Rapport Activites 2013
Rapport Activites 2013
Rapport Activites 2013
………………………………………..
Un Peuple – Un But – Une Foi
………………………………………..
MINISTERE DE L’ELEVAGE ET
DES PRODUCTIONS ANIMALES
…………………………………………………………………...
RAPPORT ANNUEL
D’ACTIVITES 2013
Avril 2014
Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
SOMMAIRE
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
Figure 5: Machine automatique à lâcher des mâles stériles installée sur un gyroptère ............................................... 16
Figure 8 : Répartition du tonnage de viande et d’abats produit en 2013 selon les différentes espèces ................. 35
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
I. INTRODUCTION
Ce rapport rend compte des principales activités qui ont été réalisées par le département
durant cette année 2013. Celle-ci aura été marquée notamment par la finalisation et la
validation en Conseil des Ministres, le 4 juillet 2013, du Plan national de développement de
l’élevage (PNDE), qui devient ainsi le nouveau cadre de référence pour les interventions dans
le secteur de l’élevage.
Les réalisations enregistrées ont été rendues possibles grâce à la politique volontariste du
Gouvernement et à l’engagement du personnel des services d’élevage et des partenaires du
département.
A l’effet de faire jouer à l’élevage un rôle encore plus important dans la lutte contre la
pauvreté et la croissance de l’économie nationale, eu égard à ses potentialités énormes, le
Gouvernement a pris l’option de réorganiser le Ministère de l’Elevage, en vue d’une prise en
charge plus efficace de la mise en œuvre de la politique de développement du secteur.
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
Services rattachés
l’inspection interne ;
la Cellule de prévention et de lutte contre le vol de bétail ;
le Bureau de presse et d’information ;
le Bureau d’accueil du citoyen ;
les Services régionaux de l’élevage et les services départementaux de l’élevage.
le Haras national
le Fonds d’appui à la stabulation (FONSTAB)
le Centre national de formation des techniciens en élevage et industries animales
(CNFTEIA)
le Ranch de Dolly
le Centre de perfectionnement des éleveurs de Labgar
le Centre national d’amélioration génétique (CNAG) de Dahra.
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
Il convient de rappeler que le département s’est engagé, depuis l’année 2007, dans le cadre de
la réforme entreprise en matière d’allocation et d’exécution budgétaires, dans une démarche
de gestion axée sur les résultats (GAR) et s’est doté d’un Cadre de Dépenses Sectoriel à
Moyen Terme (CDSMT) articulé autour des objectifs stratégiques définis pour le secteur dans
le cadre de la politique économique et sociale. Les quatre objectifs sectoriels suivants ont été
retenus dans le CDSMT :
(iv) Le programme « Administration générale, pilotage et soutien des services », qui a pour
objectif d’assurer une plus grande efficacité d’intervention des services d’élevage et
d’améliorer la professionnalisation et l’organisation des acteurs du secteur.
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Les différentes actions entreprises par le MEL en 2013, dans le cadre d’opérations ou
initiatives spécifiques et de la mise en œuvre de ses projets ou programmes financés sur
ressources internes ou avec le concours de partenaires extérieurs, se répartissent ainsi qu’il
suit, selon ces différents programmes2 :
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Certains projets sont repris dans les différents programmes parce qu’ils ont des activités ayant trait à ces programmes.
3 Sécurité sanitaire des denrées alimentaires d'origine animale
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
Les opérations d’insémination ont porté en 2013 sur un effectif de 8.957 vaches sur 9.000
prévues. Elles ont été marquées par la rupture apportée dans la mise en œuvre du programme,
suite aux nouvelles orientations qui lui ont été données, sur la base des recommandations
issues de l’atelier d’évaluation tenu en juillet 2012. Le programme sera, en effet, désormais
mené avec une plus grande implication des services publics de l’élevage, dont les agents
seront progressivement formés et équipés, en vue du développement d’une insémination de
proximité. Un suivi plus strict et plus rigoureux des exploitations laitières sera également
mené, en vue d’une pleine extériorisation des potentialités des métis issus d’insémination.
Par ailleurs, dans le cadre de l’appui à la production laitière, en plus de la journée mondiale du
lait qui a été pilotée par le MEPA en 2013, l’introduction de vaches à haut potentiel laitier a
été entamée avec l’acquisition en cours de 110 génisses, 04 géniteurs et 50 vaches locales à
inséminer pour les Centres d’impulsion et de modernisation de l’élevage (CIMEL) de
Mbakhana et de Dahra. Des mesures d’accompagnement sont également prévues pour
l’amélioration de la collecte, de la transformation et de la conservation du lait, avec
l’acquisition de 5 tanks solaires, 5 containers aménagés, 20 congélateurs mixtes, 215
glacières, 10 groupes électrogènes, 05 camionnettes frigorifiques et 10 tricycles équipés de
caisses frigorifiques. Enfin, il faut noter la réhabilitation des centres de refroidissement dans
la zone sylvopastorale.
