These Boughrara Boudjema
These Boughrara Boudjema
These Boughrara Boudjema
THESE
Option : phytochimie
THEME
Président :
Mr .FERKOUS Foued Professeur Université Badji Mokhtar Annaba
Directeur de thèse :
Mr .LEGSEIR Belgacem Professeur Université Badji Mokhtar Annaba
Examinateurs :
Mr. OUAHRANI Med Reda Professeur Université El oued
Mr. NASRI Hichem Professeur Université Chadli ben Djedid El-Tarf
r
M . AZZOUZ Mounir MCA Université Cherif Messadia S/Ahras
Mme. FERCHICHI Loubna MCA Université Badji Mokhtar Annaba
Remerciements
Remerciements
Au terme de cet humble travail, nous tenons à exprimer nos remerciement et
notre profonde gratitude avant tout à Dieu le tout puissant qui nous a donné le courage
et la force pour mener à bien cette thèse.
Je tiens à remercier monsieur le professeur LEGSEIR Belgacem, notre directeur de
thèse : j’ai l’honneur d’être une de vos étudiants, vous nous avez permis de profiter de
l’étendu de vos connaissances.
Permettez-moi de vous exprimer ma profonde gratitude et mon estime.
Je désire vivement exprimer mon grand respect et mes remerciements à tous les
membres du jury.
Mr. F. FERKOUS Pr UBMA
Mr. B. LEGSEIR Pr UBMA
Mr. Med R. OUAHRANI Pr U. El Oued
Mr. H. NASRI Pr U. El- Tarf
Mr. M. AZZOUZ MCA U.S/Ahras
Mm. L. FERCHICHI MCA UBMA
Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont donné la main pour la réussite de
notre pratique dans laboratoire de l’université
Particulièrement :
-Mr. Bouarioua Azeddine enseignant chercheur, département génie de procédés.
Université Annaba.
-Mr. Samar Med faouzi enseignant chercheur, département d’agronomie Université
Chali bendjedid El-tarf.
-Mr. Boumendjel mohieddine enseignant chercheur, département Vétérinaire
université Chali bendjedid El-tarf.
- Mr. Sari Djamel enseignant chercheur, département biologie Université Msila.
-Mme. Benabdellah Amina, enseignant de recherche, Département d’agronomie
Université Chadli bendjedid El-tarf.
-Mr. Benoumechiara Zohir attaché de laboratoire, Université Chadli bendjedid
El-tarf.
Nous voudrions remerciement tous les personnelles du PNEK.
-Mr. Berredjem Ahcène, Inspecteur de forêts, Chef de conservation de secteur de
gestion de Bougous (PNEK)
- Mr. Bouacha youcef, Ingénieur d’état (PNEK)
- Mr. Grira abdessalam Botaniste (PNEK)
- Mr. Bouhoua alawa, DTP El- Tarf
A tous ceux et celles qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce travail,
qu’ils trouvent ici ma grande considération.
BOUGHRARA Boudjema
I
Dedicace
DEDICACE
Mokhtar Annaba.
Boughrara Boudjema
II
Résumé
Résumé:
Notre travail porte sur l’inventaire et l’étude ethnobotanique et chimique des plantes
thérapeutiques et nutritives de la région du PNEK. L’étude ethnobotanique a permet
d’identifier 40 plantes utilisées fréquemment par la population locale en médecine
traditionnelle, les tests phytochimiques de ces plantes montrent l’existence des métabolites
secondaires Alcaloïdes, flavonoïdes, cardinolides…etc.
A la fin de cette étude, nous avons choisis la plante cytise à trois fleurs dont le nom
vernaculaire el-hidbenne pour l’étudier en raison de ces propriétés thérapeutiques
intéressantes, elle est utilisée pour le traitement et la cicatrisation des plaies infectées.
L’extraction des alcaloïdes et de la matière grasse des feuilles de cette plante se font en
premier temps, puis les analyses spectrales par HPLC et GC/SM en second temps ;
permettent de détecter un alcaloïde Berbérine (C20H18NO4) et 14 composés avec un produit
majoritaire de formule Prut C18H30O2 acide linolenique (GC/MS).
En fin nous avons fait l’activité biologique : antioxydant, et antibactérienne de la plante
cytise à trois fleurs, l’activité larvicide des extraits ethanolique de quatre plantes : Garou,
Thym, la Lavande, Laurier rose.
III
Abstract
Abstract:
Our work focuses on inventory, ethnobotanical and chemical study of therapeutic and
nutritious plants of the region of EKNP. Ethnobotanical study identifies 40 plants frequently
used by locals in traditional medicine, the phytochemicals tests of these plants show the
existence of secondary metabolites alkaloids, flavonoids, cardenolides ... etc. At the end of
this study, we selected the laburnum plant with three flowers, it is vernacular name is El-
hidbenne. This plant was chosen to be studied because of its interesting therapeutic properties.
It is used for the treatment and healing of infected wounds. The extraction of the alkaloids and
the fat content in the leaves of this plant were carried out in the first time, then the spectral
analysis by HPLC and GC/MS were performed in the second time. Which, permit to detect a
berberine alkaloid (C20H18NO4) and 14 compounds with a major product of linolenic acid (GC
/ MS) with the molecular formula of C18H30O2. In the end we made the biological activity:
antioxidant and antibacterial of the laburnum plant with three flowers, the larvicidal activity
of ethanolic extracts of a four plants: Garou, Thyme, Lavender, and oleander.
IV
ملخص
ملخص:
تم العمل على جرد النباتات الطبية والمغذية ،والدراسة االتنوبوتانيك على مستوي الحظيرة الوطنية بالقالة ،حيث
تحصلنا على أربعين نبات منهم من يستخدم كغذاء ومنهم من يستخدم للتداوي بالنسبة لسكان المحليين للحظيرة،
دراسة كيمياء العقاقير لهاته النباتات أثبتت احتوائها على مركبات جد هامة مثل القلويدات ،الفالفونويد
والكاردونويد...الخ.
من خالل دراستنا الميدانية ،وقع االختيار على نبات ستيز ثالثي األزهار و يسمى محليا بالهذبان لما له من
خصائص عالجية تقليدية للجروح الجلدية المتعفنة ،استخالص القلويدات و المادة الدسمة و الكشف عن طريق
الكروماتوغرافيا السائلة والكروماتوغرافيا الغازية مع الطيف الكتلي سمح لنا بوجود مادة باربرين ذو الصيغة
C18H30O2و الذي يستخدم كعالج الكيميائية C20H18NO4و الحمض الدسمي لينولونيك ذو الصيغة
لاللتهابات الجلدية مما يثبت وجود عالقة بين الطب التقليدي و الحديث باإلضافة إلى دراسة النشاطات البيولوجية
حيث تم تأكيد فعالية النشاط ضد األكسدة و ضد البكتيريا لهذا النبات و النشاط اليرقي لمستخلصات بعض النباتات
على مستوى الحظيرة.
الكلمات الدالة:
V
Sommaire
N° Titres Page
01 Remerciement I
02 Dédicace II
03 Résumé III
04 Abstract IV
05 ملخص V
06 Introduction générale 1
07 Chapitre I
08 Recensement et inventaire des plantes 9
09 Introduction 9
10 I.2. Définition de plantes médicinale 11
11 Importance des plantes médicinales 11
12 Importance curative et alimentaire 11
13 Importance économique et industrielle 12
14 Importance cosmétologique 12
15 1.4. La santé par les plantes médicinales 12
16 1.5. Source des substances naturelles d’intérêt thérapeutique 13
17 a : Les plantes de cueillette 13
18 b : Les plantes de culture 13
19 1.6. Les parties des plantes utilisées en thérapeutique 14
20 1.7. La cueillette et la récolte des différents organes des plantes 15
médicinales
21 1.8. Le séchage 16
22 a. Méthode naturelle 16
23 b. Méthode artificielle 17
24 1.9. La conservation 17
25 1.10. Diverses modes de préparations familiales 17
26 18
2. Zone d’étude
27 Recensement et inventaire des plantes 19
28 3.1. Méthodes des échantillonnages 19
VI
Sommaire
29 4. MATERIELS ET METHODES 20
30 a- Inventaire 20
31 b- Nomenclature 20
32 c- Modes de préparation des plantes 20
33 d. Quelques plantes ou autres substances à inhaler 21
34 e. Quelques huiles essentielles à inhaler 21
35 5. Résultats et discussion 22
36 6. Description de quelques plantes médicinales 26
37 Chapitre II
38 Etude Ethnobotanique 53
39 1. Définition 53
40 2. Mode de travail 53
41 3. MATERIEL ET METHODE 53
42 4. Résultats et discussion 54
43 4.1. Fréquence d’utilisation des plantes médicinales selon le profil des 54
enquêtés
44 Le sexe 54
45 L’âge 55
46 Niveau d’étude 56
47 Niveau socio-économique 57
48 Situation familiale 58
49 L’origine de l’information 58
50 4.2. Les plantes médicinales les plus utilisées ou les plantes à usages très 59
fréquents
51 Les maladies traitées par les recettes thérapeutiques préparées 59
52 Les parties utilisées de la plante dans la préparation des recettes 60
thérapeutiques
53 Mode de préparation des recettes thérapeutiques 61
54 La saison de collecte 61
55 Chapitre III 67
56 Screening phytochimiques 67
57 1. Introduction 67
58 2. Les méthodes d’identification chimique 67
59 a- réactions d’identité 68
VII
Sommaire
VIII
Sommaire
IX
Sommaire
X
Liste des figures
Titre Page
XII
Liste des figures
XIII
Liste des figures
XIV
LISTE DES TABLEAUX
Titre Page(s)
Tableau1 nombre estimés des plantes. 23
XVI
SYMBOLES ET ABREVIATIONS
SYMBOLES ET ABREVIATIONS
-C3F : Cytise à trois fleurs.
-AT : Alcaloïdes totaux.
-SNC : système nerveux central.
-SN : système nerveux.
-F.M : formule moléculaire.
-M.M : masse moléculaire.
-P.D : point d’ébullition.
-P.F : point de fusion.
- VIS : viscosité.
-SOLU : solubilité.
- H2O : Eau.
- HCl : Acide chlorhydrique.
- C2H5OH : Ethanol.
- FeCl3 : Chlorure de fer.
- CHCl3 : Trichlorométhane ou Chloroforme.
- CH3COOH : Acide acétique.
- H2SO4 : Acide sulfurique.
- NH4OH : ammoniaque, ou hydroxyde d'ammonium.
- Et2O : éther diéthylique.
- AcOEt : Acétate d’éthyle.
- MeOH : Méthanol.
- BuOH : Butanol.
- UV : Ultra Violet.
- Na2CO3 : Carbonate Sodium.
- NaNO2 : Nitrite de sodium.
- AlCl3 : Chlorure d’aluminium.
- NaOH : Hydroxyde de sodium.
- (NH4)2S2O8 : Ammonium persulfate.
- ABTS : Acide 2,2-azino-bis-3-ethylbenzothiazoline-6-sulfonique.
- pH : potentiel d’hydrogènem.
- mg : milligramme
- mg/l : milligramme par un litre
XVIII
SYMBOLES ET ABREVIATIONS
- ml : millilitre
- nm : nanomètre
- cm : centimètre
- g : gramme
- M : Molaire
- mmol : millimole
- t : temps
- min : minute
- C : Concentration
- A : Absorbance
- °C : degré Celsius
- % : Pourcentage
- N° : Numéro
-R : Coefficient de détermination.
- h : heure
- VCEAC : Vitamin C equivalent antioxidant capacity
- VCE : vitamin C equivalent
- GAE : gallic acid equivalents
- CE : catechin equivalents
XIX
Introduction générale
Introduction générale
Le PNEK se trouve en Algérie qui contient une flore protégée par convention
RAMSAR, qui offre, par sa situation géographique et son climat méditerranéen, un biotope
très favorable au développement d’une flore riche en plantes alimentaires et médicinales très
variées et très importantes aussi bien au niveau de la santé que de la nutrition. Les plantes
médicinales et nutritives ont été depuis la nuit des temps, l’arsenal thérapeutique et nutritif de
l’homme. Elles connaissent en ce moment un intérêt considérable de la part du public et des
chercheurs. Dans les pays sous-développés, voire en voie de développement, c’est le moyen le
plus utilisé de se faire guérir et nourrir. Tant dis que dans les pays développés, les plantes
représentent une source importante pour la recherche pharmacologique et l’élaboration de
médicaments, non seulement lorsque les constituants des plantes sont utilisés directement
comme agents thérapeutiques, mais aussi comme matières premières pour la synthèse de
médicaments.
Les plantes produisent un grand nombre de métabolites secondaires, avec une large
gamme de propriétés pharmacologiques et toxicologiques. Actuellement si on évalue environ
500 000 espèces végétales dans le monde, un nombre relativement infime a été étudié sur le
plan chimique ou pharmacologique. Cette riche biodiversité mérite d’être valorisée car elle
renferme une diversité chimique et structurale très importante et offre aux chercheurs une
multitude de sujets de recherche, en particulier pour accéder à des molécules dotées de
propriétés biologiques intéressantes.
Le travail qui m’a été confié rentre dans ce cadre et a pour objectif l’inventaire,
étude ethnobotanique et chimique des plantes à intérêts thérapeutique et nutritif du parc
national El kala.
Ce choix est aussi dicté par la richesse du PNEK en plantes qui contiennent des
espèces endémiques et des espèces protégées médicinales et nutritives.
1
Introduction générale
Le premier chapitre reporte une étude bibliographique traitant l’historique des plantes
médicinales et nutritives, l’inventaire des plantes du PNEK, recensement des espèces
endémiques et espèces protégées.
Le quatrième chapitre traite l’extraction de la matière grasse et les alcaloïdes par deux
méthodes différentes.
2
Généralité
Généralité
Introduction : Si l’on ne sait pas précisément ce que nos ancêtres mangeaient aux débuts de
l’humanité il y a 5 à 7 millions d’années, il est certain que les plantes faisaient partie de leur
alimentation quotidienne. Les végétaux leur étaient en effet indispensables pour la simple
raison que le corps humain a impérativement besoin de vitamines (vita=vie) mais que,
contrairement aux plantes, il ne peut pas synthétiser lui-même ces substances et doit donc les
intégrer dans sa nourriture. S’il manque, il connaitra tout d’abord des symptômes de carence
pouvant entrainer par la suite de graves problèmes de santé [32].
Cependant, les plantes ne représentaient pas uniquement une source importante de vitamines.
En effet, nos ancêtres (les grecs) savaient déjà également apaiser leur faim avec les graines
nutritives de certaines espèces ou encore étancher leur soif avec des fruits juteux. Ils
découvrirent vraisemblablement très tôt dans leur évolution que certaines plantes pouvaient
soulager voire guérir un certain nombre de maux.
En revanche, on ne sait pas pour quels maux ou quelles maladies les plantes étaient
préconisées, car les écrits sur l’utilisation précise des différentes plantes médicinales ne sont
que bien plus tardifs. Le papyrus Ebers, écrit vers 1600 av.J.-C., est l’un des témoignages les
plus complets sur ce sujet. Ce rouleau de papyrus de grande valeur, provenant du pillage
d’une sépulture et qui porte le nom de l’égyptologue Georg Ebers (1837-1898) qui en fit
l’acquisition en 1873 pour le compte d’un musée allemand, mesure 18 mètres de long et
comporte en tout 877 articles, essentiellement des recettes de médecine égyptienne à base de
plantes mais également des formules magiques et des invocations, éléments incontournable à
l’époque. Le papyrus Ebers mentionne notamment la myrrhe (Commiphora molmol) et l’ail
cultivé (Allium sativum).
Les premiers témoignages sur l’utilisation de remèdes naturels provenant d’Inde datent
approximativement de la même période. Ainsi le Veda, recueil d’hymnes dont le titre peut se
traduire par (savoir sacrer). Contient de nombreuses informations sur les connaissances en
plantes médicinales de l’époque ; le Caraka samhita qui rassemble des traités médicaux
rédigés par le médecin indien Caraka vers 700 av.J.C. mais dont l’origine est
vraisemblablement plus ancienne, recense déjà 1500 plantes médicinales. On a également
4
Généralité
retrouvé en chine un nombre d’ouvrages médicaux datant de cette époque et compilant des
centaines de plantes et leurs usages.
En Afrique, l’usage des plantes date de la nuit des temps ; d’anciens textes égyptiens font état
de l’emploi des plantes médicinales, en Afrique du nord, depuis des millénaires. Le papyrus
égyptien Ebers (env. 1500av .J.C.) mentionne environ 700 herbes et de nombreuses formules
et indications. Les herbes font partie intégrante de la vie des habitants de l’Afrique, elles font
partie de sa culture : on soigne avec, on fait des offrandes avec. Plusieurs de leurs propriétés
sont effectives. Aussi, ont- elles une valeur économique : des centaines des plantes sauvages
et cultivées se vendent sur tous les marchés d’Afrique [24].
Autrefois, le commerce des plantes et de leurs substances (épices, aromes…) était florissant ;
les arabes eurent un rôle capital dans leur expansion : dans l’antiquité, ils commerçaient déjà
avec l’Inde, le Moyen-Orient et l’Afrique, si bien que les grecs crurent que de nombreuses
substances végétales provenaient d’Arabie.
L’Algérie aussi fait partie de ces pays africains grâce à sa situation géographique, son climat
méditerranéen et saharien offre un biotope très favorable au développement d’une flore riche
en plantes aromatiques tés variées et très importantes aussi bien au niveau alimentaire que
thérapeutique.
5
Généralité
isolés, ses différentes parties agissant ensemble sont plus efficaces qu'un dosage équivalent du
principe actif extrait de la plante utilisé par la médecine conventionnelle. Dans certains cas, la
valeur médicinale d'une plante est due à la synergie de ses diverses substances. Un ou même
plusieurs principes actifs isolés ne permettent pas d'obtenir le même résultat.
Pour soigner certains maux, à la fois fréquents et bénins, tels que les rhumes ou les
indigestions, il n'est pas toujours indispensable d'aller voir un médecin : on peut tout
6
Généralité
simplement employer des remèdes à base de plantes bien connus. En revanche, pour soigner
d'autres maladies, telles que les ulcères ou le zona, il faut absolument consulter un médecin.
