Cours D'atélier Maintenance

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

OBJECTIFS DU COURS
Initier les étudiants futurs ingénieurs en réseaux et techniques de maintenance au
diagnostic et au dépannage de l’appareil informatique dans leur vie professionnelle
quotidienne et surtout leurs doter des notions théoriques et des outils pratiques
leur permettant d’appréhender le fonctionnement global d’un système
d’exploitation.
PREREQUIT
Ce cours exige une parfaite connaissance du cours de l’Informatique Générale,
d’Atelier de maintenance I, d’Electronique, d’Architecture des ordinateurs et de
Système d’exploitation.
Il exige aussi une connaissance minimale de l’électronique ainsi qu’un vocabulaire
technique de la langue anglaise.
Plan du cours
Chapitre I. Généralités de la maintenance informatique
Chapitre II. Typologie de la maintenance
Chapitre III. Maintenance préventive
Chapitre IV. Maintenance corrective
Chapitre V. La défaillance des équipements informatiques
Chapitre VI. Techniques de dépannage et réparation
Chapitre VII. Configuration du BIOS
Chapitre VIII. Installation Windows

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Chapitre I. Généralités la maintenance informatique


I.1. Définition et contexte d’études
Dans le cadre de ce cours, la maintenance informatique sera définie comme étant
l’ensemble d’actions techniques, administratives, et de management durant le
cycle de vie d’un équipement informatique, destinées à le maintenir ou à le rétablir
dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise (une tache
indispensable).
Selon la définition de l'AFNOR, la maintenance vise à maintenir ou à rétablir une
équipe informatique dans un état spécifié afin que celui-ci soit en mesure d'assurer
un service déterminé. Elle regroupe ainsi les actions ci-après :
- Dépannage : C’est tout simplement une action de remettre un équipement
informatique en état de fonctionner.
- Réparation : c’est une action de faire disparaitre un dysfonctionnement ou
atténuer les conséquences d’une détérioration quelconque d’un
équipement informatique.
- Réglage : c’est une action de mettre au point le fonctionnement d’un
équipement informatique. Outre, c’est un enchainement des opérations
propres à une fonction ou processus donné.
- Révision : c’est tout simplement, l’action d’examiner de nouveau, de mettre
à jour ou de modifier le fonctionnement d’un équipement informatique.
- Contrôle : C’est une action de la surveillance soit directement ou soit
indirectement du fonctionnement d’un équipement informatique.
- Vérification : c’est une action de soumettre un équipement informatique à
un examen ou à une confrontation avec les faits, des preuves pour tester
l’exactitude.
I.2. Fonctions de la maintenance
Par définition, « une fonction » est un ensemble d’Opérations concourant au même
résultat et exécutées par un organe donné. En informatique, c’est un ensemble
d’instructions ou rôles joués par équipement informatique en termes de la
production et de la satisfaction d’une tache quelconque. C’est les fonctions les plus
usuelles de la maintenance informatique sont :
1. La protection du parc informatique :
Un patrimoine représente des investissements importants pour lesquels il faut
s’assurer un retour rapide, ce qui passe par une bonne disponibilité avec un niveau

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de rendement optimal. Sa maintenance ne se limite plus à sa simple remise en état.


Le service maintenance doit à travers cette obligation satisfaire les besoins de la
production, ce qui revient à améliorer la disponibilité des équipements
informatiques de production et l’interface production maintenance, c'est-à-dire
connaitre et appliquer les méthodes et outils pour améliorer la communication
ainsi que l’efficience. Ainsi donc, la protection du parc informatique peut être
réalisée en 4 étapes dont :
- Connaissance des équipements et leur comportement : ici, il est question de
bien connaître le fonctionnement des équipements informatiques ; ainsi que
maîtriser l'utilisation de la documentation technique et des historiques.
- Amélioration de la fiabilité et la maintenabilité des équipements
informatiques : ici, il est question de prévenir les défaillances ; analyser les
défaillances ; faire des études de fiabilité ; et possiblement participer à la
configuration de ces équipements.
- Bonne réparation des équipements informatiques : ici, il est question de
trouver les causes de défaillances ; établir et utiliser les gammes de travaux ;
gérer les ressources humaines ; gérer le stock de pièces de rechange.
- Choisir la politique de maintenance des équipements informatiques : ici, il est
question de choisir les stratégies correspondantes au mode de
fonctionnement de ces équipements.

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2. La satisfaction des besoins de l’exécution :


La satisfaction des besoins de l’exécution de l’entreprise peut s’effectuer à
plusieurs niveaux notamment : Obtenir le cout global minimal pour les
équipements informatiques ; Se mettre en conformité avec la législation sur la
sécurité ; Se mettre en conformité avec la législation sur l’environnement ;
Participer à la qualité des produits fabriqués, Participer à l’amélioration des coûts
de fabrication, Participer à l’image de marque de l’entreprise.
3. La satisfaction des besoins du personnel maintenance :
Il est évident que pour adapter sans cesse ses méthodes de gestion de production,
et donc fatalement de maintenance, il est nécessaire d’impliquer et de motiver le
personnel en lui laissant plus d’initiative et de responsabilité. De nombreuses
études ont d’ailleurs mis en lumière la divergence qui existe le plus souvent entre
les objectifs d’une entreprise et ceux de ses membres.
I.3. Conséquences de non maintenance informatique
Les conséquences de non maintenance informatique peuvent être considérées
comme ce qui est produit ou les résultats caractéristiques d’une règle d’inférence
applicable sur chaque équipement informatique. De la sorte, les conséquences les
plus usuelles peuvent être catégorisées au nombre de trois :
1. La dégradation progressive de fonction informatique
La présence d’un esprit prévisionnel dans l’entreprise permet de la protéger des
pertes énorme dû à l’arrêt de la production et les différentes pénalités qui peuvent
en découle.
2. La dégradation du matériel
Tout équipement informatique atteint la fin de sa durée de vie, et quand cela arrive,
il lâche et provoque des dégâts importants dans son usage. Ceci montre que si on
attend l’apparition de la défaillance, cela peut entrainer une dégradation
importante du matériel et freiner par la même occasion la production.
3. L’accident grave
Une maintenance mal effectuée ou qui ne tient pas compte de la sécurité des
ouvriers peut entrainer des accidents graves.
En conclusion, la maintenance est un soutient de production de toute entreprise
qui lui permet d’atteindre les objectifs :
- Disponibilité du matériel pour assurer la production ;
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- Protège le parc matériel et augmenter sa durée de vie et sécurité.


I.4. Niveaux de la maintenance
Un « niveau de la maintenance » peut être considéré comme un ensemble des
étapes successives de l’analyse hiérarchiquement subordonnées les unes aux
autres à partir d’un degré atteint dans une opération définissant les interventions
à suivre. La norme NFX 60-010 définit, à titre indicatif, cinq « niveaux de
maintenance » :
- Niveau 1 : C’est un degré d’opérations qui engagent des travaux des réglages
simples qui ne nécessitent pas de démontages ni ouverture de l’équipement
informatique pouvant être exploité sur place. C’est par exemple : remise à
zéro d'un automate après arrêt d'urgence, changement de consommable.
- Niveau 2 : C’est un degré d’opérations qui engagent des travaux de
dépannage par échange standard et des opérations mineures de
maintenance préventive pouvant être effectués sur place par des
techniciens habilités dans un domaine précis. C’est par exemple : un
changement d'un relais ou contrôle de fusibles ou encore de
réenclenchement de disjoncteur dans une industrie.
- Niveau 3 : C’est un degré d’opérations qui engagent des travaux
d’identification et diagnostic de pannes, de réparation par échange
standard, des réparations mécaniques mineures et maintenance préventive
(par ex. réglage ou réalignement des appareils de mesure) pouvant être
effectués sur place ou dans un atelier de maintenance par des techniciens
spécialisés. C’est par exemple : l’identification de l'élément défaillant,
recherche de la cause, élimination de la cause, remplacement.
- Niveau 4 : C’est un degré d’opérations qui engagent des travaux importants
de maintenance corrective ou préventive sauf pour de rénovations et
reconstructions des réglages des appareils de mesure ou de contrôle des
étalons pouvant être effectués dans des ateliers spécialisés avec l’outillage
général, bancs de mesure et documentation par une équipe avec
encadrement technique spécialisé. C’est par exemple : intervention sur
matériel dont la remise en service est soumise à qualification.
- Niveau 5 : C’est un degré d’opérations qui engagent des travaux de
rénovations, de reconstructions et des réparations importantes des étalons
pouvant être effectués dans des usines des constructeurs ou
reconstructeurs par des moyens proches de la fabrication. C’est par
exemple : mise en conformité selon réglementation d'équipements lourds.
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Il convient d'associer, dans la détermination des niveaux, la documentation


et le matériel nécessaire.

I.5. Les outils d’aide à la maintenance


De par sa définition, un « outil d’aide à la maintenance » est un instrument ou
élément d’une activité permettant ou facilitant un équipement informatique de
réaliser une opération déterminée. Dans le cadre de ce cours, on pourra distinguer
2 sortes d’outils d’aide à la maintenance : les outils matériels et logiciels.
I.5.1. Les outils matériels
Ce sont des instruments électroniques et électriques permettant à un bon
mainteneur de réaliser une opération précise afin de maintenir un équipement
informatique dans son état habituel. On regroupe sous cette appellation les
éléments suivants :
- Jeu de tournevis : est un ensemble de différents tournevis utilisés pour
l'insertion et le retrait des vis dans les matériaux. Conçu pour visser des vis à

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petite échelle mais détient une multitude de fonctions secondaires dont la


principale est peut-être l’ouverture des pots de peinture. Il existe plusieurs
types de tournevis adaptés aux différents types de vis : à tête fendue ou plat,
cruciforme, Pozidriv, Torx, Tri-Wing, spéciaux, etc.

- Jeu de pince : Une pince est un outil servant à saisir des objets fermement et
à les courber ou à les presser, par exemple. Elle vous permet également de
couper de fines feuilles de métal. Une pince se constitue de deux branches
qui sont reliées entre elles par une charnière, qui forme le point d’appui, et
ressemble ainsi à une paire de ciseaux. On retrouve des pinces dans la boîte
à outils des électriciens, des mécaniciens, des plombiers, des informaticiens
et des bricoleurs. Il existe des pinces dites : tenailles, universelles, multiprise,
pince à cintrer, pince à becs, pince à dénuder, pince à œillet, pince à cosse,
pince à riveter, pince étau, pince à tubes, etc.

- Souffleur : La poussière est l’ennemi numéro 1 de votre ordinateur et dès


qu’elle fait son apparition à l’intérieur du boitier, il faut s’en débarrasser au
plus vite avant qu’elle ne détériore vos composants. En effet, une poussière
très abondante peut ralentir la vitesse de rotation des ventilateurs comme
celui du processeur ou de la carte graphique et abimer vos composants qui
ont besoin d’être refroidis en permanence.

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- Un bracelet antistatique : est un outil électronique qui permet d’annuler les


charges statiques dues au corps humain et à l’environnement ambiant. Pour
que le système fonctionne, il est nécessaire de vous relier avec un fil
électrique protégé par une résistance à la terre de votre installation
électrique. Le bracelet est composé de 3 parties : Le bracelet en bande
velcro, la résistance de protection, et l’ensemble fiche banane et pince croco.

- Fer à souder : Un fer improprement appelé « à souder » est un appareil


polyvalent puisqu’il peut effectuer différentes tâches comme le soudage, la
coupe à chaud, le thermorétractage, le brasage, le ponçage de peintures et
la pyrogravure. Ces travaux sont possibles grâce aux 6 accessoires
interchangeables dont se dote cet appareil. Bien qu’il soit possible d’utiliser
cet appareil à l’extérieur en flamme directe, il faut reconnaître que la tâche
est difficile puisque la flamme s’éteint facilement dès que le vent souffle.

- Multimètre digital ou analogique : Le multimètre est certainement l'outil le


plus précieux pour un technicien. Généralement, on utilise un multimètre

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pour mesurer une tension, un courant, une résistance et même la continuité.


Les derniers modèles de multimètre ont montré qu'ils sont des appareils aux
possibilités illimitées : désormais, ils peuvent également indiquer la
température, mesurer la capacité et l'inductance, tester la charge des piles
... Ils permettent également de vérifier que des diodes et des transistors sont
en bon état. Certains appareils haut de gamme sont équipés de la fonction «
True RMS » (« True RMS » = valeur effective précise) qui permet de mesurer
précisément des tensions alternatives qui n'ont pas une forme sinusoïdale.

I.5.2. Les outils logiciels


Ce sont des utilitaires de diagnostic ou dépannage, il s’agit, en somme, de petits
programmes de test contenu dans certains systèmes d’exploitation livrés sur le
marché informatique. Ces outils permettent de tester, de réparer ou d’optimiser
l’outil informatique. Ainsi, Un bon technicien doit avoir à sa possession les
utilitaires suivants :
- Antivirus,
- programmes de détection et de réparation des secteurs de mémoires de
masse,
- disquette de démarrage pour les principaux systèmes d’exploitation et,
- Cd d’installation des systèmes d’exploitation,
- Clé USB des systèmes d’exploitation.

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Chapitre II. Typologie de la maintenance


Il existe différents types de maintenance s’agissant des machines, et tout autant
en matière de logiciels, déterminés en fonction de leur finalité, de leur résultat et
des moyens techniques d’intervention. Par conséquent, l’analyse sera différente
selon qu’il s’agira de hardware ou de software. On distinguera alors 2 grandes
catégories de maintenance informatique :
- La maintenance matérielle et,
- La maintenance logicielle.
II.1. La maintenance matérielle
La maintenance matérielle vise à rétablir physiquement les composants matériaux
d’un équipent informatique dans un état spécifié pour un service déterminé. En
conséquence, La maintenance matérielle doit être envisagée, selon :

- la maintenance en fonction de la finalité,


- la maintenance en fonction du résultat et,
- la maintenance en fonction des moyens techniques d’intervention
II.1.1. La maintenance en fonction de la finalité
La classification en fonction de la finalité est celle qui résulte d’une cause finale,
c’est-à-dire qui a un caractère de ce qui tend à un but. Ici, On distingue trois grandes
catégories : la maintenance préventive, la maintenance corrective et la
maintenance améliorative sachant que les trois catégories de maintenance
peuvent être prévues au sein du même contrat.

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II.1.1.1. Maintenance préventive


La maintenance préventive consiste à empêcher tout incident technique au moyen
de la prévention, autrement dit, elle est une maintenance effectuée avant la
détection d'une défaillance d'un outil informatique, à des intervalles
prédéterminés ou selon des critères prescrits conformément aux instructions du
fabricant (suite à l'analyse de l'évolution surveillée de paramètres significatifs) et
destinée à réduire la probabilité de défaillance d'une entité. Ce type de
maintenance comprend la maintenance systématique, la maintenance
conditionnelle et la maintenance prévisionnelle.
Par Exemple, en matière de logiciel, « une garantie antivirus » est un exemple
typique de la maintenance préventive puisque l’antivirus est l’outil permettant de
se prémunir contre les attaques virales, les chevaux de Troie, les bombes
logiques… et qui incarne par excellence la prévention. Ce type de maintenance
comprend la maintenance palliative et la maintenance curative.
II.1.1.2. Maintenance corrective
La maintenance corrective, aussi appelée « maintenance curative » consiste à
intervenir une fois que le problème technique est survenu, afin d’y remédier et de
supprimer les causes d’un dysfonctionnement. Autrement dit, c’est une
maintenance effectuée après la détection d'une défaillance et destinée à remettre
un outil informatique dans un état lui permettant d'accomplir efficacement une
fonction très bien précise.
Remarque : En général, si la maintenance préventive est effectuée correctement,
la maintenance corrective deviendra inutile. Toutefois, rares sont les hypothèses
où cette dernière est subsidiaire.

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II.1.1.3. Maintenance améliorative


La maintenance améliorative est un ensemble des mesures techniques,
administratives et de gestion, destinées à améliorer la sureté de fonctionnement
d'un équipement informatique sans changer sa fonction requise. C’est ainsi que
l’amélioration se rapporte à des modifications de la conception d’origine dans le
but d’augmenter la durée de vie des composants, de les standardiser, de réduire la
consommation d’énergie, d’améliorer la maintenabilité, etc.
II.1.2. La maintenance en fonction du résultat
La maintenance en fonction du résultat, est celle qui résulte d’une conséquence
d’un acte ou d’un phénomène directement lié à l’utilisation des équipements
informatiques. Lorsque la maintenance se définit en fonction de son résultat, il est
question de l’unités d’usage : c’est quantifier le nombre de fois où le bien à
maintenir est utilisé par son détenteur, en termes de disponibilité, d’état de
référence et de durabilité résiduelle ou potentielle d’utilisation :

- la disponibilité, consiste à évaluer le temps pendant lequel un matériel ou un


système informatique est rendu indisponible, en raison d’une opération de
maintenance. Autrement dit, le temps de réponse à une demande
d’intervention. Dans tous les cas, la durée d’indisponibilité ne saurait
dépasser un certain seuil appelé « seuil de tolérance ».

