat Moralement j'étais convaincu. Je résolus d’entreprendre des
e t mes nuits s'écoulaient dans u n som m eil que ne troublaient expériences et de ne les suspendre qu’après a v o ir obtenu une
n i rêves, ni pressentim ents. Le huitièm e soir, j e décidai que je preuve m atérielle, visible e t palpable d e l'im m ortalité de l'âm e
ferais les dernières évocations; le résultat m e fixerait défin itive­ et de son pouvoir de se m anifester aux vivants après la m ort du
m ent. 11 ne se fit pas attendre longtem ps. Aux prem iers appels corps.
j'en ten d is un coup form idable dans le plafond e fj'e u s la sensa­ Je fis part de m es idées à ma fem m e qui les partagea avec en­
tion qu’il s'écroulait. Une frayeur in d icib le m envahit, qu'aucun thousiasme, e t le m êm e jou r, aidés de notre fils, nous com m en­
raisonnem ent ne pouvait atténuer, pour la bonne raison que ce çâmes Tes évocations :
bru it était physiquem ent inexplicab le; j'habitais en effet seul le Nous prim es l'habitude de faire ces expérien ces deux fois
rez-de-chaussée d'une petite maisen qui n’avait pas d'étage. par jo u r, après déjeu ner et après dîner, avec une durée de
30 minutes au m oins chaque fois.
Et cela dura 46 jours, soit 92 évocations, avant d’obtenir le
Longtem ps après, la fatalité bouleversa ma v ie ; j'étais marié prem ier résultat.
e t j ’avais un fils de 12 ans que j ’avais élevé dans les idées d’in­ Voici ce que nous faisions : m a fem m e, mon fils e t moi pla­
crédulité du siècle. cions nos m ains à plat sur Le bord d’une grande table rectangu-
laire en b o it blanc. Après m 'A Ire recueilli un instant, j e disais : Je com pris que ce m ouvem en t signifiait oui, mais j e demandai
— « Au nom de Dieu tout-puissant, j e prie l'E sprit de mon néanm oins : —,
père, Jean N 'ilu tter, de se m anifester à nous pour nous prouver — Cela veut-il d ire oui?
l'existence de Dieu e t l'im m ortalité d e l'âm e. Si tu peux me La table se souleva d e la m êm e façon.
— Et quand tu voudras dire non^com m en t feras-tu?
La table s'agita horizontalem ent de gauche à droite.
- P e u x - t u m e don ner un e preuve m atérielle, indiscutable,
de ta présence au m ilieu de nous?
— Oui.
— Tu vois ce baquet renversé qui est là dans un coin de la
p ièce?
— Oui.
— Je vais y placer une fe u ille de papier e t un crayon, e t je
cou vrira i le tout d'une p lanche; pourras-tu é c rire ton nom ?
— Oui.
— T ou t de suite?
— Oui;
Im m édiatem ent j'installai les choses com m e je venais de le
d ire , e t presque aussitôt un coup v iole n t reten tit dans le baquet.
— T u as d éjà term iné? dem andai-je.
La réponse fut un second coup pareil au p rem ier.
Ërau com m e je ne l ai jam ais été dans m a vie, j ’ôla i la planche
et je vis le nom de mon père écrit de sa pro p re écriture sur le papier.
Je m e sentis pénétré par la v é rité I
Que ne puis-je toujours rester sous l'em p ire de l'é n e rg ie sp iri­
tuelle que m e com muniqua cette m inute suprêm e, surtout lorsque
les tentations m 'assaillent! Mais ne dem andons pas l’im possible,
notre terre est un m onde d 'ép reuves don t nous devons tirer
profit pour vaincre nos vices e t nos passions.
L e spiritism e, en nous donnant la preuve de l'im m ortalité de
l'âm e, peut nous a id e r à com battre notre* égoïsm e féroce et
notre orgueil insensé. Les Esprits désincarnés nous enseignent
la vanité des choses humaines qui n o n t pas pour but la F rater­
nité Universelle, ils fon t m êm e m ieux que nous l'enseign er, ils
nous le prouvent.
Dans ce prem ier article j e n'insiste pas davantage sur le
résultat de mes expériences, mais il perm ettra tout de m êm e à
ceux qui le liron t d'en savoir plus lon g sur le spiritism e que je
n'en savais m oi-m êm e lorsque j'a i com m encé.
Ces données sont am plem ent suffisantes pour indiqu er la
M. m arche à suivre aux débutants Toutefois, il est utile de dire
exactem ent la vérité sur les expériences de spiritism e.
don ner cette preuve, cher père, j e m 'engage à changer de vie Il faut toujours a g ir dans un but sérieux e t jam ais par vaine
du jo u r au lendemain e t à con form er ma condu ite aux ensei­ curiosité ou par distraction. A v o ir soin de ne pas fatiguer le m é­
gnem ents spirites » dium par des expériences répétées.
La quatre-vingt-douzièm e fois il se p rod u isit d'ahord dans la En se conform ant à ces p rincipes, tous les hom m es de bonne
table d es bruits étranges qui augm entèrent d 'intensité, puis la fo i obtiendront des résultats m oraux certains, qui seront pour
table se déplaça dans différentes directions. eux une consolation de la peine de vivre. Et ils aid eront à pro­
Ma p rem ière surprise passée, j e demandai d'une voix émue : pager la doctrine sp irite qui est destinée à rég énérer le monde.
— E st-ce l'E sprit de m on p ère qui est ici?
La table se souleva lentem ent du côté de mon fils. R aphaël N H utter .

Apprenez le Magnétisme
D 'u n e façon claire et pratique, nous voulons vous apprendre à endorm ir des sujets, soit pour les gu érir de leurs vices, de leurs maladies,
soit pour leur donner de la volonté e t de bonnes pensées, soit dans un but professionnel ou pour vous distraire. N ou s voulons
vous apprendre la volonté.
PRÉAM B ULE

D 'a b o r d , e n ten d o n s-n o u s u n e fo is p o u r to u tes su r c es deux L e s h y p n o tiseu rs s c ie n tifiq u e s d e l ’ é c o le d u d o c te u r L ié ­


m o ts : m a g n é tis m e e t h y p n o tis m e . b a u lt, d e N an cy, n ie n t a b s o lu m e n t l'e x is te n c e d es flu id e s e t
L e s m a g n é tis e u rs d e la v ie ille é c o le , c ’e s t-à -d ir e ceux qui a ffir m e n t qu e le s o m m e il e s t p ro v o q u é p a r la fix ité du r e g a r d
e n s o n t e n c o r e aux u n iq u e s th é o rie s du b a ro n du P o te t, p r é ­ e t p a r une v o lo n té s u g g e s tiv e ab solu e.
te n d e n t q u e le s o m m e il a r tific ie l e s t p ro v o q u é p a r le seul 11 fau t a v o ir le c o u r a g e d ’a ffir m e r q u e « m a g n é tis e u rs et
flu id e d e 1 E x p é rim e n ta te u r, c 'e s t-à -d ire p a r u n e-o n d e m y s ­ h y p n o tis eu rs # jo u e n t su r le s m o ts . L e m a g n é tis m e a b esoin
té r ie u s e (fa i s 'é c h a p p e à l'é t a t m o lé c u la ir e , n o n seu lem en t d e l'h y p n o tism e , et vice-versa . C erta in s s u je ts ne s o n t in flu e n ­
d e s m a in s d u m a g n é tis eu r, m a is d e s o n c o rp s to u t e n tie r. çab les q u e sou s la c a resse d e s passes, s ou s le u r r é p é titio n
• v — 4

L ire dans le prochain numéro : Médiums et Baprita, p ar Léon Dénia.


m o n o to n e q u i ap ais e le u r n e r v o s ité e t le s p lo n g e dans un éta t en F ra n c e, un g r o s su ccès d è v e n te , m a lg r é .s o n s ty le e sp a­
d 'a b o r d s o m n o le n t q u i f a it p la c e au v é rita b le s o m m e il. g n o l-a n g lo -a m é ric a in , m a lg r é le s g ro s s e s e rre u rs q u 'il c o n ­
D ’a u tre s s u je ts , a u .c o n tr a ire , ne s u b is se n t q u e l ’a c tio n d e te n a it, p a rce q u e le m a g n é tis m e é ta it e n tra in d e r é v o lu ­
tio n n e r le m o n d e e t q u e le p e u p le — q u i e s t in t u itif au
s u p rê m e d e g r é — c o m m e n ç a it à se p a s s io n n e r, n o n s e u le ­
m e n t p o u r ' le « m y s tè r e » , m a is e n c o r e p o u r les rés u ltats
p ra tiq u e s q u 'il p r é v o y a it d e v o ir d é c o u le r d e l ’ étu d e du
m a g n é tis m e .
Je n ’ e n ten d s p as m e liv r e r à un e d ia tr ib e c o n tre les
o u v r a g e s a m é r ic a in s — ce s e r a it un peu c rit iq u e r n o s m a g n é ­
tis e u rs q u i fu r e n t d é m a r q u é s — m a is j e p eu x d ir e q u e le
p u b lic fra n ç a is fu t lé g è r e m e n t d éçu , p a r c e q u e c e s c o u rs d e
m a g n é tis m e a v a ie n t le d é fa u t d ’ è tr e a p p ro p rié s au x seu les
h a b itu d es e t m œ u rs a m é ric a in es .
E n e ffe t, s i en o u tre -m e r il e s t fa c ile d e tro u v e r d e s s u je ts ,
en F ran ce, p eu d e p e rs o n n e s c o n se n te n t à se p rê te r aux
e x p é rie n c e s d e m a g n é tis m e . S i, là-bas, d e n o m b re u x m alad es
s o n t p rê ts à e s s a y e r la m é d ic a tio n m a g n é tiq u e , en France
le s m éd e c in s e t le s p h a rm a c ien s in q u ie ts , le s uns p o u r le u rs
h o n o ra ir e s , le s a u tre s p o u r la v e n te d e leu rs d ro gu es e m p o i­
s o n n é e s, fo n t un e g u e rr e a c h a rn ée aux m a gn é tis eu rs e t
d éco u ra ge n t le s m a la d e s.
B ien d 'a u tr e s c o n s id é r a tio n s fo n t q u ’un cours d e m a g n é ­
tis m e, f a it p a r un A m é ric a in — m ê m e q u a n d les p rin c ip e s
d e c e cou rs s o n t c o p ié s su r d e s o u v r a g e s fra n çais — n e p eu t
ê tre d ’ u tilité co u ra n te en F ran ce.
J'ai p e n s é q u 'u n cou rs c la ir , fra n ç a is , e x p lic ite , d é b a rrassé
L e professeur D O N A T O . d u fa tra s d e s m ots tech n iqu es, illu s tr é d e b e lles p h o to g ra ­
p h ie s . s e ra it bien a c c u e illi d e ceu x q u i, d éçu s d es cou rs a m é -
l ’ œ il e t ne s 'e n d o r m e n t q u 'a p rè s a v o ir fix é , s o it la p ru n e lle
d e l ’ e x p é rim e n ta te u r, s o it un o b je t b rilla n t, s o it un m o te u r
to u rn an t d e v a n t le u rs yeu x d ’un e façon to u jo u rs ré g u liè r e .
C eci e s t s i v ra i q u ’ à l ’ É c o le d e M a g n é tis m e , d on t le d ir e c ­
te u r e s t n o tr e é m in e n t c o lla b o ra te u r H e c to r D u r v ille , fe rv e n t
p ra tiq u a n t d e s th é o rie s flu id iq u e s , le s s u je ts s o n t in d is tin c ­
te m e n t e n d o r m is p a r le m a g n é tis m e e t p a r l'h y p n o tis m e .
Il y a q u e lq u e v in g t- c in q an s, ces s c ien c es n’ é ta ie n t étu­
d ié e s q u e p ar q u e lq u es ad ep tes ay a n t la fo i. L a m a jo rité
du p u b lic le s tr a ita it d e b ille v e s é e s .
M ais d e s h o m m e s d e s c ie n c e , c o m m e le s d o c te u rs C harcot
e t d e L u y s , le e o lo n e l d e Itoch a s, H . D u r v ille , et dan s le
d o m a in e e x p é rim e n ta l D on a to e t P ic k m a n , fa is a ie n t c o n ­
n a ître leu rs tra v a u x , les un s p ar la v o ie d e la P re s s e , les
a u tre s dan s d e s séan ces p u b liq u e s , e t p e tit à p e tit le p eu p le
s ’ in téressa it à c e lte « fo r c e » q u ’ il so u p ç o n n a it e t c h erch ait
le m o y e n d e la c o n n a ître .
M alh eu reu sem en t il n 'e x is ta it à c e tte é p o q u e q u e d e s liv re s
é c r its p ar d es in itié s p o u r r ie s in itié s L a lectu re en é ta it
a r id e , fa tig a n te . Q u e lq u e s ch a rla ta n s p u b liè re n t d es o p u s ­
cules q u i fa u s s è re n t les id é es de le u rs le c te u rs . J'ai s ou s les
y e u x un e b ro c h u r e d an s la q u elle l ’au teu r c e rtifie qu e lo r s q u e
le flu id e du m fi^ n é tis eu r e s t t r o p v io le n t (r ie ), il peu t^arréler
le s b a tte m e n ts du cœ u r d e s o n s u je t e t le c o n d u ire à la
m o rt. 11 e s t é v id e n t q u e c e u x q u i a p p rir e n t le m a gn é tis m e
M . René S C H W A E B L E .
dan s cette stu p éfian te b ro c h u re se g a rd e r o n t b ien , dans la
c ra in te d’ un m eu rtre , d’ e s s a y e r d e l'e x p é rim e n ta tio n . r ic a in s ou ne les ay a n t p as lus, v e u le n t c e p e n d a n ta p p ren d re
C 'est à ce m o m e n t q u e l ’ A m é riq u e , q u i s a it ré u n ir des le m a g n é tis m e e t l'h y p n o tis m e .
c ap itau x q u a n d i l s 'a g it d un e id é e n o u v e lle , lan ça ses In s ti­ Je p r o fite d e l’a p p a r itio n d e la V ie m ystérieuse p o u r c o m ­
tu ts d e M a g n é tis m e , e t p u b lia à un p r ix très é le v é un v o lu m e m en c er la p u b lic a tio n d e m es le ç o n s p ra tiqu es.
illu s tr é q u i é ta it la c o m p ila tio n d e to u t c e q u i a v a it é té é c rit
s u r lo m a g n é tis m e p a r le b a r o n du P o te t, p a r D ecrep s, p ar
(A s u iv re .) D o n ato .
D u r v ille , p a r D on a to p t p ar tan t d ’ a u tres. C et o u v r a g e eu t,

