Certificat Capacite Recto-Fusionné

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BATEAU ECO LE
CRAVI C VEI LLON

AIDE A LA PREPARATION
THEORIQUE EXAMEN DES
BATEAUX DE COMMERC E
Table des matières
1. coNNArs sANcrs cÉNÉnerE s......................
1.1.Le réseau des voies navigables .................4

.....5

1 .I .3.2.1e réseau Freycinet .......6

l.3.Les ouwages d'art........................ ...................................7


1.3.1.L'écluse à sas ................................ 7
.7
1.3.2.Les ascenseurs à bateaux. .. ........ .

I.3.5.Les souterra ins................... ....10


.11

I .4. Les gabarits..


1.5.Les différents types de bateaux ..14

1.6.2.Le règlement particulier...... ........... ........14


1.6.3.Les avis à la bate11erie.................................... .....15

..................17

2.l.Construcùon
2. 1. l.Vocabu]aire de construction .....................19
2.1. 1.1.les éléments transversaux........................... 19

2. 1.4.l.Drstance de sécurité..........
l.coNNArssANcEs cÉruÉnnles
1.1. Le réseau des voies navigables
Les voies d'eau sont principalement utilisées pour les transports de marchandises et des personnes,
la pêche, la production électrique, les activités nautiques de plaisance.
Le réseau est constitué de voies d'eau artificielles que sont les canaux et de voies naturelles les
fleuves et les rivières.

7.7.7. Le réseau Européen


Le réseau européen compte environ 27000 km de voies navigables dont 23000 km à grand gabarit.

R
7.7.2. le réseau Français
La France compte 18000 km de voies d'eau.
8500 km de voies navigables seulement
6700 km du réseau sont confiés à Voies Navigables de France.(VNF.)
Une partie est confiée aux départements et régions (canaux bretons)
En 2008,le trafic de 1a voie d'eau (fluvial el fluvio-maritime)hors üansit Rhénan a été de 72 805 598

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Il est constitué de cinq grand bassins ( plus de 1500 tonnes)

La Seine et I'Oise: 517 km et 25 écluses


Nord Dunkerque et Valenciennes ( écluses de 144 m x 12m ) relié au réseau Belge
le Rhône et la Saône : 790 km (écluses de L85 à 195 mètes )
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. le Rhin : 184 km ( pour 1a partie française ) section canalisée
. ia Moselle : 152 km ( pour la panie française) Tirant d'eau limité à 2.50 m (Sas de 185 m x
12m)

7.7.3.2. te réseau Freycinet. -.;:--'.- '\ i\''*\*'i\\


En 1879 le plan Freycinet propose de créer un gabarit au dimensions suivantes :mouillage 2 m,ürant
d'air 3.7m, largeur des écluses 5.2m, longueur 38.5 m
les canaux au gabarit Freycinet b r\' 2oo à ? 3o h.'.'^'^ Lq'^'-t
St Quentin,
la Marne au Rhin,
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z-rV-

du Loing, S,À tù-.\ CUI-' U rtra\ n"'U'" cs lo'Y'


de Briare,

latéral à la Loire,
du centre du Rhône au Rhin

L.2. Les voies d'eau

7.2.7. Les voies d'eau naturelles


Les fleuves et rivières ont des débits variables, des crues et des étiages, des courants plus ou moils
forts, et des mouillages variables en fonction des saisons. Pour limiter ces inconvéniens et
permettre une navigation sûre, sont réalisés :
. des aménagements naturels des berges et des zones humides par les techniques du génie
végétal
. des ouvrages : des épis, des barrages, la voie d'eau est canalisée.

La canalisaüon consiste à réaliser un barrage à chaque seuil pour réduire le courant et augmenter le
mouillage de la voie d'eau. Le barrage crée une différence de niveau entre l'amont et I'aval, appelé
chute. C'est le plus souvent une écluse qui est construite pour maintenir Ia continüté de la
naügation.
Entre deux ouwages se situe un bief. Les ouwages limitent les dimensions des bateaux utilisables
sur la voie d'eau..

7.2.2. La voie d'eau artificielle : Le canal.


Le canal est une voie d'eau creusé par l'homme .

. Les différents types de cânaux:


. Canal de dérivâüon ou canal laréral
Canal entièrement artificiel. I1 permet aux bateaux de court-circuiter une portion de
rivière trop longue ou non navigable qu'il serait coûteux d'aménager. II est constitué
d'une succession de biefs horizontaux. Les dénivellaüons sont franchies par les bateaux
grâce à des écluses. Lorsqu'il est aménagé par une usine hydroélectrique, le canal de
dérivation est appelé canal d'amenée en amont de l'usine, et canal de fuite en aval.
. Canal de jonction
Canal joignant deux cours d'eau. Cet aménagement artificiel consiste à faire rej oindre
deux voies navigables situées dans des bassins différents. On crée une succession de
plans d'eau séparés par des écluses ou des élévateurs à bateaux. Le bief le plus élevé
s'appelle le bief de panage parce que les eaux se séparent entre les deux versants. Le bief
de panage est alimenté par un réservoir ou par pompage dans le bief aval

1.3. Les ouvrages d'art


Ils'agit d'une construction utile pour I'aménagement d'une voie d'eau( un pont, une écluse, un
soutenain.....).VNF gère à ce jours près de 1800 écluses, 500 Barrages, 65 résewoirs banages, 35
soutenains et 74 ponts canaux.

7.3.7. L'écluse à sas


Constitué d'un sas muni de deux pones, dans lequel ont fait varier le niveau de l'eau.
L' arrivéeet l'évacuation d'eau se fait soit par
. des vantelles fixées aux portes,
. des aqueducs munis de vannes qui vont remplir le bassin par Ie fond ou par le bas des
bajoyers.
Les pones d'écluses sont soit
. pivotantes ( pones busquées)
. levantes(guillotines)
. coulissantes ou en rotaüons
Ne jamais se serrer près des portes amont. Attention radier (mur de chute d'eau).

