TFC Philippe Musonda
TFC Philippe Musonda
TFC Philippe Musonda
DETERMINATION DU RENDEMENT DE
CHANTIER D’ALIMENTATION DE ROMPAD
VERS L’USINE
« CAS de MUTANDA »
Le plus grand problème qui retient notre attention est souvent l’acheminement de
ces produits dans les endroits adéquats. Soit pour permettre sa progression dans le temps
et dans l’espace de la découverture ou soit de fournir à l’usine de traitement.
C’est loin d’être une tâche facile pour les équipements de chargements et de
transports qui sont très souvent déployés dans des chantiers différents, parfois aux arrêts
pendant des heures, des jours voire de semaines pour ensuite passer à de périodes rudes de
travail, dans les conditions différentes, justement en fonction de chantier, et cela impacte
leur cycle de vie.
Le premier chapitre portera sur les généralités : cette partie du travail est consacrée
à la présentation de la mine de MUTANDA, Ainsi que sa considération géologique et ses
méthodes d’exploitation.
II.1.2.1.Hydrographie et hydrogéologie
Dans la conception de MUTANDA, il n’existe pas de cours d’eau néanmoins le
terrain est tel que quand il pleut toutes les eaux sont dirigés vers la rivière KANDO qui est un
affluent du fleuve Lualaba.
Les eaux de puits ruissellent facilement vers la rivière KANDO tandis qu’une
autre partie s’infiltre au travers des formations perméables et rejoint ensuite la nappe
phréatique :
Le niveau de la nappe est autour d’une altitude de 1280m par rapport au niveau de la mer.
II.1.2.2 Climat et Végétation
Le climat de la région de MUTANDA est du type tropical caractérisé par une
succession de deux saisons de durée inégale : une saison de pluie de 7 à 8 mois et une saison
sèche de quatre à cinq mois.
La végétation est aussi caractérisée par deux types : une savane boisée qui est un
foret clair dont les essences atteignent parfois 15 à 20 m de hauteur ce qui justifie la longue
saison de pluie.
I.3.1.2. Le Nguba
Appelé jadis Kundelungu inférieur (Ki), le Nguba est subdivisé en deux : le Ng.1
et le Ng.2.
1) Le Ng.2 : Dolomie grise, mauve et blanche alternant avec des bancs de shales gris
et verts (série récurrente), shale avec microgrès dolomitiques au sommet.
2) Le Ng.1 : il est subdivisé en trois : le Ng.1.1, le Ng.1.2 et le Ng.1.3.
o Le Ng.1.3 : c’est une argilite massive de couleur gris mauve à gris brunâtre,
présence de l’oligiste.
o Le Ng.1.2 : il est subdivisé en deux : le Ng.1.2.1 et le Ng 1.2.2.
Ng.1.2.2 : Dolomie et calcaire dolomitique francs.
Ng.1.2.1 : shale fin peu Dolomitique à rubannage régulier ;
o Le Ng.1.1 : c’est une argilite ou pélite, massive, à éléments subarrondis. Il est
aussi appelé grand conglomérat ou tillite ; sa couleur varie entre le gris-clair
et le gris-verdâtre parfois gris-rougeâtre.
I.3.1.3. Le Roan
Le Roan est un groupe le plus ancien du système katanguien avec une épaisseur
de plus de 100m ; il est subdivisé en quatre sous-groupes, de haut en bas on a : le R4
(Mwashya), le R3 (Dipeta), le R2 (groupe des mines) et le R1 (R.A.T), qui sont aussi
subdivisés en formations (FRANCOIS ? 1973).
a) Le R4 ou le Mwashya
Cet ensemble est communément appelé « série de Mwashya » ; il est subdivisé en
deux : R4.2. (Mwashya supérieur) et R4.1 (Mwashya inférieur).
1) R.4.2 : c’est une alternance des shales argileux finement lités vers le haut, gréseux
et en bancs minces vers le bas. Teinte gris-vert ou lilas.
