Activité Antimicrobienne Des HE

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement
nseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université A. MIRA - Bejaia

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie


Département de microbiologie
Filière : Sciences Biologiques
Option : Ecologie microbienne

Réf :..........................

Mémoire de Fin de Cycle


En vue de l’obtention du diplôme

MASTER

Thème
Activité antimicrobienne des huiles
essentielles

Présenté par :
NEDJAI Ibtissem et NEDJAI Salma
Soutenu le : 18 Juin 2017

Devant le jury composé de :

M. NABTI El Hafid. Pr Président


M. ADJEBLI Ahmed. MCB Encadreur
Mme BENDALI Farida. MCA Examinat
Examinatrice
M. CHIKHOUNE Amirouche. MCB Invité

Année universitaire : 2016


201 / 2017
Remerciements
Nous remercions Dieu tout puissant de nous avoir donné le courage et la
patience pour réaliser ce modeste travail.

Nous tenons tout particulièrement à adresser nos plus vifs remerciements,


à notre promoteur, Mr ADJEBLI, d’avoir accepté de nous encadrer et de nous
avoir laissé la liberté nécessaire à l’accomplissement de notre travail, tout en y
gardant un œil critique et avisé. Merci pour sa rigueur scientifique, ses conseils
ainsi que sa sympathie. Nous le remercions également de nous avoir
responsabilisées tout au long de notre travail.

Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements et notre profonde


gratitude à Mr CHIKHOUNE. Nous le remercions de nous avoir accueillies au
sein de son laboratoire.

Un grand et respectueux remerciement à Mr NABTI et Mme BENDALI,


de nous avoir fait l’honneur d’examiner notre travail. Veillez accepter
l’expression de notre profond respect.

Nous tenons aussi à exprimer nos sincères remerciements et notre profonde


gratitude a tous ceux qui ont contribué de loin ou de prés pour la réalisation de
ce travail, en particulier Mr ADJAOUD, Mr LADJOUZI, Mme LAHOUCHE et
Mme DJAFRI, pour leur gentillesse et leurs précieux conseils.
Dédicaces
Aux êtres les plus chers a mon cœur, mon père Mohand et ma mère Nacera, qui ont
consacré leur noble existence à bâtir la mienne. De ma vie je ne saurai assez leur exprimer
mon affection, ma reconnaissance et mon amour.

A mes adorables frères Fahim et Nadir qui ont été toujours la à mes cotés, qui m’ont
aidé en toute étape de ma vie.

A ma chère sœur Ayda, son époux Moussa et mon petit neveu Youba adoré, qui font une
partie de mon bonheur.

A mon fiancé Aziz, qui a su de loin m’encourager et me soutenir.

A ma deuxième maman, Mme Moussaoui Leila, qui m’a apprit beaucoup de chose et
qui m’a toujours encouragé.

A ma chère cousine, ma binôme et ma jumelle de cœur Selma, avec qui j’ai grandit, et
que je partage ce moment si précieux.

A toute ma famille, oncles et tantes, cousins et cousines, petit et grand, sans exception.
A la mémoire de mon grand père Abdelmadjid qui m’a toujours tenu la main et qui ne m’a
jamais lâché de son existence.

A tous mes amis, et toute personne que je connais, a toute la promotion Master II
Ecologie microbienne 2017.

IBTISSEM.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à ceux qui me sont chers,

A la mémoire de mon père

Ce travail est dédie à mon père, qui nous a quitté très tôt, et qui est toujours présent
dans nos cœurs. J’espère que, du monde qui est le sien maintenant, il apprécie cet
humble geste, preuve de reconnaissance de sa petite fille qui a toujours prié pour lui
.Que Dieu, tout puissant, te garde dans son vaste paradis.

A ma chère mère

Aucune dédicace ne serait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour
tous les sacrifices que tu n’as cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon
enfance et même à l’âge adulte. Tu as toujours été le père et la mère, rien au monde ne
vaut les efforts fournis jours et nuit pour mon éducation et mon bien être, toute cette
abnégation dont tu as fait preuve afin que je devienne ce que je suis, je t’en serai
éternellement reconnaissante. Que Dieu, tout puisant, te préserve et t’accorde la
bonne santé, longue vie et bonheur.

A mon chère adorable et unique frère Adel, et son épouse Ryma.

A ma chère adorables et unique sœur Assia, et son fiancé Salah.

A ma chère binôme Ibtissem, et son fiancé Aziz.

A toute ma grande famille (en particulier mon oncle Mohand).

A tous mes amis.

A toute la promotion master II Ecologie microbienne 2017.

SELMA
SOMMAIRE

Liste des abréviations

Liste des figures

Liste des tableaux

Liste des annexes

Introduction………………………………………………………………..01

Partie bibliographique
Chapitre 1 : LES PLANTES MEDICINALES ET LEURS SUBSTANCE
ANTIMICROBIENNE

Partie I : les plantes médicinales

1 Généralité…………………………………………………………………..…..3
2 Les plantes médicinales en Algérie …………………………………………....3
3 Exemples de quelques plantes médicinales……………………………….........4
3-1 Citronnier…………………………………………………………......…...4
3- 1-1 Description botanique…………..............................................................4
3- 1-2 Classification ………………..................................................................4
3- 1-3 Propriétés médicinales de Citrus ………..…….……………..……...…5
3-2 La lavande…………………………………………………….…....….....5
3- 2-1 Description botanique……………………………………………….…5
3- 2-2 Classification ……………………………………………………….…5
3- 2-3 Propriétés médicinales de Lavandula ……………………………….....6
3-3 Thymus…………………………………………………………………....6
3- 3-1Description botanique………………………..………….……..….……6
3- 3-2 Classification ...………………………………………………….….....6
3- 3-3 Propriétés médicinales du Thymus……………………………..………7
4- Autres plantes médicinales…………………………….....………….………..7

Partie II : les huiles essentielles

1- Définition……………………………………………………………........….8
2- Répartition et localisation des huiles essentielles……………………........….8
3- Caractéristiques physiques …………………………….....………...………..8
4- Composition chimique…………………………………..…………...……….8
5- Méthodes d’extraction des huiles essentielles……………………….......…..9
5- 1 Distillation et entrainement à la vapeur …………………………..……..…9
5- 2 Hydrodistillation …………………………………..…………………..…..9
5- 3 Extraction par solvants volatils …………………………….………….....10
5- 4 Extraction par enfleurage …………………………….………………..….10
6- Domaines d’utilisation des huiles essentielles………………....……..…….11
6-1 En pharmacie…………………………………...….……….…………..…11
6-2 En cosmétologie………………………...…….……………………….…..11
6-3 En industries agroalimentaires………………………………....…….....…11
6-4 En agriculture……………………………………….………………....…..12
7- Conservation des huiles essentielles………………………………..………..12

PARTIE EXPERIMENTALE

Chapitre 2 : MATERIEL ET METHODES


1- Matériel……………………………………………………..…………..….13
1- 1 Matériel végétal ………………………………………..……………….13
1- 2 Microorganismes …………………………………………….……….…14
2- Méthodes……………………………………………………………….15
2- 1-1 Méthode d’extraction………………………………...…………15
2- 1-2 Rendements……………………………………………………...16
2- 1-3 Préparation des dilutions………………………………………...16
2- 2 Activité antimicrobienne …………………………………...…….17
2- 2-1 Activité antibactérienne …………………………………..……17
2- 2-2 Activité antifongique………………………………………...….19

Chapitre 3 : RESULTATS ET DISCUSSION

1- Résultats……..…………………………………………………..….…21
1- 1 Extraction des huiles essentielles………………………………....21
1- 2 Activité antimicrobienne ………………………………………....22
1- 2-1 Activité antibactérienne…………………………………...…....22
1- 2-2 Activité antifongique……………………………………..…....26
2- Discussion générale…………………………………………………..30