Différents types de bajoyers

7.3.2. Les ascenseurs à bateaux


Parmi les ascenseurs à bateaux, quaûe types peuvent être distingués :

. l'ascenseur à bateaur verücal

" l'ascenseur funiculaire : le bac est maintenu par des câbles, et son poids est compensé
par un contrepoids (par exemple l'ascenseur à bateaux de Niederfinow ou le double
ascenseur à bateaux de Schamebeck),
Illustration 1: Plus grand funiculaire du
monde de Strépy-Thieu
Photo :Jeon Morie Hoornaert
n l'ascenseur à flotteur : le bac est monté sur un flotteur immergé dans dans un cylindre
rempli d'eau , la poussée d' Archimède exercée sur le flotteur équilibre Ie poids du bac.
Un système de vis sans fin passant dans une matrice fixé au bac assure le mouvement de
celui ci.
o I'ascenseur en balance hydraulique : les deux bacs, sont montés sur des presses
hydraulique (cylindre piston).Les cylindres sont réunis par une tuyauterie. Le bac
descendant chasse l'eau dans le cylindre du bac montant. Lorsque les bacs sont à
l'équilibre, un ajout d'eau dans le bac descendant permet de finir ie mouvement .

7.3.3. le plan incliné


. Un plan incliné généralement d'une voie ferrée, permet de transporter les bateau dans un
bac ou a sec sru un ber. Comme pour les ascenseurs verticaux un contrepoids facilite le
déplacement sur le p1an.
. la pente d'eau : D'un principe proche de celui du plan incliné, 1a pente d'eau est constitué
d'un moyen de locomotion poussant ou retenant un << coin d'eau » sur lequel flotte le
bateau.

Illustrotion 2: Pente o eou de Montech


Photo:Kris Roelants
7,3.4. I'ascenseur à bateaux rotatif :
Les bateaux rentent dans des bacs liés aux bras tournant autour d'un axes.La roue de Falkirk ou le
Millenium Link en Écosse) ;
Illustrotion 3: Falkirk en
photo:SeanMack
7.3.5. Les souterrains
Les souterrains permettent de franchir des collines en passant sous l'obstacle. Cela nécessite qu'il
n'y ai pas de dénivellation entre les deux cotés de l'ouvrage.

7.3.6. le pont canal :


Un pont-canal permet de franchir un obstacle en creux ,une vallée, ou de passer au dessus d'un
cours d'eau ou d'une route
lllustration 4: Pont conol du Guétin
7.3.7. le pont mobile :
les ponts mobiles permettent d'augmenter le tirant d'air
. Pont ûansbordeur
Une haute structure métallique fait passer, dans une nacelle suspendue, les véhicules et les
personnes d'une rive à l'autre par translation horizontale
. Pont tournant
Le tablier du pont tourne horizontalement et libère ainsi le passage d'un bateau.
' Pont levant
Le tablier se soulève, bascr:Ie ou pivote.

7.3.8. les barrages.


Le barrage est un ouwage piacé en ravers d'une rivière pour maintenir un mouillage suffisant pour
assurer la navigation. 11 est équipé d'une écluse à sas pour assurer la continuité de Ia navigation.
. Banage mobile

" à aiguilles
. à battant
. Banage fixe

" submersible, appelé chaussée


. porte de garde : permet de limiter la crue sur un canal de dérivation, mais aussi de
bloquer une partie d'un canal.
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1.5. Les différents types de bateaux
. menue embarcation :tout bâtiment de moins de 20 #depffirkmd ou de
déplacement d'eau süvant qu'il s'agit de bâtiments destinés ou non au ûansport de
marchandises, à I'excepüon :
. de ceux qü sont construits ou aménagés pour remorquer, pousser ou mener à couple des
bâtiments autres que des menues embarcations ;
. de ceux qui sont autorisés au ûansport de plus de douze passagers ;

" des bacs.


. bac :tout bâtiment qui assure un service de traversée de Ia voie navigable et qui est classé
comme bac par I'autorité compétente.
. engin flottant :toute construction flottante portant des installations mécaniques et destinée à
travailler sur les voies naügables ou dans 1es ports (drague, é1évateur, bigue, grue, etc.).
. bâtiment: bateaux de navigatlon intérieue, y compris les menues embarcations et les bacs,
ainsi que les engins flottants et 1es navires de mer.
. bâüment motorisé : tout bâtiment utilisant ses propres moyens mécaniques de propulsion, à
l'exception des bâtiments dont le moteur n'est employé que pour effectuer de petits
déplacemens (par exemple, dans les ports ou aux lieux de chargement et de déchargement)
ou pour augmenter leur manoeuvrabilité lorsqu'ils sont remorqués.
. établissement flottant :toute installation flottante, qui n'est pas normalement destinée à être
déplacée, teile qu'établissement de bains, dock, embarcadère, hangar pour bateaux.
. matériel flottant: radeaux ainsi que toute construction ou assemblage rendu apte à êÛe /
déplacé sur l'eau autre qu'un bâtiment ou établissement flottant.
. convoi remorqué : tout groupement composé d'un ou plusieurs bâtiments, établissements
flottants ou matériels flottants, et remorqué par un ou plusieurs bâtiments motorisés ; ces
demiers font partie du convoi.
. convoi poussé :un ensemble rigide composé de bâtiments dont un au moins est placé en
avant du bâtiment motorisé qui assure la propulsion du convoi et qui est appelé <( pousseur

. barge de poussage :tout bâtiment construit ou spécialement aménagé pour être poussé.
. formation à couple :un ensemble composé exclusivement de bâtiments accouplés bord à
bord et dont un au moins est motorisé et assure la propulsion de la formation.

1.6. Les règlements et avis

7.6.7. Le règlement générat de police È 6 (-


La police de la navigation sur Ies fleuves, riüères, canaux, 1acs, retenues et étangs d'eau douce ainsi
que leurs dépendances, est régie par le règlement général de police de Ia navigation intérieure, ainsi
que par les règlements particuliers pris pour son exécution.
Le règlement général de police de la navigation intérieure s'appiique jusqu'aux limites transversales
de Ia mer.

7.6.2. Le règlement particulier


Les règlements paniculiers sont :
. Des arrêtés préfectoraux applicables à f intérieur d'un seul département;
. Des arrêtés interpréfectorau-x applicables dans plusieurs départements et concernant les 1acs,
retenues et étangs ainsi que leurs dépendances ;
. Des arrêtés du ministre chargé des voies navigables pour 1es dispositions applicables dans
plusieurs départements et concernant les fleuves, rivières et canaux ainsi que leurs
dépendances. »
Les règlements partculiers déterminent les conditions dans lesquelles le chef du sewice de la
navigation précise par voie d'avis à la batellerie les modalités d'applicaüon de certaines de leurs
dispositions. (gabarit, routes prescrites, lieux de stationnement...)