Les efforts déployés devraient contribuer à la production d’un volume attendu de 220 millions
de litres de lait en 2013, soit une augmentation de 9% par rapport à l’année 2012.
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Depuis l’arrêt de la vaccination contre la peste bovine en 1997, le Sénégal a mis en place un
système national de surveillance épidémiologique des maladies animales (SNSE) dont
l’objectif est d’assurer l’alerte précoce en vue de la réaction rapide, d’établir la situation
zoosanitaire et, partant, proposer aux décideurs un programme rationnel de contrôle des
maladies animales. La surveillance active et la surveillance passive sont les deux types de
surveillance menés.
En 2013, 152 suspicions de foyers de maladies ont été réalisées dans le cadre du SNSE. La
figure 1 présente les différentes maladies suspectées et leur fréquence.
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campagne d'enquête de prévalence à l'échelle nationale pour faire le point sur la maladie. Les
résultats obtenus aideront à définir une stratégie nationale vis-à-vis de celle-ci.
Des foyers de fièvre de la vallée du Rift ont été enregistrés en 2013 dans plusieurs localités
(fig. 3), dont 13 confirmés par le Laboratoire. La maladie a touché les petits ruminants, les
bovins et la faune sauvage. Les taux d'avortement et de mortalité des jeunes ont atteint 50 à
75% des effectifs, voire plus par endroits. Des enquêtes d'impact socioéconomique et de
prévalence seront conduites en 2014 pour mieux apprécier la situation.
La fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire contagieuse bovine ont été aussi signalées dans
les départements de Dagana, Podor, Linguère, Kaolack, Fatick, Kaffrine, Thiès et Matam.
En ce qui concerne la fièvre de la vallée du Rift, les mesures conservatoires ont été mises en
œuvre, tandis que pour la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire contagieuse bovine, les
foyers ont pu être circonscrits grâce à la vaccination et à l’antibiothérapie.
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La Campagne nationale de vaccination du cheptel a été lancée cette année par son Excellence,
Monsieur Macky SALL, Président de la République. La cérémonie s’est déroulée le 12 février
2013, à Koung Koung Sérère, un village du département de Kaolack. Le tableau 1 donne les
résultats globaux obtenus à l’issue de la campagne.
Peste équine 523 095 261 548 198 162 75,77% 37,88% 29,18%
Dermatose nodulaire
3 313 055 1 656 528 2 088 449 126,07% 63,04% 32,30%
contagieuse bovine
Maladie de Newcastle 22 971 000 5 742 750 1 150 079 20,03% 5,01% 1,49%
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L'analyse des résultats selon le découpage administratif laisse apparaître, par ailleurs, de
grandes disparités entre les localités, avec par endroits, des taux de couverture vaccinale
nettement inférieurs à la moyenne nationale et/ou aux objectifs de vaccination.
Dans la préparation et la mise en œuvre de la campagne, les difficultés rencontrées par les
différents acteurs (service public et mandataires) restent les mêmes que celles vécues les
années précédentes : difficultés d'approvisionnement en vaccins, déficit en parcs à
vaccination, problèmes liés au mandat sanitaire et à la logistique.
Il urge ainsi d'opérer une rupture et de repartir sur de nouvelles bases, compte tenu des efforts
fournis par les pouvoirs publics en termes de renforcement des ressources humaines et de la
logistique de terrain, mais aussi et surtout de l'objectif d'atteindre dans un très court terme un
taux minimal de couverture vaccinale de 80% pour les différentes maladies ciblées.
L'évolution des résultats de vaccination concernant celles-ci est donnée en annexe.
En 2013, dans le cadre de la lutte contre les chiens errants qui transmettent la rage, 2116
chiens ont été éliminés sur l'ensemble du territoire national. Il convient de souligner que la
principale contrainte dans le cadre de cette lutte reste la faible participation des collectivités
locales, qui ont été relancées à plusieurs reprises sur la question, sans succès.
(iv) lutte contre la mouche tsétsé et la trypanosomose dans la zone des Niayes
La lutte contre la mouche tsé-tsé dans la zone des Niayes est menée à travers le déploiement
de pièges (1500), d'écrans (500) et de filets imprégnés (1000 mètres) et un traitement
insecticide du bétail (fig. 4). Plus de 200 000 mâles stériles ont été lâchés dans les zones où
les densités de vecteurs sont suffisamment faibles, au moyen d’une machine automatique
installée sur un gyroptère (fig. 5). Par ailleurs, un traitement trypanocide a été réalisé
également sur les animaux malades et suspects (environ 1000 têtes).
