Les Elements Du Budget

INSTITUT D’ECONOMIE DOUANIERE ET
FISCALE-KOLEA-
Par Abdelhamid GAS
FORMATION DES INSPECTEURS

CENTRAUX
IEDF Année 2010-2011
LF et Budget…
LF 1ère Partie - Voies et moyens de l’équilibre financier…
2ème Partie – Budget et opérations financières de l’État…
Etat « A » Recettes Etat « B » Répartition Etat « C » Répartition par secteur

définitives appliquées par DM des crédits 20… des dépenses à caractère
au Budget de l’État définitif pour l’année…
pour l’année…
DM CC
AP CP
RO FP
DR FB
INV. OC
NCT
NB BF Tableau effectifs
NB BE
LF et Budget…
Le budget n’est qu’une partie de la LF, la budget est le contenu, la LF,
le contenant…Cette dernière comprend:
(1) disposition préliminaire: autorise et valide pour l’année en cours
la perception des impôts et autres produits de l’État et des
collectivités publiques conformément aux dispositions antérieures…
1ère Partie - Voies et moyens de l’équilibre financier: prévoit toutes
les dispositions fiscales, douanières, domaniales parafiscales…
2ème Partie – Budget et opérations financières de l’État: comprend
les dispositions sur les autorisations budgétaires du budget de l’Etat
(ressources, dépenses, contributions des organismes de SS au secteur
Hospitalier et sanitaire), les CST et les dispositions diverses…
(1) disposition finale de publication au JORADP + les 3 états annexes
A, B et C…
EXERCICE: Analyser les 3 annexes des LFC 2008 à 2010 distribués de
manière verticale (de structure) et horizontale (évolution) + PIB…
IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 3
ETAT “A” RECETTES 2008 à 2010
LFC LFC LFC
RECETTES 2008 2009 2010
Recettes budgétaires Montant Montant Montant Evolution en
N° (Milliers DA) STC STC STC %
1 Ressources ordinaires 1 047,60 37,92% 1 251,70 39,38% 1 421,70 48,63% 374,10 35,71%
1.1 Recettes fiscales 848,60 81,00% 1 014,60 81,06% 1 244,50 87,54% 395,90 46,65%
Produit des contributions directes 296,20 34,90% 336,90 33,21% 508,60 40,87% 212,40 71,71%
Produit de l'enregistrement et du timbre 29,50 3,48% 31,10 3,07% 37,80 3,04% 8,30 28,14%
Produit des impôts divers sur les affaires 380,20 44,80% 466,60 45,99% 526,30 42,29% 146,10 38,43%
dont TVA sur les produits importées 188,80 49,66% 254,20 54,48% 259,60 49,33% 70,80 37,50%
Produit des contributions indirectes 1,00 0,12% 1,00 0,10% 1,50 0,12% 0,50 50,00%
Produit des douanes 141,70 16,70% 179,00 17,64% 170,30 13,68% 28,60 20,18%
1.2 Recettes ordinaires 68,50 6,54% 86,60 6,92% 44,70 3,14% -23,80 -34,74%
Produit et revenu des domaines 13,50 19,71% 15,00 17,32% 16,00 35,79% 2,50 18,52%
Produit divers du budget 55,00 80,29% 71,60 82,68% 28,70 64,21% -26,30 -47,82%
Recettes d'ordre 0,00 0,00% 0,00 0,00% 0,00 0,00% 0,00 0,00%
1.3 Autres recettes 130,50 12,46% 150,50 12,02% 132,50 9,32% 2,00 1,53%
Autres recettes 130,50 100,00% 150,50 100,00% 132,50 100,00% 2,00 1,53%
2 Fiscalité pétrolière 1 715,40 62,08% 1 927,00 60,62% 1 501,70 51,37% -213,70 -12,46%
Fiscalité pétrolière 1 715,40 100,00% 1 927,00 100,00% 1 501,70 100,00% -213,70 -12,46%
Total général des recettes 2 763,00 3 178,70 2 923,40 160,40 5,81%

