Marketing Digital, Notion, Évolution Et Évaluation (PDFDrive)

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Ecole Des Hautes Etudes Commerciales

D’Alger

EHEC
Mémoire de fin de cycle en vue de l’obtention du diplôme de Master en
Sciences Commerciales

Option : Marketing

THEME :

L’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité


de la stratégie marketing digital.
Etude de cas : ABC Pepsi

Elaboré par : Encadré par :

Mlle KAFIZ Salima Dr. KHERRI Abdenacer

Maître de conférences (A) à EHEC Alger

4ème Promotion

Année universitaire

2016-2017
Résumé

Les réseaux sociaux ne cessent d’attirer de plus en plus de monde sur internet. En effet, notre
planète compte plus de 2.78 milliards d’utilisateurs du social media et de ce fait, quelle que
soit sa taille et ses cibles, l'entreprise ne peut plus ignorer les réseaux sociaux car ils
représentent de précieux canaux pour développer la notoriété et mettre en avant la valeur
ajoutée de l’entreprise. C’est ainsi qu’il est devenu aujourd’hui anodin de voir une entreprise
modifier sa stratégie de marketing traditionnel passant ainsi à une stratégie marketing digitale.

Ce mémoire de recherche est divisé en trois chapitres qui expliquent la notion de marketing
digital en donnant des définitions sur ce phénomèneainsi que son évolution à travers le temps.
Continuant avec le chapitre qui s’occupe des réseaux sociaux, chapitre ou sera détaillée
l’émergence de ces réseaux et des nombreux avantages qu’ils peuvent apporter à une
entreprise. Le dernier chapitre traite l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur
l’efficacité de la stratégie marketing digitale mise en place par l’entreprise ABC Pepsi à
travers une étude quantitative.

Mots clés
Réseaux sociaux, marketing digital, web, outils, levier, cible, marque, social media, efficacité,
notoriété, indicateurs.
Abstract

Social networks are constantly attracting more and more people on the internet. Indeed, our
planet has more than 2.78 billion social media users. Today, regardless of its size and targets,
the company can no longer ignore social networks because they represent valuable channels
for developing brand awareness and highlighting the added value of the company. Thus it has
become nowadays innocuous to see a company modify its traditional marketing strategy thus
passing to a digital marketing strategy.
This research dissertation is divided into three chapters that explain the concept of digital
marketing by giving definitions on this phenomenon as well as its evolution over time.
Continuing with the chapter that deals with social networks, chapter where will be detailed the
emergence of these networks and the many benefits that they can bring to a company. The last
chapter deals with the impact of the use of social networks on the effectiveness of the digital
marketing strategy implemented by the company ABC Pepsi through a quantitative study.
Keywords

Social, networks, digital marketing, web, tools, leverage, target, brand, social media,
efficiency, reputation, indicators.
‫الملخص‬
‫تستمر الشبكات االجتماعية لجذب المزيد والمزيد من الناس على شبكة االنترنت‪ .‬في الواقع‪ ،‬كوكبنا لديها أكثر من ‪278‬‬
‫مليار مستخدمي وسائل اإلعالم االجتماعية‪ ،‬وبالتالي‪ ،‬مهما كان حجمها وهدفها‪ ،‬فإن الشركة لم تعد قادرة على تجاهل‬
‫الشبكات االجتماعية ألنها قنوات قيمة لبناء الوعي وتسليط الضوء على القيمة المضافة للشركة‪ .‬فقد أصبح اآلن تافهة لرؤية‬
‫شركة تتغير إستراتيجيتها التسويقية التقليدية والتحول إلى إستراتيجية التسويق الرقمي‪.‬‬
‫وتنقسم هذه الورقة البحثية إلى ثالثة فصول تشرح مفهوم التسويق الرقمي من خالل توفير تعريفات لهذه الظاهرة وتطورها‬
‫عبر الزمن‪ .‬ويتناول الفصل الثاني مع الشبكات االجتماعية‪ .‬في الواقع هناك سيتم شرح ظهور هذه الشبكات والعديد من‬
‫الفوائد التي يمكن أن تقدم إلى األعمال التجارية‪ .‬ويناقش الفصل األخير من تأثير استخدام الشبكات االجتماعية على فعالية‬
‫إستراتيجية التسويق الرقمي التي تنفذها الشركة ‪ ABC PEPSI‬من خالل الدراسة الكمية التي قمنا بها‪.‬‬

‫الكلمات المفتاحية‬
‫الشبكات االجتماعية‪ ،‬التسويق الرقمي‪ ،‬شبكة‪ ،‬أدوات‪ ،‬هدف‪ ،‬عالمة‪ ،‬وسائل اإلعالم االجتماعية‪ ،‬فعالية‪ ،‬السمعة‪،‬‬
‫مؤشرات‪.‬‬
DEDICACES

À Mes chers parents qui m’ont soutenu et encouragé tout au long de ma


vie ;
À la mémoire de mes grands-parents.
À mes Sœurs SONIA, LYAKOUT et à mes deux frères DALIL,
MANSOUR ainsi qu’à mes beaux-frères Djilali et Rabia, sans oublié
mes chéries d’amour ZINA, SOFIA et KIKI ;
À RAFIK ;
À notre regrettée Myriam qui nous a quitté dans la fleur de l’âge ;
À mes oncles, tantes, cousines et cousins ;
À tous mes amis qui se reconnaîtront.
REMERCIEMENTS

Je remercie le grand dieu tout puissant pour m’avoir accordé la force et


le courage nécessaires pour accomplir ce travail.
Je tiens à exprimer ma gratitude et mes plus vifs remerciements à mon
encadreur Mr. KHERRI Abdenacer pour sa disponibilité, son aide et
ses conseils si précieux qui m’ont aidé tout au long de ce travail.
Je remercie également M. akhounak, I.Soumiya et particulièrement Mlle
KAFIA Souad pour leurs orientations et conseils. Ainsi que tout le
personnel d’ABC PEPSI.
J’aimerais également remercier l’ensemble du personnel enseignant de
l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales d’Alger, pour le sérieux et la
qualité de l’enseignement qu’ils ont fourni durant ces années d’études.
Une grande pensée à toutes les personnes qui ont contribué de près ou
de loin à la réalisation de ce travail.
Liste des abréviations
Abréviation Signification
ABC Atlas Boutling Corporation

ADN Acide Désoxyribonucléique

BDD Base De Données

BtoC Business to Consumer

CA Chiffre d’Affaire

CMI Communication Marketing Intégrée

CPA Coût Par Acquisition

CPC Cout par Clic

CPM Coût pour Mille Impressions

CRM Customer Relationship Management

GAFA Google, Apple, Facebook et Amazon

GPS Global Positioning System

IP Internet Protocol

KPI Key Performance Indicators

NPS Net Promoter Score

NTIC Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

PC Personal Computer

PESTEL Politique, Economique, Sociologique, Technologique, Ecologique,


Légal.

QR code Quick Response Code

QS Quality Score

RFM la Récence, la Fréquence et le Montant

RH Ressource Humaine

ROI Return On Investment : retour sur investissement

ROPO Research Online Purchase offline


SBC Setifis Bottling Corporation

SCP Segmentation, Ciblage et Positionnement

SEA Search Engine Advertising

SEM Search Engine Marketing

SEO Search Engine Optimization

SPSS Statistical Package for Social Sciences

SWOT Strenghts, Weaknesses, Opportunities, Threats

URL Uniform Resource Locator


Liste des tableaux :
Designation Page
Tableau 1.1 : Cinq modèles de création de valeur. 21
Tableau 1.2 : Les indicateurs qui peuvent être utilisés selon le type de site. 22

Tableau 1.3 : Exemples d’indicateurs proposé selon des objectifs précis 31

Tableau 2.1 : Points forts/points faibles de Facebook 46

Tableau 2.2 : Points forts/points faibles de Twitter. 47


Tableau 2.3 : Points forts/points faibles d’Instagram. 48

Tableau 2.4 : Points forts/points faibles LinkedIn. 51

Tableau 2.5 : Matrice d’analyse SWOT d’une présence sur les réseaux 52-53
sociaux.
Tableau 3.1 : Gamme des produits ABC Pepsi. 83

Tableau 3.2 : représentation des couleurs et formes du logo PEPSI. 84

Tableau 3.3 : Répartition des personnes interrogées selon leur sexe. 94

Tableau 3.4 : Répartition de l’échantillon selon l’âge 95

Tableau 3.5 : La répartition de l’échantillon selon la catégorie socio-professionnelle 96

Tableau 3.6 : Répartition de l’échantillon selon l’utilisation des réseaux 97


sociaux.
Tableau 3.7 : Répartition de l’échantillon selon l’ensemble des réseaux sociaux 98
utilisés.
Tableau 3.8 : Répartition de l’échantillon selon l’ensemble des réseaux 99

sociaux utilisés le plus.

Tableau 3.9 : Fréquence d’utilisation de Facebook 100

Tableau 3.10 : Fréquence d’utilisation de Twitter 101

Tableau 3.11 : Fréquence d’utilisation d’Instagram. 102


Tableau 3.12 : Fréquence d’utilisation d’LinkedIn. 104

Tableau 3.13 : Fréquence d’utilisation de YouTube 105

Tableau 3.14 : Fréquence d’utilisation de Snapchat 106

Tableau 3.15 : Fréquence d’utilisation de viadeo 107

Tableau 3.16 : Le but de l’utilisation des réseaux sociaux par les internautes 108
interrogées.
Tableau 3.17 : Répartition de l’échantillon selon une recherche déjà effectué 109

sur une marque précise sur les réseaux sociaux.

Tableau 3.18 : Répartition des internautes selon ce qui les influence sur les 110
réseaux sociaux.
Tableau 3.19 : La répartition de l’échantillon consommateur de la boisson d’ABC 111
Pepsi.

Tableau 3.20 : Répartition des internautes selon leurs recours aux réseaux 112
sociaux pour se renseigner sur la marque Pepsi.

Tableau 3.21 : Répartition des internautes selon le réseau où ils se 113


renseignent sur la marque Pepsi.

Tableau 3.22 : Répartition des internautes selon la raison pour laquelle ils ne 114
se renseignent pas sur la marque Pepsi sur les réseaux sociaux.
Tableau 3.23 : Répartition de l’échantillon selon leur jugement sur la 115
présence de Pepsi sur les réseaux sociaux
Tableau 3.24 : la répartition de l’échantillon selon l’utilité que leur évoque la 116
présence de Pepsi sur les réseaux sociaux.
Tableau 3.25 : Répartition de l’échantillon selon leur classement du type de 117
publications de Pepsi sur les réseaux sociaux.
Tableau 3.26 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de 118
l’interactivité entre la marque Pepsi et les fans sur les réseaux sociaux.
Tableau 3.27 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de la 119
rapidité et le feedback de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux.
Tableau 3.28 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de l’image 120
que la marque Pepsi propose sur les réseaux sociaux.

Tableau 3.29 : Répartition de l’échantillon selon leur jugement par rapport à 121
la présence de Pepsi sur les réseaux sociaux

Tableau 3.30 : Répartition de l’échantillon selon la contribution des réseaux 122


sociaux à mieux communiquer et à promouvoir l’image de marque Pepsi.

Tableau 3.31 : Le réseau social le plus utilisé suivant le sexe. 123

Tableau 3.32 : Le réseau social le plus utilisé suivant la tranche d’âge. 124

Tableau 3.33 : La fréquence d’utilisation du réseau social le plus utilisé par 124-125
les personnes interrogées.
Tableau 3.34 : La catégorie socio-professionnelle des personnes qui ont déjà 125
effectué une recherche sur une marque précise sur les réseaux sociaux.
Tableau 3.35 : La tranche d’âge des consommateurs des boissons d’ABC 126
Pepsi
Tableau 3.36 : Le jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de notre 126
population par rapport à la présence de Pepsi sur les réseaux sociaux.
Tableau 3.37 : le réseau social le plus utilisé suivant l’image que la marque 127
de Pepsi propose sur les réseaux sociaux.

Tableau 3.38 : Jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de 128


l’échantillon par rapport à la présence de Pepsi sur les différents réseaux
sociaux.
Tableau 3.39 : Jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de 129
l’échantillon par rapport à l’usage des réseaux sociaux par Pepsi afin de
mieux communiquer et à promouvoir l’image de marque de cette dernière
positivement.
Liste des figures :
Designation Page
Figure 1.1 : Les évolutions de la présence et des contenus sur le web 7
Figure 1.2 : Le SWOT digital. 17
Figure 1.3 : Résultats de recherche naturels et publicités sur le moteur de 27
recherche Google.
Figure 1.4 : Annonce publicitaire sur le moteur de recherche Google. 28
Figure 2.1 : Les pôles de présence Social Media. 40
Figure 2.2 : Panorama des réseaux sociaux les plus utilisés. 43
Figure 2.3 : Exemple de calendrier éditorial. 64
Figure 3.1 : L’organigramme général de « ABC PEPSI » 78
Figure 3.2 : Site officiel d’ABC Pepsi. 87
Figure 3.3 : La page Facebook officielle de Pepsi. 88
Figure 3.4 : La page Facebook officielle de Mountain Dew. 88
Figure 3.5 : La page Facebook officielle de 7UP. 89
Figure 3.6 : La page Facebook officielle de Mirinda. 89
Figure 3.7 : Répartition des personnes interrogées selon leur sexe 94
Figure 3.8 : Répartition des personnes interrogées selon l’âge 95
Figure 3.9 : La répartition de l’échantillon selon la catégorie socio- 96
professionnelle
Figure 3.10 : Répartition de l’échantillon selon l’utilisation des réseaux sociaux 97

Figure 3.11 : Répartition de l’échantillon selon l’ensemble des réseaux 98


sociaux utilisés.
Figure 3.12 : Répartition de l’échantillon selon l’ensemble des réseaux 99
sociaux le plus utilisés.
100
Figure 3.13 : fréquence d’utilisation de Facebook
Figure 3.14 : Fréquence d’utilisation de Twitter 101

Figure 3.15 : Fréquence d’utilisation d’Instagram 103

Figure 3.16 : Fréquence d’utilisation d’LinkedIn. 104


Figure 3.17 : Fréquence d’utilisation de YouTube 105
Figure 3.18 : Fréquence d’utilisation de Snapchat. 106

Figure 3.19 : Fréquence d’utilisation de viadeo 107


Figure 3.20 : Le but de l’utilisation des réseaux sociaux par les internautes 108
interrogées.
Figure 3.21 : Répartition de l’échantillon selon une recherche déjà effectué 109
sur une marque précise sur les réseaux sociaux.
Figure 3.22 : Répartition des internautes selon ce qui les influence sur les réseaux 110
sociaux.
Figure 3.23 : La répartition de l’échantillon consommateur de la boisson 111
d’ABC Pepsi.
112
Figure 3.24 : Répartition des internautes selon leurs recours aux réseaux
sociaux pour se renseigner sur la marque Pepsi.
Figure 3.25 : Répartition des internautes selon le réseau où ils se renseignent 113
sur la marque Pepsi.
Figure 3.26 : Répartition des internautes selon la raison pour laquelle ils ne se 114
renseignent pas sur la marque Pepsi sur les réseaux sociaux.
115
Figure 3.27 : Répartition de l’échantillon selon leur jugement sur la présence de
Pepsi sur les réseaux sociaux
Figure 3.28 : la répartition de l’échantillon selon l’utilité que leur évoque la 116
présence de Pepsi sur les réseaux sociaux.
Figure 3.29 : Répartition de l’échantillon selon leur classement du type de 117
publications de Pepsi sur les réseaux sociaux.
Figure 3.30 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de 118
l’interactivité entre la marque Pepsi et les fans sur les réseaux sociaux.
Figure 3.31 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de la rapidité 119
et le feedback de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux.
Figure 3.32 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de l’image 120
que la marque Pepsi propose sur les réseaux sociaux.
Figure 3.33 : Répartition de l’échantillon selon leur jugement par rapport à la 121
présence de Pepsi sur les réseaux sociaux.
Figure 3.34 : Répartition de l’échantillon selon la contribution des réseaux 122
sociaux à mieux communiquer et à promouvoir l’image de marque Pepsi.
Sommaire
Introduction générale…………..………………………………………………………………1

Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation……….……………………4


1.1. Section 01 : l’émergence du marketing digital…………………………………....………4
1.2. Section 02 : la mise en place d’une stratégie digitale……………………….………..….13
1.3. Section 03 : Les leviers d’action et la mesure de l’efficacité d’une stratégie digitale.......24

Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux ………………...…………...………………….37


2.1. Section 01 : Généralités sur les réseaux sociaux…………………………………………37
2.2. Section 02 : mettre en place une stratégie social media……………………..…………...52
2.3 Section 03 : mesurer l’efficacité d’une stratégie Social Média……………….…………..65

Chapitre 03 : l’impact d’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie


marketing digitale……………………………………………………………..……………...74
3.1. Section 01 : Présentation de la compagnie ABC PEPSI………………………...……….74
3.2. Section 02 : démarche de l’enquête ……………………………………………………..90
3.3. Section 03 : Traitement et dépouillement des résultats ……………………………...…..94

Conclusion générale……………………..…………………………………………………..133
Introduction Générale
Introduction Générale

Un nouveau phénomène est apparu depuis quelques années en Algérie et partout dans le
monde. Il s’agit de la popularité grandissante des réseaux sociaux sur le Web, lesquels ont
bousculé les modèles traditionnels du marketing établis depuis plus d’un siècle. Dans un
monde toujours plus connecté, la concurrence des entreprises numériques bouleverse les
modèles d’affaires, et les dirigeants n’ont guère le choix : l’heure est à la transformation
digitale. Cette transition n’est pas nouvelle. Elle recouvre une réalité nécessaire, surtout pour
les entreprises dites «traditionnelles», qui ne sont pas nées dans la culture digitale. Bâties sur
un modèle ancien, elles doivent engager et réussir leur transformation pour rester
compétitives.

Le web 2.0 ou plus spécifiquement les médias sociaux, ont été la cause du changement
dans les méthodes de communication tant au niveau individuel qu’au niveau des entreprises.
Aujourd’hui, les médias sociaux occupent une grande importance dans nos vies puisque plus
de 32% de la population de la terre est inscrite au moins dans un réseau social.
Ils permettent aux consommateurs de s’échanger les informations et de communiquer avec un
nombre illimité de personnes à travers le monde. Comme ils offrent la possibilité de
communiquer avec les entreprises, ces dernières bénéficient aussi de l’opportunité d’établir
des relations à long terme avec leurs consommateurs actuels ou potentiels et de résoudre leurs
problèmes.

Cette dernière décennie a été témoin d’une explosion de l’utilisation de nouveaux


réseaux. En outre, ils offrent divers canaux de communication permettant aux marketeurs
d’atteindre leurs consommateurs ainsi que de suivre leur comportement et de détecter leurs
besoins émergents caractérisés par un développement permanant. En fait, ceci représente
autant de défis que d’opportunités pour les compagnies.

Aujourd’hui, dans un contexte de forte incertitude économique, la concurrence dans le


secteur des boissons gazeuses est de plus en plus rude et afin de se différencier de ses
concurrents, l’entreprise ABC Pepsi décide d’opter pour une stratégie digitale sur les réseaux
sociaux. En effet, de nos jours, les consommateurs sont de plus en plus présents et actifs sur
ces réseaux sociaux et s’orientent vers eux pour demander conseil.

L’objet de notre étude est donc d’essayer de comprendre dans quelles mesures les réseaux
sociaux impactent sur l’efficacité d’une stratégie digitale mise en place au sein d’une
entreprise. Pour se faire, nous formulons la problématique suivante :

1
Introduction Générale

Pour quelles raisons les marques doivent-elles intégrer le marketing des réseaux sociaux
dans leur stratégie digitale?
Pour répondre à cette problématique nous nous sommes posés les questions secondaires
suivantes :

 Quel est le réseau social le plus efficace pour une bonne stratégie digitale ?
 L'intégration des réseaux sociaux dans le marketing digitale permet-elle de renforcer
la notoriété de l'entreprise ?
 Quel est l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
digitale de l’entreprise ?

Dans le but d’apporter des éléments de réponses à ces questions et sur la base de nos
connaissances primaires, nous nous sommes ainsi proposés les hypothèses suivantes :

 Facebook est le réseau le plus utilisé par les consommateurs, par ailleurs il est le
réseau social le plus efficace pour avoir une bonne stratégie digitale.
 L'intégration des réseaux sociaux a permis une meilleure notoriété de l’entreprise.
 L’utilisation des réseaux sociaux a un impact direct et positif sur l’efficacité de la
stratégie marketing digitale de l’entreprise.

Le choix du thème ne s'est pas fait d'une façon hasardeuse puisqu'il correspond
parfaitement à notre formation, d'autant plus que le marketing digital est plus que jamais au
centre des préoccupations des entreprises, puisque le consommateur à tendance à être
connecté sur différents réseaux sociaux et internet. Cela nous mène à dire que les entreprises
ont besoin de cette expansion digitale dans le but de croquer de nouvelles part de marché.
Nous avons été principalement inspirés et motivés par cette approche adoptée par les
compagnies, d'où notre curiosité à essayer de comprendre d'avantage pour mieux cerner ce
qui pousse les entreprises à s'investir dans le marketing digital.

Afin d’atteindre l’objectif de notre recherche, nous avons jugé utile de mener une mixture
de deux approches :

 Une approche descriptive pour apprécier le cadre théorique de notre étude, à travers
la consultation de revues, livres et l’examen d’une documentation appropriée.
 Une approche analytique pour tenter d’analyser la mise en application des concepts
théoriques dans un cas réel pendant la période du stage pratique, en utilisant comme
outils de recherche un questionnaire. une enquête quantitative sur le terrain en

2
Introduction Générale

interrogeant 500 individus, l’étude sera faite en s’appuyant sur le logiciel SPSS qui
nous permettra de faire une analyse à travers un tri à plat ainsi qu’un tri croisé des
questions posées.

Notre travail s’articulera cependant autour de trois chapitres, chaque chapitre sera reparti
sur trois sections.
Le premier chapitre, rendra compte de l’importance du web et de la nécessaire
transformation digitale des entreprises. Dans la même démarche, nous tenterons de présenter
de manière détaillée le marketing digital, sa définition et son évolution. Nous allons aussi
essayer de mettre sous les feux des projecteurs l’émergence du marketing digital et de ses
leviers ainsi que la démarche de mise en place d’une stratégie marketing digitale efficace.
Le deuxième chapitre nous permettra quant à lui de découvrir le concept des réseaux
sociaux, tout d’abord d’éclaircir l’émergence et les généralités des réseaux sociaux en citant
leur présentation ainsi que tous les avantages qu’ils peuvent offrir aux individus et aux
entreprises. En outre, on évoquera leur histoire jusqu’à leur apparition ainsi que quelques
chiffres se rapportant à ces derniers. Nous aborderons aussi leurs enjeux et les étapes de mise
en place d’une stratégie social media, pour ensuite dresser un tableau de bord des principaux
indicateurs de mesure d’efficacité.
Le troisième chapitre représente le cœur battant de notre travail et s’intitule «L’impact de
l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie marketing digital», il comportera
la présentation de l’entreprise ABC PEPSI, son site, et sa présence sur les réseaux sociaux.
Nous mettrons en lumière la démarche méthodologique et pratique de notre étude
quantitative, ainsi que les résultats et conclusions tirés pour arriver vers la fin aux
recommandations et suggestions.

3
Chapitre 1 :
Marketing digital, notion, évolution et
évaluation
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation

Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation


Introduction :
Face à un monde de plus en plus évolutif marqué par les nouvelles technologies, l’ère du
digital est devenue indispensable pour la survie de toute entreprise. Il s’agit d’utiliser les
nouvelles technologies de l’information et de la communication (les fameuses NTIC, c’est-à-
dire tout ce qui relève du Web), au service d’une marque, d’une société, d’un produit…etc.
Dans ce chapitre, nous tenterons de présenter de manière détaillée le marketing digital, sa
définition, son évolution.
1.1. Section 01 : l’émergence du marketing digital.
A travers cette section nous allons introduire le marketing digital et parler de ses
définitions et concepts de bases, nous allons évoquer par la suite l’évolution et les spécificités
du marketing digital. Puis, nous aborderons les enjeux de cette dernière ainsi que son impact
sur l’entreprise. Pour finir, nous allons clôturer cette section par la détermination du mix en
webmarketing (les 4 p en lignes).

1.1.1. Le passage du marketing traditionnel au marketing digital :


Le marketing traditionnel est actuellement en train de perdre du terrain face à la
recrudescence du marketing digital. Avec les avancées technologiques que l’on rencontre de
nos jours, Internet tend à supplanter les supports traditionnels de communication comme les
journaux, la télévision ou bien la radio entre autres. Maintenant, il n’est plus intéressant de
baser uniquement ses stratégies marketing sur le marketing traditionnel1 mais plutôt opter
pour le marketing digital, où l’approche avec le client se fait à travers un nouveau
intermédiaire, notamment Internet .
Le marketing digital modifie le marketing traditionnel de deux manières. Premièrement, il
améliore l’efficacité et l’efficience des fonctions marketing traditionnelles. Deuxièmement,
les technologies du marketing digital transforment les stratégies marketing. Elles permettent
l’apparition de nouveaux business modèles qui ajoutent de la valeur au consommateur et/ou
augmentent la profitabilité de l’entreprise 2.
Le marketing digital désigne l’ensemble des techniques du marketing qui utilisent les
supports et canaux digitaux et le traitement de données (big data).Il recouvre essentiellement
les applications marketing liées à Internet (webmarketing), mais également celles liées aux
téléphones mobiles, tablettes, géolocalisation et autres applications. Il va au-delà du e-

1
http://info-digitale.com/top-3-points-faibles-marketing-traditionnel-face-marketing-digital/ (12/02/2017 à 01 h
02)
2
BRESOLLES Grégory, le marketing digital, 2em édition, Dunod, Paris 2016, page 10.

4
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
marketing (ou marketing de l’Internet) puisqu’il couvre l’ensemble des medias digitaux et les
déclinaisons en multi-écrans, tout en cherchant à développer des relations plus directes et
personnalisées avec les consommateurs.
Le marketing digital est aujourd’hui indispensable à la réussite future de toute
organisation et de sa survie, c’est pour cela que chaque entreprise se doit d’avoir sa propre
stratégie digitale tout en plaçant l’internaute au cœur de ses réflexions et de ses actions.
1.1.2. Du web à la plate-forme digitale :
Le Web s’est déporté (notamment avec le développement de l’Internet mobile). On passe
d’une approche uniquement Web à une approche digitale qui est le reflet de l’extension de la
vie numérique/digitale des utilisateurs (PC, téléphone, télé connectée = les trois écrans). Deux
inflexions principales sont ainsi observées :3
Action → interaction → interaction sur des canaux différents ; Site → réseau → plate-forme.
Nous pouvons donc donner les définitions suivantes :
Le marketing digital « 1.0 » est l’utilisation par les organisations de différents leviers
d’action en ligne pour créer de la valeur à travers un site Web ;
Le marketing digital « 2.0 » est l’utilisation par les organisations de différents leviers
d’interaction en ligne pour créer de la valeur à travers des réseaux ;
Le marketing de « plate-forme » est l’utilisation par les organisations de différents canaux
interactifs pour créer de la valeur à travers une plate-forme digitale.
1.1.3. Définitions du marketing digital :
Définition 1 : BERSSOLES Grégory définit le marketing digital :
« comme le processus de planification et de mise en œuvre de l’élaboration, de la
tarification, de la communication, de la distribution d’une idée, d’un produit ou d’un service
permettant de créer des échanges, effectués en tout ou en partie à l’aide des technologies
digitales, en cohérence avec des objectifs individuels et organisationnels. La mise en œuvre
des techniques du marketing digital a pour objectif d’acquérir de nouveaux clients ou
d’améliorer la gestion de la relation avec les clients actuels. »4
Définition 2 : François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu considèrent le
marketing digital :
« Comme l’utilisation des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la
communication) dans le cadre des activités marketing d’une organisation. »5

3
François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, « le marketing digital : Développer sa stratégie à
l’ère du numérique », édition eyrolles, 2012, paris, page 32.
4
BRESOLLES Grégory, le marketing digital, 2em édition, Dunod, 2016, paris, page 09.
5
François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, op-cit, page 03.

5
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Définition 3 : Outre les deux premières définitions, une troisième viendra les complémenter :
« Le marketing digital recouvre essentiellement les applications marketing liées à
l’Internet (traditionnel), mais également celles liées aux téléphones mobiles, tablettes, GPS et
autres applications et objets connectés. Le marketing mobile (sites mobiles + applications
mobiles) y prend une place de plus en plus importante. »6
Plusieurs dénominations existent pour signifier le « marketing digital »comme : le
webmarketing, le marketing internet, le marketing numérique ou encore l’e-marketing.
1.1.4 Les périodes d’évolutions du marketing digital :
La façon dont les internautes accèdent à l’information n’est pas figée et les manières de
consommer Internet évoluent avec les capacités du réseau, avec les innovations
technologiques, et surtout avec l’usage qu’en font les internautes. Ils ont en effet une
formidable capacité à réinventer en permanence de nouvelles façons de communiquer, de
trouver de partager l’information sur le réseau. Même si la pratique de la communication web
ne date que d’une vingtaine d’années, trois grandes périodes liées à l’évolution de l’accès à
l’information et aux pratiques webmarketing peuvent être identifiées :7
1.1.4.1 Première période : Les sites web et les portails
Etre présent sur Internet a longtemps été synonyme de « posséder un site web ». Le
marketing online n’est à son émergence qu’une copie numérique du message ou du catalogue
d’une société. Marqué par des technologies dites « statiques », ce web est autocentré sur la
présence offline. Durant cette période, le web est organisé autour de portails et d’annuaires
qui donnent accès à l’information classifiée par catégories. Ces portails, de par leur vocation à
concentrer l’audience, s’inspirent directement de la télévision ou de la radio : la diffusion de
l’information à un public cible. Il est intéressant de noter et c’est certainement un signe de
changement majeur) que c’est aujourd’hui Internet qui sert de modèle à la télévision tant dans
son esthétique que dans son provisionnement de contenus.
1.1.4.2 Deuxième période : Les moteurs de recherche et Google
Le webmarketing s’est réellement émancipé au moment où les marques et les entreprises
ont commencé à toucher des internautes qui ne les connaissaient pas encore. C’est l’époque de
la toute puissance des moteurs de recherche, et plus particulièrement de Google avec ses deux
offres d’accès à l’information : gratuite (le référencement naturel) et payante (les programmes
de liens sponsorisés au coût par click CPC).

6
http://www.definitions-marketing.com/definition/marketing-digital/(14/02/2017 à 22 :49)
7
LOUKOUMAN (A) : Marketing des réseaux sociaux, édition MA, Paris, 2014, p.24.

6
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Avec les moteurs de recherche, les marques se sont rendu compte qu’il était nécessaire d’être
présents auprès des personnes qui connaissaient déjà le nom mais aussi auprès d’internautes
prospects de plus en plus nombreux, qui sont entre temps devenus e-consommateurs. Dans le
même mouvement, les internautes sont devenus e-citoyens en faisant leurs démarches
administratives en ligne, commentateur de l’actualité sur les forums et les sites des médias.
C’est ainsi que le moteur de recherche est devenu le point quasi unique d’accès à plus d’un
billion de pages web8.
1.1.4.3 Troisième période : Les Média Sociaux
Ces carrefours d’audience où les internautes échangent et partagent sont entrain de
surpasser l’utilisation des moteurs de recherche : l’audience de Facebook a déjà dépassé celle
de Google à la fin de 2010. Les médias sociaux sont présentés par leurs développeurs comme
une nouvelle façon d’accéder à l’information et de la consommer par le biais des
recommandations d’amis et grâce à des échanges de contenus entre des communautés
fédérées autours de centres d’intérêts communs ou des liens qui les rapprochaient. Il s’agit
donc d’accéder à une information plus pertinente que celle des moteurs de recherche. Nous
décrirons cet aspect avec plus de détails lors des chapitres suivants.
Figure 1.1 : Les évolutions de la présence et des contenus sur le web

Source :www.mediaventilo.com (23/02/2017 à 19.00).


1.1.5 Les spécificités du marketing digital :
Les propriétés des médias digitaux tels qu’Internet font que le marketing digital présente
des spécificités et diffère sensiblement du marketing classique. En effet, les médias digitaux

8
https://googleblog.blogspot.com/2008/07/we-knew-web-was-big.html, blog officiel de Google, (23/02/2017 à
18 :00)

7
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
autorisent de nouvelles formes d’interactivité et d’échanges d’informations, une plus grande
possibilité de personnalisation des produits ou services et/ou de la relation avec le client grâce
à l’intelligence des technologies digitales :9
1.1.5.1. L’interactivité :
Sur Internet, généralement, c’est le consommateur qui initie le contact avec le site.
L’approche marketing est renversée, l’e-consommateur est actif dans sa démarche et l’e-
marchand doit apprendre à écouter et à être passif, il doit donc être rapide, réactif et même
proactif. On a l’habitude de dire que sur Internet on ne vend pas mais que c’est le
consommateur qui achète. Il est à la recherche d’informations ou d’une expérience en ligne
(approche pull). Il est donc important pour l’entreprise de se trouver en bonne position sur son
chemin (moteurs, de recherche, sites de portail…). Lorsque le consommateur est sur le site,
l’entreprise peut obtenir et mémoriser ses réponses et ses préférences pour de futurs échanges.
Ces éléments favorisent l’instauration d’une communication et des échanges bilatéraux entre
l’entreprise et le consommateur via le site. Il y a établissement d’un dialogue et non pas d’un
simple monologue, comme c’est le cas, pour les médias traditionnels.
1.1.5.2 La connaissance du consommateur :
Internet peut être utilisé pour collecter, à un coût relativement faible, des informations
marketing, en particulier celles relatives aux préférences du consommateur, permettant
d’améliorer la connaissance consommateur. Chaque fois qu’un consommateur charge le
contenu d’une page, cette information est stockée par le site et peut être analysée afin
d’établir la manière dont les consommateurs interagissent avec le site. Grâce à la mesure
d’audience (click-stream analysis), il est possible de déterminer les préférences des
internautes et leurs comportements en fonction des sites et du contenu qu’ils visionnent.
On assiste également aujourd’hui à une croissance exponentielle de ces informations
marketing générées par le consommateur lors de ses interactions avec l’entreprise (fichiers
logs, interactions sur les réseaux sociaux ou le blog, données transmises par les applications
sur smartphones, tablettes,…). Il devient, à la fois, de plus en plus difficile mais absolument
nécessaire à l’entreprise de collecter et d’analyser ces Big Data afin de mieux connaître ses
consommateurs.

1.1.5.3. L’individualisation :
Une autre caractéristique important des médias digitaux comme Internet est qu’ils
permettent de personnaliser en masse (mass customization) les produits ou services proposés
aux consommateurs. Ils permettent aussi d’individualiser la relation client en ligne à moindre

9
BRESOLLES Grégory, op-cit, ppp :10,11,12.

8
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
coût, alors que, pour les médias traditionnels, il s’agit généralement d’une démarche de
masse. Cette individualisation de la relation avec le consommateur est basée sur les données
collectées durant leur navigation et stockées afin de cibler et personnaliser les échanges. Le
site Amazon.com a été l’un des premiers à personnaliser son interface et la relation client en
appelant l’internaute par son nom, en lui proposant des recommandations sur le site et via e-
mail en fonction de son profil et de sa navigation.
Le marketing digital se distingue de l’approche marketing classique par une modification
des pouvoirs de l’entreprise et du consommateur, la vitesse des réactions et des transactions,
et une meilleure connaissance du consommateur grâce à « l’intelligence » des technologies
digitales, permettant une approche de sur-mesure de masse ou mass customization. Il
s’intègre dans une démarche de marketing relationnel qui représente un ensemble d’outils
destinés à établir des relations individualisées et interactives avec les clients en vue de créer et
d’entretenir avec eux des attitudes positives et durables à l’égard de l’entreprise ou de la
marque.
1.1.6 Les enjeux du marketing digital :
C’est sur l’entreprise que la révolution digitale est en passe d’avoir le plus grand impact,
en posant de nouveaux défis. L’innovation digitale induit en effet avec une incroyable rapidité
d’importants changements pour l’entreprise et son modèle d’affaires. Les entreprises doivent
s’adapter à un monde de plus en plus digital si elles ne veulent pas perdre en compétitivité,
voire sombré. En effet, elles ne peuvent faire l’économie d’une véritable stratégie digitale, qui
doit couvrir non seulement les relations avec les clients, mais aussi avec l’ensemble
des stakeholders: clients, employés, fournisseurs, investisseurs. L’avènement des nouvelles
technologies et des réseaux sociaux oblige l’entreprise à repenser ses objectifs stratégiques,
ses modèles d’affaires et son organisation. Il implique aussi de nouveaux risques en termes de
sécurité et de protection des données. On est ainsi en présence d’un véritable changement de
paradigme. Le digital est ainsi en passe de s’imposer définitivement dans la communication
d’entreprise. Le développement très rapide des nouveaux médias et des réseaux sociaux
introduit d’importants bouleversements dans les méthodes et les codes de communication. Les
sites internet des entreprises ne peuvent plus se contenter d’être des vitrines, mais doivent être
de plus en plus interactifs. La stratégie de communication de l’entreprise ne peut plus se
limiter au seul Web, et doit couvrir aussi les médias sociaux et les terminaux mobiles. La
révolution digitale suscite ainsi à la fois l’enthousiasme d’un passage à un monde d’échanges

9
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
plus horizontaux et sans intermédiaires et la peur d’un monde où les individus perdraient toute
vie privée et feraient l’objet d’une surveillance et d’un contrôle généralisés. 10
1.1.7 L’impact du web sur les entreprises et les marchés :
La nature et la force de cet impact diffèrent selon les secteurs mais aucune politique
marketing ne peut ignorer aujourd’hui Internet et les nouvelles technologies. 46% de la
population mondiale est connectée à Internet11.
Internet est un nouveau mode de relation avec la plupart des consommateurs. Son audience
croît maintenant avec le temps passé en ligne 4,8 heures par jour via un ordinateur,
2.1heures via un mobile et les modes d’accès qui se multiplient :PC, tablettes,
Smartphones, télévision et objets connectés. Le m-marketing ou marketing sur mobiles est
devenu une réalité et son potentiel est considérable.
Aujourd’hui, les consommateurs passent très naturellement, dans un même parcours
d’achat, du offline au online et vice versa. Pour eux, la frontière s’est effacée et le marketing
doit s’y adapter. Plus de 40 % des achats dans des magasins physiques sont initiés en ligne, ce
pourcentage variant évidemment selon les secteurs, ce qu’on appelle parcours (ROPO)
Research Online Purchase offline.
1.1.8 L’évolution du mix en webmarketing :
Même si ce sont des ponts fondamentaux à l’élaboration de toute stratégie, l’approche du
marketing traditionnel 4P (Product, Price, Place, Promotion), n’est plus tellement adapté au
web, nous allons donc mettre en évidence les principaux changements :12
1.1.8.1 La politique produit sur internet :
Les spécificités d’Internet et des technologies digitales précédemment identifiées
(interactivité, connaissance consommateur et individualisation) ont une influence sur la
variable « produit » du marketing mix ; cette variable comprend les décisions marketing
relatives aux caractéristiques du produit et/ou du service et de la marque. Internet permet à
une entreprise de mieux connaître ses clients et prospects et d’obtenir rapidement des
informations sur leurs préférences afin de leur proposer une relation individualisée et des
produits ou services personnalisés. Par ailleurs, le consommateur peut directement être
impliqué dans le processus de développement d’un produit et/ou redévelopper des aspects de
celui-ci afin qu’il réponde mieux à ses besoins individuels et ses préférences. En retour,

10
https://www.letemps.ch/opinions/2015/02/22/enjeux-entreprise-digitale (15/02/2017 à 01h33)
11
http://fr.slideshare.net/wearesocialsg/we-are-socials-global-digital-statshot-august-2015 (24/02/2017 à 00h10)
12
EOUZAN (G), DUPUIS (J), MICHALON (C), Webmarketing : Définir, mettre en pratique et optimiser sa
stratégie, édition ENI, Saint-Herblain, 2014, p.51.