CONCLUSION ET PERSPECTIVES ….………………………………33

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………….…………34

Annexes
Liste des figures

Figure 1 : Morphologie du Citrus……………………………………………………….……4

Figure 2 : Morphologie de Lavandula………………………………………………………..5

Figure 3 : Morphologie du Thymus……………………………………………………….….6

Figure 4 : Appareillage utilisé pour l’hydrodistillation ……………………………………..10

Figure 5 : Présentation de l’hydrodistilateur utilisé pour l’extraction des huiles


essentielles……………………………………………………………………………………15

Figure 6 : Schéma représentatif de l’aromatogramme………………………………………17

Figure 7 : Etapes de réalisation du test de l’activité antibactérienne………………………..18

Figure 8 : Etape de repiquage des champignons …………………………………...……….19

Figure 9 : Test de confrontation directe ……………………………………………..………20

Figure 10 : Rendements des huiles essentielles de Thymus, Citrus et Lavandula…………..21

Figure 11 : Activité antibactérienne des différentes concentrations de Thymus sur les quatre
bactéries……………………………………………………………………………………...23

Figure 12 : Activité antibactérienne des différentes concentrations de Lavandula sur les


quatre bactéries………………………………………………………………………………24

Figure 13 : Activité antibactérienne de différentes concentrations de Citrus sur les quatre


bactéries………………………………………………………………………………….…..25

Figure 14 : Activité antibactérienne de Thymus …………………………………………....25

Figure 15 : Activité antibactérienne de Citrus………………………………………….…..26

Figure 16 : Activité antibactérienne de Lavandula ………………………………………..26

Figure 17 : Activité antifongique de différentes concentrations de l’extrait de Thymus vis-à-


vis des quatre champignons…………………………………………………………….…..27

Figure 18 : Activité antifongique de différentes concentrations de l’extrait de Citrus vis-à-vis


des quatre champignons……………………………………………………………….……27
Figure 19 : Activité antifongique de différentes concentrations de l’extrait de Lavandula vis-
à-vis des quatre champignons………………………………………………………………..28

Figure 20 : Activité antifongique de Thymus vis-à-vis des champignons ………………….28

Figure 21 : Activité antifongique de Citrus Vis-à-vis des champignons ...…………….…...29

Figure 22 : Activité antifongique de Lavandula vis-à-vis des champignons………………..29


Liste des tableaux

Tableau I : Quelque plantes médicinales et leurs propriétés…………………..…………7

Tableau II : Présentation des plantes utilisées……………………………………..…….13

Tableau III : Origine et caractéristiques des souches bactériennes utilisées…………....14

Tableau IV : Origine et caractéristiques des souches fongiques utilisées……………....14

Tableau V : Concentrations des huiles essentielles utilisées………………..…….……16

Tableau VI : Quantités et rendements en huiles essentielles des plantes étudiées……...21


Liste des abréviations

°C : Degré Celsius.

Cm : Centimètre.

DMSO : Diméthylsulfoxyde.

DO : Densité Optique.

g : gramme.

l : litre.

M-H : Muller Hinton.

PDA : Potato Dextrose Agar.

UFC : Unité Formant Colonie.

µl : Microlitre.
Liste des annexes
Annexe I : Composition des milieux de cultures.

Annexe II : Résultats de l’aromatogramme.

Annexe III : Résultats du test de la confrontation directe.


Introduction
Introduction :

Depuis des milliers d’années, l’humanité a utilisé diverses plantes trouvées dans son
environnement, afin de traiter et de soigner toutes sortes de maladies, ces plantes représentent
un réservoir immense de composés potentiels attribués aux métabolites secondaires qui ont
l’avantage d’être d’une grande diversité de structures chimiques et ils possèdent un très large
éventail d’activité biologique. Cependant, l’évaluation de ces activités demeure une tache très
intéressante qui peut faire l’intérêt de nombreuses études. Dans la lutte perpétuelle contre les
infections microbiennes, les antibiotiques ont été considérés comme l’arme absolu. Mais le
phénomène de l’antibiorésistance à travers les différents genres et espèces et les effets
secondaires des médicaments de synthèse, sous-estimé ont remis d’actualité la phytophiliéres
(Mazari et al., 2010).

Le développement des techniques d’analyse chimique a permis de révéler qu’une


espèce végétale peut synthétiser des milliers de constituants chimiques différents, ceux-ci
appartiennent à deux types de métabolismes : primaire et secondaire. Le métabolisme
secondaire, modelé par le temps et l’évolution, caractérise le profil chimique original de
chaque espèce végétale, conduisant à une grande biodiversité moléculaire (Wichtel et al.,
1999). Dans le réservoir chimique des plantes, les huiles essentielles représentent des
molécules de fortes valeurs, utilisées dans la pharmacologie car elles ont un effet spécifique
sur d’autres organismes (Remmal et al., 1993). En cosmétologie, comme base de fabrication
de parfum et de produits dermatologiques. En agroalimentaire pour rehausser le gout,
parfumer et colorer les aliments et leur conservation. Les huiles essentielles ont un spectre
d’activité très large due principalement à leur grande affinité grâce a leur natures, pour cela,
les activités antibactériennes de ces produits ont été rapportées dans de très nombreux travaux
(Bouzouita et al., 2008).

Un intérêt considérable a été suscité aux huiles essentielles extraites à partir de plantes
aromatiques et dotées d’activités antimicrobiennes vis-à-vis des microorganismes pathogènes,
(Alzoreky et Nakahava, 2003). De nombreuses études ont été réalisées en vu de l’estimation
du pouvoir antiseptique des huiles essentielles depuis très longtemps, en 1881 Koch testa
l’action bactéricide de l’huiles essentielle de térébenthine sur les spores de charbon,
Chamberland (1887) étudia l’activité des essences d’origan, de cannelle et de girofle sur
Bacillus, en 1919 Bonnaure étudia le pouvoir antiseptique des lavandes.
A cet effet, et dans le cadre de la valorisation de la flore Algérienne en général, on
s’est intéressé aux espèces des familles de Rutaceae et Lamiaceae qui sont l’une des familles
les plus utilisées comme source d’extraits à fort pouvoir antimicrobien à l’échelle mondiale.
Les plantes sur lesquelles a porté notre choix sont : Thymus vulgaris, Citrus limon et
Lavandula angustifolia vis-à-vis de souches bactériennes pathogènes (Enterococcus faecalis,
Escherichia coli, Bacillus subtilis, Klebseilla pneumoniae) et des souches fongiques
phytopathogénes (Aspergillus niger, Aspergillus flavus, Mucor sp., Botrytis cinerea).
Partie Bibliographique
Chapitre I :
Les plantes médicinales et leurs substances
antimicrobiennes

« Le don d’une plante utile me parait plus précieux que la


découverte d’une mine d’or et d’un monument plus durable qu’une
pyramide » Bernardin de Saint-Pierre.
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

Partie I : Les plantes médicinales


I. 1 Généralités

Le savoir traditionnel ancestral se transmettant de génération en génération est devenu


aujourd’hui une mine d’information extrêmement précieuse pour l’industrie pharmaceutique
(Fouché et al., 2000). Les effets des plantes médicinales sont traditionnellement connus mais
leurs vertus thérapeutiques peuvent varier en fonction de la partie utilisée de la plante
(Colette, 2004). La pharmacopée s’oriente de plus en plus vers les traitements à base de
plantes car la créativité et l’efficacité de la synthèse chimique a atteint ses limites (Iserin,
2001).

Une plante est dite médicinale lorsqu’elle est inscrite à la pharmacopée et qu’elle
présente des propriétés préventives ou curatives à l’égard des maladies humaines ou animales
(Moreau, 2003). Ce sont des plantes utilisées en médecine traditionnelle dont au moins une
partie possède des propriétés médicamenteuses, leur action provient de leur composition
chimique (métabolites primaires ou secondaires) ou des synergies entre les différents
composés présents (Sanago, 2006).

Une plante médicinale est généralisée si elle obéit à plusieurs critères à savoir si elle
présente ou pas de phénomène de toxicité, son utilisation pour une indication donnée dans
plusieurs pays et la posologie précise (Colette, 2014).