Aujourd'hui, les phytothérapeutes connaissent le degré d'efficacité des plantes médicinales et
leurs limites dans le traitement de certaines pathologies. Ils ne se risqueraient jamais à juguler
une maladie infectieuse aiguë sans l'aide d'antibiotiques ni à soigner une affection sérieuse,
comme le diabète, uniquement avec des plantes. Toutefois, ils peuvent traiter et soulager
efficacement leurs patients atteints de maladies bénignes avec un traitement à base de plantes
II s'agit, généralement, d'infections chroniques ou récurrentes (bronchites, cystites, etc ),
d'allergies, d'affections liées à une mauvaise circulation, de troubles hormonaux et
gynécologiques (ménopause, règles irrégulières, etc ), d'affections gastro-intestinales, de
problèmes dermatologiques ou d'affections légères du système nerveux (stress, insomnie et
spasmophilie) La phytothérapie soigne aussi les maladies articulaires comme l'arthrose [50].
En fonction des pathologies, le phytothérapeute prescrira des plantes selon diverses
préparations II conseillera, par exemple, un remède à faire soi-même sous forme de tisanes ou
de préparations prêtes à l'emploi, ou des gélules ou comprimés à base de plantes, que l'on
trouve en pharmacie La plupart du temps, le phytothérapeute prescrit des préparations que le
pharmacien élabore dans son officine. Il s'agit principalement des gélules contenant soit des
extraits secs de plantes, soit des huiles essentielles (aromathérapie), de préparations liquides à
base d'extraits fluides ou de teintures, de suppositoires ou d'ovules. Pour les applications
externes, il indiquera une préparation adaptée, comme un onguent, une crème ou une lotion.
7
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
I.1.Introduction :
Une plante est un organisme vivant, soumis aux variations de son environnement. Son
évolution au cours des millénaires s’est traduite par des différenciations à la fois externe et
internes, c’est-à-dire morphologiques et biochimiques [58]. Les différenciations
morphologiques ont été à l’origine de la naissance de la classification botanique ou
systématique, prenant aussi en compte certains critères anatomiques, voire microscopiques.
Les différenciations biochimiques ont engendré, par mutations successives, des différences
importantes dans les voies de biosynthèse, et dans l’accumulation de métabolites secondaires
inédits, ce qui fait d’ailleurs tout l’intérêt de l’usage des plantes thérapeutiques.
De son côté, le médicament à base de plantes est un complexe de molécules, pouvant être
préparé à partir d’une ou de plusieurs espèces végétales ; sa présentation moderne sous des
formes galéniques de plus en plus innovantes rend l’infusion originelle bien éloignée et
souvent démodée. Le prescripteur et le pharmacien n’ont d’ailleurs que l’embarras du choix.
Mais l’imagination humaine, quelquefois sans limite, peut se heurter à la connaissance
imparfaite de l’activité de ces nouveaux produits, de leur biodisponibilité spéciale et de leur
métabolisme bien souvent modifié par rapport à ceux des remèdes traditionnels. Cette
diversité rend encore plus délicat l’exercice du conseil en phytothérapie, d’autant que selon le
type de solvants utilisés, certaines gammes de constituants actifs pourront être sélectionnées
et conduire même à des utilisations thérapeutiques différentes (cas d’une poudre, d’une
teinture, d’une huile essentielle obtenue à partir de la même drogue). Ajouton à cela tous les
éléments de variabilité individuelle liés au patient, avec en filigrane, les problèmes
d’automédication.
Ainsi, contrairement aux idées reçues, la phytothérapie, qui utilise les plantes médicinales en
l’état, des préparations galéniques qui en résultent, et des médicaments à base de plantes, est
un art thérapeutique quelquefois difficile à manier. En effet, ces plantes et ces médicaments
sont généralement de composition complexe, et plus les méthodes analytiques deviennent
fines, plus apparait la présence d’un ensemble de substances diverses (sorte de « ballast de
fond »), au sein desquelles peuvent émerger le plus souvent de très nombreux constituants
actifs, eux-mêmes en mélange.
9
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
C’est dire combien il est difficile, quelquefois même fort délicat, de maitriser la
compréhension scientifique de cet ensemble.
En ce qui concerne l’efficacité, les indications thérapeutiques doivent être spécifiées. Les
exigences concernant les preuves d’efficacité dépendent de la nature de ces indications.
10
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Bien entendu, toutes les informations disponibles concernant leurs effets thérapeutiques, les
posologies administrables, les effets secondaires actuellement connus…ont été analysées dans
le détail. En principe, les plantes toxiques, sans intérêt majeur, ont été évidemment exclues.
I.1.2. Définition des plantes médicinales : On appelle plante médicinale toute plante
renferme un ou plusieurs principes actifs capables de prévenir, soulager ou guérir des
maladies. [2] ; et parfois toxique selon son dosage. Les plantes médicinales représentent une
source considérable et permanente pour l’extraction de principe actif.
Les plantes médicinales font partie de notre environnement et on les rencontre dans les
forêts, les prairies, les champs, près des maisons, elles peuvent être sauvages et pousser
naturellement ou résulter de l’activité de l’homme qui les sélectionne et les cultive [63] [72].
Les plantes contiennent des composants actifs utilisés dans le traitement de diverses
maladies. Outre, leur utilisation comme un remède direct, on les emploie aussi dans les
industries pharmaceutiques, alimentaires, des cosmétiques et des parfums [72].
Les végétaux sont notre source nourricière. Ils sont omniprésents dans notre
alimentation.
En outre, l’homme est habitué à consommer différentes espèces de plantes ; qui sont bien
souvent appréciées par leurs qualités aussi bien médicinale que nutritive, on cite alors que le
citron (Citrus limon) et l’oignon (Allium cepa) sont des aliments et des plantes médicinales les
deux à la fois : le citron prévient les infections, l’oignon celles des bronches [01].
11
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
b- Importance économique et industrielle :
D’un point de vue économique, les plantes médicinales fournissent des matières
premières et des drogues végétales qui sont utilisées sous diverses formes, généralement en
tisanes, extraits et teintures [63] [72].
L’industrie veut exploiter des extraits de substances tirées des plantes qui puissent être
synthétisées. Les composants actifs sont d’abord isolés, puis utilisés dans la fabrication des
médicaments [01] [72].
c- Importance cosmétologique :
L’utilisation des plantes, dans le domaine des soins de beauté remonte à plusieurs millénaires.
A l’origine, ces soins de beauté ont presque été synonymes de soins d’hygiène. Les
parfums utilisés pour dissimuler les odeurs corporelles désagréables possédant aussi
fréquemment un puissant pouvoir antiseptique, de même les huiles grasses répandues sur le
corps ou la chevelure se révèlent être des agents de protection contre des parasites, des
piqûres d’insectes et autre agressions, telles celles qui résultent de divers facteurs climatiques
« vent, froid, humidité…..etc. » [27].
12
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Les plantes médicinales sont obtenues soit par cueillette des plantes sauvages, soit par
culture.
* Dispersion géographique.
Actuellement, les plantes sont cueillies à l’état sauvage, dans les circonstances
suivantes :
Dans la majorité des cas, les plantes médicinales sont obtenues par culture qui
présente de nombreux avantages [17].
-Les plantes ont toutes le même état de maturité lors de la récolte qui est aisée
parfois mécanisée.
13
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Cependant, la qualité des plantes cultivées peut être améliorée afin d’augmenter
leur résistance à divers agents [51] [62].
Action sur les facteurs génétiques : résulte d’une sélection qui peut être :
Action sur les facteurs écologiques : l'influence du lieu de culture et des conditions
culturales (sol, température, humidité) est étudiée de manière systématique.
Les feuilles : carrefour de toutes les synthèses chimiques, la feuille et la partie la plus
employée, car elle produit les hétérosides et la plupart des alcaloïdes.
Tiges : n’est qu’un couloir de transit entre les racines et les feuilles, mais peut contenir des
principes actifs, particulièrement dans l’écorce.
Aubier : qui est la partie de la tige située entre le cœur et l’écorce, a parfois des vertus
thérapeutiques.
Bois : peut aussi servir ; celui du bouleau fait du charbon végétal.
Bourgeon : certain bourgeon sont antiseptiques, tel ceux du sapin.
Rhizomes, tubercules et bulbes : leur mission essentielle est d’assurer la survie d’un
bourgeon pendant l’hiver après la disparition des feuilles.
Les tubercules de pomme de terre se chargent d’amidon, des essences sulfurées s’entassent
dans certaines plantes comme les bulbes d’ail et d’oignon.
Racine : elle accumule souvent des sucres, parfois des vitamines et elle contient des
alcaloïdes.
14
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Fleur : les pétales colores sont riches en pigments : la corolle du gent contient des
flavonoïdes, celle de la rose rouge des tanins.
Fruits : les fruits reforment des huiles essentielles. Les fruits des charnus c’est une réserve de
vitamines, d’acides organiques et de sucres.
Les graines : ou semence ; est un réservoir autonome renferment les nutriments nécessaires à
la future, elle fournit à l’homme de l’amidon et la plupart des huiles végétales. Pour se
multiplier, les plants primitifs sans fleur produisant des spores .ce sont de petits jaunâtres
ressemblant au pollen.
On utilise la spore de lycopode en massage dans une pommade contre les irritations de la
peau. [49].
Les sécrétions végétales : par fois les drogues végétales peuvent être des sécrétions : les
résines, les gommes, et la glue dont la fonction est de limiter les pertes en eau du végétale
dont ils issus [02] [07] [27] [39] [41].
I.1.7. La cueillette et la récolte des différents organes des plantes médicinales :
La récolte des plantes médicinales sur terrain demande une connaissance et une longue
expérience.
Dans les cultures des grandes industries pharmaceutiques, on récolte les plantes au
moment où le principe actif est à son point optimales [02].
Il s’agit d’obtenir des plantes propres : la poussière, la saleté, les produits chimiques
les rendent inconsommables et parfois dangereuses.
Il faut donc choisir des endroits reculés et à l’abri des retombées de la civilisation
moderne. :
-éviter les accotements des routes fréquentées, les endroits souillés par les dépôts de
poussière, d’hydrocarbures, ainsi que les cultures traitées par insecticides [41].
-on choisit un jour ensoleillé ou en début de matinée, juste après le lever du soleil par tempe
sec, après avoir attendu l’évaporation de la rosée, et pour faciliter le séchage, car celui-ci doit
se faire à une température de 40°C. Les plantes à huiles essentielles sont cueillies tôt matin et
séchées à l’ombre sous une température ne dépassant pas 40°C.
-ne jamais cueillir les plantes lord de pluie, de brouillard ou par tempe humide.
-respecter la nature et ne prélever que la quantité qui vous est nécessaire [02]. Exemple : il est
conseillé de ne prélever qu’une partie des feuilles et des fleurs afin de na pas endommager la
plante et de permettre aux fleurs restantes de former leurs graines.
-certaines parties de la plante doivent être cueillies à des moments précis dans l’année, ou
chacune des parties contient la dose optimale de principes actifs [35].
15
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
-utiliser un sécateur ou un couteau bien aiguise et propre.
-lors de la cueillette, veiller tout particulièrement à ne récolter que les plantes les plus sains,
exemptes de traces d’insecticides ou de mollusques, et retirer les parties malades, fanées ou
abimées. Des études scientifiques ont permis de définir le moment optimal de la récolte, ainsi
sont récoltées de préférence :
*récolte des feuilles : on récolte les feuilles avant et pendant la florissant, quand elles sont
jeune (il faut avant la fin du cycle végétatif).
*Récolte des fleurs : on récolte les fleurs juste avant ou début leur complet épanouissement
et avant la fécondation.
*les fruits : ils doivent être cueillis bien murs, pour être consommés immédiatement mais,
toutefois, les cueillir un peu avant leur maturité lorsque l’on veut les faire sécher.
*récolte l’écorce : récolte les écorces des arbres en hiver, celle des arbrisseaux en automne et
celle des résineux au printemps.
*récoltes des racines : on récolte au printemps les racines des plantes vivaces, en automne,
celle des plantes annuelles et bisannuelles.
*récoltes des graines : elles devront être arrivées à maturité, ce qui est parfois difficile à
constater, pour en être certains, lorsque la couleur indique leur maturité, couper les sommités
en conservant une partie de la tige et les placer la tête en bas dans un sac en papier. A maturité
complète, les graines tombent d’elle-même dans le sachet, sans être poussiéreuses, ni
mélangées à d’autres graines qui peuvent être toxiques.
*récolte des tiges : elles sont rarement récoltées seules.
I.1.8. Le séchage :
Il y a deux méthodes pour le séchage des plantes médicinales :
a. Méthode naturelle : aussitôt après la cueillette, rentré la récolte dans un endroit ou un
local aéré, ombrage, chaud et sec.
En plein soleil, les plantes (feuilles et fleurs) récoltées perdent leurs principes volatils
et leur huile essentielle qui est détruit par la chaleur ; de plus, elles se décolorent sous l’action
de la lumière vive. Le maximum de température admise pour une bonne dessiccation des
plantes aromatiques ou les plantes contenant des huiles essentielles est de 40oc ; pour les
autres cas, la température de dessiccation peut varier de 15à70oc.
Il est essentiel d’établir une bonne circulation d’air pour éviter les fermentations ou les
pourrissements. Si possible, instaurer un courant d’air après avoir installé les végétaux
(feuilles, fleurs, semences ou graines) en lits minces sur des claies se bois très propres et sans
odeur ou sur des papiers.
16
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Séparer les plantes les uns des autres, ne jamais les superposer. Quand il s’agit de plantes
entières, il y a lieu de les suspendre isolement la tête en bas.
Les racines et les écorces doivent être lavées, peignées et découpées en petits fragments avant
séchage. Dans leur cas, il est préférable de les mettre à sécher au soleil pour quelques heures
au début pour entamer leur dessiccation, et terminer celle-ci dans les conditions précitées.
b. Méthode artificielle : faire le séchage par l’étuve pendant 24h à 40oc.
I.1.9. La conservation :
Avant de stoker les plantes, vérifier qu’elles sont parfaitement séchées. La moindre
humidité déclencherait un processus de moisissure qui rendrait le produit inutilisable. Les
plantes sont suffisamment séchées lorsqu’elles se brisent et se cassent avec un bruit sec.
Vous pouvez commencer à stoker les plantes séchées lorsqu’elles sont devenues très
légères et également cassant. Pour conserver vos plantes, utilisez des récipients en verre ou
En porcelaine ou bien des sachets en papier ou des pochons en tissu. Dans de très
nombreux cas, il est également possible de congeler les plantes, les substances actives et
nutritives ainsi que les aromes seront alors conservés pour la grande majorité des espaces.
Leur durée de conservation est de toute façon limitée et adaptée à chaque cas ; sauf cas
particulier, il est en pratique souhaitable de renouveler le stock chaque année [28] [31].
I.1.10. Diverses modes de préparations familiales : il existe des techniques très variées pour
préparer des remèdes avec des plantes médicinales.
17
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
18
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Dans une durée de trois ans (2011-2014), on a abouti à établir l’inventaire des plantes au
niveau de la zone de PNEK à l’aide des botanistes du Parc, la plupart des méthodes utilisées
pour étudier la végétation d’un milieu donné reposent sur les techniques d’échantillonnages,
elles peuvent être relativement complexes selon la strate étudiée. D’après [29] ; l’analyse
d’une végétation peut porter sur sa composition sa structure et sa périodicité.
En premier lieu, la composition de la végétation est la liste des espèces constituantes. Elle doit
être accompagnée d’une évaluation quantitative de chaque espèce, cette évaluation fait appel à
plusieurs notions.
Et en fin, la durée c’est le cycle annuel de la végétation, tel qu’il découle du rythme de vie des
constituants. Elle se traduit par des changements saisonniers induits par le rythme de
développement et de repos végétatif, de floraison et de fructification, et par des changements
interannuels liés au climat.
19
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Tout d’abord, la méthode échantillonnage systématique est pratiquée sous forme de transect,
en tirant au hasard un élément et les autres prélèvements se font systématiquement à un
intervalle régulier.
Ensuite, la méthode stratifiée : c’est une technique qui consiste à subdiviser une communauté
hétérogène par rapport à un gradient humidité, altitude… dans notre zone d’étude, en unités
homogènes appelées strates.
a- Inventaire : Le travail a commencé dans le but de constituer une base de données, une
masse très importante d’information sur la flore végétale du PNEK est saisie, l’inventaire est
limité aux plantes médicinales et nutritionnelles. Tous les espèces présents au parc sont prises
en considération, les principales références exploitées sont les suivantes : guide des plantes
médicinales- analyse, description et utilisation de 400 plantes (Schauenberg et Ferdinand,
1977) ; flore méditerranéenne (Reisigl et Danesch, 1987) ; guide de la flore méditerranéenne-
caractéristiques, habitat distribution et particularités de 536 espèces (Bayer et al, 1990) ; guide
des plantes du bassin méditerranéen (Bartels, 1998) ; toutes les fleurs de méditerranée- les
fleurs, les graminées, les arbres et arbustes (Blameyet Grey-Wilson, 2000)
c. Modes de préparation des plantes : il existe des techniques très variées pour préparer
des remèdes avec des plantes médicinales [32]. Nous vous présentons ici brièvement les
principales méthodes.
- Macération : pour préserver les principes actifs de certaines plantes qui ne supportent pas la
chaleur, vous devez faire macérer la plante : recouvrez deux cuillères à soupe d’herbes avec
un demi-litre d’eau froide et laissez infuser toute une nuit. Après filtrage, utilisez le liquide
comme une décoction.
- Infusion : l’infusion est la forme de préparation la plus simple, on l’applique généralement
aux organes délicats de la plante : fleurs, feuilles aromatiques, sommités… Cette forme
20
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
permet d’assurer une diffusion optimale des substances volatiles : essences, résines, huiles…
la formule consiste à verser de l’eau bouillante sur une portion d’organes végétaux : fleurs,
feuilles, tiges…, à la manière du thé [24]. Une fois la matière est infusée (au bout de 5 à 10
minutes environ), il suffit de servir en filtrant la tisane.
- Décoction : extraire les principes actifs des morceaux d’écorce ou des racines plus coriaces
requiert souvent un peu plus d’effort. Faite cuire les morceaux de la plante dans un récipient
remplie d’eau chaude pendant quelques minutes à feu doux, laissez infuser puis filtrez.
- Fumigation : Le principe : c'est un mélange de plantes, d'épices ou d'huiles essentielles sur
lequel on verse de l'eau bouillante dans un inhalateur ou dans un bol au-dessus duquel on place
la tête sur laquelle on pose une serviette. Peu importe le procédé, le tout est d'inhaler la vapeur
d'eau qui se dégage et qui entraîne avec elle les principes actifs des plantes.
- La lavande, qui contient du linalol et du géraniol, qui détruisent les bactéries et qui évitent la
surinfection.
