Anticancer 3
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Anticancer 3
blogs.mediapart.fr/nunavuk-anuri/blog/040812/un-protocole-different-contre-le-cancer
Nunavuk Anuri
http://www.enquetesdesante.com/revue/index.html
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● Qu’est-ce que le cancer ?
Puis vint la pathologie microbienne qui était aussi représentée par des maladies très
diverses apparemment sans lien : la pneumonie ne ressemblait pas à la septicémie, ni à
la gangrène. Et pourtant, ces maladies si dissemblables avaient un dénominateur
commun : elles étaient provoquées par un microbe, et on les fit disparaître par une
méthode commune : l’antibiothérapie.
Puis le relais comme cause principale de mortalité et de morbidité a été pris par la
pathologie dégénérative.
Cette pathologie dégénérative est elle aussi représentée par des maladies diverses, qui
apparemment n’ont aucun lien : le cancer ne ressemble pas à l’artériosclérose, qui ne
ressemble pas à la sclérose en plaques, à Alzheimer ou à la schizophrénie. Et pourtant,
ces maladies ont un point commun : elles ne peuvent apparaître ou proliférer qu’en
présence ou sous l’influence d’une hormone sécrétée par une glande du crâne
: l’hormone de croissance. C’est une hormone nécessaire, comme son nom l’indique,
pour que la croissance de l’individu s’effectue dans des conditions normales. Mais dès
que la croissance est achevée, elle n’a plus d’utilité, mais continue néanmoins à être
secrétée pendant des années, comme l’hormone ovarienne chez la femme après la
ménopause. Or, cette hormone de croissance, devenue inutile chez l’adulte, favorise
ou conditionne la survenue des principales maladies dégénératives. Cette sécrétion se
réduit de plus en plus depuis la naissance pour se tarir d’elle-même chez l’individu âgé.
On ne fait donc, en la tarissant, que faire ce que la nature fait spontanément».
● • Dr Lacaze : «Il faut passer à la prévention active telle que la propose Gernez»
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28 ●• Protocole contre le cancer : plan de déroulement et ingrédients
Dès ses travaux sur le syndrome de Plummer-Vinson à la fin des années 40, le Docteur
Gernez comprend qu’il faut intervenir avant l’apparition clinique d’un cancer. Et cette
intervention peut se faire avec des moyens très simples et anodins. Il va alors se lancer
dans un travail de réflexion et de recherche.
Pour comprendre tout d’abord le cancer et sa prolifération de cellules, il faut avant tout en
connaître le fonctionnement.
- de cellules fonctionnelles ;
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partir (hors pathologie bien sûr), ce qui veut dire que notre longévité maxima possible est
limitée», souligne le Dr Lacaze.
Vers la stabilisation
La prévention active du cancer
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embryonnaires. Elles sont stimulées tout naturellement de façon homéostatique par
les facteurs de croissance de la somathormone, secrétée par l’hypophyse, dès qu’un
tissu est en état de faiblesse afin de les y intégrer.
8 ans et 3 mois
Il n’existe pas deux fonctions pour une cellule (révision du dogme du double cycle
cellulaire, voir ci-contre), mais deux types de cellules : les cellules génératrices et les
cellules fonctionnelles. Une cellule génératrice donne une cellule génératrice et une
cellule fonctionnelle qui travaille et qui meurt à l’issue de son travail. Tandis que la cellule
génératrice donne une autre cellule génératrice et une autre cellule fonctionnelle qui
mourra à son tour. Ce mode de fonctionnement permet l’homéostasie, c’est-à-dire le
maintien dans sa fonction et dans son volume de tout le parenchyme. Dr Pierre
Delahousse
La courbe de Collins
Le Dr André Gernez a construit le concept de cellules souches à la fin des années 40.