7.6.3. Les avis à la batellerie


Les avis à la batellerie précisent et complètent les dispositions des règlements de police. Ils donnent
aux usagers cenaines informaüons sur la voie d'eau.

Dkeftion de làYoîie et de! DéplacÊmentr


MAIRIE DE PARIS
Seruice de h Naliqation du Ré5eaLr tluviaL
de la Vrlle de Paris

Pàns, le 11 juin 2008

AVIS A LA BATELLERIE

N' 2008i 43

CANAL SAINT-DENIS

un servrce dc $aveltes fluviates a élé mr! m pld.c dans le 1' biei, e tre le
dàbolché de ta darse des anciens magasins qènéraui( et le débarcadère sitLrè en rive
drôile à l'avatimmédiàt du pont ds Flafidre à Pàris l9'".

Polr que la sortie des navett€s de la darse soit effÊrtuée en séclrité, rl êst râppeLé
aux usageG que :

. Lci (ond!.!eur5 doiÿent r'annoncer par VllF sur la voie l0 (liaiso bateâu
batear)

. Ler auiomoieurs et conÿois n'ori ptus le droit de faire demi tour à Ia iortie de
Lùdarse {aniclê 8.9 de l'avis à la bàtellerie 2008/01).

n\ichelCHARD0N
Chef du Service des Canaux
Ch€f du Seruice de ia tlavigàtion
du Réseau Fluvial de la Vitle de Parii

s gne
7.6.4. Le cevni
Code européen des voies de naügation intérieure

BALISAGE DES LIMITES DU CHENAL DANS LAVOIE NAVIGABLE

Côté rive droite du chenal

Côté rive gauche du chenal


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A I

I
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Bitu
ifurcation du chenal

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Marque de bifurcation avec indication du chenal I
préféré ou principal ry a
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BALISAGE DES TRAVERSEES


Chenal proche de la rive dr9,§ !!ï4 lloche de la rive droire Chenal
C proche de 1a rive gauche

--- -ô-
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-- -
BALISAGE DES TRAVERSEES
Rive droite vers rivc gauche Rive gauche vers rive droite

Simple indication d'une traversée

Indication de I'a-re d'une longue traversée

l
L.7. Les documents obligatoires a bord

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7,7.7. Les ceftificats de capacités :
Tous les bâtiments doivent avoir un équipage suffisamment nombreux et qualifié poul assurer la
sécurité des personnes se trouvant à bord er celle de la navigation. (Anicle 1.08 du RGP)

7.7.7.7. Le certificat du << groupe A »


Il permet Ia conduite des bateaux de marchandises ou de passagers sur Ies voies de navigation
intérieure de la communauté européenne, y compris à l'exception des
voies rhénanes pour lesquelles est nécessaire un certificat spécifique, Ia patente du Rhin.

7.7.7.2. Le certilicat du « groupe",, (ft-"..^V \


Il permet la conduite des bateaux de marchandises ou de passagers sur les voies de navigation
intérieure de la communauté européenne, à l'exception des voies à caractère maritime et des voies
pur lesquelles est nécessaire la patente du Rhin.
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!=(. »+
\. /
'Ék-«,- = ê7;r-'t--co. c'"r:aL A\
F*,, çà=^-
7.7.2. Le ceftiîicat de capacité << petit gabarit »t
7.7.2.7. Le certificat de capacité de catégorie<< PA»>

Pour la conduite des bateaux non motorisés d'une longueur madmum de 15 mètres transportant
plus de L2 passagers en service saisonnier, sur un parcours précis limité à une section de voie d'eau
non reliée au réseau communautaire ou à un plan d'eau restreint.

7.7.2.2. Le certiîicat de capacité de catégorieo PB»


Pour la conduite de bateaux d'une longueur maximum de 35 mètres transponant au plus 75
passagers et qü effectuent des services saisonniers sur un parcours précis et ümité à une section de
voie d'eau non reliée au réseau communautaire ou à un plan d'eau restreint. Une expérience
professionneile de 3 mois minimum en tant que membre d'équipage de pont attestée par un livret de
service ou de formation est en plus exigée.

7.7.2.3. Le certificat de capacité de catégorie<< PC»


Pour la conduite des bateaux de marchandises d'une longueur inférieure à 20 mètres .

7.7.3. Lesattestations
Des attestations supplémentaires sont nécessaires dans certains cas :

. Une attestation spéciale .. radar >» est obligatoire pour conduire un bateau de commerce au
radar ;
. Une attestation spéciale « passagers » doit être détenue par le conducteu ou par un autre
membre de l'équipage pour transporter des passagers

7.7.4. Patente du Rhin


Pour condüre un bateau sur le Rhin, il faut être titulaire soit d'une patente du Rhin
Pour obtenir la grande patente, le candidat à la grande patente doit être:
. âgé de 2l ans au moins,
. être titulaire d'un certificat restreint de radiotéléphonie G< CRR »).Loo1t { *\\t^-*à§
. posséder l'aptitude physique et psychique pour être conducteur d'un bateau.
. n'a pas commis de délits dans la navigation,
. que son comportement antérieur permet de présumer une conduite sûre d'un bateau et qu'il
possède 1'aptitude au commandement d'un équipage ;
. possède la capacité, c'est-à-dire les aptitudes et connaissances professionnelles nécessaires,
qui comprennent la connaissance nautique ainsi que la connaissance des Règlements et de la
voie navigable. La capacité est attestée par la réussite à l'examen .

,- i, - .1 jusufier d'un temps de navigation en tant que membre d'un équipage de pont pendant quatre
-v Y \{'\-\'\ ans, dont au moins deux ans en navigation intéri.eure comme matelot ou matelot garde-
) moteur ou au moins un an comme maitre-matelot. Le temps de navigation doit avoir été
effecnré à bord de bateaux motorisés pour Ia conduite desquels Ia grande patente ou la petite
patente est nécessaire.

Ls ,- L-'q,-,< S 45,'- ^ \V*--,ç,* Ç* * fL '\tJ


7.7.5. conduite accompagnée
Une personne en« conduite accompagnée» peut tenir la barre d'un bateau de commerce sans être
titulaire d'un cenificat de capacité à condition :
. r}z<-
d'être âgé de plus de riuinze ans ;

. d'être assistée par le conducteur du bateau ;

. d'être titulaire d'un livret de service ou de formation.

