Esneux Au Fil de L'ourthe Version Numérique
Esneux Au Fil de L'ourthe Version Numérique
Esneux Au Fil de L'ourthe Version Numérique
Le poète de Méry-sur-Ourthe
Au fil de l’Ourthe
Esneux
Au fil de l’Ourthe
Du même auteur
1
L’Ourthe à Tilff
2
Les abeilles de Tilff
3
Le carnaval de Tilff
4
La roche aux faucons
Ma solitude me plaisait
Je quittais ce monde imparfait
Semblant si petit et lointain
Que j’aurais pu le prendre en main
5
Amostrenne
6
Un nid d’artistes
7
L’antre du poète
8
En cet endroit je me sens bien
Il me remplit d’admiration
Et ma muse m’y prend la main
Pour éveiller l’inspiration
9
Brume sur l’Ourthe
10
Mon pays ma patrie
11
Oui, j’aime ses forêts et vallées
Ses rivières ses petits ruisseaux
Où dans mes plus jeunes années
Heureux je pataugeais dans l’eau
12
La plénitude
Et de l’Ourthe à proximité
Le cri des oies se disputant
Seul trouble ma sérénité
Mais ce n’est pas vraiment gênant
13
Et je me plonge avec délice
Dans les plus belles rêveries
Et mille feux d’artifice
Éclatent en mon âme ravie
Je trouve la fulgurance
De tous les plaisirs retrouvés
Dans une folle délivrance
Je les couche sur le papier
14
Les oies de Méry
15
Et leur charivari
Trouble la quiétude
Que je trouvais ici
Dans ma solitude
16
L’Ourthe à Esneux
En un coude majestueux,
Elle pénètre dans Esneux
Qu’elle traverse lentement
Son débit n’est jamais constant
17
Et l’Ourthe puisque c’est son nom
Est pour eux le plus beau des dons
Longtemps la rivière a bercé
La progression de leur cité
18
Le peintre de Méry
19
Le « Vieux Thier »
20
Il pleut sur Esneux
J’espérais le soleil
Tous mes sens en éveil
Ressentir la chaleur
Me réchauffer le cœur
Marcher dans le matin
D’un bel été serein
21
Esneux mon pays
22
Là je me suis fixé
Là je me suis marié
Mon pays c’est Esneux
Où je suis très heureux
23
La promenade Delsaux
24
Là ce sont des rhododendrons
Qui ouvrent leurs larges corolles
Offrant leur nectar au bourdon
Vrombissant dans un lourd envol
25
L’Ourthe à Esneux
En un coude majestueux,
Elle pénètre dans Esneux
Qu’elle traverse lentement
Son débit n’est jamais constant
26
Hony
27
Brialmont
Et je sens la plénitude
M’envahir le cœur et l’esprit
Apaisé par la quiétude
De ce travail en plein midi
28
Dieu que la nature est belle
Comme elle sait rendre le bonheur
Même au cœur le plus rebelle
Faire oublier souci et peur
29
Le château de Fy
De la Franc-maçonnerie partisan
Sa demeure devait dominer l’église
Et le créateur prit le haut du versant
Sa modestie n’étant pas de mise
30
Il neige sur Esneux
31
Le crépuscule sur Esneux
Et l’Ourthe s’assombrit
Reflétant doucement
Quelques derniers rubis
De l’astre flamboyant
Le promeneur se tait
Ravi par la vision
De quiétude et de paix
Loin de l’agitation
Hélas de la route
Toute proche va venir
Ce bruit qu’il redoute
Lui brisant son plaisir
C’est la malédiction
De ce trafic routier
Passant dans un vallon
Qu’on ne peut supprimer
32
Après l’orage
Et l’orage espéré
Éclate brusquement
L’eau se met à tomber
Inondant routes et champs
Après le déluge
Le soleil apparaît
Quittant mon refuge
C’est la joie qui renaît
33
Automne sur la Chawresse
34
Souvenance
35
Adieu à mes tendres années
Dont il me reste le souvenir
Je sais tout humain doit partir
Et avec lui ses pensées
36
Être Liégeois
Le nom de la principauté
Était un titre de gloire
Au cours des siècles écoulés
Qui s’inscrivait dans l’histoire
37
Ce ne sera pas aujourd’hui
Que l’on pourra le faire changer
Ce peuple orgueilleux dont je suis
Que j’aime et qui fait ma fierté
38
Table des matières
39
Après l’orage ............................................................................................... 33
Automne sur la Chawresse ..................................................................... 34
Souvenance ................................................................................................. 35
Être Liégeois ............................................................................................... 37
40
Après une carrière commerciale et sociale
bien remplie, René Georges Thirion a
pris une retraite définitive en 2013 et
c’est à ce moment qu’il se met à écrire
ses poèmes, sous le nom de plume de
Georges Bleuhay oubliant les quelque
trois cents articles marketing qu’il avait
publiés dans de nombreuses revues
économiques.
Il aime la vie, la nature cette commune qui regroupe non seulement deux
centres animés, mais aussi nombre de petits villages et hameaux à
la personnalité charmante nichés dans un écrin de nature.
Son écriture est simple mais ses mots sont précis. Chacun de ses poèmes
est un éclat, une étincelle jaillissant du feu du brasier de son âme.
Ses écrits sont la preuve, s’il en fallait une, que non loin de Liège, il
existe encore des coins de nature préservée malgré l’expansion constante
de nos cités.