Les plantes médicinales ont joué un rôle essentiel dans le développement de la culture
humaine dans le monde. Il est estimé que les ressources de nouveaux médicaments et de
nombreux médicaments modernes sont produits indirectement à partir de plantes (Reddy et
al., 2014).

Les plantes médicinales sont riches en molécules actives d’intérêt multiple mis à profit
dans plusieurs domaines y compris, la cosmétologie, la dermopharmacie, l’alimentation et les
diverses industries (Bahorun, 1997).

I. 2 -Les plantes médicinales en Algérie :

Les plantes médicinales trouvent encore leurs indications thérapeutiques dans le


traitement de plusieurs maladies en Algérie et cela grâce à son climat très diversifié, les
plantes poussent en abondance dans les régions côtières, montagneuses et également

Partie bibliographique 3
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

sahariennes. Ces plantes constituent des remèdes naturels potentiels qui peuvent être utilisés
en traitements curatifs et préventifs (Belouad, 1998 ; Mahmoudi, 2006).

La richesse et l’originalité de l’étude de la flore algérienne présente un intérêt


scientifique fondamental pour la connaissance de la pharmacopée traditionnelle, et le domaine
de la valorisation des substances naturelles. La diversité et la fertilité du sol qui caractérisent
les différentes régions d’Algérie influencent sur la qualité et la composition chimique des
plantes médicinales, ce qui les dote de caractéristiques spécifiques (Baba Aissa, 1991).

On peut classer les plantes médicinales comme une source naturelle renouvelable, c'est-
à-dire, que l’apparition et la disparition des plantes se fait périodiquement et continuellement
dans des saisons définies par la nature. Ces ressources subissent des dégradations
irréversibles, comme on l’assiste aujourd’hui en Algérie (Mokkadem, 1999).

I. 4- Exemples de quelques plantes médicinales


I. 4-1 Citronnier
Noms communs : Citronnier, Limonier, Citron.
Nom scientifique : Citrus limon.
Parties utilisées : Feuilles, fruits, écorce et pépins.
Climat : Méditerranéen, semi-tropical, tempéré, supporte très bien la canicule mais craint la
sécheresse
Sol : Léger, sableux, humus ou terreau
 Description botanique :
Citronnier, arbre poussant sous les climats chauds, pouvant atteindre 7 mètres de haut,
et de 3 jusqu'à 5 mètres de largeur, caractérisé par la persistance de son feuillage (Elsevier,
2016). La Figure 1 illustre la morphologie de Citrus.
 Classification :
-Domaine : Biota
-Règne : Plantae
-Sous régne : Viridaeplantae
-Classe : Equisetopsida
-Ordre : Sapindales
-Famille : Rutaceae
-Genre : Citrus Figure 1 : Morphologie du Citrus
- Espèce : Citrus limon

Partie bibliographique 4
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

 Propriétés médicinales :
Le citronnier est connu pour son utilisation contre plusieurs infections ou maladies
infectieuses tels que la tuberculose pulmonaire et osseuse, les états fiévreux, les ulcères
d’estomac, l’insuffisance hépatique, les vomissements ainsi que le paludisme et il sert aussi à
prévenir les épidémies. Pour cela, diverses formes d’applications sont possibles, on peut
utiliser le jus de citron en cure, comme il est possible d’utiliser ses huiles essentielles
(Morigane).
Parmi toutes les huiles essentielles, c’est celles du citron qui fait l’objet de la plus
grande production au niveau mondiale, en aromathérapie elle fait partie des huiles essentielles
incontournables dans le conseil pharmaceutique (Iserin, 2001).
I. 4-2-Lavandula :

Nom commun : Lavande, Lavande officinale, aspic, Lavandin.

Nom scientifique : Lavandula angustifolia.

Parties utilisées : Sommités fleuries.

Habitat et origine : Plante originaire des montagnes du bassin méditerrané, aujourd'hui elle est
cultivée à travers le monde, partout où elle peut trouver du soleil à profusion.

 Description botanique :
La lavande est un sous-arbrisseau vivace, caractérisé par ses feuilles linéaires et
persistantes portant des épis au bout de ses tiges, sa hauteur peut atteindre 1 mètre, ses fleurs
sont bilabiées bleues pourpre à violettes, elles représentent les parties les plus aromatiques de
la plante (Morigane). La Figure 2 illustre la morphologie de Lavandula.
 Classification :
Règne : Plantae
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Lamiales
Famille : Lamiaceae
Genre : Lavandula
Espèce : Lavandula strikas
Figure 2 : Morphologie de Lavandula

Partie bibliographique 5
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

 Propriétés médicinales :
La lavande est utilisée contre plusieurs maladies, y compris, les spasmes, les
insomnies, les maladies infectieuses, les affections des voies respiratoires (asthme, bronchite,
tuberculose…). Pour cela, il est possible de l’utiliser sous forme d’infusion, ou d’utiliser ses
huiles essentielles qui sont riches en Linalol et l’acétate de linalyl. Sa toxicité est quasiment
nulle, d’où l’usage sécuritaire de cette huile essentielle devenue incontournable (Iserin,
2001).
I. 4-3 Thymus :

Nom : Thym.
Nom scientifique : Thymus vulgaris.
Parties utilisées : Feuilles, fleurs, Huiles essentielles rectifiées (sans substance irritantes).
Origine : Europe du sud.
Habitat : Originaire de l’ouest des régions méditerranéennes (Ozcan et Chalchat, 2004).
 Description botanique :
Le thym est un sous arbrisseau ramifié à tiges ligneuses, ne dépasse pas les 40 cm de
hauteur, retrouvé un peu partout sur le pourtour Ouest du bassin méditerranéen, caractérisé
par ses tiges portant de nombreuses petites feuilles pointues très odorantes, ses racines
forment une touffe dense ce qui permet a la plate de pousser n’importe où (Iserin, 2001). La
Figure 3 illustre la morphologie de Thymus.

 Classification
Régne : Plantae
Sous régne : Tracheobionta
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Lamiales
Famille : Lamiaceae
Genre : Thymus

Figure 3 : Morphologie du Thymus

Partie bibliographique 6
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

 Propriétés médicinales :
Le Thym est excellent contre plusieurs maladies y compris la bronchite, la pleurésie,
les déficiences nerveuses, l’hypotension, la chlorose, les infections pulmonaires, la
tuberculose et l’asthme. On s’en sert aussi pour traiter les parasites intestinaux, les infections
urinaires et les infections dues au froid (Jiminez-Arellanes et al., 2006). Pour cela nous
pouvons prendre du Thym comme condiment dans nos potages, ou le prendre en infusion
constitué d’une branche de Thym, comme nous pouvons prendre de l’huile essentielle de
raison de 3 a 5 gouttes en solution alcoolique ou dans du miel (Iserin, 2001).

I. 5- Autres plantes médicinales :


Parmi les ressources naturelles les plantes médicinales et aromatiques jouent un rôle
non négligeable dans le cadre de la valorisation du patrimoine naturel, elles sont importantes
pour la recherche pharmacologique et l’élaboration des médicaments grâce à leur efficacité à
traiter diverses maladies TableauI. L’utilisation des plantes en phytothérapie est très ancienne
et connait actuellement une région d’intérêt du public vu leur disponibilité et grande diversité
(Ameenah, 2006).

Tableau I : Quelques plantes médicinales et leurs propriétés.


Plante Habitat Propriétés Références

Région Agent calmant de (Iserin, 2001).


Camomille méditerranéenne, très douleur de colique,
Tanacetum parthenium répandue en Europe d’indigestion, de
dents…

Romarin Les régions du bassin Antispasmolytiques, (Singletary et


Rosmarinus méditerranéen ; les soulagement des Nelshopen, 1991).
contrées de l’Europe. douleurs (Lemonica et al.,
respiratoires, 1996 ; Souza et
inhibition de la al., 2008).
genèse des tumeurs.
Tidikth Nord Algérien Remède efficace (Mekious et al.,
Pistacia Sud d’Europe contre : l’asthme, la 1997).
diarrhée, l’ulcère (Polesse, 2010).

