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Mémoire
En vue de l’obtention du diplôme de Master académique en sciences
financières et compatibilities.
Option : Finance et Assurance.
Thème
Promotion : 2018
Ce travail est l’aboutissement d’un long cheminement au cours duquel
nous avons bénéficié de l’encadrement, des encouragements et du
soutien de plusieurs personnes, à qui nous tenons à dire profondément et
sincèrement merci.
HAMDAOUI Safia
HAMOU Silya
Je dédie ce modeste travail à Dieu Tout
Puissant
A mes parents qui sont très chers à mes yeux et m’ont soutenus tout au long de
mes études.
À celle qui m’a touché avec son cœur avant ces mains, au plus doux mot et plus
belle sensation qu’a connu mon cœur, source de tendresse et de grand amour à
ma « très chère mère ».
À ceux qui m’ont épaulés depuis ma naissance jusqu’à aujourd’hui, mes sœurs
et frères.
À ma binôme HAMOU SILYA qui m’a fait confiance ainsi a toute sa famille.
À tous mes ami(e)s sans exception pour leur gentillesse et leur amitié précieuse.
Safia
Je dédie ce modeste travail à Dieu Tout
Puissant
A mes parents qui sont très chers à mes yeux et qui m’ont soutenu
tout au long de mes études.
A celle qui ma touché avec son cour avant ses mains, au plus doux
mot et plus belle sensation qu’a connu mon cœur, source de la
tendresse et de grand amour,
ma très chère mère.
A l’étoile quin’a jamais cessé de briller pour moi,à celui qui a
fondu comme bougie pour m’illuminer la voix de la vie,
toi mon père.
A mes chers frères Youva, Ramdhane, Massinissa, Syphax.
A mes grands-parents Ramdhan ,Hasseni, Rabah, Dahbia.
A toute ma famille, mes aimables ami(e)s, mes collègues d’études
veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon respect le
plus profond et mon affectation la plus sincère.
Silya
Sommaire
Sommaire
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. I
DEDICACES ............................................................................................................................II
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. V
SB : Salaire de base
SBR : Salaire de base réel
CS : cotisation sociale
MPII : montant des primes et indemnités imposable.
Introduction
générale
Introduction générale
Dans l’économie toute entière les enseignes existants à part les associations, doivent
déterminer des prix d’une manière équitable en contrepartie du travail fournit par l’employé.
D’une façon plus large la rémunération c’est tout somme ou tout avantage accordé à l’occasion de
travail dans le cadre de l’entreprise ayant pris le travailleur en charge. Parmi ces enseignes
concernés par cette nécessité on prend le cas des assurances.
Le secteur des assurances en Algérie, à l’instar des autres pays, connait de profondes
mutations et se trouve ainsi confronté à de grands et importants défis qui vont certainement lui
permettre d’être plus apte à mener à bien sa principale mission, qui permet à l’économie
Algérienne de mieux intégrer le nouveau siècle. Cette mutation de l’assurance doit obéir à certaines
règles qui commencent par une meilleure compréhension et maitrise de l’organisation par l’intérieur
et s’assurer que cette dernière a forcement permis le fonctionnement harmonieux et cohérent de
l’entreprise. Parmi les différentes fonctions que compte cette dernière, on aura traité la fonction
administrative en particulier le service personnel qui a pour mission la prise en charge financière de
tout le personnel de la direction régionale des assurances de Tizi-Ouzou (SAA), qui est une société
par action ,est né en 1978, issue de l’éclatement de la direction régional d’Alger qui est classé au
premier rang du marché national, sous forme d’une société mixte.
En effet la rémunération se trouve au cœur des relations qui tient un employeur et ses
salaries. Elle constitue une partie explicite du contrat de travail. Consiste à payer une entité
(personne physique ou morale, entreprise) en contrepartie d’un travail effectué, ou d’un service
rendue, elle joue un rôle déterminant quant à la motivation des employés. A toujours constituée une
préoccupation majeure pour les salariés d’où la position privilégiée qu’elle occupe dans les
négociations collective. Elle peut prendre différents noms suivants les professions concernées :
honoraire, émolument …
1
Introduction générale
La rémunération de personnel est différente d’une organisation à une autre c’est dans ce
contexte que s’inscrit notre étude sous la thématique: La Politique de Rémunération au sein
d’une Organisation d’Assurance.
Avant tout, plusieurs raisons, nous ont amené à entamer une étude sur notre thème de recherche, et ceux
sont :
A partir de la. Nous avons choisi de formuler notre problématique de la façon suivante :
Quelle pratique de rémunération s’impose à l’organisation d’assurance SAA de
Tizi-Ouzou ?
De cette question centrale découle les questions spécifiques suivantes :
Les hypothèses :
2
Introduction générale
Pour répondre à la problématique de notre travail, nous avons opté pour une démarche
méthodologique consiste en une collecte d’information, une recherche documentaire, ainsi un stage
pratique au niveau de la direction régionale d’assurance de Tizi-Ouzou (SAA).
Le premier chapitre nous conduira a présenté le marché algérien des assurances, la première
section portera sur l’évolution historiques des assurances en Algérie, la deuxième section sur
l’organisation et le fonctionnement des assurances en Algérie, enfin la dernière section s’illustrera
sur l’emploi dans le secteur des assurances.
3
Chapitre 1 :
Le marché Algérien
des assurances
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Introduction
Le secteur des assurances en Algérie est en pleine mutation. Les réformes entreprises
Ainsi dans la première section nous présentons l’histoire de l’assurance et son évolution en
troisième section est consacrée pour l’emploi dans le secteur des assurances.
5
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
L’évolution du secteur des assurances est passée par quatre étapes bien distinctes. La
première, c’est la période coloniale. La deuxième allant de 1962 à 1965, qui se caractérise par
une absence de réglementation propre à l’Algérie et par un désordre politique et économique. La
troisième, allant de 1966 à 1994, marquée par le monopole de l’État sur toutes les opérations
d’assurance, et sur le reste des autres secteurs de l’activité économique d’ailleurs. Et enfin, la
quatrième étape, de 1995 à nos jours, est celle de la libéralisation du secteur.
1- La période coloniale :
Les besoins en assurance des Algériens, durant la période coloniale, sont considérés
comme négligeables compte tenu de leurs revenus et de leur situation socioculturelle.
1
Le marché de l’assurance au Maghreb (1re partie) disponible sur : http://www.atlas- mag.net/sites/all/themes/mwatlas/favicon.ico.
Consulté le 15/02/2019.
2
Oubaziz. S : les reformes institutionnel dans le secteur des assurances. Cas de l’industrie assurancielle Algérienne
mémoire de magister, université Mouloud Mammeri, Tizi-Ouzou, 2012.
3
Idem
6
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Néanmoins, l’activité assurantielle qui existait était limitée quasiment aux IARD (Incendie,
accidents et Risques divers) comme cela se poursuivra d’ailleurs au lendemain de
l’indépendance.4
À partir de 1966 l’institution du monopole de l’état sur les opérations d’assurances par
l’ordonnance N° 66-127 du 27 mai 1966 a eu comme effet, la liquidation de toutes les sociétés
au nombre de 17 existantes sauf la SAA (société mixte) ayant été nationalisée et d’autres
possédants la forme de mutuelle (MAATEC et CCRMA).
4
Sadi. NH, l’évolution du secteur des assurances en Algérie, depuis l’indépendance, Colloque international-Algérie :
7
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
C’est avec cette ordonnance que l’Algérie s’est dotée d’un cadre juridique des
assurances. En effet, l’ordonnance N° 95-07 est le texte de référence du droit algérien des
assurances. Elle met fin au monopole de l’état sur le secteur d’activité et permet la création
de société privée algérienne. Ce texte réintroduit les intermédiaires d’assurances (agent
général et courtier).
Malgré les grands changements apportés par la loi N° 95-07, le premier étant sans nul
doute la disparition du monopole de l’État et le libre exercice du métier d’assureur... etc. Elle
présente aussi certaines insuffisances, ayant constaté que cette loi N° 95-07 n’a pas eu les
résultats escomptés pour le secteur, les autorités ont adopté une nouvelle loi en 20 février
6
Le marché de l’assurance au Maghreb (1re partie) disponible sur : http://www.atlas-
mag.net/sites/all/themes/mwatlas/favicon.ico. Op.cit.
8
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
2006 N° 06-04 pour la compléter et modifier. Les principaux apports par cette loi sont7 :
La stimulation de l’activité d’assurance par :
Élargissement du champ de l’assurance groupe à toute population homogène ;
Liberté de désignation du bénéficiaire dans le contrat d’assurance en cas de décès ;
La séparation institutionnelle entre assurances dommage et assurances de personnes ;
Encourage les différents distributeurs, tels que : Les succursales des sociétés
étrangères et les agences de voyages.
La Sécurité financière et gouvernance par :
La libération en totalité du capital minimum ;
La vérification de l’origine des fonds investis ;
La réglementation des participations bancaires dans les assurances;
Le contrôle des changements d’actionnariat des entreprises d’assurances.
La Réorganisation de la supervision par :
La création d’une commission de supervision des assurances, en fixant sa composition,
sa mission et son fonctionnement ;
Le renforcement du rôle du ministère des Finances en matière de : régulation, agréments,
développement.