2) R.4.1 : c’est une alternance des shales argileux, mais souvent noduleux, et de
dolomies altérées en roches siliceuses diverses, avec horizon de jaspe, hématite et
à oolithes.
b) Le R.3 ou Roan 3
La stratigraphie de ce sous-groupe est encore mal connue. Il contient en effet des
niveaux incompétents qui se sont disloqués par suite des efforts tectoniques. D’où de
nombreuses failles qui interrompent la succession des couches et empêchent l’établissement
d’une échelle stratigraphique complète. Il nommé communément Dipeta et comprend deux
formations :
a. R.3.2 : Dolomies avec les intercalaires de grès et de grès et de grès feldspathiques.
b. R.3.1 : shale à cailloutis ou grès fins feldspathiques.
c) Le R2 ou le Roan 2
C’est le mieux connu du Katanguien : il recèle les principaux gisements Cupro-
Cobaltifères ; il se nomme communément faisceau des Mines ou série des mines ; il
comprend les composantes ci-après :
a) Les calcaires à minéraux noirs (CMN) : ils sont subdivisés en deux : CMN
supérieur et CMN inférieur.
a. CMN supérieur : Argilite gréso-dolomitique, massive et/ou stratifiée jaunâtre,
noirâtre, blanchâtre et rosâtre talqueuse et/ou sableuse très altérée limonitisée
et ferrugineuse parfois, avec bancs de dolomies graphiteuses quartzitiques
fracturées.
b. CMN Inférieur : Dolomie stratifiée argileuse carbonée noire grisâtre fracturée
calcareuse avec veines de quartz, altérée noire jaunâtre, brun ocre à cherts
noir ; alternée de dolomie argileuse et schiste dolomitique ± graphiteux non ou
peu minacé- localement deux horizons à collénia, un horizon à poudingue
graphitoïde.
b) Les shales dolomitiques supérieurs(SDS) : ils sont subdivisés en cinq groupes :
SD3a : c’est un shale dolomitique, micro gréseux, subdivisé en trois dont
SD3aα, SD3aαβ et SD3aβ. La stratification est fine et régulière, de couleur
gris clair à gris verdâtre. Par contre le SD3aαβ est de couleur gris
blanchâtre.
SD2d : c’est un shale dolomitique graphiteux, à stratification millimétrique
à centimétrique, de couleur gris noir à gris sombre, se débite aussi
facilement en plaquette.
SD2c : c’est un shale dolomitique, à stratification fine et régulière, de
couleur gris clair à gris verdâtre.
SD2b : c’est une dolomie à collénia (stromatolithe), de couleur gris clair,
massive, alternant avec un shale dolomitique, gris clair, à stratification fine
et régulière.
SD2a : shale dolomitique graphiteux, finement lité, de couleur gris noir à
gris sombre, parfois gris clair et se débite facilement en plaquette.
SD 1b (B.O.M.Z) : (Black Ore Mineralized Zone) shale Dolomitique
massif gris-noir altéré en argilite grisâtre, jaunâtre et/ou verdâtre souvent
minéralisé en sulfure et en oxydes. Le B.O.M.Z. est une Dolomie
cristalline, massive, de couleur gris-sombre ; il est dur, cohérent, bon et
compact.
SD 1a (SDB) : shales Argilo-dolomitiques stratifié de couleur lits bleutés
alternant avec les lits noirs ; présence des petits nodules aplatis, de teinte
gris-clair stratifié en grand bancs minéralisé en sulfure et en oxyde.
c) Les Roches Siliceuses Cellulaires (RSC) : c’est une dolomie siliceuse cellulaire,
massive avec présence des vacuoles ou caries, de couleur gris-blanchâtre à
blanchâtre.
d) La RSF : Roche siliceuse Feuilletée, elle est subdivisée en deux :
La RSF dolomitique : c’est une dolomie siliceuse feuilletée, à
stratifications millimétriques à centimétriques (la stratification est régulière
et très compilée), sa couleur est grise à gris clair ;
La RSF siliceuse : c’est une dolomie siliceuse feuilletée, à stratifications
ondulées, de couleur gris-clair à gris.
e) La D’Strat : c’est une dolomie stratifiée, à stratifications centimétriques à
décimétriques ; elle renferme des nodules oeillées et sa couleur est gris-sombre.
f) La R.A.T grise : c’est un microgrès dolomitique, massif, de couleur variant entre
le gris clair et le gris verdâtre ; son épaisseur varie entre 3 à 5 m.
g) Brèche de la R.A.T Grise : elle est constituée d’un seul élément ; elle est
minéralisée son ciment est argileux et son épaisseur varie entre 0,5 à 1m.