Dr Jacques Lacaze : «Il était admis que la régénération de nos tissus se faisait selon le
processus qui consiste à ce qu’une cellule différenciée, fonctionnelle se dé-différencie, se
multiplie par mitose en se divisant en deux nouvelles cellules qui, elles, se re-
différencient en deux cellules fonctionnelles. C’est ce qu’on désigne sous le nom de
double cycle cellulaire. Ce mécanisme ne permettait pas d’expliquer le mécanisme de la
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cancérisation, ni l’ensemble des mécanismes qui se déroulent dans notre organisme. Par
contre, si on postulait que les cellules qui se divisent et celles qui fonctionnent ne sont
pas les mêmes - c’est l’image de la ruche où la reine est génératrice et engendre de
nouvelles abeilles, tandis que les «ouvrières» sont stériles, fonctionnelles - alors on
pouvait accéder à la construction du mécanisme de la cancérisation, ainsi qu’à celui
des maladies dégénératives, et surtout à des solutions thérapeutiques, logiques, simples
dans leur principe. C’est le travail qu’a fait Gernez durant plus de 20 ans pour le cancer. Il
a construit un concept qui permet de penser les; cellules souches et les mécanismes
biologiques.Depuis la fin du XXe siècle, plus personne - ou presque - ne conteste la
réalité des cellules souches, y compris dans le cerveau.
En 1973, quand le Docteur Gernez a affirmé qu’il existait des cellules souches dans le
cerveau, il a été critiqué d’une façon très virulente. Le numéro de février 2010 de la revue
«Sciences et avenir» reprend quasi intégralement les conceptions gernéziennes, sans
toutefois mentionner son nom».
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La DHEA ou DHA (Déhydroépiandrostérone) ou prastérone est une hormone
stéroïdienne sécrétée par la zone réticulée du cortex de la glande surrénale.
Normalement présente dans l’organisme, elle tend à décroître avec l’âge. La DHEA est
réputée (même si son efficacité reste controversée) pour ses effets antivieillissement, et
pourtant... Agissant comme une hormone de croissance, la DHEA va stimuler
l’hypophyse, qui va elle faire ses divisions.
«Cet effet n’est pas visible immédiatement, précise le Docteur Jean-Pierre Willem, et
c’est là son principal danger ; il ne peut être statistiquement perçu qu’après une ou
deux décennies».
Lexique :
Parenchyme : Ensemble des cellules constituant le tissu fonctionnel. Il s’agit d’un tissu
fonctionnel (contrairement au tissu conjonctif, présentant les caractéristiques d’un
organe).
Le CyberKnife permet de traiter avec précision les tumeurs dans tout le corps, et
non simplement intracrâniennes. Une technique de radiochirurgie robotisée ultra-
précise. Le 100e CyberKnife vient d’être installé en France, à Lille
Le procédé a été défini dans les années 70, dans le cadre du traitement des rétinopathies
diabétiques. La méthode consiste, pour obtenir une inhibition de l’hormone de
croissance, à l’inclusion, au cours d’une intervention stéréotaxique dite stéréo GIHF
(stéréo gammathérapie intersticielle hypophysaire frénatrice), d’une particule d’or 118
radioactive au niveau de la selle turcique. Une intervention bénigne et sans effets
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secondaires. Sachant que la suppression naturelle de l’hormone de croissance
(l’organogénèse de toutes les populations cellulaires étant achevée) tout comme son
tarissement chirugical ou radiothérapique ne s’accompagne d’aucun effet pathologique,
immédiat ou retardé (Linquette, Schaub, 1979). Et étant donné la corrélation positive
entre l’hormone de croissance et la pathologie dégénérative (due à une
hypersécrétion de la somathormone, que l’on retrouve également dans l’acromégalie et la
rétinite diabétique), la thérapie proposée par le Dr Gernez consiste en un flash
d’irradiation hypophysaire, réalisable au moyen d’un appareil conventionnel, ou
élaboré (par exemple le Gamma Knife) au niveau de la selle turcique.
