Oi1 "Mon Petit Doigt", Acte II, Scène 8 Version 1
Oi1 "Mon Petit Doigt", Acte II, Scène 8 Version 1
Oi1 "Mon Petit Doigt", Acte II, Scène 8 Version 1
Le deuxième mouvement débute par une menace d’Argan”Prenez y bien garde” qui souligne
son aspect tyrannique et severe.Il fait croire a fille que son petit doigt est capable de détecter
les mensonges pour l'obliger de raconter tout ce qu'il a besoin de savoir. Louison ayant aucun
autre choix trahit la confiance de sa soeur “Mais mon papa,ne dites pas a ma soeur que je vous
l'ai dit”(l.13).Cette réplique va donc débuter l'interrogation d'Argan.Louison commence à
dévoiler les secrets d'Angélique. Elle décrit l'amant de sa soeur,Cléante comme un “un
homme”(l.15), lutilisation dun article indéfini contribue à la préservation de l'identité mystérieuse
du prétendant de la fille d' Argan .Ainsi,à chaque fois que Louison ajoutais une informations
entre les ligne 15 et 25 Argan repeter la meme interrogation “Eh bien?” Ce comique de
répétition va sûrement susciter le rire et l'amusement des spectateurs.La suite de question
brève et répétitive va se continue entre les lignes 30 et 35 avec la phrase “Et puis après?" Ce
qui dévoile la curiosité et l'impatience d'Argan pour avoir la version complète de l'histoire.À la
ligne 38 on peut retrouver un comique de situation,Argan commence une discussion avec son
fameux petit doigt il utilise une série de phrases exclamative et interrogative pour rendre la
conversation crédible. Après avoir tout raconté Argan croit que louison ment encore et il a
recours à son petit doigt pour vérifier sa théorie .Et à la ligne 41 on a un renversement
d'accusation puisque Louison dit que le petit doigt de son père est un menteur”votre petit doigt
est un menteur”et cette partie comique de la scène s'achève avec la dernière réplique de
Louison qui affirme ce qu'elle a dit et assure que ce qu'elle a racontée est vraie”il ment, je vous
assure.”(l.44) et cela va marque la fin du second mouvement
Le troisième mouvement de l'extrait dévoile une figure paternelle assez autoritaire et cela est
mis en valeur par l'emploi de l'impératif à la ligne “Allez-vous en “;”allez”. En effet Argan
congédie sa fille après lui avoir soutiré les informations qu'il cherchait . Ensuite dès qu'elle quitte
la scène , le bourreau cède à la place de la victime qui se desole pour l'innocence perdue des
enfants(l.):”il n’y a plus d’enfants” ce qui est corroboré par la négation partielle”ne…plus”.Le
père de famille se sent alors dépassé par tout les problèmes, soulignés par la phrase
exclamative “Que daffaires” chose qui l'empêche de penser à sa santé.D'ailleurs ,pour lui, c'est
un passe temps favori,mis en valeur par le substantif "loisir"(à la ligne) .Ainsi le rôle de victime
refait surface quand il se confie aux spectateurs en leur avouant sa fatigue,grâce à la négation
finale”je n’en puis plus”,rappelant ainsi la scène d'exposition de l'oeuvre.
Nous avons vu comment , dans cet interrogatoire a la fois cruel et comique entre Argan et
Louison, le père manifeste sa tyrannie manipulative à l'encontre de son enfant. Argan parvient
ainsi a arracher a la rusee Louison des aveux capitaux pour la suite de l’intrigue ,puisque le
père apprend que le maître de musique d'Angélique est en vérité son amant.Ce texte ne va pas
sans rappeler la chanson d’Alain Souchon “J’ai 10 ans” pour parler de Louison qui est petite
amsi extrêmement maligne.