- La camomille, à raison d'une cuillerée à soupe et demie de fleurs de camomille pour 250 ml
d'eau bouillante, 25g de lierre, également anti-inflammatoire, infusé 10 minutes dans 250ml
d'eau
- Le thym, anti bactérien, antiviral, décongestionnant des voies aériennes, à raison de 30g pour
250ml d'eau, 2 gousses d'ail, une cuillère à café de poivre, une pincée de piment ou une cuillère
à café de vinaigre de cidre.
- Faire un mélange composé du jus de 2 citrons, d'une cuillère à café de poivre et d'une pincée
de gros sel, toutes ces substances ayant des propriétés anti-inflammatoires.
Les eucalyptus, globuleux ou radié, les thyms, à linalol ou à thymol, l'encens, le girofle, la
lavande aspic, la menthe poivrée, l'origan, le pin sylvestre, le sapin de Sibérie, le saro et le
ravintsara à raison de deux gouttes pour 250ml d'eau feront merveilles pour leurs propriétés
anti-inflammatoires, désinfectantes et décongestionnantes.
21
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Une goutte de lavande aspic + une goutte d'arbre à thé, une goutte d'origan compact + une
goutte d'eucalyptus radié, une goutte de sapin de Sibérie + une goutte d'eucalyptus radié.
Les plantes recensées dans la zone ont été identifiées par des botanistes du parc
(Berredjem, Ah ; Grira, A et Sari, D), à cet effet des guides et des clés de détermination
ont été utilisés à savoir, nom en français, nom scientifique, la famille, statut, biogéographie
et le nom vernaculaire. Tableau 2
Nous avons estimé 1605 espèces qui se résument dans le tableau1 suivant :
22
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Espèces figurant 20
dans la liste rouge
Espèces protégées 27
Espèces médicinal 58
spontanées
Espèces nutritionnels 22
Espèces spontanées 19
utiles
Espèces endémiques- 80
endémiques
d’Afrique du nord
Espèces aquatique et 85
cultivées
Espèces fourragères 87
Espèces protégées 52
/TOTAL 1605
23
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
24
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
23 Arbousier Arbutusunido Naturel Méditerranéen Elandj
(Aloysiacitriodora)
25
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
a- Menthe
Famille : Lamiaceae
Description botanique
C’est une plante herbacée, vivace, à tige droite, quadrangulaire, rameuse, vert rougeâtre de 60
à 120cm de hauteur, les feuilles lancéolées, ovales dentées, vertes sombres, les fleurs
violettes, en épis cylindriques. L’odeur très fine, très aromatique, pénétrante et très intense,
saveur aromatique, piquante et rafraîchissante [75].
Récolte : On récolte les sommités juste avant la floraison (fin l’hiver début le printemps), et
on le fait sécher à l'ombre. La plante se conserve bien.
Partie utilisée : Feuilles et fleurs.
Composition chimique : Huile essentielle (0,5- 4%), contenant surtout du menthol (35-55%),
accompagné de stéréo-isomères comme le (+)- néomenthol (3%) et le (+)- isomenthol (3%),
des esters de menthol, surtout l’acétate et l’isovalérianate de menthol, de la menthone (10-
35%), du menthofurane.
26
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Usage thérapeutique
L'infusion est indiquée dans les gastrites, entérites aigues et chroniques, les colites et les
ballonnements. La menthe est également analgésique, antiseptique, aromatique et stimulante.
En application sur le front, la plante fraîche est utilisée pour dissiper les fièvres et soigner
l'insolation. On prescrit la menthe poivrée par voie orale dans le traitement des troubles
digestifs
b- Thym
Nom vernaculaire : Ezaitra
Famille : Lamiaceae
27
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Ce sont les sommités fleuries, récoltées en début de floraison puis séchées à l’abri dusoleil,
qui ont un intérêt thérapeutique.
Partie utilisée : Feuilles
Récolte : Eté
Composition chimique : Les sommités fleuries séchées renferment des flavonoïdes et 0,5
à 2% d’huile essentielle. Celle-ci est riche en thymol, carvacrol.
Thymol Carvacrol
Usage thérapeutique : L’activité antispasmodique du thym est mise à notre profit pour
traiter les désordres de la digestion : digestion lente, ballonnements, éructations,
flatulences, vésicule paresseuse. Parasites intestinaux, rétention d’urine, affection des
voies respiratoires, typhoïde. On le prescrit aussi souvent pour apaiser la toux et les
enrouements passagers. En usage local, il est employé en cas de rhume pour dégager le
nez. Il est également conseillé pour soigner les petites plaies.
Usage traditionnel
Usage interne : infusion : versez une bonne cuillère à soupe de thym dans un litre d’eau
bouillante et laissez reposer de 15 à 20mn. Prendre par petite tasse plusieurs fois dans la
journée au moins durant trois jours. Contre la fermentation intestinale et de l’estomac, on peut
prendre une tasse à jeun, le matin de préférence.
Tenture : laissez macérer pendant 10 jours 20g de sommités fleuries desséchées et émiettées
dans 80g de alcool à 60o, filtrez et prendre 30à40 gouttes deux ou trois fois par jour.
Essence : prendre 4 ou 5 gouttes de 3à5 fois par jour sur un morceau de sucre ou encore avec
du miel
Poudre : piler et réduire en poudre les feuilles séchées du thym. Prendre une à deux cuillères à
café par jour en cachet mélangé avec du miel ou de la confiture.
28
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Usage externe : en gargarisme, pour les maux de bouche, en inhalation 2à3 fois par jour pour
l’affection des voies respiratoires, en décoction pour la chute des cheveux, en bain pour la
fatigue, les rhumatismes, l’arthrite.
c- Eucalyptus
Famille : Myrtaceae
29
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
1,8 -cinéole
Usage thérapeutique : L'eucalyptus est une plante médicinale connue pour ses vertus sur
l'appareil respiratoire. Utilisée sous forme de fumigation, infusion, de gommes ou d’huile
essentielle, elle est préconisée pour soigner la toux et les infections hivernales telles que le
rhume et la bronchite
Usage traditionnel : Il est employé contre les infections et les fièvres. Antiseptique : cette
plante est efficace pour soigner les rhumes, les grippes et les maux de gorge.
Expectorante : la plante joue le rôle d'un puissant expectorant utilisé dans le traitement des
infections pulmonaires, y compris les bronchites et les pneumonies. Appliquée en friction
sur la poitrine, elle assure ses propriétés révulsives. Les formes habituelles d'utilisation
traditionnelle de l'eucalyptus sont les infusions les décoctions des feuilles et les
fumigations. L'inhalation des vapeurs, produite lors de la décoction des feuilles tout en
plaçant la tête sous une serviette est efficace contre les infections respiratoires des voies
hautes ou basses. Aussi bien, l'application des feuilles d'eucalyptus en cataplasme sur la
tête mélangée avec un peu d'huile ferait tomber la fièvre et serait efficace pour les coups
d'insolation. Les feuilles en préparation sont utilisées en bain de bouche contre les caries
dentaires.
30
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
d- Myrte
Famille : Myrtaceae
Description botanique : Le myrte est un petit arbrisseau ramifié touffu à rhizome traçant
et à nombreuses tiges triangulaires dressées. Les feuilles ont un pétiole court, elles sont
caduques. Les fleurs poussent isolement ou en bouquets lâchés à l'aisselle des feuilles
supérieures, d'avril à juillet. La corolle teintée de rose est globuleuse. Le fruit est une baie
globuleuse, juteuse à nombreuses graines [78].
Récolte : Les fruits sont ramassés bien sûr à la fin de l'Automne, et les feuilles à l’hiver.
Partie utilisé : Feuilles et les fruits.
Composition chimique : Tanins, résine, huiles essentielles (myrténol, cinéol, géraniol,
pinène, camphéne…etc.), flavonoïdes, acides (citrique, malique).
Usage thérapeutique : Les feuilles sont toniques, diurétiques, antiseptiques et
antidiabétiques dans la mesure où elles font baisser le taux de sucre dans le sang. Elles
sont particulièrement indiquées contre l'insuffisance veineuse, les diarrhées, les douleurs
de l'estomac, la paresse intestinale, la toux, les vomissements, les mauvais
fonctionnements de la vessie et le pipi au lit, riche en carotène, le jus de myrtille, a en plus
la vertu d'améliorer la vision en régénérant le pourpre de la rétine de l'œil. Les racines de
la plante sont surtout indiquées, en usage externe, dans le soin des plaies.
Usage traditionnel : Infusion : faire infuser une poignée de feuilles dans un litre d'eau.
Prendre 2 à 3 tasses par jour (contre le diabète ajouter une poignée de feuilles de fraisier).
31
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Décoction (usage externe): pour obtenir une lotion, un gargarisme ou un lavement, faire
bouillir 2 poignées de feuilles (fraîches ou sèches) ou une poignée de racines de la plante
dans un litre d'eau.
e- Lentisque
Famille : Anacardiaceae
Description botanique : Le Lentisque est un arbuste dans le Telle Algérien, il préfère les
sols siliceux. Il ne dépasse pas généralement 1,5 à 2 m bien qu’il puisse parfois atteindre
5à6m de hauteur. Les feuilles sont composées de 4 à 10 folioles (on dit qu’elles sont
paripennées), de couleur vert sombre, obtuses au sommet, brillantes en dessus et
persistantes durant l'hiver. Les folioles, assez étroites et coriacées, sont de forme ovale à
elliptique, terminées par une petite pointe. Les fleurs très petites, en chatons, à anthères
rouges, sont groupées en grappes spiciformes denses à l'aisselle des feuilles. Les fruits sont
des drupes de petites tailles, de forme ronde, sont d’abord de couleur rouge puis deviennent
noir à maturité. Son odeur de térébenthine est forte, et sa saveur est amère, camphrée [79].
Récolte : Automne
Partie utilisée : Feuilles, fruits.
Composition chimique : Essence, tanin, acide mastiquée, son tronc fournit une résine
appelée mastic et employée comme masticatoire.
Usage thérapeutique : Astringent, expectorant, cicatrisant, très bon pour les maux
d’estomac.
Usage traditionnel
Mâcher : 4à5 feuilles, absorber le jus. Faire de même avec les fruits qui sont plus efficaces.
32
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
f- Armoise arboresence
Famille : Astéraceae
Description botanique : Armoise arboresence est une plante aromatique contenant une
essence amère et tonique, elle peut être haute de 50cm à 1m.C'est une plante pérenne aux
tiges dressées portant des feuilles duveteuses argentées et des fleurs réunies en capitules
comme des pompons de couleur jaune pâle. Quand on la froisse, elle dégage une odeur
forte et aromatique [80].
Récolte : On recueille les feuilles et les fleurs avant leur plein épanouissement, (hiver)
Partie utilisée : Les feuilles
Composition chimique : Huiles essentielles (0.2 à 1.3 %), isothuyone, le thyol, une faible
quantité de chamazulène et du terpène. La drogue renferme en outre des principes amers :
l'artabsine, l'absinthine, l'anabsinthine et des flavones.
33
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Poudre : en poudre 2 pincées de feuilles d'absinthe sèches ; les mélanger avec 2 pincées de
poudre de réglisse et 1/2 pincée de poudre d'anis vert. La poudre est consommée mélangée
à du miel (2 à 3 pincées) à jeun pendant 5 jours.
g- Rosmarinus
Famille : Lamiaceae
Description botanique
Arbrisseau vivace ligneuse, rameaux, les feuilles persistantes, étroites vertes, blanchâtres
dessous, la fleur bleue claire ; mauve ou blanchâtre en petite grappe axillaire.
Odeur très aromatique camphrée, saveur âpre aromatique amère et un peu piquante [81].
Récolte : hiver
Partie utilisée : Feuilles et sommités fleuries.
34
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Composition chimique : Le romarin renferme des flavonoïdes (diosmétine), des
acides phénoliques (acide rosmarinique, 2 à 3%), des diterpènes phénoliques tricycliques
(acide carnosolique, rosmadial, carnosol) et des stérols. Il contient également 1 à 2,5 %
d’huile essentielle, à cinéole, camphre, camphène, verbénone et α-pinène.
Usage thérapeutique
Selon le dosage, le romarin est un stimulant ou un calmant mais c'est surtout un remède
diurétique, cholagogue et un stimulant digestif ; il est également employé contre les coliques
néphrétiques, les vers et les rhumatismes.
En usage externe, il combat les règles irrégulières, les pertes blanches, accélère la
cicatrisation, guérit les entorses, les foulures et les contusions.
Usage traditionnel : Infusion, décoction : faire infuser ou bouillir 1/2 poignée de romarin
(effet calmant) ou une poignée (effet stimulant) dans un litre d'eau. Prendre 1 à 3 tasses
par jour, selon l'effet désiré. Infusion concentrée : (douche vaginales, gargarismes,
lavements, frictions) ; une poignée et 1/2 de rameaux fleuris dans un litre d'eau bouillante.
h-Verveine
Famille : Verbénaceae
Description botanique : La verveine est une plante annuelle, ou vivace atteignant quelques
50cm de hauteur, à tige dressée, raide, carrée, pas très ramifiée vers le sommet. Les feuilles
35
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
opposées, vert gris, sont lobées, raide et à poils grossiers. Petites fleurs disposées en
inflorescences en grappes, à l'aisselle des bractées sessiles. Les fruits sont des nucelles
cylindriques allongés [82].
Récolte : Hiver, Les feuilles et les extrémités fleuries sont recueillies au moment de la
floraison leur séchage se fait à l'ombre dans un endroit aéré. La plante séchée se conserve
bien.
Partie utilisée : Les feuilles
Composition chimique : Huiles essentielles (citral, cinéol, limonène, linalol,
géraniol…etc.), flavonoïdes, mucilages, tanins, glucosides amer : verbénaline, hastatoside
[58].
Usage thérapeutique : L'huile de verveine est une essence douée de propriétés calmantes et
digestives. La verveine est efficace contre les nausées, les digestions difficiles et les
douleurs gastriques, souvent associées au stress et à l'anxiété. Elle est également de
propriétés antispasmodiques, carminatives.
Usage traditionnel : Infusion : faire infuser 10 à 15 pincées de fleurs et de feuilles dans
un litre d'eau. En prendre 2 tasses par jour.
i-Garou
Famille : Thymélaeaceae
36
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Récolte : La floraison des feuilles et des fruits entre juillet et novembre, sans période exacte
de récolte des feuilles. La maturité des fruits a lieu en automne.
Usage thérapeutique : La décoction de l’écorce de Daphné utilisée contre les combattre les
douleurs, ostéocopes nocturnes contre des exostoses crânienne extrêmement douloureuses,
contre des affections syphilitique. On l’utilise également, comme fondant et dépuratif contre
l’hydropisie, scrofulaire, le rhumatisme chronique, la maladie de la peau surtout d’origine
vénérienne. La plante employée comme vésicante.
On met les feuilles, les fleurs et les fruits furent utilisés comme purgatifs (énergique) et
Galien, on les recommandait en cas de troubles biliaires.
j- L’artichaut
Nom vernaculaire : El-kharcheuf, Karnoun
Famille : Asteraceae
Description botanique
C’est une plante dicotylédone , méditerranéenne et un chardon domestique. Elle occupe une
grande place dans l’art culinaire, elle retrouve poussant spontanément dans le nord de
l’Algérie et qui reconnait grâce à sa feuille large et très découpée attenant à sa tige surmontée
de son réceptacle charnu que l’on consomme aux repas, et très gros capitules floraux [84].
37
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Récolte : recueillir les feuilles de la partie aérienne de la plante avant la floraison et les
racines après avoir recueilli son réceptacle charnu.
k-Bourrache
Famille : Boraginaceae
38
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
ronde, épaisse, creuse, juteuse, très rameuse, feuilles alternes, hérissées, ovales, épaisses à
la base, plus petites vers la tige. Fleurs grandes, en grappes, d’un beau bleu-ciel, rarement
roses ou blanches, étamines à anthères noires munies d’un appendice. Fruit composé de
quatre chaines noires à la maturité. Racine longue, pivotante et blanche [85].
Récolte : Elle porte surtout sur les feuilles, les fleurs, les sommités fleuries, mais elle
comprend souvent aussi la plante entière et les racines. On y procède pour les feuilles et
les sommités quand les fleurs sont à peine épanouies, pour les fleurs séparées, à partir de
la fin de mai, date de leur première apparition, jusqu’à la mi-juillet, temps durant lequel la
floraison est continuelle, et pendant toute la belle saison pour les tiges non fleuries. Dans
plusieurs régions, on arrache aussi les racines au moment de la floraison. Les possesseurs
d’un jardin familial peuvent se borner à récolter les fleurs et les sommités fleuries qui
contiennent les principes de la plante en plus grande quantité.
Partie utilisée : Ce sont les fleurs et les feuilles, puis les sommités fleuries ; on se sert
aussi des racines dans quelques régions.
Composition chimique : La Bourrache est riche en minéraux et notamment en nitrates de
potassium et en calcium. Les tiges, ainsi que les feuilles, contiennent des mucilages. La
plante contient également des flavonoïdes, des tanins, des hétérosides cyanogénétiques ;
les feuilles sont riches en alcaloïdes pyrrolyzidiniques (Attention, ces derniers sont
hépatotoxiques).
Infusion des fleurs : 20à40g par litre d’eau. Ne pas laisser infuser trop longtemps
39
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Décoction : feuilles et jeunes tiges, 40à60g par litre d’eau.
L’huile extraite de la graine : par première pression à froid, agit sur la sécheresse
cutanée, le vieillissement, les rides et les vergetures.
l-Lavande
Famille : Lamiaceae
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Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Usage thérapeutiques : La lavande est utilisée localement pour traiter les petites plaies,
les érythèmes, le nez bouché et les affections buccales (en bains de bouche). En
balnéothérapie, elle est employée dans le traitement des problèmes circulatoires et de la
dystonie neurovégétative. Par voie orale, elle entre dans la composition de mélanges
destinés à traiter les troubles mineurs du sommeil, la nervosité ainsi que pour combattre les
problèmes intestinaux d’origine nerveuse.
Usage traditionnel : Infusion de fleurs : 5à10g par litre d’eau, 3à4 tasses par jour ;
antispasmodique, antiseptique, bactéricide diurétique, sudorifique, maladies infectieuses
des voies respiratoire, des rhumatismes, des migraines, des vertiges, des pertes blanches.
Les huiles essentielles pures : appliquer sur les piqures d’insectes, en massage.
m- Orties
Famille : Urticaceae
41
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
urticants. Les fleurs mâles et femelles sont séparées, soit sur le même pied (plantes
monoïques) soit sur des pieds différents (plantes dioïques). Les fleurs femelles sont
verdâtres et pendantes, réunies en inflorescences plus ou moins serrées, selon les espèces :
paniculés, épis, glomérules... Les fleurs mâles sont jaunâtres et ont un port plus horizontal
et étalé ou en épis. Comestible : excellent en soupe, soufflés ou en remplacement des
épinards [87].