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- l’état de référence, se définit par les particularités que l’équipement


informatique à maintenir doit avoir tout au long du contrat. Il ne s’agit pas
de l’état d’origine, sinon d’un état proche : est toléré un certain écart par
rapport à celui-ci, sachant qu’il ne doit pas être trop élevé.
- Enfin, la durabilité résiduelle ou potentielle d’utilisation évalue l’état d’un
équipement informatique à l’expiration du contrat de maintenance. Bien
entendu, seront pris en compte les critères d’obsolescence, de performance,
d’actualité et de nouveauté car, le domaine informatique évolue vite, et le
marché regorge d’innovations techniques qui n’attendent pas. Un matériel
peut donc devenir rapidement dépassé, ce qui s’ajoute à son usure naturelle.
C’est pourquoi, il est important de savoir s’il a encore de la valeur à un instant
ainsi qu’un quelconque avenir, et s’il lui reste quelques performances. Cela
permettra à son utilisateur de déterminer s’il lui est possible de le céder à un
tiers ou s’il est nécessaire de le remplacer par d’autres matériels plus récents
et plus sophistiqués.
II.1.3. La maintenance en fonction des moyens techniques d’intervention
De plus en plus, les opérations de maintenance sont effectuées à distance et de
manière automatisée, l’utilisateur se contentant d’appliquer les instructions du
mainteneur. Il s’agit des hypothèses où les incidents sont de faible gravité et où un
novice peut s’en sortir en suivant les consignes données. Ici, il sera davantage
question d’assistance par téléphone ou par mail permettant de recevoir des
conseils à la moindre difficulté.
Pour les opérations de maintenance plus complexes, le contrat peut prévoir le
déplacement du mainteneur au domicile de son cocontractant, sachant que cela
dépendra de la taille du matériel concerné. S’il s’agit de tout un système
informatique lourd et complexe, il sera souhaitable de ne pas le déplacer pour
éviter de l’endommager davantage. À côté de cela, des procédures automatiques
d’alertes permettront, au mainteneur, d’intervenir lui-même, directement, dès lors
qu’il aura détecté la réunion de conditions susceptibles d’entraîner une panne.
Enfin, notons qu’il existe des logiciels de gestion de maintenance assistée par
ordinateur (GMAO), spécialement conçus pour assister les services de
maintenance dans leurs activités, y compris en matière de logiciels. Il s’agit de
véritables outils d’accompagnement, très utiles, mais qui demandent un réel
investissement de la part du prestataire mainteneur. Les GMAO gèrent les
opérations de maintenance et leur historique, le budget qui y est consacré, le

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planning et la préparation des interventions, la gestion du stock des pièces de


rechange susceptibles de remplacer les pièces défectueuses, les fiches
d’intervention et de suivi des machines, les modes opératoires, …
Ils définissent également l’aide au diagnostic, analysent les causes des pannes et
des défaillances antérieurement décelées, et déterminent leurs risques de
survenance afin de s’en prémunir, … En résumé, ils renforcent l’efficacité de la
maintenance, ou du moins la rendent efficace si elle ne l’est pas.
À côté du GMAO, un logiciel dit de système expert pourra intervenir. Son rôle est
d’aider un technicien durant une intervention de maintenance. Il offre un
diagnostic rapide, une réparation aisée, et se fonde sur une base de données
répertoriant les causes, les effets et les moyens de réparation. Mais, cette base ne
recense pas toutes les défaillances existantes et nécessitera d’être
continuellement enrichie : ce qui s’avérera très lourd au final.
II.2. La maintenance logicielle
La maintenance logicielle vise à rétablir effectivement les composants logiciels
(systèmes informatiques) d’un équipement informatique dans un état spécifié
pour un service déterminé. La maintenance logicielle se subdivise en trois types : la
maintenance corrective, la maintenance adaptative et la maintenance évolutive :

- La maintenance corrective : consiste à corriger les défauts de


fonctionnement ou les non-conformités d’un logiciel.
- La maintenance adaptative : consiste à adapter l'application sans changer la
fonctionnalité du logiciel afin que celle-ci continue de fonctionner sur des

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versions plus récentes des logiciels de base, voire à faire migrer l'application
sur de nouveaux logiciels de base.
- La maintenance évolutive : consiste à modifier progressivement l’application
logicielle en l’enrichissant de fonctions ou de modules supplémentaires, ou
en remplaçant une fonction existante par une autre, voire en proposant une
approche différente.
Lorsque l’on acquiert un logiciel dans le commerce, une licence d’utilisation
donnant droit à son titulaire à une maintenance comprenant les corrections, les
améliorations et les mises à jour. Seules sont comprises les améliorations
nécessaires au fonctionnement du logiciel et dépassant le cadre des simples mises
à jour. En effet, inclure des améliorations plus conséquentes reviendrait à acquérir
la dernière version éditée du logiciel visé, voire un logiciel distinct, équivalent et
commercialisé par un autre éditeur. Cela aurait des conséquences sur le marché du
logiciel. Dès lors, la maintenance logicielle exclut les améliorations de
performances.

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Chapitre III. Maintenance préventive


III.1. Définition
La maintenance préventive est une maintenance effectuée avant la détection
d'une défaillance d'un bien, à des intervalles prédéterminés ou selon des critères
prescrits (suite à l'analyse de l'évolution surveillée de paramètres significatifs) et
destinée à réduire la probabilité de défaillance d'une entité ou la dégradation du
fonctionnement de l’équipement informatique.
Outre, elle intervient sur un équipement avant que celui-ci ne soit défaillant, afin
de tenter de prévenir la panne et les différentes dégradations matérielles. La
maintenance préventive est utilisée parce que les conséquences d’une défaillance
sont inacceptables et que la sécurité doit être toujours élevée. D’une façon brève,
la maintenance préventive désigne le remplacement, la révision, ou la réfection
d'un élément matériel avant que celui-ci n'entraîne une avarie.
III.2. Objectifs de la maintenance préventive
En ayant recours à la maintenance préventive, la sécurité est améliorée. Elle
présente comme intérêts de (d’) :
- Augmenter la durée de vie des équipements ;
- Augmenter la fiabilité d’un équipement, donc diminuer la probabilité des
défaillances en service et réduction des coûts de défaillance et amélioration
de la disponibilité ;
- Améliorer l’ordonnancement des travaux ;
- Réduire et régulariser la charge de travail ;
- Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne ;
- Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance
corrective ;
- Permettre de décider sur la maintenance corrective dans de bonnes
conditions ;
- Éviter les consommations anormales d’énergie ;
- Diminuer le budget de maintenance et amélioration du chiffre d'affaires.
Elle implique que des mesures concrètes de mise en œuvre soient programmées,
soit parce que l’évolution de l’état de l’équipement informatique en
fonctionnement est prévisible avant même sa mise en route, soit parce que ces
mesures résultent de constatations qui incitent les personnes concernées à faire
des réparations avant qu’un risque ne se réalise.

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III.3. Typologie de la maintenance préventive


On peut subdiviser la maintenance préventive en trois types :

- La maintenance systématique (angl. scheduled maintenance), c’est une


maintenance obéissant à un échéancier (angl. schedule) établi en fonction
du temps et du nombre d'unités d'exploitation. Mais selon la définition de la
« norme européenne » : c’est celle exécutée à des intervalles de temps
préétablis ou selon un nombre défini d'unités d'usage mais sans contrôle
préalable de l'état de l’équipement informatique ».
- La maintenance conditionnelle (angl. conditional maintenance), c’est une
maintenance subordonnée à l'apparition d'indices révélateurs de l'état
(angl. condition) d'un élément matériel. Consacrée par l'usage, cette
expression est une traduction fautive, l'anglais « conditional » signifiant ici
non pas « conditionnel » (au sens de soumis à des conditions) mais « reposant
sur l'état » du matériel (comme dans l'expression anglaise équivalente
condition-based maintenance). Selon la définition de la norme européenne :
« Maintenance préventive basée sur une surveillance du fonctionnement du
bien et/ou des paramètres significatifs de ce fonctionnement intégrant les
actions qui en découlent ».
- La maintenance prévisionnelle (angl. predictive maintenance), C’est une
maintenance partant de la surveillance de l'état du matériel et de la conduite
d'analyses périodiques pour déterminer l'évolution de la dégradation du
matériel et la période d'intervention. La « maintenance prédictive » est à
éviter car en maintenance, on prévoit, on ne prédit pas).
Selon la définition de la norme européenne : « Maintenance conditionnelle
exécutée en suivant les prévisions extrapolées de l'analyse et de l'évaluation de
paramètres significatifs de la dégradation du bien ».
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III.4. Procédés de la maintenance préventive


Le procédé de la maintenance préventive est une manière ou méthode pratique
d’agir sur un équipement informatique visant à obtenir indûment un résultat avec
peu de moyens. On distingue 3 types des procédés de la maintenance préventive :
la maintenance systématique, la maintenance conditionnelle et la maintenance
prévisionnelle :
III.4.1. Maintenance systématique
III.4.1.1. Définition
La maintenance systématique (en anglais scheduled maintenance) est, avec la
maintenance conditionnelle et la maintenance prévisionnelle, un des trois sous-
types de la maintenance préventive. Elle désigne des opérations effectuées
systématiquement, soit selon un calendrier (à périodicité temporelle fixe), soit
selon une périodicité d'usage (nombre d'heures de fonctionnement, nombre
d'unités produites, nombre de mouvements effectués, etc.). Aucune intervention
n’a lieu avant l’échéance déterminée à l'avance.
Selon la norme européenne « Maintenance préventive exécutée à des intervalles
de temps préétablis ou selon un nombre défini d'unités d'usage mais sans contrôle
préalable de l'état d’un équipement informatique ».
III.4.1.2. Domaine d’application
Ce type de maintenance s'adresse de préférence à des équipements dont :
- la défaillance menacerait la sécurité des biens et des personnes,
- la défaillance entraînerait des coûts élevés,
- l'arrêt ou le redémarrage est long,
- qui sont soumis à des obligations réglementaires.
III.4.1.3. La mise en œuvre
La mise en œuvre d'une maintenance systématique suppose une étude préalable
pour en déterminer le coût, le choix d'une fréquence fixe d'intervention en
fonction du temps moyen de bon fonctionnement, une planification des tâches à
exécuter et des mesures de sécurité à prendre, une préparation des documents
nécessaires, la rédaction de rapports de visite, l'exploitation des résultats pour
dresser l'historique des interventions et réajuster la fréquence d'intervention.
III.4.1.4. Avantages et inconvénients
La maintenance systématique a plusieurs avantages :

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- elle est facile à gérer, les périodes d'intervention étant fixes,


- elle permet d'éviter les détériorations graves,
- elle diminue les risques d'avarie imprévue.
L'inconvénient d'une telle stratégie est qu'elle repose sur l'hypothèse d'un temps
moyen de bon fonctionnement constant, ce qui implique un taux de défaillances
constant, alors qu'en réalité un équipement vieillit (phénomènes d'usure), ce qui
se traduit par une diminution du temps moyen de bon fonctionnement.
III.4.2. Maintenance prévisionnelle
III.4.2.1. Définition & principe
La maintenance prévisionnelle (aussi appelée « maintenance prédictive » de
l'anglais predictive maintenance, ou encore « maintenance anticipée ») est une
maintenance conditionnelle basée sur le franchissement d’un seuil prédéfini qui
permet de donner l'état de dégradation de l’équipement avant sa détérioration
complète.
La maintenance prévisionnelle est, selon la norme NF EN 13306 X 60-319, une «
maintenance conditionnelle exécutée en suivant les prévisions extrapolées de
l'analyse et de l'évaluation de paramètres significatifs de la dégradation du bien ».
Son principe est le suivant : tout élément manifeste des signes, visibles ou non, de
dégradation qui en annonce la défaillance. Le tout est de savoir reconnaître ces
signes précurseurs. Des appareils permettent de mesurer cette dégradation,
laquelle peut être une variation de température, de vibration, de pression, de
dimension, de position, de bruit, etc. Ces dégradations peuvent donc être d’ordre
physique, chimique, comportemental, électrique ou autre.
III.4.2.2. Objectifs
Le but de cette maintenance est d’agir sur l’élément défaillant au plus près de sa
période de dysfonctionnement. Elle permet aussi de suivre une dégradation dans
le cas d’une durée de vie variable d’un élément. Toutes ces actions permettent
donc de réduire la fréquence des pannes tout en optimisant la fréquence des
interventions préventives. La maintenance prévisionnelle a la particularité d’être
facile à suivre mais est plus complexe à mettre en place.
III.4.2.3. Mise en œuvre
Pour mettre en place une maintenance prévisionnelle il est nécessaire de :
- lister les éléments à surveiller,

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- connaître ou trouver la méthode de surveillance à appliquer,


- vérifier la possibilité d’implantation de ce dispositif,
- connaître ou découvrir la mesure de base,
- établir le ou les seuils d’alerte,
- décider de la méthode d’alerte,
- établir la périodicité de vérification,
- prévoir l’étalonnage du capteur,
- introduire la procédure dans le plan de maintenance préventive.
On notera le principe suivant : La dégradation est à mettre en relation avec la durée
dans le temps. Le franchissement d’un seuil prédéterminé enclenchera l’action de
maintenance.
III.4.2.4. Outils de la maintenance prévisionnelle
Les outils de la maintenance prévisionnelle sur les machines tournantes sont :
- la détection de défauts par ultrasons,
- l'analyse des vibrations, l'analyse spectrale, des fluides, et des huiles,
- la thermographie infrarouge,
- le lignage laser pour machines horizontales ou verticales,
- le contrôle des harmoniques, le contrôle par examen visuel, le contrôle par
ressuage, et le contrôle d'étanchéité
- la magnétoscopie.
- les courants de Foucault
Ces outils peuvent certes être onéreux, ils sont en règle générale utilisés dans les
secteurs fabriquant des pièces à coût de production élevé, mais sont également
employés sur des machines dont la fiabilité de fonctionnement est critique (cas
d’une machine goulot dans un atelier de production, d’un compresseur dans une
usine de maroquinerie, d’un cubilot dans une fonderie, etc.).
III.4.3. Maintenance conditionnelle
III.4.3.1. Définition
De l'anglais conditional maintenance, l'expression « maintenance conditionnelle »,
désormais consacrée par l'usage, désigne la maintenance subordonnée à l'état en
anglais condition du matériel (une expression équivalente en anglais est d'ailleurs
condition-based maintenance).

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La définition de la norme européenne est la suivante : « Maintenance préventive


basée sur une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des paramètres
significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions qui en découlent ».
III.4.3.2. Techniques employées
L'état de santé du matériel fait l'objet d'une surveillance au moyen de techniques
comme l'analyse des vibrations (angl. vibration analysis) ou analyse vibratoire, la
tribologie (angl. tribology) et la thermographie par infrarouges (angl. infrared
thermography) ou thermographie infrarouge, qui permettent de savoir s'il va y
avoir une avarie et quand celle-ci se produira (les spécialistes anglais parlent de
condition monitoring, littéralement « surveillance de l'état »). Il ne reste plus qu'à
prendre les mesures qui s'imposent pour éviter l'avarie.
III.4.3.3. Démarche de mise en œuvre
Cette démarche ne peut se faire qu'avec une véritable volonté de la part de la
direction d'engager les moyens nécessaires et ceci selon les étapes suivantes :
- cibler les machines critiques où les avaries entraîneraient des coûts d’arrêt
de production élevés, de la non qualité, des risques pour le personnel et
l’environnement ;
- faire le bilan des pannes et dégradations connues et possibles à l’aide
d’historiques de panne, d’arbres de dépannage ;
- faire le bilan des dégradations perceptibles par des symptômes, et
déterminer les outils les mieux adaptés à leur détection ;
- comparer, chez les différents fournisseurs, les matériels de détection, se
renseigner chez des utilisateurs sur les résultats obtenus, demander un test
sur site ;
- calculer la rentabilité économique de la démarche en prenant en
considération tous les aspects, notamment en matière de personnel ;
- imaginer les compléments ultérieurs possibles afin de choisir un matériel au
besoin évolutif ;
- bien choisir les personnes affectées à cette surveillance : curiosité, esprit
d’induction, méthode, connaissances de plusieurs techniques, travail en
équipe sont indispensables ;
- effectuer un bilan annuel afin de quantifier les gains et de vérifier la
rentabilité de la démarche, réfléchir à des améliorations éventuelles.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

III.5. Opérations de maintenance préventive


Les opérations de maintenance préventive peuvent être considérées comme un
ensemble organisé des processus qui concourent à l’effet, et à l’action d’une
fonction.
Ces opérations trouvent leur définition dans la norme NF X 60-010 et NF EN 13306) :

1. Inspection : c’est le contrôle de conformité réalisé en mesurant, observant,


testant ou calibrant les caractéristiques significatives d'un équipement
informatique. Elle permet de relever des anomalies et d’exécuter des réglages
simples ne nécessitant pas d’outillage spécifique, ni d’arrêt de la production ou des
équipements c’est-à-dire pas de démontage.
2. Contrôle : c’est la vérification de la conformité à des données préétablies, suivie
d’un jugement. Ce contrôle peut déboucher sur une action de maintenance
corrective ou alors inclure une décision de refus, d’acceptation ou d’ajournement.
3. Visite : c’est un examen détaillé et prédéterminé de tout (visite générale) ou
partie (visite limitée) des différents éléments de l’équipement informatique
pouvant impliquer des opérations de maintenance de premier et deuxième niveau.
il peut également déboucher sur de la maintenance corrective.
4. Test : c’est une comparaison des réponses d’un système par rapport à un
système de référence ou à un phénomène physique significatif d’une marche
correcte.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

5. Echange standard : remplacement d’une pièce ou d’un sous-ensemble


défectueux par une pièce identique, neuve ou remise en état préalablement,
conformément aux prescriptions du constructeur.
6. Révision : ensemble complet d'examens et d'actions réalisées afin de maintenir
le niveau de disponibilité et de sécurité d’un bien. Une révision est souvent
conduite à des intervalles prescrits de temps ou après un nombre déterminé
d'opérations. Une révision demande un démontage total ou partiel du bien. Le
terme révision ne doit donc pas être confondu avec surveillance. Une révision est
une action de maintenance de niveau 4.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Chapitre IV. Maintenance corrective


IV.1. Définition
La maintenance corrective est l'élimination d'une avarie ou d'une altération dans
le fonctionnement d'un élément matériel (appelé « bien » ou « entité » dans le
jargon de la spécialité) par sa réparation, sa restauration à l'état antérieur ou son
remplacement. Cette dénomination est issue de l'expression anglaise corrective
maintenance.
La définition de la norme européenne est : « Maintenance exécutée après
détection d'une panne et destinée à remettre un bien dans un état dans lequel il
peut accomplir une fonction requise ».
En informatique, la maintenance corrective vise à la correction des anomalies et
dysfonctionnements d'un logiciel, provenant de bogues ou d'une programmation
inadaptée. Les contrats prévoyant ce type de maintenance distinguent
généralement des délais d'intervention en fonction du caractère bloquant ou non
des anomalies rencontrées.
IV.2. Typologie de la maintenance corrective
On peut subdiviser la maintenance CORRECTIVE en quatre types :

IV.2.1. La maintenance palliative


La maintenance corrective palliative (en anglais palliative maintenance ou encore
stop-gap maintenance) est, avec la maintenance curative, une des deux
subdivisions de ce qu'on appelle la maintenance corrective.
L'Association française de normalisation (AFNOR) FD X 60-00015 décrit ainsi la
maintenance corrective palliative comme une : « Action de maintenance corrective
destinée à permettre à un bien d’accomplir provisoirement tout ou partie d’une
fonction requise appelée couramment « dépannage ».