RATIOS DE STRUCTURE ET EVOLUTION…
RECETTES BUD LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011 EVOLUTION
Libellés Montant % Montant % Montant % Montant % Montant %
N° (MDA) (MDA) (MDA) (MDA) (MDA)
1 RO 1 047,60 37,92 1 251,70 39,38 1 421,70 48,63 1 520,00 50,80 472,40 45,09
2 FP 1 715,40 62,08 1 927,00 60,62 1 501,70 51,37 1 472,40 49,20 -243,00 -14,17
TG 2 763,00 3 178,70 2 923,40 2 992,40 229,40 8,30%
CREDITS BUD LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011 EVOLUTION
1 CF 2 363,19 48,40 2 661,26 48,61 3 446,00 53,27 3 434,31 51,89 1 071,12 45,33
2 CE 2 519,00 51,60 2 813,32 51,39 3 022,86 46,73 3 184,12 48,11 665,12 26,40
TG 4 882,19 5 474,57 6 468,86 6 618,43 1 736,24 35,56
CREDITS FONC LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011 EVOLUTION
1 DM 1 983,45 83,93 2 315,34 87,00 2 624,50 76,16 2 796,72 81,43 813,26 41,00
2 CC 379,73 16,07 345,92 13,00 821,50 23,84 637,59 18,57 257,86 67,90
TG 2 363,19 2 661,26 3 446,00 3 434,31 1 071,12 45,33
CREDITS EQUIPEM LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011 EVOLUTION
1 Investissements 1 909,43 75,80 2 113,97 75,14 2 466,57 81,60 2 778,93 87,27 869,50 45,54
2 OC 609,58 24,20 699,35 24,86 556,29 18,40 405,19 12,73 -204,38 -33,53
TG 2 519,00 2 813,32 3 022,86 3 184,12 665,12 26,40
RATIOS PAR RAPPORT AU PIB…
RECETTES LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011
Libellés Montant % Montant % Montant % Montant %
N° (MDA) PIB (MDA) PIB (MDA) PIB (MDA) PIB
1 Ressources ordinaires 1 047,60 9,53 1 251,70 12,31 1 421,70 12,82 1 520,00 12,78
2 Fiscalité pétrolière 1 715,40 15,60 1 927,00 18,95 1 501,70 13,54 1 472,40 12,38
TG des recettes 2 763,00 25,13 3 178,70 31,25 2 923,40 26,35 2 992,40 25,16
PIB 10 993,90 Clôture 10 170,70Clôture 11 092,40 Prévision 11 892,50 Prévision
DEPENSES ET PIB LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011
1 Crédits de fonctionnement 2 363,19 21,50 2 661,26 26,17 3 446,00 31,07 3 434,31 28,88
2 Crédits d’équipement 2 519,00 22,91 2 813,32 27,66 3 022,86 27,25 3 184,12 26,77
TG depenses 4 882,19 44,41 5 474,57 53,83 6 468,86 58,32 6 618,43 55,65
CREDITS DE FONCT LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011
1 Départements ministériels 1 983,45 18,04 2 315,34 22,76 2 624,50 23,66 2 796,72 23,52
2 Charges communes 379,73 3,45 345,92 3,40 821,50 7,41 637,59 5,36
TG des CF 2 363,19 21,50 2 661,26 26,17 3 446,00 31,07 3 434,31 28,88
CREDITS D'EQUIPEMENT LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011
1 Investissements 1 909,43 17,37 2 113,97 20,78 2 466,57 22,24 2 778,93 23,37
2 Opérations en Capital 609,58 5,54 699,35 6,88 556,29 5,02 405,19 3,41
TG des CE 2 519,00 22,91 2 813,32 27,66 3 022,86 27,25 3 184,12 26,77
SOLDES PAR RAPPORT PIB…
BUDGET, SOLDE
ET PIB LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011
1 Recettes 2 763,00 25,13 3 178,70 31,25 2 923,40 26,35 2 992,40 25,16
2 Dépenses 4 882,19 44,41 5 474,57 53,83 6 468,86 58,32 6 618,43 55,65
Soldes -2 119,19 -19,28 -2 295,87 -22,57 -3 545,46 -31,96 -3 626,03 -30,49
PIB 10 993,90 Clôture 10 170,70 Clôture 11 092,40 Prévision 11 892,50 Prévision
80.00%
60.00%
40.00%
20.00%
0.00%
LFC 2008 LFC 2009 LFC 2010 LFC 2011
-20.00%
-40.00%
Recettes Depenses Solde

FRR et financements des
déficits…

Des soldes…
Les soldes peuvent être:
• budgétaires ou prévisionnels c’est-à-dire obtenus par
différence entre les recettes et les dépenses autorisées
dans la LF qu’elle soit initiale ou complémentaire,
• du trésor ou de réalisation constitués par ou la
différence entre les encaissements et les décaissements
dans le cadre des autorisations budgétaires…
Les financements des écarts éventuels sont réalisés soit
par les encaisses du Trésor Public soit par le Fonds de
Régulation de Recettes (FRR).
Qu’est ce que le FRR?

Qu’est ce que le FRR?…
C’est un CST, créé par l’art.10 de la loi n°2000-02 du 27 juin 2000
portant LFC pour 2000 M et C par l’art.25 de la loi n°06-04 du 15
juillet 2006 portant LFC pour 2006 et qui retrace :
• En R: les plus-values résultant d’un niveau de recettes de
Fiscalité Pétrolière supérieur aux prévisions de la LF, les avances
de la BA destinées exclusivement à la gestion active de la dette
extérieure et toutes autres recettes liées au fonctionnement du
fonds.
• En D: le financement du déficit du Trésor, sans que le solde du
fonds ne puisse être inférieur à 740 MDA, la réduction de la dette
publique.
• Le MF, est l’ordonnateur principal de ce compte…
EVOLUTION DES RESSOURCES ET
EMPLOIS DU FRR, à fin juin 2010…
(En milliards de DA) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Reliquat année précédente 0 232 172 28 321 722 1843 2931 3216 4280 4316
Plus values sur fiscalité pétrolière 453 124 27 449 623 1369 1798 1739 2288 401 0
Avances de la BA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
RESSOURCES 453 356 198 477 944 2091 3641 4670 5504 4681 4316
Principal dette publique 221 184 170 156 166 248 618 314 465 0 0
Remboursement par anticipation
de la dette extérieure 0 0 0 0 57 0 0 608 0 0 0
Financement déficit Trésor 0 0 0 0 0 0 92 532 758 364 0
EMPLOIS 221 184 170 156 223 248 710 1454 1224 364 0
RELIQUAT 232 172 28 321 722 1843 2931 3216 4280 4316 4316
Situation Solde FRR à fin juin 2010
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Le FRR est-il un fonds de souveraineté?
 Pour le PR « Notre objectif était et demeure de faire face,
grâce à ce fonds, aussi bien aux éventuels
retournements du marché pétrolier qu’au remboursement
de la dette interne. (…) Le FRR intervient comme source
de financement des déficits du Trésor. »
(discours à la signature LFI pour 2007)
 Pour le DGI « Ce n’est pas un fonds pour les générations
futures, mais plutôt un fonds de stabilisation et de
sécurisation du programme de développement » (18
novembre 2007),
Qu’est ce qu’un fonds de souveraineté?
Définition: 3 critères sont retenus par le FMI pour définir les fonds
souverains:
1- ils sont possédés ou contrôlés par un gouvernement national,
2- ils gèrent des actifs financiers dans une logique de long terme,
3- leur politique d’investissement vise à atteindre des objectifs
macroéconomiques précis comme l’épargne intergénérationnelle, la
diversification du PIB national, ou le lissage d’activité.
Les ressources: excédents de la balance courante à partir des
exportations de matières premières (Moyen Orient, Norvège, Russie),
excédent structurel d’épargne national (Singapour) ou indirectement
transfert partie des réserves de change de la banque centrale (Chine).
L’estimation de cette réserve est de 3000 M$US et pourrait atteindre
10.000 M$US en 2012.
DOCUMENTS, CONTENU ET
NOMENCLATURE DES CREDITS
DE FONCTIONNEMENT
Contenu des décrets de répartition et
des fascicules budgétaires…
1- Les DR comprennent les crédits par Section, Sous section,
Titres, Parties et Chapitres…,
2- Les FB comprennent:
- les crédits par articles et paragraphes à l’intérieur des
Chapitres,
- les tableaux des effectifs budgétaires par emploi,
catégorie, section ainsi que l'évaluation des crédits
nécessaires pour la prise en charge financière du personnel
calculé sur un indice de traitement moyen.
NB: les modalités d'établissement de ces documents et leur
normalisation ont été réalisées par la pratique…
Le tableau des effectifs
Exemple: TABLEAU DES EFFECTIFS
EFFECTIFS DESIGNATION DES CLASSIF INDICE TRAITEMENT DEPENSES
EMPLOIS ANNUEL ANNUELLES
REELS BUDG CAT SEC MIN MOY MAX MOYEN EN DINARS
FONCTIONS SUPERIEURES
Hors catégories
(Sept subdivisions)
Groupe A
Personnel de conception
Groupe B
Personnel d'application
Groupe C
Personnel de maitrise
Groupe D
Personnel d'exécution
Totaux