10
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
l’entreprise peut espérer que le consommateur sera plus fidèle car il aura investi du temps et
des efforts pour personnaliser 13.
1.1.8.2 La politique prix sur internet :
Le prix est une des variables composant le marketing mix. Elle fait référence à
l’organisation des politiques de prix d’une entreprise qui sont utilisées pour définir la
fixation des prix des produits ou services vendus et les modèles de tarification associés.
Les modèles de tarification décrivent les différentes formes de paiement proposées telles
que l’achat pur et simple, mais aussi les enchères, la location, l’achat en gros ou à crédit.
Le prix correspond à la valeur monétaire payée par le consommateur. De manière plus
large, il comprend la somme de toutes les autres valeurs (temps, énergie, coûts
physiques…) que les consommateurs échangent pour avoir le bénéfice ou l’usage d’un
produit ou service. La politique prix est souvent reliée à la politique produit étant donné
que le prix est fonction de la gamme de produits et de la situation du produit dans la courbe
de cycle de vie.
Internet à une influence sur la variable prix. Il améliore la transparence sur les prix
(à la fois pour les acheteurs et les vendeurs qui peuvent facilement connaître les prix des
produits concurrents vendus en ligne), entraîne une baisse des prix en ligne et des
changements dans les modes de fixation des prix. Internet modifie également la stratégie
prix des entreprises en ligne à cause de l’introduction des comparateurs de prix et le
développement de stratégies multicanal. De nouvelles approches en matière de prix ont
également été rendues possibles et certaines techniques promotionnelles ont trouvé une
nouvelle jeunesse en ligne. De plus, de nouveaux modes de paiements ont fait leur
apparition afin de répondre aux attentes des différents segments. Enfin la question de la
gratuité des services en ligne apparaît de la plus grande importance sur Internet. 14
1.1.8.3 La politique de distribution en ligne :
La variable distribution du marketing mix fait référence à la manière dont un
produit/service est mis à la disposition du consommateur. L’organisation de cette mise à
disposition est plus ou moins complexe en fonction de la longueur du circuit de distribution.
Un circuit de distribution représente l’ensemble des canaux retenus par un producteur pour
faire passer ses produits de l’état de production à l’état de consommation. On distingue
plusieurs types de circuits de distribution : un circuit direct (ou vente directe) sans
intermédiaire ; un circuit court, qui fait intervenir un seul intermédiaire (détaillant…) ; un
circuit long, qui implique une succession d’intermédiaire (grossiste, détaillant…).
13
BRESOLLES Grégory, op-cit, p 20.
14
BRESOLLES Grégory, op-cit, p 42.

11
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Un canal de distribution représente, quant à lui, un mode de mise à disposition déterminé,
par lequel les produits/services sont acheminés via un réseau de magasins. Un canal représente
aussi les méthodes de vente d’un même type. Par exemple, la vente sur Internet est un canal
de distribution, au même titre que la vente en hypermarchés… De manière générale, pour les
canaux offline, l’objectif de la distribution est de maximiser la disponibilité des produits tout
en minimisant les coûts d’inventaire, de transport et de stockage. Dans un contexte online, la
distribution fait référence à l’optimisation de la présence en ligne de l’entreprise et de ses pro-
duits/services. Cela renvoi également aux techniques de communication online
(référencement, affiliation…) permettant d’assurer une meilleure visibilité aux produits ou
services vendus en ligne15.
1.1.8.4 La politique de communication en ligne :
La politique de communication a pour objectif de transmettre le bon message, au bon
consommateur, au bon moment. Depuis longtemps, elle était basée sur les médias
traditionnels incluant la télé, la radio, la presse, l’affichage, le marketing direct, les
relations publiques… Cependant, en quelques années, depuis la croissance Internet, il y a eu
de grands changements. Les équivalents digitaux des moyens de communication
traditionnels se sont développés et ont pris de plus en plus de place. Aujourd’hui, elle
inclut des moyens de communication on et offline élaborés dans le cadre d’une stratégie de
communication marketing intégrée (CMI). Internet ne remplace pas les canaux de
communication existants, il vient les compléter. Les médias digitaux peuvent être utilisés
pour communiquer dans le cadre de campagnes à court terme (lancement d’un nouveau
produit, promotion, incitation à participer à un événement…) ou dans le cadre d’une
communication online continue. Une compagne de communication en ligne peut être mise en
place afin d’atteindre l’un des quatre objectifs suivants (Décaudin et Digout, 2011)16 :
– développer la notoriété de la marque, en favorisant sa visibilité sur un ensemble de sites
partenaires et/ou à fort trafic ;
– créer du trafic : attirer sur le site un trafic qualifié en fonction de l’objectif fixé (vente,
inscription, remplissage d’un formulaire…) ;
– convertir un visiteur en acheteur grâce à une communication sur le site délivrant un
message pertinent et qui aide le visiteur dans la formation de ses perceptions ou dans la
réalisation d’un résultat marketing souhaité par l’entreprise ;
– fidéliser les consommateurs actuels en mettant en place des actions l’incitant à acheter plus
et plus souvent.
15
BRESOLLES Grégory, op-cit, p 60.
16
Ibid, pp 79, 80.

12
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
La visibilité et la communication sur internet permettent à toutes les entreprises de disposer
d’une communication à moindre frais car le web est un moyen de communiquer sans se
ruiner. De plus grâce à l’analyse en temps réel, ROI (retour sur investissement) se mesure
instantanément ce qui consolide la notion d’hyper mesurabilité du web.

Nous avons pu apprécier au travers de cette première section, l’apparition puis les étapes
de développement du web. Aussi nous avons vu les spécificités et enjeux du marketing
digital. Et l’impact du web sur le marketing ainsi que l’apparition progressive de nouveaux
usages qui ont révolutionné les fondamentaux induisant la transition d’un marketing
traditionnel au webmarketing et les enjeux de ce changement sur les organisations, ce que
nous appelons « le marketing à l’ère digitale ».

1.2. Section 2 : la mise en place d’une stratégie digitale.


La mise en place d’une stratégie digitale pour les entreprises est une phase capitale du
développement du déploiement de leur activité sur le web.
Quand l’entreprise décide que sa visibilité sur le web est un enjeu majeur pour son
développement, elle a besoin de connaitre quels impacts cette stratégie aura sur sa propre
organisation. Quels objectifs elle devra se fixer pour sa stratégie de communication.
1.2.1 Définition d’une stratégie digitale :
Selon Jacques Tang17 : « la stratégie digitale est Totalement intégrée à la stratégie
générale d’une entreprise, elle intègre l’ensemble des nouvelles technologies de la
communication liées à l’Internet. Elle a pour objectif d’accroître la valeur de l’entreprise, en
lui permettant d’atteindre de nouvelles clientèles en ajoutant les canaux numériques à ses
canaux de distribution traditionnels
Selon le Blog Tulipmedia 18« La stratégie digitale désigne les objectifs, buts, visions,
organisations et gouvernances relatives aux technologies numériques et qui sont censées
maximiser les performances commerciales de l’entreprise».
1.2.2 Pourquoi avoir une stratégie digitale ?
Encore trop d'entreprises travaillent sans réelle stratégie digitale et utilisent le digital de
façon tactique. Pourtant en agissant de la sorte, elles se mettent en danger. Avoir une stratégie
digitale n'est pas un luxe, mais un passage obligé vers le succès...Le marketing digital redonne
du sens au marketing. Il permet de créer une véritable relation avec les consommateurs, de

17
http://www.jacques-tang.fr/comment-mettre-en-place-sa-strategie-digitale/( 24/02/2017 à 02h17)
18
http://tulipemedia.com/strategie-digitale-numerique-methode-definition/ (24/02/2017 à 02h13)

13
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
mieux les comprendre, et d’anticiper leurs besoins et attentes. Néanmoins, contrairement à
une idée reçue qui reste encore largement répandue, l’écosystème digital est complexe et se
complexifie de jour en jour19.
Les entreprises ont un besoin croissant de coordonner efficacement leurs différentes
actions sur le web et sur le mobile, pourtant elles peinent à avoir une stratégie digitale. Car il
y a confusion entre expertise digitale et expertise stratégique. L’élaboration de la stratégie
nécessite d’abord la création d’un référentiel commun des différentes actions : une vision
globale et cohérente d’Internet qui relierait les différents métiers et acteurs et qui permettrait
ainsi une mise en perspective de l’ensemble des canaux20.
Est-ce qu’une majorité d’entreprises et de marques n’ont visiblement pas de stratégie
digitale aujourd’hui, alors que les médias digitaux (web, mobile…) sont devenus
incontournables, intégrés aux plans d’actions professionnels et que la question ne se pose plus
d’y être présents mais d’y optimiser au mieux ses actions et son investissement 21?
Dans le contexte Algérien, la situation est d’autant plus préoccupante, la question d’avoir
une stratégie est relayée au second plan, face à la nécessité préalable d’adopter le web. Nous
devons donc identifier les freins relatifs à cette réticence de la part des acteurs économiques.
Ce phénomène peut donc s’explique de deux façon : les entreprise n’y voient pas encore
d’intérêt et ce par méconnaissance des enjeux où bien, la complexité perçue de la mise en
place freine l’intégration du digital dans sa stratégie d’entreprise. Cette complexité perçue des
médias digitaux traduit également une confusion entre expertise digitale et expertise
stratégique, et une méconnaissance de l’espace web qui alimente cette confusion. Car
construire une stratégie digitale ne diffère pas de l’élaboration de n’importe quelle stratégie,
ce qui présuppose deux compétences dans notre cas :22
 Une compétence stratégique : avoir la connaissance et l’expérience de ce qu’est une
direction d’entreprise ou une direction fonctionnelle, pour en connaître les enjeux et
les objectifs et savoir les traduire ensuite à l’échelle digitale.
 Une compétence en digitale généraliste : pour être capable de relier les différentes
fonctions et les différents métiers du web et du mobile entre eux et à la stratégie de
l’entreprise ou de la marque.

19
http://www.e-marketing.fr/Thematique/Strategies-1001/Tribunes/pourquoi-avoir-une-strategie-digitale-
estindispensable--419.htm#PQQgadYL4XmtxrFT.97( 24/02/2017 à 02h28)
20
OVAZZA Youmna : Comment construire une stratégie digitale ?, édition Butter-cake e-book, 2011,p.5.
21
Ibid, p 5.
22
OVAZZA Youmna, op-cit, p 6.

14
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation

1.2.3 Les étapes de l’élaboration d’une stratégie marketing digitale :


La formulation d’une stratégie marketing digitale doit donc être précédée d’une analyse
approfondie de la situation débouchant sur un diagnostic. Comme pour l’élaboration d’une
stratégie marketing traditionnelle, la stratégie marketing digital passe par plusieurs étapes :
1.2.3.1 Le diagnostic stratégique :
L’analyse-diagnostic se fait en trois temps : l’analyse externe (l’environnement, le
marché, la concurrence), l’analyse interne (analyse des ventes, position concurrentiel) et la
formulation du diagnostic (formulation de l’analyse swot).
1.2.3.1.1 L’analyse externe : L’environnement, le marché, la concurrence
L’analyse externe résume les données importantes qui sont nécessaires pour connaitre et
comprendre la situation des marchés sur lequel s’opère l’entreprise ainsi que les tendances
majeures qui s’y manifestent. Elle a donc une double dimension : actuelle et prospective :23
L’analyse de l’environnement :
Le comportement des clients et les actions des entreprises sont influencées par des
tendances et des évolutions globales c’est le Macro-environnement.
Pour décrire et analyser l’environnement, on pourra utiliser le modèle PESTEL qui identifie
six dimensions environnementales : Politique, Economique, Sociale, Technologique,
Environnemental, Légal.
L’analyse du marché :
Dans ce type d’analyse, on s’intéresse à la taille, à la structure et aux tendances
d’évolution du marché elle comprend :
- L’analyse quantitative du marché ;
- L’analyse qualitative du marché (les comportements des clients et des influenceurs)
- Les comportements de consommation et d’achat
- Les motivations, attitudes et critères des choix des utilisateurs ou des acheteurs
- les critères de segmentations et l’analyse des segments choisis
- l’analyse quantitative et qualitative de la distribution.
L’analyse de la concurrence :
L’analyse concurrentielle vise à évaluer l’attractivité d’un secteur d’activité à travers
l’étude approfondie de son intensité et de sa structure concurrentielle 24.

BENOSMAN Mehdi, « L’impact des médias sociaux sur l’efficacité d’une stratégie digitale »,
23

mémoire master marketing, école des hautes études commerciales, Alger 2016, pp 24, 25.
24
BRULHART (F) FAVOREU (C) GHERRA (S), Stratégie, éditions Dunod, 2015, Paris, p.12.

15
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Une analyse de la concurrence passe par l’identification des concurrents, l’étude des
concurrents prioritaires, enfin, une analyse de positionnement concurrentielle.
Cette connaissance est un facteur clé de réussite du plan marketing car elle permet
d’anticiper ce à quoi les clients risquent d’être exposés. Sur Internet plus qu’ailleurs, le
consommateur a la capacité de comparer les offres. La veille mise en place amène à mieux
identifier et anticiper les efforts que les concurrents pourraient engager pour séduire ses
clients25.
L’analyse de l’intensité concurrentielle du marché selon les 5 Forces de Porter :

Selon Michael PORTER, l’intensité d’un marché concurrentiel dépend structurellement de5
forces : les nouveaux entrants, substituts, fournisseurs, acheteurs (clients), et la rivalité
interne. Le modèle de Porter va permettre de sélectionner les marchés les plus attractifs, et de
manœuvrer sur certaines forces pour modifier tant que possible la structure du marché.

Il est essentiel de bien connaître vos concurrents, quel que soit votre domaine d’activité.
L’importance de mener une analyse de marché et de ses évolutions ne doit pas être sous-
estimée, notamment dans le marketing en ligne, qui est un domaine en constante évolution.
L’entreprise devra Analyser quelles sont les stratégies qui portent leurs fruits et quelles sont
celles qui échouent, en observant le développement de la concurrence et les actions menées.
Grâce aux connaissances acquises, les campagnes marketing peuvent être optimisées et les
erreurs évitées26.
1. 2.3.1.2 L’analyse interne :
L’analyse interne porte en priorité sur les forces et les faiblesses de l’entreprise, ses
ressources (financières, expertise technique, moyens humains, etc.). Ce qui permet de prendre
en considération ce que le web apporte au marketing et quels changements structurels ce
dernier exerce sur l’organisation. L’analyse interne se base une un certain nombre d’outils
permettant de visualiser très rapidement les informations en les croisant entre elles27.
1.2.3.1.3 L’analyse SWOT :
Le SWOT (digital) est donc le préalable à toute analyse stratégique ou plan d’actions. Il
détermine les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de la marque dans son

POMMERAY Denis, Le plan marketing-communication digital : préparer, déployer et piloter son plan
25

web marketing, édition Dunod, 2016, p 34.


26
https://www.1and1.fr/digitalguide/web-marketing/analyse-web/lanalyse-concurrentielle-sur-le-web/
consulté le 26/02/2017 à 20 :33.
27
VAN LAETHEM (N) : Toute la fonction marketing, édition Dunod, Paris, 2005, p.9.

16
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
positionnement Web. Il donne une vision du spectre digital, C’est-à-dire qu’il conviendra
d’identifier les quatre grands ensembles suivants :28
Figure 1.2 : Le SWOT digital.

Mes Forces digitales Mes Faiblesses sur le Web


Quelles sont vos lacunes internes sur le
Quels sont vos atouts internes sur le
Web ? Quels éléments de compétences,
Web ? Technologiques, marketing,
d’outils, de culture seraient à améliorer
produits d’un point de vue digital
avant d’investir sur Internet ?

Les Opportunités que m’apporte le Web Les Menaces que représente le digital

Quels éléments externes pourraient favoriser Quels éléments externes pourraient freiner
vos projets e-business ? vos ambitions sur Internet ?
Marché Web en croissance, usages Web La concurrence, l’évolution de la
favorables à votre offre, etc. technologie,des usages, etc.

Source : POMMERAY Denis, Le plan marketing-communication digital : préparer, déployer et piloter


son plan web marketing, page 31.
Ce travail de construction du SWOT digital ne doit surtout pas être négligé. Il déterminera le
périmètre optimal de votre projet, les objectifs des actions à mettre en place et enfin les populations
à cibler.
1.2.3.2 La fixation des objectifs :
Une campagne sur Internet peut répondre à plusieurs objectifs. Alors que certains objectifs
sont partagés avec la publicité empruntant d’autres media qu’Internet (notoriété-image,
incitation à l’achat en magasin ou en ligne, création de trafic en magasin ou sur un site)
d’autres sont spécifiques à Internet (constitution d’une base de données de prospects) :29
1.2.3.2.1 L’objectif de notoriété et d’image :
Plusieurs études montrent que la publicité sur Internet, par le biais de bannières à un
impact sur la mémorisation. L’internaute se souvient d’avoir vu une bannière. De même, il y
aurait un impact sur la notoriété des marques.
1.2.3.2.2 L’objectif de création de trafic sur un site Internet :
Même si l’objectif de création de trafic ne se limite pas à la publicité en ligne, c’est un
objectif bien plus réaliste dans un contexte Internet. En effet, la publicité par affichage, par
publipostage ou télévisuelle peut avoir pour objectif d’attirer des prospects vers un point de
vente mais cela ne se fera pas aussi simplement que sur Internet où il suffit de cliquer sur une

28
POMMERAY Denis, op-cit , p 31.
29
VIOT Catherine, « Le E-marketing », edition gualino,2006, page 178-179
17
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
annonce pour se retrouver sur le site marchand. L’interactivité constitue l’un des principaux
atouts de la publicité en ligne. Elle réduit le temps de réponse du consommateur. Le rôle de
l’annonce publicitaire en ligne ne se limite pas à faire connaître la marque ou le produit : elle
permet par simple clic de se rendre sur le site de l’annonceur
1.2.3.2.3 L’objectif de vente :
Alors que la phase de préachat s’allonge et se professionnalise que l’achat ait lieu en ligne
ou non, la publicité sur Internet permet de raccourcir le cycle d’achat. Un simple clic permet
de passer de la publicité à la vente. « L’interactivité change fondamentalement la relation des
marques avec leurs clients et prospects car elle permet de compresser le cycle de vente dans le
temps et dans l’espace»). Les bannières faisant référence à une offre promotionnelle telle
qu’une réduction immédiate ou qu’un coupon numérique utilisable pour un prochain achat,
constituent des leviers importants pour déclencher un achat en ligne.
1.2.3.2.4 L’objectif de constitution d’une BDD (Base de données) :
La publicité sur Internet permet de qualifier un prospect pour un coût souvent inférieur à
celui des autres media. Elle est alors un outil de marketing direct. Afin d’atteindre cet objectif,
le gestionnaire de publicité doit permettre l’identification du prospect, qu’il s’agisse d’une
identification non nominative via l’adresse IP de l’ordinateur ou via un cookie ou d’une
identification par une procédure d’enregistrement de données privées
Les données collectées permettent d’enrichir la BDD existante. Elles seront utilisées pour
effectuer des campagnes promotionnelles ou publicitaires ciblées et personnalisées, pour une
campagne d’email marketing et pour personnaliser les pages du site en fonction des
préférences.
1.2.3.3 La démarche stratégique SCP :
Cette démarche en trois temps – segmentation, ciblage, positionnement– permet d’établir
des orientations claires qui devront se refléter ensuite dans toutes les actions concrètes du plan
marketing au niveau opérationnel. La stratégie marketing est donc un guide qui doit servir à
l’élaboration du marketing-mix.
1.2.3.3.1 La segmentation :
La notion de segmentation est bien connue dans le milieu Marketing ; mais segmenter un
marché quelconque sur la base d’un ou de plusieurs critères afin de répondre aux attentes des
consommateurs, prend une nouvelle dimension avec l’introduction des données issues des
sites web et réseaux sociaux. Les experts parlent de segmentation digitale. On fait face a une
relation d’un nouveau genre entre fabricants et consommateurs d’autant plus que ces derniers
sont de plus en plus « socionautes » (utilisant au moins un réseau social). Pour ce faire il faut

18
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
d’abord segmenter sa base de données afin d’identifier les cibles. Mais au lieu des données
démographiques classiques, l’on fera appel aux données issues des conversations sur
facebook, twitter, google+ : hobbies, goûts, événements, etc. La segmentation digitale
consiste donc à collecter, analyser, croiser, et catégoriser les informations comportementales
(avis, désirs, commentaires, opinions, valeurs, préférences, critiques, attentes, réclamations)
des socionautes ; ensuite à chaque segment obtenu, proposer au moment opportun, le produit
en adéquation avec leurs besoins ; les regrouper dans différents segments donne une meilleure
flexibilité à la stratégie digitale et permet de cibler avec efficacité les clients les plus
rentables30.
1.2.3.3.2 Le ciblage :
Désigne une action au cours de laquelle un annonceur va choisir une cible pour sa
campagne de publicité, de marketing direct ou de toute autre action digitale. Le ciblage
consiste à bien identifier certaines caractéristiques-clés liées à sa clientèle. Il peut s'agir de son
sexe, de sa tranche d'âge, de ses habitudes de consommation ou encore de sa situation
géographique. Une fois ces données délimitées, il est obligatoire d'identifier les supports et
plates-formes sur lesquels cette cible est présente. Ainsi, il est recommandé de dresser une
liste des sites Internet populaires auprès de cette cible. L'objectif est de réaliser un choix
pertinent afin d'exposer cette audience à son message publicitaire. Un ciblage en ligne permet
d'augmenter l'efficacité et la rentabilité d'une campagne publicitaire ou de toute action
marketing en ligne. À ce titre, il convient de maximiser la cohérence entre la cible et les
supports sélectionnés31.
1.2.3.3.3 Le positionnement : « Se positionner par rapport à la concurrence » :
Le positionnement correspond à la position qu’occupe un produit ou une marque dans
l’esprit des internautes face à ses concurrents sur différents critères (prix, image,
caractéristiques, etc.).Une fois que la concurrence n’a plus de secrets pour vous, plusieurs
stratégies sont envisageables :32
 Stratégie de suiveur : Le jeu consiste à prendre le meilleur dans chacune des
catégories analysées et de s’efforcer de faire de même .On pourra toujours dire que
cette solution est celle des perdants. Toujours est-il qu’elle évite beaucoup d’erreurs
par manque de retours d’expériences. Pour schématiser, on laisse les concurrents
essuyer les plâtres et on active seulement les éléments qui semblent bien
fonctionner.

30
http://www.byfilling.com/thefacts/la-segmentation-digitale/ (26/02/2017 à 18 h12)
31
https://www.1min30.com/dictionnaire-du-web/ciblage-en-ligne-definition consulté le 27/02/2017 à 01:02
32
POMMERAY Denis, op-cit, p34.

19
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
 Stratégie de différenciation : que les concurrents soient forts ou faibles sur les
sujets analysés, le jeu consiste cette fois-ci à faire différemment en espérant sortir
du lot. Certes plus risquée, cette stratégie est payante dans certains cas, notamment
lorsque les leviers forts sont saturés par la concurrence : pour augmenter sa
visibilité potentielle, autant aller là où ma concurrence n’est pas.

Pour faire clair, l’élaboration d’une stratégie numérique nécessite une très grande phase
de réflexion, qui fait appel à l’essence même de l’entreprise (produits et services vendus,
cible marketing, marchés…), après quoi l’élaboration doit pouvoir être suivie, chiffrée et
rectifiée au gré de la stratégie dite « émergente », constituée d’objectifs nouveaux intégrés
en cours de route.
1.2.4 Structurer sa stratégie digitale :
Après avoir présenté les outils disponibles pour l'e-marketing, nous allons voir comment
structurer et mettre en place sa stratégie de marketing digital :33
1.2.4.1 La création de valeur :
Ce qu'il faut savoir avant tout c'est qu'en mettant en place ce type de stratégie, l'objectif
principal est de créer de la valeur. « La création de valeur peut se définir comme la
contribution apportée par les activités de marketing digital aux affaires réalisées sur les
canaux digitaux. »
Généralement cette valeur recherchée est mesurable financièrement (Chiffre d'affaires), mais
cela peut être différent pour des sites internet ne réalisant aucun chiffre d'affaires. « Il faut
donc envisager différents modèles de sites web, et ainsi différents modèles de création de
valeur. » Voici cinq modèles de création de valeur en fonction d'une typologie de sites web :
 Les sites d'information :
C'est l'ensemble des sites hors médias, diffusant de l'information. La valeur recherchée par ces
sites est l'attention que l'internaute accorde au message qui lui est proposé.
 Les sites média :
Ce sont les sites de presse en ligne ou à vocation éditoriale (blogs, etc.). La valeur recherchée
par ces sites est directement inspirée du modèle des médias traditionnels puisqu'il s'agit de
l'audience.
 Les sites d'E-commerce :
Il s'agit des sites vendant des biens ou des services. La valeur recherchée par ces sites est la
vente : la capacité du site à transformer un visiteur en acheteur.

33
François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, op-cit, page 10-13.

20
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
 Les sites transactionnels :
Il s'agit de tous les sites dont l'objectif est de réaliser une transaction non immédiatement
monétaire, c'est-à-dire de récolter des leads. Un lead est une opportunité commerciale pour
l'entreprise.
 Les services en ligne :
Comme le nom l'indique ce sont les sites proposant de manière vaste un service en ligne. La
valeur recherchée par ce type de site est l'utilisation du service proposé. (Exemples : partager
un document en ligne, écouter de la musique, regarder une vidéo, etc.).
Tableau 1.1 : Cinq modèles de création de valeur.

Source : François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, « le marketing digital :


Développer sa stratégie à l’ère du numérique », page 13.
Le tableau ci-dessus représente un résumé des cinq types de site internet avec la valeur
recherchée pour chaque site.
1.2.4.2 La démarche stratégique :
La démarche stratégique du marketing digital découle naturellement du modèle de
création de valeur. Le marketeur se doit d’intervenir à tous les niveaux de la chaîne de valeur
en déployant trois modes d’action génériques :34
 Attirer : acquérir ou générer du trafic.
 Convertir : Transformer le trafic en valeur.
 Fidéliser : Répéter la valeur dans le temps.
Une stratégie marketing digitale doit être pensée de façon globale et s’appuyer sur ces
trois éléments afin de créer de la valeur.

34
François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, op-cit, page 13-18.

21
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
1.2.4.2.1 Attirer :
L'attraction est une action bien spécifique au marketing digital. Elle consiste à générer du
trafic sur le site internet. Ce mode d'action est souvent privilégié par rapport à la conversion et
à la fidélisation.
Selon les auteurs du Marketing digital, « il existe deux grandes stratégies d'attraction » :
 Les stratégies d'acquisition : ce sont tous les leviers onlines dont le coût est en
corrélation avec le trafic ou la valeur obtenue. (Exemples : Achats de liens
sponsorisés, mise en place d'un programme d'affiliation, campagne d'emailing, etc.) Le
résultat de ses stratégies peut souvent être mesuré quasi-immédiatement, il est possible
d'en mesurer l'impact ainsi que le retour sur investissement (ROI).
 Les stratégies de génération : ce sont les leviers onlines pour lesquels le coût ne peut
pas être en corrélation avec le trafic ou la valeur obtenue. (Exemples : optimisation
SEO, création d'une page Facebook, rédaction de communiqués de presse, etc.)
Contrairement aux premières stratégies énoncées, celles-ci s'étalent dans le temps et
leurs impacts ne peuvent pas se mesurer immédiatement.
1.2.4.2.2 Convertir :
Cette étape est la plus importante pour la création de valeur, cependant c'est le plus
souvent la moins maîtrisée. Ce manque de maîtrise s'explique par le fait que la conversion est
directement liée au site web, et de ce fait, les actions à réaliser peuvent être très techniques.
D'après les auteurs du Marketing Digital, « afin de travailler au mieux la conversion, le
marketeur doit avoir au moins un indicateur précis à mesurer pour connaître la quantité de
valeur créée en fonction d'un indicateur de trafic. »
Tableau 1.2 : Les indicateurs qui peuvent être utilisés selon le type de site.

Source :François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, « le marketing digital :


Développer sa stratégie à l’ère du numérique », page 16.

22
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Afin de travailler au mieux la conversion, le marketeur doit avoir au moins un
indicateur précis à mesurer pour connaître la « quantité » de valeur créée en fonction d’un
indicateur de trafic. Par exemple pour un site média, il peut être intéressant de mesurer le
nombre de visites avec plus d’une page consultée (l’indicateur réciproque étant le taux de
visites à une page également appelé taux de rebond). Améliorer la conversion consistera
alors à diminuer le taux de rebond, c’est-à-dire à inciter les internautes à rester sur le site et
à consommer d’autres pages affichant de la publicité.
Après avoir réfléchis à quel indicateur utiliser, il faut mettre en place un tunnel de
conversion efficace. « Ce que l'on appelle tunnel de conversion est le processus que doit
suivre l'internaute pour aboutir à l'action finale qui crée la valeur recherchée par le site
(validation de la vente, inscription au service, consultation de plus de x pages, etc.) » Ce
processus peut être à tout moment interrompu par l'internaute, il y a une fuite de tunnel et par
conséquent une perte de valeur (le trafic payé en amont n'est pas rentabilisé en aval). Il est
donc essentiel d'optimiser au maximum les tunnels de conversion.
L'optimisation du tunnel de conversion passe avant tout par la mise en place d'un discours
marketing cohérent et homogène tout au long du processus. Il faut susciter l'intérêt de
l'internaute et le diriger vers l'action souhaitée sans faire de faux pas dans notre discours. Par
exemple : Si sur un lien sponsorisé il est indiqué "offre d'essai trois mois offerts." (Attraction)
ce discours marketing doit se retrouver sur la page de destination (landing page) du lien
sponsorisé.
Et pour en finir avec l'optimisation, il faut aussi faire très attention au design et à
l'ergonomie. Par exemple : Réagencer, augmenter la taille d'un bouton, ajouter un visuel, etc.
Sont des actions qui peuvent avoir un impact dans la conversion. Il est important de faire des
tests utilisateurs auparavant afin de déterminer quel design convient le mieux.
1.2.4.2.3 Fidéliser :
Après avoir attiré les visiteurs, puis les avoir transformés en valeur, ce que l'on recherche
c'est que cette valeur dure et se répète dans le temps : c'est la fidélisation. Ce principe
s'applique pour tout type de site, seul le type de valeur diffère.

La fidélisation est une étape qui a souvent été négligée par les marketeurs, au profit du
trafic, cependant depuis quelques temps elle semble remise au goût du jour et apparaît
désormais comme une action essentielle. Comme le disait Fred Reichheld en 1996 dans son
ouvrage L'effet loyauté, « garder un client revient cinq à dix fois moins cher que d'en
conquérir un nouveau ».

23
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Une fois la stratégie digitale mise en œuvre sur le plan opérationnel, les objectifs
déterminés, il convient de déterminer les leviers à actionner, et de mesurer la portée de ses
actions, pour déterminer leur efficacité et leur apport effectif pour l’entreprise en termes de
retours sur investissement.
1.3. SECTION 3 : Les leviers d’action et la mesure de l’efficacité d’une
stratégie digitale.

Le web est un canal mesurable par définition : mais il recèle de quantités d’informations,
pas toutes utiles et surtout pas toujours exhaustives ou de qualité. Mesurer l’efficacité du
marketing revient ainsi à évaluer ses effets, c’est- à- dire à évaluer les résultats escomptés et à
réaliser les objectifs fixés. La mesure de la performance d’un site ou d’une campagne
webmarketing est essentielle. Tout en prenant du recul pour mettre en lumière des indicateurs
clés de performance (KPI), nous allons déterminer les leviers d’action du marketing digital
puis aborder la façon d’analyser la performance des actions menées 35.
1.3.1 Les leviers d’action du marketing digital :
Le marketing digital est un canal qui recouvre un ensemble de techniques marketings
utilisées sur de nombreux supports et canaux digitaux. Elles permettent de mettre en place une
stratégie marketing globale et percutante. Investir dans le Marketing permet d’assurer une
grande visibilité et de mieux appréhender leurs prospects.
Les leviers digital sont très connus et déjà très utilisés par les entreprises. L’objectif de ces
leviers étant de communiquer, construire et maintenir une notoriété auprès de ses prospects. Il
existe de nombreux leviers comme notamment le SEO, SEA, l’affiliation, l’e-mailing, le
SMO etc. Découvrons plus en détail ses différents leviers 36.
1.3.1.1 Site web :
Le site web est la vitrine ou la boutique de la marque, il fonctionne en entonnoir, capable
d’accueillir de nombreux prospects et d’en convertir le maximum en clients.
Afin de remplir son rôle, le site se doit d’être accueillant, à l’image de la marque, fonctionnel
et ergonomique pour faciliter la navigation jusqu’à la commande 37.
Il est composé d'un ensemble de documents structurés, nommés pages web, stockés
(hébergés) sur un serveur et connecté au réseau mondial qu’est internet. Une page web

35
FAIVRE-DUBOZ (T), FETIQUE (R) et LENDREVIE (A), « Le Web marketing : Définir sa stratégie web… »,
Édition dunod, paris, 2011, p 249.
36
http://mgmobile.fr/article-les-leviers-du-marketing-digital-48.html consulté le 27/02/2017 à 18:29
37
POMMERAY Denis, op-cit, p 136.

24
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
contient essentiellement du contenu textuel, et est souvent enrichie d'images, de sons, de
vidéos et de liens (Links) vers d'autres pages web.
1.3.1.2 Le référencement naturel / SEO :
Le référencement naturel également appelé SEO (Search Engine Optimization) est une
technique permettant d’améliorer la visibilité de son site web. Il permet de positionner un site
web dans les premiers résultats naturels des moteurs de recherche, ces principaux objectifs
sont : augmenter la visibilité d’un site internet, générer du trafic, de travailler sa e-
réputation :38
Le principe est simple : un internaute cherche un produit, une marque, une
thématique…Et va taper une « requête » sur la barre de recherche d’un moteur de recherche
(Google, Bing, Yahoo…).En cliquant sur « rechercher », l’internaute va être face à différents
résultats de recherche. Ces liens font partie du référencement naturel. Le SEO amène du
trafic, donc la visibilité. Cependant, le délai de positionnement est plus long. En effet, il faut
compter entre 6 mois et 1 an pour que les textes optimisés pour le SEO soient appréciés à leur
juste valeur. Il est tout de même important de noter que les résultats peuvent varier selon le
secteur d’activité, les concurrents sur les mots clés et les techniques de SEO choisies.
De nombreux outils permettent de suivre le référencement d'un site et plus
particulièrement son optimisation. Les plus connus mais aussi les plus efficaces sont les outils
de mesures statistiques d'audience. Le plus célèbre et le plus efficace est Google Analytics.
De plus, des outils d'analyse de la structure permettent de mettre à jour les points à améliorer
et les facteurs bloquants d'un site. Ainsi que d’autres outils tels que SemRush, Majestic SEO
ou SeeURank existent pour analyser le positionnement de votre site, les facteurs bloquants,
les backlinks, la technique SEO…
Pour résumer, le référencement naturel est une valeur sûre car il assoie la popularité de
votre site, mais il faut s’attendre à produire un travail de longue haleine qui payera, certes,
mais au bout de quelques mois.
1.3.1.3 Le référencement payant / SEA :
Le référencement payant appelé aussi SEA (Search Engine Advertising), est un levier
marketing exploité afin de faire connaitre son site sur les moteurs de recherche (Google, Bing
et Yahoo)39 :
C’est un moyen idéal pour de générer des visites, faire connaitre son site, acquérir de la
notoriété, maximiser les ventes augmenter le panier moyen et faire du push sur sa marque.