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

La maintenance palliative est principalement constituée d’actions à caractère


provisoire qui doivent être suivies d’actions curatives. La maintenance palliative ne
doit jamais être la première méthode choisie dans une politique de maintenance :
celle-ci doit viser à remettre la machine défaillante en état de marche en
s'attaquant aux causes de la défaillance et non pas à assurer coûte que coûte la
fonction du bien dans des conditions qui ne soient pas celles de la sûreté de
fonctionnement. Seules des contraintes majeures peuvent obliger à recourir une
maintenance palliative. Ces contraintes peuvent être :
- l’indisponibilité provisoire des pièces de rechange ;
- l'indisponibilité provisoire de la compétence technique ;
- l'indisponibilité provisoire de l'outillage ou de l'appareillage ;
- un coût d'indisponibilité de la machine en panne supérieur à celui de sa
maintenance.
IV.2.2. La maintenance curative
La maintenance corrective curative, en abrégé la maintenance curative, est une
subdivision de la maintenance corrective, par opposition à ce qu'on appelle la «
maintenance corrective palliative », c'est-à-dire le dépannage (provisoire).
Selon Fatime Ly, Zineb Simeu-Abazi et Jean-Baptiste Léger, « La maintenance
corrective curative permet de rétablir un matériel ou une entité dans un état
spécifié ou de lui permettre d'accomplir une fonction requise. Le résultat des
activités réalisées doit présenter un caractère permanent. Elle ne prend en compte
que les défaillances dites catalectiques » (c'est-à-dire à la fois soudaines et
complètes).
Une autre distinction opérée dans la maintenance corrective prend pour base le
caractère immédiat ou différé de l'intervention, distinguant :
IV.2.3. La maintenance immédiate
La maintenance corrective immédiate (anglais : immediate corrective
maintenance), est celle effectuée tout de suite après la panne informatique.
IV.2.4. La maintenance différée
La maintenance corrective différée est une pratique consistant à reporter les
activités de maintenance. Il peut s'agir d'une maintenance corrective qui n'est pas
exécutée immédiatement après la détection d'une panne, ou d'une maintenance
préventive différée pour des raisons de disponibilité, des raisons logistiques,
économiques ou autres.
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IV.3. Opérations de la maintenance corrective


Après apparition d’une défaillance, le mainteneur doit mettre en œuvre un certain
nombre d’opérations dont les définitions sont données ci-dessous. Ces opérations
s'effectuent par étapes (dans l'ordre) :
1. test, c’est-à-dire la comparaison des mesures avec une référence ;
2. détection ou action de déceler l'apparition d'une défaillance ;
3. localisation ou action conduisant à rechercher précisément les éléments par
lesquels la défaillance se manifeste ;
4. diagnostic ou identification et analyse des causes de la défaillance ;
5. dépannage, réparation ou remise en état (avec ou sans modification) ;
6. contrôle du bon fonctionnement après intervention ;
7. amélioration éventuelle, c’est-à-dire éviter la réapparition de la panne ;
8. historique ou mise en mémoire de l'intervention pour une exploitation
ultérieure.

IV.4. Le temps en maintenance corrective


Les actions de maintenance corrective étant très diverses, il est toujours difficile
de prévoir la durée d’intervention :

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- Elle peut être faible (de quelques secondes pour réarmer un disjoncteur ou
changer un fusible à quelques minutes) ;
- Elle peut être très importante (de 0,5 a plusieurs heures) dans le cas du
changement de plusieurs organes simultanément ;
- Elle peut être majeure en cas de mort d’homme.
Le responsable maintenance doit donc tenir compte de ces distorsions et avoir à
sa disposition une équipe « réactive » aux événements aléatoires. Pour réduire la
durée des interventions, donc les couts directs et indirects (coûts d’indisponibilité
de l’équipement), on peut :
- mettre en place des méthodes d’interventions rationnelles et standardisées
(outillages spécifiques, échanges standards, logistique adaptée, etc.),
- prendre en compte la maintenabilité des équipements de la conception
(trappe de visites accessibles, témoins d’usure visible, etc..).

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Chapitre V. La défaillance des équipements informatiques


Les défaillances sont à la maintenance ce que les pathologies humaines sont à la
médecine : c’est leur raison d’exister. Or, toute défaillance est le résultat d’un
mécanisme pathologique rationnel et explicable, dû à une ou plusieurs causes à
identifier.
La panne est source de richesse à condition de s’organiser pour assurer la
valorisation d’un événement naturellement négatif (au mauvais moment et au
mauvais endroit) en un événement positif : c’est la principale source de progrès en
maintenance et en conception.
Cette démarche de progrès est parfois nommée la maintenance proactive. Elle est
basée sur l’expertise des défaillances passées, sur la compréhension des
mécanismes de défaillances pour enrichir les conceptions futures ou, plus
modestement, pour éviter la réapparition de cette défaillance. Pour qu’elles
deviennent sources de profit, les défaillances peuvent être prises en compte à
deux niveaux :
- Par les analyses post défaillances qui ont pour objectif l’amélioration de la
disponibilité d’un équipement en service ;
- Par les analyses prévisionnelles qui ont pour objectif la « construction » d’un
niveau de sureté de fonctionnement suffisant, avant même leur fabrication
et leur mise en service.
V.1. Définition des concepts clés
- La Défaillance : est une cessation de l’aptitude d’un équipement
informatique à accomplir une fonction requise. C’est juste après une
défaillance, l’équipement informatique est en panne.
- La Cause de défaillance : est une circonstance liée à la conception, à la
fabrication, à l’installation, à l’utilisation et à la maintenance qui ont conduit
à la défaillance.
- Le Mécanisme de défaillance : c’est un processus physique, chimiques ou
autres qui conduit ou ont conduit à une défaillance.
- Le Mode de défaillance : c’est un effet par lequel une défaillance se
manifeste.
- La Panne : c’est un état d’un équipement informatique inapte à accomplir
une fonction requise, excluant l’inaptitude due à la maintenance préventive
ou à d’autres actions programmées ou à un manque de ressources
extérieures.
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- La Dégradation : c’est une évolution irréversible des caractéristiques d’un


équipement informatique lié au temps ou à la durée d’utilisation. Il est à
noter qu’une dégradation peut conduire à la défaillance.
V.2. La classification de défaillances
La norme AFNOR X 60-011 propose plusieurs mises en famille des défaillances,
parmi lesquelles nous retiendrons :

- La classification suivant leur cause : Les causes intrinsèques et extrinsèques ;


- La classification suivant leur degré : défaillances partielles ou complètes,
permanentes, fugitives ou intermittentes ;
- La classification suivant leur vitesse d’apparition : défaillances soudaines ou
progressives. La défaillance soudaine « ne peut pas être anticipée par un
examen ou une surveillance préalable » alors que la défaillance progressive
peut l’être par des critères de détectabilité.
V.3. Les causes de défaillances
Les défaillances de causes Intrinsèques ou inhérentes : signifie qu’elles sont
générées par le système lui-même, en condition normale de fonctionnement.
Parmi les causes intrinsèques, la norme CEN distingue :
- La défaillance due à une conception inadéquate du bien ;
- La défaillance due à une fabrication du bien non conforme à sa conception
ou à des procédés de fabrication spécifiés ;

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- La défaillance due à une installation incorrectement réalisée. Les défaillances


par usure (liées à la durée d’utilisation) et par vieillissement (liées au cours
du temps) sont des défaillances intrinsèques.
Les défaillances de causes extrinsèques : signifie qu’elles sont générées par les
facteurs extérieurs, en condition normale de fonctionnement. La norme CEN
permet de distinguer :
- La défaillance de mauvais emploi, due à l’application de contraintes qui
excédent les capacités spécifiées de l’équipement informatique ;
- La défaillance par fausse manœuvre, due à une manipulation incorrecte de
l’équipement informatique ou un manque de précaution ;
- La défaillance due à la maintenance, résultant d’une action inadaptée ou
exécutée de façon incorrecte ;
- La défaillance secondaire, conséquence d’une autre défaillance en amont.
V.4. Les éléments d’analyse d’une défaillance
Un élément d’analyse d’une défaillance est une opération par laquelle l’on
décompose ou identifie un ensemble constitué pour rendre accessible chacun de
ses éléments. Autrement dit, c’est une étude minutieuse et précise faites pour
dégager les éléments qui constituent une défaillance afin de l’expliquer et
l’éclairer.
Une analyse qualitative post défaillance doit comporter les six éléments de
connaissance permettant de comprendre aussi bien l’environnement du système
lors de sa perte de normalité qu’ayant engendre la défaillance. Cela afin d’apporter
des remèdes durables et des mesures d’organisation pour éviter la réapparition de
la défaillance, ou pour atténuer ses effets. Les six éléments de connaissance de
défaillance sont :

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1. L’identification et la localisation de la défaillance : C’est une opération consistant


à déterminer la nature ou établir l’identité d’un élément détecté. Cela se poursuit
par :
- Identification dans l’organisation (numéro de DT, intervenants et nature de
la panne) ;
- Situation dans le temps (relevé compteur et date + heure) ;
- Localisation dans l’espace à travers l’arborescence (localisation par code de
l’équipement, puis du module ou du composant défaillant) ;
- Identification fonctionnelle : quelle est la fonction perdue ?
2. La détection, la manifestation et l’alarme : c’est une opération consistant à
déceler l’existence d’une défaillance en vue d’extraire les informations qu’elles
peuvent transporter. Cela se poursuit par des questions telles que :
- par qui, quand et par quel moyen la défaillance a-t-elle été détectée ?
- dans quelles conditions de surveillance et/ou par quels capteurs en place ?
- manifestation de la défaillance : amplitude (partielle ou complète), vitesse
(progressive ou soudaine), caractère (permanent, fugitif, intermittent).
3. Les renseignements recueillis par une enquête préliminaire : ce sont des
indications, informations et éclaircissement récoltés en prélude visant à acquérir la
connaissance sur la défaillance d’un équipement informatique donné. Ici, on
cherche :
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- origine et référence du composant localise ;


- état de l’environnement avant et au moment de la détection, conditions de
service et circonstances ;
- fichier historique (quelles sont les interventions antérieures ?).
4. Les symptômes : sont ce qui permet de deviner un état des faits à venir ou mal
connus de la défaillance d’un équipement informatique. Ici, on cherche :
- observer in situ avant l’arrêt de l’équipement informatique : on relève des «
anormalités : bruit et vibrations, couleur, odeur, chaleur, etc. », indications
mesurées ou captées, caractérisation des contraintes, perturbations en
sortie, défauts de qualité associés ;
- observer après dépôt ou démontage : mesures statiques, mesures
électriques en tension ou hors tension, examen morphologique en cas de
rupture mécanique, examen de surface, photographie ou dessin.
- observer par examens complémentaires : microscopie, analyses chimiques,
contrôles non destructifs ou destructifs, essais, etc.
5. Les conséquences : c’est le résultat de ce qui est produit nécessairement par une
action précédente. Ici, on cherche :
- sur le plan de la sécurité, de l’indisponibilité, de la non-qualité-produit, des
coûts directs, etc. ;
- les effets mineurs, majeurs ou critiques.
6. Les causes : ce sont des actions qui sont à l’origine de la défaillance de
l’équipement informatique. Ici, on cherche :
- imputation extrinsèque : accident, choc, surcharge, mauvaise utilisation,
erreur de conduite, non-respect de consigne, défaut d’entretien, manque de
précaution, environnement non conforme, défaillance seconde, ou en
cascade ;
- imputation intrinsèque : défaut de sante-matière, de conception, de
fabrication, de montage, d’installation, mode de défaillance en
fonctionnement : usure, abrasion, corrosion, fatigue, détérioration de
surface, déformation, rupture, vieillissement, etc.

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Chapitre VI. Techniques de dépannage et réparation


VI.1. Introduction
Ce chapitre fournit des informations sur les tâches que vous pouvez effectuer pour
veiller au bon fonctionnement de votre ordinateur et faciliter la réinstallation sur
celui-ci d’éléments importants en cas de problèmes ultérieurs. Après l’acquisition
d’une bonne partie de la théorie informative sur la maintenance informatique, il
revient maintenant à l’apprenant de bien vouloir mettre en pratique tout ce qu’il
aurait appris. C’est ainsi, pour devenir un bon dépanneur informatique, il faut
généralement un bon sens et une connaissance active des différents composants
de l’équipement informatique : matériels, systèmes d’exploitation et application.
Une technique dépannage informatique est une opération technique,
généralement faite par un professionnel, visant à rétablir le fonctionnement
normal de tout équipement informatique, à la suite d'une panne matérielle ou à un
usage dommageable d'un des logiciels utilisés.
En cas de panne matérielle et sous certaines conditions, notamment de validité de
garantie, un ordinateur équivalent peut être prêté au client le temps de procéder
à la remise en état. À moins de s'engager dans des frais très considérables, le
dépannage se limite à des remplacements de pièce ou à des opérations de
maintenance simples : la récupération massive de données sur un disque dur
défectueux est notamment hors de son champ d'action. Ainsi, les techniques de
dépannage et réparation fournissent trois types de services :
- Les Services pour les entreprises : ici, le service peut être géré avec des
salariés informaticiens d'une entreprise ou par recours à une entreprise de
services du numérique.
- Les Services pour les particuliers : Usuellement assuré par une boutique
spécialisée dans une ville quelconque.
- Le Dépannage informatique à distance : il permet à un technicien de
résoudre le problème d'un utilisateur sans avoir à se déplacer chez lui. Il peut
établir un diagnostic à distance, par téléphone, par email, par chat ou par
webcam et apporter éventuellement une solution... Les solutions logicielles
les plus courantes sont TeamViewer et LogMeIn. Des sociétés de services en
informatique se sont spécialisées dans le dépannage à distance et proposent
diverses prestations : redémarrage d'un ordinateur bloqué, suppression de
virus, optimisation, réinstallation du système d'exploitation, connexion
d'une imprimante, etc.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

VI.2. Les éléments règlementaires de dépannage, détection, analyse et diagnostic


Un bon technicien est à la fois détective, utilisateur intelligent mais également
pressé de résoudre son problème afin de pouvoir reprendre son travail. Ainsi, pour
être sûr de réussir, il faut que les deux premières qualités prennent le dessus sur la
dernière.
Pour être un bon détective, il faut essayer d’abord de définir les circonstances les
plus probables d’un mystère. Pour cela, il faut faire appel à certains éléments de
son expérience passée et de sa connaissance acquise. Tout d’abord, un bon
mainteneur informatique doit savoir qu’un problème informatique peut être
provoqué par l’un des éléments suivants :
- Un pilote de périphérique corrompu, incorrect ou même en mauvais état ;
- Une mise à niveau incomplète ou mal réalisée ;
- Un programme tout juste installé au comportement étrange ;
- Des câbles et les connecteurs détachés ou en mauvais état ;
- Un programme corrompu ou une mauvaise installation ;
- Un programme temporaire (résolu par simple redémarrage) ;
A l’aide de ces éléments, le mainteneur informaticien doit :
- Vérifier et mettre à niveau les pilotes ;
- Revérifier une mise à niveau ou une réinstallation et essayer de réparer le
système ;
- Vérifier les branchements électriques et ceux des câbles ;
- Désinstaller et réinstaller les programmes à problèmes ;
- Redémarrer votre équipement informatique pour voir si la situation est
résolue ;
Ces manœuvres du mainteneur vont ainsi créer ce que nous appellerons
techniquement les « règles d’or de la maintenance », Ainsi, chaque mainteneur qu’il
soit ou non expérimenté doit suivre ce qu’on appelle les 10 piliers (règles) de la
maintenance :
1. Travaillez avec un éclairage adéquat ;
2. Eviter de faire des suppositions à l’emporte-pièce ;
3. Assurez-vous que vos données sont protégées et sauvegardez-les aussi vite
que possible ;
4. Avant de supposer que l’appareil est cassé, vérifiez qu’il est correctement
connecté et branché dans une source d’électricité viable ;
5. Vérifiez toujours les connexions et les câbles ainsi que leurs états ;
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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

6. Si vous ne savez absolument pas quoi faire, alors ne faites rien, sauf si vous
êtes sûr que vous pourrez vous en sortir ;
7. Ne faites jamais rien à l’intérieur de votre équipement, s’il est branché ;
8. Ne faites jamais rien à l’intérieur de votre équipement, sans vous être
correctement isolé à l’aide d’un dispositif antistatique ;
9. Ne forcez rien dans un équipement informatique ; si un élément ne marche
pas ce qu’il a été mal installé ou qu’il est défectueux ;
10. N’oubliez pas de lire les instructions car certaines sont peut-être mal-écrites
mais elles ne sont pas facultatives ;
11. Tenez un journal de bord récapitulant toutes vos interventions et
découvertes car vos notes peuvent mentionner l’ajout ou la suppression de
matériels ainsi que les problèmes particuliers et la manière exacte dont ils
ont été résolus (cette onzième règle est une recommandation particulière
du docteur YENDE Grevisse aux apprenants qui veulent se lancer dans le
métier de la maintenance informatique).