Remarque
I.4.1. Stratigraphie
Le gisement de MUTANDA est un gisement sédimentaire stratiforme et
s’exploite à ciel ouvert ; trois mines sont en exploitation : Central Pit, Northwest Pit et East
Pit (GOLF) ; il est à noter que CNW. Pit est actuellement en récarrage .l’exploitation est en
train d’évoluer dans le but de réunir toutes ces mines.
MUTANDA se trouve dans le super groupe katanguien et sa stratigraphie s’étend
du Nguba jusqu’au R3.
En général, la stratigraphie de toutes ses mines est constituée principalement des
formations des Nguba 1.3 et 1.1, de Mwashya (R4) et de Dipeta (R.3) (voir figure 7).
Le gisement de cuivre-cobalt de MUTANDA se trouve localisé dans la faille sud
de KANSUKI. Il fait partie d’une poussée et de la ceinture connue sous le nom de l’arc
Lufien.
Il a les mêmes caractéristiques que la plupart des gisements du Copperbelt, dans la
mesure où il est stratiforme et contient des associations de carbonates.
Suivant une théorie, du nord au sud, nous avons les formations ci-après :
Figure 3 : la carrière centrale Nord-Ouest
Brèches de Ng1.3/Ng1.1
Ng1.1 ou Tillite du faciès de Kyavia
Méga brèches de R4/R3/Ng1.2/Ng1.1
Ng1.1 du faciès de Menda.
Figure 4 : Carte géologique de la zone de Mutanda, avec distribution des points des
sondages forés aux alentours de 2009 à 2014
I.4.2. Minéralisation
A MUTANDA, la minéralisation est plus importante dans la brèche ; elle est
disséminée et fissurale. Elle est rencontrée dans les formations suivantes :
Le R.4.1 (MWASHYA Inférieur), c’est ici qu’il y a la grande minéralisation du
gisement et ou l’exploitation se passe ;
Le Ng.1.1 et le R.3., sont minéralisés par contamination dans les contacts avec
le R.4.2.
En général le Ng.1 a une faible minéralisation. C’est-à-dire stérile comme à
Lubumbashi mais celui rencontré à TILWEZEMBE, DEZIWA et à MUTANDA précisément
dans la carrière Centrale Nord-Ouest présente une minéralisation suite à la présence des
minerais oxydés et sulfurés dans la faille de KANSUKI (J.I.KABAMBA. 2009).
a) La phase oxydée (altérée)
C’est une phase au cours de laquelle la roche est pourrie sous l’influence des
conditions météoriques : les eaux de pluie (acides), la température, la dilatation et le
refroidissement des roches ; elle part de la surface jusqu’à plus ou moins 80 m de profondeur
les minéraux rencontrés dans cette phase sont :
La malachite : Cu2[(OH)2Co3] et toutes ses variétés entre autres : malachites
fibreuses, zonaires, la stalactite et malachites en rognon.
L’hétérogénite : (Co,Cu), O, OH ?
La chrysocolle,
La katangaise,
Un peu de shattuckite,
L’azurite : 2Cu[(OH)2Co3]
L’oligiste : Fe2O3
Les principaux minéraux d’oxyde de cuivre sont la malachite (Cu2Co3(OH)2) et la
pseudo malachite ( un phosphate hydraté de cuivre- Cu5(PO4)2(OH)4, avec l’hétérogéite
(CoOOH) comme principal minéral de cobalt. La gangue est composée essentiellement de
quartz, de chlorites, de mica (illite). Comme échantillons contiennent un peu de talc. Les
autres minéraux de gangue identifiés sont des hydroxydes de Fe (hématite et la goethite).
Des hydroxydes d’Al (gibbsite et kaolinite). Il n’y a pas d’uranium dans les
oxydes.
En général la malachite est plus abondante. De très petites quantités de
chalcosine (Cu2S) sont présentes, généralement sous forme d’inclusions
dans la malachite. Il y a des traces de chalcopyrite qui se présentent
uniquement comme occlusion dans les grains de quartz.
