Radiologie Conventionnelle: Radioprotection: Secteur Médical

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Mars 2011

RADIOPROTECTION : SECTEUR MÉDICAL FR2

Radiologie conventionnelle Cette fiche, qui fait partie


d’une collection réalisée par type
Installations mobiles en milieu médical : d’activité, concerne les installations
mobiles du secteur de la radiologie
radiographies au lit conventionnelle. Elle est destinée
aux personnes impliquées dans
la radioprotection des travailleurs :
personnes compétentes en
Dans le cadre de la justification des actes et de l’optimisation de la radioprotection :
radioprotection (PCR), médecins
• il convient de privilégier les radiographies dans les installations fixes du service de du travail et responsables
radiologie ; (employeurs…). Elle s’adresse aussi
• les radiographies au lit concernent exclusivement les patients intransportables en aux utilisateurs de ces techniques
évitant les clichés inutiles ; (manipulateurs, médecins…), mais
n’a pas pour objet d’aborder
• aucune radiographie ne sera réalisée sans prescription médicale. les aspects concernant la
L’utilisation d’installations mobiles de radiologie conventionnelle doit faire l’objet radioprotection des patients.
d’une déclaration auprès de l’ASN 1.
Chaque fiche présente les
La mise en service puis l’exploitation des installations sont subordonnées à la réalisa- différentes procédures, les types
tion des contrôles réglementairement prévus. de dangers spécifiques, l’analyse
des risques et leur évaluation ainsi
que les méthodes de prévention.

Une fiche rappelle les textes de loi


1. PERSONNELS CONCERNÉS et la réglementation concernant
la radioprotection dans le domaine
L’ensemble des mesures relatives à la radioprotection s’applique aux salariés de l’éta-
médical (voir fiche ED 4187).
blissement, aux travailleurs indépendants et aux salariés des entreprises intervenantes
ainsi qu’aux stagiaires. Ces dispositions, qui imposent une coordination des mesures de L’ensemble de cette collection a
radioprotection entre les différents intervenants, sont assurées par l’employeur respon- été réalisé par un groupe de travail
sable des installations.
auquel ont participé l’ASN (Autorité
Sont en particulier concernés : de sûreté nucléaire), la DGT
(Direction générale du travail),
n Les manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM)
l’IRSN (Institut de radioprotection
n Les médecins et de sûreté nucléaire) et l’INRS
n Les personnels soignants du service d'hospitalisation (Institut national de recherche et
de sécurité). Voir la composition
n Le personnel de maintenance des appareils… du groupe page 100.

Cette fiche annule et remplace la


fiche ED 4233 et la fiche
2. DÉROULEMENT DES PROCÉDURES correspondante du TC 100.

n Transfert et mise en place de l'appareil.


n Préparation du patient et mise en place de la cassette.
n Une fois la mise en place du patient assurée, l’ensemble des personnes (personnel,
accompagnants…) évacue la pièce, sauf l'opérateur.