7
Le marché de l’assurance au Maghreb (1re partie) disponible sur : http://www.atlas-
mag.net/sites/all/themes/mwatlas/favicon.ico. Op.cit.
9
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
La fidélisation des clients existant par l’amélioration de la qualité des services et des
produits proposés ;
L’augmentation du chiffre d’affaire par client en augmentant le nombre de garantie
souscrite ou par le fait d’amener des assurés a opté pour de nouvelles couvertures ;
L’augmentation de nombre de clients ;
L’amélioration des modes de distribution des contrats et l’accroissement du réseau
direct.
La fonction financière:
Elle gère les capitaux en les confiant à des spécialistes recrutés dans le but d’avoir le
maximum de rendement sons mettre en danger la sécurité et la liquidité des entreprises.
8
OUKACI.K, «Essai d’analyse de la demande dans le secteur des assurances en Algérie : cas des assurances
personne», mémoire de master, Economie appliquée et ingénié financière, université Abdrrahmane Mira, 2014
9
Idem
10
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Pour une entreprise active importante dans la mesure où elle participe à l’amélioration du
résultat d’exploitation, et par conséquent, l’amélioration des conditions de l’offre par des actifs
plus avantageux que la concurrence.
Le statut juridique10 :
Les sociétés d’assurances et de réassurances algériennes sont constituées sous l’une des
deux formes juridiques suivantes :
Société par actions : c’est des sociétés commerciales à but lucratif, leurs capitales
social minimum est fixé en fonction de la nature des branches d’assurances pour
lesquelles ils demander un agrément.
Société sous forme mutuelle : elle susvisée a un objet non commercial. Elle doit
garantir à ses adhérents, moyennant cotisation, le règlement intégral de leurs
engagements en cas de réalisation des risques.
Entreprises publiques :
Quatre compagnies généralistes opèrent dans toutes les branches d’assurances,
La CAAR : c’est la plus ancienne compagnie opérante sur le marché, elle réalise un La
SAA : réalise un chiffre d’affaire de 28.8 milliards de dinars avec un part de marché de
25 % en 2013 ;
La CAAT : avec une part de marché de 12.2 % en 2013 ;
La CASH (filiale de la Sonatrach) ces actionnaires sont : la sonatrach (39 %), NAFTAL
(11 %), la CAAR (33.3 %) et la CCR (16.7 %) ;
Les trois premières compagnies publiques ont créé trois filiales d’assurances de personnes en
application de la loi 06/04 qui impose aux sociétés d'assurances de séparer les assurances de
dommages et celles de personnes. Les trois sociétés en question sont : « TAAMINE LIFE
10
OUADFEL.K, «Essai d’analyse de la demande dans le secteur des assurances en Algérie : cas des assurances
personne», Op.cit.
11
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
« Macir-Vie » qui a obtenu son agrément par arrêté n° 67 du 11 août 2011 du ministère
des Finances pour la distribution des produits d’assurances de personnes ;
Salama Assurances (ex Al Baraka Oua Al Amane) ;
TRUST Algeria.
12
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
13
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Les formes de distribution de l’assurance en Algérie reposent principalement sur des réseaux
de commerciaux salariés des entreprises et des bureaux et succursales des sociétés d’assurances.
En 2010 les agents généraux sont aux nombres de 625 agents représentant plus de 20 % de
la production des compagnies d’assurances, leurs portefeuilles sont dominés à 69 % par
l’assurance automobile, suivi de l’IRD avec une part de 21 %. Les assurances de personnes et le
transport affichent des poids respectifs de 6 % et 4 %.
Certaines sociétés, surtout privés, travaillent davantage avec des agents généraux qu’avec
leurs propres salariés. C’est le cas de la CIAR dont 75 % du chiffre d’affaire est réalisé par les
AGA.
3-2- Les courtiers13 :
« Le courtier d'assurance est une personne physique ou morale qui fait profession à son
compte de s'entremettre entre les preneurs d'assurance et les sociétés d'assurance, en vue de faire
souscrire un contrat d'assurance. Le courtier est le mandataire de l'assuré et est responsable
envers lui ».
12
Guide des assurances édition KPMG, 2009.
13
Idem
14
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
3-3- La bancassurance :
C’est un phénomène assez récent qui, comme son nom l’indique, est la vente des produits
d’assurance à travers les guichets des banques. Dans l’Algérie cette activité a connu un progrès
spectaculaire en raison notamment de la position stratégique de la banque dans le financement
des ménages, mais aussi, et surtout en raison de la gamme de produits qui sont commercialisés
au niveau des banques.
L’Algérie s’est ouverte à la bancassurance en vertu de la loi 06-04 de 20 février 2006, qui a
autorisé la distribution des produits d’assurances par les banques.
Dans la pratique, l’année 2008 a vu se concrétiser un certain nombre d’accords de
bancassurance entre les assureurs et les banquiers :
Le métier d’expert en assurance reste souvent exerce a titre individuelle sous forme de
14
Guide des assurances édition KPMG, 2009.
15
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
profession libérale, comme il peut être exerciez par un groupement de professionnels dans des
entreprises spécialises.
Au territoire national il y a 510 experts, comme il existe aussi deux sociétés d’expertises,
filiale des sociétés publiques qui sont :
Il est permanent : Vu que l’intervention de contrôle s’effectue sur toute la durée de vie
de l’entreprise d’assurance ;
La fonction de contrôle revêt aussi un caractère actif, avec des mesures imposées aux
entreprises telles que la fixation des tarifs, l’imposition de clauses types ainsi que des
mesures financières.
15
Guide des assurances édition KPMG, 2009.
16
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Le ministre chargé des finances est le premier responsable du secteur des assurances en
Algérie .Il agit sur le secteur à travers l’administration de contrôle et le conseil national des
assurances .Il intervient pour délivrer l’autorisation préalable pour l’ouverture, en Algérie de
succursales d’assurances étrangères et pour l’ouverture de bureaux de représentation des
sociétés d’assurance ou de réassurance.
Le cadre institutionnel du marché algérien des assurances est composé de trois institutions
autonomes : le conseil national des assurances (CNA), la commission de supervision des
assurances (CSA), et la centrale des risques (CR).
La différenciation du conseil national des assurances par rapport aux autres organes de
contrôle réside dans l’apport de réflexion et de proposition pour le secteur avec la promotion et
la réalisation d’étude technique portant sur les problématiques du domaine assuranciel.
Le CNA est présidé par le ministre des Finances. Il comprend une assemblée délibérante
et quatre commissions techniques. Enfin, le Conseil est financé par les sociétés et intermédiaires
d’assurances.
- Une assemblée :
17
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Deux représentants des assurés, désignés par leurs associations ou organismes les plus
représentatifs ;
Des commissions :
La commission agrément :
Elle a pour objet d’émettre un avis, consigné dans un procès-verbal, sur tout octroi ou
retrait d’agrément et se prononce au vu du dossier de demande d’agrément qui lui est présenté
par la direction des assurances du ministère des Finances. La Commission est composée de
représentants du ministère de la Justice, de l’administration fiscale, de la Banque d’Algérie, de
l’association des sociétés d’assurances et de réassurance, de l’association des courtiers
d’assurance. Avec une présidence confiée au directeur de la direction des assurances au
ministère de la Finance.
Elle est chargée d’émettre des avis et des recommandations en matière de protection des
intérêts des assurés, sur tout projet lié à la tarification des risques, d’examiner et d’émettre des
avis sur tout dossier en relation avec son domaine de compétence.
Elle a pour mission de faire des recommandations ou d’émettre des avis en matière
d’organisation du marché des assurances, d’être consultée sur la situation générale du secteur.
La commission juridique :
18
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Son rôle est d’examiner et d’émettre un avis sur tout texte législatif ou règlementaire
régissant l’activité de l’assurance, ainsi que d’émettre des recommandations portant
amélioration ou actualisation de la législation en vigueur en matière d’assurance.
Un secrétariat permanent :
Par dispositions de l’article 209 de l’ordonnance modifié par la loi 06-04, la commission est
l’organe qui exerce le contrôle de l’État sur l’activité des assurances. Ses fonctions sont :
- Encourager et développer le marché national des assurances, en vue de son intégration dans
l’activité économique et sociale.
Le décret exécutif n° 08-113 du 9 avril 2008 reprend ces fonctions et les faits suivre de
l’obligation, pour elle, de vérifier les informations sur l’origine des fonds qui ont servi à la
constitution ou à l’augmentation du capital social de la société d’assurances et/ou de
réassurance.
Le rôle de la CSA est très important lorsque la gestion d’une société d’assurances et/ou de
réassurance menace de mettre en péril les intérêts des assurés. À cette fin, elle peut prendre trois
types de mesures :
Elle est rattachée à la structure chargée des assurances au ministère des finances. La
19
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Le contrôle sur pièces est effectué par les fonctionnaires du ministère des Finances à la
direction des assurances, et porte sur les éléments suivants :
20
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
21
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Au terme de l’exercice 2015, l’effectif total des sociétés d’assurance a atteint 14 687
employés contre 14 434 en 2014, soit une augmentation de 1%.