Partie bibliographique 7
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

gastrique.
Menthe Origine : Europe Utilisée contre : (Sulieman et al.,
Mentha Répandu sur tous les l’indigestion, la 2010).
continents fatigue générale, les (Charles, 2013).
spasmes gastriques,
le choléra …

Partie II : Les huiles essentielles

II. 1. Définition :
Une huile essentielle appelée aussi essence est un mélange de substances aromatiques
volatiles peu complexe issue et produit par les plantes comme moyen de défense contre les
ravageurs phytopathogénes (Lahlou, 2004).
II. 2. Répartition et localisation des huiles essentielles :

Les huiles essentielles peuvent être présentes dans différents organes végétaux :
feuilles, fleurs, écorces, bois, racines des rhizomes, fruits et graines (Bruneton, 1999).

II. 3. Caractéristiques physiques des huiles essentielles :

Les HE possèdent en commun un certains nombres de propriétés physiques (Bardeau,


1976 ; Legrand, 1978 ; Lemberg, 1982 ; Bruneton, 1999) :

 Elles sont solubles dans : l’alcool, l’éther, le chloroforme, les huiles fixes, les
émulsifiants et dans la pluparts des solvants organiques.
 La densité est généralement inferieure à celle de l’eau.
 Elles ont un indice de réfraction élevé.
 Elles sont très altérables et sensibles à l’oxydation.
 Elles sont liquides à température ambiante.
 Elles sont incolores ou de couleur jaune pale.
 Elles sont volatiles, ce qui les différencie des huiles fixes (Roux et Catier, 2007).

II. 4. Composition chimique


La composition des huiles essentielles est très complexe, ce sont des mélanges
fortement variables et analysables, ces constituants appartiennent, de façon quasi exclusive, à
deux groupes caractérisés par les origines biogénétiques distinctes : le groupe des terpénoides

Partie bibliographique 8
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

(les composés terpéniques) et le groupe des composés aromatiques dérivés du phenylpropane,


elles peuvent également renfermer divers produits issus du processus de dégradation mettant
en jeu des constituants non volatils (Benayad, 2008 ; Guinoisseau, 2010).

5. Méthodes d’extraction des huiles essentielles :

II. 5.1 Distillation et entrainement à la vapeur :


C’est le procédé le mieux adapté à l’extraction des essences (Bego, 2001). Le matériel
végétale n’est pas en contact avec l’eau, son principe réside dans l’utilisation de la pesanteur
pour dégager et condenser le mélange « Vapeur d’eau- huile essentielle » dispersé dans la
matière végétale (Lucchesi, 2005). Sous l’action de la chaleur, l’eau se transforme en vapeur
et passe à travers les plantes en entrainant les molécules aromatiques vers un système de
refroidissement. La vapeur d’eau chargée ainsi d’essence retourne à l’état liquide par
condensation, le produit de la distillation se sépare donc en deux phases distinctes : l’huile et
l’eau condensée que l’on appelle eau florale ou hydrolat (Belaiche, 1979 ; Benjilali, 2004).

I. 5.2. Hydrodistillation :
L’hydrodistillation est la méthode nommée pour l’extraction des huiles essentielles
(Lucchesi, 2005). Selon Bruneton (1999), l’hydrodistillation consiste à immerger
directement le matériel végétale à traiter dans un alambic rempli d’eau qui est ensuite porté a
l’ébullition, les vapeurs hétérogènes condensées sur une surface froide se transforme à l’état
liquide, le mélange l’huile- eau se sépare par différence de densité. Cette méthode est
généralement utilisée en cas des huiles essentielles dont les constituants chimiques sont
thermorésistants (Haekel et Omar, 1993). La Figure 4 illustre l’appareillage de
l’hydrodistillation.

Partie bibliographique 9
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

Figure 4 : Appareillage utilisé pour l’hydrodistillation de l’huile (Lagunez, 2006).

II. 5.3. Extraction par solvants volatils :

C’est une méthode qui est utilisée pour les organes végétaux présentant une
concentration en essence relativement faible ou pour les essences que l’on ne peut extraire
par distillation. Elle est basée sur le pouvoir qu’ont certains solvants organiques à
dissoudre les composants des huiles essentielles. Dans ce procédé un épuisement des
plantes est effectué à l’aide d’un solvant volatil dont l’évaporation laisse un résidu cireux,
très coloré et très aromatique appelé « concrète ». Le traitement de cette concrète par
l’alcool absolu conduit à « l’absolu » (Belaiche, 1979 ; Duraffourd et al., 1990). Le
choix du solvant est influencé par des paramètres techniques et économiques : sélectivité,
stabilité, inertie chimique, température d’ébullition pas trop élevée pour permettre son
élimination totale et pas trop faible pour éviter les pertes, sécurité de manipulation c'est-à-
dire non toxique ou inflammable (Bruneton, 1999).

II. 5.4. Extraction par enfleurage :


Ce procédé met à profit la liposolubilité des composants odorants des végétaux dans
les corps gras, elle consiste à déposer des plantes en particulier les organes fragiles (pétale
des roses) sur une couche mince de graisse. Selon les espèces, l’absorption des huiles
essentielles des pétales par le gras peut prendre de 24 heures à 72 heures. Les pétales sont
éliminés et remplacés par des pétales frais jusqu'à saturation du corps gras. On épuise ce
corps gras par un solvant que l’on évapore ensuite sous vide (Belaiche, 1979 ; France-Ida,
1996).

Partie bibliographique 10
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

II. 6. Domaines d’utilisation des huiles essentielles :


6- 1 En pharmacie :
Le contenu des plantes en essence et la nature chimique des constituants leurs confèrent
de grandes perspectives d’application, ces substances sont d’un grand intérêt pour le domaine
médicale et pharmaceutique.
En effet, les huiles essentielles ont un champ d’activité très large, elles inhibent la
croissance des bactéries, et des levures (Duarte et al., 2005) et également des moisissures
(Koba et al., 2004), de plus elles sont très efficaces sur les microorganismes résistants aux
antibiotiques.

 Activité antibactérienne : les plantes n’ont pas un système immunitaire proprement


dit qui peut identifier une infection spécifique, leurs propriétés antimicrobiennes sont
généralement efficaces contre une large gamme de microorganisme, ces propriétés
sont utils pour les infections chez les humains (Remmal, 1993 ; Chami, 2005 ;
Caillet et al., 2009).
 Activité antifongique : le pouvoir antifongique des huiles essentielles des plantes
médicinales a été mis en évidence par de nombreux chercheurs contre les
champignons pathogènes et opportunistes (De Bellerbeck, 2002).

6- 2 En cosmétologie :

Le secteur d’hygiène et l’industrie des cosmétiques sont également des


consommateurs, la majorité des produits cosmétiques contiennent une quantité de l’huile
essentielle comme élément parfumant et aussi élément assurant une odeur agréable
(Bruneton, 1999).
6- 3 En industries agroalimentaires :
Les huiles essentielles sont de plus en plus utilisées dans la conservation des denrées
alimentaires et cela grâce à leur activité antimicrobienne à large spectre sans pour autant en
dénaturer le gout car ces aromates entrent dans la composition des préparations alimentaires
(Kurita et Koike, 1982).

Partie bibliographique 11
Chapitre I Les plantes médicinales et leurs substances antimicrobiennes

6- 4 En agriculture :
Les pesticides naturels basés, notamment, sur les huiles essentielles représentent une
altérative intéressante pour la protection des cultures contre les insectes mais également
contre les adventices et les champignons (Isman, 2000 ; Dayan et al., 2009). Les huiles
essentielles sont utilisées comme agent de lutte biologique dans plusieurs cas y compris le cas
de niébé infectée par Callosobruchus maculatus (Ilboudo, 2009).

II. 7. Conservation des huiles essentielles :


Les huiles essentielles sont des substances sensibles et très délicates, ce qui rend leur
conservation difficile et obligatoire dans le but de limiter les risques de dégradation, ces
dégradations peuvent modifier leurs propriétés si elles ne sont pas enfermées dans des flacons
opaques à l’ abri de la chaleur et de la lumière (Valnet, 2000).