1. ASN : Autorité de sureté nucléaire (www.asn.fr/index.php/Les-activites-controlees-par-l-ASN/Utilisations-


medicales/Formulaires) ou (www.asn.fr/index.php/S-informer/Publications/Guides-pour-les-
professionnels/Radioprotection)
Radiologie conventionnelle 95
Si des raisons médicales exigent une présence auprès du patient 5. ÉVALUATION DU RISQUE
pendant le fonctionnement de l'appareil (enfant, patient agité), la ET DÉTERMINATION DES NIVEAUX
personne concernée (personnel ou accompagnant) devra porter
les protections adaptées (§6.1) et suivre les consignes de sécurité D’EXPOSITION
fournies par l’opérateur.
L’évaluation du risque est menée sous la responsabilité de l’em-
n Pour la prise du cliché, l’opérateur devra s’éloigner à la distance ployeur par la personne compétente en radioprotection (PCR)
maximale compatible avec une bonne réalisation de l’acte (lon- avec le concours du médecin du travail qui collabore à l’action de
gueur du cordon, télécommande, dimensions et aménagement de la PCR.
la pièce) et porter un tablier de protection radiologique.
n Prise de clichés. 1. Éléments d’évaluation du risque
n Enregistrement des paramètres de réalisation des clichés. L’évaluation du risque s’appuie sur :
n Les résultats des mesures réalisées sur l’installation par la PCR,
par un organisme agréé ou par l’IRSN.
nLes résultats de la dosimétrie d’ambiance (par exemple : dosi-
3. DANGERS mètre passif sur le « statif » (socle mobile) de l’appareil).
Les dangers proviennent des rayonnements X émis par le tube
n L’analyse des pratiques propres à chaque examen tenant
lorsque l’appareil est en fonctionnement.
compte :
Quand celui-ci n’est pas sous tension, l’émission de rayonne-
- des paramètres de réalisation des clichés ;
ments X est impossible.
- de la dimension de la pièce ;
Rayonnement direct Rayonnement diffusé - de la distance foyer-opérateur.
Faisceau provenant La source essentielle est le n L’historique du suivi dosimétrique de l’exposition du person-
directement du tube patient. nel au poste en fonction du nombre et de la nature des actes
à rayons X. effectués (le cliché abdominal est plus irradiant que le cliché
La mesure de réduction du
pulmonaire).
Rappel : le tube à rayons X hors rayonnement diffusé la plus
fonctionnement (mais efficace est la limitation du n Les indications dosimétriques fournies par les fabricants.
éventuellement sous tension) ne champ d'entrée à la zone
constitue pas une source de utile (diaphragme et
2. Délimitation des zones réglementées
rayonnement. localisateur).
Les actes radiologiques sont réalisés dans des locaux qui ne sont
habituellement pas classés zones réglementées (contrôlée ou
surveillée). Cependant, la réglementation impose de définir
temporairement une zone contrôlée dite zone d’opération
Rappel : il existe autour de la gaine du tube un rayonnement de
autour de l’appareil mobile.
fuite dont le niveau est encadré par une norme (NF C 74-100) et
vérifié lors des contrôles. Cette zone est définie par la PCR et doit être signalée (par
exemple : trèfle amovible sur la porte).

3. Classement du personnel en catégories A et B


4. IDENTIFICATION DU RISQUE Classement défini par chaque employeur après avis du médecin
RAYONNEMENT IONISANT du travail.
Il sera apprécié avec la PCR selon l'étude de poste, l’évaluation
Rayonnement direct Rayonnement diffusé dosimétrique prévisionnelle et les spécificités locales.

En principe, aucun risque Risque d’exposition pour Personnel concerné Classement proposé
d’exposition si les règles toute personne présente à
de bonnes pratiques sont proximité de l’appareil ou Manipulateur en Catégorie B
respectées (cf. § 6.1) et du patient. électroradiologie médicale
si les contrôles (MERM), stagiaire
réglementaires sont effectués
(cf. § 6.2). Personnel du service Public
d’hospitalisation
Le risque existe dans le cas
du maintien du patient ou de Personnel de maintenance Catégorie A ou B selon
la cassette. des appareils l’étude de poste