La nomenclature des dépenses de
fonctionnement
SECTION
SOUS SECTIONS
TITRES
PARTIES
CHAPITRES
ARTICLES PARAGRAPHES
Fiche distribuée
LES PRINCIPES DE GESTION DU
BUDGET DE FONCTIONNEMENT
Quelles sont les catégories de crédits de
fonctionnement?
La loi n°84-17 du 7 juillet 1984 distingue quatre (4) catégories de
crédits:
• les crédits évaluatifs (1), sont destinés à acquitter les dettes de l’État
résultant de dispositions législatives ou conventions dûment ratifiées,
les frais de justice, les réparations civiles les remboursements
indûment perçues, les dégrèvements et les restitutions. Les montants
sont prévus à titre indicatif, les dépenses sur ces crédits pouvant
s’imputer au delà de la dotation inscrite.
• les crédits provisionnels (2), dont la liste est fixée chaque année par
la LF s’appliquent aux dépenses engagées en vertu d’une loi ou d’un
décret et dont le montant peut difficilement être évalué au moment
de l’adoption de la LF.
(1) art.27 à 29 de la loi n°84-17 du 7 juillet 1984 (2) art.30
Les crédits provisionnels LFI/2010…
Art. 72. Ont un caractère provisionnel les crédits inscrits à des
chapitres abritant les dépenses de fonctionnement énumérées ci-
après:
1/ Rémunérations principales ;
2/ Indemnités et allocations diverses ;
3/ Salaires et accessoires de salaires des personnels vacataires et
journaliers ;
4/ Allocations familiales ;
5/ Sécurité sociale ;
6/ Bourses, indemnités de stage, présalaires et frais de formation ;
7/ Subventions de fonctionnement destinées à des établissements
publics administratifs nouvellement créés ou mis en fonctionnement
au cours de l’exercice ;
8/ Dépenses liées aux engagements de l’Algérie à l’égard d’organismes
internationaux (contributions et participations).
Quelles sont les catégories de crédits de
fonctionnement?
• les crédits limitatifs (3), concernent les dépenses qui ne peuvent
être classées ni dans la catégorie des crédits évaluatifs ni dans celle
des crédits provisionnels. Les montants accordés peuvent être
modifiés par les lois de finances rectificatives, par la procédure de
TRANFERTS ou de VIREMENTS (4) dans le respect de certaines
conditions de forme et de fonds.
• les crédits globaux (5), sont ceux inscrits aux charges communes
applicables au budget de l’État et gérés par le ministre des finances
ou ceux dont la répartition ne peut être déterminée au moment
où ils sont votés et qui peuvent faire l’objet de répartition en cours
d’année par voie réglementaire comme par exemple ceux inscrits
au chapitre « Provision groupée »
(3) art.31 de la loi n°84-17 du 7 juillet 1984 (4) art.32 à 34 (5) art.21
Les conséquences de cette
distinction…
Cette distinction permet de faire la différence entre les crédits qui
peuvent:
- s'imputer, au besoin, au delà des dotations budgétaires prévues
(crédits évaluatifs) de ceux qui ne peuvent être ordonnancés que
dans la limite des crédits ouverts (crédits provisionnels ou limitatifs),
- être complétés, en cours d'année, parce que insuffisantes (crédits
provisionnels) de ceux qu’il n’est pas permis de compléter
(limitatifs),
Il est interdit de procéder à des virements, modifiant la nature des
dépenses d'un crédit évaluatif ou provisionnel au profit d'un crédit
limitatif ou de prélèvement de dépenses de personnel au profit de
chapitres abritant des dépenses d'une autre nature.
Enfin, la loi précise que « le montant de chaque virement de crédit
doit s'inscrire dans les limites fixées par la loi de finances ».
Les procédures de virements et
transferts de crédits…
Ils permettent, sous certaines conditions, les

modifications des répartitions de crédits à
l'intérieur du budget de l'Etat sans pour autant avoir
pour effet de créer de nouvelles charges…
Art.32 et 33 de la Loi n°84-17 du 7 juillet 1984 relative aux LF