7.7.6. Conditions d'age et aptitude


. Avoir 18 ans révolus à la date de déliwance du titre.
. A partir de 65 ans et chacune des dates anniversaires suivantes attestées par Ia production
d'un certificat médical, des aptitudes physiques et mentales

, Les documents du bateau


:
Un bateau de transport de 38,50 m ou plus doit avoir à bord . rr h<''l'r.lk"-'{4-
t-. \
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" le cenificat de jaugeage, ( pc^ L.^.L r< . Vr ' '^ 1
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ô lePeffniÿde-n-dviFdtiû'ï,
I r. r, .u..' à**: t, Ért:
" l€îegisûEûFvisfte-teehnique.O *1- l're <\ c'..5c
*À_.
\
. le carnet des huiles usagées,

" le certificat général de capacité du conducteur,


. le permis d'exploitation,

" un exemplaire du règlement général de police,

" les pièces paniculières, s'il y a lieu, à la navigation sur Ia voie empruntée.

" Le transport des matières dangereuses est assujetti à la détention de documents


spécifiques.
2. CONSTRUCTION, MOTORISATION,STABILITE
Les prescriptions techniques de sécurité applicables aux bateaux de marchandises, aux bateaux à
passagers et aux engins flottants naüguant ou stationnant sul les eaux intérieures, sont régis par
Arrêté du 30 décembre 2008 et ses annexes.

2.1,. Construction
2.7,7. Vocabulaire de construction
. Échantillonnage : détermine la qualité des aciers avant la constructon

2.7.7.7. les éléments transversaux


. Varangues : profilés transversaux disposée horizontalement . Elles peuvent servir de
raidisseur aux vfures de fond.
. Anguillers : ûous permettant I'écoulement de l'eau . Généralement ce sont les hauts des
varangues qui sont percées poru permettre l'écoulement de l'eau.
. Membrures : profilés verticaux servant de raidisseur aux bordées
. Couple : ensemble composé d'une varangue et de deux membrures
. Couples porques : ce sont des couples renforcés
. Cloison d'abordage : cloison transversale étanche placée à I'avant du bateau destinée à
ümiter I'envahissement par I'eau en cas d'abordage. Obligatoire sur tous les bateaux
. Cloison de coqueron : idem à la cloison d'abordage, mais placée à I'arrière du bateau.
obligatoire sur les bateaux de longueur
îg*S?1A-]gT.-
2.7.7.2. les éléments longitudinaux
X. Virures : tôles soudées qü améliorent Ia rigidité. L'épaisseur des virures de fond est
directement Iié à la longueur du bateau et à son enfoncement maximal autorise
. Bordée : côté de Ia coque
. Lisse : protection ceirtüant le bateau contre les chutes. Fixée sur les gardes corps.
. Dalot: Trou réalisé dans la lisse permettant l'évacuation de I'eau présente sur le pont.
- Cale : espace desüné à recevoir les marchandises
. Tillac : plancher posé sur les varangues ou est stocké la marchandise. On parle aussi de pont
de tillac.
. Écoutilles : ouvertures pratiquées dans le pont, permettant de charger ou décharger les cales
. Hiloires : tôles verticales entourant Ia cale supportant les pannearlx de cale (surbau
- Plat bord : zone de circulation autour des cales

2.7.7.3. Les volumes


. Cofferdam : sur les bateaux citernes, ce sont des cloisons étanches qui servent à séparer les
stocks des autres locaux.( salle des machines, GE logement.).Le compartimentage : son rôle
essentiel est de diminuer le risque d'envahissement par eau, et aussi la püssance des pompes
de cale et des moto pompes.
. Timonerie : poste de pilotage ou sont places les équipements utiles à la conduite et à la
manoeuvre du bateau.
. Dunette : protection arrière du bateau à I'intérieur de laquelle est aménagée le logement du
marinier.
. Roof: espace dans lequel est aménagé I'habitation, mais contrairement à la dunette
permettant une circulaüon à sa périphérie.

2.7.2. solidité de la coque et de la structure ;


La coque doit avoir une solidité suffisante pour répondre à toutes les sollicitations auxquelles elle
est normâlement soumise

Des cloisons s'élevant jusqu'au pont ou, à défaut de pont, jusqu'à l'arête supérieure du bordé doivent
êue aménagées aux endroits suivants :
. Une cloison d'abordage à une distance appropriée de l'avant de manière que la flottabilité du
bateau chargé soit assurée avec une distance de sécurité résiduelle de 100 mm en cas
d'envahissement du compartiment étanche à l'eau situé à I'avant de la cloison d'abordage. La
cloison d'abordage est aménagée à une distance, mesurée à partir de 1a perpendiculaire avant
dans le plan du plus grand enfoncement, comprise entre 0,04 L et 0,04 L + 2 m.
- Une cloison de coqueron arrière à une distance appropriée de la poupe pour des bateaux
dont la longueur est supérieure à 25 m.
Aucun logement ou équipement nécessaire à la sécurité du bateau ou à son exploitation ne doit se
trouver en avant du plan de la cloison d'abordage.

2.7.3. SaIIes des machines et des chaudières, soutes


Les salles oir sont installées des machines ou des chaudières ainsi que leurs accessoires doivent êùe
aménagées de telle façon que la commande, I'entretien et la maintenance des installations qui s'y
trouvent puissent être assurés aisément et sans danger.
Les salles des machines et des chaudières doivent avoir deux sorties dont I'une peut être constituée
par une sortie de secours.
Les soutes à combustibles liquides ou à huile de graissage ne peuvent avoir des parois communes
avec les locaux destinés aux passagers et les logements

* +» 2.7.4. distance de sécurité, tranc-bord et échelles de tirant d'eau

2.7.4.7.

passant par [e point le plus bas au-dessus duquel Ie bâtiment n'est plus considéré comme étanche.
La distance de sécurité doit être au moins de 300 mm.
Pour les bateaux dont les ouvertures ne peuvent être fermées par des dispositifs étanches aux
embruns et aux intempéries et pour les bateaux qui naviguent avec leurs cales non couvertes, la
distance de sécurité est majorée de manière que chacune de ces ouvertures se trouve à une distance
de 500 mm au moins du plan du plus grand enfoncement.
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2.7.4.2. Franc-bord
Le franc-bord est la distance entre le plan du plus grand enfoncement et le plan parallèle passant par
Ie point le plus bas du piat-bord ou, à défaut de plat-bord, par le poinr le plus bas de I'arête
supérieure du bordé.
Le franc-bord des bateaux à pont continu, sans tonture et sans superstructures est de 150 mm.