96 Radiologie conventionnelle
4. Choix de la surveillance dosimétrique - contrôle « après incident » effectué par la PCR, un organisme
agréé ou l’IRSN.
n Dosimétrie passive poitrine trimestrielle pour les catégories B
et mensuelle pour les catégories A. n Maintenance et contrôle de qualité de l'installation.
n Dosimétrie opérationnelle, dite « active », nécessaire compte
tenu de la définition de la zone d’opération. 3. Mesures techniques individuelles
Tablier de protection (au moins un par appareil) d'une épaisseur
en équivalent de plomb de 0,33 mm et gants de protection d’une
épaisseur en équivalent de plomb de 0,25 mm (EIC 61331-3) pour
6. STRATÉGIE DE MAÎTRISE DE RISQUE le maintien de patients.
Rappel : un accessoire de protection dont l'équivalent d'épaisseur
1. Réduction des risques de plomb est de 0,35 mm réduit d'un facteur ≈ 70 l'intensité du
rayonnement.
nUtilisation, réglage et déclenchement des appareils par des
manipulateurs en électroradiologie médicale. Ces équipements de protection, adaptés à la taille de l’opéra-
teur, doivent être entretenus et entreposés par les utilisateurs
nConnaissance et respect des consignes de sécurité par le
et contrôlés régulièrement suivant la réglementation en
manipulateur.
vigueur, notamment par la PCR ; une fréquence trimestrielle est
n Sortie de la zone d’opération de toute personne dont la pré- recommandée.
sence n'est pas indispensable.
n Utilisation des moyens de contention du patient si nécessaire. 4. Formation et information
n Port d’équipement de protection obligatoire pour toute per- n Information par la PCR et le médecin du travail : nouvel arrivant,
sonne présente dans la zone d’opération. changement de poste…
n Éloignement maximal du tube à rayons X lors de la prise de n Formation à la radioprotection de toute personne susceptible
clichés. d’intervenir en zone réglementée. Cette formation, conforme au
Code du travail, est organisée par l’employeur avec les concours
n Signalisation de l’acte en cours par une signalétique appro-
de la PCR et du médecin du travail, et est renouvelée au moins
priée.
tous les 3 ans et lors de l’arrivée d’une nouvelle personne.
n Déclaration de tout incident ou dysfonctionnement à l’em-
n Remise par l’employeur à chaque personne susceptible d’in-
ployeur et information de la PCR et du médecin du travail.
tervenir en zone contrôlée d’une notice individuelle d’informa-
tion spécifique à l'établissement.
2. Mesures techniques concernant l’installation
n Affichage du règlement intérieur comportant les consignes de
n Appareillage : radioprotection, les noms et les coordonnées de la PCR et du
médecin du travail.
- marquage CE obligatoire pour les appareils mis en service à
partir de 1998 ; n Élaboration de consignes d’utilisation et de sécurité spéci-
fiques à l'installation.
- présence depuis 2004, lorsque cela est techniquement possi-
ble, d’un dispositif permettant d’accéder à l’information dosi-
métrique ; 5. Prévention
- pas d’utilisation d’appareil de plus de 25 ans ; n Fiche d’exposition :
- affichage sur l'appareil des consignes de sécurité comportant - établie par l’employeur ;
les recommandations d'utilisation.
- comportant la nature du travail et des rayonnements, les
n Contrôles techniques de radioprotection obligatoires au titre caractéristiques des sources, les périodes d’expositions (avec
de la protection des travailleurs et des patients (se reporter aux les expositions anormales éventuelles) et les autres risques ;
textes en vigueur) :
- mention souhaitable de l’évaluation de dose prévisionnelle
- contrôle technique de l’appareil mobile à la réception et/ou à individuelle dans les conditions habituelles aux postes de
la mise en service par la PCR, l’organisme agréé ou l’IRSN ; travail occupés.
- contrôles périodiques de l’appareil mobile en interne par la n Surveillance dosimétrique : voir § 5.4.
PCR (annuel) et en externe par l’organisme agréé ou l’IRSN
n Dosimétrie passive :
(triennal) ;
Mise en place :
- contrôle d’ambiance périodique en interne par la PCR (trimes-
- Chaque employeur (y compris le chef d’entreprise extérieure
triel) et en externe par l’organisme agréé ou l’IRSN (triennal) ;
ou de travail temporaire) est responsable de la dosimétrie
- contrôle des appareils de mesure et des dosimètres opéra- passive de ses salariés ; à ce titre, il est tenu de fournir les dosi-
tionnels ; mètres passifs à son propre personnel.

