Douleur - 3
Douleur - 3
Douleur - 3
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui me tient à cœur. Je vais vous parler du
déni social et médical du ressenti de la douleur concernant le corps féminin. Je ne sais pas si
vous avez entendu le rapport de la sécurité sociale anglaise qui mentionne le cas d'une
femme qui a dû attendre quinze ans pour que les médecins prennent en compte ses
douleurs physiques. La question que je me pose et à laquelle nous tenterons de répondre
tout au long de ce développement est : est-ce que si cette femme avait été en réalité un
homme, n'aurait-elle pas eu plus de prise en charge ? N’aurait-elle pas eu une prise en
charge rapide ?
Aujourd'hui de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer le déni et la négligence à l'égard
des femmes dont fait preuve le corps médical. À cela, est lié beaucoup de mythes autour du
corps de la femme.
Je vais tout d'abord commencer par vous lire quelques témoignages de femmes qui
se sont retrouvées dans cette situation. Je vais par la suite vous montrer que les médecins
rencontrent des difficultés à prendre en compte la douleur des femmes, pour quelle raison
et les solutions qui sont mises en places pour lutter contre ce phénomène.
Si je reprends l'exemple que je vous ai donné qui a été publié par la sécurité sociale
anglaise et relayé sur le site du Telegraph, il s'agit d'une femme qui souffrait d'une forte
douleur au visage pendant plus d'une quinzaine d'années. Ceci, avant qu'on lui fasse un
scanner et que finalement elle doive être opérée d'urgence. Je peux également vous
raconter le cas d'une jeune femme de 17 ans qui a dû se battre pour qu’on la prenne au
sérieux sur des douleurs qu'elle ressentait au niveau de l'abdomen. Dans ce genre de
circonstances, il est très commun pour les médecins de diagnostiquer des douleurs
menstruelles lorsqu'elles viennent consulter. A cela, il lui redonne une simple ordonnance
pour des antidouleurs accompagné d'un petit « ce n'est rien reposez-vous, mettez une petite
bouillotte et allez dormir ». En réalité cette jeune femme de 17 ans avait mal au ventre car
elle avait un cancer du col de l'utérus. Enfin je peux vous citer le cas d'un journaliste
américain qui a témoigné sur le site The Atlantique. Il raconte que sa femme avait très mal
au bas du ventre, elle a attendu énormément de temps aux urgences, elle n'en pouvait plus
et le médecin lui a diagnostiqué des calculs rénaux en lui disant qu'elle en rajoutait, qu'elle
n'avait pas vraiment mal et que tout ça était dans sa tête. En réalité, elle souffrait d'une
affection rare qu'on appelle une torsion des ovaires, ce qui est extrêmement douloureux.
Ainsi, elle ne souffrait pas simplement de calculs rénaux mais d’une torsion des ovaires. Cela
nous amène alors à se demander si les médecins ne seraient pas empreints de préjugés
sexistes c'est à dire attribués au genre de la femme quand il s'agit de soigner des individus
féminins. Autrement dit, est ce que les femmes ne seraient-elles pas victimes du stéréotype
de l'individu dramatique, qui en rajoute et à la limite de l'hystérie ou alors serait-ce dû à des
différences purement biologiques ?
Et l’hystérie parlons-en un peu. On rappelle les idées reçues et erronées concernant
l’hystérie. C’est-à-dire l’hystérique comme simulatrice comme sorcière. L’hystérie à l’époque
désignait plusieurs pathologies, dont la source était l’utérus. Donc spécifiquement féminin,
ce que Charcot contredit, en appuyant sur le facteur psychologique expliquant pourquoi des
hommes ne possédant pas d’utérus avait les mêmes symptômes. Pierre Briquet devant cette
réalité, amène l’hypothèse que ces hommes seraient « victimes de féminisation ». Cette
hypothèse s’explique car un homme hystérique c’est le renversement de l’ordre instauré par
la société.
Mais Charcot lui maintiendra que l’hystérie n’est pas une maladie liée aux sexe ou au genre,
c’est le traumatisme à l’initiative du développement de cette pathologie qui en est coupable.