L’hétérogénite, ou plus exactement la lihiophorite [(Co, Mn) O(OH)],
déterminée sur base de la teneur en manganèse des minerais, est le principal
minéral de cobalt.
b) La phase intermédiaire (de transition)
Cette dernière sépare la phase oxydée et sulfurée, elle a une épaisseur de 20 à 30m ; on
y trouve :
Le sel rose de cobalt ;
Le cuivre natif ainsi que quelques éléments de la phase oxydée et de la phase
dolomitique ou sulfurée qui peuvent accompagner ces deux indicateurs
principaux.
c) La phase dolomitique ou sulfurée
C’est une phase au cours de laquelle la dolomie est à l’état saine. Cette phase est
caractérisée par les minéraux suivants :
La chalcosine : Cu2S ;
La bornite : Cu5FeS4
La chalcopyrite : CuFeS2 ;
La pyrite : FeS2 ;
La carrolite : CuCo2S2
L’hématite : alpha Fe2 O3
L’oligiste : Fe2O3
La goethite : alpha Fe+3 O (OH)
La zone des sulfures du gisement fera l’objet des travaux futurs mais il est vrai
que la carrière CNW et la Centrale ne renferment pas beaucoup de sulfures comparativement
à la carrière EAST.
I.4.6.Méthode d’exploitation
Le gisement de la carrière centrale nord-ouest est exploité à ciel ouvert par la
méthode de fosses emboitées. La mine centrale nord-ouest évolue en deux phases : la phase 1
au sud-est et la phase 2 au Nord-Ouest est et actuellement, la phase Sud-Est en récarrage.
Les éléments fondamentaux de la mine de la carrière centrale nord-ouest ont pour
dimensions : Hauteur de gradin 10 m, Banquette de sécurité 5 à 6 m, Angle de talus des
gradins 45 à 60 degrés ; la profondeur actuelle de la mine est d’environ 200 m.
CHAP II : NOTIONS DE BASE SUR LE CHARGEMENT ET
TRANSPORT DANS UNE MINE A CIEL OUVERT
II.1. INTRODUCTION
Les deux opérations chargement et transport, sont dépendantes et consistent à
établir la liaison entre le fond de la mine et le point de déchargement des produits (stérile et
minerai) et de point de chargement vers l’usine. Le transport a pour objet non seulement de
déplacer des minerais mais aussi des stériles qui représentent souvent la principale partie de la
circulation des produits dans une exploitation à ciel ouvert.
Les temps de cycle, pour ces opérations varient selon la distance à parcourir entre
le front et le point de déchargement. Par la suite nous verrons leur dépendance en calculant les
séquences de chargement à partir des cycles de transport.
Offrant une puissance nominale de 606 kW (813 HP) avec son seul
Moteur C27 ACERT, la 6015B est capable de fournir les temps de cycle les plus rapides de sa
catégorie ainsi qu'une productivité inégalée.
Potentiel de rentabilité accru grâce à une meilleure compatibilité avec les
tombereaux de chantier Cat
Équipée de série d'un grand godet de 8,1 m3 (10,6 yd3), la 6015B est conçue pour
s'associer parfaitement aux célèbres Tombereaux 773, 775 et 777 Cat en respectivement 4, 5
et 7 passes. Cela représente un avantage d'une passe par rapport aux principales pelles
chargeuses de sa catégorie, comprenant un équipement standard. Si la tâche est effectuée de
façon régulière, cela permet de déplacer une plus grande quantité de matériaux et ainsi obtenir
une rentabilité supérieure.
Grâce à sa compatibilité avec les tombereaux généralement utilisés dans la
construction lourde, les carrières/granulats et les exploitations minières petites à moyennes du
monde entier, la 6015B démontre que sa polyvalence est à la hauteur d'une pelle chargeuse de
100 t (110 US t). Elle est ainsi parfaitement adaptée et suffisamment productive pour tous ces
environnements d'exploitation.