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Figure 5: Machine automatique à lâcher des mâles stériles installée sur un gyroptère
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La figure 6 montre l'évolution des densités apparentes de mouches dans les deux blocs où la
lutte est engagée. Aucune mouche sauvage n'a été capturée dans le bloc 1 depuis 2012, tandis
que dans le bloc 2, les captures sont proches de 0 à partir du deuxième trimestre 2013.
La baisse drastique des populations de mouches témoigne de l'efficacité des méthodes de lutte
appliquées (pièges et filets imprégnés, traitement "pour on" du bétail, lâchers de mâles
stériles).
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Différentes activités ont été menées dans ce domaine, dans le cadre du Programme de
renforcement de la sécurité sanitaire des aliments d’origine animale :
Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre les abattages clandestins, 75,018 tonnes de viande,
d’une valeur de 247.546.250 F CFA, ont été saisies.
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iii) un projet de décret fixant la liste des maladies animales réputées légalement
contagieuses et à déclaration obligatoire ;
iv) un projet de décret déterminant les mesures spéciales applicables aux maladies
animales à déclaration obligatoire ;
Les textes régissant le contrôle de salubrité des denrées alimentaires d’origine animale ont fait
l’objet d’une actualisation. Les arrêtés signés suite à cet exercice et diffusés par la suite au
niveau des services de contrôle pour application, sont les suivants :
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En 2013, les actions ou réalisations du PRODEFE portent sur (i) l’équipement de tous les
haras en matériel de labo d’insémination artificielle équine, (ii) l’acquisition de 8 étalons de
pur-sang, (iii) la naissance de 137 poulains, (iv) l’insémination ou la saillie de 683 juments
inséminées ou saillies, (v) la formation de 35 agents en technique d’identification des
chevaux, (vi) l’acquisition de 10.000 puces électroniques, avec des lecteurs et un serveur, (vii)
la sensibilisation des populations sur le bien-être des équidés, (viii) l’aménagement de boxes
supplémentaires au haras de Thiès, (ix) la formation de 200 cochers au code de la route et de
10 maréchaux ferrants à Rufisque, (x) la reprise des travaux de construction du haras de
Mbacké.
L’année 2013 a été aussi marquée par l’élaboration et la mise en œuvre de la nouvelle
classification des chevaux de course, basée sur les gains et la performance. Enfin, des
vétérinaires privés et des agents de l’Etat ont été capacités en gestion du cheval et des
coliques, pour une meilleure prise en charge de cette pathologie fréquente et mortelle au
Haras national, qui reçoit, par ailleurs, de plus en plus, des chevaux privés malades référés
pour leur traitement.
Pour cette année, les activités du PCRAS programme ont consisté en la construction et
l’équipement de l’abattoir de Mbour, au démarrage des activités de l’abattoir de Touba et en
l’enclenchement du processus de réalisation d’un abattoir moderne à Diamniadio, dans la
région de Dakar.
L’abattoir de Touba a démarré ses activités le 27 novembre 2013. Avant la mise en service,
une phase test a été mise en œuvre, qui a duré jusqu’au Grand Magal et au cours de laquelle,
un millier de petits ruminants et quelques centaines de bovins ont été abattus.
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Pour rappel, le projet Centres d’Impulsion pour la Modernisation de l’Elevage (CIMEL) vise
à contribuer à la modernisation des systèmes de production animale, au travers de
démonstrations et de vulgarisation de techniques innovantes et à la promotion d’un
entreprenariat privé par le biais de la formation professionnelle. Les CIMEL se veulent ainsi,
dans leurs zones d’implantation, des vitrines de la politique de développement des
productions animales.
En 2013, les réalisations du projet portent principalement sur l’acquisition d’animaux, des
actions de démonstration et la formation d’aviculteurs.
Démonstrations : mise en place d’un élevage en batterie de 250 cailles, d’une bande de 500
reproducteurs de souche Rhode Island Red, de 3 bandes de 500 sujets poulets de chairs,
conduite de l’élevage de 200 pintades et 50 dindes de chair, démarrage de l’élevage des lapins
(cuniculiculture), mise en route d’une unité de production de poussins, d’une une capacité de
10.000 poussins par mois.
On notera, par ailleurs, l’achèvement de la clôture (pour 40 ha) du centre de Makhana, dans le
département de Saint-Louis, dont la confection a été entamée en 2012.
Le Fonds d’appui à la Stabulation (FONSTAB), pour rappel, est constitué de trois fonds :
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Les activités dans le cadre du Fonds ont porté sur le suivi du crédit et l’appui-conseil aux
bénéficiaires, la formation aux métiers de l’élevage de promoteurs ayant bénéficié d’un
financement ou dont les dossiers sont en instruction, la confection de guides d’élaboration de
projets d’embouche, ainsi que l’examen des demandes de financement et l’octroi de crédit aux
professionnels.