Radiologie Conventionnelle 97
- Stagiaire : la dosimétrie passive est à la charge de l’employeur nEn cas de suspicion de dépassement des valeurs limites régle-
de la personne sous l’autorité de laquelle il est placé. mentaires, prévenir l’inspecteur du travail.
- Le personnel non salarié prend les dispositions nécessaires
n En cas d’accident du travail, faire une déclaration à la Caisse
pour assurer sa surveillance dosimétrique.
primaire d’assurance maladie (CPAM).
Communication des résultats :
- Le médecin du travail communique et commente les résultats
dosimétriques individuels au salarié. 7. SURVEILLANCE MÉDICALE
- L’organisme agréé chargé du traitement des dosimètres com-
munique les résultats au travailleur une fois par an.
1. Surveillance médicale
n Dosimétrie opérationnelle : n Personnel de l’établissement
Mise en place : Surveillance médicale renforcée :
- Il appartient à chaque employeur de fournir les dosimètres - Copie de la fiche d’exposition établie par l’employeur commu-
opérationnels à son propre personnel quand leur utilisation niquée au médecin du travail avant la réalisation de l’examen
s’impose. médical préalable à l’exposition.
- Entreprise extérieure : des accords peuvent être conclus entre - Visite avant l'affectation au poste puis visite annuelle :
le chef de l’entreprise utilisatrice et le chef de l’entreprise exté-
rieure pour la fourniture des dosimètres opérationnels. - l’examen médical s’organise autour du suivi indivi-
- Entreprise de travail temporaire : la dosimétrie opérationnelle duel, d’un examen clinique et des examens complé-
est à la charge de l’entreprise utilisatrice. mentaires que le médecin du travail juge nécessaires ;
- Stagiaire : la dosimétrie opérationnelle est à la charge de - la numération formule sanguine (NFS) n’est pas sys-
l’employeur de la personne sous l’autorité de laquelle il est tématique, mais reste conseillée à l’embauche.
placé.
- Remise d’une carte individuelle de suivi médical par le
Paramétrage : médecin du travail.
- Les dosimètres opérationnels sont paramétrés par la PCR qui - En cas de dépassement d’une valeur limite de dose, établisse-
définit un seuil d'alarme. ment par le médecin du travail du bilan dosimétrique de l’expo-
sition et du bilan de ses effets (en recourant à l’IRSN si néces-
Communication des résultats : saire) ; il prendra toutes dispositions qu’il juge utiles vis-à-vis de
- La PCR communique les résultats aux intéressés, au médecin chaque travailleur concerné.
du travail et à l’IRSN (SISERI : système d’information de la sur-
veillance de l’exposition aux rayonnements ionisants). En cas - Surveillance des autres risques identifiés (cf. §9).
de mise à disposition de dosimètres opérationnels par l’entre- n Personnel non salarié
prise utilisatrice, la PCR de l’entreprise utilisatrice communique
ces résultats à la PCR de l’entreprise extérieure. Les travailleurs non salariés sont tenus, dès lors qu’il existe pour
eux-mêmes un risque d’exposition généré par leur activité, de
Rappel : toutes les informations dosimétriques passives et opéra- prendre les dispositions nécessaires afin d'être suivis par un
tionnelles sont conservées par l’IRSN dans la base SISERI 2 et acces- médecin du travail.
sibles aux médecins du travail. Cette base permet également à la
PCR d’avoir accès à la dose efficace et opérationnelle. n Personnel d’entreprise de travail temporaire (manipulateur…)
- Le médecin de l'entreprise utilisatrice est tenu de vérifier,
6. Incident et dysfonctionnement avant le début de la mission, l’absence de contre-indications
médicales à l’affectation au poste occupé ; les examens com-
n Prendre les dispositions pour arrêter l’exposition des per- plémentaires prescrits sont à la charge de l'entreprise utilisa-
sonnes impliquées. trice ; il informe le médecin du travail de l'entreprise de travail
n Prévenir les différents responsables concernés : l’employeur, la temporaire du résultat de ces examens.
PCR ainsi que le médecin du travail (cf §7). - Le médecin de l'entreprise utilisatrice suit médicalement les
n Si nécessaire, prévoir une déclaration de matériovigilance salariés affectés aux postes nécessitant une surveillance médi-
auprès de l’AFSSAPS 3 (et du référent éventuel du site). cale renforcée en raison du risque du poste occupé pendant
toute la durée de leur mission.
n En cas d’incident ou dysfonctionnement susceptible d’entraî-
ner une exposition excessive du personnel, contacter la division n Entreprises extérieures (installateur, technicien de mainte-
territorialement compétente de l’ASN 4 et déclarer l’incident 5. nance, PCR externalisée...)
- Mise en place d’un plan de prévention par les deux
2. http://siseri.irsn.fr
employeurs précisant les obligations respectives de ceux-ci.
3. AFSSAPS : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
(www.afssaps.fr) - Le médecin du travail de l'entreprise utilisatrice assure, pour le
4. www.asn.fr/index.php/Haut-de-page/Professionnels/Les-guides-de-declaration-des- compte de l'entreprise extérieure, la réalisation des examens
evenements-significatifs complémentaires rendus nécessaires par la nature et la durée
5. Guide n° 11 de déclaration des événements significatifs en radioprotection hors des travaux effectués par le salarié de l'entreprise extérieure
installations nucléaires et transport de matières radioactives dans l'entreprise utilisatrice.

98 Radiologie conventionnelle
- Les résultats sont communiqués au médecin du travail de l'en- 5. Attestation d’exposition professionnelle
treprise extérieure qui déterminera l’aptitude au poste. aux rayonnements ionisants