Je vais essayer de détailler mon propos sur des faits et des études scientifiques pour
vous prouver ce point et je tenterai de vous expliquer les raisons qui amènent les médecins à
se comporter de la sorte. Nous allons d’abord regarder si ces différences de prises en charge
pourraient s’expliquer d’un point de vue biologique.
Je reprends des données chiffrées, dans le cadre d'anorexie mentale, 9 cas sur 10
sont des femmes, 3/4 des malades Alzheimer ou d'une quelconque démence sont des
femmes, la sclérose en plaques touche 3 fois plus de femmes, les effets secondaires sont 2
fois plus importants chez les femmes, la dépression touche beaucoup plus de femmes, 56%
des morts de maladie cardio-vasculaires sont des femmes. Si vous avez bien remarqué, j'ai
toujours fini ma phrase par « sont des femmes ». Les maladies ont un sexe et un genre. Si je
reprends l'exemple très récent je pense que vous n’en avez pas trop entendu parler en ce
moment donc je me permets de vous en parler, de la COVID. Aux États-Unis et au Royaume-
Uni la pandémie pourrait avoir été jusqu'à 2 fois plus meurtrière chez les hommes que chez
les femmes de même Le New York City départment of health and mental hygiene montre
que 60% des morts de la COVID-19 sont des hommes. Autre exemple, il y a une quinzaine
d'années on s'est rendu compte que les crises cardiaques ne se manifestait pas de la même
manière chez une femme que chez un homme. Les femmes avaient des symptômes
différents de ceux des hommes et un moins bon pronostic. Le problème, c'est qu'aujourd'hui
en France les personnes qui en payent le prix fort sont les femmes. On a donc des
différences significatives au niveau biologique.
Mais alors on peut se demander comment est-ce que l’on peut évaluer de manière
objective quelque chose de subjectif, qu'est la douleur, sur une femme, si on prend comme
référentiel un homme ? Pourquoi alors va-t-on juger le ressenti de la douleur chez la femme
par le biais d'observations du ressenti de la douleur chez l'homme ?
Elle décrit justement qu’à l’heure actuelle, on parle de médecine personnalisée de thérapies
ciblées et cela paraît inconcevable qu'on soit encore dans l'optique où l'on ne différencie pas
le corps de l'homme et le corps de la femme dans son traitement de la douleur.
Si on se réfère à des données scientifiques, les femmes ressentent une plus grande
variété de douleurs, des douleurs qui sont plus intenses, plus fréquentes et dans davantage
de zones corporelles qu'un individu de sexe masculin. Pour Serge Marchand, chercheur en
neuroscience, la plupart des sens sont plus développés chez la femme que chez l'homme et
c'est probablement le cas de la douleur. Ainsi, il explique qu'en laboratoire, le seuil de
perception de la douleur est plus bas chez la femme. Pour un même stimulus, elle ressent
beaucoup plus de douleur qu'un homme. De même une étude a été menée concernant 16
groupes de maladies musculo-squelettiques circulatoires cardiovasculaires et cetera. Il
s'avérait que la moyenne des notations des femmes concernant l'échelle de la douleur est
significativement plus élevée que celle des hommes dans presque toutes les catégories, cela
peut même atteindre une unité ce qui est énorme. Certains chercheurs comme Serge
Marchand pensent que ces idées stéréotypées sont liées au modèle animal. En effet dans le
règne animal, le mâle doit défendre son territoire et il a une perception qui est diminuée de
la douleur pour pouvoir permettre des attaques et se protéger de son environnement. A
l'inverse, la femme n'a comme unique rôle, la reproduction et la protection de sa famille. Elle
n'a qu'un rôle maternel, ses sens sont ainsi plus développés étant donné sa maternité car
elle cherche à protéger sa progéniture. Elle va alors directement ressentir lorsque le milieu
est trop chaud par exemple et va alors déplacer son enfant. Il expliquerait comme cela que la
douleur serait alors aussi plus développée, comme la perception de la chaleur finalement.