2.7.4.3. Tirant d'eau


Les bateaux dont 1e tirant d'eau peut dépasser 1 m doivent porter de chaque côté vers I'arrière une
échelle de tirant d'eau ; ils peuvent porter des échelles de tirant d'eau supplémentaires.
Le zéro de chaque échelIe de tirant d'eau doit être pris verticalement à celle-ci dans le plan parallèle
au plan du plus grand enfoncement passant par le point le plus bas de la coque ou de Ia quille s'i1 en
eiste une. La graduation doit êûe indiquée par des chiffres marqués à côté de l'échelle au moins de
5 en 5 décimètres, ainsi qu'au sommet de celle-ci.

2,7.5. manoeuvrabilité et installations de gouverne ;

2.7.5.7. manoeuvrabilité
Les bateaux et les convois doivent avoir une navigabilité et une manoeuvrabilité suffisantes.
La navigabilité et ja manoeur, abilité doivent être vérifiées par des essais de navigation. Au cours
des essais, il sera vérifié :

. la vitesse (en marche avant)


. la capacité d'arêt
. Ia capacité de naviguer en marche arrière
. la capacité d'éviter
. Ia capacité de virer

2.7.5.2. installations de gouverne


Les bateaux doivent être pounus d'une installatlon de gouverne efficace
Les installations de gouverne doivent componer une commande de gouverne motorisée si les forces
nécessaires à l'actionnement du gouvernail I'exigent.
Si I'appareil à gouverner est poun'u d'une commande motorisée, une deuxième instaliation de
commande indépendante ou une commande à main doit être disponible et doit pouvoir être mise en
service en l'espace de 5 secondes.
Aucun autle appareil utilisateur ne peut être raccordé au circuit hydraulique ou électrique de
commande de l'appareil à gouverner.
La position du gouvemail doit être clairement indiquée au poste de gouveme. Si l'indicateur de
position du gouvernail est élecûique, il doit avoir sa propre alimentation.

2.7.5.3. champ de vîsibilité


Le champ de visibilité à I'emplacement normal de I'homme de barre doit être au moins de 240" de
I'horizon. Le champ de üsibilité dans le demi-cercle dirigé vers l'avant doit être au moins de 140'.
Aucun montant, poteau ou superstructl[e ne doit se trouver dans ]'axe normal de vision de l'homme
de harre.

2.7.6. construction des machines ;


Les machines ainsi que 1es installations auxiliaires doivent être conçues, exécutées, installées et
montées de manière à être suffisamment accessibies pour la manceuvre et l'entretien et à ne pas
mettre en danger les personnes affectées à ces travaux. Elles doivent pouvoir être garanties contre
une mise en marche non intentionnelle.
Seuls les moteurs à combustion interne fonctionnant avec des combustibles à point d'éclair
supérieur à 55 "C peuvent être installés.(pas de moteur essence).

2.7.6.7. installations électriques ;


A bord des bâtiments munis d'une installation électrique, l'alimentation de I'installation doit
provenir en principe de deux sources d'énergie au minimum de sorte qu'en cas de défaillance d'une
source d'énergie Ia source d'énergie restante soit à même d'alimenter pendant 30 minutes au
minimum les appareils utilisateurs nécessaires à la sécurité de la navigation.

2.7.7. gréement et équipement des bateaux i r- r

2.7.7.7. Ancres, chaînes et câbtes d'ancres


k::-
:- .:-::*:*
q?r "^i \ -\i i -\ ' :--- \
\

Les bateaux destinés au transport de marchandises, à l'exception des barges de navire d'une
longueur L inférieure ou égale à 40 m, ainsi que les remorqueurs doivent être équipés à l'avant
d'ancres Les ancres d'une masse supérieule a !-9 9SL"c!t qqe_aqllipées
\g_ !..rttq.
99
Les chaînes d'ancre avant doivent avoir chacune une longueur :

. d'au moins 40 m pour les bateaux d'une longueur égale ou inférieure à 30 m ;


. supérieure de 10 m au moins à Ia longueur du bateau lorsque celle-ci est comprise entre 30
et50m;
- d'au mo.ins 60 m pour les bateaux dont la longueu est supérieure à 50 m.
Les chaînes des ancres de poupe doivent avoir une longueur d'au moins 40 m chacune. Toutefois,
les bateaux devant pouvoir s'arrêter cap à l'aval doivent avoir des chaînes d'ancre de poupe d'une
Iongueur d'au moins 60 m chacune.

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2.7.7.2. câbles d'amarrage
Les bateaux doivent êEe équipés au minimum de trois câbles d'amarrage. Leur longueur minimale
doit être la suivante :
Premier câble :L + 20 m, toutefois pas plus de 100 m,
Deuxième câble : 2/3 du premier câble,
Troisième câble : 1/3 du premier câble.
À bord des bateaux dont L est inférieur à 20 m le câbte le plus court n'est pas exigé.
Ces câbles peuvent être remplacés par des cordages de même longueu et de même charge minimale
de rupture.

2.7.7.3. Plan d'amarrage

2.7.8. Autres gréements


Les gréements suivants prescrits selon les prescriptions de police de la navigation en vigueur dans
les Etas membres doivent être à bord :

. installaüon de radiotéléphonie ;
. appareiis et dispositifs nécessaires pour donner 1es signaux lumineux et sonores ou à la
signalisation des bateaux ;
. des feux de secours indépendants du réseau de bord pour les feux de signalisation prescrits
en stationnement ;
. des récipients marqués, résistant au feu, avec couvercle, pour la collecte :

" de chitfons huileux '

"
"
des autres déchets spéciaux solides

des autres déchets spéciaux liquides + k""*o.À


. pour la collecte de résidus (slops).
. ure ligne de jet ;

. une passerelle d'embarquement d'au moins 0,40 m de large et 4 m de long, dont les parties
latérales sont signalées par une bande clajJe ; cette passerelle doit être mrmie d'une
rambarde. Pour de petits bâtiments la commi.ssion de visite peut admettre des passerelles
plus courtes ,
. une gaffe;
. une trousse de secours appropriée, dont le contenu est
conforme à une norme d'un État membre. La trousse de
secours doit être entreposée dans le logement ou dans la
ümonerie de telle sorte qu'e1le puisse être atteinte facilement
et sûrement en cas de besoin. Si les trousses de secours sont
entreposées de telle façon qu'elles sont dissimulées à la lue,
la paroi qui les recouvre doit être signalée par un panneau
"Trousse de secours"
. une paire de jumelles, minimum 7 x 50 ;

. une pancane relative au sauvetage et à la réanimaüon des noyés ;

. un projecteur pouvant être commandé depuis le poste de gouverne.