Les virements conduisent à modifier la nature de la
dépense prévue au titre du budget d'un même ministère
donc, la destination initiale du crédit prévue par le décret
de répartition.
- consistent à faire passer d'une unité de crédits inutilisés
au titre d'une autre unité,
- cette dérogation à la règle de la spécialité a amené le
législateur à ne l’autoriser que sous certaines conditions
strictes de forme et de fond…
Art.32 de la Loi n°84-17 M et C /art.152 du DL n°93-01 du 19/1/1993 portant LF pour 1993

Conditions de forme des virements.
Le virement de chapitre à chapitre doit être autorisé par
décret pris sur le rapport du MF.
Il peut être procédé, en cours d'exercice, à des
modifications de répartition des crédits ouverts à des
chapitres abritant des crédits limitatifs par arrêté conjoint
du MF et du ministre concerné. et ce à deux conditions:
- limite de 20% dotation initiale du chapitre le moins doté,
- les chapitres de prélèvement ne pourront plus bénéficier
au cours de l'exercice d'une transformation de crédits.
Art.32 de la Loi n°84-17 M et C /art.152 du DL n°93-01 du 19/1/1993 portant LF pour 1993
Les transferts « modifient la détermination du service
responsable de l'exécution de la dépense sans modifier la
nature de cette dernière »
- facilitent l'exécution du budget, en procédant à des
rattachements de crédits nécessaires au budget du ministère
intéressé à partir de la « provision groupée » des charges
communes ou des dépenses imprévues de l’état C de la LF.
- peuvent intervenir à partir d’un service à l’autre dans un
même ministère pour couvrir la même nature de dépense et
donc conservent leur nature mais le service responsable de
l'exécution, lui, change (sections différentes).
Art.33 de la Loi n°84-17 du 7 juillet 1984

DOCUMENTS, CONTENU,
NOMENCLATURE ET CODIFICATION
DES CREDITS D’EQUIPEMENT
Les AP et les décisions portant répartition
des CP…
Les dotations des différents ministères est réalisée pour chaque
opération par une décision portant AP et une décision portant
répartition des CP.(*)
L’AP est pluriannuelle et couvre la totalité du coût d’investissement.
Elle constitue le montant maximum que peut engager un
ordonnateur pour la réalisation d’un investissement. Elle demeure
valable sans limitation de durée jusqu’à ce qu’il soit procédé à son
annulation.
Les CP ne sont que les tranches annuelles d’application des AP
correspondantes c’est à dire destinées à assurer le financement de
toutes les opérations planifiées pendant l’année budgétaire
considérée.
art.6 de la loi n°90-21 du 15 août 1990 relative à la comptabilité publique
Les catégories de programmes
d’équipements publics…
1- Les dotations des différents ministères en crédits d’équipements

publics peuvent concerner des programmes neufs (PN) nécessitant
donc obligatoirement d’abord une AP et ensuite des CP ou des
programmes en cours (PEC) nécessitant des compléments de CP ou
des réévaluations d’AP…
2- Il y a deux (2) catégories de programmes:
Programmes d’équipements publics centralisés dits Programmes Sectoriels
Centralisés (PSC);
Programme d’équipements publics déconcentrés constitués par les
Programmes Sectoriels Déconcentrés (PSD) et les Plans Communaux de
Développement (PCD)…
art.36 de la loi n°84-17 du 7 juillet 1984

La nomenclature des dépenses
d’équipement…
TITRES (3)
SECTEURS (9)
SOUS-SECTEURS (40)
CHAPITRES (118)
ARTICLE (9) par chapitre
Fiche distribuée
La nomenclature des DE, Exemples de
codification: secteur à article…
Deux opérations n° 5212 et 5216 se décomposent ainsi:
Secteur 5 – Infrastructures économiques et
administratives
Sous-secteur 52 – Infrastructures routières
Chapitre 521 – Routes nationales
Article 5212 – Constructions neuves
Article 5216 – Grosses réparations dues aux intempéries
CF. Circulaire n°02/CNP/CIR du 21 février 1988 relative au système d’identification des
opérations d’investissements planifiés,
Décision MF du 4 août 2002 portant modification de la nomenclature des investissements
publics.
Les différents types de décisions
d’individualisation…
 Décision programme du Ministre des Finances,
 Décision d’inscription de projets,
 Décision de réévaluation…,
 Décision de dévaluation…,
 Décision de restructuration…,
 Décision d’annulation…,
 et la décision de clôture: prise par l’autorité ayant établi la
décision d’individualisation qui peut être d’office, normale
ou contentieuse …
art.26 du DE n°98-227 du 13 juillet 1998 M et C
Codification des décisions
d’individualisation…
Pour les trois (3) types de programmes PSC, PSD, et PCD
deux sortes de décisions sont établies:
- la décision programme, par le MF et identifiée par un
numéro de 10 chiffres (PSC), 6 chiffres pair (PSD) et 6
chiffres impair (PCD) ,
- et des décisions projets, par le Ministre ou le
responsable de l’administration spécialisée ou de
l’institution nationale dotées de l’autonomie financière et
comportant un numéro fixe et un numéro analytique
d’identification …
Codification des décisions
d’inscription de projets…
EXEMPLES DE N°: ANALYTIQUE
PSC  N.D.5.861.3.262.033.03 MF/DGC Informatisation des

services du Trésor et réquisition d’un réseau de transmissions de
données (ACCT)
PSD  N.D.5.521.6.262.116.02.01 Travaux de renforcement de la
RN 11
N.D.5.522.6.262.116.01.01 Travaux d’aménagement de
renforcement du chemin départemental 119 Frais-Vallon
PCD  N.D.5.392.1.262.510.03.01 Réalisation d’un réseau de
traitement des eaux à Mokhtaria (El Dekakna)
N.D.5.591.1.262.717.03.02 réalisation d’un pont à la concorde
LES REGLES DE PRESENTATION
BUDGETAIRE