38
http://www.market-academy.com/formations/magento-formations/les-13-leviers-principaux-du-marketing-
digital-video-formation-e-commerce-webmarketing/ consulté le 28/02/2017 à 01 :50.
39
Ibid.

25
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Pour faire plus simple, il s’agit de toutes les campagnes payantes que vous allez mettre en
place.
Les différentes possibilités existantes sont : Google AdWords, Bing Ads, Facebook Ads,
LinkedIn Publicité, Viadeo, YouTube (via AdWords), Twitter…
Il ne faut pas oublier que ces campagnes sont payantes, soit aux clics soit à l’affichage. Ainsi
il est conseillé de choisir un ou deux supports pour commencer avec un budget bien défini.
Google AdWords est le premier à tester dans tous les cas de figure.
Il est difficile de donner un ordre de priorité pour les autres car tout dépend de votre secteur
d’activité et de votre audience cible.
L’ordre d’affichage des annonces payantes est spécifiquement régi par un algorithme
dépendant de plusieurs paramètres40 :
 Le niveau d’enchère défini par l’annonceur pour ses mots-clés : plus l’annonceur
est prêt à payer cher le clic de l’internaute qui est appelé (Cout par Clic ou CPC), plus
il aura de probabilité de se retrouver positionné haut dans la liste des résultats.
Notons que l’annonceur n’est pas facturé de son enchère maximale à chaque clic, mais de la
somme la plus basse lui permettant de remporter l’enchère.
 Le Quality Score Qs (niveau de qualité) : c’est une note sur 10 calculée à partir de
plusieurs éléments (pertinence du texte de l’annonce par rapport au mot-clé et à la
page de destination, temps de chargement de la page de destination, etc.) Plus ces
éléments sont performants, plus l’annonceur bénéficiera d’un Quality Score élevé.
Généralement, on résume le système de positionnement d’une annonce par la formule
suivante 41:
Positionnement = CPC max × Q s
Ce nombre, appelé Ad Rank dans le cas de Google Ads sera comparé entre tous les
annonceurs qui souhaitent apparaître sur un mot-clé donné. Il déterminera la présence des
annonces et leur ordre d’apparition.

Les professionnels du Web utilisent-ils très couramment l’acronyme SEM (Search Engine
Marketing) pour désigner la publicité faite sur les moteurs de recherche, il englobe deux type
de référencement : le naturel (SEA) et le payant (SEO), ces deux formes de présence sur les
moteurs de recherche font partie des leviers marketing déployables, c’est-à-dire le SEM.
Autrement dit, SEM = SEA + SEO.

40
François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, op-cit, page 76.
41
François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, op-cit, page 77.

26
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Figure 1.3 : Résultats de recherche naturels et publicités sur le moteur de recherche Google.

Source : www. Google.com.


On observe une liste de résultats dans un moteur de recherche. Par exemple, une recherche
de location de voiture sur Google. Deux types de liens sont présentés. En haut de page et sur
la colonne de droite on trouve des liens commerciaux, comme l’indique Google. Il y en a trois
sur la partie haute de la page avec un fond de couleur, c’est l’espace premium. Sur la colonne
de droite on en retrouve jusqu’à huit supplémentaires. Ces liens ont été achetés par des
annonceurs ; ce sont des liens sponsorisés, autrement dit de la publicité sur un moteur de
recherche / SEA. Le reste de la page est composé de résultats dits naturels, il s’agit des pages
de sites Web trouvés naturellement par le moteur de recherche / SEO et classées selon des
algorithmes propres à chacun d’entre eux.
Les annonces diffusées sur les moteurs ont un format identique, composé de quatre
éléments :42Un titre ; une description sur deux lignes ; une URL affichée ; une URL de
redirection (utilisée lors du clic).

42
François Scheid, Renaud Vaillant et Grégoire de Montaigu, op-cit, page 76.

27
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Figure 1.4 : Annonce publicitaire sur le moteur de recherche google.

Source :www.google.com
Comme on l’observe sur cette figure, l’annonce diffusée sur le moteur de recherche
google est celle de Boursorama, elle est composée d’un titre, d’une description sur deux
lignes, une URL affichée et d’une URL de redirection.
1.3.1.4 Le display :
Le display est l’achat de publicité sur internet sur des sites à forte audience, il s’agit tout
simplement de la publicité traditionnelle, adaptée au monde du Web. Le fonctionnement est le
même que pour un magazine : vous êtes une entreprise qui souhaite faire de la publicité dans
un magazine, vous devez donc acheter un espace qui sera plus ou moins cher selon
l’emplacement. Il s’agit exactement du même principe sauf que cela s’applique au Web 43.
Les modèles de rémunération connus pour le display sont :
- Le CPC, coût par clic : lorsqu’un internaute clique sur l’affichage il sera redirigé vers le
site marchand qui payera un tarif au clic reçu sur l’affichage
- Le CPM, coût pour mille impressions : dès que 1 000 personnes voient l’affichage, le
site marchand paye.
Le prix dépend de l’espace réservé et de sa durée, de la notoriété du site sur lequel la
communication se passe, le profil de l’audience plus ou moins qualifié, et le type de bannière
utilisé. Le display est à exploité quand il s’agit d’acquérir de la visibilité et des visites sur son
site. L’achat d’espace publicitaire est bien moins coûteux sur le Net qu’à la TV ou sur le Print,
et les retours sont facilement mesurables.
1.3.1.5 L'e-mailing :
L’e-mailing est un levier permettant d’acquérir des visites, le courrier électronique était, à
la base, un simple moyen d’échanger avec d’autres individus. Il est rapidement devenu un
levier marketing convoité, synonyme de communication personnelle et d’échanges avec les
clients. L’email marketing a deux principales fonctions : la prospection (acquisition de trafic,
de leads, de notoriété…) et la fidélisation44.

43
http://www.market-academy.com/formations/magento-formations/les-13-leviers-principaux-du-marketing-
digital-video-formation-e-commerce-webmarketing/ consulté le 28/02/2017 à 04 :52.
44
http://www.market-academy.com/formations/magento-formations/les-13-leviers-principaux-du-marketing-
digital-video-formation-e-commerce-webmarketing/ consulté le 28/02/2017 à 05 :00.

28
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
La difficulté principale de l'email est de disposer d'une base de données d'emails, cette
"récolte" peut être effectuée via des formulaires installés sur un site internet ou via de
traditionnels questionnaires papier. Comme pour toute campagne web marketing, le succès
d'une campagne e-mailing repose principalement sur la rédaction d'un contenu attractif45.
1.3.1.6 Les réseaux sociaux :
L’objectif d’une campagne webmarketing via les réseaux sociaux est de créer une relation
de confiance et un espace de partage entre l’entreprise et ses clients.
Ils sont devenus un canal indispensable de développement pour les entreprises car ils offrent
de nombreux avantages : présence et visibilité, notoriété et popularité, ventes et profits.
Les réseaux sociaux permettent de faire parler de vous soit par vous directement, soit par
les internautes qui aiment partager leurs expériences (bonnes ou mauvaises) et de
recommander, déconseiller, donner leur avis sur des produits. Les méthodes pour faire parler
de vous peuvent être les mini-sondages, les jeux concours, les promotions, les codes promo
uniquement pour les fans Facebook et les abonnées Twitter…Il faut garder en tête que plus on
parle de vous, plus vous obtenez de la visibilité. Alors laissez les autres parler de vous, faites
ce qu’il faut pour être présent sur les réseaux sociaux mais restez prudent sur ce qu’il se dit à
votre propos afin de préserver votre e-réputation.
Nous allons détailler ce point dans le deuxième chapitre.
1.3.1.7 Les comparateurs de prix :
Un comparateur de prix est un service qui permet de comparer les prix sur Internet.
L’internaute a un produit ou une gamme de produits en tête, va sur un comparateur de prix,
tape dans la barre de recherche ce qui l’intéresse, puis a une liste complète des différentes
boutiques proposant ce produit. Les comparateurs de prix sont particulièrement prisés par les
clients : recherche ciblée, choix de plusieurs magasins en même temps… ils prix sont devenus
une source d’informations qui rendent les clients de plus en plus exigeants. Il est donc
conseillé de faire des partenariats avec certains comparateurs de prix, afin d’optimiser les
chances d’être choisi par l’internaute46.

45
http://www.dynamique-mag.com/article/marketing-digital-differents-leviers-performants.8891 consulté le
28/02/2017 à 14 :02 .
46
Idem.

29
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
1.3.1.8 L’affiliation :
L’affiliation est un partenariat permettant à un web marchand d’annoncer sur une offre ou
une promotion via des sites éditeurs qui, comme leur nom l’indique, édite les offres des web
marchands sur leurs sites47.
Le processus est simple : premièrement ajouter des liens textes ou des bannières d’un
autre site sur votre site, ensuite les visiteurs seront redirigés sur le site en question où ils
peuvent effectués un achat, Un tracking permettra d’identifier que le visiteur vient de chez
vous, donc vous aurez une rémunération sur la vente effectuée, commission (elles varient
selon le secteur d’activité, en général entre 2% et 15% du CA généré) C’est un levier à
exploiter pour plusieurs raisons :
-Générer des visites sur son site
- S’assurer d’avoir un bon ROI car le paiement se fait à la commission.
- Exploiter sa visibilité et sa notoriété.- Générer des ventes.
- Monétiser son site en ce qui concerne les éditeurs.
1.3.1.9 Les places de marché / market place :
Les market place, aussi appelée "places de marché", représentent un canal de vente très
utilisé et très convoité. En effet, les e-commerçants voient ce levier webmarketing comme une
opportunité d'augmenter leur CA, d'acquérir de nouveaux clients, de gérer les coûts et de se
procurer une certaine visibilité sur les moteurs de recherche. En plus de la facilité du contact
entre le site et l'internaute, les market places permettent également de rendre l'acte de vente
simple et sans prise de tête. Ils sont devenus indispensables dans la stratégie de vente en ligne
des sites e-commerce48.
1.3.1.10 Le mobile marketing :
Avec le boom des smartphones depuis ces cinq dernières années (Institut GFK), lancer
une campagne marketing via ce canal est une aubaine et représente un levier presque
indispensable.
Les points forts de cette technique de marketing sont bien évidemment son nombre
conséquent d’utilisateurs, ainsi que la possibilité d’y adapter les autres canaux de marketing
cités plus haut. Par exemple une campagne e-mailing peut très bien toucher un utilisateur de
Smartphone qui lit ses mails via cette technologie.
Il existe plusieurs techniques de marketing mobile : il est possible de lancer des
campagnes SMS marketing, créer des sites internet dit "responsive" (qui s'adaptent à toute

47
http://www.market-academy.com/formations/magento-formations/les-13-leviers-principaux-du-marketing-
digital-video-formation-e-commerce-webmarketing/ consulté le 28/02/2017 à 15 :08.
48
Idem.

30
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
taille d'écran), jeux concours ou promotions accessibles en scannant un QR code (Quick
Response Code) ou encore en créant une application mobile. Cette dernière technique a été
utilisée par la Redoute en 2012, qui a lancé une application « par laquelle il était possible de
réaliser ses achats grâce à la technique de la réalité augmentée a rencontré un franc succès : 2
millions de mobinautes exposés ; 30 000 téléchargements. »

Les leviers du web marketing sont aujourd'hui nombreux et de plus en plus complexes et
concurrentiels. Si au début de l'internet, un webmaster était capable d'assurer à lui seul la
promotion d'un site internet ou d'un produit, les différentes actions à entreprendre
aujourd'hui demandent une vraie expertise 49.

1.3.2 Comment mesurer l’efficacité de la stratégie ?


Les éléments de mesure et d’analyse de la performance d’une stratégie digitale peuvent
être énoncés en trois (3) points clés :50
Premièrement il faut déterminer ce que l’on souhaite mesurer. Appelé « l’étape de
définition des indicateurs-clés de performance ». Chaque indicateur permet d’analyser un
comportement précis en fonctions des objectifs désignés.
Le tableau ci-dessous est un exemple d’indicateurs selon des objectifs précis :
Tableau 1.3 : Exemples d’indicateurs proposé selon des objectifs précis

Adhésion Participation Implication Influence

• Le nombre de • Le taux d’inscription à • Volume de • Volume de


visites une newsletter commentaires commentaires
• Le nombre de • Le temps passé sur le produits sur le site produits sur les blogs
visiteurs uniques site et les forums
• Le taux de rebond • Le taux de
transformation
• Le panier moyen
Source : MONTAIGU (G), SCHEID (F), VAILLANT (R), Le marketing digital, p.237.
Ensuite, en fonction de ce que l’on souhaite analyser, il faut passer par une étape que l’on
appelle « le plan de marquage ». Elle consiste à analyser et organiser la structure de son site
afin de déterminer quelles données on souhaite récolter. Il faut donc détailler l’arborescence
de son site et de le hiérarchiser en catégories, sous catégories et pages. Pour réaliser cette

49
http://www.dynamique-mag.com/article/marketing-digital-differents-leviers-performants.8891 consulté le
28/02/2017 à 22 :25.
50
MONTAIGU (G), SCHEID (F), VAILLANT (R) ,Op.cit, pp 236, 237.

31
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
étape très technique, le marketeur peut se faire accompagner par des acteurs à part entière tels
que : Uptilab, Converteo, …etc.
Pour finir, il faut rassembler les indicateurs-clés de performance dans un « tableau de
bord». Celui-ci servira à la fois comme outil de communication d’arguments stratégiques clés
et comme outil de décision qui présentera les raisons pour lesquelles certaines décisions
doivent immédiatement être prises.
1.3.3 Les Indicateurs clé de performances (KPI):
Les indicateurs clés de performance (KPI : Key Performance Indicators) sont les
éléments décisionnels qui vous permettent de mesurer l’impact d’une action et son ROI
(Return On Investment : retour sur investissement).Ils varient suivant les éléments à mesurer :
visites d’un site, impact d’une action, d’une campagne de communication, … 51
En plus de distinguer les mesures disponibles selon leurs caractères plutôt quantitatifs ou
qualitatifs, il nous semble important de les distinguer selon leur origine et le type d’usage qui
peut en être fait. L’objectif est ici sera de nous familiariser avec les principales métriques
disponibles et leur utilisation potentielle.
Nous avons quatre indicateurs que nous allons détailler ci-dessous :52
1.3.3.1 Les indicateurs utilisateurs et la mesure de site :
Il existe une série d’indicateurs standard qui permettent un certain niveau d’échange et de
lecture. Mais, sans contexte et sans comparaison, les données statistiques ne valent rien afin
de situer clairement une performance par rapport à un benchmark donné. Citons les
principaux :
• la visite : un parcours sur le site pendant trente minutes ou une session de navigateur. Un
site de contenu ou une plate-forme de communication seront, par exemple, plus intéressés par
ce type de donnée, puisque c’est la fréquence de revisite qui est recherchée.
• le visiteur unique : une visite dans une période longue déterminée (par exemple un mois),
donnée qui rentre plus dans le cadre d’un site transactionnel pour s’assurer de la mesure de
nouveaux clients.
• les pages vues : le nombre de pages visionnées par l’internaute, même si cet utilisateur voit
plusieurs fois la même. Un site de contenu avec beaucoup de pages vues indique un fort
intérêt. Un site d’e-commerce avec un volume de pages vues plus faible indique une clarté de
parcours, et un focus vers l’essentiel.
• le temps passé : il traduit l’efficacité du site ou l’intérêt de l’internaute.

51
https://www.ide-conseil-webmarketing.fr/glossaire-marketing-digital/i/indicateurs-cles-de-performance-kpi/
consulté le 01/03/2017 à 04 :02.
52
MONTAIGU (G), SCHEID (F),VAILLANT (R) Op.cit. Page 237-242.

32
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Le temps passé doit donc être élevé ou faible selon la problématique et les objectifs attendus
sur le site.
• le taux de rebond : il correspond au nombre de visites sur une page ayant un départ
immédiat, et permet de mesurer l’intérêt de la page. Ce taux traduit une adhésion ou un rejet
dès la page d’accueil. Pour un site événementiel, le taux de rebond correct est d’environ 30 %.
• le taux d’engagement : ce taux peut se déterminer en attribuant des scores à chaque
interaction sur un site (téléchargement de photos, saisie d’un formulaire, etc.). La somme de
ces actions permet ainsi de figer le degré d’interactivité de l’internaute avec l’expérience
proposée.
1.3.3.2Les indicateurs d’acquisition du trafic :
Les indicateurs de trafic et d’acquisition permettent de mettre en perspective les
campagnes associées. Une première série d’indicateurs a trait aux origines des visites :
• les origines « directes » concernent les utilisateurs qui saisissent directement l’URL du site,
ou viennent d’un e-mail ou encore des favoris. Cet indicateur permet de mesurer la notoriété
du site, ou le succès d’une campagne offline. Il devient de plus en plus désuet, dans la mesure
où la majorité des utilisateurs saisissent directement des requêtes marques dans Google.
• les « referers » mesurent les visites en provenance d’autres sites. Cet indicateur mesure
l’apport des « partenaires », et permet de découvrir les sites qui référencent le vôtre. Cet
aspect constitue un pan entier des actions liées à la présence sur les réseaux sociaux, source
importante de trafic dorénavant.
• les moteurs de recherche permettent de déterminer les moteurs apporteurs de trafic ainsi que
les mots-clés.
Une seconde série d’indicateurs a trait à la mesure de la performance des campagnes elles-
mêmes, établie traditionnellement par un taux de clics sur les supports, réflexe de marketing
direct. On constate deux inconvénients :
- le marché publicitaire Internet a rapidement su s’adapter aux exigences du marketing à
réponse directe. En 2009, 33 % des budgets de marketing direct étaient dépensés sur le
Web aux États-Unis. En revanche, le média a pris du retard pour capter les budgets de
marketing d’image. Seuls 6 % des dépenses de notoriété sont effectuées sur Internet.
- le taux de clics ne cesse de diminuer depuis plusieurs années (la moyenne de taux de
clics sur une bannière s’établit autour de 0,13 %).
Pour continuer à justifier les investissements, les campagnes digitales se tournent de plus
en plus vers des indicateurs de notoriété, via la pression publicitaire ou d’engagement, via

33
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
l’interaction générée dans les formats publicitaires eux-mêmes, sans qu’il y ait nécessairement
de clics.
Dans le domaine de la mesure de la notoriété, des outils comme Alenty permettent d’établir
l’efficacité de l’exposition publicitaire Internet, en fonction par exemple :
• de l’affichage de la bannière à l’écran (versus autres fenêtres ou un scroll vers le bas) ;
• de la durée d’exposition ;
• etc.
1.3.3.3 Les indicateurs de conversion :
L’indicateur principal de mesure de la conversion est le taux de transformation : il désigne
le rapport entre le nombre de visiteurs (ou visiteurs uniques) et le nombre de transactions
effectuées sur une période donnée.
Ce taux est particulièrement clé en e-commerce et indique clairement la capacité à
transformer du système une fois l’internaute sur le site. Ce taux est en moyenne faible (1,5%)
et atteint, du moins peut atteindre, pour les sites les plus performants, 45 % (le site d’e-
commerce Schwan’s aux États-Unis est titulaire de cette palme 53).
La mesure de la transformation ne se fait pas uniquement sur ce taux. Pour y apporter un
certain contexte, l’e-marketeur va exploiter les informations des visiteurs (origine, type), et
notamment celles du tunnel d’achat. En moyenne, 60 % des internautes qui commencent un
parcours de finalisation de commande – ajout au panier, etc. – ne finissent pas leur parcours,
pour différentes raisons (marketing produit, prix, non-clarté de parcours, etc.).
Également, dans le domaine de l’acquisition de trafic et de la mesure de la performance
relative à la génération de business, il existe des solutions de tracking de déduplication de
leviers, du type Tagman, Tag Commander ou encore Marin Software. Ces outils permettent
de mesurer la contribution exacte dans la transformation d’une action – vente, lead, autres –
d’un ou de plusieurs leviers e-marketing actionnés. Pour un acteur dont le digital constitue
une part importante de l’activité, ce type d’information est critique à deux titres :
• premièrement, mesurer efficacement l’ensemble des paramètres de ses campagnes. Sachant
qu’en moyenne un acheteur visite cinq sites avant d’acheter, ce parcours va intégrer les clics
sur bannières, les clics sur annonces Google, l’e-mailing, etc. Effectivement, sans pouvoir
établir de règles strictes (car le type de secteur et le poids de la marque ont une influence), il
est prouvé, par exemple, qu’un investissement display couplé à un investissement en
référencement payant simultané a un effet multiplicateur sur l’efficacité de la campagne de

53
www. Marketingcharts.com.

34
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
référencement. Ce qui compte, c’est bien la mise en musique de l’ensemble, plus efficace que
l’activation isolée d’une série de leviers.
• deuxièmement, ces solutions permettent de rémunérer équitablement les apporteurs
d’affaires à la hauteur de leur contribution réelle. On parle de parcours « multitouch » ou
encore d’attribution dynamique de CPA (coût par acquisition). Cas typique : le partenaire
d’affiliation génère un trafic substantiel sur le site, mais une bonne partie de ce trafic devient«
client » via un dernier clic effectué sur les annonces de la campagne de référencement payant,
qui génère ainsi le plus de conversions en client.
Une vue simplifiée, celle du dernier clic, attribuera le CPA à la campagne de
référencement payant. Mais une vue dynamique attribuera la moitié du CPA au partenaire
d’affiliation.
1.3.3.4 Les indicateurs fidélité et de la « voix du client » :
Le marketing digital permet de mesurer la satisfaction de vos clients : l’avis qu’ils ont sur
votre entreprise et votre marque n’a pas de prix, puisque chacun peut être amplificateur d’une
bonne ou d’une mauvaise parole instantanément.
Deux types d’indicateurs se distinguent. La première série d’indicateurs concerne des
données quantitatives. Citons, entre autres :
• le taux de revisite : il correspond au nombre de fois que l’internaute revient sur le site
pendant une période donnée. Cela représente un indicateur clair de l’adhésion vis-à-vis de
votre plate-forme digitale. Ce taux traduit une fidélité au service : un site de journal peut avoir
un taux de revisite de 8 ou 9 par mois, Facebook.
• le taux de clics et la fréquence de clics sur les e-mailings clients : cela permet de mesurer
une appréciation dans le temps des offres ou des services proposés.
• la récence, la fréquence et le montant (RFM) des achats : base de toute segmentation
clients, les comportements d’achat des clients permettent de donner un indicateur dans la
durée de leur fidélité et de la valeur de celle-ci. Dans ce cas, nous parlons de « cycle de vie du
client », et de valeur du « contrat ».
L’inconvénient de ce type d’indicateurs est double :
• le taux de revisite et d’interaction avec le site/e-mailing, etc. fournit des données
comportementales qui s’interprètent difficilement, faute de sources d’information sur les
concurrents
• les données transactionnelles qui permettent de déterminer la valeur RFM d’un client
représentent des indicateurs clairs, mais non transposables dans la majorité des cas des
annonceurs (tout le monde ne vend pas en ligne).

35
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation
Il existe, en complément, des sources de données qualitatives objectives, que certains
marketeurs appellent « la voix du client ».
La première méthode pour écouter ses clients, c’est de leur permettre de s’exprimer, via
des questionnaires de satisfaction en ligne en sortie de site de tunnel d’achat ou de site
Internet. Des solutions quasi gratuites comme 4iQ ou encore Survey Monkey permettent de
récolter de manière automatique les avis des clients sur des questions fermées ou ouvertes, et
ainsi d’identifier des sources d’amélioration.
La seconde, c’est d’essayer de capitaliser sur leur potentiel de recommandation. Cet
indicateur se présente comme le Net Promoter Score (NPS). Il se calcule en prenant le
pourcentage des clients promoteurs de votre marque (ceux qui seront vos ambassadeurs au
quotidien, avec leurs amis, pendant les soirées, au restaurant, en réunion avec des collègues
sur leur lieu de travail) et en en déduisant le pourcentage des clients détracteurs (ceux qui ont
eu une mauvaise expérience avec vos produits, vos services).
Soit :

Net Promoter Score = % clients promoteurs – % clients détracteurs

Cet indicateur a été défini par Fred Reichheld dans son ouvrage The Ultimate Question : Driving
Good Profits and True Growth1. Il y recommande de poser systématiquement la question suivante :
«Recommanderez-vous notre entreprise à vos amis ou à vos collègues de travail?» Entre autres
exemples, l’auteur avait pris celui de l’aviation américaine, en démontrant une corrélation très nette
entre la croissance des revenus de Southwest Airlines pendant trois ans et l’avantage Net des « Net
promoters ».
Conclusion :
Cette Section 3 nous aura permis de nous familiariser avec la notion d’efficacité d’une
stratégie de l’enjeu de sa mesure. Il devient à présent évident que les indicateurs d’efficacité
utilisés doivent être directement en phase avec les objectifs visés.
C’est pour cela qu’une large palette indicateurs sont également disponibles pour permettre
d’évaluer l’impact de la stratégie digitale menée, que ce soit d’une vision orienté site web,
utilisateur, consommateur, où encore média et publicité. La tâche la plus délicate consiste à
sélectionner selon les critères précédemment cités, les KPI les plus pertinents, ceux
intégrerons ensuite le tableau de bord. Recueillir un ensemble d’indicateurs, va permettre de
dégager une analyse de la situation pour pouvoir agir et déployer des actions afin d’ajuster et
d’améliorer l’efficacité de ses opérations.

36
Chapitre 2 :
Concept des réseaux sociaux
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux


Introduction :
On compte aujourd’hui 2,789 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux dans le monde1,
on ne peut alors plus ignorer le fait que cette nouvelle plateforme représente un nouveau canal
de communication à fort potentiel. Facebook, Twitter, ou encore Instagram représentent
l’exemple parfait de ce nouveau phénomène qui consiste à partager sa vie avec nos amis,
notre famille, ou même avec des étrangers. En peu de temps, ces réseaux sont devenus un
outil indispensable pour rester en contact constant avec la vie des autres, de son entourage,
pour partager des photos, vidéos ou liens, échanger des informations, adhérer à des groupes et
même recevoir des offres d’emploi. Ce sont désormais les internautes qui créent
l’information, information qui est constante, nombreux sont les internautes qui consultent leur
compte Facebook plusieurs fois par jour à la recherche d’actualités ou par peur de rater un
évènement important. Ne pouvant plus ignorer ce nouveau moyen de communication à grande
échelle, les marques et entreprises ont commencé à développer leurs promotions sur des blogs
ou des sites comme facebook ou encore twitter.
2.1. Section 01 : Généralités sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux permettent aux consommateurs de s’échanger les informations et de
communiquer avec un nombre illimitée de personnes à travers le monde. Comme ils offrent la
possibilité de communiquer avec les entreprises. Ils offrent aux entreprises l’opportunité
d’établir des relations à long terme avec ses consommateurs actuels et de résoudre leurs
problèmes.
Nous allons mettre le point tout au long de cette section tout d’abord sur l’émergence et
les généralités des réseaux sociaux en citant leur présentation ainsi que tous les avantages que
peuvent offrir ces réseaux aux individus et aux entreprises, puis on évoquera leurs histoires
jusqu’à leur apparition et enfin quelques chiffres se rapportant à ces réseaux sociaux.
2.1.1. Origine de la notion « réseaux sociaux » :
Le concept de « réseau social » a été inventé en 1954 par l’anthropologue John Arundel
Barnes dans le cadre d’une étude menée en Norvège dans un petit village de quatre mille six cents
habitants, portant sur les relations entre l’organisation politique, le système industriel et les
individus dans cet écosystème restreint. L’objectif de cette étude consistait à mettre au jour les
piliers de l’organisation sociale d’une petite communauté en s’appuyant sur l’ensemble des
relations entre les membres de cette communauté.

1
Source : rapport de WE ARE SOCIAL, janvier 2017.

37
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Pour John A. Barnes, un réseau social correspondrait à un ensemble d’identités sociales


représentées par des individus, des groupes d’individus ou des organisations reliées entre elles par
des liens générés lors d’interactions sociales. On retrouve de nombreux ouvrages de sociologie et
d’anthropologie qui traitent de cette notion et, en particulier, des interactions sociales, et cela
avant même l’essor des réseaux sociaux2.
2.1.2. L’émergence des réseaux sociaux :
Le web est devenu en l’espace de vingt ans une composante essentielle de la
communication des entreprises. L’importance des actions de communication online est
grandissante à mesure que le nombre d’internautes progresse et que les usages du réseau se
complexifient.
Aujourd’hui, l’enjeu fondamental est moins l’adoption du Web que celle d’un usage de
plus en plus mature du réseau par ses utilisateurs. Bien sûr, cette évolution entraîne un
profond changement pour les professionnels de la communication et du marketing. Ils perdent
progressivement le contrôle sur leurs messages et leurs actions au profit d’une prise de main
plus grande des internautes. En effet, les réseaux sociaux sont devenus l’une des activités
principales des internautes quand ils surfent. 3
2.1.2.1. Du web au web 2.0 :
Le début des années 2000 est marqué par l’émergence du web 2.0. Internet est devenu
interactif, l’information n’est plus à sens unique, mais à double sens ; elle autorise et favorise
une interaction avec l’internaute, qui va réagir à l’information, la modifier, la créer et la
modeler, et peut aussi partager un contenu.
On ne parle plus d’un web immobile, où les instances présentes diffusent de façon
autoritaire des données, mais on parle plutôt d’un Web interactif où les internautes ont autant
d’importance que les sites Web qui stockent le contenu. 4
2.1.2.2. Du web 2.0 aux réseaux sociaux :
Les internautes ont très vite eu envie de partager des contenus qu’ils jugeaient intéressants
(amusants, choquants, motivants…) autrement que par l’envoi via l’e-mail, d’un lien vers
l’adresse d’un site ou d’un forum.
C’est ainsi que sont apparus les premiers réseaux intégrant la possibilité de gérer le carnet
d’adresses de contacts et d’échanger en direct avec ce dernier.

2
HOSSLER(M), OLIVIER(M), JOUANNE(A), « faire du marketing sur les réseaux sociaux : 12 modules pour
construire sa stratégie social média », édition Eyrolles, Paris, 2014, pp 10,11.
3
LOUKOUMAN Amidou ,: Marketing des réseaux sociaux, 1e édition, février 2012, P09.
4
HOSSLER (M), OLIVIER (M), JOUANNE (A), Op.cit, P16 .

38
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux comme MSN ont ensuite enrichi l’instantanéité dans les échanges,
avec la possibilité d’intégrer un « carnet d’adresses » et de rendre public son statut à son
réseau. Ces nouveaux réseaux ont incité les internautes à les utiliser comme des outils de
discussion offrant un contact textuel rapide : discussion, échange d’avis et de conseils.
Depuis 2007, avec l’arrivée des géants comme Facebook ou Twitter, les réseaux sociaux
se sont généralisés. Leur croissance en nombre d’utilisateurs a été rapide et les marques se
sont très vite appropriées ces supports pour communiquer à leur tour.
L’avènement de ces réseaux a transposé les échanges du monde réel dans le monde
virtuel. Les internautes n’interagissent plus seulement avec de l’information, ils ont désormais
la possibilité d’interagir avec d’autres internautes, ce qui donne au Web une dimension
interactive sans précèdent. L’intérêt principal du Web ne réside plus dans le contenu qu’il
propose, mais dans les relations sociales qu’il génère, les connexions entre les personnes qui
créent un tissu social. 5
Enfin, le web interactif est devenu un Web ultra-connecté et social. La dimension de
mobilité a pris de plus en plus d’importance avec l’avènement des smartphones qui permettent
aux internautes d’être connectés à internet et aux réseaux sociaux en permanence depuis leur
terminal mobile. Les réseaux sociaux sont désormais accessibles depuis de nombreux
supports : ordinateurs, tablettes, smartphones…
Aujourd’hui, tout le monde évoque, au détour d’une conversation, la dernière nouvelle lue
sur Facebook, la dernière vidéo qui fait le buzz sur YouTube ou encore le dernier tweet clash
sur Twitter. Ils sont intemporels, indestructibles et universels. 6
2.1.3. Définition des réseaux sociaux :
Il parait tout d’abord pertinent d’éclaircir la notion de media social, pour mieux assimiler
les concepts :
2.1.3.1. Définition d’un media social :
Andreas Kaplan et Michael Haenlein professeurs de marketing à ESCP Europe,
définissent les médias sociaux comme «un groupe d’applications en ligne qui se fondent sur la
philosophie et la technologie du web 2.0 et permettent la création et l’échange du contenu
généré par les utilisateurs».7 Cette définition mets l’accent sur l’aspect la technologique,
l’interactivité sociale et aussi la création de contenu.
Les réseaux sociaux font partie de l’entité des médias sociaux qui regroupent :

5
Ibid. P17.
6
Ibid. P18.
7
Numéro Spécial RAM 2011 http://archive.wikiwix.com (09/04/2017 à 9 :50)

39
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Les blogs, les forums, les plateformes de question/ réponse et les réseaux sociaux …etc

Figure 2.1 : Les pôles de présence Social Media.

Source : www.marketingdesreseauxsociaux.fr consulté le (10/04/2017) à 10:29.


2.1.3.2. Définition d’un réseau social :
Plusieurs auteurs se sont intéressés à ce tout nouveau concept qui est les réseaux sociaux,
à qui ils ont attribué des définitions multiples, ce qui fait que désormais on dispose de
plusieurs définitions concernant un réseau social, certes qui se ressemblent dans un sens large
mais qui proviennent d’auteurs différents et donc différentes visions :
Définition 1 : Boursin et Ludovic définissent le réseau social comme suit :
« Le réseau social se définit comme une plate-forme permettant de créer son profil pour
construire des relations avec d’autres membres, y former des groupes d’intérêt communs et
échanger. Il rend possible un dialogue ou une conversation, dans un cadre certes contrôlés et
organiser, mais débarrassé des contraintes physiques et de la proximité » 8
Définition 2 : LENDREVIE et LEVY le considèrent comme :
« Les réseaux sociaux en ligne sont un mode d’interactions sociales qui facilite la création
et l’échange d’informations et des contenus entre individus, groupes d’individus ou
organisations. »9

8
BOURSIN et LUDOVIC : « le média humain : danger et opportunités des réseaux sociaux pour l’entreprise »,
édition d’organisation, 2011, p63
9
LENDREVY ,Levy : Mercator : tout le marketing à l’ère du digital, Dunod, 11E Edition Paris, 2014, P 572.

40
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Définition 3 : Selon Fred Gavazza, consultant internet indépendant :


« Les réseaux sociaux désignent un ensemble de services permettant de développer des
conversations et des interactions sociales sur internet ou en situation de mobilité. » 10
2.1.3.3. Les réseaux sociaux versus les médias sociaux :
Aujourd’hui, il existe une multitude de plateformes sociales qui regroupent plusieurs
millions, voire plusieurs milliards d’utilisateurs. Une erreur commune est d’utiliser
indistinctement les termes «médias sociaux» et «réseaux sociaux», afin de désigner les sites
communautaires et les fonctionnalités sociales du Web. Le terme «média social» recouvre les
sites et les fonctionnalités sociales du Web, des applications mobiles ou des fonctionnalités
qui incitent les individus à collaborer, à créer du contenu, à le modifier et à le faire évoluer.
Toutes ces actions permettent le développement des interactions conversationnelles et
sociales entre les internautes avec une réciprocité variant selon le type de contenu et de
support. Parmi les technologies qui intéressent le champ des médias sociaux, on trouve les
flux RSS, les blogs (Tumblr), les wikis, le partage de photos ou de vidéos (Instagram ou
YouTube), les podcasts, les réseaux sociaux (Facebook, Viadeo, LinkedIn), le bookmarking
collaboratif (Pearltrees), les outils de curation de contenu (ScoopIt), les mondes virtuels
(Second Life), les micro- blogs (Twitter), etc. Les réseaux sociaux deviennent alors une
infime partie des médias sociaux et peuvent être définis comme un sous-ensemble de ces
derniers. Leur vocation première est de permettre aux internautes de se créer un profil, de se
mettre en relation, en leur offrant des possibilités de partage ou de réseautage. Les blogs, les
forums de discussions ou les wikis, quant à eux, appartiennent aux médias sociaux mais
diffèrent des réseaux sociaux. Par exemple, à la différence d’un blog, la finalité première d’un
réseau social n’est pas la publication, mais bien la mise en relation de membres ayant des
intérêts communs. 11
2.1.4. Les qualités intrinsèques des réseaux sociaux :
La première caractéristique des réseaux sociaux est la possibilité offerte aux utilisateurs de
créer des comptes gratuitement et d’être faciles à utiliser. Ils proposent des fonctionnalités qui
encouragent le partage d’informations entre les individus inscrits. Ces plateformes se
caractérisent par la croissance exponentielle du nombre d’utilisateurs inscrits ou encore
du contenu créé par les membres. Ces deux caractéristiques vont permettre la création de

10
WELLHOFF (T) : « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les médias sociaux sans jamais oser le
demander », nouvelle édition, 2012, P8.
11
HOSSLER (M), OLIVIER (M), JOUANNE (A), op-cit, ppp 12, 13 et 14.