Récolte : Printemps, à la fin de l’été.
Partie utilisée : Feuilles
Composition chimique : Les feuilles renferment une substance histanique, de l’acide
formique de la silice, du potassium, du tanin, des glucoquinine, de la chlorophylle et les
vitamines A, C en trace
Usage thérapeutique : Adénome prostatique, action diurétique, stomachique et
dépurative du sang, anémie, hémorragie, saignements de nez, règles trop abondantes,
maladie de la peau, diarrhées, la goutte. Action révulsive, combattre les douleurs des
rhumatismes.
Usage traditionnel
Suc : Récupérer 50 à 100g de suc en écrasant la plante fraiche contre les saignements
internes. Friction avec la plante entière sur les parties douloureuses.
Décoction : Faire bouillir pendant 10 minutes une poignée de plantes desséchées dans un litre
d’eau. Utiliser en injection contre la leucorrhée.
42
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
n- Ronce
Famille : Rosaceae
Description botanique : La ronce commune est un arbrisseau vivace par ses tiges
souterraines, produisant chaque année de nouvelles tiges aériennes sarmenteuses qui vivent
deux ans, ne fructifiant que la deuxième année. Les tiges et les pétioles des feuilles portent
des aiguillons acérés. Les tiges arquées peuvent atteindre trois à quatre mètres de long, et leur
extrémité rejoint le sol la deuxième année et s'enracine par marcottage, émettant ensuite de
nouvelles tiges qui colonisent rapidement le terrain. La plante nitrophile forme rapidement
des fourrés impénétrables appelés ronciers. Les feuilles typiques, alternes, sont composées de
pennées denticulées, à cinq ou sept folioles en général. Les fleurs, blanches ou blanc rosé, de
deux à trois centimètres de diamètre, sont regroupées en corymbes. Elles ont cinq sépales,
cinq pétales et de nombreuses étamines et plusieurs carpelles. Les fruits sont noirs bleuâtres à
maturité vers septembre. Ce sont des fruits composés formés de l'agrégation
des carpelles modifiés et transformés en petites drupes (drupéoles) qui restent adhérentes
au réceptacle floral [88].
43
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Usage traditionnel
Infusion : une cuillère à soupe de feuilles ou de fruits par tasse d’eau ; faire bouillir 2
minutes, laisser infuser 10 minutes ; boire trois tasses par jour
Décoction : une poignée de feuilles par litre d’eau ; faire bouillir 15 minutes et laisser infuser
10 minutes ; utiliser en lavage et pansement, ajouter trois cuillères à soupe de miel pour les
gargarismes et les bains de bouche.
o- Laurier sauce
Famille : Lauraceae
Description botanique
Arbre de 3à6 mètres de hauteur, aromatique, glabre, très rameuse à feuilles entières et
persistantes, elliptique coriacées, ondulantes légèrement sur le bord, oblongues à lancéolées
de 8 à 12 cm de long, en coin à la base. Les fleurs dioïques sont groupées en petites ombelles.
Les baies sont noires ressemblant à une petite olive insérée sur le disque persistante. Son
odeur est très aromatique, sa saveur est acre et l’égerment amère [89].
44
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Usage traditionnel : à utiliser en feuilles fraîches ou sèches dans les potages, les
marinades, les ragouts, les gibiers.
p- Epinard
Famille :Chénopodiaceae
Description botanique
L'épinard est une plante dioïque, c’est-à-dire que des pieds différents portent soit des fleurs
mâles soit des fleurs femelles, c’est une plante annuelle, mais pouvant être traitée en
bisannuelle. La pollinisation se fait par le vent (anémogame) et le pollen, très petit et léger, se
transporte sur des kilomètres. Ceci explique pourquoi les fleurs sont elles-mêmes petites et
vertes, ne cherchant pas à attirer les insectes pour sa reproduction. Ses feuilles, lisses ou
cloquées, sont d'un vert foncé. Fleurs : verdâtres. Graines : rondes lisses, sans pointes
piquantes, munies de 3 pointes [90].
Récolte
Il y a deux variétés :-variété d’hiver la récolte en octobre et en avril.
-variété d’été la récolte en juin et à la fin d’octobre.
La partie utilisée : Feuilles
Composition chimique
Acide ferulique, antioxydant, betain, chlorophylle, glycolipide, vitamine, B9, B1, B2, B6, K, C,
les minéraux (Fer, Magnésium, Calcium, Phosphore, Potassium, Zinc, Nitrite).
Propriété thérapeutique
L'épinard est riche en nitrates qui se transforment en nitrites grâce à des bactéries de la
bouche. Ces nitrites sont impliqués dans la vasodilatation et la fluidification du sang, ce qui
améliore l'afflux de sang dans certaines zones du cerveau qui, avec le temps, sont
45
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
moins perfusées. Une dose quotidienne d'épinard peut potentiellement prévenir la démence et
la baisse cognitive en améliorant cet afflux sanguin cérébral.
L'épinard est l'une des meilleures sources connues de vitamine B9 ou acide folique. La
consommation d'une quantité suffisante d'acide folique à partir de 4 semaines avant
la grossesse permet de diminuer fortement l'incidence du Spina bifida et des mal-fermetures
du tube neural, des malformations graves du fœtus. Par ailleurs, le fer des épinards est
beaucoup mieux absorbé par le corps lorsqu'il est accompagné d'une source de vitamine C,
par exemple avec du jus de citron. Une belle salade d'épinard nutritive souvent connue dans le
milieu végétarien est celle des épinards avec mandarines ou clémentines.
usage traditionnel
Il peut être consommé cru en salades, cuit à la poêle ou à la vapeur pour accompagner, veau,
volaille et œufs ; Légumes.
q- Picride echiodes
Famille : Astéraceae
La plante adulte : Hauteur 30 à 60 cm. Tige dressée, ramifiée, hispide. Feuilles de la base
ovales, à bord denté, amenuisées en un pétiole ailé. Feuilles de la tige sessiles, embarrassantes
à la base. Fleurs jaunes en capitules nombreux. Bractées extérieures plus grandes que les
bractées intérieures, en forme de cœur, larges et non écartées. Fruits akènes jaunâtres ou
46
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Récolte : en Printemps
Partie utilisée : Feuilles, Racines, tiges
Composition chimique : Mucilage, flavonoïde, alcaloïde,
usage thérapeutique : Tonique (général et cardiaque), diurétique, pectoral et résolutif.
Usage traditionnel : Plante dont les feuilles amères sont parfois consommées comme
légumes. Plante vermifuge ; la racine douce et mucilagineuse est employée comme résolutive.
Décoction : Une poignée de plante, 2 litres d’eau, faire bouillir jusqu’à réduction de moitié.
Une tasse avant les repas.
r- Camomille
Famille : Asteraceae
47
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Composition chimique : Huile essentielle, résine, flavonoïde, coumarine, tanin,
souffre, calcium.
Usage thérapeutique : Antiphlogistique, cicatrisante, spasmolytique, antiallergique,
antibactérien, antifongique, calmante, somnifère.
Usage traditionnel
Solution liquide de camomille : par exemple pour faire des bains de siège contre
les hémorroïdes
48
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
s- Figuier de barbarie
Famille : cactaceae
Description botanique : C'est une plante arborescente qui peut atteindre de 3 à 5 mètres
de hauteur. Son organisation en cladodes, couramment appelés « raquettes », est
particulière. Les cladodes sont des tiges modifiées de forme aplatie. Les feuilles ont une
forme conique et ont seulement quelques millimètres de long. Elles apparaissent sur les
cladodes jeunes et sont éphémères. Les fleurs sont à ovaire infère, uniloculaire. Elles se
différencient en général sur des cladodes âgés d'un an, le plus souvent sur les aréoles
situées au sommet du cladode ou sur la face la plus exposée au soleil [93]. En principe, une
seule fleur apparaît dans chaque aréole. Les jeunes fleurs portent des feuilles éphémères
caractéristiques de l'espèce. Le fruit, est une baie charnue, uniloculaire, à
nombreuses graines (polyspermique) dont le poids peut varier de 150 à 400 g. Sa couleur
est variable selon les variétés : jaune, rouge, blanc... La forme est également très variable,
non seulement selon les variétés mais aussi selon l'époque de formation : les premiers sont
arrondis, les plus tardifs ont davantage une forme allongée de pédoncule. Le nombre de
graines est très élevé ; de l'ordre de 300 pour un fruit de 160g.
Récolte : Fleurs mai, juin. Fruits fin de juillet et août
Partie utilisée : Fleurs, fruits, feuilles.
Composition chimique : Les fleurs riches en flavonoïdes, antispasmodiques, les fruits en
sucres, et les tanins en pectine.
Usage thérapeutiques : anti diarrhéique, et un constipant. La plante aurait de nombreuses
propriétés cicatrisantes et anti-âges. Elle est utilisée en crème de jour, après-soleil,
antirides, anti-vergetures. En effet, l'huile de figue de barbarie est riche en vitamines et
minéraux, ainsi qu’en actifs réputés pour leurs propriétés anti-oxydantes, agissant ainsi
contre le vieillissement cutané. Les pouvoirs de cette huile dépasseraient ceux de l’huile
d’argan. Hydratante, nourrissante et adoucissante, l’huile de figues de barbarie possède,
49
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
environ 65% d’acides gras polyinsaturés (nourrissants) contre 33% pour l’argan, ainsi
qu’un taux de vitamine E (anti-oxydante) supérieur à 100mg/100g contre 65mg pour
l’argan. La poudre de la raquette du figuier de barbarie permettrait, en entrant en contact
avec les lipides contenus dans l’estomac, de ralentir l'absorption de ces derniers par
l'organisme.
Usages traditionnel
Infusion : 40g de fleurs pour un litre d’eau, boire 3 tasses par jour.
t- Ruta de chalep
Famille : Rutaceae
50
Chapitre I Recensement et inventaire des plantes
Usage traditionnel : L’infusé des feuilles contre les pierres des reins. La ruta est
traditionnellement utilisée pour favoriser l’apparition des règles (emménagogue) et
comme anaphrodisiaque chez les hommes. L’huile essentielle est rubéfiante et utilisée en
friction sur les zones douloureuses des articulations ou des muscles.
u- Cistus
Nom vernaculaire : Elmalia
Famille : Cistaceae
51
Chapitre II Etude ethnobotanique
Etude ethnobotanique
II.1.définition : est une science qui analyse et définit, dans un contexte sociohistorique,
l’ensemble des connaissances et coutumes humaines, concernant la végétation,
contrairement à la biologie végétale qui ne prend en compte que les facteurs spécifique à
l’élément (plante), à l’écologie qui analyse les relations entre la végétation et son milieu
actuel (le biotope), ou encore la botanique qui a pour principaux buts l’identification et
l’inventaire des espèces, l’ethnobotanique s’efforce de comprendre le rôle des intervention
humaines passées sur l’environnement végétal [65] et la nature des liens qui en découlent
par la même, il s’agit ici de faire prendre conscience et d’amener à réfléchir sur une véritable
histoire des jardins et de la végétation qui les composait.
Depuis les origines de l’agriculture, l’homme pour des raisons vitales, entretient, transporte
et organise la végétation à des fins alimentaires, médicinales, domestiques, culturelles et
ornementales. Ce type d’intervention, parfois très anciennes, laisse de nombreuses traces sur
l’ensemble du couvert végétale actuel.
II.2. Mode de travail : il s’agit dans un premier temps de se rendre sur le terrain et de
parcourir l’ensemble des structures d’un site à étudier, afin de relever :
- l’identification des espèces présentes, en séparant les espèces indigènes des espèces
introduites. Ce travail donne lieu à des sites de relevés ethnobotaniques indiquant le nom
latin de la plante, seul garant scientifique de son identité, le nom local des observations
concernant si nécessaire, son emplacement les formes spécifiques du végétal, sa provenance.
II.3.MATERIELS ET METHODES : Notre présent travail est fondé sur une étude
ethnobotanique réalisée auprès des personnes nées et /ou vécues longtemps dans le PNEK.
En premier temps, une visite exploratrice a été faite de la plus part des communes de la
région, dont le but de prendre connaissance du lieu et ses ressources naturelles, elle nous
permet de réunir et de discuter avec les habitants pour s’informer sur la valeur de cette
richesse végétale et leur utilisation (dans la nutrition, dans la médication...) en outre, c’était
l’occasion de ramasser des échantillons fraiches des espèces végétales médicinales recueillis
53
Chapitre II Etude ethnobotanique
avec les habitants pour se renseigner sur leurs préparations et leurs indications et vérifier
leurs noms vernaculaires.
A la fin de cette visite des informations nécessaires sont obtenues pour la réalisation
d’un travail organisé
En second temps,
Nous avons élaboré une fiche technique individuelle (Annexe A) pour chaque enquêté,
comprend son âge, son sexe, son niveau d’étude, sa situation familiale et des renseignements
pour chaque plante.
En dernier temps, les données inscrites sur les fiches techniques ont été traitées et analysées.
En parallèle, une recherche bibliographique a été faite pour une identification scientifique des
espèces mentionnées.
II.4.RESULTATS ET DISCUSSION :
4.1. Fréquence d’utilisation des plantes médicinales selon le profil des enquêtés :
Le sexe
Le couple a un savoir médical partagé, avec un léger avantage allant aux femmes [23] [53].
54
Chapitre II Etude ethnobotanique
Sexe
37,83℅(masculin)
62,17℅(féminin)
Figure 2. Répartition de la fréquence d’utilisation des plantes par sexe dans le PNEK
L’âge :
L’analyse des données a permis de montrer que les personnes âgées entre 40 ans et 60 ans
sont les plus concernées par l’utilisation des plantes médicinales avec une fréquence de
35.83℅, viennent ensuite les tranches d’âge (20-40ans), âge supérieur à 60ans et âge moins de
20 ans avec respectivement les fréquences suivantes 31.67℅, 27.17℅, et 5.33℅.
Les résultats montrent que les personnes âgées qui constituent la source principale
d’information de l’usage des plantes en médecine traditionnelle viennent en 3éme position,
contrairement à d’autres études réalisées [53], qui ont trouvé que ces dernières sont les plus
utilisatrices des plantes médicinales. Cette différence s’explique par le choix aléatoire des
enquêtés.
55
Chapitre II Etude ethnobotanique
Age
5,33℅(˂20ans)
27,17℅(≥60ans) 31,67℅(≤20ans-
40ans˂)
35,83℅(≤40ans-
60ans˂)
Figure 3. Répartition de la fréquence d’utilisation des plantes par classe d’âge dans le
PNEK.
Niveau d’étude
Alors que les personnes ayant un niveau d’étude primaire, moyenne et secondaire
56
Chapitre II Etude ethnobotanique
Niveau d'etude
21,33℅
Universitaire 33℅ Alphabète
17,33℅Secondaire
13,34℅ Primaire
15℅ Moyenne
Niveau socio-économique.
Niveau Socioéconomique
48,5℅ autres
51,5℅ paysans
57
Chapitre II Etude ethnobotanique
Situation familiale
Selon la figure on observe que les personnes mariées sont les plus utilisatrices des plantes
avec un pourcentage de 74,67℅, contre un taux de 25,33℅ des personnes célibataires. Donc
les gens en couple sont plus intéressés par le domaine de phytothérapie.
Situation familiale
25,33℅ Célibataire
74,67℅ Marie
L’origine de l’information :
D’après les résultats obtenus, nous pouvons constater que l’origine de l’information c’est les
grands parents (61,43℅) viennent ensuite les arboristes (11,27℅), les pharmaciens (5,08℅) et
autre source (22,22℅).
L'origine de l'information
22,22℅ Autre
5,08℅ Pharmacien
58
Chapitre II Etude ethnobotanique
4.2. Les plantes médicinales les plus utilisées ou les plantes à usages très fréquents :
Lentisque
Ail
Persil
Citrus limon
Myrte
Artichaut
Thym
Eucalyptus
Rosmarinus
Grenadier
Laurus nobilis
Fenouil bulbeux
Les maladies traitées par les recettes thérapeutiques préparées : La majorité des
plantes médicinales sont utilisées principalement dans le traitement des maladies de
l’appareil digestif avec un pourcentage de 40.89℅. Ceci explique l’utilisation très
intense de certaines plantes telles le thym, menthe, Grenadier, qui sont connues par
leurs effets antispasmodiques, anti diarrhéiques, stomachiques, viennent ensuite les
maladies de l’appareil respiratoire (24.56℅), C’est le cas de l’Eucalyptus qui a un effet
antitussif, les maladies de l’appareil cardiaque (14.44℅), les maladies des peaux
(10,26℅), C’est le cas de lentisque qui a un effet anti-inflammatoire et effet cicatrisant
sur les lésions dermatologique, et en fin les maladies uro-génital avec un pourcentage
de 9,85℅ (tableau 3).
59
Chapitre II Etude ethnobotanique
La maladie traitée
9,85℅
(Uro-génitale) 24,56℅
(Respiratoire)
10,26℅(La peau)
14,44℅(Cardiaque)
40,89℅(Digestif)
Figure 9.Répartition des différentes utilisations des plantes pour traiter les maladies
dans le PNEK.
Les feuilles sont les parties les plus utilisées de la plante avec un pourcentage de
48,85℅.viennent ensuite fruits (24,74℅), les tiges (13,98℅) et la fleur avec un pourcentage de
8,33℅, puis les racines (4,1℅).
Il existe plusieurs associations des différentes parties de la plante utilisé dans la préparation
des recettes thérapeutiques, exemple tiges et feuilles [19].
60
Chapitre II Etude ethnobotanique
La partie utilisée
24,74℅(Fruit) 4,1℅(Racine)
8,33℅(Fleur)
48,85℅(Feuille)
13,98℅(Tige)
Figure 10.Répartition des différentes parties utilisées des plantes dans le PNEK.
L’infusion constitue le mode de préparation le plus fréquent (34,53℅) elle est préparée
principalement à partir des feuilles frais (menthe) ou séchées (verveine), vient en deuxième
position la décoction avec un pourcentage de 26,77℅.
Mode d'emploi
17,27℅(Autre) 34,53℅(Infusion)
9,2℅(Macération)
5,61℅(Fumigation)
6,62℅(Poudre)
26,77℅(Décoction)
Figure 11.Répartition des différentes modes d’emploi des plantes dans le PNEK.
