Les Personnes Deplacees Internes
Les Personnes Deplacees Internes
Les Personnes Deplacees Internes
Objectifs :
Définir les personnes déplacées internes (PDI) et identifier ce qui les rapproche et distingue
des réfugiés
Comprendre les cadres normatifs et institutionnels de protection des PDI
Avoir un aperçu de phénomène du déplacement interne à l’échelle globale et les principaux
défis auxquels les PDI et acteurs humanitaires font face
Apporter des éléments qui permettront aux auditeurs et participer à la protection des PDI –
définir les défis en la matière.
DEFINITION
Les personnes déplacées internes sont des personnes ou groupes de personnes ayant été forcées ou
obligées de fuir ou de quitter leurs habitations ou lieux habituels de résidence, en particulier après,
ou afin d’éviter les effets des conflits armés, des situations de violence généralisée, des violations des
droits de l’homme, et/ou des catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme, et qui n’ont pas
traversé une frontière étatique pour cela.
L’Ethiopie souhaite bâtir un barrage entre ses frontières et l’Egypte. Toutes les régions alentours
risquent d’être inondées par l’eau, cela engendrera beaucoup de déplacés internes.
Les raisons économiques ne rentrent pas dans cette définition. Une seule personne peut être
déplacée. Avant la mise en place du HCR, il existait l’Organisation Internationale des Réfugiés, OIR, et
le statut de cette organisation parlait de personne déplacée, au singulier ; le contexte était celui de
l’après-guerre, et on se plaçait avant la définition de la Convention de Genève.
La convention de Kampala a été adoptée le 23 octobre 2009… C’est le premier instrument régional
juridiquement contraignant qi impose aux Etats l’obligation d’apporter protection et assistance aux
PDI.
L’AMPLEUR : NOMBRES ET REPARTITION DES PERSONNES DEPLACEES INTERNES
Fin 2012, 28.8 million de PDI étaient déplacées par les conflits armés ; c’est l’un des nombres les plus
élèves dans les deux dernières décennies. Ces personnes ont été déplacées par les conflits armés, la
violence généralisée et la violation des droits de l’homme. Ce nombre est bien plus élevé que celui
des réfugiés.
Les parties du monde les plus affectées : Afrique (RDC, Soudan, Somalie, Mali etc) ; Asie (Pakistan,
Myanmar, Afghanistan…), Amériques (Colombie et Haïti) Europe (Géorgie, Kirghizstan, Serbie,
Bosnie…).
CADRE NORMATIF
Les principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l’intérieur de leur propre pays
(1998). Cet instrument n’est pas contraignant. Deux instruments sont contraignants, au niveau
régional :
Pourquoi y a-t-il que peu de traités internationaux en la matière ? Un premier aspect est que les Etats
sont réticents à s’engager parce que si on accepte une convention, cela créé des obligations. En 1998
quand les principes directeurs ont été dégagés, le Comité des droits de l’homme avait chargé
quelqu’un de rassembler les éléments en la matière. Il en est ressorti qu’aucun élément juridique ne
permettait de dégager une solution internationale. ; par exemple le Mexique ne souhaitait pas être
soumis aux principes directeurs. En 2005 les pays ont commencé à voir que les principes directeurs
n’étaient pas si contraignants que ça. Un certain nombre d’Etats notamment en Amérique qui ont
essayé d’adopter la même définition des déplacés internes dans leur droit, ce qui est très important.
PRINCIPES DIRECTEURS
Ils contiennent une définition des déplacés internes. Ils contiennent aussi :
30 principes réaffirmes les droits les plus pertinents dan des situations de déplacement interne.
Ils couvrent toutes les phases du déplacement. Ils s’appliquent dans les conflits et hors conflits. Ils
fournissent des orientations aux acteurs étatiques et non étatiques ainsi qu’à tous les autres acteurs.
(manque dernière phrase).
La convention de Kampala a été adoptée par l’union africaine à Kampala le 23.20.2009, et est entrée
en vigueur en 2012. Elle compte aujourd’hui 39 états signataires, 19 ratifications et 19 dépôts des
instruments de ratification. Elle contient :
- Définitions
- Objectifs
- Obligations générales des Etats parties
- Obligations des Etats parties relatives à la protection contre le déplacement interne
- Les obligations relatives à la protection et à l’assistance pendant le déplacement
- Obligation des OI et des agences humanitaires.
- Protection et assistance aux personnes déplacées dans les situations de conflit armé
- Droits et obligations de l’union africaine
- Obligations des Etats parties relatives à la protection et à l’assistance durant le déplacement
interne
- Déplacement provoqué par des projets
- Compensation
- Enregistrement et documentation
- Clause de sauvegarde
- Obligations des états parties relatives au retour, à l’intégration locale ou et la réinstallation
durable.
La convention reconnait la possibilité pour les déplacés internes d’utiliser les instruments
internationaux relatifs aux droits de la personne.
2010-2012, agenda des transformations : consolidation du processus de réforme avec un focus sur
les urgences à grand échelle.
Partenariat
approche
direction sectorielle financement
"leadership"
"cluster"
Les équipes de pays humanitaires (HCT)= l’IASC au niveau national (tous les acteurs humanitaires
opérationnels dans le pays).
En fonction du contexte mais aussi du profil des organisations au niveau global, tant qu’il s’agit de
camps, voire dans des milieux urbains, le HCR s’occupe de la coordination. Lorsque les déplacés
internes sont le fruit de déplacés internes, l’OIM est en charge. Le secteur éducation, c’est l’UNICEF.
Pour les abris d’urgence, ce sera le HCR. Pour la sécurité alimentaire, le FAO. Pour la santé, c’est
l’OMS.
Quelle coordination est effectuée avec le CICR ? En 1921 il y avait le premier commissariat pour les
réfugiés (UNHCR= 1951). Le CICR a soutenu la création d’un Haut-Commissariat. Le CICR s’occupe de
la plupart des domaines d’intervention. Il ne participe pas de façon formelle aux structures de
coordination existant, il est bien souvent un observateur. En fait, il participe quand même a niveau
de la coordination.
Le soubassement de tous les piliers : le partenariat
2007-Principes du partenariat
La transparence
L’égalité
La responsabilité
La complémentarité (entre les différentes interventions)
L’approche orientée résultat
Les solutions durables sont accompagnées du principe de libre choix. Un rapatriement n’est pas
volontaire, ou un retour n’est pas volontaire s’il ne se fait pas avec le libre choix de la personne et s’il
ne se fait pas dans la dignité et sécurité. Il y a l’aspect sécurité légale (protection légale) / sécurité
physique / sécurité matérielle.
Les questions de propriété et de litige liés à la terre : la question des biens se posent très souvent
dans le cadre de la recherche de solutions durables, on ne peut l’ignorer si on veut trouver des
solutions. Les solutions peuvent être trouvées via la mise en place d’une politique nationale, qui peut
aider à trouver des solutions amiables ; les solutions peuvent aussi être individuelles.
Question particulière des situations où les PDI retournent dans les mêmes endroits que les réfugiés.