L ire dans le prochain numéro la p rem ière leçon : A quoi sert la Volonté ?
— ----------------- ~ k é è ê à à à è à à à ê J------- *-------- * — r -----------------
4

L’Astrologie
L a science-mère de l'occultisme. — L'astrologiè te prouve scientifiquement. — L'influence des astres sur toutes les créatures
et sur la création. — Un moyen de se connaître soi-même.

L 't u lr o lo g ie est, p a r m i le s sc ien c es occu ltes, la p re m iè re qu ’ i l e s t d é p o u r l ’a c tio n ; à lu i d ’e n c o u r a g e r o u d ’e n r a y e r


qu ’ i l fau t étu d ier. I l e s t, e n e ffe t, im p o s sib le d 'é tu d ie r et c ette ten d an ce!
■p ra tiq u e r le s autres : a lc h im ie , s orc elle rie , th érap eu ­ M ais, o b je c te un a u tre , le s a s tr o lo g u e s ch ald éen s, le s as­
tiqu e, e tc ., s i l'o n n e c o n n a ît l ’a s tr o lo g ie , au m oin s dans trolo gu e s d u m o y e n â g e o n t c o m p o s é d e savan ts traités
ses g ran d es lig n e s , p u is qu e , seu le, e lle in d iq u e le s jo u rs d 'a s tro lo g ie , e t ils ne c o n n a is s a ie n t q u e s e p t p la n è te s , e t ils
e t h eu res c on ve n a b les à te lle o p é r a tio n , le s rem è d es , plante c ro ya ien t q u e le s o le il to u rn a it a u tou r d e la t e r r e ! Q uelle
e t m in é ra l, c o n ve n a b les à te lle person n e. valeu r p e u v en t a v o ir ces tra ité s ? M on D ieu , j ’a v o u e qu e le s
E t d 'a b o r d , l'a s tr o lo g ie p e u t-e lle se p ro u v e r s c ien tifiq u e ­ an cien s n e con n a is s a ie n t p o in t U ra n u s e t N ep tu n e ; m a is il
m e n t? y a qu elqu es a n n ées e n c o re , -nous n e c o n n a is s io n s p as le
N ous rép o n d on s, san s h é s ite r : O ui ! ra d iu m , ce qu i n e nous e m p ê c h a it p a s d e fa ir e d e la c h im ie ;
N ou s con naisson s p e rs o n n e lle m e n t p lu sieu rs a strolo gu es à nou s d’ étu d ie r le s p ro p rié té s d’ O ran u s et d e N ep tu n e,
c ap ab le sM e d ire à une p e rs on n e d o n t ils ig n o r e n t la d ate de c o m m e nou s é tu d io n s c e lle s du r a d iu m . M ainten ant sup ­
naissance : « V o u s ê te s n é e sous la qu a d ratu re d e M ars et posez, d ’a b o rd , qu 'u n e p e rs o n n e , assise au b o r d , d ’ une
d e Saturne » , o u d e r e c tifie r sur un a c te d e l'é ta t c iv il rou te, je tte un b o l d e v itr io l à la tè te d ’ une au tre p e rs on n e
l ’h e u re d e naissance, v o ir e le jo u r . N ou s p o u rrio n s c ite r des passant e n v o itu re s u r cette r o u t e ; supposez, e n s u ite , qu e
•exem p les. la p re m iè re , passan t c e tte fo is en v o itu re s u r la rou te , je tte
C om m e l 'a d it un a s tro lo g u e con te m p o ra in , qu e l’on un bol d e v it r io l à la tê te d e la s e co n d e ass is e c e tte fo is au
p a r le d 'ép o q u e d e r e p ro d u c tio n p ou r l'a n im a l, d e p é rio d e b o r d d e ce tte ro u te : d an s le s *d e u x cas, le v itr io l b rille la
d e flo ra is o n p ou r la p la n te ou d e m alad ie ch ron iq u e pour secon d e person n e. De m êm e , le s o le il, qu ’ il to u rn e au tou r
l'h o m m e , c’ e s t to u jou rs re c o n n a ître l'in flu e n c e du s o le il I d e la te r re ou qu e la te rre to u rn e au tou r d e lu i, p ro d u ira
Q u i d o n c n ie ra l'in flu e n c e d e la lu n e s u r le s m a ré e s ? N 'y a - to u jou rs les. m êm e s e ffe ts sur elle.
t - i l p a s le s «c o u p s d e lu n e » , c o m m e i l y a le s cou p s d e M a is ,o b je c te un tr o is iè m e , p o u r q u o i le s ju m e a u x ne m eu ­
s o le il? A u x In d es, à ch aq u e ch a n ge m e n t d e lu n e, le n o m b re re n t-ils pas le m êm e jo u r ? P a rce q u e . s ou ven t, les ju m e a u x
d es m alad es a u g m en te , e t le s c ris e s a ig u ës d e fiè v r e c on co r­ n a issent à v in g t-q u a tre h eures d e d istan ce, e t q u 'ils n o n t
d e n t av e c le s phases d é la p la n ète. D an s le s ca m p a gn es ,d e s ­ p o in t p a r con séqu en t le m êm e th èm e d e n a tiv ité - !
fou s d iv a g u e n t a vec l a lu n e, e t le s c h ie n s s on t ren d u s fu­ On le v o it, le s o b je c tio n s c on tre l ’a s tr o lo g ie ne s on t g u è re
r ie u x p a r sa clarté. E t qu ’ ap p e lle-t-on d es « l u n a t i q u e s » ? fon dées.
T o u s le s p aysans d e l’ Est d e la F ran ce v o u s d iro n t qu e les P ro c la m o n s d on c ceci :
p o m m e s d e te rre c u e illie s q u 'o n laisse au c la ir d e lu n e v e r ­ 1° La situ ation d es astres, en un lieu e t à un m om en t
d is s e n t en qu e lq u es heures. d on n é s , in d iq u e c erta in te m p é ra m en t p h y s iq u e et m ora l.
E n fin , à c e u x 'q u e ces p re u v e s ne c on v a in c ra ie n t pas, j e 2” L 'o n n 'a pas, s eu lem en t, te l c a ra c tè re p arce qu 'o n naît
d i r a i : « E h b ie n ! s oit, l'a s tr o lo g ie n e peut p a s s e p ro u v e r sous te l c ie l, m a is , on n aît, p rin c ip a le m e n t, sous tel c ie l
s c ie n tifiq u e m e n t; m a is , ju g e re z-v o u s sa v é ra c ité su ffisa m ­ p arce q u 'o n a tel c a ra c tè re a ta v iq u e ébauché dans la g es ta ­
m en t p ro u v é e lors q u e v o u s saurez qu ’ e u d ressant le s th èm es tio n . L e s in flu e n ce s du m om en t d e la naissance résum ent
d e n a tiv ité d e p é r i m é s p ré s e n ta n t c e rta in s c aractères les in flu en ces as tra le s a ta viq u e s, c e lles qu i se s on t ex e rcé e s
com m u n s, l ’ on trou ve q i A u m o m en t d e le u r n aissan ce c e r ­ durant la g e s ta tio n , e t c e lle s qu i s 'e x e rc e ro n t pen d an t la v ie.
ta in e s p lan è te s é ta ie n t é g a lem e n t d is ta n tes le s unes des Sachant, en o u tre , q u ’ ic i-b a s to u t v it, m in é ra u x , p lantes,
a u tre s ? lo rs q u e vou s s a u re z q u 'e n d ressant les th èm es de a n im a u x, e t e s t sou m is, par con sé q u en t, à l'in flu e n c e
n a tiv ité d es m em b re s d ’ une m êm e fa m ille l ’ on tro u v e dans astrale, sachant q u e tou t se tie n t, s'en ch aîn e, q u e tout
ces th èm es c e rta in e s p lan è te s p a re ille m e n t p lacées par d ép en d d e tout, q u e tous le s c orp s s on t r e lié s en tre eu x par
r a p p o rt & d 'a u tre s? » l'a ttra c tio n ; q u e le m o u v e m e n t d ’ u n e m o lé c u le qu e lc o n q u e
N ’ e st o n p as fo rc é d’ a d m ettre, en p résen ce d e te lle s con s­ a son reten tis s em e n t, si p e tit qu ’ i l p u isse être, dans l ’ u n i­
tatation s, q u e la naissan ce n o rm a le n e s’effe c tu e pas à n 'im ­ v e rs e n tie r, on co m p re n d ra q u e ls s e rv ic e s p e u t re n d re l'a s ­
p o r te q u e l m om en t, m a is sous un c ie l p résen ta n t certa in es tr o lo g ie : e lle é ta b lit les c orre s p on d a n c e s e x is ta n t e n tre le s
a n a lo g ie s a v e c lé c ie l sou s le q u e l e s t n é le p è re ? (D e là , le h o m m e s , le s a n im a u x , le s p la n te s e t le s m in é ra u x , e lle
m o y e n d e r é ta b lir, tr o u v e r o u p r é v o ir le jo u r e t l'h eu re de é te n d ses in v e s tig a tio n s s u r le c a ra c tè re et la v ie d 'u n in d i­
la na issan ce d 'u n e n fa n t.) v id u ou d 'u n e c o lle c tiv ité , e lle p e rm e t à l'h o m m e d e « se c o n ­
M ais, o b je c te l'u n , l ’h o m m e jo u it du lib re -a r b itr e , et sa n a ître lu i-m é m e » , e lle p r é v o it l a m arch e d ’ une m alad ie
d e stin é e ne sa u ra it ê t r e fix é e à s a naissance ! D 'accord. c om m e c e lle d ’ un o ra g e , e lle c o n s e ille d e se liv r e r à tel
L ’a x io m e d it : A t i r a in c lin a n t , n on nécessitant, le s astres a c te têl jo u r, ou d e ne pas s’ y liv r e r du tout.
p ré d e s tin e n t, m a is n e d é te rm in e n t p a s : ils in d iq u e n t au x
p aren ts q u e l ’e n fa n t a u r a d es tend an ces à v o le r ; a u x paren ts R ené S ch w ae b lé .
A le r a m e n e r dans la b o n n e v o ie ! ils in d iq u e n t à.un hom m e

