La Liberté Est Elle Impossible Traitement en Classe

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La liberté est-elle impossible ?

Traitement en classe

Comprendre le sujet globalement (holiste) et pas de manière atomiste. Par analyse, on décompose
en des éléments simples, mais avant de travailler par analyse le problème se présente à nous, la
thèse du oui est difficilement soutenable, contre intuitif, qui va à l’encontre de nos intuitions pré-
théoriques (la liberté est réelle, elle « existe »). La question n’a peut être pas tout à fait le sens que
j’entends qu’elle a, l’usage ordinaire est lui même limitatif, je dois enclencher un examen de la
notion/du concept de liberté pour donner de l’intelligibilité à la question. Quelle signification peut
avoir la phrase ? Et que cette signification recouvre la réalité. L’impossibilité ou possibilité peuvent
être constitués comme impossibilité et possibilité. Trouver une acception d’un sens de la liberté
pour lequel la question de l’impossibilité émerge. Gros concept philosophique : impossible, qu’est
ce que ça veut dire impossible ? L’impossibilité = physique, est une nécessité. D’autres concepts
forts : inconcevable : lorsque l’on prend le concept de liberté, les éléments de la liberté ne peuvent
pas coexister, contradiction, contradictoire,
inintelligible : concept confus (la liberté est confuse, le concept lui même ne fait pas sens)
= logique

Où est incompatibilité dans la liberté (« le cercle carré)


Liberté : 1) liberté(s) de … (transitive), variable selon les sociétés, contingent,
contrainte(s) externes qui concernent les FAITS (Hobbes, le condamné à mort peut s’échapper, il est
libre), pourtant je peux être libre et contraint, non libre et non contraint = 2) être libre. En un sens
intransitif. Pas d’impossibilité.
Les lois physiques sont abstraites, universelles et nécessaires, il est physiquement impossible d’y
contrevenir. Dans notre monde il n’est pas possible d’y échapper mais peut être que dans le monde
d’à côté elles n’existent plus, ou sont différentes, il n’y a pas de contradiction théorique. Impossible
physiquement est plus fort qu’impossible logiquement. La contrainte réelle est bcp moins forte
qu’une loi physique en vertu de la nature. La représentation de la liberté est représentation de
qqchose différent de concevoir/conception qui a des propriétés rigides, plasticité des concepts
philosophiques liée à une argumentation, mais peut avoir des conceptions différentes,. Chercher une
contradiction liberté/lois naturelles.

Liberté : autonomie (autodétermination, rationalité), être cause 1e de ses actes (produire une chaîne
causale en aval et pas en amont) mais l’idée d’une cause (première) qui ne procède pas d’un effet
(causalité : cause-effet-cause-effet) est intelligible. 2 concepts de la causalité, un concept
scientifique/relationnel (une boucle) et un concept de causalité agentive

Agir en relation avec le couple désirs/croyances (représentations). Je ne suis pas libre si j’ai des
croyances erronées (ex : je désire manger des gâteaux car je crois que c’est bon pour la santé, mon
désir est bon, pas ma croyance). Si j’ai une croyance correcte mais un désir erroné (l’alcool est
mauvais pour la santé, mais j’en bois qd même). Notre liberté est effective ou réelle lorsque le désir
et la croyance sont les 2 sont valables/correctes. Les désirs et les croyances sont déterminés,
déterminés par des causes antécédentes

Prendre la phrase comme un tout : la liberté est impossible, l’énoncé est fort, trop fort, il n’y a
jamais de liberté nulle part, on pourrait dire parfois nous sommes libres, parfois nous ne le sommes
pas
14/09

La liberté elle même, en tant que telle, être libre dans le sens absolu du terme
Ordre de présupposition :
liberté de morale : présupposition que nous sommes libres, liberté « métaphysique »
Si je ne suis pas libre la liberté morale tombe

Le sujet questionne la liberté comme s’appliquant aux agents que nous sommes (agentivité, être un
agent est une condition minimale/nécessaire pour être libre mais ATT pas suffisante, pas
d’agentivité = pas de pouvoir causal)

En quoi consiste la liberté elle-même ?