La saison de collecte :
61
Chapitre II Etude ethnobotanique
La saison de collecte
20,75℅(Été)
35,64℅(Printemps)
20,86℅(Automne)
22,75℅(Hiver)
Figure 12.Répartition des différentes utilisations selon la saison de collecte des plantes
dans le PNEK.
62
Chapitre II Etude ethnobotanique
63
Chapitre II Etude ethnobotanique
64
Chapitre II Etude ethnobotanique
La plante joue un rôle capital dans la région de PNEK, L’enquête ethnobotanique montre que
la population du PNEK utilise fréquemment les plantes, nous avons observé que chaque
plante correspond à une indication thérapeutique traditionnelle.
D’autre part il y a une possibilité d’exploitation des ressources naturelles comme un facteur
de traitement des plusieurs maladies [45]
La thérapeutique par les plantes est sans doute, aussi ancienne que l’est la maladie, transmise
en tous lieux de génération en génération, et les plantes sont de véritable pharmacie naturelle
que la nature a établie sur cette terre afin d’entretenir notre santé, prévenir nos maux, voir les
guérir.
Cette étude constitué une base des données pour la valorisation des plantes médicinales, en
vue de découvrir des nouveaux principes actifs [56], puisque l’exploitation de la flore du
globe étant loin d’être complète
D’autre part, elle a souligné le rôle essentiel des phytothérapeutes [54] ; en vue de montrer
que la médecine par les simples, ne devrait plus, dans notre monde actuel, être considérée
comme une médecine en marge de la médecine officielle, mais devrait s’intégrer à celle-ci
pour le plus grand bien du malade.
65
Chapitre III Screening phytochimiques
Screening phytochimiques
III.1. Introduction :
Les végétaux supérieurs ont la capacité de synthétiser, par des voies métaboliques complexes,
de nombreux composés qu‘ils utilisent pour diverses fonctions adaptatives notamment en
réponse aux stress biotiques et abiotiques qu‘ils peuvent subir. Les plantes renferment donc
une large variété de molécules chimiques (peptides, terpènes, polyphénols, alcaloïdes...) de
propriétés physico-chimiques très différentes et qui présentent une large variété d‘activités
biologiques (antitumorale, antivirale, antimicrobienne, antioxydante cicatrisante…). Il est par
ailleurs aujourd‘hui reconnu que les plantes constituent une source importante de molécules
bioactives.
Pour être valorisés, les composés bioactifs doivent d‘abord être séparés de leur matrice
végétale d‘origine. L‘obtention de ces molécules nécessite de nombreuses étapes souvent
longues et couteuses [67].
Dans le monde végétal, les molécules naturellement synthétisées peuvent être classifiées en
deux grandes catégories. Premièrement, il y a les composés qui sont produits dans toutes les
cellules et qui jouent un rôle central dans le métabolisme et la reproduction de ces cellules.
Ces molécules comprennent les acides nucléiques, les acides aminés communs, les acides gras
et les sucres. Ils sont connus sous le nom de métabolites primaires. Deuxièmement, il y a les
molécules qui peuvent être parfois caractéristiques de certaines familles et/ou espèces
végétales et qui ne sont pas indispensables à la survie de la plante. Ces molécules
correspondent aux métabolites secondaires qui peuvent être classés en trois grands groupes :
les polyphénols, les terpènes et les alcaloïdes. La plupart des métabolites primaires exercent
leurs effets biologiques au sein de la cellule ou de l‘organisme qui est responsable de leur
production, tandis que les métabolites secondaires, bio-synthétisés en réponse à un stress
biotique et/ou abiotique, ont la particularité d‘avoir des effets biologiques sur d‘autres
organismes, d‘où leur intérêt dans les domaines cosmétique, pharmaceutique et agronomique
[74]
D’un point de vue appliqué, ces molécules constituent la base des principes actifs que l’on
retrouve chez les plantes médicinales [67].
III.2. Les méthodes d’identification chimique :
Trop nombreux, tous les constituants de la plante ne peuvent évidemment être mis en
évidence. Ceux provenant du métabolisme primaire sont généralement dénués d’intérêt pour
67
Chapitre III Screening phytochimiques
une diagnose précise ; ceux issus du métabolisme secondaire, beaucoup plus spécifiques,
permettent une excellente identification de la drogue [58].
a- réactions d’identité : Ces réactions mettent en évidence certaines classes de substances
chimiques originales : alcaloïdes, flavonoïdes, coumarines, saponosides…
Généralement simple, rapide à mettre en œuvre, réalisées le plus souvent en tube-à-essai, elles
font apparaitre soit une coloration, soit une précipitation, pouvant donner une idée, suivant
l’intensité du résultat obtenu, de la concentration en certains constituants. Elles concernent le
plus souvent un composant présent en quantité importante, servant de marqueur ou de traceur.
Par exemple :
- L’ensemble des dérivés anthracéniques des espèces laxatives (bourdaine, séné…)
donne une coloration rouge orangé en milieu alcalin
- Un dérivé coumarinique, le rhaponticoside, spécifique du rhapontic
(RheumrhaponticumL.), servant de falsification à la véritable rhubarbe de chine
(Rheumpalmatum L.), possède une fluorescence bleu intense.
Cependant, des réactions faussement positives ou des interférences avec d’autres substances
chimiquement proches peuvent cependant être observées, impliquant une interprétation
prudente des résultats.
b- Analyse chromatographiques : des techniques chromatographiques très variées, destinées
à confirmer l’identité d’une drogue et à garantir sa qualité pharmaceutique, sont exigées dans
les monographies des pharmacopées. Ces méthodes sont toutes fondées sur le même principe ;
séparation de substances présentes en mélange à l’aide d’un support solide (plaque, colonne)
et d’un éluant (solvants organiques, gaz). La nature du support, de l’éluant et des conditions
opératoires (température, début, gradient…) sera choisie pour permettre une séparation
optimale des différents constituants. D’excellents ouvrages analytiques sont disponibles
La chromatographie sur couche mince (CCM), la chromatographie en phase gazeuse (CPG),
la chromatographie phase liquide(HPLC)
Sont des tests préliminaires pour identifie le principe actif de la plante, au bien un ensemble
des réactions de caractérisation des différentes classe des composés chimiques [73], les classe
chimiques recherchées dans les 40 plantes : les flavonoïdes, les alcaloïdes, saponosides… par
contre, le screening phytochimiques il ne permet pas d’identification ou de déterminer la
structure chimique des composes présentes.
68
Chapitre III Screening phytochimiques
Les groupes phytochimiques sont nombreux, mais les principaux sont les polyphénols totaux
y compris les flavonoïdes, les anthocyanes, les tannins, les coumarines, les alcaloïdes, les
saponosides, les stéroïdes, les stérols, les terpènes…etc. Le screening phytochimique a été
réalisé tant sur les phases aqueuses qu’organiques par des réactions usuelles à l’aide des
réactifs de caractérisation classiques [14].
Les alcaloïdes : sont des substances organiques azotes et basiques, généralement hétérocycle,
d’origine végétale douée de propriétés physiologiques remarquable (toxiques ou
thérapeutiques), telle que :
Les flavonoïdes : les flavonoïdes désignent une très large gamme des composés naturels
appartenant à la famille des polyphénols, au bien sont des substances très répandues
dans le règne végétal. Les flavonoïdes ont une origine biosynthétique commune et de ce
fait présentent le même élément structural de base à savoir quinze atomes de carbone
constitués de deux cycles en C6 (A et B) reliés par une chaine en C3 (noyau 2-phényl-1-
benzopyrane) Fig.14 [13].
69
Chapitre III Screening phytochimiques
Les saponosides : les saponines sont généralement connues comme des composés non-
volatils tensio-actifs qui sont principalement distribués dans le règne végétal [71],
structurellement les saponines peuvent être classés en deux groupes selon la nature de la
génine, saponine stéroïdiqueet et saponine triterpénique.
Les tanins : les tanins, ou acides tanniques sont des composés organiques complexes
présents dans pratiquement toutes les plantes à des concentrations diverses. Ils sont
souvent contenus dans l’écorce ou dans les feuilles, ce qui leur donne un gout piquant
désagréable et le rend immangeables pour le bétail. Les tanins peuvent former des
complexes indestructibles avec certains tissus corporels- comme la peau- ce qui permet
de les resserrer. En conséquence, ces substances peuvent être utilisées pour tanner le
cuir ou encore à des fins thérapeutiques pour traiter la diarrhée ou les irritations
cutanées [30] [32].
Les coumarines : sont des composés phénoliques constitués d’un benzène et des noyaux
à-pyrènes [21], les coumarines possèdent des propriétés physiologiques et
70
Chapitre III Screening phytochimiques
Les cardénolides : les cardénolides sont des composés chimiques appartenant au groupe
des hétérosides cardiotoniques. Cette famille chimique est connue depuis de
nombreuses années, notamment grâce aux digitaliques [03]. L’utilisation de ces
composées a débuté par la découverte des vertus thérapeutiques des plantes à
hétérosides comme la digitale, puis l’étude chimique de ces plantes a permis la présence
des cardénolides comme composes actifs.
Les stérols : les stérols sont des lipides neutres possédant une structure rigide, ce sont
également des molécules amphiphiles [04]. La structure spatiale d’un stérol et la
numérotation du squelette carboné sont présentées en Fig.19, les stérols sont composés
de 4 cycles hydrocarbonés nommés A, B, C et D qui forment une structure plane et
rigide de nature apolaire.
71
Chapitre III Screening phytochimiques
Les stérols végétaux ont un effet bénéfique sur la santé humaine, ils jouent en effet un rôle
hypocholestérolémiant fort à plusieurs niveaux, nous avons vu que les stérols végétaux
différent du cholestérol animal par leur groupement alkyl en C24 (Fig.20a), ces stérols
végétaux sont peu absorbés au niveau des entérocytes, et les stérols qui pénètrent sont
rapidement dégrades en sels biliaires dans le foie, ce qui résulte en une très faible
concentration de stérols végétaux dans le plasma, le cholestérol est environ 500 à 1000 fois
plus concentré [69]
Les huiles essentielles : H.E appelées aussi essences, sont des mélanges de substances
aromatiques produites par de nombreuses plantes et présentes sous forme de minuscules
gouttelettes dans les feuilles, la peau des fruits, la résine, les branches, les bois. Elles
sont présentes en petites quantités par rapport à la masse du végétal. Elles sont
odorantes et très volatiles, c’est-à-dire qu’elles s’évaporent rapidement dans l’air [48].
72
Chapitre III Screening phytochimiques
Les anthocyanes : ont une structure de base commune, le cation flavylium on 2-phényl-
1-benzopyrilium l’aglycone de l’anthocyane est appelé anthocyanidine. Harborne et
Williams (2001) ont rapporté 18 structures d’anthocyanidines [15]. Les anthocynes
subissent des transformations structurelles réversibles avec le changement de PH,
manifestées par des spectres d’absorption différents. La forme colorée (oxonium)
prédomine à PH=1,0 et la forme incolore (hémicétal) à PH=4, 5. La méthode du
différentiel de PH est basée sur cette réaction et permet une mesure rapide et précise
des anthocyanes totaux [42].
Les quinones libres: sont des molécules très réactives, à noyaux aromatique, avec deux
substitutions cétoniques [21], les quinones sont des composes qui régénèrent des
radicaux libres et par conséquent, se complexant irréversiblement aux acides aminés
nucléophiles des protéines [66], les quinones sont ubiquitaires et possèdent
généralement des propriétés antimicrobiennes [38], leurs principales cibles dans la
cellule microbienne sont les adhésines, les polypeptides et les enzymes membranaires
[05], ont décrit le thymoquinone isolé de l’extrait de Nigellasativa comme responsable
73
Chapitre III Screening phytochimiques
III .4.1. Les alcaloïdes : 1g de la poudre de la plante séchée et broyée sont mélangés avec
10ml d’HCl à 5℅ dans un récipient. Après une demi-heure de macération. On filtre le
mélange on additionne ou filtrat quelque gouttes de réactif de Mayer, l’apparition d’un
précipité blanc jaunâtre indique la présence d’alcaloïdes [34].
III.4.2. Les saponosides (test de mousse) : 1g de la poudre sèche est pesé dans une fiole
dans laquelle 10ml d’eau distillée sont ajoutés et bouillis pendant 5mn, le mélange est
filtré, 2,5ml du filtrat sont ajoutés à 10ml d’eau distillée dans un tube à essai. Le tube est
secoué vigoureusement pendant 30s puis on laisse reposer une demi-heure. Une mousse
alvéolaire révèle la présence des saponines [64].
III.4.3. Les flavonoïdes : 10g de la poudre sont macérés dans 150ml à 1℅ d’HCl pendant
24h. Après avoir filtré le mélange, on procède au test suivant :
On prend 10ml du filtrat, on le rend basique par l’ajout du NH4OH, après trois heures,
l’apparition d’une couleur jaune claire dans la partie supérieure du tube à essai indique
la présence des flavonoïdes [33].
III.4.4. Les tannins : 10g de poudre sèche, sont places dans 100ml de MeOH à 80℅.
Après 15mn d’agitation les extrait sont filtres et mis dans des tubes. L’ajoute de gouttes
74
Chapitre III Screening phytochimiques
III.4.5. Les coumarines : 1g de la matière végétale est placé dans un tube, en présence de
quelques gouttes d’eau distillée. Le tube est recouvert avec de papier imbibé de NaOH
dilué et porté à ébullition toute fluorescence jaune témoigne de la présence de
coumarines après examens sous UV [34].
III.4.6. Les cardénolides : 1g de poudre sèche est macéré dans 20ml d’eau distillée
pendant 3h, après filtration, on prélève 10ml de filtrat et on l’extrait avec un mélange de
10ml de CHCl3 et de C2H5OH. On évapore la phase organique, puis dissout le précipité
dans 3ml de CH3COOH glacial, en ajoutant quelque goutte de FeCl3 et 1ml de H2SO4
concentré sur les parois du tube à essai, l’apparition d’une couleur vert-bleu dans la
phase acide indique la présence des cardénolides [33].
III.4.7. Les stérols : macérer 1g de poudre sèche dans 20ml d’éther pendant 24h, filtrer
puis évaporer, le résidu obtenu est dissous dans l’anhydride acétique, l’addition d’acide
sulfurique pur développe en présence des produits stéroluque, une coloration mauve vire
ou vert [10].
III.4.8. Les huiles volatiles : macérer 10g de la poudre dans 40ml d’eau distillée avec
agitation constante 30mn, l’extrait est filtré. 2ml du filtrat sont secoués avec 0,1ml de
NaOH dilué et une petite quantité de HCl dilué, un précipité blanc est formé avec les
huiles volatiles [64].
III.4.10. Quinones :1g de poudre broyé est placé dans un tube avec 15à 30ml d’éther de
pétrole, Après agitation et un repos de 24h, l’extrait est filtré puis concentré au
rotavapeur, la présence des quinones est confirmée par l’ajout de quelque goutte de
NaOH1/10 lorsque la phase aqueuse vire au jaune rouge ou violet.
75
Chapitre III Screening phytochimiques
Tests de détection des groupes chimiques des plantes thérapeutique et nutritive, ont donné
les résultats dans le tableau 4
01 Thym + - + + + ++ + + - +
02 Eucalyptus + + - + + ++ - ++ + +
03 Menthe + + + + ++ ++ - + ++ +
04 Myrte + - + + ++ + - - ++ -
05 Artichaut + ++ - + ++ - + - + +
06 Epinard + + + + + + + + + +
07 Lentisque + + + + + ++ - + ++ -
08 Olivier + + + + + ++ - ++ + +
09 Persil - + - + ++ + - + + -
10 Ail + - + + + ++ + + + ++
11 Céleri + - ++ + ++ + - - ++ -
12 Grenadier + + ++ - + - + - ++ +
13 Ronce + ++ + - ++ + + + ++ -
14 Fenouil bulbeux - + - + + + - ++ + -
15 Concombre d’âne + - - + ++ - + - ++ +
16 Armoise + + ++ ++ + ++ - ++ + +
arborescence
17 Basilique + - - + + + - + + -
18 Citronnier + + - + - ++ ++ + + ++
19 Laurier sauce + - + + + + - + ++ +
20 Orties ++ + + - ++ + - + + +
21 Picris echiodes ++ + + - ++ + - + + +
22 Rosmarinus + + + ++ ++ + + + + ++
76
Chapitre III Screening phytochimiques
23 Arbousier + + - + + - - + + -
24 Aubépine ++ + - + ++ - + + ++ +
25 Ruta de chalep ++ - + - ++ - + + + -
26 Camomille + + + + ++ + + - ++ +
27 Lavande + + + ++ + ++ + + ++ +
28 Garou ++ - + + + ++ - ++ + +
29 Figuier de barbarie + + - + + + + + ++ -
30 Pomme de terre + - - - + - + ++ + +
31 Bourrache ++ + + + ++ + - + ++ +
32 Inule visqueuse ++ - ++ + + ++ + ++ + +
33 Inule graveolens ++ - ++ + + ++ + ++ + +
34 Verveine + + + + ++ ++ + + ++ -
35 Fuguier + + + - + - + ++ + +
36 Thapsie ++ - + - + + - + + +
37 Laurie rose ++ + ++ + ++ - + + ++ +
38 Cistus ++ + + ++ + - + + ++ +
40 L’asphodèle + - + - + - - + + -
Les tests nous a permis de mettre en évidence, la présence des principes actifs au niveau des
40 plantes. La détection de ces substances est basée sur des essais de solubilités des
constituants, des réactions de précipitation, changement de couleur ou un test sous le lompe
UV. Les flavonoïdes, les tanins et les alcaloïdes ont été caractérisés dans les extraits par des réactions
colorées. Les réactifs de caractérisation classiques ont permis de mettre en évidence les
groupes chimiques suivants : les flavonoïdes par la réaction à la cyanidine [49], les tanins par
l’ajout de trichlorure du fer et les alcaloïdes par le réactif de Mayer et Dragendorrff.
77
Chapitre III Screening phytochimiques
L’examen de tableau fait ressorti que les alcaloïdes, flavonoïdes, et le tannin dont la mise en
évidence de leur présence est confirmée par l’apparition d’un précipité blanc pour les
Alcaloïdes, couleur jaune claire pour les flavonoïdes. La couleur bleue ou verte indique la
présence des tannins. La présence des anthocyanes dans la plupart des plantes avec une
grande quantité dans la ronce, l’artichaut et la cytise à trois fleurs, les résultats montrent que
l’eucalyptus et lentisque riche en saponine et huile volatil la même chose que la lavande et le
garou.