Quelles sont les règles de présentation
du budget de l’Etat?
…  règles dont…
2 régissent la portée de l’autorisation donnée à l’exécutif:
- annualité,
- antériorité,
4 régissent la forme des documents:
- unité,
- universalité,
- équilibre,
- spécialité…
La règle de l’annualité…
Contenu pratique du point de vue financier, elle signifie que:
- le budget est établi, voté tous les ans pour une année et
exécuté et contrôlé au cours de la même période,
- lorsque, les dépenses ne sont pas réalisées, et si après ce
délai, il n’y a pas une nouvelle autorisation, les crédits tombent
en exercice clos c’est-à-dire seront annulés.
Problèmes d'application méritant d’être signalés:
- fixation du point de départ de la période,
- système d’imputation des dépenses (de gestion ou
d’exercice),
- système gestion prolongée: État (pratique), CL (légal art.159),
- renouvellement des autorisations: R (art.12 annualité et art.1
LF continuité) D (art.25 BBZ)...
Les exceptions à la règle de
l’annualité…
…des considérations techniques, politiques, économiques et
pratiques permettent de corriger les effets de l'annualité et
donner à l'autorisation budgétaire un effet qui peut déborder
ou réduire la période annuelle:
… sortes d'exceptions qui ne concernent que le domaine de
la dépense:
- reports de crédits,
- opérations de programmes d'équipement,
- crédits supplémentaires,
- « douzièmes provisoires »…

La règle de l’antériorité…
Le budget doit être voté avant son exécution car c’est un acte qui
autorise l’exécutif à le mettre en œuvre l ’année d’après : il doit donc
être préalable.
 Pour l’Etat, la loi relative aux LF impose que le projet doit être
déposé sur le bureau de l’A.P.N “au plus tard le 30 septembre ”.
(Art.67) Donc, le budget, doit être élaboré à un moment où les
ressources et les charges ne sont pas connues avec précision.
 Pour la commune et les wilayate, le budget est établi avant le début
de l’exercice et voté pour le BP avant le 31 octobre de l ’année
précédant celle où il s’applique et pour le BS avant le 15 juin.
(Art.150 et 152 de la loi relative à la commune et 142 et 143 de la
loi relative à la wilaya)
L'antériorité vient donc renforcer le caractère aléatoire des prévisions
budgétaires.
La règle de l’unité…
SIGNIFIE…
 d'un point de vue matériel, le budget voté par l'organe
délibérant, doit comporter « l’ensemble des R et D » ou
«l'ensemble des ressources et des charges » publiques.
 d'un point de vue formel, toutes les R et D doivent figurer dans
un document unique.
Conséquences: l’organe délibérant :
- exerce son contrôle « démocratique » ou « politique » sur l'exécutif
dans les meilleures conditions possibles (art. 14 à 16 de la
Constitution de 1996)…
-donne les autorisations financières de manière éclairée...
La Doctrine préfère parler, compte tenu des exceptions connues
suivantes, « de règle d’unité de synthèse »…
Les exceptions à la règle de l’unité
 Budgets annexes,
 Comptes Spéciaux du Trésor: à/c de janvier
2008 (6) catégories de comptes (Commerce (3),
Affectation Spéciale (67), Avances (7), Prêts (34), de Règlement avec les
gouvernements étrangers (un seul?) et Participation (8),
 Crédits complémentaires,
 Pluralité des documents budgétaires,
 Budgets autonomes,
« Débudgétisation » ou « Détrésorisation ».
La règle et les exceptions de
l’universalité…
Règle qui tient à la nature même de l'économie
administrée opposée à l'économie de marché, la notion
d'universalité budgétaire comporte deux sous règles
complémentaires et des exceptions:
1- les sous règles:
- du budget ou produit brut,
- de la non affectation des recettes aux dépenses.
2- les exceptions applicables uniquement à la NARD: les
Budgets annexes, CST, Fonds de concours,
Rétablissements de crédits, Fiscalité pétrolière, Budgets
autonomes, et Subventions affectées à des dépenses
déterminées. Cf. art.8 de la Loi n°84-17 du 7 juillet 1984
La règle de la spécialité,
Principe…
Principe:
les crédits ouverts par la LF et mis à la disposition
des départements ministériels ou des opérateurs
publics, « sont affectés et spécialisés par chapitre ou
par secteur selon le cas, groupant les dépenses
selon leur nature ou selon leur destination
conformément à des nomenclatures fixées par voie
réglementaire ».
Art.20 de la Loi n°84-17 du 7 juillet 1984

La règle de la spécialité,
Conséquence et exceptions…
 Conséquence:
- il est interdit de confondre dans une même « unité de
crédits » des dépenses de différentes natures,
- les virements de crédits d'une unité à une autre sont
interdits ou réglementés rigoureusement,
L’unité de crédits, en Algérie, est le chapitre.
 Exceptions:
- les charges communes ou crédits globaux,
- les transferts et les virements,
- les reports de crédits,
- les fonds spéciaux…
La règle de l’équilibre budgétaire…
Non respectée par l’État même si « les critères de convergence de Maastricht
fixant les limites globales maximales du déficit public annuel (max ? 3 % PIB)
et d'endettement (max ? 60 % PIB) ont ravivé le débat et ont fait de l'équilibre
du budget public une vertu cardinale de la gestion touchant aussi les niveaux
décentralisés de gouvernement et donc les administrations locales.» (Cf.
Bernard Dafflon, la gestion des finances locales, édité en 1998 (Paris, Économica, 1998)
Par contre, c’est la plus importante des règles dans la gestion locale. Elle vise à
préserver prudemment la gestion future de toute entité et de ne pas hypothéquer son
avenir financier dans le respect de trois principes obligatoires:
1 - équilibre doit être réalisé pour les R et DF et pour les R et DE;
2 - présentation du budget doit être guidée par le souci de la réalité et de la rigueur:
exclusion de toute minoration ou majoration et toute surestimation ou sous-estimation
des R et D;
3 - remboursement du capital de la dette, doit être assuré par des R définitives à
l'exclusion de recours à l'emprunt. On ne peut couvrir ses dettes avec l'argent des
autres.
LES PRINCIPES DE GESTION DU
BUDGET D’EQUIPEMENT