Cette activité permet (i) d’apprécier les conditions de mise en œuvre des projets financés et de
s’enquérir des difficultés rencontrées par les promoteurs, (ii) de sensibiliser les promoteurs sur
le remboursement du crédit, (iii) de recueillir l’engagement des promoteurs ayant accusé des
retards de remboursement et (iv) de rencontrer et d’encourager les éleveurs ayant remboursé
leur crédit.
Les modalités du suivi consistent en des appels téléphoniques aux promoteurs pour s’enquérir
de l’état d’exécution de leurs projets, un suivi permanent sur le terrain par les services
départementaux d’élevage et le personnel des agences locales de la Caisse nationale de crédit
agricole (CNCAS) et des missions nationales de suivi de l’Unité de gestion du Fonds.
En 2013, des promoteurs ayant bénéficié de financement ou dont les dossiers sont en
instruction ont été ciblés pour la formation, afin d’augmenter les chances de réussite des
projets et d’améliorer le niveau de remboursement du crédit. Les modules de formation
dispensés portent sur l’embouche, la production laitière et l’aviculture (production de poulets
de chair et élevage de poules pondeuses). La formation a intéressé des éleveurs venant des
différents départements et s’est déroulée selon le calendrier suivant :
En vue de l’amélioration des études de projets soumis au Fonds, un consultant a été recruté
pour la confection de guides d’élaboration de projets d’embouche, de production et de
transformation laitières et d’aviculture (production de poulets de chair et élevage de poules
pondeuses). Les versions définitives des guides prenant en compte les observations qui ont été
faites sur les versions provisoires sont en cours de finalisation.
Au 31 décembre 2013, 1158 demandes d’un montant global de 5,45 milliards de F CFA ont
été approuvées par le Comité technique d’approbation du FONSTAB et transmises à la
CNCAS.
Pour cette année, quatre vingt six (86) crédits ont été accordés, pour un montant global de 315
476 722 FCFA. Ce qui porte le cumul de crédits accordés par le fonds à 446, soit un montant
global de 1 792 085 062 FCFA.
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Le taux de remboursement du crédit reste cependant relativement faible (54%). Les services
déconcentrés, en rapport avec le FONSTAB, devront ainsi mettre davantage l’accent sur le
suivi du crédit et le recouvrement. La CNCAS devra, quant à elle, appliquer les mesures
prévues par le protocole d’accord en cas d’impayés. Ces mesures devraient permettre une
nette amélioration du taux de remboursement, comme l’ont déjà enregistré les agences de
Thiès (73%), Ndioum (79%), Kaolack (73%) et Fatick (93%).
Les réalisations du projet portent, pour cette année, sur la construction ou la finalisation
d’infrastructures d’élevage, de commercialisation et de transformation des produits d'élevage,
la mise en œuvre de plans d'occupation et d'affectation des sols (POAS), dans le cadre de la
gestion des ressources naturelles et la poursuite des actions de renforcement des organisations
de producteurs utilisatrices des infrastructures mises en place.
Finalisation/construction d’infrastructures :
Gestion des ressources naturelles : mise en œuvre des POAS qui ont été définis au niveau
des 5 sites du projet, démarrage des infrastructures d'hydraulique pastorale, ouverture de
10 km de pare-feux communautaires, balisage de 5 km de couloirs de passage du bétail,
production de semence fourragère de niébé sur une superficie de 36 ha, démarrage de la
construction de 6 forages (2 à Médina Yoro Foula, 2 à Bandafassi et 2 à Bogal) et de 32
puits pastoraux au niveau des différents sites.
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o Construction de dix sept (17) mini forages équipés d’une pompe manuelle, dans la région
de Tambacounda et de treize (13) puits pastoraux, dont huit (08) à Kolda et cinq (05) à
Tambacounda.
Construction de dix (10) magasins aliment de bétail : deux (2) magasins dans la région
de Kédougou, un (1) magasin dans la région de Kolda, sept (7) magasins dans la
région de Tambacounda.
Construction de vingt-cinq (25) parcs à vaccination : quatre (4) à Kédougou, trois (3) à
Kolda, dix-huit (18) à Tambacounda.
Construction de six (6) marchés à bétail : deux (2) dans la région de Kolda (Kolda et
Manda Douanes), quatre (4) dans la région de Tambacounda (Bondji, Goudiry, Payar
et Sinthiou Malème).
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o Autres :
Mise en place de quatre (4) unités pastorales et dotation des comités de lutte contre les
feux de brousse en petit matériel.
Le bilan de la préparation qui sera fait par la suite laissera ressortir que tous les engagements
du Gouvernement relatifs à l’opération ont été mis en œuvre pour l’essentiel. Par rapport à
l’approvisionnement du marché, un déficit a été cependant enregistré dans quelques
agglomérations des régions de Dakar, Thiès, Kaolack, Kaffrine, Saint-Louis et Ziguinchor.
