Agita Chapitre Nouv
Agita Chapitre Nouv
Agita Chapitre Nouv
I/Introduction :
*phase liquide constituée par les réactifs que l’on ajoute au cours de la
fermentation : nutriments, solutions de correction de pH. L’opération à
réaliser est un mélange.
L’intensité de l’agitation :
H = P/kp.ρ.g.N. d3
La relation P = Q.H. ρ.g permet de comparer entre elles les actions des
différents types de mobiles d’agitation.
En effet, pour une même puissance dispersée dans un fluide (P est constante,
ρ constante), Q et H peuvent être différents, le produit restant constant. On
a coutume de représenter les actions des mobiles d’agitation sur un
graphique ‘’H-Q’’ en coordonnées logarithmiques.
Les mobiles dont le rapport Q/H est faible, sont à débit radial, générateurs
d’actions de turbulence ou de cisaillement.
Lorsque le rapport Q/H est faible, il s’agit d’un mobile à débit radial induisant
des actions de cisaillement.
Cette turbine est bien adaptée à l’agitation des fluides peu visqueux.
Les hélices à double flux sont également dans ce cas. Elles comportent aux
extrémités des pales tronquées d’une hélice, de petites pales d’une hélice de
pas inverse. Au centre du mobile, le fluide circule de haut en bas et au niveau
des petites pales périphériques circule de bas en haut.
Pour les fluides visqueux, les hélices à grandes pales minces (sabre) sont
intéressantes du fait de leur débit qui peut être très important. On peut
utiliser également dans ce cas les agitateurs à rubans hélicoïdales.
En fermentation, on a souvent besoin des deux actions, de pompage et de
cisaillement. C’est pourquoi on peut monter sur le même arbre un mobile à
débit radial (turbine Rushton) alimentée par un mobile à débit axial (hélice à
grandes pales minces).
La turbine à pales inclinées dont le rapport Q/H est intermédiaire est à la fois
génératrice d’action de pompage et d’action de cisaillement.
La relation recherchée s’écrit : f’ (Re, Np, Fr, We, D /d, H/d, b/d, w/d, l/d) = o
Les caractéristiques géométriques sont fixées. De plus, la cuve étant équipée
de contre-pales, on considère qu’il n’y a pas formation de vortex. Enfin on
néglige les phénomènes de tension superficielle.
Dans ces conditions, la relation cherchée peut se mettre sous la forme de la
fonction de puissance : Np = K.Re α
P= C1 d3. N2 µ
Figure 21
Formules utiles:
Michel et Miller :
2
P g = m . (P o Nd 3 / G 0.56 ) n
Lu et al. [2001]
Aux régimes hydrodynamiques envisagés correspond le développement de
cavités en arrière des pales de la turbine (fig33).
Illustration des différents régimes d’écoulement gaz-liquide au sein
d’une cuve agitée :
partie l
Nienow [1 9 9 8 ]
Diverses études ont été publiées dans la littérature académique qui conduisent
toutes à définir une viscosité apparente applicable à l’ensemble de la cuve .On
sait que la puissance des mobiles d’agitation peut s’exprimer au moyen des
nombres adimensionnels, le nombre de puissance : Np= P.g/ρN3d5 étant
fonction de la géométrie du système et du nombre de Reynolds relatif à
l’agitateur : NRe= N .d2. ρ/µa
(dv/dr ) moyen = KN
qui permet de confondre des courbes Np=f(NRe) pour les fluides newtoniens
ou non . Si n=1 : on a un fluide newtonien NRe=N .d2. ρ/k(=µ)
En fait, la courbe suivante révèle de légers écarts fluides new/fluides non new
pour des valeurs d e Rea proches de 10.
A partir de Rea voisin de 200 les courbes newtoniennes ou non se confondent
et les caractéristiques rhéologiques du fluide n’interviennent plus.
0.1Κc(6n+2)n
Kc = indice de consistance = τ à N=1 tour /s ; n = indice d’écoulement.
Grâce à ce nombre une corrélation a été trouvée pour les fluides non
newtoniens entre Np et Rea’ comme le montre la figure 41
Np=k(Rea’)x.(d/D)y.(w/D)z
k,x,y,z dépendent de la valeur de Rea’ :
K 32 11 9
On constate qu’il y a une similitude entre cette courbe 41 et celle des fluides
newtoniens.
Calderbrank a aussi fait des études d’agitation en présence d’air des fluides non
newtoniens et a trouvé que la relation de Michel et Miller est applicable pour
l’obtention de la puissance nécessaire dans le cas où le fluide non new est
aéré :
Les relations quantitatives entre l'aération et KLa pour les cuves agitées sont
examinées dans la section suivante sur la consommation d'énergie. Si le mobile
d’agitation n'est pas en mesure de disperser l'air entrant, des taux de transfert
d'oxygène extrêmement bas peuvent être atteints en raison de l’agitateur
engorgé.
L’engorgement est le phénomène où le flux d'air domine le schéma
d'écoulement et est dû à une combinaison inappropriée du débit d'air et de la
vitesse d'agitation.
L’engorgement pourrait être évité si:
Ainsi, on peut voir d'après l'équation (9.15) que la valeur Kla a été revendiquée
comme étant presque directement proportionnelle à la consommation
d'énergie gazée par l’agitation (Pg) par unité de volume.
La corrélation de FUKUDA est utilisée pour calculer Kla :