SAPS 0,7%
CAARAMA 1,3%
TALA 0,7%
CARDIF 0,3%
SGCI 0,3%
CAGEX 0,4%
CNMA 16,4%
MAATEC 1,9%
CCR 0,6%
TRUST 0,0%
SALAMA 2,2%
CASH 3,8%
CAAR 12,9%
2A 3,3% CAAT 11,5%
CIAR 2,9%
Alliance 2,9%
22
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Cadresdirigeants &
Cadres supérieurs
Agents d'exécution
12,7%
19,4%
Cadres moyens
Agentsdemaîtrise
35,6%
32,3%
23
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
24
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
Conclusion
Le marché algérien des assurances a connu plusieurs étapes difficiles qui ont marqué
qui déterminent son orientation, exigent un contrôle prudentiel performant de la part de l’État.
Ce contrôle doit être en mesure de garantir le bon fonctionnement de tout le système assuranciel
mais aussi de veiller aux intérêts de la partie la plus faible qui est l’assuré.
25
Chapitre 1 Le marché algérien des assurances
26
Chapitre 2 :
La rémunération de
personnel
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Introduction :
Notre chapitre sera débuté par une première section, où nous définirons la notion de
rémunération, qu’est-ce que la rémunération ? Quels sont ses objectifs ? Quel est son
contenu ?
1
G. DONNADIEU, « Du salaire à la rétribution », 3éme édition, 1997.page 50.
27
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Une autre définition proposée par Henri Mahe : « c’est la contrepartie d’un travail
dont le montant dépond de l’accord entre les parties (salaire/entreprise), sous réserve
des dispositions légales et éventuellement conventionnelles ».3
2- Le contenu de la rémunération :6
2
EMERY Yves et Gonin Français, « Dynamiser les ressources humaines », Lausanne bibliothèque des
ressources humaines, 1999, page 14
3
HENRI MAHE de boislandelle, « Dictionnaire de gestion », Ed Economica, paris, Page.380.
4
MARCEL COTE : « La gestion des ressources humaines », VUIBERT, Paris 1975.
5
Cadin I,Guerin F, Pigeyre F, « Gestion des ressources humaines », 3éme édition DUNOD, Paris, 2007.
6
Idem
28
Chapitre 2 La rémunération de personnel
La rémunération globale comprend aussi des éléments non pécuniaires, tel que le
contenu du travail et le contexte du travail dont la valeur peut varier selon la perception de
l’employé.
La
rémunération
Extrinsèque Intrinsèque
(Pécuniaire) (Non
pécuniaire)
Directe Indirecte
2-1-1- Directe :
Rémunération fixe : selon l’emploi ou les compétences
2-1-2 Indirect :
Avantages sociaux : afin d’offrir aux employés et leur famille une sécurité financière
et une meilleure qualité de vie.
29
Chapitre 2 La rémunération de personnel
La rémunération est très subjective : c’est l’employé qui apprécie selon ses valeurs
et ses objectifs personnels les différents avantages qu’il peut retirer de son travail outre
la rémunération pécuniaire. Ainsi, le contenu de la tâche, la reconnaissance et le soutien
de son milieu, et les possibilités de croissance et d’épanouissement sont des facteurs très
importants de la motivation au travail.
30
Chapitre 2 La rémunération de personnel
- Niveau hiérarchique
Création d’un climat social : implication dans des négociations et réalisation des
transactions ainsi que dans la prise des décisions.
31
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Fidélisation des salariés occupent des postes clés : suivi d’enquêtes de salaires pour
s’assurer de l’équité externe (en comparant les salaires proposés aux salaires proposés sur
le marché de travail).
La rémunération en général doit satisfaire et concilier deux catégories de besoins : ceux des
travailleurs et ceux des employeurs.
Pour les salariés, la rémunération constitue un pouvoir d’achat et une garantie de sécurité. Elle
donne valeur effective au travail qu’ils ont réalisé. Elle traduit plus au moins une grande
équité par rapport à ceux auxquels ils se comparent.
8
www.https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/56cb6a441ed8b.pdf. Consulté le 03/02/2019 à
20h :05.
32
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Du côté de l’organisation, certains objectifs reprennent ceux des salariés, dans la mesure où
les rémunérations visent à stimuler le travail tout en évitant les sentiments d’iniquité : ou les
politiques d’émulation individuelle et l’équilibre relatif entre les traitements. Mais le système
de rémunération dépond aussi de contraintes structurelles et réglementaires (statut en vigueur,
conventions collectives). Il est lié au niveau global de la masse salariale (ce qui fait qu’une
politique de rémunération peut être équitable mais à salaires trop faibles, ou vice-versa).
Enfin, il peut être orienté par les résultats à atteindre et conditionné par eux.
A Parodi s’attaque d’abord à la catégorie des ouvriers et par convention, les postes
ouvriers seraient situés sur échelle, allant de 100 à 199 étant entendu à partir de 200 et ils
ont passé dans les catégories supérieures des techniciens et agent de maitrise.
9
JUEN Jean-Paul, « Gestion des ressources humaines »,Ellipes édition, Paris,2002, Pages 90.
33
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Dans la dynamique des accords de genelle en juin 1968, quatre critères avaient été
retenus concernant les ouvriers et les employés, techniciens et agents de maitrise
dénommés aussi « collaborateurs » qui sont : autonomie, responsabilité et type d’activité,
connaissances requises.
Au regard des quatre critères de référence, cinq grands niveaux furent retenus,
chacun se subdiviser en trois échelons pour aboutir à quinze coefficients. L’ensemble des
niveaux n’intéressent pas toutes les catégories professionnelles. Les niveaux I, II, III
concernant les ouvriers et les niveaux III, VI, V concernant les agents de maitrise le tout
se traduisant par une échelle de coefficients allant 140 à 363.
L’approche issue du modèle de l’information très simple dans son principe, que
pour une tache quelle que soit le mode de fonctionnement du titulaire constitue de trois
grandes phases :
- La prise d’information ;
- Le traitement de ces informations ;
- L’émission d’information (la prise de décision pour passer à l’action) ;
Ce modèle permet l’évaluation d’une tache est ce que elles sont réalisé d’une façon
satisfaisante et aussi l’évaluation de savoir.
34
Chapitre 2 La rémunération de personnel
La méthode Hay c’est une démarche systémique dans la mesure elle réfère le
modèle, il s’agit de la situation du salaire à son poste de travail de l’image et tenu
obligation de résultat, ce qui donne trois grands facteurs de bases :
La grille des salaires correspond à l’échelle des salaires dans une organisation. Ce
document interne indique quelle est la rémunération [minimum/maximum] pour chaque
fonction. Selon des critères que l’organisation souhaite prendre en compte [ancienneté,
niveau des responsabilités, la formation, l’expérience].
35
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Quelques ratios simples permettent de montrer les conséquences d’une grille des
salaires en matière d’équité interne et de motivation pour le personnel ;11
- Le ratio de hiérarchie des salaires permet d’étudier des écarts entre les différentes
catégories de personnel, il est révélateur de la politique d’équité salariale de l’organisation
au même titre que le comp-ratio.
- Le ratio d’accroissement étudie l’évolution des salaires et permet de savoir si elle est
source de motivation chez les salariés.
Source : GUERRERO Sylvie, « les outils des ressources humaines », Dunod, paris, 2009
Chaque salarié doit disposer d’une fiche de poste qui détaille ses missions et
responsabilités cela facilitera le positionnement de chaque poste dans la grille des salaires.
11
GUERRERO Sylvie, « Les outils des ressources humaines », Op.cit.
36
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Cela permet :
5-2-4- Les éléments essentiels qui doivent figurer dans la grille des salaires :
Au niveau de la branche : chaque année les organisations liées par une convention de
branche doivent se réunir au minimum et tous les cinq ans pour les classifications.
12
GUERRERO Sylvie, « les outils des ressources humaines », Op.cit.
37
Chapitre 2 La rémunération de personnel
I. Le système de rémunération :
1- Définition : « système de rémunération »13
Le cadre juridique :
La liberté des salaires s’inscrit dans le respect des obligations légales, des dispositions
conventionnelles et contractuelles. Parmi les règles les plus imposantes on trouve :
13
LELARGE Gérard, « La gestion des ressources humaines », édition SEFI, Canada, 2003, Page 21.
14
www.https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/56cb6a441ed8b.pdf. Consulté le 03/02/2019 à
20h :05.
38
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Ainsi il assure aux salariés dont les rémunérations sont plus faibles : la garantie de leur
pouvoir d’achat par l’indexation sur l’indice mensuel des prix à la consommation, une
participation au développement économique de la nation par l’application des prélèvements
tendant à éliminer toute distorsion durable entre la progression du SMIC et l’évolution des
conditions économiques générales et des revenus.
Et aucun salaire ne doit être inférieur au SMIC. C’est un taux horaire qui augmente avec :
Le coût de vie ;
La croissance économique ;
Par décision gouvernementale ;
Existence de catégorie professionnelle du salarié fixée par la convention collective ;
Négociation annuelle des salaires ;
Obligations de revoir tous les cinq ans la classification professionnelle dans
l’organisation ;
L’organisation doit respecter l’équité interne (salaire juste) ;
Equilibre externe en tenant compte des salaires versés par les concurrents.
Tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou pour un travail de valeur
égale, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. Cette règle n’interdit pas les
écarts de salaire dès que des critères objectifs permettent de différencier des postes de travail
tenus par des hommes de ceux tenus par des femmes .
La rationalité budgétaire :
La compétitivité externe :
15
PERITTI Jean-Marie, « Gestion des ressources humaines », édition Vuibert, 9éme. Paris 2000.