VI.3. Les meilleurs procédés de maintenance informatique


Dans cette rubrique, il est question des moyens pouvant permettre aux spécialistes
informaticiens de maintenir au mieux l’équipement informatique à ses fonctions
requises. Ici, nous démontrerons que la plus grande partie du travail de détective
(du mainteneur) ne se passe pas à l’intérieur de l’équipement informatique, mais
sur l’écran de l’équipement informatique. Ainsi, nous résumons les quelques
meilleures techniques de dépannage de base :

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

VI.3.1. Création de disques de sauvegarde et de restauration de données


Le logiciel de gravure sur DVD ou CD dont dispose votre ordinateur vous permet
de créer des disques de sauvegarde des données importantes, notamment de vos
fichiers personnels, messages électroniques et signets de site Web. L’écriture de
données sur un disque de sauvegarde demande l’utilisation d’un logiciel
comprenant une fonction de vérification de l’écriture. Cette fonction compare les
données sur le disque dur à celles copiées sur le disque de sauvegarde pour garantir
l’exactitude de la copie. Le logiciel de gravure sur DVD ou CD peut exiger une
activation manuelle de cette fonction.
Quel ordinateur ne contient pas de données ou de fichiers précieux ? Et qui n'a
jamais perdu la moindre de ces données ou le moindre de ces fichiers ? Il faut dire
que les raisons pouvant conduire à un problème de ce type sont nombreuses :
plantage de Windows, erreur du disque dur, attaque de virus ou même...
l'effacement volontaire ou involontaire de fichiers. Voilà pourquoi il vous faut
toujours avoir à portée de clic une sauvegarde de vos fichiers les plus précieux.
Celle-ci sera enregistrée sur une nouvelle partition ou sur un disque dur externe ou
un DVD que vous conserverez précieusement. Mieux encore, une copie complète
de votre système pourra vous servir en cas de plantage total de Windows. Pour
créer ces sauvegardes, vous pouvez profiter des outils intégrés à Windows 7, qu'il
s'agisse de la fonction de restauration ou de celle permettant de créer un disque
de réparation du système.
1. Création et utilisation un point de restauration
A. Création du point de restauration
Lorsque vous utilisez un point de restauration, Windows effectue une sorte de
retour dans le temps pour retrouver d'anciens réglages et remettre en place
d'anciennes versions de ses fichiers systèmes. Ce qui vous permet de retrouver un
ordinateur fonctionnel au cas où des modifications effectuées lors de l'installation
d'un logiciel ou d'une contamination par un virus conduisent à un
dysfonctionnement plus ou moins grave du système. En fait, les points de
restauration sont des clichés datés et précieusement conservés du Registre de
Windows et des fichiers système. Ils peuvent être créés manuellement ou
automatiquement (par exemple au moment de l'installation d'un nouveau logiciel
ou d'un nouveau périphérique), dès lors que la fonction est activée.
La sauvegarde constituée par un point de restauration ne comprend aucun fichier
ou document personnel comme vos photos ou les programmes que vous avez
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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

installés. Elle se contente des plus importants fichiers système de Windows pour
vous permettre de retrouver un système d'exploitation sain. Ainsi, il est impossible
d'utiliser un point de restauration pour retrouver un fichier effacé par erreur. Voici
alors les manœuvres à effectuer :
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur l'icône « Ordinateur du Bureau de
Windows » et sélectionnez « Propriétés ». À gauche de la fenêtre qui s'affiche,
cliquez sur le lien « Paramètres système avancés ». La boîte de dialogue «
Propriétés système » apparaît alors. Cliquez sur l'onglet « Protection du système »
et sélectionnez le disque dur ou la partition sur laquelle est installée Windows
(généralement C:) puis cliquez sur « Configurer ». Lancez alors la fonction en
sélectionnant « Restaurer les paramètres système et les versions précédentes des
fichiers » puis en cliquant sur « Appliquer » et « OK ».

Dans la boîte de dialogue « Propriétés système », cliquez alors sur le bouton « Créer
» puis nommez votre point de restauration de façon explicite, en rapport avec ce
qui vous motive à le créer. Par exemple « Mise à jour des pilotes ». Cliquez sur «
Créer » pour lancer le processus.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Lorsque Windows vous prévient que « Le point de restauration a été créé », cliquez
sur « OK ».
B. Utilisation du point de restauration
En cas de dysfonctionnement de Windows, vous pouvez faire appel à un point de
restauration pour retrouver une configuration stable. Parmi les choix proposés,
utilisez un point de restauration que vous avez créé spécifiquement si vous en
disposez ou le dernier point de restauration antérieur à l'apparition des problèmes
que vous souhaitez régler.
Ouvrez le Panneau de configuration en double-cliquant sur son icône du Bureau ou
en passant par le menu « Démarrer » et cliquez sur « Système et sécurité » puis sur
« Sauvegarder et restaurer ». Dans la section « Restaurer », cliquez sur le lien «
Récupérer les paramètres systèmes ou votre ordinateur » puis sur « Ouvrir la
restauration du système » pour lancer la fonction. Dans la fenêtre qui s'affiche,
cliquez sur « Suivant » puis sélectionnez dans la liste proposée le point de
restauration que vous souhaitez utiliser.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

2. Création de l’image système


A. création de l’image système
Windows 7 dispose d'une fonction de sauvegarde encore plus évoluée basée sur le
principe des images de disque. C'est en fait l'intégralité du contenu de votre disque
(Windows, les fichiers systèmes, les logiciels installés, vos fichiers personnels, etc.)
qui est enregistré en un seul bloc, sur une partition dédiée ou sur un ou plusieurs
DVD-Rom.
En cas de plantage complet de votre ordinateur, si Windows est devenu trop
instable pour que vous puissiez l'utiliser ou même s'il ne fonctionne plus, vous
pouvez alors restaurer cette image pour repartir avec un système complet et sain,
tel qu'il était lorsque vous avez créé cette sauvegarde totale. Si vous utilisez un PC
portable, cette fonction refuse de démarrer tant que vous êtes sur batterie.
Branchez votre micro sur une prise secteur avant de l'utiliser.
Pour accéder à cette fonction, ouvrez le « Panneau de configuration » en double-
cliquant sur son icône du Bureau ou en passant par le menu « Démarrer » et cliquez,
dans la section « Système et sécurité », sur le lien « Créer une image système » situé
à gauche. Dans la fenêtre qui apparaît, sélectionnez tout d'abord l'endroit où vous
voulez enregistrer votre sauvegarde, Il peut s'agir d'un disque dur ou d'une
partition qui sera différent(e) de votre disque ou de la partition système, un ou

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

plusieurs DVD-Rom vierge, voire d'un emplacement sur votre réseau local (disque
de stockage partagé ou dossier du disque dur d'un autre ordinateur) en fonction
de votre version de Windows 7. Si vous choisissez votre graveur de DVD, insérez
un disque vierge dedans.

Lorsque votre choix est fait, cliquez sur « Suivant ». Sélectionnez ensuite les «
lecteurs » à inclure dans la sauvegarde, c'est-à-dire les différentes partitions qui
contiennent les éléments que vous souhaitez enregistrer. Par exemple les disques
C: et D: s'ils contiennent respectivement Windows et les logiciels installés et vos
documents personnels. Cliquez sur « Suivant » puis confirmez les paramètres en
cliquant sur « Démarrer la sauvegarde ».

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Celle-ci se lance, pour une durée assez longue. Comptez entre 20 minutes et une
heure selon la quantité de données à sauvegarder. Si la sauvegarde est enregistrée
sur un disque dur, vous n'avez rien à faire. Si elle est enregistrée sur DVD, il se peut
que vous dépassiez la capacité de ce disque. Windows vous signale alors quand
insérer un nouveau disque. Lorsque la sauvegarde est terminée, une boîte de
dialogue apparaît pour vous conseiller de créer un disque de réparation système.
Cliquez sur « Oui » et suivez les instructions si vous souhaitez le faire ou sur « Non
» si vous ne le souhaitez pas. Cliquez ensuite sur « Fermer » pour terminer
l'opération.
B. Utilisation de l’image système
Pour remettre en place une sauvegarde complète du disque dur, il existe plusieurs
méthodes. La plus simple consiste à passer par le « Panneau de configuration » puis
à sélectionner, dans la section « Système et sécurité », le lien « Sauvegarder
l'ordinateur » pour ensuite cliquer sur « Récupérer les paramètres système ou votre
ordinateur », « Méthodes de récupération avancées » puis « Utiliser une image
système créée précédemment pour récupérer votre ordinateur ».

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Seulement, elle n'est accessible que si votre ordinateur ne souffre pas d'un trop
grave problème et que Windows fonctionne encore. Pour le cas où votre PC est
totalement planté et refuse de démarrer, vous allez devoir utiliser le DVD original
de Windows 7 ou un disque de réparation système que vous pouvez créer en
suivant les instructions.
Pour cela, insérez le DVD de Windows 7 ou le disque de réparation dans le lecteur
et redémarrez votre ordinateur. Laissez Windows démarrer depuis le disque puis,
au bout de quelques instants, une fenêtre « Options de récupération système »
apparaît. Cliquez sur « Suivant » puis sélectionnez « Restaurez votre ordinateur en
utilisant une image système créée précédemment ». Cliquez sur « Suivant » et
vérifiez si l'image système sélectionnée est bien celle que vous souhaitez utiliser.
Si tel n'était pas le cas, cochez la ligne « Sélectionner une image système » pour
aller choisir vous-même la sauvegarde à restaurer.
Dans ce cas, vous devrez peut-être éjecter le disque de réparation ou le DVD de
Windows pour insérer celui sur lequel vous avez enregistré votre sauvegarde.
Faites-le si nécessaire. Cliquez ensuite plusieurs fois sur « Suivant » puis sur «
Terminer » et sur « Oui » pour lancer le processus. Lorsque la restauration est
effectuée, Windows redémarre tout seul : vous pouvez utiliser votre ordinateur.
VI.3.2. Création de disques de réinstallation du système ou de réparation windows
Il s’agit d’une étape ponctuelle à effectuer alors que l’ordinateur fonctionne
correctement. Si vous êtes ensuite confronté à des problèmes, vous pouvez
rétablir les paramètres d’origine de l’ordinateur à l’aide des disques de
réinstallation système que vous créez. Avant de créer des disques de réinstallation,

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

lisez « Réinstallation système » qui sera développé à la fin de ce cours, dans l’intitulé
« Création de disques de Réinstallation ».
Cette fonction apparue avec Windows 7 vous permet d'enregistrer sur un CD-Rom
vierge les outils avancés permettant de remettre votre système en état au cas où
il serait défaillant. Ce disque de réparation se lance au démarrage de l'ordinateur,
même au cas où Windows refuserait lui de se lancer. Il s'agit donc d'un outil de
dépannage très pratique que nous vous conseillons de créer et de stocker
précieusement au cas où vous auriez malheureusement à vous en servir. Pour créer
ce disque, ouvrez le Panneau de configuration en double-cliquant sur son icône du
Bureau ou en passant par le menu « Démarrer » et cliquez, dans la section Système
et sécurité, sur le lien « Créer un disque de réparation système » situé à gauche.
Dans la fenêtre qui apparaît, sélectionnez votre graveur de CD/DVD, vérifiez que
vous avez bien inséré un disque vierge dedans et cliquez sur « Créer un disque ».
Patientez le temps de création du disque puis cliquez sur « Fermer » lorsque la boîte
de dialogue Utilisation du disque de réparation système apparaît.

Désormais, vous pouvez utiliser ce disque, par exemple pour restaurer une image
système.
VI.3.3. Suppression de programmes inutilisés
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows®, puis sur Panneau de
configuration.
- Cliquez sur Désinstaller un programme. Le système ouvre la fenêtre
Programmes et fonctions.
- Sélectionnez les programmes que vous désirez supprimer, puis cliquez sur
Désinstaller. Ensuite, Suivez les instructions données à l’écran.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

REMARQUE : Certains programmes proposent leurs propres options de


désinstallation. Si vous ne parvenez pas à désinstaller un programme à partir du
Panneau de configuration, consultez la documentation du programme ou le
module d’aide.
1. Exécution du programme nettoyage de disque
Le programme Nettoyage de disque libère de l’espace sur le disque dur en
supprimant les fichiers temporaires et inutilisés (notamment ceux du dossier
Fichiers Internet temporaire et dans la Corbeille). Vous pouvez exécuter ce
programme manuellement, ou le configurer pour une exécution automatique.
1) Exécution d’un nettoyage de disque manuel
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, Panneau de Configuration,
Système et sécurité, Outils d’administration, puis cliquez sur Libérer de
l’espace disque ou Nettoyage de disque. Le programme Nettoyage de
disque recherche les fichiers pouvant être supprimés et calcule la quantité
d’espace disque pouvant être libérée.
- Choisissez les types de fichiers à supprimer en cochant les cases
correspondantes dans la liste.
- Cliquez sur OK, puis sur Supprimer les fichiers pour terminer la suppression
des fichiers sélectionnés.
2) Planification d’un nettoyage de disque automatique
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, choisissez Panneau de
Configuration, Système et sécurité, Outils d’administration, puis cliquez sur
Planificateur de tâches (Taches planifiées).
- Cliquez sur Action, puis sur Créer des tâches de base.
- Inscrivez le nom de la tâche et une description (facultative).
- Cliquez sur OK, puis encore sur OK.
- Sélectionnez la répétition, puis cliquez sur Suivant.
- Sélectionnez l’heure d’exécution du Nettoyage de disque, puis cliquez sur
Suivant. Le nettoyage de disque pouvant prendre du temps, il est conseillé
de choisir un moment où l’ordinateur fonctionne, mais n’est pas utilisé.
- Sélectionnez Démarrer un programme, puis cliquez sur Suivant.
- Sous-Programme/Script, cliquez sur Parcourir. Tapez cleanmgr.exe et
cliquez sur Ouvrir.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

- Examinez le sommaire du programme que vous avez établi. Lorsque vous


avez terminé, cliquez sur Terminer. Le nettoyage de disque va s’exécuter à
l’heure programmée.
2. Exécution du programme défragmenteur de disque
Lorsque Microsoft® Windows enregistre des fichiers sur le disque dur, il les divise
souvent en plusieurs morceaux (ou fragments) afin qu’ils coïncident avec l’espace
libre du disque. Lorsque vous essayez d’ouvrir un fichier fragmenté, il faut le
récupérer à partir de plusieurs endroits, ce qui ralentit le processus.
Le programme Défragmenteur de disque regroupe les fichiers fragmentés sur le
disque dur pour améliorer les performances du système, mais sans modifier
l’emplacement des fichiers et dossiers.
REMARQUE : L’exécution du programme Défragmenteur de disque peut prendre
du temps. Elle peut s’effectuer sans assistance durant la nuit :
- Enregistrez votre travail et fermez tous les programmes ouverts.
- Appuyez simultanément sur les touches Ctrl, Alt et Suppr (Del).
- Cliquez sur Démarrer le Gestionnaire de tâches.
- Dans l’onglet Applications, sélectionnez tous les programmes répertoriés,
puis cliquez sur Fin de tâche. Fermez le Gestionnaire des tâches.
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, choisissez Panneau de
Configuration, Système et sécurité, Outils d’administration, puis cliquez sur
Défragmenteur de disque.
- Cliquez sur Défragmenter maintenant.
Si le Défragmenteur de disque ne cesse de se relancer, cela indique qu’un
programme caché accède toujours au disque dur en tâche de fond. Redémarrez
l’ordinateur en mode sans échec et réexécutez le programme Défragmenteur de
disque :
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, cliquez sur la flèche à côté du
bouton Verrouiller, puis cliquez sur Redémarrer.
- Appuyez sur la touche F8 dès que le premier logo apparaît.
- Dans le menu Options avancées de Windows, utilisez les touches fléchées
pour sélectionner le Mode sans échec, puis appuyez sur la touche Entrée.
- Appuyez de nouveau sur la touche Entrée pour sélectionner le système
d’exploitation.
- Ouvrez une session Windows. Lorsque le message du Bureau apparaît,
cliquez sur Oui pour confirmer le Mode sans échec.
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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

- Après le lancement de Windows, utilisez la procédure précédente pour


exécuter le programme Défragmenteur de disque.
VI.3.4. Recherche d’erreurs sur le disque dur
Suivez la procédure ci-dessous pour vérifier l’intégrité du disque dur sous
Windows.
Fermez tous les programmes ouverts avant de lancer l’analyse du disque :
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, puis sur Ordinateur.
- Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez avec le bouton droit de la souris sur le
disque dur que vous souhaitez vérifier, puis cliquez sur Gérer.
- Dans la fenêtre Propriétés, cliquez sur l’onglet Outils système.
- Dans Vérification des erreurs, cliquez sur Vérifier maintenant.
- Si vous le souhaitez, cochez la case à côté de Réparer automatiquement les
erreurs de système de fichiers et Rechercher et tenter une récupération des
secteurs défectueux.
- Cliquez sur Démarrer. Si vous recevez un invité de redémarrage, cliquez sur
Oui pour redémarrer l’ordinateur.
VII.4. Résolution des problèmes liés à l’ordinateur
Cette section contient une série de tableaux qui décrivent des solutions pour
certains problèmes pouvant survenir lors de l’utilisation de l’ordinateur. Chaque
tableau se présente comme suit :
- La colonne « Symptômes » décrit le signe ou le message d’avertissement
relatif au type de problèmes.
- La colonne « Solutions possibles » décrit les opérations à effectuer pour
tenter de résoudre le problème.
Les tableaux apparaissent dans l’ordre suivant :
- Audio
- Lecteurs de CD et de DVD
- Vidéo
- Affichage (moniteur)
- Disque dur
- Installation du matériel
- Accès à Internet
- Clavier et souris
- Alimentation
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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

- Performances
- Divers
Pour en savoir plus sur les problèmes de moniteur ou les problèmes propres à votre
imprimante, reportez-vous à la documentation fournie par le fabricant du produit.
VI.4.1. Les problèmes liés à l’audio et son
Symptômes Solutions possibles
* Appuyez sur le bouton Muet du clavier pour vérifier
l’activation de cette fonction.
— Ou —
* Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, puis sur
Panneau de configuration.
* Cliquez sr Matériel et son, puis sur Régler le volume du
système.
* Si le son des applications a été coupé, cliquez sur le bouton
Muet pour remettre le son.
— Ou Alors —
* Cliquez sur l’icône Volume dans la barre des tâches, ou utilisez
1. Aucun son n’est produit. les commandes du clavier pour augmenter le volume.
* Vérifiez que des haut-parleurs alimentés (actifs) sont allumés.
* Éteignez l’ordinateur et rebranchez les haut-parleurs.
* Appuyez sur le bouton Veille (certains modèles uniquement)
ou sur la touche Échap du clavier pour sortir du mode veille.
* Remplacez le système de haut-parleurs passifs par un
système de hautparleurs actifs (vendus séparément). Les haut-
parleurs actifs ont un câble d’alimentation et un bouton de
mise en marche ; ils se branchent au connecteur de Sortie audio
Out (vert) de l’ordinateur.
* Débranchez les éventuels écouteurs connectés à l’ordinateur.