Il pense que la femme ressent la douleur plus intensément la douleur. Il expliquerait ce
principe par le fait qu'on a chez les garçons et les filles pré pubères le même seuil de
sensibilité à la douleur, cependant au moment de la puberté les hormones sexuelles et
notamment la testostérone vont jouer sur la perception de la douleur chez les individus des
deux sexes. Cette testostérone permet de protéger le corps exposé à cette sensation
douloureuse. Cependant, il explique que l'homme a un seuil de tolérance qui est donc
constant en fonction du temps, à l'inverse chez la femme cela va varier au cours du cycle
menstruel et notamment aussi avec la variation de progestérone et d’œstrogène. D'après
ces études, en période pré ovulatoire le seuil de tolérance augmente alors qu'il diminue
pendant le période péri-menstruelle. Ce sont ces mêmes modifications hormonales qui
permettent de préparer le corps de la patiente à l'accouchement et à la douleur ressentie.
En réalité même si on a des différences de ressenti au niveau de la douleur il reste une part
de douleur donc les hommes et les femmes devraient être traités de la même manière, or ce
n’est pas le cas que ce soit dans le cadre de la maladie chronique ou même pour soigner les
règles. Pour les interventions chirurgicales notamment, les femmes demanderaient plus de
morphine que les hommes. Bien que les femmes éprouvent des douleurs plus intenses et
souffre d’un plus grand nombre de maladies douloureuses comme on l’a vu, leur prise en
charge reste tout de même minimisée par certains soignants. Egalement Alain Gahagnon et
Martin Winckler ont montré que d'un point de vue biologique, l'activation de certains gènes
étaient différents que l'on soit un homme ou une femme. Lorsqu’on réalise des IRM suite à
une douleur, il a été montré que la réaction était plus vive chez une femme que chez un
homme et ce en partie dû à la testostérone que l'on a vu précédent. Pour Martin Winckler
cette non prise en charge de la douleur féminine est expliquer dans les propos suivants je
cite "les femmes ne sont souvent pas écoutées car elles présentent des prédispositions
génétiques qui font qu'elles sont plus facilement sujettes à la douleur et subissent une
double peine, car elles sont aussi moins bien soignées. De plus, les femmes sont
défavorisées par rapport aux hommes car, quand un homme se plaint d'avoir mal, il est rare
qu'il aille voir le médecin, du moins immédiatement, tandis que les femmes hésitent moins
et consultent souvent pour des choses qui ne sont pas forcément des maladies".
Si je me réfère à plusieurs études scientifiques, je peux vous assurer que les médecins
ont des préjugés concernant les femmes sur la question de la douleur.
En 2001 une étude a été publiée par l'université du Maryland que je peux traduire
par « la fille qui criait « j'ai mal » ». Cette étude fait clairement référence à la fable de la
petite fille qui criait au loup. Dans celle-ci, on se rend compte que les femmes sont bien
souvent moins prises au sérieux concernant la douleur physique comparé aux hommes.
Cette étude conclut par le fait qu'il y a des préjugés sexistes en ce qui concerne l'expérience
de douleur de la femme. Ces préjugés nous amènent alors des centaines de témoignages
comme j'ai pu vous en donner et ces stéréotypes perdurent jusqu'à ce qu'il y ait une preuve
objective de la cause de cette douleur. Ainsi, ce mélange entre objectivité et stéréotypes
amène les femmes à prendre le risque de ne pas être correctement prise en charge par le
corps médical et ainsi de continuer à souffrir. Également une autre étude publiée en 2001
révèle qu'il y a une différence dans le temps de prise en charge lors d'une consultation entre
une femme et un homme pour deux individus qui souffrent de douleurs abdominales, un
homme doit patienter 49 min en moyenne pour avoir un traitement contre 65 min pour une
femme. Il faut évidemment voir cette différence de traitement par le biais des siècles de
sexisme qui nous précèdent. Heureusement, dans les manuels de médecine on ne nous
inculque plus l'hystérie chez la femme mais dans l'imaginaire collectif les femmes sont
encore assimilées à des petits êtres fragiles, qui se plaignent au moindre désagrément
physique et qui sont encore plus enclines à l’hypocondrie. Si je reprends le vocabulaire
usuel, de tous les jours, un homme aura tendance à surnommer sa femme « mon petit bout
de femme », « ma petite femme ». Bien que ces termes puissent renvoyer à un signe
d'affection, il n'en reste pas moins discriminant en renvoyant la femme à un statut inférieur,
d'être faible.