. À bord des bateaux dont la hauteur du bordé au-dessus de la ligne de flottaison à vide est
supérieure à 1,50 m, il doit y avoir un escalier ou une échelle d'embarquement.

2.7.9. Lesaménagementç
. la timonerie
La timonerie doit être agencée de telle façon que I'homme de barre et un deuxième membre
d'équipage puissent en tout temps accomplir leur tâche en cours de route.
. aménagement des postes de uavail ;

Les postes de travail intérieurs du bateau doivent, quant à leurs dimensions, à leur aménagement et
à leur disposition, être adaptés aux travaux devant être effectués et remplir les prescriptions
relatives à t'hygiène et Ia sécurité. Ils doivent être munis d'un éclairage suffisant et anti-éblouissant
et pouvoir être aérés ; si nécessaire, i1s doivent être munis de dispositifs de chauffage assurant une
température adéquate.
. aménagement des logements
Les bateaux doivent être pourvus de logements pour 1es personnes vivant habituellement à bord,au
moins toutefois pour 1'équipage minimum. Les logements doivent être construits, aménagés et
éqüpés de manière à satisfaire aux besoins de la sécurité, de la santé et du bien-être des personnes à
bord. IIs doivent être accessibles aisément et de manière sûre et être isolés contre le froid et la
chaleur.
Les logements doivent être séparés des salles des machines et des chaudières ainsi que des cales par
des cloisons étanches au gaz et être directement accessibles à panir du pont. Si un tel accès n'est pas
donné, une issue de secours doit en outre conduire directement sur le pont.
.
installations de chauffage, de cuisine et de réfrigéraüon fonctionnant aux combustibles ;
Les installations de chauffage, de cuisine et de réfrigération, y compris leurs accessoires, doivent
être conçues et placées de façon à ne pas constituer de danger, même en cas de surchauffe ; elles
doivent être montées de manière à ne pas pouvoir se renverser ni être déplacées accidentellement.
Les installations ne peuvent pas être disposées dans des locaux dans lesquels sont emmagasinées ou
utilisées des maüères à point d'éclair inférieur à 55 oC. Aucune tuyauterie d'évacuation de ces
installations ne peut passer par ces locaux. L'amenée d'air nécessaire à la combustion doit être
garantie.
. installations à gaz liquéfiés ;
Une installation à gaz liquéfiés ne peut servir qu'à des usages domesûques dans les logements et
dans la ümonerie ainsi qu'aux usages correspondants sur les bateaux à passagers.
Les installations à gaz liquéfiés comprennent essentiellement un poste de distribution componant un
ou plusi.eurs récipients à gaz, un ou plusieurs détendeurs, un réseau de distribution et des appareils
d'utiiisation.
Les récipients de rechange et les récipients üdes en dehors du poste de distribution ne sont pas à
considérer comme faisant partie de l'installation. Les installations ne peuvent être alimentées qu'au
propane cornmercial. Sont seuls autorisés les récipients dont la charge admise est comprise entre 5
et 35 kg. Pour les bateaur à passagers, la commission de üsite peut admettre I'utilisation de I'
récipients d'une charge supérieure. h'tr,e-1,
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2.2. Motorisation
Les moteurs combustion interne se caractérises par :

. leur cycle de fonctionnement


moteur 2 temps
moteur 4 temps
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combusüble. \ r r
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' I gazole\ ÀVq-. * 1-y-[.h.- q--xY <,..,'<-
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Seuls les moteurs à combustion inteme fonctionnant avec des combustibles à point d'éclair
supérieur à 55 "C peuvent êue installés.
'l Le point éclair est la température minimale pour laquelle Ia concentration des vapeurs émises est
suffisante pour produire une déflagration au contact d'une flamme ou d'un point chaud
Point éclair <= 0' C et point d'ébullition < 35" C : produit extrêmement inflammable,
point éclair <= 2L" C : produit facilement inflammable,
21 < point éclair <= 55" C : produit inflammable.
Point éclair de l'essence -40', gazole 55'

2.2,7.7. Les organes communs aux deux types de moteur


1. culbuteur
L
2. culasse
3. piston
4. bielle
litji 2
5. vilbrequin
6. carter
7. cylindre 3
8. soupape
4

2.2.2. le cycle de fonctionnement des moteurs


Le cycle de fonctionnement d' un moteur se décompose en 5 phases
4 Introduction de I'air dans 1e cylindre
2 compression de 1'air
3 Introduction du combustible
/+ Détente des gaz brû1és. C'est la phase motrice
I Évacuation des gaz brûlés
Dans un moteur 2 temps ces phases sont réalisées en un seul tour de vilebrequin donc deux corrses
du piston
Dans un moteur 4 temps ces phases sont réalisées en deux tours de vilebrequin donc quatre courses
du piston.

2.2.2.7. Le moteur diesel 2 temps


Ce moteur n'a pas de soupapes, le cylindre est percé d'une ou deux rangées d'orifice appelées
« lumiére »;

1er temps : le piston se déplace vers le P.MS. L'air a pénétré dans le cylindre par la lumière
d'admission . Le piston couvre les lumières, c'est la compression
2eme temps Le piston arrive au P.M.S , c'est la phase d'injection, le piston se déplace vers le
P.M.I ,c'est la phase détente ou temps moteur,les lumières d'échappement se découvre c'est
l'échappement

2.2.2.2. Le moteur diesel 4 temps


1er temps Admission la soupape d'admission est ouverte le piston descend et aspire l'air
2eme temps Compression les soupapes sont fermées, le piston remonte et comprime l'air. L'air
comprimé s'échauffe
3eme temps Injection combustion détente temps moteur le piston redescend.

4eme temps Echappement . La soupape d'échappement est ouverte, le piston remonte et chasse les
gaz brulés.

2.3. Stabilité
. centre de gravité
La masse totale du bateau exerce ule force vers le bas. La répartition des masses à bord modifie la
position du centre de gravité. PIus les masses sont réparties au fond du bateau et plus celü-ci gagne
en stabilité.
Une mauvaise répartition des masses peut avoir de graves conséquences.
. centre de carène :

La flottabilité est une force verticale dirigée vers le haut qui agit sur la coque immergée. Cette
poussée fait flotter le bateau.