* Ouvrez le fichier dans le Lecteur Windows Media. Vérifiez que


le Lecteur Windows Media est configuré pour le
téléchargement automatique des fichiers codec (Pour en savoir
2. Des erreurs de codec se plus, ouvrez l’aide en ligne du Lecteur Windows Media, puis
produisent lors de la effectuez une recherche sur codec) :
lecture de certains fichiers * Si le bon fichier codec est disponible, vous pouvez lire le
audio. fichier audio. Notez que le téléchargement des fichiers codec
exige une connexion à Internet.
* Si le bon fichier codec n’est pas disponible, vérifiez l’existence
d’une mise à jour pour le Lecteur Windows Media.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

VI.4.2. Les problèmes liés aux lecteurs de cd et de dvd


Symptômes Solutions possibles
* Vérifiez que le disque est bien inséré, au centre du plateau, la
face portant l’étiquette vers le haut.
1. Le lecteur de CD ou de * Attendez au moins 30 secondes pour laisser au lecteur le soin
DVD ne parvient pas à lire de déterminer le type de support à lire.
un disque ou démarre trop * Nettoyez le disque avec un kit de nettoyage de disque,
lentement. disponible dans la plupart des magasins d’informatique.
* Le pilote peut être altéré ou obsolète. Pour plus de détails sur
la réinstallation et la mise à jour des pilotes.
* Mettez l’ordinateur sous tension et appuyez sur le bouton
Éjecter près du lecteur pour ouvrir le plateau. Si vous pensez
que le bouton Éjecter présente un problème :
2. Impossible de retirer un - Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, puis sur
CD ou un DVD. Périphériques et imprimantes.
- Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le lecteur de
CD ou de DVD à ouvrir.
- Sélectionnez Éjecter dans le menu.
* Vérifiez que le disque est bien inséré, au centre du plateau, la
face portant l’étiquette vers le haut.
* Vérifiez si vous utilisez un disque d’un type adapté au lecteur.
Essayez d’utiliser un disque d’une autre marque.
* Assurez-vous que le disque est propre et qu’il n’est pas
endommagé. Si l’enregistrement s’est arrêté lors de la session
d’enregistrement, le disque peut être endommagé ; utilisez un
autre disque.
* Utilisez un type de disque adapté au type de fichiers que vous
enregistrez.
3. Impossible de créer * Si vous utilisez un disque CD-R, assurez-vous qu’il est vide
(graver) un disque. pour pouvoir enregistrer des CD audio et qu’il est vide ou
réinscriptible (c.-à-d. avec de l’espace pour ajouter d’autres
fichiers de données) pour pouvoir enregistrer des CD de
données.
* Vérifiez que vous utilisez le type de disque approprié lorsque
vous effectuez une copie de disque. Certains programmes
d’enregistrement ne peuvent enregistrer que vers un disque de
même type que l’original. Par exemple, pour enregistrer le
contenu d’un DVD, vous devez utiliser un disque DVD+R/-R ou
DVD+RW/-RW et pour enregistrer le contenu d’un CD, vous
devez utiliser un disque CD-R ou CD-RW.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

* Assurez-vous que le disque se trouve dans le bon lecteur et


spécifiez bien ce lecteur dans le logiciel d’enregistrement de CD
ou DVD.
* Sélectionnez une vitesse de gravure plus lente pour le lecteur,
si l’option est disponible.
* Le logiciel d’enregistrement ne vous permet pas d’ajouter une
piste si celle-ci dépasse l’espace disponible sur le disque. Vous
pouvez faire de la place en supprimant une ou plusieurs pistes
de la liste avant d’enregistrer les fichiers sur le disque.
* Fermez toutes les fenêtres et tous les programmes avant
d’enregistrer.
* Vérifiez qu’il y a suffisamment d’espace libre sur le disque dur
pour permettre d’y stocker une copie temporaire du contenu
du disque.
* Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, puis sur
Périphériques et imprimante. Avec le bouton droit de la souris,
cliquez sur le disque dur et sélectionnez Propriétés pour voir la
quantité d’espace disponible.
* Si vous utilisez un réseau, copiez les fichiers du lecteur réseau
sur votre disque dur avant de les enregistrer sur un disque.
* Fermez tous les programmes et toutes les fenêtres, puis
redémarrez votre ordinateur.
* Vérifiez que vous avez bien choisi l’option d’enregistrement
4. Impossible d’ajouter des
adéquate (ajout de fichiers de données) dans le logiciel de
données à un DVD.
gravure sur un DVD.
* L’ordinateur doit être connecté à Internet si vous désirez que
les informations sur l’artiste, les titres et les pistes s’affichent
5. Les titres des pistes
lors de la lecture de CD audio. Ces informations ne sont pas
audio n’apparaissent pas
enregistrées sur le disque.
pour le CD.
* Les informations sur les pistes ne sont pas disponibles pour
tous les types de CD.
* Il se peut que vous ayez à sélectionner le périphérique de
capture si votre ordinateur dispose à la fois d’un périphérique
6. Un message d’erreur
de capture numérique et d’un périphérique de capture
apparaît lors de la capture
analogique. Pour savoir comment changer la sélection du
de vidéo.
périphérique vidéo, consultez le menu d’aide du programme de
capture vidéo.
* Votre lecteur de DVD ne peut pas lire des fichiers vidéo
7. Impossible de lire un film enregistrés sur le DVD sous forme de fichiers de données. Pour
gravé sur un DVD sur un pouvoir regarder le film gravé, utilisez un programme
lecteur de DVD. d’enregistrement vidéo. Certains fichiers vidéo enregistrés
peuvent être lus par un ordinateur, mais pas sur un lecteur de
DVD de salon.
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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

VI.4.3. Les problèmes liés aux vidéos


Symptômes Solutions possibles
* Le fichier peut être altéré ou dans un format non pris en
1. Impossible de lire charge. Ouvrez le fichier vidéo dans un logiciel de montage
certains fichiers vidéo. vidéo, puis enregistrez le fichier dans un format pris en charge
(Ex. Total vidéo converter)
Ouvrez le fichier dans le Lecteur Windows Media. Vérifiez que
le Lecteur Windows Media est configuré pour le
2. Des erreurs de codec se téléchargement automatique des fichiers Codec :
produisent lors de la * Si le bon fichier codec est disponible, vous pouvez lire le
lecture de certains fichiers fichier audio. Notez que le téléchargement des fichiers codec
vidéo. exige une connexion à Internet.
* Si le bon fichier codec n’est pas disponible, vérifiez l’existence
d’une mise à jour pour le Lecteur Windows Media.
* Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, cliquez avec le
bouton droit de la souris sur l’ordinateur (PC), puis sélectionnez
Propriétés.
* Sous Tâches, cliquez sur Gestionnaire de périphériques.
* Cliquez sur le signe Plus (+) à côté de Contrôleurs audio, vidéo
3. Message d’erreur :
et jeu.
Fichiers nécessaires à
* Avec le bouton droit de la souris, cliquez sur Syntoniseur TV
l’affichage d’une vidéo
(certains modèles uniquement), puis sélectionnez Mise à jour
absente ou endommagée.
du lecteur.
* Sélectionnez Rechercher automatiquement une mise à jour
du logiciel du lecteur.
* Suivez les instructions à l’écran de mise à jour du lecteur.
* Si vous en recevez l’instruction, redémarrez l’ordinateur.

VI.4.4. Les problèmes liés à l’affichage (moniteur)


Symptômes Solutions possibles
1. L’écran n’affiche rien, et * Rebranchez le câble d’alimentation au dos du moniteur et à la
le voyant d’alimentation prise murale.
du moniteur est éteint. * Appuyez sur le bouton d’alimentation à l’avant du moniteur.
* Appuyez sur la barre d’espace ou déplacez la souris pour
réactiver l’affichage.
* Appuyez sur le bouton Veille (certains modèles uniquement)
ou sur la touche « Échap » du clavier pour sortir du mode veille.
2. L’écran n’affiche rien. * Appuyez ensuite sur le bouton de mise sous tension pour
allumer l’ordinateur.
* Assurez-vous qu’aucune broche du connecteur vidéo du
moniteur n’est endommagée : Si l’une des broches est
endommagée, remplacez le câble de connexion du moniteur et

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Si toutes les broches sont en bon état, rebranchez le câble de


connexion du moniteur à l’ordinateur.
Réglez le paramètre de résolution du moniteur dans Windows
Seven :
3. Les images affichées à
* Cliquez sur le Bureau avec le bouton droit de la souris et
l’écran sont trop grandes,
sélectionnez Personnaliser.
trop petites ou floues.
* Cliquez sur Paramètres d’affichage.
* Réglez au besoin la position de la coulisse Résolution.

VI.4.5. Les problèmes liés au disque dur


Symptômes Solutions possibles
Utilisez le Gestionnaire des tâches de Windows pour fermer les
programmes qui ne répondent pas, ou pour redémarrer votre
ordinateur :
* Appuyez simultanément sur les touches Ctrl, Alt et Suppr. du
clavier.
* Cliquez sur Démarrer le Gestionnaire de tâches.
* Sélectionnez le programme qui ne répond pas, puis cliquez
sur Fin de tâche.
1. L’ordinateur semble — Ou —
bloqué et ne répond pas. Si la fermeture des programmes ne fonctionne pas, redémarrez
l’ordinateur :
* Appuyez simultanément sur les touches Ctrl, Alt et Suppr. du
clavier.
* Cliquez sur la flèche à côté du bouton Arrêter, puis sur
Redémarrer.
* Si cela ne marche pas, appuyez sur le bouton de mise en
marche pendant cinq secondes ou plus pour éteindre
l’ordinateur. Appuyez ensuite sur le bouton de mise en marche.
Appuyez sur le bouton « Aide » du clavier pour ouvrir la fenêtre
2. Le système affiche un
« Centre d’aide et de Support », ou reportez-vous au Guide de
message d’erreur
garantie limitée et de support pour contacter le Centre
concernant le disque dur.
d’assistance technique.

VI.4.5. Les problèmes liés au clavier et souris symptômes solutions possibles


Symptômes Solutions possibles
* Éteignez l’ordinateur en utilisant la souris, reconnectez le
1. L’enfoncement des
clavier à l’arrière de l’ordinateur, puis allumez votre ordinateur.
touches du clavier ne
* Pour savoir comment utiliser le service de support, consultez
produit aucun effet.
le Guide de garantie limitée et de support.
2. Le bouton Imprimer du Utilisez l’élément de menu Imprimer dans le programme (se
clavier ne fonctionne pas. trouve en général dans le menu Fichier).

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

3. Le clavier sans fil ne * Vérifiez que le clavier se trouve dans la zone de couverture du
fonctionne pas ou n’est récepteur.
pas détecté après * Remplacez les piles du clavier sans fil.
l’installation. * Reportez-vous à la documentation fournie avec le clavier.
4. La souris sans fil ne * Vérifiez que la souris se trouve dans la zone de couverture du
fonctionne pas ou n’est récepteur.
pas détectée après * Remplacez les piles de la souris sans fil.
l’installation. * Reportez-vous à la documentation fournie avec la souris.
Redémarrez votre ordinateur à l’aide du clavier :
* Appuyez simultanément sur les touches Alt et Tabulation
pour accéder à une application ouverte.
* Appuyez simultanément sur les touches Ctrl et S pour
enregistrer les modifications dans l’application sélectionnée
(Ctrl+S est le raccourci clavier de la commande Enregistrer pour
la plupart des applications, mais pas toutes.)
5. Le curseur ne suit pas les
* Une fois les modifications enregistrées dans toutes les
mouvements de la souris.
applications ouvertes, appuyez simultanément sur les touches
Ctrl et Échap pour afficher le menu Démarrer.
* Avec les touches fléchées, sélectionnez la flèche à côté du
bouton Verrouiller. Sélectionnez Arrêter et appuyez sur la
touche Entrée du clavier.
* Une fois la procédure d’arrêt terminée, rebranchez la prise de
la souris à l’arrière de l’ordinateur et allumez votre ordinateur.
* Utilisez la souris sur un tapis à souris ou une autre surface
rugueuse.
6. Le curseur suit * Si vous utilisez une souris à boule, nettoyez la boule. Pour
lentement les plus de détails sur la procédure de nettoyage, allez sur :
mouvements de la souris. http://www.hp.com/support Sélectionnez votre pays/région et
langue, recherchez le numéro de modèle de votre ordinateur,
puis faites une recherche sur le mot-clé « nettoyage ».
7. Le curseur ne se déplace * Appuyez sur la touche « Verr num ». Si vous voulez utiliser les
pas lorsque les touches touches fléchées du pavé numérique, le voyant « Verr num »
fléchées du pavé doit être éteint.
numérique sont utilisées.
8. Le curseur de la souris * Retirez la boule de la souris (en faisant pivoter le couvercle
ne se déplace que dans le dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) et nettoyez-la à
sens horizontal ou vertical l’aide d’un chiffon humide non pelucheux (n’utilisez pas de
(ou se déplace mal à papier). Nettoyez également les roulettes sur lesquelles la
l’écran). boule se déplace.
9. La souris ne fonctionne * Débranchez et rebranchez le câble de la souris à l’ordinateur.
pas ou n’est pas détectée * Si la souris n’est toujours pas détectée, éteignez l’ordinateur,
après l’installation. reconnectez le câble de la souris et redémarrez l’ordinateur.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

10. Les mouvements de la * Placez la souris sur un tapis pour souris ou une feuille de
souris optique et du papier blanc.
curseur ne sont pas Essuyez la lentille du capteur photoélectrique à la base de la
synchronisés. souris avec un chiffon non pelucheux (n’utilisez pas de papier).
Réglez la vitesse du curseur :
* Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, puis sur
Panneau de configuration, Matériel et son et Souris.
11. Le curseur se déplace
* Cliquez sur l’onglet Options du pointeur.
trop rapidement ou trop
* Déplacez le curseur Mouvement vers Lente ou Rapide pour
lentement.
diminuer ou augmenter la vitesse à laquelle le pointeur
(curseur) réagit au mouvement de la souris.
* Cliquez sur OK.

VI.4.6. Les problèmes liés à l’installation du matériel


Symptômes Solutions possibles
* Installez le pilote du périphérique à partir du CD
accompagnant le périphérique, ou téléchargez et installez le
pilote à partir du site Web du fabricant. Si le périphérique
provient de la société HP, consultez notre site Web. Consultez
le Guide de garantie limitée et de support pour plus de détails.
* Assurez-vous que tous les connecteurs sont bien raccordés et
que leurs broches ne sont pas pliées.
* Éteignez l’ordinateur, mettez le périphérique externe sous
1. Un nouveau
tension, puis rallumez l’ordinateur afin d’intégrer le
périphérique n’est pas
périphérique dans le système.
détecté par le système.
* Redémarrez l’ordinateur et suivez les instructions pour
accepter les changements.
* Désélectionnez, dans le système d’exploitation, les
paramètres automatiques relatifs à la carte, puis choisissez une
configuration de base n’occasionnant pas de conflits de
ressources.
* Vous pouvez également reconfigurer ou désactiver les
périphériques pour résoudre le conflit de ressources.
* Pour installer ou désinstaller un pilote de périphérique, vous
devez vous connecter avec des privilèges d’administrateur. Si
2. Un nouveau
vous devez changer d’utilisateur, cliquez sur le bouton
périphérique ne
Démarrer de Windows, cliquez sur la flèche à côté du bouton
fonctionne pas.
Verrouiller, puis cliquez sur Changer d’utilisateur. Choisissez un
utilisateur ayant des privilèges d’administrateur.
Pour résoudre ce problème d’incompatibilité, vous devez
3. Un périphérique ne
désactiver l’un des
fonctionne pas après
périphériques, ou désinstaller un pilote périmé :

54
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

l’installation d’un autre * Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, cliquez avec le
périphérique. bouton droit de la souris sur Poste de travail, puis sélectionnez
Propriétés.
* Sous Tâches, cliquez sur Gestionnaire de périphériques.
* Cliquez sur le symbole plus (+) à côté du périphérique
problématique : les conflits sont signalés par un point
d’exclamation jaune à côté du périphérique. Le point
d’exclamation signifie qu’il y a un conflit de périphériques ou un
autre problème avec le périphérique. Les points d’exclamation
ne s’affichent pas toujours lorsqu’un périphérique est
défectueux.
* Si vous avez retiré un périphérique et que le pilote de ce
périphérique figure dans le Gestionnaire de périphériques, il est
possible qu’il y ait un conflit de périphériques. Pour désinstaller
l’ancien pilote et faire en sorte que le nouveau pilote
fonctionne correctement, exécutez les opérations suivantes :
Cliquez sur le périphérique avec le bouton droit de la souris,
puis cliquez sur Désinstaller et sur OK.
* Double-cliquez sur le nom du périphérique, puis sélectionnez
Propriétés.
* Si l’onglet est disponible, cliquez sur Ressources pour vérifier
l’éventuelle présence d’un conflit de périphériques.
* Cliquez sur l’onglet Général pour contrôler l’activation du
périphérique et son bon fonctionnement. Si le bouton est
disponible, cliquez sur Dépannage et suivez les instructions
données par l’Assistant Résolution de problèmes de
périphériques.
* Redémarre l’ordinateur. Cliquez sur le bouton Démarrer de
Windows, cliquez sur la flèche à côté du bouton Verrouiller,
puis cliquez sur Redémarrez.

VI.4.7. Les problèmes liés à l’accès à internet


Symptômes SOLUTIONS POSSIBLES
* Vérifiez les paramètres Internet ou contactez votre
fournisseur d’accès pour obtenir de l’aide.
* Vérifiez si vous utilisez les câbles appropriés pour votre type
de connexion Internet. Il est possible que votre ordinateur soit
1. Impossible d’établir une équipé d’un modem ou d’un adaptateur de réseau Ethernet
connexion à Internet. (également appelé carte réseau). Un câble de téléphone
standard est nécessaire pour qu’un modem puisse établir une
connexion. Une carte réseau doit être connectée à un réseau
local avec un câble de réseau. Ne reliez pas un câble
téléphonique à la carte réseau. Ne branchez jamais un câble
55
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

réseau dans une prise de ligne téléphonique (vous risqueriez


d’endommager la carte réseau).
* Pour de plus amples informations concernant les connexions
à Internet, appuyez sur la touche « Aide » du clavier ou ouvrez
le « Centre d’aide et de support ».
* Assurez-vous que le navigateur Web est installé et configuré
pour fonctionner avec votre fournisseur d’accès Internet.
* Essayez de vous connecter plus tard, ou prenez contact avec
votre fournisseur d’accès.
2. Impossible de démarrer * Ouvrez une session Internet et lancez le programme de votre
automatiquement des choix.
programmes Internet.
Assurez-vous que la vitesse du modem et le port COM
appropriés ont été
sélectionnés :
* Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, puis sur
Panneau de configuration.
3. Le chargement des
* Cliquez sur Matériel et son.
pages Web est lent.
* Double-cliquez sur l’icône Options de modems et téléphonie.
* Sélectionnez l’onglet Modems, puis cliquez sur le bouton
Propriétés.
* Dans la zone État du périphérique, assurez-vous que le
modem fonctionne correctement.
Des logiciels espions peuvent s’être installés dans votre
ordinateur. Un logiciel espion s’exécute en général
automatiquement à l’arrière plan sur l’ordinateur pour collecter
et envoyer des informations à votre sujet ou concernant votre
utilisation de l’ordinateur à une autre personne ou un autre
système sur Internet. Vous pouvez détecter et supprimer ce
type de logiciel de l’ordinateur à l’aide de l’un des programmes
conçus à cet effet disponibles, notamment Windows Defender.
4. La page d’accueil du Si vous désirez effectuer une recherche de logiciels espions
navigateur Internet n’est avec Windows Defender :
plus celle de mon choix. * Cliquez sur le Bouton Démarrer de Windows et Tous les
programmes, puis cliquez sur Windows Defender.
* Cliquez sur Analyser.
* De nombreux programmes de protection antivirus répandus
offrent des outils pour analyser et supprimer les logiciels
espions de l’ordinateur. Conseils pour éviter l’entrée des
logiciels espions dans votre ordinateur :
• N’installez pas des programmes si vous n’êtes pas sûr de
la fiabilité de leur provenance. Recherchez très

56
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

attentivement sur le site Web de l’éditeur des


informations sur le contenu du programme.
• Ne cliquez pas automatiquement sur Oui lorsqu’une
fenêtre de téléchargement vous demande si vous voulez
installer un programme sur votre ordinateur. Lisez le
message dans la fenêtre et vérifiez qu’il s’agit bien d’un
programme que vous souhaitez.
* Ce problème est en général provoqué par un logiciel
publicitaire.
* Vous pouvez configurer votre navigateur Web pour bloquer
les fenêtres publicitaires (dans Internet Explorer, cliquez sur
5. Des fenêtres
Outils, puis sur Bloqueur de fenêtre publicitaire intempestive).
publicitaires indésirables
* Pour supprimer ce type de logiciel de votre ordinateur,
s’affichent sur l’ordinateur
utilisez le programme anti-espion/publicité fourni avec le
en cas de connexion à
système (certains modèles uniquement) ou l’un des
Internet.
programmes conçus à cet effet disponibles. Notez que de
nombreux programmes de protection antivirus répandus
offrent des outils pour analyser et supprimer les logiciels
publicitaires de l’ordinateur.