Les raisons tiennent à un certain nombre de circonstances défavorables comme le niveau
d’eau important du fleuve Sénégal qui a beaucoup gêné les importations directes à partir de la
Mauritanie et la normalisation de la situation en Côte d’ivoire qui a enregistré une grande
affluence de moutons.
Il reste cependant qu’avec la baisse des importations de près de 100 000 têtes (267 263
moutons importés en 2013 contre 367 095 en 2012) qui a été enregistré, le Sénégal a engrangé
un gain économique relativement important.
Plus important encore, on peut noter que la production ovine nationale s’améliore de plus en
plus. Sa progression devrait pouvoir être accélérée à travers le programme d’autosuffisance en
moutons de Tabaski qui a été élaboré par le MEPA. Les interventions de ce programme sont
axées, en effet, sur l’amélioration de la productivité et de la compétitivité de l’élevage ovin, le
renforcement des capacités des acteurs de la filière et l’amélioration de la mise en marché des
petits ruminants.
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L’Opération Sauvegarde du bétail mise en œuvre en 2012, avec une subvention à hauteur de
50% du prix de l’aliment bétail, a permis de générer un montant de plus de 1,7 milliard de F
CFA, qui a été logé dans des comptes ouverts au niveau des agences de la CNCAS.
L’atelier bilan de l’opération qui a été organisé le 9 avril 2013, avec la participation des
gouverneurs de région et des principaux responsables d’organisations d’éleveurs faîtières,
avait retenu comme principale recommandation, de mettre en place un mécanisme de
pérennisation de l’approvisionnement des éleveurs en aliment de bétail auprès des sociétés de
fabrique. Dans cette perspective, les activités suivantes ont été menées en 2013 :
Pour l’année 2014, le mécanisme de pérennisation devrait mieux fonctionner, étant donné que
les outils consensuels de mise en œuvre ont été mis en place. Les commandes d’aliment
devraient être faites beaucoup plus tôt. Faites à partir du dernier trimestre de 2013, elles
pourraient même permettre d’acquérir de la graine de coton auprès de la SODEFITEX.
Dans le cadre de la Campagne agricole 2012/2013, une composante « Promotion des cultures
fourragères » a été introduite. La pratique des cultures fourragères est devenue, en effet, un
impératif, eu égard à la nécessité d’exploiter de façon plus efficiente le potentiel de
production des races locales et de réduire, voire d’éradiquer, les conflits entre agriculteurs et
éleveurs consécutifs à la divagation des animaux, mais également pour renverser la tendance
des importations de lait.
Pour cette campagne, l’accent a été mis sur l’extension et l’amplification des activités des
réseaux de multiplicateurs de semences, notamment dans les régions de Kaolack, Fatick,
Kaffrine, Kolda et Thiès. Dans ce cadre, en vue d’une multiplication, deux tonnes de
semences de niébé fourrager pré-base variété 58-74 fournies par l’ISRA ont été distribuées à
169 producteurs répartis sur l’ensemble du territoire national, qui ont permis d’emblaver une
superficie de 151,5 ha. Un retard a été accusé cependant dans la mise en place des semences,
qui a fait que le cycle végétatif n’a pu être bouclé, dans la plupart des cas. Seuls 717 kg de
graines et quelques tonnes de fourrage ont pu être collectés.
Pour la campagne agricole 2013/2014, les intrants disponibles ont été mis en place à bonne
date, à savoir 6 (six) tonnes de semences pré-base, trois tonnes de semences certifiées et des
produits phytosanitaires pour 100 litres de Tamega et 48 litres de Calfos. Ces intrants ont été
livrés à plus de 200 producteurs et ont permis d’emblaver près de 350 hectares.
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En outre, le MEPA a sollicité l’appui des services du MAER pour le traitement des champs en
cas d’attaques et le suivi pour le processus de certification. Le MAER a contribué également à
la mise en œuvre de l’opération en mettant à disposition 50 tonnes d’engrais NKP 6-20-10.
Les résultats attendus de cette campagne portent sur une production minimale de 110 tonnes
de semences R2 par les multiplicateurs et 900 tonnes de fanes de niébé.
D. Autres actions
Suite à ces évolutions, il était apparu donc nécessaire de procéder à une relecture du document
de PNDE, en vue de l’adapter aux nouvelles orientations politiques. C’était aussi l’occasion
d’élargir les concertations aux acteurs qui n’avaient pas eu l’opportunité de participer à la
formulation du document.
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Pour sa mise en œuvre, le PNDE a été décliné en programmes thématiques majeurs. Un Plan
d’investissement a été également établi pour une première période de 5 ans (2013-2017), dont
les actions prioritaires, en raison notamment de l’impact qu’elles peuvent rapidement avoir
sur les conditions de vie des populations et la création d’emplois, portent sur (i) le
renforcement de la protection zoosanitaire, (ii) le renforcement des infrastructures et
équipements d’élevage, de transformation et de commercialisation des produits animaux et
(iii) l’amélioration des pratiques d’élevage et la structuration des filières clés (bétail-viande,
lait, aviculture, cuirs et peaux).
