PP Comites
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• Mr Khalid Ramli :
• Membre du CNDH
• Directeur de la Coopération et des relations internationales au sein du Conseil
national des droits de l'homme (CNDH), Le Maroc face aux mécanismes de
contrôle internationaux et régionaux
Le Maroc et les mécanismes de
contrôles internationaux et régionaux
en matière de droits humains
Système national
- Texte interne Système régional
Systèmes - Généraliste
régionaux - Incorporation
autres du droit
international
Système régional
Autres - spécialiste: sujet,
systèmes objet
nationaux
Niveau global:
Textes onusiens
Mais aussi
Pacte international sur les
droits civils et politiques
• Convention de Genève sur le statut des réfugiés
(1966) (1951)
• Convention de New York relative aux apatrides
(1979)
Convention contre la torture
• Convention sur l’élimination de toutes les formes
(1984) de discriminations raciales (1966)
• Convention sur l’élimination des discriminations à
l’égard des femmes (1979)
Convention internationale • Convention sur la protection de tous les travailleurs
relative aux droits de l’enfant migrants et des membres de leurs familles (1990)
(1989) • + handicap, disparitions forcées
Sources d’information sur les ratifications
• https://didh.gov.ma/fr/cooperation-internationale/les-nations-unies/
• https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/TreatyBodyExternal/Countries.aspx?
CountryCode=MAR&Lang=FR
• https://treaties.un.org/Pages/TreatyParticipantSearch.aspx?clang=_fr
• https://www.ohchr.org/FR/HRBodies/Pages/HumanRightsBodies.aspx
• ! Consulter régulièrement
Etat des ratifications
Mécanismes de mise en œuvre et
de contrôle
Non juridictionnels Juridictionnels
Le processus d’élaboration des rapports est ainsi l’occasion pour chaque État:
Facultatif – protocole
https://www.ohchr.org/fr/hrbodies/pages/humanrightsbo
dies.aspx
https://juris.ohchr.org/fr
https://juris.ohchr.org/fr/search/results?Bodies=8&sortOrd
er=Date
Enseignements – points communs
Article 12
1. Quiconque se trouve légalement sur le territoire d'un Etat a le droit d'y circuler
librement et d'y choisir librement sa résidence.
2. Toute personne est libre de quitter n'importe quel pays, y compris le sien.
3. Les droits mentionnés ci-dessus ne peuvent être l'objet de restrictions que si celles-ci
sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la
santé ou la moralité publiques, ou les droits et libertés d'autrui, et compatibles avec les
autres droits reconnus par le présent Pacte.
4. Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d'entrer dans son propre pays.
PIDCP: droits procéduraux
Article 13
Un étranger qui se trouve légalement sur le territoire d'un Etat
partie au présent Pacte ne peut en être expulsé qu'en exécution
d'une décision prise conformément à la loi et, à moins que des
raisons impérieuses de sécurité nationale ne s'y opposent, il doit
avoir la possibilité de faire valoir les raisons qui militent contre
son expulsion et de faire examiner son cas par l'autorité
compétente, ou par une ou plusieurs personnes spécialement
désignées par ladite autorité, en se faisant représenter à cette
fin.
PIDCP
International
absolue
International
Article 22 – réfugiés
Article 37 - détention
Système régional:
* position de Maroc
ARTICLE 6
Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne.
ARTICLE 12
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur
d'un Etat, sous réserve de se conformer aux règles édictées par la loi.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son
pays. Ce droit ne peut faire l'objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi,
nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité
publiques.
3. Toute personne a le droit, en cas de persécution, de rechercher et de recevoir asile en
territoire étranger, conformément à la loi de chaque pays et aux conventions
internationales.
4. L'étranger légalement admis sur le territoire d'un Etat partie à la présente Charte ne
pourra en être expulsé qu'en vertu d'une décision conforme à la loi.
5. L'expulsion collective d'étrangers est interdite. L'expulsion collective est celle qui vise
globalement des groupes nationaux, raciaux, ethniques ou religieux.
Mécanismes de mise en œuvre et
de contrôle
• membres des forces de sécurité entrés par la force dans les domiciles => commissariat, où les requérants sont
restés quelques heures.
• bus jusqu’à la frontière algérienne/abandonnés dans le désert, sans vêtements suffisants, sans chaussures et
sans nourriture, et menacés pour qu’ils ne reviennent pas sur le territoire marocain.
• Expulsion de manière extrêmement rapide et sans préavis/ pas de possibilité de contester la décision d’expulsion
devant des autorités internes/ pas d’avocat/ pas informés de leur droit à contester leur expulsion.
• Certains requérants avaient des dossiers ouverts auprès du Bureau du HCR au Maroc, dont les numéros ont été
fournis au Comité par les requérants
Commission et cour africaines des droits de l’homme et des
peuples et Cour africaine
65. La Commission africaine est consciente du fait que les Etats africains en
général et la République de Guinée en particulier, sont confrontés à de
nombreux défis lorsqu’il s’agit d’accueillir des réfugiés des pays voisins
déchirés par la guerre. Dans ces circonstances, les Etats ont souvent recours à
des mesures extrêmes pour protéger leurs ressortissants, cependant, de
telles mesures ne devraient pas être prises au détriment de la jouissance des
droits humains.