Partie bibliographique 12
Partie expérimentale
Chapitre II :
Matériel & Méthodes
Chapitre II Matériel et méthode

I. Matériel :
I. 1 -Matériel végétal :

Les plantes sélectionnées pour cette étude ont été récoltées de trois régions différentes
(Tableau II), elles ont été nettoyées et séchées à l’ abri de la lumière. Après séchage, les
échantillons ont été récupérés et conservés dans des sacs propres jusqu’au moment
d’extraction.

Tableau II : Présentation des plantes utilisées.

Plante Région Présentation morphologique

Thymus Béni ourthilane


Sétif

Lavandula Boulimate
Bejaia

Citrus Bejaia

Partie expérimentale 13
Chapitre II Matériel et méthode

I. 2 Souches microbiennes :

Les souches bactériennes utilisées dans ce travail ont été fournit par le Laboratoire
d’Ecologie Microbienne (Université de Bejaia). Le choix de ces souches a été porté sur la
base de leur importance dans le domaine clinique d’une part (Infections…etc.) (Tableau III).
D’autre part, des souches fongiques (Tableau IV) ont été utilisées dans notre travail afin
d’évaluer in vitro le potentiel antimicrobien de certaines huiles essentielles.

Tableau III : Caractéristiques des souches bactériennes utilisées.

Souche Pouvoir pathogène

Infections des tissus profonds, diarrhée…etc. (Baliere, 2016).


Escherichia coli

Infections oculaires, toxi-infection alimentaire…etc. (Teyssou et al.,


Bacillus subtilis 1998).

Infections urinaires, pyélonéphrites…etc. (Hébert, 2008).


Enterococcus faecalis

Infections communautaires Infections nosocomiales (Kassis, 2012).


Klebseilla pneumoniae

Tableau IV : Caractéristiques des souches fongiques utilisées.

Champignon Pouvoir pathogène

Botrytis cinerea ALG173 Agent causal de la pourriture grise sur tomate (Adjebli,
2014).

Aspergillus niger brasilensis Contamination pré et post récolte des produits agricole par
production des aflatoxines (Varga et al., 2004).
Aspergillus flavus

Mucor sp. Engendre des problèmes dans l’élevage

Agent infectieux des œufs (Juliette et al., 2010).

Partie expérimentale 14
Chapitre II Matériel et méthode

II. Méthodes

II. 1-1 Méthode d’extraction :


Les extractions des huiles essentielles ont été réalisées par hydrodistillation en utilisant
un appareil de type Clevenger (Figure 5), les extractions durent
nt environ entre 2h30 à 3h. La
matière végétale sèche a été mise dans un ballon à fond rond, additionnée d’une quantité
d’eau distillée, puis chauffée,
chauffée l’huile essentielle a été entrainée par la vapeur d’eau, les
vapeurs sont condensées dans un réfrigérant, le liquide recueilli résulte en un distillat avec une
couche d’huile essentiellee mince à la surface. Après
A repos du liquide, l’huile se sépare de
l’eau par différence de densité. L’huile essentielle obtenue a été gardée
gardée au réfrigérateur à 4°C
et à l’obscurité.

Figure 5 : Présentation
résentation de l’hydrodistilateur utilisé pour l’extraction des huiles
essentielles.

Partie expérimentale 15
Chapitre II Matériel et méthode

II. 1-2 Rendements :


Le calcul du rendement est définit comme étant le rapport entre la masse de la matière
végétale et la masse de l’huile essentielle obtenue (Belyagoubi, 2006), selon la formule
suivante :
R HE = MHE/Ms.100

R: rendement en huile essentielle.

MHE : la masse d’huile essentielle.

Ms : la masse de la matière végétale en g.

II. 1- 3 Préparation des dilutions :

Les huiles essentielles ont été diluées (tableau V) dans une quantité de DMSO, ce
dernier a été testé afin de confirmer l’absence d’une activité antimicrobienne.

Tableau V : Les concentrations d’HE utilisées

Dilution Concentration Quantité

1ére dilution 5% 50µl HE+ 950 µl DMSO

2éme dilution 10% 100µL HE +900 µl DMSO

3éme dilution 50% 500µl HE+500 µl DMSO

4éme dilution 100% 1000µl HE+ 0 µl DMSO


(HE pure)

Partie expérimentale 16
Chapitre II Matériel et méthode

II. 2- Activités antimicrobienne :


II. 2. 1.- Activité antibactérienne :
 Aromatogramme sur milieu solide :
L’étude a été réalisée par méthode de diffusion, conçue initialement pour les
antibiotiques, mais en substituant les disques d’antibiotiques par d’autres imprégnés d’
d’huiles
essentielles (Figure 6).

Une suspension bactérienne correspond aux normes de Mc Ferland a été préparée à


partir d’une culture pure et jeune (âgée de 18 heures). Ces normes équivalentes à une densité
optique de 0,13-0,19 à 600 nm, cet inoculum sert à ensemencer les géloses de MH coulées
dans des boites de Pétri par un écouvillon imbibé dans la suspension
sion par des stries serrées.

Pour chaque souche testée,


testée des disques de papier Whatman
hatman de 6mm de diamètre
stériles ont été déposés sur la surface de la boite de Pétri contenant des géloses ensemencées
puis imprégnés de 10µl de chaque HE et de chaque concentration. D’autre
autre disque chargé de
10 µl de DMSO et d’H2O distillée stérile ont été déposés
déposés pour servir des témoins négatifs.
Deux dépôt d’huiles essentielles
essentielle de concentrations similaires ont été placés dans la même
boite. Les boites ensemencées
ncées contenant les disques d’huiles essentielles ont été mises à 4°C
pendant 2 heures pour faciliter la diffusion d’HE. Le test a été répété deux fois afin de
confirmer les résultats par des analyses statistiques.
statistiques Après 24 heures d’incubation à 37°C, les
diamètres des zones d’inhibitions
d’inhibition ont été mesurés (Figure 7).

Figure 6 : Schéma
chéma représentatif de l’aromatogramme
l’aromatogramme.

Partie expérimentale 17
Chapitre II Matériel et méthode

Culture bactérienne

Préparation d’une suspension bactérienne de l’eau physiologique équivalente à 106


UFC/ml

Ensemencement du milieu MH par un écouvillon imbibé dans la suspension


bactérienne

Disposition des disques imbibés de 10µl des différentes concentrations de l’huile


essentielle

(Deux disques de la même concentration dans chaque boite)

Diffusion pendant 2 heures à 4°C

Mesure des zones d’inhibitions en cm

Figure 7 : Etapes de réalisation du test d’activité antibactérienne.

Partie expérimentale 18
Chapitre II Matériel et méthode

II. 2-2
2 Activité antifongique :
 Préparation des implants mycéliens :

Pour chaque souche fongique,


fongique deux repiquages ont été effectués afin de purifier et de
revivifier les souches. Unn implant
im mycélien a été déposé aux centres des boites de Pétri
contenant
nant le milieu PDA, les boites ont été incubées à l’étuve à 28 °C, pendant 3 jours. Le
deuxième repiquage a été effectué en découpant trois implants mycéliens pour chaque
souche du 1er repiquage et incubés pendant 3 jours à 28°C (Figure 8).

Figure 8 : Etapes de repiquages des champignons.

 Méthode de confrontation directe :

Pour mettre
tre en évidence l’activité antifongique des huiles essentielles, un implant
mycélien de chaque champignon a été déposé à la périphérie de la boite de Pétri
Pétri, et sur
l’autre périphérie un disque de papier Whatman de 6 mm imprégné de 10 µl de chaque HE
et de chaque concentration. Les
Les boites contenant les implants mycéliens et les disques d’HE
ont été mis 2 heures à 4°C, puis incubées à 28°C. Le test a été répété deux fois afin de
confirmer les résultats par des analyses statistiques. Après 48 heures d’incubation, les
distances entre le disque contenant HE et l’implant mycélien de chaque champignon ont été
mesurées toute les 24 heures pendant 3 jours (Figure 9).

Partie expérimentale 19
Chapitre II Matériel et méthode

Figure 9 : Le test de confrontation directe.