L ire dans le prochain numéro : Guérissons-nous nous-mêmes, par H. Durville.

t È tm
SORCIERS DE PARIS
G R A N D R O M A N IN É D IT

Par JU LES LERMINA


G aston r e m e rc ia it : tr o p a im a b le s e n v é rité . A p r è s tout,
i do la c h a n c e e t rie n d e plus. En fa it, il paraissa it radieu x,
s e rr a it a v e c elTusion les m ain s qu i se te n d a ie n t v e rs lu i,
L a B ourse é ta it houleuse, se co u é e p a r le s n o u v e lles c o n ­ puis s 'ex c u s a it : il lu i fa lla it r e n tr e r p o u r le c ou rrier.
tra d ic to ire s q u i, à ch aq u e q u a rt d 'h e u re, a r riv a ic u t des — Oui, o u i, l ’ oeil à t o u t !. . . a lle z, o n v ie n d ra à v o tr e
a g en ces. m a ria g e e t on b o ir a à v o tr e bon h eu r.
D eb ou t, trè s c a lm e , la fig u re s ou ria n te , G e orge s Bram e, Il y a v a it q u e lq u e s in c é rité dans ces c o n gra tu la tio n s. On
s e c r é ta ir e g é n é ra l e t fo n d é d e p ou v o irs d e la B anqu e F avrol, con n aissait G aston d e p u is p rès d e q u in ze an s, à la B o u rs e ,
se te n a it, à la fo is im m o b ile e t a c tif, dans le c o in du tem p le où il a v a it paru d’ a b ord c o m m e e m p lo y é plus qu e m o d e ste
ré s e rv é aux o p é ra tio n s d e la m a is on e t v e rs le q u e l d e m inute d e la m aison F a v ro l, e sp èce d e sau te-ru issea u , gam in
en m in u te le s c ou rtie rs acc o u ra ie n t. v iv a c e, a c tif, très exact.
L es fic h e s s ’ é c h a n g e a ie n t : le s c ra yo n s v o le ta ie n t sur lo Il é ta it m o n té en g ra d e : à v in g t an s, i l ten a it un c arn et et
p a p ie r. on a v a it reconnu e n lui l’ h o m m e d o u é , a y a n t d e l’ estom ac,
G aston é ta it un b eau g ra n d g a rç o n , d’ une tre n ta in e d 'a n ­ au coup d 'œ il rap ide et à la ju g e o tte très p récise.
n ées, aux ch e v e u x d’ un n o i r b le u , drus e t e n s e rra n t un F a v ro l d on t la r a id e u f é ta it lé g e n d a ire — on se ra c o n ta it
fro n t b o m b é e t v o lo n t a ir e ; aussi le s yeu x très n o irs. La e n c o re la s in is tre a v e n tu re d’ un fo n d é d e p o u v o ic s jju i tri­
m ou stach e, fe rm e et c o r re c te , b a rra n t le v is a g e m at, d’ une p ota it et qu ’ il a v a it fa it e n v o y e r au b a g n e , c a rré m e n t —
p â le u r d is tin g u é e . L a b o u c h e , aux lè v re s m in ces, a v a it un s’ é ta it p ris d’ afTection p ou r ce jeu n e h o m m e , â p re à la
so u rire lig é . b eso gn e e t a m b itie u x. I l l’ a v a it pou ssé, lui té m o ig n a n t peu
— H ein ? Quel lu tteu r ! s e d isait-on en se poussan t du à peu une con fia n ce ab s olu e , à c e p o in t q u 'il lui ab an don ­
coude. nait m ain ten an t la d ire c tio n d e l à m a is o n . T o u t d o n n a it à
— D ites qu e l v a in q u e u r! s a lè v r e a le p li des gran d s jo u rs . sup p oser, bien qu’ il n ’y e û t rie n d ’o ffic ie l, q u 'il en fe r a it son
— A u jo u rd ’ hui la b a ta ille e s t r u d e ... e t si la m a is on e s t à g en d re e t b ien é v id e m m e n t son successeur.
la hausse! A u m o m en t où G aston se s é p a ra it d e ses am is , p rê t à
— Qui s a it le s d essous d ’ u n e p o s itio n ? ... e n file r la rue T a itb ou t, où la b an q u e F a v ro l oc c u p ait un
T ro is h eures s o n n è re n t, d u rem e n t, s è ch e m e n t, cou p an t vaste im m e u b le , un je u n e h o m m e le r e tin t e t lu i d it à v o ix
c o m m e d ’ un c h o c d e hach e l e s e s p éran ces et le s v o lo n té s de basse :
sp écu la tion . — V ou s n ’ o u b lie z pas v o tr e p ro m esse ?
L es c o m m is s e g r o u p è r e n t a u to u r d e G aston qu i dicta — Ma p ro m esse !
d e s u o te s , fo rm u la d es in stru ctio n s, s 'é g a y a n t p a rfo is d ’une — O ui, ces séances d 'o c c u ltis m e a u x q u e lle s j e vous ai
p la is a n terie d e s old a t a p rès la b a ta ille . dem an d é d e m e fa ir e a s s is te r... ces a p p o r ts m ys té rieu x , ces
L e r ire des au tres é ta it resp ectu eu x : a in si les sou s-o ffi­ m atéria lisa tion s...
c ie rs s e m o n tre n t d is c r è te m e n t am u sés d es p laisan teries du G aston eut un lé g e r r ir e :
c a p ita in e. — Je m e souviens : m ais, v o ilà ! c’ e s t qu o les c irc o n s ­
G aston se d é g a g e a du g ro u p e : q u e lq u es am is v in re n t à tances o n t beau cou p chan gé, e n fin , j e n e dis pas n o n ... j ’y
lu i e t à ses côté s d e s c e n d ir e n t les m arch es : des m ots p e n s e ra i... au r e v o ir ... p ou r le m o m e n t, aux affaires
s 'éc h a n g e a ie n t, allu sions ra p id e s aux m an œ u vres des b an ­ sérieu ses !. . .
qu es r iv a le s , à la tenu e du p arq u e t. Il se d é g a g e a e t un in sta n t a p rès , il p é n é tra it dans le hall
B ien v ite , ou p a rla d 'a u tr e c h o se, e n hâte d e s 'é v a d e r des d e la b an q u e.
enn uis p ro fes s io n n e ls . L e s causeurs é ta ie u t d e m aisons L e s hu issiers s e d re s s è re n t, m ilita ir e m e n t, très res p e c ­
s olid e s , in a ttaqu ab les , a y a n t l ’ au d ace e t la p ru den ce o p p o r ­ tueux. 11 eut un g e s te a ffa b le , passa, e n tra aux com p tes-
tu n es, d o n c sans soucis rée ls . cou ran ts, tr a v e rs a le s caisses, s’ a rrê ta un in sta n t à la c o r ­
— A h ça, m on c h e r B ra m e , d it l ’un, il n’ e s t b ru it qu e de res p o n d a n c e , puis, d’ un pas lé g e r , g r a v it l’ e s c a lie r q u i c o n ­
v o tr e m a ria g e av e c m a d e m o is e lle F a v r o l. T o u tes m es f é l i ­ d u isait à.son cab in et.
c ita tio n s ! — B ien d e nouveau ? d e m a n d a -t-il au g a rç o n qu i gard ait
G aston se d é fe n d a it, g e n tim e n t. Ce n 'é ta it pas chose fa ite , sa p orte.
et, il l'av ou a it, il ne lui p la is a it g u è re qu e le n om d e m a d e ­ — R ie n , m on s ie u r le D irec te u r — d e p u is q u e lq u e tem ps,
m o is e lle F a v ro l f i l ain si l ’ o b je t de b avarda ges in tem p e stifs . on a v a it p ris l ’ha b itu d e d e lu i d o n n e r c e titr e — sauf une
— N e vou s en p re n ez , d it un a u tre, q u ’ à la s ym p a th ie que d ép ê c h e q u ’ on a a p p o rté e il y a d ix m in u te s ...
vous in s p irez à tous. Beau c a v a lie r, b eau jo u eu r, fin an cier G aston p r it le p e tit b le u q u ’on lu i te n d a it e t e n tra dans
ju squ 'au b ou t des o n g le s e t a vec c e la , s orti du r a n g , cela son b u rea u , v ra i c a b in e t m in is té rie l, s é v è r e e t c o n fo rta b le .
in tére s se to u jo u rs ... Lo g a rç o n r e fe r m a la p o r te : G aston, d'un g es te sec.
IB S s o ^ ç m u s ÇB PAHJS

a r ra c h a ses g a n ts e t la n ç a s o o ch ap eau sur u n e c o n so le . p êch ait d e v e n ir à son c a b in e t. L a tê te r e s ta it tou jou rs