La LOASP, en son article 44, reconnaît le pastoralisme comme constituant un mode de mise
en valeur de l’espace rural et des ressources naturelles. Pour l’opérationnalité de cette
disposition, l’élaboration d’un Code pastoral a été retenue, avec comme objectif de faciliter la
concertation entre les différentes parties concernées pour l’utilisation des terres en milieu
rural.
A la suite de ces 5 ateliers, le consultant a produit un avant-projet de loi portant Code pastoral
qui a été examiné et validé lors d’un atelier national, qui s’est tenu les 25 et 26 septembre
2013. La suite sera de soumettre ce projet à l’Assemblée nationale.
C’est conscient de cette situation que l’Etat a mis en place un cadre de réflexion pour définir
une stratégie de prévention et de lutte contre le fléau. Ce cadre a été installé par le Premier
Ministre officiellement le 02 mars 2013, à Ndiaganiao, dans le département de Mbour.
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la sensibilisation et l’information ;
la lutte contre les abattages clandestins ;
la révision du cadre réglementaire et législatif ;
le renforcement du dispositif sécuritaire ;
l’identification du bétail.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan d’actions, un atelier de concertation s’est tenu
les 23 et 24 septembre 2013, à Saly Portudal. Au terme de l’atelier, il a été retenu, en ce qui
concerne principalement le cadre législatif, de formuler des propositions à intégrer dans le
Code pénal et le Code de procédures pénales, qui était en cours de révision, dans le sens de
réprimer sévèrement le vol de bétail et ses implications (le recel, l’abattage clandestin, les
pisteurs). Une lettre sera, dans cette perspective, écrite par la suite à l’attention du Ministre de
la Justice.
Pour préparer l'ouverture prochaine des frontières, qui est inévitable, des concertations et
réflexions ont été entreprises depuis l’année 2012, en vue de l’élaboration d’un plan de
relance durable de la filière. Dans ce cadre, une analyse de la compétitivité de la filière a été
réalisée, ainsi qu’un état des lieux des différents problèmes qu’elle rencontre, dont les
résultats ont servi à l’élaboration, par le MEPA, en rapport avec les acteurs de la filière, d’un
rapport en préparation d’une réunion technique interministérielle sur la filière avicole.
Cette réunion s’est tenue le 26 juin 2013, dans la salle de conférences de la Primature, avec
pour objet de s’accorder sur les mesures nécessaires à prendre en vue d’un développement
durable de la filière et à mettre en œuvre dans le cadre d’un plan d’actions opérationnel. Au
terme des discussions, la réunion s’est accordée sur des recommandations et a retenu qu’un
comité fut mis en place pour finaliser la matrice d’actions proposée dans le rapport
introductif, sur la base de ces recommandations.
Les 13 actions suivantes, dont les délais d’exécution, les résultats attendus et les acteurs
responsables ont été précisées, ont été retenues dans la matrice finale :
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
Le MEPA a poursuivi les actions de renforcement des moyens de travail de ses services. Cette
année encore, un effort important a été consenti pour doter tous les services régionaux et
départementaux de véhicules. Tous les chefs de postes vétérinaires du Sénégal ont également
reçu des motos. Les différents services ont été dotés aussi de mobilier de bureau et de matériel
informatique. La réhabilitation des services déconcentrés suivants a aussi été entamée :
En vue de tirer davantage parti du potentiel économique du secteur, le MEPA s’est investi
également, en 2013, dans le lancement et la formulation de nouveaux projets d’élevage :
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
Sur requête élaborée en étroite collaboration par les ministères de l’élevage et de l’agriculture,
sous la coordination de la DCEF, le projet d’appui à la sécurité alimentaire (PASA) a été
approuvé le 23 mai 2012, en vue du développement de l’élevage et de la production agricole
dans les trois régions de Matam, Louga et Kaffrine (LouMaKaf), particulièrement exposées à
la sécheresse.
Les activités du projet, dans le domaine de l’élevage, sont développées dans le cadre de deux
composantes : développement des infrastructures d’élevage et appui à la mise en valeur et à
l’organisation des éleveurs.