VI.4.8. Les problèmes liés à l’alimentation


Symptômes Solutions possibles
* Assurez-vous que les câbles qui relient l’ordinateur à la source
d’alimentation externe sont correctement branchés.
* Lorsque les câbles reliant l’ordinateur à une source
d’alimentation sont bien branchés et que la prise murale
fonctionne correctement, le témoin d’alimentation vert situé
derrière l’ordinateur doit être allumé. Si ce n’est pas le cas,
reportez-vous à votre Guide de garantie limitée et de support
pour contactez l’assistance technique.
1. L’ordinateur refuse de
* Si l’écran (moniteur) est vide, le moniteur n’est probablement
démarrer ou de s’allumer.
pas connecté. Connectez le moniteur à l’ordinateur, puis
branchez-le et allumez-le. Consultez la section de dépannage de
l’écran (moniteur).
* Placez le sélecteur de tension sur la position appropriée pour
votre pays ou région, ou consultez le Guide de garantie limitée
et de support pour contacter le Centre d’assistance technique.
* Testez la prise en y connectant un autre dispositif électrique.

2. L’ordinateur refuse de * Il est possible qu’une mémoire (mémoire vive) incompatible


démarrer ou de s’allumer. ait été installée. Réinstallez l’ancien module mémoire pour

57
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

rétablir l’état initial de votre ordinateur. Pour plus de détails,


consultez le Manuel de mise à niveau et d’entretien.
* Enfoncez bien les connecteurs des câbles de données et
d’alimentation du disque dur. Pour plus de détails, consultez le
Manuel de mise à niveau et d’entretien.
3. Le système affiche * Lorsque le voyant d’activité s’éteint, retirez le disque et
Disque système invalide, appuyez sur la barre d’espace. L’ordinateur devrait maintenant
Disque non système ou démarrer normalement.
Erreur disque.
4. L’ordinateur ne s’éteint * Appuyez sur le bouton de mise en marche (On) et maintenez-
pas après avoir enfoncé le le enfoncé jusqu’à ce que l’ordinateur s’éteigne.
bouton de mise en
marche.
* Les conditions de température ambiante sont trop élevées.
Laissez-le refroidir.
5. L’ordinateur s’éteint * Vérifiez que les aérations de l’ordinateur ne sont pas
automatiquement. obstruées et que le ventilateur interne fonctionne. Il est
possible que votre ordinateur ne soit pas équipé d’un
ventilateur interne.
* Il est possible que la pile de l’horloge temps réel doive être
remplacée. La durée de vie de cette pile est d’environ sept ans.
6. L’affichage de la date et * Avant de remplacer la pile, essayez de régler la date et l’heure
de l’heure de l’ordinateur de votre système d’exploitation en utilisant le Panneau de
est incorrect. configuration. Si le problème persiste, remplacez la pile. Pour
plus de détails sur le remplacement de cette pile, consultez le
Manuel de mise à niveau et d’entretien.

VI.4.9. Les problèmes liés à la performance


Symptômes Solutions possibles
* Si vous avez créé plusieurs comptes d’utilisateur sur
l’ordinateur, vérifiez que d’autres utilisateurs n’ont pas ouvert
de session. En cas d’ouverture simultanée de plusieurs sessions,
les ressources système doivent être partagées entre les
différents utilisateurs.
1. Le temps d’ouverture ou
* Exécutez le programme Nettoyage de disque pour supprimer
de réponse des
les fichiers superflus (notamment les fichiers Internet
applications et des fichiers
temporaires, les composants et programmes installés que vous
augmente.
n’utilisez plus et les fichiers de la Corbeille) du disque dur :
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, choisissez
Panneau de configuration, système et sécurité et Outils
d’administration, puis cliquez sur Nettoyage de disque
(Libérer de l’espace disque).

58
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

- Sélectionnez le disque que vous voulez nettoyer.


- Choisissez les types de fichiers à supprimer en cochant
les cases correspondantes dans la liste.
- Cliquez sur OK, puis sur Oui pour supprimer
définitivement les fichiers.
* Exécutez le programme Défragmenteur de disque pour
regrouper les fichiers fragmentés sur le disque dur pour
améliorer les performances du système, mais sans modifier
l’emplacement des fichiers et dossiers. Pour exécuter le
programme Défragmenteur de disque :
- Enregistrez votre travail et fermez tous les autres
programmes.
- Appuyez simultanément sur les touches Ctrl, Alt et
Suppr.
- Cliquez sur Démarrer le Gestionnaire de tâches.
- Dans l’onglet Applications, sélectionnez tous les
programmes répertoriés, puis cliquez sur Fin de tâche.
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, choisissez
Panneau de configuration, système et sécurité et Outils
d’administration, puis cliquez sur Défragmenteur de
disque.
- Cliquez sur Défragmenter maintenant.
* Supprimez les programmes inutilisés :
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, puis sur
Panneau de configuration.
- Cliquez sur Désinstaller un programme. Le système
ouvre la fenêtre Programmes et fonctions.
- Sélectionnez les programmes que vous désirez
supprimer, puis cliquez sur Désinstaller. Suivez les
instructions données à l’écran.
* Vérifiez s’il y a des erreurs de disque dur :
- Fermez tous les programmes en cours et toutes les
fenêtres ouvertes.
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, puis sur
Poste de travail.
- Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le disque
dur que vous souhaitez vérifier, puis cliquez sur
Propriétés.
- Dans la fenêtre Propriétés système, cliquez sur l’onglet
Outils.
- Dans Vérification des erreurs, cliquez sur Vérifier
maintenant.

59
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

- Si vous le souhaitez, cochez la case en regard de


Réparer automatiquement les erreurs de système de
fichiers et Rechercher et tenter une récupération des
secteurs défectueux.
- Cliquez sur Démarrer. En cas d’invite de redémarrage,
cliquez sur Oui et laissez l’ordinateur redémarrer.

VII.4.10. Les problèmes liés aux diverses pannes


Symptômes Solutions possibles
* Fermez tous les programmes ouverts et essayez une nouvelle
fois d’exécuter la tâche désirée ou redémarrez l’ordinateur
1. Un message de mémoire (cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, cliquez sur la
insuffisante s’affiche. flèche à côté du bouton Verrouiller et cliquez sur Redémarrer).
Si le message continue à s’afficher, il est conseillé d’acheter et
d’installer de la mémoire supplémentaire.
* Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, cliquez avec le
bouton droit de la souris sur Poste de travail, puis sélectionnez
Propriétés.
* Sous Tâches, cliquez sur Gestionnaire de périphériques.
* Cliquez sur le signe plus (+) à côté de Contrôleurs de bus USB.
* Si « eHome Infrared Receiver » figure dans la liste sous
2. Le télé capteur ne reçoit
Contrôleurs USB, c’est que Windows Seven détecte le
pas de signal de la
récepteur infrarouge correctement. Dans le cas contraire,
télécommande (certains
passez à l’étape suivante.
modèles uniquement).
* Débranchez l’extrémité du câble USB sur le télécapteur de
l’ordinateur et branchez-la au même port USB.
* Déconnectez tous les autres périphériques USB, laissez le
télécapteur branché, puis redémarrez l’ordinateur. Une fois que
le télécapteur apparaît dans la fenêtre Gestionnaire de
périphériques, reconnectez les autres périphériques USB.
* N’insérez ni ne retirez de carte mémoire quand le voyant
clignote. Cela pourrait entraîner une perte de données ou
endommager définitivement la carte.
* Certaines cartes sont munies d’un interrupteur de
3. Le lecteur de carte
lecture/écriture ou de sécurité. Assurez-vous que l’interrupteur
mémoire (certains
de lecture/écriture autorise l’écriture avant de tenter un
modèles uniquement) ne
enregistrement de données.
peut pas lire la carte
* Vérifiez que le volume des données que vous enregistrez
mémoire.
n’excède pas la limite de stockage de la carte.
* Assurez-vous que le format de la carte mémoire fait partie
des formats pris en charge : CompactFlash (I, II et Microdrive),
Memory Stick, Memory Stick Pro, MultiMedia, Secure Digital,

60
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

SmartMedia ou xD. Il est possible que certains modèles


puissent prendre en charge d’autres types de cartes.
* Assurez-vous que la carte mémoire est entièrement insérée
dans le logement approprié.
* Examinez s’il y a de la poussière ou autre susceptible
d’obstruer un orifice ou de détériorer un contact métallique sur
les extrémités de la carte mémoire. Nettoyez les contacts avec
un chiffon non pelucheux légèrement imbibé d’isopropanol.
Remplacez la carte mémoire, si nécessaire.

VI.5. Réparation des problèmes logiciels


Lorsque l’ordinateur fonctionne normalement, ce qu’il utilise un bon système
d’exploitation et des bons programmes installés. Alors, Si votre ordinateur ne
fonctionne pas correctement ou « se plante » à cause d’un logiciel, vous serez peut-
être en mesure de le réparer vous-même. Ainsi, pour réparer certains logiciels, il
suffit parfois de redémarrer votre ordinateur, mais d’autres fois il est nécessaire
d’exécuter une réinstallation système à partir de fichiers sur votre disque dur.
Cette section répertorie les méthodes à votre disposition pour réparer l’ordinateur
en cas de problèmes rencontrés au niveau des logiciels. Des instructions détaillées
sur chaque méthode figurent dans les sections qui suivent. Respectez l’ordre des
procédures à exécuter ci-dessous :
- Redémarrage de votre ordinateur
- Arrêt de l’ordinateur
- Mise à jour de pilotes
- Restauration du système Microsoft
- Réinstallation des programmes et des pilotes
- Réinstallation système
VI.5.1. Redémarrage de votre ordinateur
Le redémarrage est la méthode la plus simple pour réparer votre ordinateur.
Lorsque vous redémarrez votre ordinateur, ce dernier réamorce le système
d’exploitation et les logiciels dans sa mémoire. Pour redémarrer votre ordinateur :
- Fermez tous les programmes en cours et toutes les fenêtres ouvertes ;
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows ;
- Cliquez sur la flèche à côté du bouton Verrouiller, puis sur Redémarrer.

61
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

VI.5.2. Arrêt de l’ordinateur


Lorsque vous éteignez et rallumez votre ordinateur, vous le forcez à réamorcer le
système d’exploitation dans sa mémoire, ce qui efface certaines informations de
suivi. Cela peut éliminer certains problèmes susceptibles de subsister après un
simple redémarrage. Pour éteindre votre ordinateur :
- Fermez tous les programmes en cours et toutes les fenêtres ouvertes ;
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows ;
- Cliquez sur la flèche à côté du bouton Verrouiller, puis sur Arrêter ;
- Allumez votre ordinateur en appuyant sur le bouton marche/arrêt.
VI.5.3. Mise à jour de pilotes
Un pilote est un logiciel qui permet à un ordinateur de communiquer avec un
périphérique connecté, par exemple une imprimante, un lecteur de disque dur, une
souris ou un clavier. Effectuez la procédure suivante pour mettre à jour un pilote
ou revenir à une version antérieure du pilote si le plus récent ne résout pas votre
problème :
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows, cliquez avec le bouton droit de
la souris sur Poste de travail, puis sélectionnez Propriétés.
- Sous Tâches, cliquez sur Gestionnaire de périphériques.
- Cliquez sur le signe Plus (+) pour développer le périphérique que vous
souhaitez mettre à jour ou restaurer (par exemple, Lecteurs de CD-
ROM/DVD).
- Double-cliquez sur l’élément concerné (par exemple, Graveur de DVD HP
640b), puis cliquez sur l’onglet Pilote.
Pour faire la mise à jour d’un pilote, cliquez sur Mettre à jour le pilote et suivez les
instructions s’affichant à l’écran.
— Ou —
Pour revenir à une ancienne version d’un pilote, cliquez sur Restauration d’un
pilote et suivez les instructions s’affichant à l’écran.
VI.5.4. Restauration du système Microsoft
Microsoft Windows Seven inclut une fonction qui vous permet de retrouver une
configuration de l’ordinateur préalablement enregistrée avant l’apparition du
problème de logiciel actuel. Ceci est rendu possible par la création d’un point de
reprise à partir duquel les paramètres de l’ordinateur sont enregistrés pour cette
date et heure précises.
62
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Lorsqu’un nouveau programme est installé, le système d’exploitation crée


automatiquement un point de reprise avant d’ajouter le nouveau logiciel. Vous
pouvez aussi établir ces points manuellement. Si vous rencontrez un problème que
vous pensez lier à un logiciel installé sur votre ordinateur, utilisez la fonction
Restauration du système pour ramener votre ordinateur à son état lors d’un point
de reprise précédent.
REMARQUE : Utilisez toujours la procédure Restauration du système avant
d’utiliser le programme Réinstallation du système.
Pour lancer une restauration du système :
- Fermez tous les programmes ouverts ;
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows ;
- Sélectionnez Panneau de configuration ;
- Choisissez Système et Sécurité ;
- Cliquez sur Restauration du système ;
- Cliquez sur Suivant ;
Suivez les instructions données à l’écran.
Pour ajouter des points de restauration manuellement :
- Fermez tous les programmes ouverts.
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows.
- Sélectionnez Panneau de configuration.
- Cliquez sur Système et maintenance, puis sur Système.
- Cliquez sur Protection du système.
- Sous Points de reprise automatiques, sélectionnez le disque pour lequel vous
désirez créer un point de reprise.
- Cliquez sur Créer.
- Suivez les instructions données à l’écran.
Pour un complément d’information sur les points de restauration des logiciels :
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows.
- Cliquez sur Aide et support. Le module Centre d’aide et de support apparaît.
- Tapez restauration du système dans la zone de recherche, puis cliquez sur
Rechercher.
VI.5.5. Réinstallation des programmes et des pilotes
Si un logiciel ou un pilote préinstallé en usine est endommagé, le programme
Gestionnaire de réinstallation vous permettra de réinstaller ce programme ou ce
63
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

pilote (disponible sur certains modèles uniquement). Pour vérifier que votre
ordinateur offre cette fonction, effectuez les étapes 3 à 5 de la procédure suivante.
Si vous voyez apparaître Gestionnaire de réinstallation dans le dossier Outils et
Aide, le programme est disponible sur votre ordinateur. N’utilisez pas ce
programme pour réinstaller les logiciels contenus sur les CD ou les DVD qui se
trouvaient dans l’emballage de votre ordinateur.
Réinstallez ces programmes directement à partir des CD ou des DVD. Pour lancer
la réinstallation d’un logiciel ou d’un pilote :
- Fermez toutes les applications et tous les dossiers.
- Désinstallez l’application endommagée. Cliquez sur le bouton Démarrer de
Windows et sur Panneau de configuration. Sous Programmes, cliquez sur
Désinstaller un programme. Sélectionnez les programmes que vous désirez
supprimer, puis cliquez sur Désinstaller. Si vous désirez poursuivre le
processus de désinstallation, cliquez sur Oui.
- Cliquez sur le bouton Démarrer de Windows.
- Cliquez sur Outils et Aide.
- Cliquez sur Gestionnaire de réinstallation.
- Suivez les instructions données à l’écran.
- Lorsque la réinstallation est terminée, redémarrez l’ordinateur.
REMARQUE : Cette dernière étape est impérative. Lorsque vous avez terminé la
réinstallation des logiciels ou des pilotes, vous devez redémarrer l’ordinateur.