Principes de gestion des dépenses
d’équipement…
1- Le DE n°98-227, subordonne l’individualisation des projets à
la maturation suffisante, ce qui signifie que la valeur réelle du
projet est censée être préalablement connue et les études de
coûts et d’évaluation maîtrisées approuvées par la CNED pour
les grands projets et par les DPAT pour les projets de moindre
importance en prenant en charge les préalables à leur bonne
exécution les coûts, délais et qualités.
OBJECTIFS VISES: visibilité budgétaire et bonne conduite des
FP à MT.
2- Le financement budgétaire doit être prévu et inscrit de
manière expresse dans la LFI ou C sous forme d’AP et de CP la
modification des répartitions pouvant être effectuées par DE pris
sur rapport du MF.
DE n°98-227 du 13 juillet 1998 M et C /DE n°09-148 du 2 mai 2009 (JO n°26)
Les modification de répartition des
crédits d’équipements de l’état C…
Très important
La répartition des crédits d’équipement prévus dans
l’état C de la LFI ou LFC peut être modifiée d’un secteur
à un autre par décret remettant en cause le principe de
parallélisme des formes qui veut qu’un texte ne peut
être modifié que par un autre de même niveau et ce
pour faciliter le fonctionnement des institutions et
donner la souplesse nécessaire en matière de gestion
des projets.
art.36 de la loi n°84-17 du 7 juillet 1984
Le rôle de la CNED en matière de gestion
des grands projets d’équipement public…
EPIC, sous tutelle du MF, la C.N.E.D a été créée par la loi n°03-22 du
28 Décembre 2003 portant LF pour 2004 (art.70) et le DE n°04-162 du
05 juin 2004 qui en a fixé le statut, l’organisation, les missions et les
attributions.
Ce décret a assigné à la CNED l’objectif général

d’« accroître l’efficience de la dépense d’équipement de
l’Etat, d’améliorer le processus d’évaluation, de
réalisation et de suivi des grands projets d’infrastructure
économique et sociale, nécessitant la mobilisation de
moyens financiers et humains importants, de diversifier
les sources de financement et d’optimiser le coût de
financement des grands projets.»

Le rôle de la CNED en matière de gestion
des grands projets d’équipements public…
- Evaluation technique, économique et sociale des GP d’infrastructures économiques et
sociales et approbation obligatoire préalable des phases de leur maturation (études
d’identification, études de faisabilité et études de préparation de la réalisation) avant leur
inscription à la nomenclature des investissements publics ;
- Suivi de la réalisation physique et financière des GP en relation avec leur MO et évaluation
rétrospective de l’efficacité des dépenses publiques correspondantes en vue de mesurer
l’efficacité de cette dernière, apprécier la validité des impacts réels des GP par rapport aux
objectifs initiaux, et permettre d’opérer les réajustements pour les évaluations de ceux
futurs;
- Conception et promotion des systèmes de gestion et d’exploitation économique des
infrastructures publiques de transport d’intérêt national ou régional, hydrauliques, sanitaires
ou éducatives ;
- Assistance technique aux MO publics tout au long du cycle des GP financés par l’Etat
(préparation, évaluation et suivi, étude, ingénierie financière et appui à leurs capacités
techniques et de gestion des grands projets).
- Examen du rapport d’achèvement du GP préparé par le MO et établissement de son rapport
propre d’achèvement complémentaire en vue de tirer les enseignements et permettre
l’amélioration de l’efficacité de la dépense publique.
Contexte d’un projet…
1- Un projet est une réponse à un constat de déficit

(un problème dû à un manque)…
2- A un projet est assignée une finalité traduisant la
solution apportée au problème posé…
3- A une finalité d’un projet est associé un objectif qui
est la qualification et la quantification du projet en
termes de caractéristiques techniques, d’étendue
géographique, de quantités physiques, de délais, de
moyens et de coûts.
Qu’est ce qu’un projet ?
1- C’EST UN ENSEMBLE D ’ACTIONS COORDONNEES ET

PROGRAMMEES, CONDUITES DANS UN CADRE
SPATIAL ET TEMPOREL DONNE ET AU PROFIT
DE GROUPES CIBLES PREALABLEMENT IDENTIFIES
GRACE A LA MOBILISATION POUR ATTEINDRE DES

DE MOYENS MATERIELS, OBJECTIFS PRECIS,
HUMAINS ET FINANCIERS CONFORMES A L’INTERET
LIMITES COLLECTIF ET A CELUI DES
BENEFICIAIRES
2- C’EST L’ORGANISATION TEMPORAIRE ET SPECIFIQUE

