L'Evolution Du Marketing Due À L'essor Fulgurant Qu'a Connu Le Web en 20 Ans.
L'Evolution Du Marketing Due À L'essor Fulgurant Qu'a Connu Le Web en 20 Ans.
L'Evolution Du Marketing Due À L'essor Fulgurant Qu'a Connu Le Web en 20 Ans.
Résumé :
En moins de 20 ans internet a pu devenir la plus grande communauté humaine
apte a contourné les contrainte du temps et de la distance, et a également permis le
développement des équipements électroniques (ordinateurs, tablette et Smartphone),
bientôt la majorité des populations qui consomme les technologies nouvelles ne pourront
plus se passer de la consommation de l’information en temps réel. Et les réseaux
sociaux jouent un rôle prépondérant dans cette quête de l’information, désormais les
internautes créent du contenu chose qui était exclusivement réservée aux professionnels,
si le web 1.0 a marqué le développement du world wide web et a vu les réseaux et la
communication sur internet se structurer, le web 2.0 a marqué l’éveil des internautes, qui
se placent au cœur des échanges sur la toile. Il permet de nouveaux usages d’internet
tel que le partage et la collaboration.
Mots clés : Marketing participatif, Web 2.0, médias sociaux et communication digitale.
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utilisateurs de participer et de contribuer à l’Internet. Les réseaux sociaux se retrouvent
ainsi au cœur de la relation client et donc des stratégies de marketing digital.
Dans ce contexte de révolution permanente, l’entreprise doit intégrer a son plan de
communication le volet digital, car ce dernier peut l’aider a accroitre sa notoriété et
améliorer son image de marque ainsi que de performer en termes de vente, de création
et d’enrichissement des bases de données. Tous ces outils permettent aux marques d’être
au plus prés de leur cible d’où la nécessité pour la fonction marketing d’adopter cette
démarche 2.0 en appréhendant toutes ces techniques afin de mieux les contrôlés et les
assimilés.
Toutefois, la révolution digitale est déjà derrière nous. Aujourd’hui, les questions
que se posent les entreprises portent sur la stratégie à déployer. Avec plus de trois
milliards d’internautes dans le monde, dont plus de deux milliards d’actifs(1) sur les
réseaux sociaux, réussir la transformation digitale de son entreprise représente en effet
un véritable enjeu.
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A partir des années 90 et avec l’émergence du web les entreprises ont commencés
a repenser leur stratégies en allant vers un concept marketing axé sur l’identité de
marque ; grâce à l’évolution technologique une nouvelle ère marketing est apparue « le
marketing 2.0 »
Le marketing 2.0 faire participer le consommateur : pendant plusieurs années le
consommateur n’a été qu’un récepteur d’informations mais avec l’arrivée du web 2.0
il a pris la parole et a commencer a communiquer avec les marques, le consommateur
peut créer, échanger et partager du contenu, d’où le concept du « consomacteur » ou
le consommateur est devenu un acteur majeur et la fonction marketing ne peut plus
l’ignorer et doit s’adapter a ce changement de fond sous peine de prendre le contact
avec leur clients.
Le marketing 3.0 marketing des données : le web 3.0 soulève de nouveaux enjeux
tel que : l’interconnexion, la mobilité et la diffusion de l’information en temps réel. La
fonction marketing est de nouveau bouleversée et contrainte a s’adapter a l’évolution du
comportement du consommateur. Selon Kotler qui a réservé tout un livre a ce nouveau
concept qui est le « marketing 3.0 » ; il propose que l’entreprise aborde une approche
centré sur l’humain, autrement dit les entreprises avant gardistes de ce concept seront
celles qui intégreront les consommateurs en tant qu’individu humain et non plus en tat
que client.
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des œuvres réalisées par des amateurs. Il est devenue techniquement plus accessible
de composer un texte, prendre des photos, réaliser des vidéos et agencer ces différents
éléments en un « produit » multimédia. La banalisation de l’ordinateur personnel.
En outre, les technologies en réseaux, Internet en tête, incitent à mettre les productions
individuelles sur la place publique et à les partager avec le reste du monde. »
De ce fait, les canaux de diffusion ne manquent pas. Les sites de mise en ligne et
de partage de contenus (images, musiques, vidéo etc.) séduisent un nombre croissant
d’individus.