On note la présence des cardinolides chez Laurie rose, l’Inula, et l’armoise arborescence. Les
coumarines se trouvent aussi dans toutes les plantes sauf l’Orties, ruta de chalep,
grenadier…elles sont responsables de l’odeur des plantes. En plus, nos résultats des tests
chimiques révèlent la présence des quinones et des terpènes dans le thym, épinard, fuguier,
l’inula, …
La différence de la composition chimique des plantes étudiées, et des mêmes plantes dans une
autre région ; explique qu’il y a des facteurs influençant sur la présence, l’absence et la
répartition des différentes principes actifs comme, le climat, la nature du sol, eau, altitude…
etc.
78
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
IV. Les métabolites : sont les molécules issues du métabolisme des végétaux, on distingue
deux classe de métabolites : métabolites primaires et métabolites secondaires [57]
a- Les métabolites primaires : sont caractérisés par leur caractère nécessaire et vital à la
survie de la cellule ou de l’organisme. Les glucides représentent une source d’énergie surtout
au niveau des parois cellulaires (cellulose).
Les lipides constituent aussi une source d’énergie présente dans les membranes cellulaires
b- Les métabolites secondaires : ne sont pas, par définition, nécessaires et vitaux pour la
cellule ou l’organisme [25]. Ces molécules sont présentes en très grand nombre et d’une
variété structurale extraordinaire. Elles ont de nombreuses applications pharmaceutiques [06].
De façon générale, les métabolites secondaires sont caractéristiques des plantes supérieures,
ces métabolites secondaires sont repartis en trois grandes familles chimiques.
80
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Les alcaloïdes font partie des métabolites secondaires des plantes [12] [13], les alcaloïdes sont
une source des molécules bioactives ayant plusieurs intérêts biologiques [20].
M+é→ M+. + 2é
Ces ions moléculaires peuvent évoluer pour donner des ions fils, dont l’énergie interne est
suffisamment élevée pour qu’ils puissent se fragmenter ; et ainsi de suite. On obtient ainsi
dans la chambre d’ionisation un plasma d’ions dont le plus léger est H+. Et le plus lourd est
M+. . Ces cations sont focalisés et accélérés grâce aux plaques de focalisation, ils entrent dans
l’analyseur (quadripôle) avec la même vitesse, à ce niveau ils sont séparés en fonction de leur
rapport masse/charge (m/z). A la sortie du quadripôle, les cations séparés sont accélérés par
les plaques de post-accélération et dévies pour entrer en collision avec le channeltron. Ce
dernier est une dynode continue, Ou ils sont convertis en électrons. Ces électrons sont
multipliés tout au long du channeltron, le cation qui arrive ainsi avec une énergie de quelques
centaines d’ev, va générer quelques dizaines d’électrons de beaucoup plus faible énergie, qui
par la différence de potentiel entre l’entrée et la fin de la dynode, génèrent une amplification
81
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
allant jusqu’à 108. L’ordinateur enregistre les données provenant du spectromètre de masse et
les convertit en valeur de masses et d’intensités de pics et en courant ionique total. Il permet
l’examen des donnés enregistrés et leur manipulation, spectre de masse, chromatogramme
reconstitués, soustraction d’un spectre par rapport à un autre, calcul d’une moyenne sur
plusieurs spectre…etc.
Les spectres de masse ainsi obtenus sont ensuite comparés avec ceux de produits de
références contenus dans les bibliothèques informatisées disponibles [NIST/EPA/NIH. Masse
spectral Library, wiley Registry of mass spectral Data, Adams] [16].
IV.2. Alcaloïdes : Dans le monde végétal, les molécules naturellement synthétisées peuvent
être classifiées en deux grandes catégories.
Premièrement, il y a les composés qui sont produits dans toutes cellules de l’organisme d’une
plante et qui ont un caractère nécessaire et vital à leurs survie, Ils sont connus sous le nom de
métabolites primaires [67] .pour y assurer sa survie, ces derniers sont classés en quatre
classes :
Les glucides : surtout au niveau des parois cellulaires, représentent une source
d’énergie
Les lipides : dans les membranes cellulaires, constituent aussi une source d’énergie
Les aminoacides : constitution des protéines
Les acides nucléiques [06]
IV.2.1 Définition des alcaloïdes : Le terme d’alcaloïde a été introduit par W. Meisner au
début du XIXème. La définition admise des alcaloïdes est celle donnée par Winterstein et
82
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Trier en 1910.Un alcaloïde est un composé organique naturel (le plus souvent d’origine
végétale), hétérocyclique avec l’azote comme hétéroatome, de structure moléculaire
complexe plus ou moins basique et doué de propriétés physiologiques prononcées même à
faible dose [13].
On peut le définir de manière simple : un alcaloïde est une substance organique
d’origine végétale, à caractère alcalin et présentant une structure complexe, leur atome
d’azote est inclus dans un système hétérocyclique [06].
On divise les alcaloïdes en trois genres :
Les alcaloïdes vrais : substances d’origine naturelle et de distribution restreinte, de
structure complexe azotée (N inclus dans un hétérocycle) et de caractère basique. Ils
existent dans la plante soit sous forme libre, soit sous forme de sels, soit sous forme de
N-oxyde. Ayant pour origine biosynthétique un acide aminé, ils sont dotés d’une
activité pharmacologique significative et représentent le plus grands nombres
d’alcaloïdes.
Pseudo alcaloïdes : même caractéristiques que les vrais, excepté l’origine
biosynthétique. les alcaloïdes stéroidaux et les purines sont les représentants de cette
classe
. Dérivés isoprénoïdes, alcaloïdes terpéniques Ex : aconitine (diterpénique) de l’aconit
.Dérivés de l’acétate Ex : coniine de la ciguë.
Proto alcaloïdes : amines simples dont l’azote n’est pas inclus dans un système
hétérocyclique, basiques, élaborés in vivo à partir d’acide aminé. Ex : mescaline de
peyotl. Ils sont souvent appelés « amines biologiques » et sont solubles dans l’eau.
Attention, ne sont pas considérées comme alcaloïdes : Amines simples ; Peptides,
Acides aminés, Porphyrines Alkyl amines et aryl alkyl amines.
Ils arrivent des fois d’être confrontés à des difficultés pour classer certains alcaloïdes. Bien
que la distinction entre alcaloïdes vrai, proto et pseudo-alcaloïdes, dans la théorie semble
pertinente, dans la pratique elle n’est pas toujours facile à appliquer.
Donc, il est admis par tous que ; Les alcaloïdes sont des composés organiques d’origine
naturelle, le plus souvent végétale, azotés plus ou moins basiques, de distribution restreinte et
dotés à faible dose de propriétés pharmacologiques marquées.
IV.2.2. Rôle des alcaloïdes : Ces molécules sont synthétisées par les plantes en réponse aux
variations de leur environnement proche, jouent un rôle écologique de défense contre les
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
herbivores. Leur teneur peut donc être fortement influencée au sein de la plante avec parfois
des localisations spécifiques. Différentes études ont ainsi montré que la composition chimique
et nutritive de l‘argousier était soumise à d‘importantes variations suivant les sous-espèces, le
climat, l‘origine, la maturité ou encore la méthodologie employée pour obtenir des molécules
d‘intérêt [67].
IV.2.3. Propriétés physico-chimiques
Bases non oxygénées, liquides à température ambiante Ex : nicotine, spartéine, coniine
Bases oxygénées : solides cristallisables, rarement colorés
Pouvoir rotatoire : capable de dévier la lumière polarisée
Point de fusion nets, sans décomposition, <200°C
100<PM <900 g/mol
Solubilité
Base : Insolubles ou très peu solubles dans l’eau
Solubles dans les solvants organiques apolaires ou peu polaires
Solubles dans les alcools de titres élevés
Sels : Solubles dans l’eau
Solubles dans les solvants organiques polaires
Insolubles dans les solvants organiques apolaires
Solubles dans les alcools de titre élevé
Capacité de transformer facilement les bases en sels en jouant sur le pH.
Basicité
Caractère variable selon la disponibilité du doublet libre de l’azote
Groupements électroattracteurs adjacents à l’azote diminuent la basicité
Groupements électro-donneurs adjacents à l’azote augmentent la basicité
Bases primaires : mescaline
Bases secondaires : éphédrine, cocaïne
Bases tertiaires : papavérine, quinine
Bases quaternaires : muscarine
Facteurs d’instabilité : alcaloïdes bases en solution, sensibles à la chaleur, à la
lumière, à l’oxygène. Conservation sous forme de sels, formation de sels en présence
d’acides :
Minéraux : chlorhydrates, sulfates, nitrates
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
85
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Quantification
Dosage des alcaloïdes totaux, réalisé à partir d’un mélange d’alcaloïdes obtenu après
extraction StasOtto (vérification de l’épuisement de chaque phase)
2méthodes :
Dosage pondérale (gravimétrique) ; Avantage : facile à mettre en œuvre
Inconvénients : peu précis, valeur par excès .Méthode progressivement abandonnée.
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
87
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Pour l‘huile des parties tendres, les acides gras majoritaires sont l‘acide palmitoléique (16 :1
n-7), l‘acide palmitique (16:0) et l‘acide oléique (18:1 n-9). L‘huile issue des graines est riche
en acides gras insaturés, dont les deux majoritaires sont l‘acide linoléique (18:2 n-6) et l‘acide
linolénique (18:3 n-3). Néanmoins d‘autres acides gras sont présents dans les graines, comme
l‘acide stéarique (18:0), l‘acide oléique (18:1 n-9), l‘acide palmitique (16:0) et l‘acide
vacénique (18:1 n-7) [67].
IV.3.1. Définition des acides gras
L'huile végétale est une matière grasse, onctueuse et épaisse, souvent liquide à température
ambiante et qui est insoluble dans l'eau, les huiles se composent de lipides formées de
triglycérides composés des molécules des acides gras estérifiées par le glycérol (une molécule
d'alcool). Ce sont des composants majeurs de l'énergie du corps humain, car les matières
grasses fournissent des calories en grand nombre .les huiles les plus importantes de nos jours
sont les huiles de soja, colza, olive.
IV.3.2. Le rôle biologique. Les lipides naturels jouent de nombreux rôles dans le monde
vivant :
a- réserves intracellulaires d'énergie.
b- matériaux de structure : couches de protection de cellules, composants des membranes
biologiques
c- molécules en concentration faible qui peuvent être :
- des précurseurs d'activité biologique : hormones stéroïdes, médiateurs extracellulaires et
messagers intracellulaires, vitamines liposolubles...
- sensibles à des stimuli comme celles des photorécepteurs
IV.3.3. Composition générale des huiles végétales
Les matières grasses végétales sont essentiellement constituées d'acides gras représentés par
les triglycérides. A ces acides gras s'ajoutent d'autres constituants non glycéridiques encore
appelés constituants mineurs ou acides gras libres ainsi que des insaponifiables.
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
- Triglycérides
Les triglycérides représentent au moins 95% du poids des huiles ou graisses brutes et 98 % du
poids des huiles ou graisses raffinées. Ces triglycérides résultent de la combinaison d'une
molécule de trialcool (glycérol) avec trois molécules d'acides gras. Chaque molécule d'acides
gras (R-COOH) possède une fonction acide (-COOH) qui peut réagir par estérification avec
l'un des trois fonctions alcool (-OH) du glycérol pour former un triester (triglycéride).
- La nomenclature
Des dénominations parallèles coexistent : la nomenclature systématique s'efface souvent
devant les noms d'usage. Deux numérotations coexistent, l'une systématique et l'autre utilisée
en diététique qui permet de regrouper les acides gras insaturés en série.
Il faut tout d'abord indiquer le nombre de carbone de l'acide gras, ensuite indiquer le nombre
de double liaisons (Δ), leurs positions et leurs configurations (cis ou trans)
89
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Pour la double liaison entre les carbones C9 et C10 de l'exemple, les chaînes aliphatiques
peuvent avoir deux configurations
Les acides gras les plus abondants dans l'alimentation sont les acides gras à chaîne droite
comportant un nombre pair d'atomes de carbone. Leur classification se fera selon deux
critères :
90
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Les longueurs des chaînes couvrent un large éventail, depuis un acide à 4 atomes de carbone
contenu dans le lait jusqu'aux acides gras à 30 atomes de carbone qu'on trouve dans certaines
huiles de poissons. Ainsi, on distingue :
· Les acides gras à chaîne courte comportant 4 à 8 atomes de carbones
· Les acides à chaîne moyenne comportant 8 à 12 atomes de carbones
· Les acides gras à chaîne longue comportant 14 à 18 atomes de carbones
· Les acides gras à chaîne très longue renfermant 20 atomes de carbones et plus.
Dans un acide gras saturé chaque atome de Carbone a ses 4 valences engagées dans des
liaisons avec d'autres atomes de 20carbones ou d'hydrogène (ou d'oxygène pour le carbone du
groupement Carboxyle). Les acides gras saturés ne présentent que des liaisons simples, c'est-à dire
que tous les atomes de carbone sont saturés avec des atomes d'hydrogène (H). Cette particularité
chimique fait des acides gras saturés des composés peu réactifs.
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
IV.3.4.2. Les acides gras insaturés (AGINS). Ils représentent plus de la moitié des acides
gras des plantes et des animaux, ils possèdent :
- une double liaison : acides monoéniques ou monoinsaturés
- ou plusieurs doubles liaisons : ils sont polyéniques ou polyinsaturés
La plupart des acides gras insaturés ont des longueurs de chaînes de 16 à 20 carbones. En
règle générale :
- la première, ou la seule, double liaison est établie entre les C9 et les C10
- les doubles liaisons multiples ne sont pas conjuguées mais séparées par un groupe
méthylène,
Il s'agit d'acides gras dans lesquels deux atomes de carbone adjacents de la chaîne ont chacun
une valence libre, non saturée, qu'ils mettent en commun de telle sorte que deux atomes de
carbones soient réunis par une double-liaison. Les principaux acides gras mono-insaturés dans
les huiles végétales sont l'acide palmitoléique (C16) et surtout l'acide oléique (C18) qui
représente 30 % des acides gras fournis par l'alimentation. Dans la plupart des acides gras
mono insaturés alimentaires, la double-liaison se situe entre les carbones 9 et 10.
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Ce sont les acides gras à 18, 20, et 22 atomes de carbone qui présentent dans leurs chaînes
deux ou plusieurs double - liaisons séparées par un groupement méthylène (CH2).
Les principaux AGPI sont l'acide linoléique (18 : 2), l'acide linolénique (18 : 3) et l'acide
arachidonique (20 : 4)
Les AGE appartiennent aux groupes des AGPI ; mais tous les AGPI ne sont pas essentiels. Ils
sont indispensables à l'homme qui ne peut ni s'en passer, ni les synthétiser. Ces AGE sont
alors apportés par l'alimentation. Ce sont les acides linoléiques, alpha linolénique et
arachidonique. Chez l'homme et les animaux supérieurs, l'acide linoléique et l'acide alpha
linolénique ne peuvent être synthétisés in vivo, mais il y a allongement de la chaîne et
désaturation entre le carboxyle et la première insaturation menant à l'acide arachidonique
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Les acides gras libres ne sont pas fixés à une molécule de glycérol. Ce sont les lipides
alimentaires qui contiennent une gamme des constituants qui sont importants pour le maintien
de la santé. Ces constituant non glycéridiques des lipides, encore appelés constituants
mineurs, ne sont mineurs que du point de vue de leurs concentrations par rapport aux
triglycérides.
Les insaponifiables correspondent au sens littéral, a la fraction d'une huile qui ne peut pas être
transformée en savon.
· vitamines (A, D, E)
· Différents stérols (l'analyse de ces composants donne une carte génétique de l'huile et
permet une identification sure des huiles). Les stérols correspondent à la signature olfactive
d'une huile ; il s'agit de la fraction d'huile essentielle.
Après avoir extraire les huiles on va essayer dans ce cette partie de déterminer quelques
indices chimiques qui caractérisent les matières grasses. Ces indices permettent de faire
quelques estimations sur les masses moléculaires moyennes des acides gras et des
triglycérides déterminés par l'indice de saponification (I.S), sur le nombre des instaurations
par la mesure de l'indice d'iode (I.I) et sur la teneur en acides gras libres par la détermination
de l'indice d'acide (I.A). On peut également déterminer la teneur de l'huile en matières
insaponifiables et quelques caractéristiques physiques telles que l'indice de réfraction et la
densité. (Selon les normes AFNOR).
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
L'indice d'acide d'un corps gras est la quantité de potasse exprimée en milligramme nécessaire
pour neutraliser les acides gras libres contenus dans un gramme de corps gras.
Cet indice apporte un renseignement précieux sur la qualité de la conservation soit des graines
soit de l'huile.
La valeur de l'indice de saponification nous permet d'estimer les longueurs des chaînes de
carbone des acides gras constituants l'huile d'une part, et de calculer les masses moléculaires
moyennes des acides gras et des triglycérides qui renferment l'huile.
L'indice d'iode (I.I) d'une matière grasse est le nombre de grammes d'halogène exprimé en
iode fixé par 100 grammes de corps gras. Le principe de sa détermination est basé sur la
fixation d'halogènes par les doubles liaisons des acides gras insaturés, il permet donc d'évaluer
le taux des insaturations moyennes de l'huile.
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Les huiles essentielles sont des substances odorantes volatiles contenues dans les végétaux.
En général, elles sont liquides à la température ambiante. Leur densité est généralement
inférieure à 1 ; leur indice de réfraction est souvent élevé ; elles sont douées d'un pouvoir
rotatoire. Peu solubles dans l'eau, elles sont solubles dans la plupart des solvants organiques.
Elles peuvent être incolores ou colorées. Sensibles à l'altération, elles ont tendance à se
polymériser pour former des produits résineux.
a- Indice de réfraction(I.R)
L'indice de réfraction d'une huile est le rapport entre le sinus de l'angle d'incidence et le sinus
de l'angle de réfraction d'un rayon lumineux de longueur d'onde déterminée passant de l'air
dans l'huile maintenue à une température constante. La longueur d'onde spécifiée est (589,3 *
0,3) nm, correspondant aux radiations D1 et D2 du sodium. = + 0, 0004(t'- t) : valeur lue, à la
température t', à laquelle a été effectuée la détermination.
96
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
b- organoleptiques :
L'aspect, la couleur, l'odeur d'une huile seront déterminés afin de pouvoir apprécier la qualité,
et émettre un avis, tant
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
C'est un arbrisseau qui croît sur les coteaux, dans les haies ou dans les bois de la région
méditerranéenne, généralement non loin du littoral. Les feuilles ont trois folioles velues sur
les deux faces, mais faiblement sur le dessus. Les fleurs sont souvent groupées par trois à
l'aisselle des feuilles supérieures. La lèvre supérieure du calice est noire et velue. Le fruit est
velu.