AVEC DES OBJECTIFS DE COUTS,
DE PERFORMANCES ET DE DELAIS

Qu’est ce qu’un grand projet
d’équipements public?
L’article 14 du DE n°09-148 du 2 mai 2009 modifiant et
complétant le DE n° 98-227 du 13 juillet 1998, a
inséré un article 23 bis, rédigé comme suit :
« Art. 23 bis. Sont considérés comme grands projets
d’équipement public de l’Etat, les grands projets
visant à développer les infrastructures économiques
et sociales nécessitant la mobilisation des moyens
financiers importants et dont le financement est
assuré par le budget de l’Etat ou par des prêts du
Trésor public ou dont le financement est garanti par
l’Etat… »
Quelles sont les catégories de grands
projets d’équipements public?
1- Infrastructures de transport d’intérêt national ou régional
- Réseaux nationaux routiers et autoroutiers,
- Réseaux ferroviaires,
- Ports et aéroports…
2- Infrastructures hydrauliques
- Barrages,
- Transferts d’eau,
- Installations de dessalement...
3- Infrastructures sanitaires
- Hôpitaux et équipements médicaux.
4- Infrastructures éducatives
- Universités.
Identification et grandes étapes de
…maturation d’un projet
M IDENTIFICATION
A
T
U FAISABILITE
R
A
T
PREPARATION REALISATION
I
O
N
NEGOCIATION-DECISION
EXECUTION - SUIVI
SUPERVISION
EVALUATION EX-POST

Les grandes étapes de maturation d’un
…projet: rappel du cadre juridique
Tout projet d’équipement centralisé ou déconcentré
doit faire l’objet d’une inscription en étude au titre du
budget de l’équipement de l’Etat.
Définition de la maturation:
On entend par maturation l’ensemble des études
permettant de s’assurer que le projet est de nature à
contribuer au développement économique et social à
l’échelon national, régional ou local, et que les travaux
de réalisation du projet sont prêts à être lancés dans
les conditions optimales de coûts et de délais.
Voir art.6 du DE n°98-227 du 13 juillet 1998 M et C /DE n°09-148 du 2 mai 2009
Le dossier technique du projet à inscrire, doit obligatoirement comporter,
outre les études de faisabilité les documents ci-après:
• Un exposé des motifs ou rapport de présentation du projet ou
programme
• L’engagement sur la coordination sectorielle nécessaire
• Le choix de la stratégie de réalisation en privilégiant le recours aux
intrants locaux dans le respect des objectifs de développement
• Une fiche technique comprenant notamment la consistance physique,
les coûts dinars/devises, l’échéancier de réalisation et celui des
paiements
• Les résultats de l’appel d’offres conformément à la RMP.
Voir art.9 du DE n°98-227 du 13 juillet 1998 M

et C /DE n°09-148 du 2 mai 2009
1- Un ou plusieurs critères d’éligibilité aux G.P sont fixés par arrêté conjoint
du ministre chargé du budget et du ministre concerné et doivent satisfaire:
- L’importance du coût prévisionnel total d’investissement du projet;
- De l’impact du projet sur l’environnement;
- L’importance des charges récurrentes induites;
- La nature et la complexité technique du projet.
2- Mise en œuvre en deux (02) étapes:
- décision études,
- décision réalisation…
3- Approbation des phases de la maturation par CNED…
Voir art.14 du DE n°98-227 du 13 juillet 1998 M

et C /DE n°09-148 du 2 mai 2009
Les grandes étapes de
…maturation d’un projet
+Circulaire du MF n°03 du 20 décembre 2009 définissant les étapes
de maturation et les procédures de traitement des dossiers relatifs
aux grands projets.
 Les études d’identification

 Les études de faisabilité
 Les études de préparation de la réalisation
(l’organisation du choix du maître de l’œuvre et du ou des entreprises)

Objectifs des études
…d’identification
1.Conforter la pertinence du projet,

2.Mettre le projet en relation avec les projets
complémentaires ou concurrents,
3.Définir les grandes orientations des
variantes

Contenu des études
…d’identification d’un projet
1. Examen de la cohérence du projet en relation avec la politique de
développement sectorielle, régionale, nationale (schémas et plans:
SNAT,SRAT,SDDS) et des dispositions institutionnelles de principe
(maître d’ouvrage, maître d’ouvrage délégué, gestionnaire)
2. Evaluation de la demande de services ou des besoins (études de
clientèle)
3. Etude technique préliminaire
4. Evaluation financière préliminaire
5. Evaluation économique préliminaire
6. Identification première des impacts environnementaux et sociaux
7. Préparation des TDR et estimation du coût des études de faisabilité

Objectifs des études de
…faisabilité
1.Confirmer (ou infirmer) la pertinence du projet,

2.Confirmer sa viabilité technique, financière,
économique et environnementale,
3.Sélectionner la variante la plus appropriée,
4.Définir et optimiser les caractéristiques techniques des
ouvrages à réaliser

Contenu des études de
…faisabilité
1. Dispositions institutionnelles,
2. Etudes de clientèle,
3. Détermination du programme et de la capacité des infrastructures et
équipements,
4. Etude technique d’avant projet sommaire (APS),
5. Analyse financière du projet,
6. Analyse des impacts sur le budget de l’Etat et du schéma de financement
des investissements,
7. Analyse économique détaillée,
8. Etude d’impact environnemental et social,
9. Méthodes et délais de réalisation du projet,
10. Préparation des termes de références (TDR) et estimation du coût des
études de préparation de la réalisation du projet.
Objectifs des études de
…préparation de la réalisation
1.Fixer la configuration technique définitive des
ouvrages (études d’APD et/ou d’exécution),
2.Affiner à + ou - 10% le coût objectif du projet,
3.Préparer le DAO,
4.Fixer les emprises,
5.Fixer les règles de gestion…

Contenu des études de
…préparation de la réalisation
1. De la passation des marchés études et services,
2. Etudes techniques niveau Esquisse, avant projet détaillé (APD),
3. Préparation des caractéristiques des équipements associés,
4. Enquête parcellaire (expropriations pour cause d’utilité publique),
5. Allotissement des travaux et fournitures,
6. Préparation des DAO,
7. De passation des marchés travaux,
8. Plannings prévisionnels:
- des travaux,
- d’engagement et de déboursement des fonds,
9. Structure et modalités de gestion de la réalisation des
investissements.
Les étapes de maturation d’un projet…
…Guide CNED
+Circulaire du MF n°03 du 20 décembre 2009 définissant les étapes
de maturation et les procédures de traitement des dossiers relatifs
aux grands projets.
1. Chaque étape correspond à un objectif et à une progressivité dans la

définition du projet,
2. Le niveau de précision des résultats et des investigations doit être adapté
à chaque étape,
3. Chaque étape doit démarrer à partir de la décision prise lors de l’étape
précédente avec l’accord de la CNED en 6 semaines (études
d’identification), 8 semaines (études de faisabilité) et 4 semaines (études de
préparation de la réalisation)