41
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

valeur au sein du réseau. Pour favoriser l’interaction et le partage de contenus, les réseaux
sociaux proposent un certain nombre de fonctionnalités permettant de les identifier12:
• Un espace personnel que l’utilisateur peut s’approprier en le personnalisant. Dans cet espace
l’utilisateur renseigne son identité :
 Nom et prénom dans la plupart des cas, ou bien un pseudonyme pour les réseaux
sociaux moins regardants. Néanmoins, la plupart des réseaux sociaux exigent une
véritable identité pour s’inscrire afin que les utilisateurs puissent se reconnaître,
 Une photo de profil ou un avatar,
 Différents champs, variant d’un réseau social à l’autre et la plupart du temps non
obligatoires, comme la situation maritale, l’âge, le lieu de résidence, etc.,
 Ce profil peut être rendu public ou privé.
• Un carnet d’adresses ou plutôt un réseau de connaissances professionnelles, personnelles ou
les deux selon le réseau. Ce «réseau» se crée par le biais d’une invitation par mail, d’un
moteur de recherche sur la plate- forme permettant de retrouver qui est inscrit. La mise en
relation entre deux personnes est souvent synonyme d’un accord entre les deux parties et,
dans tous les cas, elle reste révocable.
• Un fil d’actualité qui permet de suivre les contenus postés par le réseau de contact de
l’utilisateur.
• La possibilité d’échanger avec son réseau ou la communauté, de donner son avis, de tisser
des relations et différentes fonctionnalités qui peuvent varier selon le support, comme le
partage d’éléments multimédias (photos, vidéos, musiques, etc.), de passions, la possibilité
d’organiser des événements, etc. Selon le réseau social, les possibilités de partage varient :
publication éditoriale, photographie, vidéo, article, lien, etc.
• Un outil de recherche permettant aux membres d’identifier des contacts, des zones
d’interaction par mots-clés (passions, vie professionnelle, cursus scolaire, liens familiaux…),
thèmes (sport, musique, etc.) ou encore hashtag (#TourDeFrance ou #TDF).
• Des outils collaboratifs qui varient en fonction de la plateforme comme des groupes
d’intérêt, des messageries privées, des conférences téléphoniques à plusieurs ou encore la
possibilité de commenter ou d’aimer une publication d’un autre utilisateur.
• Une version Web et une version mobile permettant de toucher de nombreux utilisateurs dans
leurs différents usages.

12
HOSSLER (M), OLIVIER (M), JOUANNE (A), op-cit, pp14, 15.

42
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

• Enfin la quantité de contenus échangés entre leurs membres détermine le référencement des
réseaux sociaux par les moteurs de recherche.
2.1.5. Typologies et catégories des réseaux sociaux :
Il existe plusieurs catégories de réseaux sociaux (vidéos, images, audio, professionnel)
afin de répondre aux attentes des internautes. De plus en plus nombreux, ils se multiplient sur
la toile.
Selon un schéma élaboré par le célèbre Fred Gavazza, il a pu regrouper l’ensemble des
réseaux sociaux afin de les décomposer en cinq grands axes, qu’on va devoir illustrer et
expliquer par la suite afin de mieux comprendre les typologies des réseaux sociaux et de
connaitre les fonctions principales de chacun d’eux 13:
Figure 2.2 : Panorama des réseaux sociaux les plus utilisés.

Source : MONZIOLS, MARIE : « Et si je me mettais aux réseaux sociaux ! – se lancer et les utiliser
– mode d’emploi » ; EYROLLES, 2014, P35.
2.1.5.1. Les plateformes de publication :
Les plateformes de publication permettent de publier du contenu textuel et de
communiquer avec leurs auteurs ou lecteurs. L’utilisation de ce genre de plateforme,
d’échanger avec les membres, de commenter les publications, de télécharger les fichiers en
ligne lorsque les auteurs le permettent, et d’y publier vous-mêmes vos propres documents ou
prestations ainsi que de choisir de les rendre public ou privé, accessibles pour certains
uniquement.

MONZIOLS (M) et RAVIART (O) et LESUEUR (J-L) : Et si je me mettais aux réseaux sociaux, Edition
13

Eyrolles, 2014. P35

43
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.1.5.2. Les plateformes vidéo :


Les plateformes vidéo ont un fonctionnement très semblable aux plateformes de
publication de documents. L’utilisateur peut visionner des films ou émissions…. La
plateforme permet de mettre en ligne et de commenter des vidéos, jusqu’à créer des chaines
vidéo, que l’utilisateur pourra rassembler par thèmes. De la même manière, il pourra
privatiser ses vidéos (YouTube).
2.1.5.3. Les plateformes audio :
Ce genre de plateformes sert à écouter de la musique en streaming depuis les différents
terminaux (ordinateur, tablette ou mobiles), ainsi que de partager certaines chansons aves les
proches et même leur suggérer des albums à écouter.
2.1.5.4. Les plateformes photos :
Les plateformes photos permettent de publier des photos et de choisir leurs degrés de
confidentialité (Instagram).14
2.1.6. La classification des principaux réseaux sociaux :
Un réseau social relie des personnes entre elles sur la base de relations que les membres
établissent entre eux. On distingue 15:
 Les réseaux sociaux généralistes : ils représentent l’une des tendances les plus
connues des médias sociaux. Chaque utilisateur possède un profil à l’accès restreint,
ils proposent un tas de fonctionnalité et supporte une multitude de formats (Texte,
audio, vidéo, documents, etc.). Les plus populaires étant sans surprise Facebook,
Twitter, youtube et instagram.
 Les réseaux sociaux professionnels et spécialisées : Ils sont construits sur la même
base que les réseaux sociaux généralistes mais ils sont plus restreint car spécialisés sur
une thématique particulière, s’adressant à un groupe de personnes, organisés autour de
différents formats de partage. Ces réseaux peuvent être ouverts ou privés. On les
appelle également réseaux sociaux de niche dans le sens où ils concernent une cible
d’internautes très précise (ex: LinkedIn, Viadéo).
2.1.7. Les principaux réseaux sociaux :
Il existe aujourd’hui une multitude de réseaux sociaux qui ont chacun une cible et une
finalité définies, nous allons énumérer dans ce point quelques exemples de médias sociaux les
plus utilisés et connus dans le monde, tels que Facebook, YouTube, Instagram, LinkedIn
etTwitter.

14
MONZIOLS (M) et RAVIART (O) et LESUEUR (J-L) , op.citP56 .
15
AMIDOU Loukouman, Op-cit. p.35.

44
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.1.7.1. Facebook :
Lance en 2004 aux Etats unis par Mark Zuckerberg et ouvert au public en 2006, Facebook
est le véritable géant des réseaux sociaux. Avec 1,871 milliards d’utilisateurs actifs mensuels
16
dans le monde dans le monde, c’est en effet le plus grand media de masse sur Terre.
Il fait partie des quarte acteurs majeurs du Web, regroupés sous l’acronyme GAFA pour
« Google, Apple, Facebook et Amazon ». Espace personnel sur lequel chacun peut à la fois
s’exprimer, publier des photos, des vidéos et les partager selon ses envies avec une ou
plusieurs, et même avec tous les contacts, Facebook constitue la plate-forme d’échanges par
excellence. L’utilisateur décide lui-même des informations qu’il partage et avec qui il
souhaite les partager.
Il peut ainsi rendre publiques ses informations personnelles ou, au contraire, en restreindre
les accès. Enfin, les groupes d’amis permettent également d’échanger en prive dans des
cercles restreints 16.
Les contenus partages explosent, y compris issus des pages professionnelles. Facebook
sera utile aux entreprises en BtoC majoritairement, qui engagent leur audience en publiant des
contes nus viraux 16.
Quelques chiffres Facebook :
 1,86 milliard de personnes utilisent facebook tous les jours dans le monde16.
 1,74 milliard d’utilisateurs actifs mensuels sur mobile dans le monde 17.
 1,8 million Likes distribués chaque minute, et 4,5 milliards Likes distribués chaque
jour dans le monde18.
 4100 statuts partagés chaque seconde et 240 milliards de photos présentes sur
Facebook dans le monde19.
 L’étude d’IMMAR, relève que Facebook est le réseau social le plus fréquenté en
Algérie avec plus de 9,7 millions d'Algériens de 15 ans et plus qui visitent
quotidiennement ce site20.
 Plus de 13 millions d'Algériens surfent chaque jour sur internet, 77% via
Smartphones21.

16
http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-facebook/,Thomas Coëffé, chiffre facebook 2017 consulté le
06/05/2017 à 15 :44.
17
Idem.
18
http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-facebook/,Thomas Coëffé, chiffre facebook 2017 consulté le
06/05/2017 à 15 :44.
19
Idem.
20
http://www.djazairess.com/fr/lnr/264377, consulté le 06/05/2017 à 20h
21
Ibid.

45
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Ce que Facebook peut apporter aux entreprises :22


 créer un dialogue avec le public ;
 augmenter les ventes et la portée de sa marque ;
 recruter et fidéliser de nouveaux clients ;
 collecter des données ;
 Lancer des campagnes de publicité très ciblées.

Tableau 2.1 : Points forts/points faibles de Facebook


Points forts Points faibles
• Service ads poussé • Visibilité naturelle de plus en plus restreinte qui im
• Ciblage très fin des audiences pose un investissement financier
• Réseau très populaire
Source :POMMERAY Denis, Le plan marketing-communication digital : préparer, déployer et
piloter son plan web marketing, édition Dunod, 2016, page 162.

Facebook reste incontournable pour le plan marketing digital. Le réseau social le plus
utilise au monde a effectué un véritable virage pour passer d’un véritable virage pour passer
d’un réseau très familial et amical à un réseau davantage tourne vers les professionnels avec
des services marketing très sophistiques et performants. Parfois, l’utilisateur peut en être
frustre puisqu’il est désormais monétisé en quelque sorte. Mais l’audience ne faiblit pas et les
marques ont toute leur place dans l’animation de ce réseau 20.
2.1.7.2. Twitter :
Twitter est un réseau de microbloging qui permet d’envoyer des informations concentrées
en 140 caractères, appelés tweets, depuis son profil. La communication peut s’enrichir de
visuels et de vidéos 17.
Twitter peut être intéressant en priorité pour les entreprises en B2B/services. Il est
approprié Pour donner une information professionnelle et offrir un dialogue en direct avec ses
followers.
Il est aussi l’outil de communication idéal pour l’évènement. Néanmoins, la cible s’est
élargie avec l’enrichissement media (images, vidéos) et les nouveaux formats publicitaires.

22
Claire Gayet et Xavier Marie, Web marketing et communication digitale-60 outils pour communiquer
efficacement auprés de ses cibles, édition Vuibert, 2016, page 47.

46
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

A noter également que twitter a fait l’acquisition du réseau vine qui est une plateforme de
communication par un format de vidéos courtes. Ce service complémentaire permet de
toucher une cible plus jeune et complémentaire de la cible traditionnelle de twitter 17.
Vocabulaire :
Following : Suivre.
Followers : Suiveurs.
Retweeter: partager une information d’un follower.
Quelques chiffres Twitter:23
 328 millions d’utilisateurs, une hausse de 6 % par rapport au 1er trimestre 2016 dans
le monde.
 Taux d’utilisateurs actifs sur mobile : 80%.
 Nombre d’utilisateurs actifs quotidiens (DAU) : environ 100 millions.
 Nombre de comptes certifiés : 231 000.
Twitter est aussi fréquemment utilisé pour créer un compte « service client » et ainsi faire
bénéficieren temps réel d’une information individualisée.
Ce que Twitter peut apporter aux entreprises :24
 assurer une veille active et en temps réel pour surveiller son e-réputation ;
 amplifier sa communication avec le public ;
 dynamiser ses événements ;
 approcher et suivre les influenceurs;
 susciter l’engagement et les interactions.
Tableau 2.2 : Points forts/points faibles de Twitter.
Points forts Points faibles
• Utile pour Service client • Aucune place à l’erreur
• Bonne exposition médias • Communauté à l’affût, viralité nonɐmaîtrisée
• Fréquenté par les influenceurs • Beaucoup d’informations
Source :POMMERAY Denis, Le plan marketing-communication digital : préparer, déployer et
piloter son plan web marketing, édition Dunod, 2016, page 163.
Twitter a énormément évolué avec la même tendance que Facebook à s’orienter
vers les services marketing et en monétisant son audience et surtout les données personnelles

23
http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-twitter/, Thomas Coëffé, chiffre de twitter, consulté le
06/05/2017 à 16 :24.
24
Claire Gayet et Xavier Marie, op-cit.page 49.

47
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

de ses membres. Ainsi, les capacités et les formats publicitaires se sont multipliés ouvrant des
possibilités nouvelles au marketing digital25.
2.1.7.3. Instagram :
Instagram est un réseau mobile qui permet d’ajouter des filtres sur des photos personnelles
et de les publier auprès de son réseau en y associant des tags # (catégorisation de contenus
image). Acquis par Facebook 1 milliard de dollars, Instagram bénéficie depuis peu de
l’organisation publicitaire de sa maison mère. Il est intéressant pour les marques qui veulent
fédérer une communauté précise et mettre en valeur les réalisations des clients 26.
Quelques chiffres d’instagram :
 un demi-million d’algériens sont sur Instagram.
 4,2 milliards de likes sont comptabilisés chaque jour, 95 millions de photos et vidéos
sont postées au quotidien et 150 millions d’utilisateurs qui utilisent Instagram Stories
chaque jour, dans le monde27.
 700 millions d’utilisateurs sur Instagram dans le monde28.
Néanmoins, toutes les marques peuvent les utiliser à condition de :29
– mettre en valeur les produits et les situations,
– raconter des histoires ;
– être à l’écoute en reconnaissant la valeur des publications de leurs followers.
–Montrer leur créativité ;
Tableau 2.3 :Points forts/points faibles d’Instagram.
Points forts Points faibles
-Viralité -Uniquement sur mobile
-Utilisation de contenu client -Chronophage pour un impact variable
-Travail par mots clés selon les marques
-Possibilité de sponsoriser des
contenus
Source :POMMERAY Denis, Le plan marketing-communication digital : préparer, déployer et
piloter son plan web marketing, édition Dunod, 2016, page 166.

25
POMMERAY Denis, op-cit, page 163.
26
POMMERAY Denis, op-cit, page 166.
27
http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-instagram/, Rozenn Perrichot, instagram en chiffre , consulté le
06/05/2017 à 16 :33.
28
http://www.blogdumoderateur.com/instagram-700-millions/, consulté le 06/05/2017à16 :35.
29
Claire Gayet et Xavier Marie, op-cit.page 50.

48
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Instagram est encore principalement utilisé comme un outil d’édition de photos et de partage
avec son entourage. L’ouverture à la publicité à travers la plateforme de Facebook donne des
perspectives intéressantes pour les marques. L’ancrage sur mobile est un vecteur très
complémentaire des autres réseaux notamment pour communiquer une opération telle qu’un
jeu concours ou un sondage. Avec l’appui de la sponsorisation, les taux d’engagement atteints
peuvent être plus élevés du fait de la plus faible concurrence 30.

2.1.7.4. You Tube :


Il s’agit tout simplement de la plate-forme vidéo la plus regardée sur le Web. Avec plus
de 24 millions d’utilisateurs rien que pour la France, on peut dire que YouTube est un
plébiscité par les internautes.
You Tube est un site de partage de vidéos, créé en février 2005 et racheter par Google en
octobre 2006 pour 1.65 milliards de dollars. Grâce à ce rachat, les vidéos YouTube sont
particulièrement bien référencées sur Google. Très demandé par les internautes, la présence
de vidéos sur un site internet fait partie des critères de référencement et de classement de
Google. Il existe une fonction sur Google pour ne rechercher que les résultats en vidéo.
YouTube n’est pas qu’une plateforme de partage, c’est un moteur de recherche où l’internaute
peut trouver une information31.
Ainsi, après la « génération Y », c’est une autre génération qui a grandi avec les chaines
You Tube. Un premier festival des youtubeurs français, appelé « Video City », s’est même
tenu récemment à paris et a accueilli des milliers d’utilisateurs passionnés par You Tube,
venus pour rencontrer leurs idoles. Certains « vlogeurs » sont en effet devenus de véritables
vedettes, des phénomènes de société bénéficiant d’un très fort pouvoir d’influence,
notamment auprès des adolescents. Une audience aussi captive représente forcément un attrait
pour les marques32.
Quelques chiffres You Tube :33
 2/3 des utilisateurs regardent YouTube via leur smartphone.
 1/4 des utilisateurs de 25 et 34 ans se réveille et se couche avec YouTube.
 4/10 parents regardent YouTube avec leurs enfants.
 1 utilisateur sur 2 regarde YouTube avec des amis ou en famille.

30
POMMERAY Denis, op-cit, page 166.
31
BLADIER Cyril, La boite à outils des réseaux sociaux, Préface de David Abiker ,DUNOD Edition, 2015 Paris,
P 44 .
32
Claire Gayet et Xavier Marie, op-cit.page 49.
33
http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-youtube/, consulté le 06/05/2017à 16 :42.

49
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

 Chaque jour, plus d’un milliard d’heures de vidéo sont visionnées sur YouTube (plus
de 114 000 ans).
 Ils sont plus de 3,7 millions d'Algériens de 15 ans et plus à aller chaque jour sur
Youtube34.
Ce que YouTube peut apporter aux entreprises : 35
– diffuser un contenu créatif ;
– toucher une très large audience ;
– mettre en scène le storytelling de sa marque (fait de raconter une histoire) ;
–améliorer sa visibilité et montrer sa modernité sur une plate-forme ouverte et
universellement accessible.
2.1.7.5. LinkedIn :
Parmi les réseaux sociaux professionnels, LinkedIn est le leader incontesté loin devant le
français Viadeo. Racheté en 2016 par Microsoft, ce réseau rencontre un succès considérable
auprès des professionnels dans le monde entier. Dédié au développement du réseau de
contacts professionnels de l’utilisateur, LinkedIn intervient sur l’accroissement des
perspectives de carrière individuelle autant que sur le développement commercial de
l’entreprise. Formidable outil de recrutement, LinkedIn a la force du réseau social d’être en
capacité d’exploiter des données personnelles particulièrement riches puisque ses membres y
saisissent généralement l’intégralité de leurs CV. LinkedIn offre aussi une vitrine pour
l’entreprise : sa hiérarchie, son fonctionnement, son réseau, la cohésion avec ses salaries.
Chaque marque a la possibilité de créer sa page, y inclure ses salaries, publier des contenus
directement liés à des supports, comme les blogs. LinkedIn est parfait pour une utilisation RH
et la communication interne 25.
Ce que LinkedIn peut apporter aux entreprises :36
• Recruter des candidats (via LinkedIn Talent Solutions : les pages «Carrières», la mise en ava
nt des annonces, etc.).
•Faire de la publicité.
• Développer son image de marque (avec les pages entreprise).
Quelques chiffres LinkedIn :37
 500 millions de membres,

34
http://www.algerie-focus.com/2017/04/internet-algeriens-accros-aux-reseaux-sociaux/, consulté le
06/05/2017 à16 :41.
35
Claire Gayet et Xavier Marie, op-cit.page 49.
36
Claire Gayet et Xavier Marie, op-cit.page 48.
37
http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-linkedin/, consulté le 06/05/2017, à 16 :47.

50
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

 LinkedIn accueille 106 millions d’utilisateurs par mois, soit 23 % du nombre total
d’inscrits.
 Temps passé sur LinkedIn : 17 minutes par mois.
 Démographie : 79% des membres ont plus de 34 ans.
 Âge moyen sur LinkedIn : 44 ans.
 Nombre de groupes : 1,5 million.

Tableau 2.4 : Points forts/points faibles LinkedIn.


Points forts Points faibles
 Levier de recrutement RH  Prospection passive
 Trouver des clients B2B  Nécessite de produire des contenus
 Faire valoir sa marque/son entreprise  Coût élevé de la publicité
 Cibler des professionnels par les ads
Source :POMMERAY Denis, Le plan marketing-communication digital : préparer, déployer et
piloter son plan web marketing, édition Dunod, 2016, page 167.
LinkedIn peut être très puissant dans une stratégie commerciale basée sur le réseau. Il
donne une transparence sur l’organisation des entreprises et les relations entre les personnes.
Les capacités publicitaires sont importantes du fait des possibilités de ciblages très poussées.
Même si les coûts sont relativement élevés sur les formats les plus impactants comme les
compagnes in-mails, la sponsorisation de posts est plus abordable et pertinente surtout sur les
secteurs technologiques, RH38.
En conclusion, cette liste, loin d’être exhaustive, donne un aperçu des réseaux sociaux et
de leur potentielle utilité dans le plan marketing. Le plus important est de déterminer les
objectifs à se fixer et l’apport de ces réseaux sociaux pour les clients. S’exposer sur les
réseaux sociaux comporte des risques et des opportunités. Tout l’art de bien savoir maîtriser et
exploiter ces nouveaux modes de communication repose sur la capacité à développer et
animer ses communautés39.

38
POMMERAY Denis, op-cit, page 167.
39
POMMERAY Denis, op-cit, page 167.

51
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.2. Section 2 : mettre en place une stratégie social media


L’élaboration d’une stratégie social media pertinente ne diffère complètement de la
stratégie digital, mais possède néanmoins ses caractéristiques. Elle est basée sur une réflexion
en amont qui aura pour but : l’identification des cibles et la détermination des objectifs, qui
orienterons ensuite la réflexion sur un choix cohérant concernant le positionnement de
l’entreprise, les canaux à utiliser (choix des médias sociaux), les types de dispositifs à mettre
en œuvre, et les actions à réaliser ainsi que les contenus à produire:40
2.2.1. L’analyse stratégique :
L’analyse stratégique est le premier niveau méthodologique lors de la mise en place de la
stratégie social média ; il s’agit d’une phase de récolte et de synthèse d’information visant à
comprendre en détail l’écosystème qui va accueillir la présence de la marque, elle vise à
comprendre les cibles et définir ses objectifs sur les médias sociaux.
La synthèse SWOT précédemment abordée dans le (Chapitre 01) s’adapte au contexte des
médias comme suit :
Tableau 2.5 : Matrice d’analyse SWOT d’une présence sur les réseaux sociaux.
Forces Faiblesses
•La possibilité de créer des espaces entreprise •Les changements très réguliers des réseaux
spécifiques. sociaux (interfaces, CGU, etc.).
•Des interfaces personnalisables pour une •Des failles possibles de sécurité et de droits
entreprise. sur les informations (vie privée).
•La gratuité de la présence. •Pas de possibilités de réguler le contenu.
•Des utilisateurs qui peuvent interagir •Beaucoup d’annonceurs présents.
directement avec une entreprise. •La confrontation à l’opinion publique…
•Avoir un retour sur ses produits/ services. •Le coût média pour créer une communauté.
•Des outils marketing puissants (relationnel, •La difficulté à gérer votre présence.
image…).
•Le multilinguisme.
Opportunités Menaces
•De nombreux utilisateurs présents sur ces •De nouveaux entrants dans le monde des
supports. réseaux sociaux en permanence.
•Des opportunités de toucher les cibles •Des communautés segmentées.
différemment et sur des supports qu’elles •Un investissement dans des supports non

40
AMIDOU Loukouman op.cit. p.78-79.

52
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

plébiscitent. propriétaires.
•La possibilité d’élargir votre •Les avis des internautes ne sont
cible commerciale. pas forcément positifs.
•L’augmentation du trafic sur les sites •Les abus de certaines entreprises (sur-
Internet. médiatisation, spam,ɐetc.).
•Fidélisation et proximité. •L’«effet de mode».
•Des outils marketing mis à disposition •La nécessité d’entretenir sa présence une
gratuitement. fois la marque installée sur un réseau.
•La création d’un lien avec le consommateur. •La non-adéquation avec ses cibles.
Source : HOSSLER (M) et JOUANNE (A) MURAT (O) op.cit. p.34.
2.2.1.1. L’objectif d’une présence sur les réseaux sociaux :
Une entreprise doit définir toute action en fonction d’objectifs. Et les objectifs pertinents
sur les réseaux sociaux peuvent être nombreux. Nous les regroupons en trois points 41 :
 Politique de communication :
– Notoriété : utiliser les réseaux sociaux pour mieux se faire connaître.
– Réputation comme employeur : l’entreprise veut attirer les talents.
– Réputation comme entreprise : entreprise responsable, compétente, performante, fiable…
– Réputation comme expert : l’entreprise se positionne comme une source d’expertise dans un
domaine d’activité.
– Amplification de la communication de la marque réalisée dans les autres médias
(télé,presse…)
– Communication de la marque : faire connaître, faire apprécier et partager l’identité et l’offre
de la marque
– Générer du trafic vers un site ou une page de marque.
 Politique de commercialisation :
– Communication des offres : faire connaître et apprécier les produits offerts par l’entreprise
– Promotion et essais : inciter à l’essai de nouveaux produits, au téléchargement
d’applications.
– Génération de leads pour favoriser la vente.
– Vente : développer les ventes online ou offline.
 Politique de service et de relation :

41
LENDREVIE (J), LEVY (J) op.cit, p589.

53
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

– Amélioration de la connaissance des clients : mieux comprendre et mieux écouter les


clients.
– Développement des services clients : délivrer des conseils et des services aux clients.
– Relationnel et fidélisation : accroître la part de clients et leur fidélité dans le temps.
Avec plus d’un milliard utilisateurs actifs, les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn,
Google+, Viadeo…) répondent à des objectifs bien précis : 42
Facebook est utile pour :
 Être référencé sur Google ;
 Échanger des contenus avec ses relations (texte, liens, images, vidéos) ;
 Développer la visibilité de sa marque sur Internet ;
 Promouvoir ses évènements.
Créer une page sur Facebook représente une vitrine pour l’entreprise, marque qui est
susceptible de toucher tout type de personne.
Ce réseau est devenu incontournable pour toute entreprise s’adressant aux particuliers (B to
C) et souhaitant se développer sur Internet. Cela permet à l’entreprise de rester au plus près de
ses clients, de gagner en visibilité et en notoriété.
De plus, Facebook donne la possibilité d’interagir avec ses clients ou consommateurs en
utilisant ou en développant des applications permettant de créer des sondages, des jeux
concours, des quizz… Facebook offre donc gratuitement des outils permettant d’entretenir et
de développer la relation client, tout en aidant l’entreprise à travailler son image.
Pour une entreprise, l’un des enjeux de la création de groupes sur Facebook reste
l’innovation dans le discours, l’actualisation régulière des informations, l’originalité.
Pour une entreprise, LinkedIn est un vrai outil pour :
 Trouver de nouveaux clients.
 Rechercher des fournisseurs.
 Établir des partenariats.
 Promouvoir ses produits.
 Repérer des candidats potentiels et recruter des collaborateurs.
 Rester informée sur les nouvelles professionnelles.
 Être bien référencée sur Google.

BIZOT (É), CHIMISANAS (M-H), (J) PIAU op.cit. Communication, Edition DUNOD PARIS, 2014. pp 256 ,
42

257 .

54
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

S’inscrire sur Twitter permet à l’entreprise de :


 Faire de la veille en temps réel.
 Diffuser du contenu.
 Communiquer avec d’autres utilisateurs.
 Trouver des prospects, clients et partenaires.
 Obtenir des réponses instantanées à ses questions.
 Rester informé de l’actualité en général.

2.2.1.2 La détermination de la cible :


Toute entreprise doit connaître sa cible principale afin d’élaborer la stratégie d’approche
la plus efficace possible. L’objectif de cette partie est d’établir une liste de cibles potentielles
qui pourraient aider l’entreprise dans son projet de développer sa communication digitale.
Nous appellerons ces cibles « les influenceurs ». 43
Définir sa cible fait partie des priorités d’une entreprise. En déterminant sa cible online
l’entreprise pourra alors construire son Business Model tout en définissant sa stratégie.
Une entreprise doit avoir conscience de sa cible mais également des attentes de cette
dernière afin d’adapter son offre et ses stratégies de marketing online à celui-ci.
De nombreuses entreprises ont aujourd’hui des difficultés à cibler leur public objectif
online, l’environnement du web étant vaste, réussir une segmentation ainsi qu’un ciblage
de qualité peut vite devenir un réel casse-tête.44
Les évolutions et changements des internautes obligent l’entreprise a toujours consacré du
temps pour connaître quelles sont les tendances et identifiez les influenceurs dans son
domaine d’activité. L’entreprise devra alors Regarder ses concurrents : que font-ils sur les
réseaux de médias sociaux ? Quels messages génèrent le plus de succès, quels sont leurs
échecs ? Faire ainsi du benchmarking : un ensemble de procédures de recherches et
d'analyses comparatives de la concurrence. Se comparer pour s’améliorer et trouver
l’inspiration pour sa présence 45.

43
BLAZQUEZ Christophe et ZAMOUM Samir : Développez votre identité numérique, GERESO Édition,
France, 2013, P 55
44
https://www.ecommerce-nation.fr/comment-identifier-cible-online/ consult2 le 10/04/2017 à 21 :00.
45
http://journalmetro.com/opinions/reseaux-sociaux/404492/quel-est-votre-public-cible-sur-les-medias-
sociaux/ consulté le 10/04/2017 à 22h

55
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.2.2 La planification stratégique :


Le Mercator définit le positionnement de la façon suivante : « Le positionnement est le
choix stratégique d’un espace de marché et de traits saillants pour rendre une offre attractive,
distinctive et crédible »46.
L’entreprise doit ainsi pouvoir d’adapter aux cibles social media pour chercher de
l’interaction et du relais de contenu. Tout comme il est possible que le contenu présent sur le
site web de la marque ne soit pas adapté à la génération de ces interactions et relais, d’où le
besoin d’adapter son contenu. Car pour que les internautes décident d’entrer dans la
communauté de la marque, ils doivent être convaincus que la marque produira du contenu
intéressant et qu’il y ait une adéquation entre l’image voulue et l’image perçue.
Définir son positionnement pose donc trois challenges :
 Inciter à rejoindre la communauté ;
 Inciter à rester au sein de la communauté ;
 Inciter à être actif au sein de la communauté et contribuer à l’élargir.
2.2.2.1 Le positionnement Social Media
En d’autres termes, que doit être mon entreprise ou ma marque sur les médias
sociaux ? Le choix d’un positionnement Social Media est fondamental et souvent différent
de celui du site web traditionnel. En effet, il est probable que le contenu du site ne soit pas
adapté à la génération d’interactions sur les médias sociaux. Il faudra donc adapter ce
contenu. Une présence sur les médias sociaux n’est pas une copie du site web sur ces
espaces communautaires. L’adaptation du contenu passera éventuellement par une
segmentation des thématiques de conversation : ne parler que d’un seul type de produits,
de certaines thématiques particulières ou peut-être même de sujets proches du domaine
mais n’appartement pas directement au cœur de business de l’entreprise. Il faut intéresser
les internautes avant tout. Ils ne rentreront dans la communauté que s’ils sont convaincus
qu’ils recevront de l’entreprise ou la marque des contenus intéressants au fil du temps.
Donc si celle-ci n’en dispose pas initialement, elle devra proposer un positionnement
alternatif à son positionnement traditionnel pour répondre aux attentes de ces
internautes.47

46
LENDREVIE (J), LEVY (J) op.cit. p.767
47
http://www.chablais-web.fr/construire-strategie-social-media.php consulté le 05/04/2017 à 10h

56
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.2.2.2 Exemples de positionnement Social Media :


Le produit, la marque corporate, la thématique, la valeur phare et le porte-parole :48
Le produit : de par sa popularité peut naturellement porter la présence Social Media. Très
intéressant d’un point de vue conversion puisque ce qui est vendu est au centre des contenus
et des conversations. Les contenus peuvent être des tests, des vidéos en action et il est très
facile d’inciter la communauté à interagir en leur demandant par exemple de partager leur
manière d’utiliser le produit.
La marque corporate : souvent plus difficile à mettre en place. Les thématiques
corporate sont plutôt adaptées aux communiqués de presse, rarement aux médias sociaux.
La thématique : intéressant quand les produits de l’entreprise ou la marque ne génèrent
pas suffisamment de contenu intéressant par son caractère basique ou utilitaire. La thématique
sera alors une prise de parole sur le secteur, l’intérêt de la cible, l’expertise métier, etc…
La valeur phare : particulièrement adapté dans le cadre d’une communication sur
l’image de marque. Mais du coup plus difficile à relier à des objectifs produit.
Le porte-parole : incarnation de la marque par un individu réel ou imaginaire. Idéal pour
le Story Telling.
2.2.3. Le choix du réseau :
Après avoir défini sa cible, ses objectifs et son positionnement, il est important pour
l’entreprise de faire le choix des réseaux sur lesquels elle va décider d’étendre sa présence et
de proposer des contenus à une communauté.
Le choix du réseau est important et indispensable, il existe des centaines de médias
sociaux et une marque ne peut raisonnablement pas avoir pour objectif d’être présente sur un
maximum de réseaux. Tous ont des qualités spécifiques et ne sont pas pertinents pour les
mêmes besoins. De plus, l’animation de ces pôles de présence demande de l’investissement.
Pour mettre en œuvre une présence efficace, il convient de planifier celle-ci en fonction des
moyens mis à disposition pour les actions Social Media. 49
La mise en place d’une présence sur un média social donné s’inscrit toujours dans la durée
et non dans un cadre court terme, car ces stratégies doivent être cohérentes sur une longue
durée pour espérer en tirer des bénéfices.
Cependant, les bonnes questions à se poser pour choisir les réseaux sur lesquels une prise
de parole est envisageable sont :50

48
Idem.
49
AMIDOU Loukouman Op.cit. P 70 .
50
AMIDOU Loukouman Op.cit. P 71 .

57
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Où les conversations ont-elles lieu ?


Qui sont les influenceurs et où parlent-ils ?
Quels sont les réseaux fréquentés par mes cibles ?
Sur quels réseaux ai-je la capacité à faire relayer mon contenu et à fédérer une communauté ?
On choisit le réseau idéal sur lequel on doit être présent et réactif par rapport à notre cible et à
nos objectifs à atteindre.
2.2.4. La planification des contenus :
Il s’agit-là de se projeter dans la durée par la planification de contenus et d’actions
spécifiques. Aujourd’hui, pour se différencier, les entreprises ou les marques doivent aller
plus loin que leur discours produit et s’adresser à leur cible en les intéressant par des
histoires (Story Telling) et en produisant des contenus utiles, amusants et intéressants (Brand
content).
Il s’agit non pas de mettre en place une stratégie de contenu sans regarder ce qu’il se passe
derrière, mais plutôt d’éprouver en permanence la qualité d’un contenu par la réaction de
la communauté avec la mise en place de métriques simples (nous le verrons dans un prochain
article).
L’élaboration d’un contenu répond à plusieurs critères qui garantissent la pertinence et
l’efficacité de ces contenus sur les médias sociaux : intérêt pour la cible, caractère viral,
production sur la durée, apport exclusif, crédibilité, proximité avec l’entreprise ou la marque
et également optimisés référencement naturel. Nous reviendrons plus en détail sur l’art de
créer du contenu lorsque nous parlerons de content marketing (section du blog à venir).
Les types de contenus peuvent être divers et variés. Ils peuvent être rédactionnels (news,
comparatifs, analyses, conseils, livre blanc, agrégation d’information, etc…) ou multimédias
(image, photo, infographie, vidéo, audio, présentation, etc…). Chaque type de contenu
possédant ses avantages spécifiques.
Une fois les types de contenus choisis, il faudra planifier leur diffusion. On réalise pour
cela un Social Media Planning.
Il est important de comprendre l’aspect temporel des stratégies Social Media. Il s’agit
d’exister en temps réel et d’exister sur la durée. L’aspect temps réel sera traité au prochain
article. Intéressons-nous pour l’instant à l’aspect duré.
Les bénéfices qu’une entreprise ou une marque peut tirer des médias sociaux ne sont
pas immédiats. C’est précisément pour cela qu’une opération à court terme n’a que très peu
de sens sur les médias sociaux. La présence dans la durée impose en revanche une bonne

58
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

capacité à se renouveler et à savoir innover. Elle implique nécessairement des actions de


planification pour arriver à durer sans lasser.
La mise en place d’un planning par semaine sur trois mois permet de donner une première
visibilité à une stratégie annuelle. Il est important d’y indiquer les contenus le plus
précisément et leur typologie. Cela permet de générer l’alternance des types de contenus et
des thématiques pour éviter toute animation répétitive. De plus, il est intéressant de définir
au niveau du planning les réseaux sur lesquels les contenus seront diffusés.
Enfin, l’animation effectuée sur la base Social Media Planning a un objectif
communicationnel ou marketing. C’est pourquoi dans la définition des actions, chaque ligne
doit être rattachée à l’un des objectifs définis plus tôt.
2.2.4.1. Le brand content :
« Le brand content, c’est le contenu (matériel ou immatériel) qu’une marque produit hors
de ses produits ou de ses services principaux. C’est un contenu qu’elle crée mais qui n’est pas
vendu aux consommateurs, un contenu qui vient en soutien de sa communication et qui sert à
alimenter son image de marque. »51
Les contenus ne sont plus sur un portail (site web corporate, magasin, etc.), mais qu’ils
circulent largement sur le web, ainsi, les internautes peuvent consommer du contenu de la
marque sans se rendre sur son site, les fonctionnalités des médias sociaux offre cette
possibilité.52
Pour se différencier, les marques doivent aller plus loin que leur discours produits et
s’adresser à leurs cibles en les intéressant par des histoires (Strorytelling) et en produisant du
contenu utile, divertissant, attrayant (Brand content). Les médias sociaux sont des vecteurs de
ces concepts :
2.2.4.2. Le storytelling :
Créer de l’empathie autour de la marque en racontant une histoire à son audience pour
mieux la capter et l’impliquer.
Cette nouvelle tendance, apparue au milieu des années 1990 aux États- Unis, s’appelle le
storytelling. Elle fait partie intégrante du brand content.
Il s’agit d’une création de contenu, en surplus de l’activité principale de l’entreprise, qui
sert à optimiser l’image d’une marque et à immerger les consommateurs dans son histoire. 53

51
HOSSLER (M) et JOUANNE (A) MURAT (O) Op.cit. , p.139.
52
AMIDOU Loukouman op.cit. p.100.
53
HOSSLER (M) JOUANNE (A) MURAT (O): Opcit p.135-136.