Il en va de même des réseaux sociaux et des blogs passés, entre 2004 et 2008, on est
passé de 4 millions à 133 millions d’abonnés. Selon l’institut technocrate.
D’une manière générale, il existe aujourd’hui une multitude de médias sociaux,
c’est-à-dire des vecteurs permettant aux internautes de communiquer en ligne, que ce
soit pour entrer en relation, dialoguer, publier, critiquer, classer ou partager.
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prendre d’assaut notre économie et détruire nos codes de conduite. Tout ça à cause de
cette loi utopique dans l’information technologique (……) je suis contre cette culture de
l’amateurisme élevés en idéologie.
ANDERSON prophétise :
« Nous sommes à l’aube d’un ère ou, dans quelque domaine. Que ce soit, la plupart
des producteurs ne seront pas payé et ou les grandes différences entre eux et leurs
homologues professionnel sera simplement l’écart (diminuant entre les ressources dont
les uns et les autres disposent pour élargir les ambitions de leur œuvres quand les outils
de production sont à disposition de tout le monde, tout le monde devient producteurs »
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- et celle des blogs atteint 25.1% (plus de 7 points)
- Le bouche à oreille est la source privilégiée (81.8%) devant les tests consommateurs.
La publicité dans les médias quant à elle est en 11ème position avec (50.3%).
La puissance de propagation de l’information inhérente au web 2.0 a pour
conséquence que les témoignages de particuliers peuvent peser aujourd’hui bien plus
que les communications officielles de la marque, sans compter que la fulgurance des
réactions rend le défi encore plus ardue à relever pour l’entreprise.(1)
L’action d’un seul consommateur mécontent qui utilise la toile comme caisse de
résonance peut d’ailleurs suffire à ébranler une entreprise dans ses fondations. Comme
l’as dit Anderson(2009) ces fourmis ont désormais des mégaphones.
Les règles élémentaires de la communication à l’ère du web 2.0 sont toutefois
intégrées par toutes les entreprises et certaines d’entre elles persistent à donner des
verges pour se faire battre.
D’une manière générale, la prévention et la gestion des crises. Seront d’autant plus
faciles Que l’entreprise organise correctement sa veille sur internet et qu’elle est ouverte
au dialogue et à la participation active des consommateurs :
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Certaines de ces communautés peuvent devenir de véritable acteurs économique
rivalisant avec les entreprises établie c’est notamment le cas lorsque des projets open source
ou open content, qui relèvent souvent d’une philosophie ouvertement anti commerciales,
concurrence des activités économiques classiques ex. : Mozilla et Fire fox.
Des projets open contents peuvent également menacer les activités économiques
traditionnelles, à l’instar de Wikipédia qui a porté un terrible préjudice aux éditeurs des
encyclopédies classiques.
Une entreprise qui souhaite tirer parti du potentiel créatif que révèle une communauté
de passionnés peut se contenter d’étudier cette communauté ou opter pour une approche
coopérative qui implique activement au moins certains de ses membres. Dans les deux
cas, il apparait plus simple de s’appuyer sur une ou plusieurs communautés existantes
que d’en créer une.
La communauté de marque
Lorsque l’internet des membres est centré sur une marque, on parle de communauté
de marque COVA (2007) la définit ainsi :
« Un regroupement de consommateurs partageants le culte pour une marque. »
Ces communautés peuvent avoir été créés et impulsées. Par la marque, comme le
célèbre Harley Davidson owners club, ou avoir émergé Spontanément, comme Starbucks
gossip ou Niketalk. Le développement des réseaux sociaux favorise la multiplication
des communautés de marque, avec pour corollaire un émiettement souvent important.
Avoir sa propre communauté est devenu le nouvel eldorado des marqueteurs qui y
voient une multitude d’avantages. : Mieux identifier son cœur de clientèle, organiser un
dialogue en continu avec lui, identifier les membres les plus influents et les plus créatifs,
bénéficier d’avis et de retour d’expérience permettant de concevoir des produits. Et
des communications plus adaptés ; disposer d’une barrière efficace à l’entrée de
nouveaux concurrents, pouvoir compter sur les ambassadeurs de la marque pour faire
bénévolement du prosélytisme.
La communauté de marque est un gisement de contributeurs potentiel au marketing
de la marque la symbiose entre l’entreprise et la communautés peut d’ailleurs allé très
loin et amener la frontière entre consommateur et producteur à s’estomper au profit de
la création d’une « tribu » fédéré au tour d’une passion commune, faisant de ces société
des entreprise participatives dans leur essence même, ou des organisation à orientation
participatives vers le marché(1).