Partie expérimentale 20
Chapitre III
Résultat & Discussion
Chapitre III Résultat et discussion

I- Résultats :
I- 1 Extraction des huiles essentielles :
L’huile essentielle des trois plantes obtenue par hydrodistillation est un liquide
visqueux, limpide, d’une coloration jaunâtre et odeur forte. Le rendement des extraits des
trois plantes (Thymus, Citrus et Lavandula)) est exprimé en pourcentage massique (g/100g)
par rapport à la matière sèche (Tableau VI).

Tableau VI : les quantités et les rendements en huiles essentielles des plantes utilisées.
Plante Quantité de la matière Quantité d’eau Rendement
végétale (g) distillée (l)
Thymus 300 3 ସ.ଶ଻ (௚
௚)
×100= 1.42%
ଷ଴଴ (௚
௚)

Citrus 520 5 ଶ.ହ (୥


୥)
×100= 0.48%
ହଶ଴ (௚
௚)
Lavandula 400 5 3 (g)
× 100 = 0.75%
400 (݃))

Les
es différents rendements des trois extraits sont présentés sur la Figure 10
10, on note que
le rendement du Thymus (1,42%) est supérieur à celui de Lavandula (0,75%) et de Citrus
(0,48%).

Figure 10 : Rendements des huiles essentielles


essent de Thymus, Lavandula et Citrus.

Partie expérimentale 21
Chapitre III Résultat et discussion

I- 2 Activité antimicrobienne :
L’activité antimicrobienne des trois extraits a été évaluée sur huit souches
microbiennes (bactéries et champignons), cette activité a été réalisée par la méthode
d’aromatogramme par diffusion pour les bactéries et la confrontation directe pour les
champignons, le pouvoir antimicrobien a été obtenu par la mesure des diamètres des
zones d’inhibitions (D) en centimètre pour les bactéries et les distances de croissance
pour les champignons.
I- 1-Activité antibactérienne :
 Aromatogramme par diffusion :
Les résultats de l’activité antibactérienne des huiles essentielles de Thymus, Citrus
et Lavandula vis-à-vis des bactéries sont résumés en annexe
L’échelle de l’estimation de l’activité antimicrobienne est donnée par Mutai et al.,
(2009) ; ils ont classé les zones d’inhibitions de la croissance en 5 classes :
 D≥30mm : Très fortement inhibitrice.
 21mm≤D≤29mm : Fortement inhibitrice.
 16mm≤D≤20mm : Modérément inhibitrice.
 11mm≤D≤16mm : Légèrement inhibitrice.
 D<10mm : Non inhibitrice.

D’après la Figure 11, on constate que les zones d’inhibition de Thymus sont
importantes ce qui montre leur pouvoir antibactérien. L’huile essentielle pure du Thymus a
montré une très forte activité envers les quatre souches (E. faecalis, E. coli, B. subtilis et K.
pneumoniae), dont aucune croissance bactérienne n’a été observée. La concentration de 50%,
montre aussi une très forte activité envers E. faecalis, E. coli et B. subtilis avec des diamètres
d’inhibitions différents qui sont 3,1cm, 3,2 cm et 3,8cm respectivement, tandis que l’activité
est légèrement inhibitrice vis-à-vis de K. pneumoniae dont le diamètre d’inhibition est de
2.7cm. A 10%, les zones d’inhibition ont été approximativement proches pour toutes les
bactéries, elles varient entre 1,3cm et 1,8cm, ce qui signifie une activité modérément
inhibitrice, et à 5%, on note une activité légèrement inhibitrice pour E. faecalis, E. coli, et B.
subtilis dont les diamètres d’inhibitions sont 1,2cm 1,4cm et 1cm respectivement et une
activité non inhibitrice pour K. pneumoniae dont le diamètre est inferieur a 1. Ces résultats
ont été comparés à des témoins négatifs pour chaque souche dont on a observé un tapis
bactérien.

Partie expérimentale 22
Chapitre III Résultat et discussion

Figure 11 : Activité antibactérienne des différentes concentrations de Thymus


hymus sur les quatre
bactéries.

L’huile essentielle de Lavandula à l’extrait pur montre une activi


activité légèrement
inhibitrice vis-à-vis d’E. faecalis
aecalis et B. subtilis dont les diamètres d’inhibitions sont 1,15cm
et 1.77cm respectivement, contrairement
ontrairement a E. coli et K. pneumonia qui ne présente aucune
activité inhibitrice dont les diamètres sont 0.97cm
0.97 et 0.99cm respectivement
respectivement, à 50%, l’activité
est légèrement inhibitrice seulement envers B. subtilis dont le diamètre est de 1,36cm, une
absence d’activité a été noté vis-à-vis
vis d’autres souches bactérienne.. Les concentration
concentrations de
10% et 5% ne présentent aucune activité inhibitrice de l’huile essentielle vis
vis-à-vis des quatre
souches bactérienne dont les diamètres sont inferieurs à 1 cm (Figure 12).. Un témoin négatif
a été comparé à ces résultats dont un tapis bactérien a été observé.

Partie expérimentale 23
Chapitre III Résultat et discussion

Figure 12 : Activité antibactérienne de différentes concentrations de Lavandula


avandula sur quatre
bactéries.

L’huile essentielle pure de Citrus montre une très fortee activité inhibitrice vis
vis-à-vis de
E. faecalis, E. coli, B. subtilis et K. pneumoniae dont les diamètres sont 3,6 cm, 4,7cm,
4,6cm et 3.4cm respectivement, à 50% une forte activité inhibitrice a été noté vis-à-vis de
E. coli, B. subtilis et K. pneumoniae dont le diamètre d’inhibition est de 3,4 cm pour les trois
souches, tandis
ndis que l’activité est légèrement inhibitrice vis-à-vis
vis de E. faecalis dont le
diamètre est de 1,3cm. Une
ne légère activité a été observée à 10% et a 5 %
%, pour E. Coli
(1,5cm± 1,1cm) et B. Subtilis (2,3cm± 1.6cm) tandis que les diamètres d’inhibitions vis
vis-à-vis
de K. Pneumoniae et E. Faecalis marquent des zones qui varient entre
entre1cm et 1.1cm, par
ailleurs, l’activité n’est pas inhibitrice a 5% vis-à-vis
vis de E. faecalis dont le diamètre est de
0,8cm (Figure 13). Ces résultats ont été comparés à des témoins négatifs pour chaque souche
dont on a observé un tapis bactérien.

Partie expérimentale 24
Chapitre III Résultat et discussion

Figure13 : Activité antibactérienne de différentes concentrations de Citrus sur quatre


bactéries.

D’après ces résultats, on note que l’extrait du Thymus présente la meilleure activité
inhibitrice (Figure 14) par rapport à l’extrait du Citrus (Figure 15), qui est moins efficace, et
l’extrait de Lavandula qui ne présente d’activité inhibitrice qu’a l’extrait pur de l’huiles
essentielles (Figure 16).

E. Coli E. faecalis B. subtilis K. pneumoniae

Figure 14 : Activité antibactérienne de l’huile essentielle du Thymus (a-100%,


100%, bb-50%, c-10%,
d-5%).

Partie expérimentale 25
Chapitre III Résultat et discussion

E. coli E. faecalis B. subtilis K. pneumoniae


Figure15 : Activité antibactérien de l’huile essentielle de Citrus (a-100%, b-50%, c-10%, d-5%)

E. coli E. faecalis B. subtilis K. pneumonia

Figure 16 : Activité antibactérienne de l’huile essentielle de Lavandula (a-100%, b-50%, c-


10%, d-5%).

II- 2-Activité antifongique :


 Confrontation directe :

Les résultats de l’activité antifongiques des huiles essentielles de Thymus vulgaris,


Lavandula angustifolia et de Citrus limon vis-à-vis des quatre champignons sont résumés
en annexe.

La croissance mycélienne des champignons (A. niger, A. flavus, Mucor sp, Bt.
cinerea) a été évaluée en présence de différentes concentrations de l’huile essentielle
(Thymus, Citrus, Lavandula) et en son absence (témoin).