Si le Gamma-Knife se «limite» (ce qui est déjà pas mal) au traitement des tumeurs
intracrâniennes, il existe aujourd’hui un système de radiochirurgie robotisé capable de
traiter certes ces tumeurs dans le crâne, mais également dans tout le corps, avec des
effets secondaires limités dit-on : il s’agit du CyberKnife. Il vient de fêter sa 100ème
installation, et c’est en France, à Lille précisément. Depuis son lancement dans le monde
en 2002, le nombre de traitements extracrâniens (notamment le rachis, le poumon, le
foie, ou le pancréas) a ainsi doublé chaque année. Plus de 30 000 patients ont déjà été
traités ainsi dans le monde.n
Le fonctionnement du CyberKnife
Une compétition se produit entre les cellules normales (orthoplasiques) et les cellules
mutées (dysplasiques), explique le Dr Jacques Lacaze Dans l’immense majorité des cas,
cette compétition se fait en faveur des cellules orthoplasiques. Il s’agit de favoriser dans
la compétition cellulaire les cellules normales et de défavoriser les cellules anormales
potentiellement cancéreuses.
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Comment ? Par le biais d’une cure annuelle, renouvelable. «On a la certitude d’attaquer,
dans sa toute première phase, un cancer éventuel en voie de formation, alors qu’il est
très vulnérable parce qu’il ne compte qu’un nombre restreint de cellules. S’il survivait à la
cure quelques cellules, elles seraient détruites l’année suivante».
Nous l’avons vu, le seuil de réversiblité du cancer étant de l’ordre de 106 cellules (1
million), celui-ci n’étant atteint que 5 à 6 ans après son début, un cancer en formation
court ainsi 5 à 6 fois le risque d’être détruit par les cures annuelles, ce qui est une marge
de sécurité très large, précise le Dr Lacaze. Cette cure consiste en une réduction
alimentaire, une supplémentation en vitamines et oligo-éléments, une bonne oxygénation
et la prise d’anticancéreux.
La restriction alimentaire
Otto Heinrich Warburg (prix Nobel de physiologie ou médecine en 1931), a été le premier
à en faire l’observation et à l’expliquer, dans les années 20 : à partir d’un certain degré
d’acidification, le cancer ne peut plus utiliser le sucre dont il est friand.
Ainsi que le précise bien le Dr Lacaze : «une acidose sanguine entraîne une alcalose des
tissus qui, elle, peut être toxique. La solution mais par période pour concourir à éliminer
les cellules mutées».
La supplémentation
Mode d’emploi
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Il faut savoir
"À chaque instant, il se produit au sein de chacune des colonies cellulaires qui constituent
nos organes des altérations de la structure des chromosomes", explique le Dr Jacques
Lacaze.
Les causes en sont multiples, des produits chimiques aux radiations ionisantes en
passant par les carences alimentaires. La cellule agressée meurt, guérit ou subit une
mutation, c’est-à-dire une lésion transmissible. Parmi les mutations ainsi
induites, certaines peuvent altérer la régulation des mitoses. Dans l’immense majorité
des cas, ces cellules mutantes ou la lignée qu’elles engendrent ne survivent pas. •••
Pour les personnes sédentaires, il est conseillé de pratiquer une activité physique
quotidienne : une heure de marche en forêt, campagne, bord de mer, avec exercices
respiratoires profonds.
L’intérêt de cette oxygénation ? On sait depuis longtemps que «s’il survient dans un tissu
une cause quelconque qui le prive d’oxygène, les cellules capables de se nourrir par
fermentation subsistent seules. De cette façon s’opère une sélection entre les cellules qui
pourront non seulement continuer à vivre mais encore à se développer plus activement».
Otto H. Warburg.
Or, ces cellules qui peuvent se passer d’oxygène en lui substituant une fermentation, ce
sont les cellules cancéreuses. Les cellules saines sont tributaires, elles, de l’apport
d’oxygène. Il faut donc favoriser cette oxygénation.
Bien sûr, l’usage de ces médicaments se fait à très faible dose. Mais la technique doit se
conformer au principe de synchronisation, qui consiste à bloquer les cellules en phase
mitotique (de division, en phase de vulnérabilité) par un premier agent, et de donner les
jours suivants un agent éradicateur.