Si je vous dis qu'un garçon est fort, stoïque face à la douleur et qu'une fille est plutôt
douillette, expressive, comparé à cette même douleur, je pense que cela va vous paraître
absurde et complètement dépassé compte tenu de l'époque dans laquelle nous sommes.
Pourtant des chercheurs de l'université de Yale ont montré que la population Américaine
aurait cette vision concernant les enfants sujets à de la souffrance physique. On a montré à
246 participants une vidéo sur un enfant qui se fait piquer le doigt. Sur ces 246 personnes,
on a dit à la moitié que l'enfant s'appelait Samuel et à l'autre moitié on lui a dit que l'enfant
s'appelait Samantha. Je précise que la douleur, l'intensité de la piqûre était la même pour le
garçon et pour la fille. On a ensuite demandé d’évaluer sur une échelle de la douleur la peine
qui a été ressentie par le petit enfant. Les résultats étaient indéniables, le garçon avait subi
une souffrance bien plus forte que la fille. Les femmes restent tout de même perçues
comme ce qu’on appelle communément dans le vocabulaire familier, une « chochotte »,
elles sont perçues comme étant des êtres de petite nature. A l’inverse, on peut citer le
stéréotype de l’homme où un homme qui pleure est assimilé à une « femmelette », l’homme
doit être viril et ne jamais ressentir de douleur face au mal physique. On est alors amené à
des situations où le médecin se dit que si une femme vient consulter, elle vient consulter
pour n’importe quelle raison et parce que justement dû à son apprentissage stéréotypé, elle
est habituée à se plaindre pour n'importe quelle raison à l'inverse l'homme étant viril, il ne
peut pas venir consulter au moindre petit bobo. Ces stéréotypes de genre expliquent en
partie pourquoi ils peuvent fausser l'évaluation de la douleur chez l'homme et la femme par
des adultes. Aujourd'hui est en cours cette même expérience sur des bébés, sur des
nourrissons pour voir si ces stéréotypes de genre commencent bien avant la petite enfance.
Parmi les gens qui ont répondu à cette enquête, j'ai été frappé par le commentaire de l'un
des intervenants, il disait « si le petit garçon se plaint d'avoir mal c'est qu'il doit vraiment
avoir mal », ce qui m'a choqué a été le « il doit vraiment avoir mal ». Est-ce qu’il insinuait
que la petite fille, parce qu'elle était une petite fille, était habituée à se plaindre facilement
et que donc finalement elle n'avait pas vraiment mal ? On en revient alors au déni de la
douleur ressentie par le corps féminin mais ici on va encore plus loin dans le sens on ne va
pas simplement dire que cette douleur n'existe pas mais on va dire que cette douleur est
inventée par la petite fille. On entend souvent dire lorsqu'une femme à ses règles
notamment, qu'elle en rajoute, qu'elle fait du cinéma, comme si une femme avait beaucoup
moins de légitimité à ressentir une douleur et à constituer une plainte douloureuse. N’avez-
vous pas déjà entendu un père dire à son fils qui pleure « mais tu ne peux pas pleurer, tu
n'es pas une fillette » comme si les pleurs douleur n'étaient attribués qu’au sexe féminin ou
on peut encore entendre « mais tu es un grand garçon toi, les garçons ça ne pleure pas » et
de ce même principe les garçons ne doivent pas se permettre une plainte douloureuse si
celle-ci n'est pas poussée à l’extrême. Quand elle se plaignent d’une douleur, certains
médecins ont tendance à se dire que c’est normal. Or, ce n’est pas normal par exemple
d’avoir mal pendant ses règles ou de se tordre de douleur à cause de celle-ci. La médecine a
tendance à penser que les symptômes qui ne sont pas identifiables à l'instant T ne renvoient
donc pas à une maladie identifiable et visible et ont tendance justement à la considérer
comme imaginaire.