39
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Compte tenu d’un état de marché de travail pour chaque type de qualification, toute unité
proposant des rémunérations qui, à qualification égale, s’avéreraient durablement et
significativement inférieurs à ce qui est proposé sur le marché de travail, s’expose à deux
disfonctionnements graves ; son recrutement devient malaisé, elle a des difficultés à maintenir
ses salariés dans leur poste.
L’équilibre interne :
Un système de rémunération bien construit repose sur plusieurs critères. Ces critères
doivent être passés en revue par la fonction RH et la direction générale.
Le système doit être ressenti comme juste et incontestable par les membres
d’organisation. Tout sentiment de déséquilibre ou d’injustice ressenti par les salariés est
porteur de conflits et de démotivation. La direction des RH vérifiera régulièrement la
pertinence de l’échelle interne des emplois et donc des salaires. Pour cela elle s’appuiera sur
des outils d’évaluation et de classification des emplois. Cette classification consiste à peser les
emplois à partir de critères de notation et d’accorder à chaque emploi un nombre de points,
donc, par conséquent, un poids. Cette démarche permet de les hiérarchiser et de les classer par
niveaux, et on parvient par la suite à bâtir des grilles de salaire qui permettent de déterminer
les rémunérations et les règles de progression.
Un système de rémunération compétitif :
16
Annik Cohen-Haegel, « Toute la fonction ressources humaines », édition DUNOD, Paris, 2002, Page 300.
40
Chapitre 2 La rémunération de personnel
La masse salariale constitue le poste de dépense le plus important dans la plupart des
entreprises (de 30 à 70%). Donc, c’est à la fonction RH de suivre l’évolution de la masse
salariale en lien avec le contrôle de gestion social, et de pouvoir analyser les facteurs qui
jouent sur son augmentation (augmentation des effectifs, effet de repos, changement des
plafonds de salaire sectoriel…).
Une structure de rémunération peut être caractérisée par la proportion respective que
représente la rémunération du poste ; la rémunération de la façon d’occuper le poste et les
41
Chapitre 2 La rémunération de personnel
avantages liés au statut individuel : il existe ainsi deux modèles opposés de rémunération : un
modèle à statut et un modèle à résultat.
Le modèle à statut :
Le salarié est rémunéré selon le poste où il est affecté et la fonction dont il a la charge
d’exercer ; il se caractérise par l’importance très large attribue à la rémunération du poste
set aux avantages liés au statut individuel ; l’exemple le plus connu est celui des systèmes
fonctionnant dans les administrations et qui reposent sur les grades liés à des indices de
rémunération du poste : c’est le concours ou le diplôme qui font la rémunération.
Le modèle à résultat :
Ce mode de rémunération est fondé sur une logique d’équité : chaque individu doit
être rémunéré selon sa contribution et comme ça ses propres efforts seront appréciés à leur
juste valeur et son mérite sera reconnu et récompensé.
En premier lieu ; le meilleur moteur pour dynamiser le personnel c’est lui donner la
volonté de progresser, de faire preuve d’innovations et en définitif de stimuler son intérêt
personnel ;
En second lieu l’équité rejoint l’efficacité : comment accepter que deux personnes
reçoivent la même rémunération alors qu’elles n’ont fourni ni les mêmes efforts ni obtenu
les mêmes résultats. En dernier lieu en période de moindre croissance économique il faut
contrôler la masse salariale en distinguant les très bons, les bons et les médiocres on ne
peut pas donner le peu à tout le monde.
Tous les systèmes de rémunération se situent entre ces deux modèles, plus proches de
l’un ou de l’autre. Le choix dépond de l’histoire de l’unité, de sa culture, de ses stratégies.
Très souvent, à l’intérieur d’une mémé entreprise, diverses catégories de personnel vont
bénéficier de structures de rémunération très différentes : les employés et les ouvriers
relèvent du modèle à statut ; en revanche, les commerciaux et de plus de plus souvent, les
cadres de tous niveaux vivent sous le régime du modèle à résultat.
42
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Elles peuvent être prévues par la loi, la convention collective, l’accord d’organisation ou
accordée discrétionnairement par l’organisation.
Elle apparait dans la partie haute de pyramide et correspond aux différents éléments
reprise sur le bulletin de salaire et donnant lieu pour la plupart d’entre eux, aux diverses
retenues pour charges sociales.
Le salaire de base :
Il est l’élément essentiel de la rémunération et reflète la valeur réelle du travail fourni. Le
salaire de base est calculé proportionnellement à la durée du travail qu’effectue l’employé et
fixé en tenant compte des exigences professionnelles requises et de la complexité de l’emploi.
Il peut être majoré par les heures supplémentaires.
Il s’agit d’un supplément personnel dont le caractère est plus ou moins lié aux conditions du
travail et à la production du travailleur. On peut citer :
Primes des heures supplémentaires :
Il s’agit des heures effectuées au-delà de la durée légale du travail.
Prime d’ancienneté :
43
Chapitre 2 La rémunération de personnel
44
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Ils sont distribués et termes monétaires, et sont le plus souvent de nature collective. Ils ne
constituent pas un salaire et bénéficiant régime fiscal particulier.
a)- L’intéressement :
L’intéressement est une rémunération collective présentant un caractère aléatoire et basée
sur les résultats et performance de l’entreprise. Les modalités de son calcul et de son partage
sont prévues, en général, dans les conventions collectives, et établies selon une formule
définie par l’accord d’intéressement (par exemple le résultat, le chiffre d’affaire, une enquête
de satisfaction, un taux de renouvellement de la clientèle, un taux de réclamation des clients).
b)- La participation :
Elle est obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés, c’est une prime versée par
l’entreprise, lorsque celle-ci fait des bénéfices. Elle permet d’associer les salariés aux résultats
de leur entreprise.
La partie des bénéfices revenant aux salariés constitue une réserve spéciale de
participation dont le montant minimal est fixé par la loi et à l’issue d’une période
d’indisponibilité où les sommes sont bloquées pendant au moins cinq ans sauf en cas de
raisons exceptionnelles.
45
Chapitre 2 La rémunération de personnel
difficile de les chiffrer avec précision et leur équivalence fiscale fait également problème, si
bien que leur utilisation est rarement systématique, et comprennent principalement :
- Logement ;
- Voiture de société ;
- Frais de déplacement ou de mutation ;
- Déplacement en vacances payés par l’organisation ;
- Aménagement spacieux des bureaux ;
- Mise en disposition le matériels de l’organisation (téléphone personnel, ordinateur
portable) ;
- Frais d’adhésion à des associations professionnelles.
46
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Salaire de base
Salaire de qualification
Complément
individuel
La rémunération Directe
Part d’équipe réversible (bonus,
Salaire de performance
prime…)
Remises sur les Conseils juridiques Bourses d’étude Facilités pour les
produits de société et financiers des enfants loisirs
47
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Rémunérer ne signifier plus seulement payer, mais aussi attirer, motiver, retenir les salariés
performants dont la fidélisation est indispensable à la réussite de l’entreprise. La rémunération
devient une composante essentielle et reconnue de la stratégie ressources humaines.
Cette politique est apparue dans les années 70, l’économie a connu un passage d’une
production de masse à une production devant répondre à une demande plus diversifiée et les
entreprises font appel à une main d’œuvre plus qualifiée et plus polyvalente. Ainsi, les
entreprises adoptent plus des augmentations individualisées que des augmentations générales
pour pouvoir augmenter la productivité des salaries.
48
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Création de tentions à cause des instruments d’évaluation sont souvent peut-être fiable
et mal acceptés par les salaries et par les décideurs, qui « saupoudrent », faute d’outils
incontestables pour étayer des décisions relatives ;
Les développements de comportement individualiste et la perte du sentiment
d’appartenance et de la mobilisation pour les projets communs.
Le salaire fixe correspond souvent à un temps de travail déterminé, apprécie en général dans
le cadre du mois.
Mais il est également possible de faire référence à un horaire hebdomadaire dès lors qu’il
s’agit de l’horaire habituel pratiqué. De même, il peut être fait référence à a durée annuelle de
travail lorsque le salarie est soumis à une annualisation de son temps de travail. Dans ce cas,
la rémunération étant lissée sur l’année à raison d’un douzième ou d’un treizième (en cas de
treizième mois) par mois de la rémunération annuelle.
La réglementation concernant les cadres en forfait annuel en heures ou en jours est distincte.
En pratique, la clause de rémunération fait référence au nombre de jours ou d’heures travailler
dans l’année par le cadre et précise alors le quantième versé chaque mois.
Lorsqu’un salaire fixe est versé à des salaries qui ne sont pas rémunérer au temps, tel que les
commerciaux, il n’est toutefois pas nécessaires de faire référence dans la clause à une durée
de travail.
L’élaboration d’une échelle des salaires repose sur une opération de qualification qui
constitue un préalable à la gestion des rémunérations. Elle implique la mise en place d’un
échelonnement satisfaisant des postes les uns par rapport aux autres et d’un barème
correspondant des rémunérations.
18
www.https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/56cb6a441ed8b.pdf. Consulté le 03/02/2019 à
20h :05. Op.cit.
49
Chapitre 2 La rémunération de personnel
- L’opération de qualification :
La qualification est une opération dont le but est d’évaluer l’importance respective des postes.
L’opération est achevée lorsque chaque poste a un coefficient sur lequel repose la
détermination de la rémunération.