E n m e se co n d e , to u t son ê t r e s 'é ta it m étam o rp h osé. e xc e lle n te , l e c e rv e a u d 'u n e lu c id ité éton n an te. L e sens d es
L a p h y s io n o m ie , to u t à l ’ heu re a v e n a n te , s’ é ta it fa ite a ffa ires , lo in d e s’ ém o u s s er, paraissa it aig u isé. E n 'v é r ité ,
< iure, p re s q u e s in is tr e . A v e c d es gestes a u tom atiqu es, il Gaston n ’ é ta it q u e l'e x é c u te u r d e sa v o lo n té , tou jou rs p ré ­
« 'a s s i t d e v a n t son b u rea u , je ta n td e v a n t lui la d é p ê c h e , sans s e n te , to u jo u rs ir ré d u c tib le e t ch aq u e jo u r p lu s a u to rita ire :
t ’ o u v r ir ; p u is i l p r it dans s a p o c h e un trousseau d e c le fs il le s a v a it s é v è re , im p la c a b le , ig n o r a n t l ’ in d u lg e n c e d t la
m in u scu les e t tir a A lu i u n c a s ie r fe r m é d o n t il r e le v a le p itié . S o n p ré d é c es s e u r é ta it à la G uyane e t o n p o u v a it
c o u v e r c le . n o m m e r ju s q u 'à q u a tre e m p lo y é s d e caisse q u i a v a ie n t
I l e n s o rtit un c a r n e t qu ’ il p osa sur le b u v a rd , l e fe u ille ­ e x p ié p a r la p ris o n des d éto u rn e m e n ts p re s q u e in s ig n i­
ta n t ju s q u 'à c e qu ’ il tro u v â t la p a g e c h e rch é e. S ’a rm a n t fiants.
d ’ un cra y o n , i l tra ç a q u e lq u e s c h iffre s , c a lc u la m en ta le ­ On se ra c o n ta it q u 'il a v a it ab a n d o n n é son f r è r e , in v e n ­
m e n t, p osa des to ta u x e t iin a lem e n t, le fro n t c o n tra c té , te u r e t in d u s trie l, à la fa illite , p ou r u n e s o m m e m isé ra b le . I l
a y a n t au x lè v r e s un fré m is s e m e n t d e ra g e , il m u rm u ra : n’ a d m etta it pas p lu s l ’ in su ccès q u e F im p r o b ité .
— C ette fo is , ç a y est. P e rd u e t b ie n p erd u 1 Gaston, s a v a it to u t c e la : en subissant c e c a ra c tè re , il
D e c e t h o m m e q u i to u t à l ’ h e u re s e m b la it si m a îtr e d e lu i, s’é ta it c ré é une situ ation e n v ia b le : a v e c son in t é r ê t dans la
s i in so u cian t, s i p a is ib le, la situ ation é ta it ép ou van tab le. m aison, il se fa is a it d es a p p o in te m e n ts d e m in is tre. I l é ta it
H is to ire très s im p le e t q u i se re n o u v e lle tous le s jo u rs . a c c u e illi d an s la m aison d e son p a tro n à l ’é g a l d ’ un fils .
O rp h e lin , p is e n c o r e , e n fa n t tro u v é , G aston a v a it é té ra­ M adam e F a v ro l lu i té m o ig n a it la plus p a r fa ite b ie n v e illa n c e ,
m assé a n m atin sur le s m arch es d e la b anque F a v ro l p a r le il v iv a it s u r un p ie d d e c o u rto ise fa m ilia r it é a v e c G e rm a in e,
p o it io r , nu b ra v e h o m m e du n om d e B ram e q u i, n 'a y a n t la fille du b a n q u ie r, e t rie n n e p araissa it p lu s na tu rel qu ’ une
p as d’ e n fan t, a v a it a d o p té celu i q u e lu i e n v o y a it le hasard. a llia n c e à la q u e lle p lu sieu rs fo is le p è re a v a it fa it allu sio n .
A u cu n in d ic e n 'a v a it pu le m e ttre s u r la trace d e la m a lh e u ­ P o in t d’a v e n ir plus fa c ile , p lu s s ù r : g e n d re e t associé,
reu se q u i l’ a v a it a b a n d o n n é. L e lin g e é ta it très fin , m ais G aston s e ra it le m a îtr e d 'u n e m aison d e tout p r e m ie r o rd re
san s in itia le s. On d is a it b ie n a v o ir re m a rq u é u n e fe m m e qn i d on t-la sign a tu re v a la it d e l ’ or.
a v a it d é p o s é q u e lq u e ch ose dans le c o in du v e s tib u le , c 'é ta it E t G aston, seul dans sou b u rea u , r é p é ta it :
to u t. — J e suis p erd u 1
I l y a v a it d e c e la ju s te m e n t 33 an s, le f a it s ’ é ta it passé très P e rd u p arce q u e g a gn a n t une s oix a n ta in e d e m ille fra n cs
p eu d e tem p s a p rès q u e F a v ro l, r é c e m m e n t m a rié , s 'é ta it p a r an, il en d é p e n sa it 100 e t 130, m en a n t une e x is te n c e d e
s é p a ré d e l'a n c ie n n e m aison fo n d é e p a r le b an q u ie r L a v e r- g ra n d v iv e u r, a ffo lé d e p laisirs m on d ain s, v a n iteu x ju s q u 'a u x
n e t e t qu i p o r ta it la raison s o c ia le L a v e rn e t, F a v ro l e t Cle, m o e lle s, jo u a n t aux cou rses, au clu b e t à la B ourse.
U . F a v ro l, q u i é ta it d é jà con n u p o u r un h o m m e fo r t peu Quand il a v a it tou t à l'h e u r e c on su lté son c a rn e t, il a v a it
se n tjin eu ta l, — d u r et sans c œ u r, g isa it-o n to u t b as — e û t con staté c e c i : il d e v a it à la b an q u e F a v ro l p rè s d ’ un d e m i-
p e u t ê tr e iu te r d it à son s e rifitc u r c e t a c te d e m au vaise é c o ­ m illio n , e t il s a v a it à q u e lle s d issim u lations, à q u e lle s fa ls ifi­
n o m ie d o m e s tiq u e ; m ais il é ta it alo rs e n A m é riq u e où il c a tio n s d ’ é c ritu re s il lu i a v a it fa llu se liv r e r p ou r d é ro b e r
o r g a n is a it les rela tion s fin an c ière s q u i d e v a ie n t f o r m e r le ju squ ’ ic i la v é r ité à l'œ il sou p çon n eu x d e M . F a v ro l. ,
n o ya u d e sa c lie n tè le e t fo n d e r sa fortu n e. C hose fr é q u e n te , son eBprit si lu cid e se tro u b la it dès qu ’ il
Quand il é ta it rev e n u , le p e tit G aston é ta it d e la m aison , il s’a g is sa it d e ses a ffa ires p e rs on n e lle s : tout à l'h e u re , en
n ’ y p rit m êm e pas g a rd e . L ’en fa n t g ra n d it : on s’ ha bitu a peu Bourse, une fausse m an œ u vre l'a v a it e u fo n c é d avan tage. Il
à p eu à le v o ir r ô d e r dans le s bu rea u x. Dès q u 'il e u t h u it ou d e ve n a it im p o s s ib le d e ca c h e r plus lo n g te m p s sa situ ation :
d ix an s, o n le ch a rg ea d e m en ues c o m m is s io n s e t fin a le ­ à la liq u id a tio n , c ’ é ta it la ru in e , l'e x é c u tio n ... bien pis que
m e n t, le c h e f du p e rs on n e l s’ étan t in tére s sé à lu i, i l a r riv a c e la , c’ é ta it M. F a v ro l, fid èle à son p rin c ip e , se refu s an t à
à la fon ction e n v ia b le d e g ro o m , puis d e co u re u r. On s ait lu i to u te c o n sid é ra tio n s e n tim e n ta le e t je ta n t à la p o lic e son
r e s te . e m p lo y é m alh o n n ête.
L e p è re B ram e é ta it m o rt, h eu reu x d e v o ir son fils a d o p ­ P o u r q u i con n a is s a it c om m e lu i M. F a v ro l, to u te illusion
t i f e n b o n n e v o ie d 'a v en ir. é ta it im p o s sib le .
G aston a v a it eu la b on n e e t très r a re fo rtu n e de n 'ê tr o E t, très ra id e dans son fau teu il d e c u ir, d e va n t ce b ureau
p a s a n tip a th iq u e à M. F avrol. d’ acajo u q u i a v a it des a llu re s p ré s id e n tie lle s , G aston a p e r­
M a lg ré la distan ce h ié ra rch iq u e q u i s é p a re les in fé rie u rs c e v a it au lo in ta in la s ilh o u ette d e g en d a rm e s e t le m u r p e io t
d u m a îtr e , dans le m o n d e d es a ffaires plus e n c o re p e u t-être d e b lan c du c a b a n o n ...
q u e dans le d o m a in e o ffic ie l, le s circo n stan ces a v a ie n t a ttiré F u ir ! où a lle r sans a rg e n t, sans ressou rces, e t p a rvie n ­
l'a tte n tio n du p atron sur c e p e tit b o n h o m m e q u i, tou t seu l, d ra it-il à se te r r e r dans up c o in du m on d e où on ne pût
fo u in a n t d e d r o ite e t d e g au ch e, fa is a it son éd u cation fin a n ­ t'a ttein d re , e s t-c e q u e c e la v a u d ra it la p e in e de v iv r e ?
c iè r e e t a p p re n a it le s trucs e t l ’ a r g o t du m étier. Se t u e r l. .. il e u t un frisson .
D es q u a lité s sp éc ia le s , d e l ’ a p lo m b , d e l’ e n tr e g e n t, e t , A c e m o m en t, ses y eu x to m b è re n t sur la d é p ê c h e q u e le
d is o n s le m o t, u n e p a r fa ite a b sen ce d e scrup ules, to u te g a rç o n lu i a v a it rem ise : c 'é t a it un p e tit b le u , très banal. Il
p a r tic u liè re d 'a ille u rs e t q u 'o n e s tim e c o n cilia b le a v e c une d é ch ira b ru ta le m e n t le p o in tillé .
p r o b it é in ta c te , l’ a v a ie n t fra p p é , e t G aston é ta it d even u in ­ — E lle to m b e b ie n , c e lle -là ! m u rm u r a -t-il, j'a i b ien la
s e n s ib le m e n t son b ra s d ro it, sou a lte r e go , et enfin son tète à ces s ottises 1
fo n d é d e p o u v o irs . L a m iss iv e é ta it ain si c o n çu e :
D ep u is d e u x ou tro is an s, F a v ro l é ta it a tte in t d'une m a­ a C her, j e ne vou s v o is p lus. P o u r q u o i? T e n e z, s i vous
la d ie d e l a m o e lle é p in iè re qu i d é g é n é r a it e n a ta xie e t l'e m ­ ê te s e n c o r e cu rieu x d e ch o ses in téressa n tes, v e n e z m e
t E S S O U C IE E S Ï ? E a ^^w v

p re n d re c e s o ir v e r s d ix h e u re s , j e v o iis fe r a i con n aître Bernent d e s au vag es : d e sou ch e p o ite v in e ; il a v a it eu p ou r


