Chapitre-1 - Production Des Rayons X
Chapitre-1 - Production Des Rayons X
Chapitre-1 - Production Des Rayons X
Détecteur
• Dans un tube à rayons X, l'émission de ces rayonnements est obtenue en bombardant une
cible métallique (anode) par un faisceau d'électrons accélérés dans le vide
• Ces électrons sont obtenus en chauffant un filament appelé cathode et ils sont accélérés par
une forte différence de potenCel
II-1-Origines des Rayonnements X
- Rayonnement de freinage
- Rayonnement caractéris9que
Principe du rayonnement de freinage
F= me a
Accélération:
Dispersion des énergies des photons X
filtrée
- Les valeurs minimales des énergies sont variables et elles sont définies par la filtraCon
addiConnelle à la fenêtre de sorCe du faisceau.
L’efficacité de la généra'on de photons par effet de freinage dépend :
- Les couches centrales (K, L) de l’atome, proches du noyau, correspondent à des énergies de
liaison très élevées et d’autant plus importantes que Z est grand.
- Les couches plus périphériques (M,N), plus éloignées du noyau, correspondent à des énergies
de liaison très faibles.
- Pour déplacer un électron d’une couche électronique centrale vers une autre couche plus
périphérique, il faut lui apporter une quantité d’énergie égale aux différences d’énergies de
liaison caractéristiques des couches concernées.
La traduction spectrale correspond à des pics d’énergie caractéristiques (spectre de raies) qui
s’additionnent au spectre continu du rayonnement produit par freinage
Ka Kb Kg
# de M rayon X
photons
K rayon X
L rayon X
- Pour le tungstène, l’énergie de liaison des électrons de la couche K est de l’ordre de 69 keV et
celle des électrons de la couche L de l’ordre de 12 keV
- Pour expulser un électron de la couche K (ionisation), il faut lui apporter une énergie d’au
moins 69 keV.
- Puis, des phénomènes de transiCon électronique visant à ramener l’atome à un état stable
abouCront à éme^re un photon dont l’énergie :
N-----> K (69 – 0,6 = 68,4 keV )
M-----> K (69 – 2,8 = 66,2 keV )
L-----> K (69 – 12 = 57 keV )
Il associe le spectre continu du rayonnement produit par freinage (1) (avec filtration des photons
X faible énergie (3)) et le spectre de raies (2) caractéristique du métal Z
- Les énergies < 10 KeV qui ne sont plus du domaine des X «uCles» en imagerie seront éliminées
par la filtraCon addiConnelle
Cas de la mammographie
Cible de Molybdène
27 keV
27 keV
K𝞪 =17,43
kev
K𝛽 =19,6 keV
• Dans les cibles anodiques en molybdène (mammographie), la part relative du
rayonnement de freinage est réduite et le rayonnement caractéristique constitue
l’essentiel du faisceau produit.
1. Pièce de concentra9on.
2. Filament.
3. Cathode.
4. Tube.
5. Anode (cuivre).
6. Cible anodique tungstène W (Z = 74).
- Le faisceau électronique ainsi produit est freiné dans une cible de tungstène
Tube radiogène
Vide dans le tube?
• Si du gaz pénétrait à l’intérieur du tube, les électrons accélérés vers l’anode (cible)
entreraient en collision avec les molécules de ce gaz, ce qui leur ferait perdre de l’énergie
cinéCque et surtout provoquerait la formaCon d’électrons secondaires éjectés des molécules
de gaz par ionisaCon.
L’objectif du vide est de permettre un contrôle précis du nombre et de la vitesse des électrons
accélérés
Cathode
De quoi est constituée la cathode ?
- Un ou deux filaments permettant de créer une source d’électrons.
- Une pièce de concentration qui accueille et maintient en place le ou les filaments
• Le choix du filament dépend de la défini,on souhaitée de l’image (la taille du foyer op,que)
Densité du courant en foncCon de la
température (I parcourant le filament)
Pièce de concentration
• Plus Z de la cible est élevé, plus l’efficacité de produc,on des rayons X sera grande.
Points de fusion
- Tungstène (Z = 74) :(3370 °C) .
- Pla,ne, (Z = 78) :1770 °C,
- Or (Z = 79) : 1063 °C.
Anodes tournantes
- La possibilité pour le tube radiogène d’a^eindre des débits élevés de photons X est limitée par
la quanCté de chaleur générée au niveau de l’anode
130 kVp
70 kVp
C’est la puissance maximale que l’on peut appliquer au tube pendant un tour d’anode.
– Du diamètre du disque de l’anode (plus le diamètre est grand plus la puissance augmente)
– De la vitesse de rotation du disque (plus elle est importante, plus la puissance est élevée)
Capacité thermique maximale :
- Se mesure en élevant au maximum le temps de pose pour une tension et une intensité de
chauffage maximales et s’exprime en unité de chaleur (1 UC = 0,7 Joule)
- Capacité thermique max (UC) = tension max (kV) x intensité de chauffage max (mA) x temps de
pose max (s)
30
Refroidissement du tube
- La chaleur de l’anode est dissipée par rayonnement à travers le vide jusqu’à la paroi du tube
et, ensuite, dans le bain d’huile environnant le tube, à l’intérieur de la gaine.
- Electrodes des câbles "haute-tension" (flèches jaunes).
- Soufflet d'expansion du bain d'huile (flèche rose).
- Circuit d'eau réfrigérée intervenant dans les échanges thermiques par convection (flèches
vertes)
- Filtre additionnel (pointe de flèche bleue) disposé sur la fenêtre de sortie du faisceau pour
éliminer les rayons X "mous".
V- Vieillissement du tube
• Détériora'on du filament
• Un des 2 filaments peut même se rompre : le tube ne fournit alors de rayonnement X que
sur l'un des 2 foyers.
Il faut donc limiter au strict nécessaire la durée d'échauffement du filament
AltéraKon de l’anode
- Le dépôt progressif de métal (atomes arrachés) sur la paroi interne du tube même s’il ne
gêne pas la progression des rayons X, il modifie la configuraCon spaCale du champ électrique,
ce qui détériore les condiCons de foncConnement.
-
Foyer op*que
Spectre d’énergie
Intensité
Capacité thermique
I, KV, temps