La planté récolté dans le site d’exploitation : E’Toual, foret domanial de oued Bougous
(PNEK)
Lieu-dit : E’Toual
Altitude : 270m
Hauteur : 1à3m.
Fleur : 12à14mm.
Floraison : mai-juin.
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Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
Règne Plantae
Famille Fabaceae
Genre Cytisus
Mode opératoire : elle est obtenue par extraction à l’éther diéthylénique pendant 6 heures.
IV.7.3. Extraction des alcaloïdes totaux (A.T), 1ere méthode : ils ont été obtenus par
triple extraction liquide-liquide, selon la méthode de Ross et Rain (1977) in
(Harborne. 1998), 10g de la poudre de les feuille plante cytise à trois fleurs (C3F) a été
extraite au soxhlet type Gerhardt par 250ml d’éthanol absolu pour analyse, durant
cinq heures. L’extrait éthanolique a été ensuite évaporé à sous vide à 40°C par un
rotavapor type Bruchi (Herdolph Laborota4000 efficient) à vitesse 4. Le résidu sec a
99
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
été repris par 150ml de chloroforme pour analyse et acidifié par HCl à 5℅ au PH=3 ;
il a été laissé reposer pendant 30mn à la température ambiante. La phase aqueuse acide
a été extrait par 150ml de chloroforme, basifiée par le NaHCO3 à 5℅ au PH=9 et
laissée reposer pendant 15mn à la température ambiante. La phase chloroformique a
été évaporée à sec sous vide. Le résidu sec constitué d’alcaloïdes totaux [34].
10g de la poudre
PP de la
plante cytise à trois
fleurs
Délipidé par hexane
Adition l’ammoniaque
NH4OH (0,5N)
(Éthanol absolu)
NH4OH (0,5N)
Fig.30. Schéma d’extraction des alcaloïdes totaux de la feuille de la plante Cytise à tris fleurs
100
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
IV.7.4. Extraction des alcaloïdes totaux (A.T), 2eme méthode (Badiaga, M ; 2011) : 10 g de
la poudre de la plante C3F est délipidé par macération dans le hexane, à la température
ambiante durant 24h, il ensuite alcalinisé pendant 48h par une solution d’ammoniaque
concentrée puis du méthanol est ajouté pour extraire les alcaloïdes, la solution est filtrée sous
vide et lavée avec l’eau. Le filtrat est ensuite partiellement concentré sous pression réduite,
cette opération permet de déplacer les alcaloïdes de leurs combinaisons salines, les bases ainsi
libérés sont ensuite solubilisées dans un solvant organique comme le dichlorométhane ou le
chloroforme, le solvant organique (phase chlorée) contenant les alcaloïdes bases, est séparé du
marc (phase non organique) et concentré partiellement par distillation sous pression réduite.
La phase organique est agitée avec une solution aqueuse acidifiée (fortement diluée à 5℅), les
alcaloïdes sa solubilisation dans la phase aqueuses sous forme des sels tandis que les
impuretés neutres restent dans la phase organique, il est indispensable d’épuiser la phase
organique par l’eau acidifiée, c’est-à-dire que l’opération est répétée autant de fois qu’il est
nécessaire jusqu’à ce que la phase organique n’en contienne plus d’alcaloïdes (test de Mayer).
Les solutions aqueuses de sels d’alcaloïdes sont alcalinisées par NaOH en présence d’un
solvant organique chloré miscible à l’eau l’apparition d’une émulsion peut être palliée par le
lavage de la phase aqueuse avec un solvant apolaire comme l’hexane.
Les alcaloïdes bases précipitent et se dissolvent dans la phase organique reprendre la même
opération jusqu’à épuiser la phase aqueuse en faisant repasser tous les alcaloïdes en phase
organique.
L’épuisement de la phase aqueuse en alcaloïdes est vérifié par test de Mayer, le solvant
organique contenant les alcaloïdes bases est décanté, séchée par du sulfate de magnésium, et
évaporé sous pression réduite, le résidu sec obtenu est la somme des alcaloïdes totaux (A.T).
IV.7.5. Chromatographie sur couche mince CCM : les chromatogrammes sur couche
mince permettent de vérifier la présence et l’état pureté des alcaloïdes, les analyses sur couche
mince sont réalisées en phase normale sur des plaques d’aluminium recouvertes d’un gel de
silice. Le développement des plaque s’effectué dans des cuves en verre saturées avec l’éluant
approprie. Cette phase mobile est constituée d’un mélange binaire des solvants selon le type
de séparation Toluène et acétate d’éthyle[T/AE : 80/20(v/v) et T/AE : 90/10(v/v)],
L’observation du chromatogramme est effectuée en lumière visible et sous U.V à 254nmType
VL-6.C.Ensuite, pour chaque constituant, le rapport frontal est calculé selon la formule
101
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
suivante : Rapport frontal RF= distance parcourue par le constituant/ distance parcourue par
l’éluant
102
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
(précision de la mesure : ±5°C), intégrateur informatique (PC, HP). La phase mobile est une
solution 85℅ de tampon phosphate, 15℅ d’acétonitrile. Après filtration sur membrane
(0,45mm) et dégazage. Cette phase est employée à un début de 1ml/mn. La longueur d’onde
de détection est 254nm.
L’identification des composés de l’extrait des AT majoritaire C3F par HPLC s’est faite sur la
base de comparaison de leur temps de rétention avec ceux obtenus pour les mêmes composés,
cette comparaison nous a permis de confirmer la présence d’un alcaloïde majoritaire.
L’analyse a montré la présence de sept spots dont trois taches fluorescentes, l’un des spots est
de fluorescence jaune avec un Rf de 0,25. Cette tache pourrait représenter la molécule de
Berbérine, un alcaloïde très abondant qui présente une fluorescence jaune d’après la littérature
(Harinder P.S. Makkar, P.Siddhuraju, klaus Becker 2007 ; Plant Secondary metabolites.
Humanapress, New jersey).
AT : l’extraction liquide-liquide des alcaloïdes totaux à partir des feuille de la plante C3F, a
permis d’obtenir un extrait de couleur brun jaunâtre avec un rendement d’extraction 0,6%. Le
temps rétention 5,18min, 4,653min et 4,817min (Tableau.6).
103
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
104
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
C20H18NO4
Fig.33.La structure de produit majoritaire, (Tr : 5.18min) : Berbérine
La berbérine : est un alcaloïde produit par certains végétaux. Elle a des propriétés
antifongiques et antibactériennes. Très utilisée dans la pharmacopée, elle a également un effet
anti-inflammatoire.
105
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
106
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
IV.9.Matière grasse
le rendement d’extraction 2.3%, Les analyses par GC/MS des Matières grasse ont permis
l’identification des 14 constituants représenté dans le tableau 7, les feuilles de la plantes
Cytise à trois fleurs est riche en acide linolénique 43.68%, l’acide palmétique en deuxième
position avec un pourcentage de 20.19% l’acide 9, 12-Octadecadiénoïque et l’acide
Arachidique respectivement 8.71% - 8.45%
107
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
108
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
01 l’acide dodécanoique C12H24O2 200.317g/mol 91.4°C 43.8°C 7.30mpa.s à 50°C Ether, benzène
04 l’acide Palmitique C16H3202 256.424g/mol 351.5°C 62.5°C 7.8mpa.s à 70°c Ether de pétrole,
alcool
05 L’acide Valerique C5H1002 102.131g/mol 186.5°C -34.5°C 2.30mpa.s à 20°C Alcool, éther
09 L’acide Stearique C18H36O2 284.477g/mol 350°C 69.3°C 9.87mpa.s à 70°C Ethanol, acétone
F.M : formule moléculaire, M.M : masse moléculaire, P.D : point d’ébullition, P.F : point de
fusion, VIS : viscosité, SOLU : solubilité.
109
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
01 l’acide
dodécanoique
02 l’acide
tétradécanoique
03 l’acide 9-
octadécénoique
04 l’acidePalmitique
05 L’acideValerique
06 2-Methyl-
acrylamide
07 L’acide 9, 12-
Octadecadienoique
08 L’acide
Linolenique
09 L’acide Stearique
110
Chapitre IV Extractions des alcaloïdes et matière grasse
10 3-Vinyl-1-
Cyclooctene
11 AcideArachidique
12 9, 17-
Octadecadienal
O
13 Olealdehyde
14 7-pentadecyne
La plante cytise à trois fleurs ; est utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de la
cicatrisation des plaies infectées, le produit majoritaire L’acide Linolenique se trouve dans la
plante avec un pourcentage 43.68%, la médecine moderne confirme cette étude d’après la
littérature suivante.
- https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/linolenic_acid#section=WIPO-IPC.
111
Chapitre V L’activité biologique
L’activité biologique
Dans notre étude nous n’allons-nous intéresser qu’à trois activités biologiques.
Dans une première partie, nous avons pu mettre en évidence, par différents dosages à savoir le
dosage des polyphénols totaux, des flavonoïdes, tests DPPH et ABTS.
La deuxième partie, nous avons pu démontrer une activité antibactérienne a été testée sur cinq
souches bactériennes. Troisième partie, l’activité larvicide des extraits ethanolique de quatre
plantes
V. Matériel et Méthodes
V.1.1. Dosage des polyphénols : le dosage des polyphénols totaux par le réactif de Folin-
Ciocalteu a été décrit dès Singleton et Rossi(1965). 1ml d’extrait méthanoliques des feuilles
de la plante Cytise à trois fleurs est introduit dans fiole jauge de 25ml le mélange (9ml d’eau
distillée et on ajoute en suite 1ml réactif de Folin-Ciocalteu) et on l’agite, après 5mn une
solution de Na2CO3 à 7℅ (10ml) est ajoutée tout en agitant, la solution est immédiatement
diluée et ajustée au trait de jauge avec de l’eau distillée et le mélange est agité
vigoureusement, après une incubation de 90mn dans l’obscurité à température ambiante,
l’absorbance est mesurée a750nm en utilisant le méthanol comme blanc à l’aide d’un
spectrophotomètre (Varian Cary 50 Scan UV-Visible), la teneur en polyphénols totaux est
exprimée en équivalents de mg d’acide gallique(2.5, 5, 20,40,60,80,100, 200mg/l) par
gramme des feuilles de la plante sèche, tous les essais sont reproduits au moins trois fois.
V.1.2. Dosage des Flavonoïdes : le dosage des flavonoïdes a été effectué par une méthode
adaptée par Zhishenet al, (1999). L’extrait convenablement dilué (1ml) ou la solution du
composé étalon catéchine (2.5, 5, 20, 40, 60, 80, 100, 200,300, 400,500mg/l) est introduit
dans une fiole jaugée de 10ml contenant au préalable 4ml d’eau distillée, a l’instant t=0, on y
introduit 0,3ml de NaNO3 a 5℅ , a t=5mn on y ajouté 0,3ml de Alcl3 a 10℅, 6mn après on y
ajoute 2ml de NaOH à 1M, immédiatement le mélange réactionnel est dilué avec 2,4ml d’eau
distillée et agiter vigoureusement. L’absorbance de la solution rose est déterminée à 510nm
contre un blanc (contenant du méthanol) à l’aide d’un spectrophotomètre (Varian Cary 50
Scan UV-Visible), la teneur en flavonoïdes totaux des feuilles de la plante est exprimée en
équivalents de mg de catéchine (mg CE) par gramme des feuilles sèche. Tous les essais sont
113
Chapitre V L’activité biologique
reproduits au moins trois fois, sachant qu’une droite d’étalonnage est préalablement réalisée
avant l’analyse avec la catéchine dans les mêmes conditions que les échantillons à analyser.
V.1.3. L’activité antioxydant : Ces dernières années, l’intérêt porté aux antioxydants
naturels en relation avec leurs propriétés thérapeutiques, a augmenté considérablement [37].
Des recherches scientifiques dans diverses spécialités ont été développées pour l’extraction
l’identification et la quantification de ces composes à partir de plusieurs substances naturelles
à savoir, les plantes médicinales et les produits agroalimentaires [61] [40] [36].
L’oxygène est le premier élément essentiel pour la vie, responsable du fonctionnement normal
de tout le système aérobie. Par contre l’O2 est responsable d’un nombre de processus
d’oxydation suivi de mauvaises conséquences comme le stress oxydatif. Chaque cellule du
corps humain subit plusieurs agressions par jour par des espèces très réactives oxygénées et
ou oxygénées azotées, les radicaux libres. Ces derniers, sont très instables et peuvent
s’attaquer à d’autres molécules comme les protéines les lipides.
e- e-+2H+ e-+H+
O2O2 .- H2O2 OH- H2O2
H2O
L’activité antioxydant a été évaluée par deux méthodes : réduction de DPPH Fig. 37, 38 et la
réduction l’ABTS Fig.39 ; en utilisant comme standard l’acide ascorbique type Analar
NORMAPUR.
114
Chapitre V L’activité biologique
O2N NO 2
N.
N NO 2
N. N +RH NH N +R.
NO2 NO2
115
Chapitre V L’activité biologique
Méthode :
5.1.5. Test ABTS : le test ABTS est basé sur le mécanisme d’oxydoréduction de l’ABTS (sel
d’ammonium de l’acide 2,2-azino bis-(3-éthylbenzothiazoline-6-sulforique))
Méthode :
dans ce test le sel d’ABTS perd un électron pour former un radical cation ABTS.+ Fig. 39, qui
présente une bande d’absorption dans le UV à 734nm le radical est formé par oxydation de
l’ABTS incolore avec différents composés. Comme le dioxyde de manganèse MnO2, le
peroxyde d’oxygène H2O2, ou le persulfate de potassium. Le radical ABTS.+ est généré en
mélangeant à volume égal une solution de 2,45ml de K2S2O8 (persulfate de potassium) et une
solution d’ABTS 7ml, le mélange ainsi obtenu est maintenu 20h à température ambiante et à
l’abri de la lumière, la solution résultante intensivement coloré est diluée avec méthanol pour
obtenir une valeur d’absorbance comprise 0,65-0,75 à 734nm, a 990µl cette solution d’ABTS
fraichement préparée sont ajoutés 10µl d’extrait à différents concentration, dans tube témoin
(contrôle négatif), l’extrait est remplacé par 10µl de méthanol. Après agitation, la lecture est
faite après 5mn, λ=734nm le méthanol utilisé comme le blanc.
116
Chapitre V L’activité biologique
+H
4N
-O S
3 S SO3 -NH4 +
S
N N
N
N
C2 H5
+e- -e-
C2 H5
N
N
N N
S SO3 -NH4 +
+ S
H 4N -O 3S
Vitamine C
C2 H5
C2 H5
N
NH
N N
S SO3 -NH4 +
+ S
H 4N -O 3S
O
+ OH
O
OH
O
OH
Fig39 : Formation et piégeage du radical ABTS. + Par de la vitamine C
117
Chapitre V L’activité biologique
C(mg/l) 60 40 20 5 2,5
Abs(nm) 0,312 0,256 0,162 0,074 0,061
0,8
y = 0,0048x + 0,0533
Abs ( nm)
R² = 0,9974
0,6
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
C(mg/l)
118
Chapitre V L’activité biologique
1400
1200
1000
EGAG(g/100g
800
600
400
200
0
x
C(mg/l) 60 40 20 5 2,5
Abs(nm) 0,282 0,171 0,099 0,026 0,017
119
Chapitre V L’activité biologique
2 y = 0,0047x + 0,0067
R² = 0,9952
1,5
Abs (nm)
0,5
0
0 100 200 300 400 500 600
C ( mg/l)
450 411,3
400
350
300
250 EGAC(g/100gdw)
200
150
100
50
0
Abs
c- Test DPPH
C(mg/l) 20 5 2,5
Abs (nm) 1,186 1,246 1,26
120
Chapitre V L’activité biologique
1,2
0,8
y = -0,0061x + 1,274
0,6 R² = 0,989
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
Test de DPPH
1600
1400
1200
1000
800 VCEA(g/100/g) dw
600
400
200
0
X
d- Test ABTS.
On constate une bonne corrélation entre les teneurs en composés phénoliques de l’extrait et
l’activité antioxydant correspondante. Des résultats similaires ont été trouvés par d’autres
auteurs qui ont montré qu’il y une bonne corrélation entre le profil en phénols totaux et
l’activité antioxydant de extrait de plante suggérant ainsi que les composés phénoliques sont
bien responsables de l’activité antioxydant de ce extrait [26][68].
121
Chapitre V L’activité biologique
0,8
0,6 abs(nm)
Linéaire (abs(nm))
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
ABTS test
1400
1200
VCEAC (mg/100g)
1000
800
600
VCEAC
400
200
0
1
Titre de l'axe
122
Chapitre V L’activité biologique
L’extrait méthanoliques des feuilles de la plante cytise à trois fleurs, a montré une forte
activité réductrice des radicaux libre ce qui augmente la valeur thérapeutique, les résultats
témoigne l’importance de cette plante en point de vue nutritif et thérapeutique sur tout qu’elle
a montré aucune toxicité.
123
Chapitre V L’activité biologique
C’est en 1876 que pour la première fois, on parle (TYNDALL) de lutte pour l’existence, entre
bactéries et pénicillium.
Cependant l’être des antibiotiques ne commence qu’en 1929 à la suite des observations de
FLEMING qui remarque l’absence des colonies de staphylocoques dont les cultures sur
gélose se trouvaient contaminés par moisissure verte que son collègue THOM identifie
comme PENICILLIUM NOTATUM.
V.2.2. Définition
D’un point de vue pharmacologique et sans étendre , on peut définir un médicament anti
bactérien (antibiotique) comme une substance capable d’entraver la multiplication anti
microbienne ou de tuer les bactéries dans diverses localisation de l’organisme et qui s’avérant
peu toxique ou atoxique à doses adéquates reste compatible avec une activité normal des
cellules humaines ou animales tout en agissant par toxicité sélective sur les diverses synthèses
métaboliques des bactéries, donc ayant une cible moléculaire spécifique, il songe dès cette
époque à utiliser le filtrant de culture de ce champignon dont il dénomme le principe actif
PENICILLINE, pour le traitement des maladies infectieuses d’origine bactérienne .
Mais des problèmes d’extraction et de purification n’ont permis de faire aboutir ces
expérimentations et ce n’est qu’au début de la deuxième guerre mondiale qu’une équipe
d’OXFORD dirigée par CHAIN et FLOREX rend possible l’étude de propriétés de la
pénicilline et son utilisation thérapeutique.
V .2.3. Classification
124
Chapitre V L’activité biologique
V.2.4. Bactéricides
C’est un phénomène qui se traduit par une diminution du nombre de germes vivants existant
au début de la culture.