l'h o m m e q u i S a it e t q u i P e u t ; e t t o u s ne r a ille r e z plus. Je a r r iè r e -g r a n d -p è re un ta b e llio n q u i s’ é ta it e n ric h i & la v e n t »
vou s atten d s. » d e s b ien s n a tion a u x; m ais q u i, h y p n o tis é p a r lqs spécula­
A phrases b iza rre s sign a tu re b izarro : N à h é m a ; e t auprès tio n s q u e fa c ilita ie n t les g u e rre s du P r e m ie r E m p ir e , «'é ta it
d e c e n o m un s ign e , sans doute c a b a lis tiq u e , a in s i lig u re : la is s é r o u le r p a r les lin a n ciers d e P a r is e t é ta it m o r t, ne
^ e t d o n t G aston con n aissait sans d o u te la s ign illc a - la is s a n t p o u r to u t h é rita g e qu’ un p e tit r e c u e il d e notes,
tio n , car, a v e c un v io le n t fru it d ’ une lo n g u e e x p é ­
haussem ent d’ ép an les, ii r ie n c e , c o n len a n t s o it des
fro is s a l e p a p ie r, g ro n d a n t a p h o rism es réd ig é s en lan­
a v e c c o lè r e : g u e fru ste, m ais s in g u liè ­
— T r ip le fo lle , qu i v o u ­ r e m e n t p ré c is e , s o it des
d ra it fa ir e d e m o i une trip le ren s eig n e m e n ts c o n fid e n ­
dupe 1 tie ls sur d iv ers e s p erson ­
On fra p p a à la p o r te : n a lités. L e s ren s eig n e m e n ts
H g liss a le p a p ie r dans sa a v a ie n t é té d e g ra n d e u tilité
poch e. à son (ils , puis & son p e tit-
C 'é ta it le c o u r r ie r , q u ’ on fils q u i, g râ c e à eux, a v a ie n t
lu i a p p o r ta it dans un p o r­ pu se liv r e r à un d e m i-
te fe u ille d e cuir. ch an tage, d is cre t e t in te l­
— A tten d ez, d it-il à l ’ e m ­ lig e n t, s i b ie n q u e l'u n
p lo y é , j e s ig n e ra i to u t d e a y a n t é té m arch and d’ h om ­
su ite. m es, l ’a u tre trip o ta n t en
L e s traits su b ite m e n t d é­ g ra in s , ils a v a ie n t con stitu é
tendus, il p arco u ru t les une p e tite fortu n e, e n te rre s
le ttre s, en a n n otan t q u e l­ du pays.
q u es-u n es, c o r rig e a n t en Jean G erm ain a v a it h é ­
d 'a u tre s u n m ot, un trait rité d e to u t c e la , y c om p ris
d e p ou ctu ation , p oin tan t le s fam eu ses no tes qu i res -
un i, sign an t la r g e m e n t de Iaien t d au sla fa m ille c om m e
son n om a vec un parap he l’ é v a n g ile des affaires.
q u i, d 'a b o r d m ontant, se De ces p ré c e p te s, q u e l­
b ris a it b ru sq u e m e n t pour ques-uns a v a ie n t une fo r m e
r e v e n ir e n a r riè r e . la p id a ire :
L a s on n e tte du télép h on e — N e rie n te n te r q u e
re te n tit, à l'a p p a re il qui q u a n d o n s e s e n lle p lu s foe f
r e lia it la b a n q u e à l ’ h ôtel — N e rie n a ffirm e r q u 4 »
p a r tic u lie r d e M. P avro l. ne puisse d é m e n tir.
— V o y e z c e qu e c ’est, — Pas d’ am is, pas d’ en­
d it - il à l'e m p lo y é . nem is. i l n 'y a q u e d eux ca­
té g o rie s d e g en s, le s utiles
— M. F a v ro l vous p rie
e t les in u tiles.
d e v e n ir d în e r c h e z lu i. 11
vous a tten d à six h eu res et P u is c e tte r è g le q u i v alait
d em ie. to u tes les a u tre s :
— R é p o n d e z q u e j ’ irai, — T o u t p enser, ne rien
d it G aston. E m p o rte z le d ire. V o u lo ir ce q u 'o n veu t.
c o u rrier. B ut lix e e t œ il fixe.
L a d e m ie d e c in q heures Se s en tan t les rein s s o-
son na. G aston p rits o n cha­ Gaston apercevait au lointain la silhouette de gendarmes et le m ur peint lid es e t la lê te fe rm e , Jean
peau e t sortit. de blanc du cabanon... G erm ain é ta it venu â Paris,
Cet a p p e l d e M. F a v ro l n’ a v a it rie n d’ in s o lite , se r en o u ­ a v a it ch e rch é sa v o ie : pen d an t c in q ans, il a v a it p ré p a ré un
v e la n t u n e ou d eux fo is p a r sem ain e. c o u p , la m ain m ise sur la m a is on L a v e rn e t, g ro ss e agence
G aston s’ a rrê ta dans le h a ll, rép o n d a n t aux qu estio n s d’ un d e com m is s ion — grain s, b lés e t fou rra ge s — d o n t i l é ta it
c h e f d e s e rv ic e , puis s e d ir ig e a v e rs le C afé A m é ric a in où. d even u l'a s s o c ié p ou r un m orceau d e p ain, g râ c e au x im ­
tous le s jo u rs , à c e tte h e u re , il p re n a it un a p é ritif discret, p ru den ces du p atron , fo rc e n é 7 iveu r e t im p ru d e n t spécu­
a v e c des am is. la te u r.
P u is, c in q ans e n c o r e : il a v a it o rg a n is é un réseau d e c o r ­
II resp on d an ts, d e cou rtiers étra n g e rs , d e rab atteu rs c osm o­
p o lite s , qu i d e v a it le ren d re m a îtr e du m a rc h é d e l'O u est
Jean -G erm a in F a v ro l a v a it au jo u rd 'h u i s o ix a n te -c in q ans. d es E tats-U n is ; e t il s 'é ta it r é v e illé un m a tin b a n q u ie r in te r ­
U n paysa n — m ais non pas d e c e u x q u i se c o u rb e n t sur la n a tio n a l, te n a n t en m ain le c r é d it d e d e u x m ondes, dans sa
g lè b e , p assionn és d e c e tte te rre qu ’ ils v io le n t av e c uu achar- s p é c ia lité :
— « —
I l y a v a it tre n te -q u a tre an s q u ’ il a v a it je t é L a v e rn e t p a r­ e m p ru n te n t sa s o lid ité . T o u jo u rs rasé ju squ 'au c u ir, la m â ­
d essus b o r d , l ’a b a n d o n n a n t a v e c sa m a is o n d éso rg an isée, c h o ire p u issante e t p ro g n a th e, • le s y eu x d’ un g r is d ou teu x
a c c u lé e à la liq u id a tio n . L u i p arti, e lle a v a it c ro u lé , sans o ù p a rfo is m iro ita ie n t des lu eu rs d ’a c ie r , c e t h o m m e a v a it
b ru it,' e t l a b a n q u e F a v ro l se d re s s a it, s’a flirm a n t d è s ses lo n g te m p s d o n n é une im p r e s s io n d’ in d é ra c in a b le s tatiq u e.
d é b u ts p a r d e s cou p s d e m a îtr e . C’ é ta it a lo rs q u e l ’h a b ile S o b ce , ch aste, se refu s a n t to u te s a tis fa c tion fa n ta is iste p a r
h o m m e s 'é t a it m a rié . in d iffé re n c e , p a r in d é s ir, n-’ a im a n t q u e le s a ffa ires e t n e,
U n des p rin c ip a u x c o m m a n d ita ir e s d e L a v e rn e t, l e c o m te v iv a n t q u e p a r e t p o u r e lle s , i l s e m b la it d e stin é à v iv r e
d e L u sian es, é ta it v e n u s o u v e n t a iix m agasin s d e la ru e des c e n t ans, q u a n d to u t à co u p l ’ a b o m in a b le m a l — l ’ a ta xie —
B a lle s , a c c o m p a g n é d e sa fille d o n t le s y eu x b leu s e t les s ’ é ta it ab attu s u r lu i. C’é ta it e n B ou rse q u e p o u r l a p re m iè re
c h e v e u x b lon d s a v a ie n t a llu m é daps le c e rv e a u du c e spécu­ fo is il a v a it s e n ti, à tra v e rs ses ch a irs , le s m o rs u re s h a r ­
la te u r, f e r m é ju s q u e -là à to u te s e n tim e n ta lité, u n e passion g n e u s e s. I l s’ é ta it r a id i, a p p e la n t to u te s s es v o lo n té s , e t
p re s q u e s au vag e, d o u b lé e d’ un d é s ir v a n iteu x d e s 'a llie r aux c h e z c e d e sp o te q u i p ré te n d a it ê tr e m a îtr e d e to u t c e fu t
L u sian es, d o n t los d om a in e s a v ois in a ie n t Lou du n o ù les u n e a tr o c e r é v o lte q u e d e n 'ê t r e m ê m e plus m a îtr e d e ses
F a v ro l a v a ie n t fa it s ou c h e, a r b r e nou eu x poussé dans les m e m b re s : des tr o u b le s s u rve n a ie n t dans l’ o u ïe , dans la
d ou ves du château. « v u e . L a ja m b e d r o ite se la n ça it, s tu p id e m e n t, c o m m e ig n o ­
F a v ro l n ’ h ésita pas : il v o u la it c e q u ’ il v o u la it. Q uelques ra n t la m a rc h e , fau ch a n t l'a ir a v a n t q u e le p ie d to m b â t à
e n tre v u e s a v e c le c om te e t l ’a ffa ir e fu t r é g lé e . Jeann e fu t- p la t, s è ch e m e n t.
e lle c o n su lté e? L e b ru it cou ru t b ie n , au pays, q u e la jeu n e En d e u x ans c e p e n d a n t le m a l n ’ a v a it pas fa it g ra n d s p ro­
f ille a v a it\ é té c o n tra in te p a r son p è re : ru m e u r p e u t-ê tre g rè s : i l lu i la is s a it d e s ré p its . S e u le m e n t i l le s a v a it en
in ju s tifié e , n é e du d é p it q u e p o u v a it in s p ir e r l ’é lé v a tio n m a rc h e.
d’ un p a y sa n , p arm i ses p a reils . L e tr o n c re s ta it fo r t, l e c e rv e a u lu c id e ; s e u le m e n t le ca­
E n fa it, o n n e s av ait r ie n des c irco n stan ces q u i av aie n t ra c tè re se fa is a it plus d u r, la v o lo n té p lu s a c e rb e ; u n e c o lè re
a m e n é le m a ria ge : p eu d e te m p s ap rès sa c é léb ra tio n , la te n te , à p e in e d is sim u lé e , e x a c e rb a it la passion d’ è tr e o b é i,
F a v r o l s ’ab sen ta, v o y a g e a b eau cou p . I l n ’eu t d’ e n fa n t que d ’è tr e c ra in t, p re s q u e la jo ie d 'è t r e haï.
d ou ze ans plus tard. C’ é ta it d e c e t h o m m e q u e d é p e n d a it le s o r t d e Gaston
G rand , les ép au les ro n d e s e t un p eu v o û tée s , a v e c une B ram e.
tê te au fro n t c a rré , aux c h e v e u x é p a is e t e m b rou s s a illé s ,
n a g u è re tr è s n o irs , au jo u rd ’h u i p re s q u e b la n c s , J e a n 'G e r ­ ( A s u ivre .) J I LES L e r m in a .
m a in F a v ro l r é a lis a it le ty p e d e c e s lits d e la t e r r e q u i lu i

Pour être heureux et pour réussir


Certains esprits tim orés estim eron t sans doute que c’ est faire des courants sym pathiques qui vibrent à l'unisson. L'individu
acte de pur égoïsm e que de p ratiquer « l'influence personnelle » ; d'un rayonnem ent m agnétique faible, bien que possédant une
c’est-à-dire exercer à tout instant un em pire sur autrui, sans parfaite santé, n e réussit rien, car il ne crée pas de courants
q u 'il s’en doute et qu’ il ait conscience d 'ètre influencé. sympathiques e t reste liv ré à lui-m êm e sans aucune aide de la
U s auront tort. Tout être humain — e t c'est une nécessité de société.
la v ie actuelle — doit, pour être heureux e t réussir, coordonner P entricb Mulfo rt , le créateur du Magnétisme p e rso n n t, fut le
ses efforts en vue d 'affirm er sa personnalité, user, pour être prem ier è estim er que l'hom m e de volonté peut exercer une
aidé, des relations qu 'il possède, afin d 'arriver*à se créer une influence personnelle sur scs semblables et tâcha d'en déterm iner
situation en rapport avec ses aptitudes e t -son intelligence. les lois.
« Influence personnelle » veut dire surtout « Influence de sym ­ Il a fait école et de tous côtés ont surgi, en Am ériqu e surtout,
pathie. » des Cours de m agnétism e personnel, chaque auteur traitant la
E t existe-t-il vraim ent un sujet plus passionnant que celui question d'après son expérience et sa com pétence, perfectionnant
'd ’ê tre sym pathique à tous, de se sentir véritablem ent aim é, de de son m ieux la m éthode, apportant sa pierre à l'édifice commun.
v o ir ses con victions partagées e t approuvées, ses idées acceptées, L e s 'lo is d'action, pour e xe rce r l'influence personnelle, sont
p rises en considération. L e charm e de l'influence personnelle donc m aintenant à peu près définies.
s'exerce dans toutes le s circonstances de la vie, sans que le cours Mais je reprocherai à la m ajeure partie des Cours de m agné­
ord in aire en s o it interrom pu. Certaines personnes, heureuse­ tism e personnel de n'être surtout qu’un enseignem ent de cul­
m en t douées par là nature d'un pouvoir m agnétique extrêm e, ture de volonté. Us enseignent avec juste raison e t parfaite
rép an d en t inconsciem m ent autour d 'elles un fluide d'influence logique, qu'avant d 'exercer une influence personnelle, il faut,
p erson n elle ; elles voien t, non sans un certain étonnem ent, tout bien entendu, concentrer sa pensée sur le but à atteindre, m édi­
le u r réussir, et chacun s'em ploie à leur être agréable et les ter son projet, ne pas penser à deux choses à la fois, avoir de
aider. E lles sont ém in em m ent sympathiques. Leurs aptitudes, leur l'em p ire sur soi, de bonnes pensées, etc.
in tellig e n c e sont cependant des plus ordinaires ; m ais en revan­ C'est parfait, m ais il existe une lacune.
che, le u r rayonn em ent m agnétique est intense, et de ce fait, un L’adepte qui a étudié le magnétisme personnel a parfaite­
échange d’ém issions vitales s'établit avec les*personnes placées m ent com pris ; il a pratiqué les exercices prescrits, il est devenu
dans la sp h ère de leu r action fluidique. homme de volonté, il sait où il veut arriver, il sait se guider et se
L’ ém ission de la personne m agnétique étant la plus puissante, garder des obstacles. Il ne lui reste plus qu'à pratiquer l'influence
a, com m e toutes les forces, un pouvoir attractif irrésistible, elle personnelle. Réussira-t-il ? Oui, si la nature l'a dopé d'un tem pé­
attire les radiations étrangères qu’elle s’ id entifie, éveilla n t ainsi rament m agnétique e t que, par l'action de la volo n té, son
— —