Une inhibition de la croissance mycélienne des champignons (A. niger, A. flavus,


Mucor sp et Bt. cinerea) a été notée en présence de l’huile essentielle de Thymus (Figure
17), à 100%, une forte inhibition a été observée envers toutes les souches fongiques, à
50%, et 10%, l’inhibition est moins efficace pour toutes les souches, d’où on remarque

Partie expérimentale 26
Chapitre III Résultat et discussion

que l’efficacité de l’inhibition diminue en fonction des concentrations, et même un résul


résultat
négatif a été observé a 5%,, envers A. niger dont la distance de croissance de cette der
dernière
était supérieur à celle du témoin contrairement à d’autres souches fongiques.

Figure17 : Activité antifongique de différentes concentrations de l’extrait de Thymus vis-


à-vis les quatre souches fongiques.

L’huile essentielle du Citrus est efficace qu’envers A. flavus et Mucor sp, d’où on
constate que l’efficacité d’inhibition de la croissance mycélienne diminue en fonction des
différentes concentrations (Figure18), contrairement à A. niger et Bt. cinerea qui
présentent des résultats négatifs,
négatifs sauf a l’extrait pur envers Bt.. cinerea dont on observe
une légère inhibition de la croissance mycélienne.

Figure18 : Activité antifongique des différentes concentrations de l’extrait du Citrus envers


les quatre souches fongiques.

Partie expérimentale 27
Chapitre III Résultat et discussion

L’huile essentielle de Lavandula a une légère inhibition de la croissance de Mucor


sp dont on observe une meilleure inhibition a 5% et 100%, par ailleurs on note des résultats
négatifs pour A. niger, A. flavus et B. cinerea à différentes concentrations qu’à l’exception
de B. cinerea dont on observe une inhibition efficace a 5% et 100% (Figure19
(Figure19) .

Figure19 : Activité antifongique des différentes concentrations de l’extrait de Lavandula


envers les quatre souches fongiques.

D’après les résultats obtenus, on remarque que l’huile essentielle de Thymus inhibe la
croissance mycélienne (Figure20),
(Figure20 tandis que les extraits de Lavandula et de Citrus n’ont
d’activité inhibitrice remarquable que sur quelques souches fongiques (Figure
(Figures 21, 22).

A. niger A. flavus Mucor sp Bt.. ccinerea

Figure 20: Activité antifongique des différentes concentrations de l’extrait de Thymus (a-
100%, b-50%, c-10%, d-5%).

Partie expérimentale 28
Chapitre III Résultat et discussion

A. niger A. flavus Mucor sp. Bt. cinerea

Figure 21 : Activité antifongique des différentes concentrations de l’extrait de Citrus (a-


100%, b-50%, c-10%, d-5%).

A. niger A. flavus Mucor sp Bt. cinerea

Figure 22 : Activité antifongique des différentes concentrations de l’extrait de Lavandula (a-


100%, b-50%, c-10%, d-5%).

Partie expérimentale 29
Chapitre III Résultat et discussion

Discussion générale :

Les rendements moyens des huiles essentielles ont été calculés en fonction de la
matière végétale sèche. Les plantes étudiées Thymus vulgaris, Citrus limonia et Lavandula
angustifolia ont des rendements différents, ces différences peuvent être influencées par de
nombreux facteurs y compris la teneur, les caractéristiques physiques, la composition
chimique des huiles essentielles (Giordani et al., 2008) et l’espèce, les conditions
environnementales, le séchage, la période et le milieu de récolte, les pratiques culturales et
l’âge du matériel végétale et la technique d’extraction (Garnero, 1975). Ces caractères
peuvent expliquer la différence des rendements, tel que le Thymus vulgaris étudiée qui
présente un rendement (1,42%) supérieur au rendement du Thymus vulgaris de la région
d’Ifran (0,5%) du Maroc (El Ouali Llalami et al., 2013).

Plusieurs paramètres peuvent être à l’ origine de la présence ou l’absence de l’activité


antimicrobienne.

La nature de l’activité des huiles essentielles des espèces Thymus, Citrus et Lavandula
peut être attribuée aux composés majoritaires, le Thymus vulgaris est caractérisé par sa
composition majeure en ɤ-terpénene, thymol et p-cyméne (El Ouali lalami et al., 2013),
Citrus Limon est très riche en composés monotérpénes environ 99% (Dangmo et al., 2002),
par ailleurs les constituants majoritaires de l’extrait de Lavandula sont les linalool, linalyl
acétate et lavandulyl acétate (Bakat et Laib, 2012).

Dorman et Dreans (2000) ont démontré que le thymol est le composé qui possède le
plus large spectre d’activité antibactérienne contre 25 genres de bactéries testées. Aussi, des
études réalisées par l’organisation mondiale de la santé (OMS, 1999) ont également montré
que ce constituant possède une forte activité antifongique et antibactérienne contre de
nombreuses espèces y compris les bactéries étudiées.

Lambert et al. (2001) et Juven et al. (1994) ont expliqué le fait que le thymol se lie
aux protéines membranaires et fait augmenter la perméabilité de la membrane cellulaire
bactérienne. D’autres études ont suggéré aussi que ce composé volatil est responsable de
l’inactivation d’enzymes, y compris ceux impliqués dans la production d’énergies et la
synthèse des constituants de structure (Trombetta, 2005).

Partie expérimentale 30
Chapitre III Résultat et discussion

De nombreux facteurs écologiques tels que la température, l’humidité relative,


l’insolation et la nature du sol peuvent influencer la composition chimique des huiles
essentielles (Oliveira et al., 2005).

La période de la récolte des plantes peut avoir un effet sur l’activité antimicrobienne,
dans l’étude approfondie de Bounatirou et al., (2007) sur l’effet inhibiteur des huiles
essentielles du Thymus durant la période de la fleuraison, la plante exerce un effet inhibiteur
plus important.

L’activité antimicrobienne peut être influencée également par les familles des
plantes, selon Hussain et al., (2009) la période de la récolte et la région ont un effet sur la
famille des Lamiaceae tel que Lavandula et Thymus.

On note que la concentration des huiles essentielle influence l’activité inhibitrice,


plus la concentration de l’extrait augmente plus les diamètres d’inhibitions sont importants, et
cela a été constaté par Karagoz et al., (2010).

Deans et al. (1995), aportent que la susceptibilité des bactéries Gram- positives et
Gram- négatives vis-à-vis des huiles essentielles a une légère influence sur l’accroissement
du degré d’inhibition. Cependant, il apparait que beaucoup d’huile volatiles exercent une
activité importante envers les bactéries Gram positive; comme il est souvent apporté que les
bactéries Gram négatives sont plus résistantes aux plantes à base d’huile essentielle
(Reynolds, 1996). Comme on la constaté, l’huile essentielle de Lavandula a un effet plus
important sur les bactéries à Gram positif, E. faecalis et B. subtilis que sur les bactéries à
Gram négatif comme E. coli et K. pneumoniae . Cette résistance est attribuée à la présence du
lipopolysaccharides dans la paroi cellulaire qui constitue une barrière pour l’huile essentielle
(Bezic et al., 2013).

La variabilité des résultats est probablement due à l’influence de plusieurs facteurs tels
que la méthodologie, les microorganismes testés et les huiles essentielles utilisées (Pattnaik
et al., 1996). Cela a été confirmé par Suhr et Nielsen (2003), qui ont mentionné que l’effet
antifongique des huiles dépend de la méthode d’application.

Partie expérimentale 31
Chapitre III Résultat et discussion

D’après Stupars et al., (2014), l’huile essentielle de Lavandula angustifolia a montré


une activité modérée, nettement inferieure à d’autres extraits vis-à-vis de plusieurs souches
fongiques y compris A. niger.