Elles constituent la première phase de l’opération. En général, celle-ci repose sur des
descriptions de fonction existantes. Une investigation supplémentaire est nécessaire pour
isoler les critères retenus pour l’évaluation.
La démarche d’évaluation :
Elle peut utiliser une méthode analytique. Cette méthode repose sur l’évaluation séparée de
plusieurs caractéristiques. La somme des estimations partielles aboutit à l’attribution d’un
total de points correspondant à un coefficient.
- La formation et l’expérience
- La conception et la résolution de problèmes
- Les dimensions relationnelles
- L’autonomie
- La contribution.
La méthode HAY, souvent utilisée pour les postes d’encadrement, fait appel à l’estimation de
trois facteurs :
- Les compétences
- L’initiative créatrice
- La finalité
Chacun de ces factures, pour être mesurer doit être décomposé en termes de profondeur et
étendue.
50
Chapitre 2 La rémunération de personnel
La méthode globale :
Elle repose sur le rangement des postes dans l’entreprise les uns par rapport aux autres de
manière à obtenir une liste de poste par ordre d’importance.
Une fois achevée l’opération de qualification, l’entreprise dispose d’une classification des
emplois. Il faut alors déterminer le montant de la rémunération attribuée à chaque emploi.
L’échelle des salaires s’appliquant à la classification des emplois retenue dans l’entreprise
débouche sur la fixation, pour chaque poste d’un salaire minimal ainsi qu’une fourchette des
salaires :
2-3- Les avantages et les inconvénients de la rémunération fixe pour l’entreprise :19
19
www.https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/56cb6a441ed8b.pdf. Consulté le 03/02/2019 à
20h :05. Op.cit.
51
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Comme déjà cité, le salaire peut être défini comme étant une contrepartie d’un travail fourni,
un effort physique ou morale effectué, il est réglé généralement tous les mois. Il est composé
d’une partie fixe et d’une partie variable. La première est mentionnée dans le contrat de
travail comme étant un montant forfaitaire qui qualifie une rémunération spécialement
adaptée à la profession concernée, donc le salaire de base est le produit de la position du
travailleur à travers :
Il existe donc un lien entre le salaire (à savoir, la somme d’argent) que le salarie reçoit et la
performance individuelle ou collective. Il peut s’agir de la performance d’un salarie à titre
individuel, d’équipe ou de service, mais également d’établissements, d’entreprise ou de
groupe d’entreprises.
Afin de motiver les salaries, prendre en compte leur résultats, l’employeur à la possibilité de
faire varier la rémunération. Dans ce cas, le salaire effectivement perçu par le salarie varie en
fonction de critères qui sont définie par l’employeur.
Pour être valable, la clause des objectifs doit fixer des objectifs raisonnables, dans le sens où
il doivent être réalisable, compte tenu, de première part, de la situation économique du
secteur professionnel dans lequel intervient le salarie , de deuxième part, du niveau de
compétence de ce dernier.
Les critères doivent être objectifs, suffisamment précis et reposer sur des éléments facilement
vérifiables pour ne pas dépendre de la seule volonté de l’employeur.
20
www.https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/56cb6a441ed8b.pdf. Consulté le 03/02/2019 à
20h :05. Op.cit.
52
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Des facteurs tels que le nombre d’articles défectueux produits, les retours des clients
et le taux d’accidents du travail peuvent également être pris en compte (satisfaction de
client, sens d’engagement, esprit d’équipe…)
I. La masse salariale
53
Chapitre 2 La rémunération de personnel
1-1- Définitions :
« Montant inscrit sur la déclaration annuelle des salaires, abrégé DADS »21
« Montant figurant dans les comptes annuelle sous la rubrique frais de personnel »22
« Montant globale de la rémunération directe consacré par une organisation ou encore une
économie nationale aux salaries durant une période donnée, généralement une année »23
D’après ces définition on conclut que : « La masse salariale, est la somme des
rémunérations bruts versés aux salaries, hors rémunération en nature et cotisations
patronal sur une année »
Elle reprend l’ensemble de la rémunération directe ainsi que les charges patronales et
salariale liées à cette rémunération. Ces charges sont très diverses et concernant :
La sécurité sociale ;
21
Jean -Marie PERETTI, « Gestion des ressources humaines ». Édition Vuibert, 9éme, Paris 2000, P.257.
22
Idem
23
Sekiou LAKHDAR et autre, « Gestion des ressources humaines », édition Deboeck université, 2éme édition,
2001, Page163
24
Application sur CD ROM. Collection management, « Gestion des ressources humaines ».
25
Jean -Marie PERETTI, « Gestion des ressources humaines ». Édition Vuibert, 9éme, Paris 2000, P.259
54
Chapitre 2 La rémunération de personnel
La retraite complémentaire ;
L’assurance chômage ;
La construction logement ;
La taxe d’apprentissage ;
La taxe sur les salaires ;
Le transport.
La masse salariale fiscale (MSF) :
Elle correspond à la déclaration annuelle des salaires (DADS) et comprend :
Il s’agit de la masse salariale fiscale augmentée des indemnités non imposable incluse
dans la fiche de paie, diminuée des avantages en nature.
����� { �� × �� }
�=
(�)
Dans la vision la plus complète de cette méthode, on peut analyser la composition par
l’ancienneté de chaque catégorie. Dans ce cas, on connait l’effectif par ancienneté (Ea)
26
www.http://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/54f0a412baaad.pdf. Consulté le 03/02/2019 à
15h12.
55
Chapitre 2 La rémunération de personnel
ainsi que le salaire moyen annuel global de ce niveau d’ancienneté (Sa), dans tous les cas,
����� { �� × �� }
on vérifie que (Ec)= somme, (Ea) et (Sc)=
(�� )
Les effectifs des catégories (Ec) et des anciennetés (Ea) n’ont qu’une fonction de
pondération dans les calculs des salaires moyens.
La prévision d’une masse salariale d’une année par rapport à l’autre doit tenir compte
de différents phénomènes :
La base de calcul :
La base de calcul d’une masse salariale s’appuie sur un recensement exhaustive des
éléments de salaire stable de décembre de l’année qui précède la projection : il s’agit de
l’ensemble des éléments fixe de la rémunération comme les appointement ou les salaires
de base aussi certaines primes des lors qu’elles évoluent comme ce salaire (prime
d’ancienneté, assiduité, et autre…) Cette masse salariale dite « de base » évolue en
fonction de plusieurs paramètres liée à la politique sociale comme les augmentations
générale de salaire ou individuelles, des paramètres liée à l’évolution de l’emploi
comme les variations d’effectifs.
Ces mouvements de personnel peuvent être représenté par le schéma suivant :
27
www.http://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/54f0a412baaad.pdf. Consulté le 03/02/2019 à 15h12
.Op.cit.
56
Chapitre 2 La rémunération de personnel
(Zone 1) (Zone 3)
J F M A M J J A S O N D temps
Ou bien :
Il s’agit dans un premier temps de déterminer l’effectif attendu de l’année N+1 compte tenu
de tous les mouvements de personnel en mettant en évidence l’effectif dit stable
57
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Le niveau de la masse salariale et son évolution sont le résultat des facteurs interne et
externe à l’organisation. Qui agissent sur la quantité, la qualité et le cout de travail.
Les augmentations générales concernent tous les salariés de l’entreprise, leur objectif
c’est le maintien de l’amélioration du pouvoir d’achat.
Les interventions se fait sans changement de fonction, les augmentations peuvent être
accordée à une partie plus ou moins large du personnel pour chaque fonction connait un
progrès.
L’ancienneté :
les promotions :
Les promotions qui sont liée à la technicité peuvent avoir un impact immédiat sur le
salaire.
28
Jean- Marie PERETTI, « Gestion des ressources humaines », édition, Vuibert, 2008, paris.
58
Chapitre 2 La rémunération de personnel
l’évolution en niveau :
L’effet niveau est obtenu en comparant le cumul des enveloppes mensuelles au salaire
de base de décembre. En effet, le cumul des enveloppes mensuelle représente ce qui est
distribuer au mois de décembre de l’année prévisionnelle, puisque chaque enveloppe est en
fait distribuée du mois de son octroi jusqu'à la fin de l’année : une augmentation accordée
en juin augmente le salaire de base jusqu'à décembre.
l’évolution en masse :
L’évolution en masse s’analyse généralement d’une année par rapport à une autre, elle peut
être différente de l’évolution en niveau. La déférence provient de la date d’application de
l’augmentation.
L’effet de masse est le résultat de la division du cumul pondéré des enveloppes mensuelles
par le salaire de base de l’année N, le cumul pondéré des enveloppes mensuelles représente
le cout total des augmentations individuelle coute restant pour aller jusqu'à la fin de
l’année.
59
Chapitre 2 La rémunération de personnel
L’évolution de la masse salariale résulte des décisions prises pour l’exercice et des effets
induits qui sont les conséquences :
L’effet de noria :
Dans un service ou une section, où l’effectif est resté le même, que des
augmentations générales ont été pratiquées, se constate une réduction de la masse salariale
totale, ce phénomène de baisse, est généralement difficile à discerner au milieu des autres
évolutions.
L’effet de structure :
La simulation :
30
Jean -Marie PERETTI, « Gestion des ressources humaines ». Op.cit. P.149.