L’hydrate de chloral est un agent faiblement anti-mitotique, mais comme cette action est
proportionnelle au nombre de cellules, un agent faible est suffisant.
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Combien de temps doit durer cette cure, quand doit-elle être effectuée, qui s’adresse-t-
elle ? Nous verrons tout cela ci-après. •
Préconisés
Les crucifères : chou, chou-fleur, chou rouge, brocoli (surtout ce dernier qui a une haute
teneur en soufre, puissant anti-cancéreux) ; ail ;
Autorisés :
rouges, légumes cuits ; salades vertes ; crudités ; fromage blanc maigre ; yaourt nature
(au lait de brebis de préférence).
Pain complet ; céréales complètes ; riz complet ; pâtes soupes de légumes peu salées ;
lentilles ; pois ; oignons
écrémé.
Interdits
Tous les aliments fumés ; gras (charcuterie, sauces, mayonnaise, vinaigrette, frites,
chips) ; salés ; sucrés (pâtisseries, viennoiseries, glaces, confitures, sodas, limonades,
chocolat) et les conserves, à l’exception des surgelés. Et bien sûr, les aliments
comportant des colorants ou pesticides.
Exclure également
Les aliments
En plus de faire la guerre aux cellules cancéreuses (favorisant ainsi les lignées saines),
cette cure annuelle constitue une véritable cure de désintoxication, voire de
rajeunissement, grâce à une restriction alimentaire observée durant toute cette période.
Combien de temps ?
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La cure doit durer suffisamment de temps. La majorité des cellules de l’organisme doit en
effet avoir le temps de passer par une phase divisionnelle, s’effectuant ainsi dans des
conditions spécifiquement anti-cancéreuses et permettant que l’action sur les cellules
mutées puisse avoir lieu. Cette période correspond biologiquement à 40 jours.
Quand ?
La meilleure époque pour pratiquer la cure anti-cancer est le début du printemps (en
mars préférentiellement) ou la fin de l’hiver.
À qui s’adresse-t-elle ?
peu élevé (sauf dans des groupes prédestinés par leur métier, leur hérédité, etc.). Après
70 ans, la mortalité tend à diminuer au profit d’autres causes, que la cure combat aussi
d’ailleurs, quoique non spécifiquement.
Il faut éviter durant cette cure les facteurs susceptibles de favoriser les cellules
cancéreuses.
En particulier :
(cortisone).
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4 - période de 2 à 3 jours avec un anti-mitotique léger, par exemple : l’hydrate de chloral
(500 mg 3 fois par jour).
«Au milieu des années 30, on a constaté, en Grèce d’abord, que les malades mentaux
internés avaient un taux de cancérisation quasiment nul, tandis que les personnes non
internées avaient le même risque de cancérisation que la population générale. Or, dans
ces asiles, on utilisait un sédatif : l’hydrate de chloral. C’est un sédatif mineur, qu’on a
découvert en 1902, et c’est ainsi le premier anti-mitotique, anti-cancéreux, découvert en
même temps. Et c’est un anti-mitotique tellement léger, tellement faible, qu’il n’a pas été
maintenu dans l’arsenal thérapeutique de la lutte anti-cancéreuse». Dr André Gernez.
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Je pense qu’il faut que les découvertes soient économico-compatibles avec le
capitalisme et donc le complexe médico-industrio-pharmaceutique... Puis il est quand
même difficile d’admettre pour un grand nom de la science qu’il s’est «gouré» durant un
demi-siècle. Il n’empêche que les emprunts aux théories et propositions de Gernez sont
fréquentes, à commencer par la notion de cellules souches.
des pouvoirs publics, alors il faut exclure l’ensemble du système de santé de la sphère
marchande. En faire par exemple un ensemble non lucratif et placé sous le contrôle des
citoyens librement éclairés.
En savoir plus
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- Mécanisme et prévention», «Le cancer - Dynamique et éradication», «Lois et
règles de la cancérisation», trois mémoires formulés par André Gernez en 1969 et
1970.
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