59
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

L’objectif d’un storytelling est de créer du contenu en permanence, tout au long de la vie
d’une marque, en accord avec son ADN, avec ses valeurs et la personnalité qu’elle veut
donner à sa communication. En racontant une histoire, on adopte une tonalité, et c’est cette
tonalité qu’il faut travailler, selon que la marque souhaite se donner une image sérieuse et
corporate, ou amusante et décalée, ou ludique et passionnante. Il existe un unique storytelling
par marque, chaque entité dispose de sa propre tonalité. 54
2.2.4.3. Le contenu viral :
Le marketing viral est un levier marketing qui met la cible de la campagne au cœur de la
stratégie. Ainsi le nom viral prend tout son sens car il s'agit de faire diffuser le message par la
cible, telle un virus qui se propagerait. L'effet recherché par ce type de campagne est
la propagation du buzz par les destinataires de l'offre commerciale. Ces campagnes se
matérialisent généralement sous forme de vidéos, d'images ou de jeux concours. De nos
jours le marketing viral marche de mieux en mieux grâce au développement des réseaux
sociaux qui ont permis de simplifier le partage entre les consommateurs. Le marketing
viral doit être impactant, il doit être dynamique, il faut que les consommateurs aient la
curiosité ou l'envi de regarder le message mais surtout qu'ils aient après l'avoir vu l'envi de le
partager. Pour réaliser un marketing viral il existe différentes méthodes : La plus simple
consiste à la réalisation d'un e-mailing, qui aura pour but de convaincre le destinataire de le
partager. Dans ce cas il est possible d'inciter le partage en proposant des offres de parrainages
ou des bons de réduction. Ensuite on peut réaliser ce type de marketing en réalisant un jeu
concours qui nous proposera par exemple de rejouer si l'on envoie un mail à nos amis pour
qu'il joue au jeu. Le marketing viral le plus connu et le plus efficace reste les campagnes de
vidéos virales, qui peuvent toucher le monde entier si le Buzz est réussi. Enfin on peut
réaliser également des sites parodiques ou d'humour pour capter notre cible et les regrouper
sur notre site avec tous leurs amis.
2.2.4.4. Le buzz :
Souvent associé à la notion de viralité, « le buzz est un phénomène de propagation rapide
du contenu et très large, appuyé, dans la plupart des cas par un support social media. Le socle
du buzz est la nouveauté et l’inédit mais cette nouveauté doit être pertinente pour donner
retenir l’attention et activer le bouche-à-oreille. Autre ingrédient de buzz est sa capacité à être
raconté aux autres, tant par sa forme que par son utilité qu’il peut susciter : un message
simple, facile à retenir et à relayer. » 55

54
HOSSLER (M) JOUANNE (A) MURAT (O): Op.cit. p.139.
55
AUTISSIER, (David): L’atlas du management, l’encyclopédie du management en 100 dossiers clés, Edition

60
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Buzz ou bruit : stratégie d'amplification marketing basée sur le bouche à oreille. Si son
intensité est assez importante (on parle de " strong buzz "), on obtient alors une sorte
de rumeur qui se transmet et croît à une vitesse folle : c'est " l'idéavirus ". Le buzz se propage
à travers des réseaux invisibles ou " social networks " : chaque individu est relié de manière
informelle avec un certain nombre de personnes avec qui il communique et échange
régulièrement des informations. Il suffit alors " d'infecter " un des maillons de
chaque groupe avec une information pour que celle-ci se propage à tous les membres du
groupe56.
2.2.4.5. Les 10 règles du Brand Content :
Voici les règles du Brand content à respecter, l’entreprise doit 57:
1- Arrêter de parler d’elle et uniquement d’elle, se comporter comme un média avec une
stratégie éditoriale et une ligne éditoriale.
2- Avoir le souci de la qualité éditoriale avant tout, il faut qu’elle sache mettre son produit et
sa marque au service de la qualité éditoriale.
3- Ne sollicitez pas l’attention du public sans avoir un bénéfice direct à lui apporter en
contrepartie.
4- Orchestrer la visibilité de son contenu (référencement, lisibilité), et ne pas penser que sa
qualité suffira à le faire émerger.
5- Penser à l’utilité de son contenu pour les consommateurs : soit de la pertinence, soit du
plaisir.
6- Créer du contenu que le consommateur aura envie de s’approprier et de partager avec
d’autres.
7- Identifier parmi les actifs de la marque les atouts « média ».
8- Veiller au transfert des valeurs du contenu sur son marque, par la construction de liens
thématiques, stylistiques, symboliques.
9- Mesurer le trafic sur le contenu et le niveau d’engagement par le temps de visionnage ou de
consultation (le taux de clic ne suffit pas).
10- Utiliser les outils de mesure pour optimiser la qualité de son contenu.

Eyrolles, Paris, 2011, p.471.


56
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Buzz-239521.htm#q32xalOroBoox7TY.97 consulté le
10/04/2015 à 18 :09.
57
BO Daniel, GUEVEL Mathieu : Brand Content : Comment les marques se transforment en médias, DUNOD,
Paris, 2009, 124

61
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.2.4.6 Les trois aspects récurrents du contenu de marque :


Par-delà leur grande diversité, les opérations de contenu de marque se distinguent par trois
éléments récurrents58 :
 Ce sont des communications qui ne cherchent pas seulement à véhiculer ou
transmettre un message, mais sont en elles-mêmes une expérience qui apporte un
bénéfice en soi. Le contenu n’est pas seulement un moyen en vue d’une fin, c’est aussi
une fin en soi.
 Ce sont des communications qui ne sont pas focalisées sur le produit oula marque,
mais qui s’efforcent de les resituer dans un système complet, un sous-ensemble
culturel (narratif, pédagogique, encyclopédique).
 Ce sont des communications qui dépassent la relation commerciale et s’adressent au
spectateur non pas comme un acheteur potentiel, mais aussi comme membre d’un
public.
2.2.4.7. Les 5 critères de qualité d’un contenu digital :
Rédiger du contenu est indispensable, mais rédiger du « bon » contenu, l’est tout autant.
Voici les 5 critères essentiels pour obtenir un bon contenu web :59
Format du contenu : Pour commencer, rappelons qu’un contenu n’est pas
nécessairement un article de blog. Il peut prendre beaucoup de formats : vidéos, infographies,
outils gratuits en ligne, photos, podcasts, cartes interactives, etc… Plusieurs critères sont à
prendre en compte pour choisir le bon format : votre audience, les objectifs poursuivis par vos
contenus, vos canaux de promotion, votre image de marque et vos produits. Offrir un contenu
bien adapté à ces différents critères est déjà un élément de qualité.
Utilité du contenu : Les contenus utiles rencontrent toujours du succès. « Actionnables »,
ils permettent au lecteur de mettre quelque chose en œuvre par lui-même en étant accompagné
par des experts. Ces contenus fidélisent une audience et sont facilement partagés sur le web et
les réseaux sociaux. Grâce à eux, la marque gagne une image positive. Son orientation client
et son expertise sont reconnues, sa passion s’exprime et se ressent.
Valeur perçue : La valeur perçue d’un contenu ne réside pas dans ses propriétés
intrinsèques mais plutôt dans ce qui l’entoure : un beau design, une marque reconnue et
appréciée, un auteur célèbre, etc. Les contenus qui jouent sur ces critères cumulent de

BO (D), GUEVEL (M):op.citp.5.


58
59
http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/criteres-qualite-marketing-contenu-digital-
201506.html consulté le 10/04/2017 à 20h.

62
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

nombreux facteurs de succès : ils attirent plus de clics que les autres, sont mis en avant par
Google, diffusés par les médias et partagés sur les réseaux sociaux.
Connexion émotionnelle : Pour conquérir un lectorat fidèle, il faut créer une connexion
émotionnelle unique avec lui. En d’autres termes : travailler votre branding, l’identité de votre
marque et son ton de voix.
Les fans d’Apple ne troqueraient pour rien au monde leur Mac contre un PC ou leur
iPhone contre un Android. Leurs raisons sont rarement rationnelles (après tout, qu’est-ce
qu’un PC ou un Android font de moins qu’un Mac ou un iPhone ?), elles relèvent avant tout
de l’émotionnel. Les consommateurs Apple se reconnaissent dans la marque, symbole de
l’innovation. Ils vénèrent Steve Jobs, grand génie de l’électronique et brillant orateur.
Consommer Apple est devenu pour eux un art de vivre car ils se sentent intégrés à une
communauté.
Promotion des contenus : Un contenu de qualité sait se faire repérer, pour promouvoir
vos contenus, tous les moyens sont bons. Utilisez les réseaux sociaux. Faites connaître vos
contenus par voie de presse. Lorsque vous citez une personne ou une marque, contactez-la. A
moins que vous n’écriviez des contenus critiques, il y a toutes les chances que cette dernière
relaie votre contenu auprès de ses propres réseaux.
Pensez aussi aux influenceurs de votre secteur. Travaillez vos relations avec eux, et mettez-les
à l’œuvre dans la promotion de vos contenus. Ces actions vont démultiplier votre visibilité.
Vers une rupture culturelle ? Dans le contexte actuel, il ne suffit pas d’être bon sur 2 ou
3 des axes précités. Il faut être bon sur tous. Cela requiert parfois un véritable changement de
culture d’entreprise. Pendant plusieurs années, la création de contenus était considérée par les
entreprises comme un vulgaire pis-aller, un centre de coût nécessaire mais dont on se serait
bien passé. Aujourd’hui, le marché nous invite à reconsidérer les contenus, à les voir comme
de véritables assets au service de la marque. C’est à la fois un challenge et un gisement de
croissance pour l’entreprise.
2.2.5 La planification des actions
L’aspect temporel des stratégies social media est capital ; il se scinde en deux notions
importantes : Exister en temps réel, exister dans la durée.
Les bénéfices à tirer des médias sociaux n’est pas immédiat, la présence sur la durée
implique donc une capacité de se renouveler et de savoir innover, ce qui implique
nécessairement des actions de planification en amont pour arrive à durer dans le temps. La

63
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

mise en place d’un social média planning où planning éditorial pour les médias sociaux,
60
réponds justement à cet objectif. Il permet de répondre aux questions : Quand ? Quoi ? Où ?
2.2.5.1 Le planning éditorial :
Un calendrier éditorial est tout simplement un planning dans le temps des prochaines
publications de contenu sur le site l’entreprise. L’objectif est de prévoir à l’avance ses
prochains sujets d’articles, ce qui va lui permettre d’être plus efficace le moment venu de
rédiger. Une fois implanté, le calendrier de contenu permet de :61
1) Garder un focus constant sur les intérêts de ses lecteurs.
2) Stimule la créativité en planifiant à l’avance les sujets de ses articles.
3) Un gain en temps et efforts sans avoir à rechercher un sujet.
4) Prévoir un contenu en fonction des évènements à venir.
5) Une perception de qualité émanant du brand, en produisant semaine après semaine du
contenu de haute qualité.
6) Une meilleure synergie avec les différents auteurs du blogue.
7) Finalement, pour l’auteur, un sentiment du devoir accompli, savoir que ils développent une
base solide pour le site, et que ils avancent en direction de leurs objectifs.
Pour que le calendrier fonctionne, l’entreprise devra également clarifier les objectifs de sa
stratégie de contenu.
Figure 2.3 : Exemple de calendrier éditorial sous Calendy.

Source : https://www.alesiacom.com/blog/creer-calendrier-social-media,consulté le
06/05/2017 à 01 :15.

60
AMIDOU Loukouman op.cit. p.103-106.
61
https://davidcarlehq.com/calendrier-editorial-de-contenu/ consulté le 10/04/2017 à 20 :30.

64
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.2.5.2 Le contenu
Il s’agit de définir quel contenu sera produit, diffusé, animé par intervalle de temps. Il est
important de d’indiquer précisément les typologies de contenus. Cette réflexion permettra
d’alterner les types de contenus et les thématiques pour éviter de lasser la communauté et
deparaitre répétitif.
La qualité du contenu est la clé du succès social media. Il faut perpétuellement remettre en
question la prise de parole en analysant ce qui marche et ce qui marche pas pour ouvrir de
nouvelles perspectives et produire du contenu pertinent pour la cible qui suscitera de
l’engagement .62

Pour conclure, si on intègre les médias sociaux dans sa stratégie globale, cette
décision doit être fluide et se rattacher parfaitement au reste de l’activité de l’entreprise. En
effet, si la stratégie social media est complètement séparée de l’activité principale de
l’entreprise et qu’elle n’est pas transverse à tous les départements de l’organisation, elle ne
peut pas être efficace à long terme et s’expose à de nombreux risques de dérapages, de
décalages et d’échecs. Avant de positionner une entreprise sur les médias sociaux, il est
important d’établir un document corporate qui dresse une cartographie précise des réseaux
activés.

2.3 SECTION 03 : mesurer l’efficacité d’une stratégie digitale sur les réseaux sociaux
Nous allons aborder à travers cette dernière section de notre second chapitre la mesure de
l’efficacité d’une stratégie digitale sur les réseaux sociaux, en développant les facteurs
déterminant la performance de la communication sur les réseaux sociaux (nombre de partage,
taux d’engagement du client, nombre de visibilité…) appelés KPI et les ROI c’est les retours
sur investissements de la communication sur réseaux sociaux.
2.3.1 La mesure de la stratégie social média :
Définition du social media analytics : « La mesure, la collecte et l’analyse de données
d’usages et de comportements des internautes au sein des médias sociaux dans le but
d’optimiser une stratégie ou une présence ». Cette discipline repose sur des outils, des
indicateurs-clés et des méthodes d’analyse. Les pratiques de social media analytics sont assez
proches de celles employées pour les web analytics mais moins focalisées sur les chiffres. 63

62
AMIDOU loukouman, op.cit .p.140.
63
http://www.mediassociaux.fr/2010/05/05/3-approches-differentes-des-social-media-analytics/ (02/05/2016 à
10 :10)
65
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

Il est plus qu’important d’avoir une politique à long terme concernant la présence de la
marque sur les plateformes sociales. En effet, se positionner et définir une stratégie sur le long
terme, oblige les entreprises à élaborer des processus qui permettent d’évaluer la stratégie
mise en place. On peut identifier sept étapes pour élaborer un processus d’évaluation d’une
stratégie marketing sur les médias sociaux :64
• Etape 1 : Le positionnement stratégique : définir le(s) réseau(x) sur lesquels se positionner et
agir.
• Etape 2 : Le choix des KPI (key performance indicators) en fonction de la stratégie : choisir
les indicateurs les plus adaptés pour analyser les résultats de sa stratégie.
• Etape 3 : Le choix des outils en fonction des données à récolter et du type d’opération mis
en place : il s’agit de sélectionner le bon outil d’analyse.
• Etape 4 : La récolte des données : sur une période délimitée en amont, on récoltera les
indicateurs prédéfinis.
• Etape 5 : L’analyse : à partir de différentes données récoltées, on effectuera une analyse des
résultats.
• Etape 6 : L’évaluation : il s’agit ici de définir si les actions mises en place ont apporté des
résultats.
• Etape 8 : Le Feedback qui permet la recommandation pour les prochaines étapes à suivre, où
mettre en œuvre des actions correctives à des étapes antérieures.
2.3.2 Les KPI (Indicateurs clé de performance) social média :
Une évaluation a besoin d’un cadre au sein duquel les chiffres récoltés prennent sens.
L’évaluation de la performance de la stratégie sur les médias sociaux s’effectue à partir de
l’analyse des KPI (Key performance indicators).Il existe d’ailleurs trois cadres d’évaluation
possibles : l’évaluation de la progression d’un indicateur de performance, l’évaluation par
rapport à un objectif fixé, l’évaluation par rapport aux concurrents65.
Nous allons voir ci-dessous les indicateurs quantitatifs qui regroupent les KPI de visibilité
et d’image, les KPI d’engagement, de fidélisation et de conversation et les KPI d’acquisition
et de conversion, par la suite nous parlerons des indicateurs qualitatifs qui regroupent les KPI
de tonalité et sentiments66 :

64
HOSSLER(M), OLIVIER(M), JOUANNE(A), op-cit, page 282.
65
HOSSLER(M), OLIVIER(M), JOUANNE(A),op-cit, page 283.
66
HOSSLER(M), OLIVIER(M), JOUANNE(A),op-cit, page 284-287.

66
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.3.2.1 Les indicateurs quantitatifs :


Ils regroupent trois types de KPI, les KPI de visibilité et d’image, les KPI d’engagement,
de fidélisation et de conversation et les KPI d’acquisition et de conversion.
2.3.2.1.1 KPI de visibilité et d’image :
Tout d’abord, il faut s’intéresser aux indicateurs de visibilité et d’image de marque. Il
s’agit d’étudier la visibilité des actions de l’entreprise sur les médias sociaux et de juger de
l’efficacité des tactiques engagées, avec l’objectif de gagner en notoriété. On raisonne en
termes de retour sur visibilité (return on attention), dans la mesure où la marque cherche
d’abord à être intéressante avant d’être intéressée. Elle recherche de la visibilité, de
l’interactivité.
On peut mesurer les indicateurs suivants de visibilité :
• le nombre de visites sur le site Web (visiteurs uniques, visites, pages vues);
• le nombre de visites sur le blog (visiteurs uniques, visites, pages vues);
• le référencement dans les moteurs de recherche ;
• le nombre de personnes touchées par la présence de la marque sur les réseaux sociaux
(nombre de fois que les pages entreprise ont été vues, nombre de personnes touchées);
• le nombre de statuts publiés ;
• le nombre d’impressions des publications, des vidéos ou de n’importe quel contenu de
marque sur les différentes plateformes sociales (Reach) ;
• le nombre d’articles sur la marque (positifs, négatifs, neutres);
• le nombre de citations de la marque sur les réseaux sociaux (nombre d’occurrences
syntaxiques);
• le nombre de reprises de contenu ;
• le nombre d’affichages des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux.
On peut mesurer la visibilité de la marque même sur les médias sociaux où celle-ci n’est pas
officiellement présente, dans la mesure où la communauté parle de la marque sur toutes les
plateformes, dans un tweet, avec un hashtag, etc.
Il faut pouvoir surveiller tout ce qu’il se dit sur la marque, et si les volumes de conversations
évoluent fortement ou non (et de façon positive ou négative).
2.3.2.1.2 KPI d’engagement, de conversation et de fidélisation :
On analyse avec l’engagement et la viralité observés sur les différents médias sociaux de
la marque. Les indicateurs d’engagement permettent de s’assurer que la communauté est
active, que les abonnés commentent régulièrement les publications, que le contenu est

67
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

toujours pertinent, qu’il est toujours efficace et qu’il séduit les fans. Cela permet de juger du
dynamisme d’une communauté. On peut mesurer les indicateurs de visibilité suivants :
• Le temps passé sur le blog ou sur le site (temps passé, nombre de pages vues) ;
• l’évolution du nombre d’abonnés à la newsletter, au flux RSS ;
• le nombre de personnes abonnées aux pages entreprise sur les différents médias sociaux
(nombre de fans, d’abonnés twitter, etc.) ;
• le nombre de Likes, commentaires et partages sur Facebook, Instagram ;
• le nombre de Retweets, favoris et mentions sur twitter;
• le nombre de Tweets ou de contenus publiés sur un # hashtag ;
• le nombre de Retweets moyen ;
• le nombre d’inscrits à un événement ;
• le nombre de contributions sur les espaces de discussions (messages privés, blog, etc.) ;
• le nombre de blogueurs qui parlent de la marque ;
• le nombre de clics sur les liens ;
• le taux d’interactions sur les pages ;
• le taux de réponses aux questions de la communauté ;
• le taux d’engagement sur chaque plateforme
• les expositions ou clics sur les posts (engaged users)
Dans le cas d’une page Facebook, ils donnent une indication sur l’intérêt du contenu.
Facebook étend plus encore les statistiques sur les mesures d’intérêt et de préférence des
pages de fans en mettant à disposition des indicateurs de visiteurs uniques (Reach) et de
viralité du contenu disponible sur la page.
Deux indicateurs de viralité coexistent. Le premier fait référence aux individus parlant du
post (talking about this) : ils peuvent « liker » le contenu, le partager, le commenter.
Le second, l’indicateur de viralité (virality), est calculé en divisant le nombre de personnes
ayant « parlé » de votre post par le nombre de personnes ayant « visité » le post.
2.3.2.1.3 KPI d’acquisition et de conversion :
Grégory Pouy identifie six indicateurs ou key performance indicators (KPI) pour analyser
les résultats sur les médias sociaux avec une portée à plus long terme :
• La part des dépenses : le montant des dépenses brutes en publicité pour une catégorie ou
un segment de marché versus l’ensemble des dépenses sur la catégorie (à exprimer en
pourcentage).

68
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

• Le taux de notoriété spontanée : le pourcentage de personnes qui se souviennent


naturellement de la marque lorsqu’on leur demande de citer trois marques dans une catégorie
donnée.
• La part de recherche : le pourcentage d’apparition de la marque sur les mots-clés les plus
importants afin de mieux comprendre la position de la marque sur une catégorie.
• Le pourcentage d’intention d’achat.
• La part de voix sur le Web : l’évolution du nombre de prises de parole autour de la marque
à pondérer par la tonalité et l’influence de chaque prise de parole.
• La probabilité de recommander une marque à ses amis.
Ces indicateurs peuvent être complétés par des indicateurs de trafic :
• Une URL social media référente ;
• Une visite sur une application ou un onglet Facebook ;
• Une conversion depuis chacun des médias recensés ;
• Des visites sur le site Internet émanent du social media.
2.3.2.2 Les indicateurs qualitatifs :
Les indicateurs qualitatifs regroupent les KPI de tonalité et sentiments.
2.3.2.2.1 KPI de tonalité et sentiments :
Les indicateurs de sentiments ont pour objectifs d’évaluer le sentiment de contenu portant
sur la marque, ils ajoutent une approche qualitative à l’approche quantitative des indicateurs
de présence et de visibilité. Certes la visibilité peut être forte sur les médias sociaux mais rien
n’indique dans l’approche quantitative si la teneur des discussions est positive ou négative.
Ainsi cette approche qualitative est nécessaire pour répondre à cette question primordiale.
Des indicateurs qualitatifs sont nécessaires pour pouvoir juger correctement de la
performance de la marque sur les médias sociaux. Des indicateurs quantitatifs très
satisfaisants (augmentation des interactions) peuvent être le signe d’un Bad Buzz , d’une
réaction négative de la communauté. Un taux d’engagement élevé ne signifie pas forcément
que la marque est appréciée, il faut savoir déchiffrer ces statistiques pour mieux les interpréter
et savoir si les interactions et discussions sont positives ou négatives. Il est donc important
d’analyser l’aspect émotionnel généré par le contenu et la communauté, d’analyser la qualité
des interactions en travaillant une analyse de la polarité des échanges(positifs, neutres ou
négatifs), une synthèse des conversations et des sentiments récoltés, ainsi que leur évolution
dans le temps, afin de pouvoir comprendre comment évolue votre communauté et si vos
efforts sont payants.

69
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

« Cette analyse se fait le plus souvent manuellement, en qualifiant les sources, la


plateforme se charge ensuite d’effectuer une représentation graphique de ces éléments,
l’analyse automatisée présente cependant des résultats assez inégaux. » 67
On peut mesurer les indicateurs qualitatifs suivants :
• La polarité des interactions (commentaires, articles, publications): positif/ neutre/négatif;
• Le profil démographique des abonnés/fans (nationalité, âge, genre, intérêts) ;
• La typologie des contenus les plus efficaces et les thématiques connexes des conversations.
2.3.3 L’impact des réseaux sociaux sur la mutation des KPI traditionnels :
La mesure des actions webmarketing se fondaient jusqu’à présent sur plusieurs indicateurs
liés pour la plupart au site web. En effet dans une approche traditionnelle du webmarketing, le
site internet est le lieu central de concrétisation des objectifs. Or, dans une approche social
média, ces indicateurs traditionnels ont évolués peuvent avoir une lecture légèrement
différente et/ou enrichie68 :
 Le nombre de visiteurs et le nombre de visiteurs uniques : Constituent l’un des
indicateurs les plus courants pour mesurer et évaluer la popularité d’un site. Avec la
déportalisation des contenus sur les médias sociaux, cet indicateur n’est plus le seul à
être pertinent pour mesurer l’interaction entre un internaute et l’univers de marque car
ce dernier est présent au-delà du site web.
 Le nombre de pages vues : Est utilisé par les éditeurs de contenu pour valoriser les
espaces publicitaires. Ces éditeurs proposent d’accueillir des campagnes d’annonceurs
sur leurs sites, mais également de diffuser plus largement ces publicités auprès de
leurs communautés, et ainsi, valoriser plus largement leur présence social media.
 Les sites référents : sont les sites d’où proviennent les visiteurs. Avec le
développement d’une présence sociale media, un visiteur avant d’arriver sur un site est
peut-être déjà dans l’univers social média de la marque. La notion d’extension de la
marque au-delà de son site web est prise en compte.
 Les mots clés : Ils indiquent quels sont les mots saisis par les utilisateurs depuis un
moteur de recherche. L’émergence de la « recherche sociale » où de la recherche sur
les médias sociaux ainsi que la « recommandation sociale » de la part de sociaunautes,
complexifient l’analyse de la source, qui n’est plus simplement un mot clé, mais un
individu, une conversation, un contenu etc.

67
AMIDOU Loukouman op.cit. p.180.
68
Ibid. p.170-171.

70
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

 Les contenus visités : indiquent quelles pages d’un site web ont été visitées et
combien de visiteurs sur chacune elle aura reçue mais également le temps passé
dessus. Si cette notions reste pertinente pour un contenu de référence, elle peut être
complétée et affinée par le succès du même contenu sur les médias sociaux;
l’engagement qu’il a suscité donne notamment une mesure très intéressante sur son
attractivité. L’intérêt d’un contenu doit donc être mesuré de façon transversale.
 Le parcours de conversion : Constitue l’analyse de la fréquentation des pages qui
mènent à un objectif sur le site. A moins d’avoir déporté la conversation sur les
médias sociaux, cette analyse reste riche au niveau du site. Mais elle ne prend pas
toujours en compte le fait que le parcours a pu démarrer très en amont du site, à savoir
sur les médias sociaux, il faut donc tracer le parcours dès les pôles de présence de la
marque, qui sont autant de canaux génération de trafic vers le site.
L’intégration d’une stratégie social media est donc un défi pour le web analytics
traditionnel, qui intègre progressivement ces notions au moment où se développe le social
media analytics.
2.3.4 Les outils pour mesurer la performance :
Des centaines d’outils de mesurer et d’analyse de l’efficacité de ses actions sur les médias
sociaux, certains sont payant d’autres gratuits, nous en citerons quelques-uns69 :
2.3.4.1 Les outils natifs des plateformes sociales :
Les réseaux sociaux commencent à répondre à cette question car la plupart des médias
sociaux disposent des outils d’analyse statistique dédiés et intégrés qui permet de récupérer
une mine d’informations essentielles. Facebook Fan pages, Facebook Insights, Twitter
Analytics, Pinterest Analytics, Fours quare Business, également les « People Reached » qui
permettent de connaître un pourcentage de fans qui voient les publications d’une page
Facebook.
Ils sont à suivre régulièrement, en complément d’autres outils indépendants. Aussi,
Google Analytics permet d’observer quels médias génèrent le plus de trafic sur les sites Web.
Pour choisir l’outil le plus adapté, il est conseillé de le tester à l’aide des périodes d’essais sur
une même période pour ensuite sélectionner celui qui conviendra le plus au Social Media
Dashboard que l’entreprise souhaite mettre en place.

69
HOSSLER (M) et JOUANNE (A) et MURAT (O) Op-cit, pp 287, 288.

71
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.3.4.2 Les outils d’évaluation :


Les outils d’évaluation permettent de noter le contenu de ses réseaux mais pas seulement
d’un point de vue quantitatif : ils permettent également d’analyser la qualité des contenus :70
• Reppler : donne une note d’impression, soulève les éventuels contenus inadaptés ou les
risques encourus en termes de sécurité et de vie privée sur le web.
• Socialbakers : pour analyser principalement les pages Facebook mais aussi les autres
plateformes sociales. Il génère des rapports complets, parfaits pour analyser d’un coup d’oeil
votre activité.
• SumAll : la plateforme est très ergonomique et agréable à utiliser, avec de belles statistiques
couvrant une trentaine de médias sociaux. Un maximum d’informations qui permettent un
aperçu complet et pertinent de l’activité.
• TwitterBinder : pour analyser en détail un ou plusieurs hashtags, c’est une plateforme
puissante et détaillée. Certaines plateformes sociales possèdent d’ailleurs des outils d’analyse
dédiés, comme Instagram avec Nitrogram
• Klout et Pinpuff (pour Pinterest) calculent l’influence sur le web à travers plusieurs
critères : la taille du réseau, l’interaction et la viralité que suscitent vos publications par
exemple… Cette note peut être une première approche pour mesurer les retours des actions
sur les médias sociaux mais ne devrait pas, devenir« la » donnée n°1 du calcul du ROI.
Trouvez dans ces outils les données qui sont intéressantes comme les influenceurs de la
communauté.
2.3.4.3 Les outils de tracking : Google Analytics
Des outils de tracking permettent de suivre des données métriques indispensables comme
l’évolution du nombre de fans/followers, le nombre de commentaires d’une page Facebook ou
de retweets d’un compte Twitter.
L’outil statistique Google Analytics permet également de lier ces données à un compte
pouvant ainsi mesurer le trafic que les réseaux sociaux apportent à votre site. La lecture de la
rubrique Réseaux sociaux vous en apprendra déjà beaucoup sur l’apport des réseaux sociaux
sur vos sites. Les sous-menus « Réseaux sociaux référents » et « Pages de destination »
permettent de connaître le nombre de visites sur votre site/blog provenant des réseaux sociaux
et les pages vers lesquelles les réseaux ont redirigés.

70
http://www.webmarketing-com.com/2013/01/16/18568-des-outils-pour-mesurer-le-roi-des-reseauxsociaux
(19/04/2017 à 10:40)

72
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux

2.3.4.4 Les outils d’alertes :


Enfin, une des meilleures façons de mesurer son impact grâce aux réseaux sociaux est derester
en alerte sur son nom. Pour cela, il existe plusieurs outils d’alertes tels que Mention, Alerti ou
le plus connu Google Alertes. Les outils d’alerte permettent d’être instantanément au courant
de ce qui se dit sur son entreprise et de garder un oeil attentif à l’évolution de son
e-réputation globale : évolution des fans/followers, suivi des réactions, des partages et des
mentions.
2.3.5. Bien mesurer son retour sur investissement :
Le retour sur investissement (ROI) désigne le gain ou la perte d’argent comparé au temps
passé sur une activité. Ainsi, le ROI sur les réseaux sociaux revient à calculer le ratio entre
l’argent rapporté par ces supports et le temps investi sur Facebook, Twitter, LinkedIn,
Instagram, Pinterest et autres réseaux. Comme toute activité d’une entreprise, les médias
sociaux constituent un poste de dépenses (employés, prestataires, publicités, logiciels,
frais techniques, etc.) et doivent justifier un apport significatif (égal ou supérieur) aux
dépenses pour pouvoir être considérés comme utiles à l’entreprise 71.
Conclusion :
Pour conclure ce chapitre, démontre la façon d’élaborer une stratégie social media .Évidemment,
chaque entreprise est unique, chaque secteur d’activité est différent. Une multinationale n’aura pas
les mêmes moyens ni les mêmes objectifs qu’une PME. La stratégie choisie devra être adaptée à
chaque entreprise, à sa culture, à son secteur d’activité, à sa personnalité, à son organisation, à ses
objectifs et à ses moyens financiers et humains (ce n’est pas parce que les réseaux sociaux sont
d’accès gratuit qu’il n’y a pas d’investissements financiers importants). C’est toute l’organisation
interne qui se trouve modifiée et impactée par les médias sociaux. L’entreprise doit trouver les
bonnes directions pour y réussir son lancement et son positionnement. Les stratégies retenues
devront être durables, mettre à disposition des employés des documents internes ; il faudra veiller
si possible à former une équipe dédiée, à mettre en place des procédures et des règles qui
serviront à structurer la présence des médias sociaux dans l’entreprise. Une marque n’a pas
forcément besoin d’être présente sur dix réseaux sociaux, au risque de perdre en efficacité et en
clarté. Autant être très efficace et performant sur un ou deux médias, au lieu d’être désordonné sur
cinq médias. Aussi, les budgets dédiés à la stratégie doivent être adaptés, pour orienter les
éventuelles campagnes publicitaires. Le tout est de tester, d’expérimenter et d’ajuster la
stratégie choisie au fur et à mesure. Enfin, ne pas oublier de toujours mesurer le retour sur
investissement.

71
HOSSLER(M), OLIVIER(M), JOUANNE(A),op-cit, page288.

73
Chapitre 3 :
L’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur
l’efficacité de la stratégie marketing digitale.
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur


l’efficacité de la stratégie marketing digitale.
Le nouveau monde des réseaux sociaux attire de nombreuses entreprises algériennes qui
ont senti la nécessité d’investir dans ce type de marketing digital si toute fois elles veulent
rester compétitives. Nous allons traiter toute au long de ce chapitre, l’impact d’utilisation des
réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie marketing digitale.
Ce cas pratique du mémoire, comportera la présentation de l’entreprise d’accueil, nous
allons par la suite expliquer la démarche de l’enquête à suivre et pour finir passer au
traitement et dépouillement des résultats afin de pouvoir répondre à nos hypothèses et d’en
conclure les résultats.
3.1. Section 01 : Présentation de la compagnie ABC PEPSI.
Nous allons au cours de cette section présenté l’organisme d’accueil, en débutant avec un
historique du groupe « PEPSI CO » puis de sa franchise « ABC Pepsi » pour ensuite présenter
les différents directions et départements de l’entreprise ainsi que ses objectifs et ses missions.
3.1.1. Historique de PEPSI-COLA :
« PEPSI-COLA COMPAGNIE »est une entreprise américaine commercialisant le soda
du même nom, un symbole de consommation qui s’est imposé dans le monde et certainement
l’une des entreprises les plus connues au niveau international 1 :
Les origines du Pepsi-Cola remontent à 1896, année où le pharmacien Caleb D. Bradham,
de New Bern en Caroline du Nord, a crée un mélange spécial de soda nature à base de sirop.
Le nom laisse entendre qu’il soulage la dyspepsie et les ulcères d’estomac ; quant au mot
" Cola ", il représente un ingrédient essentiel de la formule, soit une noix africaine appelée
kola.
En 1903, la marque « Pepsi Co » fut déposée par son créateur BRADHAM, qui suite à
l’augmentation du prix du sucre durant la Première Guerre Mondiale, l’entreprise fit faillite.
Vers la fin des années 20, la marque a été rachetée par Roy MEGARGEL. Après une seconde
faillite, Charles GUTH, un industriel de la confiserie, la racheta et à créa « The Pepsi-Cola
Company » en 1931.
Dès 1964, la gamme Pepsi commença à se diversifier et lance le premier Cola Light de
l’histoire des boissons gazeuses. Dans le but de s’imposer face à son concurrent

1
http://pepsi-alexcoulombe.com/fr/entreprise/histoire/pepsi , consulté le 06/05/2017 à 23:46.

74
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
principal« Coca Colla », elle lance en 1975 un défi de gout de Cola qui donne un nouvel élan
à la compagnie ; Apres une dégustation à l’aveugle dont la majorité ont apprécié le gout.
L’histoire de Pepsi-Cola se distingue par un succès phénoménal attribuable à deux facteurs
essentiels : le goût unique du produit ainsi que l’innovation constante de la compagnie en
matière de marketing et de publicité, Afin de toucher au mieux un public jeune, elle était la
première à faire intervenir une vedette musicale dans sa compagne publicitaire en 1984 :
Michael JACKSON avec une reprise de Thriller et elle a développé plusieurs partenariats
avec différentes stars par la suite.
A présent, le groupe « Pepsi Co » commercialise plusieurs marques de boissons. En plus
des différentes variétés de Pepsi-Cola, il est présent sur d’autres marchés tels que : les Jus de
fruits / légumes, les boissons plates, les Chips et biscuits apéritifs et les Céréales.
A l’échelle internationale, la boisson est commercialisée par la société Pepsi Co, avec de
nombreuses marques de produits. Il existe cependant des franchises dans quelques pays. En
Algérie, ABC PEPSI est une franchise de cette société.
3.1.2. Historique d’ABC Pepsi :
En 1995, PEPSI-COLA international signe en Algérie, un nouveau partenariat avec le
groupe MEHRI, qui inclut l’ouverture d’une nouvelle usine à Rouïba (Alger) sous le nom
d’ATLAS BOUTLING CORPORATION (ABC) PEPSI :2
En 1998, finition et démarrage des équipements de production. Le 25 mai de la même
année. 4mois plus tard, un centre de distribution est ouvert à EL OUED (sud est algérien)
puis un autre a été ouvert au mois de décembre à Oran.
En 2000, ouverture du centre de distribution de SETIF.
En 2001, au mois d’avril, ABC PEPSI a acquis une usine à SETIF et la convertit en produit
PEPSI sous le nom d’ABC EST puis SBC (SetifisBottling Corporation).
Au mois de mars, la première canette PEPSI est produite. Cette année fut exceptionnelle pour
ABC puisqu’elle a été nommée meilleur embouteiller mondial de l’année par la firme PEPSI
INTERNATIONAL.
PEPSI COLA Compagnie vend le concentré du produit à « ABC » qui, en qualité
d’embouteilleur, commercialise la boisson PEPSI.