LA PHASE D’ELABORATION ET
DE VOTE DU BUDGET

Quels sont les principes gouvernant la
préparation du Budget de l’État?
1- La préparation du BE va mobiliser tous les services de
l’administration de l’État autour de la DGB.
2- Le processus est différent selon qu’il s’agit des recettes,
des dépenses de fonctionnement ou des dépenses
d’équipement.
3- Les budgets de fonctionnement et d’équipement sont
préparés en parallèle suivant des approches différentes mais
en se conformant au calendrier identique.
3- Une obligation de date: le dépôt sur le Bureau de de
l’A.P.N. et du C.D.N. du projet de budget de l’État de
l’exercice (n+1) avant le 30 septembre de chaque année (n).
Autorisation de dépenser et mise en
place des crédits…
BF = Décret Répartition
Mars à septembre N-1 02/01/N
BE = Décision Répartition
Préparation Budget et LF
31/12/N-1
BE = état C LF T
BF = état B LF
Février à Avril N
Catégorie de crédits BF = Fascicule Budgétaire

Fonctionnement: évaluatifs, BE = AP/Programme Neuf
provisionnels, limitatifs et globaux et CP/PN et Programme En Cours
Equipement: PSC, PSD et PCD…
Avant 31/12/N-1
Adoption du Budget PLT
Promulgation de la LF par le PR
Quels sont les phases et le calendrier de
préparation du Budget de l’État?
Deux (2) DE JUIN à DECEMBRE OCT. à DEC.
PHASE2
phases DE MARS à SEPTEMBRE PARLEMENTAIRE
PHASE1
GOUVERNEMENT
DE MARS à DECEMBRE +PR PHASE PLT
PHASE1
MINISTERE
PHASE ADM DEPENSIER
APN/CDN
PHASE 1
MINISTRE DES CIM/CG/CM
FINANCES
Tous les services
DGB/PLANIFICATION
Quel est le processus de préparation
administrative du Budget de l’État?
LA PHASE 1: MF+CG+PR
Gouvernement PR/CM/SGG
CIM/CG
CDN
APN
Impôts
Douanes DGB MINISTERES
Domaines
ACCT
MF DEPENSIERS

Quel est le processus de préparation
administrative du Budget de l’État?
LA PHASE 1: MINISTERE DEPENSIER
DGB Directions de
MF Wilayas
STRUCTURE et EPA
CHARGEE
DU BUDGET
MINISTERE
DEPENSIER
Contrôleur Financier Services

et centraux et
le Comptable Public techniques
Quel est le processus de vote du Budget
de l’État?
LA PHASE 2: PARLEMENTAIRE: LE VOTE
Cadre juridique= Constitution, Loi 84-17 du 7/7/84, Loi 99-02 du 8/3/99

fixant l’organisation et le fonctionnement de l’APN & CDN ainsi que les
relations fonctionnelles entre les chambres du PLT et le Gouvernement+RI
• Réception du dossier du Gouvernement avant 30/9/n
• Transmission à la Commission
Bureau • Arrête en concertation avec le Gouvernement l’ordre
du jour et le calendrier des débats
Commission Prépare avec le MF, son administration et les

autres ministres la LF 1ère et 2ème partie à
Ch/Finances soumettre en plénière.
• Débat en plénière, Questions écrites et orales

Plénière • Vote

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INSTITUT D’ECONOMIE DOUANIERE ET

Par Abdelhamid GAS

FORMATION DES INSPECTEURS

2ème Partie – Budget et opérations financières de l’État…

Etat « A » Recettes Etat « B » Répartition Etat « C » Répartition par secteur

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 4

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 7

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 8

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 9

Situation Solde FRR à fin juin 2010

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 11

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 16

Ils permettent, sous certaines conditions, les

Art.32 et 33 de la Loi n°84-17 du 7 juillet 1984 relative aux LF

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 24

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 26

1- Les dotations des différents ministères en crédits d’équipements

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 29

PSC  N.D.5.861.3.262.033.03 MF/DGC Informatisation des

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 35

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 38

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 43

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 46

Ce décret a assigné à la CNED l’objectif général

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 49

1- Un projet est une réponse à un constat de déficit

1- C’EST UN ENSEMBLE D ’ACTIONS COORDONNEES ET

GRACE A LA MOBILISATION POUR ATTEINDRE DES

2- C’EST L’ORGANISATION TEMPORAIRE ET SPECIFIQUE

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 52

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 55

Voir art.9 du DE n°98-227 du 13 juillet 1998 M

Voir art.14 du DE n°98-227 du 13 juillet 1998 M

 Les études d’identification

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 59

1.Conforter la pertinence du projet,

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 60

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 61

1.Confirmer (ou infirmer) la pertinence du projet,

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 62

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 64

1. Chaque étape correspond à un objectif et à une progressivité dans la

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 66

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 67

Catégorie de crédits BF = Fascicule Budgétaire

IEDF Année 2010-2011 Finances Publiques par Abdelhamid GAS 71

Contrôleur Financier Services

Cadre juridique= Constitution, Loi 84-17 du 7/7/84, Loi 99-02 du 8/3/99

Commission Prépare avec le MF, son administration et les

• Débat en plénière, Questions écrites et orales

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