Le projet a démarré ses activités dans le courant du quatrième trimestre de 2013, qui ont porté
sur l’élaboration et la mise en œuvre d’un chronogramme d’activités prioritaires couvrant la
période d’octobre 2013 à mars 2014. Les activités exécutées portent sur (i) l’identification et
la réhabilitation5 des locaux devant abriter les unités de coordination, (ii) la mise en place des
équipes de coordination nationale et de volets, (iii) l’élaboration des documents de base
(manuel de procédures, guide de suivi-évaluation, plan de communication) du projet, (iv) la
satisfaction des conditions préalables pour le premier décaissement, (v) l’élaboration et la
transmission au Bailleur de la demande du premier fonds de roulement, (vi) le développement
des partenariats prévus pour la mise en œuvre des activités, (vii le démarrage des processus
d’acquisition prioritaires (logistique, fournitures et équipements de bureau, matériel
informatique, etc.), (viii) le recrutement et la prise de service du personnel d’appui, (ix)
l’approfondissement de la réflexion sur les stratégies à développer pour la mise en œuvre de
certaines activités comme la lutte contre les feux de brousse, la vaccination de la volaille
locale et le renforcement de capacités.
L’accord de crédit concernant ce projet a été signé courant 2013. Le Projet d’appui à la
sécurité alimentaire et à l’élevage (PASAEL) est entré en vigueur précisément en octobre.
Son lancement, qui se fera sous la présidence de Madame le Ministre de l’Elevage et des
Productions Animales, est prévuà Ziguinchor, en début d’année 2014..
5 Seuls les travaux de l’UGP furent entièrement exécutés. Pour les locaux de Kaffrine, Louga et Linguère, les entreprises ont
été recrutées.
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
La composante élevage vise à renforcer les capacités de production animale dans les régions
ciblées. Les interventions seront centrées sur des investissements qui vont se traduire par la
relance du secteur de l'élevage les deux régions, avec un accent particulier sur les petits
ruminants et la production porcine.
En vue de l’autosuffisance de notre pays en moutons, un comité technique6 a été mis en place
par le MEPA pour la formulation d’un programme de développement de la filière ovine. Au
terme de ses travaux, qui ont pris pratiquement tout le second semestre, le comité a conçu un
programme d’un coût de 34 milliards de FCFA sur une durée de 10 ans. Le programme sera
exécuté suivant deux phases, d’une durée de 5 ans chacune.
L’objectif général du programme est de promouvoir la filière des petits ruminants, afin
d’accroitre l’offre nationale de moutons, notamment de Tabaski et de contribuer à la
promotion d’emplois générateurs de revenus. De façon spécifique, le programme vise à (i)
améliorer la productivité numérique et pondérale des petits ruminants, (ii) renforcer les
capacités techniques des acteurs et (iii) à améliorer les conditions de mise sur le marché des
petits ruminants.
une baisse du taux de mortalité des petits ruminants de 16% à 7%, soit près d’un million
de têtes sauvées ; ce qui représente une plus value de 10 milliards de FCFA ;
la mise en place de 2 000 bergeries modernes et 2 500 ateliers d’embouche générant 6,25
milliards de F CFA de revenus nets ;
une production additionnelle cumulée de 1.984.360 béliers pour la Tabaski sur les 5
premières années ;
une couverture des importations à hauteur de 78% en année 3 et de 136% en année 4.
La création d’au moins 9 000 emplois directs.
6 Le Comité comprend les représentants des différentes directions du MEPA, des Ministères de l’Economie et des Finances, du
Commerce, de l’Agriculture (ISRA, ANCAR), des OPE, des professionnels de la filière ovine, de l’ONG HEIFER, de l’ENSA, des
chefs de service régionaux de l’élevage de Kaolack, Louga, Tambacounda et Dakar, de la grappe « EPIA » de la SCA et des
responsables des foirails des petits ruminants.
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
Le projet couvrira cinq régions à cheval sur deux grandes zones agro-écologiques à fort
potentiel de développement : le Bassin arachidier Centre et Nord (zone d’intervention actuelle
du PAFA) couvrant les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel et la région agro-
pastorale de Louga.
Le projet PAFA-E a pour objectif global de contribuer à l’amélioration durable des moyens
d'existence des exploitations familiales du Bassin arachidier centre et nord et de la Zone
sylvopastorale ouest. Ses objectifs spécifiques consistent en l’amélioration durable de la
sécurité alimentaire et des revenus des petits producteurs (agriculteurs et éleveurs) et en la
création d’emplois durables et rémunérateurs pour les ruraux, en particulier les jeunes et les
femmes. On notera, en particulier, qu’il est envisagé dans le cadre du projet, une contribution
à la de réhabilitation du ranch de Dolly et son érection en unité pastorale.
Les négociations de financement du projet ont eu lieu en novembre 2013, à Rome et le projet a
été approuvé par le Conseil d’Administration du FIDA en décembre. Le démarrage effectif du
projet devrait intervenir dans le courant du deuxième trimestre 2014, la signature de l’accord
de prêt étant prévue en début 2014.
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
La production de viande et d’abats réalisée en 2013 porte sur un volume estimé7 à 201 558
tonnes, qui se répartissent selon les différentes espèces comme indiqué par la figure 8.