2
Documents internes à l’entreprise.
75
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
3.1.3. Présentation d’ABC Pepsi :
ABC PEPSI est une entreprise qui compte parmi les leaders des producteurs de boissons
en Algérie. Leurs produits ont une réputation mondiale, grâce au respect des normes de
fabrication de qualité, d’hygiène, de sécurité et d’environnement.
Son principal objet est la production et la commercialisation des boissons gazeuses. Elle
produit et commercialise une gamme variée de boissons sur le marché algériens à travers :
Pepsi, Mirinda, 7Up et Mountain dewen différents formats (bouteilles PET, verre et canettes).
Outre la livraison d’un produit à un prix concurrentiel, dans le respect des commandes et
des délais fixés. L’entreprise dispose d’un centre de distribution dans la région Ouest du pays
(Oran), et d’une usine située à l’Est du pays (SBC Pepsi-Cola). 3

3.1.4. Aspect Juridique d’ABC PEPSI :


Le nouvel essor qu’a connu le marché algérien de la boisson gazeuse, en l’occurrence
Coca-cola, a permis aux consommateurs algériens de choisir une boisson caractérisée par ses
qualités attractives et degustatives qui sont nettement supérieures à celles déjà existante sur le
marché national (les boissons locales).
Le groupe MEHRI a vu une opportunité d’investir dans ce domaine et a opté pour la
multinationale PEPSI- COLA comme partenaire. Un contrat de franchise a été établi entre les
deux parties. Les exigences de ce contrat de partenariat sont les suivantes :4
3.1.4.1. Les Obligations d’ABC :
 Respecter les normes de qualité ;
 Respecter le processus de production assigné par la multinationale ;
 Adopter la stratégie Marketing de PEPSI COLA Compagnie ;
 Exploiter la marque en contrepartie d’une redevance (un taux d’intérêt) ;
 Vendre le produit sur tout le territoire national ;
 Se conformer aux normes déterminées par ‘’PEPSICO’’.
3.1.4.2. Les droits d’ABC :
ABC bénéficie des avantages tels que :
 L’image de marque de la firme ‘’PEPSICO’’et sa notoriété ;
 Le savoir-faire et les différentes techniques de commercialisation et de communication
(spots publicitaires).

3
Documents internes à l’entreprise.
4
Documents internes à l’entreprise.
76
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
 Les stages de formation à l’étranger.
3.1.4.3. Les Objectifs d’ABC :
L’entreprise ABC a ciblé les objectifs suivants :
 Envahir le marché algérien en acquérant une importante part ;
 Diversifier sa gamme de produits afin de toucher à tous les consommateurs ;
 Créer une flotte de distribution propre à l’entreprise ;
 Adapter une meilleure politique de communication en participant aux foires, réaliser des
concours, du sponsoring, organiser des jeux pour stimuler l’intérêt du consommateur et
faire connaître le produit.
 Développer au sein de notre société un haut niveau de culture QHSE partagée par
l’ensemble de nos salariés et prestataires.
 Respecter les dispositions réglementaires en matière d’hygiène et de sécurité des denrées
alimentaires.
 Maintenir un environnement hygiénique irréprochable dans toute l’usine avec des bonnes
pratiques d’hygiène et de fabrication.
 Adopter un politique de minimisation des déchets et de maximisation du recyclé.
 Limiter au maximum les rejets industriels.
3.1.5. Structure et organigramme de la société ABC- PEPSI :
Nous allons présenter l’organigramme de l’entreprise et par la suite déterminés les
principales activités de chaque département de la société.
3.1.5.1. L’organigramme de « ABC PEPSI » :
L’organisation de l’entreprise est composée de 10 directions , on distingue une direction
générale qui supervise et coordonne entre les activités principales de l’entreprise, cela grâce à
un directoire composé de dix (10) directions : direction commercial, direction marketing,
direction industrielle, direction des approvisionnements, direction des ressources humaines,
direction juridique, direction QHSE, direction système d’information, direction logistique,
direction des finances et comptabilités.

77
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie marketing digitale.

Figure 3-1 :L’organigramme général de


« ABC PEPSI »

Source :Document interne à ABC PEPSI (Organigramme actuel) 78


Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
3.1.5.2. Principales activités des différentes directions :
L’entreprise est composée de 10 directions, et chaque direction devra accomplir des
activités spécifiques et propres au département.
3.1.5.2.1. La Direction Générale :
Chapotée par monsieur Djamel MAHRI qui a les prérogatives de gérant, son rôle
principal est de diriger ABC-PEPSI.
Il prend toutes les décisions qui s’imposent à l’entreprise. De plus, il est chargé d’élaborer
et de signer tous les contrats qui se rapportent : au partenariat, aux investissements, ou à
l’exploitation, avec les partenaires de la société.
3.1.5.2.2. Direction des approvisionnements :
- Définit, formalise et fait approuver la politique d’approvisionnements de l’entreprise.
- Définit et veille à l‘application des procédures de travail en matière
d’approvisionnements.
- Veille à la conclusion de contrats et/ou conventions d’approvisionnements avec les
fournisseurs sélectionnés, en s’assurant des meilleures conditions de prix, de délais et de
qualité en faveur de l‘entreprise.
- Assure une veille permanente du marché, lance les alertes qui s’imposent et prend les
mesures préventives nécessaires afin d’éviter à l’entreprise des ruptures préjudiciables.
- Etablit les rapports d’activités périodiques et occasionnels de sa structure.
3.1.5.2.3. Direction des finances et comptabilités :
- Définit, formalise et fait approuver la politique financière et comptable de l’entreprise.
- Définit les procédures de travail de la direction des finances et de la comptabilité et veille
à leur application stricte.
- Veille à l’édition des documents comptables légaux et périodiques (TCR, Bilan, etc…...)
et s’assure de leur diffusion contrôlée.
Supervise les travaux de clôture comptable, mobilise les structures pour communiquer les
pièces comptables dans les délais impartis et s’assure de l’exhaustivité et de la conformité du
bilan comptable de l’entreprise.
- Veille au respect des dispositions fiscales légales et réglementaires et s’assure de la tenue
à jour des déclarations.
- Veille à la gestion rigoureuse de la caisse centrale de l’entreprise et s’assure du respect
des procédures y afférentes.
- Etablit le rapport d’activité périodique de sa structure.

79
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

3.1.5.2.4. Direction commerciale :


- Définit, formalise et fait approuver la stratégie de commerciale de l’entreprise.
- Définit la configuration du réseau commercial et le fait approuvé.
- Identifie et dimensionne les moyens humains, matériel est équipements nécessaires pour
l’exécution de la vente et la réalisation des objectifs assignés.
- Veille à la gestion et à la préservation des moyens et des équipements mis à disposition,
conformément aux procédures et dispositions en vigueur.
- Veille au bon déroulement des activités de facturation et de recouvrement.
- Veille à l’établissement des statistiques et des analyses des ventes et lance les actions
correctives et de progrès.
- Etablit les rapports d’activité périodique et occasionnels de sa structure.
3.1.5.2.5. Direction des ressources humaines :
- Définit, formalise et fait approuver la politique des ressources humaines et le système des
valeurs partagées de l’entreprise.
- Définit, fait approuver et assure l’implémentation de l’organisation de l’entreprise (Macro
et microstructures).
- Assure l’animation des relations sociales avec les partenaires sociaux de l’entreprise.
- Assure l’animation et la coordination de l’activité des moyens généraux.
3.1.5.2.6. Direction de la logistique :
- Définit, formalise et fait approuver la politique de l’entreprise en matière de logistique
(Magasin, GDS, moyens manutention, transport et maintenance).
- Définit les procédures de travail inhérent à l’activité logistique et veille à leur application
rigoureuse.
- S’assure en permanence de la disponibilité et de la programmation des moyens humains
et matériels nécessaires pour assurer des prestations logistique optimales.
- Veille à la tenue conforme des magasins et à la gestion rationnelle des produits et
matières s’y trouvant.
- Veille à la gestion rationnelle de la maintenance curative, en utilisant judicieusement les
capacités propres et celles à sous-traiter.
- Elabore les analyses relatives à l’activité logistique et établit les rapports d’activité y
afférents.

80
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
3.1.5.2.7. Direction marketing :
- Définit, formalise et fait approuver la stratégie de marketing et de communication de
l’image de marque de l’entreprise.
- Supervise les études et les analyses de marchés et assure une veille concurrentielle
proactive.
- Initie et veille à l’animation permanente du réseau commercial de l’entreprise.
- Veille à la présence optimale et permanente de la marque au niveau du réseau
commercial (hyper marchés et retail).
- Etablit le rapport d’activité périodique de sa structure.
3.1.5.2.8. Direction industrielle :
- Définit, formalise et fait approuver la stratégie industrielle de l’entreprise.
- Veille à la disponibilité des installations et des équipements de production, dans les
conditions optimales d’efficacité et de conformité avec les normes et standards du
constructeur.
- Veille au suivi des rendements des lignes de production, des pertes des matières et
intrants et à la formalisation des analyses correspondantes.
- Assure une coordination permanente avec les structures supports pour atteindre les
objectifs de production tracés et agir par anticipation sur les dysfonctionnements constatées.
- Veille à l’application stricte des règles d’Hygiène, de Sécurité, de Santé et
d’Environnement dans l’usine de production.
- Etablit le rapport d’activité périodique de sa structure.
3.1.5.2.9. Direction des systèmes d’informations :
- Définit, formalise et fait approuver la politique informatique de l’entreprise.
- Définit le schéma directeur informatique de l’entreprise et le fait approuvé par la
hiérarchie habilitée.
- Supervise l’installation et la gestion du réseau informatique et télécommunication de
l’entreprise.
- Définit le dimensionnement et la typologie des équipements informatique destinés aux
structures, chacune en fonction de la nature de son activité.
- Supervise les prestations de facilitation et de résolutions des problèmes relatifs aux
technologies de l’information utilisées par les structures (Helpdesk).
- Veille au développement d’une réactivité optimale dans la prise en charge des besoins des
structures en matière de technologie de l’information.

81
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
- Etablit le rapport d’activité périodique de sa structure.
3.1.6. Le marketing chez ABC Pepsi :
Les responsables marketing de l’entreprise, conçoivent le marketing comme étant
l’ensemble des méthodes et des moyens dont ils disposent pour promouvoir leurs produits au
sein des populations auxquelles ils s’intéressent, des comportements favorables à la
réalisation de leurs propres objectifs.
ABC PEPSI met en action ses décisions stratégiques à travers quatre variables : le produit,
le prix, la distribution et la communication 5:
3.1.6.1. La politique produit :
Elle se formule autour d’une gamme de produits, son conditionnement ainsi que son logo
et slogan :
3.1.6.1.1. La gamme de produits : On y trouve 3 marques chez ABC PEPSI :
-PEPSI : c’est le produit phare de l’entreprise qui est fabriqué à base de Cola, de caféine et
sucre. On y trouve : Pepsi Light et Pepsi Max comme variantes.
- MIRINDA : une boisson gazeuse aux saveurs fruitées consommée dans le monde entier.
Elle offre une large gamme de goûts et de couleurs : Orange, Lemon, Pomme,
Fraise, Framboise.
- 7Up : Une boisson désaltérante aux extraits naturels de citron jaune et de citron vert,
représente l’alliance parfaite entre la fraîcheur des agrumes et le pétillement des bulles.
-Mountain dew : Un soda au goût d’agrumes et caféiné, une nouvelle boisson qu’ABC Pepsi
commerciale en Algérie.
3.1.6.1.2. Le conditionnement du produit :
La firme possède trois types d’emballage :

 Les canettes métalliques : pour être aussi renommé, le produit PEPSI a ses propres
clefs de séduction, pour qu’aucun consommateur ne puisse y résister :
 Un habillage coloré qui permet au premier coup d’œil de reconnaître le produit.
 Une forme arrondie concave dite ergométrique qui offre un double avantage, elle
facilite la prise en main et elle éveille la curiosité du consommateur quant à ce que ça
fait de tenir un objet aussi original.
 Une ouverture facile : languette se résorbant à l’intérieur pour éviter de se
blesser.

5
Document fournis par ABC Pepsi.

82
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
La canette est importée en deux pièces (la boite et le couvercle), ensuite le sertissage
est effectué au niveau de l’unité de Sétif.
 Bouteille PET : (bouteille en plastique non retournable).
ABC-PEPSI importe la préforme de la bouteille, qui est une sorte de petit tube qui
passe dans une souffleuse afin d’obtenir la forme finale de la bouteille.
Ce genre de bouteille existe en :
 « PET » 50 CL distribuées dans les<<C.S.P>> ;
 « PET » 1L et 2L distribuées dans les A.G, supérettes.
 Bouteille (RB) :(bouteille en verre retournable)
Elle est directement importée et son remplissage se fait au niveau de l’usine.
Dans les tableaux ci-dessous, nous essayerons de résumer la gamme des produits PEPSI ainsi
que la capacité de production propre à chaque ligne.
Tableau 3.1 : Gamme des produits ABC Pepsi.

La taille de
L’emballage

2L 1L 0.50l 0.33l 0.30l


Produits
Finis

Pepsi Bouteille Bouteille Bouteille Canette Verre


PET PET+ PET métallique retournable
RB

Pepsi light Bouteille Bouteille Bouteille Canette Verre


PET PET+ PET métallique retournable
RB
Mirinda Bouteille Bouteille Bouteille Canette Verre
Orange PET PET+ PET métallique retournable
RB

Mirinda Bouteille Bouteille Bouteille Canette Verre


limon PET PET+ PET métallique retournable
RB
Mirinda Bouteille Bouteille Bouteille Canette Verre
pomme PET PET+ PET métallique retournable
RB
Mirinda Bouteille Bouteille Bouteille Canette Verre
exotic PET PET+ PET métallique retournable
RB

83
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Mirinda Bouteille Bouteille Bouteille Canette Verre
fraise PET PET+ PET métallique retournable
RB

Source : service production d’ABC Pepsi.


3.1.6.1.3. Logo et slogan de l’entreprise :
En étant une grande marque, PEPSI-COLA s’identifie à travers un logo personnalisé et
slogan original.
A - Présentation du logo : Le logo de l’entreprise fonctionne comme une carte d’identité
visuelle, c’est grâce au logo que le public reconnaîtra facilement et immédiatement
l’entreprise et ses marques.
Le logo PEPSI-COLA a connu plusieurs transformations et améliorations depuis
l’apparition de la marque afin de devenir de plus en plus clair et de le différencier par rapport
aux logos d’autres entreprises concurrentes.
Le marché algérien plutôt connu le nouveau décor de trois couleurs :
BLEU, BLANC, ROUGE (Voire annexe N°01)
Le choix des couleurs et de la forme est très important dans la signification du message que
l’on veut transmettre et l’image que l’on veut donner.
Tableau 3.2 : représentation des couleurs et formes du logo PEPSI.

Sens des couleurs Sens des formes


Profondeur
BLEU Intégrité Cercle Perfection
Technicité
Chaleur
Agressivité
ROUGE
Violence
Energie
Pureté
BLANC Sagesse
Paix

Source : Département Marketing d'ABC PEPSI

84
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
B- Présentation du slogan :
Tout comme le logo, le slogan doit être original et attractif, facile à mémoriser. L’écoute
du slogan doit provoquer chez le consommateur une certaine émotion et un rappel d’image,
c’est le cas du slogan PEPSI que l’attribution de la marque se fait quasi instantanément à
l’écoute du slogan.
Le consommateur algérien a connu jusqu'à présent trois slogans distinctifs :

 ASK FOR MORE : qui appelle le consommateur a toujours demander plus de PEPSI.
 GENERATION EXT : slogan qui appelle la jeunesse à plus de vivacité et de
dynamisme.
 DARE FOR MORE : qui appelle à oser d’avoir plus.
3.1.6.2. La politique de prix :
ABC Pepsi adopte une stratégie de pénétration pour la fixation de ses prix ainsi que la
combinaison de diverses méthodes. Elle adopte la technique de prix courant, qui consiste à
inscrire sur le produit, le prix que le consommateur devra payer ; quant à la marge de profit,
l’entreprise ABC fait des profits différents sur ses prix selon les contenances.
Cela dans le but de mettre sur le marché des produits accessibles la cible, de fidéliser ses
consommateurs et de gagner plus de parts de marché.
3.1.6.3. La politique de distribution :
Cette étape comprend les diverses activités et opérations qui assurent la mise à la
disposition du produit aux clients, tout en leur facilitant le choix, l’acquisition et
l’usage.
 Circuit ultra Court : qui nécessite à mettre à disposition la marchandise de l’usine au
consommateur directement dans les magasins dans le but d’avoir un contact direct
avec la clientèle.
 Circuit court : On y trouve un intermédiaire qui pourrait être un grossiste. Ce circuit
est moins couteux et les produits sont rapides à être distribuer.
 Circuit long : On y trouve l’intervention des dépositaires, puis grossistes pour
qu’enfin, à travers les détaillants, le produit arrive au consommateur. Ce circuit vise à
atteindre le maximum de consommateurs.
3.1.6.4. La communication :
Au même titre que le produit, le prix, la distribution, la communication constitue l’un des
éléments fondamentaux de la stratégie marketing. En œuvrant à faire connaitre ses produits,

85
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
sa marque et promouvoir son image, l’entreprise utilise divers outils de communications qui
sont catégorisés en deux parties : la communication Média à travers les 6 médias et la
communication hors médias qui vise à être présent là où il faut à travers les promotions de
vente, les événements…etc.
3.1.6.4.1. La communication Média :
 La télévision : ABC Pepsi consacre une part très importante à ce média, elle y injecte
plusieurs produits publicitaires afin de commercialiser ses produits.
 La radio : ABC est présente également sur la radio, elle présente de multiples
publicités de 30 secondes chacune et la fréquence de passage diffère d’un support à un
autre et des jours de semaines également (Par exemple le week-end il n’y pas de
passage), elle commence avec une fréquence élevée en début de campagne et diminue
par la suite.
 La presse : C’est le support qui vise beaucoup plus les parents et les personnes qui ne
regardent pas la télé ou écoutent de la radio. ABC Pepsi est également présente sur ce
média en achetant des espaces publicitaires dans différents supports.
 L’internet : Pour ABC Pepsi, la publicité via les sites et les sociaux tels est une
source importante d’obtention et de diffusion d’informations et de générer un buzz en
ligne.
 L’affichage : Dans la stratégie de communication d’ABC Pepsi, on y trouve
également la présence de la marque sur les différentes affiches à l’extérieur.
3.1.6.4.2. La communication Hors média :
ABC Pepsi est également présente avec la communication hors média dans ce qui s’agit
de la promotion de ventes, du parrainage et de la communication événementielle avec des
animations et des événements grands publics afin de renforcer la relation de proximité avec
eux et de leur faire mémoriser la marque.
3.1.7. Présentation du site web d’ABC Pepsi :
Le site web d’ABC Pepsi comprend six rubriques : accueil, présentation, information
générale, catalogue produits, contact et actualités.

86
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Figure 3.2 : Site officiel d’ABC Pepsi.

Source : www.made-in-algerie.com .
Analyse du site web :
On remarque que le site web de l’entreprise n’est pas actif, une absence de contenu et il
manque d’information, les produits de la marque ne sont pas présenter ni les offres
promotionnelles, le site n’a pas une bonne visibilité et surtout un design non attractif qui ne
capte pas l’œil de l’internaute. Enfin on peut dire que ce site est abandonné par l’entreprise.

Parmi les réseaux sociaux ABC Pepsi utilise seulement Facebook, elle se base beaucoup
plus sur le réseau social le plus populaire et le plus utilisé par les internautes Algériens qui est
Facebook., néanmoins ça reste un point faible pour l’entreprise, vu que les jeunes sont présent à la
fois dans plusieurs réseaux sociaux.
3.1.8. Présentation des pages Facebook d’ABC Pepsi :
L’entreprise ABC Pepsi dispose de plusieurs pages Facebook, où chaque page représente
une gamme de produit particulière soit : Pepsi, 7up, Mirinda, ou Mountain dew.
Facebook est le premier réseau social dans le monde en termes de nombre d’utilisateurs et de
temps passé sur son site et ses applications mobile. En effet, il réunit toutes les classes d’âge
et catégories de population. C’est pourquoi la communication digitale d’ABC Pepsi se base
uniquement sur ce réseau. Le réseau facilite la diffusion et la visibilité de la marque et permet
également de fédérer une communauté en leur permettant de partager leurs idées et de
s’exprimer sur un pied d’égalité.
Etant le premier réseau social le plus utilisé en Algérie, nous focaliserons tout
naturellement notre étude sur ce dernier dans l’analyse de l’impact des réseaux sociaux sur
l’efficacité de la stratégie digitale d’ABC Pepsi.

87
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Figure 3.3 : La page Facebook officielle de Pepsi.

Source : http://web.facebook.com/PepsiDZ/?fref=ts consulté le 12/05/2017 à 15 :54.


La gamme Pepsi dispose de 168 487 Fans directs sur sa page Facebook, une page très
active et réactive. Pepsi propose des jeux et concours cela peut accroître son trafic, elle
propose des bons de réduction ou autres cadeaux. Les fans pourront alors être intéressés et en
parler à leur entourage. Et c’est parfait pour attirer une nouvelle clientèle.
Figure 3.4 : La page Facebook officielle de Mountain Dew.

Source : https://web.facebook.com/MountainDewAlgerie/?fref=tsconsulté12/05/2017 à
15 :56.
Mountain dew est le nouveau produit que lance ABC Pepsi, sa page Facebook dispose de
153 989Fans, une page très active et réactive. L’entreprise publie fréquemment des statuts

88
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
pour accroître son trafic, et en proposant aussi des cadeaux. Les fans pourront alors être
intéressés et en parler à leur entourage. Et c’est parfait pour attirer une clientèle envers ce
nouveau produit et pour la faire connaitre.
Figure 3.5 : La page Facebook officielle de 7UP.

Source :https://web.facebook.com/7UPDZ/?fref=ts consulté 12/05/2017 à 15 :58.

La gamme 7UP dispose de 200 128 Fans directs sur sa page Facebook, une page très
active et réactive. Ou elle propose des jeux, concours et bons de réduction ou autres cadeaux.
Les fans pourront alors être intéressés et en parler à leur entourage. Et c’est parfait pour avoir
plus de trafic et attirer une nouvelle clientèle.
Figure 3.6 : La page Facebook officielle de Mirinda.

Source : https://web.facebook.com/MirindaAlgerie/?fref=ts consulté le 12/05/2017 à 16 :02.

89
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
La page officiel de Mirinda dispose de 399 125 fans actifs, et on remarque que c’est la
page la plus aimé parmi les 3 autres pages cité précédemment, elle publie fréquemment des
statuts pour augmenter son trafic et sa visibilité.

Cependant, l’objectif de la page Facebook officielle des marques citées est d’être toujours à
l’écoute de sa cible et prête à lui proposer ce dont elle a besoin pour l’inciter à se fidéliser.

Pour conclure, cette section nous a permis d’avoir un aperçu sur l’entreprise « ABC Pepsi »,
son fonctionnement et le rôle de chaque direction. Egalement le fonctionnement du
département marketing et de ses missions, et d’avoir un aperçu sur le site web et les réseaux
sociaux de l’entreprise.

3.2. Section 02 : démarche de l’enquête


Une enquête est une recherche méthodique et collecte d'informations portant ou non sur
l'ensemble de la population étudiée. L'obtention de ces informations peut prendre la forme
d'un entretien face à face (personal interview), d'une enquête par voie postale (mail survey),
d'une enquête par télécopie (fax interview), par voie téléphonique ou télématique (telephone
interview), par courrier électronique (email interview) ou par dépôt d'un questionnaire sur un
site Web (Web interview) 6.
Cette étude porte principalement sur l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur
l’efficacité de la stratégie marketing digitale. Le marketing des réseaux sociaux dans le but
d'avoir une vision plus claire sur l'importance d'adoption des réseaux sociaux par les
entreprises industrielles dans leurs stratégies digitales marketing.
3.2.1. Méthodologie de l’enquête :
L’enquête suppose le recours à différents outils, nous avons jugé utile d’utiliser un
questionnaire afin de réaliser notre étude.
3.2.1.1. Objectif de l’enquête : On utilisera un questionnaire destiné aux clients d’ABC Pepsi
(Annexe n°03).
L’objectif de cette enquête est d’arriver à répondre à la problématique principale posée qui est
de connaitre les raisons pour lesquelles les marques doivent-elles intégrer le marketing des
réseaux sociaux dans leur stratégie digitale.

6
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Enquete-238155.htm#Vqg4GlhWZOyC33sY.97 consulté le
08/05/2017 à 12:01

90
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
3.2.1.2. Milieu et période de l’enquête : L’étude se déroulera à travers un :
- un questionnaire distribué en ligne destiné au large public afin d’obtenir leur avis sur la
présence et interaction d’ABC Pepsi sur les réseaux sociaux.
3.2.1.3. La structure du questionnaire :
Le questionnaire (Voir Annexe n°03) a été dressé de manière à respecter les critères
préalablement cités ayant pour objectif l’aboutissement à des résultats les plus précis
possible :
 20 questions formulées de manière claires brève et concise, afin de maximiser
l’exhaustivité et la qualité de l’information récoltée, en minimisant le temps de
collecte, allant du général au particulier.
 Les typologies de questions :
- 5 questions à choix multiples et réponses multiples.
- 2 questions ouvertes, où le répondant est libre de s’exprimer comme il le souhaite.
- 2 questions d’évaluation graduée, qui permettent d’évaluer les perceptions de l’échantillon.
- 1 question à réponses matricielles, permettant de cerner et évaluer différents aspects en une
seule interrogation.
- 6 questions dichotomiques, où le répondant doit choisir une réponse parmi deux possibles.
- 5 questions à choix multiples et réponse unique.
3.2.1.4. Population et échantillon :
 Population : Notre population est l’ensemble des consommateurs des boissons
d’ABC Pepsi actifs sur les réseaux sociaux.
 Echantillon : Un échantillon est une fraction représentative, et un sous ensemble de la
population de base qui est interrogée après sélection lors d’une enquête. Après
traitement, les résultats obtenus auprès de l’échantillon sont extrapolés à la population
étudiée7.
3.2.1.5 La taille de l’échantillon :
Nous avons déterminé la taille de l’échantillon à 500 personnes qui ont répondu en ligne.
3.2.1.6 La méthode d’échantillonnage :
Nous sommes intéressés par l’ensemble des internautes disponibles sur les divers réseaux
sociaux, et qui sont consommateurs des boissons d’ABC Pepsi, sans oublier le fait que la cible
regroupe toutes les catégories socioprofessionnelles mais en particulier les jeunes.

7
www.definitions-marketing.com/Definition-Echantillon-etude consulté le 07/05/2017 à 01:15

91
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Par la suite, afin de soustraire notre échantillon parmi cette population ciblée, nous avons opté
pour une méthode qui nous permettra de gagner du temps et surtout d’avoir de diverses
réponses pour un meilleur résultat. La méthode choisie est bien « la méthode de l’échantillon
par convenance».
3.2.2. Réalisation du questionnaire :
Pour la formulation des questions, nous nous sommes basés sur la simplicité et ce à
travers des questions claires, courtes, avec un style pouvant être compris par l’échantillon
pour être sûr que notre questionnaire est bien compris par notre cible d’étude.
Ce questionnaire est structuré de quatre parties :
- Première partie : Cette partie est constituée de (03) questions, C’est une fiche signalétique,
elle nous permet d’avoir des informations personnelles sur les répondants, les questions vont
nous permettre de mieux connaitre le consommateur (son sexe, sa tranche d’âge, statut
socioprofessionnel).
- Deuxième partie : Dans cette partie on va voir si les consommateurs d’ABC Pepsi
connaissent les réseaux sociaux et lequel ils utilisent le plus.
- Troisième partie : elle comporte des questions visant à faire réagir les internautes
questionnés, sur la communication à travers les réseaux sociaux de façon générale et aussi de
façon spécifique sur la marque.
- Quatrième partie : dernière étape adressée spécialement aux consommateurs de la marque
afin de voir leur avis sur la communication de l’entreprise sur les réseaux sociaux et son
efficacité et aussi sur leur degré de fidélité à la marque.
3.2.3. Méthode d’analyse des résultats :
Une fois tous questionnaires ont été remplis, on a procédé au traitement et analyse de ces
derniers. Pour ce faire on a utilisé le logiciel SPSS.
Présentation du logiciel SPSS :
SPSS (Statistical Package for Social Sciences) est essentiellement un logiciel de
traitement de données en vue d'analyses statistiques. Il lit les données, les traduit en format
SPSS, les transforme - si demandé - et exécute des opérations mathématiques et statistiques.
Fonctions statistiques incluses dans le logiciel de base 8 :
 Statistique descriptive : Cross tabulation, Fréquences, Descriptives, Explore,
Descriptive Ratio Statistics

8
Fabienne Cusson, Mélanie Corneau et Marie-Marthe Cousineau, « Guide d’introduction au logiciel SPSS »,
université de Montréal, 2010, page 5.
92
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
 Statistique bivariée : Moyennes, Corrélation (bivariée, partielle, distances), tests non
paramétriques

 Prédiction pour numérique out comes : régression linéaire

 Prédiction pour groupes identifiants : analyse de facteur, analyse de groupe (deux pas,
K-moyennes, hiérarchique), analyse discriminante (en marketing)

L’utilisation du logiciel SPSS nous a fait gagner beaucoup de temps ainsi une facilité de
traitement des données collectées avec plus de certitude concernant le résultat trouvé à la fin.
3.2.4. L’analyse des résultats :
Les réponses obtenues des interrogés ont permis de saisir une masse d’informations
brutes qu’il fallait analyser .Après collecte, saisie et analyse des données, on vous présentera
les résultats obtenus en utilisant des tableaux statistiques et parfois des graphes pour mieux
illustrer et apprécier ces résultats obtenus.
Durant l’analyse de notre enquête et afin de vérifier nos hypothèses, nous avons utilisé deux
types de tri :
- Un tri à plat : cette opération consiste à réorganiser l’ensemble des valeurs prises par une
seule variable
- Un tri croisé : Permet d’analyser les relations entre deux ou plusieurs variables
Les résultats obtenus vont être présentés sous forme de tableaux, graphes et diagrammes
accompagnés de commentaire.

Afin de mieux cerner notre étude quantitative on va faire un petit rappel de notre problématique
ainsi que nos hypothèses de recherche.
3.2.5. Rappel de la problématique et des hypothèses de recherche liés à l’entreprise :
Problématique : Pour quelles raisons les marques doivent-elles intégrer le marketing des
réseaux sociaux dans leur stratégie digitale ?
Hypothèse 01 : Facebook est le réseau le plus utilisé par les consommateurs, par ailleurs il est
le réseau social le plus efficace pour avoir une bonne stratégie digitale ;
Hypothèse 02 :L'intégration des réseaux sociaux a permis une meilleure notoriété de
l’entreprise.
Hypothèse 03 : L’utilisation des réseaux sociaux a un impact direct et positif sur l’efficacité
de la stratégie digitale de l’entreprise.

93
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Après avoir présenté notre méthodologie de recherche et l’enchainement de notre enquête,
on va passer à l’analyse du questionnaire et traitement des résultats.

3.3. Section 03 : Traitement et dépouillement des résultats :


Afin de répondre à notre problématique, nous allons commencer à analyser notre
questionnaire. Tout d’abord par une analyse tri à plat, et ensuite par celle dite tri croisé pour
enfin arriver au résumé de l’enquête.
3.3.1. L’analyse par tri à plat :
Dans le but de rendre notre étude tangible, l’analyse des réponses fournies par nos
interrogés est indispensable, nous allons procéder question par question dans chacune des
catégories du questionnaire, en débutant par la fiche signalétique.
Question 01 : Vous êtes ?
Tableau 3.3 : Répartition des personnes interrogées selon leur sexe.
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Une femme 263 52.6 52.6 52.6
Un homme 237 47.4 47.4 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source :Logiciel SPSS.
Figure 3.7 : Répartition des personnes interrogées selon leur sexe

Source : Logiciel SPSS.


94
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Parmi les 500 personnes interrogées, notre échantillon est composé de (47.40%) d’hommes
et de (52.60%) de femmes.
Question 02 : Quelle est votre tranche d’âge ?
Tableau 3.4 : Répartition de l’échantillon selon l’âge

Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Moins de 15 ans 53 10.6 10.6 10.6
Entre 15 et 25 431 86.2 86.2 96.8
ans
Entre 26 et 40 9 1.8 1.8 98.6
ans
plus de 40 ans 7 1.4 1.4 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source : Logiciel SPSS.
Figure 3.8 : Répartition des personnes interrogées selon l’âge

Source : Logiciel SPSS.

95
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Notre échantillon est constitué principalement par une catégorie dominante de personnes
ayant entre 15 et 25 ans avec un pourcentage de (86,2%), suivis des personnes ayant moins de
15 ans avec (34%). Nous trouverons par la suite un pourcentage nettement inférieur et
rapproché entre les personnes ayant entre 26 et 40 ans et ceux ayant plus de 40 avec 1.8% et
1.4% respectivement.
Question 03 : Quel est votre statut socio-professionnel ?
Tableau 3.5 : La répartition de l’échantillon selon la catégorie socio-
professionnelle
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Autre 11 2.2 2.2 2.2
Etudiant(e) 375 75.0 75.0 77.2
Employé(e) 90 18.0 18.0 95.2
Retraité(e) 3 .6 .6 95.8
Sans emploi 21 4.2 4.2 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source : Logiciel SPSS.
Figure 3.9 : La répartition de l’échantillon selon la catégorie socio-professionnelle

Source : Logiciel SPSS.


96
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Nous avons constaté auparavant que la plupart des personnes interrogées sont des jeunes.
Suivant la répartition illustrée dans la figure ci-dessus, nous notons que les étudiants
représentent un taux de (75%), suivis par les employés avec un taux de (18%) alors que les
sans-emplois (4.20%), seulement (0.6%) sont des retraités et (2.80%) ont répondu par autre :
entrepreneur, commerçant, cuisinier …etc.
Question 04 :Utilisez-vous les réseaux sociaux ?

Tableau 3.6 : Répartition de l’échantillon selon l’utilisation des réseaux sociaux.

Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide oui 500 100.0 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.10 : Répartition de l’échantillon selon l’utilisation des réseaux sociaux

Source : Logiciel SPSS.

97
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
On constate que 100% des personnes interrogées soit 500 personnes, utilisent les réseaux
sociaux.
Question 05 : Sur quels réseaux sociaux êtes-vous présent ?
Tableau 3.7 : Répartition de l’échantillon selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés.
Facebook Twitter Instagram You LinkedIn Snapchat Viadeo
Tube
Effectif 494 96 354 455 134 212 22
Pourcentage 98.8% 18.9% 69.5% 89.4% 26.3% 41.7% 4.3%
Source : Google Forms.
Figure 3.11 : Répartition de l’échantillon selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés.

Source : Google Forms.


Commentaire :
Nous observons que les internautes sont présents en premier lieu sur Facebook avec un
taux de (98.8%), suivis par YouTube et Instagram avec respectivement (89.4%) et (69.5%).
Les taux des présents sur LinkedIn, Twitter et Viadeo sont respectivement de (26.3%),
(18.9%) et (4.3%). Suite à ce résultat, nous avons choisi de se concentrer sur ce réseau social
durant nos enquêtes et nos résultats.
Question 06 : Parmi ces réseaux sociaux, sur lequel êtes-vous présent le plus ?

98
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Tableau 3.8 : Répartition de l’échantillon selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés
le plus.
Pourcentage
Effectifs Pourcentage Pourcentage valide cumulé
Valide Autre 3 .6 .6 .6
Facebook 267 53.4 53.4 54.0

Instagram 58 11.6 11.6 65.6

LinkedIn 26 5.2 5.2 70.8

Snapchat 31 6.2 6.2 77.0

Twitter 35 7.0 7.0 84.0

Viadeo 1 .2 .2 84.2

You Tube 79 15.8 15.8 100.0

Total 500 100.0 100.0


Source : Logiciel SPSS.
Figure 3.12: Répartition de l’échantillon selon l’ensemble des réseaux sociaux le plus utilisés.

Source : Logiciel SPSS.

99
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Nous constatons que l’ensemble des personnes interrogées utilisent le plus Facebook avec un
pourcentage de (53.4%), ce qui confirme que c’est le réseau le plus populaire en Algérie,
néanmoins on remarque que les algériens commencent à s’intéressé a d’autres réseaux tels que
YouTube, Intagram avec un pourcentage de (15.8 %) et (11.6%) respectivement, et on retrouve
avec un faible pourcentage Twitter LinkedIn, Snapchat et Viadeo avec (7%), (5.2%), (6.2%) et
(0.2%) respectivement.
Question 07 : À quelle fréquence utilisez-vous les réseaux sociaux suivants ?
 Fréquence d’utilisation de Facebook :
Tableau 3.9 : Fréquence d’utilisation de Facebook
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide 1 fois par mois 5 1.0 1.0 1.0
1 fois par semaine 10 2.0 2.0 3.0
3 à 5 fois par semaine 24 4.8 4.8 7.8
1 à 2 fois par jour 129 25.8 25.8 33.6
plus de 5 fois par jour 332 66.4 66.4 100.0
Total 500 100.0 100.0

Source: Logiciel SPSS.