Si l’existence d’une communauté de marque facilite en principe l’établissement de
schémas participatifs, gérer une communauté n’en est rien évident, car leurs membres
s’approprient parfois abusivement la marque, se voient comme le gardien du temple,
sont retissant aux changements de positionnement et peuvent s’ériger en contrepouvoir
aux déviances suppose des gestionnaire de marques.
Certaines communautés peuvent alors jusqu’à se transformer en concurrents de la
marque, D’autant plus redoutables qu’elles ont une réelle expertise.
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Cas pratique :
Hamoud boualem
Prenons l’exemple de l’entreprise Hamoud Boualem qui depuis 2 ans se démarque
avec une stratégie digitale décalée tout en véhiculant un message sérieux. En effet,
l’entreprise se positionne comme la boisson des Algériens par excellence en jouant sur
l’émotionnel depuis son lancement en 1889 et pour changer d’image de marque orienté
vers une cible de vieux toute sa stratégie de communication a été repensé et axé sur des
pubs qui s’adresse a une cible jeune, l’objectif étant de rajeunir et rafraichir l’image de
marque.
Aujourd’hui, tous ces éléments se retrouvent sur le Web à travers la page Facebook @
Hamoud Boualem tenu par une agence de communication, En parallèle, des campagnes
vidéo comme celle de septembre 2017 intitulée « Rahi jat » en faisant référence a la
nouvelle canette.les vidéos ont été mises en ligne sur le compte YouTube et Facebook
de Hamoud Boualem. Il s’agit de vidéos décalées, misant sur l’humour en mettant en
avant un youtubeur Algérien connu. Hamoud Boualem axe sa communication digitale
sur des postes et jeux concours ludiques et attractif dans le seul but d’agrandir sa
communauté de fans.
Tous les métiers du marketing et de la communication de l’entreprise sont aujourd’hui
concernés par le digital. La relation client nécessite d’optimiser le parcours client sur un
site, les relations publiques ne se conçoivent plus sans associer blogs et influenceurs, l’e-
réputation et l’évènementiel doivent maîtriser réseaux sociaux et dispositifs interactifs…
Le digital est ainsi devenu un véritable enjeu pour l’entreprise qui, pour mieux
toucher ses cibles, doit s’adapter aux nouveaux supports du Web, à des techniques de
plus en plus sophistiquées et aux comportements de consommateurs très versatiles.
Claire Gayet est responsable de la communication digitale à la Cité de l’architecture
& du patrimoine à Paris, où elle pilote la stratégie digitale globale après y avoir initié la
présence en ligne de l’établissement sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, elle enseigne
les techniques de communication au sein du département Information-Communication
de l’IUT Paris 5.
Xavier Marie est consultant en marketing au Celsa où il accompagne entreprises
et administrations dans leur transformation digitale. Il s’intéresse en particulier à la
digitalisation du parcours client et aux nouveaux usages liés aux objets connectés.
Afin d’optimiser la présence de votre marque sur le Web, voici des outils pour :
- Mettre en place une stratégie digitale efficace.
- Maximiser sa présence en ligne : contenus de qualité, conversation sur les réseaux
sociaux, multiplication des points de contact.
- Personnaliser sa relation clients.
- Surveiller son e-réputation et construire une communication d’influence.
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Bibliographie :
1- C.Gayet et X.Marie, « web marketing et communication digitale », Edition vuibert, Paris.
2- Y.OUVAZZA, « comment construire une stratégie digital », 2011.
3- A. DUPIN, « communiquer sur les réseaux sociaux », édition Fyp, Paris, 2010
4- R DIVARD, «le marketing participatif », édition Dunod, Paris, 2012.
5- R.MANCARELLE et A.RIVIERE, « la participation du client dans la technologie »,
paris, 2014, volume 39.
Webographie :
1- www.sircome.fr/ informer les consommateurs/consulté le 10/09/2017 a 18 :45.
2- www.marketing professionnel.Fr/ stratégie-marque consommateur/consulter le
15/09 /2017 à 9h15.
3- https://entreprises.cci-paris-idf.fr, consulté le 24/09/2017 à 18h42.
4- Julie le monde.com/marque/comment-bâtir-sa communauté de marque/consulté le
16/08/2017 à 10 :54
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