Figure 8 : Répartition du tonnage de viande et d’abats produit en 2013 selon les différentes espèces
Volaille
familiale
16% Bovins
36%
Volaille
industrielle
20%
Camélins Ovins
0% Porcins 14%
6% Caprins
8%
On note un taux de réalisation de 103% par rapport aux prévisions. Il convient de souligner
que la cible, qui était initialement de 223.000 tonnes, a été revue à la baisse suite aux
conditions d’élevage difficiles en 2012, qui résultaient de l’hivernage défavorable en 2011. Le
bétail a vécu, en effet, des contraintes alimentaires assez sévères qui ont impacté
négativement leur productivité. Les valeurs des différents paramètres techniques ont été ainsi
révisées. L’écart modeste enregistré tient principalement à l’effectif de volaille industrielle
abattue qui a été plus important que prévu (+115%).
Par rapport à l’année 2012, pour laquelle on rappelle qu’une baisse de 3.582 tonnes avait été
enregistrée par rapport à l’année 2011, la production connait une augmentation de 6%,
correspondant à un volume de 11.828 tonnes. Avec un gain de 13,8%, la viande de volaille,
notamment industrielle (+24%), aura enregistré le niveau d’augmentation le plus important.
On rappellera que la filière bénéficie toujours de la mesure d’interdiction d’importation de
produits et matériels avicoles usagés, qui a été prise en rapport avec la menace liée à la grippe
aviaire.
Les filières locales ont fourni l’essentiel (96%) de la viande consommée en 2013 au Sénégal,
dont le niveau (16,4 kg/habitant) a également progressé par rapport à 2012 (15.6 kg/habitant).
Un recul des importations de viande (4% de la viande consommée en 2013, contre 5% en
2012) a encore été enregistré cette année, en rapport principalement avec la baisse des
importations de moutons de tabaski (-23%).
7 La production estimée prend en compte les abattages non contrôlés, qui sont réalisés en dehors des circuits d’abattage
officiels (cas des abattages domestiques).
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
En ce qui concerne le lait, la production réalisée en 2013 est estimée à 217 millions de litres,
dont 73% provenant du système extensif et 27% des systèmes semi-intensif et intensif. Par
rapport aux prévisions, qui ont été également revues à la baisse8, le taux de réalisation est de
99%. Le faible écart (1%) enregistré s’explique par la baisse de performance enregistrée par le
système intensif liée à l’incidence de la fièvre de la vallée du Rift qui sévit dans beaucoup
d’exploitations laitières9.
Par rapport à l’année 2012, la production laitière connait également une hausse (+15 millions
de litres), imputable principalement au système semi-intensif, qui a progressé de 25%, en
rapport avec l’augmentation du nombre de vaches métis en production10.
Pour les œufs de consommation, la production réalisée en 2013 porte sur un volume de 519,2
millions d’unités, soit un taux de réalisation de 96,7% par rapport aux prévisions. On note que
la production d’œufs connaît ainsi sa première baisse depuis 2009, même s’il faut relever que
la production de 2012 a été particulièrement importante.
VI. PERSPECTIVES
En 2014, les actions du MEPA seront marquées par la consolidation et le renforcement, tout
en innovant, des interventions des programmes et projets, mais aussi par la mise en œuvre de
nouveaux projets, qui devraient contribuer à renforcer le dynamisme du secteur.
L’accent sera mis encore en 2014, sur la sécurité alimentaire et sanitaire du cheptel,
l’amélioration des productions animales et des conditions de leur mise en marché. Dans ce
cadre, on citera en particulier les interventions des programmes suivants :
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Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
l’appui à la filière porcine, à travers la mise en œuvre du PASAEL dans les régions de
Ziguinchor et Sédhiou.
La lutte contre le vol de bétail, qui est un des préalables au développement du secteur, sera
également un chantier majeur en 2014. Plusieurs actions sont prévues dans ce cadre, allant de
la sensibilisation et de l’appui à la mise en place des comités de vigilance, à la recherche
d’une méthode d’identification du bétail partagée et à l’utilisation des nouvelles technologies
de l’information et de la communication dans la lutte contre le vol. Le processus de révision
du Code pénal et du Code de procédures pénales sera également suivi pour vérifier la prise en
compte des sanctions proposées à l’encontre des voleurs et de leurs complices.
Enfin, le code pastoral sera l’autre dossier important à finaliser en 2014, à côte de la question
du vol de bétail. Une fois le code approuvé, en rappelant qu’un projet de texte a été introduit
dans le circuit d’approbation en vue de sa validation par les différentes institutions
concernées, il s’agira de s’atteler à l’édition du document, à sa traduction en langues nationale
et à sa vulgarisation.
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Annexes
I
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II
Ministère de l’Elevage et des Productions Animales – Rapport annuel d’activités 2013
III