L ire dans le prochain numéro : Les Sciences divinatoires, par le docteur Ely Star.
p o in t é t j (e T œ u u m ix e t p o in t J ttu s s n t ___

rayonn em ent inten sif ait provoqué la sym pathie, e t qu’il y ait v ra i que pour gu érir les maladies, on se sert, afin de rétablir
eu accord e t harm onie d'eflluves. En un mot, si son rayonnem ent M’ é qu ilib re organique, de la force trouvée daûs îè s végétaux et
m agnétique est le p lu s puissant, il est sûr du succès, il fera par­ surtout dans les m inéraux.
tager sa conviction, sa m anière d'être, sa façon de v o ir et obtien­ Chacun peut augm enter son potentiel m agnétique en y adjoi­
dra de ce fait le pratique bénéfice qu 'il escom pte... gnant une force m agnétique m étalloïde qui s o it en harm onie
Non, s’il n’e j t pas m agnétique, que son rayonnem ent soit faible parfaite avec la radiation humaine. Il fau t'b ien peu pour ren­
et que les autres plus chargés en m agnétism e s'em parent d e sa fo r c e r l ’effluve invisib le vital, si ténu, e t lu i faire acqu érir sa
fo rc e et se l'assim ilent, la force la plus puissante d irigean t tou­ plénitude de puissance; pour lui donner plus de force, plus de
jo u rs la plus faible, e t l'harm onie s'étant faite & son détrim ent, cohésion, plus d’action influente. Et les m étaux magnétiques,
il n 'arrivera à son but que très difficilem ent. - acier, n ick el, cobalt, m anganèse; associés et m odifiés chacun m é-
Il faut, pour e xe rce r l'inQuence personnelle, ê tre surtout e t sur tallothérapeutiquem ent, afin d'obtenir une densité qui ne saurait
tout une individualité m agnétique. e xister dans les métaux purs de tout alliage, ren forceron t à sou­
Les m eilleurs cours de m agnétisme personnel préconisent à cet h a it par le contact, la radiation ftÜTdique, se convertissant en
e ffe t les exercices de respiration profonde, de façon & emprunter force, en vitalité, créant le courant m agnétique vital rayonnant
à l'im m ense réservoir de la nature le m agnétism e nécessaire et dans notre orbite.
& en saturer l ’organism e pour deven ir pleinement m agnétique. 11 faut pourtant que les radiations m étalloïdes n’ entrent en
D even ir m agnétique par la respiration rythm ique, exige un fonction que par le contact avec l ’épiderm e, ou pour m ieux dire,
tem ps assez lon g e t le débutant demande des résultats tangibles à l'instant même où p ar l'application, les m étaux décomposés
e t immédiats. S'il obtient im m édiatem ent un p rem ier résultat, par les sels acides contenus dans la transpiration arrivent au
il prendra confiance e t continuera avec jo ie e t persévérance, car m êm e degré de chaleur que le corps.
il constate les bénéfices énorm es qu 'il acquiert. Et des pinq parties dû m onde, m 'arrivent jou rn ellem ent les
Pour d even ir une individualité m agnétique, il existe un moyen preuves irréfutables de la justesse de cette th éorie ; des m illiers
plus rapide qu e les exercices de respiration, plus im m édiat et et des milliers de personnes expérim entent e t constatent avec une
plus sûr. Et j ’ai eu le grand honneur d'en découvrir le méca­ jo ie sans égale l'am plification de leur champ m agnétique, l'influx
nism e et d’en avoir tracé la voie, m aintenant suivie de tous nerveux de tous nerfs moteurs et sensitifs considérablem ent
eûtes. augm enté, véritable faisceau de rayons m agnétiques qui im pres­
Il est indéniable qu’ il existe un rapport constant dans la nature sionnent et triom phent de tous les obstacles e t constituent un
entre les trois règnes, anim al, végétal et m inéral, qui mutuelle­ courant m ystérieux et dominateur.
m ent sont le com plém ent des uns e t des autres; e t cela est si P rofesseur d'A r u n y s .

Les Influences occultes


Les mois et leur influence astrale. — Les talismans astrologiques. — Peut-on conquérir les sympathies ?
Les noms ont-ils une influence sur la Destinée ?
De tous tem ps, en tous pays, l'ê tre hum ain venu sur terre sans é c rit dans ses « P réfaces » , placées, par ord re de Sixte V et ue
savoir d'où il vien t ni où il va, n 'eut pas de plus violen t désir Clém ent V III, eu tète de la Bible: « La science des astronom es et
que de connaître son aven ir. Il le demanda au hasard, aux des astrologues est très utile aux hommes, elle s'affirm e par
choses, e t tout naturellem ent leva vers les d e u x son regard le dogme, s'explique par la m éthode et se v é rifie par l'exp é­
inquiet. Là-haut, en ces b rilla n tes étoiles, existe-t-il des habi­ rience ».
tants supérieurs à nous et qui peuvent exercer par un lien pro­ C'est en exam inant le ciel que les Mages du Mont de la Victoire
viden tiel une influence sur nous ? Beaucoup le crurent parmi les devinèrent la naissance de l'enfant Jésus.
anciens; des savants : Hermès, 1900 ans avant Jésus-Christ, disait ; Puisque tout, en l'univers, est soumis aux lois d 'équilib re et
•• Heureux qui sait lire les signes du temps. Celui-là peut éviter aux lois d'attraction, il est fort plausible que l ’hom m e, machine
beaucoup d'infortunes ou du moins se préparer à en am orlir'le pensante, soit de m êm e et que ses actes se trouvent déterminés
choc. >> Platon, Plutarque, Cicéron, V irgile, T acite, saint Jérôme par I obligation des lois universelles.
se passionnèrent pour ces études. Au m oyen âge, tous les grands Si on réfléchit que la m oindre action d'un ê tre humain se
de la terre avaient leurs astrologues. On sait que si Catherine de répercute sur les destinées de ses sem blables, on est tenté de
Médicis parvint à triom pher d'une situation inextricable, c'est croire à une organisation indépendante don t les vues générales
grâce aux prévisions de ses astrologues : Luc Gaurie, évêque ; font abstraction de l'individu.
Ruggieri, prêtre florentin ; Auger F errier, m édecin. Ce d ern ier Afin de don ner un exem p le de ce que les Astrologues modernes
croyait aux influences astrales, agissant sur la santé et sur la peuvent dire e t penser, j e vais con ter une expérience person­
destinée. II étonna le Pape P ie IV par la vérité de ses prédictions. nelle :
Morin de Villefranche, astrologue d'Anne d'Autriche, l'épouse J'allai, il y a quelques mois, à l'observatoire de Montsouris. Là
de Louis X III, dresse à l'heure de sa naissance l'horoscope de je pus causer longuem ent avec un Mage.
l'enfunt qui fut Louis X IV . Il com pte, parmi ceux qui cro ien t en — Ah ! lui dis-je, cher m aître, je ne suis qu'une néophyte,
lui, des hommes com m e : Richelieu, Descartes, les ducs de mais je vous adm ire e t vous envie ; dites-moi, je vous en prie,
Luxem bourg, de l.uynes, le maréchal de Montmorency, les car­ ainsi que vous l’avez fait déjà avec une vérité effrayante, les
dinaux de Bérulle e t de La Rochefoucauld, etc... époques néfastes e t heureuses de ma v ie , arrivée d éjà au m ilieu
A cette époque, Gustave-Adolphe, roi de Suède, W allenstein, d e son cours et où j'a i cueilli, hélas, plus d'épines que de
généralissim e de là maison d'Autriche étaient les ennem is de la roses...
F rance. Morin p ré d i) leur m ort violente qui ne se fait pas long­ — P arce que vous êtes parti mal à propos, vous avez entrepris
tem ps attendre : Gustave est tué à la bataille de Lutzen en 1632 un voyage, une affaire, une union, aux époques contraires... Si
et W allenstein poignardé en 1634, par ord re de l’empereur Mo­ vous aviez fait en son temps de chance chaque chose, vous
rin p réd it encore à Cinq-Mars qu'il aurait la tête tranchée. n'eussiez couru aucune déception Vous ne sem ez pas des petits
A u trefois l ’Eglise protégeait les sciences occultes. Saint Jérôme pois en p lein e terre quand il gèle? Partez de ce principe : là
L E S m r iU E X C E S O C C U LTES

nature e s t l'exem p le. P ou r récolter il faut plan ter en bonne sai­ — « Chi lo sa 1 » com me d isen t les Italiensi II est perm is de
son. supposer qu’elles servent à corser l’aim antation astrale lorsque
— Au lieu de théorie, dites-m oi un peu de pratique. Né sous placées sous les m êm es inQuences stellaires que ceux qu i j e s
le signe de la Balance, au 1 " octobre, quels sont m es bons m ois f portent, elles augm entent sa force d’attraction. Chacun d e nous
— V oici l ’aperçu gén éral, faites-en votre proût : représente un type planétaire, chacun de nous, d'après sa date
Janvier. — Mois heureux au poin t de vue cœur, sympathies, de naissance, est orienté vers une attraction spéciale ; s'il pos­
am itiés. sède le talism an de sa planète p rin cipale; il peut, s’il y croit, en
Février. — E st favorable i vos biens. Il peut augm enter votre recu eillir du bien. I l y a sept talism ans com me il y a sept pla­
- a v o ir p ar des donations, héritages, cadeaux. nètes faisant partie de notre systèm e solaire et visibles à l’ œil
Mars. — Est favorable à vos associations, aux réunions de fa­ nu. (Bien entendu j e ne parle pas des petites planètes interm é­
m ille, d’amis, au con join t (époux ou épouse). diaires qui sont légion, n i d'Uranus et Neptune placées à l ’oc­
A v r il. — Est nuisible. C'est un m ois d e lutte, de chagrins, de tave d e Mercure e t Vénus et dont la très lointaine influence
deuil, d 'hostilité, d e souffrances physiques n 'agit que sur les cerveaux très évolués). Ces talismans, assez
Mai. — Est favorable aux voyages, aussi aux entreprises im ­ com pliqués, seront successivement expliqués i c i lorsque nous
portantes, aux lancem ents, aux légitim es am bitions. parlerons des signes du zodiaque. Ils sont com posés avec le
Juin. — Mois d e succès, d’ élévation de position, d’extension métal harm onique à leur aim antation e t gravés selon les rites
d e crédit social. m agiques. Celui du soleil est en or, celui d e la lune en argent,
Ju illet. — C rée des relations m ondaines, des appuis, des pro­ c e la i d e Mercure en argent v if solidifié, celui d e Vénus en cuivre,
tections, des relations ntiles à vos intérêts. celui d e Mars en fe r, celui d e Jupiter en étain, celui d&*Saturne
A oût. — Est mauvais. 11 crée des soucis, des anxiétés, des en plomb.
ennem is caVhés, les plus redoutables de tous.
Septembre. — Est favorable aux initiatives privées, aux entre­
prises personnelles et em tou t ce que vous com mencez seul. Peut-on conquérir les sympathies î
Octobre. — Est un mois d e rapport, il favorise les travaux et — D ifficilem en t ; elles sont naturelles, m ais on peut les d evi­
les gains inhérents. n er e t aller au-devant. Nous expliqueron s successivement com ­
novembre. — Vous lie d'am itié, vous donne plus de force dans m ent l’art de trouver chez les gens l’ élém ent concordant avec
votre maison qu'au dehors. I l est favorable à vos enfants. soi est le secret des réussites. En suivant attentivem ent nos
Décembre. — N ’ est pas un bon m ois, il peut vous égarer, vous articles, le lecteur apprendra l’art d 'être heureux, de faciliter sa
trom p er sur les m oyens à pren dre pour réussir. Il est aussi assez v ie, d e déblayer son chem in et d’é viter les démarches inutiles.
hostile à vos intérêts. Les nom s de baptême onl-ffs une influence Sur la destinée?
— A lors tel est m on calendrier personnel ? J'en tiendrai •— E videm m ent non ; mais réduits en nom bre ils déterm inent un
com pte, soyez-en sûr. Mais si j ’étais née par exem ple le l* r sep­ arcane souvent fo rt concordant avec l ’aspect d e la R oue de F or­
tem bre et & une autre année 1 tune. De plus le s noms on t une physionomie, ils on t un symbo­
— T ou t serait changé. Je ne puis calculer que sur une date lism e, les savants occultistes o n t voulu qu 'ils aient une couleur
A xe. L 'état du ciel, les planètes, tes étoiles, la lune, les signes du et une fleur correspondante. Ceci fen tous cas est amusant à
sodiaque, v oilà m on alphabet. savoir, chacun peut connaître quelle fleur e t quel em blèm e fleuri
Je redescendis vers le lac, rêveuse ; tout au fon d de l'eau claire représente son nom de baptême.
le croissant s e m irait Ce soir-là (4 ju in ), il évoluait dans la cons­ V oici un exem ple. Pren ons le nom de Marie si répandu. Tout
tellation de la V ierge, joign a it Mars. L'aspect était hostile, mais d’abord son anagramme est aim er. Il vie n t de l’ hébreu, il veut
j ’avais l'àme joyeuse, c'é ta it ju in , m on m ois de succès, j'avais la dire : éle vé e , montée haut, placée sur un piédestal ; il veut dire
foi de saint P ie rr e et j ’aurais franchi le lac en marchant sur les encore : qu i augmente f amour, les Hébreux le donnaient à cause
flots... de cela à leu r p rem ier né, et il existe au Louvre un tableau qui
représente O u er-M eri (c'est-à-dire ; celui qui augmente l'am our)
de cette m anière : Un homme et une fem m e se donnent la main
Que p enser des talismans ? derrière le dos d'un bébé. Les anciens veulent que la couleur de
— Beaucoup de peuples croient aux talismans, aux « grigris », ce nom s o it la rose e t sa fleur em blém atique : la rose d e Ben­
à la peau de serpent, à la m andragore... e t encore à bien d'autres gale. Marthe vient du latin et veut d ire p:ov>cante, sa fleur est
choses. la rose ro u g e ... etc.
Or ces choses ont-elles une vertu î Stella T*.