Ci-dessous l’image et les caractéristiques de la pelle CAT 6015B
Poids 154.3 t
Longueur de transport 7m
Largeur de transport 4.8 m
Hauteur de transport 4.59 m
Capacité du godet 8.1 m³
Largeur chenilles caoutchouc 700 mm
Flèche MB
Max. Portée 13.9 m
Prof. de dragage 7.9 m
Force d’arrachement 501 kN
Fabricant du moteur Caterpillar
Type de moteur C27 Acert
Puissance moteur 556 kW
Cylindrée 27 l
nombre de cylindres 12
Alésage du cylindre x course 137,2x152,4 mm
Niveau d'émission Tier 4 Final
II.3. ENGINS DE TRANSPORT
Dans une mine à ciel ouvert, le transport établit la liaison entre le fond de la mine,
le point de chargement et le remblai, point de déchargement des produits (stérile et minerai).
Il a pour objet d’assurer le déplacement des minerais utiles et des stériles du front de taille au
point de déchargement et également le déplacement des hommes et des matériaux vers le lieu
de travail.
Pour ce faire, dans ce présent travail, nous nous limiterons sur les engins de
transport tels que les camions bennes.
Les engins de transport, en occurrence les camions bennes, sont des machines
mobiles conçues pour le transport des minerais et des stériles. Ces machines sont
structurellement composées :
D’un châssis monté sur essieux ;
D’un bac avec des dispositifs de levage ;
D’un moteur et des organes de transmission ;
D’une cabine ;
Et des gros pneus très résistants à l’usure.
Le transport par camion benne offre divers avantages dont les principaux sont les
suivants :
La souplesse d’utilisation permettant de s’adapter à tous les types
d’exploitation pour n’importe quelle profondeur et structure du gisement ;
La grande capacité de transport ;
L’organisation simple de la circulation des engins de transport.
Les bennes peuvent être classées différemment en fonction de leur structure de
châssis, de leur structure de transmission, de leur puissance et de leur source d’énergie.
De ce fait, les paramètres ci-dessous doivent pouvoir être clarifiés et mieux
optimisés quand on se met dans la recherche de l’accroissement de la productivité :
Sur le chargement :
- La capacité du bac ;
- Le taux de remplissage du bac.
Le temps de cycle.
II.3.1. Critères de choix d’un engin de transport
Le choix de l’engin de transport est fonction de la production de la mine, de la
capacité des engins de chargement ainsi que de la distance de transport à parcourir (distance
de trafic à parcourir). Cependant les critères à considérer pour choisir un dumper sont :
les capacités à ras bord et avec refus ;
le type du moteur : puissance, nombre de cylindres, alésage, course, nombre
de tours au régime normal et mode de démarrage ;
le type de transmission, le nombre de vitesses avant et arrière ;
le type de freins ;
les indications relatives à la cabine du conducteur ;
la description de la benne et justification de sa forme en fonction de sa
destination (transport de roche ou de terre) ;
le dispositif de culbutage ;
les dimensions générales : longueur, largeur, hauteur hors tout, hauteur de
l’arête supérieure de la benne au-dessus du sol en position de chargement ;
Rayon de braquage ;
le poids net (tare) de l’engin en ordre de marche à vide ;
la distribution du poids à vide sur les essieux, poids brut en charge et charge
utile admissible, avec leur répartition sur chacun des essieux.
Notons que dans le cadre du présent travail, il sera question du transport par
camions bennes CAT ADT 740 et CAT ADT 745.
2.4.2. Présentation de la benne CAT ADT 740 et CAT ADT 745
Caterpillar conçoit et opère dans le respect de l’environnement. Le moteur
CATC18, qui intègre le module d’émissions propres Cat (CEM), répond aux normes
EPADTier4Final/Stage IV sur les émissions.
Le système utilise à la fois du carburant diésel à très faible teneur en soufre. Tous
les tombereaux articulés de la série Cat sont conçus pour des cycles de vie longs avec des
machines utilisant des composants manufacturés et des rénovations pour optimiser chaque
pièce et réduire au maximum le gaspillage.