Figure 3.13 : fréquence d’utilisation de Facebook

Source : Logiciel SPSS.

100
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Nous remarquons que la majorité des personnes interrogées soit (66.4%) utilisent Facebook
plus de 5 fois par jour, c’est le réseau le plus fréquenté par toutes les catégories de la population,
par la suite nous retrouverons (25.8%) de la population choisie l’utilisent 1 à 2 fois par jour, et une
petite partie qui l’utilise 3 à 5 fois par semaine et 1 fois par semaine avec un pourcentage de
(4.8%) et (2%) respectivement. Enfin une minorité de personne voir (1%) de la population
l’utilise une fois par mois.
 Fréquence d’utilisation de Twitter :
Tableau 3.10 : Fréquence d’utilisation de Twitter

Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide jamais 190 38.0 38.0 38.0
Trés rarement 97 19.4 19.4 57.4
1 fois par mois 70 14.0 14.0 71.4
1 fois par semaine 38 7.6 7.6 79.0
3 à 5 fois par semaine 46 9.2 9.2 88.2
1 à 2 fois par jour 42 8.4 8.4 96.6
plus de 5 fois par jour 17 3.4 3.4 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.14 : Fréquence d’utilisation de Twitter

Source : Logiciel SPSS.


101
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Nous constatons que la plupart des personnes interrogées soit (38%) n’utilisent jamais
Twitter, et (19.4%) l’utilisent très rarement, cela découle du fait que les algériens ne connaissent
pas ce réseau, et la limite des caractères utilisés (140 caractère maximum).
Ainsi, (14%) l’utilisent 1 fois par mois, (7.6%) l’utilisent 1 fois par semaine, (9.2%) l’utilisent 3 à
5 fois par semaine, (8.4%) l’utilisent 1 à 2 fois par jour, et un faible pourcentage de l’échantillon
l’utilise plus de 5 fois par jours à voir (3.4%).
 Fréquence d’utilisation d’Instagram :
Tableau 3.11 : Fréquence d’utilisation d’Instagram.
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide jamais 43 8.6 8.6 8.6
Trés rarement 37 7.4 7.4 16.0
1 fois par mois 33 6.6 6.6 22.6
1 fois par semaine 61 12.2 12.2 34.8
3 à 5 fois par 104 20.8 20.8 55.6
semaine
1 à 2 fois par jour 148 29.6 29.6 85.2
plus de 5 fois par 74 14.8 14.8 100.0
jour
Total 500 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.

102
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Figure 3.15 : Fréquence d’utilisation d’Instagram

Source : Logiciel SPSS.


Commentaire :
D’après l’histogramme, nous pouvons déduire que les algériens commencent a utilisé ce
réseau, à voir (14.8%) l’utilisent plus de 5 fois par jour, (29.6%) l’utilisent 1 à 2 fois par jour,
(20.8%) l’utilisent 3 à 5 fois par semaine et (12.2%) l’utilisent 1 fois par semaine.
Néanmoins, une partie de la population soit (6.6%) l’utilise 1 fois par mois, (7.4%) l’utilise
très rarement et enfin (8.6%) ne l’ont jamais utilisé.
 Fréquence d’utilisation d’LinkedIn :

103
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Tableau3.12 : Fréquence d’utilisation d’LinkedIn.


Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Jamais 224 44.8 44.8 44.8
Trés rarement 146 29.2 29.2 74.0
1 fois par mois 41 8.2 8.2 82.2
1 fois par semaine 28 5.6 5.6 87.8
3 à 5 fois par semaine 33 6.6 6.6 94.4
1 à 2 fois par jour 23 4.6 4.6 99.0
Plus de 5 fois par jour 5 1.0 1.0 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source : Logiciel SPSS.
Figure 3.16 : Fréquence d’utilisation d’LinkedIn.

Source : Logiciel SPSS.

104
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
D’après les résultats, la majorité des répondants n’utilisent jamais LinkedIn soit (44.8%),
(29%) l’utilisent très rarement et (8.2%) l’utilisent 1 fois par mois. Alors que, les autres l’utilisent
une fois par semaine, deux à trois fois par semaine, une fois par semaine ou plus de 5 fois par jour
avec des taux de (5.6%), (6.6%), (4.6%) et (1%) respectivement.
Cela peut être justifié par la non popularité de ce réseau en Algérie, le fait qu’il soit purement
professionnel et de ce fait inaccessible à toutes les catégories de la société.
 Fréquence d’utilisation de You Tube :
Tableau 3.13 : Fréquence d’utilisation de YouTube
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Jamais 5 1.0 1.0 1.0
Trésrarement 6 1.2 1.2 2.2
1 fois par mois 24 4.8 4.8 7.0
1 fois par semaine 28 5.6 5.6 12.6
3 à 5 fois par semaine 87 17.4 17.4 30.0
1 à 2 fois par jour 196 39.2 39.2 69.2
Plus de 5 fois par jour 154 30.8 30.8 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.17 : Fréquence d’utilisation de YouTube

Source : Logiciel SPSS.


105
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Commentaire :
La majorité des personnes interrogées se connectent quotidiennement soit 1 à 2 fois par
jours ou plus de 5 fois par jours avec des taux de (39.2%) et (30.8%) respectivement.
Néanmoins, (17.4%) utilisent YouTube 2 à 3 fois par semaine, (5.6%) l’utilisent 1 fois par
semaine, (4.8%) l’utilisent 1 fois par mois et (1.2%) l’utilisent très rarement. ce qui démontre
que notre population est vraiment branché sur You tube pour les avantages qu’offre cette
dernière, c’est pour cela que les entreprises doivent s’orienter vers ce réseau social pour
sensibiliser les internautes qui sont de plus en plus présent sur ce réseau.
 Fréquence d’utilisation de Snapchat :
Tableau 3.14 : Fréquence d’utilisation de Snapchat
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Jamais 197 39.4 39.4 39.4
Trés rarement 66 13.2 13.2 52.6
1 fois par mois 50 10.0 10.0 62.6
1 fois par semaine 61 12.2 12.2 74.8
3 à 5 fois par semaine 72 14.4 14.4 89.2
1 à 2 fois par jour 42 8.4 8.4 97.6
Plus de 5 fois par jour 12 2.4 2.4 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.18 : Fréquence d’utilisation de Snapchat.

Source : Logiciel SPSS.


106
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Nous avons remarqué que la plupart de la population interrogées soit (39.4%) n’utilisent
jamais Snapchat, (13.2%) l’utilisent très rarement et (10%) l’utilisent 1 fois par mois, cela est
dû à la non notoriété de ce réseau en Algérie.
Par contre, on aperçoit une petit partie de la population qui commencent à l’utilisé, une
nouvelle mode a été lancer par les influenceurs (bloggeuse, prodcasteurs..) ce qu’ils appellent
la team snap, c’est le fait de suivre les journées des influenceurs grâce à la story que propose
snapchat, à voir (2.4%) de la population l’utilisent plus de 5 fois par jours, (8.4%) l’utilisent 1
à 2 fois par jour, (14.4%) l’utilisent 3 à 5 fois par semaine et (12.2%) l’utilisent 1 fois par
semaine.
 Fréquence d’utilisation de Viadeo :
Tableau 3.15 : Fréquence d’utilisation de viadeo

Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Jamais 461 92.2 92.2 92.2
Trésrarement 26 5.2 5.2 97.4
3 à 5 fois par 5 1.0 1.0 98.4
semaine
1 à 2 fois par jour 8 1.6 1.6 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.19 : Fréquence d’utilisation de viadeo

Source : Logiciel SPSS.


107
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Nous constatons d’après l’histogramme que la majorité des répondants n’utilisent jamais
Viadeo soit un pourcentage de (92%), et (5.2%) l’utilisent très rarement, alors qu’un taux de
(1.6%) l’utilise 1 à 2 fois par jour et (1%) plus de 3 à 5 fois par jours.
Question 08 : Dans quel but utilisez-vous les réseaux sociaux ?
Tableau 3.16 : Le but de l’utilisation des réseaux sociaux par les internautes interrogées.
Effectif Pourcentage

Discuter avec vos proches, amis 434 85.1%

Faire de nouvelles rencontres 98 19.2%


Suivre l’actualité 441 86.5%

S’informer sur une de vos 166 32.5%


marques
Participer aux jeux et concours 43 8.4%
des marques
Pour des raisons 181 35.5%
professionnelles
Divertissement 274 53.7%

Autres 6 1.2%

Source : Google Forms.


Figure3.20 : Le but de l’utilisation des réseaux sociaux par les internautes interrogées.

Source : Google Forms.


Commentaire :
La majorité des personnes interrogées soit (86.5%) utilisent les réseaux sociaux afin de
s’informer sur l’actualité, en deuxième position, (85.1%) des répondants utilisent les réseaux

108
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
pour discuter avec leurs proches et amis, en troisième position avec 274 personnes soit
(53.7%) l’utilisent pour le divertissement alors que (35.5%) de la population se connectent
pour des raisons professionnelles, (32.5%) l’utilisent afin de s’informer sur une de leurs
marque et (19.2%) l’utilisent pour faire de nouvelle rencontres.
Et ils y’a une petite partie soit (8.4%) qui ont répondu que c’était pour participer aux jeux et
concours des marques , ou autre (1.2%) comme pour la recherche d’emploi , pour participer
aux événements, aider ou avoir de l’aide sur les différents groupes, combler le vide et même
pour les études grâce au partages des cours et d’informations concernant les études dans des
groupes spéciales.
Question 09 : Avez-vous déjà effectué une recherche sur une marque précise sur les
réseaux sociaux ?
Tableau 3.17 : Répartition de l’échantillon selon une recherche déjà effectué sur une
marque précise sur les réseaux sociaux.
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Non 58 11.6 11.6 11.6
Oui 442 88.4 88.4 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source : Logiciel SPSS.
Figure 3.21 : Répartition de l’échantillon selon une recherche déjà effectué sur une marque
précise sur les réseaux sociaux.

Source : Logiciel SPSS.

109
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
On observe que (88.40%) des répondants ont déjà effectué une recherche auparavant sur
une marque donné sur les réseaux sociaux, or que (11.60%) ont répondu le contraire.
Question 10 : Qu’est-ce qui vous influence sur les réseaux sociaux correspondants aux
marques ?
Tableau 3.18 : Répartition des internautes selon ce qui les influence sur les réseaux sociaux.
Effectif Pourcentage
Les commentaires émis par les 337 66.1%
utilisateurs des marques
Les publications de vos amis sur 143 28%
les marques
Les informations publiées sur 317 62.2%
les pages officielles des
marques
Le nombre de personne qui 151 29.6%
suivent la marque
L’e-réputation de la marque 255 50%
Les jeux et concours que 52 10.2%
propose la marque
Autres 8 1.6%
Source : Google Forms.
Figure 3.22 : Répartition des internautes selon ce qui les influence sur les réseaux sociaux.

Source : Google Forms.

110
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
D’après les résultats de Google Forms, (66.1%) sont influencées sur les réseaux sociaux
par les commentaires émis par utilisateurs de la marque ainsi que (62.2%) et (50%) sont
influencées respectivement par les informations publiées sur les pages officielles des marques
et la e-réputation de la maque. Alors que, (28%) le sont par rapport aux publications de leurs
amis sur les marques et (29.6%) sont influencées par le nombre de personnes qui suivent la
marque, enfin (10.2%) le sont vis-à-vis des jeux et concours que propose la marque et (1.6%)
autre comme les valeurs de la marque, les revues des bloggeuses et youtubeuses.
Question 11 : Êtes-vous consommateur des boissons d’ABC Pepsi (pepsi, miranda, 7UP,
Mountain dew) ?

Tableau 3.19 : La répartition de l’échantillon consommateur de la boisson d’ABC Pepsi.

Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Non 269 53.8 53.8 53.8
Oui 231 46.2 46.2 100.0
Total 500 100.0 100.0
Source:Logiciel SPSS.
Figure 3.23 : La répartition de l’échantillon consommateur de la boisson d’ABC Pepsi.

Source : Logiciel SPSS.

111
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Commentaire :
Sur les 500 personnes interrogées, presque la moitié d’entre elles sont consommateurs des
boissons d’ABC Pepsi avec un taux de (46.20%), tandis que (53.80%) ne le sont pas, cela peut
être justifié par le fait que les gens préfèrent la marque Coca cola ou préfèrent des jus de fruits que
proposent d’autres marques.
Notant que notre population concerne l’ensemble des consommateurs de la boisson d’ABC
Pepsi qui utilisent les réseaux sociaux, par ce fait nous avons indiqué cette question comme une
question filtre qui va enlever les non consommateurs donc notre échantillon va passer de 500
personnes à 231 personnes, durant la suite de notre enquête nous allons nous concentrer
spécialement sur la marque Pepsi.

Question 12 : Avez-vous eu recours aux réseaux sociaux pour vous renseigner sur
l’actualité de Pepsi ?
Tableau 3.20 : Répartition des internautes selon leurs recours aux réseaux sociaux pour se
renseigner sur la marque Pepsi.
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Non 20 8.7 8.7 8.7
Oui 211 91.3 91.3 100.0
Total 231 100.0 100.0
Source : Logiciel SPSS.

Figure 3.24 : Répartition des internautes selon leurs recours aux réseaux sociaux pour se
renseigner sur la marque Pepsi.

Source : Logiciel SPSS

112
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Commentaire :
91.34% des répondants confirment avoir déjà consulté le réseau social de Pepsi contre 8.66%
d’eux qu’ils l’ont jamais fait.
Question 13 : Si oui, principalement sur quel réseau social ?
Tableau 3.21 : Répartition des internautes selon le réseau où ils se renseignent sur la marque
Pepsi.

Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Facebook 201 95.3 95.3 95.3
You Tube 10 4.7 4.7 100.0
Total 211 100.0 100.0

Source : Logiciel SPSS.


Figure 3.25 : Répartition des internautes selon le réseau où ils se renseignent sur la marque
Pepsi.

Source : Logiciel SPSS.

113
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
On remarque que, les 211 personnes qui ont recours aux différents réseaux sociaux pour
se renseigner sur l’actualité de Pepsi le font en grande majorité à travers le réseau social
Facebook avec un taux de (95.28%) et c’est normal vu que c’est le seul réseau ou Pepsi est
vraiment actif à cause de la notoriété que détient Facebook en Algérie. Alors que les (4.739%)
restantes le font à Travers YouTube.
Question 14 : Si non, Pourquoi ?
Tableau 3.22 : Répartition des internautes selon la raison pour laquelle ils ne se
renseignent pas sur la marque Pepsi sur les réseaux sociaux.
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide l'entreprise n'est pas 8 40.0 40.0 40.0
visible sur les réseaux
sociaux
vous ne savez pas que 12 60.0 60.0 100.0
l'entreprise existe sur
les réseaux sociaux
Total 20 100.0 100.0
Source : Logiciel SPSS
Figure 3.26 : Répartition des internautes selon la raison pour laquelle ils ne se renseignent
pas sur la marque Pepsi sur les réseaux sociaux.

Source : Logiciel SPSS


114
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Sur les personnes qui ne se sont jamais renseigné sur l’actualité de Pepsi on trouve comme
raison le fait que l’entreprise n’est pas visible sur les réseaux sociaux avec un taux de 40% et
60% disent qu’ils ne savaient pas que l’entreprise existe sur les réseaux sociaux.
Question 15 : La présence de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux est :
Tableau 3.23 : Répartition de l’échantillon selon leur jugement sur la présence de
Pepsi sur les réseaux sociaux
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Moins satisfaisante 81 35.1 35.1 35.1
Peu satisfaisante 56 24.2 24.2 59.3
Moyennement satis- 59 25.5 25.5 84.8
faisante
Satisfaisante 21 9.1 9.1 93.9
Trés satisfaisante 14 6.1 6.1 100.0
Total 231 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.27 : Répartition de l’échantillon selon leur jugement sur la présence de Pepsi sur les
réseaux sociaux

Source : Logiciel SPSS.


115
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
On remarque d’après le diagramme, que plus de (35.06%) des réponses s’orientent dans le
sens négatif (moins satisfaits), tandis que (24.24%) le sont peu. Alors que (25.54%) de
l’échantillon sont moyennement satisfaits et enfin, (6.06%) sont très satisfaits et (9.09%) sont
satisfaits par rapport à la présence de Pepsi sur les réseaux sociaux. On peut dire que Pepsi devra
doubler d’effort pour avoir une bonne présence sur les réseaux sociaux.
Question 16 : La présence de Pepsi sur les réseaux sociaux vous a-t-elle ?
Tableau 3.24 : la répartition de l’échantillon selon l’utilité que leur évoque la présence de
Pepsi sur les réseaux sociaux.
Effectif Pourcentage
Fait connaitre la marque 56 23.7%
Fait aimer la marque 67 28.4%
Convaincu d’acheter ses 49 20.8%
produits
Poussé à recommander ses 32 13.6 %
produits
Rendu plus fidèle à la marque 61 25.8 %
Autres 60 25.4 %
Source : Google Forms
Figure 3.28 : la répartition de l’échantillon selon l’utilitéque leur évoque la présence de Pepsi
sur les réseaux sociaux.

Source : Google Forms


Commentaire :
On constate que la présence de Pepsi sur les réseaux sociaux a fait aimer la marque a 67
personnes interrogées soit (28.4%), a rendu plus fidèle à la marque (25.8%) de l’échantillon, a

116
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
fait connaitre la marque a (23.7%) personnes, a convaincu d’acheter ses produits a (13.6%)
personnes, a poussé à recommander ses produits a (13.6%) de l’échantillon. Et (25.4%) ont
répondu autre chose que les propositions suggérées comme quoi ils connaissent la marque
avant les réseaux sociaux et que cela leur a rien apporté, ils y’a ceux qui disent que sa
présence leur a fait voir les nouveautés et voir les nouveaux jeux que propose la marque dans
les divers espaces public.
Question 17 : Comment classeriez-vous les prestations suivantes de Pepsi sur les réseaux
sociaux ?
 Le type de publications de Pepsi sur les réseaux sociaux :
Tableau 3.25 : Répartition de l’échantillon selon leur classement du type de
publications de Pepsi sur les réseaux sociaux.
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Moins satisfaisante 57 24.7 24.7 24.7
Peus atisfaisante 60 26.0 26.0 50.6
Moyennement satis- 50 21.6 21.6 72.3
faisante
Satisfaisante 41 17.7 17.7 90.0
Très satisfaisante 23 10.0 10.0 100.0
Total 231 100.0 100.0
Source : Logiciel SPSS.
Figure 3.29 : Répartition de l’échantillon selon leur classement du type de publications de Pepsi
sur les réseaux sociaux.

Source : Logiciel SPSS.

117
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Commentaire :
Sur les (231) personnes interrogées, on remarque qu’environs (17.75%) d’entre elles sont
satisfaits par rapport au type de publications. (21.65%) le sont moins, alors que (25.97%) ne le
sont pas vraiment.
Tandis que (9.957%) de l’échantillon interrogée est très satisfait par rapport aux publications
de la marque, et enfin les (24.68%) restants ne le sont pas du tout.
 L’interactivité entre la marque Pepsi et les fans sur les réseaux sociaux :
Tableau 3.26 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de l’interactivité entre la
marque Pepsi et les fans sur les réseaux sociaux.

Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Moins satisfaisante 49 21.2 21.2 21.2
Peu satisfaisante 64 27.7 27.7 48.9
Moyennement satis- 58 25.1 25.1 74.0
faisante
Satisfaisante 49 21.2 21.2 95.2
Très satisfaisante 11 4.8 4.8 100.0
Total 231 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.30 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de l’interactivité entre la
marque Pepsi et les fans sur les réseaux sociaux.

Source : Logiciel SPSS.

118
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Les fans de la page Pepsi sont nombreux à trouver que l’interactivité entre eux et la
marque est moyennement satisfaisante soit (25.11%) de l’échantillon. On peut leur ajouter
même ceux qui ont exprimé un bon avis avec un taux de (21.21%) de personnes satisfaites et
(4.762%) de personnes très satisfaites. Tandis que les taux (27.71%) et (21.21%) sont
respectivement peu satisfaits et moins satisfaits.
 La rapidité et le feedback de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux :
Tableau 3.27 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de la rapidité et le
feedback de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux.
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Moins satisfaisante 55 23.8 23.8 23.8
Peu satisfaisante 55 23.8 23.8 47.6
Moyennement satis- 71 30.7 30.7 78.4
faisante
Satisfaisante 34 14.7 14.7 93.1
Très satisfaisante 16 6.9 6.9 100.0
Total 231 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.31 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de la rapidité et le feedback
de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux.

Source : Logiciel SPSS


119
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
Nous constatons que (30.74%) des personnes interrogées affirment que la rapidité et le
feedback de Pepsi sur les réseaux sociaux est moyennement satisfaisante et (14.72%),
(6.926%) d’entre eux la trouve respectivement satisfaisante et très satisfaisante.
Tandis que pour ceux qui sont d’avis peu satisfaits et moins satisfaits ont enregistré les taux
suivant respectivement (23.81%) et (23.81%).
 L’image que la marque Pepsi propose sur les réseaux sociaux :
Tableau 3.28 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de l’image que la
marque Pepsi propose sur les réseaux sociaux.
Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Moins satisfaisante 38 16.5 16.5 16.5
Peu satisfaisante 33 14.3 14.3 30.7
Moyennement satis- 44 19.0 19.0 49.8
faisante
Satisfaisante 71 30.7 30.7 80.5
Très satisfaisante 45 19.5 19.5 100.0
Total 231 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.32 : Répartition de l’échantillon selon leur classement de l’image que la marque
Pepsi propose sur les réseaux sociaux.

Source : Logiciel SPSS.


120
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Commentaire :
Les résultats démontrent que la majorité des personnes interrogées sont satisfaites de
l’image de la marque de Pepsi, ils représentent (30.74%) et encore (19.48%) qui sont très
satisfaits.
Tandis que, (19.05%) sont moyennement satisfaits, (14.29%) sont peu satisfaits et seulement
(16.45%) sont les moins satisfaits de l’image de la marque.
Question 18 : Comment jugeriez-vous la présence de Pepsi sur les différents réseaux
sociaux ?
Tableau 3.29 : Répartition de l’échantillon selon leur jugement par rapport à la présence de Pepsi
sur les réseaux sociaux

Pourcentage Pourcentage
Effectifs Pourcentage valide cumulé
Valide Indisponsable 44 19.0 19.0 19.0
Importante 126 54.5 54.5 73.6
Peu importante 39 16.9 16.9 90.5
Inutile 17 7.4 7.4 97.8
autre 5 2.2 2.2 100.0
Total 231 100.0 100.0
Source: Logiciel SPSS.
Figure 3.33 : Répartition de l’échantillon selon leur jugement par rapport à la présence de Pepsi
sur les réseaux sociaux.

Source : Logiciel SPSS.

121
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Commentaire :
(54.55%) des répondants disent que la présence de Pepsi sur les différents réseaux sociaux
est importante, (19.05%) disent que c’est indispensable.
Alors que (16.88%) trouvent leur présence peu importante et seulement (7.359%) pensent que
c’est inutile, on retrouve (2.165) qui ont répondu par autre comme indifférent, inexistante…
Question 19 : croyez-vous que l’usage des réseaux sociaux par Pepsi contribue-t-il à
mieux communiquer et à promouvoir l’image de marque de cette dernière positivement?

Tableau 3.30 : Répartition de l’échantillon selon la contribution des réseaux sociaux à mieux
communiquer et à promouvoir l’image de marque Pepsi.

Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumulé


Valide Non 40 17.3 17.3 17.3
Oui 191 82.7 82.7 100.0

Total 231 100.0 100.0

Source : Logiciel SPSS.


Figure 3.34 : Répartition de l’échantillon selon la contribution des réseaux sociaux à mieux
communiquer et à promouvoir l’image de marque Pepsi.

Source : Logiciel SPSS.


122
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Commentaire :
82.68% des personnes interrogées affirment que l’usage des réseaux sociaux permet à
Pepsi de mieux communiquer et de promouvoir son image de marque positivement alors que
seulement 17.32% pensent le contraire.

3.3.2. L’analyse par tri croisé :

 Le réseau social le plus utilisé suivant le sexe


Question 01 : Êtes-vous ?
Question 06 : Parmi ces réseaux sociaux, sur lesquels êtes-vous présent le plus ?

Tableau 3.31 : Le réseau social le plus utilisé suivant le sexe.

parmi ces réseaux sociaux, sur lesquels êtes-vous présent le plus ? Total
Faceb- Instagr- Linke- Snap- You
Autre ook am dIn chat Twitter Viadeo Tube
êtes- Une 3 139 34 17 13 15 0 42 263
vous ? femme
Un 0 128 24 9 18 20 1 37 237
homme
Total 3 267 58 26 31 35 1 79 500
Source : logiciel SPSS.
Commentaire :
D’après les résultats, on Remarque que le réseau social le plus utilisé ‘Facebook’ est
manipulé par des femmes avec un effectif de 139 femmes contre un effectif de 128 hommes
utilisant Facebook. Ensuite, on retrouve en deuxième position You tube qui est utilisé le plus
par des femmes avec un effectif de 42 femmes contre 37 hommes, en troisième position on
retrouve Instagram utilisé par plus de femmes que d’hommes soit 34 femmes contre 24
hommes. En quatrième position avec un pourcentage faible d’utilisation on remarque que
LinkedIn est utilisé par plus de femmes que d’homme avec 17 femmes contre 9 hommes.
Alors que, en cinquième position se situe twitter qui est utilisé par plus d’hommes que de
femmes avec un effectif de 20 hommes contre 15 femmes, en sixième position suit Snapchat
utilisé le plus par des hommes avec un effectif de 18 hommes contre 13 femmes. En dernière
position nous avons viadeo qui n’est pas vraiment utilisé par notre population on retrouve un
seul homme qui l’utilise.

123
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Pour conclure, on constate que les femmes utilisent le plus les réseaux sociaux que les
hommes avec un effectif de 263 femmes contre 237 hommes.
 Le réseau social le plus utilisé suivant la tranche d’âge :
Question 02 - Quelle est votre tranche d’âge ?
Question 06- Parmi ces réseaux sociaux, sur lesquels êtes-vous présent le plus ?
Tableau 3.32 : Le réseau social le plus utilisé suivant la tranche d’âge.

parmi ces réseaux sociaux, sur lesquels êtes-vous présent le plus ? Total
Faceb- Instagr- Linke- Snap- You
Autre ook am dIn chat Twitter Viadeo Tube
quelle est votre Moins de 15 0 29 7 1 2 2 0 12 53
tranche d’âge ? ans
Entre 15 et 25 1 230 51 24 27 31 1 66 431
ans
Entre 26 et 40 1 5 0 1 0 1 0 1 9
ans
plus de 40 ans 1 3 0 0 2 1 0 0 7
Total 3 267 58 26 31 35 1 79 500

Source : Logiciel SPSS.


Commentaire :
D’après les résultats obtenus, on remarque que les personnes interrogées entre 15 et 25 ans
utilisent le plus les réseaux sociaux et de loin par rapport aux autres tranches d’âges
 La fréquence d’utilisation du réseau social le plus utilisé par les personnes
interrogées :
Question 06 - Parmi ces réseaux sociaux, sur lesquels êtes-vous présent le plus ?
Question 07 : À quelle fréquence utilisez-vous les réseaux sociaux suivants ?
Tableau 3.33 : La fréquence d’utilisation du réseau social le plus utilisé par les personnes
interrogées.
Effectif
A quelle fréquence utilisez-vous Facebook ? Total
1 fois par mois 1 fois par 3 à 5 fois par 1 à 2 fois plus de 5
semaine semaine par jour fois par
jour
le réseau social 5 5 19 69 169 267
le plus utilisé

124
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
‘Facebook’

Total 5 5 19 69 169 267


Source : Logiciel SPSS, par adaptation.
Commentaire :
D’après les résultats, on peut constater que la majorité de des personnes interrogées
utilisent Facebook plus de 5 fois par jour.
 La catégorie socio-professionnelle des personnes qui ont déjà effectué une
recherche sur une marque précise sur les réseaux sociaux :
Question 03 : Quel est votre statut socio-professionnel ?
Question 09 : Avez-vous déjà effectué une recherche sur une marque précise sur les réseaux
sociaux ?
Tableau 3.34 : La catégorie socio-professionnelle des personnes qui ont déjà effectué une
recherche sur une marque précise sur les réseaux sociaux.

Avez-vous déjà effectué une


recherche sur une marque précise sur
les réseaux sociaux ?
Non Oui Total
quel est votre statut socio- Autre 2 9 11
professionnel ? Etudiant(e) 41 334 375
Employé(e) 11 79 90
Retraité(e) 1 2 3
Sans emploi 3 18 21
Total 58 442 500
Source : Logiciel SPSS.
Commentaire :
D’après les résultats, on constate que la majorité des personnes qui ont déjà effectué une
recherche sur une marque précise sont des étudiants et en deuxième position on retrouve les
employés.
 La tranche d’âge des consommateurs des boissons d’ABC Pepsi (Pepsi, 7UP,
Miranda et Mountain dew :
Question 02 : Quelle est votre tranche d’âge ?
Question 11 :Êtes-vous consommateur des boissons d’ABC Pepsi ?

125
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Tableau 3.35 : La tranche d’âge des consommateurs des boissons d’ABC Pepsi

Etes-vous consommateur des


boissons d'ABC Pepsi ?
Non Oui Total
quelle est votre tranche Moins de 15 ans 26 27 53
d’âge ? Entre 15 et 25 ans 236 195 431

Entre 26 et 40 ans 3 6 9

plus de 40 ans 4 3 7
Total 269 231 500
Source : Logiciel SPSS.
Commentaire :
On constate d’après le tableau ci-dessus que la plupart des consommateurs sont âgés entre 15
et 25 ans ce qui représente exactement le cœur de cible de l’entreprise.

 Jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de notre population par


rapport à la présence de Pepsi sur les réseaux sociaux :
Question 02 : Quelle est votre tranche d’âge ?
Question 15 : Sur une échelle de 1 à 5 (sachant que 5 veut dire très satisfait, La présence de la
marque Pepsi sur les réseaux sociaux est :
Tableau 3.36 : Le jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de notre population par
rapport à la présence de Pepsi sur les réseaux sociaux.

La présence de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux est :


Moyenne-
Moins Peu ment Trés
satisfaisan- satisfaisan- satisfaisan- Satisfaisa- satisfaisan-
te te te nte te Total
quelle est votre Moins de 15 26 9 7 6 2 3 53
tranche d’âge ? ans
Entre 15 et 25 236 68 49 50 17 11 431
ans
Entre 26 et 40 3 2 0 2 2 0 9
ans
plus de 40 ans 4 2 0 1 0 0 7

Total 269 81 56 59 21 14 500

Source : Logiciel SPSS.

126
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Commentaire :
On remarque que la catégorie d’âge la plus dominante (entre15 et 25 ans) juge que la
présence de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux est moins satisfaisante avec un effectif de
68 personnes, peu satisfaisante avec un effectif de 49 et moyennement satisfaisante avec un
effectif de 50 personnes. Pepsi devra alors fournir encore plus d’effort concernant sa présence
sur les réseaux sociaux.

 le réseau social le plus utilisé suivant l’image que la marque de Pepsi propose sur
les réseaux sociaux :
Question 06 : Parmi ces réseaux sociaux, sur lesquels êtes-vous présent le plus ?
Question 17 : Sur une échelle de 1 à 5, comment classez-vous l’image que la marque Pepsi
propose sur les réseaux sociaux (Sachant que : 1 signifie très satisfaisant ; 3 signifie
Moyennement satisfait et 5 signifie pas du tout satisfaisant).
Tableau 3.37 :le réseau social le plus utilisé suivant l’image que la marque de Pepsi propose
sur les réseaux sociaux.

Comment classeriez-vous l'image que la marque Pepsi propose sur les réseaux
sociaux ?
Peu Très
Moins Satisfaisan- Moyennement Satisfais- satisfaisa- Tot-
satisfaisante te satisfaisante ante nte al
parmi Facebook 22 18 24 38 23 125
ces
réseaux
sociaux,
sur
lesquels
êtes-
vous
présent
le
plus ?
Total 22 18 24 38 23 125
Source : Logiciel SPSS avec adaptation.
Commentaire :
D’après les résultats la majorité des personnes interrogées ayant choisi Facebook comme
le réseau social le plus utilisé sont satisfait de l’image que propose Pepsi sur les réseaux
sociaux avec 38 personnes satisfaits et 23 personnes qui sont très satisfaits.

 Jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de l’échantillon par rapport à


la présence de Pepsi sur les différents réseaux sociaux :

127
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.

Question 02 : quelle est votre tranche d’âge ?


Question 18 : comment jugeriez-vous la présence de Pepsi sur les différents réseaux
sociaux ?
Tableau 3.38 : Jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de l’échantillon par rapport
à la présence de Pepsi sur les différents réseaux sociaux.

comment jugeriez-vous la présence de Pepsi sur les différents


réseaux sociaux ?
Indispensa Peu
ble Importante importante Inutile autre Total
quelle est votre Moins de 15 9 11 5 1 1 27
tranche d’âge ? ans
Entre 15 et 25 33 110 32 16 4 195
ans
Entre 26 et 40 0 4 2 0 0 6
ans
Plus de 40 ans 2 1 0 0 0 3
Total 44 126 39 17 5 231

Source : Logiciel SPSS.


Commentaire :
Une grande partie des personnes interrogées entre 15 et 25 ans affirment que la présence
de Pepsi sur les réseaux sociaux est importante.
 Jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de l’échantillon par rapport à
l’usage des réseaux sociaux par Pepsi afin de mieux communiquer et à
promouvoir l’image de marque de cette dernière positivement :
Question 02 : Quelle est votre tranche d’âge ?
Question 19 : croyez-vous que l’usage des réseaux sociaux par Pepsi contribue-t-il à mieux
communiquer et à promouvoir l’image de marque de cette dernière positivement ?

128
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Tableau 3.39 : Jugement de la catégorie d’âge la plus dominante de l’échantillon par rapport
à l’usage des réseaux sociaux par Pepsi afin de mieux communiquer et à promouvoir l’image
de marque de cette dernière positivement.

croyez-vous que l'usage des


réseaux sociaux par Pepsi
contribue-t-ils à mieux
communiquer et à promouvoir
l'image de marque de cette
dernière positivement ?
Non Oui Total
quelle est votre tranche Moins de 15 ans 6 21 27
d’âge ? Entre 15 et 25 ans 34 161 195

Entre 26 et 40 ans 0 6 6

Plus de 40 ans 0 3 3
Total 40 191 231
Source: Logiciel SPSS.
Commentaire :
Une grande partie des personnes interrogées entre 15 et 25 ans affirment que l’usage des
réseaux sociaux par Pepsi contribue à mieux communiquer et à promouvoir l’image de
marque de l’entreprise positivement.
3.3.3. Synthèse des résultats :
D’après notre analyse du questionnaire, nous synthétisons les résultats comme suit :
 Sur les 500 personnes interrogées : La gente féminine est de 25.60 %, la catégorie
d’âge dominante est entre 15 et 24 ans, elle représente 86.2 % de l’échantillon. Notre
population est composée de 75% de jeunes étudiants.
 100% des personnes interrogées utilisent les réseaux sociaux, Le réseau social le plus
utilisé est Facebook avec un taux d’utilisation de 53.4% et il est très utilisé (plus de 5
fois par jour), vu que 66.4% de notre population l’affirme.
 88.4% des répondants utilisent les réseaux sociaux, et plus particulièrement Facebook
pour s’informer sur l’actualité d’une marque précise.
 66.1% des répondants sont influencées par les commentaires émis par les utilisateurs
de la marque, c’est pour cela qu’un contenu plus riche et attractif s’impose pour la
marque Pepsi.