Le « c’est dans votre tête madame », qui témoigne encore une fois de cet état
d’esprit. En plus de rendre anodine la détresse psychique, renvoie à une normalisation de la
douleur chez la femme. Comme si la douleur, ou du moins l’expression de celle-là était un
attribut féminin, et que de toute façon le corps féminin est voué à souffrir.
Il y a la création d’un imaginaire chimérique, hérité d’un passé patriarcal.
Alors qu’au contraire la douleur doit être prise au sérieux car elle a un rôle, ce n'est
pas la patiente qui l’invente de toute pièce, ce n'est pas irréel. La personne souffre. Certains
médecins n'écoutent même pas les femmes et si les écoutent, ils vont simplement se dire
qu'elles parlent trop et ici le jugement de valeur s'impose au détriment de la responsabilité
du professionnel de santé. Le genre, l'orientation sexuelle, l'identité de la personne ne
doivent pas et ne devraient pas rentrer en considération. On doit simplement voir un
individu souffrant. De même on le dit très souvent nous ne sommes pas égaux face à la
douleur, c'est une perception qui va être différente en fonction des gens, en fonction du
vécu de chacun mais cette douleur elle a des implications sur le plan émotionnel qui peuvent
donc expliquer ces plaintes.
Je ne vais pas vous faire un discours tout blanc ou tout noir mais je vais vous montrer
que de nombreuses initiatives ont été mises en place pour casser ces clichés misogynes.
Ainsi cela peut permettre aux femmes de parler de leur ressenti et de leur rapport à leur
corps quand bien même il est douloureux.
A contrario, un groupe d'origine anglais, d'hommes, qui ont voulu se mettre dans la
peau d'une femme enceinte en se collant des faux ventres, ils se sont également portés
volontaires pour expérimenter les douleurs de l'accouchement. Ils ont estimé cette douleur
sur une échelle à 9 sur 10. Ils ont décrit n'avoir jamais ressenti de douleur si intense que
celle-ci. Le fait de se mettre à la place de la femme et de tenter de comprendre son vécu
permet notamment de pouvoir mieux la comprendre. Et ainsi mettre un terme à toutes les
représentations fausses et sexiste autour de la femme.
Les comportements misogynes de certains médecins sont de plus en plus dénoncés,
on peut voir des reportages sur les radios (France culture), à la télévision (journal télévisé)
ou sur les réseaux sociaux. Face à cette pression sociétale, le corps médical est forcé de se
remettre en question. Même si la biomédecine, qui ne prends pas en compte le vécu et la
douleur psychologique et sociale de l’individu semble être en plein développement.
Finalement, quand on voit qu’en médecine, les femmes sont victimes du stéréotype
de l’individu dramatique. Que le corps médical ne prend même pas en compte les
différences biologiques intersexe. Que la notion que la prise en charge des maladies en
fonction du sexe, un genre, et plus largement d’une variabilité interindividuelle est encore
très floue. Alors que nous évoquons régulièrement le développement d’une médecine
personnalisé. Justement en médecine sommes-nous formés à ne plus avoir conscience de
ces choses ?
De ce fait il me paraît primordial de vouloir changer les choses. Car ce n’est pas
normal de laisser les
Bibliographie :
https://www.terrafemina.com/article/pourquoi-les-medecins-ne-prennent-pas-la-douleur-
des-femmes-au-serieux_a291533/1
http://www.slate.fr/story/173160/douleur-enfant-filles-garcons-moins-serieux
http://www.slate.fr/story/180723/femmes-chochottes-hommes-douillets-douleur-
stereotypes-genre
https://www.franceinter.fr/bien-etre/sante-pourquoi-les-femmes-souffrent-elles-plus-que-
les-hommes
https://www.courrierinternational.com/article/medecine-les-femmes-ne-sont-pas-des-
hommes-comme-les-autres-il-faudrait-sen-souvenir
https://www.leparisien.fr/sentinelles/pourquoi-les-femmes-sont-elles-moins-bien-soignees-
20-01-2021-ZMYT27UFGRAG3K67NU2VUUCEGA.php
https://www.lepoint.fr/sante/les-femmes-plus-douillettes-que-les-hommes-24-01-2012-
1422804_40.php