Illustrotion 5: boteou à l'équîlibre


Le centre de gravité est lié au poids, le centre de carène est lié à la poussée.
. Stabilité transversale. ( axe de roulis)
La forme de ia coque peut êûe différente en fonction du réseau sur lequel circule le bateau
La forme de la carène répond à deux objectifs contradictoires. profilée (ype bateau du Rhin-
Rhone) pour des unités rapides ou pius large poru Ies canaux.
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lllustration 6: Roulis
. Stabiiité longitudinaie. ( axe de tangage)
Le déplacement des masses vers l'avant dans I'axe Iongitudinal du bateau permet de gagner en
stabilité mais fait perdre en maniabilité. Les gouvernes du bateau étant moins immergées;
inversement le dépiacement des masses vers l'arrière permet une meilleure maniabilité mais fait
perdre en stabilité.

Illustration 7 : Tong age Illustr ation I : T ang ag e


3.SECURITE

3.1. lncendie

3.7.7, Moyens de lutte contre l'incendie


3.7.7.7. Extincteurs d'i ncendie portatifs
Un exincteur d'incenüe portatif doit être disponible dans chacun des endroits süvants :

. dans la timonerie ;

. près de chaque accès du pont aux logements ;

. près de chaque entrée des locaux de service non accessibles depuis les logements dans
lesquels se trouvent des installations de chauffage, de cuisine ou de réfrigération utllisant
des combustibles solides ou liquides ou du gaz liquéfié ;
. à chaque entrée des salles des machines et des salles de chauffe ;
. à des endroits appropriés dans les salles de machines et les salles de chauffe situées sous le
pont de manière qu'aucun endroit du local ne soit à pius de 10 mètres de marche d'un
extincteur.
Seuls des extincteurs à poudre d'une masse de remplissage de 6 kg au minimum ou les extincteurs à
eau pu.lvérisée d'une capacité minimum de 6 litres convenant pour les catégories de feu A, B et C,
ainsi que pour l'extincüon d'un feu d'installation électrique jusqu'à 1000 V. peuvent être utilisés.
Les extincteurs d'incendie portatifs dont l'agent extincteu est le CO2 peuvent uniquement être
utilisés pour I'extinction d'incendies dans les cuisines et sur les instaliations électriques. La masse de
remplissage maximale de ces extincteurs est de 1 kg pour un volume de 15 m3 du local dans lequel
ils sont placés et utilisés.
Les extincteurs portatifs doivent être conûôIés au moins tous les deux ans.
Si les extincteurs portatifs sont installés de telle façon qu'ils sont dissimulés à Ia lue, la paroi qui les
recoulre doit être signalée par un panneau "extincteur"

Vérifier les goupilles, certains sont à protéger des intempéries.


nviron.à
Un exüncteur ponaûf se üde en 30 seconies environ. à l'*t*^.
I
// G^ r*- Qo*-
G,=r*-Q"*-1
. Attention LE IIALON n'est plus autorisé À t'<-<-n*. ( rz^i" 1",.,t"^ l
On trouve sur certains batearrx des RIA ( Robinet Incendle ArméSjfles prises d'eau sont alors
directement prise à I'eau de la rivière et alimenté pâr des motos pompes.

U H"-9^. ---h v^^ 2'':u- /I ' ô-âhiL. t-, c.-.,.Le- t


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5)" \**, f*
3.7.7.2. lnstallations d'extinction fixes
Les installations doivent uniquement être montées ou modifiées par des sociétés spécialisées.
Dans les logements, les timoneries et les locaux destinés aux passagers,
Seules des installations automatiques de diffusion d'eau sous pression sont admises

Dans les salles des machines, de chauffe et des pompes


Dans les salles des machines, les salles de chauffe et les salles des pompes, les installations
d'extinction d'incendie fixées à demeure utilisent les agents extincteus suivants :
. CO2 (Dioxyde de carbone),
. HFC 227 ea (Heptafluoropropane),
. IG-541 (52 o/o azote,40 o/o Argon, B %o dioxyde de carbone),
. FK-5-1-12 (dodécafluoro-2-méthylpentane-3-one).

3.7.2. Classification des matériaux


M0 incombusübles À€" d--& tr-'-s & s'tr'>ssY*<"
Ml non inflammables -\ C)ÇÇ'''"''
o-àL.*-.-,1,>^ '
M2 difficilement inflammables
M3 moyennement inflammables
M4 facilement inflammables
M5 très facilement inflammables

En construction fluüale la notion de résistant au feu « incombustible » s'il ne brûle , ni n'émet a"
tfylr*
vapeurs pour s'enflammer jusqu'à 750 o
Un élément de construction pour ête stable au feu doit garantir des critères de résistance mécanique

3.7.3. Protection incendie


Le triangle du feu
Le triangle du représente 1'association des trois éléments nécessaire pour qu'll ai combustion.

Ç,qk . Le comburant:
. l'oxygène contenu dans l'air
. Le comhustible
. solide : bois, papier, tissu, plastique,......
' liquide : gazole, essence, kérosène,........
, gaz : butane, propane, méthane,..............
. Métaur: [er. aluminium, magnésium,....
Énergie d'activation
-n/
. L'énergied'activation:
. La chaleur est la principale énergle d'activatlon,elle peut être générée par des
allumettes, des étincelles prodütes au démarage d'une machine, par radiation
(chaleur dégagé par un moteur).

3.7.3.7. Les procédés d'extinction


Pour arrêter la combustion, il faut éliminer au moins un des éIéments constituant le triangle du feu
. suppression du comburant (étouffement) :

" utilisation d'un extincteur à neige carbonique,


o d'une couverture,

" aspersion d'eau sur un combustible solide , la vapeur d'eau formée chasse I'air . ..
. suppression du combustible :

. fermeture d'une vanne ou d'un robinet qui alimente la combustion,


. éloignement de combustibles à proximité du feu,
. exutohe pour chasser la fumée (qü contient des imbrûlés), ...
. suppression de l'énergie d'activation (refroidissement) : pulvérisation d'eau dans Ie cas d'une
atmosphère pré mélangée (mélange de gaz ou de particules combustibles et de gaz
comburant),

3.7.4. Les classes de feu et res agenfs et mode d'extinction


classes de feu agents et mode
d'exünction

Feux Eau pulvérisée (A) L'eau agit par


(< secs )) ou
Eau pulvérisée avec additif . refroidissement(diminuüon
« braisants »
(émulseur) ou mousse de l'énergie d'activation),
Feux de
matériaux Gaz inerte . la vapeur d'eau chasse l'air
solides
formant des
braises

Feux Dioxyde de carbone (CO2) Fermer les vannes des réservoirs en


la vanne police
« gras >>
Eau pulvériséeavec additif utilisant

rK§ Feux de
iiquides ou
de solides
(émulseur) (AB) ou
mousse

Poudres BC (BC)
Iiquéfiables
Gaz inerte
T
Feux Poudres BC (BC)
gazeUx »
<<

Feux de gaz
r de Extinction réservée aux Ne jamais utiliser de l'eau.
spécialistes avec du Risque d'explosion
matérie1 adapté (poudres
D) (sable, tene).