Nécessaire - Agentivité (causer qqchose de soi même, pouvoir de causer qqchose de soi même)
Nécessaire - Être un agent minimalement rationnel, avoir le choix en connaissant les propositions et
leur fin (voir cours term + bas degré de liberté)
?- Être capable de délibération (opter pour la meilleure des fins)

Contraintes de l’impossibilité : logique, physique, métaphysique

1er obstacle : causer qqchose de soi même, dans le cas où la causalité serait comprise comme une
relation (asymétrique, il pleut = le sol est mouillé, et on ne peut pas dire le sol est mouillé = il pleut)
= Causalité scientifique, circulaire

C’est pas parce qu’il y a raison qu’il y a cause (je lève le bras car j’ai une question, l’interrogation
est ma raison mais n’est pas la cause car je pourrais ne pas lever le bras). Si raison = cause alors on
serait déterminés donc pas libres
Nous avons l’intuition (pré-théorique) que nous agissons de nous même quand on en a l’intention
(je cligne des yeux involontairement, pas de moi même, je ne peux pas répondre à la question
pourquoi) = Conception productive de la causalité

Conflit : Est ce que le concept scientifique est le seul concept de la causalité ? Si le concept 1 est
vrai l’autre est faux, et inversement

Conflit No 2 : (1) La liberté s’oppose à la détermination de nos actions par des causes, (2) nos
actions sont déterminés, (3) donc nous ne sommes pas libres.

Liberté et détermination sont incompatibles


Question : Comment nos actions sont dites déterminées ?
Une action non déterminée = elle aurait pu être autre (contingence)

(1) Les lois de la Nature sont universelles et nécessaires, (2) nos actions sont des évènements, (3)
nos actions tombent/ sous le coup des lois de la Nature et donc nos actions sont déterminées, la
liberté n’existe pas. Elle n’est pas impossible car dans un autre monde les chaînes causales ne sont
pas forcément les mêmes, c’est physiquement impossible dans ce monde, mais ce n’est pas
absolument impossible dans un autre. 1,2 se discutent donc la conclusion se discute.
Si nos actions ne sont pas des évènements
Intentions qui ont une description non liée aux lois de la Nature, ce qui se passe dans le cerveau
tombe sous le coup des lois de la Nature (fonctionnement du cerveau) = dualisme cerveau/corps-
esprit

Déterminé ne veut pas dire que nos actions sont nécessitées (nécessité plus fort que déterminisme),
le déterminisme n’est pas strict (variation des chaînes causales, d’autres causes possibles)
Nécessitarisme : nos actions ne sont pas déterminés, la liberté est impossible, d’autres causes
n’auraient pas été possibles

Dans l’hypothèse où les lois de la Nature ne sont pas universelles ni nécessaires


(1) Les lois de la Nature ne sont ni universelles ni nécessaires
(2) Les actions sont des évènements
(3) Nos actions sont indéterminées et donc je suis libre.
Le hasard décide des évènements (entre A ou B, au hasard B) donc je ne suis pas libre car je ne sais
pas pourquoi j’ai A et B, ou B et pas A

La liberté n’existe pas


La liberté pourrait exister grâce à l’inclination et pas la détermination

déterminisme interne suis-je le producteur des mes pensées, ou suis-je pris dans des chaînes de
pensées, on s’en fiche du déterminisme physique

La liberté est-elle univoque ?


Rencontre de différents champs, n’avait pas la même signification selon le domaine

Logiquement impossible plus fort que physiquement impossible

Possibilité/Impossibilité = concepts primitifs, qui ne peuvent pas être définis


Liberté : surabondance de propositions de définition, de champs mais cette surabondance fait écran
à la détermination de LA liberté. Définitions qui se présupposent l’une l’autre : la liberté morale
présuppose la liberté comme cause 1ere de ses actes, délibération.

Comment définir la liberté élémentaire ? Il faut savoir décomposer un concept en ses éléments

Le plan de la dissertation consiste à identifier la structure du problème, après on a un plan soit un


cheminement possible. Il ne faut pas penser en termes de rubriques thématiques. Un plan = une
circulation dynamique. Donner toutes ses chances à la partie adverse, transition : montrer pourquoi
le devoir n’est pas fini. II) Objection du I), donner toutes ses chances à la partie et ses limites
III) ma thèse à moi

Une réf ne doit pas être un argument d’autorité, c’est un appui, qui doit avoir du sens dans la
logique/le déroulement de la SP

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