129
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
 46.20% des personnes interrogées soit 231 personnes sont consommateurs des
boissons d’ABC Pepsi. La marque dispose d’une forte notoriété dans le monde, elle
est suiveur dans le marché des boissons gazeuses en Algérie après coca cola.
 91.34% de notre population ont déjà eu recours aux réseaux sociaux pour se
renseigner sur l’actualité de Pepsi, 95.26% d’entre elles le font à travers le réseau
social le plus utilisé Facebook. On confirme alors la notoriété de Facebook en
Algérie.
 25.54% des personnes interrogées trouvent que la présence de Pepsi sur les réseaux
sociaux est moyennement satisfaisante tandis que, 54.55% des répondants la jugent
comme étant importante. Nous avons aussi 82.68% qui pensent que l’usage des
réseaux sociaux par Pepsi contribue fortement à mieux communiquer et à promouvoir
son image de marque positivement. Cependant Pepsi doit songer à renforcer encore
plus sa communication sur Facebook et aussi étendre vers les autres réseaux qui sont
aussi l’avenir du marketing digital.
 Grace à sa présence sur les réseaux sociaux, Pepsi a fait aimer la marque à 28.4% de
l’échantillon.
 La plus grande partie des personnes qui sont renseigné sur l’actualité de Pepsi sur
Facebook, sont moyennement satisfaits de son contenu, qu’il s’agisse du type de
publication, l’interactivité avec ses fans, de feedback ou de l’image que la marque
propose sur ces réseaux. Cependant Pepsi doit se concentré sur sa stratégie digitale et
essayé d’être encore plus présent et plus dynamique.
 Le réseau social le plus utilisé Facebook est manipulé par femmes qui ont entre 15 et
25 ans.
 La majorité des personnes interrogées (169) utilisent Facebook plus de 5 fois par jour
 La plus part des répondants ayant effectué une recherche sur une marque précise sur
les réseaux sociaux sont de jeunes étudiants.
 231 parmi les 500 personnes interrogées qui sont consommateurs des boissons d’ABC
Pepsi ont une moyenne d’âge entre 15 et 25 ans. Ce résultat confirme que la cible de Pepsi
c’est les jeunes, l’entreprise doit créer encore plus de contenu adéquat sur ses pages afin
de répondre à leurs besoin, d’attirer leur attention et d’être plus proches avec ses fans sur
les réseaux sociaux.
Ainsi, nous pouvons évaluer nos hypothèses grâce à l’analyse et l’interprétation des résultats :
 Hypothèse 1 : Facebook est le réseau le plus utilisé par les consommateurs, par
ailleurs il est le réseau social le plus efficace pour avoir une bonne stratégie digitale.
130
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
est une hypothèse confirmée, du fait que nous avons constaté à travers l’enquête
qu’effectivement, la majorité des répondants étaient le plus présent sur Facebook avec
une fréquence de plus de 5 fois par jour, il est alors le réseau social le plus efficace vue
que la plus part des consommateurs y sont présents.
 Hypothèse 2 :L'intégration des réseaux sociaux a permis une meilleure notoriété de
l’entreprise. est une hypothèse confirmée, nous avons démontré lors des résultats que
la majorité des répondants ont déjà eu recours aux réseaux sociaux pour s’informer sur
l’actualité de Pepsi. il s’avère aussi que les réseaux sociaux permettent aux individus
de rester en contact entre eux et de s’informer sur les marques et aussi une présence
sur les réseaux sociaux fait aimer la marque aux internautes et les rendent plus fidèle,
tous c’est point aide a renforcé positivement la notoriété de l’entreprise.
 Hypothèse 3 : L’utilisation des réseaux sociaux a un impact direct sur l’efficacité de
la stratégie marketing digitale de l’entreprise. à travers notre constat, nous pouvons
dire que notre hypothèse est une hypothèse confirmée, selon l’enquête effectuée la
majorité des personnes interrogées affirment que l’usage des réseaux sociaux par Pepsi
contribue à mieux communiqué et à promouvoir l’image de de cette dernière
positivement, ainsi les réseaux sociaux ont un impact direct sur l’ensemble des actions
du marketing digital.

3.3.4. Les recommandations :


Après avoir effectué une synthèse globale de l’étude quantitative, nous allons formuler
quelques réflexions afin d’appliquer ces résultats pouvant apporter une valeur ajoutée à la
stratégie digitale d’une entreprise :
- Nous avons conclu que la grande catégorie intéressée par les réseaux sociaux fait
partie de la tanche d’âge entre 15 et 25 Ans. La majorité est des étudiants. Il est donc
nécessaire pour ABC Pepsi de concentrer sa communication sur cette cible.
- Les réseaux sociaux doivent être un point fondamental de la stratégie marketing et
communication d’ABC Pepsi. Ils permettront de booster la visibilité de l’entreprise et
de ses marques et produits, mais aussi de dialoguer avec ses clients et de les fidéliser.
Ils peuvent même permettre d’attirer des prospects et gagner de nouveaux clients.
- Suite à quelques résultats, on a déduit que la population étudié n’est pas satisfaite de la
présence de Pepsi sur les réseaux sociaux, l’entreprise devra alors revoir sa stratégie et
d’être régulière dans ses publications, être actif a minimum une fois par semaine afin

131
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
de conserver l’attention de vos lecteurs/ clients mais également de séduire et de
conserver vos futurs prospects, avec un contenu toujours de qualité et soigné.
- Quant à la présence de l’entreprise sur les réseaux sociaux, mis à part Facebook, il y’a
une absence conséquente de Pepsi sur les autres réseaux sociaux, ces réseaux même
s’ils ne le sont pas encore, mais seront dans un avenir proche d’une importance
capitale. On suggère à l’entreprise d’ouvrir la communication sur d’autres réseaux
sociaux qui peuvent apporter une valeur ajoutée autre que Facebook (l’expérience
image, vidéos…), surtout que la concurrence est très rude dans le marché des boissons
gazeuse et aussi comparé à son concurrent principal coca cola qui a une bonne
maitrise de sa stratégie digitale.
- Améliorer d’avantages son contenu et son interaction sur Facebook, et même opté
pour d’autre réseaux sociaux tels que You Tube et Instagram. Eviter les contenus
longs et avoir un accès simple à l’information. Privilégiez des textes de taille
raisonnable et percutants.
- Penser à la publicité sur les réseaux sociaux, les publicités Facebook par exemple
peuvent être mises en place pour quelques dinars ce qu’on appel par les publications
sponsorisées. Surtout elles permettront de toucher des utilisateurs très ciblés en terme
de profile démographique.
- De plus, les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés comme moteurs de recherche,
c’est pourquoi l’entreprise doit plus que jamais y apparaitre. Et être présent sur les
réseaux sociaux renforce de manière efficace le référencement web de la marque.
- Ces sites sont de formidables outils pour établir un contact privilégié avec les
internautes, crées une communauté et sensibiliser davantage les internautes sur votre
entreprise, votre activité et vos actions de communication.
- Une stratégie efficace sur l’ensemble des réseaux sociaux constitue un moyen de de
conquête commerciale, de fidélisation ou de communication efficace et à moindre
cout.
Conclusion :
A travers ce chapitre, nous avons tenté d’appliquer les résultats de notre recherche
théorique sur le terrain et ceci en observant la stratégie digitale de Pepsi sur les réseaux
sociaux et en analysant la vision de l’entreprise pour enfin proposer les recommandations et
suggestions nécessaires.

132
Conclusion Générale
Conclusion Générale

Avec l’avènement du web 2.0 et des millions d’utilisateurs chaque jour, la nécessité
d’être présent sur les réseaux sociaux est incontestable pour les entreprises, pour être efficace,
leurs communication ne doit plus se limiter uniquement à un site web, télévision ou presse…
Elles doivent s’ouvrir au monde du digital. La plus part des consommateurs qui suivent une
entreprise ou marque sur les réseaux sociaux se sentent mieux informés de son actualité et ils
déclarent mieux la connaitre. Il est devenu donc indispensable d’intégrer les réseaux sociaux
dans sa stratégie marketing.
La diversité des médias d’aujourd’hui à disposition des consommateurs à un véritable
impact sur les différentes approches marketing. L’enjeu n’est plus de choisir un canal de
communication pour toucher le client mais bien d’identifier ses canaux préférés et de créer
une relation interactive entre l’annonceur et le consommateur, ce qui permet aux entreprises
de mettre en valeur leurs produits et d'atteindre un plus grand nombre de clients potentiels.
Pour être performant, le webmarketing nécessite d’être particulièrement appliqué dans
l’exécution des aspects opérationnels. Il est absolument inutile de concevoir une stratégie
infaillible si l’entreprise ne dispose pas de la capacité opérationnelle à traduire cette stratégie.
De la même manière, dépenser des budgets élevés ne sert à rien si l’entreprise ne mobilise
pas suffisamment de ressources pour mesurer les résultats et les améliorer.
Internet étant un canal où la concurrence est forte et disparate, de nombreux annonceurs
se battent pour attirer les internautes et les convaincre de consommer leurs contenus,
souscrire à leurs offres ou acheter leurs produits, Générer de la visibilité via des compagnes
publicitaires online ou du référencement devient de plus en plus technique et couteux.
L’objectif de notre travail de recherche est donc de mettre en avant l’importance de
l’utilisation des réseaux sociaux ainsi que leur intégration et leur contribution à l’efficacité de
la stratégie marketing digitale de l’entreprise.
Dans le but de répondre à notre principale problématique : « Pour quelles raisons les
marques doivent-elles intégrer le marketing des réseaux sociaux dans leur stratégie
digitale ? »
Nous avons effectué un stage au sein d’ABC PEPSI pour pouvoir démontrer l’intérêt
d’intégrer les réseaux sociaux dans leur stratégie marketing digitale et de ce fait nous avons
lancé un questionnaire à l’ensemble des consommateurs des boissons d’ABC PEPSI présents
sur les réseaux sociaux. La réalisation de cette étude nous a fourni des informations
pertinentes sur l’avis du consommateur algérien vis-à-vis de l’entreprise et de sa présence sur
les réseaux sociaux.

133
Conclusion Générale

Après l’analyse des résultats, il s’est avéré, que les consommateurs de Pepsi sont
représentés majoritairement sur les réseaux sociaux par une seule classe d’âge (jeunes
étudiants entre 15 et 25), et que la majorité d’entre eux sont souvent connectés à Facebook
avec une fréquence de plus de 5 fois par jour. Par ailleurs, les consommateurs de Pepsi qui
sont aussi fans de sa page Facebook sont moyennement satisfaits par rapport au contenu
proposé par l’opérateur et pensent que l’usage des réseaux sociaux par Pepsi contribue à
mieux communiquer et à promouvoir l’image de marque de cette dernière positivement, ainsi,
l’ensemble de notre échantillon juge important la présence de l’entreprise sur les réseaux
sociaux.
Ainsi, nous pouvons évaluer nos hypothèses grâce à l’analyse et l’interprétation des
résultats :
 Hypothèse 1 : Facebook est le réseau le plus utilisé par les consommateurs, par
ailleurs il est le réseau social le plus efficace pour avoir une bonne stratégie digitale.
C’est ainsi une hypothèse confirmée, du fait que nous avons constaté à travers
l’enquête qu’effectivement, la majorité des répondants étaient le plus présent sur
Facebook avec une fréquence de plus de 5 fois par jour, il est alors le réseau social le
plus efficace vue que la plus part des consommateurs y sont présents.
 Hypothèse 2 : L'intégration des réseaux sociaux a permis une meilleure notoriété de
l’entreprise. C’est aussi une hypothèse confirmée et nous avons démontré lors des
résultats que la majorité des répondants ont déjà eus recours aux réseaux sociaux pour
s’informer sur l’actualité de PEPSI. Il s’avère aussi que les réseaux sociaux
permettent aux individus de rester en contact entre eux et de s’informer sur les
marques et aussi une présence sur les réseaux sociaux fait aimer la marque aux
internautes et les rendent plus fidèles. L’ensemble de ces points aident a renforcé
positivement la notoriété de l’entreprise.
 Hypothèse 3 : L’utilisation des réseaux sociaux a un impact direct et positif sur
l’efficacité de la stratégie marketing digitale de l’entreprise. à travers notre constat,
nous pouvons dire que notre hypothèse est une hypothèse confirmée, selon l’enquête
effectuée la majorité des personnes interrogées affirment que l’usage des réseaux
sociaux par PEPSI contribue à mieux communiquer et à promouvoir l’image de de
cette dernière positivement, ainsi, les réseaux sociaux ont un impact direct et positif
sur l’ensemble des actions du marketing digital.

134
Conclusion Générale

L’équipe de PEPSI qui est chargée du digital confirme que la présence de la marque sur
les réseaux sociaux depuis plus de deux ans, apporte énormément d’avantages à l’entreprise
en terme de notoriété et de communication. Néanmoins elle devra investir et être présente
encore plus dans d’autres réseaux à part Facebook et orienter son avenir vers un marketing
100% digital.

On a trouvé nécessaire de faire les suggestions suivantes pour la marque Pepsi afin de
s’améliorer encore d’avantage, elle devra alors :
- Faire plus de publicités et de publications en ligne.
- Etre présente sur tous les réseaux sociaux existants et attiré l'attention des utilisateurs
par l'organisation des concours.
- Faire des jeux, donner des cadeaux aux fans de la page.
- Etre plus actifs et a un sponsoring régulier pour le bien de l’e-réputation de Pepsi en
Algérie, et faire face à ses concurrents qui sont largement plus visible en ligne dans
notre pays.
- Plus de vidéos comme à un certain temps.
- Opter pour des concours et des jeux plus régulièrement pour les consommateurs sans
tirage au sort, parce que le tirage au sort les ennuie.
- Publié des contenues qui touche aux sentiments des personnes.
- Pour bien promouvoir les produits, Pepsi ne doit pas attendre que les utilisateurs des
réseaux sociaux consultent sa page, plutôt, elle doit utiliser un moyen pour que
chaque utilisateur puisse voir la marque Pepsi sur sa page à chaque fois qu'il se
connecte à un réseau social. Comme sponsoriser les publications pour plus de
visibilité.
- Favoriser la rapidité du feedback.
- Se pencher un plus sur la cible féminine parce que a voir les publications de Pepsi sur
les réseaux sociaux, ils sont orientées sport et plus masculin.
- faire participer les fans et prendre leurs avis, encourager les jeunes prodcasteurs et
youtubeurs, pour communiquer sur la marque, en leurs créant un espace Pepsi et une
chaîne pour les regrouper et leurs faire des challenges.
- Partager un contenu d'actualité, tout en respectant la particularité du peuple algérien.
- Partager plus et promouvoir la page officielle.

Toutefois, durant l’élaboration de ce mémoire, nous avons rencontré plusieurs obstacles


et limites. En effet, des mesures d’efficacité de la stratégie digitale n’ont pu être mesurées et

135
Conclusion Générale

des limites concernant notre étude quantitatives ont été rencontrées, de ce fait nous nous
sommes heurtés à ce qui suit :
 L’accès aux données de « Facebook» de la page PEPSI (outil d’analyse d’indicateurs
relatifs aux comptes sociaux) n’a pas été possible dû au caractère confidentiel des
informations.
 Un manque de données concernant les statistiques d’audience, de trafic et des données
du rapport de visites Google Analytics concernant leur page Facebook.

En dernier lieu, nous tenons à signaler que le thème que nous avons traité appartient à un
domaine très vaste, en évolution permanente, et de ce fait, il nécessite beaucoup de temps
pour pouvoir aborder et traiter tous ses aspects et en tirer des conclusions pertinentes. À
l’égard du temps qui nous a été imparti, nous avons tenté dans notre traitement de cerner le
maximum de points majeurs relatifs à ce thème.
Néanmoins nous encourageons les étudiants issus des prochaines promotions de faire des
recherches sur le thème et nous leur proposons les thèmes suivants «En quoi l’utilisation
d’une stratégie marketing digitale peut permettre à une entreprise de se différencier de ses
concurrents» et « Les réseaux sociaux, une arme à double tranchons pour les entreprises».

Nous espérons que ce modeste travail a bien atteint ses objectifs et que les responsables
en marketing chez ABC PEPSI prendront en considération nos recommandations. Enfin, les
résultats auxquels nous sommes parvenus dans ce travail peuvent être plus approfondis par
d’autres, reposant sur des données chiffrées plus importantes, et des connaissances mieux
développées.

136
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrage :
1-AUTISSIER (D) : L’atlas du management, l’encyclopédie du management en 100 dossiers clés,
Edition Eyrolles, Paris, 2011.
2-BIZOT (É), CHIMISANAS (M-H), (J) PIAU : Communication, Edition DUNOD PARIS, 2014.
3-BLADIER Cyril, La boite à outils des réseaux sociaux, Préface de David Abiker ,DUNOD
Edition, 2015 Paris.
4-BLAZQUEZ Christophe et ZAMOUM Samir : Développez votre identité numérique, GERESO
Édition, France, 2013, P 55.
5-BO (D) et GUEVEL (M) : Brand content, comment les marques se transforment en média,
édition Dunod, Paris, 2009.
6-BRESOLLES Grégory, le marketing digital, 2em édition, Dunod, Paris, 2016.
7-BRULHART (F), FAVOREU (C) et GHERRA (S) :Stratégie, édition Dunod, Paris, 2015.
8-Claire Gayet et Xavier Marie : Web marketing et communication digitale-60 outils pour
communiquer efficacement auprés de ses cibles, édition Vuibert, 2016.
9-EOUZAN (G), DUPUIS (J) et MICHALON (C) : Webmarketing : Définir, mettre en pratique
et optimiser sa stratégie, Edition ENI, Saint-Herblain, 2014.
10-FAIVRE-DUBOZ (T), FETIQUE (R) et LENDREVIE (A), « Le Web marketing : Définir sa
stratégie web… », Édition dunod, paris, 2011.
11-FLORES (L) : Mesurer l’efficacité du marketing digital, Edition Dunod, Paris, 2012.
12-HOSSLER (M), JOUANNE (A) et MURAT (O) : Faire du marketing sur les réseaux
sociaux,Edition Eyrolles, Paris, 2014.
13-LENDREVIE (J) et LEVY (J) : Mercator ,11e éd, édition Dunod, Paris, 2014.
14-LOUKOUMAN (A) : Marketing des réseaux sociaux, Edition Micro Application, Paris, 2014.
15-MONTAIGU (G), SCHEID (F) et VAILLANT (R) : Le marketing digital : Développer sa
stratégie à l’ère du numérique, Edition Eyrolles, Paris, 2012.
16-MONZIOLS (M) et RAVIART (O) et LESUEUR (J-L) : Et si je me mettais aux réseaux
sociaux, Edition Eyrolles, 2014.
17-OVAZZA (Y) : Comment construire une stratégie digitale ?, Edition e-book Butter-cake, 2011.
18-POMMERAY Denis, Le plan marketing-communication digital : préparer, déployer et piloter
son plan web marketing, édition Dunod, 2016,
19-VAN LAETHEM (N) : Toute La Fonction marketing, DUNOD, Paris, 2005.
20-VIOT Catherine, « Le E-marketing », edition gualino,2006.
21-WELLHOFF (T) : « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les médias sociaux sans
jamais oser le demander », nouvelle édition, 2012.
Mémoire :
1-BENOSMAN Mehdi, « L’impact des médias sociaux sur l’efficacité d’une stratégie digitale »,
mémoire master marketing, école des hautes études commerciales, Alger 2016.
Revues, articles :
1-Rapport de WE ARE SOCIAL, janvier 2017.
2-Fabienne Cusson, Mélanie Corneau et Marie-Marthe Cousineau, « Guide d’introduction au
logiciel SPSS », université de Montréal, 2010
Webographie :
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https : //googleblog.blogspot.com/2008/07/we-knew-web-was-big.html, blog officiel de Google
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http://www.e-marketing.fr/Thematique/Strategies-1001/Tribunes/pourquoi-avoir-une-strategie-
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adopter-pour-%C3%A9merger-sur-les-r%C3%A9seaux-sociaux
http://www.marketing-etudiant.fr/benchmarking.html
https://www.ecommerce-nation.fr/comment-identifier-cible-online/
http://journalmetro.com/opinions/reseaux-sociaux/404492/quel-est-votre-public-cible-sur-les-
medias-sociaux/
http://www.chablais-web.fr/construire-strategie-social-media.php
http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/criteres-qualite-marketing-contenu-digital-
201506.html
https://www.alesiacom.com/blog/creer-calendrier-social-media
http://deux.io/definir-strategie-reseaux-sociaux/
https://blog.hootsuite.com/fr/comment-creer-une-strategie-des-medias-sociaux-en-6-etapes/
http://www.mediassociaux.fr/2010/05/05/3-approches-differentes-des-social-media-analytics
http://www.webmarketing-com.com/2013/01/16/18568-des-outils-pour-mesurer-le-roi-des-
reseauxsociaux
http://pepsi-alexcoulombe.com/fr/entreprise/histoire/pepsi
www.made-in-algerie.com
https://web.facebook.com/PepsiDZ/?fref=ts
https://web.facebook.com/MountainDewAlgerie/?fref=ts
https://web.facebook.com/7UPDZ/?fref=ts
https://web.facebook.com/MirindaAlgerie/?fref=ts
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Enquete-
238155.htm#Vqg4GlhWZOyC33sY.97
www.definitions-marketing.com/Definition-Echantillon-etude
Annexes
Annexe 01 : Le logo de la marque Pepsi
Annexe 02: Flyer de la nouvelle boisson Mountain Dew
Annexe 03 : Questionnaire

L’impact de l’utilisation des réseaux


sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale.
Dans le cadre de la préparation d'un mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention d'un Master en
Sciences Commerciales, option Marketing à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales d'Alger,
portant sur "l'impact de l'utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie marketing
digitale ", nous sollicitons votre collaboration afin de bien vouloir répondre à ce questionnaire.
Nous vous sommes très reconnaissants par avance de l’aide que vous nous apporterez et nous vous
garantissons que les informations seront traitées en toute confidentialité.
*Obligatoire
1. Vous êtes ? *
- Une femme
- Un homme
2. Quelle est votre tranche d’âge ? *
- Moins de 15 ans
- Entre 15 et 25 ans
- Entre 26 et 40 ans
- 40 ans et plus
3. Quel est votre statut socio-professionnel ? *
- Etudiant(e)
- Employé(e)
- Retraité(e)
- Sans emploi
- Autre :

SUIVANT

Les réseaux sociaux et vous


4. Utilisez-vous les réseaux sociaux ? *
- Oui
- Non
5. Sur quels réseaux sociaux êtes-vous présent ? (Plusieurs réponses possibles) *
- Facebook
- Twitter
- Instagram
- YouTube
- LinkedIn
- Snapchat
- Viadeo
6. Parmi ces réseaux sociaux, sur lequel êtes-vous présent le plus ? *
- Facebook
- Twitter
- Instagram
- You Tube
- LinkedIn
- Snapchat
- Viadeo
- Autre :

7. À quelle fréquence utilisez-vous les réseaux sociaux suivants ? *


8. Dans quel but utilisez-vous les réseaux sociaux ? *
- Discuter avec vos proches, amis, …
- Faire de nouvelles rencontres
- Suivre l’actualité
- S’informer sur une de vos marques
- Participer aux jeux et concours des marques
- Pour des raisons professionnelles
- Divertissement
- Autre :

9. Avez-vous déjà effectué une recherche sur une marque précise sur les réseaux sociaux ? *
- Oui
- Non
10. Qu’est-ce qui vous influence sur les réseaux sociaux correspondants aux marques ? *
- Les commentaires émis par les utilisateurs de la marque
- Les publications de vos amis sur les marques
- Les informations publiées sur les pages officielles des marques
- Le nombre de personne qui suivent la marque
- L’e-réputation de la marque (ce qui se dit sur la marque)
- Les jeux et concours que propose la marque
- Autre :

11. Êtes-vous consommateur de la boisson Pepsi ? *


- Oui
- Non
RETOUR
SUIVANT
Pepsi sur les réseaux sociaux
12. Avez-vous eu recours aux réseaux sociaux pour vous renseigner sur l’actualité de Pepsi ? *
- Oui
- Non

13. Si oui, principalement sur quel réseau social ?


Votre réponse

14. Si non, Pourquoi ?


- L’entreprise n’est pas visible sur les réseaux sociaux
- Vous ne savez pas que l’entreprise existe sur les réseaux sociaux
- Vous n'avez pas d'intérêt pour cella
- Autre :

15. La présence de la marque Pepsi sur les réseaux sociaux est : *

16. La présence de Pepsi sur les réseaux sociaux vous a-t-elle ? *


- Fait connaitre la marque
- Fait aimer la marque
- Convaincu d'acheter ses produits
- Poussé à recommander ses produits
- Rendu plus fidèle à la marque
- Autre :

17. Comment classeriez-vous les prestations suivantes de Pepsi sur les réseaux sociaux ? *

18. Comment jugeriez-vous la présence de Pepsi sur les différents réseaux sociaux ? *
- Indispensable
- Importante
- Peu importante
- Inutile
- Autre :
19. croyez-vous que l’usage des réseaux sociaux par Pepsi contribue-t-il à mieux communiquer
et à promouvoir l’image de marque de cette dernière positivement ? *
- Oui
- Non
20. Avez-vous des propositions ou des recommandations à nous proposer afin d'améliorer
l'interaction et l’efficacité du contenu partagé par la marque Pepsi sur les réseaux sociaux ? *
Votre réponse

RETOUR
ENVOYER
Annexe 04 : Organigramme d’ABC Pepsi
Président Directeur Général

Département Budget et
Assistante de contrôle de gestion
Direction
Auditeur
Chauffeur Démarcheur

Direction Juridique Direction des systèmes Direction des


Direction commerciale Direction du Direction des finances et
d’informations ressources humaines
marketing comptabilité

Département emploi et
Directions régionales
Chef(s) de produit Service comptabilité Département IT
Juriste (s) compétences
(E/C/O)
(s)
Service finances Service administration du
Service Administration des Département gestion
Service personnel
ventes Applicatifs
communication
Service caisse
Service moyens
Capability manager
Service Trade généraux
marketing
Service prévention et
sécurité

Direction QHSE Direction Industrielle


Direction de la Direction des
logistique approvisionnements

Département Hygiène Département


Service matières Production
Département gestion Sécurité et Environnement
premières
des stocks
Département contrôle Département
Service pièces de Qualité maintenance
Département
rechanges
logistique des ventes
Département travaux
Service investissements neufs
et divers
Table des matières
Résumé
Abstract
‫ملخص‬
Dédicaces
Remerciements
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………………………..1
Chapitre 01 : Marketing digital, notion, évolution et évaluation………..……………………4
Introduction…………………………………………………………………………………….4
1.1. Section 01 : l’émergence du marketing digital………..…………………………..………4
1.1.1. Le passage du marketing traditionnel au marketing digital…………………………4
1.1.2. Du web à la plate-forme digitale…………………………………………………….5
1.1.3. Définitions du marketing digital………………………………………………….…5
1.1.4 Les périodes d’évolutions du marketing digital……………………………………...6
1.1.4.1 Première période : Les sites web et les portails…………………………………6
1.1.4.2 Deuxième période : Les moteurs de recherche et Google……………………….6
1.1.4.3 Troisième période : Les Média Sociaux………………………………………...7
1.1.5 Les spécificités du marketing digital………………………………………………...7
1.1.5.1. L’interactivité…………………………………………………………………8
1.1.5.2 La connaissance du consommateur……………………………………………...8
1.1.5.3. L’individualisation……………………………………………………………8
1.1.6 Les enjeux du marketing digital……………………………………………………...9
1.1.7 L’impact du web sur les entreprises et les marchés………………………………...10
1.1.8 L’évolution du mix en webmarketing………………………………………...…….10
1.1.8.1 La politique produit sur internet ……………………………………………..…10
1.1.8.2 La politique prix sur internet…………………………………………………….11
1.1.8.3 La politique de distribution en ligne………………………………………..…...11
1.1.8.4 La politique de communication en ligne………………………………………...12
1.2. Section 02 : la mise en place d’une stratégie digitale……………..………….………….13
1.2.1 Définition d’une stratégie digitale…………………………………………………….13
1.2.2 Pourquoi avoir une stratégie digitale ?.........................................................................13
1.2.3 Les étapes de l’élaboration d’une stratégie marketing digitale………………………15
1.2.3.1 Le diagnostic stratégique…………………………………………….…………..15
1.2.3.1.1 L’analyse externe : L’environnement, le marché, la concurrence………..…15
1. 2.3.1.2 L’analyse interne…………………………………………………………....16
1.2.3.1.3 L’analyse SWOT………………………………………………………….…16
1.2.3.2 La fixation des objectifs………………………………………………………….17
1.2.3.2.1 L’objectif de notoriété et d’image…………………………………………...17
1.2.3.2.2 L’objectif de création de trafic sur un site Internet………………………….17
1.2.3.2.3 L’objectif de vente………………………………………………………..…18
1.2.3.2.4 L’objectif de constitution d’une BDD (Base de données)…………………..18
1.2.3.3 La démarche stratégique SCP……………………………………………………18
1.2.3.3.1 La segmentation…………………………………………………...………..18
1.2.3.3.2 Le ciblage…………………………………………………………………..19
1.2.3.3.3 Le positionnement : « Se positionner par rapport à la concurrence »…….19
1.2.4. Structurer sa stratégie digitale………………………………………………………..20
1.2.4.1. La création de valeur…………………………………………………………….20
1.2.4.2 La démarche stratégique…………………………………………………………21
1.2.4.2.1 Attirer…………………………………………………………………………..22
1.2.4.2.2 Convertir……………………………………………………………………….22
1.2.4.2.3 Fidéliser………………………………………………………………………...23
1.3. Section 03 : Les leviers d’action et la mesure de l’efficacité d’une stratégie digitale…..24
1.3.1 Les leviers d’action du marketing digital…………………………………………….24
1.3.1.1 Site web……………………………….………….………………………………24
1.3.1.2 Le référencement naturel / SEO………………………………………………….25
1.3.1.3 Le référencement payant / SEA………………………………………………….25
1.3.1.4 Le display………………………………………………………………………...28
1.3.1.5 L'e-mailing……………………………………………………………………….28
1.3.1.6 Les réseaux sociaux……………………………………………………………...29
1.3.1.7 Les comparateurs de prix………………………………………………………...29
1.3.1.8 L’affiliation………………………………………………………………………30
1.3.1.9 Les places de marché / market place……………………………………………..30
1.3.1.10 Le mobile marketing……………………………………………………………30
1.3.2 Comment mesurer l’efficacité de la stratégie ?.............................................................31
1.3.3 Les Indicateurs clé de performances (KPI)…………………………………………...32
1.3.3.1 Les indicateurs utilisateurs et la mesure de site…………………………………..32
1.3.3.2 Les indicateurs d’acquisition du trafic……………………………………………33
1.3.3.3 Les indicateurs de conversion…………………………………………………….34
1.3.3.4 Les indicateurs fidélité et de la « voix du client »………………………………...35
Conclusion……………………………………………………………………………………36
Chapitre 02 : Concept des réseaux sociaux……………..………………..………………….37
Introduction……………………………………………………………..…………………….37
2.1. Section 01 : Généralités sur les réseaux sociaux……………………...…………………37
2.1.1. Origine de la notion « réseaux sociaux »………………………………………….…37
2.1.2. L’émergence des réseaux sociaux……………………………………………………38
2.1.2.1. Du web au web 2.0……………………………………………………………….38
2.1.2.2. Du web 2.0 aux réseaux sociaux………………………………………………....38
2.1.3. Définition des réseaux sociaux………………………………………………………39
2.1.3.1. Définition d’un media social……………………………………………………..39
2.1.3.2. Définition d’un réseau social…………………………………………………….40
2.1.3.3. Les réseaux sociaux versus les médias sociaux………………………………….41
2.1.4. Les qualités intrinsèques des réseaux sociaux……………………………………….41
2.1.5. Typologies et catégories des réseaux sociaux………………………………………..43
2.1.5.1. Les plateformes de publication………………………………………………..…43
2.1.5.2. Les plateformes vidéo…………………..………………………………………..44
2.1.5.3. Les plateformes audio……………………………………………………………44
2.1.5.4. Les plateformes photos…………………………………………………………..44
2.1.6. La classification des principaux réseaux sociaux……………………………………44
2.1.7. Les principaux réseaux sociaux……………………………………………………...44
2.1.7.1. Facebook…………………………………………………………………………45
2.1.7.2. Twitter……………………………………………………………………………46
2.1.7.3. Instagram………………………………………………………………………....48
2.1.7.4. You Tube…………………………………………………………………………49
2.1.7.5. LinkedIn……………………………………………………………………….…50
2.2. Section 2 : mettre en place une stratégie social media………...………………………...52
2.2.1. L’analyse stratégique………………………………………………………………...52
2.2.1.1. L’objectif d’une présence sur les réseaux sociaux …………………………...….53
2.2.1.2 La détermination de la cible………………………………………………………55
2.2.2 La planification stratégique………..………………………………………….………56
2.2.2.1 Le positionnement social media…….…...………………………..………………56
2.2.2.2 Exemples de positionnement social media………..……………………………...57
2.2.3. Le choix du réseau………………………………………………………….………..57
2.2.4. La planification des contenus……………………………………………….…….…58
2.2.4.1. Le brand content…………………………………………………………….…...59
2.2.4.2. Le storytelling…………………………………………………………….……...59
2.2.4.3. Le contenu viral…………………………………………………………….……60
2.2.4.4. Le buzz………………………………………………………………….………..60
2.2.4.5. Les 10 règles du Brand Content……………………………………………….....61
2.2.4.6 Les trois aspects récurrents du contenu de marque………………………….……62
2.2.4.7. Les critères d’un bon contenu social média……………………………………...62
2.2.5 La planification des actions…………………………………………………….…….63
2.2.5.1 Le planning éditorial…………………………………..………………………….64
2.2.5.2 Le contenu…………………………………………………………………….…..65
2.3 Section 03 : mesurer l’efficacité d’une stratégie Social Média…………………………..65
2.3.1 La mesure de la stratégie social média…………………………………………….….65
2.3.2 Les KPI (Indicateurs clé de performance) social média……………………………...66
2.3.2.1 Les indicateurs quantitatifs……………………………………………………….67
2.3.2.1.1 KPI de visibilité et d’image……………………………………….………….67
2.3.2.1.2 KPI d’engagement, de conversation et de fidélisation……………………….67
2.3.2.1.3 KPI d’acquisition et de conversion…………………………………………...68
2.3.2.2 Les indicateurs qualitatifs…………………………….…………………………..69
2.3.2.2.1 KPI de tonalité et sentiments………………….………………………..….…69
2.3.3 L’impact des réseaux sociaux sur la mutation des KPI traditionnels………………...70
2.3.4 Les outils pour mesurer la performance………………………………………………71
2.3.4.1 Les outils natifs des plateformes sociales………………………………………...71
2.3.4.2 Les outils d’évaluation……………………………………………………………72
2.3.4.3 Les outils de tracking : Google Analytics………………………………………...72
2.3.4.4 Les outils d’alertes………………………………………………………………..73
2.3.5. Bien mesurer son retour sur investissement………………………………………….73
Conclusion……………………………………………………………………………………73
Chapitre 03 : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité de la stratégie
marketing digitale……………………………………………………………..……………...74
3.1. Section 01 : Présentation de la compagnie ABC PEPSI…………...…………...……….74
3.1.1. Historique de PEPSI-COLA : ………………………...……………………………..74
3.1.2. Historique d’ABC pepsi :………………………………………………...…………..75
3.1.3. Présentation d’ABC Pepsi……………………………………………………………76
3.1.4. Aspect Juridique d’ABC PEPSI ………………………………………………….….76
3.1.4.1. Les Obligations d’ABC…………………………………………………………..76
3.1.4.2. Les droits d’ABC …………………………………………….………………….76
3.1.4.3. Les Objectifs d’ABC…………………………………..…………………………77
3.1.5. Structure et organigramme de la société ABC- PEPSI……………………..………..77
3.1.5.1. L’organigramme de « ABC PEPSI » …………………………………...……….77
3.1.5.2. Principales activités des différentes directions ………………………………….79
3.1.5.2.1. La Direction Générale ……………………………………………………….79
3.1.5.2.2. Direction des approvisionnements…………………………….……………..79
3.1.5.2.3. Direction des finances et comptabilités………………..…………………….79
3.1.5.2.4. Direction commerciale ……………………………………………….….…..80
3.1.5.2.5. Direction des ressources humaines……………………………………….….80
3.1.5.2.6. Direction de la logistique …………………………………..…………….….80
3.1.5.2.7. Direction marketing ………………………………………...……………….81
3.1.5.2.8. Direction industrielle………………………………………….……………..81
3.1.5.2.9. Direction des systèmes d’informations …………………………..…………81
3.1.6. Le marketing chez ABC Pepsi ……….……………………………………………..82
3.1.6.1. La politique produit ………………….………………………………………….82
3.1.6.1.1. La gamme de produits ………………………………………………….……82
3.1.6.1.2. Le conditionnement du produit ……………………………………...………82
3.1.6.1.3. Logo et slogan de l’entreprise :…………………………………………..…..84
3.1.6.2. La politique de prix……………………………………………………...……….85
3.1.6.3. La politique de distribution………………………………………………..……..85
3.1.6.4. La communication :………………………………………………………….…..85
3.1.6.4.1. La communication Média ..………………………………………………….86
3.1.6.4.2. La communication Hors média …………………………………..………….86
3.1.7. Présentation du site web d’ABC Pepsi ……………………………..……………….86
3.1.8. Présentation des pages Facebook d’ABC Pepsi :………………………………...…..87
3.2. Section 02 : démarche de l’enquête ……………………………………………………..90
3.2.1. Méthodologie de l’enquête ..……………………………………………………..…..90
3.2.1.1. Objectif de l’enquête..…………………………………………..………………..90
3.2.1.2. Milieu et période de l’enquête …………………………………….…………….91
3.2.1.3. La structure du questionnaire ..…………………………………..………………91
3.2.1.4. Population et échantillon ………………………………………..……………….91
3.2.1.5 La taille de l’échantillon………………………………………………………….91
3.2.1.6 La méthode d’échantillonnage……………………………………………………91
3.2.2. Réalisation du questionnaire ………………………………….……………………..92
3.2.3. Méthode d’analyse des résultats …………………………………………………….92
3.2.4. L’analyse des résultats …………………………………………………...………….93
3.2.5. Rappel de la problématique et des hypothèses de recherche liés à l’entreprise ……..93
3.3. Section 03 : Traitement et dépouillement des résultats ………………………...…...…..94
3.3.1. L’analyse par tri à plat : ……………………………………………………….…….94
3.3.2. L’analyse par tri croisé : ……………………………………………...……………123
3.3.3. Synthèse des résultats …………………………………………………..…………..129
3.3.4. Les recommandations ……………………………………………………..……….131
Conclusion Générale ……………………………..……………………………..…………..133
Bibliographie
Annexe

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