Feux d'huiles Poudres BC (BC)


et graisses
Agents de classe F
végétales ou (carbonate
de potassium
animales
ou acétate d'ammonium)

3.2. Envahissement par I'eau

3.2.7.7. Causes possibles d'envahissement par I'eau


Collision avec un auûe bateau
Heurt contre un ouvrage d'art ou sur un haut fond
Avarie sur le circüt de refroidissement moteur
Rupture de la coque
Fuite du presse étoupe
Envahissement provoqué par des vagues

3.2.2. Lutte contre les voies d'eau


Une voie d'eau peut provenir Les moyens de lutte contre une voie d'eau

Collision avec un aulre bateau

Heurt contre un ournage d'art ou sur un haut


fond

Avarie sur le circuit de refroidissement moteur

Rupture de la coque

Fuite du presse étoupe Resserrer le chapeau de presse étoupe

Envahissement provoqué par des vagues

o\tar."-* -g.r^^,4! t Çt-'"t. r"eW1^\


-
vo '-8
I §
- \---". o\/".*--- i-ç'V--^Ç Q-^ ç'»'7
3.2.3. Assèchements
3.2.3.7. lnstallations d'assèchement
Chaque companiment étanche doit être équipé d'une alarme de niveau et pouvoir être asséché
séparément. Toutefois, cette prescription ne s'applique pas aux compartiments normalement fermés
hermétiquement pendant la marche.
Les bateaux pour lesquels un équipage est prescrit doivent être équipés de deux pompes
d'assèchement indépendantes qui ne doivent pas être installées dans un même local et dont une au
moins doit être entraînée par un moteur-
Un système d'assèchement à tuyauterie fixée à demeure doit être installé à bord.
Seules les pompes d'assèchement autoamorçantes sont admises.
Les bateaux d'une puissance de propr.rlsion de moins de 225 k\{ ou un porr en lourd de moins de
350 t, ou , pour les bateaux qui ne sont pas destinés au tansport de marchandises, un déplacement
de moins de 250 m3, une pompe à main ou à moteur suffit.
Les pompes permettent suivant les modèles de débiter de 1000 à 15000 litres par heure.
Des motopompes peuvent être utilisées en cas d' importante voie d'eau.
Des alarmes lumineuses ou sonores en cas d'envahissement par eau, sont ramenées à la timonerie,
près du poste de pilotage.
Il est important d enûetenir et de vérifier régulièrement le bon fonctionnement des pompes et du
circuit d'assèchement.( nettoyage des crépines, entreüen des vannes)

- 1ù".*}* ( \r"-J",-. /
- €,"ç , Xna*- t

G^(--

lllustrotion 9: pompe d' assèchement

3.3. Règles de sécurité


A bord du bateau, la chute peut résulter d'une glissade sur un sol gras ou humide, d'une perte
d'équilibre sur un pont encombré. La chute à I'eau est la plus redoutée, car elle est souvent mortelle,
I'espérance de vie n'étant que de quelque minutes dans l'eau froide.
Pour limiter ces risques il est important de nettoyer 1a salle machine,de conserver les lieux de
circulation dégagés et bien sur porrer un équipement individuel de flottaison.
La manoeulre des câbles et cordages, la manutention de chargement et déchargement, sont à
I'origine d"écrasement de doigts ou de sectionnement de membre. La première des préventions est
de porter des gants notamment lors des manoeuvres d'amarrage.

3.3.7.7. Protection des personnes


Pour se protéger des dangers les protections individuelles doivent être ponées.
. équipement individuel de flottabilité (gilet de sauvetage, veste à flottabilité intégré)

=) gans de manutention
. casque anti-bruit en salle des machines
lunetles de protection
casque de protection

3.3.2. Conduite à tenir en cas d'accident


. Protéger
. Examiner
. Alerter
. Secourir
OUI APPELERDANS OUEL CAS ?

Urgence médicale, SAMU : 15


- détresses
- grandes urgences médicales à domicile
- blessés par accident
- malaises dans un lieu public
- accidents du travail

Urgence de secours aux personnes, sapeurs pompiers : 18


- incendies
- accidents de la route
- accidents domestiques
- explosions, dégagement de gaz ou de vapeurs toxiques
- personnes en péril, noyades, inondations
Numéro d'urgence (norme européenne) : 112
C'est le numéro d'urgence à utiliser lorsqu'on appelle depuis un téléphone mobi-le. Ce numéro est
valable pour les cas relevant du 17 ou du 18.Si le 112 aboutit dans un service qui n'est pas concerné,
l'opérateur vous transférera sur le service compétent. Ce numéro est également accessible
depuis un poste fixe ou une cabine.
Urgence sécuritaire, police nationale ou gendarmerie nationale : 17
- accidents de la route
- troubles à I'ordre public
- infractions pénales
V,H.F. Voie 10
Ce canal dépend de la voie emprunté, (consulter le document de l'ANFR)

3.3.2.7. Accident de navigation


Lorsqu'un bâtiment ou matériel flottant a endommagé un ouvrage d'art (écluse, pont, épi, etc.), Ie
conducteur doit en aviser sans délai, au plus tard à la prochaine écluse, lej_ ggglrts {flS-11_"lg_egl
^
Tout mettre en oeuvre pour éviter de créer ne entrave à la navigation.
Si uné\pie d'ear.r existe, mettre en route les moyens d'assèchement.

3.3.2.2. Sauvetage et assisfance


En cas d'accident mettant en péril des personnes se trouvant à bord, le conducteur doit user de tous
les moyens à sa disposition pour sauver ces personnes.
("- k *slo.-s r( À&-5hb",__-_,

tt ,Àrç'-r" o ;*h1* tll*"kJ

nL^ à' hL =E Ç [.w,^-.\,u.P, r[r


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