64
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Chapitre VII. Configuration du BIOS


VII.1. Introduction
Le BIOS ( Basic Input / Output System ) se compose de deux éléments. D'une part,
un circuit DIP ou une mémoire flash contenant la partie logicielle. D'autre part, un
circuit CMOS (Complementary Metal Oxyde Semiconductor) dans lequel sont
sauvés les paramètres. Celui-ci doit impérativement toujours être maintenu sous
tension, à l'aide d'une pile ou d'un accumulateur. S'il n'est plus alimenté, toutes les
valeurs qu'il contient sont irrémédiablement perdues. La partie logicielle vous
permet de configurer les différents éléments hardware qui composent votre PC.
Par exemple, on y règle la date, l'heure, le type de(s) disque(s) dur(s), le type de(s)
lecteur(s) de disquettes, le type d'affichage, ...
Plusieurs fabricants conçoivent des BIOS: AMI (American Megatrends), Award,
Phoenix pour les plus courants. Mais certains grands constructeurs produisent
leurs BIOS maison, tel IBM et Compaq. Jusqu'au 486, le BIOS se présentait sous la
forme d'un circuit DIP non réinscriptible sans outils spécialisés. Désormais, une
nouvelle technologie tend à se répandre, le BIOS Flash, qui n'est autre qu'une
EEPROM pouvant être reprogrammé au moyen d'un logiciel. Dans ce cas, ce
dernier n'est plus vraiment à l'abri d'une agression logicielle, telle qu’un virus. Les
BIOS récents, tel que les dernières versions du Award, intègrent un système appelé
Energy Star. Ce dernier offre des fonctions d'économie d'énergie par l'extinction
de l'écran, l'arrêt de rotation du disque dur après un temps déterminé. De plus, ils
intègrent le support pour les cartes PCMCIA, ce qui évite de charger inutilement le
fichier CONFIG.SYS avec des drivers, souvent buggés.
VII.1.1. Démarrage du PC
Lors de l'initialisation du PC, le BIOS va procéder à un certain nombre de tests, afin
de déterminer si la configuration et le fonctionnement du PC sont corrects. Le plus
visible est le test de mémoire qui s'affiche sous forme de décompte en haut de
l'écran. En fait, le BIOS va pousser ses investigations beaucoup plus loin et tester
la plupart des composants. En cas d'erreur, un message est affiché ou, si cela n'est
pas possible, un certain nombre de bips vont permettre de déterminer le type de
problème. Seul IBM utilise un système de code d'erreur, dont la signification peut
être obtenue auprès d'un revendeur agréé (ou sur mon site à moi). Si le test se
termine sans problème, un bip retentit, dans les autres cas, le PC émet 2 bips ou
plus. Histoire de vous rendre nerveux, Compaq utilise deux bips pour signaler une

65
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

initialisation sans encombre. Cette procédure est appelée POST ( Power On Self-
Test ).
VII.1.2. Les bios flash
De plus en plus de constructeurs de cartes-mères adoptent des BIOS de type flash.
Leur nom est issu du fait qu'ils sont stockés dans une mémoire flash, et non dans
une simple PROM. Ils peuvent ainsi être mis à jour par logiciel. Auparavant, il était
quasi impossible de remplacer un BIOS en PROM, car la distribution de ce type de
circuits se faisait de manière quasi confidentielle. Désormais, il suffit de se
procurer une image du BIOS, sous forme d'un simple fichier binaire, pour updater
son BIOS. Une carte-mère disposant d'un BIOS Flash est généralement fournie
avec une disquette. Celle-ci contient un utilitaire permettant d'écrire dans la
mémoire flash. Avant d'updater un BIOS, il faut être sûr d'avoir choisi une version
supportée par votre matériel. Ensuite, il faudra booter sur la disquette précitée et
sauvegarder le BIOS actuel. Enfin, un nouveau boot sur cette même disquette vous
permettra de mettre à jour votre BIOS. Attention, ne tentez pas ces opérations
avec un gestionnaire de mémoire ( Himem.sys, ... ) chargé. Si votre machine venait
à planter pendant l'update, de nombreuses carte-mères sont capables de restaurer
le BIOS à l'aide d'un simple jumper. On trouvera facilement des mises à jour de ses
BIOS sur Internet ou Compuserve, sur les sites des fabricants. Il existe même une
société, nommée Mr BIOS, qui propose des BIOS shareware pour la plupart des
cartes-mères. Ces BIOS disposent de fonctionnalités avancées et jouissent d'une
excellente réputation.
Un BIOS de type flash peut, en théorie, être agressé par des virus. En effet, sa
forme logicielle le met a portée d'une telle menace. Pour éviter ce type de
problème, de nombreux constructeurs proposent une protection matérielle
contre l'écriture. Elle se présente généralement sous la forme d'un jumper situé
sur la carte-mère.
VII.1.3. Divers
Certaines marques proposent des BIOS dotés de très nombreuses fonctionnalités.
Ainsi, les machines Compaq contiennent un jeu de test complet des composants,
la possibilité d'imprimer un rapport, et bien d'autres choses. Toutes ces options
mobilisent une grande place de stockage, non disponible dans le mémoire flash.
Compaq a résolu le problème en créant une partition non-dos de quelques mégas
sur le disque master. Crée à l'aide d'un jeu de disquette, cette partition est visible
à l'aide de fdisk, ou tout logiciel équivalent. Si elle n'est pas nécessaire au bon

66
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

fonctionnement de la machine, il est conseillé de l'installer car elle offre des


options intéressantes.
VII.2. Standard CMOS Setup
Pour modifier les paramètres du BIOS, on accède au Setup. Il existe différentes
touches ou combinaisons de touches qu’on utilise lors du démarrage de
l’ordinateur, avant le chargement du système d’exploitation si celui-ci est installé
pour accéder à cette interface. Voici les plus connues :
- Appuyer sur la touche "suppr" (ou "del")
- Appuyer sur la touche "echap"
- Appuyer sur la touche F1, F2 ou F10
- Appuyer sur les touches ALT + Entrée
- Appuyer sur les touches CTRL + ALT + S
- Appuyer sur les touches CTRL + ALT + Esc
- Appuyer sur les touches CTRL + ALT + Insert
VII.2.1 Date and Time
Cette option permet de changer la date et l'heure de l'horloge du système. Cette
information est mémorisée dans la mémoire CMOS et reste à l'heure tant que la
batterie ou la pile alimentant cette mémoire fournit de l'énergie. ATTENTION:
N'attendez pas des merveilles de précision de cette horloge: L'ordinateur n'est pas
une horloge atomique, la précision de l'horloge dépend de la qualité de fabrication
de la carte mère. La variation est souvent de plus ou moins quelques secondes par
mois. Mettre à jour l'horloge en passant directement par le SETUP est désormais
assez rare puisque tous les systèmes d’exploitation récents permettent de
modifier ces données directement dans leurs environnements (DOS, WINDOWS,
OS/2, ...)
VII.2.1.1. La rubrique optionnelle 'DAYLIGHTS SAVINGS' :
On trouve parfois aussi une rubrique appelée 'DAYLIGHTS SAVINGS' qui permet
d'activer ou non la gestion automatique du passage entre l'heure d'été et l'heure
d'hiver en fonction de la date. Conseil: toujours la désactiver car: Les dates de
changement d'heure sont celles définies aux USA et elles sont DIFFERENTES de
celles appliquées en France (Les constructeur de Bios sont en majorité des
Américains ). En plus, on parle de plus en plus de la disparition de ce changement
d'heure en Europe. Il faut savoir que la mise à jour de l'heure sur certain serveur,
ne se fait que lorsqu'il tombe en panne... et cela peut durer des années... La
précision de l'horloge est parfois tellement faible que le retrait ( ou l'ajout)
67
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

automatique d'une heure (ou plus) fait par le changement d'heure, tous les 6 mois,
est compensé par le décalage inévitable de l'horloge !! En clair cela signifie qu'en 6
mois vous pouvez très bien avoir une heure de décalage due à la mauvaise
précision de l'horloge système.
VII.2.2. Primary Display ou Video
Cette option définit l'écran principal utilisé par la machine. Il faut savoir que dans
des cas assez rarissimes, il est possible de brancher SIMULTANEMENT 2 dispositifs
d'affichages (avec 2 cartes vidéo et donc 2 écrans), il faut alors indiquer à
l'ordinateur quel est l'écran qui sera utilisé comme écran primaire. En général, Les
valeurs possibles pour cette option sont :
- Mono pour un écran graphique monochrome (norme Hercules) ou MDA
pour un écran de type Texte monochrome
- CGA ( 40 ou 80 ) pour un écran graphique 4 couleurs (norme CGA)
- EGA/VGA pour un écran graphique couleur (norme VGA ou mieux). C'est la
valeur la plus utilisée de nos jours puisque les ordinateurs actuels ont au
minimum une carte VGA. On peut utiliser avec cette option les adaptateurs
EGA, VGA, SEGA ou PGA.
VII.2.3. Keyboard
Indique au système s'il doit tester ou non la présence du clavier au démarrage.
Selon cette option, la machine produira ou non une erreur au boot indiquant
l'absence de clavier connecté. La valeur 'Installed' ou 'Present' est la valeur
recommandée. Si on choisit 'Not installed' ou 'Not Present', le système ne générera
pas d'erreur au moment des tests de boot dans le cas où le clavier est absent. Cela
peut être utile pour les serveurs de réseaux où la machine n'a pas besoin de clavier
dans son fonctionnement normal. En enlevant le clavier sur le serveur, on dispose
de plus de sécurité contre les "bidouilleurs" indésirables.)
VII.2.4. Hard Disk Type
On a ici, l'informations la plus importante de cette section du SETUP. On y indique
les modèles de disque(s) dur(s) installé(s) sur votre système. Les machines les plus
récentes (norme E-IDE) peuvent accueillir 4 unités de disque alors que les
anciennes (norme IDE) n'en admettent que 2.
VII.2.6.1. Norme IDE ( 2 unités au maximum ) :
La norme IDE ne permet de gérer que des disques durs d'une capacité inférieure à
528 Mo. Cette norme limite à deux, le nombre de disques que l'on peut installer sur
68
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

un système. Pour que 2 disques cohabitent, il faut que l'on désigne l'un d'eux
comme étant le MAITRE (Master) et l'autre l'ESCLAVE (SLAVE). Ils sont reliés à la
même nappe. Le disque MAITRE est celui sur lequel la machine boote ( c’est-à-dire
démarre ), il centralise les opérations d'accès aux deux disques, c'est lui, qui en fait
dirige le disque ESCLAVE (d'où son nom). La discrimination MAITRE/ESCLAVE se
fait par positionnement manuel de JUMPERS sur chacun des disques. Il ne peut y
avoir 2 disques MAITRES sur la même nappe comme il ne peut y avoir 2 disques
ESCLAVES sur la même nappe. S'il n'y a qu'un disque dur installé, il faut le
considérer comme MAITRE.
VII.2.6.2. Norme EIDE ( 4 disques au maximum ) :
En plus la disparition de la limite des 528 Mo de capacité, la norme Enhanced IDE
(IDE étendue) peut gérer 4 unités grâce à deux canaux séparés de 2 disques durs
chacun. Sur chaque canal, on doit configurer les disques comme avec l'IDE. Il faut
un 1 MAITRE et 1 ESCLAVE (au max.) par canal.
La norme EIDE permet aussi la connexion d'unités ATAPI comme si elles étaient
des disques durs (ex CDROM, STREAMER): on peut les mélanger sur le même Canal
avec des unités disques durs. Ces éléments ATAPI doivent aussi être configurés en
mode MAITRE ou ESCLAVE selon leur usage. Le premier canal est appelé CANAL
PRIMAIRE, c'est sur celui-ci que la machine, pour booter cherche le disque MAITRE
et démarre le système d'exploitation. Le deuxième canal est nommé CANAL
SECONDAIRE, il n'intervient pas au moment du boot. Hormis la nécessité du disque
MAITRE sur le PRIMAIRE pour booter, on n'est pas obligé de 'remplir' entièrement
un canal avant d'utiliser l'autre. La configuration habituelle d'un Disque dur et d'un
lecteur CD-ROM peut ainsi être:
1. CANAL PRIMAIRE: DD en MAITRE, CDROM en ESCLAVE
2. CANAL PRIMAIRE: DD en MAITRE, CANAL SECONDAIRE: CDROM en MAITRE
Remarque : La dernière solution est la meilleure en termes de performances sous
Windows. On peut accéder ainsi aux 2 unités en 32 bits alors qu'avec la première,
la présence du CDROM sur le même canal que le disque dur interdit l'accès 32 bits
aux unités.
VII.2.6.3. Déclarations des Disques Durs :
Les cartes mères récentes disposent d'un Bios permettant de détecter
automatiquement les paramètres des unités de disques durs et de configurer
automatiquement les options du setup. Cette option porte le nom de 'IDE HDD
AUTO DETECTION' ou 'HARD DISK DETECTION '. Il est recommandé de se servir de
69
Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

cette fonctionnalité pour tout disque IDE ou EIDE (c'est simple, rapide et sûr). Avec
les disques durs IDE plus anciens, il se peut que cette détection échoue, auquel cas
il faut les configurer manuellement comme suit. A l'affichage, il y a généralement
une ligne de paramètres par unité de disques durs.
- Pour l'IDE, on dispose de 2 lignes seulement La première donne les
caractéristiques le disque MAITRE et la seconde les caractéristiques du
disque l'ESCLAVE.
- En EIDE , on dispose de 4 lignes Il y a deux lignes par canal. Pour chaque
canal, la première ligne donne d'abord les caractéristiques du disque MAITRE
et la seconde les caractéristiques du disque ESCLAVE. On a donc en général :
- Primary MASTER
- Primary SLAVE
- Secondary MASTER
- Secondary SLAVE
VII.2.6.4. Les unités de CD ROM :
Les unités de CD ROM (norme ATAPI) ne doivent pas être déclarées: ils n'ont pas
de paramètres de géométrie comme les disques durs. Ils n'apparaissent pas
habituellement à l'affichage avec les unités disques. Leur gestion est assurée à
l'aide de drivers.
VII.3. Advanced CMOS Setup ou 'BIOS Features
VII.3.1. Above 1 MB Memory Test
Cette option permet de tester la validité des composants de la mémoire basse,
située en dessous du 1er Mo. Dans le MSDOS 6.2, le driver HIMEM.SYS vérifie par
défaut cette zone mémoire, donc on peut désactiver ce test pour accélérer le
démarrage de la machine et laisser HIMEM faire le test en mode XMS. Il est
préférable que ce test soit fait par HIMEM.SYS puisqu'il se déroule après
configuration des accès mémoire et tient compte des paramètres mémoire entrés
dans le SETUP. Valeur recommandée: DISABLED
Option 'Memory Test Tick Sound' :
Active ou non l'émission d'un son TIC à chaque décompte des Mo de RAM présent
dans la machine au démarrage. Valeur recommandée: ENABLED. En l'activant, les
utilisateurs confirmés peuvent à l'oreille savoir que la procédure de boot se déroule
correctement. En plus, on a une confirmation auditive de la vitesse d'horloge
utilisée par le CPU: si le test se déroule relativement lentement, c'est peut-être que

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

la fréquence du CPU n'est pas celle du mode TURBO (vitesse maximum modifiable
avec le bouton TURBO du boitier).
Actuellement les systèmes ont beaucoup plus de mémoire qu'avant, c'est
pourquoi cette option disparaît peu à peu des SETUP: le test se fait en silence pour
gagner du temps et ne pas énerver l'utilisateur !
VII.3.2. Memory parity error check
Active ou non le contrôle de parité lors des accès à la RAM. Ce test n'est utile que
si l'on dispose de RAM pouvant stocker 9 bits par octet au lieu de 8
traditionnellement. Ce 9e bit est utilisé pour contrôler si un composant mémoire
défectueux n'a pas corrompu l'octet lui-même c'est à dire les 8 autres bits en
question.
Lors d'une erreur de parité (si ce test est actif), le système est toujours arrêté
brutalement avec un message du type : 'PARITY ERROR AT 0AB5:00BE. SYSTEM
HALTED.' Et cela pour les systèmes d'exploitation DOS, Windows v3.11 et Windows
95, car c'est une erreur matérielle classifiée de 'FATALE' et que l'on ne peut pas
ignorer. Par contrer certain système comme Linux ou SCO-Unix, gèrent eux même
cette erreur soit en détournant l'interruption 02h soit en mettant à zéro le bit 7 du
port 70h.
Pour les systèmes récents, les composants de mémoires sont considérés si fiables
que les barrettes SIMM de RAM comportent presque plus le composant
supplémentaire permettant de gérer ce 9e bit (cela fait de la RAM 10% moins
chères). Donc ce test n'est pas possible pour l'usage de RAM actuelle, il a tendance
à disparaître des SETUPs actuels. N.B.: Ce test peut s'avérer utile pour des
machines anciennes.
ATTENTION aux mélanges de composants mémoires de types différents. En effet,
il n'est pas rare de voir planter une machine à cause de composants RAM ayant des
temps d'accès différents. La mémoire la plus rapide ne s'adapte pas toujours à la
vitesse de la mémoire la plus lente. Prendre garde aussi de ne pas mélanger RAM
EDO et RAM FPM (traditionnelle): Crash possible selon les cartes mères.
VII.3.3. System Boot Sequence
Permet de choisir la séquence d'accès aux unités lors du démarrage de la machine.
On spécifie, en général, l'ordre d'exploration des disques quand le système
recherche le logiciel de boot du système d'exploitation. Valeur recommandée :
CDROM, HDD, Floppy USB : qui signifie qu'au démarrage, la machine cherche à

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

booter sur le 1er disque dur C: et s'il ne peut pas (absence sur C: du système
d'exploitation par exemple ), il passe sur le 1er lecteur de disque pour lancer le
système (un CD bootable doit être dans le lecteur). Cette option est la plus rapide
en vitesse (le boot se fait maintenant systématiquement sur le disque dur sauf
incident grave). Ce choix permet aussi d'interdire à quelqu'un d'indésirable de
rentrer dans le système grâce à une disquette de boot. En cas d'installation de
matériel neuf (système d'exploitation absent du disque dur), il vaut mieux choisir
USB, CDROM, HDD pour installer le système d'exploitation à partir de CD ou
DVDROM ou d’une clé USB. Mais attention aux méchants intrus ou aux virus si la
machine est située dans un lieu très fréquenté: il vaut mieux ne laisser ce choix que
le temps de faire la manipulation puis retourner à la séquence plus sûre HDD.
VII.3.4. External Cache Memory
Doit être activée si vous avez de la mémoire cache externe présente sur la carte
mère (aussi appelée Mémoire cache de 2nd niveau) . C'est l'erreur la plus fréquente
dans le CMOS: lorsque cette option est DISABLED mais que cette mémoire cache
est effectivement présente, le système ne l'utilise pas et donc les performances du
système sont très diminuées. La plupart des systèmes ont entre 64 ko et 256 ko de
cette mémoire rapide située entre le CPU et le Bus d'entrées/sorties. Si on active
cette option en absence de cette mémoire cache, la machine se bloquera au
démarrage très certainement.
VII.3.5. Password Checking Option
On peut contrôler, à l'aide d'un mot de passe, l'accès au SETUP. Ce contrôle peut
se faire soit seulement sur l'accès au SETUP soit sur tout le système. Mettre un mot
de passe pour accéder au SETUP permet d'éviter une modification intempestive du
SETUP de la machine lorsqu'il y a beaucoup de personnes qui l'utilise. Les mots de
passe par défaut (programmés en usine) sont souvent les noms de la marque du
BIOS utilisé : pour les Bios AMI, le mot de passe initial est 'AMI', pour celui d'Award
c'est 'AWARD' ou 'BIOSTAR', ou encore 'AWARD_SW'.
Au moment de la saisie, le clavier est configuré comme clavier américain (QWERTY
au lieu de AZERTY).NE PAS OUBLIER LE MOT DE PASSE , car seul le fait de
débrancher la pile qui alimente la CMOS permet d'effacer tout le contenu du
SETUP.
Il existe plusieurs possibilités permettant de supprimer ce mot de passe. Pour cela
consulter mon cours sur les cartes mères et le Bios.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Chapitre VIII. Installation de Windows


VIII.1. Introduction
Nous allons voir comment installer Windows 10. Pour installer Windows 10, il y a
deux possibilités : avoir le CD d’installation ou installer Windows avec une clé USB.
Beaucoup de PC n’ont plus de lecteur / graveur CD ou que beaucoup d’utilisateurs
avaient perdu leur disque d’installation, nous allons donc plutôt voire comment
installer Windows 10 avec une clé USB bootable. Le seul inconvénient de
l’installation par USB est que vous devez déjà disposer d’un ordinateur sous
Windows sans quoi il vous faudra un disque d’installation.
Pour l’installation vous allez avoir besoin d’une clé USB 2.0. Attention, l’installation
ne fonctionnera pas si vous essayez de le faire avec une clé USB 3.0.
VIII.2. Créer une clé USB d’installation UEFI de Windows 10
Si votre ordinateur utilise une interface micro logicielle UEFI, il faut préparer une
clé USB d’installation de Windows 10 compatible avec le mode UEFI. Le logiciel
Rufus nous servira pour le faire :
1 Téléchargez Rufus
2 Insérez la clé USB puis exécutez le fichier rufus-2.11p.exe que vous venez de
télécharger.
3 Maintenant, sélectionnez la clé USB(1), choisir l’option « Type de partition GPT
pour UEFI » (2), cochez la case « Créer un disque de démarrage » et choisir « ISO-
image » à partir de la liste (3) puis, cliquez sur l’icône de CD-ROM, et spécifiez le
fichier ISO de Windows 10 (4).