Nos Collaborateurs
N ous avons la satisfaction de présenter à nos lecteurs un des (propre à l ’aim ant), de la chaleur, de la lum ière et de l'électricité.
prin cipaux collaborateu rs de la Vie Mystérieuse pour la partie En 1845, le baron du Potet fondait le Journal du Magnétisme,
m agnétique. q u 'il a publié pendant # 0 En 1878, M. Durville en r ep rit la
N é en 1849, M. H. D übville a consacré plps de 30 ans à publication. (
l'é tu d e e t à la pratique du Magnétisme. Travailleu r infatigable, 11fonda en 1887 la Société magnétique de France, pour dém on­
m agn étiseu r ém érite, connu dans le m onde entier pour les gué­ trer que le M agnétisme est un agent physique, qu'il est impos­
riso n s rem arquables q u 'il a opérées, observateur judicieux, il a sible de confondre ses effets avec ceux de l'hypnotism e, et pour
d éco u vert le s lois physiques du Magnétisme et codifié ses prin­ vulgariser son application à l'art de guérir. Cette Société compte
cip es et ses procédés, pour perm ettre à chacun de les appliquer aujourd’hui plus de 600 m em bres recrutés parmi les professeurs,
av e c succès au traitem ent des maladies. 11 a démontré que le les avocats, les ingénieurs, les écrivains, les médecins, les ma­
M agnétism e est un agent physique d on t'les effets peuvent être gnétiseurs e t les Rens du monde. Elle possède un m atériel
exp liqu és p ar des form u les précises, e t qu'il a surplace mar­ d'études considérable, et son capital attein t une valeur de
quée dans l'étude de la physique gén érale à côté dn magnétisme 12.000 francs. L e président d'honneur est sir W . Crookes; le pré-

T - a
N O S C O t L A B O R J tT E U R S --------------------î-----------------------------

aident effectif M. Fabius de C ham p ville; M. D urville ar^oujoure Tille u n t l’id é e ~de~ fon d er un établissem ent on le m agnétisme'
été le secrétaire gén éral. , et tontes les connaissances qui s'y rattachent seraient m étho­
diquem ent enseignés, dans le donb'le but : 1° de faire des
praticiens dignes de la confiance des m alades e t des m édecins ;
2° de m ettre le m agnétisme à la portée des gens du m onde pour
leu r perm ettre de se traiter eux-m êmes et de traiter les leurs
avec succès. Cet établissem ent d’ enseignem ent fut organisé sous
s i direction par la Société magnétique de France sous le titre
d Ecole pra tiqu e de Magnétisme et de Massage; il ou vrit ses cours
en octobre 1893. L e 26 m ars 189S, cette Ecole fut classée à l ’ Uni­
versité avec les grands établissem ents de l’enseign em ent supé­
rieur lib re . Placée actuellem ent sous la direction de MM. B. D ur-
ville et des docteurs Encausse, Moutin, R id et et Pan de S a int-
Martin, elle, reçoit chaque année de 60 à 70 élèves des d e n t
sexes.
Pendant sa longue pratique, M. Durville rassembla une collec­
tion de livres sur le Magnétisme, l'Hypnotisme e t les Science»
occultes, qui est aujourd’ hui la plus im portante du m onde entier.
Cette collection, qui est mise à la disposition du public, com ­
prend actuellem ent environ 20.000 volum es e t une quantité for­
m idable de documents de toute nature.
En dehors de ces organisations. M. D urville trouva le tem ps
nécessaire pour écrire de nom breux ouvrages. Indépendam ­
m ent de la collection bien connue des • P ocr combattre », qui
s applique i toutes les maladies sans exception , notre ém in ent
collaborateur a publié de nom breux ouvrages sur le Magné­
tisme e t sur l’Education de la Pensée et le développem ent de la
volonté. Son livre : Po u r être heureux, fo rt, bien portant, est un véri­
table chef-d'œuvre.
M. Durville m et la dernière main à un ouvrage unique en son
penre, donnant sous une form e nouvelle le dern ier m ot de la
psychologie contem poraine, qui, avec de nombreuses figures,
paraîtra sous ce titre en jan vier prochain : « Le Fantôme des
Vivants; Anatom ie et Physiologie de l’âm e ; Recherches expéri­
mentales sur le doublem ent des corps d e l'h o m m e ». Nops publie­
M . H ector D U R V I L L E . rons quelques bonnes pages avant que l’ouvrage ne soit liv ré au
public.
La Société magnétique de France propageait l'id ée du Magnétisme, (Lire, dans le prochain numéro, l'article de B. Durville.)
mais ne pouvait rien faire pour l'enseignem ent. En 1893, M Dur-

voudrait savoir tout, et vous êtes comme J'ai là. pour les jeunes filles, des formules
C a u s e r ie d e la M a r r a in e . moi. i'en suis sûre. de beauté : pourles jeunes mamans, des conseils
A défaut du bonheur souhaité pour soi- sur l'art de bien élever le cher baby ; pour les
mème oi que la t main n'atteindra pas tou­ maîtresses de maison, des recettes peu coû­
Le titre de cette chronique, mes chères fil­ jours • , a dit cet exquis poète Soulary, il faut teuses, peu compliquées et très bonnes tout
leules, vous dit tout de suite ce que j'am bi­ se contenter très souvent de faire le bonheur de même. Pourquoi suis-je aussi bien docu­
tionne être pour vous : une camarade, une des autres. C'est si consolant! Et puis, c'est mentée? C'est tout simple : je regarde, j'écoute
confidente, une sœur ou une petite maman, une qualité essentiellement féminine que et je note d'abord: ensuite, je confectionne
selon l'état de vos âmes, selon votre carac­ celle de se dévouer; j ’en appelle â vous, moi-méme le produit de beauté, la bouillie
tère et. surtout, selon vos goûts. mesdames, qui flatter si gentiment la gour­ pour bébé et le plat pour monsieur. Je com­
Combien de fois ai-je entendu dire autour mandise ou la coquetterie de monsieur votre pare, j écarte ce qui no va pas. Je carde ce
de moi : « Ah! si j'avais une amie vraie qui époux, et â vous, mesdemoiselles, qui re­ qui est bien et je vous fais part enfin du ré­
me comprenne àdemi-m otl qui m'aime bien, nonces joyeusement oui belles parties de sultat soit dans ma causerie, soit dons le
ni trop, ni peu, comme je serais heureuse ! > plaisir, lorsque votre fiancé n’est point près Couhiiiir ns marraine qui paraîtra chaque
Eh bien ! mos chères jllleules. ayez confiance de vous. La femme a cent manières de se dé­ quinzaine.
en me lisant. J al sans doute beaucoup de dé­ vouer, et elle en use, et elle en abuse pour Etes-vous contentes?
fauts, mais je possède aussi une qualité : je le plus grand bonheur de messieurs les li en est aussi, et beaucoup, hélas ! parmi
sais comprendre, et quand j'aurai mis cette égoïstes; voilé pourquoi,quelquefois, Je vous vous, chères lectrices, qui pleurent, et qui,
ualité a votre service, je crois bien que crierai « casse-cou I », car je voudrais, mes vainement, attendent et se désespèrent. Il est
éjè vous serbi plus tranquilles. filleules, qu'avec mon aide, le devojr et le bon alors de ne point so sentir trop seule, de
Car la tranquillité féminine est faite, comme dévouement vous deviennent doux. savoir, même loin de soi, un être ami qui vous
une étoffe soyeuse, d'un tas de petites nuances Se dévouer è ceux que l’on aime, c’est très comprend et qui vous plaint. Si grandes que
qu’un rii n pout altérer. Il faut savoir la ca­ beau, très généreux, se dévouer è ceux qui nous soyons, quand la douleur nous frappe,
resser sans la froisser, la disposer, selon le ne vous aiment pas. C’est louer bien souvont nous redevenons les toutes petites qui ont
moment, de façon à ne point troubler l’har­ è colin-maillard : qoelqusfois le but est saisi, peur de l'ombre et que le moindre bobo fait
monie de cos petits plis où une joie, une quelquefois on se blessele cœur. A ce jeu-lé, se jeter dans les bras de qui parle doucement.
tristesse, et parfois de menus secrets se il faut de la volonté, de la patience. Ne vau­ Est-ce vrai? et vous ai- je bien comprises?
cachent comme autant de grains de poussière. drait-il pas mieux tourner l'obstacle au lieu SI oui, je crois qu’è présent, mes chères
Faire tomber ces petits grains qui pour­ de fondre sur lui? Je vous aiderai selon le filleules nous voici bonnes amies.
raient nuire » votre quiétude, vous expliquer besoin. A cette place, chaque quinzaine, marraine
la munli re d'étre belles è peu de frais, d'être Il en est sans doute parmi vous qui trou­ Louise répondra è ses filleules qui auront un
bonnes sans trop en souffrir (car la bonté veront plaisir è lire ici leurs propres pen­ conseil ou un renseignement à lui demander.
coûte cher au cœur quelquefois) ; tâcher aussi sées, et m'appelleront doucement leur petite Mais comme ces réponses seront peut-être
de vous être utile sur tout ce qui intéresse maman où leur grande sœur. A mol, dont vous un peu tardives, les filleules pressées qui
une femme, vçilà la tâche que j ambitionne ne connaître! que le cœur, vous confierez voudront une lettre n'auront qu’à envoyer
lans le petit coin qu'a bien voulu me confier sans doute plus volontiers vos petits secrets, S0 centimes en timbres-poste, et elles rece­
b dlrootour de la Fie Mystérieuse. vos petits péchés, et vos embarras j Je suis vront leur réponse sous quatre Jours.
J’ai l'âge où l'on s'occupe de tout, où l'on pour oele entièrement è vous. Marraine L ouisi.
— 13 -

Lire dans le prochain numéro : Suggestion, nouvelle dramatique de Hugues Le Roux.