60
Chapitre 2 La rémunération de personnel
- De simuler pour les années 20n les augmentations salariales, de calculer et d’expliquer
les augmentations 20n en masse et en niveau et l’effet de rapport sur l’année 20n+1 ;
- A partir des augmentations en masse et en niveau pour l’année 20n ou de l’effet de
report acceptable pour l’année suivante, de déterminer les pourcentages et le calendrier
des augmentations salariales 20n+1.
Effet de
noria
Entrée et sortie Variation de la masse
de personnel salariale
Effet de structure
Structure et ancienneté
de personnel Effet d’effectif
Source : Annick Cohen-Haegel, « tout la fonction ressources humaines », Dunod, paris, 2002.
Figure n°4 : Evolution de la masse salariale
La déclaration annuelle des salaires est une formalité administrative obligatoire que
doit accomplir toute entreprise. Sur un document établie en fin d’année, l’employeur
repose normativement la rémunération brute et plafonnée de chaque salarie sur les quelles
sont calculée les cotisations patronale.
Le retard ou le défaut de production de la DAS dans les délais entraine l’application de
pénalité dans la limite de la déclaration.
31
Jean -Marie PERETTI, « Gestion des ressources humaines », Op.cit. Page.151.
61
Chapitre 2 La rémunération de personnel
plein, à temps partiel elle déclare également les période d’interruption d’activité durant
lesquelles le salarie n’as pas travaillé.
C’est à partir d’une déclaration annuelle de salaire que l’entreprise peut vérifier le
montant des cotisations de retraite complémentaire dues et les compares avec celle
reçues. Puis se fait la notification à l’employeur le solde des cotisations. Lorsque les
cotisations sont régularités à partir des salaires des salaires déclarés, le nombre de points
de retraite complémentaire seront calculé. Une fois le retraite complémentaire de l’année
passée calculé, seront inscrive sur le compte de salaire. Le relevé met actualisé de points,
récapitule les point obtenus tout au long de la carrière de salarie.
La rémunération régie les charges personnels par une multitude des règles en
évolution permanant avec les divers critères, elle se limite pas à l’émission de bulletin de
paie, elle englobe également les divers événements liés à la déclaration, aux organismes
sociaux et aux contributions de retraite, mutuelles, et en cas de modification du contrat.
L’existence de ses opérations est pour garantir les droits des salariés, des chefs
d’entreprises, des organismes sociaux et des droits de retraites.
Les différentes théories des salaires permettant de diversifier des formes des
salaires ce qui rend leurs calcules plus complexes et la globalisation de système de
rémunération dans les entreprises est indispensable notamment avec l’intégration des
critères déterminants la rémunération pour faciliter leur calcules.
62
Chapitre 2 La rémunération de personnel
32
LASARY, « La comptabilité générale »El Dar El Othmania, Alger, 2007.
63
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Débit Crédit
42100 Personnel rémunération dues x
Débit Crédit
64510 Cotisation à l’U.R.SSAF Cotisations aux caisses
64530 de retraites Cotisations aux ASSEDIC
64540 Sécurité sociales
Caisses de retraite
43100 A.S.S.E.D.I.C
43710 Charges sociales du mois
43720
Les œuvres sociales sont inscrites au début de compte « 647 autres charges,
patronales » ou au débit de subdivisassions. Les intitulés de ses
subdivisassions, dont la listes suit, indiquant la nature des œuvres qui
peuvent être enregistrées.
64
Chapitre 2 La rémunération de personnel
65
Chapitre 2 La rémunération de personnel
Conclusion :
66
Chapitre 3 :
La politique de
rémunération au sein
de la SAA
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Introduction :
La société algérienne des assurances (SAA) de TIZI-OUZOU joue un rôle très important dans
la protection des personnes et leurs patrimoines.
Le secteur d’activité de la SAA est le secteur de service, selon ce secteur d’activité classifie
les emplois pour établir la grille des salaires qui est un support de calculer des salaires de
chaque personne car contient l’échelle des salaires de chaque poste de l’organisation.
Le service de personnel qui est pour mission de prendre en charge de tous les frais de
personnel en collaboration avec le service de personnel et d’autre service.
67
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
L’immeuble dont dépend la SAA est situé sur le territoire de la ville de Tizi-Ouzou, plus
exactement à la nouvelle ville, en façade de la rue des frères BELHADJ et non loin de la cité
DJURDJURA et du TECHNICUM.
Il porte numéro 20 du plan de lotissement dit « Axe Technicum » élaboré par l’agence
foncière de Tizi-Ouzou et il affecte une forme quadrilatère limitée.
2- Historique de la SAA :
- La société Algérienne des assurances SAA a été créé le 12/12/1963 sous forme d’une
société mixte Algéro-Egyptienne (61%-39%).
- Le 27 mai 1966, elle est devenue à travers la gestion de monopole de l’Etat sur les
opérations d’assurances, une entreprise publique nationale.
En janvier 1976, suivant la spécialisation des entreprises d’assurance, la SAA a été chargée
de développer les segments du marché concernant les branches d’assurance suivantes :
- Automobile.
- Risques et ménages, des artisans et commerçants, des collectivités locales et autres
institutions relevant du secteur de la santé et des professionnels.
- Des assurances de personnes (accidents, vie, maladie …etc.
-En 1995, la SAA applique l’ordonnance 95/07 de janvier 1995 qui est complétée et modifiée
par la loi N°06/04 conduisant à :
68
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
La société Algérienne des assurances SAA est une société par action qui est classé au premier
rang du marché national avec un capital social de 2 milliards de Dinard et un effectif de 4645
employés.
Au fil du temps, la SAA a connu des évolutions et plusieurs organisations, toutes ces
évolutions et transformations ont conduit donc à la décentralisation de la SAA en directions
régionales dont celle de Tizi-Ouzou qui est née en 1978 , issue de l’éclatement de la direction
régionale d’Alger avec un réseau de 10 agences (T.O, Bordj Menaiél, Bouira, LNI, Azazga,
Lakhdaria, DEM , Boghni, Ain Bessem , Sour El Ghouzlane.).
Actuellement, elle couvre trois willayas : Boumerdes, Bouira et Tizi-Ouzou qui est notre
organisme d’accueil et qui dispose d’un réseau de 50 agences.
69
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
La SAA est le leader des assurances en Algérie, sa direction régionale de T.O dispose d’un
effectif de 387 employés et d’un chiffre d’affaire de 3.056.916.118.18 DA qu’il lui a permet
de pratiquer les opérations des assurances de toutes branches :
Assurances automobile.
70
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Son réseau de distribution est élargi sur 15 directions régionales dont celle de Tizi-
Ouzou.
Dans le but de réaliser les objectifs qui leur sont fixés, la direction régionale est
organisée selon les principes suivants :
- Une réorientation des activités du directeur régionale vers une meilleure prise en
charge du « commerciale » et du réseau en général et de la clientèle en particulier avec
la création du poste de directeur régional adjoint qui le décharge de la gestion courante
et de la coordination de la structure interne.
71
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
La direction régionale est placée sous responsabilité d’un directeur régionale chargé du
développement du chiffre d’affaires et de la gestion du portefeuille de l’entreprise à travers
l’assistance au réseau, la visite périodique de la clientèle, la recherche de nouveaux clients et
la surveillance du portefeuille.
Il est secondé par un directeur régional adjoint qui est chargé de l’assister dans la gestion
courante et dans la coordination des activités des structures internes à la direction régionale.
La direction de la SAA est structurée en 5 départements et possède 50 agences :
Il a pour missions de :
Il a pour missions de :
72
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Il a pour mission de :
73
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Il a pour mission de :
Il sera détaillé ci-dessous car c’est le lieu où nous avons effectué notre stage pratique.
La direction de ces deux derniers départements n’est possible que dans les grandes
directions régionales qui réalisent un chiffre d’affaire important et qui disposent d’un vaste
réseau et d’un vaste réseau et d’un effectif important.
Elles englobent les 3 wilayas : T.O, Bouira, Boumerdes dont 27 agences directes et 15
agents généraux, organisées par fonction (production, indemnisation, assurance de personne
74
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
…etc.) pour mieux assurer le contrôle interne et la polyvalence dans les branches
d’assurances.
Les agences de cette direction ont pour mission principale de développer le chiffre
d’affaire de l’entreprise et la gestion des relations contractuelles avec les assurés. Elles sont
donc chargées de la recherche de clientèle, la rédaction des contrats, la gestion des sinistres et
des prestations.
Service production.
Service indemnisation.
Service assurance de personnel.
Service finance et comptabilité
75
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Directeur régional
Service Service
recours risques
agricoles
76
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
77
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
La gestion des carrières du personnel repartie à travers les trois wilayas (T.O, Bouira,
Boumerdes).
La gestion du social et des statistiques.
A- Bureau de paie :
Il a pour missions :
78
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
79
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
DAG
Service personnel
80
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
- L’effectif de la SAA :
68 cadres supérieurs ;
139 cadres ;
88 agents de maitrise ;
83 agents d’exécutions.
Et 19 cessation : sont des effectifs indispensable (cause des maladie, mise en
disponibilité…)
Tableau n°9: nombre d’agents selon les catégories de la grille des salaires.