- Le responsable de l'entreprise utilisatrice doit faciliter l’accès au Établie conformément à l’arrêté du 28 février 1995, pris en appli-
poste de travail au médecin du travail de l'entreprise extérieure. cation de l’article D 481-25 du Code de la Sécurité sociale fixant
le modèle type d'attestation d'exposition et les modalités d'exa-
men dans le cadre du suivi post-professionnel des salariés ayant
été exposés à des agents ou procédés cancérogènes, et délivrée
2. Grossesse par l’employeur.
nToute femme enceinte doit informer le plus tôt possible le
médecin du travail de sa grossesse.
8. ÉVALUATION DE LA MAÎTRISE
n Le changement d'affectation est laissé à l'entière appréciation DES RISQUES
du médecin du travail après concertation avec l'intéressée.
n Dans la pratique, l’ensemble des contraintes liées à la réalisa- n Afin d’évaluer la démarche de maîtrise du risque, l’employeur
tion de radios au lit ne permet pas le maintien de la femme analyse les éléments suivants :
enceinte à ce poste.
- Résultat de l’étude par la PCR du relevé dosimétrique des tra-
vailleurs archivé par l’IRSN dans le système SISERI.
- Bilan statistique des expositions des travailleurs du service.
3. Prise en charge des anomalies et incidents - Bilan des dysfonctionnements relevés (matériovigilance et
compte rendu des interventions techniques). À titre d’exem-
n Le dosimètre opérationnel est paramétré par la PCR qui définit
ple : cordon trop court, télécommande inopérante…
un seuil d'alarme. En cas de dépassement de ce seuil, la PCR et le
médecin du travail prendront les dispositions nécessaires : - Bilan des contrôles de radioprotection effectués (générateurs,
enquête complétée éventuellement par le traitement du dosi- ambiance…).
mètre passif…
n En l'absence de dosimétrie opérationnelle et en cas de suspi-
cion d'incident, un traitement en urgence du dosimètre passif
9. AUTRES RISQUES
sera effectué. Une enquête sera entreprise, si l'exposition est
supérieure au niveau fixé par la PCR pour le poste considéré. n Manutention, posture
n Apprécier la conduite à tenir avec l’appui, si nécessaire, de - L’utilisation de capteurs plan portatifs peut impliquer des
l’IRSN (tél. : 06 07 31 56 63). charges plus lourdes donc des contraintes physiques supplé-
mentaires.
- À performance radiologique égale, le poids des tabliers de
4. Dossier médical et suivi post-professionnel protection radiologique est à prendre en compte dans leur
choix.
n Il comporte notamment :
- La prévention de la manutention des patients à mobilité
- Le double de la fiche d’exposition établie par l’employeur avec réduite et/ou de forte corpulence fera l’objet d’une organisa-
l’aide du médecin du travail, comprenant les caractéristiques tion adaptée impliquant un personnel suffisant et la mise à
des nuisances radiologiques et des autres risques. disposition d’appareils d’aide à la manutention.
- Le relevé dosimétrique avec les doses efficaces enregistrées. - Le déplacement de l’appareil mobile en tout lieu sur le trajet
entre la zone de stockage et la zone d’intervention sur des sur-
- L'ensemble des résultats des examens cliniques et complé-
faces le plus souvent inadaptées (surface irrégulière, différence
mentaires.
de niveau…) est à étudier.
n Il est conservé pendant au moins 50 ans après la fin de la
période d’exposition.
n Risque biologique
n Ce dossier est communiqué, sur sa demande, au médecin ins-
pecteur régional du travail et de la main d’œuvre et peut être - Pour la prévention des maladies nosocomiales, la prescription
adressé, avec l’accord du travailleur, au médecin choisi par celui-ci. des actes d’imagerie doit préciser le risque de contagiosité du
patient et l’isolement éventuel à mettre en place.
n Si l’établissement vient à disparaître ou si le travailleur change
d’établissement, l’ensemble du dossier est transmis au médecin - Dans l’attente de la généralisation à l’embauche du test
inspecteur régional du travail, à charge pour celui-ci de l’adres- de détection de la production d’interféron gamma pour le
ser, à la demande de l’intéressé, au médecin du travail désormais diagnostic des infections tuberculeuses, il est souhaitable de
compétent. disposer d’une radiographie pulmonaire de référence accom-
pagnée d’un test tuberculinique pour chaque travailleur.
n Le travailleur a accès, à sa demande, aux informations conte-
nues dans son dossier médical (article L 1111-7 du Code de la n Risque électrique
santé publique).

Radiologie Conventionnelle 99
Composition du comité n Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé
Direction générale du travail (DGT)
scientifique - T. Lahaye
n Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
Institutions - C. Gauron
n Autorité de sûreté nucléaire (ASN)
- C. Machacek Experts
- P. Menechal - D. Gambini, Service central de la médecine du travail, AP-HP Paris
- C. Megnigbeto - N. Pierrat, Institut Curie, Paris
n Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) - D. Donnarieix, Centre Jean Perrin, Clermont-Ferrand
- B. Aubert - J.L. Marande, Hôpital Cochin, Paris
- A. Biau - C. Barret, Hôpital Salpetrière, AP-HP Paris
- J.L. Rehel - P. Marelle, Fédération nationale des médecins radiologues
- J.P. Vidal
- C. Guérin, Hôpital Necker, AP-HP Paris

Ministère du Travail,
de l’Emploi
et de la Santé

  
   

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