En pratique, on considère qu’un antibactérien est bactéricide lorsque sa CMB sera très voisine
de sa CMI.
Un antibactérien bactériostatique aura au contraire une CMB beaucoup plus élevée que sa
CMI.
Deux technique sont utilisées au laboratoire pour étudier la sensibilité des germes aux
antibactériens :
125
Chapitre V L’activité biologique
C’est une méthode de référence qui peut se réalisé en milieu liquide ou en milieu solide.
126
Chapitre V L’activité biologique
1/32.
Les disques en papier buvard préalablement découpés à l’aide d’un perforateur à papier et
autoclaves, sont imbibés à raison de 10 disques dans chaque dilution, y compris la solution
mère, les disques sont par la suite séchés à l’étuve pendant 24h à 50°C
V.2.10. Les germes bactériens : les souches bactériennes qui ont été mises à notre
disposition sont les suivantes :
- Candida albicans
- Esherichia Coli
- Pseudomonas aeruginosa
-Staphylococcus aureus
-Klebsiella
V.2.11. Ensemencement :
L’ensemencement de l’inoculum se fait sur des boites de pétri contenant la gélose de Muller
Hinton.
-prendre à l’aides d’une pipette pasteur 2gouttes de bouillon de l’inoculation contenu dans les
5 tubes de dilution et les déposer au centre de la boite de pétri approprié
- Etaler la goutte prélevé à l’aide des écouvillons sur toute la surface de la boite de pétri.
127
Chapitre V L’activité biologique
- Les disques imbibés sont placés sur le milieu nutritif gélosé à distances égales
Après incubation des boites ensemencées pendant 24h à l’étuve réglée à 37°C, l’action de
l’extrait est déterminée par le diamètre du HALO d’inhibition qui apparait clair autour de la
zone de contact.
Figure A Figure B
Figure C
128
Chapitre V L’activité biologique
Bactéries Dilution
pur 1/2 1/4 1/8 1/16 1/32
Il apparait que dans la dilution ½ d’extrait de la plante C3F une action inhibitrice forte sur la
croissance du Klebsiella. Il y a un effet inhibitrice moyenne chez Candida albicans, et
Staphylococcus aureus
Les résultats obtenus lors de notre étude de l’effet antibactérien d’extrait de la plante cytise à
trois fleurs très utilisée pour ses vertus curatives, en médecine traditionnelle de la région
PNEK, ont réaffirmé la présence d’un effet antibiotique sur Cinque germes dont Candida
albicans, Esherichia Coli, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Klebsiella
129
Chapitre V L’activité biologique
Les extraits des plantes sont utilisés depuis longtemps comme remède contre plusieurs
maladies, ou comme insecticides [11]. Le recours à des molécules naturelles (d’intérêt
écologique et économique) aux propriétés insecticides, de moindre toxicité pour l’homme et
l’environnement, se révèle être une démarche alternative à l’emploi des insecticides de
synthèse [18]. Pour le besoin de la présente étude, nous avons choisi les espèces végétales
suivantes : Garou, Laurier rose, lavande, et le thym, ces plantes sont utilisées
traditionnellement sous forme de fumée pour tuer les moustiques qui ont toujours été
considérées comme source de nuisance pour l’homme, principalement en raison du fait qu’ils
peuvent être des vecteurs de maladies, comme la larve d’anophèles labranchiae choisie pour
notre étude pour détecter l’activité larvicide des extraits ethanoliques de ces plantes.
Notre travail s’oriente vers l’activité larvicide des extraits ethanoliques des plantes
suivantes : Garou, Laurier rose, lavande, et le thym.
L’anophèle labranchiae est la larve de choix, qui est tuée traditionnellement par les fumées
des plantes. Elle vit dans les zones humides tout au long de l’année et considéré comme le
premier vecteur des maladies parasitaires qui touche de façon égale l’homme et les animaux.
130
Chapitre V L’activité biologique
Les tests phytochimiques sont des tests préliminaires pour identification qualitative des
principes actifs de chaque plante (Alcaloïdes, Flavonoïdes, tanins…).
a- Alcaloïdes : macérer 5g de la poudre de chaque plante dans 50ml de HCl à 1℅, filtrer
puis additionner au filtrat quelques gouttes de réactif de Mayer. Un précipité blanc
indique la présence des Alcaloïdes
b- Flavonoïdes : macérer 10g de la poudre dans 150ml de HCl dilué à 1℅ pendant 24h,
filtrer et procéder au test suivant :
Prendre 10ml du filtrat, le rendre basique par l’ajout de NH4OH, l’apparition d’une
couleur jaune claire dans la partie supérieure du tube à essai indique la présence des
flavonoïdes
c- Tanins : une portion de l’infusé à 10℅ est diluée avec l’eau distillée dans un rapport
de 1:4 et ajout 3gouttes de chlorure FeCl3 de 10%. Une couleur bleu ou vert indique la
présence de tanins.
d- Terpènes : macérer 1g de la poudre sèche de chaque plante dans 20ml d’éther pendant
24h, filtrer puis évaporer à l’aide de rotavapeur, le résidu obtenu est dissous dans
l’anhydride acétique. L’addition d’acide sulfurique pur développe, en présence des
produits terpénique, une coloration mauve vire au vert.
Les plantes étudiées sont récoltées puis séchées à l’obscurité pendant 15 jours au niveau du
laboratoire. On a pris les feuilles qui sont découpées en petits morceaux (0,5cm-2cm), elles
sont ensuite broyées à l’aide d’un mixeur afin d’obtenir une poudre.
Une quantité de 2g de la poudre de chaque plante est placée dans un bécher de 100ml, on a
ajouté 40ml d’éthanol à 96℅ [Riedel-de Haën, Cas N°= 64-17-5] puis laissée pendant 24h,
les solutions ethanoliques obtenues sont vaporisées à sec avec un rotavapeur à 40°, les résidus
secs sont repris par 6ml d’éthanol (Matkowski et Piotrowska, 2006).les extraits obtenus sont
conservés dans des flacons.
Les larves sont collectées au niveau des eaux larvaires du lac TONGA(PNEK) dans des pots
en plastique.
131
Chapitre V L’activité biologique
V.3.5. Détermination de l’effet larvicide des extraits ethanoliques des quatre plantes
A partir des extraits ethanoliques bruts des plantes, des concentrations de 0,4℅- 0,6℅- O, 8℅
et 1℅ ont été préparées pour chaque extrait, 3ml de ces derniers sont additionnés à des
gobelets qui contiennent des eaux larvaires 97 ml. À l’aide d’une pipette pasteur 10 larves
sont prélevées et mis dans chaque gobelet ainsi que le témoin qui contient 100mld’eau
larvaire.
Apres l’exposition des larves d’anophèles labranchiae aux différentes concentrations des
extraits ethanolique d’un temps de contact de 24h, on dénombre des larves mortes et vivantes
(Abbott OMS, 2004a). On calcule le pourcentage de mortalité suivant la formule :
Apres le calcul du pourcentage de mortalité des larves on voit qu’il y’a une relation directe de
ce dernier avec la concentration des extraits ethanoliques.
132
Chapitre V L’activité biologique
mortalité℅
80 80
60 60
40 40
20 20
0 0.46
0 0.4
0,4 0,6 0,8 1 0,4 0,6 0,8 1
concentration℅ concentration℅
Figure 42 : Mortalité (℅) des larves d’anophèles Figure43 : Mortalité (℅) des larves d’anophèles
labranchiae en fonction de la concentration labranchiae en fonction de la concentration
d’extrait ethanolique(℅) de la plante(Garou) d’extrait ethanolique(℅) de la plante (Laurier
après 24h de contact. rose) après 24h de contact
Lavande Thym
100 120
80 100
mortalité℅
mortalité℅
80
60
60
40
40
20 20
0 0.56 0 0.54
0,4 0,6 0,8 1 0,4 0,6 0,8 1
concentration℅ concentration℅
Figure44 : Mortalité (℅) des larves d’anophèles Figure45 : Mortalité (℅) des larves d’anophèles
labranchiae en fonction de la concentration labranchiae en fonction de la concentration
d’extrait ethanolique(℅) de la plante (lavande) d’extrait ethanolique(℅) de la plante(Thym)
après 24h de contact. après 24h de contact.
Dans cette étude les quatre extraits ethanoliques testés ont révélé une activité larvicide avec
un effet concentration dépendant.
Pour l’extrait de Laurier rose, la mortalité des larves atteint un taux de 100℅ à partir d’une
concentration de 0,8℅, cependant dans l’extrait du Garou et le thym la mortalité est plafonnée
à 100℅ dès la concentration de 1℅, et pour la lavande la concentration de l’extrait est
supérieure à 1℅. D’Après ces résultats un premier classement de l’efficacité toxique des
133
Chapitre V L’activité biologique
extraits testés est mis en évidence, ainsi les extraits les plus toxiques dans l’ordre croissant
sont ceux des feuilles du Laurier rose, de Garou et le thym et l’extrait le moins toxique est
celui des feuilles de la lavande.
Les CL50 calculés des quatre extraits ethanolique testés montrent que Laurier rose est plus
toxique pour les larves avec CL50 de 0,4℅ (Tableau18), suivit respectivement par le Garou
avec CL50 de 0,46℅ et le thym avec CL50 de 0,54℅. Alors que la lavande moins toxique pour
les larves avec CL50 de 0,56℅.
Tableau 18 : concentration létales CL50 et CL100 (24h) des extraits ethanoliques des
Au cours de cette étude, l’activité larvicide des extraits ethanoliques des quatre espèces
végétales permettent d’une part de confirmer les pratiques traditionnelle des plantes comme
insecticides et d’autre part de confirmer que les métabolites secondaires de ces plantes sont
134
Conclusion
Conclusion
La thérapeutique par les plantes est sans doute, aussi ancienne que l’est la maladie,
transmise en tous lieux de génération en génération, et les plantes sont de véritable pharmacie
naturelle que la nature a établie sur cette terre afin d’entretenir notre santé, prévenir nos maux,
voir les guérir.
Le travail de recherche qui m’a été confié a pour but principal l’inventaire des plantes
médicinales et nutritives du PNEK et d’entreprendre une enquête ethnobotanique auprès de la
population locale pour valoriser les plantes utilisées traditionnellement.
Après avoir récolté le matériel végétal, nous avons effectué un screening phytochimique
afin d’identifier la nature des principes actifs ; dont l’objectif est de doser qualitativement les
Alcaloïdes, Anthocyanes, Cardinolides, coumarines, Flavonoïdes, huiles volatiles, quinones,
saponines, Tannins, Stérols. Les tests nous a permis de mettre en évidence des différentes
métabolites secondaires, ces composés possèdent pour la plupart des effets biologiques
intéressantes qui justifié leurs utilisations abondante et variée en médecine traditionnelle.
La plante cytise à trois fleurs est utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement
de la cicatrisation des plaies infectées, le produit majoritaire, L’acide Linolenique (C18H30O2)
se trouve dans la plante avec un pourcentage 43.68%, la médecine moderne confirme cette
étude. Et en plus il ya un alcaloïde berbérine (C20H18N O4) 61,4%, a été détecté dans cette
plante.
136
Conclusion
Des techniques chromatographiques sont utilisées pour identifier les principes actifs du
cytise à trois fleurs : le HPLC pour les alcaloïdes et CG/MS pour la matière grasse.
Les tests biologiques sur les extraits du cytise à trois fleurs ont montré des activités
antioxydant et antibactérienne remarquables. Une mise en évidence d’activité larvicide sur
l’extrait de quatre plantes.
Les résultats obtenus sont très encourageants pour terminer des études très approfondies
sur les plantes thérapeutiques, donc notre présent travail n’est qu’un début pour bien explorer
ces plantes étudiées
D’autre part, il est à souligner le rôle essentiel des phytothérapeutes en vue de montrer que la
médecine par les simples, ne devrait plus, dans notre monde actuel, être considérée comme
une médecine en marge de la médecine officielle, mais devrait s’intégrer à celle-ci pour le
plus grand bien du malade.
Plusieurs plantes du PNEK n’ont pas fait encore l’objet d’étude, qui pouvant être une
source de fabrication des médicaments en se basant sur leurs utilisation en médecine
traditionnelle.
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Référence et bibliographie
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144
Annexe
Annexe A
Fiche d’enquête ethnobotanique
-N°=….
146
Annexe
Annexe B
TERMES MÉDICAUX
Abortif Provoque l'avortement
Adaptogène Il aide le corps à résister au stress et renforce le fonctionnement normal des
organes
Anabolisant Favorise la croissance des tissus
Analgésique Combat la douleur
Anaphrodisiaque Inhibe la libido et l'activité sexuelle
Anesthésique Rend insensible le corps ou une région du corps
Anorexie Absence d'appétit
Anthelminthique Vermifuge
Anthraquinone Compose qui limite les parois intestinales et déclenche les contractions des
intestins
Antibiotique Détruit les micro-organismes
Anticoagulant Empêche le sang de coaguler
Antifongique Détruit les champignons
Anti-inflammatoire Soulage des inflammations
Antimicrobien Détruit les micro-organismes
Antioxydant Prévient l'oxydation et l'altération des tissus
Antiparasitaire Elimine les parasites
Antiseptique Détruit les micro-organismes responsables des infections
Antispasmodique Fait baisser la tension et soulage les spasmes musculaires
Antitussif Soulage et combat la toux
Aphrodisiaque Stimule h libido et l'activité sexuelle
Aseptique Empêche la contamination bactérienne, virale ou provenant d'autres micro-
organismes
Astringent Renforce les muqueuses et la peau, réduisant ainsi les sécrétions et les
saignements
Cancérigène Provoque le cancer
Cardiotonique Stimule le fonctionnement du coeur
Carminatif Facilite l'évacuation des gaz intestinaux
Cataplasme Préparation médicinale, en général chaude, appliquée sur les parties
douloureuses du corps
147
Annexe
148
Annexe
Annexe C :
LES ESPECES VEGETALES RARES DANS LE PNEK
149
Annexe
46 Galactites mutabilis // -*
47 Onopordon arenarium // **
48 Serratula tinctoria // ***
49 Scorzonera laciniata Asteracéae(ligulifoloréae) -*
50 Andryala nigricans // *
51 Crepis foetida // **
52 Crepis patula // *
53 Tolpis barbata ssp eu-barbata // **
54 Picris asplenioides // *
55 Achillea ligustica Asteracéae(tubilifloréae) **
56 Ambrosia maritima // *
57 Bellis repens // **
58 Bidens tripartita // **
59 Filago germanica ssp numidica // **
60 Inula oculus christi // ***
61 Solidago virgauria // -*
62 Alnus glutinosa betulacéae -*
63 Borago longifolia boraginacéae -*
64 Echium australis // -*
65 Echium parviflorum // *
66 Heliotropium curassavicum // **
67 Myosotis lingula ta // *
68 Myosotis versicolor // *
69 Arbis glabra Brasicacéae(crucifère) -*
70 Biscutella raphanifolia // -*
71 Brassica nigra // *
72 Bunias erucago // **
73 Cakile aegyptiaca // -*
74 Cardamine parviflora // **
75 Cardamine hirsuta ssp sylvatica // *
76 Coronopus violacens // *
77 Draba muralis // *
78 Malcolmia arenariz // -*
79 Malcolmia parviflora // *
80 Maresia malcolmioides // **
81 Matthiola sinuata // **
82 Rorippa amphibia // **
83 Thlaspie arvensis // **
84 Butomus umbellatus butomacéae **
85 Callitriche hermaphroditica ssp truncata callitrichacéae *
86 Lonicera etrusca caprifoliacéae -*
87 Sambucus ebulus // -*
88 Cerastium pentandrum ssp gussonei Caryophyllacéae(alsinoideae) *
89 Scleranthus annuus // *
90 Stellaria holostea // *
91 Illecebrum verticillatum Caryophyllacéae(paronychioi **
déae)
92 Polycarpon peploides // *
93 Spergularia tenuifolia // *
94 Dianthus caryophyllus ssp aristidis Caryophyllacéae(silenoidéae) *
95 Dianthus crinitus // -*
96 Silene colorata ssp amphorina // **
97 Silene dichotoma // *
150
Annexe
98 Silene rosulata // *
99 Silene sedoides // **
100 Silene scabrida // *
101 Silene tridentata // *
102 Ceratophyllum submersum ceratophyllacéae **
103 Atriplex littoralis chenopodiacéae *
104 Salsola soda // **
105 Tuberaria vulgaris cistacéae *
106 Calystegia soldanella convolvulacéae **
107 Convolvulus durandoi // *
108 Cressa cretica // -*
109 Ipomaea sagittata // *
110 Ipomaea stolonifera // **
111 Sedum cepaea crassulacéae *
112 Sedum villosum // **
113 Carex acutiformis cyperacéae *
114 Carex depressa // *
115 Carex elata // **
116 Carex gracilis // *
117 Carex olbiensis // *
118 Carex remota // -*
119 Carex riparia // -*
120 Carex pseudo-cyperus // **
121 Carex punctata // -*
122 Carex silvatica // *
123 Carex vulpina ssp nemorosa // -*
124 Cladium mariscus // *
125 Cyperus corymbosus // **
126 Cyperus esculentus // *
127 Cyperus flavescens // *
128 Cyperus longus ssp eu-longus // **
129 Cyperus michelianius ssp michelianius // **
130 Cyperus michelianius ssp pygmaeus // *
131 Cyperus polystachyos // **
132 Fimbristylis squarrosa // *
133 Fuirena pubescens // **
134 Heleocharis multicaulis // **
135 Heleocharis uniglumis // *
136 Rhynchospora glauca // **
137 Scirpus inclinatus // **
138 Scirpus pseudo-setaceus // *
139 Scirpus supinus ssp uninodis // *
140 Scirpus setaceus // *
141 Scabiosa succisa Dipsaceae **
142 Elatine alsinastrum Elatinacéae **
143 Elatine brochoni // **
144 Elatine hydropiper // **
145 Erica scoparia Ericacéae -*
146 Erica cinerea // **
147 Euphorbia amygdaloides Euphorbiacéae *
148 Euphorbia biumbellata // *
149 Euphorbia dendroides // **
150 Euphorbia reboudiana // **
151
Annexe
152
Annexe
153
Annexe
154
Annexe
155
Annexe
156
Annexe
Annexe D
Tableau récapitulatif faisant le point sur les dénominations des acides
Gras les plus communs [60]
157
Les publications et les séminaires nationaux et internationaux
Ethnobotanical study among the population of the far north east of Algeria: the
municipalities of El Kala’s National Park (PNEK), 15mars 2016.
158