Catégories F M TOTAL
Cadre dirigeant 0 0 0
Exécution (1 à10) 9 74 83
Hors catégorie 0 0 0
Total 0 0 387
81
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Cadres supérieurs
Agents d'exécution
17,57%
21,44%
Maîtrises
Cadres
22,73%
35,91%
La SAA avant 2011 a utilisé un système de paiement pour les agences différent du
système utilisé actuellement, où les agents d’assurance d’agence ont été considérer comme
des travailleurs non-salariés.
L’agent d’assurance d’agence pour ses fonctions autant qu’apporteur, bénéficié d’une
rémunération sous formes de commission d’apport (apport de clientèle), calculé en
pourcentage sur primes nettes émises et perçus au titre de cette opération d’assurance et dont
le taux réglementaire en vigueur. Il peut également bénéficier d’une commission de gestion
rémunérant le coût de travaux relatifs à la gestion de son portefeuille, et les modalités de
détermination et de règlement de la commission de gestion sont précisées au contrat de
nomination de l’agent général d’assurance.
82
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
La SAA après avril 2011 a débuté de rémunérer tous ces employeurs selon un système de
paiement structuré selon une grille de salaire, cette structure est composée de plusieurs
éléments :
La partie fixe du salaire suit une grille de salaire fixe pour toute la hiérarchie, cette valeur est
arrêter avant chaque début d’exercice.
Comme toute organisation, le salaire de base ne doit pas être inférieur au Salaire Minimum
Interprofessionnel de croissance (SMIC).
La grille des salaires regroupe l’ensemble des salaires de base applicable dans l’entreprise
(voir annexe grille des salaires).
Cette grille a été élaborée par une commission interne à l’entreprise composée de
représentants de l’employeur et ceux du partenaire sociale UGTA.
Elle se compose :
Indemnité de nuisances :
L’indemnité de nuisance est accordée aux travailleurs occupant un poste de travail dont les
taches représentent des inconvénients de salissure, pénibilité, d’insalubrité, et de danger. Cette
indemnité est attribuée selon les jours travaillés effectivement au milieu nuisable.
83
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Il existe une grille (nomenclateur) de nuisance selon les postes de travail, ce sont des points
variant de 1 à 20.
L’IFSP est destinée à rémunérer des sujétions d’horaire de travail imposé par des nécessités
de service et exclusive de toute rémunération pour travaux effectués en heures
supplémentaires.
Voiture de société :
Elle est attribuée aux travailleurs, dont la fonction nécessite une voiture pour
l’accomplissement de ses taches.
Indemnité de panier :
Compte tenu de l’aménagement des horaires de travail, le travailleur est appelé à prendre son
repas sur les lieux de travail. L’entreprise lui verse une indemnité de panier dont le montant
est de cent (100) dinars par jours travaillé.
La SAA elle a instituée une indemnité de transport attribuée en fonction de l’éloignement des
lieux de résidence des travailleurs.
C’est une allocation pour salaire unique est octroyée à tout travailleurs de l’entreprise dont sa
femme n’exerce aucune activité salariale, commerciale, artisanale ou libérale.
Cette allocation dont le montant est fixé à 600 DA par mois, est versée au travailleurs
concerné sur présentation d’une attestation de non activité salariée du sa femme,
renouvelables tous les ans.
Prime d’ancienneté :
C’est une prime attribuée à l’ensemble de personnel, pour reconnaitre leur effort fourni
pendant leur vie professionnelle, elle est fixée à 2,5% par ans.
Prime de caisse :
84
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Elle est allouée à tout agent de l’entreprise dont la fonction est de manipuler habituellement
des espèces et/ou d’en assurer la garde sous sa responsabilité personnelle aux niveaux des
agences d’assurances.
�� × ���������
����� �� ������ =
100
Logement de fonction :
Elle est accordée au cadre selon la nécessité, en fonction de la distance par rapport à son lieu
de travail.
Téléphone personnel :
C’est une forme d’avantage en nature, destiné au cadre supérieur pour faciliter la
communication entre eux.
Allocation familiale :
Sont des aides financières accordés par la CNAS ; elles sont destinées aux travailleurs ayant
des enfants.
- Si le salaire de poste est inférieur à 15000 DA, le travailleur perçoit une indemnité
d’une valeur de 600 DA par enfant ;
- Si le salaire de poste est supérieur à 15000 DA, le montant de cette indemnité est fixé
à 300 DA quel que soit le nombre d’enfants.
Elle est destinée à récompenser les efforts individuels fournis par chaque travailleur sur le
plan quantitatif, qualitatif, ainsi que son comportement quotidien sur le plan de la discipline
général, de la ponctualité et de la disponibilité.
Elle est plafonnée à 15% du salaire de base, est une prime qui est attribuée mensuellement.
�� × �������
��� =
���
85
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Ce taux varie selon une mutation mensuelle basé sur Cinque critères qui sont :
1- Le rendement ;
2- Maitrise de travail ;
3- Qualité du travail ;
4- Initiative ;
5- Assiduité ;
La PRI est payée après avoir reçus au niveau de service personnel une note PRI qui figure sur
une fiche de présence (voir annexe) émise par la structure dont dépend le salarié.
Elle est destinée à récompenser l’atteinte des objectifs de production fixés par l’employeur.
Plafonnée à 45% de salaire de base, qui est attribuée trimestriellement.
-Règlement de la sinistralité ;
Donc :
�� × �������
��� =
���
Il est donc établi une relation directe entre le taux de la PRI et le taux de la PRC selon la règle
suivante :
Prime d’encouragement :
C’est une prime qui est attribuée aux travailleurs une fois dans l’année qui est égale à la
moyenne de salaire annuel toute prime confondus à condition de faire résultat positif.
L’appréciation et l’attribution de cette prime, de même que son montant est du ressort du
directeur général, sur proposition de la hiérarchie habilité à cet effet.
86
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
L’application de la prime d’ancienneté, dont le taux maximum est fixé à 50% prend effet sans
reconstitution de carrière.
�������
��� = �� ×
100
Prime de responsabilité :
Elle est destinée à sanctionner des positions professionnelles dont les titulaires auront à
assumer de façon permanente des responsabilités directes sur le travail d’autres personnes et
sur les moyens matériels et financiers de l’organisation.
Le montant du prime est fixe, il est attribué en fonction du statut (grade) de l’agent et du
nombre d’agent sous sa responsabilité hiérarchique suivante:
C’est une prime qui est attribuée mensuellement aux directeurs d’agences dont le chiffre
d’affaire réalisé entre 5 à 9 Milliards.
C’est une prime qui est attribuée mensuellement aux directeurs d’agences, dont le chiffre
d’affaire réalisé dépasse les 9 Milliards Centimes.
87
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
La SAA comme toute entreprise verse des charges sur ses salaries, outre les charges de
sécurité sociales, il existe aussi d’autres charges, qui sont :
La base de calcul est le salaire de poste, celui-ci est composé de l’ensemble des éléments
qu’on a cité précédemment sauf les remboursements comme (indemnité de véhicule,
indemnité de panier,..)
TC : Taux de cotisation
88
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Le retenu IRG ainsi retenue sur la paie est versée mensuellement, par l’employeur, à
l’administration des impôts.
La rémunération Directe
Compléments individuels
(primes, ancienneté…)
Téléphone personnel
Rémunération globale
89
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
La politique de rémunération est régie par des lois. L’employeur offre des augmentations à ses
salaries par décision de l’Etat.
La SAA possède une politique de rémunération variable qui est centrée sur le mérite. Elle vise
à développer les compétences et la motivation des salaries, en éveillant chez eux le désir
d’être associés au sucés de l’entreprise.
Le tableau suivant expose une évolution historique de la masse salariale globale de la SAA,
ainsi de son effectif globale pour la période 2014 à 2018.
Source : SAA
90
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
2- L’nterprétation du tableau :
L’effectif de la SAA à baisser de 9 agents par rapport à l’exercice de 2014. Cette baisse est
due aux départs en retraites, démissions.
La masse salariale à contrairement à l’effectif, augmenter par rapport à 2015 de 8 010 146,6
DA et cela malgré :
L’effectif inscrit de la SAA qui était de 387 agents au 31/12/2016 à enregistré une baisse de
43 agents.
91
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
- 7 agents licenciés.
Aussi la masse salariale a enregistré une réduction de 20 933 882,8 DA par rapport à l’année
2016 suite aux rappels pour les retraités.
La masse salariale a augmenté de 5315904,29 par rapport à l’année 2017. Cette augmentation
s’explique par :
La DAS est faite chaque année, fin décembre. Elle porte sur le total des 12 mois de
salaires de l’exercice en cours, perçus par chaque travailleur nommément.
Il s’agit bien entendu des salaires de poste soumis à cotisation.
Le montant de la DAS est versé à la CASORALE territorialement compétente (CNAS de
Tizi-Ouzou).
La déclaration annuelle des salaires est structurée comme suit :
Source : DRH
92
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
4- La comptabilisation de la paie :
93
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
Conclusion :
Les salaires ont des obligations fiscales à payer suivant un barème et s’évalue selon le
poste occupé.
La SAA assure le payement des salaires par le bulletin paie qu’a le rôle de sauvegarder les
droits de salarie en terme de paiement des obligations fiscale ainsi de leur retraite.