Consultations de la Vie Mystérieuse
AVIS, CONSEILS, RECETTES ET CORRESPONDANCE

A V I S I M P O R T A N T : One large place sera réservée, dans Toutes demandes de renseignements, tous envois de mandats-poste,
chaque numéro de la V i e m y s t é r ie u s e , p o u r répondre à toutes de bons de poste ou timbres relatifs à ces rubriques doivent être uni­
■les questions que nos lectrices et lecteurs voudront bien adresser à formément adressés à -
nos différents collaborateurs. La direction littéra ire et. scientifique L A V IE M Y STÉ R IE U S E , 1 0 , r u e S a in t-J o s e p h , à P A R IS
■de la V i e m y s té r ie u s e restant étrangère à cette'partie consacrée
■aux consultations médicales, consultations graphologiques et astro­ mais aux n o m des collaborateurs dont les noms suivent :
logiques^ les lectrices, lecteurs et abonnés devront écrire directement Po u r les consultations médicales : AI. le D r Mesnard.
à chacune des personnalités sous l'a u to r it é et la r e s p o n s a b ilité — astrologiques : Madame de Lieusaint.
■desquelles sont faites ces différentes ~rubriques. — graphologiques ■■ i l . le professeur Dick.

nous défendre, et n’im itons pas la petite laine, que des adultes, épris de tourism e,
. L a C o n s u lt a tio n d u D o c te u r .
cigale de la Fable, qui trem b lait de tous arborent, en plein été. juste au m om ent
P o u r éIre heureux, i l fa u t non seulement ses membres de cigale, quand la bise fut où il ferait si bon avoir les m ollets décou­
savoir diriger sa vie, mais savoir diriger sa venue 1 Voici l'h iv e re ts o n tris te cortège !... ve rts ! — Quel défaut d’équilibre mental
SAN**. Oui, j e sais bien qu’il y a les théâtres, peut donc pousser les parents à en agir
La Vir Mystérieuse présente aujourd'hui les plaisirs, le s lum ières étincelantes, les ainsi ? Les animaux on t un pelage plus
<1 ses lecteurs le docteur E . Mesnard, dont réceptions mondaines, les beaux apparte­ fourni pendant la saison froide ; alors, ce
■elle s'est assuré le concours régulier. ment® que chauffent la salamandre, le gaz, que la nature donne aux bêtes en sur­
Le docteur E . Mesnard, membre de la So­ voire m êm e l'électricité ; mais, malgré croit, vous le retirez à des enfants qui
ciété dbs gens db science, l'u n d e nos écri­ m oi, j e pense à ceux qui ne se chauffent restent, pendant plusieurs heures, im m o­
vains médicaux les plus écoutés, est un pas autant qu’ ils le voudraient, à ceux qui b iles, en classe, et se trouvent, ensuite,
adepte fervent des sciences mystérieuses, et se lèven t tôt. et se couchent tard ; qui se dans la rue froide, récoltant, pour l'àge
i l a obtenû de miraculeuses guérisons en con­ défendent mal contre ce froid, incisif et v iril, des rhumatismes et des névralgies ?
form ant sa médication auxinfluences occultes subit; aux rhumes, aux bronchites, au re­ Enfin, je prêche dans le désert, pour
qu i régissent la destinée de chaque créature. tour inopiné des rhumatismes ; et j ’arrive n ’en pas perdre l'habitude, heureux si,
Tout en restant « médecin » p a rla profonde là, avec ma poignée de conseils, exami­ seulem ent, quelques lecteurs se rangent
connaissance du corps humain, la compré­ nant ce qu’il convient de faire pour vivre, à m es a v is !,
hension netfe de ses besoins, le docteur en bonne santé, pendant la saison froide. L hiver, on doit se réchauffer. L e vin
E-Mesnard, après trente an i d ’études per­ Bossuet a é crit : « La science la plus chaud, bien sucré, avec addition de can­
sonnelles, a acquis la certitude q u 'il était nécessaire à l ’Hom m e, c'est de se con­ nelle^ le lait chaud, au rhum, conviennent
possible à l'homme d’étre fo rt, sain et bien naître soi-m êm e. Cette science est d’au­ aux personnes qui réagissent, difficile­
porta n t pa r une hygiène raisonnée, p a r T ap­ tant plus b elle qu 'elle est, non seulement, ment, contre le froid. — Les gens à
p lication du magnétisme et p a r l ’absorption la plus nécessaire, m ais, aussi, la plus bronches sensibles se trouveront bien, à
des simples et des plantes qu i guérissaient rare de toutes. » table, de rem placer l’eau froide par de
nos pères. Malheureusement, nous ne nous connais­ l ’eau chaude, pour couper le vin. Aux pre­
« E t nos lecteurs, en le lisant, en lu i deman­ sons pasassez; sansquoinoussaurionsque, m ières atteintes d’un rhume, des infusions
dant des conseils p a r le moyen si pratique et dans la vie, le rem ède se trouve, toujours, de feuilles de sauge, de feuilles d euca­
si économique, de nos consultations pa r la & côté du m al. E t ne parlons pas des re­ lyptus ; des bains de pieds, savamment
voie du jo u rn a l, et p a r correspondance, ob­ mèdes en bouteilles, en pilules, en paquets réchaufTés, progressivem ent, de larges
tiendront la santé, la force et le courage, ou en capsules ; m ais d e i’eau, des plantes, onctions de vaseline sur le nez, entre les
e t p a r conséquent seront armés po u r les luttes de ces forces électriques merveilleuses que deux sourcils, dans les narines, terrasse­
de la vie. l'Hom m e, en son im m ense orgueil, croit ront l ennem i, à l'entrée des voies respi­
avoir asservies, emmagasinées et dosées, ratoires, et l ’on usera moins de ces pas­
I l (ut un temps, j e m 'en souviens encore, et dont il ne com m ence qu'à épeler les tilles féeriques, m irifiques et soporifiques,
o ù l'année avait quatre saisons : le prin­ effets. Nos organes, voyez-vous, sont si au grand désespoir des caravansérails qui
tem ps, l ’été, l’automne et l'hiver. harm onieusem ent agencés qu'ils devraient les détiennent.
Maintenant, nous vivons com m e les fonctionner pendant un siècle ; or, la vie Qui écoute-t-on le m oins, généralem ent?
Am éricain s du N ord, qui sont toujours civilisée, avec ce qu’on nomm e le progrès, C'est le m édecin. On préféré, beaucoup,
pressés, e t nous n’avons plus que deux tend, sans cesse, à nous faire dévier de la consulter des incapables, gens à préjugés
saisons et dem ie : le printemps, — le vie naturelle. I l faut donc chercher, dans vulgaires, qui doublent et trip len t la g ra­
beau printemps, aim é de tous, chanté par l hygiène, les m oyens capables de main­ vité des maux avant toute intervention
les poètes, — semble avoir disparu, pour ten ir la santé ; de la rétablir, lorsqu'elle de notre part.
toujours, de notre Planète. I l nous reste est altérée, afin de lutter, victorieusem ent, Je ne saurais donc trop vous m ettre en
un été, qui devient chaud, surtout, à l ’au­ contre toutes les causes qui nous entraî­ garde (vous tous, qui avez souci de votre
tom ne, don t il prend, au moins, la m oitié nent vers une m ort prématurée. santé) contre les conseils d’une foule de
d e la place, comme l'année passée ; et, crac, L'hiver est une saison qui ne badine pas personne? trop charitables qui, parce que
— sans transition, — nous passons en avec les faibles : un refroidissem ent, et tel rem ède leu r a réussi, veulent l'appli­
h iv e r! c ’est fait de celui ou de celles qui n'ont quer, indistinctem ent, à toute souffrance
Mais, à quoi sert d e se lam enter? pas su, ou voulu se couvrir à temps. analogue, com m e si toutes les maladies
- P a u v r e s humains ; pauvres petites fourmis J'enrage, j e l ’avoue, quand je rencontre qui portent le même nom reconnaissaient
q u e nous sommes, e t qui déambulons sur ces enfants que leurs parents condamnent la m êm e cause, et affectaient des organi­
l’ écorce terrestre, ne devons-nous pas à sortir les jam b es nu es; pauvres petites sations identiques ; et comme si un sym p­
subir ce que nous ne pouvons em pêcher? jam b eaA la peau violacée, à chair de poule, tôm e commun à deux personnes perm etlait
Au m oins, sachons nous prém unir et qui seraient si bien dans ces bons bas de de conclure à l'id en tité de deux affections I
L A V T E M Y S T É R IE U S E

Ce qui guérit P ie rr e peut très bien ne pas plus détaillée par lettre particulière devront dat ou bon de poste à madame de Lieusaint,
soulager P a u l.'C roy e z-m oi,-ff faut encore joinefre il leu r demande un-bon d e trois en indiquant la date -de-.sa naissance
des médecins; il faut aussi p rofiter de leur (quantièm e, m ois et année), et si possible
exp érien ce, et ne pas craindre de les in ­ Pa r la voie du jou rn al, réponse dans un M e u re de la naissance. , ^
terroger sur les questions d’hygiène -que délai de q u in ze jou rs. P a r lettre particu­
l'on ne connaît pas. C'est toujours u tile .P rè - lière, réponse dans les quarante-huit C o n s u lt a tio n s g r a p h o lo g iq u e s .
chantd'exem ple, vous m e voyez, mes chers heures.
amis, tout p rê t à vous accueillir, à vous Ceux de nos lecteurs qui désireront une
répondre, à vous guider. C o n s u lta tio n s a s t r o lo g iq u e s . analyse de leur écritu re (caractère, por­
D ' E. M k s n a r d . Ceux de nos lecteurs qui voudron t con­ trait physique et moral, présages) devront
naître leur ciel horoscopique, l’ étoile sou4 s’adresser au professeur Dick, grap h ologie,
N o s c o n s u lta tio n s m é d ic a le s . laquelle ils sont nés, la planète qui les dont la science e t la perspicacité sont sans
Ceux de nos lecteurs qui désirent rece­ régit, les présages de leur signe zodiacal rivales, et qui est chargé de cette rubrique
v oir, à cette place, une consultation médi­ (passé, présent, avenir) devron t s’adresser à la Vie mystérieuse.
cale du d octeur E. Mesnard, sont priés de à madame de l.ieusaint, l’astrologue bien Consultation abrégée par la voie du
lui envoyer, au bureau du jo u rn a l, des dé­ connue, chargée de cette rubriqu e h la jou rnal, 2 francs, consultation détaillée par
tails sur leu r état général et sur les souf­ Vie mystérieuse. lettre particulière, 3 francs. Adresser man-.
frances qu'iis endurent. Joindre un bon Consultation abrégée p ar la voie du jo u r­ dat ou bon de poste à M. le professeur
d e poste de deux francs-. nal. 2 francs, consultation détaillée par Dick en envoyant- un spécimen d’écriture
Ceux qui désireront une consultation lettre particulière, 3 francs. Adresser man­ et si possible une signature.

Il BIJOU (Scarabée consacré) ESI OFFEBT HINENE1 EJT


A NOS DEUX M ILLE PREM IERS ABONNES
C’est une Prim e merveilleuse, qui séduira tous nos lecteurs, que
Ce j o l i Scarabée aux P ou r perm ettre à nos nous donnons gratuitement m algré les sacrifices d’argen t et les
tons éclatants, où le vert lecteurs de p orte r le Sca­ innom brables difficultés qu’il nous a fallu surm onter pour nous
ac marie à l ’ o r , nous rabée consacré, nous avons la procurer.
vient directement deGuiw - fa it ciseler trois montures Le S c a r a b é e c o n s a c r é , monté en épingle de cravate, broche
G uilff, village sacré de d'un goû t exquis. et breloque, n’ est pas seulement un ravissant bijou d’une valeur
Ce y la n, oit les brahmanes de iO fra n cs; c ’est encore, c’est surtout un talisman d'une valeur
momifient le ravissant in­ incontestable. L’expérien ce a été faite bien souvent : cette m ys­
secte. térieuse bestiole a un pouvoir véritablem ent magique si elle ne
quitte jam ais son possesseur, et si -ce dernier a su, par ses
études, ses lectures, se raettrfe sous l’influence des astres qui
régissent sa destinée.
V é r i t a b l e a n g e g a r d ie n de toutes les personnes qui c r o ie n t
aux sciences occultes, le S c a r a b é e est par essence le p o r t e -
b on h eu r.
Si vous portez le S c a r a b é e c o n s a c r é , tout ce'que vous entre­
prendrez réussira.
Vous éviterez les guet-apens, les traquenards et les accidents.
Vous vous mettrez toujours en route au bon moment.
Vous serez t ujours en bonne saDté.
Vous saurez quels sont les jou rs favorables et les jou rs
néfastes.
Le S c a r a b é e c o n s a c r é vous désignera vos a m is et vos e n n e ­
m is ; les gens que vous d evez aim er, et ceux don t vous devez
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mage à t i t r e a b s o lu m e n t g r a c i e u x à nos 2.000 prem iers
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Broche es argent doré où
Breloque scarabée. le Sc^rabte semble revivre,
Monture argent doré, lin - avec scs pattos Coes, son
corps gracieux et sos an-
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le et robuste, avec anneau
ressort permettant de tonnes remplacées nar d déclare m'abonner pour un an à la t Vie Mystéiieuse 1
porter le Scarabée n tout jolies pertes. Celle nrorho. S fr .,.
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«uiuf—, I» S f . f ’ Us Ucp. vous avoir donné ce éonseiL
■-Cis4nt,MlU t R n + ,éulL

i. a u r a . — u fP B iu c u i d i l a o n t .
L» Gérant ; É LIS CHAUTARD.

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