Le volume de circuits d’huile hydraulique et d’huile moteur, diminuait ainsi la
quantité de déchets lors du remplacement des huiles
Poids 32.6 t
Pneumatiques standard 29.5 R 25
Capacité benne 21.9 m³
Charge utile 36.3 t
Longueur de transport 10.889 m
Largeur de transport 3.43 m
Hauteur de transport 3.745 m
Rayon de braquage à l'extérieur 8.595 m
Hauteur de chargement 3.1 m
Fabricant du moteur Caterpillar
Type de moteur 3406 E-ATAAC-EUI
Puissance moteur 309 kW
Cylindrée 14.6 l
Poids 33.4 t
Pneumatiques standard 29.5 R25
Capacité benne 25 m³
Vitesse de déplacement 54.7 km/h
Charge utile 41 t
Longueur de transport 11.555 m
Largeur de transport 3.774 m
Hauteur de transport 3746 m
Rayon de braquage à l'extérieur 8.6 m
Fabricant du moteur Caterpillar
Type de moteur C18 Acert
Puissance moteur 381 kW
Cylindrée 18.1 l
Alésage du cylindre x courses 145x183 mm
Avec :
Tv : temps variable :
Ta : temps du parcourt aller benne chargée ;
Tr : temps du parcourt retour benne vide.
Tf : temps fixe :
o Tach : temps d’attente au chargement du camion benne à la chargeuse ;
o Tmch : temps de manœuvre au chargement ;
o Tch : temps de chargement ;
o Tmd : temps manœuvre au déchargement ;
o Td : temps de déversement ;
o T’mrg : temps de ravitaillement en gasoil rapporté au temps de cycle du
camion benne sans attente à la chargeuse ;
o T’mvt : temps de la visite d’une benne rapporté au temps de cycle du camion
benne sans attente à la chargeuse.
D’où : [ ]
Notons que les différentes classes d’heures que nous allons décrire permettent de
définir les notions de :
◢ Coefficient de mise à disposition, CMD
◢ Coefficient d’utilisation effective, CUE ;
◢ Coefficient d’utilisation absolu, CUA.
2.5.1. Classes d’heures
Tout part d’une période de référence qui représente normalement soit un poste, soit
une journée, soit une semaine, soit un mois, soit une année, et cette période peut être
décomposée en différente classes d’heures à savoir :
A. Heures théorique ou possible, HP
Elles représentent le total d’heures possibles dans une période donnée :
Un poste =8heures ;
Un jour =24heures ;
Un mois = 30 jours, 720heures.
Une année =365jours, soit 8760 heures.
Ces heures sont décomposées en deux classes :
Les heures d’activité ;
Les heures d’inactivité.
1. Heures d’activité, HACT
Elles représentent l’ensemble des heures pendant lesquelles les services
d’exploitation et de maintenance sont en activité quelle que soit la période de référence
considérée. Elles sont décomposées en deux classes principales d’heures :
Heures de mise à disposition, HMD ;
Heures de maintenance, HM.
a) Heures de mise à disposition, HMD
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont mis à la disposition de la
division de l’exploitation. Autrement dit, le total d’heures garanties par la division de
maintenance a l’exploitation pour la réalisation de la production planifiée. Ces heures sont
aussi décomposées en deux classes d’heures :
Heures d’utilisation réelle ou effective ;
Heures improductives.
i. Heures d’utilisation réelle ou effective, HUE
Ce sont les heures effectivement prestées par les engins affectées à l’exploitation.
ii. Heures improductives, HIMP
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins qui sont mis à la disposition de
l’exploitation ne travaillent pas à la production. Par exemple le changement de poste, attente
de poste, minage, déplacement des engins d’un chantier à un autre, etc…
b) Heures de maintenance, HM
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont à la disposition de la
maintenance. Il s’agit des heures correspondant aux périodes d’entretien, de réparation, de
rénovation ou du retard dû aux approvisionnements en pièces de rechanges.
2. Heures d’inactivité, HINACT
Elles représentent les heures pendant lesquelles les engins ne sont sous la
responsabilité directe ni de l’exploitation, ni de la maintenance. Dans cette classe d’heures,
nous considérons les heures de réserve qui sont les heures gérées par la direction du siège en
cas de surabondance de la flotte d’engins.
B. Représentation graphique des classes d’heures
Ces différentes classes d’heures peuvent se présenter d’une manière structurelle
comme suit :
Figure 2.1 - Representation graphique de subdivision d'heures
( )
( )
( ) ( )