Partie expérimentale 32
Conclusion & perspectives
Conclusion :
Les plantes médicinales restent toujours la source fiable des principes actifs connus par
leurs propriétés thérapeutiques. Dans la présente étude, nous nous sommes intéressés à
l’évaluation de l’activité antimicrobienne de Thymus vulgaris, Citrus limon et Lavandula
angustifolia, vis-à-vis de souches bactériennes Gram positives et Gram négatives (E. faecalis,
E. coli, B. subtilis et K. pneumoniae) et des champignons (A. niger, A. flavus, Mucor sp et Bt.
cinerea). L’extraction des huiles essentielles par hydrodistillation de type Clevenger a été
réalisée pour les plantes étudiées, les rendements des huiles essentielles : Thymus, Citrus et
Lavandula sont différents et sont de l’ordre de 1,42%, 0,48% et 0,75% respectivement, d’où
on constate que le Thymus présente le meilleure rendement.

Dans notre étude, l’activité antibactérienne des huiles essentielles a été évaluée par la
méthode d’aromatogramme. Une bonne activité des huiles essentielles de Thymus et de Citrus
a été obtenue pour les concentrations (5%, 10%, 50%, 100%) dont les zones d’inhibitions
varient approximativement entre 1cm et 9cm pour le Thymus, et entre 0,8cm et 4,7cm pour le
Citrus comparé à celles obtenues par l’extrait de Lavandula qui varient entre 0,7cm et 1,7cm
pour les mêmes concentrations vis-à-vis des bactéries cibles utilisées. Les faibles
concentrations des huiles essentielles de Thymus et le Citrus ont montré un effet considérable
par apport à l’extrait de Lavandula.

L’activité antifongique des trois huiles essentielles a été suivie par la méthode de
confrontation directe. L’huile essentielle de Thymus montre une bonne activité inhibitrice vis-
à-vis des champignons utilisés, par contre l’extrait de Citrus présente une inhibition seulement
envers A. flavus et Mucor sp. et l’extrait de Lavandula seulement envers Mucor sp. Cette
activité varie d’une souche à une autre et diffère selon les concentrations.

Toutefois, ces résultats restent préliminaires et afin de les approfondir, d’autres approches
et études sont souhaitables a réaliser, il serait intéressant de :

- Comparer les diamètres d’inhibitions des huiles essentielles à ceux des antibiotiques,
- Déterminer les concentrations minimales inhibitrices,
- Etablir des synergies de différents composés de diverses plantes en plus d’étudier
d’autres propriétés biologiques de ces plantes, à savoir les propriétés anti-inflammatoires,
antivirales, antiparasitaires et insecticides.

33
Références Bibliographiques
Références Bibliographiques

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Annexes

Annexe I : Composition des milieux de culture

 Muller-Hinton :
- Infusion de viande de bœuf déshydraté…………………………...300g
- Hydrolysat de caséine……………………………………………17.5g
- Amidon de maïs …………………………………………………….5g
- Agar-agar……………………………………………………….....13g
- Eau distillée………………………………………………………….1l

 Potato Dextrose Agar :


- Pomme de terre…………………………………………………...200g
- Dextrose ou sucre blanc……………………………………………15g
- Agar-agar, gélose ou gélatine……………………………………..20g
- Eau distillée…………………………………………………………1l
Annexes

Annexes II : Résultats de l’aromatogramme

Tableau XI : Moyennes de diamètres des zones d’inhibitions (en cm) de l’huile essentielle de
Thymus vis-à-vis des bactéries étudiées.

E. faecalis E. coli B. subtilis K. pneumoniae


100% 9 9 9 9
50% 3,1 3,2 3,8 2,7
10% 1,8 1,6 1,4 1,3
5% 1,2 1,4 1 0,9

Tableau XII : Moyennes de diamètres des zones d’inhibitions (en cm) de l’huile essentielle
de Citrus vis-à-vis des bactéries étudiées.

E. faecalis E. coli B. subtilis K. pneumoniae


100% 3,67 4,7 4,68 3,4
50% 1,32 3,45 3,35 3,4
10% 1,03 1,53 2,3 1
5% 0,88 1,18 1,6 1

Tableau XIII : Moyennes de diamètres des zones d’inhibitions (en cm) de l’huile essentielle
de lavandula vis-à-vis des bactéries étudiées.

E. faecalis E. coli B. subtilis K. pneumoniae


100% 1,2 1 1,8 1
50% 0,9 0,9 1,4 0,8
10% 0,7 0,8 0,9 0,7
5% 0,7 0,8 0,7 0,6
Annexes

Annexe III : Résultats de test de confrontation directe

Tableau XVII : Moyennes des distances d’inhibitions (en cm) de l’huile essentielle du
Thymus vis-à-vis des champignons étudiés

A. niger A. falvus Mucor sp. B. cinerea


100% 0,9 1,1 1,7 2,05
50% 0,15 0,65 1,55 0,5
10% 0,15 0,45 1,35 0,5
5% -0,25 0,2 0,5 0,4

Tableau XVIII : Moyennes des distances d’inhibitions (en cm) de l’huile essentielle du
Citrus vis-à-vis des champignons étudiés.

A. niger A. flavus Mucor sp. B. cinerea


100% -0,1 0,7 1,35 0,15
50% -0,2 0,4 1,1 -0,05
10% -0,3 0,3 1,05 -0,25
5% -0,65 0,25 0,7 -0,35

Tableau XIX : Moyennes des distances d’inhibitions (en cm) de l’huile essentielle de
Lavandula vis-à-vis des champignons étudiés.

A. niger A. flavus Mucor sp. B. cinerea


100% -0,4 -0,25 0,45 1,05
50% -0,6 -0,35 0,2 -1
10% -0,6 -0,3 0,25 -0,45
5% -0,6 -0,3 0,35 0,4
Résumé :

Notre étude a pour objectif de déterminer l’activité antimicrobienne des huiles


essentielles extraites par hydrodistillation de type Clevenger de trois plantes médicinales
(Thymus vulgaris, Citrus limon et Lavandula angustifolia) dont le rendement obtenu est de
l’ordre de 1,42%, 0,48% et 0,75% respectivement. Cette activité a été mise en évidence par la
méthode de l’aromatogramme vis-à-vis de quatre souches bactériennes (E. faecalis, E. coli, B.
subtilis et K. pneumoniae) et la méthode de confrontation directe vis-à-vis de quatre souches
fongiques (A. niger, A. flavus, Mucors sp, Bt. cinerea). Les huiles essentielles pures et leurs
dilutions (100%, 50%, 10% et 5%) ont été testées sur les souches étudiées. Les résultats des
activités antimicrobiennes ont montré que les huiles essentielles de Thymus et Citrus
présentent une bonne activité inhibitrice par rapport à l’extrait de Lavandula. L’activité
antifongique nous a révélé que l’huile essentielle de Thymus a présenté une activité
importante envers les champignons étudiés comparée avec l’extrait de Citrus et Lavandula
qui sont faiblement actifs. D’après les résultats obtenus, on note que Thymus présente le
meilleur rendement en l’huile essentielle et la meilleure activité antimicrobienne.

Mots clés : Huiles essentielles; Plantes médicinales; Activité antibactérienne; Activité


antifongique.

Abstract :

Our objective is to determine the antimicrobial activity of essential oils extracted by


Clevenger hydrodistillation from three medicinal plants: Thymus vulgaris, Citrus limon and
Lavandula angustifolia, with a yield of 1.42%, 0.48% and 0.75% respectively. This activity
was demonstrated by the aromatogram method towards four bacterial strains (E. faecalis, E.
coli, B. subtilis, K. pneumoniae) and the method of direct confrontation towards the fungal
strains (A. niger, A. flavus, Mucor sp, B. cinerea). Pure essential oils and their dilutions
(100%, 50%, 10% and 5%) were tested on the precedent target strains. The results of the
antimicrobial activity showed that the essential oils of Thymus and Citrus have a better
inhibitory activity compared to the extract of Lavandula. The results of the antifungal activity
revealed that the essential oil of Thymus showed an important activity towards the four fungal
strains whereas the extracts of Citrus and Lavandula was active only towards some strains.
Based on the results obtained, Thymus has the best yield in essential oil and the best
antimicrobial activity.

Key words: Essential oil; Medicinal plant; Antimicrobial activity; Antifungal activity.

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