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

À la fin, cliquez sur « Démarrer » puis confirmez par « OK » et attendre le transfert


des fichiers sur la clé USB. La création de votre clé USB d’installation de Windows
10 commence. Patientez jusqu’à ce que Rufus affiche PRÊT.
VIII.3. Installation de Windows 10 à partir de la clé USB
Branchez la clé USB sur un port USB 2.0 de votre ordinateur. Les ports 3.0 sont
faciles à reconnaître, ce sont les ports bleus, évitez donc ceux-là dans un premier
temps car ils ne sont pas fonctionnels lors de la première installation.
Démarrez le PC et accédez au « Boot menu » pour choisir le disque sur lequel vous
devez démarrer. Sélectionnez la clé USB et validez.
Lorsque le support d’installation de Windows 10 se lance, vous obtenez l’écran ci-
dessous, cela dure quelques dizaines de secondes.

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puis vous devez choisir la langue et cliquez sur le bouton Suivant.

Choisissez Installer Maintenant.


Notez qu’un bouton Réparer l’ordinateur permet d’accéder aux options de
réparation de Windows.

c
La clé Produit de Windows peut être demandée mais lors d’une réinstallation d’un
ordinateur d’un constructeur (ACER, ASUS, etc) cela ne devrait pas être le cas. En
effet, pour les ordinateurs de constructeur les licences sont numériques et
stockées dans le BIOS.
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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Windows 10 est censé charger la licence et s’activer Windows ensuite.


S’il s’agit d’une première installation de Windows 10, saisissez votre clé produit
Windows 10 qui vous a été fournie, ou cliquer sur le bouton Ignorer.
Enfin cliquez sur le bouton Suivant.

Le programme d’installation peut ensuite vous demander l’édition à installer.


Il faut bien choisir l’édition par rapport à la licence de Windows 10 que vous
possédez. Sinon vous ne pourrez pas activer Windows 10.
En général, vous possédez une édition familiale qui est l’édition pour le grand
public. Ne prenez pas les éditions N.

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Vous devez accepter la licence d’utilisation de Windows 10. Cette phase est
obligatoire afin de pouvoir poursuivre l’installation.
Après avoir lu les conditions, cochez la case « J’accepte les termes du contrat de
licence.
Cliquez sur le bouton Suivant.

VIII.3.1. Sur quelle partition installer windows 10 ?


Cette étape est la plus importante, elle permet d’effectuer :

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• Une mise à niveau de Windows. Si une version de Windows est déjà présente
(même la version 10). Il est possible de récupérer les applications installées,
documents et paramètres dans une installation fraîche.
• D’installer Windows. Cette option va installer une nouvelle version de
Windows en partant de rien. Aucune récupération d’application ou
documents présents sur l’ordinateur.

Vous devez ensuite choisir la partition de disque sur laquelle, le système


d’exploitation sera installé.
Si vous n’avez qu’une seule partition, comme ci-dessous, le choix est simple.

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VIII.3.2. Les différentes partitions de disque


Si plusieurs partitions de disques sont présentes, choisissez bien en fonction de la
taille pour ne pas vous tromper, il faut choisir la partition principale.
Par exemple :
• Système correspond à la partition EFI, le standard est de 100 Mo.
• Partition de récupération notée Récupération est la partition de
récupération de Windows. En général la taille est de 450 Mo.
• Partition MSR, c’est la partition réservée de Windows. En fait en général 16
Mo.
• La partition principale, c’est sur cette partition où vous devez installer
Windows. Si vous avez découpé votre disque en plusieurs partitions, vous
pouvez en avoir plusieurs.
• La partition de récupération qui peut-être notée Restore ou OEM est une
partition de restauration d’usine pour revenir à la version précédente de
Windows.

Sélectionnez la partition principale pour y installer Windows. Vous pouvez la


formater pour supprimer toutes les données. Ensuite cliquez sur Suivant pour
installer un nouveau Windows à côté d’un autre.
Dans ce dernier cas, un dossier Windows.old stocke les anciennes données.
Si tout va bien, l’installation et la copie de fichiers démarre.
Cela va prendre des dizaines de minutes.
L’ordinateur peut redémarrer plusieurs fois.

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VIII.4. Paramétrage de windows 10


Une fois l’installation de Windows 10 terminée, l’ordinateur démarre sur des
paramétrages de Windows 10.
Ici, on choisit la configuration par défaut ou rapide.

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Chargement de paramètres

VIII.4.1. Compte d’utilisateur


Vous devez ensuite créer un compte utilisateur et mot de passe.
Entrer un nom d’utilisateur, un mot de passe deux fois et puis une indication du
mot de passe. Et enfin cliquer sur suivant
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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Enfin, on vous demande si vous désirez que Cortana devienne votre assistant
personnel.
Des informations personnelles (lieu de travail) peuvent être enregistrées sur les
serveurs Microsoft. Si vous n’êtes pas intéressé, cliquez sur Pas maintenant.

Puis vous devez régler la protection des données personnelles de votre appareil.

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Le programme d’installation de Windows 10 effectue quelques opérations de


paramétrages de manière automatisée.

VIII.4.2. La fin de l’installation de windows 10.


Laissez l’opération s’effectuer.
A l’issue, le bureau de Windows 10 va alors s’ouvrir.

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VIII.5. Installation des logiciels sur windows


Ce chapitre nous permet d’appréhender d’une manière générale l’installation de
logiciels tiers sur Windows et en titre d’exemple, nous allons travailler avec le
système windows 10 et les logiciels d’application VLC et Office 2016.
VIII.5.1. Installation de VLC
VLC media player est un programme devenu incontournable, pour visionner les
vidéos, mais aussi pour lire des fichiers audios. Ceci est dû à sa comptabilité avec
de nombreux formats vidéo et audios 3gp 6, AIFF, ASF, AVI, FLAC, FLV, MKV, MOV,
MP3, MP4, MPEG 2, NUT, Ogg, Ogg Media, Raw audio, Raw DV, Wav. La première
de chose à faire c’est télécharger le setup de VLC :
Allez sur le site internet de VideoLAN

Cliquez sur Télécharger VLC

Cliquez sur le bouton Enregistrer le fichier

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Lorsque le ficher est téléchargé dans Téléchargements, double-cliquez sur vlc-xxx-


win32.exe pour lancer l’installation.

Cliquez sur le bouton OK, après avoir sélectionné French

Cliquez sur le bouton Suivant

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Cliquez sur le bouton Suivant

Cliquez sur le bouton Suivant et puis sur le bouton Installer.


Et si la copie des fichiers, se déroule normalement, cliquez enfin sur le bouton
Fermer.
VIII.5.2. Installation de l’Office 2016
L’installation du paquet du Microsoft Office a été simplifiée à partir de la version
2013, mais 2016 et 2019 encore plus. D’une manière générale, il faut détenir le fichier

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

ISO à extraire, avec un logiciel comme PowerIso ou Winrar ou encore 7z, ou à ouvrir
avec l’explorateur windows. Et exécuter le setup :
Étape 1 : Préparer votre ordinateur
A) Désinstallez toutes les versions antérieures du logiciel que vous voulez installer.
Remarque : L'installation ne fonctionnera pas si le logiciel est déjà installé, quelle
que soit la version.
B) IMPORTANT ! Vérifiez que votre ordinateur n’a pas été préinstallé avec Office
365. Souvent, les nouveaux ordinateurs sont préinstallés avec Office 365. Pour
vérifier:
1. Cliquez sur le menu Démarrer. Tapez « Applis et fonctions » et sélectionnez
la correspondance du même nom. (Remarque: Vous ne pouvez pas accéder
à la page requise via le Panneau de configuration.)
2. Chercher la liste Applis et fonctions pour « Microsoft Office ».
3. Si les résultats retournent un article avec le nom « Microsoft Office Desktop
Apps » ou « Microsoft Office 365 », cliquez sur l'élément, puis cliquez sur
«Désinstaller». Autrement, vous pouvez procédez à l’ Étape 2.

Étape 2: Extraction des fichiers


A) Créez un nouveau dossier sur votre Bureau. Nommez-le « ODT ».
B) Ouvrez l’explorateur de fichier et retrouvez le fichier ISO Office 2016
C) Ouvrez le fichier Office 2016 avec l’Explorateur windows
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D) Installez vos applications Microsoft 2016.


Une fois que l’ouverture du fichier effectuée, cliquez sur le setup et appuyer sur
Entrée.
Vous serez demandé d’autoriser Microsoft à apporter des modifications à votre
appareil. Une fois que vous acceptez, une fenêtre affichera la progression de votre
installation.

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L’installation prend fin lorsque « C’est fait ! Office est désormais installé » apparaît.
Une animation se lancera alors pour vous montrer les emplacements des
applications Office sur votre ordinateur. Sélectionnez Fermer.
Suivez les instructions dans la fenêtre pour rechercher vos applications Office. Par
exemple, selon votre version de Windows, sélectionnez Démarrer puis faites
défiler pour trouver l’application que vous voulez ouvrir telle que Word ou Excel,
ou tapez le nom de l’application dans la zone de recherche.

Étape 3: Épingler vos applications (facultatif)


Les applications Microsoft 2016 ne créeront pas de raccourcis pour votre bureau.
Pour les rendre facilement accessibles, cliquez sur votre menu Démarrer et
descendez votre liste de programmes pour localiser les applications Microsoft
Office.
Lorsque vous rencontrez celles que vous souhaitez épingler, cliquez à droit sur
l'application, puis cliquez sur Épingler sur l'écran d'accueil.

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Les programmes à épingler pour Office Pro Plus 2016 sont:


• Access
• Excel
• OneNote 2016
• Outlook
• PowerPoint
• Publisher
• Word

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VIII.6. Trouble shooting Windows


VIII.6.1. Réparer Windows 10 sans perdre ses données
Lancer une réparation de Windows 10 peut s’avérer très utile si vous rencontrez
des problèmes récurrents sur votre système : Windows 10 qui se bloque/plante au
démarrage, redémarrages intempestifs, fonctionnalités absentes ou instables,
système qui devient de plus en plus lent… En plus, la procédure pour réparer
Windows 10 est très simple ! En effet, Microsoft a eu la bonne idée d’inclure une
fonctionnalité de réinitialisation qui permet d’effectuer une réparation de
Windows 10 très facilement et sans perdre vos données ! Voici comment faire :)
VIII.6.1.1. Lancer le programme de réparation de Windows 10
Pour réparer Windows 10, il va falloir lancer le programme de réinitialisation de
Windows 10 :) Pour ce faire, il faut tenir compte de la situation dans laquelle vous
vous trouvez. Si Windows 10 ne démarre plus, nous lancerons le programmation
de réinitialisation depuis un support d’installation de Windows 10 ; si vous avez
encore accès à Windows 10, nous lancerons alors le programme directement
depuis Windows 10.
Cas n°1 : Windows 10 ne démarre plus
Démarrez votre PC sur un support d’installation de Windows 10 (clé USB ou DVD).
Après avoir validé les paramètres linguistiques sur le premier écran, cliquez sur le
lien Réparer l’ordinateur.

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Cliquez sur Dépannage.

Puis sur Réinitialiser ce PC.

Vous avez le choix entre Conserver mes fichiers et Supprimer tout :


- Conserver mes fichiers conserve les données personnelles et supprime
toutes les applications installées ;
- Supprimer tout ne conserve rien, applications et données personnelles.

Cliquez sur Conserver mes fichiers

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Sélectionner le compte d’utilisateur et entrer le mot passe (facultatif) pour


continuer

Si le compte n’était pas protégé par un mot de passe cliquer sur Continuer

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Cliquer sur Réinitialiser pour commencer.

Enfin, le système est réinitialisé et sur bureau il y a un fichier contenant la liste des
applications supprimées.
Cas n°2 : vous avez encore accès à Windows 10
Ouvrez le menu Démarrer et sélectionnez Paramètres.

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Dans le panneau des paramètres, cliquez sur Mise à jour et sécurité.

Dans la colonne de gauche, sélectionnez Récupération puis cliquez sur le bouton


Commencer dans la section Réinitialiser ce PC.

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Passez ensuite à l’étape suivante pour savoir comment configurer la réparation de


Windows 10.
VIII.6.1.2. Configurer la réparation de Windows 10
Sélectionnez l’option Conserver mes fichiers. Cela va réparer Windows 10 sans
supprimer vos fichiers personnels ni modifier vos paramètres. Par contre, tous les
logiciels que vous avez installés à partir de sites Web et de DVD sont supprimés !

Le programme affiche ensuite la liste des logiciels qui seront supprimés pendant la
réparation de Windows 10. Pour vous faciliter la vie, je vous conseille de noter cette
liste de logiciels quelque part. Une fois Windows 10 réparé, vous n’aurez qu’à la
reprendre et réinstaller vos logiciels un par un.

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Après avoir pris connaissance des actions que le programme va effectuer, cliquez
sur le bouton Réinitialiser pour lancer la réparation de Windows 10.

En fonction des performances de votre PC, la réparation de Windows 10 prendra


plus ou moins de temps :

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Et voilà ! Windows devrait (normalement) retrouver des couleurs. Maintenant,


pensez à réinstaller les logiciels qui auront été supprimés par le programme de
réinitialisation ;

VIII.6.2. La mise à niveau


La mise à niveau est une réparation de Windows sans perte des paramètres,
logiciels installés ni des données personnelles.
Mais par précaution, il est conseillé de sauvegarder ses données avant d’effectuer
cette opération, surtout celles qui se trouvent sur le bureau.
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On peut recourir à la mise à niveau quand le système présente des


disfonctionnements qu’on n’a pas pu résoudre avec les outils de réparation de
Windows, des outils tiers éventuellement ou bien quand on ne sait pas effectuer
toutes les réparations ou qu’on veut gagner du temps.
Si la mise à niveau peut durer environ 2 heures jusqu’à 3 heures ou même plus en
fonction des données et des programmes installés. Pour effectuer une seule
réparation soi-même, on peut passer parfois des journées entières sans garantie
de succès, d’où l’intérêt majeur de la mise à niveau.
Malheureusement, la mise à niveau ne peut se faire que sous Windows depuis une
session ouverte. Elle peut échouer (rarement) si le système est fortement
endommagé, quand il y a un problème matériel spécifique ou une infection d’un
certain type qui peut empêcher son exécution.
Il faut cependant souligner qu’elle ne répare pas les disfonctionnements des
programmes hors Windows ou bien éliminer une infection ou un virus etc…
Pour effectuer la mise à niveau, il faut que la version et l’édition de l’ISO avec lequel
on effectue cette opération correspondent exactement à celles du système
d’exploitation installé.
Pour relever les informations concernant le système installé, entrer dans le volet
de recherche de la barre des taches le mot "msinfo" et cliquer sur l’icône
"Informations système" qui sera affichée dans les résultats de recherche.
Lors de la mise à niveau, la clé de produit n’est pas demandée et au terme de la
mise à niveau, le statut d’activation ne sera pas modifié.
VIII.6.2.1. Installation
Décompressez le fichier ISO (le fichier du système d’exploitation) et faites alors un
clic droit sur le fichier "setup.exe" (le dernier fichier à la racine de l’ISO) et cliquer
sur : "Exécuter en tant qu’administrateur", comme ceci :

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La préparation de l’installation se lance alors comme ceci :

Au bout de quelques minutes, la fenêtre "Obtenir les mises à jour importantes"


s’affiche :
- Cocher la case : "Pas maintenant".
- Décocher la case en bas : "Je veux aider à améliorer l’installation de
Windows".
- Cliquer sur : "Suivant".
Comme sur cette image :

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Attendre que la fenêtre "Termes du contrat de licence" s’affiche et cliquer sur le


bouton "Accepter" :

Les deux fenêtres suivantes vont se succéder et durent quelques minutes :

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Quand la fenêtre Prêt pour l’installation s’affiche, vérifier si :


- La version de Windows qui est indiquée correspond bien à celle installée.
- La case "Conserver les fichiers personnels et applications" est bien cochée.
Puis cliquer sur : Installer.

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Puis le PC redémarre.
La mise à niveau effective commence. Les deux fenêtres suivantes (semblables à
celles du point 6) vont se succéder et durent quelques minutes :

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Ir Pathy Kri’ce WANKUNDA

Puis le PC redémarre.
La mise à niveau se poursuit en 3 phases, avec un redémarrage au terme de chaque
phase. Ces 3 phases prennent environ 80% du temps total que prend la mise à
niveau.
- Copie des fichiers :

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- Installation de fonctionnalités et pilotes :

- Configuration des paramètres :

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Au redémarrage à la fin de la troisième phase, attendre encore quelques instants.


Les fenêtres suivantes vont se succéder :

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Et enfin le bureau sera affiché :

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Tous les fichiers sont sauvegardés pendant la mise à niveau sont dans un dossier
C:\Windows.OLD (de fois ce dossier caché).
a. Faire apparaitre le dossier caché Windows.OLD : pour le faire apparaitre,
allez sur "Poste de travail" -> Menu Affichage. -> Et cochez la case "Eléments
masqués".
b. Récupérer éventuellement des données du dossier Windows.OLD : Une fois
ce dossier trouvé, vous pouvez récupérer facilement des données.

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