94
Chapitre 3 La politique de rémunération de la SAA
95
Conclusion
générale
Conclusion générale
Il convient de rappeler que chaque entreprise possède une spécificité, ce qui veut dire
que la politique de rémunération doit être propre à cette dernière. De là, nous avons voulu
faire de ce mémoire une clarification concernant les aspects de la politique de rémunération
au niveau de l’organisation d’assurance SAA, à l’issue de cette étude, il convient de retenir ce
qui suit :
- Avant 2011 la SAA considère les agents d’assurance d’agence comme des travailleurs
non-salariés, et leur rémunération se fait à partir d’un pourcentage calculé des commissions
qu’ils apportent.
- Depuis 2011 la SAA assemblent tous ces employés (agences et direction) pour les
rémunérer avec un seul et unique système qui est reposé sur les grilles salariales dans
lesquelles les postes sont précisés et associés à la fourchette de salaire. Ces dernières sont
déterminées à partir des différentes conventions collectives et tiennent compte de niveau
d’étude et de l’ancienneté. Ce système est structuré et composé de deux parties la directe qui
se décompose au salaire de base (partie fixe) et salaire de performance ou bonus (partie
variable) et diverses primes et retenues. Donc la SAA possède une politique de rémunération
collective et variable qui est un levier essentiel pour améliorer la productivité des salariés.
Néanmoins, nous savons que toutes les entreprises quelle que soit sa taille, privée ou
public ne sont pas parfaites et éprouvent un certain nombre de malaises et cela pour diverses
raisons qui peuvent être soit interne soit externe. La SAA n’échappe pas à cette règle
générale, elle est accusée, à tort ou à raison de taus les maux.
- Nous avons remarqués qu’au sein de l’organisation SAA, il y a quelques postes qui
sont mal évalués c’est-à-dire qu’il y a quelque agents d’exécution qui sont classes aux
maitrise et vice versa ;
- Les grilles de salaires ne font pas des heureux et dans la pratique, elles ne sont pas
forcément appliquées du meilleur des manières ! par ailleurs, il est à noter que les
96
Conclusion générale
- Réduire l’écart des salaires entre les cadres et les autres catégories ;
- La grille de salaire doit être communiquée pour tous les salariés ;
- Il faut planifier les besoins en personnel
Pour conclure, les conditions dans lesquelles cette étude a été effectuée, notamment la
contrainte de temps, le manque d’ouvrages portant sur la rémunération au sein des
assurances et le manque de moyens, et surtout la difficulté d’accéder aux données de la
SAA, nous nous ont pas permis de réaliser une étude plus exhaustive.
Pour arriver à des résultats plus solides scientifiquement, il est par ailleurs
nécessaire de prolonger notre étude par d’autres recherches, dans le domaine où on
peut considérer qu’elle est ouverte.
97
Bibliographies
Bibliographies
I. Ouvrage :
99
Bibliographies
IV. Revus :
Gérad Donnadieu du salaire la rétribution, pour une nouvelle approche des
rémunérations, 2éme édition, revue et augmenté, El liaison 1993.
V. Lois et décrets :
Loi n°63-197.
Loi n°06-04 de 20-02-2006
Ordonnance n°95-07 de 25-01-1995
Ordonnance n°66-127 de 27-05-1960
VI. Dictionnaires :
HENRI MAHE de boislandelle, « Dictionnaire de gestion », Ed
Economica, paris.
www.http://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/54f0a412baaad.p
df. Consulté le 03/02/2019 à 15h12.
100
Liste des
tableaux et
figures
La liste des tableaux
Tableau 9 : Les nombres d’agents selon les catégories de la grille de salaire --------------------------- 81
Figure n°01 : Répartition du total de l’effectif par société d’assurance en Algérie 2015 ------------ 22
Figure n°02 : Structure du total de l’effectif par catégorie socioprofessionnelles en 2015 ---------- 22
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. I
DEDICACES ............................................................................................................................ II
SOMMAIRE ........................................................................................................................... III
LISTE DES ABREVIATIONS.............................................................................................. IV
Introduction général ................................................................................................................. 1
Chapitre I : Le marché Algérien des assurances ....................................................................5
Introduction ................................................................................................................................5
Section 1 : l’évolution historique des assurances en Algérie .................................................6
1. La période coloniale ....................................................................................................................6
2. L’étape de transition .........................................................................................................7
3. L’étape de monopole de l’Etat (de 1966 à 1995) ............................................................ 7
4. La période de libéralisation ............................................................................................. 8
Conclusion ................................................................................................................................ 25
Chapitre II: La rémunération de personnel ......................................................................... 27
Introduction .......................................................................................................................... 27
Section 01 : Définition, concept, et contexte de rémunération ........................................... 28
1. Définition de rémunération .......................................................................................... 28
2. Le contenu de la rémunération ..................................................................................... 28
2.1 La rémunération extrinsèque ................................................................ 29
2.1.1. Directe .................................................................................................... 29
Table des matières
2.1.2. Indirecte .................................................................................................. 29
2.2.La rémunération intrinsèque .................................................................................... 30
3. Les facteurs déterminants de la rémunération… ............................................................... 30
4. Les objectifs de la rémunération ........................................................................................ 31
4.1. Les objectifs sociaux ............................................................................................... 31
4.2. Les objectifs économiques ...................................................................................... 32
4.3. Les attentes des employeurs et les salaries............................................................. 32
5. Classification des emplois… ........................................................................................... 33
5.1. Les méthodes de classification des postes .............................................................. 33
5.2. La grille des salaires ................................................................................................ 35
5.2.1. Définition de la grille des salaires ....................................................... 35
5.2.2. La construction de la grille des salaires................................................35
5.2.3. Les ratios des conséquences de la grille de salaires ............................... 36
5.2.4. Les éléments essentiels qui doivent figure dans la grille des salaires….37
6. Le rôle de la convention collectif ....................................................................................... 37
Section 02 : Le système et les politiques de rémunération ............................................. 38
I. Le système de rémunération .................................................................................. 38
1. Définition de système de rémunération… ................................................................... 38
2. Les contraintes de système de rémunération ............................................................... 38
3. Les caractéristiques de système de rémunération......................................................... 40
4. La structure des systèmes de rémunération… ........................................................... 41
5. Les composantes de la rémunération............................................................................42
5.1. La rémunération directe .........................................................................................43
5.2. La rémunération indirecte ................................................................................... 44
II. Les politiques de rémunération ............................................................................. 48
1. La politique de rémunération individuelle..............................................................48
1.1. Définition ........................................................................................................ 48
1.2. Les objectifs de la rémunération individuelle...................................................49
1.3. Les inconvénients et les avantages de la rémunération individuelle ................ 49
2. La politique de rémunération fixe ....................................................................... 49
2.1. Définition ......................................................................................................... 49
2.2. Le salaire de qualification.................................................................................49
2.3. Les avantages et inconvénient de la rémunération fixe .................................... 51
3. La politique de rémunération variable ................................................................ 51
3.1. Définition ............................................................................................... 52
3.2. Les critères de la rémunération variable ....................................................... 52
3.3. Les avantages et inconvénients de la rémunération variable ........................... 52
Conclusion… ........................................................................................................................... 65
CHAPITRE III : LA POLITIQUE DE REMUNERATION DE LA SAA ........................ 67
Introduction .............................................................................................................................. 67
Section 01 : Historique et l’organisme général de la SAA .................................................. 68
I. Situation géographique, historique, missions, activités et objectifs de la SAA..…68
1. Situation géographique de la SAA ......................................................................... 68
2. Historique de la SAA ............................................................................................. 68
3. Mission principal de la SAA ............................................................................... 69
4. Champs d’activités de la SAA ...............................................................................70
5. Les objectifs de la SAA ......................................................................................... 70
II. L’organisation administrative de la SAA de T.O ................................................. 71
1. Les principes d’organisation de la SAA .......................................................... 71
2. Structuration de la direction régionale SAA de T.O ....................................... 72
2.1. Les départements ........................................................................................ 72
2.2. Les agences ................................................................................................74
2.3. L’organigramme de la direction générale de la SAA ................................. 76
3. Détermination de champ d’étude de la DAG ................................................... 77
3.1. Les missions de la DAG ............................................................................. 77
3.2. Organisation du département administration générale ............................... 77
3.2.1. Présentation de la structure d’accueil ............................................. 77
3.2.1.1. Les missions de service de personnel ................................... 77
3.2.1.2. Son organisation ....................................................................... 78
3.2.1.3. L’organigramme de la DAG.....................................................80
Conclusion ................................................................................................................................ 94
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 96
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. V
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES ............................................................................. VI
ANNEXES .............................................................................................................................. VII
TABLE DES MATIERES .................................................................................................. VIII
Résumé
Dans l’économie toute entière les enseignes existants à part les associations, doivent déterminer
des prix d’une manière équitable en contrepartie du travail fournit par l’employé. D’une façon
plus large la rémunération c’est tout somme ou tout avantage accordé à l’occasion de travail dans
le cadre de l’entreprise ayant pris le travailleur en charge. La question de rémunération est d’une
dimension stratégique pour les organisations, en raison de son impact aussi bien économique que
social. Il y a tout intérêt de soigner l’élaboration de la mise en œuvre d’une politique de
rémunération car elle a un impact direct sur la motivation des salariés, mais aussi leur attraction
et fidélisation. En effet, cette dernière ne doit pas être négligée sous peine de démotivation.
Parmi ces enseignes concernés par cette nécessité on prend le cas des assurances qui possède
une spécificité dans sa politique de rémunération propre elle comme toute les autres entreprise.